objectif - Groupe Entis Mutuelles
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objectif - Groupe Entis Mutuelles
“L’art, c’est le pressentiment de la vérité. ” Alexandre Block n°50 Juillet 2010 Je commence cet édito en saluant les adhérent(e)s de la Mutuelle Familiale Centre Auvergne, de la Mutuelle Générale de l’Oise et de la Mutuelle Familiale de France. En effet, ces trois mutuelles ont décidé de rejoindre le journal Bonne Santé Mutualiste pour assurer un lien, une information mutualiste, sanitaire et sociale auprès de leurs adhérent(e)s. Notre, votre journal a pour objet de vous apporter des éléments de réflexion sur les sujets qui intéressent notre santé en général. C’est l’objectif du dossier. Vous trouvez aussi des informations pratiques, des conseils, des avis touchants aux risques de la vie quotidienne et de la santé. Ce journal veut aussi être un lien entre votre mutuelle et vous. C’est pourquoi des pages sont consacrées à la vie et à l’expression de votre mutuelle. D’autre part, votre avis sur les sujets abordés et sur la conception du journal nous intéresse. C’est pourquoi, nous allons effectuer, par téléphone, un sondage. Certaines et certains d’entre-vous vont donc être contactés prochainement. Faire évoluer le journal afin de répondre encore mieux à vos attentes, voila notre objectif. Bonne Santé Mutualiste est aussi un outil qui apporte un éclairage concernant les mesures gouvernementales qui impactent les questions de santé, il présente aussi la position de nos mutuelles sur celles-ci. Bonne lecture à vous toutes et tous. L’été, objectif bien-être Lucien Carette, président de l’Union de groupe Entis et président de la Mutuelle Familiale de Haute-Savoie sommaire P.4 P.7 P.8 P.11 Le coup de jeune de la MFF Mutuelle Générale de l’Oise : «Rester une mutuelle de proximité» 3 questions à… Bernard Vachey président de Mutaretraite Les marins du ciel sauvent des vies L’été, objectif bien être L’été, l’activité est réduite dans de nombreux secteurs, au niveau des entreprises ; et, concernant les écoles, les enfants sont en congé. C’est un bon moment pour prendre le temps de vivre et trouver le chemin qui nous mènera à un état de bien-être aussi complet que possible. De l’art comme thérapie aux médecines complémentaires, en passant par les activités de plein air et les sorties culturelles, Votre magazine vous propose d’effectuer un tour d’horizon de techniques et de pratiques toutes simples pour se faire du bien. “L a santé n’est pas seulement l’absence de maladie, mais un état de bienêtre, à la fois physique et psychique. » Cette définition utilisée par l’OMS1 depuis plus de soixante ans soutient une idée fondamentale. Nous n’avons pas à nous contenter du minimum : ne pas être diminué ou souffrir à cause d’une maladie. Tous les êtres humains peuvent éprouver cette sensation de bien-être complet, aussi bien d’un point de vue physique, mental que social. Deux modes d’actions complémentaires existent afin de réunir toutes les conditions pour avoir la santé. Si on simplifie, l’un est plutôt collectif, tandis que l’autre se situe au niveau de l’individu. Le premier consiste à agir pour obtenir et conserver le droit à la santé. Il suppose de garantir l’accès pour tous à des soins de qualité. C’est ce que défendent vos mutuelles lorsqu’elles s’opposent, par exemple, aux dépassements d’honoraires en ne les remboursant pas ou en s’associant avec ceux qui défendent le service public hospitalier et la Sécurité sociale. Ces acteurs majeurs de notre système de santé sont mis à mal par les réformes libérales. Les 28 % de hausse du reste à charge pour le patient hospitalisé le prouvent2. D’autant que pendant ce temps-là, la rémunération du travail continue de stagner. Entretenir son corps Le second mode d’action revient à prévenir - autant que possible - l’apparition de maladies. Cela passe par l’entretien du corps et nécessite de prendre soin de sa santé, d’être attentif aux douleurs naissantes… Adopter ces habitudes pour garder ou retrouver la forme n’est pas forcément facile pour tout le monde. Le dossier du numéro précédent de Bonne santé sur la prévention l’a montré. Nous poursuivons ici par la présentation de techniques et pratiques intéressantes pour rester en bonne santé. Ainsi, Chantal Rubin, gérante d’un institut de soins près d’Annecy et présidente d’une mutuelle de tra- « La santé n’est pas seulement l’absence de maladie, mais un état de bien-être, à la fois physique et psychique. » 1-Organisation Mondiale de la Santé. 2-Le forfait hospitalier est passé de 14 à 18 euros depuis 2005. 3-Marche au pas de course. vailleurs indépendants, affirme qu’« entretenir son corps, ce n’est pas superflu, mais une nécessité absolue, surtout lorsqu’on subit un harcèlement ou de mauvaises conditions de travail ». Elle est intervenue lors des Rencontres Santé et Travail, organisées le 4 mai dernier à Aix-les-Bains par les Mutuelles de France, Unions de Savoie et de Haute-Savoie. “Nous sommes dans un système économique qui moleste les corps en exigeant toujours plus de rendement.” Elle ajoute : « Nous sommes dans un système économique qui moleste le corps en exigeant toujours plus de rendement. Il nous rend sourd à notre propre douleur. En Europe, comparé à d’autres cultures asiatiques et africaines, nous n’avons pas suffisamment conscience de l’intérêt de soins comme les massages, l’activité physique et une bonne alimentation. Cela peut accroître les défenses immunitaires, diminuer la fatigue et les tensions… ». Chantal Rubin a recours à la médecine chinoise, la digipuncture. Elle a pu constater les effets bénéfiques de cette pratique, qui l’amène à utiliser ses pouces et ses paumes, dès la première séance de soin chez certaines personnes. Un patient qui s’était blessé longtemps auparavant avec une tronçonneuse a retrouvé de la mobilité de ses mains grâce à ses soins. Elle conseille, par ailleurs, à tous la pratique d’une activité physique et artistique comme la danse. Faire du sport 30 minutes par jour avec une intensité modérée est recommandé par l’OMS. C’est d’ailleurs la durée de marche active3 sans pause, à partir de laquelle on commence à brûler ses graisses. On peut associer le sport au voyage comme dans le cas de la randonnée, et aussi aux loisirs culturels. C’est par ce type d’activités qu’on peut découvrir des choses nouvelles et s’ouvrir à d’autres horizons. Jérôme Mesnager, artiste peintre, a fait la démarche inverse, lorsqu’il est allé à la rencontre d’un public qui fréquente l’hôpital parisien SaintAntoine. On l’y a invité pour réaliser des fresques à l’atmosphère joyeuse et lumineuse. Il s’est emparé de vastes espaces à la manière d’une rue et y a fait intervenir son “corps blanc” en mouvement dans différents jeux et situations. « Si la présence de l’art dans les établissements de soins n’aide pas les patients à guérir, cela agit favorablement sur leur moral », dit-il. « De la même façon les clowns introduisent de la gaieté auprès des enfants hospitalisés », juge Roland Petiot, de l’association Docteur Clown, dont les artistes visitent chaque semaine plus de dix hôpitaux de trois départements rhônalpins. « On y dédramatise l’ambiance en apportant un peu de fantaisie », et l’artiste d’ajouter « quand un parent assiste à une intervention, dès qu’il montre des signes de détente, son enfant malade commence à s’ouvrir et sourire. » Laisser son imagination s’exprimer « Si pour Freud, “le rêve est la voie royale vers l’inconscient”, nous pouvons affirmer que l’art et son contenu symbolique sont une autre voie, certes sinueuse, mais qui mène tout aussi bien au bout du compte à l’inconscient », écrit Elizabeth Stone Matho, psychothérapeute, qui exerce à Grenoble. Comme elle, certains thérapeutes utilisent depuis une vingtaine d’années le potentiel artistique des patients, pour améliorer leur état. Ils ont parfois recours à la musique, au chant, au théâtre ou aux arts plastiques. On les appelle art-thérapeutes. Sylvie Basté était infirmière en chirurgie. Elle a démissionné. « Il m’était devenu insupportable de manquer de temps, au-delà des actes techniques (piqûres, bandages…), pour prendre soin des patients. » Elle s’est reconvertie après avoir mené une analyse et obtenu son diplôme universitaire d’art-thérapie. Elle exerce son métier en milieu psychiatrique, auprès de l’aide sociale à l’enfance et au sein d’un atelier à visée thérapeutique qu’elle anime seule. Sylvie Basté explique : « Les techniques sont choisies par le patient. Je l’accompagne pour qu’il choisisse une forme avec laquelle il puisse laisser son imagination s’exprimer. Je donne des réfé- … Le dossier L’art-thérapie une thérapie par l’action, la relation et la création Alain Gleize, plasticien, art-thérapeute, praticien en sophrologie, assure la direction pédagogique d’un centre enseignant l’art-thérapie à Avignon. Il présente ce métier. « Créer une œuvre, c’est créer une autre image de soi à un instant donné. La peinture permet que cette “image” soit mise à distance, reconsidérée et modifiée à volonté. Cette image permet de dire les émotions, les sensations, l’espoir ou la crainte. Elle décrit cet espace intérieur où les mots n’existent peut-être pas encore. Elle permet d’en communiquer l’essence sinon le sens. Et lorsque le sens apparaît, il nous donne alors le choix d’un changement ou d’une évolution de notre personnalité. L’art-thérapeute accompagne ce changement, le processus artistique servant de support à un processus thérapeutique. » n 3 Cyclotourisme : voyager écolo ! Pour une randonnée à vélo de plusieurs jours ou juste pour une balade, le cyclotourisme est idéal. Mode de déplacement pacifiste et écologique, le vélo permet de se détendre, découvrir de nouveaux lieux et de nouveaux trajets, de se dépenser physiquement et de faire du sport à son rythme avec ou sans compétition. En attendant de pédaler « du Léman jusqu’à la Mer »1, voici un itinéraire agréable qui ressemble plus à une balade qu’à une difficile étape du Tour de France. Dès 2003, les départements alpins se lançaient dans les travaux de la voie verte pour descendre du lac Léman jusqu’au delta de Camargue. Suivre à vélo les berges d’un Rhône domestiqué permet d’admirer la nature qui dessine le paysage de la voie d’eau. Balisée sur 40 km depuis la Suisse jusqu’à Seyssel, la véloroute de la Haute-Savoie vous offre ses paysages contrastés. Des gorges encaissées, aux grottes du mont de Cordon, sur une voie verte de 20 km entièrement nouvelle, la Savoie vous accueille entre La Balme et St-Genix-surGuiers. Dans l’Ain, les communautés de Communes Belley Bas-Bugey et Terre d’Eau mettent à votre disposition 33 km de voies vertes depuis Lavours jusqu’à Port de Groslée. Bonne route ! n 1-Cet itinéraire est prévu sur 650 km en véloroutes, qui sont des voies aménagées réservées aux transports doux, type vélo et roller, entre le lac Léman et la mer Méditerranée. La naturopathie Emmanuelle Vuarrier et Thierry Folliard sont naturothérapeutes. Elle exerce son métier en Haute-Savoie et lui à Paris. rences de peintres en montrant des livres d’art. Je ne pense pas en terme de guérison, mon but est que le patient aille mieux, qu’il soit plus autonome, plus libre… Mon approche est psychanalytique. Lorsque des enfants ayant des difficultés scolaires ou de comportements me sont adressés, je sais que leurs parents, souvent dans une situation sociale précaire, ne veulent pas voir de psy par peur d’être jugés. » Les art-thérapeutes peuvent apporter un mieux-être aux jeunes et aux personnes âgées. Pour ces derniers, il s’agit de maintenir leurs capacités, notamment quand ils sont atteints par la maladie d’Alzheimer. « La plupart de mes patients âgés sont confus. Une femme de 72 ans a commencé par dessiner au pinceau à l’encre pour finalement écrire une lettre à sa fille. Elle lui racontait sa souffrance d’avoir eu une mère abusive et tyrannique, qui l’avait privée d’enfance. Une fois veuve, elle était rongée par l’inquiétude d’être une mauvaise mère. Depuis ce courrier, elle ne vient plus chez moi mais fréquente un atelier de création artistique sans visée thérapeutique. C’est une évolution positive. » De l’entretien du corps à la création d’œuvres d’art, il y a toujours cette idée de permettre une respiration dans l’enchaînement des rôles que la société nous fait endosser, de s’autoriser une pause dans la course continue des temps successifs de la vie. Et si finalement, c’était cela que le Front populaire souhaitait rendre possible en instaurant les premiers congés payés en 1936 ? n E. V. : « La naturopathie possède un rôle complémentaire à la médecine conventionnelle. Je me vois comme une généraliste de la bonne santé et du bienêtre et non de la maladie. Je ne prétends pas guérir les symptômes, mais je peux transmettre le “comment vivre sainement” spécifique à chaque individu. On peut prévenir une maladie en éliminant ses causes, si elles sont évitables. Seul un médecin peut soigner. Moi, j’aide les personnes à se remettre et à éviter de retomber malade. » T. F. : « La naturopathie consiste à maintenir, retrouver ou optimiser la santé par des moyens exclusivement naturels, permettant à l’organisme de se défendre par lui-même contre les maladies. Cela signifie que l’organisme dispose de ses propres ressources pour résister : les défenses immunitaires. D’après le célèbre médecin Claude Bernard, “le microbe n’est rien, le terrain est tout”. Nous estimons comme lui que le mal provient d’un problème inhérent à la personne, le terrain. Dans notre société, nous souffrons de nombreux troubles chroniques fonctionnels, souvent liés aux conditions de vie et à l’environnement (sédentarisation, stress, pollution, surcharges, carences…). Pour revenir à l’état de santé, la naturopathie dispose de dix techniques (trois de base et sept secondaires) et de trois cures (désintoxication, revitalisation, stabilisation). Les quatre techniques de base sont : l’alimentation, l’exercice physique, la relaxation, l’hygiène mentale et émotionnelle. Les sept autres techniques comprennent les exercices respiratoires, toutes les techniques liées à l’eau et aux bains, la nourriture, la phytothérapie, agir sur le cadre de vie, les massages, la réflexologie… n Les 5 principes de la naturopathie établis par Hippocrate 1. D’abord ne pas nuire 2. La nature est guérisseuse 3. Identifier et traiter la cause 4. Detoxifier et purifier l’organisme 5. La naturophatie enseigne actualités mutuelles 56 - Morbihan Lorient Le coup de jeune de la Mutuelle Familiale de France La Mutuelle Familiale de France joue la carte du recrutement et de la formation de jeunes dans son équipe pour renforcer le service et l’accueil des mutualistes. La Mutuelle Familiale de France, qui se situe actuellement dans le département du Morbihan du fait de son histoire, va s’implanter très prochainement dans d’autres départements. Le 1er octobre prochain, elle fêtera ses 30 ans d’existence et d’expérience. Dans un contexte national de fusions et de regroupements intermutuelles qui a fait passer en dix ans le nombre de mutuelles de 7 000 à 500, la MFF reste présente avec des élus reconnus qui conduisent une politique sur la durée au service des mutualistes. Depuis deux ans, la direction et les administrateurs impulsent de nouvelles énergies. Des moyens humains et techniques ont été mis en place. L’espace a été restructuré et les locaux réagencés afin d’entretenir une proximité avec les adhérents. Les dirigeants ont aussi choisi d’intégrer des jeunes dans l’équipe. “L’humain est au centre de nos préoccupations” Du dialogue « L’humain est au centre de nos préoccupations », explique Gilbert Hochet, président de la mutuelle. « Il constitue la raison de notre détermination à mieux communiquer avec nos adhérents, mieux les informer dans leur intérêt, mieux les recevoir pour mieux les écouter. » Ainsi, à l’heure où les services administratifs et les entreprises se déshumanisent en faisant appel à des services d’accueil téléphonique délocalisés ou des plates-formes de réponses automatisées, l’équipe a fait le choix, au contraire, de privilégier le contact direct et individualisé pour maintenir un dialogue avec ses adhérents. Grâce à ces choix, la MFF offre un accueil ouvert aux mutualistes propose des réponses efficaces et adaptées aux attentes et besoins de chacun. « Ces valeurs, essentielles à nos yeux, conclut le président, nous ont aussi conduits à adhérer d’une part à des unions techniques qui partagent nos préoccupations, afin de mutualiser les moyens : Entis, les mutuelles de l’être, et l’Union des mutuelles familiales – et d’autre part à une union politique, l’Union alternative mutualiste. » Recruter des jeunes Viviane Krynicki, directrice de la MFF, a décidé, voici quatre ans, d’embaucher des jeunes en contrat de professionnalisation : « J’ai recruté ces personnes venues me solliciter pour leur donner, durant les deux années de leur contrat de professionnalisation, une chance d’apprendre un métier tout en continuant leurs études. C’est aussi un moyen pour notre mutuelle de renforcer notre équipe en insufflant une nouvelle dynamique à notre développement individuel et collectif. Le regard et l’énergie des jeunes, c’est l’avenir de notre entreprise. » Depuis 2006, cinq personnes ont fait cette expérience au sein de la mutuelle. Les trois premières ont trouvé un emploi ailleurs. Les deux dernières recrues prolongent leur expérience dans l’entreprise. Maxime Le Pallec, embauché en CDI en septembre 2009, continue ses études en faisant un master en alternance durant deux ans. Maud Burguin se verra proposer un CDI en septembre 2010 à la fin de son contrat de professionnalisation (voir interviews). L’expérience se révèle positive pour la mutuelle tant leur intégration est rapide, grâce à un engagement fort de leur part et à une implication de toute l’équipe. « Ils sont force de propositions, plein d’énergie et d’enthousiasme » se réjouit Viviane Krynicki. « Cette démarche de recrutement effectuée en période de crise est très positive. C’est une bonne façon d’être en phase et fidèles aux idées que nous défendons, au sein d’une véritable mutuelle solidaire. » n Maxime Maud Viviane Krynicki Nous avons recueilli les points de vue croisés de Maxime Le Pallec et de Maud Burguin, les deux jeunes en contrat de professionnalisation à la Mutuelle Familiale de France. Dans vos recherches d’entreprises, pourquoi avez-vous privilégié la Mutuelle Familiale de France ? Maxime Le Pallec : Je l’ai choisie car c’est une entreprise à taille humaine qui offre de meilleures conditions et relations dans le travail et cela me convenait parfaitement. L’esprit d’équipe et la convivialité sont, pour moi, des facteurs indispensables à la réussite dans le monde professionnel. Maud Burguin : Ma préférence s’est très vite portée sur la Mutuelle Familiale de France car le poste proposé répondait plus à mes attentes. Les valeurs de la mutuelle, qui sont l’entraide et la solidarité, sont importantes à mes yeux et c’est ce que je veux transmettre aux adhérents. Qu’est ce qu’une mutuelle pour vous aujourd’hui ? Maud : Une mutuelle est une société à but non lucratif, qui se bat pour ses idéaux et ses principes, qui sont la solidarité, l’égalité d’accès aux soins, la réciprocité… Son but est de rembourser au mieux les mutualistes en privilégiant des rapports de proximité, en les conseillant au plus juste afin de répondre à leurs attentes. Maxime : Avant de travailler à la mutuelle, pour être honnête, je ne connaissais ni la Mutuelle Familiale de France, ni le principe de fonctionnement d’une mutuelle. Aujourd’hui je sais comment cela fonctionne, avec l’esprit d’une mutualité solidaire. Qu’est ce qui a été positif pour vous tant du point de vue de vos études que de votre expérience en entreprise ? Maxime : Mon expérience à la Mutuelle Familiale de France m’a permis de concilier études et travail. Le fait de pouvoir mettre en application les cours dans le monde de l’entreprise est un atout considérable. En ce qui concerne mon évolution au sein de l’entreprise, je continue d’apprendre chaque jour et de diversifier mes connaissances. Ce qui est appréciable dans ce rythme d’alternance est le fait de voir la théorie en cours et de l’appliquer en entreprise. Que ce soit le côté commercial ou le côté management, tout ce qui se passe au quotidien est vu à l’école et les différents cours nous permettent ainsi de mieux appréhender toutes ces situations. Maud : Pour ma part, tout est positif dans cette expérience. Le contrat de professionnalisation me donne accès à un niveau BTS, donc un Bac + 2. De plus, ce contrat me permet d’acquérir une expérience professionnelle de deux ans, ce qui à 21 ans n’est pas négligeable. Humainement, cela m’a aidé à mieux me connaître et à avoir plus confiance en moi, en somme, d’acquérir une certaine maturité. Pourquoi avoir choisi de continuer vos études en faisant deux autres années supplémentaires pour préparer un master ? Maxime : Le fait de préparer un master était un objectif personnel avant de travailler à la mutuelle. J’avais envie de profiter d’être jeune pour approfondir au maximum mes connaissances. Mon objectif premier étant de rester à la Mutuelle Familiale de France, j’ai présenté mon projet à la direction qui a tout mis en œuvre pour que je puisse y arriver. Et j’ai trouvé une école qui me permettait de poursuivre une formation en alternance au rythme de 2 semaines en entreprise et une semaine à l’école. J’ai ainsi signé un CDI à la Mutuelle Familiale de France en septembre 2009. n actualités mutuelles Genoble Morbihan 38 - Isère Du cœur à la Mutuelle Familiale de France Permanence juridique gratuite La Mufti offre à ses adhérents une permanence juridique dont le succès ne s’est jamais démenti depuis de nombreuses années maintenant. Cette permanence se tient tous les vendredis à partir de 13 heures, sur rendezvous. Elle est assurée par un avocat inscrit au barreau de Grenoble. Les questions le plus souvent abordées lors de ces entretiens juridiques concernent le droit de la famille (filiation, mariage, divorce, partage, succession), le droit du travail et les recours en cas d’accident. L’avocat de permanence répond à ces interrogations ou oriente la personne vers la suite à donner. n Plus de 350 personnes sur le pont. À Lorient, un défribillateur a été installé dans les locaux de la MFF. La mutuelle a organisé sur le thème « Prévention Santé ». L’équipe de la MFF et les adhérents ont du cœur et l’on sait ici que sauver une vie est le geste de solidarité suprême… On apprend en écoutant et en regardant les démonstrations du Dr Personnic, médecin urgentiste, qui, inlassablement et bénévolement, a expliqué lors de plusieurs sessions les gestes et les attitudes qui sauvent. C’est un vrai moment de partage au siège de la mutuelle, ancrée au Morbihan, entre un auditoire attentif et un médecin de terrain passionné. Trois gestes suffisent à maintenir en vie une personne terrassée par une crise cardiaque, en attendant les secours. À la demande des adhérents, la mutuelle réfléchit à la mise en place d’une programmation de formations aux gestes qui sauvent. Si 180 000 personnes meurent chaque année d’une maladie cardio-vasculaire, 50 000 d’entre elles tombent par “mort subite”, nous dévoile la Fédération française de cardiologie. Alors il est remarquable qu’une mutuelle organise non seulement ce genre d’événement mais aussi installe un défibrillateur dans ses locaux. « Naturel », nous dit Mme Krynicki, directrice de MFF, « les mutualistes nous sollicitent et veulent être actifs, les entreprises sont demandeuses, notre voisinage proche également. Le métier principal d’une mutuelle est de prévenir, protéger, communiquer et éduquer, c’est bien le rôle d’une mutuelle de proximité ! » Ces portes ouvertes se sont achevées autour d’un cocktail qui a rassemblé des personnalités régionales, des représentants d’entreprises, des associations et des partenaires. Une belle journée d’échanges, de partage… De cœur. n > Site à voir : 1vie3gestes.com Enfants/étudiants Pour vos enfants étudiants, à la rentrée 2010-2011, la prise en charge par la Mufti continue jusqu’à leurs 25 ans sur présentation d’un justificatif. N’hésitez pas à vous renseigner au 04 76 28 30 10. Horaires d’été Le siège de la Mufti restera ouvert de 8 h 30 à 16 h 35 du 5 juillet au 27 août inclus. Désormais, le paiement des cotisations par carte bleue est possible au siège de la Mufti, situé au 34, avenue Marcellin Berthelot à Grenoble. La MFF vous accueille aussi toute l’année : • Lorient, 72 rue Lazare Carnot, du lundi au jeudi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30 & le vendredi de 8 h 30 à 16 h. • Vannes, au 5 passage Saint-Tropez, les mardis et mercredis de 9 h 00 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 00. Fermeture en août. Tél. : 02 97 64 17 99 www.mutuelle-familiale-56.com (Le gagnant de la tombola est monsieur Claude Wrat, résidant à Merlevenez.) Clermont Ferrand 63 - Puy de Dôme Mutuelle Familiale Centre Auvergne Le management et la recherche du profit à tout prix : causes de la souffrance au travail L’organisation du travail et les méthodes de management, qui imposent de la mobilité forcée, des objectifs intenables par un chantage permanent à l’emploi et aux délocalisations, provoquent de la souffrance au travail. Voilà en substance le propos des deux intervenants de la conférence-débat organisée par le Forum social de Vichyet pour laquelle la Mutuelle Familiale Centre Auvergne s’est fortement impliquée. Le médecin psychiatre Brigitte Font-le-Bret et l’animateur de l’Observatoire du stress de France Télécom/Orange, Patrick Ackermann, ont tous deux pointé du doigt la responsabilité d’un système qui provoque une perte de revenu pour les travailleurs et la multiplication des emplois précaires, par la recherche du profit maximum. Ils ont appelé à une conquête, par les salariés, du pouvoir dans l’entreprise pour tout ce qui touche à leur santé. La mutuelle avait invité ses adhérents de la région de Vichy à venir participer à la conférence-débat. Une salle pleine et de nombreuses interventions de participants venant du secteur privé, mais aussi de la fonction publique, ont démontré que ce sujet concerne une large population. n L’Assemblée générale de la Mufti a eu lieu le 18 juin. Nouvel accord entre la Mufti et le GHMG Le Groupement Hospitalier Mutualiste de Grenoble et la Mufti sont parvenus à un nouvel accord prévoyant qu’un adhérent de la mutuelle n’ait pas de dépassement d’honoraire à régler en cas de soins, quelle que soit la garantie complémentaire à laquelle il a souscrit. La Mufti n’intervenant qu’à la hauteur de la garantie contractualisée par l’adhérent. MGP À l’issue de son AG, le 18 juin 2010, la Mutuelle Générale de Prévoyance a organisé une rencontre-débat sur le thème de la crise européenne animé par Marie-Louise Benoît, professeur d’Économie, Secrétaire Nationale du Mouvement Politique d’Éducation Populaire. n Ouvrez la bouche ! Soins dentaires, que rembourse la Sécurité Sociale ? • Soins conservateurs (carie, détartrage…) : tarifs conventionnés, 70 % de remboursement des tarifs définis par la CPAM. • Couronne : remboursée à 70 % sur la base du tarif de la Sécurité Sociale (107,50 euros). • Bridge : la Sécurité Sociale rembourse un bridge de 3 éléments à 70 % sur la base de 279,50 euros. • Implants : aucun remboursement par la Sécurité sociale, coût entre 1 000 et 1 500 euros (hors frais de couronne). • Prothèses dentaires : prix libres, mais obligation pour le praticien de présenter un devis. Au-delà de ces tarifs, de nombreux praticiens facturent des dépassements d’honoraires, sur lesquels la Sécurité Sociale ne rembourse rien. > www.ameli.fr Interview Brigitte Font-Le-Bret actualités mutuelles « Faute inexcusable » retenue contre l’employeur d’un ouvrier du bitume Le bitume va-t-il entraîner un scandale de santé publique aussi important que l’amiante ? Un tribunal, celui des affaires de sécurité sociale (TASS) de Bourg-en-Bresse, a reconnu, pour la première fois, le lien entre l’inhalation de fumées de bitume et le cancer de la peau d’un ouvrier. Le procès, intenté par la famille de ce dernier, mort en 2008, a abouti à la condamnation pour « faute inexcusable » de son employeur, la société Eurovia, filiale du groupe Vinci et géant de la construction des routes. Il a travaillé de longues années à bitumer le macadam sans que lui soient fournies les protections nécessaires. La France compte plus de 4 000 ouvriers exposés aux émanations de bitume. La CGT a saisi l’Afsset 1 qui va réaliser une évaluation générale des risques pour la santé des travailleurs liés à l’usage des bitumes. n 1- Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail. Déremboursements 171 médicaments seront remboursés à hauteur de 15 % par la Sécu contre 35 % auparavant. Nifluril anti-inflammatoire, Valium (sauf en comprimé), Vasodilatateurs Tanakan (30 M d’euros de remboursement par la Sécurité sociale par an), antiseptiques, hexomédine & bétadine et antirhumatismal ART 50, entre autres. n Nous avons posé quelques questions à Brigitte Font-Le-Bret, psychiatre dans la région grenobloise, spécialisée dans la souffrance au travail. Membre de l’Observatoire du stress et des mobilités forcées de France Télécom, elle a récemment cosigné, avec Martin Ledun, ancien salarié de France Télécom, l’ouvrage Pendant qu’ils comptent les morts paru aux éditions La Tengo. Avez-vous constaté, depuis quelques années et particulièrement ces derniers mois, alors que les cas de suicides liés au travail se multiplient, une augmentation dans vos consultations des besoins de soin pour souffrance au travail ? Oui, cette augmentation est exponentielle. Elle représente environ une dizaine de nouveaux patients par jour. Y a-t-il des secteurs d’activité et des catégories socioprofessionnelles qui vous semblent plus touchés ? Tous les secteurs sont touchés, mais je suis très inquiète par la demande provenant de la Fonction publique territoriale. Quelle est, selon vous, la source de l’accroissement de ces cas de souffrance au travail et de leur aggravation, avec de plus en plus de suicides ? La recherche éperdue de dividendes pour les actionnaires, qui privilégient la rentabilité à court terme plutôt que l’investissement dans la recherche et le renouvellement des technologies. Je pense que l’humain est passé derrière la valeur marchande et le profit. Comment peut-on au mieux soigner ces personnes ? La souffrance étant l’amputation Saône-et-Loire Deux inaugurations de bureaux mutualistes d’Entis « L’humain est passé derrière le profit » 71 - Saône-et-Loire Mâcon Par ces deux nouvelles implantations, Entis, les mutuelles de l’être, renforce le lien de proximité avec ses adhérents de Saône-et-Loire. Le nouveau bureau mutualiste du Cuiseaux a été inauguré le 25 mars en présence de soixante-dix personnes, dont le président de la communauté de commune de Cuiseaux, qui est aussi le maire de cette ville, un conseiller général, le président d’Entis, les mutuelles de l’être, Lucien Carette et Gilles Roussaux, le président de l’Union des Mutuelles de France Mont-Blanc. 48, rue Saint Thomas - Tél. : 03 85 74 50 12 Ouverture : mercredi et vendredi 8 h 30/12 h – 13 h/17 h Le bureau du Creusot, fort de ses 1 500 adhérents, a été inauguré le 21 avril en présence d’élus locaux et de responsables mutualistes. Des garanties santé, prévoyance et retraite y seront proposées. En effet, la Mutuelle Familiale Centre Est, la MGP et MutaRetraite y mettront en avant leurs métiers respectifs. 14, rue Marcel Sembat - Tél. : 03 85 73 91 91 Ouverture : mardi au vendredi 8 h/12 h – 13 h 30/18 h et 17 h 30 le vendredi Le bureau fermera cet été du 12 juillet au 17 juillet et du 23 août au 5 septembre. du pouvoir d’agir, il est nécessaire de leur redonner des repères dans le fonctionnement de leur lieu de travail. Beaucoup viennent me voir en ne sachant même plus le nom de leur entreprise ! Il faut leur donner les noms des différents acteurs du monde du travail (médecin et inspecteur du travail, délégué du personnel…) mais aussi leur redonner confiance dans leurs capacités. La plupart de mes patients se sentent incapables de mener leur métier alors que ce sont les conditions d’exécution de leur travail qui ont changé (plus de productivité, moins d’autonomie dans leur poste…). Pensez-vous que les réponses à apporter soient plus d’ordre individuel ou collectif ? Il n’y a jamais de JE sans le NOUS, et le travail en réseau doit être privilégié, ainsi que l’analyse par les instances consultatives des conditions de travail, en rappelant que l’employeur a maintenant une obligation de moyens et de résultats. Quels seraient, pour vous, les moyens les plus efficaces pour traiter ce problème de société ? Faire du travail une question citoyenne et libérer la parole. n Et vous, le travail et la santé, ça va comment ? Annecy 74 - Haute-Savoie « La santé, c’est un esprit sain dans un corps sain » (cit. Homère) ; mais au travail, qu’en est-il ? Le 4 mai dernier, 550 personnes se sont rendues, sur invitation des Unions des Mutuelles de France Savoie et Haute-Savoie, aux Rencontres Santé 2010, organisées au centre de congrès d’Aix-les-Bains. Troubles de la concentration, stress, dépression, pertes de repères… Cette journée a confirmé que la santé et le bien-être au travail sont malmenés et sont devenus des préoccupations centrales dans notre société. Des chercheurs, des responsables associatifs, des médecins et des syndicalistes se sont penchés sur ces questions et ces problèmes, en pointant, par leurs travaux, les mécanismes et les logiques qui fabriquent ces souffrances. De Serge Dufour, qui manifeste que « le travail a deux principaux aspects : le visible et l’invisible. Le second étant le plus difficile, car c’est celui qui prend le plus de temps, et c’est à la fois celui qui est le moins reconnu », à Omar Brixi qui rappelle que l’État a fait du stress au travail un combat prioritaire, tous les intervenants s’accordaient sur l’importance de revoir l’organisation du travail et de donner la parole aux travailleurs, qui sont les mieux disposés pour témoigner de leur situation. Les différentes interventions et la table ronde ont permis d’aborder et d’étudier ces questions sous leurs multiples facettes. Les Rencontres Santé 2010 ont rassemblé des personnes venues de tout re nc on tr es l’hexagone ; gageons que, d’année en année, l’affluence va continuer de grandir, et les discours apportés auront de plus en plus de retentissement. n santé 20 10 objectif é bien-être & sant au travail actualités mutuelles Allier - Auvergne Un observatoire régional pour un égal accès aux soins de qualité L’idée de créer un observatoire pour un égal accès aux soins de qualité est issue de la réflexion de collectifs, de syndicats, d’associations et de partis. Elle a émergé à l’occasion de l’organisation, à Issoire (63), d’une conférence en vue d’informer sur les menaces de fermetures qui pèsent sur six hôpitaux auvergnats. Bien évidemment, le sujet traité concerne en premier lieu la Mutuelle familiale CentreAuvergne, qui s’est toujours battue pour un égal accès aux soins de qualité pour tous. La mutuelle s’est donc impliquée depuis le départ dans la mise en place de l’observatoire. Cette structure a pour vocation première la création d’un maillage régional pour relayer et servir de caisse de résonance à toutes les résistances, toutes les actions menées en Auvergne, et dont, le plus souvent, l’écho reste local. Elle vise aussi à la mise en place d’un partenariat, axé sur la question de l’accès aux soins, entre usagers, personnels hospitaliers et élus. L’observatoire a aussi comme objectif d’émettre des propositions pour rendre effectif le droit d’accès aux soins des usagers et pourra, si besoin, entamer des actions juridiques auprès du tribunal administratif pour mise en danger de la vie d’autrui. Certaines procédures judiciaires du même ordre ont abouti à Valréas (84) ou à Die (26). n Allier Action sociale en direction des personnes précaires La Mutuelle Familiale Centre Auvergne a signé un accord de partenariat avec la délégation de l’Allier de l’association AGIR abcd. Cette convention vise à faire bénéficier d’une complémentaire santé, les personnes en grande difficulté sociale et financière. Cette convention a été mise en place pour permettre aux assurés sociaux ne remplissant pas, entre autre, les conditions des « contrats aidés » (dispositif CMU-C, aide à la mutualisation) de bénéficier d’une complémentaire santé et leur éviter ainsi une « démutualisation » qui serait encore plus désastreuse au regard de leur situation. Le contact avec les bénéficiaires de l’action sociale de la mutuelle passe principalement par une collaboration avec le réseau d’assistants sociaux. De par sa vocation sociale, et fidèle à sa tradition d’entraide, la Mutuelle Familiale Centre Auvergne s’est pleinement inscrite dans ce projet et a démontré son attachement à son slogan « L’Humain au centre ». n Beauvais 60 - Oise « Nous allons rester une mutuelle de proximité » Entretien avec l’ancien et le nouveau président de la Mutuelle Générale de l’Oise Deux hommes. Deux tempéraments. Daniel Lebrun est un septuagénaire actif et en bonne santé. Ce “métallo” d’origine normande est sportif et extraverti. En 1975, il fut membre fondateur de la MGO, puis directeur de 1976 à 1999 et président les neuf années suivantes. Le nouveau président, Joël Soulisse, est né en 1944 en Charente-Maritime. Cet employé de l’industrie chimique, désormais retraité, a pris la suite de Daniel à la tête de la mutuelle en 2008. Comment a été créée la Mutuelle Générale de l’Oise ? D. L. : À l’époque, le mouvement mutualiste encourageait la création de nouvelles mutuelles pour créer des structures de proximité, qui bénéficiaient d’une participation forte de leurs adhérents. On disait : « Il faut créer une mutuelle dans chaque cage d’escalier. » Cela explique pourquoi la Mutuelle Familiale des Travailleurs de la Région Parisienne nous a confié les adhérents salariés de cinq entreprises de l’Oise pour nous constituer, le premier janvier 1975. À l’époque, ce ne sont pas moins de dix-huit mutuelles de proximité qui furent créées grâce à la MFTRP. Combien de personnes bénéficient de la couverture santé de la MGO ? J. S. : La MGO protège 10 000 personnes. Nous avons eu jusqu’à 12 000 adhérents. Les réductions d’effectifs et la fermeture de nombreuses entreprises, qui avaient signé un contrat avec la mutuelle, nous en ont fait perdre, en dépit de nos efforts pour proposer aux adhérents licenciés des solutions pour continuer à les couvrir. Quels sont les défis auxquels la mutuelle est confrontée ? D. L. : Nous devons reconquérir le terrain perdu. Les règles nous contraignant à accroître nos réserves financières pour notre activité et les multiples taxes qui frappent les mutuelles conduisent à la disparition des mutuelles de proximité. Heureusement, les partenaires de l’Union de groupe mutualiste, Entis, les mutuelles de l’être, nous ont aidés à résoudre nos difficultés. L’UR2S nous substitue afin de nous permettre de continuer en dépit de notre manque de réserves financières, au regard de la directive européenne Solvabilité II. Nous gardons notre autonomie. Les projets pour les douze prochains mois sont l’ouverture d’un bureau à Creil, puis d’un autre à Beauvais et le déménagement de notre siège social à Clermont. n « Joindre les actes à la parole » Trois questions à Daniel Bernard, président de la Mutuelle Familiale Centre-Auvergne Quelles sont pour vous les principales valeurs portées par la mutuelle ? Ce sont essentiellement des valeurs humaines basées sur l’entraide, la solidarité, la proximité et la démocratie. La mutuelle met en pratique la démocratie, car c’est l’assemblée générale qui décide des cotisations, des prestations, du fonctionnement interne et de la stratégie. Quelle est votre politique vis-à-vis de vos adhérents ? Nous souhaitons être encore plus proches d’eux. Pour cela, nous avons voulu créer un lien régulier pour les informer : c’est la raison de notre venue à Bonne Santé. Mais cela ne suffit pas, il faut aussi qu’ils puissent s’exprimer directement. Nous avons donc décidé d’aller au-devant de leurs attentes en organisant des rencontres dans les grandes villes de notre zone d’activité. La prévention sera le premier thème. Nous ne devrions pas exister en tant que complémentaire santé. Nous ne sommes que le résultat des désengagements successifs de l’État du régime obligatoire de la Sécurité Sociale. Notre véritable objet devrait être la prévention, d’une part, et les œuvres sociales (ou à défaut l’action sociale) d’autre part. Voilà qui explique le choix de notre premier thème. Le débat que nous allons organiser avec nos adhérents nous permettra de connaître leurs attentes et de dessiner avec eux les grandes lignes de ce que sera notre action en matière de prévention. Pourquoi la mutuelle s’investit-elle dans l’organisation de rencontres-débats, la création d’un observatoire régional et des partenariats associatifs ? Parce que « protéger », « prévenir », « soigner » et « aider » en faisant toujours appel à la solidarité signifie beaucoup pour nous. On ne peut vouloir le bien-être de nos adhérents et de leur famille sans les sensibiliser par rapport à un des grands maux de notre époque : le mal-être au travail. On ne peut vouloir défendre l’hôpital public, sans être aux côtés des assurés sociaux et des personnels de santé qui combattent telle fermeture de maternité de proximité ou telle suppression de services hospitaliers. Enfin, comment parler d’entraide sans chercher à aider concrètement les personnes en situation de précarité dénuées de couverture complémentaire santé ? En un mot, la MFCA dit ce qu’elle fait et fait ce qu’elle dit. Nous joignons les actes à la parole. n “Protéger, prévenir, soigner et aider en faisant toujours appel à la solidarité signifie beaucoup pour nous.” actualités mutuelles Valence 26 - Drôme Déménagement de l’agence de Montélimar Depuis le 2 juin, le bureau de la Mutuelle de France Samir, à Montélimar, a changé d’adresse. Votre agence mutualiste se situe désormais au 2 rue Paul Loubet 26200 Montélimar. Elle sera plus facilement accessible en voiture grâce au parking situé à proximité. n Recycler pour la vie Une action écologique qui permet de surcroît de lutter contre le cancer, c’est ce que vous propose de faire la mutuelle Samir en relayant la campagne de la Ligue contre le cancer. Elle met à la disposition du public, dans ses bureaux mutualistes, des sacs pré-affranchis pour poster vos cartouches d’encre d’imprimante et vos téléphones mobiles usagés à la Ligue. L’argent, ainsi collecté grâce au recyclage de ces produits, servira notamment à financer des actions en faveur des malades du cancer et de leurs proches. n > www.ligue-cancer.net La mutuelle Samir fait de l’éducation populaire Depuis le début de l’année, la commission politique de la mutuelle Samir organise régulièrement des conférences-débats, avec un intervenant, sur des thèmes touchant à la santé. Les objectifs des conférences sont, selon son président Yannick Beaumont, « d’inscrire la mutuelle dans une action d’éducation populaire orientée vers la bonne santé de tous, de créer des liens avec les populations et de développer la notoriété de la Samir au travers de ces actions. » Ces conférences sont aussi des moments où les élus de la mutuelle peuvent améliorer leurs connaissances et, au travers des sujets traités, examiner ce que peut faire la mutuelle pour agir favorablement auprès de ses adhérents sur le thème abordé. Par exemple : prévenir les addictions, encourager au don du sang ou faire connaître les enjeux autour des lois bioéthiques… n Prévenir les addictions Le Dr Griguer, psychiatre et président de l’association nationale de la prévention de l’alcoologie et addictologie, a entamé sa conférence avec la définition de l’addiction : « Il s’agit d’un état psychique, et parfois physique, résultant d’une interaction entre un organisme vivant et un produit, caractérisé par un comportement qui amène toujours à prendre le produit de façon régulière ou périodique pour ressentir ses effets psychiques. Le traitement de toutes les addictions est l’abstinence. L’encadrement par un psychothérapeute à long terme est indispensable, car les rechutes sont malheureusement très fréquentes. À l’origine d’un éventuel sevrage, il y a la prise de conscience par la personne dépendante des dégâts que son addiction provoque dans sa vie. » Le médecin hospitalier a finalement affirmé : « les addictions sont de plus en plus fréquentes (alcool, drogues, jeux, etc.) et touchent toutes les couches sociales et tous les âges, dès l’école. » Il a donc plaidé pour intensifier la prévention de la dépendance. Les permanences de l’association présidée par le Dr Griguer ont lieu à Romans les lundis, mercredis et vendredis au 10 rue Maurice Faure. n 3 questions à… Bernard Vachey, président de MutaRetraite depuis 2007 et trésorier adjoint de l’Union de groupe mutualiste, Entis, les mutuelles de l’être. Pouvez-vous nous présenter MutaRetraite ? Notre caisse de retraite, dont le siège se situe au Creusot (71), est issue de l’ancienne caisse des salariés des usines Schneider Creusot-Loire, créée en 1930. Elle est devenue indépendante de l’entreprise il y a une trentaine d’années. Elle connaît un développement national depuis plus de dix ans. Nous proposons des solutions d’épargne pour la retraite complémentaire qui s’adressent à toute personne, quelle que soit sa situation professionnelle ou personnelle (célibataire, mariée, pacsée). À titre collectif, nous travaillons avec des entreprises et en particulier les PME. À titre individuel, nous accueillons aussi bien les travailleurs non-salariés, qui peuvent bénéficier d’avantages fiscaux sur nos produits (loi Madelin), que les artisans, commerçants ou professions libérales, mais également le public spécifique des anciens combattants, y compris certains militaires en fin de carrière. MutaRetraite offre un système de retraite volontaire qui vient en complément du régime obligatoire. Il permet à chacun de se constituer une rente à son rythme et de manière souple, avec des interruptions à la demande, en cas de difficultés passagères, et la possibilité de moduler le montant des versements au fil du temps. Pourquoi avez-vous adhéré à l’Union de groupe mutualiste Entis, dont vous faites partie des membres fondateurs ? Nous étions à la recherche de partage des coûts, nous avons décidé d’aller de l’avant. Nos valeurs sont les mêmes que celles des autres mutuelles de l’Union de groupe Entis. À savoir : la solidarité, l’échange et la proximité. L’entité Entis, les mutuelles de l’être, est désormais propriétaire de l’agence du Creusot - siège de MutaRetraite et nous bénéficions de la visibilité de l’union de groupe avec une possibilité de proposer aux adhérents de toutes les mutuelles adhérentes d’Entis nos produits de retraite complémentaire. Notre conseillère mutualiste, basée au Creusot, propose aussi bien des garanties de retraite complémentaire MutaRetraite que des prestations en complémentaire santé ou en prévoyance. Nous tenons beaucoup à rester un bureau mutualiste de proximité pour être à l’écoute de nos adhérents. Pouvez-vous nous donner votre position sur le dossier actuel des retraites ? J’estime que notre système de santé et de protection sociale est menacé dans ses valeurs. Après la seconde guerre mondiale, le Conseil national de la Résistance avait mis en place un système de protection sociale juste et égalitaire. Depuis près de 30 ans, les plans gouvernementaux successifs et le patronat n’ont cessé de démolir ce système en rendant ainsi encore plus vulnérable la population déjà la plus fragilisée. Aujourd’hui, la retraite à 60 ans est plus que menacée. On nous dit qu’il faut allonger la durée des cotisations pour résorber le problème de financement. Je pense que l’on nous ment ! Quand on voit toutes les exonérations accordées au patronat, on se dit que des tas de cotisations ne vont pas là où elles devraient aller. Qui sont les vrais prédateurs de notre système de santé, protection sociale et retraite ? Les actifs ou le gouvernement et le patronat ? Voilà la raison pour laquelle nous nous battons. Nous souhaitons maintenir une politique de santé, une protection sociale et un système de retraite solidaires, performants, justes et efficaces. n “Nous souhaitons maintenir une politique de santé, une protection sociale et un système de retraite solidaires, performants, justes et efficaces.” > Infos MutaRetraite au 03 85 73 91 92 et sur la plate-forme téléphonique Entis au 0820 802 801 La solidarité comme traitement Nous avons rencontré Jean Manesse, président des Amis de la santé de HauteSavoie. Il témoigne : « J’étais un malade alcoolique. L’alcoolisme est une maladie que l’on attrape avec la main - en levant son verre, mais que l’on soigne main dans la main. Cette formule explique qu’elle ne se soigne pas avec des médicaments, mais exige d’avantage un traitement fortement dosé de solidarité.» Militant depuis plus de 25 ans à la Fédération nationale des amis de la santé, il connaît le sujet, et si on lui demande ce qu’il faut faire pour s’en sortir, il répond, humble : «ne jamais rester seul». Pour s’en sortir, Jean Manesse a été épaulé par le médecin Pierre Fauquet, alcoologue, à la clinique Des Pages, à Vésinet, puis par des psychiatres lors d’autres cures. Aujourd’hui encore, Jean Manesse milite avec l’Association de lutte contre la maladie alcoolique. Il ne pourrait être qu’entièrement d’accord avec le Dr Griguer, puisque lui-même dit : «Je resterai militant et abstinent jusqu’à la fin de mes jours. Je veux transmettre mon savoir et mon expérience aux autres pour qu’ils retrouvent leur santé, leur travail et surtout leur famille.» n actualités mutuelles un bilan de prévoyance, gratuit ! Mutuelle des Frontaliers et Internationaux Je travaille en Suisse, quelle couverture santé choisir ? Depuis cinq ans, le nombre de travailleurs frontaliers a augmenté de 26 %. Soit environ 114 000 personnes qui ne bénéficient plus de la Sécurité sociale et qui doivent s’assurer intégralement auprès d’un organisme privé. Si vous êtes dans cette situation, les Mutuelles de France, grâce à l’offre de la Mutuelle des Frontaliers et Internationaux vous proposent des contrats frontaliers adaptés à vos besoins, avec une prise en charge immédiate et à vie de vos soins et ceux de toute la famille. Il ne vous sera pas demandé de remplir un questionnaire médical. Le service de proximité est garanti aux adhérents frontaliers grâce aux dix bureaux d’accueil sur la zone limitrophe. Ils bénéficient d’un suivi personnalisé de leur contrat et des remboursements rapides. Le service de tiers payant est éga- lement mis à leur disposition auprès d’un grand nombre d’établissements dans toute la France. Les Mutuelles de France ont pu vérifier que cette augmentation du nombre de frontaliers concerne, au premier chef, des jeunes de 20 à 30 ans. Pour mieux répondre à leurs besoins, elles ont mis au point un contrat pack complet “santé et prévoyance” pour moins de 65 euros par mois. Lors d’un changement de statut professionnel, les Mutuelles de France s’engagent également à leur proposer une protection sociale adaptée à leur nouvelle situation, sans délai d’attente et sans interruption des remboursements. Pour plus d’information, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre conseiller mutualiste. Les Mutuelles de France proposent également des contrats pour les fonctionnaires internationaux bénéficiant d’une couverture de base à 80 % ou 90 % (ONU, OMS, BIT, Cern…) avec des remboursements rapides (moins de 8 jours) et partout dans le monde. Nous disposons d’un bureau spécialisé dans le traitement de ce type de dossiers à FerneyVoltaire. Pas d’exclusion : toute personne travaillant au sein d’une organisation internationale est la bienvenue ! n Les vacances approchent… Pensez aux soins à l’étranger pour les frontaliers ! Tous nos adhérents frontaliers bénéficient d’une garantie “rapatriement et soins à l’étranger” souscrite auprès de S.O.S. International Genève. Celle-ci couvre tous les soins survenant en cas d’urgence lors d’un séjour à l’étranger. Pour disposer d’une attestation d’assurance, pensez à signaler votre départ. Infos adhérents L’envoi des décomptes aux adhérents sera… trimestriel ! Comme la Sécurité Sociale envoie désormais ses remboursements une fois par trimestre, il est plus simple de vérifier les remboursements de sa mutuelle au même rythme. C’est pour cela que le décompte des adhérents, qui était expédié chaque mois, l’est désormais tous les trois mois. Cela permet aussi de faire des économies substantielles de papier et de coût d’affranchissement. « Les adhérents qui le souhaitent peuvent aller plus loin : Ils peuvent recevoir leurs décomptes par message électronique. Il faut rappeler que certaines mutuelles permettent aussi à leurs adhérents d’accéder en ligne à leur compte afin de savoir au jour le jour où en sont les remboursements », explique Denise Cusin, responsable de la plate-forme appels entrants d’Entis, les mutuelles de l’être. Pour cela : se connecter sur www.cetremut.fr, cliquer sur « ESPACE ADHÉRENTS » les identifiants et mot passe sont délivrés lors de la première connexion, Vous pourrez télécharger ou visualiser vos décomptes en cliquant sur « vos prestations ». n Journées techniques d’Entis Le nombre de mutuelles adhérentes approchant les 70, la direction d’Entis, les mutuelles de l’être, réaffirme sa volonté d’avoir des moments d’échanges et de réflexion en commun. Les journées techniques d’avril ont été l’occasion de mettre ce vœu en pratique. Les participants ont pris part aux journées techniques le 27 et 28 avril. La première matinée fut consacrée à quatre thèmes que les participants ont, par la suite, jugés utiles et pertinents. Tout d’abord, un point sur la mise en place du Contrôle Interne et sur l’innovation de l’offre mutualiste, puis une présentation du nouveau logiciel de Santé (CIM) et des échanges sur la formation ont eu lieu. L’après-midi a été consacrée à l’évolution de la protection sociale et des dépenses de santé, à partir d’une intervention appuyée par un sondage et une étude de Jalma*. « Malgré la jeunesse de l’intervenante de Jalma, celle-ci a su faire face aux nombreuses questions, souvent très politiques, indique un responsable mutualiste. Nous devons, même si le discours entendu n’est pas le nôtre, connaître les perspectives tracées par nos gouvernants. Cela permet de mieux les appréhender et d’affiner notre stratégie. » n * Jalma : consultant de référence en matière de protection sociale et d’assurance de personnes. Depuis le mois d’avril dernier, nous mettons à la disposition de tous nos adhérents un nouvel accompagnement gratuit : le bilan de prévoyance. Son objectif est simple : vous informer et vous conseiller sur votre couverture de prévoyance grâce à l’OFFRE SÉRÉNITÉ, composée de plusieurs garanties de prévoyance au choix dont l’objet est essentiel : aborder votre avenir en toute confiance. Ce service innovant rapporte l’adhésion de grand nombre d’entre vous. En effet, depuis 2 mois, plus de 28 000 adhérents ont été informés par courrier de ce nouvel accompagnement et déjà près de 6 500 d’entre vous nous ont demandé d’établir leur bilan personnalisé. L’approche qualitative est très appréciée car elle prend en compte les besoins et les attentes particulières de chacun. Vous n’avez pas encore demandé VOTRE BILAN DE PRÉVOYANCE ? N’hésitez plus, découvrez le détail de nos offres et leurs conditions d’adhésion auprès de votre conseiller mutualiste par téléphone au 0820 802 801 ou par mail : [email protected] La Prévoyance couvre de nombreux domaines CONSTATEZ PAR VOUS-MÊME ! • Une garantie hospitalière : La garantie Mut’Hospit vous permet de bénéficier d’une aide financière quel que soit le motif de VOTRE hospitalisation : maladie, accident, maternité. Cette garantie réunit de nombreux avantages : - une allocation versée dès le premier jour d’hospitalisation variant entre 14 et 40 €, utilisable comme bon vous semble ; - jusqu’à 30 jours d’indemnisation par an quel que soit le lieu de l’hospitalisation, en France comme à l’étranger ; - une couverture à vie ; - pas de questionnaire médical. • Une garantie accident : La garantie MUT’ACCIDENT vous permet de bénéficier de prestations spécifiques dans le cadre de l’hospitalisation ou du décès lié à un accident domestique, professionnel ou de la circulation : - le versement d’une allocation dès le premier jour d’hospitalisation variant entre 20 et 155 €/jour ; - le versement d’un capital en cas de décès variant entre 10 et 155 K € ; - une assistance accident qui prend en charge : - l’intervention d’une aide ménagère, - le transfert et la garde des animaux domestiques, - le rapatriement sanitaire, - les frais médicaux et d’hospitalisation à l’étranger. • Une garantie obsèques : la garantie Mut’ualité Obsèques qui prend en charge les frais consécutifs à l’organisation des obsèques : - le versement d’une allocation à vos proches variant entre 800 et 8 000 € ; - une assistance complémentaire qui prend en charge l’assistance aux proches lors du décès (garde des enfants de moins de 16 ans, frais de déplacement…), rapatriement du corps en cas de décès survenu à plus de 50 km du domicile, aide à l’organisation des obsèques (démarches administratives, cérémonie, crémation) conseils juridiques et fiscaux. prévention / social Prévention 50 ans : Ayez le réflexe Connaissez-vous l’âge de vos artères ? 83 % des hypertendus ont un âge vasculaire supérieur à leur âge civil. Le Comité français de lutte contre l’hypertension vous permet de calculer l’âge de vos artères et donc d’évaluer le risque. n > www.comitehta.org Les ARS mises en place dans chaque région Les agences régionales de santé vont bouleverser le système de soins, favorisant le secteur privé au détriment du service public, et instituant un désert médical là où la rentabilité n’est pas assurée. Ces nouvelles structures regroupent les compétences de l’État et de l’assurance maladie au plan régional. Elles assument diverses missions dans les secteurs sanitaire et médico-social, notamment la répartition territoriale de l’offre de soins, ce qui suppose qu’elles arbitrent les décisions en identifiant les services et les hôpitaux qui seront fermés. n À votre service le centre dentaire de Beauvais Beauvais 60 - Oise « C’est pour répondre à la demande de nos adhérents que le centre a investi cette année dans un pôle orthodontie. Notre objectif, en tant qu’association à but non lucratif, est d’offrir le meilleur service au meilleur prix afin de permettre l’accès aux soins de bouche pour tous », dit Valérie Ménard, la directrice du centre de santé de la MGOS à Beauvais. « Nous avons une grande amplitude horaire et nous pratiquons le tiers payant, ce qui permet aux adhérents de mutuelles conventionnées de ne pas payer la part prise en charge par la Sécurité Sociale, soit un tiers des frais. Nous sommes ouverts à tous et nos cinq chirurgiens dentistes, plus un orthodontiste, reçoivent sur rendez-vous. Les adhérents de la Mutuelle Générale de l’Oise bénéficient de tarifs préférentiels, car leur mutuelle a permis l’ouverture du centre. Enfin pour les jeunes de 6 à 16 ans, nos praticiens effectuent un dépistage gratuit en partenariat avec la Sécu. Ils en profitent pour donner des conseils de prévention, car l’objectif de nos dentistes est de conserver nos dents saines le plus longtemps possible. » n Pour venir consulter, téléphonez au 03 44 15 54 29 25, rue Desgroux 60000 Beauvais Lundi, mardi, jeudi et vendredi : 8 h 30 – 19 h Mercredi ouverture dès 8 h. Samedi : 8 h – 13 h Les RDV d’orthodonties ont lieu le samedi et le mardi après-midi. Fermeture annuelle du 9 au 21 août. dépistage ! À partir de 50 ans, la santé devient fragile. Il est donc très important et hautement recommandé par les médecins d’effectuer quelques examens médicaux en prévention : test auditif, bilan sanguin et test urinaire pour repérer les éventuelles maladies rénales, dépistage du diabète de type 2, contrôle systématique de la tension artérielle, prise de tension oculaire, réalisation d’un champ visuel et d’un fond d’œil si nécessaire, mesure de la densité minérale osseuse, etc. Ces examens devront être effectués tous les uns ou deux ans selon le cas. La plupart de ces tests de dépistage sont pris en charge soit par le régime obligatoire, soit par la complémentaire santé, soit par les deux organismes. n Le saviez-vous ? Vous pouvez bénéficier tous les cinq ans d’un bilan de santé gratuit durant lequel un examen clinique et une batterie de tests (analyse de sang, d’urine, contrôle de la vue et de l’audition, évaluation de la capacité respiratoire, électrocardiogramme et dépistage bucco-dentaire) sont réalisés. Pour en bénéficier, contactez votre caisse d’assurance maladie, qui vous adressera un formulaire à remplir. Vous recevrez par la suite une convocation. MFHS En selle avec Annecy 74 - Haute-Savoie Neuf de Cœur « Que suis-je venu faire ici ? » est une question que nombre de cyclotouristes engagés, dans la montée finale des Carroz d’Arraches, ont dû se poser en gravissant les derniers lacets les menant de Cluses à la station de Haute-Savoie. Le 12 juin dernier, ils ont enfourché leur vélo pour défendre une cause, celle de Neuf de Cœur, derrière l’énergie sportive et humaine de Jean-Pierre Papin, ambassadeur de l’événement. À cet appel, ils furent quelque huit cents amoureux de la “petite reine” à aider ainsi l’association à collecter des fonds de soutien, en participant à ce double circuit (un de 80 km, l’autre de 120 km), et porter haut les cœurs à chaque coup de pédale leur solidarité aux enfants atteints de lésions cérébrales. Depuis maintenant 14 ans, Jean-Pierre Papin, lutte et milite au sein de Neuf de Cœur, pour soigner sa petite Emily, et aider les familles confrontées au désarroi ; les informer aussi sur les différentes techniques de rééducations pour améliorer les capacités motrices et intellectuelles des enfants lésés cérébraux. Il met la solidarité au centre de cette journée : « Vous le savez comme moi, un peloton lancé à pleine vitesse est toujours plus fort qu’un homme seul. Alors, c’est ensemble que l’on bousculera les montagnes et que l’on changera les choses». « La présence des Mutuelles de France, en tant que partenaires, apporte un soutien concret et une réelle implication dans le combat de Neuf de cœur » nous explique M. Sattori, chargé de développement, derrière le stand de la Mutuelle Familiale de Haute-Savoie à l’arrivée de la course. « Elle réactive aussi une présence sur le terrain des manifestations populaires associatives et caritatives » poursuit-il, « Nous sommes là, à l’arrivée de cette course solidaire, pour aider avec efficacité cette cause, quoi de plus normal pour une vraie mutuelle »… n > www.9decoeur.org prévention / social Soleil, méfiez-vous de l’astre qui brille. Les marins du ciel sauvent des vies Des équipes de la Marine nationale assurent à Lanvéoc, sur la presqu’île de Crozon, la surveillance et le sauvetage en mer par hélicoptère, toute l’année, de jour comme de nuit et par tous les temps. Récit. Minuit. Le téléphone réveille chez lui Jacques Verpoest, lieutenant de vaisseau de la Marine nationale dans le Finistère. Un homme âgé a été victime d’un accident cardiaque ou accident vasculaire cérébral sur un ferry. Vingt minutes plus tard, le chef de bord arrive à la base de Lanvéoc, sur la presqu’île de Crozon, où l’attend son équipe de permanence – copilote plongeur, mécanicien de bord/treuilliste, médecin et infirmière – prête à décoller à bord de l’hélicoptère Dauphin. Le vol de 20 minutes les conduit plein Nord, à 100 km de là. Plongeur et médecin sont treuillés vers le pont du ferry avec une civière. L’hélicoptère tourne en orbite à basse vitesse pour économiser du carburant, alors que le patient est en situation critique entre la vie et la mort. Une heure plus tard, le blessé, pris en charge médicalement, est délicatement remonté avec les soignants jusqu’à l’hélicoptère qui file jusqu’à l’hôpital de Brest. « Aux dernières nouvelles, le patient est en vie, même si on n’est pas encore sûr qu’il soit sauvé », raconte le pilote. La mer, un milieu traître Les détachements de la flottille 35F de la Marine nationale, basés à Lanvéoc dans le Finistère, mais aussi à La Rochelle, Cherbourg, Le Touquet et Hyères assurent le secours des personnes en haute mer par hélicoptère. Ces dix dernières années, ont été dénombrées en moyenne 450 sorties par an, pour secourir environ 180 personnes par année. « 70 % de notre activité consiste à aller chercher des blessés ou des malades en mer pour les conduire à l’hôpital », décrit Jacques Verpoest. Les hélicoptères décollent de la presqu’île de Crozon 3 à 4 fois par semaine pour des missions de sauvetage couvrant une partie de l’Atlantique et la Manche. Les interventions vont de la recherche de véliplanchistes portés disparus à des secours de plaisanciers sur leurs bateaux ou de marins pêcheurs fréquents dans la région. Sur la base finistérienne, deux équipes de six personnes se relaient 24/24 h, 365 jours par an, par périodes de quinze jours en alternance. Durant ces deux semaines, le pilote de l’hélicoptère, son copilote, un mécanicien treuilliste, un plongeur, ainsi qu’un médecin et une infirmière restent en alerte de jour et de nuit et peuvent mettre en œuvre, à tout moment, de manière autonome, un sauvetage en mer hélitreuillé, avec l’assistance mécanique de deux techniciens qui entretiennent le véhicule. Les appels téléphoniques arrivent des deux centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (Cross) situés à Brest et à Lorient. Depuis les années 1970, le nombre de cancers cutanés est en forte augmentation. Celle-ci est largement liée aux nouvelles habitudes d’expositions au soleil sans protection et à la mode du bronzage. Car, les facteurs de risque des cancers de la peau sont d’une part génétique et d’autre part lié aux expositions solaires. La dermatologue Nora Kramkimel nous conseille sur les meilleures façons de se protéger contre les effets nocifs du soleil. « L’exposition aux rayons ultra-violets (UVA et UVB) est responsable de coups de soleils, de cancers cutanés (mélanomes et carcinomes) et d’un vieillissement cutané accéléré avec apparition plus précoce de rides et tâches solaires. Il existe un certain nombre de précautions à prendre pour se protéger des dommages provoqués par les rayons ultra-violets. Il est fortement recommandé d’éviter les expositions solaires entre midi et seize heures, et ce, dès le plus jeune âge. Les coups de soleil sont particulièrement dangereux lorsqu’ils surviennent dans l’enfance. En cas d’exposition au soleil, il est vivement conseillé de porter un chapeau à large bord permettant de couvrir les oreilles et de protéger le visage, des lunettes de soleil filtrant les UVA et B et des vêtements. L’application de crèmes solaires, toutes les une à deux heures, sur les zones exposées est indispensable. Mais celle-ci n’a d’intérêt qu’en association avec les mesures précédemment mentionnées. La majorité des produits photoprotecteurs, à partir d’un indice SPF supérieur ou égal à 30, couvrent la totalité du spectre des UV, c’est-à-dire les UVA et B. Il faut rappeler aussi que plus un vêtement est épais et foncé, mieux il protège du soleil. J’ajouterai enfin qu’une fois la peau bronzée, celle-ci a moins de risques d’être atteinte de coups de soleil. Dès lors, une exposition solaire progressive, en prenant les précautions nécessaires, peut permettre d’éviter de se brûler la peau. » n « Nous travaillons tous dans un même but, noble et gratifiant, qui est de sauver les gens » Technicité et noblesse « Notre métier demande des compétences et une expérience aéromaritime très pointue » relate le lieutenant de vaisseau. Formé comme pilote de la Marine, il possède l’expérience de dix-neuf ans de métier dont huit années à bord d’un bateau qui l’ont initié aux dangers de la mer. Intervenir en haute mer ne s’improvise pas. Ces « marins du ciel » doivent parfois décoller et secourir des personnes dans des conditions météorologiques très mauvaises, avec du vent fort, une mer déchaînée et très peu d’espace pour treuiller, y compris la nuit, ce qui complique encore les manœuvres. La gestion de l’autonomie en carburant, limitée, constitue la seconde difficulté. Le chef de bord doit opérer des choix entre la distance à parcourir (les interventions peuvent aller jusqu’à 300 km des côtes) et la possibilité ou non de voler en orbite au-dessus du lieu de secours, pour que le médecin puisse apporter des soins d’urgence avant le treuillage en civière. Les équipes n’ont pas le droit à l’erreur. Pour cela, elles s’entraînent au moins deux fois par semaine, en particulier de nuit, pour s’habituer aux situations les plus complexes. « Nous travaillons tous dans un même but, noble et gratifiant, qui est de sauver les gens », conclut Jacques Verpoest. « Il nous arrive d’avoir des nouvelles de ceux que nous avons secourus, avec toujours de la reconnaissance ! » n Allô Maladies rares Une maladie est dite rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000. 7 000 maladies rares et 3 millions de malades en France sont actuellement recensés. Pour faire face à la souffrance et à l’incertitude des malades et de leur famille, Maladies Rares Info Services crée un soutien téléphonique personnalisé. N° azur : 0810 63 19 20 > www.maladiesraresinfo.org Cancer L’INCa a rendu public une cartographie de tous les établissements français traitant le cancer. On y trouve par région l’ensemble des établissements autorisés à effectuer chimiothérapie, chirurgie et radiothérapie. > www.e-cancer.fr 12 à lire… prévention / social La rando accessible à tous Atelier cuisine Bien manger sans se ruiner Un Français sur deux consomme au moins une fois par semaine des plats cuisinés selon une enquête de l’INPES. Cuisiner soi-même, c’est meilleur pour la santé et cela coûte moins cher. Des ateliers « cuisine » seront bientôt organisés par votre mutuelle pour vous le démontrer. Réservés aux assurés sociaux, ils seront organisés par vos mutuelles et la Caisse nationale d’assurance maladie. Les premiers auront lieu en Haute-Savoie, dès le dernier trimestre 2010. Objectif : convaincre les participants que cuisiner permet d’avoir une alimentation plus saine et équilibrée. L’atelier commence par l’achat des produits. Il se termine par le partage d’un repas ou d’un plat, réalisé ensemble en respectant les conseils diététiques du Dr Véronique Poquet, médecin directeur du centre d’examens de santé d’Annecy. Nathalie Hiraux, la directrice Prévention d’Entis, les mutuelles de l’être, prévoit « d’organiser dans d’autres régions des animations similaires à partir de cette expérience. On peut faire de la prévention et déculpabiliser les gens, en leur montrant qu’il est possible de manger équilibré même avec un budget serré ». n En ligne… La santé vient en mangeant Bien manger est la base d’une bonne santé, c’est pourquoi votre revue mutualiste vous propose la lecture du Guide nutrition des enfants et ados de l’INPES. De l’allaitement à la diversification alimentaire, un enfant qui refuse les fruits et légumes ou un ado qui mange un peu n’importe comment… Autant de questions qu’on se pose sur lesquelles plein de choses contradictoires sont souvent racontées. Ce guide apportera à ceux qui s’occupent d’enfants tous les conseils simples et pratiques pour se repérer dans l’alimentation des jeunes. Il a été sélectionné par le service prévention d’Entis, les mutuelles de l’être, pour être mis à disposition dans les bureaux mutualistes. Vous pouvez aussi le télécharger. n Ta santé t’appartient > www.mangerbouger.fr Maîtriser le volume de son MP3, c’est protéger son audition Selon une récente enquête, les baladeurs MP3 entraîneraient un risque de surdité précoce… À trop vouloir monter le son et à garder ton casque vissé sur les oreilles, tu risques d’avoir les capacités auditives bien diminuées, voire même de finir sourd à 40 ans, ce n’est pas terrible ! À l’occasion de la « Journée nationale de l’audition », une enquête a été réalisée auprès des jeunes pour évaluer la façon dont ils écoutent leur baladeur MP3. Résultat : trop long et trop fort ! Si les moins de 25 ans l’utilisent tous les jours pendant 1 h 38 en moyenne, les 15-17 ans sont les plus accrocs : ils passent plus de 2 heures par jour les écouteurs aux oreilles. Ils sont même 15 % à dépasser les 3 heures d’écoute ! L’enquête a aussi démontré que plus on s’en sert, plus on l’écoute fort… Du coup, à partir d’un certain seuil, la mélodie disparaît, on n’entend plus que la rythmique : c’est plutôt dommage ! Le problème principal est le manque d’information concernant les risques qui découlent de l’écoute intensive du MP3 : difficultés d’audition, acouphènes (bourdonnements, sifflements), hyperacou- sie parfois (le seuil de tolérance au bruit devient anormalement bas et donc les bruits du quotidien, comme celui du frigo, peuvent vite être insupportables), et enfin la surdité des personnes âgées, qui peut naître vers 40-50 ans. L’étude montre que 40 % des jeunes sondés ont déjà ressenti des acouphènes après l’écoute de leur MP3 ou en sortant de boîte : ça devrait commencer à faire réfléchir ! Aujourd’hui en France, le niveau des baladeurs est limité à 100 décibels : c’est déjà bien trop pour préserver la santé de nos oreilles ! De nombreux spécialistes estiment en effet que la limite supportable est de 85 dB… En plus, les baladeurs ache- tés dans certains pays n’ont pas de limite… Nos oreilles ont du souci à se faire ! Certains demandent donc que l’intensité des baladeurs PA S S Abaisse GES encore. Ainsi Meglena Kuneva, commissaire européen en charge de la protection des consommateurs, souhaite, qu’avant la rentrée 2011, le volume sonore à l’allumage des baladeurs ne puisse pas dépasser les 89 décibels. n confidences et transmissions 1 4 F E M M E S , 6 Q U E S T I O N S , Passages est un ouvrage qui s’intéresse aux femmes, ou plutôt à deux générations de femmes, les jeunes filles et les dames âgées. Laure et Magali nous présentent 14 portraits racontés par la photo, le dessin et des interviews. Sur six questions posées à chacune à propos de leur éducation ou de leur sexualité, combien de réponses font apparaître le fossé entre ces générations ? Autant de différences que de rêves communs se dévoilent à travers ces réactions pleines de sincérité. Des réponses aux questions que chaque jeune femme a pu se poser… Comment étaient nos grand-mères à nos âges ? et à l’inverse, aux interrogations des plus âgées sur le devenir des droits pour lesquels elles se sont battues. 8 4 R É P O N S E S Monique, 76 ans : Car, faire l’amour, c’était un calvaire. À chaque fois, nous nous disions : « Estce que je vais être enceinte, est-ce que je ne vais pas l’être ? » Sophie, 20 ans : Pour moi c’est normal de mettre un préservatif. On ne se demande même pas. C’est à lui de prendre l’initiative. Je veux me protéger pour faire des études longues. De ces portraits, se dégagent des histoires de vie où apparaissent de grandes espérances, des déceptions, de l’insouciance, de l’amertume, de la joie… sentiments immuables dans une société en constante mutation. Préface de Thérèse Clerc. www.criteres.org passages couv. - copie.indd 1 Bonne Santé est la revue trimestrielle d’Entis, Les Mutuelles de l’Être - 39, rue du Jourdil - Cran-Gevrier - BP 9029 - 74991 Annecy Cedex 9 • Juin 2010 • n°50 • Directeur de la publication : Lucien Carette • Directeur de la rédaction : Damien Fortun • Conseil éditorial : Didier Levallois • Direction artistique et maquette : Romain Fourcy • Rédaction : Robin Assous, Marie Remande Archer • S. R. : Jérémy Echard • Conception et réalisation : Critères • Photographies : Critères, Phovoir, Fotolia • Imprimé sur papier recyclé. numéro de CPPAP : 0910 M 05566 Une cinquantaine de sentiers aménagés sont accessibles à tous et sécurisés pour les personnes à mobilité réduite en Rhône-Alpes. L’association ABC Rando, pionnière de l’accès des personnes non-valides à la randonnée et à la nature, les a recensés dans deux guides très complets, parus respectivement en 2004 et 2008 aux éditions Libris. Marie-Luce Frescurat et Michel Poirier, accompagnateurs de haute montagne et spécialistes de l’accessibilité, ont décrit ces itinéraires de manière détaillée dans des fiches techniques : description de l’intérêt naturel et patrimonial, durée de parcours moyen, dénivelé, type de terrain, accès et parkings, etc. Une pleine bouffée d’infos pratiques, d’astuces et de bonnes adresses accompagne également les personnes handicapées dans leur lecture et les invite à sortir. Une démarche pas si facile quand on sait que les sites naturels accessibles sont rares et souvent mal connus et que le contact avec la nature n’est pas permis à certains faute d’aménagements. Le premier guide amorce le chemin en Haute-Savoie, Savoie et dans l’Ain, le second le complète plus largement et ajoute des itinéraires dans ces départements mais aussi en Isère, dans la Loire et dans le Rhône. n > www.abcrando.com Salon international du livre insulaire 2010 Du 18 au 22 août 2010 sur l’île d’Ouessant, participez à la douzième édition du salon international du livre insulaire. Vous y retrouverez des éditeurs, des écrivains, des libraires avec qui vous pourrez (re)découvrir les classiques et les nouveautés de la littérature insulaire. Cette année, les îles de Bretagne sont à l’honneur. n > www.livre-insulaire.fr Passages - confidences et transmissions Laure et Magali, Critères éditions. Deux générations de femmes sont présentées à travers 14 portraits. Laure et Magali ont confidences et transmissions interrogé, photographié, et recueilli les témoignages de jeunes femmes de moins de 20 ans, et de femmes de plus de 70 ans. Sexualité, éducation, histoires personnelles, les réponses sont mises en regards, et le constat est frappant : un grand fossé s’est creusé ; les droits pour lesquels les plus âgées se sont battues sont des acquis pour les jeunes. À la lecture, on découvre finalement des sentiments immuables dans une société en constante mutation… n > www.criteres.org PA S S A G E S 3/05/10 17:07:58 LES MUTUELLES DE L'ÊTRE L E S M U T U E L L E S D E L ' Ê T R E