Argentine, Mendoza - MOLINIER, Jessy - 2011 - Région Rhône

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Argentine, Mendoza - MOLINIER, Jessy - 2011 - Région Rhône
Jessy Molinier
Mendoza, Argentine
Rapport de fin de séjour EXPLORA SUP
Universidad del Aconcagua, Mendoza, Argentine
Mars-Juillet 2011
1) Vie pratique
LOGEMENT
- A Mendoza, les étudiants vivent majoritairement chez leurs parents. L’Argentin est très
« casanier », et n’a que rarement les moyens de financer un logement hors du foyer familial pour ses
études. Il n’est donc pas si facile de trouver d’éventuels colocataires une fois arrivé à Mendoza.
Surtout que le système de cités universitaires n’existe pas vraiment. La tendance est plutôt aux
« hostals » ou « hospedajes », qui sont des maison-résidences conçues pour accueillir généralement de
nombreux touristes (10 à 20 chambres par résidence), rarement étudiants de « longue » durée.
- Dans la mesure du possible, il est donc fortement conseillé de faire jouer ses contacts avant même
l’arrivée en Argentine : famille, amis, ex-étudiants en échange, etc. Ils peuvent vous être très utiles et
vous aiguiller en termes de prix du marché, « qualité » de la zone dans laquelle l’appartement
concerné vous intéresse, commodité du quartier (commerces environnants, proximité de l’Université et
des lignes de « micro » = bus ou « trole » = tramway, etc.). Personnellement, j’ai pu trouver un
logement à très bon rapport qualité/prix par l’intermédiaire de « contact de contacts ». En effet, je vis
dans une grande chambre tout équipée, à l’intérieur d’une maison « commode » (salon cuisine jardinpatio, lave-linges, etc.) en colocation avec une dame qui me laisse entièrement libre (j’ai mes propres
clés et ma chambre n’est que partiellement rattachée à la maison) et me fait la cuisine, pour 500
pesos/mois, soit environ 90 euros. Le seul « hic » en termes de transports est que je vis loin du centreville (C.F. : partie « TRANSPORTS »).
- Toutefois, si vous ne voulez ou pouvez faire jouer vos contacts personnels, il vous est toujours
possible de contacter Mercedes Chambouleyron, gérante du système MiHouse et de son site internet
(mihouse.com).
MiHouse
est
à
ce
jour
l’unique
portail
de
recherche
d’appartements/colocations/maisons à partager pour les étudiants étrangers venant à échange à
Mendoza. L’absence de concurrence sur ce segment de marché est donc l’atout principal de MiHouse,
en plus d’être un système 100% fiable. Cependant, il faut savoir que les prix proposés sont bien audessus du marché (la signature d’un contrat s’accompagne d’un mois de caution et d’une somme
forfaitaire non remboursée).
- Sinon, vous pouvez toujours faire des recherches préalables sur Internet via les journaux online
de la ville de Mendoza, rubrique « Clasificados – Alquileres » = « Logements » (mdzolx.com.ar,
losandes.com.ar, diariouno.com.ar, etc.), mais il me paraît difficile de trouver un logement par ce
biais sans être physiquement présent à Mendoza. Cela pourra tout de même vous donner une idée
des prix du marché, qui selon moi se situent entre 500 et 650 pesos/mois hors-centre, et entre 600 et
800 pesos/mois dans le centre (district de « Mendoza Capital »), pouvant aller jusqu’à plus de 1000
pesos/mois si vous avez besoin d’espace et que vous ne supportez pas la colocation.
- Enfin, si vous souhaitez attendre votre arrivée sur place pour choisir votre logement, je vous
conseille fortement de faire le tour des commerces autour de l’Université, ainsi que de visiter le
campus de l’Université Nationale de Cuyo (publique, offrant de nombreuses ressources), car vous
pourrez nouer de nombreux contacts, voire trouver plusieurs annonces de logements, surtout en
période de rentrée (février-mars).
ARGENT
- Il est difficile de trouver des pesos argentins en France avant de partir, et le taux de
change est bas. Une fois à l’aéroport, vous pourrez retirer des pesos d’un DAB, ou échanger
vos euros contre des pesos. Ne retirez ou n’échangez que le nécessaire à l’aéroport, les transactions
effectuées n’étant pas du tout rentables.
- Avant de partir, je n’ai souscrit à aucune option particulière auprès de ma banque (type : pour X
euros / mois, X retraits sans frais / mois et le paiement par carte sans frais), et j’ai choisi de ne pas
emporter d’euros avec moi. Je ne le regrette pas du tout. D’une part car le fait de transporter
beaucoup d’argent liquide est toujours risqué, d’autre part car le retrait d’argent via les DAB est peu
onéreux avec une carte VISA Internationale (avec ma carte BNP ou Caisse d’Epargne, un retrait de
1000 pesos, soit 170 euros environ, me coûte moins d’1euro).
De plus, le « cash » prédomine en Argentine, et les paiements par carte bancaire, quand ils sont
possibles, débitent souvent un montant plus élevé qu’un paiement en espèce. Il vaut mieux donc retirer
une grosse somme de temps en temps, en laisser la majeure partie à la maison, et se débrouiller pour
vivre au quotidien en faisant un maximum de « petite monnaie ».
- Attention aux faux billets, ils sont nombreux en circulation, et chacun vérifie précautionneusement
les billets au moment de la transaction. Il existe des billets de 2 pesos à 100 pesos, et la petite monnaie
est rare et précieuse : les pièces sont en effet indispensables pour prendre les bus, de 1 à 1,40 pesos le
trajet.
SANTE
- Par chance, je n’ai jamais été malade durant mon séjour. Par contre, il me semble intéressant
d’emporter avec soi quelques médicaments de base type « Doliprane ». On en trouve partout ici,
souvent sans ordonnance, mais il faut les payer, ils ne sont pas forcément remboursés.
- Avant de partir, j’ai souscrit à une couverture internationale d’un an pour environ 100 euros, par
l’intermédiaire de l’offre groupée MGEN/LMDE (très bon rapport prix/prestation, mais il faut être
adhérent ou enfant d’adhérent MGEN pour y souscrire). Ce type d’assurance est indispensable,
car en cas d’ « accidents » de santé souvent imprévisibles, (type opération des dents de
sagesse), vous risquez de casser votre tirelire. Les consultations à Mendoza (hors
établissements publics, où l’attente et la qualité du service laissent apparemment à désirer)
sont très chères, de l’ordre de 100 euros chez un spécialiste !
- Pour les vaccins, il y a des centres de vaccination gratuits, mais sachez qu’à Mendoza vous êtes
dans une des zones les plus sûres du pays en termes d’épidémies et maladies dites « exotiques ». Se
renseigner avant de partir si vous souhaitez voyager à travers le pays, ou dans les pays voisins
(Dengue à Salta et Jujuy par exemple, fièvre jaune etc.). Enfin, l’eau est potable presque partout, et
il ne me semble pas utile d’emporter avec soi des pastilles de purification.
TELECOMMUNICATIONS
- Pour communiquer avec vos proches (amis, famille etc.), la meilleure solution reste SKYPE,
gratuit et avec visio en prime. Cependant, il n’est pas sûr que vous ayez Internet dans l’appartement
(ou maison) que vous allez (co-)louer. Dans ce cas, il vous faudra passer du temps dans les cybercafés (3 pesos/heure en général, soit 0,50 euros), ou dans certaines zones spécifiées WI-FI et
gratuites, comme le Mac Donald’s du centre-ville. Sinon, si vous souhaitez téléphoner, vous pouvez le
faire via les « Locutorios », mais les appels sur fixes à l’étranger restent relativement chers (de
l’ordre de 3-4 pesos/mn). Enfin, il me semble qu’il existe encore des cartes vendues en kiosques, un
peu plus économiques, qui vous permettent de passer des appels à l’international via un fixe.
- Pour communiquer avec vos amis à Mendoza, le téléphone portable me paraît indispensable si
vous ne souhaitez pas rester à l’écart (Facebook peut être une solution, mais très fastidieuse, surtout
que les Argentins ne respectent que rarement les heures de rendez-vous, et il n’est pas surprenant
qu’ils vous zappent. Il faut s’y habituer !). J’ai eu la chance de m’en faire prêter un par un copain de
l’université, mais vous pouvez toujours en acheter un dans les boutiques Claro-Movistar-Personal,
le prix de base pour un neuf étant de 200 pesos environ. Ensuite, une carte SIM ne vous coûte que 5
pesos. Vous devrez sans doute opter pour un téléphone à carte (plus pratique mais plus cher), sauf si
vous restez pour une longue durée. A titre indicatif, une recharge de 20 pesos vous dure guère plus
d’une semaine, surtout si vous privilégiez les appels aux textos. Un SMS vaut moins d’un peso,
tandis qu’une minute de communication vaut 3 ou 4 pesos. Attention, il peut être très utile car
économique d’attendre les jours promotionnels de votre opérateur pour recharger votre crédit
(avec Movistar par exemple, vous doublez ou triplez votre recharge selon les offres, au moins 4
fois/mois).
VIE UNIVERSITAIRE
- Je n’ai eu aucune information concernant les cours que l’on peut choisir à l’Université de
l’Aconcagua avant mon départ. C’est une fois sur place que nous avons la possibilité de
tester, pendant 2-3 semaines, les cours qui nous plaisent parmi un ensemble de « carreras »
de la faculté de sciences économiques (ATTENTION : minimum 3 cours à choisir). J’avais
cours lundi mardi et mercredi, 9h par semaine. J’ai préféré ne garder que 3 cours (Relations
Publiques, Relations Internacionales Economiques et Politiques et Portuguais) pour avoir des
longs week-ends et voyager un maximum à travers le pays !
A noter qu’aucun cours ne débute avant 17h, et qu’en général les étudiants de l’UDA ont
cours entre 19h et 22h tous les jours. Cela peut paraître déroutant au départ, mais on s’habitue
très vite à ce rythme qui correspond très bien à la vie à Mendoza. D’autre part, la relation
élève-prof est très différente de celle que l’on connaît : plus proche et décontractée, en bien
(facilité de communication avec les enseignants) comme en mal (manque de ponctualité,
cours parfois désordonnés).
- L’Université ne prévoit pas d’accueil particulier pour les étrangers (nous n’étions que 3,
d’où l’absence d’efforts de la part de la faculté à ce sujet), notamment au niveau de la vie
étudiante et des sorties, à l’inverse de bon nombre d’universités dans les grandes villes
d’échanges internationaux. Les Argentins sont cependant extrêmement accueillants, et il
est assez facile de tisser des liens d’amitié avec vos camarades de classe. Sinon, vous pouvez
toujours faire un tour du côté de l’Université Nationale de Cuyo, publique et bien plus grande,
avec pas mal d’étrangers.
- Enfin, il faudra vous armer de patience pour obtenir le Visa étudiant qui est indispensable
pour valider votre semestre d’échange à Mendoza. Les démarches sont fastidieuses, les
administrations locales souvent lentes et peu efficaces, et la communication entre les
différentes entités (Université et Service Migrations par exemple) relativement mauvaise.
Comptez 400 pesos environ pour l’obtention du visa, toutes démarches comprises.
VIE QUOTIDIENNE
- Le climat de la ville est très agréable : peu venteux, presque toujours ensoleillé, et presque jamais
sous la pluie. Très doux l’été (je suis arrivé à la fin de l’été, en mars, il faisait plus de 30°c),
légèrement frais en automne (en mai, la température pouvait parfois baisser sous les 10°c), et
relativement froid en hiver (les températures dépassent rarement les 13-14°c à partir de juin, et chutent
parfois en dessous de 0 en juillet). A noter cependant que le vent Zonda, bien que relativement rare (4
jours pour moi en 4 mois), est très désagréable : il crée d’importantes vagues de chaleur (qui sont
souvent suivies par des jours bien plus froids), irrite les yeux et crée une fatigue instantanée
importante (il soulève les feuilles ainsi que beaucoup de poussière, et peut vous donner des nausées
passagères).
- Le rythme de vie est fondamentalement différent : la journée est coupée en 2 par la sieste (entre
14h et 17h environ), de telle sorte que la plupart des commerces ferment, les bus se font plus rares et
les rues sont désertes à ces horaires-là. De même, les heures de repas diffèrent des nôtres : comptez
14-15h pour le repas du midi, et 22-23h pour le repas du soir ! Les magasins ouvrent donc
généralement aux heures suivantes : 9h-13h et 17h-22h. Au départ, ce rythme est assez déconcertant.
Mais on s’y habitue vite et on y prend goût ! Se lever vers 10h, dormir à nouveau vers 14h, profiter de
la journée pour boire quelques mates (la boisson nationale type « thé », bue à toutes heures et en toutes
circonstances, surtout entre amis et famille), se lever vers 17h, aller en cours jusqu’à minuit et sortir
dans un bar ou une discothèque de 3h à 6h avant de terminer par un « after »… Ouf, quel rythme !
En fait, le rythme de vie argentin (hors Buenos Aires, qui se rapproche assez du rythme de vie
parisien) est globalement pensé pour éviter de se presser, ainsi que toutes formes de stress. Pas
désagréable, en soi ! A noter enfin que le décalage horaire par rapport à la France est de -4h en été, et 5h en hiver.
- La gestion des transports est également assez particulière : le réseau de bus de la ville est très
complet, mais un véritable casse-tête en arrivant à Mendoza. Les trajets diffèrent à l’ aller et au
retour, et il est impossible d’obtenir des informations valables sur le passage des bus. En semaine, aux
heures de pointe, vous attendez généralement 15mn environ. Le week-end ou aux heures creuses,
comptez jusqu’à 45mn d’attente ! L’avantage cependant est que le bus est peu onéreux (1,40 pesos par
trajet, plus le prix de la carte de bus : 5 pesos). Les bus circulent grosso modo de 5h30 à 1h du matin,
et vous devrez donc passer par la case TAXI lorsque vous souhaitez rentrer précocement de boîte ou
d’une soirée chez des amis. Cependant le taxi n’est pas excessivement cher, comptez 30 pesos (5-6
euros) pour une course d’une dizaine de km, et 5 pesos de plus si vous voyagez de nuit.
- La nourriture est globalement très bonne, avec, à mon avis, quelques points forts et faibles
notables. La viande est en effet excellente et incontournable (bien meilleure que chez nous, elle se
décline en « asados, empanadas, choripanes », etc.), le vin est de très bonne qualité (jusqu’aux moins
chers), les fruits et légumes sont variables, mais le pain et le fromage français vont très vite vous
manquer ! Notez qu’une sortie dans un bon restaurant (entrée-plat-dessert et boissons) vous coûtera
100 pesos environ (moins de 20 euros), un « pancho » (hot-dog local) moins de 10 pesos (1,50 euros),
et un litre de bière au café environ 15 pesos, selon les endroits.
-Concernant les loisirs, ils sont de reste ! Entre les sorties entre amis, le cinéma, les sports en tous
genres, etc., il y en a pour tous les goûts. Et si jamais, de temps en temps, vous vous lassez de la ville,
vous pouvez toujours passer la journée ou le week-end en camping ou dans des piscines et eaux
thermales l’été, ou à la montagne l’hiver. Sans parler des innombrables possibilités de voyages, pour
tous les budgets (possibilité de passer 4 jours au Chili, transport-hôtel-semi-pension pour moins de
100 euros).
2) Bilans et suggestions
BILAN GENERAL, PROJETS PERSONNELS ET PROFESSIONNELS
Globalement, je tire un bilan extrêmement positif de ce séjour en tant qu’étudiant en échange
académique. En allant à Mendoza, j’avais un objectif assez clair : vivre une expérience humaine
réellement enrichissante, qui puisse également m’aider dans l’orientation à donner à ma future vie
professionnelle. Je crois avoir accompli cet objectif.
- Personnellement, l’ambiance du pays et de la ville, le mode et le rythme de vie, la générosité et
l’accueil des argentins m’ont enchanté. J’imaginais trouver un pays haut en couleurs, accueillant et
différent du nôtre, je n’ai vraiment pas été déçu ! Humainement parlant, j’ai eu la chance de faire de
très belles rencontres tout au long des 4 mois, et je pense garder de nombreux contacts en Argentine, et
en particulier à Mendoza. L’accueil que j’ai reçu ici a été exceptionnel, car les argentins n’hésitent pas
à vous intégrer pleinement à leur vie rythmée par les rassemblements entre amis et famille et à vous
faire partager leur quotidien, dans la mesure où vous êtes prêts à comprendre, accepter et apprécier
leur style de vie. Dans ce cens, je n’ai eu aucun effort à faire, puisque la convivialité, la simplicité des
relations et le rapport au temps si particulier et peu stressé qu’ont les argentins me conviennent
parfaitement.
- De telle sorte que professionnellement, j’envisage très sérieusement le futur à moyen terme ici, en
Argentine. Ou du moins à l’étranger dans un pays hispanophone, de préférence en Amérique Latine,
puisque je partage désormais leur langue (je suis presque bilingue), une partie de leurs traditions, et un
goût prononcé pour le mode de vie qui les caractérise souvent. Cependant, je n’occulte pas non plus le
fait que le style de vie argentin comporte des défauts notables. L’absence de stress, le rythme de vie
relativement paisible ainsi que la décontraction s’accompagnent bien souvent d’un manque
d’organisation, de rigueur voire de professionnalisme, dans l’ensemble du système socio-économique
de la ville (voire du pays). Ce qui génère certaines difficultés gênantes, que je vais désormais aborder.
PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES
Etant déjà parti à l’étranger en tant qu’étudiant stagiaire, et ayant eu la chance de connaître un contact
à Mendoza, je n’ai pas eu de problème pour m’installer. Cependant, la problématique du logement
(évoquée plus haut, je n’y reviendrai pas en détails) est bien réelle. D’autre part, la principale difficulté
que j’ai rencontrée, qui est d’ailleurs typiquement argentine, est celle du manque d’informations et
d’organisation, particulièrement de la part des administrations locales. L’aide de l’Université
d’accueil a été largement insuffisante en termes d’informations sur le système de cours, l’aide quant
au logement est inexistante, et l’intégration en tant qu’étudiant étranger doit se faire par soi-même. Ce
manque d’organisation, auquel s’ajoutent les problèmes récurrents de l’accès général à l’information et
des horaires (extrême lenteur et inefficacité des administrations, retards fréquents, rendez-vous ratés
etc.), voire du sérieux de vos interlocuteurs, sont extrêmement pénalisants pour l’image du pays. Ainsi
qu’un frein réel quant à l’idée de bâtir un avenir professionnel ici, en Argentine.
.
AMELIORATIONS ET SUGGESTIONS
Afin de préparer au mieux un séjour à l’étranger de ce type, je pense que la région Rhône-Alpes
devrait, en collaboration avec les établissements de la région proposant des échanges, développer de
nouveaux outils de communication autour des échanges académiques et des expériences à
l’étranger.
Comme suggéré lors de précédents rapports d’expérience établis par des étudiants de l’ESC Grenoble,
je crois qu’il faudrait créer, avant tout, un document avec des informations pratiques (sites web
utiles, contacts d’étudiants divers de la région Rhône-Alpes étant partis en échange, témoignages,
expériences vécues, adresses de blogs, etc.).
Cela permettrait ainsi de compléter et alimenter les informations récoltées via « Explorablogs »,
afin de faciliter le départ de chaque étudiant, ainsi que son intégration dans sa nouvelle ville d’études.
En l’absence de ces moyens, l’étudiant partant en échange peut toujours se débrouiller pour obtenir
les contacts d’étudiants de son université étant déjà partis dans le même pays, ou la même ville
d’études.