Québec chef de file en services de télécommunications

Transcription

Québec chef de file en services de télécommunications
Québec
Chef de file en services
de télécommunication
Avec plus de 640 établissements, des recettes de plus de 11 milliards de dollars et près de
30 000 emplois en 2009, l’industrie québécoise des services de télécommunication offre
des services de télécommunication novateurs, performants et diversifiés en réponse aux
besoins tant des entreprises que des individus.
Cette industrie contribue aussi à hauteur de 5,9 milliards de dollars au produit intérieur
brut du Québec en 2009 et dépense annuellement plus de 200 millions de dollars en R-D. Elle
représente 47 % du PIB, 32 % des recettes et environ 23 % de l’emploi du total de l’industrie
des TIC au Québec.
Évolution des recettes et de l’emploi
Industrie des services de télécommunication, 2001-2009
70 000
12 000
60 000
10 000
40 000
6 000
30 000
4 000
Nombre d’emplois
En milliards de dollars
50 000
8 000
20 000
2 000
10 000
0
0
2001
Emplois
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Recettes
Sources : Base de données CANSIM de Statistique Canada. Rapport de surveillance du CRTC sur les communications 2010:
http://www.crtc.gc.ca/fra/publications/reports/policymonitoring/2010/cmr2010.pdf. Estimations du MDEIE pour les
données manquantes et estimation à partir de l'Enquête sur la population active (EPA) pour les travailleurs indépendants.
Bien que l’industrie des services de télécommunication soit locale, l’expertise de certaines
entreprises québécoises notamment en ingénierie réseaux, service conseil et câblage
structuré s’exporte hors du Québec.
Québec
chef de file en services de
télécommunication
Une industrie stratégique : un effet moteur important sur notre
société et notre économie
L’industrie des services de télécommunication déploie les infrastructures nécessaires au
fonctionnement de toute entreprise en terme de communication. Ainsi, elle contribue
activement à accroître la productivité et la compétitivité des autres secteurs industriels.
L’industrie des services de télécommunication est intense en dépenses en capital avec des
investissements annuels de près de 18 % des recettes1. Toutefois, chaque pays possède sa
réglementation et opère localement ses services de télécommunication. Pour cette raison,
cette industrie est peu sensible aux échanges commerciaux.
Malgré un degré élevé de réglementation, le Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes (CRTC) travaille depuis une dizaine d’années afin
d’assouplir la réglementation en vue de laisser plus de place à la concurrence.
Une offre diversifiée et compétitive avec des réseaux convergents
pour des services de plus en plus innovants
L’offre de l’industrie des services de télécommunication est composée de cinq segments de
marché :
nn
la téléphonie fixe et mobile;
nn
la télédiffusion;
nn
l’accès Internet;
nn
les services connexes (hébergement de données, services de messagerie électroniques, etc.);
nn
le câblage structuré.
L’industrie se compose :
nn
d’opérateurs de réseaux de télécommunication;
nn
d’opérateurs de réseaux de câbles;
nn
de coopératives;
nn
de fournisseurs de services de télécommunication;
nn
de fournisseurs de services de sous-traitance.
Les opérateurs détiennent des infrastructures de réseaux de télécommunication et agissent
comme fournisseurs de service de gros et de détail. Les fournisseurs de services utilisent
les réseaux des opérateurs pour offrir des services aux particuliers et aux entreprises.
1. Source : Rapport de surveillance du CRTC sur les télécommunications.
2
Québec
chef de file en services de
télécommunication
Le virage IP a permis aux opérateurs d’offrir une multitude de services (voix, données et vidéo) par
le même réseau. Les fournisseurs de services ont également profité de la technologie IP et de la
convergence des réseaux pour offrir une gamme de services à valeur ajoutée.
Par ailleurs, la déréglementation que vit ce secteur depuis plusieurs années a permis
l’éclosion de compagnies concurrentes dont la qualité du service est en constante évolution.
Les opérateurs de réseaux qui offrent des services intégrés comme Bell, Telus et Vidéotron,
sont responsables de plus de 80 % des emplois dans ce secteur.
Des infrastructures de télécommunication performantes présentes
partout au Québec
Les opérateurs de télécommunication présents au Québec ont bâti des réseaux parmi les plus
évolués et les plus fiables au monde. Ces opérateurs ont mis sur pied des laboratoires
d’innovation ou des bancs d’essai et ont commencé à investir massivement en R-D, notamment
dans les réseaux IP, la mobilité, le commerce électronique, le multimédia, etc. La plupart ont des
infrastructures pancanadiennes. À titre d’exemple, Bell Canada détient à elle seule 27 millions
de connexions clients à travers le pays.
Au Québec, Bell possède des infrastructures de fils et de câbles dépassant 200 000 kilomètres
et plus de 20 000 kilomètres de câbles de fibre optique. Quant à Vidéotron, l’entreprise
possède un vaste réseau hybride fibre optique – câble coaxial qui s’étend sur près de
48 000 kilomètres.
La majorité des opérateurs ont entrepris des programmes visant à déployer les services de
téléphonie fixe, de téléphonie mobile et d’accès Internet à haute vitesse dans les territoires non
desservis au Québec. À terme, ces programmes auront branché plusieurs milliers de clients dans
plus de 2 000 localités rurales éloignées.
Les opérateurs ont une conscience sociale bien développée. Par exemple, Bell, à elle seule, a
alloué des investissements communautaires de 26 M$ en 2007. Plusieurs de ces opérateurs
commanditent des événements culturels, sportifs, scientifiques, économiques et artistiques.
Les fournisseurs de services de télécommunication créent et maintiennent des emplois
partout au Québec. Les grands opérateurs sont présents dans toutes les régions qu’elles
desservent et où elles possèdent des infrastructures de réseaux. Plusieurs coopératives sont
aussi des prestataires de services desservant des communautés restreintes.
3
Québec
chef de file en services de
télécommunication
Québec : un chef de file dans l’adoption des services
de télécommunication
Les réseaux déployés par les opérateurs ont permis une forte progression des taux
d’adoption des services de télécommunication au cours des dernières années.
Taux d’adoption des services de télécommunication
Téléphonie fixe
98 %
Utilisation d’Internet (4,4 millions d’internautes)
72 %
Couverture de la connexion haute vitesse
90 %
Services à large bande
49 %
Utilisation d’Internet par les PME
85 %
Utilisation d’Internet par les grandes entreprises
100 %
Télédiffusion par câble
75 %
Télédiffusion numérique par câble
50 %
Source : compilation de sites Web d’entreprises de télécommunication
Le Québec a quant à lui largement investi dans le déploiement des services gouvernementaux
en ligne au cours des dernières années. Parmi les plus importants, mentionnons :
nn
les services pour la demande de certificat de naissance;
nn
la demande de certificat d’immatriculation;
nn
le service québécois de changement d’adresse;
nn
la production de la déclaration de revenus en ligne (plus de deux millions d’envois de
déclarations en 2008).
Québec : un partenaire de premier plan
Pour ses initiatives de connectivité et de services en ligne
Plusieurs initiatives se sont succédées en matière de développement et d’expansion des réseaux à
large bande, particulièrement en régions éloignées (familles branchées, villages branchés). La
toute dernière prévoit une enveloppe de 24 millions de dollars pour étendre l’accès à la large bande
aux communautés rurales éloignées.
Le Québec reconnaît aussi l’importance d’encourager la population à s’approprier davantage les
technologies de l’information. Pour ce faire, des programmes ciblés, tels que le programme
d’appui au passage à la société d’information et le programme Communautés rurales branchées,
ont déjà été mis en place.
Qui plus est, dans son budget 2011-2012, le gouvernement du Québec a annoncé la création
du nouveau fonds Capital Anges Québec afin de mieux soutenir l’amorçage et le démarrage
d’entreprises technologiques.
Aussi, le Québec a pris des moyens concrets pour procéder à la modernisation de l’état, dont un
portail Web qui agit comme point d’entrée pour accéder aux services gouvernementaux offerts
en ligne, notamment la déclaration de revenus, le changement d’adresse, l’état civil,
l’immatriculation et Tourisme Québec.
4
Québec
chef de file en services de
télécommunication
Pour ses initiatives de déploiement de réseaux performants en
télécommunication
Depuis de nombreuses années, de multiples associations et partenariats ont été conclus entre
le secteur privé et le secteur public pour la concrétisation de plusieurs projets structurants en
télécommunication. Cette longue tradition se poursuit toujours afin de doter le Québec des
meilleures infrastructures.
Récemment, le gouvernement du Québec a choisi Telus pour mettre sur pied et gérer le
nouveau Réseau intégré de télécommunications multimédias. Ce réseau reliera
160 ministères et organismes ainsi que 350 établissements du réseau de la santé et des
services sociaux.
Le Réseau des informations scientifiques du Québec un réseau de télécommunication de
haut niveau avec un débit de 100 Gb/S, est aussi le fruit de partenariat. Ce réseau, dédié à
la connexion
des diverses institutions d’enseignement et de recherche permet de tester des
technologies avant-gardistes en télécommunication.
Parmi les autres partenariats majeurs, celui mis en place pour l’informatisation des
organismes de la santé est en cours de concrétisation.
BonjourQuébec.com est un autre exemple réalisé en partenariat avec le privé et constitue un
guichet unique multilingue visant à promouvoir et à commercialiser le Québec comme
destination touristique
par l’utilisation du cyberespace.
Pour la présence de grands joueurs privés et leurs investissements massifs
dans le déploiement de nouvelles infrastructures de télécommunication
Les grands joueurs de l’industrie des services de télécommunication possèdent leurs propres
réseaux. Ces opérateurs sont des donneurs d’ordres qui investissent massivement dans des
infrastructures de réseaux à la fine pointe de la technologie.
L’industrie a subi des transformations radicales en raison de la nécessité d’intégrer les réseaux. À ce
chapitre, les opérateurs continuent de migrer la totalité de leur trafic vers de nouveaux réseaux
fédérateurs IP pour permettre aux clients d’avoir accès à une gamme élargie de nouveaux
services à valeur ajoutée intégrant la voix, les données et la vidéo. Les réseaux sans fil
nécessitent également une migration vers la nouvelle génération qui permet les services à
large bande sans fil.
Les principaux opérateurs ont investi en 2008 dans l’acquisition du nouveau spectre par le
biais d’enchères administrées par le gouvernement fédéral. Les investissements dans
l’acquisition du nouveau spectre ont totalisé 4,25 milliards de dollars dont :
nn
Rogers avec 999 M$;
nn
Telus avec 880 M$;
nn
Bell avec 740 M$;
nn
Vidéotron avec 555 M$.
5
QUÉBEC
CHEF DE FILE EN SERVICES DE
TÉLÉCOMMUNICATION
Ces nouvelles licences radio vont engendrer de nouveaux investissements dans les réseaux
mobiles. Par exemple :
nn
nn
nn
nn
Vidéotron va installer son premier réseau mobile pour se lancer dans la téléphonie sans fil.
Elle a annoncé un investissement de 1 milliard et la création de 1 000 emplois d’ici
trois ans.
Depuis 2008, Bell dessert 2,4 millions de foyers par son réseau FTTN (fibre optique
jusqu’au voisinage), et ce chiffre devrait passer à 5 millions d’ici 2012. L’investissement dans
l’installation de son nouveau réseau mobile n’est pas encore quantifié.
Telus investira 250 M$ sur vingt ans pour la construction d’un centre de données Internet
intelligent et ultraperformant à Rimouski. La première phase de 65 M$ créera une vingtaine
d’emplois en plus de consolider ceux existants. Le bâtiment respectera les normes
environnementales LEEDS. L’ouverture est prévue en 2012.
Rogers investit plus de 40 millions de dollars pour l’amélioration de son réseau de troisième
génération.
Des occasions à saisir
Selon Gartner, les recettes de l’industrie des services de télécommunication ont atteint
1 573 G$ US en 2008 et devraient passer à près de 1 665 G$ en 2013. Le seul créneau des
services mobiles passerait de 769 G$ en 2008 à 1 005 G$ en 2013. Ces chiffres n’incluent pas les
recettes de l’industrie de télédiffusion.
Le nombre de connexions sans fil dans le monde dépasse désormais le nombre de connexions
filaires.
Il devrait s’accroître substantiellement pour faire passer le nombre total de connexions de
5,1 milliards de lignes d’abonnés en 2008 à 7,0 milliards en 2013. Le sans-fil détiendra une
place de plus en plus prépondérante, avec une part relative, évaluée à 75 % (3 pour 1) en 2008,
qui devrait atteindre 84 % (plus de 4 pour 1) en 2013.
Répartition du nombre de connexions dans le monde
2008
1,3 milliard
25 %
3,8 milliards
75 %
Ligne fixe
2013
6 milliards
84 %
Mobile
Source : Gartner, juillet 2009
6
1 milliard
16 %
QUÉBEC
CHEF DE FILE EN SERVICES DE
TÉLÉCOMMUNICATION
Selon Gartner, le marché des données sur mobile est appelé à connaître une forte expansion
qui fera doubler sa part des recettes entre 2008 et 2013. La recette en provenance des
données sur lignes fixes est aussi appelé à prendre une part plus importante, passant de
19 % des recettes en 2008 à 22 % en 2013. En contrepartie, les recettes tirées de la
transmission de la voix par lignes fixes ou mobiles occuperont une proportion plus restreinte
en 2013 par rapport à 2008.
Répartition des recettes des services de télécommunication
par segment de marché
2008
2013
21 %
19 %
26 %
22 %
11 %
39 %
44 %
Voix sur mobile
Voix sur ligne fixe
18 %
Données sur lignes fixes
Données sur mobile
Source : Gartner, juillet 2009
Les recettes de l’industrie des télécommunications globales, incluant les services et les
équipements, passeraient de 1 900 milliards en 2008 à 2 100 milliards en 2013.
Recettes provenant de la fabrication d’équipements
et des services de télécommunication par région, 2008
26 %
10 %
10 %
6%
24 %
25 %
Source : Gartner, juillet 2009
7
Amérique du nord
Europe de l’Ouest
Asie Pacifique
Amérique Latine
Afrique - MO
Europe de l’Est
..........................
..........................
economie.gouv.qc.ca
Direction des technologies de l’information
et des communications