Télécharger le PDF

Transcription

Télécharger le PDF
BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE
61ème
année
N° 3389 du Mardi 6 Mai 2014 - 61ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]
42ème assemblée plénière de la
Conférence épiscopale du Congo
«La famille
congolaise et le
dessein de Dieu:
Défis, enjeux et
perspectives
pastorales»
Après l’expulsion des étudiants congolais à Kinshasa
Le C.n.j proposera au gouvernement
des solutions de sortie de crise
(P.3)
Tribune libre
L’Etat, la loi et les
antivaleurs
(P.13)
District d’Okoyo
(Département de la Cuvette-Ouest)
Saturnin
Otsaleyoua
parle de ses
réalisations
salutaires en
faveur des
jeunes au
village Ollebi
Par Aimé Emmanuel Yoka. (P.10)
Général Jean-François Ndengué, directeur général de la police
«Pour vivre en
République du Congo,
il faut respecter les
lois et les règles
de ce pays»
(P.11)
Paul Aurélien Madzou,
conseiller municipal de Brazzaville
(P.8)
«Il faut un
nouveau
pacte
républicain,
reposant
sur une
nouvelle
constitution»
Session ordinaire du
C.s.m (Conseil supérieur
de la magistrature)
(P.6)
Les deux
partis évaluent
les réformes
du processus
électoral
www.JobCongoBrazza.com
Publiez gratuitement
vos offres d’emploi
Deux
magistrats
révoqués
pour usurpation de titre
Séjournez à Pointe-Noire, sans dormir n’importe où.
Choisissez OKEN PALACE HOTEL
(P.7)
Concertation entre
l’U.pa.d.s et le P.c.t
(P.7)
BP: 2660 - Tel: 06.529.11.74 / 05.513.13.73
E-mail: [email protected]
Site Web: www.okenpalacehotel.com
Situé au quartier Fouks, derrière la station X-Oil, à Pointe-Noire (Congo)
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 1
ANNONCES
PROMO VISA- DUBAI
Prix: 65.000 F.CFA (du 07/04/14 au 07/07/14
Kasstour Partenaire de Direct - Africa
Nos Services:
- Vente des voitures toutes marques (neuves et d’occasion);
- Vente de pièces détachées à votre demande;
- Agence de voyage (vente de billet d’avion de toutes
destinations);
- Obtention de visa (Dubaï, Chine, Afrique du sud etc.);
- Assistance à l’aéroport de Dubaï;
- Transport des marchandises (fret maritime et aérien);
Veuillez nous contactez à l’adresse suivante:
Brazzaville (croissement avenue de la Paix, rue Mayama
N°84, Moungali)
Tél.: 05 00 900 90/06 626 50 81/06 926 18 92
Email: [email protected], [email protected]
PNR 476, Boulevard Félix Tchicaya - OCH
Tél.: 05 533 17 87/06 628 61 67
Email: [email protected]
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 2
NATIONAL
C.r.d (Convergence républicaine pour le développement)
«Nourrir le débat sur le moyen de sauver
l’homme désenchanté de l’immobilisme»
La C.r.d (Convergence républicaine pour le développement) a
organisé, samedi 3 avril 2014, dans la salle les Dauphins de l’hôtel Azur «Le Gilbert’s», à Pointe-Noire, une conférence inaugurale, sur le thème: «Utilité du recensement de la population».
Animée par Marcel Mbaloula, ingénieur statisticien, cette conférence, la première de cette association dirigée par Dominique
Nimi-Madingou comme président d’honneur, permettra, avec une
série d’autres en perspective, à cette association à but non lucratif de «produire les idées qui vont se traduire en propositions
explicites ou implicites, que les politiques ou les institutionnels
pourront mettre en œuvre, s’ils y adhèrent», a expliqué Raymond
Mbaloula, président de la C.r.d.
A
travers la conférence
inaugurale tenue à
Pointe-Noire, la C.r.d entend participer, «stricto sensu»,
au débat politique. Son objectif étant de promouvoir la recherche et le débat d’idées,
pour la construction de l’Etat
de droit, la démocratie, le développement, la bonne gouvernance et la justice sociale en
Afrique, en général, et en République du Congo, en particulier.
Conscients du fait que dans le
pays, quelques citoyens peuvent être porteurs d’un souffle
nouveau et susciter enthousiasme et espérance, les hommes et femmes conduits par
Dominique Nimi-Madingou ont
pris l’engagement de se constituer en une association indépendante à but non lucratif,
dont l’essence réside dans «la
production d’idées en relation
avec les attentes sociétales et
la diffusion idéologique et opérationnelle des idées défendues».
Pour son président, Joseph
Badila, la C.r.d, qui s’apprête à
faire sa sortie officielle, rassemble les hommes et femmes qui
savent «lancer et organiser des
débats d’idées et donne une
tribune spécialisée à ceux ou
celles qui ont des idées et expriment leur propre point de
vue avec force et subtilité», at-il dit.
Selon lui, la C.r.d est une association qui a tous les traits d’un
«think tank», c’est-à-dire d’un
groupe de réflexion dont les
idées vont se traduire en propositions explicites ou implicites, que «les politiques ou les
institutionnelles pourront mettre en œuvre, s’ils y adhèrent.
C’est dire que nos réflexions
doivent déboucher sur la persuasion. Si l’on veut favoriser
l’innovation en politique, il faut
des mesures susceptibles de
desserrer l’étau institutionnel
et laisser une place importante
à la société civile, pour alimenter les débats concernant le
passé, le temps présent et le
temps futur du Congo», a-t-il
précisé.
Toutefois, Joseph Badila a estimé que ce qui bloque notre
Dominique Nimi-Madingou (au milieu).
Une vue de l’assistance.
société et qui fait qu’elle soit
devenue apathique, c’est, principalement, son rapport à l’argent. «Faisant le constat d’un
Congo désenchanté, gagné par
la peur et la haine de soi, incapable de la confiance qui rend
possible l’action, notre association tient à nourrir le débat
sur le moyen de sauver l’hom-
me désenchanté de l’immobilisme. Quand on pense tous la
même chose, on ne pense à
rien. Quand les questions tendent à être définies au sein d’un
seul hémisphère politique, la
vie politique devient hémiplégique, le discours politique
fade et même inaudible et la vie
en société dépourvue d’origi-
Le C.n.j proposera au gouvernement
des solutions de sortie de crise
Institution juvénile nationale, le C.n.j (Conseil national de la jeunesse) a organisé, lundi 28 avril 2014, une conférence de presse,
à son siège, à Brazzaville. Au menu du rendez-vous avec la
presse: l’expulsion violente et massive, vendredi 25 avril 2014,
des jeunes congolais du Congo-Brazzaville étudiant dans les
établissements universitaires de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Après concertation avec les principales
victimes, au sujet de ce que beaucoup qualifient «d’expulsion
déraisonnable», les responsables du C.n.j se sont engagés à
mettre la question sur la table du gouvernement. Objectif affiché:
proposer des solutions aux autorités congolaises, afin de résoudre le conflit, afin de permettre aux étudiants de reprendre
leurs études à Kinshasa et de terminer, en toute sérénité, l’année académique 2013-2014 en cours.
F
fragilise, au jour le jour. C’est
donc pour ne pas payer de l’indifférence totale du gouvernement qu’ils ont proposé un certain nombre de solutions à la
résolution de la crise dont ils
sont victimes entre les deux capitales. Parmi les solutions proposées au gouvernement, par
l’entremise du C.n.j, la reprise
des cours à Kinshasa, en garantissant leur sécurité ou la
prise en charge, par l’Université Marien Ngouabi, des étudiants dont les filières sont présentes dans les établissements
de cette université; la poursuite des études à l’étranger, notamment dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Ce qui présume une attribution de bourses
d’études, en vue de finaliser
leur cursus académique, certains d’entre eux devant soutenir cette année; la mise à disposition de logements pour les
étudiants dont les parents sont
à l’intérieur du pays.
Des solutions que Ngambili
Ibam Exaucé Bersol, président
du C.n.j, entend mettre, urgemment, sur la table du gouverne-
Cyr Armel YABBAT-NGO
Editorial
Après l’expulsion des étudiants congolais à Kinshasa
ace à l’expulsion massive dont ils ont été victi
mes à Kinshasa, les étudiants congolais, appuyés par
le C.n.j, ont durci le ton contre
les pouvoirs publics. Ils ont
pointé du doigt le gouvernement qui, depuis leur retour à
Brazzaville, demeure indifférent
à leur sort, comme si rien ne se
passait. Les étudiants congolais du Congo-Brazzaville ont
été victimes de la réaction des
Congolais de la RDC à l’opération de police «Mbata ya bakolo», au cours de laquelle les
ressortissants de la RDC, en
séjour irrégulier au CongoBrazzaville, sont renvoyés chez
eux en RDC. Depuis, «le torchon brûle» entre Kinshasa et
Brazzaville. Plus de six-cents
jeunes étudiants évoluant à
Kinshasa ont été chassés sans
ménagement, laissant, parfois,
derrière eux, leurs biens. Mais,
arrivés à Brazzaville, le gouvernement n’a manifesté, jusquelà, aucun geste allant dans le
sens d’arranger leur situation.
Et la scolarité des jeunes Congolais étudiant à Kinshasa se
nalité et d’intérêt», a-t-il ajouté.
Dans son exposé sur l’«utilité
du recensement de la population», marquant cette conférence inaugurale, Marcel Mbaloula, ingénieur statisticien, a commencé par rappeler que le Congo a déjà réalisé quatre recensements de la population, à
savoir: 1974, 1984, 1996 et 2007.
Définie comme une opération
statistique exhaustive qui consiste à dénombrer tous les éléments d’une population donnée, le recensement, a-t-il dit,
est réalisé pour obtenir l’effectif de la population résidante du
pays, de chaque département,
district, commune, «il doit nous
permettre de produire les données socio-économiques, démographiques et une base de
sondage».
A travers ces éléments, le conférencier pense qu’on peut ainsi mesurer l’utilité du recensement de la population, qui est
différente du recensement de la
population et de l’habitat,
moins encore du recensement
de la population et de l’habitation et du recensement administratif. Les trois premiers
sont réalisés par le Ministère du
plan, par le biais de l’Institut
national de la statistique et le
dernier par le Ministère de l’administration du territoire à des
fins politiques.
Les débats qui s’en sont suivis
étaient plus axés sur le recensement administratif spécial, la
manipulation des résultats issus de ce recensement, le manque de statistique sur le taux
d’inflation et de chômage au
Congo. «Si les gens que vous
mettez sur le terrain ne sont pas
bons, ils vont vous produire les
chiffres qui ne seront pas bons.
C’est un problème de responsabilité et de conscience. Ceux
qui les traitent doivent en être
conscients. Les chiffres ne doivent pas être traités que par les
non professionnels de la statistique», a indiqué Marcel Mbaloula.
Faisant la synthèse des débats
et clôturant la conférence, le
président d’honneur de la C.r.d,
Dominique Nimi-Madingou, a
estimé qu’à l’heure de l’informatique et de la puissance des
calculs et de l’expertise, «je
crois, quand même, que c’est
de la mauvaise foi et volonté
que de recourir au recensement
un peu douteux et hasardeux».
L’assistance.
ment. Ce dernier a, d’ailleurs,
manifesté son soutien aux étudiants congolais expulsés de
Kinshasa: «Toute la jeunesse
congolaise, par élan de patriotisme, a été touchée. Tous les
jeunes sont préoccupés par
cette situation. Il n’y a pas que
vous qui souffrez. Et c’est toute la jeunesse congolaise qui
veut que des solutions soient
trouvées, car les jeunes sont
l’avenir d’un pays et certains
d’entre vous supportent leurs
études difficilement, eux-mêmes».
Evoquant les conditions anxieuses ayant occasionné leur
retour prématuré au pays, les
étudiants congolais ont crié
leur colère quant au non-respect de leurs droits. Ils disent
avoir été énormément affectés
par la brutalité qu’ils ont subie.
«Bien que l’opération Mbata ya
bakolo ait connu des vices de
procédure, les Kinois l’ont mal
interprétée. Ils nous ont menacés. Ils ont même pillé nos
«home» (logement au campus).
Ils nous ont vraiment brutalisés. Au Congo, c’est la police
qui se charge de l’opération
Mbata ya bakolo, mais là-bas,
c’est la population qui nous
tourmente le plus, soutenue,
parfois, par des policiers. Nous
sommes revenus, pour éviter le
pire, parce qu’ils étaient prêts
à nous ôter les vies», a affirmé
l’une des victimes. La situation
est envenimée par les médias
de Kinshasa qui diffusent de
fausses informations sur les
maltraitances qu’auraient subies les ressortissants de la
RDC à Brazzaville. Ce qui pousse les Kinois à chercher à se
venger. Les étudiants congolais demandent, simplement,
au gouvernement de négocier
rapidement leur retour à Kinshasa, en obtenant des garanties de sécurité, afin de terminer l’année académique. Et le
C.n.j entend bien les soutenir
dans cette démarche.
Hordel
BIAKORO-MALONGA.
Une opportunité, pourquoi pas?
B
razzaville, la capitale de la République du Congo, abrite, du
26 au 27 mai 2014, la 22ème assemblée régionale Afrique de
l’A.p.f (Assemblée parlementaire de la francophonie) réunissant les présidents des assemblées nationales des pays africains. C’est un événement phare de la vie du parlement francophone et notre pays est honoré d’en abriter les assises qui seront
suivies d’une «conférence parlementaire de haut niveau sur le
dérèglement climatique», en prévision de la conférence internationale de Paris (France), prévue en juin 2015. Ce qui retient l’attention, c’est que parmi les thèmes qui seront développés et débattus au cours de cette conférence qui sera ouverte par le chef
de l’Etat Denis Sassou Nguesso et dirigée par le ministre français
des affaires étrangères, Laurent Fabius, il y a celui relatif aux
«constitutions post-transition et la gouvernance démocratique en
Afrique». Des personnalités de renom international y participeront, comme Abdou Diouf, Koffi Annan, Thabo Mbéki, Jerry Rawlings, Joachim Chissano, Jean Ping, Jacques Attali, Hubert
Védrine, Michel Rocard, Edouard Balladur et Guillaume Soro. A
Brazzaville, le député Sylvestre Ossiala, en sa qualité de président délégué de l’A.p.f, s’active à faire que cet événement soit un
succès au Congo. A l’heure où dans le pays, le débat sur le changement de constitution bat son plein, la conférence parlementaire de haut niveau organisée par l’A.p.f à Brazzaville revêt une
importance toute particulière.
Car, il apparaît, de plus en plus, évident que le débat sur le changement de constitution va déterminer le destin de notre pays. D’un
côté, il y a ceux qui n’y voient qu’un stratagème de plus pour
permettre au pouvoir en place de se perpétuer et qui, donc, voient
ce débat de mauvais œil. Pour eux, il n’y a qu’à respecter la constitution et tout ira pour le mieux, comme dans les vieilles démocraties.
De l’autre côté, il y a ceux qui voient dans ce débat, une chance
inouïe de sauvegarder les positions acquises dans l’administration et les institutions publiques, conscients que si l’actuel président est reconduit, alors ils seront maintenus dans leurs postes,
si même ils ne rêvent pas mieux. Dans cette catégorie, se rangent
ceux qui mettent en avant les réalisations du chef de l’Etat. Bref,
pour eux, le bilan du président de la République justifierait le changement de constitution, pour lui permettre de poursuivre son action.
Les deux catégories courent le risque de se radicaliser et, l’intolérance aidant, tomber dans les ornières d’un passé que les Congolais ne veulent plus vivre.
La troisième voie qui ne semble pas encore bien se déterminer,
est celle de ceux qui estiment que ce débat sur le changement de
constitution est une opportunité, pour notre pays, de faire le bilan de sa gouvernance et trouver des améliorations à codifier dans
une loi fondamentale qui garantirait l’obligation de rendre compte
dans la gestion du bien public, la redistribution équitable de la
rente nationale, la justice sociale, le reflet de l’unité nationale dans
les hautes fonctions de l’Etat, etc.
Non seulement la conférence de haut niveau se présente comme
une opportunité prouvant que ce débat n’est pas spécifique au
Congo et que donc on peut le dépassionner, mais encore, il permettra à l’élite congolaise d’apprécier les points de vue des différentes personnalités qui y participent. Comme le dit le philosophe et écrivain français Nicolas Boileau, «c’est du choc des idées
que jaillit la lumière», la lumière qui permet d’avancer.
Joachim MBANZA
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 3
Deux cent mille (200 000) Francs CFA au siège de Fisheries
Engineering Co Ltd à Pointe-Noire à l’adresse ci-dessous citée.
Le paiement devra être effectué en espèce ou par chèque certifié.
COOPERATION CONGO - JAPON
Le processus de sélection se déroulera conformément aux procédures en vigueur au Congo.
MINISTERE DE LA PECHE ET DE L’AQUACULTURE
Les offres doivent être présentées en quatre (04) exemplaires
dont un (01) original et trois (03) copies, et être déposées contre récépissé au siège de Fisheries Engineering Co Ltd à
Pointe-Noire au plus tard le 4 juillet 2014 à 12 heures précises
et devront porter la mention: APPEL D’OFFRES N° 001/2014/
KIN/JICA relatif au travaux de construction des installations
de la pêche artisanale à Pointe-Noire LOT Unique à envoyer
l’adresse ci-après:
AGENCE JAPONAISE DE COOPERATION INTERNATIONALE
—————————————
Financement: Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA)
Appel d’Offres AO
N° 001/2014/KIN/JICA
Travaux de construction des Installations de la Pêche Artisanale
à Pointe-Noire.
Date: 28 avril 2014
Le projet s’inscrit dans le cadre de la coopération technique
entre la République du Congo et le Japon dont le bénéficiaire
et propriétaire officiel est le Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture. Le but du projet est de rehausser le niveau de la qualité des produits de pêche en apportant des améliorations dans
toutes les étapes de traitement du poison, de la capture à la
vente.
Ce projet de la JICA a pour consultant japonais «Fisheries Engineering Co Ltd».
Le délai d’exécution des travaux est de neuf (09) mois.
Les spécifications de qualification comprennent:
a) Avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen, pour des
travaux de construction, de la fourniture des équipements et
de la prestation des services nécessaires à l’installation des
équipements, d’un montant équivalent à un milliard (1 000 000
000) FCFA, au cours des trois (3) dernières années,
b) Avoir réalisé avec succès en tant qu’entrepreneur principal
au moins un (01) marché de travaux similaire (construction de
bâtiment ou autre construction bétonné d’un montant d’au
moins cinq cent millions (500 000 000) FCFA au cours des trois
(03) dernières années.
c) Le matériel essentiel que le soumissionnaire devra affecter aux
travaux est de:
- 1 Bétonnière et les différents accessoires;
- 1 Groupe électrogène;
- 1 Cuve à eau de trois mille (3000) litres ou des contenants équivalents;
- 1 Moto pompe d’une capacité importante;
- 1 Camion benne;
- 1 Véhicule de liaison;
- Des matériels de topographie
- Du petit outillage de chantier complet
d) Proposer:
- Un Directeur de travaux, Ingénieur spécialisé en construction
métallique ou équivalent, ayant au moins huit (08) ans d’expérience dans la réalisation de travaux de nature et de complexité
comparables, y compris au moins cinq ans d’expérience en tant
que Conducteur des travaux.
- Un Chef de chantier ayant au moins trois (03) ans d’expérience
dans la réalisation de travaux de nature et de complexité comparable.
Le Dossier d’Appel d’Offres peut être consulté pendant les heures ouvrables de 10 heures à 16 heures du 28 avril au 13 mai 2014
et peut être acheté moyennant un montant non remboursable de
PROJET D’ETUDE POUR L’AMELIORATION DE LA CHAINE DE
VALEURS DES PRODUITS HALIEUTIQUES A POINTE-NOIRE
(PECHVAL)
Aux bons soins de la Direction Départementale de le Pêche
et de l’Aquaculture de Pointe-Noire,
B.P: 543, Tél: 04 103 5725/06 953 5775;
E-mail: [email protected]
Ville: Pointe-Noire, Pays: République du Congo
Les offres devront être valides pour une période de quatrevingt-dix (90 jours) suivant la date limite de dépôt des offres et
doivent être accompagnées d’une garantie de soumission d’un
montant de Dix millions (10 000 000) Francs CFA, délivrée par
une banque commerciale agréée ou d’un chèque certifié du
même montant et doivent être remises à l’adresse sus indiquée avant le 4 juillet 2014 à 12 heures précises.
L’ouverture des plis sera effectuée au siège du PROJET
D’ETUDE POUR L’AMELIORATION DE LA CHAINE DE VALEURS
DES PRODUITS HALIEUTIQUES A POINTE-NOIRE (PECHVAL)
aux bons soins de la Direction Départementale de le Pêche et
de l’Aquaculture de Pointe-Noire, le 4 juillet 2014 à 13 heures
précises en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants dûment mandatés qui souhaitent y être présents.
Représentant Résident
Agence Japonaise de Coopération Internationale
(JICA),
République Démocratique du Congo
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 4
NATIONAL
4ème édition de la Sav (Semaine africaine de vaccination)
Introduction du vaccin antirotavirus au Congo,
pour lutter contre les diarrhées aigües
La 4ème édition de la S.a.v (Semaine africaine de vaccination) a
été lancé jeudi 24 avril 2014, à l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise de Mfilou, à Brazzaville, sous le thème: «La vaccination,
une responsabilité partagée», et s’est déroulée jusqu’à la fin du
mois d’avril. C’est François Ibovi, ministre de la santé et de la
population, qui a patronné cette cérémonie. A cet effet, le Ministère de la santé et de la population a, avec le soutien de l’O.m.s
(Organisation mondiale de la santé), introduit le vaccin
antirotavirus, pour lutter contre les diarrhées aigües, conformément au P.e.v (Programme élargi de vaccination). Jugé historique par Mme Fatoumata Binta Diallo Tidiane, représentante de
l’O.m.s au Congo, l’événement a mis en présence des parlementaires, des administrateurs-maires d’arrondissements, des sénateurs, diplomates ainsi que des représentants des organisations internationales.
A
u Congo, les diarrhées
(26%) constituent la
deuxième cause de mortalité après le paludisme (31%),
chez les enfants de moins de 5
ans. De ce fait, le rotavirus reste la principale cause des diarrhées aiguës, dans cette tranche d’âge.
Dans son allocution,
Mme Fatoumata Binta Diallo
Tidiane s’est dite satisfaite de
l’action entreprise par le ministre Ibovi, qui a su mettre à profit cette semaine, avec l’idée
sous-jacente de cibler les interventions à haut impact. De quoi
concourir à l’accélération des
progrès vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (O.m.d 4 et 5).
Deux Objectifs qui envisagent,
respectivement, la réduction de
la mortalité infanto-juvénile et
maternelle.
La 4ème édition de la semaine
africaine de vaccination a servi de cadre, à la représentante
de l’O.m.s, pour saluer l’attention soutenue du président Denis Sassou-Nguesso et du gouvernement congolais, en faveur
de la survie de l’enfant et de la
mère en République du Congo.
«Il est clair que, par exemple,
sans vaccins, l’éradication
mondiale de la variole et l’élimination de la poliomyélite et
de la rougeole, dans un grand
nombre de pays, n’auraient pas
été possibles. C’est pour cela
que nous voulons saluer les
efforts du Congo qui a réussi,
en dix ans, à introduire au
moins quatre nouveaux vaccins dans le P.e.v. L’introduction du vaccin antirotavirus
dans le P.e.v, de routine au Congo, vient aussi à point nommé,
quand on sait que, selon
l’O.m.s, le rotavirus est la cause la plus fréquente des diarrhées aigües sévères chez les
jeunes enfants, à travers le
monde», a-t-elle indiqué. Elle a
rappelé l’importance de l’allaitement maternel: «Concernant
la promotion de l’allaitement
maternel, ce choix se justifie,
aisément, quand on sait que, de
par sa constitution, le lait maternel renforce l’immunité de
l’enfant, le protège contre les
infections, y compris les diarrhées, favorise sa croissance et
améliore ses relations intimes
avec sa maman et la société. Il
faut rappeler que la S.a.v va
aussi promouvoir le lavage des
mains au savon et l’utilisation
de l’eau potable dans le cadre
de la stratégie globale de la lut-
François Ibovi.
sée de 781 à 426 décès pour
1.00.000 naissances, entre 2005
et 2012. La cible étant fixée à
223 décès d’ici à 2015.
Peu avant la représentante de
l’O.m.s au Congo, François Ibovi, ministre de la santé et de la
population, a fait savoir que la
vaccination reste une priorité
du gouvernement congolais.
«L’introduction de ce nouveau
vaccin fait écho aux recommandations du président Denis
Sassou-Nguesso qui, dans sa
lettre de missions du 13 mars
2014, mettait au centre de ses
préoccupations, la réduction
du taux de mortalité infantile»,
a-t-i dit. A l’issue de la cérémonie, le ministre François Ibovi,
Mme Fatoumata Binta Diallo Tidiane et bien d’autres person-
te contre les affections diarrhéiques».
Au Congo, des progrès significatifs ont été enregistrés dans
la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Pour preuve: les dernières données de
l’enquête démographique et de
santé 2011-2012, affirment que
la mortalité maternelle est pas-
nalités ont administré le vaccin
à un échantillon de nourrissons. La première dose du vaccin antirotavirus s’administre à
deux mois, la deuxième, elle,
intervient à trois mois.
Hordel
BIAKORO-MALONGA.
L’assistance.
L’Anhyr (Agence nationale de l’hydraulique rurale) a organisé,
mercredi 16 avril 2014, dans la salle de réunion du Ministère de
l’énergie et de l’hydraulique, à Brazzaville, un atelier de validation du document de projet et du contrat commercial/d’exécution, qui s’est déroulé sous le patronage de François Gamboni,
directeur général de l’Anhyr. En présence de Mme Georgette
Ingani, représentante résidente de l’E.a.a (Agence panafricaine
eau et assainissement) au Congo. Cet atelier a réuni dix-sept
participants, notamment les représentants du Ministère de l’énergie et de l’hydraulique, du Ministère de l’économie, des finances, du plan et du porte-feuille public et les personnes ressources d’approvisionnement en eau des communautés rurales au
Congo.
L
La B.d.e.a.c (Banque de développement des Etats de l’Afrique
centrale) s’apprête à lancer, au cours de ce mois de mai, son
deuxième emprunt par appel public à l’épargne dénommé:
«B.d.e.a.c 4,5% net 2014-2021», destiné à réunir un montant de 35
milliards de francs Cfa. La réalisation de cette opération étant
conditionnée par une autorisation de la Cosumaf (Commission
de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale), celle-ci
a, officiellement, procédé, mardi 29 avril 2014, après examen du
dossier, à la remise du visa à la B.d.e.a.c pour cette deuxième
émission obligataire par appel public à l’épargne. La cérémonie
relative à la remise de ce visa s’est déroulée dans la salle de conférences du siège de ladite banque, à Brazzaville, en présence de
Michael Adandé, président de la B.d.e.a.c, et de Rafael Tung Nsue,
président de la Cosumaf.
Le ministre François Ibovi administrant le vaccin chez un nourrissant.
Faire avancer le projet de construction de
28 systèmes d’alimentation en eau potable
draulique, tous les arguments
de valeur lui permettant d’approuver et de parapher ces différents documents.
S’agissant du contexte et de la
justification de cet atelier, il faut
rappeler que la fourniture des
services d’eau en milieu rural
au Congo est, largement, en
deçà des besoins. Cette situation constitue une préoccupation pour les autorités publiques, car impactant négativement le développement socioéconomique du pays. Pour combler ce déficit, le gouvernement
a placé la fourniture de l’eau
potable en milieu rural au rang
de ses priorités de développement socioéconomique.
Dans le même ordre d’idée,
l’Etat, à travers le Ministère de
l’énergie et de l’hydraulique, a
décidé de mettre en œuvre ce
projet, qui vise à favoriser l’approvisionnement en eau pota-
La Cosumaf a octroyé
son visa
Michael Adandé (à d.) et Rafael Tung Nsue.
Anhyr (Agence nationale de l’hydraulique rurale)
’atelier organisé par l’Anhyr avait pour objectifs
global de créer un environnement consensuel sur les
documents techniques et financiers, ainsi que le contrat d’exécution du projet de construction de vingt-huit Systèmes
d’alimentation en eau potable
(S.a.e.p) et de réhabilitation de
cinquante impluviums dans dix
départements du Congo (Likouala, Sangha, Cuvette-Ouest,
Cuvette, Plateaux, Pool, Bouenza, Niari, Lékoumou, Kouilou).
De façon spécifique, l’atelier a,
aussi, permis d’amender les
documents techniques, financiers et contractuels soumis
aux acteurs en présence, de
façon à garantir l’approbation
de ceux-ci par l’ensemble des
parties prenantes à ce projet;
de fournir aux autorités décisionnelles, notamment le Ministère de l’énergie et de l’hy-
Deuxième emprunt par appel public
à l’épargne de la B.d.e.a.c
François Gamboni et Mme Georgette Ingani.
ble dans les zones rurales des
dix départements du Congo.
Aussi, afin de garantir une mise
en œuvre rapide et efficiente de
ce projet, l’option de partenariat public-privé entre la société Amutham infra-India limited
(A.i.i.l), le gouvernement et
l’Agence panafricaine eau et
assainissement pour l’Afrique
est choisie comme solution
garantissant le financement et
la gestion optimale de ce projet. C’est ainsi qu’un préaccord
entre les parties a été signé, au
mois d’août 2013, au Burkina
Faso, pour formaliser ce partenariat.
Soulignons que la suite du processus, ainsi entamé prévoit
l’adoption et la signature d’un
contrat d’exécution sur la base
du document de projet détaillé
soumis à l’appréciation du Ministère de l’énergie et de l’hydraulique. L’organisation d’un
atelier de validation regroupant
les instances autorisées s’avère comme l’approche la mieux
indiquée à cet effet. Un fait à
déplorer: l’absence notoire des
représentants du Ministère de
l’économie, des finances qui,
pourtant, étaient invités et
avaient reçu le dossier relatif à
l’atelier.
Alain P. MASSAMBA
Pour financer le système productif de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), la B.d.e.a.c
a décidé de recourir, depuis quelques temps, au marché financier
sous-régional, pour lever les ressources dont elle a besoin en
complément de ses fonds propres et des lignes de crédits extérieurs.
Ainsi, après la réalisation de deux émissions obligataires en placement privé réalisées en 2005 et 2007 et une première émission
obligataire par appel public à l’épargne en 2010, la banque s’apprête à lancer, courant mi-mai, son deuxième emprunt par appel
public à l’épargne dénommé «B.d.e.a.c 4,5% net 2014-2021», d’un
montant de 35 milliards de francs Cfa, pour une durée de 7 ans.
Les fonds à lever dans le cadre de cette opération serviront, selon Michael Adandé, à financer une partie des projets de la banque inscrits dans son plan stratégique 2013-17 et qui concernent
les secteurs tels que les infrastructures, l’énergie, l’immobilier,
les télécommunications, l’industrie et le tourisme.
Le lancement d’un emprunt par appel public à l’épargne étant
conditionné par une autorisation de la Cosumaf, pour rassurer
les épargnants et protéger, ainsi, leurs épargnes, il fallait donc
obtenir le visa de la commission. Ce qui est fait.
Après cette autorisation, le président de la B.d.e.a.c a invité l’ensemble des investisseurs à souscrire, massivement, à cette émission qui, pour lui, «présente l’avantage d’offrir un bon rendement
et une sécurité optimale, tout en contribuant à la construction de
notre sous-région». Il a fait savoir que la zone Cemac regorge de
beaucoup de liquidités. «Nous nous organisons à la banque à
pouvoir valoriser ces liquidités. Car, beaucoup de gens ont des
dépôts dans les banques, parfois pas rémunérés ou rémunérés à
des taux très faibles. Nous voulons faire en sorte que la gamme
des instruments d’épargne soit plus vaste et permette à tous ceux
qui ont une petite épargne, de pouvoir gagner un peu d’argent,
c’est-à-dire d’avoir des taux d’intérêt un peu plus élevés», a-t-il
précisé.
Concernant la durée de l’emprunt qui est de sept ans, le président de la B.d.e.a.c a rassuré les épargnants. «Le jour où ils voudront céder les obligations que nous émettons aujourd’hui, il y a
ce que nous appelons un marché secondaire sur lequel ils peuvent faire cette opération et pouvoir récupérer et le capital et les
intérêts qui leur sont dus», a-t-il indiqué.
Le président de la Cosumaf, Rafael Tung Nsue, a, quant à lui, félicité la B.d.e.a.c pour son initiative de solliciter, pour la deuxième
fois, le marché financier sous-régional, qui offre des financements
à long terme nécessaire au développement des activités économiques de la zone.
Cyr Armel YABBAT-NGO
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 5
NATIONAL
Coup d’oeil en biais
Psychose à Brazzaville, après une rumeur
d’empoisonnement par la farine
Lundi 5 mai 2014, une certaine psychose a gagné la ville-capitale
où plusieurs chefs de famille ont fait passer un message par téléphone portable demandant à leurs enfants, épouses ou même des
proches d’éviter de consommer le pain. Et pour cause, ils ont eu
vent d’une rumeur faisant état de personnes empoisonnées, à
Talangaï, le sixième arrondissement de la ville-capitale. Elles
auraient été intoxiquées, après avoir consommé du pain empoisonné fait dans les moules d’une boulangerie située à Mikalou et
ce serait l’acte d’un ouvrier ressortissant de la République Démocratique du Congo travaillant dans cette boulangerie. Les victimes
ont dû être hospitalisées et se trouveraient dans un état critique,
affirment-ils. Les faits se seraient passés dimanche 4 mai 2014,
vers 23h. Mais, aucune source hospitalière n’a encore confirmé ce
fait qui a créé la psychose dans la ville-capitale. Il faut dire que
depuis l’opération de police «Mbata ya bakolo», qui a contraint des
milliers de ressortissants de la RDC en situation irrégulière à regagner leur pays, les médias de Kinshasa accusent de tous les maux
les autorités de la République du Congo. La méfiance règne entre
Brazzaville et Kinshasa.
Un chauffeur ivre
provoque un accident à Mfilou
Si la police n’ouvre pas les yeux, nos routes feront encore de nombreuses
victimes. Dimanche 4 mai 2014, vers 20h, sur le tronçon de route qui va
de la mairie de Mfilou à la gare appelée PK, un chauffeur de taxi ivre,
incapable de maîtriser le volant de son véhicule, a provoqué un accident
stupide. Il est allé percuter, violemment, un autre taxi roulant pourtant dans
le sens contraire. Cela s’est passé à hauteur de l’arrêt de bus «Gothia».
Bilan: des enfants blessés se trouvant dans le taxi percuté. Ils ont été
conduits à l’hôpital de l’Amitié Chine-Congo, et le chauffard a été maîtrisé
par les passants, avant d’être remis à la police.
Une voiture termine sa course
dans un bar et tue quatre personnes
La scène s’est passée samedi 26 avril 2014, à 19h, au quartier
Mbota Carlos, un quartier de l’arrondissement 4 Loandjili, à PointeNoire. Une voiture de marque Toyota Rav 4 avait à son bord deux
personnes. Ayant débouché dans l’avenue Moe Prat, le chauffeur
a abordé à vive allure le virage situé non loin de la station service
Puma. La voiture a fini par foncer droit dans le bar situé du côté
droit, en allant à Mbota. Bilan: quatre morts sur-le-champ et six
blessés dont deux dans un état encore critique. Voilà comment un
chauffard peut abréger la vie d’innocents citoyens. Espérons que
la justice nationale de le sanctionner, selon sa folie.
Un jeune-homme se suicide à Pointe-Noire
Apprenti maçon, Mouimbouilou-Ndamba, âgé de 22 ans, a mis fin à ses
jours, par pendaison, mercredi 23 avril 2014, vers 9h. Il habitait chez son
frère aîné, au quartier Tchiniambi-Mbota (Arrondissement 4 Loandjili)).
Piqué par on ne sait quelle mouche, il a profité de l’absence de sa bellesœur qui était allée au marché, pour se pendre. Après avoir fermé hermétiquement la porte centrale de la maison, il a noué une corde à son cou et
est monté sur un bidon jaune de 25 litres. Il a attaché la corde sur un des
chevrons de la toiture. Et puis, à l’aide de ses pieds, il a dégagé le bidon.
C’est en défonçant la porte que sa belle-sœur a découvert son corps inanimé. L’inhumation a eu lieu, samedi 3 mai 2014, au cimetière municipal
de Vindoulou.
Démantèlement d’un gang de sept
braqueurs à Pointe-Noire
«Neuf jours pour le voleurs et le dixième pour le propriétaire», dit
un adage populaire. Eh bien! Sept braqueurs, des ressortissants
de la République Démocratique du Congo, du Niger et un Congolais du Congo-Brazzaville, le nommé Guy Fernand Mabiala, leur
chef de file, ont été mis aux arrêts par le commandement de la
zone militaire de défense n°1. Ils ont été présentés à la presse
locale et internationale, mercredi 30 avril 2014, en attendant d’être
transférés à la maison d’arrêt. Ce groupe de gangsters opérait, de
nuit comme de jour, dans la zone des lycées Victor Augagneur,
Bernard Poaty et les alentours du parc d’exposition de la foire.
Des pseudo-topographes pris en flagrant
délit de lotissement anarchique
Des gens décidés à tourner en dérision l’administration publique, il n’en
manque pas dans notre pays. Pour s’en convaincre, un groupe de pseudotopographes lotissait la zone de Liambou, pourtant déclarée zone d’occupation militaire. Malheureusement, pour eux, ils ont été pris en flagrant
délit, mercredi 30 avril 2014, par des militaires, alors qu’ils étaient en train
de se livrer à leur pseudo-travail de lotissement. Ce groupe agit au nom
de la famille Tchingatchi, dont le chef est M. Loemba. Ce dernier serait en
cavale. Le massif forestier mis en défend par le gouvernement appartient
à la société E.f.c (Eucalyptus fibre du Congo).
Pluie de billets de banque au meeting de la
Dynamique pour la paix, à Dolisie
Lors d’un meeting en salle organisé, samedi 26 avril 2014, dans
l’amphi 600 de l’E.n.i (Ecole normale des instituteurs) de Dolisie,
les membres de la Dynamique pour la paix se sont prononcés,
sans surprise, en faveur du changement de la constitution du 20
janvier 2002. Cette initiative n’a pas laissé indifférent le président
d’honneur de cette association, le ministre Pierre Mabiala. Ce dernier a pris l’engagement de transmettre, fidèlement, la déclaration
de la Dynamique sur le changement de la constitution au chef de
l’Etat. A la fin du meeting, on a eu l’impression d’être devant un
distributeur automatique de billets de banque. Tellement la pluie
des francs Cfa était abondante, ironisent certains. Les tenanciers
des bistrots et autres espaces de jouissance de la plupart des quartiers populaires de la ville de Dolisie ont fait de bonnes recettes, ce
jour-là, car les bénéficiaires les ont pris d’assaut.
Paul Aurélien Madzou, conseiller municipal de Brazzaville
«Il faut un nouveau pacte républicain,
reposant sur une nouvelle constitution»
Conseiller municipal de Brazzaville, membre du P.c.t (Parti congolais du travail), au niveau du comité de l’arrondissement 4
Moungali, Paul Aurélien Madzou fait partie des jeunes figures
montantes de ce parti, même s’il choisit souvent de sacrifier à la
discipline du parti. Mais, la perspective des élections locales le
conduit à faire entendre sa voix sur les sujets brûlants de l’actualité nationale, comme le débat sur le changement de constitution. Voici l’interview qu’il nous a accordée à ce propos.
* Monsieur le conseiller municipal, on ne vous a plus entendu depuis le mois de juillet dernier. Pourquoi ce silence?
** Tout d’abord, je vous remercie d’avoir accepté de m’accorder de l’espace dans votre journal que j’apprécie beaucoup,
pour m’exprimer. Je sais que
c’est depuis l’année dernière
que j’avais parlé, toujours à travers votre journal. A l’époque,
il était déjà question du débat
sur la constitution. Il y en a qui
ne l’ont découvert qu’avec l’intervention des sages du Niari à
Dolisie, devant le chef de l’Etat,
le samedi 22 mars 2014. Mais,
pour la gouverne de vos lecteurs et de tous ceux de nos
compatriotes qui s’intéressent
à ce débat, je rappelle, mot pour
mot, votre question et ma réponse, l’année dernière:
Question: «Le débat sur la
constitution est déjà lancé, que
pensez-vous de la révision, disons, du changement ou non
de la constitution actuelle?»
Réponse: «Avec ce débat, l’on
peut constater que la démocratie est une réalité dans notre
pays et on peut s’en féliciter. En
tant que cadre militant du P.c.t,
je me réjouis de ce que le président de la République ait permis au Congo, de retrouver sa
vitalité démocratique, après les
pages sombres des tristes événements de la fin de la décennie 90. Pour répondre directement à votre question, mon
point de vue personnel est simple. Il faut que les Congolais se
rappellent qu’après la guerre de
1997, il a fallu rassembler les
énergies, pour reconstruire un
pays qui était par terre. Le régime présidentiel était le mieux
indiqué, pour avoir un exécutif
fort, capable de relever ce défi,
tout en garantissant la vie démocratique, durant la période
post-conflit. Le président Denis
Sassou Nguesso est celui-là
qui a relevé ce défi historique.
Au départ, on ne lui donnait pas
de chance de réussir.
Aujourd’hui, non seulement il
y a la paix et la sécurité, mais
encore, les indicateurs de notre économie attirent les investisseurs, sans compter que les
Congolais eux-mêmes profitent
de cette embellie. A mon avis,
le moment est arrivé de mettre
en place une constitution démocratiquement équilibrée,
avec un parlement jouant pleinement son rôle. C’est une occasion à ne pas manquer, pour
asseoir notre démocratie sur
des bases institutionnelles
bien équilibrées».
Paul Aurélien Madzou.
Près d’un an après, quand je
suis ce qui se dit, je constate
qu’au niveau de la majorité, on
épouse mes idées. C’est-à-dire,
il faut un nouveau pacte républicain, reposant sur une nouvelle constitution qui permet
réellement au parlement de
jouer son rôle de contrôle de
l’exécutif. Autant dire que je
m’étais déjà prononcé pour le
changement de constitution. A
l’époque, certains de mes camarades me l’avaient reproché.
Aujourd’hui, ils me donnent raison.
* Oui, mais il y en a tout de
même qui pensent que le président Denis Sassou Nguesso
ferait mieux de se retirer à la fin
de son deuxième septennat, en
2016, s’il veut sortir par la grande porte, pour que la nation lui
soit reconnaissante de tout ce
qu’il a fait pour le développement de ce pays. Qu’en ditesvous?
Etude de Maître François Den LOUBOTA, Notaire
71, avenue Général De GAULLE, Immeuble Tour Mayombe, B.P: 4315
Tél.: 05 748 99 64 - Pointe - Noire
République du Congo
ANNONCE LEGALE
Il appert d’un acte sous seings privés reçu en
l’Etude de Maître François Den LOUBOTA, Notaire à la résidence de Pointe-Noire, portant
Procès-verbal de la Décision du Gérant des
ETABLISSEMENTS «UNI CONSTRUCTION», en
date à Pointe - Noire, du 15 octobre 2013, ayant
fait l’objet de dépôt au rang des minutes du
Notaire soussigné, même date, la Transformation desdits Etablissements en Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle (SARLU)
dénommée société «UNI-CONSTRUCTIONSARLU» et comme conséquence immédiate de
cette transformation, la Radiation des ETABLISSEMENTS «UNI CONSTRUCTION et la constitution de la nouvelle société à responsabilité
limitée unipersonnelle dénommée Société:
«UNI CONSTRUCTION-SARLU».
Les Statuts en la forme authentique de la société à responsabilité limitée unipersonnelle
dénommée: Société «UNI CONSTRUCTIONSARLU», en date à Pointe - Noire du 29 octobre 2013, enregistrés même ville, gratis, le 03
novembre 2013, folio 193/8, n° 9658 présentent
les caractéristiques suivantes:
1-FORME: Société à Responsabilité Limitée
Unipersonnelle (SARLU);
2-OBJET:
-Le Commerce Général: Import - Export;
-L’importation de matériaux de construction,
de ciments, des lubrifiants à moteur, des appareils électroniques, informatiques et électroménagers;
-Tous travaux bâtiment;
-La vente de matériaux de construction, de ciments et des lubrifiants à moteur;
-La vente des appareils électroniques, informatiques et électroménagers;
-La quincaillerie générale;
-L’alimentation;
-L’habillement;
-Et, d’une manière générale, la société pourra
faire toutes opérations commerciales, financières, industrielles, mobilières et immobilières
pouvant se rattacher à l’objet ci-dessus, lui être
utiles ou susceptibles d’en faciliter la réalisation ou le développement.
3-DENOMINATION: La dénomination de la société est: Société «UNI – CONSTRUCTION».
4-SIEGE SOCIAL: Il est établi à Pointe-Noire,
quartier Ngoyo, en face de la Station PUMA,
boîte postale: 892, République du Congo.
5-DUREE:
-La durée de la société est de quatre-vingt-dixneuf (99) années, à compter de la date de son
immatriculation au Registre du Commerce et
du Crédit Mobilier.
6-CAPITAL SOCIAL: Le capital social est de
Deux Millions (2 000 000) de francs CFA, divisé
en Cent (100) parts sociales égales de Vingt
mille (20 000) francs CFA chacune, numérotées
de Un (1) à Cent (100).
7-PORTEUR DE PARTS-GERANT - ASSOCIE
UNIQUE: Monsieur TALLA André, Commerçant,
demeurant à Pointe-Noire, quartier NGoyo, face
Station PUMA, Arrondissement n° 6 Ngoyo,
boîte postale: 892, République du Congo, est
nommé Gérant, pour une durée indéterminée;
8-REGISTRE DU COMMERCE ET DE CREDIT
MOBILIER (R.C.C.M.): La Société «UNI CONSTRUCTION-SARLU» se trouve donc ainsi immatriculée, depuis le 16 janvier 2014, sous le
numéro R.C.C.M. POINTE-NOIRE N° R.C.C.M.
CG/PNR/14 B12.
9-AUTORISATION D’EXERCICE DES ACTIVITES COMMERCIALES: N° 3656 délivrée à la Société «UNI CONSTRUCTION-SA», en date à
Brazzaville du 07 février 2014.
Pour insertion,
Maître François Den LOUBOTA
** La grande erreur serait de
personnaliser le débat, comme
on l’a fait dans le passé. A la
conférence nationale souveraine de 1991, on a édicté des
principes constitutionnels, en
croyant gêner le président Sassou Nguesso, qu’on ne voulait
plus voir au pouvoir. Quand le
président Pascal Lissouba a été
élu, il n’a pas hésité à dire que
la constitution du 15 mars 1992
était mauvaise. En 2002, on a
fait une constitution pour barrer la route aux leaders en exil
et permettre au président Denis
Sassou Nguesso d’avoir l’essentiel des pouvoirs exécutifs,
afin de reconstruire le pays qui
était entièrement détruit par la
guerre. Vous voyez que dans
les deux cas, on n’a pas donné
la priorité au Congo, mais aux
acteurs.
Je pense, à mon humble avis,
que le moment est venu que les
fils et filles de ce pays se retrouvent, pour mettre en place une
constitution qui priorise le
pays. Après sa longue expérience des affaires publiques,
je ne pense pas que le président Sassou y soit opposé. Au
contraire, il faut profiter de sa
présence, pour ouvrir une nouvelle ère dans notre pays, en
s’appuyant sur son expérience
de stabilité institutionnelle,
comme il nous l’a démontré.
Souvenez-vous, à la Conférence nationale, on avait souhaité
le changement. Un nouveau
président était élu. Après, nous
avons eu des guerres et nous
avons perdu nos parents et nos
biens. «Les changements,
même les plus souhaités, s’accompagnent toujours de mélancolie», dit l’adage. Changer
c’est bien, mais vous connaissez ce que vous perdez mais
pas ce que vous allez obtenir.
Ce n’est pas facile d’asseoir la
démocratie, aussi bien au niveau de la vie des institutions
que de la culture des citoyens
et des acteurs politiques. Je ne
suis pas contre l’alternance au
sommet de l’Etat, mais il faut se
garantir de la solidité des institutions, pour que cette alternance ne soit pas source d’instabilité. Le problème au niveau
de nos acteurs est qu’en dehors du président Sassou, par
les temps qui courent, le Congo risque de se lancer, en 2016,
dans une aventure qui peut le
renvoyer loin en arrière. Vous
savez bien de quoi je parle. Je
ne dis pas qu’il est parfait. Il y a
des choses à corriger nécessairement dans la gouvernance du
pays, mais je pense qu’on a
encore besoin de son expérience, pour assoir la démocratie,
sous le signe d’un nouveau
pacte républicain.
* Même si leur date n’est pas
encore connue, les élections
locales arrivent, seriez-vous
aligné dans la liste de votre
parti à Moungali?
** Au niveau du P.c.t, notre parti, les listes sont dressées par
une commission qui en la charge. Je ne suis pas dans les secrets des dieux. Mais, je pense
que notre parti doit s’appuyer
sur la stratégie consistant à
mettre en avant les anciens
conseillers locaux qui jouissent de la confiance des militants et des électeurs, afin de
maximiser nos chances de gagner. A Moungali, je suis parmi
ceux qui entretiennent de bonnes relations avec les militants.
Je suis prêt à prendre rendezvous avec nos électeurs, pourvu que le parti m’en donne l’occasion. C’est mon rêve en tout
cas.
Propos recueillis par
J. MBANZA
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 6
PUBLI-REPORTAGES
Session ordinaire du C.s.m (Conseil supérieur de la magistrature)
Deux magistrats révoqués pour usurpation
de titre et nominations de nouveaux magistrats
Le Conseil supérieur de la magistrature s’est réuni en session
ordinaire, le mardi 29 avril 2014, au palais du peuple à Brazzaville, sous la présidence de Son Excellence Denis Sassou
Nguesso, Président de la République, Président du Conseil supérieur de la magistrature, en présence de Placide Lenga, Premier Président de la Cour suprême, du Ministre d’Etat Aimé Emmanuel Yoka, Ministre de la justice et des droits humains, Garde
des sceaux. Cette session ordinaire était essentiellement consacrée à l’examen de divers dossiers, dont le rapport de la commission de discipline des magistrats, le rapport de la commission de nomination, les avant-projets de loi portant sur la modification de certaines dispositions relatives, au statut de la magistrature et au Conseil supérieur de la magistrature. Un projet
de décret réorganisant le secrétariat général du conseil supérieur de la magistrature, a été également soumis au conseil.
A
l’ouverture de la session, le Garde des
sceaux, Ministre de la
Justice, a prononcé une allocution dans laquelle il a rappelé
les orientations données lors
de la précédente session: «Le
Conseil de ce jour 29 avril 2014
se tient après la session du 8
mai 2013 au cours de laquelle
Monsieur le Président, vous
avez fait des recommandations
et donné des orientations précises, pour que les textes de
base qui régissent le corps judiciaire, notamment: la loi organique n°23-92 du 20.8.1992
portant statut de la Magistrature et la loi organique n°228.2008
du 28 Juillet 2008 sur le Conseil Supérieur de la Magistrature soient revisitées, pour tenir
compte des évolutions constatées dans la Magistrature ainsi
que de l’état de l’opinion sur le
corps des Juges.
Sur le statut de la Magistrature, vos recommandations et
orientations visaient:
- Premièrement: à redéfinir ou
requalifier l’autorité sanctionnatrice à l’égard de certaines
fautes professionnelles sus-
ceptibles d’être imputées à l’encontre de tel ou tel autre Magistrat;
- Deuxièmement: à rendre plus
flexibles les conditions dans
lesquelles la responsabilité civile et pénale du Magistrat
pourrait être engagée dans les
conditions de droit commun;
- Troisièmement et surtout:
l’institution du principe de précaution qui permettrait d’envisager, quasiment en temps réel,
les mesures de sauvegarde du
crédit de la Justice et de protection des droits des justiciables. Ces modifications substantielles sont essentielles à la
régénération intellectuelle, morale et professionnelle des personnels de Justice, parce que
la crise est profonde et la seule volonté des autorités de tutelle ne suffit plus à endiguer
le mal. Il faut l’appui de la loi.
Et si vous le permettez, je vais
rappeler ici les mots de Michel
Debré, lors des travaux sur la
Constitution Française du 4
octobre 1958. Cet homme
d’Etat disait ceci, s’agissant du
contenu de la Constitution, je
cite: «II y a des mécanismes qui
Denis Sassou Nguesso.
Placide Lenga.
Aimé Emmanuel Yoka.
n’auraient pas leur place dans
un texte de cette qualité (c’està-dire la Constitution), si nous
ne savions pas qu’ils sont nécessaires pour changer les
mœurs». Et il ajoutait: «Quand
on veut briser les mauvaises
habitudes, il faut des palliatifs
vigoureux dans le texte fondateur de la République».
C’est exactement le but visé par
les modifications que vous
avez impulsées le 8 Mai 2013:
tenter de changer les mœurs
dans la Justice. Il ne faut plus
que les juges dont la conscience n’est pas tranquille continuent à avoir de beaux jours
devant eux parce que la discipline n’est pas seulement
l’énoncé des règles de conduite, mais aussi et surtout la punition des contrevenants.
A cet égard, Monsieur le Président, je voudrais porter à la
connaissance des Membres du
Conseil Supérieur de la Magistrature, que le 5 janvier 1994, en
France, le Conseil Supérieur de
la Magistrature a sanctionné un
Magistrat qui avait commis une
infraction au code de la Route
et refusé d’obtempérer à un ordre de la Police. Dans sa décision, le Conseil Supérieur de la
Magistrature a rappelé que
«Tout Juge doit donner l’exemple de civisme et que sa qualité implique responsabilité et
non privilège». Il faut donc permettre au Chancelier, Garde
des sceaux, Ministre de la Justice, d’intervenir promptement,
lorsque les intérêts de la République sont en jeu, dans un
scandale judiciaire. On pourrait
rétorquer, ici et ailleurs, que
cette réforme remet en cause
l’indépendance du Juge. Rien
ne serait plus faux. En effet,
nous l’avons déjà dit, nous
l’avons écrit, nous l’affirmons
toujours: l’indépendance n’est
pas un sauf-conduit délivré au
Juge pour qu’il se livre à tous
les abus.
L’indépendance est un concept
retenu au profit des justiciables
qui doivent être rassurés que
le Juge qui est en charge de
leur dossier est indépendant,
c’est-à-dire qu’il n’est soumis
à aucune influence, d’aucune
sorte, ni politique, ni familiale,
ni associative, ni financière, ni
économique, ni morale, de nature à infléchir sa décision. Je
voulais rappeler cet ensemble
de doctrines, Monsieur le Président, au moment où vous
vous appliquez à donner un
sens et une direction nouvelle
à notre Justice. Je vous remercie».
P
endant la session, évo
quant la question disciplinaire, le Président de la République a fustigé le comportement des magistrats de plus en
plus nombreux qui s’écartent
de la règle de déontologie de
leur métier de juge, en se livrant
à divers trafics qui n’honorent
pas leur position dans la société. Le Conseil a ainsi prononcé
la révocation de deux magis-
Concertation entre l’U.pa.d.s et le P.c.t
Les deux partis évaluent les réformes
du processus électoral
Dans le cadre du dialogue politique en cours dans notre pays,
les directions politiques de l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour
la démocratie sociale) et du P.c.t (Parti congolais du travail) se
sont retrouvées, le mardi 29 avril 2014, dans la salle 102 du Palais des congrès, à Brazzaville, pour échanger sur la mise en
œuvre des recommandations de la Concertation politique de
Dolisie. La délégation de l’U.pa.d.s était conduite par son Premier Secrétaire, Monsieur Pascal Tsaty-Mabiala, et celle du P.c.t
par son Secrétaire Général, Monsieur Pierre Ngolo. Cette concertation était placée sous le signe de la promotion du consensus et des valeurs de la démocratie. A l’issue des échanges responsables, il est apparu ce qui suit:
a)- Concernant le Recensement administratif spécial (R.a.s)
- L’U.pa.d.s estime que, malgré
l’application du principe de parité dans l’organisation et la
mise en œuvre du recensement
administratif spécial, les opérations ne se sont pas déroulées
dans la rigueur souhaitée. Par
conséquent, sans rejeter en
bloc les résultats de ce recensement, l’U.pa.d.s exige que la
validation et la certification des
listes électorales soient faites
au cas par cas par les étatsmajors nationaux des partis
politiques;
- le P.c.t pense, pour sa part,
que la fiabilité des opérations
du recensement administratif
spécial est garantie par l’implication locale des commissions
composées de façon paritaire,
lesquelles, aux termes du décret qui organise le recense-
Pierre Ngolo (au milieu).
L’U.pa.d.s et le P.c.t conviennent de la nécessité d’amender
la loi électorale, notamment en
son article 17 pour y insérer des
dispositions consacrant le caractère permanent et indépendant de la Conel dont la composition devrait être paritaire à
tous les niveaux de son organisation.
Dans le cadre du réaménage-
d’électeur biométrique
Les deux parties, reconnaissant les contraintes techniques
de la biométrie, ont retenu que
soit instaurée la carte d’électeur biométrique à l’occasion
de l’élection présidentielle de
2016.
d)- Concernant le bulletin
unique
La délégation du P.c.t.
ment des compétences et des
attributions de la Conel, aux
fins de lui donner davantage de
pouvoirs et de moyens pour
son action, il a été convenu
d’amender la loi électorale, en
lui attribuant l’accomplissement de certaines missions,
notamment les actes préparatoires et l’organisation des
scrutins.
Toutefois, les deux parties ont
ces qui n’y figurent pas. De
même, il convient d’ores et déjà
de formaliser le renforcement
des attributions de cet organe.
f)- Concernant la subvention des partis politiques
Les deux parties se sont accordées pour mettre en place un
Pascal Tsaty-Mabiala (au milieu).
ment administratif spécial, sont
seules habilitées à valider et
certifier les listes électorales.
Le P.c.t affirme, en conséquence, que les résultats du recensement administratif spécial
sont un acquis à capitaliser.
Après débat, faute de consensus sur la question, les deux
partis ont pris acte de leurs divergences.
b)- Concernant la
Commission nationale
des élections (Conel)
trats, pour des faits d’usurpation de titre, d’escroquerie et
d’abus de confiance, des comportements constitutifs de
manquements au devoir de leur
état, à la délicatesse ou à la dignité.
Le Conseil a, ensuite, salué l’arrivée, dans la profession, de 50
jeunes magistrats, et décidé de
nominations à diverses fonctions au sein des juridictions
nationales.
L’examen des points consacrés
à l’examen des avant-projets de
loi portant sur la modification
de certaines dispositions relatives, au statut de la magistrature et au Conseil supérieur de
la magistrature, a permis au
Conseil de proposer au Parlement certaines dispositions
nouvelles dont l’institution du
principe de précaution, qui permet de suspendre provisoirement de ses fonctions, pour
enquête, un magistrat auquel
sont imputés des entorses graves et particulièrement avérés,
à la discipline.
Une autre nouveauté de taille
consistera à autoriser le justiciable à saisir le Conseil supérieur de la magistrature, par le
canal filtrant du Ministre de la
Justice, pour dénoncer le magistrat auteur à son préjudice,
de faits contraires à sa déontologie professionnelle. Bien évidemment, il devra s’agir de faits
réels, précis et concordants,
faute de quoi l’auteur de cette
dénonciation, alors calomnieuse, sera à son tour poursuivi.
Le Conseil a, ensuite, entendu
une communication sur le fonctionnement de la Cour suprême et édicté quelques recommandations.
Il importe de rappeler que l’institution du Conseil supérieur de
la magistrature, est prévue par
la Constitution en ses articles
139 à 142, et que le Président
de la République garantit l’indépendance de la magistrature à travers cette institution qui
sert également d’instance de
régulation de la justice, de la
discipline et de gestion de la
carrière des magistrats.
retenu que l’administration publique ne devra pas être complètement dépouillée de ses
prérogatives.
A cet effet, les deux partis ont
décidé de mettre en place un
groupe de travail chargé de
proposer la réforme de la Conel.
c)- Concernant la carte
L’U.pa.d.s et le P.c.t ont convenu de l’introduction du bulletin
unique à l’élection présidentielle de 2016.
e)- Concernant le Comité
de suivi
L’U.pa.d.s et le P.c.t estiment
que, conformément à l’esprit
des conclusions de la concertation de Dolisie, le Comité de
suivi de la convention pour la
paix et la reconstruction du
Congo devra être élargi aux for-
groupe de travail conjoint chargé de faire des propositions
concrètes sur le relèvement de
la subvention, tout en garantissant la régularité du financement des partis politiques.
g)- Concernant le plafonnement du financement
des campagnes électorales
Les deux partis politiques se
sont accordés sur la nécessité
de plafonner les dépenses liées
aux campagnes électorales. Un
groupe de travail conjoint sera
mis en place à cet effet, pour
élaborer des propositions à
soumettre au Gouvernement.
En conclusion, les deux partis
politiques conviennent d’organiser des rencontres périodiques, en vue de poursuivre les
échanges sur le processus démocratique au Congo.
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 7
ANNONCES
«SOCIETE TASLY WORD BRAZZAVILLE PTY LTD» S.A.R.L.U.
Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle
Au capital de 5.000.000 Francs CFA
Siège social: 129, rue de Reims - Centre-ville
Brazzaville (République du Congo)
RCCM: 07 B 95
Programme des Nations Unies pour le Développement
VENTE AUX ENCHERES
(Relance)
Le Bureau de la Représentation du Programme des Nations Unies pour
le Développement (PNUD) en République du Congo procède à une vente
aux enchères d’un canot rapide exposé dans la cour de sa concession
située à l’adresse suivante:
Brazzaville: Angle Avenue Foch/Behagle
Description
Capacité
Puissance
Energie
Canot
Rapide/
Hors-Bord
YAMAHA
20 places
150 CV,
Essence
N° châssis
Type Moteur
AYIE/YAMAHA/W3
1F/NB129/1830
YAMAHA
W31F
Au Servive
des peulpes
et des nations
Année
d’acquisition à l’état
neuf
Date de
mise en
circulation
2004
2004
Ce canot rapide peut être visité du lundi au vendredi, de 8h00 à 16h00, au lieu indiqué. Il est
vendu en l’état, sans aucun préalable tant administratif que juridique par le PNUD. Les enchérisseurs sont, en conséquence, priés de déposer, à la réception du PNUD, sise à l’adresse cidessous indiquée, leur proposition de prix dactylographiée, sur une page, sous enveloppe
scellée, avant le vendredi 16 mai 2014, à 16h00, en spécifiant les caractéristiques du canot
rapide telles que détaillées dans le tableau.
L’enveloppe doit être adressée à Monsieur le Représentant Résident du PNUD:
Angle Avenue Foch/Behagle
B.P: 465, Brazzaville
République du Congo
Elle doit porter la mention «Vente aux enchères N° SG/COG/002/2014».
L’adjudicataire retenu sera contacté pour paiement comptant du montant, dans les 7 jours qui
suivent la notification. L’enlèvement doit s’effectuer dans les 15 jours qui suivent, et ce, après
avoir présenté les justificatifs de dédouanement.
Aucune réclamation ne sera acceptée après enlèvement.
Fait à Brazzaville, le 24 avril 2014
Eloi Kouadio IV
Représentant Résident Adjoint
DISSOLUTION ANTICIPEE
DE LA SOCIETE
Aux termes du procès-verbal des Décisions Extraordinaires de l’Associé Unique de la société sus dénommée, en date à Brazzaville du trente et un décembre
2013, reçu en dépôt le dix mars deux millequatorze
par Maître Gervel Eric Mexan BIMBENI, Notaire associé (SCP J. A. MISSAMOU & G. E. M. BIMBENI, titulaire d’un office à Brazzaville); enregistré le dix-neuf
mars deux mille quatorze, à la recette de Bacongo,
Brazzaville, Folio 053/10 – N°446, l’Associé Unique a
décidé:
• LA DISSOLUTION DE LA SOCIETE PAR ANTICIPATION
Mention modificative a été portée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier de Brazzaville, sous le numéro M2/14 - 699, le 27/03/2014.
Pour insertion légale
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 8
NATIONAL
Général Jean-François Ndengué, directeur général de la police
«Pour vivre en République du Congo, il
faut respecter les lois et les règles de ce pays»
Directeur général de la police, le général de police de deuxième
classe Jean-François Ndengué a accordé une interview exclusive publiée dans l’édition n°45 du lundi 28 avril 2014 du journal
Le Troubadour, pour «éclairer la lanterne des Congolais et des
étrangers vivant dans notre pays sur les tenants et les aboutissants» de l’opération «Mbata ya bakolo», souligne notre confrère dans l’introduction. A la demande de certains lecteurs, La
Semaine Africaine reprend cette interview, à l’heure où du côté
de Kinshasa, capitale de la RDC, les médias se sont lancés dans
une campagne malveillante et agressive de dénigrement des
autorités du Congo-Brazzaville, attitude indigne d’un pays-frère.
Voici l’intégralité de l’interview du général Jean-François
Ndengué sur l’opération «Mbata ya bakolo», dans laquelle il estime qu’il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières qui serait
lancée contre les ressortissants d’un quelconque pays, mais
contre les sans-papiers, car «pour vivre en République du Congo,
il faut respecter les lois et les règles de ce pays».
* Mon général, une dizaine de
jours après son lancement, où
en est l’opération «Mbata ya
Bakolo»? Y a-t-il des résultats
significatifs? Constate-t-on
une baisse de tension de ce climat d’insécurité dans ces quartiers cibles où elle était manifeste, à la limite de la psychose?
** Dans son esprit, comme dans
sa lettre, l’opération «Mbata Ya
Bakolo» a été conçue comme
une opération d’assainissement de certains quartiers de
Brazzaville confrontés, jusqu’à
la psychose, comme vous le
dites, à la violence de cette forme nouvelle de criminalité urbaine qu’est le phénomène
Kuluna. Pour rappel, je vous
dirai que ce phénomène est
caractérisé par des bandes de
véritables brigands, armés de
haches, de machettes, de fourches et de toutes sortes d’armes blanches qui servent à
tailler en pièces, je dis bien
tailler en pièces, de paisibles
personnes, hommes, femmes
ou enfants, indistinctement, à
qui on voudrait arracher un téléphone, un sac-à-main ou
même un vêtement. Il est à signaler que ces Kuluna sont,
souvent, ivres de sang et de
violence aveugle, au point de
ressembler à des bêtes féroces
déchainées. Ils ont sévi du côté
des quartiers Jacques Opangault, Nkombo, Massengo; on
les a vus à l’œuvre dans les
contre-bas de Poto-Poto, vers
la gare du chemin de fer et dans
le secteur des Dix maisons à
Moungali. Ils ont pris tout un
quartier en otage, le quartier dit
Lunda, dont l’accès était subordonné au paiement d’une taxe
imposée, donc, à des Congolais vivant chez eux, par des
sujets majoritairement venus
de l’étranger.
On a associé à cette lutte contre les Kuluna, une opération de
contrôle des étrangers, pour
éradiquer l’immigration clandestine. Il s’agit, ici, de rappeler que les bandes kuluna sont
composées majoritairement de
ressortissants étrangers. Je
tiens à préciser que l’opération
«Mbata ya bakolo» est parfaitement et rigoureusement encadrée. Au bout de deux semaines d’exécution, cette opération a donné des résultats extraordinaires. Dans les quartiers qui étaient devenus des
zones de non-droits, le calme
est revenu. Les populations
que ce phénomène de violence extrême contraignait à se
terrer dans les maisons, dès
17h, ont repris goût à la vie et
vaquent paisiblement à leurs
occupations ordinaires, soulagées. A ce stade, la totale satisfaction des populations est
le véritable baromètre qui atteste, irréfutablement, de la réussite de l’opération «Mbata ya
Bakolo».
* Cette opération a été, vive-
ment, critiquée par les députés
de la RDC, insinuant qu’elle a
provoqué mort d’hommes et
soumis à des traitements inhumains certains ressortissants
d’en face. Qu’en dites-vous?
** Je crois qu’une bonne partie
de l’opinion est sous-informée.
La réaction de ces parlementaires dont vous parlez est marquée du sceau de la désinformation. Et pourtant, nous communiquons! Et Kinshasa est à
quelques minutes de Brazzaville, porte-ouverte où ils
auraient pu avoir l’information
juste, avec la possibilité de
constater, sur le terrain, comment se déroule cette opération.
Pressée de questions, mais,
pour nous, par devoir, la police
congolaise a largement médiatisé l’opération «Mbata ya bakolo». Il n’y a rien, y compris les
dérapages condamnés par
nous, rien n’a été caché. Il n’y
a pas eu de morts, il n’y a pas
eu de viols pendant l’opération
«Mbata Ya Bakolo». Les dérapages que nous avons identifiés et qui ont été énergiquement dénoncés, se rapportent
à des extorsions d’argent, à des
vols d’objets personnels. Le
directeur général de la police
que je suis vous confirme que
tous les auteurs de ces dérapages sont mis aux arrêts de
rigueur. Avec le concours de
l’Inspection générale de la police nationale, la procédure de
leur radiation de la police est
en cours.
Il y a beaucoup de mauvaise foi
dans bon nombre de critiques
qui nous sont faites. On découvre sans difficultés qu’il y a
même une volonté de manipulation, à des fins inavouées.
Mais pour nous, l’essentiel reste la réussite de cette opération
de laquelle dépendent la sécurité, la paix et la libre circulation des personnes et des
biens. Et nous croyons à un
début de triomphe de cette cause.
Par ailleurs, on a voulu faire
croire que le Congo était devenu xénophobe et se lançait
dans une véritable chasse aux
sorcières, par la stigmatisation
d’une nationalité particulière.
Non! Le Congo est un pays fraternel, un grand pays d’accueil.
Le contrôle des immigrés clandestins, acte de souveraineté,
se fait pour le bien de tous.
C’est d’abord pour nous tous
une exigence de sécurité et de
tranquillité.
* Mon général, récemment une
délégation de la RDC conduite
par le vice-ministre des affaires
étrangère et celui de l’intérieur,
a conféré avec le ministre de
l’intérieur de notre pays, Monsieur Zéphirin Mboulou, qui
était assisté du Conseil de commandement de la police. Quelle a été la principale conclusion
de cette réunion? Et en quoi at-elle influencé la suite de l’opé-
Général Ndengué.
tes, experts dans les questions
d’immigration, etc.) pour définir les modalités et procédures
d’expulsion des ressortissants
de la RDC, en situation irrégulière, du territoire du CongoBrazzaville.
Nous faisions déjà cela! On met
ici des formes communément
décidées. Mais sachez, pour
votre information, que l’ambassade de la RDC a toujours travaillé avec nous. Les ressortissants de la RDC en attente de
rapatriement sont nourris et
voient leur dignité et leurs
droits respectés. Le grand
nombre de départs relève de la
décision volontaire de ceux qui
pensent qu’il est bien, pour
eux, de repartir à Kinshasa.
s’agit aussi de relations entre
deux Etats. Un Etat, ce n’est pas
de l’émotion. C’est d’abord une
exigence de rationalité. Rationalité dans la gestion de son
territoire; rationalité dans la
gestion de sa démographie, y
compris celle des flux migratoires. Au-delà des considérations
statistiques, économiques et
politiques, il s’agit, pour notre
Etat, d’une urgence sécuritaire.
L’opération «Mbata Ya Bakolo»
s’inscrit dans cette logique.
Pour vivre en République du
Congo, il faut respecter les lois
et les règles de ce pays.
* Cette opération unanimement
approuvée par la population ne
fera-t-elle pas long feu?
** Rassurez les populations.
Nous n’arrêterons pas cette
opération tant que nous n’en
aurons pas fini avec le phénomène Kuluna et l’immigration
clandestine. Certes, l’immigration zéro est une utopie. Raison
de plus pour rendre permanents la maitrise des flux migratoires, le contrôle d’identité des
ressortissants étrangers, l’in-
sertion que nous voudrions
réussie des étrangers qui désirent ardemment vivre dans notre pays. Il s’agit d’un pari national qui concerne donc l’ensemble du territoire.
* La vie politique connaîtra une
surchauffe progressivement
d’ici à 2016, avec les élections
locales, sénatoriales et la prochaine présidentielle. Comment la police entend-elle assurer ses missions de sécurité
dans le contexte d’effervescence lié aux grandes échéances
politiques?
** La police ne fait pas de la
politique. Elle est fondamentalement apolitique. Par nature, la
vie politique est âpre. Les
échéances électorales prochaines n’échapperont pas aux règles du combat politique. Cependant, en République du
Congo, Etat moderne, la vie
politique est parfaitement civilisée. Toutefois, en tant que
bras séculier de l’Etat, garante
de la paix et de la sécurité de
tous, la police congolaise ne
permettra pas qu’au nom de
leurs intérêts, les acteurs politiques mettent ce pays à feu et
à sang, l’installent dans le désordre.
Propos recueillis par
François BIKINDOU
Directeur de publication
du journal «Le Troubadour»
LA SEMAINE AFRICAINE
Bihebdomadaire d’information générale, d’action sociale et
d’opinion, s’inspirant de la Doctrine
Sociale de l’Eglise Catholique.
Siège: Bd. Lyautey (en face du CHU)
B.P. 2080 - BRAZZAVILLE
Direction - Tel: (242) 06.678.76.94 / 06.664.00.47
Prononçant son allocution, lors du lancement de l’opération Mbata
ya bakolo.
Journal édité par la Commission Secrétaire de rédaction
Episcopale des Moyens de
Véran Carrhol YANGA
Tel: (242) 06.668.24.72
Communication Sociale.
Président:
Mgr Miguel
Angel Olaverri,
Evêque de Pointe-Noire
Vice-Président
Mgr Anatole Milandou
Archevêque de Brazzaville
Directeur de Publication:
Joachim MBANZA
Saisie&Montage (PAO):
Atelier La Semaine Africaine
Service Commercial:
Brazzaville: Tél. 06.889.98.99
05.528.03.94
Pointe-Noire: Tel:05.557.78.71
06.655.80.03
05.553.16.93
E-mail: [email protected]
Site Internet: lasemaineafricaine.net
Eric-Pressing
Parlant aux chefs de quartiers.
ration «Mbata Ya Bakolo»?
** Cette heureuse initiative
d’échange et d’information
s’est faite à la demande des
autorités de la République Démocratique du Congo. Je dis
heureuse initiative, au moment
où une inacceptable campagne
de désinformation menaçait
d’empoisonner nos relations
traditionnelles séculaires. Il y a
eu, face aux morts imaginaires
de notre opération, des réactions émotionnelles irresponsables, jusqu’au parlement de
la RDC. Des hommes d’Etat de
haut rang se sont laissé emporter.
D’autres, par contre, dans un
souci d’information, de compréhension et d’apaisement,
ont décidé de sortir de la confusion artificiellement suscitée
par la rumeur. Ils sont venus et
ont échangé, ici à Brazzaville,
avec nos autorités. Il en est
sorti deux affirmations essentielles. La première: nos hôtes
ont convenu avec nous que le
travail de contrôle des ressortissants étrangers et l’expulsion de ceux trouvés en situation irrégulière, relevaient de la
souveraineté du Congo-Brazzaville, que rien ne pouvait nous
le contester. La deuxième: il a
été décidé, de commun accord,
la mise en place d’une commission d’experts (police, diploma-
J’insisterai sur le fait que, depuis des siècles, nos deux peuples sont profondément frères.
En dépit de quelques crises
mineures que nos relations ont
pu connaître depuis les indépendances, cette fraternité reste à toute épreuve. Le fameux
pont sur le Congo chanté, rêvé
et célébré par Franklin Boukaka, ce long fleuve tranquille
qu’est le fleuve Congo, fleuve
qui n’est pas une clôture mais
un grand chemin pour paraphraser le Grand Kabaselé Joseph dit Grand Kallé Djeff, symbolise notre idéal commun
d’unité et de fraternité.
Voyez comment sont accueillis
ici les artistes de la RDC, les
professeurs d’université qui
viennent, ici, comme missionnaires dans nos grandes écoles, voyez comment vont et
viennent les hommes d’affaires
de part et d’autre ou tout simplement les touristes, les gens
simples ayant de la famille ici
comme là-bas, pensez à tous
ces mariages et à toutes ces alliances et vous comprendrez
donc que quelques kulunas ou
quelques irréductibles qui ne
veulent pas se mettre en règle
ne pourraient détruire ces liens
extraordinaires tissés et consacrés par des siècles de communion.
Ceci dit, n’oublions pas qu’il
PRESSING DE LUXE
Situé au coeur économique de: * Brazzaville
rond-point Moungali * Pointe-Noire centre ville,
ERIC-PRESSING
ERIC
*E=
*R=
* I=
*C=
Expérience dans le cadre de Nettoyage à Sec
Remplissant toutes les conditions de lavage
Irréprochable pour un travail soigné et bien fait
Compétence qui fait la différence
PRESSING
* P = Professionnel confirmé
* R = Reste fidèle au bon service
* E = Entretien de qualité inégalable
* S = Service non stop
* S = Sollicité par les clients exigeants
* I = Incomparable, toute la ville en parle
* N = Nommé ERIC-PRESSING
*G= Garantit la longévité de nos vêtements
Faites confiance à notre pressing de luxe
Pour ne pas manquer
une édition de La Samaine
Africaine, mieux vaut
s’abonner
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 9
SOCIETE
Journée mondiale de lutte contre le paludisme
Chevron a fait un don de moustiquaires
imprégnées au village Banga Cayo
Dans le cadre de sa politique sociale, la société Chevron a
organisé, samedi 26 avril 2014, à l’occasion de la journée
mondiale de lutte contre le paludisme, une campagne de
sensibilisation sur les méfaits de cette maladie, suivie d’une
distribution de moustiquaires imprégnées et de matériel
d’assainissement aux habitants du village-centre Banga
Cayo et ceux des environs, dans le département de PointeNoire, à 45 km de Pointe-Noire.
Photo de famille des donateurs et des bénéficiaires du don.
La remise symbolique du don.
L
a délégation de la société
Chevron, conduite par
Katia Mounthault-Tatu, directrice des relations publiques
et institutionnelles, était composée des médecins de l’O.n.g
internationale Mercy ships, des
secouristes de la Croix-Rouge
congolaise, des agents de Chevron ainsi que des jeunes sportifs.
Dans son mot de bienvenue,
Gérard Tchiloemba, chef de vil-
lage de Banga-Cayo, visiblement ému par le geste combien
salutaire de la société Chevron,
a exprimé sa gratitude, en ces
termes: «La population tout
entière de Banga-Cayo, par ma
voix, remercie la société Chevron, pour l’attention sans
cesse qu’elle nous accorde,
pour la contribution de la lutte
contre le paludisme. Nous sommes bel et bien exposés à la
maladie du paludisme. Et pour
cause? Banga-Cayo n’a pas de
C.s.i (Centre de santé intégré),
mais Chevron est venu à notre
rescousse, en nous dotant,
hormis les moustiquaires imprégnées, de matériel aratoire,
tel que des brouettes, pelles,
râteaux, gants, houes, coupecoupe, lime… pour nous permettre d’assainir notre environnement. Ce matériel reçu va
nous permettre d’éloigner tant
soit peu les moustiques. Nous
rassurons Chevron que ce matériel sera utilisé à bon escient».
Puis, il a émis un souhait:
paludisme. L’action menée par
la société Chevron permet ainsi
de pouvoir se protéger contre
les moustiques. D’où l’importance de ce genre d’initiative
vivement saluée par les populations. «A travers ce genre
d’événements, nous apportons, certes, des moustiquaires
et des équipements permettant
l’assainissement, mais surtout,
nous apportons la bonne information qui permet aux populations de prendre les bonnes
décisions, en tout état de
cause», a indiqué Katia
Mounthault-Tatu.
Toujours dans le cadre de la
célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, une marche réunissant
trois cents personnes a été organisée à travers le village et
aux abords du lac Cayo. Chaque marcheur tenait, dans ses
mains, les deux moustiquaires
imprégnées offertes par la société Chevron.
C’est dans l’allégresse totale
que la délégation est rentrée
tard, dans la nuit, à PointeNoire, heureuse d’avoir accompli la mission.
Equateur Denis NGUIMBI
«Nous souhaitons que d’autres
sociétés puissent aussi
emboiter le pas à Chevron,
mais dans d’autres domaines
de la vie courante». Plus d’un
millier de moustiquaires imprégnées ont été distribuées gratuitement à la population du
village-centre Banga-Cayo et
des villages environnants.
Situé à environ 4 km du Centre
de santé intégré le plus proche,
ce village-centre a du mal à
bénéficier d’une assistance en
matière de santé et sa population est ainsi exposée aux maladies vectorielles, comme le
Point de vente du journal
La Semaine Africaine
TRIBUNE LIBRE
L’Etat, la loi et les antivaleurs
E
n 2013, à l’occasion de
son traditionnel message sur l’état de la Nation,
le chef de l’Etat a déclaré ce qui
suit: «Visez tous et pour tout
l’excellence. Jetez bas la médiocrité, la tricherie et toutes les
autres antivaleurs».
Pour ma part, j’y avais perçu et
j’y perçois encore le commandement du premier magistrat
de la Nation. Et ce commandement est à la fois universel et
éternel, parce qu’il procède
d’une quête de purification «a
minima» de la République, fondée sur son indispensable vecteur essentiel qui est la Justice. Parce que poser la thèse
des antivaleurs n’existe que par
rapport aux valeurs, toute approche de cette problématique
repose, à mon avis, sur le postulat que les valeurs morales
dites fondamentales constituent le socle de la lutte contre
la barbarie, contre la dégénérescence de la société, mais
qui, malheureusement, ne peuvent contenir les appétits
criards des individualistes.
Si à l’origine, le terme «valeur»
signifie vigoureux et renvoie à
l’idée de courage physique, en
société, ce terme s’emploie au
pluriel: les valeurs, pour définir la morale, donc «les valeurs
morales» qui régissent un ensemble de personnes qui se
réclament d’un comportement
jugé «éthique» et «bienfaiteur»
pour le plus grand nombre.
Or, les valeurs sont subjectives,
dans la mesure où elles varient
selon les cultures, donc selon
les individus. Dès lors, tenter
de lutter contre les antivaleurs
apparaît comme une tentative
hasardeuse de contrôler cha-
Par Aimé
Emmanuel
Yoka.
que individu dans ses moindres désirs. Ainsi, apparaît, au
grand jour, la question déterminante de la subjectivité des valeurs. Et lorsque Spinoza affirme que «l’on ne désire pas une
chose parce qu’elle est bonne,
mais elle est bonne parce que
nous la désirons», il souligne
bien le processus d’autosatisfaction de chaque individu.
L’individu se crée, donc, son
propre système de valeurs et
n’utilise celles-ci qu’en fonction des situations.
Ainsi comprises, les valeurs
morales apparaissent comme à
la fois subjectives et objectives.
Les valeurs existeraient, selon
certains penseurs, de façon intrinsèque et il appartient à chacun de nous d’en faire la découverte. Et il apparaît à l’observation que la poursuite de certaines valeurs subjectives implique, automatiquement, des
comportements liés à des antivaleurs. En réalité, le combat
contre les antivaleurs obligerait
la suppression de la volonté de
chacun, pour installer une volonté partagée de vivre en commun un idéal de vie en société.
Il existe, certes, des valeurs
universelles de base qui permettent aux collectivités de vivre de façon harmonieuse, lorsqu’elles sont utilisées avec parcimonie et mesure. D’après une
étude de Shalom Schwartz, il
existerait dix valeurs universelles de base qui sont: l’autonomie, la stimulation, le pouvoir,
la réussite, la sécurité, l’universalisme, la bienveillance, l’hédonisme, la conformité, la tradition dont l’usage raisonnable
permet d’identifier une société
où règne la justice, supra-valeur universelle. Il revient donc
à l’Etat, de créer les conditions,
pour que la garantie de ces valeurs soit effective, dans l’intérêt de la collectivité.
Prenons une valeur comme
l’hédonisme et posant la ques-
tion de savoir comment est-il
possible à l’Etat, c’est-à-dire à
l’ensemble de la collectivité
nationale, de réfréner les aspirations individuelles à la richesse, à la possession, à la renaissance sociale, sans empiéter
sur les autres valeurs universelles.
Comment encore faire admettre l’idée que la valeur «sécurité» requiert, pour son accomplissement, l’abandon des intérêts individuels pour l’intérêt
collectif, dès lors que le libre
arbitre que peut brandir chaque
individu est la garantie de la liberté, donc de son autonomie
qui est, elle-aussi, une valeur?
Dès lors, comment lutter contre les antivaleurs? La réponse
simpliste pourrait se retrouver
du côté du législateur. Les législateurs pourraient envisager
un ensemble de lois, de textes
juridiques visant à réguler la
condition d’une accession normale aux valeurs universelles,
faute de quoi, la société basculerait dans l’anarchie et donc
dans la forme suprême et destructrice de l’injustice. Mais,
cette incantation a des limites:
la loi, les textes ne peuvent régir le cœur des hommes. Les
aspirations individuelles des
hommes échappent au contrôle du législateur.
La crise des valeurs existait
déjà à l’époque de la Grèce antique, en témoignent les textes
de Platon sur le fondement des
gouvernements et de la responsabilité des citoyens. Déjà, il
posait les quatre vertus qui
structurent la bonne gouvernance, parmi lesquelles «le
sens élevé du sacrifice pour le
bien commun». Platon préconi-
sait même qu’aucun prince régnant ne possédait de propriété. Combattre les antivaleurs
consistait à rendre les citoyens
responsables, mais en leur inculquant quelques valeurs dont
ils n’avaient pas encore connaissance.
Les antivaleurs ont aussi la
peau dure, car pour certains,
l’essence précède l’existence.
Que peut faire l’Etat face à un
individu dont les prédispositions anarchiques ont été définies dès sa naissance, validant
ainsi la théorie du criminel-né?
Pour combattre les antivaleurs,
il faut les constater, surtout
quand elles se confondent avec
les comportements anti-sociaux, les répertorier et les réfréner au fur et à mesure qu’elles se manifestent, car elles ne
sauraient être irréversiblement
éradiquées, parce que certaines trouvent leur origine dans
les gênes de l’homme. L’homme est fait de cette dualité
«bien contre mal» qui l’empêche, malheureusement, de
trouver son bonheur dans le
bonheur des autres. Souvenons-nous de Jean-Paul Sartre:
«L’enfer, c’est les autres».
J’ai fait allusion à une société
qui serait détruite par l’injustice. Je voudrais nuancer mon
propos à ce sujet. En effet, il
existe, dans la nature des choses, des notions contraires entre elles, qui ne peuvent coexister ensemble dans le même
sujet, comme le bonheur et le
malheur, comme la santé et la
maladie, comme la justice et
l’injustice.
L’injustice est, souvent, gauchement définie comme l’absence de justice. On entend
même parler d’impunité comme
synonyme d’injustice, comme
la manifestation d’une déception relativement à des attentes
normatives. Et cela en dépit du
fait que la justice soit rien
d’autre que l’injustice partagée.
En effet, l’injustice paraît si facilement naturelle à ceux-là
mêmes qui en sont les victimes,
que l’on en vient à se demander si celle-ci ne souffre pas, à
son tour, d’une plus grande injustice. Et c’est encore Platon
qui y répondait de la manière
la plus satisfaisante, lorsqu’il
disait: «Ce n’est pas parce
qu’on craint de la commettre,
mais parce qu’on craint de la
subir que l’on blâme l’injustice».
L’injustice a ceci de bon que
personne ne la revendique ou
ne l’aime ouvertement; elle diffère à ce niveau de la justice qui
n’engendre que des révoltés
amoureux de la justice poussant au désordre.
Or, selon Goethe, s’il fallait
choisir entre une injustice et le
désordre, il vaut mieux choisir
l’injustice. Parce que le désordre, c’est l’ordre moins le pouvoir. C’est au nom de cette représentation que Ponce Pilate
condamna Jésus-Christ, pour
maintenir l’ordre dans Jérusalem, au lieu de Barabbas, réputé criminel. Le désir de sécurité, qui est une valeur, s’oppose à tout compromis avec les
antivaleurs, parce que lorsque
l’Etat hésite à faire des choix,
l’injustice s’installe sournoisement et consomme la société
de l’intérieur. Il est, donc, important de considérer et de retenir, avec Socrate, que tout ce
qui est légal est juste. L’éthique
républicaine est à ce prix.
Aimé Emmanuel YOKA
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 10
SOCIETE
District d’Okoyo (Département de la Cuvette-Ouest)
Saturnin Otsaleyoua parle de ses réalisations
salutaires en faveur des jeunes au village Ollebi
Il est des jeunes cadres de la République qui, mus par un altruisme avéré, ne cessent d’aller à la rencontre des siens, en
vue de leur apporter une assistance multiforme et contribuer,
un tant soit peu, à l’émergence de leur terroir. C’est le cas de
Saturnin Otsaleyoua. Licencié en économie financière, diplôme
obtenu à l’Université Marien Ngouabi, ce dernier est un jeune
originaire du district d’Okoyo qui a, à son actif, plusieurs réalisations effectuées à l’endroit de la jeunesse de cette contrée du
département de la Cuvette-Ouest. Son seul souci: rapprocher la
culture des siens à celle des autres. Dans l’interview ci-après, il
parle de ses actions sociales et donne son point de vue dans le
débat actuel sur le changement de constitution.
* Monsieur Otsaleyoua, vous
avez passé le plus clair de votre jeunesse hors de la Cuvette-Ouest. Aujourd’hui, votre retour au terroir s’affirme de plus
en plus par une série de réalisations sociales au village Ollebi. Peut-on avoir une idée de
la trame de ces réalisations?
** Effectivement, je n’ai pas
grandi à Okoyo où je suis né.
Mon père, qui fut un fonctionnaire, avait été affecté ailleurs.
J’ai donc connu une jeunesse
adaptée à la culture du milieu
où j’ai grandi. Mais, une fois de
retour au terroir, j’ai constaté
qu’il y avait une très grande différence de culture, au point où
j’ai décidé de mener un combat
avec pour objectif de rapprocher la culture de là où j’ai grandi à celle de mes parents
d’Okoyo. Voilà pourquoi, quand
je suis arrivé, j’ai d’abord créé
un cadre d’apprentissage mixte dénommé Centre d’apprentissage des métiers d’Ollebi, en
sigle Camo, qui a pour siège le
village Ollebi, situé à 20 km
d’Okoyo. Ce centre a pour vocation de former les jeunes
dans divers métiers, en vue de
leur permettre de préparer leur
avenir et de réussir dans leur
vie. Dans ce centre, nous avons
formé et continuons de former
les jeunes en coupe-couture et
en informatique. Toutefois, la
formation des jeunes au métier
de conduite automobile demeure notre activité essentielle.
Je puis vous avouer que c’est
une première dans le département de la Cuvette-Ouest, car
c’est la première auto-école qui
est en train de former des dizaines de jeunes qui viennent
presque de tout le département.
Après trois mois d’activités,
nous sommes déjà à plus d’une
centaine de jeunes formés. Le
tout coordonné par le directeur
départemental des transports
terrestres qui organise les examens de fin de formation.
Aujourd’hui, je me réjouis de ce
que ces jeunes-gens maîtrisent
bien le code de la route et que
chacun d’eux détient, désormais, un permis de conduire.
C’est, donc, une initiative que
nous avons lancée et qui intéresse de nombreux jeunes.
Dans la même perspective,
j’ambitionne d’installer, sous
peu, une école de formation en
maçonnerie, en électricité et en
plomberie, bref de tout ce qui
est lié au bâtiment.
Ensuite, je dois ajouter que
quand je suis arrivé au village,
je me suis rendu compte qu’il y
avait beaucoup de choses à
entreprendre. Ainsi, je me suis
organisé avec les paysans dans
chaque village, en y créant des
champs. Il s’agit des activités
champêtres communautaires
que j’ai initiées. J’entends me
charger de la vente des produits de la récolte. Le bénéfice
engrangé nous permettra de
réaliser des projets d’intérêt
communautaire au village, tels
que les forages. Beaucoup de
choses se font, j’ai également
installé une pharmacie qui met
à la disposition des paysans,
des médicaments à des prix
abordables et adaptés à leur
pouvoir d’achat. Comme vous
pouvez le constatez, je fais du
bénévolat. Et pour preuve,
même ceux qui apprennent les
métiers ne déboursent aucun
fond. Tout ceci, comme je l’ai
dit en amont, dans le souci de
rapprocher les cultures.
* Revenons-en à la formation en
conduite. Avec plus d’une centaine de jeunes formés et bien
d’autres qui seront formés, ne
craignez-vous pas que ces derniers quittent en masse le village, pour aller à la quête d’emploi dans les grandes villes?
** Avec tout le travail que le
Gouvernement est en train
d’abattre, en construisant des
infrastructures à travers tous
les départements du pays, je ne
vois pas comment l’exode rural peut encore avoir droit de
cité au Congo, puisqu’au fond,
c’est de ça que vous parlez. En
réalité, il faut reconnaître
qu’avec la municipalisation accélérée impulsée par le Chef de
l’Etat, il est difficile que les populations quittent leurs départements, pour aller à Brazzaville
ou Pointe-Noire. La CuvetteOuest a, également, bénéficié
de grands changements, notamment au plan infrastructurel, qui font que ces populations ne soient plus trop attirées par les grandes villes,
comme par le passé. Figurezvous, un seul instant, que
quand le Gouvernement a lancé les travaux de la route Obouya-Boundji-Okoyo-frontière du
Gabon, l’entreprise adjudicataire du marché a dû faire recours
à Brazzaville, pour recruter les
chauffeurs dont elle avait besoin, pour l’exécution du chantier. Vous vous rendez compte
que si j’avais déjà formé tout ce
monde, à cette époque, cette
entreprise allait trouver une
bonne partie de la main d’œuvre sur place et tous ces jeunes allaient expérimenter leur
savoir.
Je pense que le problème de
l’exode rural ne se pose plus
avec acuité aujourd’hui au Congo, dans la mesure où le Président de la République a déjà
pris une bonne option, en procédant au développement du
Congo profond, à l’instar du
département de la CuvetteOuest qui, de nos jours, bénéficie de plusieurs commodités
comme l’eau, l’électricité, les
routes, etc. D’ailleurs, le transport terrestre a évolué d’une
manière extraordinaire dans
notre
département.
Aujourd’hui, on retrouve peu à
peu des dizaines de véhicules
Saturnin
Otsaleyoua.
comme les Toyota Corolla et
autres à Okoyo et à Ewo, comme si on était à Brazzaville où
à Pointe-Noire. Chose qui était
inimaginable hier. Il y a, donc,
plein de jeunes qui ont appris
à conduire et qui exercent déjà
sur place dans ces localités.
* Qu’en est-il de la formation
des jeunes filles?
** Je n’ai pas oublié cette couche de la jeunesse. Il y a eu la
formation en coupe-couture et
beaucoup de filles s’y sont intéressées. Pour votre gouverne, je vous informe qu’après
cette formation, j’ai distribué,
gratuitement, des machines à
coudre à une vingtaine de jeunes filles qui avaient brillamment pris part à cette formation.
Je crois que chacune d’elles
est déjà active par rapport aux
connaissances qu’elle a acquises et gagne bien sa vie. Je
crois qu’on est en train de prendre en compte toute la jeunesse, qu’elle soit masculine ou
féminine.
* Le salon de coiffure implanté
à Ollebi fonctionne-t-il?
** Il fonctionne à merveille.
Nous avons réalisé tout cela,
pour que les jeunes soient occupés. Si un jeune n’a pas la
capacité d’apprendre à conduire, il peut, au moins, apprendre
à coiffer, si une jeune fille ne
peut pas apprendre à utiliser la
machine à coudre, elle peut se
débrouiller dans un salon de
coiffure. Mon souci, c’est de
voir chaque jeune apprendre
un métier.
* Longtemps plongé dans le
noir, Ollebi est, aujourd’hui,
l’un des rares villages de la
Cuvette-Ouest à être électrifié.
Comment expliquez-vous une
telle initiative de votre part?
** Nous avons voulu juste accompagner le Gouvernement
dans ses efforts de développement de l’arrière-pays. Ici au
Congo, les gens pensent que
le Gouvernement doit tout
construire, alors qu’il revient
aux cadres d’accompagner,
également, le Gouvernement
dans ses projets. En effet, nous
avons constaté que le Gouvernement a consenti d’énormes
efforts, en électrifiant de nombreuses localités de notre pays.
Alors, nous nous sommes dit
qu’on peut, également, faire
quelque chose. C’est ainsi que
nous nous sommes organisés
avec les populations, pour
électrifier le village Ollebi. Je
puis vous assurer que, sous
peu, ce village va être très attractif et je pense qu’avec
d’autres activités que nous allons y implanter, d’aucuns quitteront leurs villages pour venir
s’y installer. Nous avons de
grandes ambitions pour ce village, pour le district d’Okoyo et
pour tout le département de la
Cuvette-Ouest. Je tiens à vous
rappeler que toujours dans le
souci d’accompagner le Gouvernement dans ses actions,
nous avons mené une campagne de distribution des symboles de la République. Vous savez que le district d’Okoyo est
frontalier de la République
sœur du Gabon. J’ai constaté
que, dans certains villages, il
manquait les symboles de la
République, notamment le drapeau national et l’effigie du Président de la République. C’est
ainsi que j’ai procédé à la distribution de ces symboles dans
tous les villages que compte le
district d’Okoyo et dans certaines
administrations.
Aujourd’hui, devant les domiciles de chaque président du
comité de village, flotte un drapeau national vert-jaune-rouge
qui répond aux normes requis
et dans leurs maisons trône
l’effigie officielle du Chef de
l’Etat. Nous avons mené cette
campagne, pour marquer la
présence de l’Etat dans les villages du district d’Okoyo et,
surtout, pour aider les étrangers de passage à comprendre
qu’ils sont en territoire congolais.
* Toutes ces réalisations salutaires que vous avez déployées
jusque-là ne cachent-elles pas
des ambitions politiques?
** Effectivement, j’ai rencontré
quelques difficultés, quand j’ai
commencé à me rapprocher de
mes frères du village, pour
qu’ensemble, nous engagions
toutes ces actions que je vous
ai décrites. Nombreux ont suspecté cela et ne voient que de
la politique. Pour la petite histoire, je dois vous rappeler que
ce n’est pas aujourd’hui que j’ai
connu le monde de la politique.
Je me suis enrôlé dans la politique en 2002, avec la création
d’une association dénommée
Consensus des étudiants congolais pour l’appui à Denis Sas-
sou-Nguesso, en sigle Cecad.
Cette association avait été
créée à la veille de l’élection
présidentielle de 2002. Elle ne
regroupait que les étudiants.
Donc, il fallait mobiliser les étudiants de toutes les facultés et
tous les instituts de l’Université Marien Ngouabi, en vue de
soutenir la candidature du Président Denis Sassou-Nguesso.
A cette époque, j’ai été choisi
comme représentant du Cecad
à la Faculté des sciences économiques. Vous imaginez que
c’est une grande Faculté et il
me fallait aller d’un amphi à un
autre, pour faire la propagande
du candidat Denis SassouNguesso. Plus tard, cette association fut transformée en une
association politique dénommée Pôle des jeunes républicains en sigle P.j.r où j’ai été élu
membre du bureau du quatrième arrondissement de Brazzaville, Moungali. Lorsqu’on décide de dissoudre le P.j.r pour
qu’on adhère au Parti congolais
du travail, la décision fut adoptée. C’est pour vous dire que je
suis membre du Parti congolais
du travail et je ne peux pas
mener des activités politiques
sans l’accord de mon parti.
Aussi, j’estime que si quelqu’un veut m’accuser de mener
des activités politiques, il n’a
qu’à se rapprocher de la direction politique de mon parti,
pour mieux se renseigner. Si làbas, on lui dit que c’est le parti
qui m’a mandaté, cela signifierait que je fais effectivement de
la politique.
Bref, c’est vous dire que je ne
fais pas de la politique, car je
n’ai reçu aucun mandat de mon
parti. Je le répète, ce que je
mène comme actions, c’est juste pour rapprocher les cultures,
c’est, comme qui dirait, construire une maison chez soi, à
l’image d’une maison qu’on a
vue à l’étranger. C’est ce que
j’appelle rapprochement des
cultures. C’est tout ce qui
m’anime et qui m’encourage à
participer au développement du
district d’Okoyo en particulier
et à l’émancipation de la Cuvette-Ouest en général. Donc, tenez-vous tranquille, ce n’est
que le jour où le P.c.t me donnera mandat de le faire que je
commencerais à mener les activités politiques.
* Je me rends finalement compte que vous n’êtes pas né de la
dernière pluie en matière politique. En tant que jeune cadre
du pays, que pensez-vous du
débat actuel qui défraie la chronique de l’actualité politique
sur un éventuel changement de
constitution?
** Une constitution, à mon avis,
est un document qui s’établit
par rapport à la réalité des
temps. Je me souviens, en
2002, quand nombreux se posaient la question de savoir
pourquoi un mandat de sept
ans, à cette époque, le Président de la République affirmait
qu’il fallait beaucoup d’années
pour ramener la paix et reconstruire le pays qui était détruit au
lendemain des événements socio-politiques
de
1997.
Aujourd’hui, tous les Congolais
jouissent de cette paix qu’ils
avaient tant recherchée, la reconstruction est en marche et
les résultats sont palpables.
Par conséquent, j’estime que,
dans le contexte actuel, cette
constitution devient caduque
avec une durée de mandat de
sept ans. De même, à propos
des autres articles qui fixent le
nombre de mandats, je pense
que nous avons nos réalités
qui sont différentes des réalités occidentales. Comment
voulez-vous que lorsqu’un Président a bien travaillé, lorsqu’il
a placé le pays sur la voie de la
modernité, lorsqu’il a réussi à
rassembler tous les Congolais,
que l’on admette qu’il parte?
Non! C’est inadmissible, le
Congo vient de loin et il faut
craindre que l’on retrouve encore à la tête du pays, un homme qui vienne détruire tous ces
acquis et nous diviser. Voilà
pourquoi je pense que cette
constitution est à changer.
Dans tous les cas, il est normal
qu’il y ait un débat contradictoire. Certains politiciens ne
veulent pas entendre pas parler du changement de constitution, d’autres, par contre,
soutiennent l’idée du changement de constitution. Qu’à cela
ne tiennent, nous sommes en
démocratie et le referendum est
fait pour trancher ce genre de
contradiction. Si les politiciens
n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente, ils n’ont qu’à aller consulter le peuple, car c’est
lui qui décidera, par voie de referendum, donc de vote. C’est
la solution idéale et inéluctable.
* Vous êtes à la tête d’un groupe traditionnel qu’on appelle
«Nâ Andah». Qu’est-ce qui explique votre passion pour la
musique traditionnelle?
** Mon problème, c’est le rapprochement des cultures. Le
groupe «Nâ Andah» me rappelle les merveilles du passé et
j’adore la culture traditionnelle. Les gens m’ont placé à la
tête de ce groupe, à cause de
mon dynamisme et de ma passion pour la tradition.
* Avez-vous des promesses à
formuler à l’endroit de ce groupe?
** Nous ne promettons pas
comme les politiciens. Ma grande ambition, c’est de faire de ce
groupe un ensemble tradi-moderne, en le dotant d’instruments performants et plus modernes. Le reste viendra.
* Peut-on avoir une idée sur vos
perspectives d’avenir?
** En tout cas, la vision, c’est
comme chez tout le monde. Il
faut d’abord des moyens et
beaucoup d’autres choses.
Ensuite, être prêt à braver les
obstacles. Je crois que, parmi
mes plus grandes ambitions, il
y a celles qui consistent à changer la mentalité de mes jeunes
frères et sœurs qui sont à
Okoyo. C’est d’abord une ambition éducative, ensuite la formation professionnelle. J’entends, d’ici à deux mois, former
un maximum de jeunes dans
les métiers du bâtiment et je
pense que beaucoup d’autres
choses vont venir et vous le
constaterez sur le terrain, au
temps opportun.
Propos recueillis par
Serge GROSS
Pour ne pas manquer
une édition de La Samaine
Africaine, mieux vaut s’abonner
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 11
VIE DE L’EGLISE
Congrégation Notre-Dame du Mont Carmel
Sœur Marie-Chantal de Jésus
a rejoint la maison du Père
Après une longue et pénible maladie du cancer, Sœur MarieChantal de Jésus, religieuse carmélite du Monastère Mont Carmel de Kinsoundi à Brazzaville, de nationalité française, a rejoint la maison du Père éternel, à l’âge de 78 ans, dimanche 20
avril 2014, dimanche de Pâques. L’Eglise du Congo a rendu un
dernier et vibrant hommage à «Ya Chantal», lors de ses funérailles qui ont eu lieu, jeudi 24 avril 2014. Selon la tradition du
Carmel «Ya Chantal» a été inhumée dans son couvent de
Kinsoundi, après la messe de requiem. Présidée par Mgr Anatole
Milandou, archevêque de Brazzaville, la célébration eucharistique a été concélébrée par NN.SS. Daniel Mizonzo, évêque de
Nkayi, Victor Abagna-Mossa, évêque d’Owando, Yves Marie
Monot, évêque de Ouesso, Urbain Ngassongo, évêque de
Gamboma, Jean Gardin, évêque d’Impfondo et Jan Romeo
Pawlowski, nonce apostolique au Congo et au Gabon.
C
’était une émouvante et
bien vivante cérémonie à
laquelle ont participé
une cinquantaine de prêtres,
des religieux et religieuses et
une foule de laïcs venus de partout, particulièrement du quartier Kinsoundi, les voisins du
Carmel.
Dans son homélie, l’abbé Léonard Milongo, vicaire général
de l’archidiocèse de Brazzaville, a souligné: «Ya Chantal a
nourri de foules immenses. Elle
Sœur Marie-Chantal de Jésus.
s’est occupée de la fabrication
et de la cuisson du pain d’autel
que nous rompons et bénissons. Elle était notre mère.
Tous ceux qui communiaient
au Corps du Christ mangeaient
le fruit du travail de Ya Chantal. Un travail fastidieux, exigeant qui demandait beaucoup
de minutie et de dextérité. Elle
était travailleuse… elle était
d’une santé forte; elle tombait
rarement malade.»
En effet, elle était la religieuse
à tout faire depuis les premiers
moments de la fondation du
Carmel. C’est ce que la prieure, Sœur Marie-Agnès, a voulu
donner à comprendre dans son
mot de remerciements. «Troisième fille d’une famille de neuf
ans, elle est entrée au Carmel à
21 ans, en 1957. Habitée par un
fort désir missionnaire, elle entendit parler de la gestation du
Carmel de Brazzaville. Elle fut
vite attirée par ce projet; et elle
rejoint les sœurs Michèle et
Gisèle au Foyer Abraham de
Brazzaville, le 21 novembre
1977. Elle contribua très efficacement à toutes les étapes de
la construction du carmel. Elle
était imbattable pour le travail.
Le bon Dieu l’avait douée d’un
sens pratique et organisateur.
Elle avait beaucoup de courage. On la voyait tour à tour peintre, menuisier, jardinière, cuisinière, fleuriste, brodeuse… Elle
était exigeante pour elle-même
et pour les autres. Nous nous
rappelons aussi son humour et
ses petites histoires qui détendaient les sœurs.»
Sœur Marie-Chantal était, par
dessus tout, une orante, une
femme d’oraison toute donnée
au Seigneur; et elle avait atteint
un niveau spirituel tel qu’elle
pouvait lire dans le cœur d’une
personne, a reconnu le vicaire
général. Ce dernier, pour illustrer son propos, a publié le témoignage sur un séminariste
de Saint Jean qui avait, à l’époque, des difficultés pour payer
sa pension. Son père, à Vindza
avait alors pris la résolution de
vendre un bœuf pour la cir-
Libres propos
Le phénomène de la prolifération
des nouvelles religiosités
Depuis plusieurs décennies, Brazzaville vivait au
rythme de la musique mondaine des bars et des bistros pendant les weekends. Et, les Brazzavillois savaient conserver cette ambiance. Mais, avec l’ouverture de la mondialisation et le phénomène de la
sécularisation, devenue accrue et incontrôlée dans
notre société, Brazzaville se voit aujourd’hui être victime d’une sorte de religiosités qui semblent trahir une
insuffisance de l’éducation religieuse reçue. Ainsi, les
assemblées de prières y naissent comme des champignons donnant l’impression d’être le business du
temps. Dès lors, l’heure du printemps de la foi aveugle
sonne dans Brazzaville. Alors, pourquoi une telle prolifération?
L
a pauvreté, la superstition, l’oisiveté, le manque
de discernement et le
manque d’intelligence pratique, ainsi que le désir de se
protéger, au sein des Brazzavillois, donnent une occasion
en or à quiconque aimerait se
faire des comptes sous le nom
de Jésus-Christ. Dans certains
quartiers de la ville capitale,
chaque ruelle regorge d’au
moins trois assemblées de
prières. En effet, les initiateurs
de toutes ces œuvres se proclament avoir reçu le véritable
message du salut venant de
Jésus Christ, suite à une révélation à travers la Bible: la vérité. Ainsi, dans leurs conceptions religieuses, les Eglises
mères seraient en train de voiler cette vérité entrainant à la
perdition.
De fait, ces assemblées se caractérisent bien souvent par
une structure pyramidale marquée par une forte cohésion
interne, une résonnance émotive, une forte capacité de contrôle sur les comportements
des fidèles et une éducation
selon les codes comportementaux quelque fois en opposition
sauvage à ceux envisagés par
la société. Leurs fidèles sont
soumis et obéissent radicalement à la parole et aux instructions religieuses du dirigeant.
C’est ainsi que d’autres conceptions religieuses y sont perçues comme des œuvres du
diable susceptibles de conduire à l’enfer.
En outre, ces assemblées
usent-elles d’une pastorale dite
de réveil. Laquelle pastorale
consiste en effet, à attirer les
masses en les entretenant pendant des longues heures de
prières. Elles mettent plusieurs
méthodes pastorales en œuvre
pour remplir leurs églises: une
musique religieuse assez élevée et attrayante, une insistance sur la réglementation perpétuelle de la dîme dans les prédications, une promesse assurant la découverte de la vérité,
une publicité des miracles et
des guérisons, une distribution
des feuillets et des invitations
aux cultes et bien d’autres stratégies du même genre. C’est
dans cette optique que les prières y deviennent comme des
marques de voiture impliquant
des prix variables et des saluts
différents: désenvoutement,
attirance des hommes ou des
femmes, guérisons, protections et bien d’autres.
En revanche, étant incurablement religieux, les Brazzavillois
y pullulent à la recherche des
miracles, des prières de guérison, d’exorcisme et des bains
spirituels se livrant ainsi à des
pratiques quelque peu obscènes. Ils laissent de ce fait, leur
psychologie religieuse se faire
mater par des considérations
religieuses erronées à dessein
lucratif. Saint Paul ne disait-il
pas aux chrétiens de Colosse:
«Prenez garde qu’il se trouve
quelqu’un pour vous réduire en
esclavage par le vain leurre de
la philosophie, selon une tradition toute humaine, selon les
Jean Olivier Boufala.
éléments du monde, et non selon le Christ». (Col 2,8).
Les familles entières sont donc
devenues esclaves de ces assemblées ne sachant plus à
quel saint se vouer: méfiezvous des faux docteurs disait
l’Apôtre des gentils à Timothée:
«Ils ont la prétention d’être des
docteurs de la Loi, alors qu’ils
ne savent ni ce qu’ils disent, ni
de quoi ils se font les champions» (1 Tm 1,7).
Toutefois, la joie d’aimer Dieu
et de prier incessamment est au
cœur de l’existence humaine.
Le «montre d’inquiétudes»
pour la vie actuelle, comme le
pensait déjà Blaise Pascal dans
les Pensées, suscite le besoin
d’un salut plus concret en Jésus-Christ dans Brazzaville.
Mais toujours est-il que notre
Eglise locale œuvre davantage
pour élever le niveau de l’instruction religieuse des chrétiens. En effet, il est impératif
aujourd’hui que les pasteurs
réellement ordonnés pour cette mission, puissent se consacrer sérieusement à l’instruction des familles et des jeunes.
Car, les familles sont des véritables cellules de vie et de développement social. Aussi, les
familles chrétiennes ont-elles le
devoir d’instruire et d’éduquer
leurs enfants dans le cadre des
engagements religieux quelconques. De plus, notre Eglise
locale a aujourd’hui la lourde
tâche non seulement d’instruire et d’éduquer le peuple congolais sur ce phénomène, mais
aussi, d’être activement et significativement présente par
ses pasteurs, dans les lieux
d’éducation: les écoles primaires, les écoles secondaires, les
salles de catéchisme, les médias, les universités et écoles
supérieurs étatiques. C’est
pourquoi les évêques du Congo ont emprunté de l’historien
Joseph Ki-Zerbo, lors de leur
dernière session plénière, le cri
«Eduquer ou périr» pour interpeller et inviter les chrétiens à
porter un regard plus attentif à
la question d’éducation. Donc,
la prolifération de ces assemblées traduit une insuffisance
d’éducation en matière de religion.
Somme toute, les chrétiens
doivent prendre conscience de
leur engagement baptismal
pour échapper à cette tornade
religieuse qui s’abat dans la
ville de Brazzaville. Pour cela,
il serait judicieux de discerner
et de prendre garde de certaines propositions et attitudes
religieuses: les invitations aux
cultes, les éloges d’un dirigeant sectaire, les publicités
attirantes des médias sur les
guérisons et sur des miracles
opérés par un pasteur. Ainsi, la
référence au passé comme le
soulignait Georges Gadamer
permet de mieux se situer religieusement. Les parents, dans
quel genre d’Eglise avaient-ils
reçu leur éducation sociale?
Dans quel genre d’Eglise Dieu
leur avait-il donné la force et la
grâce d’élever leurs enfants?
Qu’est-ce que donc cette vérité cachée sur Jésus Christ?
Seule la conscience de tout
cela pourrait nous aider à dépolluer notre société de ces religiosités: l’acte chrétien et
théologique consiste et s’accomplit dans le discernement
et le jugement des flux religieux
dans la société.
Jean Olivier BOUFALA
IIIème Année de Théologie
Grand Séminaire de Théologie Cardinal Emile Biayenda
constance. Le séminariste
s’était senti poussé, un jour, à
descendre au Carmel pour la
première fois. A 15 heures 30
minutes... Sœur Chantal et lui
ne se connaissaient pas. Curieusement, la carmélite l’a appelé par son nom et son prénom, sans les lui demander.
Puis, elle s’est mise à lui raconter l’histoire du bœuf de son
père, depuis Vindza jusqu’à la
vente au marché Commission
de Brazzaville. Apeuré, le séminariste, qui est aujourd’hui prêtre, est rentré en courant au
séminaire pour tout raconter à
son directeur (l’actuel vicaire
général de l’archidiocèse de
Brazzaville). Comment savaitelle tout cela? Se demandait le
jeune.
Sœur Chantal était très effacée
et discrète; par exemple, elle
n’aimait pas être filmée.
L’auteur de cet article se rappelle qu’un jour, pendant une
fête au Carmel, il a insisté pour
lui faire une photo. A deux reprises, il a fait une rafale pour
en avoir assez. Immédiatement,
il a regardé l’écran de l’appareil. Il n’y avait aucune image
d’elle. Il n’en croyait pas ses
yeux. Il a essayé sur une autre
personne, et cela a fonctionné.
Pendant ses derniers jours, lui
rendant visite, elle s’est redressée en le voyant: «Ah, Ya Maurice, le Baobab est tombée»,
s’est-elle écriée, parlant d’ellemême.
Il y a tant d’autres petites histoires que ceux qui l’ont fréquentée retiennent d’elle. Il faut
dire aussi que depuis 1977, elle
a vu passer au Carmel plu-
sieurs générations de séminaristes, devenus prêtres pour
beaucoup. Certains, la surnommaient «la théologienne» parce
qu’elle suivait de près les homélies des célébrants au carmel, et parfois elle donnait son
point de vue, faisant quelques
remarques.
Dieu travaille dans le silence;
et en des endroits cachés, Il
opère des signes par milliers,
à l’image de ce qu’Il a fait avec
son humble servante, «Ya
Chantal». Comme pour la glorifier, le Seigneur est venu la
prendre le jour même de la résurrection, après la messe.
Alors qu’elle entendait sa communauté célébrer le Christ
Vainqueur de la mort, la veille,
pendant la nuit pascale. «Je
n’ai pas peur de la mort», disaitelle à sa Prieure, Sœur MarieAgnès.
Enfouies dans le silence de la
petite forêt de la colline du
quartier Kinsoundi depuis
1977, les religieuses de ce Carmel sont arrivées au Congo en
1974, accueillies et installées
par le Cardinal Emile Biayenda
qui tenait à elles, comme Mgr
Théophile Mbemba, avant lui.
«Ya Chantal» est la première
graine du Carmel jetée en terre
congolaise.
Puisse-t-elle porter du fruit,
beaucoup de fruits pour le
rayonnement spirituel de ce
monastère et, partant, celui de
l’Eglise du Congo.
Père Maurice MILANDOU
Cssp
REMERCIEMENTS
Les enfants BOBIANGA
vous savent gré à vous
tous qui les aviez soutenus lors du rappel à
Dieu de leur maman
Marthe Odoline BOUYA,
le 22 mars 2014.
Veuillez trouver ici, l’expression de leurs vifs et
sincères remerciements
et que Dieu vous
le rende au centuple.
Que son âme repose
en paix.
REMERCIEMENTS
La veuve MANGO, madame
MALOURA Françoise et les
enfants MANGO, très touchés par la sympathie et l’assistance multiformes des
parents, amis et connaissances que vous avez bien voulu
leur apporter lors du décès
et des obsèques de leur très
cher et regretté enfant, neveu
et frère MANGO BILA Rodrigue Séverin remercient du
fond du cœur s et vous manifestent leur profonde gratitude. MANGO Sévérin est
décédé le 27 mars 2014 à
Pointe Noire, l’inhumation a
eu lieu le 03 avril 2014 au cimetière du Centre ville de Brazzaville.
Remercient, les parents, amis et connaissances
CHANGEMENT DE NOM
Je m’appelle KIBOYI NZUZI Aimé Curtelin.
Je désire m’appeler, désormais,
CURTAIME Aimé Curtelin. Toute personne
justifiant d’un intérêt légitime pourra faire
opposition, dans un délai de trois (3) mois.
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 12
VIE DE L’EGLISE
42ème assemblée plénière de la Conférence épiscopale du Congo
«La famille congolaise et le dessein de Dieu:
Défis, enjeux et perspectives pastorales»
majeurs sont à relever. Il s’agit
premièrement de la question de
la dot qui empêche les chrétiens catholiques à célébrer le
sacrement du mariage, deuxièmement la préparation à la vie
conjugale et la célébration du
mariage doivent être des moments forts d’exemple et troisièmement la question des prêtres et des religieuses qui doivent témoigner leur apparte-
Lundi 5 mai 2014, a eu lieu au Centre interdiocésain
des œuvres, à Brazzaville, l’ouverture de la 42ème assemblée plénière de la C.e.c (Conférence épiscopale
du Congo), sur le thème: «La famille congolaise et le
dessein de Dieu: Défis, enjeux et perspectives pastorales». Placées sous la houlette de Mgr Louis Portella
Mbuyu, évêque de Kinkala, président de cette institution, ces assises connaitront la présence de quelques
personnalités invitées pour diverses communications
à travers des sous-thèmes se rapportant à la famille. A
l’ouverture des travaux, six évêques, sur neuf que
compte la C.e.c ont été présents. Il s’agit de NN.SS:
Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville, Victor Abagna Mossa, évêque d’Owando, Jean
Gardin, évêque d’Impfondo, Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma, Miguel Angel Olaverri, évêque de
Pointe-Noire, tous accompagnés de leurs vicaires généraux, ainsi que Mgr Jan Romeo Pawlowski, nonce
apostolique au Congo et au Gabon.
I
l y avait aussi, les experts invités pour la circonstance,
parmi lesquels, les abbés Antonio Mabiala, Aimé Minkala et
le père Rock Ekourambay qui
se chargeront de diverses communications. Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux,
quatre allocutions ont été prononcées par le secrétaire général de la C.e.c, le président du
C.n.a.l.c (Conseil national de
l’apostolat des laïcs du Congo),
le nonce apostolique, ainsi que
le discours d’ouverture de
l’évêque président de la C.e.c.
Dans son mot liminaire, l’abbé
Armand Brice Ibombo, secrétaire général de la Conférence
épiscopale du Congo, a déclaré
que les présentes assises sont
un temps de grâce, d’échange
et de partage fraternels pour
faire vivre notre Eglise locale
avec un thème de réflexion
aussi capital qui est «la famille
congolaise et le dessein de
Dieu: Défis, enjeux et perspectives pastorales». Celui-ci sera
ponctué de divers sous-thèmes
Mgr Louis Portella
Mbuyu ouvrant
les travaux.
qui seront développés par les
personnalités invitées. «Face à
ces menaces contre la famille
et donc, contre la dignité de
l’homme, nous voulons trouver, par nos réflexions de ces
jours, les voies et moyens, pour
encourager ceux qui sont fidèles à la culture du mariage et
de la famille d’une part, pour
éclairer ceux qui sont désorientés et désespérés d’autre part,
comme quoi: aux grands maux,
les grands remèdes», a-t-il fait
savoir. Pour Mgr Jan Romeo
Pawlowski, la famille constitue
l’un des plus précieux dons de
l’humanité. Mais, au cours des
présentes assises, trois défis
Canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II
Les pèlerins congolais ont prié avec
leurs compatriotes de la diaspora
Après la canonisation des papes Jean XXIII et Jean
Paul II, dimanche 27 avril 2014 Place Saint Pierre, les
pèlerins du Congo ont prié avec leurs compatriotes de
la colonie congolaise de Rome, lors d’une messe au
collège Saint Paul Apôtre. Messe présidée par Mgr
Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, président de
la Conférence épiscopale du Congo. Une célébration
eucharistique marquée par la retentissante homélie de
Mgr Portella, le mot du père Guy Léandre Nakavoua
(spiritain), coordonnateur de la Fraternité congolaise
de Rome qui a relevé le caractère cordial de ces retrouvailles, et le mot de remerciements de l’abbé Brice
Armand Ibombo, secrétaire général de la Conférence
épiscopale du Congo, qui a procédé à la présentation
des membres de la délégation congolaise, issus de
tous les diocèses du pays.
L
a messe avec les mem
bres de Fraternité congolaise de Rome en la chapelle du collège Saint Paul de
Rome est à n’en point douter,
l’activité phare menée par la
délégation des pèlerins congolais, au lendemain de sa participation à la cérémonie de canonisation des papes Jean
XXIII et Jean Paul II, par leur
successeur le pape François.
Elle a connu la participation des
évêques pèlerins, NNSS. Daniel
Mizonzo, évêque de Nkayi et
Urbain Ngassongo, évêque de
Gamboma, qui ont concélébré
avec Mgr Louis Portella. Mgr
Anatole Milandou, archevêque
de Brazzaville et Mgr Jean Gardin, évêque d’Impfondo s’étant
rendus le même jour à Paris
(France) pour répondre à certains rendez-vous. Au cours de
cette messe, le célébrant a délivré une homélie, dans laquelle il a exhorté aux rapports cordiaux entre les Congolais vivant au pays et ceux de la diaspora, notamment ceux résidant
à Rome pour diverses raisons.
Le maître mot de l’homélie fut
l’amour des uns et des autres,
appelés à bâtir ensemble le
pays.
«Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie
lorsque nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort, et le vivant
Mgr Louis Portella Mbuyu.
«L’amour seul change le monde, l’amour seul vaincra la puissance du mal, l’amour seul renouvèlera le monde, l’amour
seul nous fera tenir debout et
La délégation des pèlerins congolais à Rome.
c’est celui qui aime jusqu’au
bout, jusqu’à l’extrême, c’est le
plus vivant des vivants. Plus
nous aimons, plus nous sommes vivants; plus nous faisons
triompher l’amour, plus nous
faisons triompher la vie», a prêché Mgr Portella. En conclusion, le président de la Conférence épiscopale du Congo a
ainsi résumé son propos:
de la famille», Mme Catherine
Ebondza Lipiti, ministre de la
promotion de la femme et de
l’intégration de la femme au
développement, sur: «la situation de la femme aujourd’hui et
la politique gouvernementale
sur la famille», le professeur
Dominique Ngoïe Ngalla, sur:
«la famille congolaise hier et
aujourd’hui», l’abbé Antonio
Mabiala, sur: «la famille dans la
bible», l’abbé Aimé Minkala,
sur: «la théologie du mariage
et de la famille», le père Rock
Ekourambay, sur: «la pastorale
familiale aujourd’hui, enjeux et
perspectives», Mme Yvonne
Kimbembé, magistrat, sur:
«Pour une relecture du Code de
la famille». Il y aura également
participer ainsi à la victoire du
Christ».
Cette messe comptait également entre autres concélébrants, les abbés Léonard Milongo, Alain Loemba Makosso,
Désiré Tsouari, Bertin Foueti et
le père Matias Antonio Luis,
respectivement vicaires généraux de Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi, Kinkala et Impfondo,
ainsi que les abbés Brice Armand Ibombo, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo et Paulin Poucouta, professeur à l’Université catholique de Yaoundé, au Cameroun. Le jour a coïncidé avec le
premier anniversaire d’ordination épiscopale de Mgr Miguel
Angel Olaverri, évêque de Pointe-Noire.
Toutefois, les mots du père Guy
Nakavoua et de l’abbé Brice
Ibombo n’ont fait que corroborer le fil conducteur de l’homélie de l’évêque, sous l’animation de la chorale de la Fraternité qui plus que jamais, fait
partie des potentialités dont
regorge la colonie congolaise
de Rome. Colonie ayant pour
secrétaire général Fredh Frédéric Koukimouka.
Au nombre des activités qu’elle a eu à mener dans la Cité
éternelle durant cet inoubliable
pèlerinage, la délégation congolaise a visité mardi 29 avril
les quatre basiliques majeures:
Sai nt- Paul- Ho rs- les -mu rs,
Sainte Marie Majeure (où se
trouvent le buste et la tombe de
l’ancêtre don Antonio Manuel
Nsaku Ne Vunda, premier ambassadeur africain au Vatican
au 17ème siècle), Saint Jean du
Latran (la cathédrale du Pape)
et Saint Pierre Apôtre, où sont
enterrés le tout premier pape et
ses successeurs. Cerise sur le
gâteau, la délégation des pèlerins congolais a participé à
l’audience générale du Pape,
mercredi 30 avril, Place Saint
Pierre.
Rentrés au pays le 1er mai jour
de la fête de Saint Joseph et du
travail, les pèlerins congolais
ont rendu grâce à Dieu au cours
d’une messe, à la grotte du
C.i.o (Centre interdiocésain des
œuvres).
Aristide Ghislain NGOUMA
Une vue des évêques du Congo à l'ouverture des travaux.
nance au diocèse ou à la congrégation.
Ouvrant les travaux, Mgr Louis
Portella Mbuyu, a rappelé que
les antivaleurs doivent être
bannies dans notre société.
Mais une question lancinante
se pose, celle de la famille, un
défi majeur à relever. Cependant, il nous faut une pastorale
renouvelée et rigoureuse pour
lutter contre ces fléaux. Aussi,
les familles ont besoin d’être
soutenues, une mobilisation
est attendue de la part de la famille et une formation accrue,
afin d’accompagner les couples.
Pendant cinq jours, les évêques du Congo, ainsi que
d’autres structures d’Eglise
seront édifiés sur différents
aspects du thème qui seront
développés par les éminents
conférenciers, notamment,
Mme Emilienne Raoul, ministre
des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, sur: «la condition sociale
des témoignages sur le mariage par les couples Makosso
et Nioli.
Marqués par un concert de
chants religieux, à l’occasion
de la canonisation des Saints
Jean XXIII et Jean-Paul II, sur
l’esplanade de la préfecture de
Brazzaville, les travaux de cette
42ème assemblée plénière de la
C.e.c prendront fin, samedi 10
mai 2014, après l’adoption du
communiqué final.
La clôture officielle interviendra, dimanche 11 mai 2014, au
cours d’une messe célébrée en
l’église Jésus Ressuscité et de
la Divine Miséricorde. A cette
occasion, les évêques du
Congo rendront publique la lettre pastorale adressée au peuple de Dieu et aux hommes de
bonne volonté, épris de paix et
de justice. Pascal
BIOZI KIMINOU
NECROLOGIE
La famille BOUKAKA Jean a
le regret de vous annoncer
le décès de sa sœur, tante et
mère, NTSIMBA Félicité, enseignante à l’école primaire
Mbiemo. Mort survenue, le
dimanche 27 mai 2014, à
Brazzaville. La veillée se tient
au n°306 de la rue Bergère, à
Mpissa. L’enterrement est
prévu pour ce mardi 6 mai
2014, au cimetière Ma Campagne, selon le programme
ci-après:
-9h00: Levée de corps;
-10h00: Recueillement au domicile;
-12h00: Messe de requiem en l’église Saint Pierre Claver de
Bacongo;
-14h00: Départ pour le cimetière
-16h00: Retour et fin de la cérémonie.
ERRATUM
Dans notre article sur la canonisation des papes Jean XXIII
et Jean Paul II, nous avons par inadvertance cité le nom de
Gaetano Lapiana, à la place du président italien Giorgio
Napolitano. En effet, le diplomate Gaetano Lapiana a travaillé
comme ambassadeur d’Italie en République du Congo, il y a
quelques années. Toutes nos excuses pour ce désagrément!
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 13
AIRTEL
Lancement du stage de Football d’Airtel avec
une invite aux participants à viser haut
Dar-es-Salaam, le 23 avril 2014 ... Plus de 70 filles et garçons de 12 pays à travers l’Afrique ont démarré,
aujourd’hui, un stage intensif de football de cinq jours
au complexe Azam de Chamazi, à la périphérie de la ville.
Le stage sera supervisé par le centre de formation de
football de Manchester United et il marque le début de la
Saison 2014 du tournoi Airtel Jeunes Talents. C’est la
deuxième fois que l’honneur revient à la Tanzanie d’accueillir ledit stage. S’exprimant au cours de la cérémonie d’ouverture, l’invité d’honneur, l’Honorable Mahadhi
Juma Maalim, vice-ministre des Affaires Etrangères et
de la Coopération internationale, a remercié Airtel pour
l’idée d’un programme de football des jeunes conçu pour
fournir une plateforme de découverte de la prochaine
génération de footballeurs en Afrique.
L
e stage donne aux jeunes une occasion unique de profiter de la richesse de l’expérience des programmes de
football du centre de formation de Manchester United
qui cherche à produire des joueurs de football de qualité capables de jouer un jeu offensif attrayant. Le programme offrira une formation sur les aspects techniques, physiques et
comportementaux du football.
Les Congolais Ekomba Kuminga Chadrak et Ibombo Nathan Levy
à la cérémonie d’ouverture.
dans les autres parties du continent.
Il s’est dit satisfait par la passion et l’excitation qu’Airtel Jeunes Talents a créées chez les joueurs et les supporters au
cours de ses trois années d’existence. «Le tournoi inter-pays
a eu lieu au Nigeria, l’année dernière. Il a dévoilé un grand
Une vue des jeunes talents pendant les entraînements en Tanzanie
M. Maalim a demandé aux joueurs participants de prêter une
grande attention aux séances d’entraînement et de garder à
l’esprit que ce stage pourrait être le début de leur succès
dans la vie à travers le football. «Vous devez garder à l’esprit
que le football d’aujourd’hui n’est pas seulement une source
de divertissement, mais il est devenu une source d’emploi
fiable pour des millions de personnes à travers le monde», at-il déclaré à un auditoire attentif, composé des corps diplomatiques, des représentants de la Fédération tanzanienne de
football et des médias.
Le stage de cette année rassemble un groupe de filles et de
garçons triés sur le volet en provenance des pays suivants:
le Kenya, l’Ouganda, le Malawi, la Sierra Leone, le Burkina
Faso, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la RDC, le Niger, Madagascar, le Gabon, les Seychelles et le pays hôte, la Tanzanie.
Un peu plus tôt dans son allocution de bienvenue, le Directeur Général d’Airtel Tanzanie, M. Sunil Colaso, a, de nouveau, souligné l’engagement de l’entreprise Airtel à soutenir
le programme de football des moins de 17 ans en Tanzanie et
nombre de talents, ce qui témoigne, clairement, que ce programme a commencé progressivement à atteindre les objectifs pour lesquels il a été créé, a déclaré M. Colaso. Le Président récemment élu de la FTF, M. Jamal Malinzi, a souligné
l’importance des programmes de football des jeunes et a
qualifié les investissements d’Airtel dans le football d’opportuns. La mission de M. Malinzi est de voir la Tanzanie participer à la Coupe d’Afrique des Nations, dans un avenir proche».
À propos de Bharti Airtel
Bharti Airtel Limited est l’une des plus grandes sociétés de télécommunications
dans le monde avec des opérations dans 20 pays en Afrique et en Asie. Basée à
New Delhi, en Inde, la société fait partie des quatre plus grands opérateurs de
téléphonie mobile au monde en termes du nombre d’abonnés. En Inde, elle offre
des services variés: notamment des services mobiles 2G et 3G, des lignes fixes,
du haut débit ADSL, l’IPTV et le DTH, et des solutions pour entreprises et services nationaux et internationaux de longue distance aux opérateurs de téléphonie. Sur les autres marchés, elle fournit des services mobiles 2G et 3G, ainsi que
le commerce mobile. Bharti Airtel comptait plus de 289 millions d’abonnés sur
l’ensemble de ses marchés à la fin du mois de Janvier 2014.
www.airtel.com<http://www.airtel.com
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 14
POINT DE VUE
Livre: Une nouvelle étude de Claude-Richard
M’Bissa sur le processus électoral de 2009
Au cours d’une précédente étude sur le découpage électoral,
intitulée «Elections législatives au Congo. Enjeux du découpage
électoral», Claude-Richard M’Bissa s’était montré fort critique à
l’endroit des statistiques ayant servi à la détermination des circonscriptions électorales aux législatives de 2002 et 2007. Dans
la présente étude, «L’élection du Président de la République du
Congo (Juillet 2009): analyse des résultats et problématique»,
l’auteur part de l’existant, c’est-à-dire de la machinerie électorale telle qu’elle se présente. En effet, les questions portant sur
la légitimité de la Conel (Commission nationale des élections),
la cohérence des résultats chiffrés du scrutin présidentiel de
juillet 2009, la mobilisation de l’électorat, etc, ont été mises de
côté.
U
ne telle optique, qu’on
le veuille ou non, pose
problème, si l’on considère, comme le rappelle
l’auteur, que six candidats à la
course présidentielle de 2009
(Mathias Dzon, Guy Romain
Kinfoussia, Clément Miérassa,
Marion Michel MandzimbaEhouango, Jean-François Tchibinda-Kouangou, Bonaventure
Mizidi-Bavouéza) s’étaient retirés, en annonçant, dans leur
déclaration du 9 juillet 2009:
«Le processus électoral en
cours au Congo est caractérisé par un corps électoral non
maîtrisé et gonflé à volonté,
une attribution des cartes
d’électeurs aux décédés et aux
électeurs fictifs et une distribution des cartes d’électeurs aux
étrangers et aux mineurs». Suite à quoi, les signataires
avaient constaté l’impossibilité de tenir l’élection présidentielle à la date officiellement
fixée et demandé le report pur
et simple du scrutin.
La nouvelle étude de ClaudeRichard M’Bissa, qui part du
postulat selon lequel «une élection est d’abord sociologique
avant d’être politique», cherche
à confirmer les tendances lourdes du processus électoral au
Congo, en se basant sur les
résultats statistiques de la présidentielle de 2009. Ces tendances lourdes sont au nombre de
quatre:
- Primo, les fiefs électoraux ont
un caractère ethnique ou régional, ce qui veut dire que le vote
des électeurs reste largement
dominé par l’appartenance à la
communauté ethnique ou régional;
- Secundo, les élections législatives et présidentielles sont
marquées par une «division bipolaire» de l’espace politique,
en un Congo Nord et Sud;
- Tertio, on observe en outre, au
cours de ces mêmes scrutins,
un second clivage ville/campagne;
- Quarto, les villes de Brazzaville et Pointe-Noire, comptetenu de leur poids démographique respectif, pèse, de façon
déterminante, dans le processus électoral.
La première de ces tendances
n’est pas forcément, en soi, une
tendance négative; elle témoigne, tout simplement, de la prépondérance sociologique des
communautés ethniques dans
la vie de la nation.
La deuxième tendance observée, la bipolarité de l’espace
Claude-Richard M’Bissa.
La couverture du livre.
politique en un Congo-Nord
(Plateaux, Cuvette, CuvetteOuest, Sangha et Likouala) et
un Congo-Sud (Pool, Bouenza,
Lékoumou, Niari, Kouilou), apparaît dès 1945, avec les premières compétitions électorales qui précédèrent l’indépendance. Mais, ce sont bien les
affrontements interethniques
de 1959 qui consacrent, dans
la conscience collective, cette
partition binaire, ainsi que le
note l’auteur, à la suite de l’universitaire et homme politique
Lecas Atondi Monmondjo: «La
guerre intercommunautaire de
1959 est un traumatisme qui
marque les consciences, par
cette division binaire du Congo en Nord et Sud, devenant
une référence politique».
L’analyse des statistiques du
scrutin présidentiel de 1992
contenues dans l’étude de
Claude-Richard M’Bissa montre, cependant, qu’une personnalité politique dotée d’une
réelle stature nationale, est à
même d’atténuer sensiblement
la division binaire de l’espace
politique: le vainqueur de la
présidentielle de 1992, Pascal
Lissouba, avait obtenu des
scores honorables dans les
Plateaux et le reste des départements de la partie septentrionale du Congo, les deux Cuvettes, la Sangha et la Likouala.
Le clivage villes/campagnes
retenu par l’étude concerne les
deux principales villes du pays,
Brazzaville et Pointe-Noire, qui,
à elles seules, représentaient à
la présidentielle de 2009,
1.220.607 inscrits sur un total
de 2.078.802, soit environ 59%
du total de la population électorale. Partant de ce clivage,
l’étude confirme une tendance
lourde de l’électorat congolais,
tant au niveau des scrutins législatifs que présidentiels:
d’une manière générale, la participation des électeurs est plus
importante dans les zones dites de campagne qu’à Brazzaville et Pointe-Noire.
A la présidentielle de 2009, le
taux de participation selon les
sources disponibles, fut de
81,83% pour les zones dites
rurales, contre 52,43% pour
Brazzaville et Pointe-Noire.
Mais, une observation plus fine
prenant en compte les villes de
l’hinterland telles que Nkayi,
Dolisie, Owando, Ouesso, etc,
nous montrerait probablement,
dans ces villes, des taux de
participation se rapprochant de
ceux de Brazzaville et PointeNoire. La raison d’une telle configuration s’explique aisément:
les électeurs des villes de l’hinterland, qui sont plus politisés,
comparativement à ceux des
zones rurales, ont tendance à
marquer une certaine abstention, si ces derniers éprouvent
le sentiment que les élections
prennent la forme d’une simple
formalité politique, au profit du
pouvoir sortant.
Enfin, l’étude de Claude-Richard M’Bissa confirme l’importance politique de Brazzaville, du fait de son poids électoral: à la présidentielle de
1992, le nombre d’inscrits sur
les listes de Brazzaville représentait 33,31% du total du corps
électoral national. En 2009, ce
nombre est passé à 34,90%.
En tant que capital, Brazzaville
est un microcosme du Congo,
à l’instar de Pointe-Noire, comme le rappelle l’auteur. La structure et le comportement de son
électorat sont, donc, à l’image
du reste du pays. D’une part, les
fiefs électoraux ont un caractère ethnique ou régional et,
d’autre part, l’électorat est traversé -jusqu’à la présidentielle
de 2009, tout au moins- par le
clivage Nord/Sud. Autrement
dit, le vote des Brazzavillois,
hormis l’électorat de PotoPoto, reste dominé par le réflexe ethnique.
D’après les données chiffrées
de l’étude, à Brazzaville, le taux
de participation au scrutin présidentiel de 2009 fut de 49,37%,
contre 61,12% en 1992. De telles statistiques s’agissant du
scrutin de 2009, laissent plutôt
dubitatif, si l’on veut bien se
rappeler que la majorité des
observateurs étrangers, pour
ne citer que ces derniers,
avaient souligné, de façon quasi unanime, la très faible participation des électeurs tant à
Brazzaville et Pointe-Noire, que
dans le reste du territoire national.
Au terme de son analyse du
scrutin présidentiel de 2009,
l’auteur parvient à un constat
qu’aucun analyste crédible ne
saurait contredire: la prégnance de l’irrédentisme ethnique
dans la vie politique congolaise, «révèle une crise de l’Etatnation». Face à cette crise,
l’auteur reprend, à son compte, une idée-clé de l’universitaire et écrivain Dominique Ngoïe-Ngalla (voir «Le retour des
ethnies, Quel Etat pour l’Afrique?» Bajag-Meri, 2003): «La
sagesse (de l’Etat-nation en crise) consisterait, peut-être alors,
à aménager ses pouvoirs ou
prérogatives, de telle façon que
les ethnies qui le composent et
dont il a le devoir d’intégrer les
différences, participent réellement à la gestion de la chose
publique, à travers des institutions légales reconnues par
tous, sorties d’un consensus
national». Tout compte fait,
l’idée mérite d’être soumise à
la discussion.
Jean José MABOUNGOU
Livre:
«L’élection du Président de la
République du Congo (Juillet
2009): analyse des résultats et
problématique».
Editions L’Harmattan-Congo.
Octobre 2013. 196 Pages.
Collection: Sciences politiques
Afrique Noire Congo-Brazzaville.
SOCIETE CENERALE
CONCO
AVIS DE RECRUTEMENT
Dans le cadre de la mise en
œuvre du Projet «renforcement
de la prévention du VIH chez les
jeunes non scolarisés les plus à
risque et de la prise en charge
des enfants avec le VIH en république du Congo», financé par le
Fond mondial de lutte contre le
Sida, la tuberculose et le Paludisme, la Croix-Rouge Française
recrute pour l’unité de gestion de
projet, un(e) Gestionnaire de
base de données.
Le profil de poste détaillé est disponible auprès de la CroixRouge Française (c/o CroixRouge Congolaise, N° 8 Rue
Lucien Fourneau, en face du Ministère de la Fonction Publique,
Brazzaville) ou sur demande par
voie électronique à l’adresse
suivante:
[email protected]
Durée de contrat: 12 mois
renouvelable.
Lieu d’affectation: Brazzaville.
Composition du dossier de candidature: curriculum vitae, lettre
de motivation, copie légalisée des
diplômes, certificats de travail
délivrés par les précédents employeurs, extrait de casier judiciaire, extrait d’acte de naissance,
certificat de nationalité, certificat
médical.
Les dossiers doivent être déposés sous-pli fermé, au plus tard,
le vendredi 09 mai 2014, à 16 h,
au secrétariat de la Croix-Rouge
française, à l’adresse suivante:
Croix-Rouge Française (c/o CroixRouge Congolaise, N° 8 Rue Lucien Fourneau, en face du Ministère de la Fonction Publique,
Brazzaville – et porter la mention
«Recrutement d’un Gestionnaire
de base de données).
Le chef de Délégation
Jérémie SIBEOMI
AVIS DE CONVOCATION
La Société Générale Congo porte à la connaissance de ses Actionnaires, la tenue d’une Assemblée Générale Extraordinaire,
le mercredi 14 mai 2014, à 10 heures, à son siège social de l’Avenue Amilcar Cabral à Brazzaville, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant:
1- Lecture du rapport du Conseil d’Administration sur l’augmentation du capital social;
2- Lecture du rapport du Commissaire aux comptes sur l’augmentation de capital;
3- Approbation de la proposition du Conseil d’administration
d’augmentation du capital social;
4- Fixation de la date de libération du capital social;
5- Pouvoirs pour l’application des formalités légales.
Fait à Brazzaville, le 29 avril 2014.
Le Président du Conseil d’Administration
Société Générale Congo
Agence de Brazzaville
Avenue Amilcar Cabral
Brazzaville
République du Congo
Tél.(+242) 065042222
(+242) 06 504 22 23
(+242) 05 593 91 91
www.societegenerale.cg
Société Générale Congo
Société Anonyme au capital de
10.000.000.000 FCFA
Siège Social: Avenue Amilcar Cabral
BP 598 Brazzaville
NIU P2011110001643081 RCCG/BZV/11B2902
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 15
ANNONCES
OFFRE D’EMPLOIS
Le centre de loisirs FANTASYA recherche, dans le cadre
de ses activités:
- Un professeur de danse (classique ou moderne, ou jazz
ou traditionnelle);
- Un professeur de musique (piano ou flûte, ou violon ou
chant)
- Un professeur d’informatique;
- Un accompagnateur à l’aide aux devoirs.
Vous justifiez d’une expérience d’au moins 2 ans dans
les domaines ci-dessus cités et vous serez chargés de
dispenser des cours à un public jeune (à partir de 5 ans).
Veuillez déposer votre lettre de motivation + CV, adressée à la Directrice de FANTASYA, sous pli fermé, à
l’adresse suivante:
98, rue Charles Foucault, derrière la Poste,
à côté de Brazza Hôtel
Centre-ville – Brazzaville
Tél.: 06 647 85 85/06 990 56 90/06 627 85 26.
Dernier délai de dépôt des dossiers: le 15 Mai 2014.
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 16
SOCIETE
Conservation de la nature
Les communautés autochtones
revendiquent un minimum de conditions
de vie pour plus d’efficacité
Le point focal de l’Uicn Congo (Union internationale pour la conservation de la nature) a organisé, à l’hôtel Pheonix, à Brazzaville, deux ateliers relatifs à la restitution du document de stratégie de la prise en compte des populations autochtones et des
femmes dans le processus Redd+ au Congo. Le premier, ouvert
par Parfait Dihoukamba, coordonnateur national du Renapc (Réseau des populations autochtones du Congo), a eu lieu le 24
avril dernier, et le second, le 25 avril 2014. Il a été ouvert par Mme
Marie Julienne Lengo Bendo, coordonnatrice nationale du Refadd
(Réseau des femmes africaines pour le développement durable)
L
es deux ateliers ont eu
pour objectif de partager,
avec les deux réseaux,
les conclusions de l’étude réalisée par l’Uicn, intitulée: «Document de stratégie de la prise
en compte des femmes et des
peuples autochtones dans le
processus Redd+ au Congo»,
pour qu’il soit validé. Cette étude a été menée par Parfait Charleston Bakana, expert de l’Uicn, en étroite collaboration
avec la société civile, dans le
cadre de la mise en œuvre du
projet «Appui à la participation
multi-acteurs au processus
Redd au Cameroun, Congo,
Gabon et R.c.a», grâce à l’appui financier du F.f.b.c (Fonds
forestier du Bassin du Congo).
L’étude a consisté à recueillir
les préoccupations des communautés locales, notamment
des peuples autochtones et
des femmes dans le processus
Redd.
Ces deux ateliers ont regroupé,
chacun, vingt-cinq participants,
pour apprécier les résultats de
l’étude. Le document de stratégie a été soumis à l’appréciation des représentants des
deux réseaux, pour qu’il soit
peaufiné et finalisé. Et, voir si
le document a pris en compte
les attentes des communautés.
Les participants ont approuvé
et validé le document de stratégie après des amendements
orientés vers le renforcement
des capacités.
Toutefois, le concept du processus Redd n’a pas été bien
perçu par les communautés
autochtones et les femmes du
Refadd. Aussi ont-elles demandé une forte sensibilisation,
pour mieux informer les peuples autochtones et les femmes
sur le concept Redd. Les communautés ont, certes, compris
la nécessité de protéger les forêts, mais, elles ont insisté sur
les retombées de cette protection, notamment le mécanisme
de calcul de carbone, pour une
répartition équitable des résul-
Marie Julienne Lengo Bendo.
tats. Dans certaines zones où
vivent les populations autochtones, il n’y a ni eau potable ni
infrastructures de base, comme
les centres de santé. Eu égard
à cela, les communautés ont
revendiqué des conditions de
vie décentes, parce qu’elles
contribuent, efficacement, à la
protection de l’environnement.
Et, ces conditions doivent tenir compte de tous les efforts
fournis dans la protection des
forêts.
L’apport de deux réseaux au
document de la stratégie s’est
fait de façon participative.
Signalons que le réseau des
femmes africaines pour le dé-
veloppement durable est un
réseau sous régional où prédominent les femmes de l’Afrique
centrale et des pays de l’espace Comifac. Son objet est de
promouvoir l’intégration du
genre et la participation effective des femmes de l’Afrique
centrale au développement durable. Quant au Renapec, il analyse les besoins des peuples
autochtones, en renforçant
leurs capacités et en leur faisant comprendre les mécanismes d’implication dans la gestion durable des ressources
naturelles et le développement
local.
Prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano
internationales actifs dans le domaine du journalisme et de la liberté d’expression. Et, les lauréats
choisis par un jury dont les membres sont nommés pour un mandat de trois ans renouvelable une
fois, par le directeur général de
l’Unesco.
Les professionnels des médias
composant le jury, qui ont choisi
AhmetSyk, sont: Florence
Aubenas, journaliste au Monde
(France); Gamal Eid fondateur et
directeur exécutif du Réseau arabe
pour l’information sur les droits de
l’homme (Egypte); Rossana Fuentes-Berain, vice-présidente éditoriale du Groupe éditorial
Expansión (Mexique); Yuli
Ismartono, rédactrice en chef adjointe de Tempo (Indonésie); Laura
Puertas Meyer, journaliste à
Telemetro (Pérou); Musikilu
Mojeed, journaliste d’investigation
et directeur général du journal
multimédia Premium Times
(Nigéria); Fatuma Noor, journaliste
à The Star (Kenya); Martin
M.Šimecka, auteur, journaliste et
rédacteur en chef de Respekt (Slovaquie); Paul Steiger, rédacteur en
chef et Pdg de ProPublica (EtatsUnis); Ko-ko U, président du
groupe de médias Yangon et éditeur du Yangon Times (Myanmar)
et Ljiljana Zurovac, directrice exécutive du Conseil de la presse de
Bosnie-Herzégovine.
AhmetSýk, lauréat 2014
Le journaliste turc d’investigation, AhmetSýk, est le lauréat du
prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano
2014. Il a été recommandé par un jury international indépendant
de professionnels des médias.
A
journal Radikal pour lequel il travaillait ont été perquisitionnés.
Remis en liberté en mars 2012,
dans l’attente de son procès,
AhmetSýk a repris son activité de
journaliste d’investigation. Au
cours de l’été 2013, il a été blessé
alors qu’il couvrait des manifestations au parc Gezi d’Istanbul.
Le prix mondial de la liberté de la
presse Unesco/Guillermo Cano est
décerné, chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale de la
liberté de la presse, le 3 mai. Il a
été créé en 1997 par le Conseil exécutif de l’Unesco. Une enveloppe
de 25. 000 dollars, financé par la
Fondation Guillermo Cano Isaza et
la Fondation Helingin Sanomat,
l’accompagne. Ce prix a été remis
à AhmetSýk lors d’une cérémonie
organisée au siège de l’Unesco, le
2 mai. Laquelle est suivie, les 5 et
6 mai, d’une conférence traitant,
notamment, de la sécurité des journalistes, de la lutte contre l’impunité et des tendances actuelles en
matière de liberté de la presse.
Le prix mondial de la liberté de la
presse Unesco/Guillermo Cano
AhmetSýk
vise à distinguer le travail d’une
personne ou d’une organisation
ayant apporté une contribution
notable à la défense ou à la promotion de la liberté d’expression
où que ce soit dans le monde, surtout si la personne ou l’organisation a pris des risques.
Les candidats sont proposés par
les Etats membres de l’Unesco et
les organisations régionales ou
1ère édition du prix du meilleur technicien de laboratoire sur le diagnostic du paludisme
Douze lauréats primés!
V
endredi 25 avril 2014, l’humanité entière a célébré la journée mondiale de lutte contre le paludisme, sur le thème: «Investir
dans l’avenir. Vaincre le paludisme». A cette occasion, la fondation congolaise pour la recherche médicale, dirigée par le Pr.
Francine Ntoumi, a organisée une
soirée de remise des prix. Ces
derniers ont été décernés à douze
lauréats, techniciens de laboratoire qui se sont distingués par
leur savoir-faire, à l’issue d’un
appel à candidature lancé le 30
octobre 2013, à Brazzaville.
La soirée de remise du prix du
meilleur technicien de laboratoire
sur le diagnostic du paludisme a
eu pour cadre l’hôtel Michaël’s, à
Les problèmes d’électricité
demeurent, malgré les
investissements importants
faits par le gouvernement…
Les 25 et 26 avril 2014, la délégation de la Banque mondiale, conduite par Mahine Diop, responsable du Peedu à la représentation
de la Banque mondiale au Congo, a effectué une visite de travail
à Pointe-Noire, pour toucher du doigt les problèmes auxquels cette
ville est confrontée. Cette visite de travail a regroupé les membres de la délégation du Peedu (Projet électricité, eau et développement urbain), avec à sa tête Maurice Bouesso, son coordonnateur, le député maire de la ville de Pointe-Noire, Roland Bouiti
Viaudo, et Marie Joseph Opoumba, directeur départemental de la
S.n.e (Société nationale d’électricité).
Parfait Dihoukamba.
gé de 44 ans, AhmetSýk,
Journaliste indépendant, a
collaboré, entre 1991et 2011,
à plusieurs journaux turcs, notamment Cum-huriyet, Radikal,
Evrensel ou Yeni Yüzyil et, plus récemment, Radikal. Il a, également,
travaillé en tant que photojournaliste pour le magazine
Nokta et l’agence de presse
Reuters. Ardent défenseur des
droits de l’homme, il s’est employé
à dénoncer, dans ses articles, la
corruption, les violations contre la
liberté d’expression et les droits de
l’homme. AhmetSýk est, aussi,
membre du Syndicat turc des journalistes.
Déjà poursuivi par la justice, en
2007 suite à un article publié dans
le magazine Nokta, Ahmet Þýk a
été arrêté le 3 mars 2011 et a passé
un an de détention préventive. Accusé d’être lié à l’organisation terroriste présumée Ergenekon, il risquait jusqu’à 15 ans d’emprisonnement. Son manuscrit intitulé:
«L’armée de l’imam» a été saisi et
interdit de publication. La maison
d’édition qui devait le publier et le
Représentation de la Banque mondiale
au Congo
Brazzaville. Elle s’est déroulée en
présence du ministre de la santé
et de la population, François
Ibovi, de la représentante de
l’O.m.s Congo, Mme Fatoumata,
du directeur général de la santé,
le Pr. Alexis Elira Dokékias, et du
représentant de la société Total E
& P Congo, partenaire de la fondation congolaise pour la recher-
Philippe BANZ
Viclaire MALONGA
che médicale. Douze lauréats sur
101 candidats sélectionnés dans
les structures sanitaires basées
sur l’ensemble du territoire national ont été récompensés. Seuls
les trois meilleurs ont bénéficié
des prix spéciaux.
La sélection a été faite suivant
leur qualification, à savoir: techniciens auxiliaires, techniciens
qualifiés et techniciens supérieurs de laboratoire. Après avoir
retenu les candidats, l’équipe des
évaluateurs mise en place par la
fondation congolaise pour la re-
Roland Bouiti Viaudo (à g.) et Mahine Diop (à d.) pendant la visite des
sites.
La première étape a été la visite du site réservé à la construction
du marché de Ngoyo (arrondissement 6). Ce terrain, situé à 800
mètres de la voie principale menant vers le Cabinda, a une superficie de 10.592 m2. Il sera doté de près de 2.500 tables. La seconde
étape a été la visite de l’agence commerciale de la S.n.e de TiéTié, première agence de la ville de Pointe-Noire. Ici, la délégation
a touché du doigt les difficiles conditions dans lesquelles travaillent les agents. Un souhait de les améliorer a été émis, et la
réhabilitation des réseaux électriques a été un souci majeur exprimé à cette occasion, puisqu’il est constaté une perte de 50%
de taux de fourniture d’électricité dans les ménages causée par
des branchements frauduleuses. La protection des pilônes très
haute tension à Mongo-Kamba était, également, au centre des
conversations.
Dans le même quartier, la délégation a visité, également, le site
réservé pour la construction du marché moderne. Celui-ci, situé à
300 m de la gare routière, a une superficie de 7.900 m2. Il aura
1.700 places.
La délégation a bouclé sa mission au siège de l’arrondissement 5
Mongo-Mpoukou, où elle a tenu un point de presse. Remerciant,
à cet effet, les autorités congolaises pour la qualité de l’organisation concernant leur séjour dans la capitale économique, Mahine
Diop a, ainsi, déclaré: «Dans la mesure où je me suis permis de
toucher du doigt les problèmes auxquels la ville de Pointe-Noire
est confrontée tant sur le développement urbain et le développement spécial, que sur les aspects liés à l’approvisionnement en
électricité des ménages. Nous avons pu constater que malgré les
investissements importants, qui ont été faits par le gouvernement
en matière de production en électricité, les problèmes demeurent
toujours. Et, qu’il y a des pertes importantes au niveau du réseau.
Des pertes aussi techniques que commerciales. A travers le projet qu’on va préparer, on va signifier ce problème important des
pertes.»
Il faut signaler que la délégation a été, d’abord, reçue par Roland
Bouiti Viaudo, et que cette mission intervient après la rencontre
du vice-président de la Banque Mondiale avec le chef de l’Etat, en
juillet dernier. Les chantiers débuteront d’ici à 2015, a-t-on appris.
Noëllie BOUANGA
cherche médicale, et dirigée par
le Dr Dossou, coordonnateur de
l’unité de lutte contre le paludisme, a sillonnée l’ensemble des
départements du Congo, grâce à
l’appui financier de la société E &
P Congo, en vue de se rendre
compte du travail que font les
techniciens de laboratoire dans
les hôpitaux généraux, de base ou
de référence, ainsi que les C.s.i
(Centre de santé intégré).
Avant la remise des prix, les participants à cette soirée ont suivi,
avec attention, les commentaires
faits sur diapo par le Dr Dossou
sur le travail réalisé, question de
se faire une idée sur ce qui s’est
passé sur le terrain. Au total, 55
agents sur 101 candidats sélectionnés dans tous les départe-
ments du Congo ont été retenus
et évalué sous forme de recyclage
allant de l’orale à l’écrit, dans le
domaine de laboratoire.
A l’issue de cette évaluation, qui
a duré quatre mois, douze lauréats venus, pour la plupart, des
départements de Pointe-Noire et
de la Cuvette ont été primés,
parmi lesquels trois meilleurs
d’entre eux ont reçu des enveloppes allant d’un montant de 500 à
150 mille F.Cfa. Ceci dans le but
d’encourager et de stimuler les
techniciens du laboratoire à l’esprit d’émulation, pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Pascal BIOZI KIMINOU
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 17
ANNONCES
Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE
Notaire à Pointe-Noire
368, Avenue Général De Gaulle
Immeuble Ex-Rodriguez (Eric Pressing) 1er étage, Centre-ville
B.P: 1431; Tél.: 22 294.13.34/01.018.12.55/05 539.37.46
République du Congo
ANNONCE LEGALE
«INTERVENTION MECANIQUE», En sigle
«INTERMEC - SARL»
Société à Responsabilité Limitée
Au capital social de Francs Cfa: Un Million (1 000 000)
Siège social: zone industrielle, non loin de Boscongo,
Derrière le Lycée Technique POATY Bernard
RCCM: CG/PNR/12 B 353
Pointe-Noire - République du Congo
EXTENSION DE L’OBJET SOCIAL
Aux termes d’un Procès-verbal de l’Assemblée
Générale Ordinaire des associés de la société
«INTERVENTION MECANIQUE», en sigle
«INTERMEC-SARL», en date du 25 février 2014,
déposé au rang des minutes du Notaire soussigné, le 31 mars 2014, et dûment enregistré à
Pointe-Noire, folio 062/2, n° 2102; les associés
de ladite société ont décidé d’étendre l’objet
social aux activités ci-après:
- Importation et commercialisation des préfabriqués;
- Montage et réalisation à base des préfabriqués: des bases de vie, hangars, bureaux, etc.
- Création et réalisation d’étude d’ingénierie;
- Maintenance et assistance à la maintenance;
- Fourniture et approvisionnement du matériel pétrolier et autres;
- Construction métallique;
- Installation et suivi de tous travaux dans le
domaine pétrolier et autres;
En conséquence de ce qui précède, l’article 2
des statuts a été modifié comme suit:
ARTICLE 2: Objet
La société a pour objet, tant en République
du Congo qu’à l’étranger:
- Prestation des services sur le reconditionnement, la révision et l’installation des dispositions mécaniques;
- Production et transformation des matières
premières;
- Importation et commercialisation des articles
techniques et des pièces détachées, groupes
électrogènes, et divers;
- Importation et commercialisation des préfabriqués;
- Montage et réalisation à base des préfabriqués: des bases de vie, hangars, bureaux, etc;
- Création et réalisation d’étude d’ingénierie;
- Maintenance et assistance à la maintenance;
- Fourniture et approvisionnement du matériel
pétrolier et autres;
- Construction métallique;
- Installation et suivi de tous travaux dans le
domaine pétrolier et autres;
Et, généralement, toutes opérations industrielles, commerciales, financières, civiles, mobilières ou immobilières, pouvant se rattacher,
directement ou indirectement, à l’objet social
ou à tout objet similaire ou connexe.
FORMALITE LEGALE: Dépôt au greffe du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire, le 2 mars
2014.
Fait à Pointe-Noire, le 15 avril 2014
Pour avis,
Maître Christèle Elianne
BOUANGA-GNIANGAISE,
Notaire
Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE
Notaire à Pointe-Noire
1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO,
Vers le Rond-point Mess mixte de Garnison,
Immeuble MORIJA, 1er étage, Centre-ville
B.P: 1431 – Tél.: 22 294.13.34/01 018.12.55/05 736.64.64
République du Congo
INSERTION LEGALE
«SCI SIEPEL»
Société Civile Immobilière
Capital social: Un Million Deux Cent Mille (1200 000) de F. CFA
Siège social: Avenue Fayette Tchitembo, Centre-ville
RCCM: CG/PNR/14 D 19
Pointe-Noire - République du Congo
Par acte authentique reçu par le Notaire soussigné, le 28 mars 2014, enregistré à Pointe-Noire,
le 1er avril 2014, folio 061/19, n°2086, il a été créé
une Société Civile Immobilière (SCI) ayant les
caractéristiques ci-après:
OBJET:
- L’acquisition par voie d’apport ou d’achat, l’attribution en propriété, l’administration et l’exploitation par bail en qualité de preneur ou de
bailleur, la mise en valeur, la transformation, la
construction, l’aménagement, l’administration
et la location de tous biens immobiliers, de tous
biens et droits pouvant constituer l’accessoire,
l’annexe ou le complément des biens et droits
immobiliers en question, la gestion d’un portefeuille de valeur mobilière, ainsi que tous biens
mobiliers.
- Et ce, soit au moyen de ses capitaux propres,
soit au moyen de capitaux d’emprunt, ainsi que
l’octroi, à titre accessoire et exceptionnel, de
toutes garanties à des opérations conformes au
présent objet civil et susceptibles d’en favoriser le développement.
- Eventuellement et exceptionnellement, l’aliénation de ceux de ces immeubles devenus inutiles à la société au moyen de vente, échange
ou apport en société, de sorte qu’en aucun cas,
la société ne peut être considérée comme un
négociant immobilier.
Et, généralement, toutes opérations civiles
pouvant se rattacher, directement ou indirectement, à son objet, pourvu qu’elles ne modifient pas le caractère civil de la société;
DENOMINATION: «SCI SIEPL»;
SIEGE SOCIAL: Pointe-Noire, Avenue Fayette
Tchitembo, Centre-ville, République du
Congo;
DUREE: 99 ans, à compter de son immatriculation au R.C.C.M;
GERANCE: Monsieur Philippe Jacques
LEKOBA est nommé gérant de la société, pour
une durée indéterminée;
RCCM: CG/PNR/14 D 19;
DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire, le 7 avril 2014.
Fait à Pointe-Noire, le 17 avril 2014.
Pour avis,
Maître Christèle Elianne
BOUANGA-GNIANGAISE,
Notaire
Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE
Notaire à Pointe-Noire
1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO,
Vers le Rond-point Mess mixte de Garnison,
Immeuble MORIJA, 1er étage, Centre-ville
République du Congo
Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE
Notaire à Pointe-Noire
1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO,
Vers le Rond-point Mess mixte de Garnison,
Immeuble MORIJA, 1er étage, Centre-ville
République du Congo
INSERTION LEGALE
INSERTION LEGALE
«NES GLOBAL FRANCE»
«AUDREY SERVICES»
Société par actions simplifiée unipersonnelle
Enregistré sous le N° 537 528 952 R.C.S Paris
Au capital social de: 50 000, 00 Euros
Siege social: 34, boulevard des Italiens 75009 Paris
Société à Responsabilité Limitée
Au Capital social de francs Cfa: Deux Millions (2 000 000)
Siège social: quartier Mpaka, Arrondissement n° 3 Tié-Tié
R.C.C.M: CG/PNR/08 B 643
CREATION D’UNE SUCCURSALE
TRANSFERT DU SIEGE SOCIAL ET EXTENSION DE L’OBJET SOCIAL
Suivant Procès-verbal d’une réunion tenue à
Station House, Stamford New Road,
Altrincham, Cheshire, en date du 16 octobre
2013, déposé au rang des minutes du Notaire
soussigné, le 10 décembre 2013 et dûment
enregistré à Pointe-Noire, le 11 décembre
2013, folio 216/34, n° 10464;
Les administrateurs de la société «NES GLOBAL France» ont décidé de la création d’une
succursale de la société «NES GLOBAL
France» en République du Congo, ayant
pour:
DENOMINATION: «NES GLOBAL FRANCE»;
OBJET:
- Toute activité de travail temporaire telle que
définie aux articles L. 1251-1 à L. 1251 - 4 du
Code du Travail;
Toutes opérations industrielles et commerciales se rapportant à:
- la création, l’acquisition, la location, la prise
en location-gérance de tous fonds de commerce, la prise à bail, l’installation, l’exploitation de tous établissements, fonds de commerce, se rapportant spécifiquement à l’activité exclusive décrite ci-dessus;
- la prise, l’acquisition, l’exploitation ou la
cession de tous procédés et brevets et droits
de propriété intellectuelle concernant ladite
activité;
- la participation, directe ou indirecte, de la
Société dans toutes opérations financières,
immobilières ou mobilières ou entreprises
commerciales ou industrielles pouvant se
rattacher à l’objet social ou à tout objet similaire ou connexe.
SIEGE DE LA SUCCURSALE: le siège de la
succursale est établi à Pointe-Noire, Avenue Charles De Gaulle, Immeuble SEKA,
Boîte postale: 5871, République du Congo;
DUREE: Deux (2) années consécutives, à
compter de son immatriculation au RCCM;
DIRECTEUR DE LA SUCCURSALE: Monsieur Stephen William BUCKLEY est
nommé en qualité de Directeur de la succursale en République du Congo;
DEPOT LEGAL: Au Greffe du Tribunal de
Commerce de Pointe-Noire, duquel, la succursale a été inscrite au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, sous le n° CG/
PNR/13 B 1337.
Pour avis,
Maître Christèle Elianne
BOUANGA-GNIANGAISE,
Notaire
Aux termes d’un Procès-verbal authentique de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la société «AUDREY SERVICES», en sigle «A.S-SARL» reçu par le
Notaire soussigné, le premier avril deux
mille quatorze et dûment enregistré à
Pointe-Noire, folio 064/19, n° 2159; les
associés de ladite société ont décidé:
- Du transfert du siège social de la société du quartier Mpaka, Arrondissement n° 3 Tié-Tié à l’Avenue principale
André Jacques, côte à côte de l’église
Néo apostolique, Quartier MongoKamba, Pointe-Noire, République du
Congo;
- De l’extension de l’objet social aux activités suivantes:
Import/Export;
Location: chaises en plastiques et en
aluminiums, sonorisation, salle de réunion;
Location et vente des voitures;
Vente des pièces détachées et accessoires de voitures;
Vente et livraison des matériels de quincaillerie, des équipements de protec-
tion, du ciment en gros et détail;
Transport terrestre;
Maintenance: informatique, froid &
groupe électrogène;
Bureautique, cybercafé;
Service traiteur;
Fret;
Hygiène & aménagement;
Dépôt de boissons: vente de gros et
détail;
Génie civil.
En conséquence, les articles 2 et 4 des
statuts ont été modifiés.
FORMALITE LEGALE: Dépôt au greffe
du Tribunal de Commerce de PointeNoire, le 7 avril 2014, sous le n° 14 DA
373.
Fait à Pointe-Noire, le 15 avril 2014
Pour avis,
Maître Christèle Elianne
BOUANGA-GNIANGAISE,
Notaire
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 18
ANNONCE
Conseil Départemental du Pool
APPEL A CANDIDATURE
Programme:
Durée du projet:
Financement:
Siège du projet:
Zone d’intervention:
Appui à la relance de l’Elevage des ruminants dans le Pool
48 mois
Union européenne - Conseil Départemental du Pool
Bureau du projet basé au siège du Conseil d départemental
Districts de: Kimba, Vindza, Mayama, Ignié, Ngabé, Mbanza-Ndounga, Goma tsé-tsé:
Organisme recruteur:
Le Conseil départemental du Pool, érigé en collectivité locale en juillet 2008 par la loi n° 7 de 2003 portant organisation et fonctionnement des collectivités locales, ambitionne dans une perspective à
moyen terme d’élever le niveau de vie de ses populations, eu égard aux OMD (Objectifs du Millénaire
pour le développement).
C’est dans cette optique qu’il a signé dès 2009 un
accord de partenariat avec la Région d’ Alsace et le
Ministère français des affaires Etrangères pour le
repeuplement de son cheptel bovin et maintenant
avec l’Union Européenne pour la relance de l’élevage
des ruminants dans le Département. Ce secteur
comme beaucoup d’autres, a énormément souffert
des événements de 1998. Aussi voudrait-il avoir la
maîtrise des cadres macroéconomiques pour relever les nombreux défit qui se présentent.
Le projet Appui à la relance des élevages des ruminants dans le département du Pool vise globalement
à promouvoir la dynamisation du secteur agro-pastoral pour en faire l’un des moteurs de croissance
économique du Département du Pool. Plus précisément l’objectif est le développement et la structuration des filières viande du Département en intervenant au niveau de 3 volets:
· Relance et professionnalisation de l’élevage familial des ruminants,
· Structuration des filières «viande» par la construction de 2 aires d’abattage;
· Renforcement des capacités de maîtrise d’œuvre
du Conseil départemental pour l’appui au développement agricole.
Les partenaires et l’équipe:
Partenaires:
· L’Union Européenne est le principal partenaire financier du projet. S’ajoute le cofinancement du Conseil Départemental du Pool qui s’associe aux ONG
CARITAS CONGO et TRIANGLE GH pour la mise en
œuvre de l’action.
· Le Conseil Départemental est responsable de l’atteinte des résultats du projet.
Il coordonne toutes les activités du projet, assure le
suivi/reporting et garantit les résultats,
Il implique les partenaires et tous les acteurs selon
leur compétence et leurs besoins.
· CARITAS-CONGO (à travers CARITAS les Animateurs ruraux) assure la mise en œuvre des activités
de terrain: identification, suivi et encadrement des
éleveurs avec une forte implication dans la gestion
de l’opération métayage.
· TRIANGLE GH: encadre l’équipe dans la gestion administrative et financière, apporte son expertise technique dans la construction de certaines infrastructures (aires d’abattage), assure les évaluations internes mensuelles.
Equipe du projet: elle est composée de:
· Un coordonnateur qui coordonne toutes les activités techniques et financières du projet, ordonne les
dépenses conformément aux procédures de l’Union
européenne et sous l’encadrement du Responsable
administratif et financier(RAF) qui est son collaborateur direct, Formule les différents rapports narratifs.
· Un responsable administratif et financier affecté au
projet par Triangle. Il encadre l’équipe projet dans le
domaine de la gestion administrative et financière;
· Un chauffeur logisticien pour la conduite et l’entretien du véhicule du projet couplés avec certaines tâches logistiques;
· Un comptable responsable de la gestion financière
en collaboration avec le RAF;
· Trois animateurs ruraux chargés de l’encadrement des
exploitants et du suivi des élevages.
Pour la mise en œuvre de ce projet, le Conseil départemental du Pool procède au recrutement du personnel
de la coordination pour pourvoir les postes ci-dessous
désignés:
CHAUFFEUR LOGISTCIEN:
Responsabilités:
Le chauffeur-logisticien a pour rôle de conduire et d’assurer le bon fonctionnement du véhicule qui lui est affecté comme il suit:
- Suivre les dates d’expiration des visites techniques
de la voiture et de la police d’assurance;
- Veiller à ce que la quantité de carburant dans le réservoir soit toujours aux ¾;
- Prévenir la Coordination des besoins d’entretien de
la voiture;
- Établir les rapports mensuels sur la consommation
et l’entretien de la voiture;
- Remplir et mettre à jour le carnet de bord quotidien
qui trace le déplacement du véhicule;
- Etabir les rapports après chaque mission de terrain
sur l’état du véhicule;
Il a également pour rôle de contribuer aux taches administratives et logistiques de la Coordination qui consistent à:
- Assurer la distribution du courrier par le truchement
du cahier de transmission
- Procéder au retrait et au dépôt des équipements/matériels chez les partenaires;
- Effectuer toute autre tache qui pourrait lui être confiée par la Coordination.
- Veiller au respect des notes de service régissant l’accès ou non dans les véhicules du CDP;
- Veiller au port de la ceinture de sécurité et aux règles
de sécurité;
Qualification requise:
- Niveau d’études BEPC ou diplôme équivalent;
- Permis de conduire catégorie C;
- Expérience: 6 ans au moins de conduite sur pistes
agricoles;
- Connaissance en mécanique auto générale;
- Avoir une bonne capacité de communication;
- Faire preuve d’une bonne conduite et bonne présentation;
- Avoir une capacité parfaite de travailler en équipe, à
communiquer, à dégager les situations de conflits et à
orienter les énergies vers des solutions mutuellement
constructives;
- Etre capable de travailler sous pression.
- Maîtrise des outils informatiques: Excel, Word
Composition du dossier:
- Une demande manuscrite adressée Secrétaire général du Conseil départemental du Pool à Kinkala
- Un curriculum vitae;
- Une lettre de motivation.
Les candidatures doivent être adressées avant
le 16 Mai 2014 au secrétariat général du Conseil
départemental du Pool ou par voie électronique
aux adresses suivantes:
[email protected] ou [email protected]
COMPTABLE:
Accompagner la coordination dans la gestion financière en lien avec la mise œuvre des activités du projet
CDD: 12 mois renouvelable
Lieux: Kinkala (Conseil départemental du Pool)
Le comptable collabore avec L’Assistant technique
affecté au projet par TGH avec qui il forme un binôme de travail. Il est hiérarchiquement placé sous
la responsabilité du Coordonnateur du projet et a
comme principales taches à exécuter:
- La mise en place de tous les outils de gestion financière du projet - La tenue de la comptabilité au jour le jour;
- L’enregistrement quotidien des ressources financières;
- L’établissement des rapprochements bancaires
mensuels;
- L’établissement les rapports financiers en coordination avec le RAF.
Compétences indispensables:
· Formation: Comptable de formation
· Expérience: minimum 5 ans en gestion financière
d’un projet / entreprise agricole
· Les candidatures féminines sont vivement souhaitées.
Caractéristiques personnelles:
· Bon sens de l’organisation;
· Disponibilité, flexibilité;
· Transparence dans la gestion financière;
· Bonne moralité.
Par mail à [email protected]
Sur place au siège du Conseil Départemental
du Pool à Kinkala
Les candidats à ce poste sont invités à faire parvenir un curriculum vitae + Lettre de motivation avant
le 16 mai 2014 à l’attention de M. Hermès Marie Joseph SOUNGA KOUBA, Secrétaire Général du Conseil Départemental du Pool.
Animateurs ruraux:
Accompagner les éleveurs à travers des activités de
production des ruminants (bovins, ovins, caprins)
CDD: 12 mois renouvelable
Lieux de travail:
· 1 animateur basé à Vinza supervisera trois districts: Kimba, Vinza et Mayama: il assurera le suivi
et l’encadrement de 10 éleveurs de bovins et de 60
éleveurs des petits ruminants;
· 1 animateur basé à Ignié supervisera 2 districts:
Ignié et Ngabé: il assurera le suivi-encadrement de
120 éleveurs des petits ruminants;
· 1 animateur basé à Linzolo supervisera deux districts: Goma tsé-tsé et Mbanza-Ndounga: il assurera
le suivi et l’encadrement de 120 éleveurs de petits
ruminants.
Responsabilité:
· Identification, encadrement et suivi des éleveurs;
· Gestion des intrants et produits vétérinaires.
Profil exigé:
· Formation: Ingénieur des travaux d’élevage/ Contrôleur d’élevage;
· Expérience: minimum 5 ans en suivi-encadrement
des éleveurs en milieu paysan;
· Avoir un permis de conduire de la catégorie b et
une maîtrise en conduite de moto sur pistes agricoles.
· Maitrise de la langue française, lari et/ téké(ou
lingala).
Caractéristiques personnelles souhaitées:
· Disponibilité, flexibilité;
· Respect du cadre et du travail d’équipe;
· Transparence dans la gestion d’intrants et produits
vétérinaires;
· Grande capacité d’écoute et de synthèse
Les candidats sont invités à faire parvenir un curriculum vitae + Lettre de motivation avant le 16Mai 2014
au Secrétariat général du Conseil départemental du
Pool à Kinkala ou au Secrétariat général de CaritasCongo (CIO face Lycée Chaminade) à Brazzaville.
Par mail à [email protected]
Sur place au siège du Conseil Départemental du Pool
Responsabilités:
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 19
ANNONCES
REPUBLIQUE DU CONGOU
Unité * Travail * Progrès
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DES TRAVAUX
PUBLICS
CABINET
N° 0762 /METP-CAB
L’an deux mil quatorze et le quinze avril à neuf
heures précises s’est tenue sous la présidence
du conseiller juridique et administratif, dans la
salle de réunions du ministère de l’équipement
et des travaux publics, la session relative à l’examen des dossiers de demande d’agrément des
entreprises et bureaux d’études et/ou de contrôle.
A l’issue des travaux, la commission a agréé cinquante (50) dossiers tandis que sept (07) dossiers
ont été rejetés ou recalés selon les cas, pour absence de matériel ou non-conformité des statuts
à l’activité des travaux publics.
Dossiers agrées:
1) Dossier déclaré recevable et agrée en catégorie de grandes entreprises (EP1):
1- CONSTRUCTORA ANDRADE GUTIERREZ
2- SE.AS
3- SIPAM S.A
4- SOTRAB
5- CGC CONGO (sous réserve de l’augmentation
du capital social)
2) Dossiers déclarés recevables et agrées en catégorie de moyennes entreprises (EP2):
1- AFRI ASIA
2- BACODIM (classé auparavant en EP1, mais ramené en EP2 faute de ses performances)
3- SAGI CONGO
4- CENTRAL BTP
5- MBTP
6- ECGM LABO-CONGO
7- ISD
8- SCCPI-TP
9- GROUPE BOUKA
3) Dossiers déclarés recevables et agrées en catégorie de petites entreprises (EP3):
1- ABTP
2- 3AAA
3- BONGOFULL
4- GALLEY
5- CBH
6- MISSAN
7- MO.PA.F
8- BATIPRO (classé auparavant en EP2, mais ramené en EP3 faute de ses performances et de la
visite de terrain)
9- DELTA CONSTRUCTION
10- LA GRACE DE L’ETERNEL
11- 2ST (sous réserve de la modification des statuts en son article 3)
12- RITA ET SERVICE (sous réserve de la création
d’une entité spécifique s’occupant uniquement des
activités liées aux TP)
13- GBA CONGO
14- SGAD
15- STRUCTURE CONGO
16- PRETO TP
17- RECORD SERVICES ET PRIMEX (sous réserve
de la spécification des statuts)
18- TRANSLOGISTIQUE (sous réserve de la création d’une entité spécifique s’occupant uniquement
des activités liées aux TP)
Maître Sylvert Bérenger KYMBASSA BOUSSI, Notaire
Immeuble DABO, 3ème étage, avenue de la Paix
En face de La Congolaise de Banque de Poto-Poto, Brazzaville, République du Congo
B.P: 13.273/Tél.: (242) 05.522.96.23/06.952.17.26/E-mail: [email protected]
ANNONCE LEGALE
JOWN GROUP CONGO
Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle
Au capital de un million (1.000.000) de Francs CFA
Siège social: 16, rue Câble, arrondissement 4 Moungali
Brazzaville, République du Congo/RCCM: 14 B 4849
CONSTITUTION
Suivant acte authentique en date à Brazzaville du
20 décembre 2013, reçu par Maître Sylvert Bérenger KYMBASSA BOUSSI, Notaire à Brazzaville, dûment enregistré à Brazzaville, Poto-Poto, le 27 décembre 2013, sous Folio 228/12 Numéro 3049, il a
été constitué une société ayant les caractéristiques
suivantes:
Forme: Société à responsabilité limitée
unipersonnelle;
Objet: la société a pour objet, tant en République
du Congo qu’à l’étranger:
• L’approvisionnement et la fourniture des équipements ou outillages industriels, des machines, des
matériaux et accessoires et des pièces de rechange
dans les domaines minier et pétrolier; - La vente
des produits chimiques miniers et pétroliers; L’exécution de tous travaux miniers et pétroliers; - La
consultation et les prestations des services dans
les domaines sus-cités; - Le recrutement et la mise
à disposition du personnel dans ces domaines; Le financement et l’investissement dans les domaines sus-cités; - La réalisation d’études et projets
dans les secteurs miniers et pétrolier pour le compte
des tiers; - La fourniture des services d’assistance
et de conseil; - La participation dans les opérations
et services miniers et pétroliers ou parapétroliers;
- La documentation et l’archivage des données miniers et pétrolières; - Le recrutement et la mise à la
disposition de professionnels des mines et du pétrole, d’informations générales sur ces secteurs; L’organisation de la communication publique sur
le secteur minier et pétrolier; - La représentation
de sociétés et cabinets miniers et pétroliers internationaux;
Et plus généralement la réalisation de toutes opérations pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social ou à tous objets similaires ou connexes, le tout tant pour elle-même que
pour le compte de tous tiers, y compris la création
de toutes sociétés filiales ou non, la prise d’intérêt
dans toutes affaires similaires, sociétés créées ou
il créer, la participation, la gérance et toutes autres
activités susceptibles d’en favoriser l’extension ou
le développement.
Dénomination: la société a pour dénomination:
JOWN GROUP CONGO.
Durée: la durée de la société est de quatre-vingtdix-neuf (99) années, à compter de son immatriculation au Registre de Commerce et du Crédit Mobilier, sauf les cas de prorogation ou de dissolution
anticipée.
Siège social: le siège social est fixé: 16, rue Câble,
arrondissement 4 Moungali, Brazzaville, République
du Congo.
Capital social: le capital social est fixé à la somme
de un million (1.000.000) Francs CFA, divisé en cent
(100) parts sociales de dix mille (10.000) Francs CFA
chacune, numérotées de 01 à 100, entièrement souscrites et libérées, attribuées à l’associé unique, tel
qu’il ressort de la déclaration notariée de souscription et de versement du capital social reçue le 20
décembre 2013 par Maître Sylvert Bérenger
KYMBASSA BOUSSI.
Gérance: aux termes du procès-verbal des décisions de l’associée unique du 20 décembre 2013,
Monsieur LUBANZA DIKUSA Joseph, représentant
de l’associée unique, a été nommé en qualité de
gérant de la société JOWN GROUP CONGO, pour
une durée indéterminée.
Dépôt légal a été enregistré au Greffe du Tribunal
de Commerce de Brazzaville, le 28 janvier 2014, sous
le n°14 DA 91.
Immatriculation: la société JOWN GROUP CONGO
a été immatriculée au Registre de commerce et du
crédit mobilier, le 28 janvier 2014, sous le n° 14 B
4849.
Pour insertion,
Maître Sylvert Bérenger KYMBASSA BOUSSI
19- SICAS
20- EBCS
4) Dossiers déclarés recevables et agrées en catégorie de très petites entreprises (EP4):
1- SEIKO
2- GUANG FA S.A
3- GROUPE DORLEM
4- SIC
5- GLOIRE ENTREPRISE (sous réserve de la présentation d’un nouveau dossier administratif et
fiscal)
6- AL AMIR
7- LA PERFECTION
8- KONAN COMPANY
5) Dossiers déclarés recevables et agrées en catégorie de bureaux d’études et/ou de contrôle:
1- MANZI
2- DEA SOCOPRISE
3- GID ET ENGINEERING
4- HALL WORK
5- CBS
6- CHRISMA Sarlu
7- ASTUCE
8- EFFIMETH
Pour les dossiers rejetés (pour cause d’absence
de matériel ou non-conformité des statuts), notification serait faite par la DGTP afin que ceux –ci
soient corrigés en vue d’un réexamen à la prochaine session.
Fait à Brazzaville, le 29 avril 2014
Bruno NIANGA
Directeur de Cabinet
SEMINAIRE DE FORMATION SUR LA LOGISTIQUE
Contenu du séminaire: (+ livre gratuit)
- Logistique amont et logistique aval
- Les approvisionnements
- Les documents commerciaux (facture, bon de commande, bon de livraison,
etc.)
- Gestion des stocks et des magasins de Stockage (modèle de Wilson et les
autres, pictogrammes,...)
- La distribution
- La gestion du transport (connaissement, LTA, etc.)
- Les conventions internationales de vente ou incoterms (FOB, EX-W,…), …
Lieu: Immeuble en face du hall des légumes Agricongo Marché Totale (derrière
la fac de droit), à l’étage. MAG.SYS
Début: 13 MAI 2014
Contact: 06 937 60 54 / 05 556 90 64
Coût: 35 000 Fr CFA + 1 marker non permanent
Durée: 2 semaines
Séminaire de formation
sur Le TRANSIT
Contenu du séminaire:
· Connaitre les régimes douaniers.
· Se familiariser avec la déclaration en douane. · Connaître les documents utilisés à l’import et à l’export ainsi que les services concernés;
· Connaître les calculs de la valeur en douane et les positions tarifaires (avec les droits
et taxes);
· Connaître le Fret maritime, aérien, routier,…
· Connaître les professions liées au transit (déclarant, consignataire, commissionnaire
de transport, acconier,…)
· Savoir gérer une expédition internationale;
Début: 14 MAI 2014 (+ livre gratuit)
Coût: 35 000 Fr + 1 marker non permanent
Durée: 2 semaines
Lieu: Immeuble en face du hall des légumes Agricongo marché total (derrière la fac de
droit), à l’étage; MAG.SYS
Contact: 06 937 60 54 / 05 556 90 64
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 20
CULTURE
3ème édition de la Journée internationale du jazz
Exposition de sculpture à Brazzaville
Exposition, atelier et concert
de jazz étaient au menu
Le 30 avril 2014, l’humanité a célébré la troisième édition de la Journée internationale du jazz. Commémoré
par anticipation, cet événement a été marqué par plusieurs activités organisées, du 24 au 26 avril 2014, à
l’I.f.c (Institut français de Brazzaville), par le Bureau
Unesco Brazzaville, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, le Commissariat général du Fespam (Festival panafricain de musique) et l’Institut Français du Congo.
En partenariat avec le collectif de musiciens congolais
«Congo Ndulé Jazz» et l’Association Maison culturelle
Biso na Biso.
A
u menu de cette troisième édition de la
journée internationale
du jazz figuraient: un atelier
d’apprentissage musical sur le
jazz initié par le collectif «Congo Ndule Jazz», une exposition
des archives audio-musicales
du jazz animée par l’Association «Maison culturelle Biso Na
Biso» avec près de huit cent
mille (800.000) disques vinyles
de 33 et 45 tours et un concert
musical de jazz.
La célébration officielle de la
3ème édition de la Journée internationale du jazz s’est déroulée, le 26 avril dernier. Sous le
patronage du député-maire de
Brazzaville, Hugues Ngouelondelé. En présence de la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana
Afonso, de Mme Stéphanie Sullivan et M. Jean Pierre Vidon,
respectivement, ambassadeurs
des Etats-Unis et de France au
Congo, du directeur général
des lettres et des arts, Jean Luc
Aka Evy, du commissaire général du Fespam, Dieudonné
Moyongo, et de bien d’autres
personnalités. Cette journée a
été marquée par la visite guidée
de l’exposition des archives
audio-musicales et papiers, la
restitution de l’atelier d’apprentissage musical à l’endroit des
jeunes jazzmen, par Freddy Mabanza, du collectif «Congo
Ndulé Jazz», et, enfin, un concert de jazz livré par les groupes Congo Ndulé Jazz, Africa
Brazza, ainsi que l’orchestre
des trois leaders de la Foceb
(Fondation cardinal Emile
Biayenda), composé de trois
jeunes aveugles.
Dans son mot de circonstance,
le maire de Brazzaville a dégagé certaines vertus du jazz qui,
a-t-il dit, favorise la paix, la tolérance et la compréhension.
Pour Jean Basile Massamba,
coordonnateur de la Maison
Biso na Biso, «le jazz vient de
l’Afrique et tire ses origines à
travers la traite négrière. Au
Congo, le jazz a eu un écho favorable au sein des groupes
negro spiritual, à l’instar des
Palata et Samuna. D’autres
noms se sont joints aux premiers, à l’instar de Rido Bayonne, Jeff Louna, Bicks Bikouta,
Bruno Houla. Le gospel, par
exemple, tire ses origines dans
le jazz».
Signalons qu’à cette occasion,
la représentante de l’Unesco au
Expression artistique. De passage à Brazzaville, Rhode BathSchéba Makoumbou, artiste sculptrice et peintre, née en République du Congo et basée à Bruxelles (Belgique), expose une vingtaine de ses œuvres sculptées. Cadre: Musée du Bassin du Congo
(Les Dépêches de Brazzaville). Ouverte au public, le 25 avril 2014,
l’exposition-vente, intitulée «Du rappel au repère», se prolongera
jusqu’au 25 juillet 2014. Trois mois au cours desquels, des observateurs vont, d’un regard passionné, contempler les créations
taillées de cette virtuose artiste congolaise.
Le collectif Congo Ndule Jazz, pendant le concert.
Congo a rendu public le message de la directrice générale
de l’Unesco, Irina Bokova. «En
effet, le 30 avril 2014, musiciens
et amateurs du monde entier
célèbrent la Journée internationale du jazz. C’est à la suite de
la conférence générale de
l’Unesco tenue en novembre
2011 que fut décrétée la célébration de cette journée qui
constitue un moment de réflexion sur les valeurs humanistes véhiculées par le jazz.
Partout dans le monde, depuis
plus d’un siècle, les artistes se
sont approprié le jazz comme
moyen d’expression. Le jazz
est bien davantage une musique, un style de vie, un outil de
dialogue et même de changement social. L’histoire du jazz
remonte aux années 20, précisément au début du XXème siècle, aux Etats-Unis et puise ses
origines dans l’esclavage.
C’est un style de vie afro-américain qui a rythmé le mouvement civique aux Etats-Unis et
à travers le monde. Une musique très essentielle à la compréhension mutuelle, au dialogue, au respect des peuples et
au rapprochement des cultures
africaines et américaines. C’est
aussi, un mélange de rythmes
de musiques élaborées par les
esclaves noirs, à travers le
chant religieux de tout genre
comme le gospel, negro-spiritual chantés au sein de l’Eglise
évangélique. C’est pour porter
cette valeur que l’Unesco a proclamé la journée internationale du Jazz», a-t-elle dit.
Pascal BIOZI KIMINOU
Orchestre «Les Makanda» (Pointe-Noire)
Des instruments de musique flambants
neufs offerts par le député Alexis Ndinga
Après les médias de Pointe-Noire, l’honorable Alexis
Ndinga, député de la première circonscription électorale de Lumumba (arrondissement 1), a poursuivi, mercredi 9 avril 2014, son geste de cœur, d’amour et de partage, en dotant des instruments de musique neuf à l’international orchestre populaire Les Makanda. C’est le
donateur, lui-même, qui a procédé à la remise officielle
du don, au d’une cérémonie qui s’est déroulée au bardancing «Samy Cointreau», sis au prolongement de
l’avenue de la République, à Mpaka. En présence du président fondateur de l’orchestre «Les Makanda», Me
Patrick Makanda; de Samba-Dio, chef d’orchestre, des
musiciens et de nombreux mélomanes. A cette occasion, Me Equateur Denis Nguimbi, ancien Diables-rouges de karaté style shotokan des années 80, journaliste
à la radio Pointe-Noire, correspondant de La Semaine
Africaine, manager de l’orchestre, a livré ses sentiments.
années 90, Me Makanda a créé
cet orchestre du même nom
que lui, en 2000. Il y avait les
musiciens comme: Samba Dio,
Djimbi Makaba Jeady Abouka,
Mboumba Joel, Mbani Jean
Jacques, Bouesso Séverin,
Banzoussi Fine, Ngoma Etienne, Roger Luthin. Unanimement, le collectif m’a choisi
comme manager de l’orchestre,
voilà comment c’est arrivé.
*Ceci dit, à ce jour, l’orchestre
combien d’albums sur le marché?
**L’orchestre «Les Makanda»
en compte deux. Malheureusement, ces albums n’ont pas fait
tabac, non pas parce que le
management promotionnel
L'artiste présentant ses oeurvres aux officiels.
Parmi les œuvres exposées,
«Le Chasseur», «Porteuse de
bois», «Le grand batteur», «Le
pécheur», «La lecture», «Allo
Rhode», «La vendeuse», «Sous
le soleil», «La Mouambe» et
«Unité du travail». A travers la
dernière sculpture précitée,
l’artiste exprime l’unanimité
dans le travail. On y aperçoit
deux femmes porteuses de
bois, sur un support, rarement
d’ordinaire: «la carte du
Congo». Une tâche communément exécutée par ces femmes
qui font montre de bon ménage.
Directrice du musée du Bassin
du Congo, Mme Lydie Pongault
est brièvement revenue sur le L’artiste répondant aux quessens de cette exposition: «Elle tions des journalistes.
nous invite à nous rappeler et
respecter ce que nous rappelle la vie. Cette exposition est une
véritable leçon de choses».
Peu après, l’artiste a soutenu l’argumentaire de Mme Lydie
Pongault. «L’exposition a un lien avec le quotidien des femmes.
C’est le quotidien, mais lié à des valeurs traditionnelles. Ça rappelle le contact direct avec la nature; rappeler les jeunes à un
équilibre entre la modernité et la tradition. Il faut, toujours, partir
de là pour briller. Une exposition est un voyage. L’art est un moyen
de communication, un canal par lequel je préfère passer le message», a indiqué Rhode Bath-Schéba Makoumbou.
Des tâches au «féminin» valorisées [.]
Alexis Ndinga (à g.), pendant la remise du don.
* Maître, depuis quand êtesvous devenu manager de l’orchestre «Les Makanda»?
*Nous nous sommes connus
avec Patrick Makanda, au C.e.g
(Collège d’enseignement général) Abraham Matouba de Madzia (département du Pool).
Nous avons joué ensemble au
football, dans l’équipe du collège et on partait, de temps en
temps, à Brazzaville, assister
aux concerts de l’orchestre
S.b.b (Super Boboto), où il y
avait des virtuoses comme:
Auguste Fall, Djonny Mazonga,
Ringo, Mwana Mukamba, Houla Bruno, et Mienandi Michou.
C’est de là qu’est parti notre
goût pour la musique. Arrivé à
Pointe-Noire, vers la fin des
Rhode Bath-Schéba
Makoumbou présente
«Du rappel au repère»
était mal fait, mais parce que les
Congolais n’aiment plus consommer local. Ils préfèrent ce
qui vient de l’extérieur.
*L’orchestre était présent chaque week-end au «Temple rouge Samy-Cointreau», aujourd’hui, vous avez perdu la visibilité. Qu’est ce qui explique ce
passage à vide?
**L’orchestre n’a pas perdu sa
visibilité sur le podium. Certainement, c’est vous qui êtes
égaré, notre orchestre est l’un
des rares, ici à Pointe-Noire, qui
se produit sans arrêt, tous les
week-ends, du 1ier janvier au 31
décembre de l’année, à notre
fief habituel «Samy Cointreau».
Ça, vous pouvez le vérifier.
*Auriez-vous des difficultés
particulières pour le fonctionnement du groupe?
**L’une des grandes difficultés,
c’est que hier, nous louions une
partie du matériel pour jouer.
Mais aujourd’hui, l’honorable
Alexis Ndinga a doté le groupe
de matériel de musique flambant neuf, composé de guitares, micros, table de mixage,
baffles, drums, saxos. C’était
une promesse faite lors des
obsèques de notre talentueux
musicien Roger Luthin. Pour
votre gouverne c’est la seule
autorité politique qui nous avait
assistés, pendant cette douloureuse épreuve. L’orchestre, les
mélomanes et moi-même som-
La grande spécificité de cette exposition-vente est, principalement,
la mise en valeur de certains métiers de femmes. Un idéal que
l’artiste tient de sa thématique: «Ma thématique artistique est la
valorisation de la femme africaine. C’est une façon de parler d’elle.
Je suis fière de tous ces événements, ces métiers de femmes que
j’essaie de valoriser. A côté des métiers tels que la chasse, la
pêche…Ce sont des savoirs qui ne doivent pas disparaître. Le
passé doit être présent dans le futur. Moi, en tant qu’artiste j’ai
choisi de valoriser tous ces métiers qui ont tendance à disparaître, je veux inciter à l’équilibre entre la tradition et la modernité».
Invitée à pratiquer la sculpture dès sa douce adolescence, Rhode
Bath-Schéba Makoumbou est l’une des artistes congolaises, sinon la seule, dont l’art de sculpter est bien accepté de partout. La
Belgique a servi de pied d’appel de sa carrière internationale. Sans
fléchir, elle tient debout et reste humblement sur son nuage.
Hordel BIAKORO-MALONGA.
mes très satisfaits de ce geste
digne d’éloge. L’inauguration
officielle de ce matériel qui va
coïncider avec la célébration du
quatorzième anniversaire de
l’orchestre se fera, le samedi 10
mai 2014, d’abord à l’hôtel
Oken Palace, puis dimanche,
nous serons à notre siège.
*Et pour conclure?
**C’est un sentiment de remerciement qui va droit à l’endroit
de l’honorable Alexis Ndinga et
aux musiciens qui, de tout
temps, ont maintenu l’orchestre. Maintenant qu’ils ont de
quoi pêcher, ils vont se mettre
résolument au travail pour réaliser leurs rêves, à savoir: la
production des œuvres phonographiques.
Propos recueillis par
Noëllie BOUANGA
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 21
ANNONCES
AG Partners #
Publicis Africa Group
agence conseil en communication
•••••
Pour sa prochaine implantation
à Pointe-Noire
Recrute
Responsable de clientèle /
Chef de Publicité
Missions: En charge du développement
d’un portefeuille-clients, vous jouerez un
rôle de conseil et d’accompagnement
auprès de nos clients. Vous élaborerez des
stratégies de communication et piloterez
leur mise en oeuvre.
Mission: En charge de la création des supports de communication de nos clients,
vous imaginez l’identité graphique de nos
clients ou déclinez l’univers defini par une
charte graphique existante. Vous assurez le
suivi de la production des supports audiovisuels.
Profil: Bac +5 minimum, vous êtes titulaire
d’une formation de graphiste et justifiez d’au
moins 3 ans d’expérience. Est requise pour
ce poste une parfaite connaissance de l’univers multimédia: Illustrator, photoshop, etc.
Vous êtes reconnu pour votre grande créativité et votre ouverture d’esprit.
Responsable Média
Profil: Bac+3 minimum, titulaire d’une formation commerciale, communication et/
ou marketing, vous justifiez d’une expérience réussie de 5 ans minimum en
agence de communication ou chez l’annonceur. Votre excellent relationnel et carnet d’adresses, votre goût du challenge
et votre esprit d’initiative vous
permettront de mener à bien votre mission.
Mission: En charge des médias, vous établirez et entretiendrez une relation de confiance avec les journalistes et les Médias.
Vous définirez la stratégie et plan média,
organiserez les rencontres avec les interlocuteurs-clés et négocierez l’achat d’espaces. Vous serez amené à réaliser des piges
média pour le compte de nos clients.
Graphiste / Directeur Artistique
Profil: Bac +3 minimum, vous êtes titulaire
d’une formation en communication/marketing et justifiez d’au moins 3 ans d’expérience. Est requise pour ce poste une parfaite connaissance de l’environnement
média et du milieu journalistique international et congolais. Vous êtes reconnu
pour vos talents de négociateur et votre
diplomatie. Votre parcours et vos qualités
relationnelles vous ont permis d’établir un
réseau significatif dans le monde des
médias. (Poste basé à Pointe-Noire ou
Brazzaville)
Comédiens amateurs
et professionnels.
Vous vous sentez une âme de comédien?
Pour la réalisation de plusieurs spots publicitaires, l’agence recherche des comédiens amateurs et professionnels: Homme,
femme et enfant. (Résident à Pointe-Noire)
Faites-nous parvenir votre candidature
avant le 15 Mai 2014! Envoyer lettre de motivation. curriculum vitae détaillé, prétentions salariales et disponibilités par mail
à: [email protected] ou déposez
votre dossier à Brazzaville au 794 rue
Loutou croisement avenue Loutassi Plateau des 15 ans Tél: +2420403201 72/
055046389/ 068923335.
INSERTION LEGALE
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PORTEFEUILLE PUBLIC, DU PLAN ET DE L’INTEGRATION
DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINES
DIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET DOMANIALE
DIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS DE BRAZZAVILLE
L’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques
DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES
la Propriété Foncière de Bacongo-Brazzaville
ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE BACONGO
et de
N°054/14/MEFPPPI/DGID/DEFFD/DDIB/DCHPFB
Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière de Bacongo, une procédure d’immatriculation, en vue de l’établissement des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles et requérants suivants:
N°
D’ORDRE
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
N° DE
RÉQUISITION
225 du 09/04/10
1991 du 24/10/13
9234 du 09/01/14
9233 du 09/01/14
2113 du 18/02/14
2086 du 31/01/14
2084 du 31/01/14
2052 du 08/01/14
4899 du 24/11/11
8083 du 31/07/13
8232 du 12/08/13
7763 du 23/05/13
7764 du 29/05/13
1580 du 08/02/13
2104 du 11/02/14
1870 du 16/08/13
9310 du 27/01/14
2093 du 05/02/14
2994 du 05/05/14
1056 du 29/11/11
1321 du 04/08/12
1323 du 04/08/12
2496 du 05/02/14
1514 du 26/11/12
2171 du 11/03/14
2158 du 24/02/14
2000 du 07/11/13
1992 du 28/10/13
2092 du 04/02/14
2182 du 19/03/14
2204 du 02/04/14
2189 du 20/03/14
ARRONDISSEMENTS/
DISTRICTS
QUARTIERS
RÉFÉRENCES CADASTRALES
Section C3, bloc-, Plle 6, Sup. 270,00m
Section B, bloc 2, Plle 10, Sup. 285,82m2
Section D, bloc 8, Plle 570/24, Sup. 1086,70m2
Section D, bloc 8, Plle 4 70/23, Sup. 981,53m2
Section AL, bloc-, Plle 06, Sup. 432,00m2
Section AG, bloc-, Plle 4, Sup. 415,43m2
Section AB, bloc-, Plle 1, Sup. 409,19m2
Section AP, bloc-, Plle 30, Sup. 316,70m2
Section P13, bloc 82, Plles 1020-1026, Sup. 720,00m2
Section-, bloc-, Plle-, Sup. 344.980,48m2
Section-, bloc-, PlIe-, Sup. 1.000.000,00m2
Section-, bloc-, Plle-, Sup. 2.834,78m2
Section-, bloc-, Plle-, Sup. 2760,38m2
Section AG, bloc-, Plle 3, Sup. 912,21m2
Section AD, bloc 4, Plles 3,4,7,8 et Sup. 1600,00m2
Section C, bloc-, Plle 2035, Sup. 584,00m2
Section B2, bloc 5, Plle 9, Sup. 238,26m2
Section-, bloc-, PlIe-, Sup. 707,63m2
Section-, bloc-, Plle-, Sup. 514,28m2
Section-, bloc-, PlIe-, Sup. 400,00m2
Section-, bloc-, Plle-, Sup. 900,00m2
Section-, bloc-, Plle-, Sup. 900,00m2
Section AJ, bloc-, Plle 6, Sup. 417,23m2
Section-, bloc-, Plle 7, Sup. 625,00m2
Section E, bloc 40, Plle 5, Sup. 267,46m2
Section AU, bloc-, Plle 10, Sup. 475,00m2
Section B2, bloc-, Plle 3, Sup. 360,00m2
Section-, bloc-, Plle-, Sup. 36.400,00m2
Section B2, bloc-, Plle 82 bis, Sup. 283,88m2
Section AU, bloc-, Plle 3, Sup. 6661,39m2
Section C2, bloc 66, Plle 8, Sup.632,05m2
Section G, bloc 99, Plle 11, Sup. 191,90m2
2
Matour
Cavico (Château d’eau)
Centre-Ville (vers Grandes Endémies)
Centre-Ville (vers Grandes Endémies)
22, rue Mondzakala
51, rue Antoine Mampouya (Kinsoundi)
5, rue Nganga Nzanzou Jeanne
32, rue Bakoutou (quartier Ngambio)
Moukondo
Village Dieu le Veut S/P de Ngabé
Village Dieu le Veut S/P de Ngabé
Village Dieu le Veut S/P de Ngabé
Village Dieu le Veut S/P de Ngabé
Quartier barrage
Poto-Poto Djoué (Moussosso)
Centre Sportif
23, avenue Londe Moungounga (Diata)
Loukanga 1 S/P de Goma Tsé-Tsé
Loukanga 1 S/P de Goma Tsé-Tsé
Mabi S/P de Kinkala
Village Kikolokoto S/P de Mindouli
Village Yangui (Mantsiedi) S/P de Kinkala
27, rue Mbiéné
Mayanga
Rue Kakou Eugène
Quartier Kinsana
16, rue Limba
Village Kiyala S/P de Mindouli
82 bis, rue Jacob Binaki (Diata)
51, avenue Nsalaba Athanase (Kinsana)
935, avenue de la Corniche ex-Nkouka B.
101, rue Moutoua André
Au-delà d’un délai de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou déclaration à
l’immatriculation ne sera plus recevable (Art. 26 du Régime de la Propriété Foncière).
Makélékélé
Makélékélé
Bacongo
Bacongo
Mfilou
Makélékélé
Madibou
Mfilou
Mfilou
Pool
Pool
Pool
Pool
Makélékélé
Madibou
Makélékélé
Makélékélé
Pool
Pool
Pool
Pool
Pool
Mfilou
Madibou
Bacongo
Madibou
Makélékélé
Pool
Makélékélé
Madibou
Bacongo
Bacongo
REQUÉRANTS
Mme MALANDA LANDOU Hélène
M. MALLANDAH Godefroy
M. N’SILOU Claude William et Mme N’SILOU Delphine
M. N’SILOU Alexandre Kévin et Mlle N’SILOU Maryse
M. MALANDA NZAMBI Romarick Prysley
Mme MAYICKA Marie Claire
Mme BAKABADIO née MAYICKA Marie Claire
M. FOUNDOUX MIAKANDA Joé Pépin
M. Jean Baptiste OKOUO-AKABA
Société Civile Immobilière «H»
Société Civile Immobilière «H»
Mme NIAMBI MEKOYO Hervé Linda
M. KONGA BOKASSA Bertrand
Enfants MASS-MALO
M. LOUTONTO Dave Jersyl
M. MPINGOU Célestin
M. ITSOUA-SOW Djould B.P. et Mme ITSOUA née BABOUTANA Mireille
M. MPASSI Maurice
M. MPASSI Maurice
Société MTN Congo S.A.
Société MTN Congo S.A.
Société MTN Congo S.A.
Mlle NSONDI Gracia Marlène
Mme MBOUSSI née PONGUI Martine Béatrice
M. NOUANDZA Jean Didier
Mlle GAMBA Josette Hardina
Mme KIMBASSA MAMBAKOU Edith Christiane
Société Diamond Cement Congo S.A.
Mme BIANTONA Vévée Sorelle
M. NDEBEKA Jean
M. ENGOBO Alain Godefroy
M. LOKO Clément
Fait à Brazzaville, le 30 Avril 2014
Pour insertion légale
Guy Roger MASSA
Inspecteur Principal des Impôts
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 22
ANNONCES
ASECNA (Agence pour la Sécurité de la Navigation
Aérienne en Afrique et à Madagascar)
Représentation au Congo
AVIS D’APPEL D’OFFRES
L’ASECNA recherche, pour le compte de sa représentation à
Brazzaville, une société d’intérim de la place pouvant mettre à
sa disposition pour l’année 2014, trois agents dont; un (01) électricien bâtiment, un (01) ouvrier qualifié génie civil et un (01)
agent de liaison.
Les horaires de travail de l’électricien et de l’ouvrier qualifié
sont les horaires de l’ASECNA.
L’agent de liaison est également chauffeur et ses horaires sont
coordonnés avec le représentant.
Le contrat qui sera conclu pour 2014 est renouvelable une fois
par tacite reconduction. Les dossiers sont attendus à la Représentation de l’ASECNA, au plus tard, le 15 mai 2014. Les soumissionnaires qui doivent être en règle vis-à-vis de l’administration fiscale, indiqueront les montants et les modalités de leur
prestation à l’entreprise.
Fait à Brazzaville,
Le Représentant de l’ASECNA
auprès de la République du Congo,
Louis BAKIENON
Chambre départementale des Notaires de Pointe-Noire
Etude GNALI-GOMES
Société Civile Professionnelle de Notaires
B.P: 1754 - Tél/Fax.: (242) 22.294.00.17 – E-mail: [email protected] – 2ème étage
Tour Mayombe. bd De GAULLE - Pointe-Noire - Congo
Marcel-Roger GNALI-GOMES, Notaire associé
Président Fondateur de la Chambre des Notaires du Congo
Yvon François Dominique GNALI-GOMES, Notaire associé
Président de la Chambre Départementale de Pointe-Noire et Dolisie
INSERTION LEGALE
Par acte en la forme authentique en date à PointeNoire du vingt-six décembre deux mille douze,
Il a été constitué une société à responsabilité limitée présentant les traits suivants:
Dénomination sociale: BATIMENT APPROVISIONNEMENT VENTE ET SERVICE «BAVS»;
Capital social: Un million (1.000.000) de francs Cfa,
divisé en cent (100) parts sociales de dix mille
(10.000) francs Cfa chacune;
Siège social: quartier Mpita, route de la gendarmerie (Camp IGT), arrondissement 1, B.P: 5004, PointeNoire – Congo;
Objet social: Diverses prestations de services et interventions dans la construction les travaux de bâtiments; l’approvisionnement et le ravitaillement en
carburant de tous genres; la fourniture d’eau; la
conception, la réalisation et l’entretien des espaces
verts; l’assainissement urbain; la commercialisation
des véhicules automobiles; la fourniture d’Equipements de protection individuelle (EPI); la mise à disposition du personnel qualifié et de la main d’oeuvre
pour tous travaux onshore & offshore;
Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de l’immatriculation au Registre du Commerce
et du Crédit Mobilier;
Gérance: la société est gérée par M. Sylvin Alin Justin VICTOR;
Immatriculation R.C.C.M: le 17 octobre 2013, sous
le n° CG/PNR/13 B 1218.
Pour avis
Chambre départementale des Notaires de Pointe-Noire
Etude GNALI-GOMES
Société Civile Professionnelle de Notaires
B.P: 1754 - Tél/Fax.: (242) 22.294.00.17 – E-mail: [email protected] – 2ème étage
Tour Mayombe. bd De GAULLE - Pointe-Noire - Congo
Marcel-Roger GNALI-GOMES, Notaire associé
Président Fondateur de la Chambre des Notaires du Congo
Yvon François Dominique GNALI-GOMES, Notaire associé
Président de la Chambre Départementale de Pointe-Noire et Dolisie
INSERTION LEGALE
Par acte en la forme authentique en date à PointeNoire du premier avril deux mille quatorze, soumis
à la formalité de l’enregistrement au bureau de la
recette de Pointe-Noire Centre, le vingt-cinq avril de
la même année, folio 078/12, n° 2625,
Il a été constitué une société à responsabilité limitée présentant les traits suivants:
Dénomination sociale: HIGH LOGISTIC (HI-LOG)
Capital social: un million (1.000.000) de francs Cfa,
divisé en cent (100) parts de dix mille (10.000) francs
Cfa chacune.
Siège social: 116, avenue de la Révolution (Grand
Marché), B.P: 1754, Pointe-Noire.
Objet social: le transport inter et intra urbain des
personnes et des marchandises; la location, la vente
des véhicules neufs et d’occasion; la mise à disposition de la logistique par voie de location de différents types de véhicules automobiles et engins de
transport destinés à un usage personnel ou Professionnel; diverses prestations de services dans la
construction et les travaux publics, ainsi que toutes opérations d’intervention se rattachant aux activités précitées.
Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de l’immatriculation au Registre du Commerce
et du Crédit Mobilier.
Gérance: la société est gérée par M. M’baye DEMBA.
Immatriculation au R.C.C.M: le 25 avril 2014, sous
le n° CG/PNR/14 B 223.
Pour avis
ETUDE Maître Anicet BALHOU
Notaire
B.P: 4171; Tél.: (242) 05-557-44-10/06-653-40-35
E-mail: [email protected]
Etude sise à l’Immeuble C.N.S.S, 3ème étage, porte 303
19, Avenue Charles DE GAULLE,
Pointe-Noire, REPUBLIQUE DU CONGO
AVIS DE CONSTITUTION
Par acte en la forme authentique, en date à Pointe-Noire du
treize janvier deux mille quatorze, enregistré le vingt-sept
février de la même année, Folio 040/3 n°1261, le Notaire
soussigné a reçu les statuts de
la société dénommée: «SAINTE
RITA LIPOUTA BELLE FEMME»
SARLU au capital de F. CFA
1.000.000 (UN MILLION), dont le
siège est établi à Pointe-Noire,
quartier Grand marché, Rue
Castador, à la perpendiculaire
de l’Avenue de la Révolution,
face Est de la Grande Mosquée.
La société a pour objet, directement ou indirectement, en
République du Congo et dans
tous les autres pays:
- Le commerce général, vente
des pagnes, bazar, cosmétiques;
- Habillement, quincaillerie, ma-
tériaux de construction;
- Import-Export;
Et, plus généralement, toutes
les opérations commerciales,
industrielles ou financières,
mobilières et immobilières
pouvant se rattacher, directement ou indirectement, à l’objet social, lui être utiles ou susceptibles d’en faciliter l’extension ou le développement.
Madame Henriette Khatie
NGOMA MOUKALA, elle est
nommée Gérante, pour une
durée de quatre années (4)
renouvelables.
Elle est inscrite au Registre du
Commerce et du Crédit Mobilier, sous le N° RCCM CG/PNR/
14 B 154.
Pour avis,
Maître H. A. MACAYA-BALHOU,
NOTAIRE
Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire à Pointe-Noire
1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO,
Vers le Rond-point Mess Mixte de Garnison, Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-ville
B.P: 1431 - Tél.: 22 294.13.34/01 018.12.55/05 736.64.64
République du Congo
INSERTION LEGALE
«MAMOLINO TRANSPORT CG LTD INC»
Société Anonyme avec Conseil d’Administration/De droit panaméen, Au capital de 1 800 000 $ US
Siège social: Tour ADR, 8ème étage, avenue Samuel Lewis et 58ème rue, Lotissement Obarrio,
Panama city
CREATION D’UNE SUCCURSALE
Aux termes de la séance Extraordinaire du Conseil d’Administration de la société «MAMOLINO TRANSPORT CG
LTD INC», en date du 21 mars 2014, déposé au rang des
minutes du Notaire soussigné, le 31 mars 2014, enregistré
à Pointe-Noire, folio 018/7, n°89; il a été décidé de la création d’une succursale de la société «MAMOLINO TRANSPORT CG LTD INC» en République du Congo, ayant pour:
Objet: La fourniture de services maritimes à l’industrie pétrolière et/ou gazière offshore et toutes autres activités connexes;
Et, généralement, la succursale pourra exercer ou développer des activités connexes se rapportant à l’activité principale ci-dessus;
Siège de la succursale: Le siège de la succursale sera éta-
bli à Pointe-Noire, Boulevard de Loango, Immeuble PBG,
2ème étage, République du Congo;
Durée: Deux (2) années consécutives, à compter de son
immatriculation au RCCM;
Directeur de la succursale: Monsieur Charles Jacques
Valérie Thierry PREZIOSO est nommé en qualité de Directeur de la succursale en République du Congo;
Dépôt légal: Au Greffe du Tribunal de Commerce de PointeNoire, le 31 mars 2014.
RCCM: CG/PNR/14 B 174.
Fait à Pointe-Noire, le 16 avril 2014.
Pour avis,
Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire
Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire à Pointe-Noire
1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO,
Vers le Rond-point Mess Mixte de Garnison, Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-ville
B.P: 1431 - Tél.: 22 294.13.34/01 018.12.55/05 736.64.64/République du Congo
INSERTION LEGALE
«GlOBALSANTAFE INTERNATIONAL DRILLING INC»
Société Anonyme avec Conseil d’Administration de droit Britannique
Siège social: Craigmuir Chambers, P.O. Box 71, Road Town,
Tortola, British Virgin Islands/Registre de commerce n°564498
CREATION D’UNE SUCCURSALE
Suivant résolutions de la réunion du Conseil d’Administration de la société «GLOBAL SANTAFE INTERNATIONAL DRILLING INC», en date du 7 mars
2014, déposé au rang des minutes du Notaire soussigné, le 26 mars 2014, enregistré à Pointe-Noire,
folio 059/25, n° 2007; il a été décidé de la création
d’une succursale de la société «GLOBAL SANTAFE
INTERNATIONAL DRILLING» en République du
Congo, ayant pour:
Objet: - Sous-traitance dans le domaine pétrolier;
Et, généralement, la succursale pourra exercer ou
développer des activités connexes se rapportant à
l’activité principale ci-dessus.
Siège de la succursale: Le siège de la succursale
est établi à Pointe-Noire, au n° 540 du lotissement
TCHIKOBO, centre-ville, République du Congo;
Durée: Deux (2) années consécutives, à compter de
son immatriculation au RCCM;
Directeur de la succursale: Monsieur Jérôme RUDD
est nommé en qualité de Directeur de la succursale
en République du Congo;
Dépôt légal: Au Greffe du Tribunal de Commerce de
Pointe-Noire, et inscription au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier sous le n° CG/PNR/14 B
173.
Fait à Pointe-Noire, le 15 avril 2014.
Pour avis,
Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE,
Notaire
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 23
SPORTS
Championnat national de football
Jeux sectoriels de l’O.n.s.s.u au Kouilou
La palme d’or
pour Madingo-Kayes!
L
a 12 ème journée du championnat national de football
a provoqué des sueurs froides à l’A.C Léopards de Dolisie,
qui, pour la première fois, a abandonné des points. Deux, au total.
Parce que, accroché par l’Etoile
du Congo, le week-end dernier.
Mais, l’A.C Léopards, toujours invincible, poursuit son cavalier seul
en tête du classement.
Aucune équipe ne semble menacer la quiétude de l’A.C Léopards.
Avec un total de 31 points, il semble bien partie pour ne respirer
qu’à l’issue de la quinzième et
dernière journée de la phase aller. Son poursuivant immédiat, les
Diables-Noirs, le talonne sans
vraiment menacer une marge de
sécurité bien établie: 7 points.
Mais, ce n’est pas déjà la fin du
commencement. La suite viendra
confirmer ou infirmer tout ce qui
se débite autour de la phase aller
du championnat national.
Pour l’instant, retour sur les
matchs. Mais, partons du dernier,
disputé au Stade Massamba-Débat, entre l’Etoile du Congo et
l’A.C Léopards. Les Fauves du
Niari tenus en échec! C’était dimanche 4 mai 2014. L’Etoile du
Congo a dû ratisser large pour
s’offrir les voix de ceux qui souffrent de la régularité des performances de l’A.C Léopards de
Dolisie. Elle en avait bien besoin
pour contenir l’armada des Fauves du Niari. Et elle a mis en relief sa volonté de les asphyxier.
On aurait même pu en conclure
que l’invincibilité de Léopards était
Le dribble du week-end, dont l’auteur est le Stellien Filankembo (n°17). Il a fait rouler Héritier Ngouelou
(A.C Léopards).
en voie d’être soufflée.
Mais, tout au long de la partie, les
attaquants, de part et d’autre, car
les Fauves ne se sont pas laissés faire, ont balbutié leurs
meilleures offensives. Au grand
plaisir des gardiens de but. Il semble, toutefois, que celui d’Etoile du
Congo, Pavhel Ndzila, a livré un
grand match. Par ses sorties
osées et sa sûreté manuelle. Les
deux formations ont finalement
quitté la pelouse dos-à-dos (0-0).
Auparavant, l’on a regardé l’empoignade entre Diables-Noirs et
Patronage Sainte-Anne. La victoire a été pour les Diables-Noirs,
vainqueurs par 2 à 1. Et pourtant,
Patronage Sainte-Anne a ouvert
le score, par Sylver Ngavoula,
d’une reprise de volée, à la 33ème
minute de jeu. Après la reprise,
avec les buts d’Ebengo Liema
(54e) et Edgo Lorry Nkolo (82e),
les Diables-Noirs ont fini par l’emporter.
A Pointe-Noire, Inter Club est allé
arracher un match nul (1-1), face
au F.C Bilombé. Par contre, la situation n’est pas très brillante pour
CARA, l’A.S Cheminots s’étant
offert crânement sa tête. Score:
3-1. J.S.T et La Mancha ont
ouvert le bal de la 12ème journée,
vendredi 2 mai. Pour se quitter sur
la victoire des jeunes descendus
Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport
L
es juges du sport congolais
ont mis en délibéré trois affaires de conflits au sein de
la famille du judo congolais, toujours en ébullition. Elles opposent,
respectivement, la ligue de Brazzaville, le club Dragon et Francis
Ata, tous défendus par Me
Banzani, à la Fécoju-da (Fédération congolaise de judo et disciplines associées), dont l’avocat
est Me Ludovic Essou. Les sentences tomberont, le 10 mai 2014.
Compétente à connaître les différents litiges et conflits au sein
des différentes fédérations sportives nationales, la C.c.a.s (Chambre de conciliation et d’arbitrage
du sport) a traité les trois affaires,
au cours de l’audience présidée,
samedi 3 mai 2014, au Palais de
justice de Brazzaville, par son président, Corneille Moukala
Moukoko, procureur général près
la Cour d’appel de Brazzaville.
La première affaire est un recours
de la ligue départementale de
judo de Brazzaville tendant à obtenir l’annulation de la décision de
la Fécoju-da (Fédération congolaise de judo et disciplines associées) portant suspension, le 10
février 2014, de ladite ligue.
Le deuxième dossier est une saisine du club Dragon, en particulier, couplée à d’autres clubs, qui
ont engagé une démarche commune d’affiliation à la Fécoju-da,
par le truchement de l’Unascojuda
(Union des associations congolaises de judo et disciplines
affinitaires), un groupement d’associations dont ils sont membres.
Une demande rejetée, dans son
ensemble, excepté pour quatre
clubs, par la Fécoju-da.
Corneille Moukala Moukoko (au milieu) lors de l'audience du 3 mai 2014.
Enfin, le dernier dossier concerne
Francis Ata et quatre autres dirigeants de clubs contre lesquels
la Fécoju-da a prononcé leur suspension des activités sportives et
l’interdiction d’assister aux compétitions de judo, sous peine de
poursuites judiciaires. Les requérants demandent l’annulation
desdites sanctions.
Pour Me Banzani, toutes les sanctions prises par la Fédération congolaise de judo sont illégales et
irrégulières. Du fait que, prises par
le président de cette instance,
Ikama Marien Ngouabi, alors qu’il
n’en aurait pas la compétence, «ni
de par les statuts, ni de par le règlement intérieur, elles ne respectent pas la procédure normale»,
selon lui. Seul le comité exécutif
ou le conseil fédéral en a la compétence. Or, «les visas desdites
décisions ne font référence à
aucune réunion de ces deux organes», a-t-il fait constater. Con-
cernant le refus opposé à la demande d’affiliation des clubs, il
s’agit «d’une discrimination», estime-t-il. «Votre chambre doit ordonner leur affiliation», a-t-il
plaidé, en s’adressant à la C.c.a.s.
Me Ludovic Essou a affirmé que
la Fécoju-da a agi pour mettre de
l’ordre dans la famille du judo.
Que les clubs non reconnus par
l’instance que préside Ikama
Marien Ngouabi, n’ont pas respecté les critères d’affiliation. «Il
n’y a pas d’injustice, mais il y a
un problème de respect des textes», a-t-il plaidé.
Me Corneille Moukala Moukoko a,
clairement, dit la détermination de
la C.c.a.s à rendre des sentences
objectives, le 10 mai prochain. On
espère qu’on ne s’en plaindra pas.
Jean ZENGABIO
des collines de Talangaï: 2-1.
Samedi 3 mai, V.Club Mokanda a
relevé la tête, loin de sa base. En
s’imposant au stade MassambaDébat, aux dépens de Tongo F.C
(3-1).
F.C Kondzo et Nico-Nicoyé ne
sont pas allés au bout de leur confrontation, lundi 5 mai, à
Massamba-Débat, dame pluie
ayant rendu le terrain impraticable. Le match S.M.O-A.S.P est
programmé pour le 21 mai prochain.
G.M.
Coupe de la Confédération
Report du match A.C
Léopards-Coton Sport
Le tirage au sort des groupes
de la phase de poules de la
Coupe de la Confédération a
affecté l’A.C Léopards de
Dolisie dans le même groupe
avec Coton Sport de Garoua,
du Cameroun, ASEC d’Abidjan,
de Côte d’Ivoire, et le Real de
Bamako, du Mali. Premiers affrontements, le 18 mai, mais
pour avoir donné une partie de
son ossature à l’équipe nationale, les Diables-Rouges, qui
se déplacera le même jour en
Namibie, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2015, la
Fécofoot (Fédération congolaise de football) a introduit une
requête à la Caf (Confédération
africaine de football) sollicitant
le report du match A.C Léopards-Coton Sport de Garoua,
à Dolisie. La Caf l’a acceptée et
se prononcera sur une nouvelle
date.
L’école primaire du district de Loango, Raymond Tchicaya, située
à une vingtaine de kilomètres de Pointe-Noire, a abrité, dernièrement, les éliminatoires des jeux sectoriels de l’O.n.s.s.u (Office
national des sports scolaires et universitaires), du département du
Kouilou. Plus de six-cents athlètes, toutes disciplines confondues,
venus de Mvouti, Nzambi, Kakamoeka, Hinda, Madingo-Kayes et
Loango, district hôte, ont rivalisé d’ardeur, avec loyauté, dès le
coup d’envoi des hostilités donné par Fidèle Dimou, préfet du Kouilou.
Au regard du nombre des trophées gagnés par les uns et les autres,
au terme de ces jeux, c’est le district de Madingo-Kayes qui s’est
taillé la part du lion, en arrachant plus de quinze trophées. Pendant quatre jours, les encadreurs techniques ont mis à profit ces
jeux pour évaluer le niveau de performance de leurs sportifs. Ces
derniers ont exprimé leurs talents, sur les aires de jeu, en vue de
vaincre l’adversaire.
Peu avant la remise des récompenses, Boniface Tchitembo, souspréfet de Loango, en clôturant les jeux, en lieu et place du préfet,
empêché, a demandé aux lauréats de redoubler d’effort aux séances d’entraînements pour qu’aux jeux nationaux de l’O.n.s.s.u, prévus en juillet prochain, à Dolisie, qu’ils soient les meilleurs. Afin
d’être sélectionnés pour, éventuellement, représenter, valablement,
le Congo aux 11èmes Jeux Africains qui se dérouleront, en septembre 2015, à Brazzaville.
Equateur Denis NGUIMBI
Diables-Rouges juniors
Les ‘’23’’ pour affronter le Bénin
Qualifiés pour le deuxième tour des éliminatoires de la CAN U20Sénégal 2015, les Diables-Rouges juniors en découdront avec leurs
homologues du Bénin, le dimanche 11 mai 2014, en match aller. Au
Stade Municipal de Pointe-Noire. Pour ce match, l’entraîneur Paolo
Berrettini a publié la liste des 23 joueurs retenus. Parmi eux, certains
feront leur première apparition avec les moins de 20 ans congolais.
Ci-après la liste exhaustive:
1. Junior Amour Loussoukou (ACNFF)
2. Robelvy Bilongo Diantekela (Ajax de Ouenzé)
3. Raphaël Ebara (ACNFF)
4. Faria Ondongo (Etoile du Congo)
5. Cosme Andrely Antoni-Mavoungou (ACNFF)
6. Grâce Miguel Itoua Mamic (F.C Kondzo)
7. Karl Ekaya (Diables-Noirs)
8. Bersyl Obassi Ngatsongo (Diables-Noirs)
9. Fred Duval Ngoma (A.S.P)
10. Jean Rosis Okoumou Opimbat (ACNFF)
11. Francis Vonce Bogartt Okombi (ACNFF)
12. Richy Bourgena Ondongo (F.C Kondzo)
13. Charlevy Carim Steven Mabiala (CARA)
14. Justalain Moïse Nkounkou (A.C Léopards)
15. Constantin Christ Olsen Bakaki (F.C Kondzo)
16. Hardy Samarange Binguila (Diables-Noirs)
17. Mavis Tchibota Dufounou (Maccabi Tel Aviv)
18. Deldy Muriel Goyi (Diables-Noirs)
19. Grâce Guyovane Ntota (F.C Bilombé)
20. Exaucé Ngassaki Ndongo
21. Silvère Ganvoula Mboussy (ACNFF)
22. Pavhel Ndzila (Etoile du Congo)
23. Kader Georges Bidimbou (A.C Léopards)
A nos lecteurs
L’abondance de l’actualité ne nous l’ayant pas
permis, nous publierons
notre reportage sur la 5ème
édition de la Coupe JeanJacques Bouya, couplée
aux journées du Molengué et du Mondzombo,
organisée par la Fondation Terre Tongo, à
Tongo, dans notre prochaine édition. Que nos
fervents lecteurs ne nous
en tiennent pas rigueur.
LA SEMAINE AFRICAINE N°3389 du mardi 6 mai 2014 - PAGE 24

Documents pareils