Bulletin d`information

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Bulletin d`information
Cavalor Hippoclub
Kapellestraat 70
9800 Deinze
Protéines, composants essentiels du corps (2˚ partie)
Surabondance de protéines dans la ration
(= plus de 150 % des besoins journaliers).
Le cheval transforme l’excédent de protéines
dans sa ration en énergie ou en graisse. Cette
transformation n’est toutefois pas très
économique. Les hydrates de carbone (grains)
donnent trois fois plus d’énergie, les graisses
donnent 6 fois plus d’énergie.
De plus, la libération d’énergie des protéines
entraîne une importante chaleur, ce qui cause
une transpiration abondante.
Les autres conséquences d’une surabondance
de protéines dans la ration sont :
• une surcharge du foie (due aux produits de
décomposition du métabolisme protéique)
• un taux élevé d’ammoniaque dans les urines,
qui est à son tour mauvais pour la respiration du
cheval
• un stress important dû au changement du taux
de nitrogène dans le sang, modifiant le taux de
certaines hormones (principalement de la thyroïde. Cela peut en outre entraîner la maladie
du lundi (tying-up).
• des problèmes cutanés tels que la gale d’été
• des jambes gonflées (conséquence du foie surchargé)
Peter Bollen
Equinutritioniste
Bulletin d’information
C’est pourquoi nous n’utilisons, dans le fourrage concentré CAVALOR, pas trop de protéines mais la
meilleure qualité, avec les acides aminés essentiels
maximums et à la digestion maximale.
D
Déficit en protéines
Un déficit en protéines chez les jeunes chevaux ralentira
la croissance et le développement, et affaiblira également la résistance contre les infections et la cicatrisation
des blessures.
Les juments pleines, dont la ration présente trop peu de
protéines, auront des poulains petits et faibles. Chez les
juments allaitant, un déficit en protéines entraînera une
forte diminution de la production de lait. La fertilité de la
jument diminuera également de façon importante.
Chez le cheval adulte, un déficit en protéines entraînera
une diminution de l’absorption de nourriture. Après une
courte période, cette situation occasionnera une perte de
poids, un pelage terne et une mauvaise
pousse des sabots. Après des périodes plus
longues, une dégradation des muscles et
des problèmes d’articulation apparaîtront.
Les chevaux sont incapables de constituer
d’importantes réserves de protéines dans le
corps (ils le peuvent toutefois pour les
graisses et les hydrates de carbone) ; ils
sont dès lors très sensibles à un déficit de
protéines dans la ration.
Leclercq Nathalie
Gilly
Schepers Bruno
Aartselaar
Cromheecke Emlie
Wilrijk
De Munck Tony
Lokeren
Baeten Willy
Houthalen - Helchteren
Bertels Georges
Helchteren
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Nom:
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A renvoyer chez: Cavalor Hippoclub, Kapellestraat 70, 9800 B- Deinze
Blommeart Jean
Bonte Ghislain
Brouwers Kathleen
Carton Jean Pierre
Chiliade Marcel
Coenen Lambert
Cousaert Antoine
De Clercq Pascal
De Hauwere Stefanie
De Pijpere Luc
De Vlieger Wouter
Deconinck Joêlle
Dekeyser Joêlle
Desomer Eric
Dirinck Tessa
Favere Roland
Froment Patrick
Gielis Evi
Goossens Frans
Honorez Angelique
Keersmaekers Jasmine
Laemont Kurt
Snyers Pierre
Storme Fabrice
Van Britsom Steven
Van De Wiel Annick
Xercavins Cécilia
Mr. Zaman
Meise
Celles
Edegem
Celles
Feschaux
St. Truiden
Amougies
Nazareth
Buggenhout
Maarkedal
Deinze
Tournai
Bruxelles
Poperinge
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Anseroeul
La Glanerie
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Geel
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Maarkedal
Hannut
Kasterlee
Temse
Ekeren
Ponthevrard
Buggenhout
C
E
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JEREZ DE LA FRONTERA,
(Espagne Sud)
- 90 prix CAVALOR !
Chers Amis des Chevaux,
À présent que, pour la plupart d’entre nous, les vacances
sont finies depuis bien longtemps , je vous suggère de
reprendre notre périple au pays des chevaux.
Editeur responsable: L.M. Verbeke, Kapellestraat 70, 9800 Deinze
Asse
Tiegem
Olen
Westerlo
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E
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5
Les Pyrénées me semblent l’endroit idéal à cet effet. Car
c’est dans cette belle région que j’ai rencontré le poney de
Mérens. Cette race peu répandue présente de nombreux
points communs avec le poney de Fell et le frison.
Originaire de l’Ariège, il doit son nom à un petit village de
haute montagne, situé à proximité d’Andorre. Au Moyen
Âge, le poney de Mérens a longtemps été le partenaire
idéal du paysan et du soldat. Plus tard, il participa même
à la campagne de Napoléon en Russie. Aujourd’hui, c’est
l’ami des enfants par excellence. Généreux et fidèle à son
maître, ce petit cheval noir possède un caractère bien
trempé et une solide stature. Le mérens est très en vogue
actuellement, ce qui lui vaut d’être exporté dans différents
pays, principalement vers l’Italie, les Pays-Bas,
l’Allemagne et la Tunisie. L’Ariège, département du MidiPyrénées, a été baptisée ainsi d’après l’affluent éponyme
de la Garonne long de 170 km. Le Col du Portet d'Aspet, le
Col du Puymorens et le Pic du Montcalm (3080 m) sont
des lieux bien connus des environs. Cette région montagneuse est couverte en grande partie par des forêts
(120.000 ha) et des prairies (150.000 ha). D’une grande
beauté, elle est probablement la plus complexe de toute la
chaîne de montagnes.
Le poney de Fell provient, quant à lui, du Nord de
l’Angleterre. Descendant du frison, il est résistant,
courageux et très souple de caractère. C’est un bon
sauteur qui peut, en outre, parcourir de grandes distances.
Ce sont les Romains qui ont introduit les frisons dans la
région, où ils furent croisés plus tard avec les poneys
locaux. Ces croisements ont également donné naissance à
l’old english black ainsi qu’aux races de poney éteintes,
gallowey et fen. Le Nord de l’Angleterre est une très belle
région vallonnée, célèbre surtout pour l’accueil chaleureux
de la population. Le frison est l’une des plus anciennes
races domestiques d’Europe. Issus de Frise, province
septentrionale des Pays-Bas, les frisons connurent un
important recul sous l’effet de la mécanisation et de la modernisation de l’agriculture et du transport. A un tel point qu’à
l’aube de la première Guerre mondiale, leur nombre
atteignit un seuil critique. L’oldenberger est venu, littéralement, apporter un sang nouveau à cette race. Aujourd’hui,
on l’utilise pour de petits travaux agricoles mais surtout
pour l’agrément ou le sport ; ainsi, on le voit souvent dans
les concours d’attelage ou même dans des numéros de
cirque. Le frison à la tête bien droite et très expressive se
caractérise par une longue queue et une splendide
crinière, avec des canons aux poils longs, une robe d’un
noir brillant avec parfois une petite marque blanche sur le
chanfrein . Cette race qui remonte également au Moyen
Âge possède un riche et tumultueux passé.
Quelques mots encore sur la Frise, la province la plus au
nord des Pays-Bas ayant pour capitale Leeuwarden. C’est
la province batave la plus originale, ayant sa propre langue
et sa propre culture. D’origine germanique, les Frisons y
seraient arrivés par la mer au début du IIe siècle avant. J.C. Ils se sont longtemps opposés à l’influence romaine et
chrétienne, ce qui leur a permis de conserver leur particularité. La Frise est une région principalement agricole. Au
Moyen Âge, elle a connu une urbanisation intense et une
importante activité commerciale qui s’étendait de la mer
Baltique jusqu’en Rhénanie. Mais son déclin s’amorça à
partir du XVIIe siècle. Ainsi, Franeker, où Descartes résida
un temps, a aujourd’hui perdu son université. Des onze
villes historiques, Leeuwaarden reste la seule ville de taille
moyenne d’environ 100.000 habitants. Les amateurs de
patin
à
glace
connaissent
certainement
la
« Elfstedentocht », une expérience unique à vivre sur
place.
Riche zone agricole, la Frise est une vaste plaine dont le
point culminant se situe à 27 m au-dessus du niveau de la
mer. Sa terre argileuse offre de grasses pâtures sur
lesquelles paissent les célèbres vaches frisonnes. Sur le
plan touristique également, elle ne manque pas d’attrait: de
vieilles villes, de nombreux lacs qui se prêtent parfaitement
aux plaisirs nautiques et de belles plages. Parmi les îles
frisonnes pittoresques, on peut citer celles de Vlieland et de
Terschelling. C’est aussi le pays du vélo, un moyen idéal
pour découvrir la région: les pistes cyclables bien aménagées sont toujours plates, seul le vent, parfois violent,
souffle plus souvent de face… Mais ça, c’est une autre histoire.
Chers Amis des Chevaux, je vous remercie de votre attention et de votre confiance. Je vous souhaite beaucoup de
plaisirs équestres avec cette cinquième édition (déjà) du
Cavalor Hippoclub.
Salutations cordiales,
P Van der Linden
P.S. Le monde hippique est de plus en plus CAVALOR.
Le bulletin d’information Hippoclub Cavalor est GRATUIT pour tous les
membres. Intéressé? Envoyez votre nom et adresse à:
Hippoclub Cavalor, Kapellestraat 70, 9800 à Deinze Belgique,
avec mention: Membre Hippoclub Cavalor.
1
Laiterie chevaline “ Het Brabanderhof”
Depuis plusieurs décennies déjà, le lait est considéré
comme un aliment essentiel pour l’homme. On en tire
des centaines de produits dérivés, du yaourt au fromage en passant par la glace. Et la proportion de ces
produits dans notre alimentation ne cesse de croître.
Bref, le lait a la cote ! Quand on parle de lait, la plupart
pensent aussitôt « lait de vache ». Le lait de jument
connaît toutefois un succès phénoménal depuis dix
ans. Si, au début, il faisait un peu trop « écolo »,
aujourd'hui, on reconnaît et on apprécie de plus en
plus les qualités spécifiques de ce remarquable produit de la nature.
La ferme Brabanderhof de Lier est l’une des principales
laiteries chevalines de Belgique dont la réputation ne
cesse de croître chez nous comme à l’étranger. Frans et
Nadine de BrabanderDe Hert sont les fondateurs et le moteur
du Brabanderhof.
Tout commence en
1993, lorsque le beaufrère de Frans tombe
malade. Il souffre de la
maladie de Crohn,
une affection incurable de l’intestin. Son état ne cesse d’empirer, au point
même que la médecine traditionnelle renonce. En désespoir de cause, il consulte un naturopathe, qui lui conseille de boire du lait de jument. Après quelques semaines
de ce régime, le beau-frère de Frans voit sa santé
s’améliorer, quelques mois plus tard, il reprend son travail. En d’autres termes, le lait de jument avait stabilisé la maladie !
Frans : « C’est alors que nous avons eu l’idée de nous
lancer dans une laiterie chevaline. Aux Pays-Bas, nous
avions vu traire des poneys et des haflingers, mais
Nadine et moi voulions essayer avec des chevaux de trait.
Nous avons alors vendu nos sang-chauds que nous
avons remplacés par quatre chevaux de trait belges,
quatre juments et un poulain. »
Nadine : « A l’époque, nous travaillions encore tous les
deux à temps plein. J’ai d'abord commencé à travailler à
mi-temps dans notre entreprise mais très vite, nous avons
manqué de lait et dès 1997, c'est devenu plus qu’un
emploi à plein temps. L’entreprise a connu, et connaît
toujours, une croissance spectaculaire. La ferme a été
adaptée aux besoins spécifiques d’une laiterie chevaline:
nous avons construit une étable à stabulation libre, la laiterie répond aux normes les plus sévères en matière d’hygiène et une deuxième étable est prévue au programme.»
Frans : « Fin mai 2000, nous avions une nouvelle stabulation libre avec vingt chevaux. Aujourd’hui, nous possédons vingt-neuf juments. Celles-ci ne sont pas traites pendant les deux mois qui suivent la naissance du poulain,
c’est lui qui boit le lait. À huit semaines, les poulains sont
mis en journée dans une grande stabulation séparée afin
de pouvoir traire les juments cinq fois par jour. La nuit, les
poulains retrouvent leurs mères afin de maintenir la production de lait. Celle-ci tourne autour des sept, huit litres
par jour. Cela demande donc énormément de travail: on
trait toutes les trois heures, et toutes les trois heures,
l’installation laitière est rincée. La production est beaucoup moins importante que chez les vaches. »
Nadine : « Au départ, nous ne produisions que du lait de
jument, mais très vite, nous avons diversifié notre offre:
glace, lait battu, yaourt à boire et “cosmétiques”. Tous
ces produits sont fabriqués à base de lait cru qui n’est
donc pas pasteurisé. Ainsi, il conserve toutes ses propriétés. »
Frans : « Nous avons surtout investi dans la qualité.
Grâce à l’achat d’un lyophilisateur, nous pouvons à
présent lyophiliser vingt litres de lait de jument en quarante-huit heures. Nous obtenons ainsi deux kilos de
poudre de qualité garantie. »
La demande en lait de jument et ses produits dérivés a
fortement augmenté. Les médecins du sport établissent
des programmes spéciaux à base de lait de jument pour
les athlètes, les praticiens reconnaissent de plus en plus
ses avantages en matière de santé. Sans compter qu’il
soulage beaucoup d’enfants souffrant d’allergies,
d’eczéma, de problèmes digestifs.
Frans : « En fait, c’est assez logique. Les chevaux ont
des intestins très fragiles. Leur nourriture doit être à la
fois
d'excellente
qualité et fortifiante.
Le lait de jument
répond donc à ces
exigences.
Nos
chevaux de trait
reçoivent
uniquement le meilleur fourrage. Le matin, nous
leur versons de l’Equinomic, 100% végétal, dans leur
mangeoire. Idem pendant la traite. Nous complétons par
du maïs d'ensilage, du foin et l’herbe des pâtures. En
hiver, le préfané est complété par des granules de
luzerne.
Nous avons notre propre étalon reproducteur de
manière à ce que toutes les fécondations se déroulent
de manière naturelle, sans insémination artificielle. »
Nadine : « Nous organisons également des visites
guidées pour des associations ou des groupes; et après
la présentation vidéo, il y a bien sûr une dégustation de
lait de jument. »
A présent, Frans et Nadine travaillent tous les deux à
temps plein à la ferme.
Pour plus d’informations sur le Brabanderhof, rendezvous sur le site www.paardenmelk.be ou directement
chez Frans et Nadine, Maaikenveld 66 à Lier
(Tél. 03/488 24 86)
Waldo Engels
Botulisme.
L’hiver est à nos portes et l’ensilage revient dans les
mangeoires; c’est l’occasion de s'attarder un instant sur le
problème du botulisme. Ce phénomène n’est pas nouveau chez les chevaux. En effet, l’utilisation accrue de
fourrage ensilé et l’apparition récente de quelques cas de
botulisme ont entraîné un regain d’intérêt pour cette maladie. L’atteinte brutale de plusieurs animaux, souvent
avec une issue fatale, renforce l’impact de cette affection
auprès des éleveurs touchés.
Le botulisme est provoqué par des toxines produites
par une bactérie anaérobie appelée Clostridium botulinum. Le botulinum est l’une des toxines les plus agressives. Toutefois, la présence du germe ne suffit pas à conduire à des symptômes cliniques. Ces germes sont
présents dans le sol, dans la boue ou dans des déchets
végétaux ou animaux, où ils peuvent survivre assez
longtemps en fonction, entre autres, de la température, du
pH et de la présence de matières organiques.
L’apparition des symptômes cliniques du botulisme
provient de la prolifération des germes et de la production de toxines, elles-mêmes liées à plusieurs
conditions: un substrat suffisamment riche en protéines, l'absence d’oxygène et des températures assez
élevées comprises entre 25 et 37 °C (certaines souches prolifèrent toutefois dès 3 °C).
Bien des souches de Clostridium apprécient surtout les
matières animales pour proliférer et produire des toxines.
Les cadavres en sont le meilleur exemple car toutes les
conditions favorables sont réunies : matière riche en protéine, conditions anaérobies et températures assez
élevées, surtout en été.
D’autres souches préfèrent la matière végétale (fourrage
ensilé, foin de mauvaise qualité). Le foin mouillé, un taux
d’humidité trop important dans le silo et un pH trop élevé
sont bien connus à cet égard. Pour les fourrages ensilés,
il convient de surveiller la combinaison pH et hygrométrie
car, même avec un pH relativement élevé, les toxines
peuvent apparaître si le taux d’humidité est trop important. C’est un élément à surveiller d’autant que l’on utilise
de plus en plus d’ensilage à titre préventif et curatif pour
les chevaux allergiques au foin. Les grands conditionnements, la consommation parfois lente et le stockage de
longue durée dans les petites entreprises augmentent le
risque d’apparition de toxines dans l’ensilage. Ces toxines ont pour effet de bloquer les terminaisons
nerveuses suite à quoi l’influx nerveux ne peut plus
être transmis aux cellules musculaires.
Le principal symptôme en cas d’intoxication par les toxines de type C et D est une paralysie progressive des
muscles du squelette. Les premiers signes sont une
démarche raide, voire vacillante, une tendance à se
coucher fréquemment, des difficultés à se lever ou
éventuellement des spasmes musculaires. On assiste
ensuite à une faiblesse musculaire généralisée et une
incapacité totale à se relever. Les symptômes se manifestent généralement d’abord à l’arrière-train pour remonter vers l’avant-train, la nuque et la tête. On note souvent
également une baisse du tonus caudal. Lorsque la tête
est touchée, on observe une diminution de l’alimentation
et enfin, une salivation excessive due à la déglutition difficile. En cas d’intoxication de type B, les symptômes initiaux se situent principalement au niveau du tractus gastro-intestinal : déglutition difficile, salivation importante ou symptômes de coliques. Des paralysies peuvent également survenir. La mort est provoquée par la
paralysie des muscles respiratoires. L’efficacité des traitements varie très fort. Les intoxications fulgurantes sont
généralement fatales. Les cas subaigus ou chroniques
ont le meilleur pronostic. Un facteur souvent décisif
dans l’évolution de la maladie est l’administration
d’un sérum antitoxique. Cette antitoxine n’est toutefois
pas commercialisée en Belgique actuellement ; seuls
l’Angleterre et les Pays-Bas autorisent une importation
limitée.
Vu les résultats médiocres de traitement, il convient d’être
très attentif à la prévention. Pour ce faire, veillez à donner un ensilage de qualité, avec un pH bas, une faible
humidité, non contaminé par du sable ou des cadavres et
à vider rapidement tout paquet entamé !
Dr. H. Smet
CAVALOR ACTION JEREZ 2002
01/01/02 - 31/05/02
Cavalor Kapellestraat 70, 9800 Deinze Tel 09 381 32 00 Fax 09 386 85 13