c`est en cours

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c`est en cours
porte clés
Août 2008
n°
Le journal
de l’Office public
de l’habitat
Seine-Saint-Denis
c’est en cours
Insertion professionnelle : trouver un emploi
grâce aux chantiers de rénovation urbaine
En pratique
2
Troubles du voisinage : trop de bruit ?
le
e ois
chifdfurm
25
c’est le nombre de points
d’accueil que gère l’Office.
Le mot de l’Office
3
Le projet Boutin : une double rupture inacceptable
Rencontre
4
Le relogement vécu par une locataire de La Courneuve
Dossier
5
Les ascenseurs
C’est en cours
9
• Deux nouveaux points d’accueil à l’Office
• Stains cité-jardins: accompagner les habitants dans leur vie de tous les jours
• Insertion professionnelle : trouver un emploi grâce aux chantiers
de rénovation urbaine
• L’actualité des chantiers
Ça s’est passé près de chez vous
• Montfermeil, la cité Lucien Noël en fête
• Stains, cité-jardins : les habitants se mobilisent
• Balades urbaines : découvrir la ville autrement
12
18
en pratique
Troubles du voisinage : trop de bruit ?
Talons, claquements de porte, télévision à plein
volume, travaux de bricolage, conversations à voix
forte, douche à toute heure de la nuit…
La vie en collectivité n’est pas toujours facile.
Beaucoup de bruits, s’ils sont répétitifs,
peuvent vite devenir insupportables.
Pour la tranquillité de tous, il est nécessaire que
chacun suive des simples règles de savoir-vivre.
La bonne entente commence d’abord par le dialogue.
Que faire quand votre voisin fait trop de bruit ?
Si les bruits sont gênants parce qu’ils durent longtemps, sont très forts et se répètent fréquemment, ils
constituent un trouble du voisinage.
Volontaires ou non, ils deviennent vite invivables
pour les personnes qui les subissent.
➔ Privilégiez le dialogue.
La solution la plus simple, c’est d’aller voir votre voisin et de l’informer de la gêne qu’il provoque. En effet,
un voisin n’a pas toujours conscience du bruit qu’il
fait ou peut ignorer la réglementation.
Essayez de résoudre le problème avec lui, demandezlui de changer ses mauvaises habitudes. Une démarche
amicale peut suffire à résoudre le problème.
➔ Si le dialogue ne suffit pas, adressez-lui dans un
premier temps une simple lettre, suivie d’une lettre
recommandée lui rappelant vos démarches, la loi et
les solutions proposées.
Si vous n’avez toujours pas de résultat, adressez-vous
au maire pour qu’il fasse respecter la réglementation. Garant de la tranquillité publique
sur sa commune, il peut faire intervenir un médiateur ou des agents de police.
➔ Si toutes ces démarches ont échoué, vous pouvez recourir aux procédures judiciaires. Il s’agit de porter plainte devant le tribunal civil*.
Comment l’Office peut-il vous aider ?
Si vous êtes régulièrement confronté à d’importants troubles de voisinage et que vous
effectuez des démarches judiciaires contre un de vos voisins, informez-en l’Office.
Envoyez à votre délégation les lettres de témoignage, pétitions de voisins, copies
des procès-verbaux, jugements pris par les autorités, etc.
➔ L’Office commence toujours par une démarche amiable avec le locataire concerné.
En cas d'échec, il peut engager une procédure d'expulsion devant la juridiction
compétente.
Il s’agit d’une procédure longue qui ne se fait qu’en dernier recours et à l’appui d’un
dossier très complet et précis.
2
* « Le guide du bon voisinage » explique
en détail les procédures à suivre si vous
rencontrez des troubles de voisinage.
Faites-en la demande auprès de votre
point d’accueil ou délégation.
« Il n’y a pas que le tapage
nocturne (entre 21 h et 6 h)
qui soit passible d’une
amende de 450 euros.
Le tapage diurne, c'est-à-dire
en journée, est également
passible de la même amende.
3 règles d’or pour
vivre en bon voisin
1. Convivialité : de bons rapports
de voisinage, c’est l’affaire de tous.
2. Dialogue : un bruit annoncé est à
moitié pardonné. Avant toute soirée
que vous organisez chez vous,
avertissez vos voisins en affichant
un mot dans le hall ou en allant les
prévenir chez eux.
3. Conciliation : allez voir votre voisin
bruyant avant toute démarche
juridique.
le mot de l’office
Le projet Boutin :
une double rupture inacceptable
Un projet de loi de « mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion » a été
présenté par Christine Boutin. Je considère que celui-ci représente une véritable rupture.
Tout d’abord, une rupture sur la forme et dans la méthode. Jusqu'à aujourd'hui, chaque
fois qu'un gouvernement voulait appliquer sa politique du logement, il mettait en place
des dispositifs incitatifs tels que des subventions et des participations. Avec ce projet,
c'est l'inverse qui se produit, il n'est question que de sanctions et de prélèvements.
C’est aussi, une rupture sur le fond. La modification proposée de l'article 55 de la loi
SRU est proprement inacceptable dans la mesure où elle prévoit de prendre en compte
l'accession sociale à la propriété mais aussi les structures d'hébergement d'urgence
dans les 20 % de logements sociaux.
Madame Boutin cède à ses amis politiques
les plus réfractaires à l'application de la loi
Ce ne sont pas les
SRU. On peut craindre que les mauvais
élèves se concentreront sur l'accession
offices HLM qu’il faut
sociale à la propriété et laisseront
sanctionner mais les
l'hébergement à la charge des collectivités
sur lesquelles pèse déjà l'essentiel
villes qui ne construisent
de l'effort en logement et en matière
pas de logement social.
de solidarité.
«
Ce projet de loi propose de prélever de l'argent aux offices HLM s'ils n'appliquent pas la
politique du gouvernement et de les sanctionner s'ils ne construisent pas du logement
social. Or bien souvent, ils n'ont pas de fonds propres suffisants et doivent faire face à
des situations sociales particulièrement difficiles.
En bref, ce ne sont pas les offices HLM qu'il faudrait sanctionner mais bien les villes
hors-la-loi qui ne construisent pas de logement social.
A la lecture des propositions de Christine Boutin, je suis profondément inquiet quant aux
évolutions à venir : ira-t-on vers un déplafonnement des loyers au travers de la nouvelle
convention d'utilité sociale ? Le gouvernement obligera-t-il les offices HLM à vendre
des logements sociaux et sanctionnera-t-il ceux qui s'y refuseront ? D'un côté, on fait
des cadeaux aux villes qui ne veulent pas construire du logement social, de l'autre
on sanctionne les offices de l'habitat qui, pour l'essentiel d'entre eux, logent les familles
les plus en difficulté de notre pays. Ce projet de loi est tout simplement inacceptable.
Le président Bertrand Kern,
Conseiller général,
Maire de Pantin
3
rencontre
Laurence, locataire à La Courneuve
« J’ai été relogée par l’Office »
Le quartier des 4000 à La Courneuve
est concerné par un important projet
de renouvellement urbain. Les opérations
de réhabilitation, de démolition et de construction
vont se multiplier dans les mois à venir.
Le soin apporté au relogement des familles
dont l'immeuble est voué à la démolition
constitue une priorité pour l'Office.
Rencontre avec Laurence, une ancienne
locataire de l’immeuble Balzac qui vient
d’être relogée.
Aujourd’hui
Laurence estime
que le relogement
a été une vraie
chance pour elle
et sa famille.
Laurence, 24 ans, vient d’être relogée par l’Office.
Elle vivait avec sa famille dans un F4 de l’immeuble
Balzac et cherchait un logement social depuis longtemps
« Cela faisait des années que j’avais fait des demandes
de logement pour vivre seule, mais rien n’aboutissait.»
Dans le cadre de la future démolition de son immeuble,
un agent de l’Office a suivi sa famille pour les reloger.
Laurence en a profité pour lui exprimer son souhait
d’indépendance.
« Cela s’est vraiment passé rapidement. Moi, je m’attendais
à attendre 7, 8 mois pour que mon dossier soit pris
en compte. Et non ! J’ai pu rencontrer Ounissa Fodil
la semaine suivante. Je n’y croyais plus ! »
Comme avec chaque famille, la chargée de relogement
de l’Office a voulu la rencontrer et connaître sa situation
et ses attentes.
En suivant individuellement les familles, les chargées
de relogement connaissent ainsi parfaitement leurs
besoins et sont en mesure de leur proposer le logement
et l’environnement les mieux adaptés à leur mode de vie.
Une nouvelle vie commence…
Quelques mois après, Laurence s’est vu proposer un F2
à la Courneuve : « je l’ai visité et ai immédiatement
accepté ! Un logement entièrement rénové dans un petit
immeuble proche du centre-ville et des transports en
commun, c’était parfait pour moi ! »
4
« Le relogement
constitue une
étape essentielle
vers l’amélioration
du cadre de vie
des familles.
La bonne surprise,
c’est que la famille
de Laurence a bénéficié
d’un F4 dans
le même immeuble.
« Le relogement, qui faisait peur à mes parents,
a vraiment été vécu positivement ! »
Car quitter un quartier dans lequel on a vécu des
dizaines d’années, s’éloigner de ses voisins et changer
ses habitudes, ce n’est pas évident…
« La chargée de relogement a vraiment su s’adapter
à mon rythme de vie : comme je suis infirmière, j’ai des
horaires particuliers. C’était difficile de trouver du temps
pour se rencontrer. Elle s’est montrée disponible
et nous a régulièrement tenus informés des diverses
démarches à suivre. »
Ensuite, est venu le temps du déménagement.
« J’ai pris quelques jours de congés et une entreprise
missionnée par l’Office a pris en charge le déménagement. »
Aujourd’hui, Laurence est installée depuis près de 6 mois
et savoure sa nouvelle vie. Avec du recul, elle estime
que le relogement était une vraie chance pour elle et
sa famille « Tout s’est parfaitement déroulé, nous avons
été encadrés jusqu’au bout et nous sommes vraiment
satisfaits du logement dans lequel nous vivons.
Notre vie a pris un nouveau tournant. »
XXXXXXX
porte
clés
Le journal de l’office public
de l’habitat Seine-Saint-Denis
le DOSSIER
Ascenseurs
Pannes,
travaux de modernisation,
entretien des ascenseurs :
état des lieux.
C’est le nombre d’ascenseurs que gère l’Office.
La grande majorité des ascenseurs fonctionne bien.
Cependant, l’Office a identifié que 20 % rencontraient
régulièrement des difficultés. Dans ces situations trop nombreuses,
les pannes à répétition perturbent la vie des locataires.
Pourquoi ces cabines sont-elles souvent en panne ?
Comment les pannes sont-elles prises en charge ?
Comment l’Office s’organise-t-il pour entretenir son parc d’ascenseurs ?
341.
5
Ascenseurs
Pannes, travaux de modernisation, entretien
epuis 2 mois, notre ascenseur est
souvent en panne ». Annie, 65 ans,
est fatiguée. Régulièrement, elle
monte à pied les 8 étages de son immeuble.
« Pourquoi l’Office ne le répare pas ? Il est au
courant de la panne. Hier encore, je suis allée
au point d’accueil et on m’a dit que l’entreprise
des ascenseurs allait intervenir ».
En tant que propriétaire des immeubles,
l’Office se doit de maintenir en bon état ses
ascenseurs. Une mission qu’il confie à des
entreprises spécialisées dans le domaine ;
elles sont quatre à se partager la
maintenance des 341 ascenseurs.
Lorsqu’une panne leur est signalée, ces
entreprises ont pour obligation d’intervenir
dans les 2 h 30. Mais le délai est souvent
dépassé. De plus, quand le technicien
ascensoriste arrive, il se peut qu’il ne répare
pas tout de suite l'ascenseur. S’il estime que
l'appareil aura besoin de travaux, il se
contente de le mettre en sécurité et repousse
sa réparation à plus tard.
Eric Lissandre, un des techniciens du service
ascenseur de l’Office, suit les travaux réalisés
par ces entreprises. « Dans certaines cités, le
taux de panne est anormal. Il arrive souvent que
deux heures après la remise en marche d’un
ascenseur, il retombe de nouveau en panne,
ce qui est insupportable pour les locataires ».
Mauvaise utilisation des ascenseurs ?
«D
Pannes : les entreprises d'ascenseurs manquent de techniciens qualifiés
et expérimentés. Elles n'assurent pas le rythme.
Matériel trop sensible ? Les ascensoristes
n’assurent pas le rythme.
En question : le manque de techniciens
ascensoristes qualifiés et expérimentés.
En sous-effectif permanent, ces entreprises
n’interviennent pas dans les temps. Ce manque
de réactivité accroît considérablement les taux
de pannes, et ce, au détriment des locataires.
La fédération des ascensoristes estime qu’il
fuadrait embaucher 1 500 techniciens par an
pendant 10 ans.
En effet, la profession des ascensoristes
n’a pas anticipé le renouvellement et
la formation de ses techniciens.
Beaucoup de techniciens expérimentés sont
partis à la retraite sans que le relais soit fait
correctement avec les nouvelles recrues.
Aujourd’hui, face au développement
considérable de son activité, la profession
des ascensoristes peine à recruter.
Maintenance et suivi des
ascenseurs : les moyens
mis en œuvre par l’Office
20 % du parc ascenseurs de l’Office rencontre régulièrement des difficultés.
6
« La maintenance des ascenseurs est une
problématique nationale. Elle ne concerne pas
que l’Office mais tous les immeubles équipés
d’ascenseurs » précise Yves Nédélec, le
directeur de l’Office. « À plusieurs reprises,
les maires de la Seine-Saint-Denis et les gros
bailleurs parisiens se sont mobilisés auprès de
des ascenseurs : état des lieux.
l’Etat et des médias pour mettre en avant les
défaillances des entreprises ascensoristes ».
La part du budget ascenseurs*
de l'Office en forte évolution
35
> Organisation interne pour le suivi
des ascenseurs :
A l’Office, en plus des 33 techniciennes
et techniciens de secteur qui gèrent
quotidiennement l’entretien et le
fonctionnement des cités, quatre agents sont
dédiés à temps plein aux ascenseurs.
Ils suivent les travaux d’entretien et de
rénovation réalisés sur les ascenseurs,
contrôlent le matériel et sont en relation
avec les ascensoristes.
Dès qu’une panne est constatée, les agents
d’accueil et les gardiens contactent les centres
d’appels des entreprises d’ascensoristes.
Ils sont donc prévenus à la minute.
Les techniciens du service ascenseur de
l’Office, lien direct avec les ascensoristes,
les relancent s’ils tardent trop à intervenir.
Si les entreprises ne respectent pas les délais
de prestation inscrits dans leurs contrats,
l’Office leur applique des pénalités.
> Intervenir rapidement si un locataire
est bloqué dans un ascenseur :
Tous les ans, les gardiens de l’Office suivent
une formation pour intervenir rapidement
si un locataire est bloqué dans un ascenseur.
Grâce à l’appel d’urgence (bouton jaune en
31 %
30
25
20 %
20
13 %
15
10
15 %
14 %
2004
2005
9%
5
0
2002
2003
2006
2007
* Part du budget ascenseur par rapport aux travaux
de grosse réparation de l'Office.
forme de cloche situé dans toutes les
cabines), le locataire bloqué est directement
mis en relation avec le gardien. Un système
d’astreinte assure leur intervention 7 jours
sur 7 et 24 heures sur 24. Si le gardien
estime que la situation n’est pas
dangereuse, il peut sortir lui-même le
locataire de la cabine. « Évidemment, le
temps que le gardien arrive, il faut patienter.
Certains locataires sortent eux-mêmes des
cabines en forçant les portes.
À ne jamais faire ! En plus de mettre
l’ascenseur en panne pour plusieurs mois,
ce geste est extrêmement dangereux »
avertit Eric Lissandre.
Travaux
de rénovation :
un rythme de plus
en plus soutenu.
Eric Lissandre, un des techniciens du service ascenseurs de l'Office, se rend régulièrement
sur les points d'accueil pour suivre les interventions des ascensoristes.
« L’Office consacre un
énorme budget pour les
travaux d’ascenseurs :
près de 20 % du budget
global de gros travaux,
auxquels s’ajoutent les
travaux de maintenance
courante » assure
Jean-Pierre Hugueniot,
directeur technique
à l’Office. « Compte tenu
des difficultés qui se font
ressentir dans certaines
cités, nous accélérons
le rythme des travaux,
7
Ascenseurs
Pannes, travaux de modernisation,
entretien des ascenseurs : état des lieux.
et ce, depuis plusieurs années ».
En 2007, le Conseil d’administration
de l’Office a décidé de multiplier par
deux le volume de travaux engagés
sur les ascenseurs. Pour les cités qui
rencontrent le plus de problèmes de
pannes, l’Office a décidé d’accélérer
le début des travaux. « À Stains, au
Clos-Saint-Lazare, qui est l’une des cités
qui rencontre le plus de problèmes
au niveau des ascenseurs, la cadence
des travaux a même été triplée.
Du renouvellement d’un ascenseur par an,
l’Office est passé à trois » explique
Jean-Pierre Hugueniot.
En parallèle, l’Office répond aux
obligations de la loi de Robien.
Votée en 2003, cette loi vise à renforcer
la sécurité des ascenseurs. L’État a
dressé une liste de travaux obligatoires
à réaliser dans des délais précis
(2010, 2013 et 2018). Pour les travaux
à réaliser avant 2010, l’Office est bien
avancé puisqu’il a réalisé la
quasi-totalité des travaux obligatoires.
Le directeur technique de l’Office
précise : « certains chantiers de
rénovation sont complexes et longs
à mettre en œuvre. Par exemple,
à La Courneuve, nous remplaçons les
20 cabines du Mail de Fontenay.
Un chantier qui dure depuis 2005.
Ce sont de lourds travaux qui nécessitent
par exemple d'adapter les parties
communes, comme les paliers, aux
nouvelles portes, qui sont souvent plus
larges que les anciens modèles.
Un travail colossal ».
En 2007, l'Office
a dépensé un budget
de 2 950 000 euros
pour la rénovation
et la maintenance
de ses ascenseurs.
Utiliser l’ascenseur en toute sécurité :
!
Les ascenseurs sont des appareils sophistiqués et fragiles.
Des gestes anodins peuvent facilement les mettre en panne.
Un non-respect des règles de bonne utilisation entraînera
automatiquement une panne à brève échéance :
> Respectez le poids maximal autorisé
> Ne forcez pas l’ouverture des portes
> Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés
Augmentation des budgets de
maintenance et de réparation des
ascenseurs, renouvellement des
ascenseurs, mise en œuvre de la loi
de Robien…
L’Office agit et aura renouvelé
55 % de son parc ascenseurs
d’ici 2010.
8
> Ne donnez pas de coup de pied dans les portes ou les encadrements
> Ne fumez pas dans l’ascenseur, tout comme dans les parties
communes de l’immeuble
> Respectez la propreté de la cabine :
- ne jetez pas au sol de papiers ou autres détritus qui se retrouvent
dans les rainures des portes et les bloquent.
- ne laissez pas vos animaux uriner dans la cabine,
sous peine de provoquer des dégradations importantes du matériel.
c’est en cours
DRANCY
/ LES LILAS
Deux nouveaux
points d’accueil à l’Office
Point d’accueil,
cité de La Muette.
Point d’accueil
du quartier
des Sentes.
Les points d’accueils sont devenus, ces dernières
années, un service incontournable pour grand
nombre de locataires.
Véritable service de proximité, chacun peut s’y
rendre pour effectuer une multitude de
démarches : déposer une réclamation, consulter
son compte locataire, se renseigner sur toute
question liée à la vie de locataire….
L’Office compte 23 points d’accueil répartis sur
son patrimoine. Aujourd’hui, nous pouvons en
rajouter deux sur la liste :
> A Drancy, le point d’accueil situé à la Cité
de la Muette vient d’ouvrir ses portes aux
locataires. En plus de la cité de la Muette,
il dessert également les cités Charles Gide,
Paul Bert, Jean Soubiran et le Square
de Libération, soit près de 900 locataires.
> Aux Lilas, le point d’accueil situé sur le
Square Courcoux ouvrira en septembre.
Il sera accessible aux 993 locataires du quartier
des Sentes ainsi qu’aux 107 locataires de la cité
des Sablons. Il s’agit d’un des plus important
point d’accueil de l’Office.
S TA I N S
Stains cité-jardin : accompagner
les habitants dans leur vie de tous les jours
En 2003, l’Office avait créé un
premier poste d’accompagnateur
de la propreté au sein du Clos
Saint-Lazare. L’expérience s’est
révélée concluante et début 2008,
un poste similaire a été créé pour
des habitants de la cité-jardins.
En plus d’accompagner les locataires
à la propreté par des rencontres
régulières et des animations
ponctuelles, Takidiri N’Gom tient
un rôle de médiatrice et travaille
à la tranquillité de chacun :
règlement de conflits de voisinage,
interface entre les locataires
et les entreprises effectuant
des travaux de réhabilitation…
Sa mission passe avant tout par une
relation de confiance qu’elle noue en
instaurant un dialogue permanent avec
les locataires qu’elle accompagne.
« Il est utile d’avoir un agent qui soit
disponible pour les locataires et puisse
les orienter et les aider à résoudre
certains problèmes liés à la vie en
communauté » précise la responsable
de la délégation de Stains.
Ces médiateurs sont enfin amenés
à travailler en partenariat avec
les différents intervenants présents
sur le site. Avec pour problématiques
quotidiennes la violence,
l’incivisme, le squat de hall
ou encore le jet d’ordures sauvage,
Takidiri N’Gom accompagne les habitants
de la cité-jardins de Stains sur les
problématiques de la propreté et de la vie
en communauté.
leur action est essentielle pour
favoriser le respect de la propreté
des cités et les bonnes conditions
de vie des locataires.
9
c’est en cours
Insertion professionnelle :
trouver un emploi grâce aux chantiers
de rénovation urbaine
Depuis janvier 2007, le chantier de la rue Renoir à la Courneuve avance:
97 logements seront livrés prochainement.
Une cinquantaine de personnes y travaille tous les jours.
Parmi eux, des ouvriers pas comme les autres: ils habitent le quartier et,
il y a un an et demi, certains n’avaient encore jamais travaillé sur un chantier.
Profiter des programmes
de rénovation urbaine
« Avec le
quant à l’investissement des jeunes, « la
réussite du programme repose avant tout sur
leur motivation. C’est du donnant-donnant. »
Au final, 6 jeunes ont été embauchés
définitivement, un vrai succès !
développement
De nombreux quartiers bénéficient de
programmes de rénovation urbaine.
des programmes
Les chantiers se multiplient ; une
de rénovation urbaine,
occasion de proposer des emplois
de nombreuses offres
Trouver un emploi stable
aux habitants.
d’emploi
seront
et durable
Destinée aux habitants des quartiers
Soufiane, 31 ans, a bénéficié du programme
classés en zone urbaine sensible,
proposées aux
d’insertion: «cela faisait des mois que je
l’insertion professionnelle s’inscrit
habitants
cherchais un travail. J’avais envoyé environ
dans tous les contrats que l’Office met
des quartiers dans
300 CV aux entreprises de la région.»
en œuvre pour ses chantiers de
les
années
à
venir.
Les mois de formation ont été
rénovation urbaine.
difficiles, mais cela valait le coup.
Pour le chantier de la rue Renoir,
Aujourd’hui, Soufiane
l’Office a développé avec
est embauché en CDI.
l’entreprise de bâtiment Hervé un
« Hervé me propose même des
programme d’insertion
perspectives d’évolution !
particulièrement ambitieux.
Je suis ravi d’avoir su prendre
Après une campagne de
ma chance ! »
recrutement menée avec la ville
Actuellement, les jeunes en
de la Courneuve et les partenaires
insertion ont un emploi stable
sociaux, neuf candidats ont
et durable. « J’aime travailler sur
été retenus.
les chantiers, il y a une bonne
Embauchés en contrat de
ambiance et, même si le travail
professionnalisation, ils ont suivi
pendant neuf mois 350 heures
Grâce à l’insertion professionnelle, est fatiguant, cela me plaît car
Soufiane a trouvé un emploi en CDI. aucune journée ne se ressemble.
de formation, alternées avec
Je préfère cela plutôt que de
le travail sur chantier.
travailler
enfermé dans un
« Nous nous sommes
bureau
»
précise
Aboudou,
fortement investis dans cette
un
autre
jeune
qui
a bénéficié
formation, précise Nathalie
du
programme
d’insertion.
Turon-Lagau, DRH d’Hervé.
Nous avons pris en charge
Avec le développement
les frais de transport,
des
programmes
le déjeuner et avons payé
de
rénovation
urbaine,
les jeunes au SMIC. »
de
nombreuses
offres
Evidemment, ce n’était pas
d’emploi
seront
proposées
toujours de tout repos.
aux
habitants
des
quartiers
La DRH s’est montrée
Les chantiers se multiplient ;
dans
les
années
à
venir.
exigeante et stricte
une occasion de proposer des emplois aux habitants.
10
L’actualité des chantiers
c’est en cours
S T A I N S Le bus de la rénovation urbaine
sillonne le Clos Saint-Lazare
Les 11 et 26 juin, le bus de Plaine
Commune s’est garé au pied des
immeubles du Clos Saint-Lazare.
Les habitants des quartiers nord et sud
ont découvert l’avancée des projets de
rénovation urbaine.
Maquettes et images des projets à
l’appui, le directeur de l’Office, le
maire de la ville et la chef de projet
ANRU* ont pu dialoguer avec les
habitants et répondre aux nombreuses
questions. Travaux à l’intérieur des
logements, parkings, aires de jeux,
création de commerces…une multitude
de sujets ont été abordés.
Le trajet du bus ne s’arrête pas là :
à partir de la rentrée, de nouvelles
réunions auront lieu pour les habitants
des autres quartiers du Clos.
Yves Nédélec, directeur de l’Office,
et Michel Beaumale, maire de Stains,
répondent aux questions des habitants.
* ANRU : Agence Nationale
pour la Rénovation Urbaine
VE
LA COURNEU
Braque/Curie :
à l’écoute des locataires
Fin juin, l’Office
avait organisé une
réunion pour les
222 locataires des
immeubles
Braque/Curie pour
qui un projet de
réhabilitation
est prévu.
Cette rencontre
a permis à l’Office
Grâce à ces rencontres, l’Office est d’échanger avec
à l’écoute des locataires. les habitants sur
plusieurs
thématiques : halls et parties communes, isolation
des façades, ventilation et électricité des logements,
sécurité du quartier… Chacun a pu donner son avis
et exprimer ses attentes.
A l’appui de ces éléments, l’Office pourra réfléchir
à un programme de travaux adapté et invitera
les locataires à participer à son élaboration.
Explication du projet de réhabilitation aux habitants.
Les habitants du Clos Saint-Lazare ont été
nombreux à participer à ces rencontres.
56 rue de la Convention :
réhabilitation, à l’heure du vote
Au programme: la revalorisation
des façades, la réfection du hall
ou encore, selon les besoins des
locataires, des travaux
d’amélioration du confort à
l’intérieur des logements.
Si le programme est accepté,
le début des travaux est prévu
en octobre 2008.
L’Office prévoit des travaux de
réhabilitation sur un petit
immeuble, situé en centre-ville
de La Courneuve.
Le programme des travaux
défini, les 9 locataires
concernés sont aujourd’hui
invités à donner
individuellement leur avis.
IL
MONTFERME
Les Bosquets, bâtiments B14
et B14 A : les travaux de
réhabilitation suivent leur cours
Le chantier de réhabilitation
des bâtiments B14 et B14 A
est en pleine effervescence.
> Démarrés en mars,
les travaux de résidentialisation
avancent : d’ici la fin
de l’automne, les grilles
de résidentialisation devraient
être installées et les locaux
de tri sélectifs opérationnels.
> La démolition d’une cage
d’escalier de 10 logements sur
le bâtiment B14 A va bientôt
commencer. Le chantier durera
tout l’été jusque fin septembre.
> Dernière étape : les travaux
à l’intérieur des logements.
Ils débuteront à la rentrée
scolaire pour une durée
d’environ 8 mois.
11
11
ça s’est passé près de chez vous
Montfermeil, la cité
Lucien Noël en fête
Stains, cité-jardins :
les habitants se mobilisent
La fête des voisins, c’est l’occasion de se
rencontrer, de faire connaissance et de lier des amitiés.
Alors que la citéjardins est en pleine
réhabilitation, les
Comme chaque année, c’est dans une ambiance conviviale
que se sont retrouvés les locataires de la cité Lucien Noël.
habitants participent à leur
manière à la reconstruction
de leur quartier.
Ce sont par exemple les
jeunes du « FC Parking »
qui, lassés de jouer au foot
sur le parking de la mairie,
aimeraient que le quartier
soit équipé d’espaces dédiés
aux loisirs pour tous les
âges (aires de jeux, jardins
publics, terrain de foot…).
C’est aussi « le comité des
mamans de la cité-jardins »
qui veut dynamiser la vie du
quartier et organise diverses
animations invitant les
habitants à se rencontrer
et à partager des moments
conviviaux.
Motivés, ces habitants
s’impliquent dans les projets
de la ville et se mobilisent
pour construire un quartier
agréable. Un quartier où
chacun se sentira bien et
où il fera bon vivre.
Balades urbaines :
découvrir la ville
autrement
Découvrir les
projets urbains
prévus dans
votre ville de
manière
ludique. Tel est
le concept des
balades urbaines.
En Juin dernier, les
balades urbaines se sont invitées au cœur de la
cité Salvador Allende à Villetaneuse ainsi qu’aux
4000 de La Courneuve.
Les habitants ont fait cette promenade en
compagnie d’élus et de représentants de Plaine
Commune et de l’Office. Ils ont pu découvrir
l’avancée des projets de rénovation urbaine
et visiter les chantiers en cours.
Prochaine balade : le 20 septembre.
Celle-ci ne se déroulera pas à pied mais à vélo !
Inscriptions et renseignements : 01 55 93 63 50
ou [email protected]
porte clés
Directeur de la publication : Bertrand Kern ■ Conception et Réalisation : Incidences ■
Le journal de l’office public
■
de l’habitat Seine-Saint-Denis
Illustrations : Zeno
12
■
Rédaction : Pauline Krefta
■
Photographies : Claude Danteny