Chaux-de-Fonds, La

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Chaux-de-Fonds, La
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25/02/2010 |
Chaux-de-Fonds, La
Comm. NE, chef-lieu du distr. du même nom. Ville située à la frontière franco-suisse, dans la vallée synclinale
de La C. La ville est à près de 1000 m. Elle a englobé la commune des Eplatures (1500 hab.) en 1900. Env.
1350 la Chaz de Fonz, 1378 Chault de Font.
La ville, au plan orthogonal, présente un des ensembles urbains du XIXe s. les plus cohérents de Suisse, classé
d'importance nationale. La C. connaît un important accroissement au XIXe s. Avec un taux de croissance de
17o/oo, sa population triple entre 1850 et 1910. Ce développement est lié à celui de l'horlogerie. L'essor
démographique est dû à une forte immigration de Confédérés venus essentiellement du canton de Berne. En
1880, 30% de la population se déclare de langue allemande.
Population de La Chaux-de-Fonds
Année
Habitants
1531
env. 35
1615
355
1661
495
1715
702
1750
2 363
1775
3 234
1800
4 927
1825
5 858
a
1910
1930
1950
1970
1990
2000
23 818
37 751
35 252
33 300
42 347
36 894
37 016
Français
16 089
32 363
30 761
28 818
31 762
29 873
31 653
Allemand
7 421
4 383
3 559
3 305
2 903
1 191
900
263
911
801
1 050
5 680
2 001
1 335
Année
1850
Habitants
Langue
12 638
Italien
Autres
Religion, confession
Protestants
b
Catholiques
Autres
1880
45
94
131
127
2 002
3 829
3 128
20 006
29 914
27 306
23 877
21 979
13 963
11 425
3 160
6 077
6 519
8 100
18 142
14 379
11 320
652
1 760
1 427
1 323
2 226
8 552
14 271
6 790
10 059
c
dont sans appartenance
Nationalité
Suisses
Etrangers
11 084
20 681
33 218
32 644
31 265
32 922
27 689
27 106
1 554
3 137
4 533
2 608
2 035
9 425
9 205
9 910
a
Population «présente»
b
Y compris catholiques-chrétiens de 1880 à 1930; depuis 1950 catholiques romains
c
N'appartenant à aucune confession ou à aucun groupe religieux
Sources:AEN; OFS
1 - Préhistoire et Antiquité
Quelques vestiges attestent de la présence humaine déjà à l'époque épipaléolithique (10 300-9000 av. J.-C.) à
la grotte du Bichon dans les côtes du Doubs. En 1956 un crâne humain et d'autres fragments furent mis au
jour. L'homme du Bichon se rattache à la race de Cro-Magnon. Une autre grotte, dite des boîtiers, abrite aussi
des vestiges attribués à cette période. Aucune trace de civilisations postérieures n'a été trouvée.
Auteur(e): Jean-Marc Barrelet
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2 - Moyen Age-XVIe siècle
La région, relevant du seigneur de Valangin, fut colonisée tardivement. La C. connaît un début de colonisation
venue du Val-de-Ruz dès le milieu du XIVe s. A cette colonisation provenant du sud s'ajoutera aux XVe s. et
XVIe s., lors de la seconde colonisation du Jura neuchâtelois, une migration issue du Clos de la Franchise, soit
des vallées du Locle et de La Sagne affranchies en 1372 par Jean II d'Aarberg. Les défricheurs s'installent
durablement sur le territoire actuel de La C., divisé en dix quartiers dîmeurs. L'activité principale est
l'élevage. L'absence de structure administrative et ecclésiastique explique partiellement le faible
développement de la communauté. Il n'y a à La C. ni église, ni mairie, ni plaid (justice). L'espace
géographique demeure flou, notamment à l'est où la frontière avec l'évêché de Bâle est mal définie. Une
première église dédiée à saint Humbert (Imier?) est consacrée en 1528 par l'évêque de Besançon Pierre
Tassard qui agit au nom de l'évêque de Lausanne. Comme le reste de la seigneurie, La C. adoptera la
Réforme dans les années 1530. Les limites de la paroisse sont fixées en 1550 par René de Challant, seigneur
de Valangin. Avec la paroisse naît une petite communauté de bourgeois de Valangin, de francs-habergeants
et de taillables. En 1616, La C. devint dépendante du Locle et de La Sagne pour la basse et la moyenne
justice, la justice criminelle étant rendue à Valangin. La vie économique demeure liée à l'agriculture. Elle est
complétée par l'activité des moulins au bord du Doubs. La C. devient un carrefour important pour le trafic
entre Neuchâtel et la Franche-Comté ou l'évêché de Bâle.
Auteur(e): Jean-Marc Barrelet
3 - XVIIe-XVIIIe siècles
Il semble que la guerre de Trente Ans (1618-1648) soit à l'origine d'une première croissance de La C. grâce à
sa position géographique propice au commerce. Après plusieurs demandes, les habitants obtiennent
l'établissement d'une mairie. Le 2 décembre 1656, Henri II d'Orléans-Longueville, prince de Neuchâtel, signe
l'acte d'établissement. Ainsi la paroisse devient aussi un ensemble administratif (commune) et judiciaire
(mairie), doté d'un tribunal de basse justice. La commune peut désormais organiser trois foires annuelles et
un marché hebdomadaire. Les frontières sont légèrement modifiées par l'adjonction du quartier de Boinod au
sud. Abraham Robert (1619-1679), notaire et secrétaire du Conseil d'Etat, est désigné comme maire par le
gouverneur Jacques d'Estavayer-Mollondin. La cour est formée de douze justiciers, d'un greffier et d'un
sautier. Le maire préside la cour de justice, assiste aux séances du Conseil de la communauté et de la
Communauté générale. Il siège également au consistoire. Un lieutenant le seconde dans ses tâches. Robert
révisa les reconnaissances et établit une Description de la frontière des Montagnes de Valangin. Une première
école communale ouvre ses portes en 1688.
Quelques vestiges de fermes témoignent d'une relative prospérité économique au XVIIe s. Mais le
développement de l'artisanat demeure modeste. La vie économique ne prend vraiment son essor qu'au
XVIIIe s. avec l'apparition de la fabrication des dentelles et de l'horlogerie qui s'est propagée à partir de
Genève le long de la chaîne jurassienne pour venir compléter l'activité des agriculteurs et des artisans. La C.
ne dispose pas de ressources minières mais ses forgerons, serruriers ou armuriers connaissent le travail des
métaux. Au milieu du XVIIIe s., on recense sur le territoire de La C. environ 500 dentellières. Elles ne seront
plus que 300 vers 1800, l'industrie horlogère concurrençant très fortement celle de la dentelle. Dès le début
du XVIIIe s., l'horlogerie prend les aspects d'une véritable industrie selon le système de l'établissage, du
travail à domicile (Verlagssystem) et la fabrication en parties brisées. La C. est surtout connue pour la
fabrication des pendules qui sont vendues dans les foires. On recense 68 penduliers, 8 ébénistes et 4
fondeurs de bronze vers 1750. Quelques grands penduliers contribuent à la renommée de La C., comme Josué
Robert, horloger du roi, ou Pierre Jaquet-Droz et sa famille, connu pour ses automates. Le cadre libéral facilite
l'immigration d'ouvriers venus de Suisse, spécialement de Genève et de Franche-Comté, qui viennent
renforcer la main-d'œuvre locale. Les horlogers favorisent l'apparition de toute une civilisation qui transforme
les mentalités comme les manières de vivre des habitants de la petite localité.
Les propriétaires, regroupés dans la "Compagnie du village", s'occupent de l'aménagement urbain et de ses
infrastructures. Les différences de condition entre les communiers (bourgeois et francs-habergeants) et les
habitants (non communiers) sont des sources de tensions sociales. Bourgeois de Valangin et de Neuchâtel ne
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sont pas non plus placés sur le même pied dans la principauté. Ces tensions ainsi que les échanges fréquents
avec la Franche-Comté et la circulation des idées expliquent le retentissement de la Révolution française dans
les Montagnes neuchâteloises. Particulièrement à La C. où une importante société patriotique contribue à
diffuser les idées révolutionnaires. En 1793, de nombreux horlogers, après une vive répression, choisiront de
s'installer à Besançon où l'on recense l'arrivée de plus de 1800 horlogers suisses entre l'an II et l'an IV
(septembre 1793-septembre 1795). En 1794 d'ailleurs, le grand incendie qui ravage la ville, apparaît comme
le symbole d'un châtiment. Sous l'impulsion du graveur Moïse Perret-Gentil et avec l'aide du Conseil d'Etat, la
ville est rapidement reconstruite selon un plan qui forme le cœur de la cité moderne. Un nouveau temple, de
forme ovale, est reconstruit à l'emplacement de la première église. L'hôtel de ville sera édifié entre 1803 et
1805.
Auteur(e): Jean-Marc Barrelet
4 - XIXe-XXe siècles
Pendant la première moitié du XIXe s., la condition des personnes ne change guère. La bourgeoisie de
Valangin devient au contraire une force conservatrice; l'accession au titre de communier est difficile et
onéreuse. La dette de la reconstruction de la ville alourdit la fiscalité. Les institutions ne sont pas modifiées; la
commune des Planchettes créée en 1812 rejoint la mairie. Cependant l'industrialisation accélère le
développement de la localité; la population double entre 1815 et 1849. Un nouveau plan urbain est tracé par
l'ingénieur des Ponts et Chaussées Charles-Henri Junod (1835): l'extension se fait le long de la vallée et de la
route principale suivant un alignement en damier.
Après la période de crise des années 1816-1817, la production horlogère devient l'activité dominante de la
ville. En 1847, La C. compte environ 4000 personnes occupées directement dans l'industrie horlogère, soit
près du tiers de la population totale. Cette production voit l'apparition de ses premières formes d'organisation
industrielle et commerciale: un Bureau pour le contrôle des métaux précieux est ouvert en 1819. Mais on
reste dans une phase de division du travail et de développement des ateliers urbains. Les crises des années
1837-1839 et 1847-1848 incitent les fabricants à souhaiter une plus grande liberté de commerce et à se
dresser contre les conservateurs qu'ils accusent de monopoliser le capital bancaire. La vie économique de La
C. est donc étroitement liée aux événements de 1848. Elle favorise par ailleurs de nouvelles organisations
sociales et culturelles. Parallèlement à la multiplication des églises protestantes, une paroisse catholique est
fondée en 1834 et un embryon de communauté juive s'installe à La C. Une loge maçonnique fondée en 1819
complète les cercles républicains, dont l'Union, créée vers 1830, puis une section allemande du Grutli en
1845. Les idées progressistes et républicaines circulent grâce à cette organisation sociale. En plus des écoles,
les premiers équipements culturels se développent, comme la bibliothèque et le théâtre ou la section locale
de la Société des sciences naturelles animée par Célestin Nicolet. D'autres associations caritatives se
préoccupent de la santé et des conditons de vie de la population.
Après la révolution neuchâteloise du 1er mars 1848, La C. devient le pôle économique du canton de Neuchâtel
et accède au rang de ville moderne. Siège d'une préfecture (jusqu'en 1990), la ville devient également cheflieu de district. Si l'ancienne commune bourgeoise survit jusqu'en 1888, elle est supplantée dès 1851 par une
municipalité. Un Conseil général de quarante membres, organe législatif élu au suffrage universel, élit un
Conseil municipal, exécutif composé de sept membres. Les radicaux dominent la vie politique de la cité
jusque dans les années 1890. Mais l'action des radicaux est contestée par les libéraux qui se recrutent
principalement dans l'ancienne bourgeoisie locale, ainsi que par les premiers socialistes, emmenés par Pierre
Coullery (l'Association internationale des travailleurs comptera une section de quelque 250 membres en
1865). Ville, mais aussi la plus grande commune agricole du canton, La C. se dote d'infrastructures modernes:
télégraphe (1852), chemin de fer à partir de 1857, réseau d'égouts, etc. L'arrivée de l'eau courante de
l'Areuse, en 1887, constitue un des points forts de la modernisation de l'équipement urbain.
Malgré les crises qui jalonnent le XIXe s., la ville devient selon le mot de Marx "une seule manufacture
horlogère" et peut être comparée à une ville américaine par son urbanisme mais aussi par son melting-pot.
L'essor du secteur horloger (4505 sur 8954 personnes actives en 1870) entraîne l'arrivée de nombreux
migrants, Suisses pour la plupart, puis Italiens occupés dans la construction. Des juifs venus d'Alsace
constituent une colonie importante du point de vue économique et culturel, avec une grande synagogue
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inaugurée en 1896. A la fin du XIXe s., la fabrication horlogère subit une profonde mutation en passant de la
production dispersée à la fabrication mécanisée dans des manufactures de petite taille. Ces regroupements
s'accompagnent de la création d'associations professionnelles et de syndicats. La Chambre suisse de
l'horlogerie ouvre ses portes à La C. en 1900.
L'influence de l'horlogerie se fait également sentir dans les secteurs de la culture et de l'enseignement. En
1850 l'ancienne Chambre d'éducation est remplacée par une Commission d'éducation et les pouvoirs publics
accordent tous leurs soins à l'édification d'écoles, comme le collège industriel en 1876, qui deviendra
gymnase en 1900 et abritera aussi la bibliothèque ainsi que les musées. L'école d'horlogerie, fondée en 1865,
sera complétée par un technicum et une école d'art destinée à la formation des bijoutiers et graveurs. Charles
L'Eplattenier et Charles-Edouard Jeanneret (Le Corbusier) y enseigneront et joueront un rôle important dans
l'embellissement de la ville, à l'exemple de la Villa turque construite par Le Corbusier en 1917 ou le Musée
des beaux-arts dû aux architectes René Chapallaz et Charles L'Eplattenier. Une école de commerce inaugure
ses nouveaux locaux en 1913.
Malgré la multiplication des lieux de cultes, comme la construction d'un temple allemand en 1853 et la
reconstruction du Grand temple après son incendie en 1919, voire la création de l'Union chrétienne animée
par le pasteur Paul Pettavel, La C. n'échappe pas à la désaffection de l'Eglise constatée dans les villes
industrielles. On assiste par contre à une animation intense autour des cercles, des musées, des salles de
musique et de théâtre ainsi qu'au développement de nouvelles formes de loisirs avec les clubs sportifs.
La fin du XIXe s. et les premières années du XXe s. sont marquées par de graves conflits sociaux qui culminent
avec la grève des maçons en 1904, soutenue par le parti socialiste et l'Union ouvrière. La commune radicale
devient socialiste en 1912 avec l'introduction du système proportionnel. En 1918, le nombre des conseillers
généraux passe de 40 à 41 sièges. Dès 1917, la guerre et les difficultés provoquent à nouveau des tensions.
La ville est occupée militairement à deux reprises à la suite de manifestations antimilitaristes et favorables au
leader socialiste Ernest Paul Graber. Nonobstant la création d'un parti progressiste national dirigé par l'avocat
Arnold Bolle et du parti communiste dans lequel s'illustre Jules Humbert-Droz, le parti socialiste, emmené par
Charles Naine, conserve la majorité lors des élections de 1921 et le mouvement coopératif connaît un
développement important dans l'entre-deux-guerres. Après son interdiction, le parti communiste se
transforme en parti ouvrier et populaire (POP) en 1944 et occupera, dès 1948, un siège au Conseil communal
aux côtés de deux socialistes, un radical et un libéral-progressiste-national.
La nécessité de diversifier les activités économiques devient une des préoccupations majeures des pouvoirs
publics car l'horlogerie ne peut à elle seule résorber le chômage qui touche plus de 14 000 personnes dans le
canton au début de l'année 1933. En 1934, La C. et Le Locle créent l'ORIN (Office neuchâtelois pour la
recherche d'industries nouvelles) qui permet de faire venir des fabrications diverses, comme celle des
appareils de radio. L'expérience est poursuivie dans le cadre de l'OECN (Office économique cantonal
neuchâtelois) fondé en 1944. Avant la Deuxième Guerre mondiale près de 500 personnes sont occupées dans
ces nouvelles fabriques, résorbant ainsi 50% du chômage féminin. La C. conserve son caractère de ville
industrielle. En 1941, 64% de la population active est occupée dans le secteur secondaire, dont 56% dans
l'horlogerie. Cette tendance sera renforcée par la forte croissance économique qui suit la Deuxième Guerre
mondiale, jusqu'au milieu des années 1970. En 1975, la ville perd plus de 1000 habitants et plus de 2000
emplois, principalement dans l'horlogerie. La commune adhère à la Région Centre-Jura, qui regroupe dix-sept
communes, reconnue par la Loi fédérale sur l'aide en matière d'investissements dans les régions de
montagne (LIM) en 1976. En 2000, le secteur secondaire fournissait moins de la moitié des emplois.
La construction qui s'est poursuivie pendant l'entre-deux-guerres reprend à partir des années 1950; la ville
s'étend surtout en direction de l'ouest, dans le quartier des Forges; une zone industrielle accueille de
nouvelles usines aux Eplatures où se situe également l'aéroport régional (1926, modernisé en 1956).
L'urbanisme est marqué par une plus grande dispersion, la prolifération de quartiers de villas au sud et au
nord, et perd de sa cohérence. Dans les années 1980 une campagne de réhabilitation du centre et des
éléments d'Art nouveau est entreprise. La croissance de la ville entraîne aussi la construction de nouvelles
écoles pour tous les degrés de l'enseignement et de la formation professionnelle. Un gymnase est inauguré
en 1971. L'hôpital, ouvert en 1898, remplacé par une institution moderne en 1960, abrite un centre cantonal
d'oncologie-radiothérapie ainsi que l'Institut neuchâtelois de microbiologie. De nouveaux lieux de culture sont
édifiés, comme le Club 44 (1944), la Salle de musique (1955), le Musée paysan (1971), le Musée international
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de l'horlogerie (1974) et son Institut l'Homme et le Temps (1989). Le Théâtre populaire romand a installé son
siège à La C. depuis 1968. Aux églises construites au début du XXe s. s'ajoutent quelques édifices, comme le
temple Saint-Jean en 1972. La sociabilité chaux-de-fonnière s'est également épanouie dans les sports
collectifs comme le hockey sur glace et le football. La C. ne possède pas de banlieue et s'affirme comme une
"ville à la campagne", étroitement solidaire du monde rural qui l'entoure. Les hameaux voisins, dans la région
de Valanvron ou des Joux Derrière abritent des fermes qui ne sont pas toutes des résidences secondaires. La
paysannerie de La C. pratique essentiellement l'élevage. Par ailleurs, les Chaux-de-Fonniers ne délaissent pas
leur campagne et la colline de Pouillerel ou les bords du Doubs sont des lieux d'excursion appréciés.
Auteur(e): Jean-Marc Barrelet
Références bibliographiques
Bibliographie
– L.-E. Roulet, L'établissement de la mairie de La Chaux-de-Fonds en 1656, 1956
– R. Cop, Hist. de La Chaux-de-Fonds, 1980
– Hist.NE
– J.-M. Barrelet, J. Ramseyer, La Chaux-de-Fonds, ou le défi d'une cité horlogère, 1848-1914, 1990
– Y. Tissot, Le théâtre de La Chaux-de-Fonds, une bonbonnière révolutionnaire, 2003
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