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n° 188 - Avril 2016
Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie
P. 5 Les métiers de la technique
au Salon des métiers
Capa’Cité 2016
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éditorial
agenda
>12/14
16h00-18h00
>13
17h00-19h00
Avril 2016
2016
CNCI : Jurilex (session n° 2)
Séminaire de présentation de jurisprudences en droit du travail
CNCI, Neuchâtel
( [email protected] )
Séance d’information sur la législation Swissness
pour les produits de l’industrie MEM
En partenariat avec la CCIJ,
Grand Hôtel Les Endroits, La Chaux-de-Fonds
( [email protected] )
>18
17h00-19h00
CNCI : Objectif Compétences PME :
une analyse des besoins de formation continue dans les PME
CNCI, Neuchâtel
([email protected])
>19
09h00-17h00
CNCI : Formation continue : Origine préférentielle,
accords de libre-échange et statut d’exportateur agréé
Hôtel Beaulac, Neuchâtel
( [email protected] )
>19
19h00-21h00
CNCI : Le Service cantonal des contributions (SCCO) sous la loupe
Avec la participation de Laurent Kurth, Prof. Thierry Obrist,
Youssef Wahid et François Burgat
Aula du Bâtiment principal, Université de Neuchâtel,
Av. du 1er mars 26
( [email protected] )
>27
17h00
>10
9h00-17h00
>12
11h00-14h00
AG CNCI 2016
Patinoire du Littoral Neuchâtel
Mai 2016
CNCI : Cours Incoterms
Hôtel Beaulac, Neuchâtel
([email protected])
CNCI : Lunch-Contact avec la participation de Jean-Claude Biver,
CEO de Tag Heuer et Président de la Division Montres du groupe
LVMH, sur le thème
La montre connectée, un marché multimilliards.
Quelle place et quel positionnement pour l’horlogerie suisse ?
Espace Facchinetti, Neuchâtel
(Tél. 032 727 24 10, [email protected])
>19
12h00-14h00
CNCI : Foodtruck Tour - Campaigning Europe
Place Pury, Neuchâtel
(Tél : 032 727 24 19, [email protected])
>24
13h30-17h00
CNCI : Comment optimiser un département export ?
CNCI, Neuchâtel
( [email protected] )
>31
13h30-17h00
CNCI : Formalités douanières et notions de l’origine du produit
CNCI, Neuchâtel
([email protected])
>14
13h30-16h30
RIE III : difficile numéro
d’équilibrisme !
Schématiquement, la réforme de l’imposition des entreprises version
trois ( RIE III ) vise à remplacer un régime fiscal de statuts spéciaux,
contesté au plan international, par un système de taux bas et d’imposition allégée de l’innovation. Cette évolution est essentielle pour
maintenir l’attractivité de notre place économique.
Pourtant, le référendum contre la RIE III sera lancé, si l’on en croit le
Parti socialiste suisse. Car les partis de gauche estiment que le projet
n’est pas équilibré. Celui-ci a fait passer une série d’allégements fiscaux supplémentaires, comme l’impôt corrigé des intérêts - la fameuse
déduction d’intérêt notionnel - ou la création d’une taxe au tonnage.
De ce fait, il est reproché à la RIE III de générer d’importantes pertes
fiscales pour la Confédération et les cantons sans contreparties pour
le citoyen.
Or, c’est bien là que le bât pourrait blesser en cas de votation populaire. En effet, les opposants à la RIE III auraient alors beau jeu d’agiter le spectre du paquet fiscal réservé à une minorité privilégiée, les
grandes entreprises et les multinationales. Ces mêmes sociétés qui,
comme ils rappellent déjà, n’hésitent pas à distribuer des dizaines de
milliards de dividendes annuels, tout en délocalisant leurs activités
de Suisse et en y licenciant sans égard des milliers de personnes au
nom du franc fort. A cela s’ajouterait encore le risque de voir s’inviter
dans une probable campagne de votation la question sensible de la
prise de contrôle croissante de fleurons de l’économie suisse par des
fonds étrangers. Et donc du cadeau qui serait fait « dans le vide »,
pour remplir in fine les poches d’actionnaires imposés hors de Suisse !
Ce genre d’amalgame simpliste, pour ne pas dire populiste, peut évidemment être combattu de manière factuelle. Mais l’argumentation
fiscale comporte toujours une grande part de technicité qui la rend
inaccessible pour une majorité de gens. Ainsi, les risques d’échec de la
RIE III devant le peuple, puisqu’elle risque d’y passer, ne sauraient être
minimisés. Il faut se souvenir que la précédente réforme d’imposition
des entreprises avait été acceptée de justesse en 2008, alors même
qu’elle consacrait l’imposition atténuée des dividendes, une mesure
assez simple à comprendre, qui bénéficie à toutes les sociétés, même
les plus petites auxquelles le citoyen suisse s’identifie volontiers.
Dès lors, il importe de bien situer les priorités. En l’occurrence, pour
la Suisse, il est essentiel de pouvoir adopter au plus vite un régime
fiscal compatible avec les standards internationaux. Mais sans vider
excessivement les caisses publiques, ni créer de distorsion entre les
grandes entreprises et les PME, du fait d’instruments sophistiqués
privilégiant les premières. Cette priorité-là peut certainement être
admise par une majorité populaire, si nécessaire. En revanche, si le
Parlement fédéral se montre gourmand dans la réduction fiscale, en
maintenant les mesures les plus contestées ou en étendant la notion
de licence aux marques, la fronde anti-RIE III gagnera un cercle élargi,
au sein duquel on retrouverait aussi la plupart des cantons. Voire
même une partie du tissu économique, qui se sentirait « oublié » du
paquet RIE III. Or, un tel cas de figure n’apporterait que du négatif
pour l’économie suisse, en risquant fort de faire échouer une réforme
indispensable. C’est donc un difficile équilibre fiscal, entre attractivité
et acceptabilité, que les Chambres devront trouver pour convaincre.
En se disant, espérons-le, qu’un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.
Surtout si deux provoque un autogoal !
Juin 2016
CNCI : Cours « L’origine non-préférentielle,
certificats et attestations d’origine »
CNCI, Neuchâtel / Contact : [email protected]
> Florian Németi - Directeur CNCI
repères n° 188 - Avril 2016
3
Assemblée
générale 2016
16h30
Accueil
17h00
Assemblée générale
Allocution de Mathias Beutler
Directeur Opérations CH, PMP SA, sur le thème
Philip Morris International à Neuchâtel, l’importance
de l’innovation pour le site et l’usine.
Allocution de Xavier Colin
Journaliste, Producteur éditorial de Geopolitis, sur le
thème Bouillonnement géopolitique : décodage.
18h30
Buffet dînatoire
Juracime SA - Cornaux
mercredi
27 AVRIL 2016
à 16H30
PATINOIRE
DU LITTORAL
à Neuchâtel
actualité
Les métiers de la technique au Salon
des métiers Capa’Cité 2016
Le salon des métiers Capa’cité ouvrira ses portes en Ville de La Chaux-de-Fonds du jeudi
8 septembre au mercredi 14 septembre 2016 ( sauf le dimanche ). La plus grande manifestation du Canton de Neuchâtel en faveur de l’apprentissage dual et de la formation professionnelle se composera de sept villages thématiques, dont le Village technique ( plus de
1’500 mètres carrés sur la Place du Marché ) qui présentera une quarantaine de professions
par le biais des associations professionnelles et des écoles. L’occasion unique de découvrir
les métiers de :
•La Haute Ecole Arc Ingénierie
•De l’horlogerie
•De la mécanique et du décolletage
•De la carrosserie
•De l’automobile
•Des transports
•Des écoles techniques CPLN-CIFOM-CEFF
•Des réalisateurs publicitaires
•De la musique
(réparation d’instruments de musique)
Pour cette nouvelle édition, parmi les associations professionnelles présentes, COMEC
(Association neuchâteloise pour la valorisation du savoir-faire mécanique), l’AFDT
(Association des fabricants de décolletages et
de taillages) et la CPIH (Convention patronale
de l’industrie horlogère suisse) mettront tout
en œuvre pour rendre ses lettres de noblesse
aux métiers de la précision et de l’industrie,
un secteur particulièrement important pour
l’économie locale. L’occasion de présenter
aux jeunes, aux parents et aux enseignants
(dont la visite serait fort appréciée !) l’étendue de ce secteur, avec tout le panel des métiers existants et les formations pour y accé-
der. L’occasion aussi de casser les préjugés, de
donner une image positive en insistant sur le
fait qu’il y a de l’avenir dans les métiers techniques.
Le stand de la mécanique donnera l’opportunité aux jeunes de finaliser l’usinage d’un
objet qu’ils pourront emporter avec eux grâce
au savoir-faire et à la collaboration des apprentis et des responsables de formation qui
seront sur place. Mais également grâce au
soutien d’un certain nombre d’entreprises
neuchâteloises qui soutiennent la formation
duale et technique en mettant à disposition
du temps, du personnel, de la matière, des
machines et des aides financières.
COMEC et l’AFDT se sont associées pour réaliser une vidéo professionnelle sur les métiers
de l’industrie, plus précisément sur les techniques d’usinage mécanique et le décolletage
de précision. Ce film sera disponible sur www.
comec.ch dès la mi-avril. Il sera également
visible sur les réseaux sociaux afin de toucher
un maximum de jeunes et de les inciter à visiter Capa’Cité.
Finalement, il est important de rappeler la
pertinence et l’impact d’un Salon des métiers
qui vise d’abord à aider les jeunes en fin de
scolarité à trouver un métier qui les satisfera dans la vie. Et qui évitera à ceux qui ne
seraient pas tentés par la voie académique
d’être pris au piège, sans formation, dans l’engrenage infernal de l’action et de l’exclusion
sociales.
>Nadia Garavaldi Liengme
Assistante de Direction CNCI
Responsable du Stand
de la mécanique Capa’Cité
Maire du Village technique Capa’Cité
repères n° 188 - Avril 2016
5
forum
Le frontalier vole-tle travail du Neuch
Beaucoup de nos membres nous le répètent depuis plusieurs années : il est de plus en plus
difficile de trouver la main-d’œuvre qualifiée, opérationnelle et motivée parmi la population
indigène, comprenez les résidents du Canton de Neuchâtel. C’est d’ailleurs l’enjeu numéro un
pour l’économie neuchâteloise, selon le Conseil d’administration de la Chambre neuchâteloise
du commerce et de l’industrie ( CNCI ). Pourtant, au sein de la population, une idée inverse a
fait son chemin, en écho au concept politique du « paradoxe neuchâtelois » : les entreprises
neuchâteloises créent de l’emploi, même en grand nombre, elles pourraient engager de la
main-d’œuvre locale, mais elles ne le font pas assez. La preuve, le canton a le plus haut taux
de chômage du pays. Ainsi les frontaliers viendraient prendre le travail des Neuchâtelois ! Afin
de mieux discerner le vrai du faux, le factuel de la discussion de café du commerce, la CNCI,
de concert avec le Département de l’économie et de l’action sociale ( DEAS ), a mandaté l’Université de Neuchâtel et le Service de Statistique pour mener l’enquête. Les résultats sont sans
appel : le plus souvent, les entreprises recourent à la main-d’œuvre externe au canton lorsque
l’offre de travail locale ne correspond pas à leurs besoins et que la main-d’œuvre recherchée
n’est pas disponible en suffisance.
L’existence d’une inadéquation entre le profil
de compétences des demandeurs d’emplois locaux et les besoins de l’économie n’est, certes,
pas nouvelle. Mais cette situation s’est renforcée après la crise de 2008, dans un contexte de
croissance économique et de mutation technologique accélérée, donnant une ampleur inédite au paradoxe neuchâtelois.
Une dynamique économique forte…
qui tend à s’essouffler
Ces dernières années, l’économie neuchâteloise
a vécu des années fastes, avec une croissance
nettement supérieure à la moyenne suisse, malgré un climat économique mondial maussade.
Les indicateurs sont toutefois nettement plus
pessimistes pour l’année à venir et les suppressions d’emplois annoncées sont régulières
depuis quelques mois. La tendance qui se profile
pour l’emploi est donc davantage à la suppression qu’à la création, du moins à court terme,
en attendant une amélioration du climat géopolitique mondial, et un renforcement de l’euro
qui, selon la dernière enquête conjoncturelle de
la CNCI, impacte négativement 75% des industriels. Dans le faste de ces dernières années, de
nombreux emplois ont été créés, mais le taux
de chômage est resté l’un des plus élevés de
Suisse. Le canton s’est ainsi montré particulièrement attractif pour des travailleurs venus du
reste de la Suisse et de France voisine. Chaque
jour, la balance de la pendularité est négative
pour le canton : 10’000 frontaliers viennent y
travailler, ainsi que 10’000 résidents en Suisse
hors canton. De leur côté, 10’000 Neuchâtelois
franchissent quotidiennement les frontières
6
cantonales pour aller travailler dans d’autres
cantons. Le solde est ainsi négatif : -10’000. Il
s’explique par une certaine attractivité du marché du travail, mais également par une fiscalité
lourde qui incite de nombreux Neuchâtelois à
s’installer en de proches horizons. Déjà maintes
fois abordé dans repères, l’exil des forces vives
et des bons contribuables neuchâtelois demeure
très problématique, mais il n’est pas l’objet de la
présente analyse.
Les besoins des entreprises
Les demandeurs d’emploi neuchâtelois sont
nombreux. Trop nombreux. Et pas assez formés.
Ainsi, environ 50% d’entre eux n’ont pas de
formation allant au-delà de l’école obligatoire,
une position en fort décalage avec des besoins,
au sein des entreprises, de main-d’œuvre bien
formée et surtout compétitive, dans un environnement globalisé qui exerce une très forte
pression concurrentielle. Qu’ont alors apporté
les études ? Deux éclairages. Premièrement, et
très succinctement, en raison du solde négatif
de la balance de la pendularité, même si tous les
Neuchâtelois demandeurs d’emplois devenaient
actifs, il faudrait encore plus de 7’000 frontaliers pour pallier au besoin de main-d’œuvre de
nos entreprises. Deuxièmement, ce constat ne
se réalisera pas tant que la main-d’œuvre localement disponible n’est pas davantage compétitive : les profils des demandeurs d’emploi ne
sont pas en adéquation avec ceux des frontaliers. Ou, en d’autres termes, il n’y a pas d’effet
de substitution des frontaliers par rapport à la
main-d’œuvre indigène, n’en déplaise aux discussions de café du commerce.
Deux études pour y voir plus clair
Sur mandat de la CNCI et du DEAS, l’Université de Neuchâtel a mené une étude économétrique
sur les profils des demandeurs d’emploi et sur ceux des frontaliers. S’inspirant d’une méthodologie genevoise, l’idée étant de considérer les demandeurs d’emploi locaux comme l’offre de
main-d’œuvre et la main-d’œuvre frontalière comme la demande, puisque employée dans les
entreprises, répondant ainsi à un besoin. Ainsi, plusieurs critères ont été choisis pour analyser,
selon les différents secteurs économiques, si l’offre est en adéquation avec la demande : le niveau
d’éducation, la position professionnelle, le niveau de qualification, ainsi que l’âge. A de rares
exceptions près, les constats sont sans équivoque : il y a inadéquation des profils. En d’autres
termes, le profil des demandeurs d’emploi ne correspond pas aux besoins des entreprises. Cette
étude traite de critères objectifs, elle ne référence pas, et c’est un critère non-négligeable, la
motivation à l’emploi, régulièrement énoncée comme largement insuffisante.
La seconde partie du mandat consiste en une étude réalisée par le Service de statistique portant
sur la structure de l’emploi et du chômage par branche. Le but étant ici d’identifier les secteurs
qui ont le plus besoin de main-d’œuvre, ceux qui ont un taux de chômage particulièrement
élevé et ceux dont le ratio emplois par demandeurs d’emploi diffère de manière importante de
la moyenne suisse. L’analyse montre que quelques secteurs s’éloignent des moyennes suisses de
manière importante : le commerce de détail, l’hôtellerie et la restauration en particulier.
Les études, de même que le communiqué de presse et les fiches thématiques
sont disponibles sur www.cnci.ch
-il
hâtelois ?
Le projet du Conseil d’Etat :
deux axes de travail
Le Conseil d’Etat a soumis au Grand Conseil son
projet de refonte du dispositif d’intégration professionnelle. Celui-ci a accepté ledit projet par
112 voix contre aucune opposition, signe d’une
volonté politique commune encourageante de
voir la situation neuchâteloise progresser. Mais le
projet est ambitieux ( cf. repères n° 182, octobre
2015 ) et nécessitera une mise en place concertée et efficace. D’une part, le Conseil d’Etat remet
au goût du jour le fameux New Deal popularisé
par Franklin Roosevelt au début du XXe siècle, en
sollicitant les grands employeurs publics et privés
pour leur demander d’accorder la primeur de leurs
embauches aux demandeurs d’emplois. D’autre
part, le dispositif d’intégration professionnelle
devrait être intégralement revu, afin d’améliorer
le transfert des demandeurs d’emplois vers un
retour sur le marché du travail. Rappelons que
pas moins de neuf services sont aujourd’hui actifs
dans le domaine de la ( ré )insertion.
Les études mandatées par la CNCI et le DEAS ont
relevé la pertinence de la démarche du Conseil
d’Etat, mais ont également mis en lumière des
enjeux cruciaux indispensables à la réussite du
projet : au vu de l’inadéquation et du décalage
de profils entre les demandeurs d’emplois et les
besoins des entreprises, le maître-mot qui doit
prévaloir dans la refonte du dispositif d’appui
est celui de flexibilité. Flexibilité des métiers
d’abord : lorsqu’il existe nettement plus de demandeurs d’emplois que de places de travail disponibles dans un secteur, il faut avoir le courage
de réorienter les gens vers des secteurs offrant
davantage de perspectives d’embauche. Ils sont
nombreux. En caricaturant le propos, des coiffeurs doivent pouvoir devenir polisseurs. Flexibilité spatiale ensuite : les perspectives d’emploi
existent, mais la distance séparant le domicile du
lieu de travail, à l’intérieur du canton, ne doit pas
être un obstacle à l’insertion. Flexibilité professionnelle enfin : un marché du travail compétitif
demande de la flexibilité de part et d’autres, tant
de l’employé que de l’employeur. C’est un des
facteurs-clés de succès de la Suisse, qui tend à
s’amenuiser, en raison d’un cadre légal soumis à
rude épreuve à coup d’initiatives plus dommageables les unes que les autres et d’une boulimie
pantagruélique de nos Parlementaires à instaurer
de nouvelles lois et de nouveaux règlements1.
En appui du « New Deal », il conviendra donc de
s’assurer que le dispositif d’intégration existant
incite vraiment les demandeurs d’emploi à la
fexibilité sectorielle, géographique et professionnelle attendue par les employeurs. Car, dans un
contexte de pression concurrentielle et technologique accrue pour les entreprises, ces qualités-là, associées à la volonté d’être performant,
comptent autant que le profil de compétences
pour permettre un accès ou un retour à l’emploi.
D’autant qu’avec l’émergence de la digitalisation
et de l’industrie 4.0, qui commence à bouleverser l’ensemble de l’économie, cette exigence
d’adaptabilité ne va pas s’inverser.
Aux dires des entreprises qui le pratiquent, le
dispositif d’appui doit aussi devenir plus réactif, en proposant très rapidement des candidats
à l’emploi dont le profil correspond réellement
aux besoins exprimés. Tout décalage à ce niveau
génère des pertes de temps, des incompréhensions et, finalement, des déceptions qui nuisent
à la pérennisation d’un dispositif d’intégration
efficace, fruit d’une bonne collaboration entre
les services de l’Etat et les entreprises.
L’importance du dispositif en amont
Le projet du DEAS d’intégration professionnelle
cible en particulier les demandeurs d’emplois
en « activité ». Dans une logique préventive, la
CNCI estime d’autant plus important d’agir en
amont. Cela passe par une orientation mieux
ciblée, en fonction des débouchés professionnels. Les études, dont les indicateurs ont été
détaillés et vulgarisés par le biais de fiches thématiques, permettent d’identifier les voies de
formation qui représentent le meilleur potentiel
d’employabilité. La CNCI s’est engagée depuis
de nombreuses années, au côté de l’Etat, pour
améliorer ces logiques préventives. Au chapitre
des mesures prises, nous mentionnerons le plan
d’actions en faveur de la formation professionnelle, la dualisation des métiers techniques, le
salon des métiers Capa’cité, les projets de sensibilisation des jeunes au monde de l’économie
( semaine économique au Lycée Jean-Piaget,
visites de classes au Technorama de Winterthour
dès la rentrée 2016, etc.), les visites d’entreprises
pour les enseignants, les directions d’écoles, les
conseillers en apprentissage et en orientation
professionnelle. Ces actions visent à améliorer la
compétitivité de la main-d’œuvre indigène. Cela
est indispensable tant pour les entreprises dont
le besoin en termes de main-d’œuvre qualifiée
est avéré, que pour les jeunes qui viendront alimenter le vivier desdites entreprises.
La CNCI suivra également de près les résultats
du projet du Conseil d’Etat. Dans un contexte
de forte incertitude découlant de l’initiative du
9 février 2014 contre l’immigration de masse,
le renforcement de la main-d’œuvre locale
devient encore plus important pour les entreprises neuchâteloises. En automne 2014, un
tiers de nos membres nous confiait avoir de la
peine à recruter du personnel et, parmi ceux-ci,
ils étaient 80% à chercher principalement de
la main-d’œuvre qualifiée ( 14% des postes de
management et 6% de la main-d’œuvre non
qualifiée ). Comme pour l’initiative du 9 février,
les conditions du succès de la mise en œuvre du
dispositif d’intégration dépendront avant tout
d’une solution… flexible.
>Florian Németi - Directeur CNCI
>Matthieu Aubert
Membre de la Direction CNCI
Nouvelle règlementation du temps de travail du SECO, OLT 5 sur les
travaux dangereux du SEFRI et du SECO, TVA, impôt à la source, norme
de santé et de sécurité au travail, etc. la liste est longue.
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repères n° 188 - Avril 2016
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Concurrence mise à mal
par le travail au noir
Huit ans après son entrée en vigueur, le 1er janvier 2008, la Loi sur le travail au noir a
plus que jamais sa raison d’être face à la concurrence déloyale de certaines entreprises.
Mis à part le manque à gagner pour l’Etat ( impôts, assurances sociales ), certaines pratiques pénalisent les entreprises qui respectent les règles.
Examinons un des
secteurs touchés
par ce fléau avec
Monsieur Flavio Di
Marco, président de
l’Association cantonale neuchâteloise
des entreprises de
plâtrerie-peinture
( ANEPP ).
Malgré les contrôles contre le travail au noir,
celui-ci existe toujours de manière plus ou
moins forte ; pensez-vous que les sanctions
ne soient pas assez dissuasives ?
Oui, les sanctions ne sont pas assez dissuasives. Lorsqu’on compare les prix sur le
marché et le prix auquel certaines entre-
prises soumissionnent, on peut réellement
supposer l’existence de travail au noir, en
particulier dans les cas de sous-traitance.
Lorsqu’il y a de la sous-traitance en cascade
et que les prix sont extrêmement bas, il y a
forcément du travail au noir à un moment
où à un autre de la chaîne. Il semblerait par
ailleurs qu’il y ait de plus en plus de soustraitance ; il appartient alors aux architectes
et aux maîtres d’ouvrage de vérifier qu’il
n’y a pas d’abus. Aujourd’hui, il y a parfois
jusqu’à 50% de différence de prix.
Au sein de la FREPP1, nous menons beaucoup de réflexions pour lutter contre les
abus. Nous possédons notre propre organe
de contrôle, l’ANCCT2, soit 1,6 poste de
contrôleurs paritaires, mais cela n’est pas
assez. En plus du travail au noir, ceux-ci
vérifient aussi les travailleurs détachés
et le travail du samedi en particulier. S’ils
constatent des abus, ils informent la commission paritaire qui, elle, peut infliger des
amendes, dont le montant n’est malheureusement pas assez dissuasif.
Nous souhaitons surtout obtenir la collaboration de l’Etat, afin de soutenir nos
contrôleurs qui ne sont pas assermentés.
Il faudrait que l’Etat soit partie prenante
aux contrôles, car les contrôleurs étatiques
sont eux assermentés, ce qui leur permet
d’entrer chez un privé par exemple.
Etes-vous confrontés à d’autres sortes
de travail illégal que le travail au noir ?
Le secteur de la peinture est très touché
par les abus ; il est facile de se mettre à son
compte, car cela ne demande pas beaucoup
de matériel.
Nous devons aussi lutter contre les fauxindépendants ; il s’agit souvent d’un soustraitant qui travaille à un coût moins élevé
qu’un travailleur ordinaire sans être réellement indépendant ; l’avantage est surtout
qu’il peut travailler le samedi en se faisant
passer pour un indépendant.
Les entreprises qui font plusieurs fois faillite et qui ouvrent ensuite sous une autre
forme juridique causent aussi beaucoup de
tort, car elles pratiquent des prix plus bas
que le marché. Des réflexions sont en cours
pour renforcer les lois.
( Suite en page 11 )
FFREPP : Fédération suisse romande des entreprises
de plâtrerie-peinture
1
ANCCT : Association Neuchâteloise pour le Contrôle
des Conditions de Travail
2
repères n° 188 - Avril 2016
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L’AVENTURE EST
INSCRITE DANS NOTRE ADN.
Union cantonale Neuchâteloise
des Arts et Métiers
unam
( Suite de l’interview p. 9 )
Y a-t-il beaucoup
de sous-enchères salariales ?
Pensez-vous que le badge obligatoire
pour tous les employés est une solution ?
Il n’y en a pas chez les entreprises membres
de l’ANEPP ; des contrôles paritaires ont été
effectués ; cela permet aussi à nos membres
de bénéficier de conseils pratiques pour effectuer et gérer correctement les salaires,
les vacances ou encore les changements de
catégories salariales.
L’obligation du badge est une bonne solution. Toutefois, il semblerait que seules les
entreprises membres d’une association
signataire de la CCT puissent être soumises à cette obligation. En effet, même
si la CCT est de force obligatoire, le SECO
refuse d’étendre l’article qui oblige le port
du badge. L’intérêt du badge se voit dans
le cadre des contrôles : il est plus facile et
plus rapide de contrôler les travailleurs si le
port du badge est obligatoire. C’est aussi un
argument marketing pour une entreprise,
dans le sens où si elle utilise ce système,
elle montre qu’elle est en règle, que tous
ses employés sont déclarés.
Quelles mesures préconisez-vous
pour supprimer/diminuer les abus ?
Je pense qu’il faut augmenter le nombre de
contrôles et avoir des sanctions plus élevées ; c’est comme sur la route, plus il y a de
radars, plus les amendes sont salées et plus
les automobilistes respectent les vitesses. Il
faudrait davantage de médiatisation sur les
conséquences des abus et que toutes ces
mesures soient intensifiées.
Le Canton doit aussi s’investir dans la lutte
contre le travail au noir et le travail illégal,
en n’adjugeant pas des travaux à des entreprises hors cantons qui cassent les prix.
Pour la réfection du CPMB, cela a bien été
possible, tout en respectant le budget !
Le canton de Vaud est en train de le mettre
en place et Genève l’a déjà introduit sur les
chantiers. Il faut évidemment faire attention au problème de la protection des données, mais à Neuchâtel, on y réfléchit pour
l’ensemble des métiers du bâtiment.
Comment fonctionne la caution
systématique introduite
dans la plâtrerie-peinture ?
Contrôles contre le travail au noir à Neuchâtel
Quelques chiffres, pour 2015 :
• 30% des contrôles sont consacrés aux professions du second œuvre
La caution obligatoire s’applique à compter du 1er avril 2013 à tous les employeurs
suisses et étrangers qui exécutent des travaux sur l’ensemble du territoire suisse.
Dès lors, une entreprise qui veut exercer
en Suisse doit, avant le début des travaux,
déposer une caution de CHF 10’000.- auprès du centre suisse de gestion des cautions, sur un compte ou sous la forme d’un
acte de garantie irrévocable. Les entreprises
suisses romandes affiliées aux associations
patronales cantonales sont couvertes par
une assurance collective contractée par la
FREPP.
La caution a plusieurs avantages ; elle
sert de garantie pour couvrir les amendes
conventionnelles, les frais de contrôles de
procédures et de traitement, ainsi que les
frais d’exécution et de la contribution de
base. Lorsque les conditions ne sont pas
remplies, la commission paritaire peut
prélever les sommes nécessaires pour les
réajustements. Les entreprises étrangères
ayant terminé leurs travaux et ayant été
déclarées en ordre par la commission paritaire peuvent récupérer la caution.
Mot de la fin ?
Actuellement, il y a beaucoup de bonnes
mesures pour lutter contre les abus, mais il
faut les intensifier et les adapter au marché.
Propos recueillis par :
>Sandrine Rousseil
Secrétaire patronale UNAM
• 460 entreprises ont été contrôlées pour un total de 780 personnes
• 111 entreprises ( pour 203 travailleurs ) se sont avérées en infraction ( salaires,
horaires de travail, non-paiement des vacances et du 13e salaire, fuite de personnes, infraction aux assurances sociales, travailleurs étrangers non-annoncés et travail du samedi sans annonce ou autorisation, etc. )
• 4 entreprises étrangères interdites d’offrir leurs services en Suisse.
Comment vivent les commerces
dans les villes et les régions
du Canton de Neuchâtel ?
L’ANEPP en chiffres :
Réponses le vendredi 15 avril 2016 à 16h30
Grand débat ouvert au public
• 58 raisons sociales
• environ 310 travailleurs
Salon de l’immobilier
Patinoires du Littoral - Espace Curling
2000 Neuchâtel
• masse salariale avoisinant CHF 22 mio
repères n° 188 - Avril 2016
11
nous représentons:
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actualité
La Chambre neuchâteloise souhaite
la bienvenue à ses nouveaux membres
Actaes Sàrl - M. Yvan Monnier, Cormondrèche
Conseil et formation en ressources humaines
ADA Consulting - M. Alain Dantec, Bevaix
Aide au développement d’affaires, conseil
en management et organisation
ADL publicité - Mme Sandra Jacot, Corcelles
Réalisations publicitaires, impression numérique
Auvernier Jazz Festival
M. Jean Martin Linard Peer, Auvernier
Festival musical
Banque WIR - M. Philippe Maloberti, Lausanne
Banque
Bonuccelli Consulting
M. Roberto Bonuccelli, Fontaines
Conseil, formation et gestion en informatique
Concierge Services SA
M. Armério Isidoro, La Chaux-de-Fonds
Entreprise de nettoyage, facilitiy services,
entretien de salle blanche
DecoGraphics - atelier de communication visuelle
M. Pierre-André Boillat, Neuchâtel
Graphisme, décoration sur véhicules et vitrines,
signalétique, panneaux publicitaires
EDS Conseil - Guillaume Tripet
M. Guillaume Tripet, Colombier
Conseil dans les domaines du développement, de la
stratégie et du marketing produit, principalement
dans les domaines de l’horlogerie et la bijouterie
Kronos Horlogerie SA
M. Renaud Sterkkers, Le Locle
Importation, exportation, fabrication, assemblage,
commerce de produits horlogers et micro technique
La Manufacture 1905 SA
M. Frédéric Massé, St-Blaise
Production, distribution et commercialisation
de produits alimentaires à base de céréales
et de confiseries chocolatées
New Work Human Resources SA
M. Giulio Antelmi, Neuchâtel
Placement fixe et temporaire
oprandi & partner romandie SA
M. Franco Ermacora, Lausanne
Recrutement de personnels qualifiés - Executive
search (cadres & management)
Ortlieb et Hirschy Chauffage Sàrl
M. Mauro Pacelli, Boudry
Installations de chauffage, ventilation et climatisation
Ortlieb et Hirschy Dépannage SA
M. Mauro Pacelli, Boudry
Dépannage d’installations sanitaires et chauffage
Ortlieb et Hirschy Sanitaire SA
M. Mauro Pacelli, Boudry
Installations sanitaires
ParaGP T.Robert-Charrue
M. Thibaut Robert - Charrue, Bevaix
Agence de publicité - Développement informatique Hébergement web - Imprimerie
Etude Richter - Mme Raymonde Richter, Neuchâtel
Conseils juridiques + médiation
Mme Pid Fai Mon, Neuchâtel
Service traiteur - cuisine asiatique
Floridita Bar & Food Sàrl
Mme Anna Contene, Neuchâtel
Restauration - Bar à café
René Wuthrich SA - M. Laurent Wuthrich, Gals
Transports de carburants et combustibles
François Tissot-Daguette Communication Sàrl
M. François Tissot-Daguette, Neuchâtel
Services dans les domaines de la communication
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M. Denis Germann, Cortaillod
Coaching et accompagnement d’individus
et d’entreprises. Conseil RH et formations
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M. Patrick Bachmann, Cormondrèche
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visuelle
Immoglobe - Mme Shira Juvet, St.Aubin-Sauges
Courtage immobilier
International Retail / Philippe Tavenot Consulting
M. Philippe Tavenot, Neuchâtel
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Jacot Chocolatier SA
M. Nicolas Humair, Noraigue
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Restaurant
Rmoved SA
M. Howald Ralph, Dombresson
Direction financière de chantier, direction
de travaux, planification budgétaire et suivi
du chantier, soumissions d’offres
RVA immo - Vaz - M. Ruy Vaz, Neuchâtel
Marketing et activité commerciale, vente
immobilière + RP ( investir au Portugal )
Sabina Müller, Bureau de communication bilingue
Mme Sabina Müller, Neuchâtel
Rédaction de textes, relations publiques,
réalisation de mesures publicitaires
M. Serge Luy - Boudry
Courtage, vente, négoce, représentation commerciale,
distribution : secteur industriel, conception
et développement industriel sur logiciel 3D
SOLheimo SA
M. Yannick Vermot, La Chaux-de-Fonds
Aménagement intérieur : vente et pose de tapis
bord à bord, parquets, revêtements industriels,
revêtements en liège, revêtements linoléum
et stores
Vitrocsa Gestion Sàrl
Mmes Ghyslaine De Blaireville
et Vanessa Buffat, St.Aubin-Sauges
Fourniture de services, recherche
& developpement, gestion de projets
Vitrocsa Holding Sàrl
Mmes Ghyslaine De Blaireville
et Vanessa Buffat, St.Aubin-Sauges
Détention, administration et gestion
de participations dans des sociétés
Campaigning Europe 2016
Depuis le 9 février 2014, la Suisse se trouve dans une impasse quant à ses relations avec l’Union européenne,
son premier partenaire commercial ( 54% des exportations et 3/4 des importations ). Moult négociations sont
depuis en stand-by, qu’elles soient relatives à la recherche, l’électricité, au service financier ou à l’agriculture.
Face à ce climat d’incertitude et aux différentes votations à venir touchant la politique européenne de la Suisse,
les milieux bourgeois et économiques partagent le double objectif du Conseil fédéral qui est de mieux gérer
l’immigration - conformément au souhait du peuple suisse - et de préserver la voie bilatérale. Dans cette optique,
une campagne de sensibilisation sur les enjeux de la politique européenne de la Suisse, pilotée et coordonnée par
economiesuisse, est menée au plan national. Il s’agit d’informer et de convaincre la population et les différents
milieux concernés, par des événements économiques dans les entreprises, académiques dans les universités et
HES, et publics dans la rue, en favorisant à chaque fois le dialogue avec la population.
Le premier évènement économique du Campaigning Europe 2016 a eu lieu aux Usines métallurgiques de Vallorbe,
en début d’année, en présence de nombreuses personnalités vaudoises. D’autres sont prévus dans différents lieux
en Suisse.
Neuchâtel
L’événement économique aura lieu en novembre dans une entreprise qui reste encore à définir ; au niveau académique, l’évènement se tiendra très certainement à l’Université de Neuchâtel au début du second semestre. Enfin,
le jeudi 19 mai prochain se tiendra le dialogue avec la population, à la Place Pury, dans le cadre du Foodtruck Tour.
Venez nombreux, car les premiers burgers maison réalisés avec des produits locaux seront gratuits !
>Sandrine Rousseil - Membre de la Direction CNCI
www.ouverte-souveraine.ch
repères n° 188 - Avril 2016
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revue de presse
>20.02.2016Richemont envisagerait 350 suppressions d’emploi en
Suisse. Le numéro 3 mondial du luxe ( Cartier, Piaget, Officine Panerai, coté
horlogerie ) évoque un marché difficile, la baisse du tourisme en Europe
et le franc fort. Le groupe basé à Genève compte quelque 9’000 emplois
en Suisse. Début février, Richemont avait dessiné une fin d’année 2015
en demi-teinte, indiquant que ses ventes avaient reculé de 4% à taux
constants au cours des trois derniers mois.
>23.02.2016L’entreprise Faude & Huguenin, spécialisée dans la production de médailles et de pièces de monnaies haut de gamme, réduira
ses effectifs de 20 personnes. Elle emploie actuellement 48 personnes au
Locle. Le franc fort est la principale cause évoquée pour justifier cette
restructuration. Pour l’instant, les négociations sont entamées avec le personnel.
>24.02.2016 Une vingtaine de postes de travail supprimés chez
Johnson & Johnson, basée depuis 1991 au Locle, date du rachat de la
société Medos SA. L’entreprise, leader mondial des marchés médicaux et
paramédicaux, a en effet confirmé le transfert des activités de recherches
& développement de son nouveau système de monitoring neurologique,
pour les patients souffrant de traumatismes crâniens, aux Etats-Unis.
>29.02.2016 L’espace coworking de La Chaux-de-Fonds, ouvert il y
a déjà quelques mois à la rue du Crêt 24, vers la gare de l’Est a fêté son
ouverture officielle par deux journées portes ouvertes les 26 et 27 février
2016. L’occasion de visiter les lieux avec les responsables, Gil Viennet et
Edmond Maye, de la société immobilière Easymob qui met les locaux à
disposition. Les clients visés ? De jeunes entrepreneurs qui commencent
et n’ont pas trop d’argent, des gens qui font du télétravail, des étudiants,
des coworkers itinérants, que ce soit en informatique, en horlogerie, en
coaching.
>02.03.2016 Quitter 350 m2 pour s’étendre sur 1’000 m2. C’est ce
que s’apprête à faire le Melinda Dance Center ( MDC ). Après avoir passé
douze ans à la rue des Draizes, l’école de danse dirigée par Melinda Stampfli va rejoindre la rue des Noyers, en face de l’ancien bowling, à Neuchâtel.
Cerise sur le gâteau, le premier Starbucks coffee du canton prendra ses
quartiers au MDC. Dans sa formule self-service, il ne sera pas seulement
réservé aux 350 élèves du MDC ou à ses danseurs et collaborateurs administratifs, mais sera ouvert à tous les amateurs de café et de gourmandises.
14
>04.03.2016 L’éradication de l’amiante ( et d’autres polluants des bâtiments ) la fera vivre des dizaines d’années : basée à Boudry, la société HSE
Conseils vient d’y installer un laboratoire d’analyse de mesures, dans l’air,
de ces fibres minérales massivement utilisées dans la construction jusque
dans les années 1990 et responsables de maladies incurables. L’entreprise
du Boudrysan Marc Dutoit présente sa structure comme la seule du genre
de tout l’Arc jurassien, Nord vaudois compris. Le Laboratoire intercantonal
de santé au travail basé à Peseux a arrêté de proposer cette prestation il y
a quatre ans, à la mort du spécialiste.
Fini de débarquer les bras chargés de détritus à la déchetterie. Pour ceux
qui ne peuvent ou qui ne veulent pas, quelqu’un se charge du verre, PET,
papier, carton, aluminium, fer blanc, piles et capsules à votre place. Depuis
septembre dernier, trois Vaudruziens ont repris l’entreprise D.A.D. Services,
pour déchetterie à domicile. Jusqu’alors active uniquement à La Chaux-deFonds, la société a été développée par les associés Tristan Guenat, Semir
Omerovic et Joël Ott. Aujourd’hui, ils travaillent dans tout le canton, ou
presque. Du côté de l’Entre-deux-Lacs, on résiste à ce concept. En effet, le
syndicat intercommunal de la déchetterie, sise à Cornaux, n’a pas donné
son aval.
Urech, une entreprise neuchâteloise vieille de plus de 70 ans et spécialisée
dans la vente par correspondance de bijoux et de montres, est en voie
de quasi-disparition. La maison Rhomberg, qui l’a reprise l’an dernier et
a déplacé son siège à Marbach dans le canton de Saint-Gall, a prononcé
plusieurs licenciements entre la fin de l’année passée et le mois de janvier.
Les employés ont sollicité le syndicat Unia et réclament par voie judiciaire
une procédure de consultation. Ils dénoncent un « saucissonnage des licenciements ».
>05.03.2016 Philippe Etchebest, le célèbre juge de « Top Chef » sur M6,
et propriétaire du restaurant le Quatrième Mur, à Bordeaux, est ami et
ambassadeur des montres TAG Heuer. Il était de passage dans les locaux
de l’entreprise, à La Chaux-de-Fonds. Pas pour cuisiner, mais pour visiter
les lieux et s’entretenir avec les employés et également avec l’équipe de
cuisine.
>10.03.2016 Cicor a plongé dans les chiffres rouges l’an dernier. Le
groupe technologique neuchâtelois a essuyé une perte nette de 4,1 millions de francs, contre un bénéfice de sept millions un an auparavant. Avant
coûts de restructuration, le bénéfice atteint 0,7 million de francs. Le groupe
a été confronté à un environnement de marché difficile en Suisse. L’abolition du taux plancher a provoqué un sentiment d’incertitude, qui a entraîné une réduction ou un report des commandes.
Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise
a parlé des entreprises du canton
>11.03.2016 Swatch Group a vu ses ventes reculer de 3% en 2015 par
rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires du groupe horloger - un
des principaux employeurs du Canton de Neuchâtel - s’est établi à 8,45
milliards de francs. Le franc fort en est une des raisons. Depuis 2010, son
impact a coûté 4 milliards de franc. Les grands volumes n’en restent pas
moins les plus profitables pour le groupe. Outre Swatch, Omega ( entre 2 et
3 milliards de francs ), Longines ( 1,5 milliard ) et Tissot ( plus de 1 milliard )
sont les marques « vaches à lait » du groupe avec une rentabilité de 30 à
40%. En 2015, Swatch Group a investi 727 millions de francs contre 1,2
milliard l’année précédente. Avec 317 millions, la plupart des investissements concernent l’équipement technique et les machines, notamment
chez ETA et Nivarox-FAR.
Affichant des ventes en repli, Sunrise est resté dans le rouge l’an passé.
Conséquence des charges liées à son entrée en Bourse et à son refinancement, le numéro deux helvétique des télécommunications a essuyé une
perte nette de 113 millions de francs. Elle était de 115 millions de francs
en 2014.
>15.03.2016 Le groupe industriel lucernois Komax a annoncé la vente
de sa division Medtech, active dans les technologies médicales et basée à
La Chaux-de-Fonds au groupe italien IMA, installé dans la région de Bologne. Il y a une année, Komax Medtech avait annoncé la suppression de
40 de ses 150 emplois. Principale raison : le franc fort.
>16.03.2016 En place depuis cinq ans, le directeur général d’Alfaset,
Patrick Haenni, a été licencié avec effet immédiat. Le président du Conseil
de fondation, Jerry Simonis, assume le poste de directeur par intérim.
>17.03.2016 Tissot se lance dans la montre connectée. La marque
locloise a présenté à Baselworld la Smart-Touch, une déclinaison de la désormais célèbre T-Touch. Pour ce qui est de son autonomie, elle bénéficie
de la technologie de la T-Touch Expert Solar, à savoir une batterie rechargeable à l’énergie solaire. Elle comprend plus de 30 fonctions, dont les prévisions météo et l’altimètre, et permet de synchroniser immédiatement les
fuseaux horaires grâce à son téléphone intelligent. On peut aussi partager
des données de localisation avec d’autres personnes. Elle sera disponible
cet automne au même prix qu’une T-Touch Expert Solar, soit 1’125 francs.
Avec la montre, le client recevra aussi une station météo et des puces à
placer sur des objets comme les clés ou un sac. Celles-ci permettent à la
montre de repérer ces objets à une certaine distance. Et de les retrouver,
si l’on est étourdi. Et, au final, le plus important pour Tissot, la montre est
autonome par rapport aux systèmes opérateurs des téléphones. En clair,
elle ne peut pas devenir obsolète.
>18.03.2016 Deux directeurs de Parmigiani quittent la manufacture :
le directeur opérationnel, Marc Gaudreault, quitte les commandes du navire, suivi par Marco Cito, directeur des ventes. La nouvelle politique de
l’entreprise ne leur correspondant pas, les deux hommes ont choisi de ne
pas poursuivre leur route dans la manufacture horlogère. Impossible de
savoir, pour l’heure tout du moins, quelle direction prendra chacun.
La banque Bonhôte clôture son 200e exercice en forte progression et s’implante à Lausanne. Dotée d’une clientèle essentiellement suisse, la banque
Bonhôte vit un développement continu, dans tous ses domaines d’affaires.
>19.03.2016 TAG Heuer a lancé sa montre connectée il y a à peine
quatre mois. Les 20’000 pièces produites ont été écoulées. Face à la demande croissante, la marque en produira 60’000 exemplaires supplémentaires cette année. Les premières seront disponibles en avril, en Suisse aussi.
Dès le mois d’août, une ligne d’assemblage sera opérationnelle à La Chauxde-Fonds. Trentre-cinq à 50 emplois seront créés et dédiés à la montre
connectée.
Le groupe de luxe Richemont a annoncé de très mauvaises nouvelles à
Baselworld. Cartier à La Chaux-de-Fonds compte plus de 820 collaborateurs. Environ 95 emplois passeront à la trappe. Aux Brenets, au sein de la
même marque, une vingtaine de postes seront biffés sur un total de 130.
Chez Piaget, à La Côte-aux-Fées, quelque 25 licenciements sont prévus sur
une centaine d’ouvriers. Sans entrer dans les détails, Richemont confirme
que 170 emplois sont menacés en tout chez Cartier, 120 chez Piaget et
Vacheron Constantin. Le Canton du Jura est également touché, mais dans
une mesure moindre.
>24.03.2016 Après 142 ans d’existence, la confiserie Weber à Valangin
ferme ses portes. Une page douloureuse se tourne pour les propriétaires. Si
Thérèse Weber s’est fait une raison, pour Jean-Marc, quatrième génération
de confiseur, la pilule est plus difficile à avaler. Pourtant, les époux ont remué ciel et terre pour que l’établissement reste dans la famille Weber. Mais
il ne répondait plus aux normes d’hygiène, et les travaux représentaient
un coût trop important. Sans oublier que Madame a 70 ans, et Monsieur
soufflera ses 80 bougies dans un mois.
Affrontant des conditions de marché difficiles depuis l’automne passé,
Credit Suisse accélère sa restructuration. Visant désormais des réductions
de coûts de 4,5 milliards de francs d’ici deux ans, le numéro deux bancaire
helvétique biffe 2000 emplois supplémentaires dans son unité de banque
d’affaires.
>18.03.2016 Face à la concurrence, le fitness Oxygène à Serrières
ferme ses portes. Son directeur l’avait ouvert il y a près de trente ans. Un
coup très dur pour ce passionné qui lui avait dédié sa vie.
repères n° 188 - Avril 2016
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email : [email protected] - tel. : 032 756 64 00
le patron du mois
Jean-Noël Duc
Directeur général de la Banque Cantonale Neuchâteloise
Qu’est-ce qui a permis le succès
de votre entreprise ?
Selon vous, au cours des dix prochaines années,
quelle sera l’ampleur des changements que devrait
connaître votre secteur d’activités ?
A une époque de profondes mutations technologiques, le rapport au temps est chamboulé. Il est donc
préférable de parler d’une vision à 3 ou 5 ans, tout en
la peaufinant régulièrement.
Depuis plusieurs années déjà, le secteur bancaire
se transforme et s’adapte à une régulation de plus
en plus dense. Les modèles d’affaires, les processus
et les organisations évoluent, avec le déploiement
rapide des technologies numériques. Il s’agit de coller au marché et aux nouveaux comportements des
clients et prospects qui attendent avant tout une
forte interactivité et une continuité de service. En
effet, à l’heure du « disponible tout de suite et en
tout temps » le client peine à se plier aux horaires des
points de vente physiques. La recherche simultanée
d’un accès en tout temps via les applications mobiles
et d’une facilité d’utilisation devient la règle.
Et pourtant, malgré le développement des possibilités
de paiements virtuelles, nos 58 appareils de prélèvements n’ont jamais autant distribué de billets de
banque qu’en 2015 !
Plus que jamais, les rôles de nos points de vente et
du conseiller clientèle restent primordiaux dans notre
modèle de banque de proximité. Renouveler une hypothèque depuis chez soi peut s’avérer pratique mais
c’est aussi, comme pour l’achat d’un bien immobilier, se priver des conseils de sa banque à la fois sur
le montant optimal du prêt, la durée choisie et les
implications financières fort différentes selon l’âge,
l’évolution des revenus et les moyens disponibles.
Une stratégie et des ambitions de croissance, dès
2005, clairement définies qui mettent le Neuchâtelois et les entreprises du canton au centre de nos
préoccupations. Une politique d’affaires qui s’inscrit
dans la continuité avec la volonté de nous concentrer sur les domaines qui apportent une plus-value à
l’économie cantonale. Enfin et surtout, des collaborateurs/trices, des cadres et des membres de direction
compétents, engagés et solidaires, ce qui crée une
ambiance de travail stimulante. Sans plaisir, il n’y a
pas de résultat. C’est ce que nous appelons à la BCN
la spirale du succès : Quand j’ai du plaisir, je travaille
bien ! Quand je travaille bien, j’ai du succès ! Le succès
augmente mon plaisir !
Quels sont les défis à relever pour assurer
le succès à l’avenir ?
J’en vois plusieurs.
Conserver et renforcer nos différences et nos atouts
actuels : proximité, connaissance du marché et des
gens, soutien au tissu économique avec comme fil
rouge, servir tous les habitants et les entreprises du
canton.
Maintenir un niveau élevé de formation en conservant l’accent mis depuis 10 ans sur la formation
continue à l’interne, l’apprentissage et les formations
externes. Nous consacrons plus de 1’000 heures par
an à des formations internes, nous formons en permanence 19 apprentis, enfin, en 2016, 21 personnes
poursuivent des formations supérieures et 9 ont
obtenu des Diplômes, Bachelors et Masters en 2015.
Poursuivre une veille technologique avisée, ce qui
signifie faire la distinction entre une mode éphémère
et une application qui apporte de la valeur ajoutée
au client, des services fonctionnels, pratiques et utiles.
Les points forts :
• la densité du tissu industriel et son savoir-faire,
• la présence de centres de formation
( Unine, He-Arc etc. ) et de centres de recherches ( CSEM, Microcity etc. ),
• l’ouverture sur le monde,
• une fiscalité attractive pour les personnes morales,
• un pouvoir politique solidaire et engagé,
• enfin, un bel endroit à vivre !
Les points faibles :
• une fiscalité des personnes physiques lourde
à assumer dans les différentes classes de revenus
et dissuasive pour les nouveaux contribuables,
• la difficulté à placer les débats et les enjeux au
niveau du bien-être de l’ensemble du canton et la nécessité de réaliser des réformes structurelles et d’alléger les lois et les règlements,
• la complexité à juguler les coûts de l’aide sociale, de la santé et des subventions dans un contexte économique défavorable.
Si vous pouviez changer quelque chose
au niveau du canton, que feriez-vous ?
• des mesures plus offensives en matière fiscale
et d’aménagement du territoire afin d’accélérer
le développement économique de notre canton,
• une accélération des processus de fusion
des communes pour augmenter l’efficience
sur le plan administratif,
• un allégement des structures politiques
et des procédures administratives,
• privilégier davantage les compétences
au sein des instances décisionnelles,
• enfin, une stratégie de mobilité efficace
et durable ( dans l’intervalle, Mobilité 2030
a été plébiscitée par le peuple ! ).
Avez-vous un message particulier à adresser
aux acteurs de l’économie en général ?
Enfin garder le plaisir de travailler et de servir !
L’enjeu aujourd’hui, c’est de comprendre les besoins
des clients et de leur apporter des solutions sur mesure en recourant au numérique pour faciliter leur vie,
et non la compliquer.
Quels sont les points forts/faibles
de l’environnement économique
et politique du Canton de Neuchâtel ?
La BCN est la banque des Neuchâteloises et des Neuchâtelois. Son objectif est de
contribuer au développement économique du canton en offrant les services d’une
banque universelle. En plus de ses activités bancaires, la BCN s’engage pour le
développement du canton en soutenant de nombreuses manifestations et institutions liées au sport, à la culture, à l’économie et à la formation. La BCN emploie
plus de 300 collaborateurs et a versé en 2015 CHF 23,5 millions à son actionnaire,
l’Etat de Neuchâtel.
Le Canton de Neuchâtel doit cesser de se sous-estimer car il a du potentiel et un savoir-faire reconnu
bien au-delà des frontières. Bien coordonner les développements endogènes et exogènes et, surtout, ne
pas les opposer ! En effet, tous apportent aux autres
de la valeur ajoutée et des affaires, ce qui permet de
pérenniser un tissu économique prospère, vivant et
dynamique malgré les nuages actuels.
Propos recueillis par
> Nadia Garavaldi Liengme
Assistante de Direction CNCI
Relation membres CNCI
repères n° 188 - Avril 2016
17
portraits
La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se
présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un
événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la
communauté des affaires neuchâteloises.
13 - 17 avril 2016
6e édition du Salon de l’Immobilier NEuchâtelois
Pour cette édition 2016, le SINE a atteint sa taille critique avec 110 exposants, soit 30 de plus qu’à ses
débuts. Les trois quarts proviennent du Canton de Neuchâtel. Avec tous les partenaires associés à la
manifestation - fidèles depuis le début ! -, cela représente quelques 200 entreprises qui participent au
SINE, directement ou indirectement. Politiques, banques, notaires, hôtels, restaurants, traiteurs, services de nettoyage sont aussi parties prenantes. Plus de 10’000 visiteurs sont attendus. Le SINE joue
incontestablement un rôle de moteur économique dans une région où le savoir-faire n’est pas assez
mis en évidence. Il permet de parler positivement d’un canton qui est malheureusement davantage
médiatisé pour ses couacs que pour ses compétences.
Le comité d’organisation du SINE ne compte que
quatre membres : les « quatre fous », comme aime
à le rappeler le président Frédéric Pont, qui peut
s’appuyer sur son frère Christophe, Didier Robert
et Fabrice Marullaz. Leur devise est restée la même
depuis le début de l’aventure : « être sérieux sans se
prendre au sérieux ».
Le thème de cette année est ludique : le Monopoly.
Des dés géants rouleront un peu partout dans
le Salon. La Place du village, elle, reste le lieu de
rendez-vous convivial de tous les visiteurs, exposants et partenaires pour discuter affaires autour
d’un bon verre et d’une bonne assiette. Ou pour se
détendre, tout simplement. La tradition sera aussi
respectée avec des conférences et des débats ayant
trait à l’immobilier dans un sens large. Ils apporteront un peu de solennité à l’endroit et rempliront le
Forum, dans la halle de curling, au sud du bâtiment
principal.
Au chapitre des nouveautés, une journée de l’architecture est mise sur pied le vendredi, avec pour
thème : « La grande agglomération Neuchâtel 2050
- Visions futuristes provocantes ou réalistes ? ». Le
SINE se projette dans l’avenir et s’intéresse au
développement de la région, avec de nombreux
intervenants. Des architectes et urbanistes de
renommée internationale viendront exposer leur
réflexion sur ce vaste sujet qui colle parfaitement
à l’actualité.
La cerise sur le gâteau est la venue au SINE de l’animatrice préférée des Français : Karine Le Marchand.
Le comité ne veut pas négliger l’aspect people.
Diverses animations sont programmées le samedi
après-midi et le dimanche autour de la célèbre
présentatrice de l’émission « L’amour est dans le
pré » sur M6. C’est aussi un clin d’œil au monde
agricole, qui joue un rôle important dans le secteur
immobilier.
Le comité n’a pas lésiné sur les moyens pour faire
de la 6e édition du Salon de l’Immobilier NEuchâtelois un nouveau succès. Le budget se monte à
plus d’un demi-million de francs. Le seul volet de
la communication représente un nombre à six
chiffres !
Patrons, employés, décideurs, exécuteurs, acheteurs, curieux, jeunes, moins jeunes, hommes,
femmes, suisses, étrangers : les portes du SINE
sont ouvertes à toutes et à tous du 13 au 17 avril
aux Patinoires du Littoral. Chacun y trouvera son
compte, assurément.
Pont & Dupont Sàrl
Chemin du Cuard 37
2022 Bevaix
Tél. +41 79 435 11 45
www.sine.ch
Christophe Weber SA
Consulting, coaching et outsourcing en marketing/communication
A l’heure du tout numérique, nul ne remet aujourd’hui en question la nécessité pour une entreprise de
communiquer. Communiquer pour faire connaître et vendre ses produits et ses services, développer
son image, accroître son activité ou encore créer et développer ses relations avec ses clients, fournisseurs, prestataires ou partenaires.
Votre responsable marketing « freelance »
Externaliser la fonction marketing se présente
comme une solution gagnante pour une PME.
Débloquer un budget pour l’engagement de ressources à l’interne s’avère parfois compliqué. La
solution de l’outsourcing s’impose alors. Notre
force vient de notre intégration à l’entreprise afin
de mieux en connaître les rouages et les produits.
Biographie
Christophe Weber est né d’une mère italienne et
d’un père helvétique, la même année où Ford présentait sa mythique Mustang.
Conseiller en marketing et communication depuis
plus de 25 ans, il est avant tout un entrepreneur, un
créatif atypique. Après être intervenu comme col-
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repères n° 188 - Avril 2016
laborateur ou mandataire dans diverses entreprises
romandes, il met son enthousiasme, ses compétences et son réseau au service des PME.
Nos objectifs, vos profits
Les défis et objectifs du marketing sont d’actionner
les bons leviers et de créer les bons outils, tout en
gardant à l’esprit le résultat et les profits. Le développement de la notoriété de votre entreprise doit
donc être étroitement lié à sa croissance et c’est à
cela que nous nous employons.
Réseaux sociaux
Bien avant que le réseautage ne s’appelle
« network » et qu’il ne devienne « social », c’était
déjà notre manière de fonctionner. L’arrivée des réseaux sociaux n’a fait que décupler les possibilités de
contacts. Depuis 2007, nous nous sommes intéressés au marketing digital et aujourd’hui, notre réseau
est formé d’un savant mélange de réel et de virtuel.
Christophe Weber SA
Bureau MarCom
Rue de la Rebatte 4c
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