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BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE 61ème année N° 3389 du Mardi 6 Mai 2014 - 61ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected] 42ème assemblée plénière de la Conférence épiscopale du Congo «La famille congolaise et le dessein de Dieu: Défis, enjeux et perspectives pastorales» Après l’expulsion des étudiants congolais à Kinshasa Le C.n.j proposera au gouvernement des solutions de sortie de crise (P.3) Tribune libre L’Etat, la loi et les antivaleurs (P.13) District d’Okoyo (Département de la Cuvette-Ouest) Saturnin Otsaleyoua parle de ses réalisations salutaires en faveur des jeunes au village Ollebi Par Aimé Emmanuel Yoka. (P.10) Général Jean-François Ndengué, directeur général de la police «Pour vivre en République du Congo, il faut respecter les lois et les règles de ce pays» (P.11) Paul Aurélien Madzou, conseiller municipal de Brazzaville (P.8) «Il faut un nouveau pacte républicain, reposant sur une nouvelle constitution» Session ordinaire du C.s.m (Conseil supérieur de la magistrature) (P.6) Les deux partis évaluent les réformes du processus électoral www.JobCongoBrazza.com Publiez gratuitement vos offres d’emploi Deux magistrats révoqués pour usurpation de titre Séjournez à Pointe-Noire, sans dormir n’importe où. 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Animée par Marcel Mbaloula, ingénieur statisticien, cette conférence, la première de cette association dirigée par Dominique Nimi-Madingou comme président d’honneur, permettra, avec une série d’autres en perspective, à cette association à but non lucratif de «produire les idées qui vont se traduire en propositions explicites ou implicites, que les politiques ou les institutionnels pourront mettre en œuvre, s’ils y adhèrent», a expliqué Raymond Mbaloula, président de la C.r.d. A travers la conférence inaugurale tenue à Pointe-Noire, la C.r.d entend participer, «stricto sensu», au débat politique. Son objectif étant de promouvoir la recherche et le débat d’idées, pour la construction de l’Etat de droit, la démocratie, le développement, la bonne gouvernance et la justice sociale en Afrique, en général, et en République du Congo, en particulier. Conscients du fait que dans le pays, quelques citoyens peuvent être porteurs d’un souffle nouveau et susciter enthousiasme et espérance, les hommes et femmes conduits par Dominique Nimi-Madingou ont pris l’engagement de se constituer en une association indépendante à but non lucratif, dont l’essence réside dans «la production d’idées en relation avec les attentes sociétales et la diffusion idéologique et opérationnelle des idées défendues». Pour son président, Joseph Badila, la C.r.d, qui s’apprête à faire sa sortie officielle, rassemble les hommes et femmes qui savent «lancer et organiser des débats d’idées et donne une tribune spécialisée à ceux ou celles qui ont des idées et expriment leur propre point de vue avec force et subtilité», at-il dit. Selon lui, la C.r.d est une association qui a tous les traits d’un «think tank», c’est-à-dire d’un groupe de réflexion dont les idées vont se traduire en propositions explicites ou implicites, que «les politiques ou les institutionnelles pourront mettre en œuvre, s’ils y adhèrent. C’est dire que nos réflexions doivent déboucher sur la persuasion. Si l’on veut favoriser l’innovation en politique, il faut des mesures susceptibles de desserrer l’étau institutionnel et laisser une place importante à la société civile, pour alimenter les débats concernant le passé, le temps présent et le temps futur du Congo», a-t-il précisé. Toutefois, Joseph Badila a estimé que ce qui bloque notre Dominique Nimi-Madingou (au milieu). Une vue de l’assistance. société et qui fait qu’elle soit devenue apathique, c’est, principalement, son rapport à l’argent. «Faisant le constat d’un Congo désenchanté, gagné par la peur et la haine de soi, incapable de la confiance qui rend possible l’action, notre association tient à nourrir le débat sur le moyen de sauver l’hom- me désenchanté de l’immobilisme. Quand on pense tous la même chose, on ne pense à rien. Quand les questions tendent à être définies au sein d’un seul hémisphère politique, la vie politique devient hémiplégique, le discours politique fade et même inaudible et la vie en société dépourvue d’origi- Le C.n.j proposera au gouvernement des solutions de sortie de crise Institution juvénile nationale, le C.n.j (Conseil national de la jeunesse) a organisé, lundi 28 avril 2014, une conférence de presse, à son siège, à Brazzaville. Au menu du rendez-vous avec la presse: l’expulsion violente et massive, vendredi 25 avril 2014, des jeunes congolais du Congo-Brazzaville étudiant dans les établissements universitaires de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Après concertation avec les principales victimes, au sujet de ce que beaucoup qualifient «d’expulsion déraisonnable», les responsables du C.n.j se sont engagés à mettre la question sur la table du gouvernement. Objectif affiché: proposer des solutions aux autorités congolaises, afin de résoudre le conflit, afin de permettre aux étudiants de reprendre leurs études à Kinshasa et de terminer, en toute sérénité, l’année académique 2013-2014 en cours. F fragilise, au jour le jour. C’est donc pour ne pas payer de l’indifférence totale du gouvernement qu’ils ont proposé un certain nombre de solutions à la résolution de la crise dont ils sont victimes entre les deux capitales. Parmi les solutions proposées au gouvernement, par l’entremise du C.n.j, la reprise des cours à Kinshasa, en garantissant leur sécurité ou la prise en charge, par l’Université Marien Ngouabi, des étudiants dont les filières sont présentes dans les établissements de cette université; la poursuite des études à l’étranger, notamment dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Ce qui présume une attribution de bourses d’études, en vue de finaliser leur cursus académique, certains d’entre eux devant soutenir cette année; la mise à disposition de logements pour les étudiants dont les parents sont à l’intérieur du pays. Des solutions que Ngambili Ibam Exaucé Bersol, président du C.n.j, entend mettre, urgemment, sur la table du gouverne- Cyr Armel YABBAT-NGO Editorial Après l’expulsion des étudiants congolais à Kinshasa ace à l’expulsion massive dont ils ont été victi mes à Kinshasa, les étudiants congolais, appuyés par le C.n.j, ont durci le ton contre les pouvoirs publics. Ils ont pointé du doigt le gouvernement qui, depuis leur retour à Brazzaville, demeure indifférent à leur sort, comme si rien ne se passait. Les étudiants congolais du Congo-Brazzaville ont été victimes de la réaction des Congolais de la RDC à l’opération de police «Mbata ya bakolo», au cours de laquelle les ressortissants de la RDC, en séjour irrégulier au CongoBrazzaville, sont renvoyés chez eux en RDC. Depuis, «le torchon brûle» entre Kinshasa et Brazzaville. Plus de six-cents jeunes étudiants évoluant à Kinshasa ont été chassés sans ménagement, laissant, parfois, derrière eux, leurs biens. Mais, arrivés à Brazzaville, le gouvernement n’a manifesté, jusquelà, aucun geste allant dans le sens d’arranger leur situation. Et la scolarité des jeunes Congolais étudiant à Kinshasa se nalité et d’intérêt», a-t-il ajouté. Dans son exposé sur l’«utilité du recensement de la population», marquant cette conférence inaugurale, Marcel Mbaloula, ingénieur statisticien, a commencé par rappeler que le Congo a déjà réalisé quatre recensements de la population, à savoir: 1974, 1984, 1996 et 2007. Définie comme une opération statistique exhaustive qui consiste à dénombrer tous les éléments d’une population donnée, le recensement, a-t-il dit, est réalisé pour obtenir l’effectif de la population résidante du pays, de chaque département, district, commune, «il doit nous permettre de produire les données socio-économiques, démographiques et une base de sondage». A travers ces éléments, le conférencier pense qu’on peut ainsi mesurer l’utilité du recensement de la population, qui est différente du recensement de la population et de l’habitat, moins encore du recensement de la population et de l’habitation et du recensement administratif. Les trois premiers sont réalisés par le Ministère du plan, par le biais de l’Institut national de la statistique et le dernier par le Ministère de l’administration du territoire à des fins politiques. Les débats qui s’en sont suivis étaient plus axés sur le recensement administratif spécial, la manipulation des résultats issus de ce recensement, le manque de statistique sur le taux d’inflation et de chômage au Congo. «Si les gens que vous mettez sur le terrain ne sont pas bons, ils vont vous produire les chiffres qui ne seront pas bons. C’est un problème de responsabilité et de conscience. Ceux qui les traitent doivent en être conscients. Les chiffres ne doivent pas être traités que par les non professionnels de la statistique», a indiqué Marcel Mbaloula. Faisant la synthèse des débats et clôturant la conférence, le président d’honneur de la C.r.d, Dominique Nimi-Madingou, a estimé qu’à l’heure de l’informatique et de la puissance des calculs et de l’expertise, «je crois, quand même, que c’est de la mauvaise foi et volonté que de recourir au recensement un peu douteux et hasardeux». L’assistance. ment. Ce dernier a, d’ailleurs, manifesté son soutien aux étudiants congolais expulsés de Kinshasa: «Toute la jeunesse congolaise, par élan de patriotisme, a été touchée. Tous les jeunes sont préoccupés par cette situation. Il n’y a pas que vous qui souffrez. Et c’est toute la jeunesse congolaise qui veut que des solutions soient trouvées, car les jeunes sont l’avenir d’un pays et certains d’entre vous supportent leurs études difficilement, eux-mêmes». Evoquant les conditions anxieuses ayant occasionné leur retour prématuré au pays, les étudiants congolais ont crié leur colère quant au non-respect de leurs droits. Ils disent avoir été énormément affectés par la brutalité qu’ils ont subie. «Bien que l’opération Mbata ya bakolo ait connu des vices de procédure, les Kinois l’ont mal interprétée. Ils nous ont menacés. Ils ont même pillé nos «home» (logement au campus). Ils nous ont vraiment brutalisés. Au Congo, c’est la police qui se charge de l’opération Mbata ya bakolo, mais là-bas, c’est la population qui nous tourmente le plus, soutenue, parfois, par des policiers. Nous sommes revenus, pour éviter le pire, parce qu’ils étaient prêts à nous ôter les vies», a affirmé l’une des victimes. La situation est envenimée par les médias de Kinshasa qui diffusent de fausses informations sur les maltraitances qu’auraient subies les ressortissants de la RDC à Brazzaville. Ce qui pousse les Kinois à chercher à se venger. Les étudiants congolais demandent, simplement, au gouvernement de négocier rapidement leur retour à Kinshasa, en obtenant des garanties de sécurité, afin de terminer l’année académique. Et le C.n.j entend bien les soutenir dans cette démarche. Hordel BIAKORO-MALONGA. Une opportunité, pourquoi pas? B razzaville, la capitale de la République du Congo, abrite, du 26 au 27 mai 2014, la 22ème assemblée régionale Afrique de l’A.p.f (Assemblée parlementaire de la francophonie) réunissant les présidents des assemblées nationales des pays africains. C’est un événement phare de la vie du parlement francophone et notre pays est honoré d’en abriter les assises qui seront suivies d’une «conférence parlementaire de haut niveau sur le dérèglement climatique», en prévision de la conférence internationale de Paris (France), prévue en juin 2015. Ce qui retient l’attention, c’est que parmi les thèmes qui seront développés et débattus au cours de cette conférence qui sera ouverte par le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso et dirigée par le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, il y a celui relatif aux «constitutions post-transition et la gouvernance démocratique en Afrique». Des personnalités de renom international y participeront, comme Abdou Diouf, Koffi Annan, Thabo Mbéki, Jerry Rawlings, Joachim Chissano, Jean Ping, Jacques Attali, Hubert Védrine, Michel Rocard, Edouard Balladur et Guillaume Soro. A Brazzaville, le député Sylvestre Ossiala, en sa qualité de président délégué de l’A.p.f, s’active à faire que cet événement soit un succès au Congo. A l’heure où dans le pays, le débat sur le changement de constitution bat son plein, la conférence parlementaire de haut niveau organisée par l’A.p.f à Brazzaville revêt une importance toute particulière. Car, il apparaît, de plus en plus, évident que le débat sur le changement de constitution va déterminer le destin de notre pays. D’un côté, il y a ceux qui n’y voient qu’un stratagème de plus pour permettre au pouvoir en place de se perpétuer et qui, donc, voient ce débat de mauvais œil. Pour eux, il n’y a qu’à respecter la constitution et tout ira pour le mieux, comme dans les vieilles démocraties. De l’autre côté, il y a ceux qui voient dans ce débat, une chance inouïe de sauvegarder les positions acquises dans l’administration et les institutions publiques, conscients que si l’actuel président est reconduit, alors ils seront maintenus dans leurs postes, si même ils ne rêvent pas mieux. Dans cette catégorie, se rangent ceux qui mettent en avant les réalisations du chef de l’Etat. Bref, pour eux, le bilan du président de la République justifierait le changement de constitution, pour lui permettre de poursuivre son action. Les deux catégories courent le risque de se radicaliser et, l’intolérance aidant, tomber dans les ornières d’un passé que les Congolais ne veulent plus vivre. La troisième voie qui ne semble pas encore bien se déterminer, est celle de ceux qui estiment que ce débat sur le changement de constitution est une opportunité, pour notre pays, de faire le bilan de sa gouvernance et trouver des améliorations à codifier dans une loi fondamentale qui garantirait l’obligation de rendre compte dans la gestion du bien public, la redistribution équitable de la rente nationale, la justice sociale, le reflet de l’unité nationale dans les hautes fonctions de l’Etat, etc. Non seulement la conférence de haut niveau se présente comme une opportunité prouvant que ce débat n’est pas spécifique au Congo et que donc on peut le dépassionner, mais encore, il permettra à l’élite congolaise d’apprécier les points de vue des différentes personnalités qui y participent. Comme le dit le philosophe et écrivain français Nicolas Boileau, «c’est du choc des idées que jaillit la lumière», la lumière qui permet d’avancer. Joachim MBANZA LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 3 Deux cent mille (200 000) Francs CFA au siège de Fisheries Engineering Co Ltd à Pointe-Noire à l’adresse ci-dessous citée. Le paiement devra être effectué en espèce ou par chèque certifié. COOPERATION CONGO - JAPON Le processus de sélection se déroulera conformément aux procédures en vigueur au Congo. MINISTERE DE LA PECHE ET DE L’AQUACULTURE Les offres doivent être présentées en quatre (04) exemplaires dont un (01) original et trois (03) copies, et être déposées contre récépissé au siège de Fisheries Engineering Co Ltd à Pointe-Noire au plus tard le 4 juillet 2014 à 12 heures précises et devront porter la mention: APPEL D’OFFRES N° 001/2014/ KIN/JICA relatif au travaux de construction des installations de la pêche artisanale à Pointe-Noire LOT Unique à envoyer l’adresse ci-après: AGENCE JAPONAISE DE COOPERATION INTERNATIONALE ————————————— Financement: Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) Appel d’Offres AO N° 001/2014/KIN/JICA Travaux de construction des Installations de la Pêche Artisanale à Pointe-Noire. Date: 28 avril 2014 Le projet s’inscrit dans le cadre de la coopération technique entre la République du Congo et le Japon dont le bénéficiaire et propriétaire officiel est le Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture. Le but du projet est de rehausser le niveau de la qualité des produits de pêche en apportant des améliorations dans toutes les étapes de traitement du poison, de la capture à la vente. Ce projet de la JICA a pour consultant japonais «Fisheries Engineering Co Ltd». Le délai d’exécution des travaux est de neuf (09) mois. Les spécifications de qualification comprennent: a) Avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen, pour des travaux de construction, de la fourniture des équipements et de la prestation des services nécessaires à l’installation des équipements, d’un montant équivalent à un milliard (1 000 000 000) FCFA, au cours des trois (3) dernières années, b) Avoir réalisé avec succès en tant qu’entrepreneur principal au moins un (01) marché de travaux similaire (construction de bâtiment ou autre construction bétonné d’un montant d’au moins cinq cent millions (500 000 000) FCFA au cours des trois (03) dernières années. c) Le matériel essentiel que le soumissionnaire devra affecter aux travaux est de: - 1 Bétonnière et les différents accessoires; - 1 Groupe électrogène; - 1 Cuve à eau de trois mille (3000) litres ou des contenants équivalents; - 1 Moto pompe d’une capacité importante; - 1 Camion benne; - 1 Véhicule de liaison; - Des matériels de topographie - Du petit outillage de chantier complet d) Proposer: - Un Directeur de travaux, Ingénieur spécialisé en construction métallique ou équivalent, ayant au moins huit (08) ans d’expérience dans la réalisation de travaux de nature et de complexité comparables, y compris au moins cinq ans d’expérience en tant que Conducteur des travaux. - Un Chef de chantier ayant au moins trois (03) ans d’expérience dans la réalisation de travaux de nature et de complexité comparable. Le Dossier d’Appel d’Offres peut être consulté pendant les heures ouvrables de 10 heures à 16 heures du 28 avril au 13 mai 2014 et peut être acheté moyennant un montant non remboursable de PROJET D’ETUDE POUR L’AMELIORATION DE LA CHAINE DE VALEURS DES PRODUITS HALIEUTIQUES A POINTE-NOIRE (PECHVAL) Aux bons soins de la Direction Départementale de le Pêche et de l’Aquaculture de Pointe-Noire, B.P: 543, Tél: 04 103 5725/06 953 5775; E-mail: [email protected] Ville: Pointe-Noire, Pays: République du Congo Les offres devront être valides pour une période de quatrevingt-dix (90 jours) suivant la date limite de dépôt des offres et doivent être accompagnées d’une garantie de soumission d’un montant de Dix millions (10 000 000) Francs CFA, délivrée par une banque commerciale agréée ou d’un chèque certifié du même montant et doivent être remises à l’adresse sus indiquée avant le 4 juillet 2014 à 12 heures précises. L’ouverture des plis sera effectuée au siège du PROJET D’ETUDE POUR L’AMELIORATION DE LA CHAINE DE VALEURS DES PRODUITS HALIEUTIQUES A POINTE-NOIRE (PECHVAL) aux bons soins de la Direction Départementale de le Pêche et de l’Aquaculture de Pointe-Noire, le 4 juillet 2014 à 13 heures précises en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants dûment mandatés qui souhaitent y être présents. Représentant Résident Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), République Démocratique du Congo LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 4 NATIONAL 4ème édition de la Sav (Semaine africaine de vaccination) Introduction du vaccin antirotavirus au Congo, pour lutter contre les diarrhées aigües La 4ème édition de la S.a.v (Semaine africaine de vaccination) a été lancé jeudi 24 avril 2014, à l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise de Mfilou, à Brazzaville, sous le thème: «La vaccination, une responsabilité partagée», et s’est déroulée jusqu’à la fin du mois d’avril. C’est François Ibovi, ministre de la santé et de la population, qui a patronné cette cérémonie. A cet effet, le Ministère de la santé et de la population a, avec le soutien de l’O.m.s (Organisation mondiale de la santé), introduit le vaccin antirotavirus, pour lutter contre les diarrhées aigües, conformément au P.e.v (Programme élargi de vaccination). Jugé historique par Mme Fatoumata Binta Diallo Tidiane, représentante de l’O.m.s au Congo, l’événement a mis en présence des parlementaires, des administrateurs-maires d’arrondissements, des sénateurs, diplomates ainsi que des représentants des organisations internationales. A u Congo, les diarrhées (26%) constituent la deuxième cause de mortalité après le paludisme (31%), chez les enfants de moins de 5 ans. De ce fait, le rotavirus reste la principale cause des diarrhées aiguës, dans cette tranche d’âge. Dans son allocution, Mme Fatoumata Binta Diallo Tidiane s’est dite satisfaite de l’action entreprise par le ministre Ibovi, qui a su mettre à profit cette semaine, avec l’idée sous-jacente de cibler les interventions à haut impact. De quoi concourir à l’accélération des progrès vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (O.m.d 4 et 5). Deux Objectifs qui envisagent, respectivement, la réduction de la mortalité infanto-juvénile et maternelle. La 4ème édition de la semaine africaine de vaccination a servi de cadre, à la représentante de l’O.m.s, pour saluer l’attention soutenue du président Denis Sassou-Nguesso et du gouvernement congolais, en faveur de la survie de l’enfant et de la mère en République du Congo. «Il est clair que, par exemple, sans vaccins, l’éradication mondiale de la variole et l’élimination de la poliomyélite et de la rougeole, dans un grand nombre de pays, n’auraient pas été possibles. C’est pour cela que nous voulons saluer les efforts du Congo qui a réussi, en dix ans, à introduire au moins quatre nouveaux vaccins dans le P.e.v. L’introduction du vaccin antirotavirus dans le P.e.v, de routine au Congo, vient aussi à point nommé, quand on sait que, selon l’O.m.s, le rotavirus est la cause la plus fréquente des diarrhées aigües sévères chez les jeunes enfants, à travers le monde», a-t-elle indiqué. Elle a rappelé l’importance de l’allaitement maternel: «Concernant la promotion de l’allaitement maternel, ce choix se justifie, aisément, quand on sait que, de par sa constitution, le lait maternel renforce l’immunité de l’enfant, le protège contre les infections, y compris les diarrhées, favorise sa croissance et améliore ses relations intimes avec sa maman et la société. Il faut rappeler que la S.a.v va aussi promouvoir le lavage des mains au savon et l’utilisation de l’eau potable dans le cadre de la stratégie globale de la lut- François Ibovi. sée de 781 à 426 décès pour 1.00.000 naissances, entre 2005 et 2012. La cible étant fixée à 223 décès d’ici à 2015. Peu avant la représentante de l’O.m.s au Congo, François Ibovi, ministre de la santé et de la population, a fait savoir que la vaccination reste une priorité du gouvernement congolais. «L’introduction de ce nouveau vaccin fait écho aux recommandations du président Denis Sassou-Nguesso qui, dans sa lettre de missions du 13 mars 2014, mettait au centre de ses préoccupations, la réduction du taux de mortalité infantile», a-t-i dit. A l’issue de la cérémonie, le ministre François Ibovi, Mme Fatoumata Binta Diallo Tidiane et bien d’autres person- te contre les affections diarrhéiques». Au Congo, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Pour preuve: les dernières données de l’enquête démographique et de santé 2011-2012, affirment que la mortalité maternelle est pas- nalités ont administré le vaccin à un échantillon de nourrissons. La première dose du vaccin antirotavirus s’administre à deux mois, la deuxième, elle, intervient à trois mois. Hordel BIAKORO-MALONGA. L’assistance. L’Anhyr (Agence nationale de l’hydraulique rurale) a organisé, mercredi 16 avril 2014, dans la salle de réunion du Ministère de l’énergie et de l’hydraulique, à Brazzaville, un atelier de validation du document de projet et du contrat commercial/d’exécution, qui s’est déroulé sous le patronage de François Gamboni, directeur général de l’Anhyr. En présence de Mme Georgette Ingani, représentante résidente de l’E.a.a (Agence panafricaine eau et assainissement) au Congo. Cet atelier a réuni dix-sept participants, notamment les représentants du Ministère de l’énergie et de l’hydraulique, du Ministère de l’économie, des finances, du plan et du porte-feuille public et les personnes ressources d’approvisionnement en eau des communautés rurales au Congo. L La B.d.e.a.c (Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale) s’apprête à lancer, au cours de ce mois de mai, son deuxième emprunt par appel public à l’épargne dénommé: «B.d.e.a.c 4,5% net 2014-2021», destiné à réunir un montant de 35 milliards de francs Cfa. La réalisation de cette opération étant conditionnée par une autorisation de la Cosumaf (Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale), celle-ci a, officiellement, procédé, mardi 29 avril 2014, après examen du dossier, à la remise du visa à la B.d.e.a.c pour cette deuxième émission obligataire par appel public à l’épargne. La cérémonie relative à la remise de ce visa s’est déroulée dans la salle de conférences du siège de ladite banque, à Brazzaville, en présence de Michael Adandé, président de la B.d.e.a.c, et de Rafael Tung Nsue, président de la Cosumaf. Le ministre François Ibovi administrant le vaccin chez un nourrissant. Faire avancer le projet de construction de 28 systèmes d’alimentation en eau potable draulique, tous les arguments de valeur lui permettant d’approuver et de parapher ces différents documents. S’agissant du contexte et de la justification de cet atelier, il faut rappeler que la fourniture des services d’eau en milieu rural au Congo est, largement, en deçà des besoins. Cette situation constitue une préoccupation pour les autorités publiques, car impactant négativement le développement socioéconomique du pays. Pour combler ce déficit, le gouvernement a placé la fourniture de l’eau potable en milieu rural au rang de ses priorités de développement socioéconomique. Dans le même ordre d’idée, l’Etat, à travers le Ministère de l’énergie et de l’hydraulique, a décidé de mettre en œuvre ce projet, qui vise à favoriser l’approvisionnement en eau pota- La Cosumaf a octroyé son visa Michael Adandé (à d.) et Rafael Tung Nsue. Anhyr (Agence nationale de l’hydraulique rurale) ’atelier organisé par l’Anhyr avait pour objectifs global de créer un environnement consensuel sur les documents techniques et financiers, ainsi que le contrat d’exécution du projet de construction de vingt-huit Systèmes d’alimentation en eau potable (S.a.e.p) et de réhabilitation de cinquante impluviums dans dix départements du Congo (Likouala, Sangha, Cuvette-Ouest, Cuvette, Plateaux, Pool, Bouenza, Niari, Lékoumou, Kouilou). De façon spécifique, l’atelier a, aussi, permis d’amender les documents techniques, financiers et contractuels soumis aux acteurs en présence, de façon à garantir l’approbation de ceux-ci par l’ensemble des parties prenantes à ce projet; de fournir aux autorités décisionnelles, notamment le Ministère de l’énergie et de l’hy- Deuxième emprunt par appel public à l’épargne de la B.d.e.a.c François Gamboni et Mme Georgette Ingani. ble dans les zones rurales des dix départements du Congo. Aussi, afin de garantir une mise en œuvre rapide et efficiente de ce projet, l’option de partenariat public-privé entre la société Amutham infra-India limited (A.i.i.l), le gouvernement et l’Agence panafricaine eau et assainissement pour l’Afrique est choisie comme solution garantissant le financement et la gestion optimale de ce projet. C’est ainsi qu’un préaccord entre les parties a été signé, au mois d’août 2013, au Burkina Faso, pour formaliser ce partenariat. Soulignons que la suite du processus, ainsi entamé prévoit l’adoption et la signature d’un contrat d’exécution sur la base du document de projet détaillé soumis à l’appréciation du Ministère de l’énergie et de l’hydraulique. L’organisation d’un atelier de validation regroupant les instances autorisées s’avère comme l’approche la mieux indiquée à cet effet. Un fait à déplorer: l’absence notoire des représentants du Ministère de l’économie, des finances qui, pourtant, étaient invités et avaient reçu le dossier relatif à l’atelier. Alain P. MASSAMBA Pour financer le système productif de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), la B.d.e.a.c a décidé de recourir, depuis quelques temps, au marché financier sous-régional, pour lever les ressources dont elle a besoin en complément de ses fonds propres et des lignes de crédits extérieurs. Ainsi, après la réalisation de deux émissions obligataires en placement privé réalisées en 2005 et 2007 et une première émission obligataire par appel public à l’épargne en 2010, la banque s’apprête à lancer, courant mi-mai, son deuxième emprunt par appel public à l’épargne dénommé «B.d.e.a.c 4,5% net 2014-2021», d’un montant de 35 milliards de francs Cfa, pour une durée de 7 ans. Les fonds à lever dans le cadre de cette opération serviront, selon Michael Adandé, à financer une partie des projets de la banque inscrits dans son plan stratégique 2013-17 et qui concernent les secteurs tels que les infrastructures, l’énergie, l’immobilier, les télécommunications, l’industrie et le tourisme. Le lancement d’un emprunt par appel public à l’épargne étant conditionné par une autorisation de la Cosumaf, pour rassurer les épargnants et protéger, ainsi, leurs épargnes, il fallait donc obtenir le visa de la commission. Ce qui est fait. Après cette autorisation, le président de la B.d.e.a.c a invité l’ensemble des investisseurs à souscrire, massivement, à cette émission qui, pour lui, «présente l’avantage d’offrir un bon rendement et une sécurité optimale, tout en contribuant à la construction de notre sous-région». Il a fait savoir que la zone Cemac regorge de beaucoup de liquidités. «Nous nous organisons à la banque à pouvoir valoriser ces liquidités. Car, beaucoup de gens ont des dépôts dans les banques, parfois pas rémunérés ou rémunérés à des taux très faibles. Nous voulons faire en sorte que la gamme des instruments d’épargne soit plus vaste et permette à tous ceux qui ont une petite épargne, de pouvoir gagner un peu d’argent, c’est-à-dire d’avoir des taux d’intérêt un peu plus élevés», a-t-il précisé. Concernant la durée de l’emprunt qui est de sept ans, le président de la B.d.e.a.c a rassuré les épargnants. «Le jour où ils voudront céder les obligations que nous émettons aujourd’hui, il y a ce que nous appelons un marché secondaire sur lequel ils peuvent faire cette opération et pouvoir récupérer et le capital et les intérêts qui leur sont dus», a-t-il indiqué. Le président de la Cosumaf, Rafael Tung Nsue, a, quant à lui, félicité la B.d.e.a.c pour son initiative de solliciter, pour la deuxième fois, le marché financier sous-régional, qui offre des financements à long terme nécessaire au développement des activités économiques de la zone. Cyr Armel YABBAT-NGO LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 5 NATIONAL Coup d’oeil en biais Psychose à Brazzaville, après une rumeur d’empoisonnement par la farine Lundi 5 mai 2014, une certaine psychose a gagné la ville-capitale où plusieurs chefs de famille ont fait passer un message par téléphone portable demandant à leurs enfants, épouses ou même des proches d’éviter de consommer le pain. Et pour cause, ils ont eu vent d’une rumeur faisant état de personnes empoisonnées, à Talangaï, le sixième arrondissement de la ville-capitale. Elles auraient été intoxiquées, après avoir consommé du pain empoisonné fait dans les moules d’une boulangerie située à Mikalou et ce serait l’acte d’un ouvrier ressortissant de la République Démocratique du Congo travaillant dans cette boulangerie. Les victimes ont dû être hospitalisées et se trouveraient dans un état critique, affirment-ils. Les faits se seraient passés dimanche 4 mai 2014, vers 23h. Mais, aucune source hospitalière n’a encore confirmé ce fait qui a créé la psychose dans la ville-capitale. Il faut dire que depuis l’opération de police «Mbata ya bakolo», qui a contraint des milliers de ressortissants de la RDC en situation irrégulière à regagner leur pays, les médias de Kinshasa accusent de tous les maux les autorités de la République du Congo. La méfiance règne entre Brazzaville et Kinshasa. Un chauffeur ivre provoque un accident à Mfilou Si la police n’ouvre pas les yeux, nos routes feront encore de nombreuses victimes. Dimanche 4 mai 2014, vers 20h, sur le tronçon de route qui va de la mairie de Mfilou à la gare appelée PK, un chauffeur de taxi ivre, incapable de maîtriser le volant de son véhicule, a provoqué un accident stupide. Il est allé percuter, violemment, un autre taxi roulant pourtant dans le sens contraire. Cela s’est passé à hauteur de l’arrêt de bus «Gothia». Bilan: des enfants blessés se trouvant dans le taxi percuté. Ils ont été conduits à l’hôpital de l’Amitié Chine-Congo, et le chauffard a été maîtrisé par les passants, avant d’être remis à la police. Une voiture termine sa course dans un bar et tue quatre personnes La scène s’est passée samedi 26 avril 2014, à 19h, au quartier Mbota Carlos, un quartier de l’arrondissement 4 Loandjili, à PointeNoire. Une voiture de marque Toyota Rav 4 avait à son bord deux personnes. Ayant débouché dans l’avenue Moe Prat, le chauffeur a abordé à vive allure le virage situé non loin de la station service Puma. La voiture a fini par foncer droit dans le bar situé du côté droit, en allant à Mbota. Bilan: quatre morts sur-le-champ et six blessés dont deux dans un état encore critique. Voilà comment un chauffard peut abréger la vie d’innocents citoyens. Espérons que la justice nationale de le sanctionner, selon sa folie. Un jeune-homme se suicide à Pointe-Noire Apprenti maçon, Mouimbouilou-Ndamba, âgé de 22 ans, a mis fin à ses jours, par pendaison, mercredi 23 avril 2014, vers 9h. Il habitait chez son frère aîné, au quartier Tchiniambi-Mbota (Arrondissement 4 Loandjili)). Piqué par on ne sait quelle mouche, il a profité de l’absence de sa bellesœur qui était allée au marché, pour se pendre. Après avoir fermé hermétiquement la porte centrale de la maison, il a noué une corde à son cou et est monté sur un bidon jaune de 25 litres. Il a attaché la corde sur un des chevrons de la toiture. Et puis, à l’aide de ses pieds, il a dégagé le bidon. C’est en défonçant la porte que sa belle-sœur a découvert son corps inanimé. L’inhumation a eu lieu, samedi 3 mai 2014, au cimetière municipal de Vindoulou. Démantèlement d’un gang de sept braqueurs à Pointe-Noire «Neuf jours pour le voleurs et le dixième pour le propriétaire», dit un adage populaire. Eh bien! Sept braqueurs, des ressortissants de la République Démocratique du Congo, du Niger et un Congolais du Congo-Brazzaville, le nommé Guy Fernand Mabiala, leur chef de file, ont été mis aux arrêts par le commandement de la zone militaire de défense n°1. Ils ont été présentés à la presse locale et internationale, mercredi 30 avril 2014, en attendant d’être transférés à la maison d’arrêt. Ce groupe de gangsters opérait, de nuit comme de jour, dans la zone des lycées Victor Augagneur, Bernard Poaty et les alentours du parc d’exposition de la foire. Des pseudo-topographes pris en flagrant délit de lotissement anarchique Des gens décidés à tourner en dérision l’administration publique, il n’en manque pas dans notre pays. Pour s’en convaincre, un groupe de pseudotopographes lotissait la zone de Liambou, pourtant déclarée zone d’occupation militaire. Malheureusement, pour eux, ils ont été pris en flagrant délit, mercredi 30 avril 2014, par des militaires, alors qu’ils étaient en train de se livrer à leur pseudo-travail de lotissement. Ce groupe agit au nom de la famille Tchingatchi, dont le chef est M. Loemba. Ce dernier serait en cavale. Le massif forestier mis en défend par le gouvernement appartient à la société E.f.c (Eucalyptus fibre du Congo). Pluie de billets de banque au meeting de la Dynamique pour la paix, à Dolisie Lors d’un meeting en salle organisé, samedi 26 avril 2014, dans l’amphi 600 de l’E.n.i (Ecole normale des instituteurs) de Dolisie, les membres de la Dynamique pour la paix se sont prononcés, sans surprise, en faveur du changement de la constitution du 20 janvier 2002. Cette initiative n’a pas laissé indifférent le président d’honneur de cette association, le ministre Pierre Mabiala. Ce dernier a pris l’engagement de transmettre, fidèlement, la déclaration de la Dynamique sur le changement de la constitution au chef de l’Etat. A la fin du meeting, on a eu l’impression d’être devant un distributeur automatique de billets de banque. Tellement la pluie des francs Cfa était abondante, ironisent certains. Les tenanciers des bistrots et autres espaces de jouissance de la plupart des quartiers populaires de la ville de Dolisie ont fait de bonnes recettes, ce jour-là, car les bénéficiaires les ont pris d’assaut. Paul Aurélien Madzou, conseiller municipal de Brazzaville «Il faut un nouveau pacte républicain, reposant sur une nouvelle constitution» Conseiller municipal de Brazzaville, membre du P.c.t (Parti congolais du travail), au niveau du comité de l’arrondissement 4 Moungali, Paul Aurélien Madzou fait partie des jeunes figures montantes de ce parti, même s’il choisit souvent de sacrifier à la discipline du parti. Mais, la perspective des élections locales le conduit à faire entendre sa voix sur les sujets brûlants de l’actualité nationale, comme le débat sur le changement de constitution. Voici l’interview qu’il nous a accordée à ce propos. * Monsieur le conseiller municipal, on ne vous a plus entendu depuis le mois de juillet dernier. Pourquoi ce silence? ** Tout d’abord, je vous remercie d’avoir accepté de m’accorder de l’espace dans votre journal que j’apprécie beaucoup, pour m’exprimer. Je sais que c’est depuis l’année dernière que j’avais parlé, toujours à travers votre journal. A l’époque, il était déjà question du débat sur la constitution. Il y en a qui ne l’ont découvert qu’avec l’intervention des sages du Niari à Dolisie, devant le chef de l’Etat, le samedi 22 mars 2014. Mais, pour la gouverne de vos lecteurs et de tous ceux de nos compatriotes qui s’intéressent à ce débat, je rappelle, mot pour mot, votre question et ma réponse, l’année dernière: Question: «Le débat sur la constitution est déjà lancé, que pensez-vous de la révision, disons, du changement ou non de la constitution actuelle?» Réponse: «Avec ce débat, l’on peut constater que la démocratie est une réalité dans notre pays et on peut s’en féliciter. En tant que cadre militant du P.c.t, je me réjouis de ce que le président de la République ait permis au Congo, de retrouver sa vitalité démocratique, après les pages sombres des tristes événements de la fin de la décennie 90. Pour répondre directement à votre question, mon point de vue personnel est simple. Il faut que les Congolais se rappellent qu’après la guerre de 1997, il a fallu rassembler les énergies, pour reconstruire un pays qui était par terre. Le régime présidentiel était le mieux indiqué, pour avoir un exécutif fort, capable de relever ce défi, tout en garantissant la vie démocratique, durant la période post-conflit. Le président Denis Sassou Nguesso est celui-là qui a relevé ce défi historique. Au départ, on ne lui donnait pas de chance de réussir. Aujourd’hui, non seulement il y a la paix et la sécurité, mais encore, les indicateurs de notre économie attirent les investisseurs, sans compter que les Congolais eux-mêmes profitent de cette embellie. A mon avis, le moment est arrivé de mettre en place une constitution démocratiquement équilibrée, avec un parlement jouant pleinement son rôle. C’est une occasion à ne pas manquer, pour asseoir notre démocratie sur des bases institutionnelles bien équilibrées». Paul Aurélien Madzou. Près d’un an après, quand je suis ce qui se dit, je constate qu’au niveau de la majorité, on épouse mes idées. C’est-à-dire, il faut un nouveau pacte républicain, reposant sur une nouvelle constitution qui permet réellement au parlement de jouer son rôle de contrôle de l’exécutif. Autant dire que je m’étais déjà prononcé pour le changement de constitution. A l’époque, certains de mes camarades me l’avaient reproché. Aujourd’hui, ils me donnent raison. * Oui, mais il y en a tout de même qui pensent que le président Denis Sassou Nguesso ferait mieux de se retirer à la fin de son deuxième septennat, en 2016, s’il veut sortir par la grande porte, pour que la nation lui soit reconnaissante de tout ce qu’il a fait pour le développement de ce pays. Qu’en ditesvous? Etude de Maître François Den LOUBOTA, Notaire 71, avenue Général De GAULLE, Immeuble Tour Mayombe, B.P: 4315 Tél.: 05 748 99 64 - Pointe - Noire République du Congo ANNONCE LEGALE Il appert d’un acte sous seings privés reçu en l’Etude de Maître François Den LOUBOTA, Notaire à la résidence de Pointe-Noire, portant Procès-verbal de la Décision du Gérant des ETABLISSEMENTS «UNI CONSTRUCTION», en date à Pointe - Noire, du 15 octobre 2013, ayant fait l’objet de dépôt au rang des minutes du Notaire soussigné, même date, la Transformation desdits Etablissements en Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle (SARLU) dénommée société «UNI-CONSTRUCTIONSARLU» et comme conséquence immédiate de cette transformation, la Radiation des ETABLISSEMENTS «UNI CONSTRUCTION et la constitution de la nouvelle société à responsabilité limitée unipersonnelle dénommée Société: «UNI CONSTRUCTION-SARLU». Les Statuts en la forme authentique de la société à responsabilité limitée unipersonnelle dénommée: Société «UNI CONSTRUCTIONSARLU», en date à Pointe - Noire du 29 octobre 2013, enregistrés même ville, gratis, le 03 novembre 2013, folio 193/8, n° 9658 présentent les caractéristiques suivantes: 1-FORME: Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle (SARLU); 2-OBJET: -Le Commerce Général: Import - Export; -L’importation de matériaux de construction, de ciments, des lubrifiants à moteur, des appareils électroniques, informatiques et électroménagers; -Tous travaux bâtiment; -La vente de matériaux de construction, de ciments et des lubrifiants à moteur; -La vente des appareils électroniques, informatiques et électroménagers; -La quincaillerie générale; -L’alimentation; -L’habillement; -Et, d’une manière générale, la société pourra faire toutes opérations commerciales, financières, industrielles, mobilières et immobilières pouvant se rattacher à l’objet ci-dessus, lui être utiles ou susceptibles d’en faciliter la réalisation ou le développement. 3-DENOMINATION: La dénomination de la société est: Société «UNI – CONSTRUCTION». 4-SIEGE SOCIAL: Il est établi à Pointe-Noire, quartier Ngoyo, en face de la Station PUMA, boîte postale: 892, République du Congo. 5-DUREE: -La durée de la société est de quatre-vingt-dixneuf (99) années, à compter de la date de son immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier. 6-CAPITAL SOCIAL: Le capital social est de Deux Millions (2 000 000) de francs CFA, divisé en Cent (100) parts sociales égales de Vingt mille (20 000) francs CFA chacune, numérotées de Un (1) à Cent (100). 7-PORTEUR DE PARTS-GERANT - ASSOCIE UNIQUE: Monsieur TALLA André, Commerçant, demeurant à Pointe-Noire, quartier NGoyo, face Station PUMA, Arrondissement n° 6 Ngoyo, boîte postale: 892, République du Congo, est nommé Gérant, pour une durée indéterminée; 8-REGISTRE DU COMMERCE ET DE CREDIT MOBILIER (R.C.C.M.): La Société «UNI CONSTRUCTION-SARLU» se trouve donc ainsi immatriculée, depuis le 16 janvier 2014, sous le numéro R.C.C.M. POINTE-NOIRE N° R.C.C.M. CG/PNR/14 B12. 9-AUTORISATION D’EXERCICE DES ACTIVITES COMMERCIALES: N° 3656 délivrée à la Société «UNI CONSTRUCTION-SA», en date à Brazzaville du 07 février 2014. Pour insertion, Maître François Den LOUBOTA ** La grande erreur serait de personnaliser le débat, comme on l’a fait dans le passé. A la conférence nationale souveraine de 1991, on a édicté des principes constitutionnels, en croyant gêner le président Sassou Nguesso, qu’on ne voulait plus voir au pouvoir. Quand le président Pascal Lissouba a été élu, il n’a pas hésité à dire que la constitution du 15 mars 1992 était mauvaise. En 2002, on a fait une constitution pour barrer la route aux leaders en exil et permettre au président Denis Sassou Nguesso d’avoir l’essentiel des pouvoirs exécutifs, afin de reconstruire le pays qui était entièrement détruit par la guerre. Vous voyez que dans les deux cas, on n’a pas donné la priorité au Congo, mais aux acteurs. Je pense, à mon humble avis, que le moment est venu que les fils et filles de ce pays se retrouvent, pour mettre en place une constitution qui priorise le pays. Après sa longue expérience des affaires publiques, je ne pense pas que le président Sassou y soit opposé. Au contraire, il faut profiter de sa présence, pour ouvrir une nouvelle ère dans notre pays, en s’appuyant sur son expérience de stabilité institutionnelle, comme il nous l’a démontré. Souvenez-vous, à la Conférence nationale, on avait souhaité le changement. Un nouveau président était élu. Après, nous avons eu des guerres et nous avons perdu nos parents et nos biens. «Les changements, même les plus souhaités, s’accompagnent toujours de mélancolie», dit l’adage. Changer c’est bien, mais vous connaissez ce que vous perdez mais pas ce que vous allez obtenir. Ce n’est pas facile d’asseoir la démocratie, aussi bien au niveau de la vie des institutions que de la culture des citoyens et des acteurs politiques. Je ne suis pas contre l’alternance au sommet de l’Etat, mais il faut se garantir de la solidité des institutions, pour que cette alternance ne soit pas source d’instabilité. Le problème au niveau de nos acteurs est qu’en dehors du président Sassou, par les temps qui courent, le Congo risque de se lancer, en 2016, dans une aventure qui peut le renvoyer loin en arrière. Vous savez bien de quoi je parle. Je ne dis pas qu’il est parfait. Il y a des choses à corriger nécessairement dans la gouvernance du pays, mais je pense qu’on a encore besoin de son expérience, pour assoir la démocratie, sous le signe d’un nouveau pacte républicain. * Même si leur date n’est pas encore connue, les élections locales arrivent, seriez-vous aligné dans la liste de votre parti à Moungali? ** Au niveau du P.c.t, notre parti, les listes sont dressées par une commission qui en la charge. Je ne suis pas dans les secrets des dieux. Mais, je pense que notre parti doit s’appuyer sur la stratégie consistant à mettre en avant les anciens conseillers locaux qui jouissent de la confiance des militants et des électeurs, afin de maximiser nos chances de gagner. A Moungali, je suis parmi ceux qui entretiennent de bonnes relations avec les militants. Je suis prêt à prendre rendezvous avec nos électeurs, pourvu que le parti m’en donne l’occasion. C’est mon rêve en tout cas. Propos recueillis par J. MBANZA LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 6 PUBLI-REPORTAGES Session ordinaire du C.s.m (Conseil supérieur de la magistrature) Deux magistrats révoqués pour usurpation de titre et nominations de nouveaux magistrats Le Conseil supérieur de la magistrature s’est réuni en session ordinaire, le mardi 29 avril 2014, au palais du peuple à Brazzaville, sous la présidence de Son Excellence Denis Sassou Nguesso, Président de la République, Président du Conseil supérieur de la magistrature, en présence de Placide Lenga, Premier Président de la Cour suprême, du Ministre d’Etat Aimé Emmanuel Yoka, Ministre de la justice et des droits humains, Garde des sceaux. Cette session ordinaire était essentiellement consacrée à l’examen de divers dossiers, dont le rapport de la commission de discipline des magistrats, le rapport de la commission de nomination, les avant-projets de loi portant sur la modification de certaines dispositions relatives, au statut de la magistrature et au Conseil supérieur de la magistrature. Un projet de décret réorganisant le secrétariat général du conseil supérieur de la magistrature, a été également soumis au conseil. A l’ouverture de la session, le Garde des sceaux, Ministre de la Justice, a prononcé une allocution dans laquelle il a rappelé les orientations données lors de la précédente session: «Le Conseil de ce jour 29 avril 2014 se tient après la session du 8 mai 2013 au cours de laquelle Monsieur le Président, vous avez fait des recommandations et donné des orientations précises, pour que les textes de base qui régissent le corps judiciaire, notamment: la loi organique n°23-92 du 20.8.1992 portant statut de la Magistrature et la loi organique n°228.2008 du 28 Juillet 2008 sur le Conseil Supérieur de la Magistrature soient revisitées, pour tenir compte des évolutions constatées dans la Magistrature ainsi que de l’état de l’opinion sur le corps des Juges. Sur le statut de la Magistrature, vos recommandations et orientations visaient: - Premièrement: à redéfinir ou requalifier l’autorité sanctionnatrice à l’égard de certaines fautes professionnelles sus- ceptibles d’être imputées à l’encontre de tel ou tel autre Magistrat; - Deuxièmement: à rendre plus flexibles les conditions dans lesquelles la responsabilité civile et pénale du Magistrat pourrait être engagée dans les conditions de droit commun; - Troisièmement et surtout: l’institution du principe de précaution qui permettrait d’envisager, quasiment en temps réel, les mesures de sauvegarde du crédit de la Justice et de protection des droits des justiciables. Ces modifications substantielles sont essentielles à la régénération intellectuelle, morale et professionnelle des personnels de Justice, parce que la crise est profonde et la seule volonté des autorités de tutelle ne suffit plus à endiguer le mal. Il faut l’appui de la loi. Et si vous le permettez, je vais rappeler ici les mots de Michel Debré, lors des travaux sur la Constitution Française du 4 octobre 1958. Cet homme d’Etat disait ceci, s’agissant du contenu de la Constitution, je cite: «II y a des mécanismes qui Denis Sassou Nguesso. Placide Lenga. Aimé Emmanuel Yoka. n’auraient pas leur place dans un texte de cette qualité (c’està-dire la Constitution), si nous ne savions pas qu’ils sont nécessaires pour changer les mœurs». Et il ajoutait: «Quand on veut briser les mauvaises habitudes, il faut des palliatifs vigoureux dans le texte fondateur de la République». C’est exactement le but visé par les modifications que vous avez impulsées le 8 Mai 2013: tenter de changer les mœurs dans la Justice. Il ne faut plus que les juges dont la conscience n’est pas tranquille continuent à avoir de beaux jours devant eux parce que la discipline n’est pas seulement l’énoncé des règles de conduite, mais aussi et surtout la punition des contrevenants. A cet égard, Monsieur le Président, je voudrais porter à la connaissance des Membres du Conseil Supérieur de la Magistrature, que le 5 janvier 1994, en France, le Conseil Supérieur de la Magistrature a sanctionné un Magistrat qui avait commis une infraction au code de la Route et refusé d’obtempérer à un ordre de la Police. Dans sa décision, le Conseil Supérieur de la Magistrature a rappelé que «Tout Juge doit donner l’exemple de civisme et que sa qualité implique responsabilité et non privilège». Il faut donc permettre au Chancelier, Garde des sceaux, Ministre de la Justice, d’intervenir promptement, lorsque les intérêts de la République sont en jeu, dans un scandale judiciaire. On pourrait rétorquer, ici et ailleurs, que cette réforme remet en cause l’indépendance du Juge. Rien ne serait plus faux. En effet, nous l’avons déjà dit, nous l’avons écrit, nous l’affirmons toujours: l’indépendance n’est pas un sauf-conduit délivré au Juge pour qu’il se livre à tous les abus. L’indépendance est un concept retenu au profit des justiciables qui doivent être rassurés que le Juge qui est en charge de leur dossier est indépendant, c’est-à-dire qu’il n’est soumis à aucune influence, d’aucune sorte, ni politique, ni familiale, ni associative, ni financière, ni économique, ni morale, de nature à infléchir sa décision. Je voulais rappeler cet ensemble de doctrines, Monsieur le Président, au moment où vous vous appliquez à donner un sens et une direction nouvelle à notre Justice. Je vous remercie». P endant la session, évo quant la question disciplinaire, le Président de la République a fustigé le comportement des magistrats de plus en plus nombreux qui s’écartent de la règle de déontologie de leur métier de juge, en se livrant à divers trafics qui n’honorent pas leur position dans la société. Le Conseil a ainsi prononcé la révocation de deux magis- Concertation entre l’U.pa.d.s et le P.c.t Les deux partis évaluent les réformes du processus électoral Dans le cadre du dialogue politique en cours dans notre pays, les directions politiques de l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie sociale) et du P.c.t (Parti congolais du travail) se sont retrouvées, le mardi 29 avril 2014, dans la salle 102 du Palais des congrès, à Brazzaville, pour échanger sur la mise en œuvre des recommandations de la Concertation politique de Dolisie. La délégation de l’U.pa.d.s était conduite par son Premier Secrétaire, Monsieur Pascal Tsaty-Mabiala, et celle du P.c.t par son Secrétaire Général, Monsieur Pierre Ngolo. Cette concertation était placée sous le signe de la promotion du consensus et des valeurs de la démocratie. A l’issue des échanges responsables, il est apparu ce qui suit: a)- Concernant le Recensement administratif spécial (R.a.s) - L’U.pa.d.s estime que, malgré l’application du principe de parité dans l’organisation et la mise en œuvre du recensement administratif spécial, les opérations ne se sont pas déroulées dans la rigueur souhaitée. Par conséquent, sans rejeter en bloc les résultats de ce recensement, l’U.pa.d.s exige que la validation et la certification des listes électorales soient faites au cas par cas par les étatsmajors nationaux des partis politiques; - le P.c.t pense, pour sa part, que la fiabilité des opérations du recensement administratif spécial est garantie par l’implication locale des commissions composées de façon paritaire, lesquelles, aux termes du décret qui organise le recense- Pierre Ngolo (au milieu). L’U.pa.d.s et le P.c.t conviennent de la nécessité d’amender la loi électorale, notamment en son article 17 pour y insérer des dispositions consacrant le caractère permanent et indépendant de la Conel dont la composition devrait être paritaire à tous les niveaux de son organisation. Dans le cadre du réaménage- d’électeur biométrique Les deux parties, reconnaissant les contraintes techniques de la biométrie, ont retenu que soit instaurée la carte d’électeur biométrique à l’occasion de l’élection présidentielle de 2016. d)- Concernant le bulletin unique La délégation du P.c.t. ment des compétences et des attributions de la Conel, aux fins de lui donner davantage de pouvoirs et de moyens pour son action, il a été convenu d’amender la loi électorale, en lui attribuant l’accomplissement de certaines missions, notamment les actes préparatoires et l’organisation des scrutins. Toutefois, les deux parties ont ces qui n’y figurent pas. De même, il convient d’ores et déjà de formaliser le renforcement des attributions de cet organe. f)- Concernant la subvention des partis politiques Les deux parties se sont accordées pour mettre en place un Pascal Tsaty-Mabiala (au milieu). ment administratif spécial, sont seules habilitées à valider et certifier les listes électorales. Le P.c.t affirme, en conséquence, que les résultats du recensement administratif spécial sont un acquis à capitaliser. Après débat, faute de consensus sur la question, les deux partis ont pris acte de leurs divergences. b)- Concernant la Commission nationale des élections (Conel) trats, pour des faits d’usurpation de titre, d’escroquerie et d’abus de confiance, des comportements constitutifs de manquements au devoir de leur état, à la délicatesse ou à la dignité. Le Conseil a, ensuite, salué l’arrivée, dans la profession, de 50 jeunes magistrats, et décidé de nominations à diverses fonctions au sein des juridictions nationales. L’examen des points consacrés à l’examen des avant-projets de loi portant sur la modification de certaines dispositions relatives, au statut de la magistrature et au Conseil supérieur de la magistrature, a permis au Conseil de proposer au Parlement certaines dispositions nouvelles dont l’institution du principe de précaution, qui permet de suspendre provisoirement de ses fonctions, pour enquête, un magistrat auquel sont imputés des entorses graves et particulièrement avérés, à la discipline. Une autre nouveauté de taille consistera à autoriser le justiciable à saisir le Conseil supérieur de la magistrature, par le canal filtrant du Ministre de la Justice, pour dénoncer le magistrat auteur à son préjudice, de faits contraires à sa déontologie professionnelle. Bien évidemment, il devra s’agir de faits réels, précis et concordants, faute de quoi l’auteur de cette dénonciation, alors calomnieuse, sera à son tour poursuivi. Le Conseil a, ensuite, entendu une communication sur le fonctionnement de la Cour suprême et édicté quelques recommandations. Il importe de rappeler que l’institution du Conseil supérieur de la magistrature, est prévue par la Constitution en ses articles 139 à 142, et que le Président de la République garantit l’indépendance de la magistrature à travers cette institution qui sert également d’instance de régulation de la justice, de la discipline et de gestion de la carrière des magistrats. retenu que l’administration publique ne devra pas être complètement dépouillée de ses prérogatives. A cet effet, les deux partis ont décidé de mettre en place un groupe de travail chargé de proposer la réforme de la Conel. c)- Concernant la carte L’U.pa.d.s et le P.c.t ont convenu de l’introduction du bulletin unique à l’élection présidentielle de 2016. e)- Concernant le Comité de suivi L’U.pa.d.s et le P.c.t estiment que, conformément à l’esprit des conclusions de la concertation de Dolisie, le Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo devra être élargi aux for- groupe de travail conjoint chargé de faire des propositions concrètes sur le relèvement de la subvention, tout en garantissant la régularité du financement des partis politiques. g)- Concernant le plafonnement du financement des campagnes électorales Les deux partis politiques se sont accordés sur la nécessité de plafonner les dépenses liées aux campagnes électorales. Un groupe de travail conjoint sera mis en place à cet effet, pour élaborer des propositions à soumettre au Gouvernement. En conclusion, les deux partis politiques conviennent d’organiser des rencontres périodiques, en vue de poursuivre les échanges sur le processus démocratique au Congo. LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 7 ANNONCES «SOCIETE TASLY WORD BRAZZAVILLE PTY LTD» S.A.R.L.U. Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle Au capital de 5.000.000 Francs CFA Siège social: 129, rue de Reims - Centre-ville Brazzaville (République du Congo) RCCM: 07 B 95 Programme des Nations Unies pour le Développement VENTE AUX ENCHERES (Relance) Le Bureau de la Représentation du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en République du Congo procède à une vente aux enchères d’un canot rapide exposé dans la cour de sa concession située à l’adresse suivante: Brazzaville: Angle Avenue Foch/Behagle Description Capacité Puissance Energie Canot Rapide/ Hors-Bord YAMAHA 20 places 150 CV, Essence N° châssis Type Moteur AYIE/YAMAHA/W3 1F/NB129/1830 YAMAHA W31F Au Servive des peulpes et des nations Année d’acquisition à l’état neuf Date de mise en circulation 2004 2004 Ce canot rapide peut être visité du lundi au vendredi, de 8h00 à 16h00, au lieu indiqué. Il est vendu en l’état, sans aucun préalable tant administratif que juridique par le PNUD. Les enchérisseurs sont, en conséquence, priés de déposer, à la réception du PNUD, sise à l’adresse cidessous indiquée, leur proposition de prix dactylographiée, sur une page, sous enveloppe scellée, avant le vendredi 16 mai 2014, à 16h00, en spécifiant les caractéristiques du canot rapide telles que détaillées dans le tableau. L’enveloppe doit être adressée à Monsieur le Représentant Résident du PNUD: Angle Avenue Foch/Behagle B.P: 465, Brazzaville République du Congo Elle doit porter la mention «Vente aux enchères N° SG/COG/002/2014». L’adjudicataire retenu sera contacté pour paiement comptant du montant, dans les 7 jours qui suivent la notification. L’enlèvement doit s’effectuer dans les 15 jours qui suivent, et ce, après avoir présenté les justificatifs de dédouanement. Aucune réclamation ne sera acceptée après enlèvement. Fait à Brazzaville, le 24 avril 2014 Eloi Kouadio IV Représentant Résident Adjoint DISSOLUTION ANTICIPEE DE LA SOCIETE Aux termes du procès-verbal des Décisions Extraordinaires de l’Associé Unique de la société sus dénommée, en date à Brazzaville du trente et un décembre 2013, reçu en dépôt le dix mars deux millequatorze par Maître Gervel Eric Mexan BIMBENI, Notaire associé (SCP J. A. MISSAMOU & G. E. M. BIMBENI, titulaire d’un office à Brazzaville); enregistré le dix-neuf mars deux mille quatorze, à la recette de Bacongo, Brazzaville, Folio 053/10 – N°446, l’Associé Unique a décidé: • LA DISSOLUTION DE LA SOCIETE PAR ANTICIPATION Mention modificative a été portée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier de Brazzaville, sous le numéro M2/14 - 699, le 27/03/2014. Pour insertion légale LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 8 NATIONAL Général Jean-François Ndengué, directeur général de la police «Pour vivre en République du Congo, il faut respecter les lois et les règles de ce pays» Directeur général de la police, le général de police de deuxième classe Jean-François Ndengué a accordé une interview exclusive publiée dans l’édition n°45 du lundi 28 avril 2014 du journal Le Troubadour, pour «éclairer la lanterne des Congolais et des étrangers vivant dans notre pays sur les tenants et les aboutissants» de l’opération «Mbata ya bakolo», souligne notre confrère dans l’introduction. A la demande de certains lecteurs, La Semaine Africaine reprend cette interview, à l’heure où du côté de Kinshasa, capitale de la RDC, les médias se sont lancés dans une campagne malveillante et agressive de dénigrement des autorités du Congo-Brazzaville, attitude indigne d’un pays-frère. Voici l’intégralité de l’interview du général Jean-François Ndengué sur l’opération «Mbata ya bakolo», dans laquelle il estime qu’il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières qui serait lancée contre les ressortissants d’un quelconque pays, mais contre les sans-papiers, car «pour vivre en République du Congo, il faut respecter les lois et les règles de ce pays». * Mon général, une dizaine de jours après son lancement, où en est l’opération «Mbata ya Bakolo»? Y a-t-il des résultats significatifs? Constate-t-on une baisse de tension de ce climat d’insécurité dans ces quartiers cibles où elle était manifeste, à la limite de la psychose? ** Dans son esprit, comme dans sa lettre, l’opération «Mbata Ya Bakolo» a été conçue comme une opération d’assainissement de certains quartiers de Brazzaville confrontés, jusqu’à la psychose, comme vous le dites, à la violence de cette forme nouvelle de criminalité urbaine qu’est le phénomène Kuluna. Pour rappel, je vous dirai que ce phénomène est caractérisé par des bandes de véritables brigands, armés de haches, de machettes, de fourches et de toutes sortes d’armes blanches qui servent à tailler en pièces, je dis bien tailler en pièces, de paisibles personnes, hommes, femmes ou enfants, indistinctement, à qui on voudrait arracher un téléphone, un sac-à-main ou même un vêtement. Il est à signaler que ces Kuluna sont, souvent, ivres de sang et de violence aveugle, au point de ressembler à des bêtes féroces déchainées. Ils ont sévi du côté des quartiers Jacques Opangault, Nkombo, Massengo; on les a vus à l’œuvre dans les contre-bas de Poto-Poto, vers la gare du chemin de fer et dans le secteur des Dix maisons à Moungali. Ils ont pris tout un quartier en otage, le quartier dit Lunda, dont l’accès était subordonné au paiement d’une taxe imposée, donc, à des Congolais vivant chez eux, par des sujets majoritairement venus de l’étranger. On a associé à cette lutte contre les Kuluna, une opération de contrôle des étrangers, pour éradiquer l’immigration clandestine. Il s’agit, ici, de rappeler que les bandes kuluna sont composées majoritairement de ressortissants étrangers. Je tiens à préciser que l’opération «Mbata ya bakolo» est parfaitement et rigoureusement encadrée. Au bout de deux semaines d’exécution, cette opération a donné des résultats extraordinaires. Dans les quartiers qui étaient devenus des zones de non-droits, le calme est revenu. Les populations que ce phénomène de violence extrême contraignait à se terrer dans les maisons, dès 17h, ont repris goût à la vie et vaquent paisiblement à leurs occupations ordinaires, soulagées. A ce stade, la totale satisfaction des populations est le véritable baromètre qui atteste, irréfutablement, de la réussite de l’opération «Mbata ya Bakolo». * Cette opération a été, vive- ment, critiquée par les députés de la RDC, insinuant qu’elle a provoqué mort d’hommes et soumis à des traitements inhumains certains ressortissants d’en face. Qu’en dites-vous? ** Je crois qu’une bonne partie de l’opinion est sous-informée. La réaction de ces parlementaires dont vous parlez est marquée du sceau de la désinformation. Et pourtant, nous communiquons! Et Kinshasa est à quelques minutes de Brazzaville, porte-ouverte où ils auraient pu avoir l’information juste, avec la possibilité de constater, sur le terrain, comment se déroule cette opération. Pressée de questions, mais, pour nous, par devoir, la police congolaise a largement médiatisé l’opération «Mbata ya bakolo». Il n’y a rien, y compris les dérapages condamnés par nous, rien n’a été caché. Il n’y a pas eu de morts, il n’y a pas eu de viols pendant l’opération «Mbata Ya Bakolo». Les dérapages que nous avons identifiés et qui ont été énergiquement dénoncés, se rapportent à des extorsions d’argent, à des vols d’objets personnels. Le directeur général de la police que je suis vous confirme que tous les auteurs de ces dérapages sont mis aux arrêts de rigueur. Avec le concours de l’Inspection générale de la police nationale, la procédure de leur radiation de la police est en cours. Il y a beaucoup de mauvaise foi dans bon nombre de critiques qui nous sont faites. On découvre sans difficultés qu’il y a même une volonté de manipulation, à des fins inavouées. Mais pour nous, l’essentiel reste la réussite de cette opération de laquelle dépendent la sécurité, la paix et la libre circulation des personnes et des biens. Et nous croyons à un début de triomphe de cette cause. Par ailleurs, on a voulu faire croire que le Congo était devenu xénophobe et se lançait dans une véritable chasse aux sorcières, par la stigmatisation d’une nationalité particulière. Non! Le Congo est un pays fraternel, un grand pays d’accueil. Le contrôle des immigrés clandestins, acte de souveraineté, se fait pour le bien de tous. C’est d’abord pour nous tous une exigence de sécurité et de tranquillité. * Mon général, récemment une délégation de la RDC conduite par le vice-ministre des affaires étrangère et celui de l’intérieur, a conféré avec le ministre de l’intérieur de notre pays, Monsieur Zéphirin Mboulou, qui était assisté du Conseil de commandement de la police. Quelle a été la principale conclusion de cette réunion? Et en quoi at-elle influencé la suite de l’opé- Général Ndengué. tes, experts dans les questions d’immigration, etc.) pour définir les modalités et procédures d’expulsion des ressortissants de la RDC, en situation irrégulière, du territoire du CongoBrazzaville. Nous faisions déjà cela! On met ici des formes communément décidées. Mais sachez, pour votre information, que l’ambassade de la RDC a toujours travaillé avec nous. Les ressortissants de la RDC en attente de rapatriement sont nourris et voient leur dignité et leurs droits respectés. Le grand nombre de départs relève de la décision volontaire de ceux qui pensent qu’il est bien, pour eux, de repartir à Kinshasa. s’agit aussi de relations entre deux Etats. Un Etat, ce n’est pas de l’émotion. C’est d’abord une exigence de rationalité. Rationalité dans la gestion de son territoire; rationalité dans la gestion de sa démographie, y compris celle des flux migratoires. Au-delà des considérations statistiques, économiques et politiques, il s’agit, pour notre Etat, d’une urgence sécuritaire. L’opération «Mbata Ya Bakolo» s’inscrit dans cette logique. Pour vivre en République du Congo, il faut respecter les lois et les règles de ce pays. * Cette opération unanimement approuvée par la population ne fera-t-elle pas long feu? ** Rassurez les populations. Nous n’arrêterons pas cette opération tant que nous n’en aurons pas fini avec le phénomène Kuluna et l’immigration clandestine. Certes, l’immigration zéro est une utopie. Raison de plus pour rendre permanents la maitrise des flux migratoires, le contrôle d’identité des ressortissants étrangers, l’in- sertion que nous voudrions réussie des étrangers qui désirent ardemment vivre dans notre pays. Il s’agit d’un pari national qui concerne donc l’ensemble du territoire. * La vie politique connaîtra une surchauffe progressivement d’ici à 2016, avec les élections locales, sénatoriales et la prochaine présidentielle. Comment la police entend-elle assurer ses missions de sécurité dans le contexte d’effervescence lié aux grandes échéances politiques? ** La police ne fait pas de la politique. Elle est fondamentalement apolitique. Par nature, la vie politique est âpre. Les échéances électorales prochaines n’échapperont pas aux règles du combat politique. Cependant, en République du Congo, Etat moderne, la vie politique est parfaitement civilisée. Toutefois, en tant que bras séculier de l’Etat, garante de la paix et de la sécurité de tous, la police congolaise ne permettra pas qu’au nom de leurs intérêts, les acteurs politiques mettent ce pays à feu et à sang, l’installent dans le désordre. Propos recueillis par François BIKINDOU Directeur de publication du journal «Le Troubadour» LA SEMAINE AFRICAINE Bihebdomadaire d’information générale, d’action sociale et d’opinion, s’inspirant de la Doctrine Sociale de l’Eglise Catholique. Siège: Bd. Lyautey (en face du CHU) B.P. 2080 - BRAZZAVILLE Direction - Tel: (242) 06.678.76.94 / 06.664.00.47 Prononçant son allocution, lors du lancement de l’opération Mbata ya bakolo. Journal édité par la Commission Secrétaire de rédaction Episcopale des Moyens de Véran Carrhol YANGA Tel: (242) 06.668.24.72 Communication Sociale. Président: Mgr Miguel Angel Olaverri, Evêque de Pointe-Noire Vice-Président Mgr Anatole Milandou Archevêque de Brazzaville Directeur de Publication: Joachim MBANZA Saisie&Montage (PAO): Atelier La Semaine Africaine Service Commercial: Brazzaville: Tél. 06.889.98.99 05.528.03.94 Pointe-Noire: Tel:05.557.78.71 06.655.80.03 05.553.16.93 E-mail: [email protected] Site Internet: lasemaineafricaine.net Eric-Pressing Parlant aux chefs de quartiers. ration «Mbata Ya Bakolo»? ** Cette heureuse initiative d’échange et d’information s’est faite à la demande des autorités de la République Démocratique du Congo. Je dis heureuse initiative, au moment où une inacceptable campagne de désinformation menaçait d’empoisonner nos relations traditionnelles séculaires. Il y a eu, face aux morts imaginaires de notre opération, des réactions émotionnelles irresponsables, jusqu’au parlement de la RDC. Des hommes d’Etat de haut rang se sont laissé emporter. D’autres, par contre, dans un souci d’information, de compréhension et d’apaisement, ont décidé de sortir de la confusion artificiellement suscitée par la rumeur. Ils sont venus et ont échangé, ici à Brazzaville, avec nos autorités. Il en est sorti deux affirmations essentielles. La première: nos hôtes ont convenu avec nous que le travail de contrôle des ressortissants étrangers et l’expulsion de ceux trouvés en situation irrégulière, relevaient de la souveraineté du Congo-Brazzaville, que rien ne pouvait nous le contester. La deuxième: il a été décidé, de commun accord, la mise en place d’une commission d’experts (police, diploma- J’insisterai sur le fait que, depuis des siècles, nos deux peuples sont profondément frères. En dépit de quelques crises mineures que nos relations ont pu connaître depuis les indépendances, cette fraternité reste à toute épreuve. Le fameux pont sur le Congo chanté, rêvé et célébré par Franklin Boukaka, ce long fleuve tranquille qu’est le fleuve Congo, fleuve qui n’est pas une clôture mais un grand chemin pour paraphraser le Grand Kabaselé Joseph dit Grand Kallé Djeff, symbolise notre idéal commun d’unité et de fraternité. Voyez comment sont accueillis ici les artistes de la RDC, les professeurs d’université qui viennent, ici, comme missionnaires dans nos grandes écoles, voyez comment vont et viennent les hommes d’affaires de part et d’autre ou tout simplement les touristes, les gens simples ayant de la famille ici comme là-bas, pensez à tous ces mariages et à toutes ces alliances et vous comprendrez donc que quelques kulunas ou quelques irréductibles qui ne veulent pas se mettre en règle ne pourraient détruire ces liens extraordinaires tissés et consacrés par des siècles de communion. Ceci dit, n’oublions pas qu’il PRESSING DE LUXE Situé au coeur économique de: * Brazzaville rond-point Moungali * Pointe-Noire centre ville, ERIC-PRESSING ERIC *E= *R= * I= *C= Expérience dans le cadre de Nettoyage à Sec Remplissant toutes les conditions de lavage Irréprochable pour un travail soigné et bien fait Compétence qui fait la différence PRESSING * P = Professionnel confirmé * R = Reste fidèle au bon service * E = Entretien de qualité inégalable * S = Service non stop * S = Sollicité par les clients exigeants * I = Incomparable, toute la ville en parle * N = Nommé ERIC-PRESSING *G= Garantit la longévité de nos vêtements Faites confiance à notre pressing de luxe Pour ne pas manquer une édition de La Samaine Africaine, mieux vaut s’abonner LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 9 SOCIETE Journée mondiale de lutte contre le paludisme Chevron a fait un don de moustiquaires imprégnées au village Banga Cayo Dans le cadre de sa politique sociale, la société Chevron a organisé, samedi 26 avril 2014, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, une campagne de sensibilisation sur les méfaits de cette maladie, suivie d’une distribution de moustiquaires imprégnées et de matériel d’assainissement aux habitants du village-centre Banga Cayo et ceux des environs, dans le département de PointeNoire, à 45 km de Pointe-Noire. Photo de famille des donateurs et des bénéficiaires du don. La remise symbolique du don. L a délégation de la société Chevron, conduite par Katia Mounthault-Tatu, directrice des relations publiques et institutionnelles, était composée des médecins de l’O.n.g internationale Mercy ships, des secouristes de la Croix-Rouge congolaise, des agents de Chevron ainsi que des jeunes sportifs. Dans son mot de bienvenue, Gérard Tchiloemba, chef de vil- lage de Banga-Cayo, visiblement ému par le geste combien salutaire de la société Chevron, a exprimé sa gratitude, en ces termes: «La population tout entière de Banga-Cayo, par ma voix, remercie la société Chevron, pour l’attention sans cesse qu’elle nous accorde, pour la contribution de la lutte contre le paludisme. Nous sommes bel et bien exposés à la maladie du paludisme. Et pour cause? Banga-Cayo n’a pas de C.s.i (Centre de santé intégré), mais Chevron est venu à notre rescousse, en nous dotant, hormis les moustiquaires imprégnées, de matériel aratoire, tel que des brouettes, pelles, râteaux, gants, houes, coupecoupe, lime… pour nous permettre d’assainir notre environnement. Ce matériel reçu va nous permettre d’éloigner tant soit peu les moustiques. Nous rassurons Chevron que ce matériel sera utilisé à bon escient». Puis, il a émis un souhait: paludisme. L’action menée par la société Chevron permet ainsi de pouvoir se protéger contre les moustiques. D’où l’importance de ce genre d’initiative vivement saluée par les populations. «A travers ce genre d’événements, nous apportons, certes, des moustiquaires et des équipements permettant l’assainissement, mais surtout, nous apportons la bonne information qui permet aux populations de prendre les bonnes décisions, en tout état de cause», a indiqué Katia Mounthault-Tatu. Toujours dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, une marche réunissant trois cents personnes a été organisée à travers le village et aux abords du lac Cayo. Chaque marcheur tenait, dans ses mains, les deux moustiquaires imprégnées offertes par la société Chevron. C’est dans l’allégresse totale que la délégation est rentrée tard, dans la nuit, à PointeNoire, heureuse d’avoir accompli la mission. Equateur Denis NGUIMBI «Nous souhaitons que d’autres sociétés puissent aussi emboiter le pas à Chevron, mais dans d’autres domaines de la vie courante». Plus d’un millier de moustiquaires imprégnées ont été distribuées gratuitement à la population du village-centre Banga-Cayo et des villages environnants. Situé à environ 4 km du Centre de santé intégré le plus proche, ce village-centre a du mal à bénéficier d’une assistance en matière de santé et sa population est ainsi exposée aux maladies vectorielles, comme le Point de vente du journal La Semaine Africaine TRIBUNE LIBRE L’Etat, la loi et les antivaleurs E n 2013, à l’occasion de son traditionnel message sur l’état de la Nation, le chef de l’Etat a déclaré ce qui suit: «Visez tous et pour tout l’excellence. Jetez bas la médiocrité, la tricherie et toutes les autres antivaleurs». Pour ma part, j’y avais perçu et j’y perçois encore le commandement du premier magistrat de la Nation. Et ce commandement est à la fois universel et éternel, parce qu’il procède d’une quête de purification «a minima» de la République, fondée sur son indispensable vecteur essentiel qui est la Justice. Parce que poser la thèse des antivaleurs n’existe que par rapport aux valeurs, toute approche de cette problématique repose, à mon avis, sur le postulat que les valeurs morales dites fondamentales constituent le socle de la lutte contre la barbarie, contre la dégénérescence de la société, mais qui, malheureusement, ne peuvent contenir les appétits criards des individualistes. Si à l’origine, le terme «valeur» signifie vigoureux et renvoie à l’idée de courage physique, en société, ce terme s’emploie au pluriel: les valeurs, pour définir la morale, donc «les valeurs morales» qui régissent un ensemble de personnes qui se réclament d’un comportement jugé «éthique» et «bienfaiteur» pour le plus grand nombre. Or, les valeurs sont subjectives, dans la mesure où elles varient selon les cultures, donc selon les individus. Dès lors, tenter de lutter contre les antivaleurs apparaît comme une tentative hasardeuse de contrôler cha- Par Aimé Emmanuel Yoka. que individu dans ses moindres désirs. Ainsi, apparaît, au grand jour, la question déterminante de la subjectivité des valeurs. Et lorsque Spinoza affirme que «l’on ne désire pas une chose parce qu’elle est bonne, mais elle est bonne parce que nous la désirons», il souligne bien le processus d’autosatisfaction de chaque individu. L’individu se crée, donc, son propre système de valeurs et n’utilise celles-ci qu’en fonction des situations. Ainsi comprises, les valeurs morales apparaissent comme à la fois subjectives et objectives. Les valeurs existeraient, selon certains penseurs, de façon intrinsèque et il appartient à chacun de nous d’en faire la découverte. Et il apparaît à l’observation que la poursuite de certaines valeurs subjectives implique, automatiquement, des comportements liés à des antivaleurs. En réalité, le combat contre les antivaleurs obligerait la suppression de la volonté de chacun, pour installer une volonté partagée de vivre en commun un idéal de vie en société. Il existe, certes, des valeurs universelles de base qui permettent aux collectivités de vivre de façon harmonieuse, lorsqu’elles sont utilisées avec parcimonie et mesure. D’après une étude de Shalom Schwartz, il existerait dix valeurs universelles de base qui sont: l’autonomie, la stimulation, le pouvoir, la réussite, la sécurité, l’universalisme, la bienveillance, l’hédonisme, la conformité, la tradition dont l’usage raisonnable permet d’identifier une société où règne la justice, supra-valeur universelle. Il revient donc à l’Etat, de créer les conditions, pour que la garantie de ces valeurs soit effective, dans l’intérêt de la collectivité. Prenons une valeur comme l’hédonisme et posant la ques- tion de savoir comment est-il possible à l’Etat, c’est-à-dire à l’ensemble de la collectivité nationale, de réfréner les aspirations individuelles à la richesse, à la possession, à la renaissance sociale, sans empiéter sur les autres valeurs universelles. Comment encore faire admettre l’idée que la valeur «sécurité» requiert, pour son accomplissement, l’abandon des intérêts individuels pour l’intérêt collectif, dès lors que le libre arbitre que peut brandir chaque individu est la garantie de la liberté, donc de son autonomie qui est, elle-aussi, une valeur? Dès lors, comment lutter contre les antivaleurs? La réponse simpliste pourrait se retrouver du côté du législateur. Les législateurs pourraient envisager un ensemble de lois, de textes juridiques visant à réguler la condition d’une accession normale aux valeurs universelles, faute de quoi, la société basculerait dans l’anarchie et donc dans la forme suprême et destructrice de l’injustice. Mais, cette incantation a des limites: la loi, les textes ne peuvent régir le cœur des hommes. Les aspirations individuelles des hommes échappent au contrôle du législateur. La crise des valeurs existait déjà à l’époque de la Grèce antique, en témoignent les textes de Platon sur le fondement des gouvernements et de la responsabilité des citoyens. Déjà, il posait les quatre vertus qui structurent la bonne gouvernance, parmi lesquelles «le sens élevé du sacrifice pour le bien commun». Platon préconi- sait même qu’aucun prince régnant ne possédait de propriété. Combattre les antivaleurs consistait à rendre les citoyens responsables, mais en leur inculquant quelques valeurs dont ils n’avaient pas encore connaissance. Les antivaleurs ont aussi la peau dure, car pour certains, l’essence précède l’existence. Que peut faire l’Etat face à un individu dont les prédispositions anarchiques ont été définies dès sa naissance, validant ainsi la théorie du criminel-né? Pour combattre les antivaleurs, il faut les constater, surtout quand elles se confondent avec les comportements anti-sociaux, les répertorier et les réfréner au fur et à mesure qu’elles se manifestent, car elles ne sauraient être irréversiblement éradiquées, parce que certaines trouvent leur origine dans les gênes de l’homme. L’homme est fait de cette dualité «bien contre mal» qui l’empêche, malheureusement, de trouver son bonheur dans le bonheur des autres. Souvenons-nous de Jean-Paul Sartre: «L’enfer, c’est les autres». J’ai fait allusion à une société qui serait détruite par l’injustice. Je voudrais nuancer mon propos à ce sujet. En effet, il existe, dans la nature des choses, des notions contraires entre elles, qui ne peuvent coexister ensemble dans le même sujet, comme le bonheur et le malheur, comme la santé et la maladie, comme la justice et l’injustice. L’injustice est, souvent, gauchement définie comme l’absence de justice. On entend même parler d’impunité comme synonyme d’injustice, comme la manifestation d’une déception relativement à des attentes normatives. Et cela en dépit du fait que la justice soit rien d’autre que l’injustice partagée. En effet, l’injustice paraît si facilement naturelle à ceux-là mêmes qui en sont les victimes, que l’on en vient à se demander si celle-ci ne souffre pas, à son tour, d’une plus grande injustice. Et c’est encore Platon qui y répondait de la manière la plus satisfaisante, lorsqu’il disait: «Ce n’est pas parce qu’on craint de la commettre, mais parce qu’on craint de la subir que l’on blâme l’injustice». L’injustice a ceci de bon que personne ne la revendique ou ne l’aime ouvertement; elle diffère à ce niveau de la justice qui n’engendre que des révoltés amoureux de la justice poussant au désordre. Or, selon Goethe, s’il fallait choisir entre une injustice et le désordre, il vaut mieux choisir l’injustice. Parce que le désordre, c’est l’ordre moins le pouvoir. C’est au nom de cette représentation que Ponce Pilate condamna Jésus-Christ, pour maintenir l’ordre dans Jérusalem, au lieu de Barabbas, réputé criminel. Le désir de sécurité, qui est une valeur, s’oppose à tout compromis avec les antivaleurs, parce que lorsque l’Etat hésite à faire des choix, l’injustice s’installe sournoisement et consomme la société de l’intérieur. Il est, donc, important de considérer et de retenir, avec Socrate, que tout ce qui est légal est juste. L’éthique républicaine est à ce prix. Aimé Emmanuel YOKA LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 10 SOCIETE District d’Okoyo (Département de la Cuvette-Ouest) Saturnin Otsaleyoua parle de ses réalisations salutaires en faveur des jeunes au village Ollebi Il est des jeunes cadres de la République qui, mus par un altruisme avéré, ne cessent d’aller à la rencontre des siens, en vue de leur apporter une assistance multiforme et contribuer, un tant soit peu, à l’émergence de leur terroir. C’est le cas de Saturnin Otsaleyoua. Licencié en économie financière, diplôme obtenu à l’Université Marien Ngouabi, ce dernier est un jeune originaire du district d’Okoyo qui a, à son actif, plusieurs réalisations effectuées à l’endroit de la jeunesse de cette contrée du département de la Cuvette-Ouest. Son seul souci: rapprocher la culture des siens à celle des autres. Dans l’interview ci-après, il parle de ses actions sociales et donne son point de vue dans le débat actuel sur le changement de constitution. * Monsieur Otsaleyoua, vous avez passé le plus clair de votre jeunesse hors de la Cuvette-Ouest. Aujourd’hui, votre retour au terroir s’affirme de plus en plus par une série de réalisations sociales au village Ollebi. Peut-on avoir une idée de la trame de ces réalisations? ** Effectivement, je n’ai pas grandi à Okoyo où je suis né. Mon père, qui fut un fonctionnaire, avait été affecté ailleurs. J’ai donc connu une jeunesse adaptée à la culture du milieu où j’ai grandi. Mais, une fois de retour au terroir, j’ai constaté qu’il y avait une très grande différence de culture, au point où j’ai décidé de mener un combat avec pour objectif de rapprocher la culture de là où j’ai grandi à celle de mes parents d’Okoyo. Voilà pourquoi, quand je suis arrivé, j’ai d’abord créé un cadre d’apprentissage mixte dénommé Centre d’apprentissage des métiers d’Ollebi, en sigle Camo, qui a pour siège le village Ollebi, situé à 20 km d’Okoyo. Ce centre a pour vocation de former les jeunes dans divers métiers, en vue de leur permettre de préparer leur avenir et de réussir dans leur vie. Dans ce centre, nous avons formé et continuons de former les jeunes en coupe-couture et en informatique. Toutefois, la formation des jeunes au métier de conduite automobile demeure notre activité essentielle. Je puis vous avouer que c’est une première dans le département de la Cuvette-Ouest, car c’est la première auto-école qui est en train de former des dizaines de jeunes qui viennent presque de tout le département. Après trois mois d’activités, nous sommes déjà à plus d’une centaine de jeunes formés. Le tout coordonné par le directeur départemental des transports terrestres qui organise les examens de fin de formation. Aujourd’hui, je me réjouis de ce que ces jeunes-gens maîtrisent bien le code de la route et que chacun d’eux détient, désormais, un permis de conduire. C’est, donc, une initiative que nous avons lancée et qui intéresse de nombreux jeunes. Dans la même perspective, j’ambitionne d’installer, sous peu, une école de formation en maçonnerie, en électricité et en plomberie, bref de tout ce qui est lié au bâtiment. Ensuite, je dois ajouter que quand je suis arrivé au village, je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de choses à entreprendre. Ainsi, je me suis organisé avec les paysans dans chaque village, en y créant des champs. Il s’agit des activités champêtres communautaires que j’ai initiées. J’entends me charger de la vente des produits de la récolte. Le bénéfice engrangé nous permettra de réaliser des projets d’intérêt communautaire au village, tels que les forages. Beaucoup de choses se font, j’ai également installé une pharmacie qui met à la disposition des paysans, des médicaments à des prix abordables et adaptés à leur pouvoir d’achat. Comme vous pouvez le constatez, je fais du bénévolat. Et pour preuve, même ceux qui apprennent les métiers ne déboursent aucun fond. Tout ceci, comme je l’ai dit en amont, dans le souci de rapprocher les cultures. * Revenons-en à la formation en conduite. Avec plus d’une centaine de jeunes formés et bien d’autres qui seront formés, ne craignez-vous pas que ces derniers quittent en masse le village, pour aller à la quête d’emploi dans les grandes villes? ** Avec tout le travail que le Gouvernement est en train d’abattre, en construisant des infrastructures à travers tous les départements du pays, je ne vois pas comment l’exode rural peut encore avoir droit de cité au Congo, puisqu’au fond, c’est de ça que vous parlez. En réalité, il faut reconnaître qu’avec la municipalisation accélérée impulsée par le Chef de l’Etat, il est difficile que les populations quittent leurs départements, pour aller à Brazzaville ou Pointe-Noire. La CuvetteOuest a, également, bénéficié de grands changements, notamment au plan infrastructurel, qui font que ces populations ne soient plus trop attirées par les grandes villes, comme par le passé. Figurezvous, un seul instant, que quand le Gouvernement a lancé les travaux de la route Obouya-Boundji-Okoyo-frontière du Gabon, l’entreprise adjudicataire du marché a dû faire recours à Brazzaville, pour recruter les chauffeurs dont elle avait besoin, pour l’exécution du chantier. Vous vous rendez compte que si j’avais déjà formé tout ce monde, à cette époque, cette entreprise allait trouver une bonne partie de la main d’œuvre sur place et tous ces jeunes allaient expérimenter leur savoir. Je pense que le problème de l’exode rural ne se pose plus avec acuité aujourd’hui au Congo, dans la mesure où le Président de la République a déjà pris une bonne option, en procédant au développement du Congo profond, à l’instar du département de la CuvetteOuest qui, de nos jours, bénéficie de plusieurs commodités comme l’eau, l’électricité, les routes, etc. D’ailleurs, le transport terrestre a évolué d’une manière extraordinaire dans notre département. Aujourd’hui, on retrouve peu à peu des dizaines de véhicules Saturnin Otsaleyoua. comme les Toyota Corolla et autres à Okoyo et à Ewo, comme si on était à Brazzaville où à Pointe-Noire. Chose qui était inimaginable hier. Il y a, donc, plein de jeunes qui ont appris à conduire et qui exercent déjà sur place dans ces localités. * Qu’en est-il de la formation des jeunes filles? ** Je n’ai pas oublié cette couche de la jeunesse. Il y a eu la formation en coupe-couture et beaucoup de filles s’y sont intéressées. Pour votre gouverne, je vous informe qu’après cette formation, j’ai distribué, gratuitement, des machines à coudre à une vingtaine de jeunes filles qui avaient brillamment pris part à cette formation. Je crois que chacune d’elles est déjà active par rapport aux connaissances qu’elle a acquises et gagne bien sa vie. Je crois qu’on est en train de prendre en compte toute la jeunesse, qu’elle soit masculine ou féminine. * Le salon de coiffure implanté à Ollebi fonctionne-t-il? ** Il fonctionne à merveille. Nous avons réalisé tout cela, pour que les jeunes soient occupés. Si un jeune n’a pas la capacité d’apprendre à conduire, il peut, au moins, apprendre à coiffer, si une jeune fille ne peut pas apprendre à utiliser la machine à coudre, elle peut se débrouiller dans un salon de coiffure. Mon souci, c’est de voir chaque jeune apprendre un métier. * Longtemps plongé dans le noir, Ollebi est, aujourd’hui, l’un des rares villages de la Cuvette-Ouest à être électrifié. Comment expliquez-vous une telle initiative de votre part? ** Nous avons voulu juste accompagner le Gouvernement dans ses efforts de développement de l’arrière-pays. Ici au Congo, les gens pensent que le Gouvernement doit tout construire, alors qu’il revient aux cadres d’accompagner, également, le Gouvernement dans ses projets. En effet, nous avons constaté que le Gouvernement a consenti d’énormes efforts, en électrifiant de nombreuses localités de notre pays. Alors, nous nous sommes dit qu’on peut, également, faire quelque chose. C’est ainsi que nous nous sommes organisés avec les populations, pour électrifier le village Ollebi. Je puis vous assurer que, sous peu, ce village va être très attractif et je pense qu’avec d’autres activités que nous allons y implanter, d’aucuns quitteront leurs villages pour venir s’y installer. Nous avons de grandes ambitions pour ce village, pour le district d’Okoyo et pour tout le département de la Cuvette-Ouest. Je tiens à vous rappeler que toujours dans le souci d’accompagner le Gouvernement dans ses actions, nous avons mené une campagne de distribution des symboles de la République. Vous savez que le district d’Okoyo est frontalier de la République sœur du Gabon. J’ai constaté que, dans certains villages, il manquait les symboles de la République, notamment le drapeau national et l’effigie du Président de la République. C’est ainsi que j’ai procédé à la distribution de ces symboles dans tous les villages que compte le district d’Okoyo et dans certaines administrations. Aujourd’hui, devant les domiciles de chaque président du comité de village, flotte un drapeau national vert-jaune-rouge qui répond aux normes requis et dans leurs maisons trône l’effigie officielle du Chef de l’Etat. Nous avons mené cette campagne, pour marquer la présence de l’Etat dans les villages du district d’Okoyo et, surtout, pour aider les étrangers de passage à comprendre qu’ils sont en territoire congolais. * Toutes ces réalisations salutaires que vous avez déployées jusque-là ne cachent-elles pas des ambitions politiques? ** Effectivement, j’ai rencontré quelques difficultés, quand j’ai commencé à me rapprocher de mes frères du village, pour qu’ensemble, nous engagions toutes ces actions que je vous ai décrites. Nombreux ont suspecté cela et ne voient que de la politique. Pour la petite histoire, je dois vous rappeler que ce n’est pas aujourd’hui que j’ai connu le monde de la politique. Je me suis enrôlé dans la politique en 2002, avec la création d’une association dénommée Consensus des étudiants congolais pour l’appui à Denis Sas- sou-Nguesso, en sigle Cecad. Cette association avait été créée à la veille de l’élection présidentielle de 2002. Elle ne regroupait que les étudiants. Donc, il fallait mobiliser les étudiants de toutes les facultés et tous les instituts de l’Université Marien Ngouabi, en vue de soutenir la candidature du Président Denis Sassou-Nguesso. A cette époque, j’ai été choisi comme représentant du Cecad à la Faculté des sciences économiques. Vous imaginez que c’est une grande Faculté et il me fallait aller d’un amphi à un autre, pour faire la propagande du candidat Denis SassouNguesso. Plus tard, cette association fut transformée en une association politique dénommée Pôle des jeunes républicains en sigle P.j.r où j’ai été élu membre du bureau du quatrième arrondissement de Brazzaville, Moungali. Lorsqu’on décide de dissoudre le P.j.r pour qu’on adhère au Parti congolais du travail, la décision fut adoptée. C’est pour vous dire que je suis membre du Parti congolais du travail et je ne peux pas mener des activités politiques sans l’accord de mon parti. Aussi, j’estime que si quelqu’un veut m’accuser de mener des activités politiques, il n’a qu’à se rapprocher de la direction politique de mon parti, pour mieux se renseigner. Si làbas, on lui dit que c’est le parti qui m’a mandaté, cela signifierait que je fais effectivement de la politique. Bref, c’est vous dire que je ne fais pas de la politique, car je n’ai reçu aucun mandat de mon parti. Je le répète, ce que je mène comme actions, c’est juste pour rapprocher les cultures, c’est, comme qui dirait, construire une maison chez soi, à l’image d’une maison qu’on a vue à l’étranger. C’est ce que j’appelle rapprochement des cultures. C’est tout ce qui m’anime et qui m’encourage à participer au développement du district d’Okoyo en particulier et à l’émancipation de la Cuvette-Ouest en général. Donc, tenez-vous tranquille, ce n’est que le jour où le P.c.t me donnera mandat de le faire que je commencerais à mener les activités politiques. * Je me rends finalement compte que vous n’êtes pas né de la dernière pluie en matière politique. En tant que jeune cadre du pays, que pensez-vous du débat actuel qui défraie la chronique de l’actualité politique sur un éventuel changement de constitution? ** Une constitution, à mon avis, est un document qui s’établit par rapport à la réalité des temps. Je me souviens, en 2002, quand nombreux se posaient la question de savoir pourquoi un mandat de sept ans, à cette époque, le Président de la République affirmait qu’il fallait beaucoup d’années pour ramener la paix et reconstruire le pays qui était détruit au lendemain des événements socio-politiques de 1997. Aujourd’hui, tous les Congolais jouissent de cette paix qu’ils avaient tant recherchée, la reconstruction est en marche et les résultats sont palpables. Par conséquent, j’estime que, dans le contexte actuel, cette constitution devient caduque avec une durée de mandat de sept ans. De même, à propos des autres articles qui fixent le nombre de mandats, je pense que nous avons nos réalités qui sont différentes des réalités occidentales. Comment voulez-vous que lorsqu’un Président a bien travaillé, lorsqu’il a placé le pays sur la voie de la modernité, lorsqu’il a réussi à rassembler tous les Congolais, que l’on admette qu’il parte? Non! C’est inadmissible, le Congo vient de loin et il faut craindre que l’on retrouve encore à la tête du pays, un homme qui vienne détruire tous ces acquis et nous diviser. Voilà pourquoi je pense que cette constitution est à changer. Dans tous les cas, il est normal qu’il y ait un débat contradictoire. Certains politiciens ne veulent pas entendre pas parler du changement de constitution, d’autres, par contre, soutiennent l’idée du changement de constitution. Qu’à cela ne tiennent, nous sommes en démocratie et le referendum est fait pour trancher ce genre de contradiction. Si les politiciens n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente, ils n’ont qu’à aller consulter le peuple, car c’est lui qui décidera, par voie de referendum, donc de vote. C’est la solution idéale et inéluctable. * Vous êtes à la tête d’un groupe traditionnel qu’on appelle «Nâ Andah». Qu’est-ce qui explique votre passion pour la musique traditionnelle? ** Mon problème, c’est le rapprochement des cultures. Le groupe «Nâ Andah» me rappelle les merveilles du passé et j’adore la culture traditionnelle. Les gens m’ont placé à la tête de ce groupe, à cause de mon dynamisme et de ma passion pour la tradition. * Avez-vous des promesses à formuler à l’endroit de ce groupe? ** Nous ne promettons pas comme les politiciens. Ma grande ambition, c’est de faire de ce groupe un ensemble tradi-moderne, en le dotant d’instruments performants et plus modernes. Le reste viendra. * Peut-on avoir une idée sur vos perspectives d’avenir? ** En tout cas, la vision, c’est comme chez tout le monde. Il faut d’abord des moyens et beaucoup d’autres choses. Ensuite, être prêt à braver les obstacles. Je crois que, parmi mes plus grandes ambitions, il y a celles qui consistent à changer la mentalité de mes jeunes frères et sœurs qui sont à Okoyo. C’est d’abord une ambition éducative, ensuite la formation professionnelle. J’entends, d’ici à deux mois, former un maximum de jeunes dans les métiers du bâtiment et je pense que beaucoup d’autres choses vont venir et vous le constaterez sur le terrain, au temps opportun. Propos recueillis par Serge GROSS Pour ne pas manquer une édition de La Samaine Africaine, mieux vaut s’abonner LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 11 VIE DE L’EGLISE Congrégation Notre-Dame du Mont Carmel Sœur Marie-Chantal de Jésus a rejoint la maison du Père Après une longue et pénible maladie du cancer, Sœur MarieChantal de Jésus, religieuse carmélite du Monastère Mont Carmel de Kinsoundi à Brazzaville, de nationalité française, a rejoint la maison du Père éternel, à l’âge de 78 ans, dimanche 20 avril 2014, dimanche de Pâques. L’Eglise du Congo a rendu un dernier et vibrant hommage à «Ya Chantal», lors de ses funérailles qui ont eu lieu, jeudi 24 avril 2014. Selon la tradition du Carmel «Ya Chantal» a été inhumée dans son couvent de Kinsoundi, après la messe de requiem. Présidée par Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, la célébration eucharistique a été concélébrée par NN.SS. Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, Victor Abagna-Mossa, évêque d’Owando, Yves Marie Monot, évêque de Ouesso, Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma, Jean Gardin, évêque d’Impfondo et Jan Romeo Pawlowski, nonce apostolique au Congo et au Gabon. C ’était une émouvante et bien vivante cérémonie à laquelle ont participé une cinquantaine de prêtres, des religieux et religieuses et une foule de laïcs venus de partout, particulièrement du quartier Kinsoundi, les voisins du Carmel. Dans son homélie, l’abbé Léonard Milongo, vicaire général de l’archidiocèse de Brazzaville, a souligné: «Ya Chantal a nourri de foules immenses. Elle Sœur Marie-Chantal de Jésus. s’est occupée de la fabrication et de la cuisson du pain d’autel que nous rompons et bénissons. Elle était notre mère. Tous ceux qui communiaient au Corps du Christ mangeaient le fruit du travail de Ya Chantal. Un travail fastidieux, exigeant qui demandait beaucoup de minutie et de dextérité. Elle était travailleuse… elle était d’une santé forte; elle tombait rarement malade.» En effet, elle était la religieuse à tout faire depuis les premiers moments de la fondation du Carmel. C’est ce que la prieure, Sœur Marie-Agnès, a voulu donner à comprendre dans son mot de remerciements. «Troisième fille d’une famille de neuf ans, elle est entrée au Carmel à 21 ans, en 1957. Habitée par un fort désir missionnaire, elle entendit parler de la gestation du Carmel de Brazzaville. Elle fut vite attirée par ce projet; et elle rejoint les sœurs Michèle et Gisèle au Foyer Abraham de Brazzaville, le 21 novembre 1977. Elle contribua très efficacement à toutes les étapes de la construction du carmel. Elle était imbattable pour le travail. Le bon Dieu l’avait douée d’un sens pratique et organisateur. Elle avait beaucoup de courage. On la voyait tour à tour peintre, menuisier, jardinière, cuisinière, fleuriste, brodeuse… Elle était exigeante pour elle-même et pour les autres. Nous nous rappelons aussi son humour et ses petites histoires qui détendaient les sœurs.» Sœur Marie-Chantal était, par dessus tout, une orante, une femme d’oraison toute donnée au Seigneur; et elle avait atteint un niveau spirituel tel qu’elle pouvait lire dans le cœur d’une personne, a reconnu le vicaire général. Ce dernier, pour illustrer son propos, a publié le témoignage sur un séminariste de Saint Jean qui avait, à l’époque, des difficultés pour payer sa pension. Son père, à Vindza avait alors pris la résolution de vendre un bœuf pour la cir- Libres propos Le phénomène de la prolifération des nouvelles religiosités Depuis plusieurs décennies, Brazzaville vivait au rythme de la musique mondaine des bars et des bistros pendant les weekends. Et, les Brazzavillois savaient conserver cette ambiance. Mais, avec l’ouverture de la mondialisation et le phénomène de la sécularisation, devenue accrue et incontrôlée dans notre société, Brazzaville se voit aujourd’hui être victime d’une sorte de religiosités qui semblent trahir une insuffisance de l’éducation religieuse reçue. Ainsi, les assemblées de prières y naissent comme des champignons donnant l’impression d’être le business du temps. Dès lors, l’heure du printemps de la foi aveugle sonne dans Brazzaville. Alors, pourquoi une telle prolifération? L a pauvreté, la superstition, l’oisiveté, le manque de discernement et le manque d’intelligence pratique, ainsi que le désir de se protéger, au sein des Brazzavillois, donnent une occasion en or à quiconque aimerait se faire des comptes sous le nom de Jésus-Christ. Dans certains quartiers de la ville capitale, chaque ruelle regorge d’au moins trois assemblées de prières. En effet, les initiateurs de toutes ces œuvres se proclament avoir reçu le véritable message du salut venant de Jésus Christ, suite à une révélation à travers la Bible: la vérité. Ainsi, dans leurs conceptions religieuses, les Eglises mères seraient en train de voiler cette vérité entrainant à la perdition. De fait, ces assemblées se caractérisent bien souvent par une structure pyramidale marquée par une forte cohésion interne, une résonnance émotive, une forte capacité de contrôle sur les comportements des fidèles et une éducation selon les codes comportementaux quelque fois en opposition sauvage à ceux envisagés par la société. Leurs fidèles sont soumis et obéissent radicalement à la parole et aux instructions religieuses du dirigeant. C’est ainsi que d’autres conceptions religieuses y sont perçues comme des œuvres du diable susceptibles de conduire à l’enfer. En outre, ces assemblées usent-elles d’une pastorale dite de réveil. Laquelle pastorale consiste en effet, à attirer les masses en les entretenant pendant des longues heures de prières. Elles mettent plusieurs méthodes pastorales en œuvre pour remplir leurs églises: une musique religieuse assez élevée et attrayante, une insistance sur la réglementation perpétuelle de la dîme dans les prédications, une promesse assurant la découverte de la vérité, une publicité des miracles et des guérisons, une distribution des feuillets et des invitations aux cultes et bien d’autres stratégies du même genre. C’est dans cette optique que les prières y deviennent comme des marques de voiture impliquant des prix variables et des saluts différents: désenvoutement, attirance des hommes ou des femmes, guérisons, protections et bien d’autres. En revanche, étant incurablement religieux, les Brazzavillois y pullulent à la recherche des miracles, des prières de guérison, d’exorcisme et des bains spirituels se livrant ainsi à des pratiques quelque peu obscènes. Ils laissent de ce fait, leur psychologie religieuse se faire mater par des considérations religieuses erronées à dessein lucratif. Saint Paul ne disait-il pas aux chrétiens de Colosse: «Prenez garde qu’il se trouve quelqu’un pour vous réduire en esclavage par le vain leurre de la philosophie, selon une tradition toute humaine, selon les Jean Olivier Boufala. éléments du monde, et non selon le Christ». (Col 2,8). Les familles entières sont donc devenues esclaves de ces assemblées ne sachant plus à quel saint se vouer: méfiezvous des faux docteurs disait l’Apôtre des gentils à Timothée: «Ils ont la prétention d’être des docteurs de la Loi, alors qu’ils ne savent ni ce qu’ils disent, ni de quoi ils se font les champions» (1 Tm 1,7). Toutefois, la joie d’aimer Dieu et de prier incessamment est au cœur de l’existence humaine. Le «montre d’inquiétudes» pour la vie actuelle, comme le pensait déjà Blaise Pascal dans les Pensées, suscite le besoin d’un salut plus concret en Jésus-Christ dans Brazzaville. Mais toujours est-il que notre Eglise locale œuvre davantage pour élever le niveau de l’instruction religieuse des chrétiens. En effet, il est impératif aujourd’hui que les pasteurs réellement ordonnés pour cette mission, puissent se consacrer sérieusement à l’instruction des familles et des jeunes. Car, les familles sont des véritables cellules de vie et de développement social. Aussi, les familles chrétiennes ont-elles le devoir d’instruire et d’éduquer leurs enfants dans le cadre des engagements religieux quelconques. De plus, notre Eglise locale a aujourd’hui la lourde tâche non seulement d’instruire et d’éduquer le peuple congolais sur ce phénomène, mais aussi, d’être activement et significativement présente par ses pasteurs, dans les lieux d’éducation: les écoles primaires, les écoles secondaires, les salles de catéchisme, les médias, les universités et écoles supérieurs étatiques. C’est pourquoi les évêques du Congo ont emprunté de l’historien Joseph Ki-Zerbo, lors de leur dernière session plénière, le cri «Eduquer ou périr» pour interpeller et inviter les chrétiens à porter un regard plus attentif à la question d’éducation. Donc, la prolifération de ces assemblées traduit une insuffisance d’éducation en matière de religion. Somme toute, les chrétiens doivent prendre conscience de leur engagement baptismal pour échapper à cette tornade religieuse qui s’abat dans la ville de Brazzaville. Pour cela, il serait judicieux de discerner et de prendre garde de certaines propositions et attitudes religieuses: les invitations aux cultes, les éloges d’un dirigeant sectaire, les publicités attirantes des médias sur les guérisons et sur des miracles opérés par un pasteur. Ainsi, la référence au passé comme le soulignait Georges Gadamer permet de mieux se situer religieusement. Les parents, dans quel genre d’Eglise avaient-ils reçu leur éducation sociale? Dans quel genre d’Eglise Dieu leur avait-il donné la force et la grâce d’élever leurs enfants? Qu’est-ce que donc cette vérité cachée sur Jésus Christ? Seule la conscience de tout cela pourrait nous aider à dépolluer notre société de ces religiosités: l’acte chrétien et théologique consiste et s’accomplit dans le discernement et le jugement des flux religieux dans la société. Jean Olivier BOUFALA IIIème Année de Théologie Grand Séminaire de Théologie Cardinal Emile Biayenda constance. Le séminariste s’était senti poussé, un jour, à descendre au Carmel pour la première fois. A 15 heures 30 minutes... Sœur Chantal et lui ne se connaissaient pas. Curieusement, la carmélite l’a appelé par son nom et son prénom, sans les lui demander. Puis, elle s’est mise à lui raconter l’histoire du bœuf de son père, depuis Vindza jusqu’à la vente au marché Commission de Brazzaville. Apeuré, le séminariste, qui est aujourd’hui prêtre, est rentré en courant au séminaire pour tout raconter à son directeur (l’actuel vicaire général de l’archidiocèse de Brazzaville). Comment savaitelle tout cela? Se demandait le jeune. Sœur Chantal était très effacée et discrète; par exemple, elle n’aimait pas être filmée. L’auteur de cet article se rappelle qu’un jour, pendant une fête au Carmel, il a insisté pour lui faire une photo. A deux reprises, il a fait une rafale pour en avoir assez. Immédiatement, il a regardé l’écran de l’appareil. Il n’y avait aucune image d’elle. Il n’en croyait pas ses yeux. Il a essayé sur une autre personne, et cela a fonctionné. Pendant ses derniers jours, lui rendant visite, elle s’est redressée en le voyant: «Ah, Ya Maurice, le Baobab est tombée», s’est-elle écriée, parlant d’ellemême. Il y a tant d’autres petites histoires que ceux qui l’ont fréquentée retiennent d’elle. Il faut dire aussi que depuis 1977, elle a vu passer au Carmel plu- sieurs générations de séminaristes, devenus prêtres pour beaucoup. Certains, la surnommaient «la théologienne» parce qu’elle suivait de près les homélies des célébrants au carmel, et parfois elle donnait son point de vue, faisant quelques remarques. Dieu travaille dans le silence; et en des endroits cachés, Il opère des signes par milliers, à l’image de ce qu’Il a fait avec son humble servante, «Ya Chantal». Comme pour la glorifier, le Seigneur est venu la prendre le jour même de la résurrection, après la messe. Alors qu’elle entendait sa communauté célébrer le Christ Vainqueur de la mort, la veille, pendant la nuit pascale. «Je n’ai pas peur de la mort», disaitelle à sa Prieure, Sœur MarieAgnès. Enfouies dans le silence de la petite forêt de la colline du quartier Kinsoundi depuis 1977, les religieuses de ce Carmel sont arrivées au Congo en 1974, accueillies et installées par le Cardinal Emile Biayenda qui tenait à elles, comme Mgr Théophile Mbemba, avant lui. «Ya Chantal» est la première graine du Carmel jetée en terre congolaise. Puisse-t-elle porter du fruit, beaucoup de fruits pour le rayonnement spirituel de ce monastère et, partant, celui de l’Eglise du Congo. Père Maurice MILANDOU Cssp REMERCIEMENTS Les enfants BOBIANGA vous savent gré à vous tous qui les aviez soutenus lors du rappel à Dieu de leur maman Marthe Odoline BOUYA, le 22 mars 2014. Veuillez trouver ici, l’expression de leurs vifs et sincères remerciements et que Dieu vous le rende au centuple. Que son âme repose en paix. REMERCIEMENTS La veuve MANGO, madame MALOURA Françoise et les enfants MANGO, très touchés par la sympathie et l’assistance multiformes des parents, amis et connaissances que vous avez bien voulu leur apporter lors du décès et des obsèques de leur très cher et regretté enfant, neveu et frère MANGO BILA Rodrigue Séverin remercient du fond du cœur s et vous manifestent leur profonde gratitude. MANGO Sévérin est décédé le 27 mars 2014 à Pointe Noire, l’inhumation a eu lieu le 03 avril 2014 au cimetière du Centre ville de Brazzaville. Remercient, les parents, amis et connaissances CHANGEMENT DE NOM Je m’appelle KIBOYI NZUZI Aimé Curtelin. Je désire m’appeler, désormais, CURTAIME Aimé Curtelin. Toute personne justifiant d’un intérêt légitime pourra faire opposition, dans un délai de trois (3) mois. LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 12 VIE DE L’EGLISE 42ème assemblée plénière de la Conférence épiscopale du Congo «La famille congolaise et le dessein de Dieu: Défis, enjeux et perspectives pastorales» majeurs sont à relever. Il s’agit premièrement de la question de la dot qui empêche les chrétiens catholiques à célébrer le sacrement du mariage, deuxièmement la préparation à la vie conjugale et la célébration du mariage doivent être des moments forts d’exemple et troisièmement la question des prêtres et des religieuses qui doivent témoigner leur apparte- Lundi 5 mai 2014, a eu lieu au Centre interdiocésain des œuvres, à Brazzaville, l’ouverture de la 42ème assemblée plénière de la C.e.c (Conférence épiscopale du Congo), sur le thème: «La famille congolaise et le dessein de Dieu: Défis, enjeux et perspectives pastorales». Placées sous la houlette de Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, président de cette institution, ces assises connaitront la présence de quelques personnalités invitées pour diverses communications à travers des sous-thèmes se rapportant à la famille. A l’ouverture des travaux, six évêques, sur neuf que compte la C.e.c ont été présents. Il s’agit de NN.SS: Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville, Victor Abagna Mossa, évêque d’Owando, Jean Gardin, évêque d’Impfondo, Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma, Miguel Angel Olaverri, évêque de Pointe-Noire, tous accompagnés de leurs vicaires généraux, ainsi que Mgr Jan Romeo Pawlowski, nonce apostolique au Congo et au Gabon. I l y avait aussi, les experts invités pour la circonstance, parmi lesquels, les abbés Antonio Mabiala, Aimé Minkala et le père Rock Ekourambay qui se chargeront de diverses communications. Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, quatre allocutions ont été prononcées par le secrétaire général de la C.e.c, le président du C.n.a.l.c (Conseil national de l’apostolat des laïcs du Congo), le nonce apostolique, ainsi que le discours d’ouverture de l’évêque président de la C.e.c. Dans son mot liminaire, l’abbé Armand Brice Ibombo, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo, a déclaré que les présentes assises sont un temps de grâce, d’échange et de partage fraternels pour faire vivre notre Eglise locale avec un thème de réflexion aussi capital qui est «la famille congolaise et le dessein de Dieu: Défis, enjeux et perspectives pastorales». Celui-ci sera ponctué de divers sous-thèmes Mgr Louis Portella Mbuyu ouvrant les travaux. qui seront développés par les personnalités invitées. «Face à ces menaces contre la famille et donc, contre la dignité de l’homme, nous voulons trouver, par nos réflexions de ces jours, les voies et moyens, pour encourager ceux qui sont fidèles à la culture du mariage et de la famille d’une part, pour éclairer ceux qui sont désorientés et désespérés d’autre part, comme quoi: aux grands maux, les grands remèdes», a-t-il fait savoir. Pour Mgr Jan Romeo Pawlowski, la famille constitue l’un des plus précieux dons de l’humanité. Mais, au cours des présentes assises, trois défis Canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II Les pèlerins congolais ont prié avec leurs compatriotes de la diaspora Après la canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II, dimanche 27 avril 2014 Place Saint Pierre, les pèlerins du Congo ont prié avec leurs compatriotes de la colonie congolaise de Rome, lors d’une messe au collège Saint Paul Apôtre. Messe présidée par Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, président de la Conférence épiscopale du Congo. Une célébration eucharistique marquée par la retentissante homélie de Mgr Portella, le mot du père Guy Léandre Nakavoua (spiritain), coordonnateur de la Fraternité congolaise de Rome qui a relevé le caractère cordial de ces retrouvailles, et le mot de remerciements de l’abbé Brice Armand Ibombo, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo, qui a procédé à la présentation des membres de la délégation congolaise, issus de tous les diocèses du pays. L a messe avec les mem bres de Fraternité congolaise de Rome en la chapelle du collège Saint Paul de Rome est à n’en point douter, l’activité phare menée par la délégation des pèlerins congolais, au lendemain de sa participation à la cérémonie de canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II, par leur successeur le pape François. Elle a connu la participation des évêques pèlerins, NNSS. Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi et Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma, qui ont concélébré avec Mgr Louis Portella. Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville et Mgr Jean Gardin, évêque d’Impfondo s’étant rendus le même jour à Paris (France) pour répondre à certains rendez-vous. Au cours de cette messe, le célébrant a délivré une homélie, dans laquelle il a exhorté aux rapports cordiaux entre les Congolais vivant au pays et ceux de la diaspora, notamment ceux résidant à Rome pour diverses raisons. Le maître mot de l’homélie fut l’amour des uns et des autres, appelés à bâtir ensemble le pays. «Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie lorsque nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort, et le vivant Mgr Louis Portella Mbuyu. «L’amour seul change le monde, l’amour seul vaincra la puissance du mal, l’amour seul renouvèlera le monde, l’amour seul nous fera tenir debout et La délégation des pèlerins congolais à Rome. c’est celui qui aime jusqu’au bout, jusqu’à l’extrême, c’est le plus vivant des vivants. Plus nous aimons, plus nous sommes vivants; plus nous faisons triompher l’amour, plus nous faisons triompher la vie», a prêché Mgr Portella. En conclusion, le président de la Conférence épiscopale du Congo a ainsi résumé son propos: de la famille», Mme Catherine Ebondza Lipiti, ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, sur: «la situation de la femme aujourd’hui et la politique gouvernementale sur la famille», le professeur Dominique Ngoïe Ngalla, sur: «la famille congolaise hier et aujourd’hui», l’abbé Antonio Mabiala, sur: «la famille dans la bible», l’abbé Aimé Minkala, sur: «la théologie du mariage et de la famille», le père Rock Ekourambay, sur: «la pastorale familiale aujourd’hui, enjeux et perspectives», Mme Yvonne Kimbembé, magistrat, sur: «Pour une relecture du Code de la famille». Il y aura également participer ainsi à la victoire du Christ». Cette messe comptait également entre autres concélébrants, les abbés Léonard Milongo, Alain Loemba Makosso, Désiré Tsouari, Bertin Foueti et le père Matias Antonio Luis, respectivement vicaires généraux de Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi, Kinkala et Impfondo, ainsi que les abbés Brice Armand Ibombo, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo et Paulin Poucouta, professeur à l’Université catholique de Yaoundé, au Cameroun. Le jour a coïncidé avec le premier anniversaire d’ordination épiscopale de Mgr Miguel Angel Olaverri, évêque de Pointe-Noire. Toutefois, les mots du père Guy Nakavoua et de l’abbé Brice Ibombo n’ont fait que corroborer le fil conducteur de l’homélie de l’évêque, sous l’animation de la chorale de la Fraternité qui plus que jamais, fait partie des potentialités dont regorge la colonie congolaise de Rome. Colonie ayant pour secrétaire général Fredh Frédéric Koukimouka. Au nombre des activités qu’elle a eu à mener dans la Cité éternelle durant cet inoubliable pèlerinage, la délégation congolaise a visité mardi 29 avril les quatre basiliques majeures: Sai nt- Paul- Ho rs- les -mu rs, Sainte Marie Majeure (où se trouvent le buste et la tombe de l’ancêtre don Antonio Manuel Nsaku Ne Vunda, premier ambassadeur africain au Vatican au 17ème siècle), Saint Jean du Latran (la cathédrale du Pape) et Saint Pierre Apôtre, où sont enterrés le tout premier pape et ses successeurs. Cerise sur le gâteau, la délégation des pèlerins congolais a participé à l’audience générale du Pape, mercredi 30 avril, Place Saint Pierre. Rentrés au pays le 1er mai jour de la fête de Saint Joseph et du travail, les pèlerins congolais ont rendu grâce à Dieu au cours d’une messe, à la grotte du C.i.o (Centre interdiocésain des œuvres). Aristide Ghislain NGOUMA Une vue des évêques du Congo à l'ouverture des travaux. nance au diocèse ou à la congrégation. Ouvrant les travaux, Mgr Louis Portella Mbuyu, a rappelé que les antivaleurs doivent être bannies dans notre société. Mais une question lancinante se pose, celle de la famille, un défi majeur à relever. Cependant, il nous faut une pastorale renouvelée et rigoureuse pour lutter contre ces fléaux. Aussi, les familles ont besoin d’être soutenues, une mobilisation est attendue de la part de la famille et une formation accrue, afin d’accompagner les couples. Pendant cinq jours, les évêques du Congo, ainsi que d’autres structures d’Eglise seront édifiés sur différents aspects du thème qui seront développés par les éminents conférenciers, notamment, Mme Emilienne Raoul, ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, sur: «la condition sociale des témoignages sur le mariage par les couples Makosso et Nioli. Marqués par un concert de chants religieux, à l’occasion de la canonisation des Saints Jean XXIII et Jean-Paul II, sur l’esplanade de la préfecture de Brazzaville, les travaux de cette 42ème assemblée plénière de la C.e.c prendront fin, samedi 10 mai 2014, après l’adoption du communiqué final. La clôture officielle interviendra, dimanche 11 mai 2014, au cours d’une messe célébrée en l’église Jésus Ressuscité et de la Divine Miséricorde. A cette occasion, les évêques du Congo rendront publique la lettre pastorale adressée au peuple de Dieu et aux hommes de bonne volonté, épris de paix et de justice. Pascal BIOZI KIMINOU NECROLOGIE La famille BOUKAKA Jean a le regret de vous annoncer le décès de sa sœur, tante et mère, NTSIMBA Félicité, enseignante à l’école primaire Mbiemo. Mort survenue, le dimanche 27 mai 2014, à Brazzaville. La veillée se tient au n°306 de la rue Bergère, à Mpissa. L’enterrement est prévu pour ce mardi 6 mai 2014, au cimetière Ma Campagne, selon le programme ci-après: -9h00: Levée de corps; -10h00: Recueillement au domicile; -12h00: Messe de requiem en l’église Saint Pierre Claver de Bacongo; -14h00: Départ pour le cimetière -16h00: Retour et fin de la cérémonie. ERRATUM Dans notre article sur la canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II, nous avons par inadvertance cité le nom de Gaetano Lapiana, à la place du président italien Giorgio Napolitano. En effet, le diplomate Gaetano Lapiana a travaillé comme ambassadeur d’Italie en République du Congo, il y a quelques années. Toutes nos excuses pour ce désagrément! LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 13 AIRTEL Lancement du stage de Football d’Airtel avec une invite aux participants à viser haut Dar-es-Salaam, le 23 avril 2014 ... Plus de 70 filles et garçons de 12 pays à travers l’Afrique ont démarré, aujourd’hui, un stage intensif de football de cinq jours au complexe Azam de Chamazi, à la périphérie de la ville. Le stage sera supervisé par le centre de formation de football de Manchester United et il marque le début de la Saison 2014 du tournoi Airtel Jeunes Talents. C’est la deuxième fois que l’honneur revient à la Tanzanie d’accueillir ledit stage. S’exprimant au cours de la cérémonie d’ouverture, l’invité d’honneur, l’Honorable Mahadhi Juma Maalim, vice-ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, a remercié Airtel pour l’idée d’un programme de football des jeunes conçu pour fournir une plateforme de découverte de la prochaine génération de footballeurs en Afrique. L e stage donne aux jeunes une occasion unique de profiter de la richesse de l’expérience des programmes de football du centre de formation de Manchester United qui cherche à produire des joueurs de football de qualité capables de jouer un jeu offensif attrayant. Le programme offrira une formation sur les aspects techniques, physiques et comportementaux du football. Les Congolais Ekomba Kuminga Chadrak et Ibombo Nathan Levy à la cérémonie d’ouverture. dans les autres parties du continent. Il s’est dit satisfait par la passion et l’excitation qu’Airtel Jeunes Talents a créées chez les joueurs et les supporters au cours de ses trois années d’existence. «Le tournoi inter-pays a eu lieu au Nigeria, l’année dernière. Il a dévoilé un grand Une vue des jeunes talents pendant les entraînements en Tanzanie M. Maalim a demandé aux joueurs participants de prêter une grande attention aux séances d’entraînement et de garder à l’esprit que ce stage pourrait être le début de leur succès dans la vie à travers le football. «Vous devez garder à l’esprit que le football d’aujourd’hui n’est pas seulement une source de divertissement, mais il est devenu une source d’emploi fiable pour des millions de personnes à travers le monde», at-il déclaré à un auditoire attentif, composé des corps diplomatiques, des représentants de la Fédération tanzanienne de football et des médias. Le stage de cette année rassemble un groupe de filles et de garçons triés sur le volet en provenance des pays suivants: le Kenya, l’Ouganda, le Malawi, la Sierra Leone, le Burkina Faso, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la RDC, le Niger, Madagascar, le Gabon, les Seychelles et le pays hôte, la Tanzanie. Un peu plus tôt dans son allocution de bienvenue, le Directeur Général d’Airtel Tanzanie, M. Sunil Colaso, a, de nouveau, souligné l’engagement de l’entreprise Airtel à soutenir le programme de football des moins de 17 ans en Tanzanie et nombre de talents, ce qui témoigne, clairement, que ce programme a commencé progressivement à atteindre les objectifs pour lesquels il a été créé, a déclaré M. Colaso. Le Président récemment élu de la FTF, M. Jamal Malinzi, a souligné l’importance des programmes de football des jeunes et a qualifié les investissements d’Airtel dans le football d’opportuns. La mission de M. Malinzi est de voir la Tanzanie participer à la Coupe d’Afrique des Nations, dans un avenir proche». À propos de Bharti Airtel Bharti Airtel Limited est l’une des plus grandes sociétés de télécommunications dans le monde avec des opérations dans 20 pays en Afrique et en Asie. Basée à New Delhi, en Inde, la société fait partie des quatre plus grands opérateurs de téléphonie mobile au monde en termes du nombre d’abonnés. En Inde, elle offre des services variés: notamment des services mobiles 2G et 3G, des lignes fixes, du haut débit ADSL, l’IPTV et le DTH, et des solutions pour entreprises et services nationaux et internationaux de longue distance aux opérateurs de téléphonie. Sur les autres marchés, elle fournit des services mobiles 2G et 3G, ainsi que le commerce mobile. Bharti Airtel comptait plus de 289 millions d’abonnés sur l’ensemble de ses marchés à la fin du mois de Janvier 2014. www.airtel.com<http://www.airtel.com LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 14 POINT DE VUE Livre: Une nouvelle étude de Claude-Richard M’Bissa sur le processus électoral de 2009 Au cours d’une précédente étude sur le découpage électoral, intitulée «Elections législatives au Congo. Enjeux du découpage électoral», Claude-Richard M’Bissa s’était montré fort critique à l’endroit des statistiques ayant servi à la détermination des circonscriptions électorales aux législatives de 2002 et 2007. Dans la présente étude, «L’élection du Président de la République du Congo (Juillet 2009): analyse des résultats et problématique», l’auteur part de l’existant, c’est-à-dire de la machinerie électorale telle qu’elle se présente. En effet, les questions portant sur la légitimité de la Conel (Commission nationale des élections), la cohérence des résultats chiffrés du scrutin présidentiel de juillet 2009, la mobilisation de l’électorat, etc, ont été mises de côté. U ne telle optique, qu’on le veuille ou non, pose problème, si l’on considère, comme le rappelle l’auteur, que six candidats à la course présidentielle de 2009 (Mathias Dzon, Guy Romain Kinfoussia, Clément Miérassa, Marion Michel MandzimbaEhouango, Jean-François Tchibinda-Kouangou, Bonaventure Mizidi-Bavouéza) s’étaient retirés, en annonçant, dans leur déclaration du 9 juillet 2009: «Le processus électoral en cours au Congo est caractérisé par un corps électoral non maîtrisé et gonflé à volonté, une attribution des cartes d’électeurs aux décédés et aux électeurs fictifs et une distribution des cartes d’électeurs aux étrangers et aux mineurs». Suite à quoi, les signataires avaient constaté l’impossibilité de tenir l’élection présidentielle à la date officiellement fixée et demandé le report pur et simple du scrutin. La nouvelle étude de ClaudeRichard M’Bissa, qui part du postulat selon lequel «une élection est d’abord sociologique avant d’être politique», cherche à confirmer les tendances lourdes du processus électoral au Congo, en se basant sur les résultats statistiques de la présidentielle de 2009. Ces tendances lourdes sont au nombre de quatre: - Primo, les fiefs électoraux ont un caractère ethnique ou régional, ce qui veut dire que le vote des électeurs reste largement dominé par l’appartenance à la communauté ethnique ou régional; - Secundo, les élections législatives et présidentielles sont marquées par une «division bipolaire» de l’espace politique, en un Congo Nord et Sud; - Tertio, on observe en outre, au cours de ces mêmes scrutins, un second clivage ville/campagne; - Quarto, les villes de Brazzaville et Pointe-Noire, comptetenu de leur poids démographique respectif, pèse, de façon déterminante, dans le processus électoral. La première de ces tendances n’est pas forcément, en soi, une tendance négative; elle témoigne, tout simplement, de la prépondérance sociologique des communautés ethniques dans la vie de la nation. La deuxième tendance observée, la bipolarité de l’espace Claude-Richard M’Bissa. La couverture du livre. politique en un Congo-Nord (Plateaux, Cuvette, CuvetteOuest, Sangha et Likouala) et un Congo-Sud (Pool, Bouenza, Lékoumou, Niari, Kouilou), apparaît dès 1945, avec les premières compétitions électorales qui précédèrent l’indépendance. Mais, ce sont bien les affrontements interethniques de 1959 qui consacrent, dans la conscience collective, cette partition binaire, ainsi que le note l’auteur, à la suite de l’universitaire et homme politique Lecas Atondi Monmondjo: «La guerre intercommunautaire de 1959 est un traumatisme qui marque les consciences, par cette division binaire du Congo en Nord et Sud, devenant une référence politique». L’analyse des statistiques du scrutin présidentiel de 1992 contenues dans l’étude de Claude-Richard M’Bissa montre, cependant, qu’une personnalité politique dotée d’une réelle stature nationale, est à même d’atténuer sensiblement la division binaire de l’espace politique: le vainqueur de la présidentielle de 1992, Pascal Lissouba, avait obtenu des scores honorables dans les Plateaux et le reste des départements de la partie septentrionale du Congo, les deux Cuvettes, la Sangha et la Likouala. Le clivage villes/campagnes retenu par l’étude concerne les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, qui, à elles seules, représentaient à la présidentielle de 2009, 1.220.607 inscrits sur un total de 2.078.802, soit environ 59% du total de la population électorale. Partant de ce clivage, l’étude confirme une tendance lourde de l’électorat congolais, tant au niveau des scrutins législatifs que présidentiels: d’une manière générale, la participation des électeurs est plus importante dans les zones dites de campagne qu’à Brazzaville et Pointe-Noire. A la présidentielle de 2009, le taux de participation selon les sources disponibles, fut de 81,83% pour les zones dites rurales, contre 52,43% pour Brazzaville et Pointe-Noire. Mais, une observation plus fine prenant en compte les villes de l’hinterland telles que Nkayi, Dolisie, Owando, Ouesso, etc, nous montrerait probablement, dans ces villes, des taux de participation se rapprochant de ceux de Brazzaville et PointeNoire. La raison d’une telle configuration s’explique aisément: les électeurs des villes de l’hinterland, qui sont plus politisés, comparativement à ceux des zones rurales, ont tendance à marquer une certaine abstention, si ces derniers éprouvent le sentiment que les élections prennent la forme d’une simple formalité politique, au profit du pouvoir sortant. Enfin, l’étude de Claude-Richard M’Bissa confirme l’importance politique de Brazzaville, du fait de son poids électoral: à la présidentielle de 1992, le nombre d’inscrits sur les listes de Brazzaville représentait 33,31% du total du corps électoral national. En 2009, ce nombre est passé à 34,90%. En tant que capital, Brazzaville est un microcosme du Congo, à l’instar de Pointe-Noire, comme le rappelle l’auteur. La structure et le comportement de son électorat sont, donc, à l’image du reste du pays. D’une part, les fiefs électoraux ont un caractère ethnique ou régional et, d’autre part, l’électorat est traversé -jusqu’à la présidentielle de 2009, tout au moins- par le clivage Nord/Sud. Autrement dit, le vote des Brazzavillois, hormis l’électorat de PotoPoto, reste dominé par le réflexe ethnique. D’après les données chiffrées de l’étude, à Brazzaville, le taux de participation au scrutin présidentiel de 2009 fut de 49,37%, contre 61,12% en 1992. De telles statistiques s’agissant du scrutin de 2009, laissent plutôt dubitatif, si l’on veut bien se rappeler que la majorité des observateurs étrangers, pour ne citer que ces derniers, avaient souligné, de façon quasi unanime, la très faible participation des électeurs tant à Brazzaville et Pointe-Noire, que dans le reste du territoire national. Au terme de son analyse du scrutin présidentiel de 2009, l’auteur parvient à un constat qu’aucun analyste crédible ne saurait contredire: la prégnance de l’irrédentisme ethnique dans la vie politique congolaise, «révèle une crise de l’Etatnation». Face à cette crise, l’auteur reprend, à son compte, une idée-clé de l’universitaire et écrivain Dominique Ngoïe-Ngalla (voir «Le retour des ethnies, Quel Etat pour l’Afrique?» Bajag-Meri, 2003): «La sagesse (de l’Etat-nation en crise) consisterait, peut-être alors, à aménager ses pouvoirs ou prérogatives, de telle façon que les ethnies qui le composent et dont il a le devoir d’intégrer les différences, participent réellement à la gestion de la chose publique, à travers des institutions légales reconnues par tous, sorties d’un consensus national». Tout compte fait, l’idée mérite d’être soumise à la discussion. Jean José MABOUNGOU Livre: «L’élection du Président de la République du Congo (Juillet 2009): analyse des résultats et problématique». Editions L’Harmattan-Congo. Octobre 2013. 196 Pages. Collection: Sciences politiques Afrique Noire Congo-Brazzaville. SOCIETE CENERALE CONCO AVIS DE RECRUTEMENT Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet «renforcement de la prévention du VIH chez les jeunes non scolarisés les plus à risque et de la prise en charge des enfants avec le VIH en république du Congo», financé par le Fond mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le Paludisme, la Croix-Rouge Française recrute pour l’unité de gestion de projet, un(e) Gestionnaire de base de données. Le profil de poste détaillé est disponible auprès de la CroixRouge Française (c/o CroixRouge Congolaise, N° 8 Rue Lucien Fourneau, en face du Ministère de la Fonction Publique, Brazzaville) ou sur demande par voie électronique à l’adresse suivante: [email protected] Durée de contrat: 12 mois renouvelable. Lieu d’affectation: Brazzaville. Composition du dossier de candidature: curriculum vitae, lettre de motivation, copie légalisée des diplômes, certificats de travail délivrés par les précédents employeurs, extrait de casier judiciaire, extrait d’acte de naissance, certificat de nationalité, certificat médical. Les dossiers doivent être déposés sous-pli fermé, au plus tard, le vendredi 09 mai 2014, à 16 h, au secrétariat de la Croix-Rouge française, à l’adresse suivante: Croix-Rouge Française (c/o CroixRouge Congolaise, N° 8 Rue Lucien Fourneau, en face du Ministère de la Fonction Publique, Brazzaville – et porter la mention «Recrutement d’un Gestionnaire de base de données). Le chef de Délégation Jérémie SIBEOMI AVIS DE CONVOCATION La Société Générale Congo porte à la connaissance de ses Actionnaires, la tenue d’une Assemblée Générale Extraordinaire, le mercredi 14 mai 2014, à 10 heures, à son siège social de l’Avenue Amilcar Cabral à Brazzaville, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant: 1- Lecture du rapport du Conseil d’Administration sur l’augmentation du capital social; 2- Lecture du rapport du Commissaire aux comptes sur l’augmentation de capital; 3- Approbation de la proposition du Conseil d’administration d’augmentation du capital social; 4- Fixation de la date de libération du capital social; 5- Pouvoirs pour l’application des formalités légales. Fait à Brazzaville, le 29 avril 2014. Le Président du Conseil d’Administration Société Générale Congo Agence de Brazzaville Avenue Amilcar Cabral Brazzaville République du Congo Tél.(+242) 065042222 (+242) 06 504 22 23 (+242) 05 593 91 91 www.societegenerale.cg Société Générale Congo Société Anonyme au capital de 10.000.000.000 FCFA Siège Social: Avenue Amilcar Cabral BP 598 Brazzaville NIU P2011110001643081 RCCG/BZV/11B2902 LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 15 ANNONCES OFFRE D’EMPLOIS Le centre de loisirs FANTASYA recherche, dans le cadre de ses activités: - Un professeur de danse (classique ou moderne, ou jazz ou traditionnelle); - Un professeur de musique (piano ou flûte, ou violon ou chant) - Un professeur d’informatique; - Un accompagnateur à l’aide aux devoirs. Vous justifiez d’une expérience d’au moins 2 ans dans les domaines ci-dessus cités et vous serez chargés de dispenser des cours à un public jeune (à partir de 5 ans). Veuillez déposer votre lettre de motivation + CV, adressée à la Directrice de FANTASYA, sous pli fermé, à l’adresse suivante: 98, rue Charles Foucault, derrière la Poste, à côté de Brazza Hôtel Centre-ville – Brazzaville Tél.: 06 647 85 85/06 990 56 90/06 627 85 26. Dernier délai de dépôt des dossiers: le 15 Mai 2014. LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 16 SOCIETE Conservation de la nature Les communautés autochtones revendiquent un minimum de conditions de vie pour plus d’efficacité Le point focal de l’Uicn Congo (Union internationale pour la conservation de la nature) a organisé, à l’hôtel Pheonix, à Brazzaville, deux ateliers relatifs à la restitution du document de stratégie de la prise en compte des populations autochtones et des femmes dans le processus Redd+ au Congo. Le premier, ouvert par Parfait Dihoukamba, coordonnateur national du Renapc (Réseau des populations autochtones du Congo), a eu lieu le 24 avril dernier, et le second, le 25 avril 2014. Il a été ouvert par Mme Marie Julienne Lengo Bendo, coordonnatrice nationale du Refadd (Réseau des femmes africaines pour le développement durable) L es deux ateliers ont eu pour objectif de partager, avec les deux réseaux, les conclusions de l’étude réalisée par l’Uicn, intitulée: «Document de stratégie de la prise en compte des femmes et des peuples autochtones dans le processus Redd+ au Congo», pour qu’il soit validé. Cette étude a été menée par Parfait Charleston Bakana, expert de l’Uicn, en étroite collaboration avec la société civile, dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Appui à la participation multi-acteurs au processus Redd au Cameroun, Congo, Gabon et R.c.a», grâce à l’appui financier du F.f.b.c (Fonds forestier du Bassin du Congo). L’étude a consisté à recueillir les préoccupations des communautés locales, notamment des peuples autochtones et des femmes dans le processus Redd. Ces deux ateliers ont regroupé, chacun, vingt-cinq participants, pour apprécier les résultats de l’étude. Le document de stratégie a été soumis à l’appréciation des représentants des deux réseaux, pour qu’il soit peaufiné et finalisé. Et, voir si le document a pris en compte les attentes des communautés. Les participants ont approuvé et validé le document de stratégie après des amendements orientés vers le renforcement des capacités. Toutefois, le concept du processus Redd n’a pas été bien perçu par les communautés autochtones et les femmes du Refadd. Aussi ont-elles demandé une forte sensibilisation, pour mieux informer les peuples autochtones et les femmes sur le concept Redd. Les communautés ont, certes, compris la nécessité de protéger les forêts, mais, elles ont insisté sur les retombées de cette protection, notamment le mécanisme de calcul de carbone, pour une répartition équitable des résul- Marie Julienne Lengo Bendo. tats. Dans certaines zones où vivent les populations autochtones, il n’y a ni eau potable ni infrastructures de base, comme les centres de santé. Eu égard à cela, les communautés ont revendiqué des conditions de vie décentes, parce qu’elles contribuent, efficacement, à la protection de l’environnement. Et, ces conditions doivent tenir compte de tous les efforts fournis dans la protection des forêts. L’apport de deux réseaux au document de la stratégie s’est fait de façon participative. Signalons que le réseau des femmes africaines pour le dé- veloppement durable est un réseau sous régional où prédominent les femmes de l’Afrique centrale et des pays de l’espace Comifac. Son objet est de promouvoir l’intégration du genre et la participation effective des femmes de l’Afrique centrale au développement durable. Quant au Renapec, il analyse les besoins des peuples autochtones, en renforçant leurs capacités et en leur faisant comprendre les mécanismes d’implication dans la gestion durable des ressources naturelles et le développement local. Prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano internationales actifs dans le domaine du journalisme et de la liberté d’expression. Et, les lauréats choisis par un jury dont les membres sont nommés pour un mandat de trois ans renouvelable une fois, par le directeur général de l’Unesco. Les professionnels des médias composant le jury, qui ont choisi AhmetSyk, sont: Florence Aubenas, journaliste au Monde (France); Gamal Eid fondateur et directeur exécutif du Réseau arabe pour l’information sur les droits de l’homme (Egypte); Rossana Fuentes-Berain, vice-présidente éditoriale du Groupe éditorial Expansión (Mexique); Yuli Ismartono, rédactrice en chef adjointe de Tempo (Indonésie); Laura Puertas Meyer, journaliste à Telemetro (Pérou); Musikilu Mojeed, journaliste d’investigation et directeur général du journal multimédia Premium Times (Nigéria); Fatuma Noor, journaliste à The Star (Kenya); Martin M.Šimecka, auteur, journaliste et rédacteur en chef de Respekt (Slovaquie); Paul Steiger, rédacteur en chef et Pdg de ProPublica (EtatsUnis); Ko-ko U, président du groupe de médias Yangon et éditeur du Yangon Times (Myanmar) et Ljiljana Zurovac, directrice exécutive du Conseil de la presse de Bosnie-Herzégovine. AhmetSýk, lauréat 2014 Le journaliste turc d’investigation, AhmetSýk, est le lauréat du prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano 2014. Il a été recommandé par un jury international indépendant de professionnels des médias. A journal Radikal pour lequel il travaillait ont été perquisitionnés. Remis en liberté en mars 2012, dans l’attente de son procès, AhmetSýk a repris son activité de journaliste d’investigation. Au cours de l’été 2013, il a été blessé alors qu’il couvrait des manifestations au parc Gezi d’Istanbul. Le prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano est décerné, chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai. Il a été créé en 1997 par le Conseil exécutif de l’Unesco. Une enveloppe de 25. 000 dollars, financé par la Fondation Guillermo Cano Isaza et la Fondation Helingin Sanomat, l’accompagne. Ce prix a été remis à AhmetSýk lors d’une cérémonie organisée au siège de l’Unesco, le 2 mai. Laquelle est suivie, les 5 et 6 mai, d’une conférence traitant, notamment, de la sécurité des journalistes, de la lutte contre l’impunité et des tendances actuelles en matière de liberté de la presse. Le prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano AhmetSýk vise à distinguer le travail d’une personne ou d’une organisation ayant apporté une contribution notable à la défense ou à la promotion de la liberté d’expression où que ce soit dans le monde, surtout si la personne ou l’organisation a pris des risques. Les candidats sont proposés par les Etats membres de l’Unesco et les organisations régionales ou 1ère édition du prix du meilleur technicien de laboratoire sur le diagnostic du paludisme Douze lauréats primés! V endredi 25 avril 2014, l’humanité entière a célébré la journée mondiale de lutte contre le paludisme, sur le thème: «Investir dans l’avenir. Vaincre le paludisme». A cette occasion, la fondation congolaise pour la recherche médicale, dirigée par le Pr. Francine Ntoumi, a organisée une soirée de remise des prix. Ces derniers ont été décernés à douze lauréats, techniciens de laboratoire qui se sont distingués par leur savoir-faire, à l’issue d’un appel à candidature lancé le 30 octobre 2013, à Brazzaville. La soirée de remise du prix du meilleur technicien de laboratoire sur le diagnostic du paludisme a eu pour cadre l’hôtel Michaël’s, à Les problèmes d’électricité demeurent, malgré les investissements importants faits par le gouvernement… Les 25 et 26 avril 2014, la délégation de la Banque mondiale, conduite par Mahine Diop, responsable du Peedu à la représentation de la Banque mondiale au Congo, a effectué une visite de travail à Pointe-Noire, pour toucher du doigt les problèmes auxquels cette ville est confrontée. Cette visite de travail a regroupé les membres de la délégation du Peedu (Projet électricité, eau et développement urbain), avec à sa tête Maurice Bouesso, son coordonnateur, le député maire de la ville de Pointe-Noire, Roland Bouiti Viaudo, et Marie Joseph Opoumba, directeur départemental de la S.n.e (Société nationale d’électricité). Parfait Dihoukamba. gé de 44 ans, AhmetSýk, Journaliste indépendant, a collaboré, entre 1991et 2011, à plusieurs journaux turcs, notamment Cum-huriyet, Radikal, Evrensel ou Yeni Yüzyil et, plus récemment, Radikal. Il a, également, travaillé en tant que photojournaliste pour le magazine Nokta et l’agence de presse Reuters. Ardent défenseur des droits de l’homme, il s’est employé à dénoncer, dans ses articles, la corruption, les violations contre la liberté d’expression et les droits de l’homme. AhmetSýk est, aussi, membre du Syndicat turc des journalistes. Déjà poursuivi par la justice, en 2007 suite à un article publié dans le magazine Nokta, Ahmet Þýk a été arrêté le 3 mars 2011 et a passé un an de détention préventive. Accusé d’être lié à l’organisation terroriste présumée Ergenekon, il risquait jusqu’à 15 ans d’emprisonnement. Son manuscrit intitulé: «L’armée de l’imam» a été saisi et interdit de publication. La maison d’édition qui devait le publier et le Représentation de la Banque mondiale au Congo Brazzaville. Elle s’est déroulée en présence du ministre de la santé et de la population, François Ibovi, de la représentante de l’O.m.s Congo, Mme Fatoumata, du directeur général de la santé, le Pr. Alexis Elira Dokékias, et du représentant de la société Total E & P Congo, partenaire de la fondation congolaise pour la recher- Philippe BANZ Viclaire MALONGA che médicale. Douze lauréats sur 101 candidats sélectionnés dans les structures sanitaires basées sur l’ensemble du territoire national ont été récompensés. Seuls les trois meilleurs ont bénéficié des prix spéciaux. La sélection a été faite suivant leur qualification, à savoir: techniciens auxiliaires, techniciens qualifiés et techniciens supérieurs de laboratoire. Après avoir retenu les candidats, l’équipe des évaluateurs mise en place par la fondation congolaise pour la re- Roland Bouiti Viaudo (à g.) et Mahine Diop (à d.) pendant la visite des sites. La première étape a été la visite du site réservé à la construction du marché de Ngoyo (arrondissement 6). Ce terrain, situé à 800 mètres de la voie principale menant vers le Cabinda, a une superficie de 10.592 m2. Il sera doté de près de 2.500 tables. La seconde étape a été la visite de l’agence commerciale de la S.n.e de TiéTié, première agence de la ville de Pointe-Noire. Ici, la délégation a touché du doigt les difficiles conditions dans lesquelles travaillent les agents. Un souhait de les améliorer a été émis, et la réhabilitation des réseaux électriques a été un souci majeur exprimé à cette occasion, puisqu’il est constaté une perte de 50% de taux de fourniture d’électricité dans les ménages causée par des branchements frauduleuses. La protection des pilônes très haute tension à Mongo-Kamba était, également, au centre des conversations. Dans le même quartier, la délégation a visité, également, le site réservé pour la construction du marché moderne. Celui-ci, situé à 300 m de la gare routière, a une superficie de 7.900 m2. Il aura 1.700 places. La délégation a bouclé sa mission au siège de l’arrondissement 5 Mongo-Mpoukou, où elle a tenu un point de presse. Remerciant, à cet effet, les autorités congolaises pour la qualité de l’organisation concernant leur séjour dans la capitale économique, Mahine Diop a, ainsi, déclaré: «Dans la mesure où je me suis permis de toucher du doigt les problèmes auxquels la ville de Pointe-Noire est confrontée tant sur le développement urbain et le développement spécial, que sur les aspects liés à l’approvisionnement en électricité des ménages. Nous avons pu constater que malgré les investissements importants, qui ont été faits par le gouvernement en matière de production en électricité, les problèmes demeurent toujours. Et, qu’il y a des pertes importantes au niveau du réseau. Des pertes aussi techniques que commerciales. A travers le projet qu’on va préparer, on va signifier ce problème important des pertes.» Il faut signaler que la délégation a été, d’abord, reçue par Roland Bouiti Viaudo, et que cette mission intervient après la rencontre du vice-président de la Banque Mondiale avec le chef de l’Etat, en juillet dernier. Les chantiers débuteront d’ici à 2015, a-t-on appris. Noëllie BOUANGA cherche médicale, et dirigée par le Dr Dossou, coordonnateur de l’unité de lutte contre le paludisme, a sillonnée l’ensemble des départements du Congo, grâce à l’appui financier de la société E & P Congo, en vue de se rendre compte du travail que font les techniciens de laboratoire dans les hôpitaux généraux, de base ou de référence, ainsi que les C.s.i (Centre de santé intégré). Avant la remise des prix, les participants à cette soirée ont suivi, avec attention, les commentaires faits sur diapo par le Dr Dossou sur le travail réalisé, question de se faire une idée sur ce qui s’est passé sur le terrain. Au total, 55 agents sur 101 candidats sélectionnés dans tous les départe- ments du Congo ont été retenus et évalué sous forme de recyclage allant de l’orale à l’écrit, dans le domaine de laboratoire. A l’issue de cette évaluation, qui a duré quatre mois, douze lauréats venus, pour la plupart, des départements de Pointe-Noire et de la Cuvette ont été primés, parmi lesquels trois meilleurs d’entre eux ont reçu des enveloppes allant d’un montant de 500 à 150 mille F.Cfa. Ceci dans le but d’encourager et de stimuler les techniciens du laboratoire à l’esprit d’émulation, pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Pascal BIOZI KIMINOU LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 17 ANNONCES Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE Notaire à Pointe-Noire 368, Avenue Général De Gaulle Immeuble Ex-Rodriguez (Eric Pressing) 1er étage, Centre-ville B.P: 1431; Tél.: 22 294.13.34/01.018.12.55/05 539.37.46 République du Congo ANNONCE LEGALE «INTERVENTION MECANIQUE», En sigle «INTERMEC - SARL» Société à Responsabilité Limitée Au capital social de Francs Cfa: Un Million (1 000 000) Siège social: zone industrielle, non loin de Boscongo, Derrière le Lycée Technique POATY Bernard RCCM: CG/PNR/12 B 353 Pointe-Noire - République du Congo EXTENSION DE L’OBJET SOCIAL Aux termes d’un Procès-verbal de l’Assemblée Générale Ordinaire des associés de la société «INTERVENTION MECANIQUE», en sigle «INTERMEC-SARL», en date du 25 février 2014, déposé au rang des minutes du Notaire soussigné, le 31 mars 2014, et dûment enregistré à Pointe-Noire, folio 062/2, n° 2102; les associés de ladite société ont décidé d’étendre l’objet social aux activités ci-après: - Importation et commercialisation des préfabriqués; - Montage et réalisation à base des préfabriqués: des bases de vie, hangars, bureaux, etc. - Création et réalisation d’étude d’ingénierie; - Maintenance et assistance à la maintenance; - Fourniture et approvisionnement du matériel pétrolier et autres; - Construction métallique; - Installation et suivi de tous travaux dans le domaine pétrolier et autres; En conséquence de ce qui précède, l’article 2 des statuts a été modifié comme suit: ARTICLE 2: Objet La société a pour objet, tant en République du Congo qu’à l’étranger: - Prestation des services sur le reconditionnement, la révision et l’installation des dispositions mécaniques; - Production et transformation des matières premières; - Importation et commercialisation des articles techniques et des pièces détachées, groupes électrogènes, et divers; - Importation et commercialisation des préfabriqués; - Montage et réalisation à base des préfabriqués: des bases de vie, hangars, bureaux, etc; - Création et réalisation d’étude d’ingénierie; - Maintenance et assistance à la maintenance; - Fourniture et approvisionnement du matériel pétrolier et autres; - Construction métallique; - Installation et suivi de tous travaux dans le domaine pétrolier et autres; Et, généralement, toutes opérations industrielles, commerciales, financières, civiles, mobilières ou immobilières, pouvant se rattacher, directement ou indirectement, à l’objet social ou à tout objet similaire ou connexe. FORMALITE LEGALE: Dépôt au greffe du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire, le 2 mars 2014. Fait à Pointe-Noire, le 15 avril 2014 Pour avis, Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE Notaire à Pointe-Noire 1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO, Vers le Rond-point Mess mixte de Garnison, Immeuble MORIJA, 1er étage, Centre-ville B.P: 1431 – Tél.: 22 294.13.34/01 018.12.55/05 736.64.64 République du Congo INSERTION LEGALE «SCI SIEPEL» Société Civile Immobilière Capital social: Un Million Deux Cent Mille (1200 000) de F. CFA Siège social: Avenue Fayette Tchitembo, Centre-ville RCCM: CG/PNR/14 D 19 Pointe-Noire - République du Congo Par acte authentique reçu par le Notaire soussigné, le 28 mars 2014, enregistré à Pointe-Noire, le 1er avril 2014, folio 061/19, n°2086, il a été créé une Société Civile Immobilière (SCI) ayant les caractéristiques ci-après: OBJET: - L’acquisition par voie d’apport ou d’achat, l’attribution en propriété, l’administration et l’exploitation par bail en qualité de preneur ou de bailleur, la mise en valeur, la transformation, la construction, l’aménagement, l’administration et la location de tous biens immobiliers, de tous biens et droits pouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question, la gestion d’un portefeuille de valeur mobilière, ainsi que tous biens mobiliers. - Et ce, soit au moyen de ses capitaux propres, soit au moyen de capitaux d’emprunt, ainsi que l’octroi, à titre accessoire et exceptionnel, de toutes garanties à des opérations conformes au présent objet civil et susceptibles d’en favoriser le développement. - Eventuellement et exceptionnellement, l’aliénation de ceux de ces immeubles devenus inutiles à la société au moyen de vente, échange ou apport en société, de sorte qu’en aucun cas, la société ne peut être considérée comme un négociant immobilier. Et, généralement, toutes opérations civiles pouvant se rattacher, directement ou indirectement, à son objet, pourvu qu’elles ne modifient pas le caractère civil de la société; DENOMINATION: «SCI SIEPL»; SIEGE SOCIAL: Pointe-Noire, Avenue Fayette Tchitembo, Centre-ville, République du Congo; DUREE: 99 ans, à compter de son immatriculation au R.C.C.M; GERANCE: Monsieur Philippe Jacques LEKOBA est nommé gérant de la société, pour une durée indéterminée; RCCM: CG/PNR/14 D 19; DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire, le 7 avril 2014. Fait à Pointe-Noire, le 17 avril 2014. Pour avis, Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE Notaire à Pointe-Noire 1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO, Vers le Rond-point Mess mixte de Garnison, Immeuble MORIJA, 1er étage, Centre-ville République du Congo Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE Notaire à Pointe-Noire 1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO, Vers le Rond-point Mess mixte de Garnison, Immeuble MORIJA, 1er étage, Centre-ville République du Congo INSERTION LEGALE INSERTION LEGALE «NES GLOBAL FRANCE» «AUDREY SERVICES» Société par actions simplifiée unipersonnelle Enregistré sous le N° 537 528 952 R.C.S Paris Au capital social de: 50 000, 00 Euros Siege social: 34, boulevard des Italiens 75009 Paris Société à Responsabilité Limitée Au Capital social de francs Cfa: Deux Millions (2 000 000) Siège social: quartier Mpaka, Arrondissement n° 3 Tié-Tié R.C.C.M: CG/PNR/08 B 643 CREATION D’UNE SUCCURSALE TRANSFERT DU SIEGE SOCIAL ET EXTENSION DE L’OBJET SOCIAL Suivant Procès-verbal d’une réunion tenue à Station House, Stamford New Road, Altrincham, Cheshire, en date du 16 octobre 2013, déposé au rang des minutes du Notaire soussigné, le 10 décembre 2013 et dûment enregistré à Pointe-Noire, le 11 décembre 2013, folio 216/34, n° 10464; Les administrateurs de la société «NES GLOBAL France» ont décidé de la création d’une succursale de la société «NES GLOBAL France» en République du Congo, ayant pour: DENOMINATION: «NES GLOBAL FRANCE»; OBJET: - Toute activité de travail temporaire telle que définie aux articles L. 1251-1 à L. 1251 - 4 du Code du Travail; Toutes opérations industrielles et commerciales se rapportant à: - la création, l’acquisition, la location, la prise en location-gérance de tous fonds de commerce, la prise à bail, l’installation, l’exploitation de tous établissements, fonds de commerce, se rapportant spécifiquement à l’activité exclusive décrite ci-dessus; - la prise, l’acquisition, l’exploitation ou la cession de tous procédés et brevets et droits de propriété intellectuelle concernant ladite activité; - la participation, directe ou indirecte, de la Société dans toutes opérations financières, immobilières ou mobilières ou entreprises commerciales ou industrielles pouvant se rattacher à l’objet social ou à tout objet similaire ou connexe. SIEGE DE LA SUCCURSALE: le siège de la succursale est établi à Pointe-Noire, Avenue Charles De Gaulle, Immeuble SEKA, Boîte postale: 5871, République du Congo; DUREE: Deux (2) années consécutives, à compter de son immatriculation au RCCM; DIRECTEUR DE LA SUCCURSALE: Monsieur Stephen William BUCKLEY est nommé en qualité de Directeur de la succursale en République du Congo; DEPOT LEGAL: Au Greffe du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire, duquel, la succursale a été inscrite au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, sous le n° CG/ PNR/13 B 1337. Pour avis, Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire Aux termes d’un Procès-verbal authentique de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la société «AUDREY SERVICES», en sigle «A.S-SARL» reçu par le Notaire soussigné, le premier avril deux mille quatorze et dûment enregistré à Pointe-Noire, folio 064/19, n° 2159; les associés de ladite société ont décidé: - Du transfert du siège social de la société du quartier Mpaka, Arrondissement n° 3 Tié-Tié à l’Avenue principale André Jacques, côte à côte de l’église Néo apostolique, Quartier MongoKamba, Pointe-Noire, République du Congo; - De l’extension de l’objet social aux activités suivantes: Import/Export; Location: chaises en plastiques et en aluminiums, sonorisation, salle de réunion; Location et vente des voitures; Vente des pièces détachées et accessoires de voitures; Vente et livraison des matériels de quincaillerie, des équipements de protec- tion, du ciment en gros et détail; Transport terrestre; Maintenance: informatique, froid & groupe électrogène; Bureautique, cybercafé; Service traiteur; Fret; Hygiène & aménagement; Dépôt de boissons: vente de gros et détail; Génie civil. En conséquence, les articles 2 et 4 des statuts ont été modifiés. FORMALITE LEGALE: Dépôt au greffe du Tribunal de Commerce de PointeNoire, le 7 avril 2014, sous le n° 14 DA 373. Fait à Pointe-Noire, le 15 avril 2014 Pour avis, Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 18 ANNONCE Conseil Départemental du Pool APPEL A CANDIDATURE Programme: Durée du projet: Financement: Siège du projet: Zone d’intervention: Appui à la relance de l’Elevage des ruminants dans le Pool 48 mois Union européenne - Conseil Départemental du Pool Bureau du projet basé au siège du Conseil d départemental Districts de: Kimba, Vindza, Mayama, Ignié, Ngabé, Mbanza-Ndounga, Goma tsé-tsé: Organisme recruteur: Le Conseil départemental du Pool, érigé en collectivité locale en juillet 2008 par la loi n° 7 de 2003 portant organisation et fonctionnement des collectivités locales, ambitionne dans une perspective à moyen terme d’élever le niveau de vie de ses populations, eu égard aux OMD (Objectifs du Millénaire pour le développement). C’est dans cette optique qu’il a signé dès 2009 un accord de partenariat avec la Région d’ Alsace et le Ministère français des affaires Etrangères pour le repeuplement de son cheptel bovin et maintenant avec l’Union Européenne pour la relance de l’élevage des ruminants dans le Département. Ce secteur comme beaucoup d’autres, a énormément souffert des événements de 1998. Aussi voudrait-il avoir la maîtrise des cadres macroéconomiques pour relever les nombreux défit qui se présentent. Le projet Appui à la relance des élevages des ruminants dans le département du Pool vise globalement à promouvoir la dynamisation du secteur agro-pastoral pour en faire l’un des moteurs de croissance économique du Département du Pool. Plus précisément l’objectif est le développement et la structuration des filières viande du Département en intervenant au niveau de 3 volets: · Relance et professionnalisation de l’élevage familial des ruminants, · Structuration des filières «viande» par la construction de 2 aires d’abattage; · Renforcement des capacités de maîtrise d’œuvre du Conseil départemental pour l’appui au développement agricole. Les partenaires et l’équipe: Partenaires: · L’Union Européenne est le principal partenaire financier du projet. S’ajoute le cofinancement du Conseil Départemental du Pool qui s’associe aux ONG CARITAS CONGO et TRIANGLE GH pour la mise en œuvre de l’action. · Le Conseil Départemental est responsable de l’atteinte des résultats du projet. Il coordonne toutes les activités du projet, assure le suivi/reporting et garantit les résultats, Il implique les partenaires et tous les acteurs selon leur compétence et leurs besoins. · CARITAS-CONGO (à travers CARITAS les Animateurs ruraux) assure la mise en œuvre des activités de terrain: identification, suivi et encadrement des éleveurs avec une forte implication dans la gestion de l’opération métayage. · TRIANGLE GH: encadre l’équipe dans la gestion administrative et financière, apporte son expertise technique dans la construction de certaines infrastructures (aires d’abattage), assure les évaluations internes mensuelles. Equipe du projet: elle est composée de: · Un coordonnateur qui coordonne toutes les activités techniques et financières du projet, ordonne les dépenses conformément aux procédures de l’Union européenne et sous l’encadrement du Responsable administratif et financier(RAF) qui est son collaborateur direct, Formule les différents rapports narratifs. · Un responsable administratif et financier affecté au projet par Triangle. Il encadre l’équipe projet dans le domaine de la gestion administrative et financière; · Un chauffeur logisticien pour la conduite et l’entretien du véhicule du projet couplés avec certaines tâches logistiques; · Un comptable responsable de la gestion financière en collaboration avec le RAF; · Trois animateurs ruraux chargés de l’encadrement des exploitants et du suivi des élevages. Pour la mise en œuvre de ce projet, le Conseil départemental du Pool procède au recrutement du personnel de la coordination pour pourvoir les postes ci-dessous désignés: CHAUFFEUR LOGISTCIEN: Responsabilités: Le chauffeur-logisticien a pour rôle de conduire et d’assurer le bon fonctionnement du véhicule qui lui est affecté comme il suit: - Suivre les dates d’expiration des visites techniques de la voiture et de la police d’assurance; - Veiller à ce que la quantité de carburant dans le réservoir soit toujours aux ¾; - Prévenir la Coordination des besoins d’entretien de la voiture; - Établir les rapports mensuels sur la consommation et l’entretien de la voiture; - Remplir et mettre à jour le carnet de bord quotidien qui trace le déplacement du véhicule; - Etabir les rapports après chaque mission de terrain sur l’état du véhicule; Il a également pour rôle de contribuer aux taches administratives et logistiques de la Coordination qui consistent à: - Assurer la distribution du courrier par le truchement du cahier de transmission - Procéder au retrait et au dépôt des équipements/matériels chez les partenaires; - Effectuer toute autre tache qui pourrait lui être confiée par la Coordination. - Veiller au respect des notes de service régissant l’accès ou non dans les véhicules du CDP; - Veiller au port de la ceinture de sécurité et aux règles de sécurité; Qualification requise: - Niveau d’études BEPC ou diplôme équivalent; - Permis de conduire catégorie C; - Expérience: 6 ans au moins de conduite sur pistes agricoles; - Connaissance en mécanique auto générale; - Avoir une bonne capacité de communication; - Faire preuve d’une bonne conduite et bonne présentation; - Avoir une capacité parfaite de travailler en équipe, à communiquer, à dégager les situations de conflits et à orienter les énergies vers des solutions mutuellement constructives; - Etre capable de travailler sous pression. - Maîtrise des outils informatiques: Excel, Word Composition du dossier: - Une demande manuscrite adressée Secrétaire général du Conseil départemental du Pool à Kinkala - Un curriculum vitae; - Une lettre de motivation. Les candidatures doivent être adressées avant le 16 Mai 2014 au secrétariat général du Conseil départemental du Pool ou par voie électronique aux adresses suivantes: [email protected] ou [email protected] COMPTABLE: Accompagner la coordination dans la gestion financière en lien avec la mise œuvre des activités du projet CDD: 12 mois renouvelable Lieux: Kinkala (Conseil départemental du Pool) Le comptable collabore avec L’Assistant technique affecté au projet par TGH avec qui il forme un binôme de travail. Il est hiérarchiquement placé sous la responsabilité du Coordonnateur du projet et a comme principales taches à exécuter: - La mise en place de tous les outils de gestion financière du projet - La tenue de la comptabilité au jour le jour; - L’enregistrement quotidien des ressources financières; - L’établissement des rapprochements bancaires mensuels; - L’établissement les rapports financiers en coordination avec le RAF. Compétences indispensables: · Formation: Comptable de formation · Expérience: minimum 5 ans en gestion financière d’un projet / entreprise agricole · Les candidatures féminines sont vivement souhaitées. Caractéristiques personnelles: · Bon sens de l’organisation; · Disponibilité, flexibilité; · Transparence dans la gestion financière; · Bonne moralité. Par mail à [email protected] Sur place au siège du Conseil Départemental du Pool à Kinkala Les candidats à ce poste sont invités à faire parvenir un curriculum vitae + Lettre de motivation avant le 16 mai 2014 à l’attention de M. Hermès Marie Joseph SOUNGA KOUBA, Secrétaire Général du Conseil Départemental du Pool. Animateurs ruraux: Accompagner les éleveurs à travers des activités de production des ruminants (bovins, ovins, caprins) CDD: 12 mois renouvelable Lieux de travail: · 1 animateur basé à Vinza supervisera trois districts: Kimba, Vinza et Mayama: il assurera le suivi et l’encadrement de 10 éleveurs de bovins et de 60 éleveurs des petits ruminants; · 1 animateur basé à Ignié supervisera 2 districts: Ignié et Ngabé: il assurera le suivi-encadrement de 120 éleveurs des petits ruminants; · 1 animateur basé à Linzolo supervisera deux districts: Goma tsé-tsé et Mbanza-Ndounga: il assurera le suivi et l’encadrement de 120 éleveurs de petits ruminants. Responsabilité: · Identification, encadrement et suivi des éleveurs; · Gestion des intrants et produits vétérinaires. Profil exigé: · Formation: Ingénieur des travaux d’élevage/ Contrôleur d’élevage; · Expérience: minimum 5 ans en suivi-encadrement des éleveurs en milieu paysan; · Avoir un permis de conduire de la catégorie b et une maîtrise en conduite de moto sur pistes agricoles. · Maitrise de la langue française, lari et/ téké(ou lingala). Caractéristiques personnelles souhaitées: · Disponibilité, flexibilité; · Respect du cadre et du travail d’équipe; · Transparence dans la gestion d’intrants et produits vétérinaires; · Grande capacité d’écoute et de synthèse Les candidats sont invités à faire parvenir un curriculum vitae + Lettre de motivation avant le 16Mai 2014 au Secrétariat général du Conseil départemental du Pool à Kinkala ou au Secrétariat général de CaritasCongo (CIO face Lycée Chaminade) à Brazzaville. Par mail à [email protected] Sur place au siège du Conseil Départemental du Pool Responsabilités: LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 19 ANNONCES REPUBLIQUE DU CONGOU Unité * Travail * Progrès MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS CABINET N° 0762 /METP-CAB L’an deux mil quatorze et le quinze avril à neuf heures précises s’est tenue sous la présidence du conseiller juridique et administratif, dans la salle de réunions du ministère de l’équipement et des travaux publics, la session relative à l’examen des dossiers de demande d’agrément des entreprises et bureaux d’études et/ou de contrôle. A l’issue des travaux, la commission a agréé cinquante (50) dossiers tandis que sept (07) dossiers ont été rejetés ou recalés selon les cas, pour absence de matériel ou non-conformité des statuts à l’activité des travaux publics. Dossiers agrées: 1) Dossier déclaré recevable et agrée en catégorie de grandes entreprises (EP1): 1- CONSTRUCTORA ANDRADE GUTIERREZ 2- SE.AS 3- SIPAM S.A 4- SOTRAB 5- CGC CONGO (sous réserve de l’augmentation du capital social) 2) Dossiers déclarés recevables et agrées en catégorie de moyennes entreprises (EP2): 1- AFRI ASIA 2- BACODIM (classé auparavant en EP1, mais ramené en EP2 faute de ses performances) 3- SAGI CONGO 4- CENTRAL BTP 5- MBTP 6- ECGM LABO-CONGO 7- ISD 8- SCCPI-TP 9- GROUPE BOUKA 3) Dossiers déclarés recevables et agrées en catégorie de petites entreprises (EP3): 1- ABTP 2- 3AAA 3- BONGOFULL 4- GALLEY 5- CBH 6- MISSAN 7- MO.PA.F 8- BATIPRO (classé auparavant en EP2, mais ramené en EP3 faute de ses performances et de la visite de terrain) 9- DELTA CONSTRUCTION 10- LA GRACE DE L’ETERNEL 11- 2ST (sous réserve de la modification des statuts en son article 3) 12- RITA ET SERVICE (sous réserve de la création d’une entité spécifique s’occupant uniquement des activités liées aux TP) 13- GBA CONGO 14- SGAD 15- STRUCTURE CONGO 16- PRETO TP 17- RECORD SERVICES ET PRIMEX (sous réserve de la spécification des statuts) 18- TRANSLOGISTIQUE (sous réserve de la création d’une entité spécifique s’occupant uniquement des activités liées aux TP) Maître Sylvert Bérenger KYMBASSA BOUSSI, Notaire Immeuble DABO, 3ème étage, avenue de la Paix En face de La Congolaise de Banque de Poto-Poto, Brazzaville, République du Congo B.P: 13.273/Tél.: (242) 05.522.96.23/06.952.17.26/E-mail: [email protected] ANNONCE LEGALE JOWN GROUP CONGO Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle Au capital de un million (1.000.000) de Francs CFA Siège social: 16, rue Câble, arrondissement 4 Moungali Brazzaville, République du Congo/RCCM: 14 B 4849 CONSTITUTION Suivant acte authentique en date à Brazzaville du 20 décembre 2013, reçu par Maître Sylvert Bérenger KYMBASSA BOUSSI, Notaire à Brazzaville, dûment enregistré à Brazzaville, Poto-Poto, le 27 décembre 2013, sous Folio 228/12 Numéro 3049, il a été constitué une société ayant les caractéristiques suivantes: Forme: Société à responsabilité limitée unipersonnelle; Objet: la société a pour objet, tant en République du Congo qu’à l’étranger: • L’approvisionnement et la fourniture des équipements ou outillages industriels, des machines, des matériaux et accessoires et des pièces de rechange dans les domaines minier et pétrolier; - La vente des produits chimiques miniers et pétroliers; L’exécution de tous travaux miniers et pétroliers; - La consultation et les prestations des services dans les domaines sus-cités; - Le recrutement et la mise à disposition du personnel dans ces domaines; Le financement et l’investissement dans les domaines sus-cités; - La réalisation d’études et projets dans les secteurs miniers et pétrolier pour le compte des tiers; - La fourniture des services d’assistance et de conseil; - La participation dans les opérations et services miniers et pétroliers ou parapétroliers; - La documentation et l’archivage des données miniers et pétrolières; - Le recrutement et la mise à la disposition de professionnels des mines et du pétrole, d’informations générales sur ces secteurs; L’organisation de la communication publique sur le secteur minier et pétrolier; - La représentation de sociétés et cabinets miniers et pétroliers internationaux; Et plus généralement la réalisation de toutes opérations pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social ou à tous objets similaires ou connexes, le tout tant pour elle-même que pour le compte de tous tiers, y compris la création de toutes sociétés filiales ou non, la prise d’intérêt dans toutes affaires similaires, sociétés créées ou il créer, la participation, la gérance et toutes autres activités susceptibles d’en favoriser l’extension ou le développement. Dénomination: la société a pour dénomination: JOWN GROUP CONGO. Durée: la durée de la société est de quatre-vingtdix-neuf (99) années, à compter de son immatriculation au Registre de Commerce et du Crédit Mobilier, sauf les cas de prorogation ou de dissolution anticipée. Siège social: le siège social est fixé: 16, rue Câble, arrondissement 4 Moungali, Brazzaville, République du Congo. Capital social: le capital social est fixé à la somme de un million (1.000.000) Francs CFA, divisé en cent (100) parts sociales de dix mille (10.000) Francs CFA chacune, numérotées de 01 à 100, entièrement souscrites et libérées, attribuées à l’associé unique, tel qu’il ressort de la déclaration notariée de souscription et de versement du capital social reçue le 20 décembre 2013 par Maître Sylvert Bérenger KYMBASSA BOUSSI. Gérance: aux termes du procès-verbal des décisions de l’associée unique du 20 décembre 2013, Monsieur LUBANZA DIKUSA Joseph, représentant de l’associée unique, a été nommé en qualité de gérant de la société JOWN GROUP CONGO, pour une durée indéterminée. Dépôt légal a été enregistré au Greffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville, le 28 janvier 2014, sous le n°14 DA 91. Immatriculation: la société JOWN GROUP CONGO a été immatriculée au Registre de commerce et du crédit mobilier, le 28 janvier 2014, sous le n° 14 B 4849. Pour insertion, Maître Sylvert Bérenger KYMBASSA BOUSSI 19- SICAS 20- EBCS 4) Dossiers déclarés recevables et agrées en catégorie de très petites entreprises (EP4): 1- SEIKO 2- GUANG FA S.A 3- GROUPE DORLEM 4- SIC 5- GLOIRE ENTREPRISE (sous réserve de la présentation d’un nouveau dossier administratif et fiscal) 6- AL AMIR 7- LA PERFECTION 8- KONAN COMPANY 5) Dossiers déclarés recevables et agrées en catégorie de bureaux d’études et/ou de contrôle: 1- MANZI 2- DEA SOCOPRISE 3- GID ET ENGINEERING 4- HALL WORK 5- CBS 6- CHRISMA Sarlu 7- ASTUCE 8- EFFIMETH Pour les dossiers rejetés (pour cause d’absence de matériel ou non-conformité des statuts), notification serait faite par la DGTP afin que ceux –ci soient corrigés en vue d’un réexamen à la prochaine session. Fait à Brazzaville, le 29 avril 2014 Bruno NIANGA Directeur de Cabinet SEMINAIRE DE FORMATION SUR LA LOGISTIQUE Contenu du séminaire: (+ livre gratuit) - Logistique amont et logistique aval - Les approvisionnements - Les documents commerciaux (facture, bon de commande, bon de livraison, etc.) - Gestion des stocks et des magasins de Stockage (modèle de Wilson et les autres, pictogrammes,...) - La distribution - La gestion du transport (connaissement, LTA, etc.) - Les conventions internationales de vente ou incoterms (FOB, EX-W,…), … Lieu: Immeuble en face du hall des légumes Agricongo Marché Totale (derrière la fac de droit), à l’étage. MAG.SYS Début: 13 MAI 2014 Contact: 06 937 60 54 / 05 556 90 64 Coût: 35 000 Fr CFA + 1 marker non permanent Durée: 2 semaines Séminaire de formation sur Le TRANSIT Contenu du séminaire: · Connaitre les régimes douaniers. · Se familiariser avec la déclaration en douane. · Connaître les documents utilisés à l’import et à l’export ainsi que les services concernés; · Connaître les calculs de la valeur en douane et les positions tarifaires (avec les droits et taxes); · Connaître le Fret maritime, aérien, routier,… · Connaître les professions liées au transit (déclarant, consignataire, commissionnaire de transport, acconier,…) · Savoir gérer une expédition internationale; Début: 14 MAI 2014 (+ livre gratuit) Coût: 35 000 Fr + 1 marker non permanent Durée: 2 semaines Lieu: Immeuble en face du hall des légumes Agricongo marché total (derrière la fac de droit), à l’étage; MAG.SYS Contact: 06 937 60 54 / 05 556 90 64 LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 20 CULTURE 3ème édition de la Journée internationale du jazz Exposition de sculpture à Brazzaville Exposition, atelier et concert de jazz étaient au menu Le 30 avril 2014, l’humanité a célébré la troisième édition de la Journée internationale du jazz. Commémoré par anticipation, cet événement a été marqué par plusieurs activités organisées, du 24 au 26 avril 2014, à l’I.f.c (Institut français de Brazzaville), par le Bureau Unesco Brazzaville, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, le Commissariat général du Fespam (Festival panafricain de musique) et l’Institut Français du Congo. En partenariat avec le collectif de musiciens congolais «Congo Ndulé Jazz» et l’Association Maison culturelle Biso na Biso. A u menu de cette troisième édition de la journée internationale du jazz figuraient: un atelier d’apprentissage musical sur le jazz initié par le collectif «Congo Ndule Jazz», une exposition des archives audio-musicales du jazz animée par l’Association «Maison culturelle Biso Na Biso» avec près de huit cent mille (800.000) disques vinyles de 33 et 45 tours et un concert musical de jazz. La célébration officielle de la 3ème édition de la Journée internationale du jazz s’est déroulée, le 26 avril dernier. Sous le patronage du député-maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondelé. En présence de la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso, de Mme Stéphanie Sullivan et M. Jean Pierre Vidon, respectivement, ambassadeurs des Etats-Unis et de France au Congo, du directeur général des lettres et des arts, Jean Luc Aka Evy, du commissaire général du Fespam, Dieudonné Moyongo, et de bien d’autres personnalités. Cette journée a été marquée par la visite guidée de l’exposition des archives audio-musicales et papiers, la restitution de l’atelier d’apprentissage musical à l’endroit des jeunes jazzmen, par Freddy Mabanza, du collectif «Congo Ndulé Jazz», et, enfin, un concert de jazz livré par les groupes Congo Ndulé Jazz, Africa Brazza, ainsi que l’orchestre des trois leaders de la Foceb (Fondation cardinal Emile Biayenda), composé de trois jeunes aveugles. Dans son mot de circonstance, le maire de Brazzaville a dégagé certaines vertus du jazz qui, a-t-il dit, favorise la paix, la tolérance et la compréhension. Pour Jean Basile Massamba, coordonnateur de la Maison Biso na Biso, «le jazz vient de l’Afrique et tire ses origines à travers la traite négrière. Au Congo, le jazz a eu un écho favorable au sein des groupes negro spiritual, à l’instar des Palata et Samuna. D’autres noms se sont joints aux premiers, à l’instar de Rido Bayonne, Jeff Louna, Bicks Bikouta, Bruno Houla. Le gospel, par exemple, tire ses origines dans le jazz». Signalons qu’à cette occasion, la représentante de l’Unesco au Expression artistique. De passage à Brazzaville, Rhode BathSchéba Makoumbou, artiste sculptrice et peintre, née en République du Congo et basée à Bruxelles (Belgique), expose une vingtaine de ses œuvres sculptées. Cadre: Musée du Bassin du Congo (Les Dépêches de Brazzaville). Ouverte au public, le 25 avril 2014, l’exposition-vente, intitulée «Du rappel au repère», se prolongera jusqu’au 25 juillet 2014. Trois mois au cours desquels, des observateurs vont, d’un regard passionné, contempler les créations taillées de cette virtuose artiste congolaise. Le collectif Congo Ndule Jazz, pendant le concert. Congo a rendu public le message de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova. «En effet, le 30 avril 2014, musiciens et amateurs du monde entier célèbrent la Journée internationale du jazz. C’est à la suite de la conférence générale de l’Unesco tenue en novembre 2011 que fut décrétée la célébration de cette journée qui constitue un moment de réflexion sur les valeurs humanistes véhiculées par le jazz. Partout dans le monde, depuis plus d’un siècle, les artistes se sont approprié le jazz comme moyen d’expression. Le jazz est bien davantage une musique, un style de vie, un outil de dialogue et même de changement social. L’histoire du jazz remonte aux années 20, précisément au début du XXème siècle, aux Etats-Unis et puise ses origines dans l’esclavage. C’est un style de vie afro-américain qui a rythmé le mouvement civique aux Etats-Unis et à travers le monde. Une musique très essentielle à la compréhension mutuelle, au dialogue, au respect des peuples et au rapprochement des cultures africaines et américaines. C’est aussi, un mélange de rythmes de musiques élaborées par les esclaves noirs, à travers le chant religieux de tout genre comme le gospel, negro-spiritual chantés au sein de l’Eglise évangélique. C’est pour porter cette valeur que l’Unesco a proclamé la journée internationale du Jazz», a-t-elle dit. Pascal BIOZI KIMINOU Orchestre «Les Makanda» (Pointe-Noire) Des instruments de musique flambants neufs offerts par le député Alexis Ndinga Après les médias de Pointe-Noire, l’honorable Alexis Ndinga, député de la première circonscription électorale de Lumumba (arrondissement 1), a poursuivi, mercredi 9 avril 2014, son geste de cœur, d’amour et de partage, en dotant des instruments de musique neuf à l’international orchestre populaire Les Makanda. C’est le donateur, lui-même, qui a procédé à la remise officielle du don, au d’une cérémonie qui s’est déroulée au bardancing «Samy Cointreau», sis au prolongement de l’avenue de la République, à Mpaka. En présence du président fondateur de l’orchestre «Les Makanda», Me Patrick Makanda; de Samba-Dio, chef d’orchestre, des musiciens et de nombreux mélomanes. A cette occasion, Me Equateur Denis Nguimbi, ancien Diables-rouges de karaté style shotokan des années 80, journaliste à la radio Pointe-Noire, correspondant de La Semaine Africaine, manager de l’orchestre, a livré ses sentiments. années 90, Me Makanda a créé cet orchestre du même nom que lui, en 2000. Il y avait les musiciens comme: Samba Dio, Djimbi Makaba Jeady Abouka, Mboumba Joel, Mbani Jean Jacques, Bouesso Séverin, Banzoussi Fine, Ngoma Etienne, Roger Luthin. Unanimement, le collectif m’a choisi comme manager de l’orchestre, voilà comment c’est arrivé. *Ceci dit, à ce jour, l’orchestre combien d’albums sur le marché? **L’orchestre «Les Makanda» en compte deux. Malheureusement, ces albums n’ont pas fait tabac, non pas parce que le management promotionnel L'artiste présentant ses oeurvres aux officiels. Parmi les œuvres exposées, «Le Chasseur», «Porteuse de bois», «Le grand batteur», «Le pécheur», «La lecture», «Allo Rhode», «La vendeuse», «Sous le soleil», «La Mouambe» et «Unité du travail». A travers la dernière sculpture précitée, l’artiste exprime l’unanimité dans le travail. On y aperçoit deux femmes porteuses de bois, sur un support, rarement d’ordinaire: «la carte du Congo». Une tâche communément exécutée par ces femmes qui font montre de bon ménage. Directrice du musée du Bassin du Congo, Mme Lydie Pongault est brièvement revenue sur le L’artiste répondant aux quessens de cette exposition: «Elle tions des journalistes. nous invite à nous rappeler et respecter ce que nous rappelle la vie. Cette exposition est une véritable leçon de choses». Peu après, l’artiste a soutenu l’argumentaire de Mme Lydie Pongault. «L’exposition a un lien avec le quotidien des femmes. C’est le quotidien, mais lié à des valeurs traditionnelles. Ça rappelle le contact direct avec la nature; rappeler les jeunes à un équilibre entre la modernité et la tradition. Il faut, toujours, partir de là pour briller. Une exposition est un voyage. L’art est un moyen de communication, un canal par lequel je préfère passer le message», a indiqué Rhode Bath-Schéba Makoumbou. Des tâches au «féminin» valorisées [.] Alexis Ndinga (à g.), pendant la remise du don. * Maître, depuis quand êtesvous devenu manager de l’orchestre «Les Makanda»? *Nous nous sommes connus avec Patrick Makanda, au C.e.g (Collège d’enseignement général) Abraham Matouba de Madzia (département du Pool). Nous avons joué ensemble au football, dans l’équipe du collège et on partait, de temps en temps, à Brazzaville, assister aux concerts de l’orchestre S.b.b (Super Boboto), où il y avait des virtuoses comme: Auguste Fall, Djonny Mazonga, Ringo, Mwana Mukamba, Houla Bruno, et Mienandi Michou. C’est de là qu’est parti notre goût pour la musique. Arrivé à Pointe-Noire, vers la fin des Rhode Bath-Schéba Makoumbou présente «Du rappel au repère» était mal fait, mais parce que les Congolais n’aiment plus consommer local. Ils préfèrent ce qui vient de l’extérieur. *L’orchestre était présent chaque week-end au «Temple rouge Samy-Cointreau», aujourd’hui, vous avez perdu la visibilité. Qu’est ce qui explique ce passage à vide? **L’orchestre n’a pas perdu sa visibilité sur le podium. Certainement, c’est vous qui êtes égaré, notre orchestre est l’un des rares, ici à Pointe-Noire, qui se produit sans arrêt, tous les week-ends, du 1ier janvier au 31 décembre de l’année, à notre fief habituel «Samy Cointreau». Ça, vous pouvez le vérifier. *Auriez-vous des difficultés particulières pour le fonctionnement du groupe? **L’une des grandes difficultés, c’est que hier, nous louions une partie du matériel pour jouer. Mais aujourd’hui, l’honorable Alexis Ndinga a doté le groupe de matériel de musique flambant neuf, composé de guitares, micros, table de mixage, baffles, drums, saxos. C’était une promesse faite lors des obsèques de notre talentueux musicien Roger Luthin. Pour votre gouverne c’est la seule autorité politique qui nous avait assistés, pendant cette douloureuse épreuve. L’orchestre, les mélomanes et moi-même som- La grande spécificité de cette exposition-vente est, principalement, la mise en valeur de certains métiers de femmes. Un idéal que l’artiste tient de sa thématique: «Ma thématique artistique est la valorisation de la femme africaine. C’est une façon de parler d’elle. Je suis fière de tous ces événements, ces métiers de femmes que j’essaie de valoriser. A côté des métiers tels que la chasse, la pêche…Ce sont des savoirs qui ne doivent pas disparaître. Le passé doit être présent dans le futur. Moi, en tant qu’artiste j’ai choisi de valoriser tous ces métiers qui ont tendance à disparaître, je veux inciter à l’équilibre entre la tradition et la modernité». Invitée à pratiquer la sculpture dès sa douce adolescence, Rhode Bath-Schéba Makoumbou est l’une des artistes congolaises, sinon la seule, dont l’art de sculpter est bien accepté de partout. La Belgique a servi de pied d’appel de sa carrière internationale. Sans fléchir, elle tient debout et reste humblement sur son nuage. Hordel BIAKORO-MALONGA. mes très satisfaits de ce geste digne d’éloge. L’inauguration officielle de ce matériel qui va coïncider avec la célébration du quatorzième anniversaire de l’orchestre se fera, le samedi 10 mai 2014, d’abord à l’hôtel Oken Palace, puis dimanche, nous serons à notre siège. *Et pour conclure? **C’est un sentiment de remerciement qui va droit à l’endroit de l’honorable Alexis Ndinga et aux musiciens qui, de tout temps, ont maintenu l’orchestre. Maintenant qu’ils ont de quoi pêcher, ils vont se mettre résolument au travail pour réaliser leurs rêves, à savoir: la production des œuvres phonographiques. Propos recueillis par Noëllie BOUANGA LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 21 ANNONCES AG Partners # Publicis Africa Group agence conseil en communication ••••• Pour sa prochaine implantation à Pointe-Noire Recrute Responsable de clientèle / Chef de Publicité Missions: En charge du développement d’un portefeuille-clients, vous jouerez un rôle de conseil et d’accompagnement auprès de nos clients. Vous élaborerez des stratégies de communication et piloterez leur mise en oeuvre. Mission: En charge de la création des supports de communication de nos clients, vous imaginez l’identité graphique de nos clients ou déclinez l’univers defini par une charte graphique existante. Vous assurez le suivi de la production des supports audiovisuels. 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INSERTION LEGALE MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PORTEFEUILLE PUBLIC, DU PLAN ET DE L’INTEGRATION DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINES DIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET DOMANIALE DIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS DE BRAZZAVILLE L’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES la Propriété Foncière de Bacongo-Brazzaville ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE BACONGO et de N°054/14/MEFPPPI/DGID/DEFFD/DDIB/DCHPFB Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière de Bacongo, une procédure d’immatriculation, en vue de l’établissement des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles et requérants suivants: N° D’ORDRE 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 N° DE RÉQUISITION 225 du 09/04/10 1991 du 24/10/13 9234 du 09/01/14 9233 du 09/01/14 2113 du 18/02/14 2086 du 31/01/14 2084 du 31/01/14 2052 du 08/01/14 4899 du 24/11/11 8083 du 31/07/13 8232 du 12/08/13 7763 du 23/05/13 7764 du 29/05/13 1580 du 08/02/13 2104 du 11/02/14 1870 du 16/08/13 9310 du 27/01/14 2093 du 05/02/14 2994 du 05/05/14 1056 du 29/11/11 1321 du 04/08/12 1323 du 04/08/12 2496 du 05/02/14 1514 du 26/11/12 2171 du 11/03/14 2158 du 24/02/14 2000 du 07/11/13 1992 du 28/10/13 2092 du 04/02/14 2182 du 19/03/14 2204 du 02/04/14 2189 du 20/03/14 ARRONDISSEMENTS/ DISTRICTS QUARTIERS RÉFÉRENCES CADASTRALES Section C3, bloc-, Plle 6, Sup. 270,00m Section B, bloc 2, Plle 10, Sup. 285,82m2 Section D, bloc 8, Plle 570/24, Sup. 1086,70m2 Section D, bloc 8, Plle 4 70/23, Sup. 981,53m2 Section AL, bloc-, Plle 06, Sup. 432,00m2 Section AG, bloc-, Plle 4, Sup. 415,43m2 Section AB, bloc-, Plle 1, Sup. 409,19m2 Section AP, bloc-, Plle 30, Sup. 316,70m2 Section P13, bloc 82, Plles 1020-1026, Sup. 720,00m2 Section-, bloc-, Plle-, Sup. 344.980,48m2 Section-, bloc-, PlIe-, Sup. 1.000.000,00m2 Section-, bloc-, Plle-, Sup. 2.834,78m2 Section-, bloc-, Plle-, Sup. 2760,38m2 Section AG, bloc-, Plle 3, Sup. 912,21m2 Section AD, bloc 4, Plles 3,4,7,8 et Sup. 1600,00m2 Section C, bloc-, Plle 2035, Sup. 584,00m2 Section B2, bloc 5, Plle 9, Sup. 238,26m2 Section-, bloc-, PlIe-, Sup. 707,63m2 Section-, bloc-, Plle-, Sup. 514,28m2 Section-, bloc-, PlIe-, Sup. 400,00m2 Section-, bloc-, Plle-, Sup. 900,00m2 Section-, bloc-, Plle-, Sup. 900,00m2 Section AJ, bloc-, Plle 6, Sup. 417,23m2 Section-, bloc-, Plle 7, Sup. 625,00m2 Section E, bloc 40, Plle 5, Sup. 267,46m2 Section AU, bloc-, Plle 10, Sup. 475,00m2 Section B2, bloc-, Plle 3, Sup. 360,00m2 Section-, bloc-, Plle-, Sup. 36.400,00m2 Section B2, bloc-, Plle 82 bis, Sup. 283,88m2 Section AU, bloc-, Plle 3, Sup. 6661,39m2 Section C2, bloc 66, Plle 8, Sup.632,05m2 Section G, bloc 99, Plle 11, Sup. 191,90m2 2 Matour Cavico (Château d’eau) Centre-Ville (vers Grandes Endémies) Centre-Ville (vers Grandes Endémies) 22, rue Mondzakala 51, rue Antoine Mampouya (Kinsoundi) 5, rue Nganga Nzanzou Jeanne 32, rue Bakoutou (quartier Ngambio) Moukondo Village Dieu le Veut S/P de Ngabé Village Dieu le Veut S/P de Ngabé Village Dieu le Veut S/P de Ngabé Village Dieu le Veut S/P de Ngabé Quartier barrage Poto-Poto Djoué (Moussosso) Centre Sportif 23, avenue Londe Moungounga (Diata) Loukanga 1 S/P de Goma Tsé-Tsé Loukanga 1 S/P de Goma Tsé-Tsé Mabi S/P de Kinkala Village Kikolokoto S/P de Mindouli Village Yangui (Mantsiedi) S/P de Kinkala 27, rue Mbiéné Mayanga Rue Kakou Eugène Quartier Kinsana 16, rue Limba Village Kiyala S/P de Mindouli 82 bis, rue Jacob Binaki (Diata) 51, avenue Nsalaba Athanase (Kinsana) 935, avenue de la Corniche ex-Nkouka B. 101, rue Moutoua André Au-delà d’un délai de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou déclaration à l’immatriculation ne sera plus recevable (Art. 26 du Régime de la Propriété Foncière). Makélékélé Makélékélé Bacongo Bacongo Mfilou Makélékélé Madibou Mfilou Mfilou Pool Pool Pool Pool Makélékélé Madibou Makélékélé Makélékélé Pool Pool Pool Pool Pool Mfilou Madibou Bacongo Madibou Makélékélé Pool Makélékélé Madibou Bacongo Bacongo REQUÉRANTS Mme MALANDA LANDOU Hélène M. MALLANDAH Godefroy M. N’SILOU Claude William et Mme N’SILOU Delphine M. N’SILOU Alexandre Kévin et Mlle N’SILOU Maryse M. MALANDA NZAMBI Romarick Prysley Mme MAYICKA Marie Claire Mme BAKABADIO née MAYICKA Marie Claire M. FOUNDOUX MIAKANDA Joé Pépin M. Jean Baptiste OKOUO-AKABA Société Civile Immobilière «H» Société Civile Immobilière «H» Mme NIAMBI MEKOYO Hervé Linda M. KONGA BOKASSA Bertrand Enfants MASS-MALO M. LOUTONTO Dave Jersyl M. MPINGOU Célestin M. ITSOUA-SOW Djould B.P. et Mme ITSOUA née BABOUTANA Mireille M. MPASSI Maurice M. MPASSI Maurice Société MTN Congo S.A. Société MTN Congo S.A. Société MTN Congo S.A. Mlle NSONDI Gracia Marlène Mme MBOUSSI née PONGUI Martine Béatrice M. NOUANDZA Jean Didier Mlle GAMBA Josette Hardina Mme KIMBASSA MAMBAKOU Edith Christiane Société Diamond Cement Congo S.A. Mme BIANTONA Vévée Sorelle M. NDEBEKA Jean M. ENGOBO Alain Godefroy M. LOKO Clément Fait à Brazzaville, le 30 Avril 2014 Pour insertion légale Guy Roger MASSA Inspecteur Principal des Impôts LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 22 ANNONCES ASECNA (Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar) Représentation au Congo AVIS D’APPEL D’OFFRES L’ASECNA recherche, pour le compte de sa représentation à Brazzaville, une société d’intérim de la place pouvant mettre à sa disposition pour l’année 2014, trois agents dont; un (01) électricien bâtiment, un (01) ouvrier qualifié génie civil et un (01) agent de liaison. Les horaires de travail de l’électricien et de l’ouvrier qualifié sont les horaires de l’ASECNA. L’agent de liaison est également chauffeur et ses horaires sont coordonnés avec le représentant. Le contrat qui sera conclu pour 2014 est renouvelable une fois par tacite reconduction. Les dossiers sont attendus à la Représentation de l’ASECNA, au plus tard, le 15 mai 2014. Les soumissionnaires qui doivent être en règle vis-à-vis de l’administration fiscale, indiqueront les montants et les modalités de leur prestation à l’entreprise. Fait à Brazzaville, Le Représentant de l’ASECNA auprès de la République du Congo, Louis BAKIENON Chambre départementale des Notaires de Pointe-Noire Etude GNALI-GOMES Société Civile Professionnelle de Notaires B.P: 1754 - Tél/Fax.: (242) 22.294.00.17 – E-mail: [email protected] – 2ème étage Tour Mayombe. bd De GAULLE - Pointe-Noire - Congo Marcel-Roger GNALI-GOMES, Notaire associé Président Fondateur de la Chambre des Notaires du Congo Yvon François Dominique GNALI-GOMES, Notaire associé Président de la Chambre Départementale de Pointe-Noire et Dolisie INSERTION LEGALE Par acte en la forme authentique en date à PointeNoire du vingt-six décembre deux mille douze, Il a été constitué une société à responsabilité limitée présentant les traits suivants: Dénomination sociale: BATIMENT APPROVISIONNEMENT VENTE ET SERVICE «BAVS»; Capital social: Un million (1.000.000) de francs Cfa, divisé en cent (100) parts sociales de dix mille (10.000) francs Cfa chacune; Siège social: quartier Mpita, route de la gendarmerie (Camp IGT), arrondissement 1, B.P: 5004, PointeNoire – Congo; Objet social: Diverses prestations de services et interventions dans la construction les travaux de bâtiments; l’approvisionnement et le ravitaillement en carburant de tous genres; la fourniture d’eau; la conception, la réalisation et l’entretien des espaces verts; l’assainissement urbain; la commercialisation des véhicules automobiles; la fourniture d’Equipements de protection individuelle (EPI); la mise à disposition du personnel qualifié et de la main d’oeuvre pour tous travaux onshore & offshore; Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de l’immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier; Gérance: la société est gérée par M. Sylvin Alin Justin VICTOR; Immatriculation R.C.C.M: le 17 octobre 2013, sous le n° CG/PNR/13 B 1218. Pour avis Chambre départementale des Notaires de Pointe-Noire Etude GNALI-GOMES Société Civile Professionnelle de Notaires B.P: 1754 - Tél/Fax.: (242) 22.294.00.17 – E-mail: [email protected] – 2ème étage Tour Mayombe. bd De GAULLE - Pointe-Noire - Congo Marcel-Roger GNALI-GOMES, Notaire associé Président Fondateur de la Chambre des Notaires du Congo Yvon François Dominique GNALI-GOMES, Notaire associé Président de la Chambre Départementale de Pointe-Noire et Dolisie INSERTION LEGALE Par acte en la forme authentique en date à PointeNoire du premier avril deux mille quatorze, soumis à la formalité de l’enregistrement au bureau de la recette de Pointe-Noire Centre, le vingt-cinq avril de la même année, folio 078/12, n° 2625, Il a été constitué une société à responsabilité limitée présentant les traits suivants: Dénomination sociale: HIGH LOGISTIC (HI-LOG) Capital social: un million (1.000.000) de francs Cfa, divisé en cent (100) parts de dix mille (10.000) francs Cfa chacune. Siège social: 116, avenue de la Révolution (Grand Marché), B.P: 1754, Pointe-Noire. Objet social: le transport inter et intra urbain des personnes et des marchandises; la location, la vente des véhicules neufs et d’occasion; la mise à disposition de la logistique par voie de location de différents types de véhicules automobiles et engins de transport destinés à un usage personnel ou Professionnel; diverses prestations de services dans la construction et les travaux publics, ainsi que toutes opérations d’intervention se rattachant aux activités précitées. Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de l’immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier. Gérance: la société est gérée par M. M’baye DEMBA. Immatriculation au R.C.C.M: le 25 avril 2014, sous le n° CG/PNR/14 B 223. Pour avis ETUDE Maître Anicet BALHOU Notaire B.P: 4171; Tél.: (242) 05-557-44-10/06-653-40-35 E-mail: [email protected] Etude sise à l’Immeuble C.N.S.S, 3ème étage, porte 303 19, Avenue Charles DE GAULLE, Pointe-Noire, REPUBLIQUE DU CONGO AVIS DE CONSTITUTION Par acte en la forme authentique, en date à Pointe-Noire du treize janvier deux mille quatorze, enregistré le vingt-sept février de la même année, Folio 040/3 n°1261, le Notaire soussigné a reçu les statuts de la société dénommée: «SAINTE RITA LIPOUTA BELLE FEMME» SARLU au capital de F. CFA 1.000.000 (UN MILLION), dont le siège est établi à Pointe-Noire, quartier Grand marché, Rue Castador, à la perpendiculaire de l’Avenue de la Révolution, face Est de la Grande Mosquée. La société a pour objet, directement ou indirectement, en République du Congo et dans tous les autres pays: - Le commerce général, vente des pagnes, bazar, cosmétiques; - Habillement, quincaillerie, ma- tériaux de construction; - Import-Export; Et, plus généralement, toutes les opérations commerciales, industrielles ou financières, mobilières et immobilières pouvant se rattacher, directement ou indirectement, à l’objet social, lui être utiles ou susceptibles d’en faciliter l’extension ou le développement. Madame Henriette Khatie NGOMA MOUKALA, elle est nommée Gérante, pour une durée de quatre années (4) renouvelables. Elle est inscrite au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, sous le N° RCCM CG/PNR/ 14 B 154. Pour avis, Maître H. A. MACAYA-BALHOU, NOTAIRE Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire à Pointe-Noire 1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO, Vers le Rond-point Mess Mixte de Garnison, Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-ville B.P: 1431 - Tél.: 22 294.13.34/01 018.12.55/05 736.64.64 République du Congo INSERTION LEGALE «MAMOLINO TRANSPORT CG LTD INC» Société Anonyme avec Conseil d’Administration/De droit panaméen, Au capital de 1 800 000 $ US Siège social: Tour ADR, 8ème étage, avenue Samuel Lewis et 58ème rue, Lotissement Obarrio, Panama city CREATION D’UNE SUCCURSALE Aux termes de la séance Extraordinaire du Conseil d’Administration de la société «MAMOLINO TRANSPORT CG LTD INC», en date du 21 mars 2014, déposé au rang des minutes du Notaire soussigné, le 31 mars 2014, enregistré à Pointe-Noire, folio 018/7, n°89; il a été décidé de la création d’une succursale de la société «MAMOLINO TRANSPORT CG LTD INC» en République du Congo, ayant pour: Objet: La fourniture de services maritimes à l’industrie pétrolière et/ou gazière offshore et toutes autres activités connexes; Et, généralement, la succursale pourra exercer ou développer des activités connexes se rapportant à l’activité principale ci-dessus; Siège de la succursale: Le siège de la succursale sera éta- bli à Pointe-Noire, Boulevard de Loango, Immeuble PBG, 2ème étage, République du Congo; Durée: Deux (2) années consécutives, à compter de son immatriculation au RCCM; Directeur de la succursale: Monsieur Charles Jacques Valérie Thierry PREZIOSO est nommé en qualité de Directeur de la succursale en République du Congo; Dépôt légal: Au Greffe du Tribunal de Commerce de PointeNoire, le 31 mars 2014. RCCM: CG/PNR/14 B 174. Fait à Pointe-Noire, le 16 avril 2014. Pour avis, Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire à Pointe-Noire 1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO, Vers le Rond-point Mess Mixte de Garnison, Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-ville B.P: 1431 - Tél.: 22 294.13.34/01 018.12.55/05 736.64.64/République du Congo INSERTION LEGALE «GlOBALSANTAFE INTERNATIONAL DRILLING INC» Société Anonyme avec Conseil d’Administration de droit Britannique Siège social: Craigmuir Chambers, P.O. Box 71, Road Town, Tortola, British Virgin Islands/Registre de commerce n°564498 CREATION D’UNE SUCCURSALE Suivant résolutions de la réunion du Conseil d’Administration de la société «GLOBAL SANTAFE INTERNATIONAL DRILLING INC», en date du 7 mars 2014, déposé au rang des minutes du Notaire soussigné, le 26 mars 2014, enregistré à Pointe-Noire, folio 059/25, n° 2007; il a été décidé de la création d’une succursale de la société «GLOBAL SANTAFE INTERNATIONAL DRILLING» en République du Congo, ayant pour: Objet: - Sous-traitance dans le domaine pétrolier; Et, généralement, la succursale pourra exercer ou développer des activités connexes se rapportant à l’activité principale ci-dessus. Siège de la succursale: Le siège de la succursale est établi à Pointe-Noire, au n° 540 du lotissement TCHIKOBO, centre-ville, République du Congo; Durée: Deux (2) années consécutives, à compter de son immatriculation au RCCM; Directeur de la succursale: Monsieur Jérôme RUDD est nommé en qualité de Directeur de la succursale en République du Congo; Dépôt légal: Au Greffe du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire, et inscription au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier sous le n° CG/PNR/14 B 173. Fait à Pointe-Noire, le 15 avril 2014. Pour avis, Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 23 SPORTS Championnat national de football Jeux sectoriels de l’O.n.s.s.u au Kouilou La palme d’or pour Madingo-Kayes! L a 12 ème journée du championnat national de football a provoqué des sueurs froides à l’A.C Léopards de Dolisie, qui, pour la première fois, a abandonné des points. Deux, au total. Parce que, accroché par l’Etoile du Congo, le week-end dernier. Mais, l’A.C Léopards, toujours invincible, poursuit son cavalier seul en tête du classement. Aucune équipe ne semble menacer la quiétude de l’A.C Léopards. Avec un total de 31 points, il semble bien partie pour ne respirer qu’à l’issue de la quinzième et dernière journée de la phase aller. Son poursuivant immédiat, les Diables-Noirs, le talonne sans vraiment menacer une marge de sécurité bien établie: 7 points. Mais, ce n’est pas déjà la fin du commencement. La suite viendra confirmer ou infirmer tout ce qui se débite autour de la phase aller du championnat national. Pour l’instant, retour sur les matchs. Mais, partons du dernier, disputé au Stade Massamba-Débat, entre l’Etoile du Congo et l’A.C Léopards. Les Fauves du Niari tenus en échec! C’était dimanche 4 mai 2014. L’Etoile du Congo a dû ratisser large pour s’offrir les voix de ceux qui souffrent de la régularité des performances de l’A.C Léopards de Dolisie. Elle en avait bien besoin pour contenir l’armada des Fauves du Niari. Et elle a mis en relief sa volonté de les asphyxier. On aurait même pu en conclure que l’invincibilité de Léopards était Le dribble du week-end, dont l’auteur est le Stellien Filankembo (n°17). Il a fait rouler Héritier Ngouelou (A.C Léopards). en voie d’être soufflée. Mais, tout au long de la partie, les attaquants, de part et d’autre, car les Fauves ne se sont pas laissés faire, ont balbutié leurs meilleures offensives. Au grand plaisir des gardiens de but. Il semble, toutefois, que celui d’Etoile du Congo, Pavhel Ndzila, a livré un grand match. Par ses sorties osées et sa sûreté manuelle. Les deux formations ont finalement quitté la pelouse dos-à-dos (0-0). Auparavant, l’on a regardé l’empoignade entre Diables-Noirs et Patronage Sainte-Anne. La victoire a été pour les Diables-Noirs, vainqueurs par 2 à 1. Et pourtant, Patronage Sainte-Anne a ouvert le score, par Sylver Ngavoula, d’une reprise de volée, à la 33ème minute de jeu. Après la reprise, avec les buts d’Ebengo Liema (54e) et Edgo Lorry Nkolo (82e), les Diables-Noirs ont fini par l’emporter. A Pointe-Noire, Inter Club est allé arracher un match nul (1-1), face au F.C Bilombé. Par contre, la situation n’est pas très brillante pour CARA, l’A.S Cheminots s’étant offert crânement sa tête. Score: 3-1. J.S.T et La Mancha ont ouvert le bal de la 12ème journée, vendredi 2 mai. Pour se quitter sur la victoire des jeunes descendus Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport L es juges du sport congolais ont mis en délibéré trois affaires de conflits au sein de la famille du judo congolais, toujours en ébullition. Elles opposent, respectivement, la ligue de Brazzaville, le club Dragon et Francis Ata, tous défendus par Me Banzani, à la Fécoju-da (Fédération congolaise de judo et disciplines associées), dont l’avocat est Me Ludovic Essou. Les sentences tomberont, le 10 mai 2014. Compétente à connaître les différents litiges et conflits au sein des différentes fédérations sportives nationales, la C.c.a.s (Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport) a traité les trois affaires, au cours de l’audience présidée, samedi 3 mai 2014, au Palais de justice de Brazzaville, par son président, Corneille Moukala Moukoko, procureur général près la Cour d’appel de Brazzaville. La première affaire est un recours de la ligue départementale de judo de Brazzaville tendant à obtenir l’annulation de la décision de la Fécoju-da (Fédération congolaise de judo et disciplines associées) portant suspension, le 10 février 2014, de ladite ligue. Le deuxième dossier est une saisine du club Dragon, en particulier, couplée à d’autres clubs, qui ont engagé une démarche commune d’affiliation à la Fécoju-da, par le truchement de l’Unascojuda (Union des associations congolaises de judo et disciplines affinitaires), un groupement d’associations dont ils sont membres. Une demande rejetée, dans son ensemble, excepté pour quatre clubs, par la Fécoju-da. Corneille Moukala Moukoko (au milieu) lors de l'audience du 3 mai 2014. Enfin, le dernier dossier concerne Francis Ata et quatre autres dirigeants de clubs contre lesquels la Fécoju-da a prononcé leur suspension des activités sportives et l’interdiction d’assister aux compétitions de judo, sous peine de poursuites judiciaires. Les requérants demandent l’annulation desdites sanctions. Pour Me Banzani, toutes les sanctions prises par la Fédération congolaise de judo sont illégales et irrégulières. Du fait que, prises par le président de cette instance, Ikama Marien Ngouabi, alors qu’il n’en aurait pas la compétence, «ni de par les statuts, ni de par le règlement intérieur, elles ne respectent pas la procédure normale», selon lui. Seul le comité exécutif ou le conseil fédéral en a la compétence. Or, «les visas desdites décisions ne font référence à aucune réunion de ces deux organes», a-t-il fait constater. Con- cernant le refus opposé à la demande d’affiliation des clubs, il s’agit «d’une discrimination», estime-t-il. «Votre chambre doit ordonner leur affiliation», a-t-il plaidé, en s’adressant à la C.c.a.s. Me Ludovic Essou a affirmé que la Fécoju-da a agi pour mettre de l’ordre dans la famille du judo. Que les clubs non reconnus par l’instance que préside Ikama Marien Ngouabi, n’ont pas respecté les critères d’affiliation. «Il n’y a pas d’injustice, mais il y a un problème de respect des textes», a-t-il plaidé. Me Corneille Moukala Moukoko a, clairement, dit la détermination de la C.c.a.s à rendre des sentences objectives, le 10 mai prochain. On espère qu’on ne s’en plaindra pas. Jean ZENGABIO des collines de Talangaï: 2-1. Samedi 3 mai, V.Club Mokanda a relevé la tête, loin de sa base. En s’imposant au stade MassambaDébat, aux dépens de Tongo F.C (3-1). F.C Kondzo et Nico-Nicoyé ne sont pas allés au bout de leur confrontation, lundi 5 mai, à Massamba-Débat, dame pluie ayant rendu le terrain impraticable. Le match S.M.O-A.S.P est programmé pour le 21 mai prochain. G.M. Coupe de la Confédération Report du match A.C Léopards-Coton Sport Le tirage au sort des groupes de la phase de poules de la Coupe de la Confédération a affecté l’A.C Léopards de Dolisie dans le même groupe avec Coton Sport de Garoua, du Cameroun, ASEC d’Abidjan, de Côte d’Ivoire, et le Real de Bamako, du Mali. Premiers affrontements, le 18 mai, mais pour avoir donné une partie de son ossature à l’équipe nationale, les Diables-Rouges, qui se déplacera le même jour en Namibie, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2015, la Fécofoot (Fédération congolaise de football) a introduit une requête à la Caf (Confédération africaine de football) sollicitant le report du match A.C Léopards-Coton Sport de Garoua, à Dolisie. La Caf l’a acceptée et se prononcera sur une nouvelle date. L’école primaire du district de Loango, Raymond Tchicaya, située à une vingtaine de kilomètres de Pointe-Noire, a abrité, dernièrement, les éliminatoires des jeux sectoriels de l’O.n.s.s.u (Office national des sports scolaires et universitaires), du département du Kouilou. Plus de six-cents athlètes, toutes disciplines confondues, venus de Mvouti, Nzambi, Kakamoeka, Hinda, Madingo-Kayes et Loango, district hôte, ont rivalisé d’ardeur, avec loyauté, dès le coup d’envoi des hostilités donné par Fidèle Dimou, préfet du Kouilou. Au regard du nombre des trophées gagnés par les uns et les autres, au terme de ces jeux, c’est le district de Madingo-Kayes qui s’est taillé la part du lion, en arrachant plus de quinze trophées. Pendant quatre jours, les encadreurs techniques ont mis à profit ces jeux pour évaluer le niveau de performance de leurs sportifs. Ces derniers ont exprimé leurs talents, sur les aires de jeu, en vue de vaincre l’adversaire. Peu avant la remise des récompenses, Boniface Tchitembo, souspréfet de Loango, en clôturant les jeux, en lieu et place du préfet, empêché, a demandé aux lauréats de redoubler d’effort aux séances d’entraînements pour qu’aux jeux nationaux de l’O.n.s.s.u, prévus en juillet prochain, à Dolisie, qu’ils soient les meilleurs. Afin d’être sélectionnés pour, éventuellement, représenter, valablement, le Congo aux 11èmes Jeux Africains qui se dérouleront, en septembre 2015, à Brazzaville. Equateur Denis NGUIMBI Diables-Rouges juniors Les ‘’23’’ pour affronter le Bénin Qualifiés pour le deuxième tour des éliminatoires de la CAN U20Sénégal 2015, les Diables-Rouges juniors en découdront avec leurs homologues du Bénin, le dimanche 11 mai 2014, en match aller. Au Stade Municipal de Pointe-Noire. Pour ce match, l’entraîneur Paolo Berrettini a publié la liste des 23 joueurs retenus. Parmi eux, certains feront leur première apparition avec les moins de 20 ans congolais. Ci-après la liste exhaustive: 1. Junior Amour Loussoukou (ACNFF) 2. Robelvy Bilongo Diantekela (Ajax de Ouenzé) 3. Raphaël Ebara (ACNFF) 4. Faria Ondongo (Etoile du Congo) 5. Cosme Andrely Antoni-Mavoungou (ACNFF) 6. Grâce Miguel Itoua Mamic (F.C Kondzo) 7. Karl Ekaya (Diables-Noirs) 8. Bersyl Obassi Ngatsongo (Diables-Noirs) 9. Fred Duval Ngoma (A.S.P) 10. Jean Rosis Okoumou Opimbat (ACNFF) 11. Francis Vonce Bogartt Okombi (ACNFF) 12. Richy Bourgena Ondongo (F.C Kondzo) 13. Charlevy Carim Steven Mabiala (CARA) 14. Justalain Moïse Nkounkou (A.C Léopards) 15. Constantin Christ Olsen Bakaki (F.C Kondzo) 16. Hardy Samarange Binguila (Diables-Noirs) 17. Mavis Tchibota Dufounou (Maccabi Tel Aviv) 18. Deldy Muriel Goyi (Diables-Noirs) 19. Grâce Guyovane Ntota (F.C Bilombé) 20. Exaucé Ngassaki Ndongo 21. Silvère Ganvoula Mboussy (ACNFF) 22. Pavhel Ndzila (Etoile du Congo) 23. Kader Georges Bidimbou (A.C Léopards) A nos lecteurs L’abondance de l’actualité ne nous l’ayant pas permis, nous publierons notre reportage sur la 5ème édition de la Coupe JeanJacques Bouya, couplée aux journées du Molengué et du Mondzombo, organisée par la Fondation Terre Tongo, à Tongo, dans notre prochaine édition. Que nos fervents lecteurs ne nous en tiennent pas rigueur. LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 24