c`est en cours
Transcription
c`est en cours
porte clés Août 2008 n° Le journal de l’Office public de l’habitat Seine-Saint-Denis c’est en cours Insertion professionnelle : trouver un emploi grâce aux chantiers de rénovation urbaine En pratique 2 Troubles du voisinage : trop de bruit ? le e ois chifdfurm 25 c’est le nombre de points d’accueil que gère l’Office. Le mot de l’Office 3 Le projet Boutin : une double rupture inacceptable Rencontre 4 Le relogement vécu par une locataire de La Courneuve Dossier 5 Les ascenseurs C’est en cours 9 • Deux nouveaux points d’accueil à l’Office • Stains cité-jardins: accompagner les habitants dans leur vie de tous les jours • Insertion professionnelle : trouver un emploi grâce aux chantiers de rénovation urbaine • L’actualité des chantiers Ça s’est passé près de chez vous • Montfermeil, la cité Lucien Noël en fête • Stains, cité-jardins : les habitants se mobilisent • Balades urbaines : découvrir la ville autrement 12 18 en pratique Troubles du voisinage : trop de bruit ? Talons, claquements de porte, télévision à plein volume, travaux de bricolage, conversations à voix forte, douche à toute heure de la nuit… La vie en collectivité n’est pas toujours facile. Beaucoup de bruits, s’ils sont répétitifs, peuvent vite devenir insupportables. Pour la tranquillité de tous, il est nécessaire que chacun suive des simples règles de savoir-vivre. La bonne entente commence d’abord par le dialogue. Que faire quand votre voisin fait trop de bruit ? Si les bruits sont gênants parce qu’ils durent longtemps, sont très forts et se répètent fréquemment, ils constituent un trouble du voisinage. Volontaires ou non, ils deviennent vite invivables pour les personnes qui les subissent. ➔ Privilégiez le dialogue. La solution la plus simple, c’est d’aller voir votre voisin et de l’informer de la gêne qu’il provoque. En effet, un voisin n’a pas toujours conscience du bruit qu’il fait ou peut ignorer la réglementation. Essayez de résoudre le problème avec lui, demandezlui de changer ses mauvaises habitudes. Une démarche amicale peut suffire à résoudre le problème. ➔ Si le dialogue ne suffit pas, adressez-lui dans un premier temps une simple lettre, suivie d’une lettre recommandée lui rappelant vos démarches, la loi et les solutions proposées. Si vous n’avez toujours pas de résultat, adressez-vous au maire pour qu’il fasse respecter la réglementation. Garant de la tranquillité publique sur sa commune, il peut faire intervenir un médiateur ou des agents de police. ➔ Si toutes ces démarches ont échoué, vous pouvez recourir aux procédures judiciaires. Il s’agit de porter plainte devant le tribunal civil*. Comment l’Office peut-il vous aider ? Si vous êtes régulièrement confronté à d’importants troubles de voisinage et que vous effectuez des démarches judiciaires contre un de vos voisins, informez-en l’Office. Envoyez à votre délégation les lettres de témoignage, pétitions de voisins, copies des procès-verbaux, jugements pris par les autorités, etc. ➔ L’Office commence toujours par une démarche amiable avec le locataire concerné. En cas d'échec, il peut engager une procédure d'expulsion devant la juridiction compétente. Il s’agit d’une procédure longue qui ne se fait qu’en dernier recours et à l’appui d’un dossier très complet et précis. 2 * « Le guide du bon voisinage » explique en détail les procédures à suivre si vous rencontrez des troubles de voisinage. Faites-en la demande auprès de votre point d’accueil ou délégation. « Il n’y a pas que le tapage nocturne (entre 21 h et 6 h) qui soit passible d’une amende de 450 euros. Le tapage diurne, c'est-à-dire en journée, est également passible de la même amende. 3 règles d’or pour vivre en bon voisin 1. Convivialité : de bons rapports de voisinage, c’est l’affaire de tous. 2. Dialogue : un bruit annoncé est à moitié pardonné. Avant toute soirée que vous organisez chez vous, avertissez vos voisins en affichant un mot dans le hall ou en allant les prévenir chez eux. 3. Conciliation : allez voir votre voisin bruyant avant toute démarche juridique. le mot de l’office Le projet Boutin : une double rupture inacceptable Un projet de loi de « mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion » a été présenté par Christine Boutin. Je considère que celui-ci représente une véritable rupture. Tout d’abord, une rupture sur la forme et dans la méthode. Jusqu'à aujourd'hui, chaque fois qu'un gouvernement voulait appliquer sa politique du logement, il mettait en place des dispositifs incitatifs tels que des subventions et des participations. Avec ce projet, c'est l'inverse qui se produit, il n'est question que de sanctions et de prélèvements. C’est aussi, une rupture sur le fond. La modification proposée de l'article 55 de la loi SRU est proprement inacceptable dans la mesure où elle prévoit de prendre en compte l'accession sociale à la propriété mais aussi les structures d'hébergement d'urgence dans les 20 % de logements sociaux. Madame Boutin cède à ses amis politiques les plus réfractaires à l'application de la loi Ce ne sont pas les SRU. On peut craindre que les mauvais élèves se concentreront sur l'accession offices HLM qu’il faut sociale à la propriété et laisseront sanctionner mais les l'hébergement à la charge des collectivités sur lesquelles pèse déjà l'essentiel villes qui ne construisent de l'effort en logement et en matière pas de logement social. de solidarité. « Ce projet de loi propose de prélever de l'argent aux offices HLM s'ils n'appliquent pas la politique du gouvernement et de les sanctionner s'ils ne construisent pas du logement social. Or bien souvent, ils n'ont pas de fonds propres suffisants et doivent faire face à des situations sociales particulièrement difficiles. En bref, ce ne sont pas les offices HLM qu'il faudrait sanctionner mais bien les villes hors-la-loi qui ne construisent pas de logement social. A la lecture des propositions de Christine Boutin, je suis profondément inquiet quant aux évolutions à venir : ira-t-on vers un déplafonnement des loyers au travers de la nouvelle convention d'utilité sociale ? Le gouvernement obligera-t-il les offices HLM à vendre des logements sociaux et sanctionnera-t-il ceux qui s'y refuseront ? D'un côté, on fait des cadeaux aux villes qui ne veulent pas construire du logement social, de l'autre on sanctionne les offices de l'habitat qui, pour l'essentiel d'entre eux, logent les familles les plus en difficulté de notre pays. Ce projet de loi est tout simplement inacceptable. Le président Bertrand Kern, Conseiller général, Maire de Pantin 3 rencontre Laurence, locataire à La Courneuve « J’ai été relogée par l’Office » Le quartier des 4000 à La Courneuve est concerné par un important projet de renouvellement urbain. Les opérations de réhabilitation, de démolition et de construction vont se multiplier dans les mois à venir. Le soin apporté au relogement des familles dont l'immeuble est voué à la démolition constitue une priorité pour l'Office. Rencontre avec Laurence, une ancienne locataire de l’immeuble Balzac qui vient d’être relogée. Aujourd’hui Laurence estime que le relogement a été une vraie chance pour elle et sa famille. Laurence, 24 ans, vient d’être relogée par l’Office. Elle vivait avec sa famille dans un F4 de l’immeuble Balzac et cherchait un logement social depuis longtemps « Cela faisait des années que j’avais fait des demandes de logement pour vivre seule, mais rien n’aboutissait.» Dans le cadre de la future démolition de son immeuble, un agent de l’Office a suivi sa famille pour les reloger. Laurence en a profité pour lui exprimer son souhait d’indépendance. « Cela s’est vraiment passé rapidement. Moi, je m’attendais à attendre 7, 8 mois pour que mon dossier soit pris en compte. Et non ! J’ai pu rencontrer Ounissa Fodil la semaine suivante. Je n’y croyais plus ! » Comme avec chaque famille, la chargée de relogement de l’Office a voulu la rencontrer et connaître sa situation et ses attentes. En suivant individuellement les familles, les chargées de relogement connaissent ainsi parfaitement leurs besoins et sont en mesure de leur proposer le logement et l’environnement les mieux adaptés à leur mode de vie. Une nouvelle vie commence… Quelques mois après, Laurence s’est vu proposer un F2 à la Courneuve : « je l’ai visité et ai immédiatement accepté ! Un logement entièrement rénové dans un petit immeuble proche du centre-ville et des transports en commun, c’était parfait pour moi ! » 4 « Le relogement constitue une étape essentielle vers l’amélioration du cadre de vie des familles. La bonne surprise, c’est que la famille de Laurence a bénéficié d’un F4 dans le même immeuble. « Le relogement, qui faisait peur à mes parents, a vraiment été vécu positivement ! » Car quitter un quartier dans lequel on a vécu des dizaines d’années, s’éloigner de ses voisins et changer ses habitudes, ce n’est pas évident… « La chargée de relogement a vraiment su s’adapter à mon rythme de vie : comme je suis infirmière, j’ai des horaires particuliers. C’était difficile de trouver du temps pour se rencontrer. Elle s’est montrée disponible et nous a régulièrement tenus informés des diverses démarches à suivre. » Ensuite, est venu le temps du déménagement. « J’ai pris quelques jours de congés et une entreprise missionnée par l’Office a pris en charge le déménagement. » Aujourd’hui, Laurence est installée depuis près de 6 mois et savoure sa nouvelle vie. Avec du recul, elle estime que le relogement était une vraie chance pour elle et sa famille « Tout s’est parfaitement déroulé, nous avons été encadrés jusqu’au bout et nous sommes vraiment satisfaits du logement dans lequel nous vivons. Notre vie a pris un nouveau tournant. » XXXXXXX porte clés Le journal de l’office public de l’habitat Seine-Saint-Denis le DOSSIER Ascenseurs Pannes, travaux de modernisation, entretien des ascenseurs : état des lieux. C’est le nombre d’ascenseurs que gère l’Office. La grande majorité des ascenseurs fonctionne bien. Cependant, l’Office a identifié que 20 % rencontraient régulièrement des difficultés. Dans ces situations trop nombreuses, les pannes à répétition perturbent la vie des locataires. Pourquoi ces cabines sont-elles souvent en panne ? Comment les pannes sont-elles prises en charge ? Comment l’Office s’organise-t-il pour entretenir son parc d’ascenseurs ? 341. 5 Ascenseurs Pannes, travaux de modernisation, entretien epuis 2 mois, notre ascenseur est souvent en panne ». Annie, 65 ans, est fatiguée. Régulièrement, elle monte à pied les 8 étages de son immeuble. « Pourquoi l’Office ne le répare pas ? Il est au courant de la panne. Hier encore, je suis allée au point d’accueil et on m’a dit que l’entreprise des ascenseurs allait intervenir ». En tant que propriétaire des immeubles, l’Office se doit de maintenir en bon état ses ascenseurs. Une mission qu’il confie à des entreprises spécialisées dans le domaine ; elles sont quatre à se partager la maintenance des 341 ascenseurs. Lorsqu’une panne leur est signalée, ces entreprises ont pour obligation d’intervenir dans les 2 h 30. Mais le délai est souvent dépassé. De plus, quand le technicien ascensoriste arrive, il se peut qu’il ne répare pas tout de suite l'ascenseur. S’il estime que l'appareil aura besoin de travaux, il se contente de le mettre en sécurité et repousse sa réparation à plus tard. Eric Lissandre, un des techniciens du service ascenseur de l’Office, suit les travaux réalisés par ces entreprises. « Dans certaines cités, le taux de panne est anormal. Il arrive souvent que deux heures après la remise en marche d’un ascenseur, il retombe de nouveau en panne, ce qui est insupportable pour les locataires ». Mauvaise utilisation des ascenseurs ? «D Pannes : les entreprises d'ascenseurs manquent de techniciens qualifiés et expérimentés. Elles n'assurent pas le rythme. Matériel trop sensible ? Les ascensoristes n’assurent pas le rythme. En question : le manque de techniciens ascensoristes qualifiés et expérimentés. En sous-effectif permanent, ces entreprises n’interviennent pas dans les temps. Ce manque de réactivité accroît considérablement les taux de pannes, et ce, au détriment des locataires. La fédération des ascensoristes estime qu’il fuadrait embaucher 1 500 techniciens par an pendant 10 ans. En effet, la profession des ascensoristes n’a pas anticipé le renouvellement et la formation de ses techniciens. Beaucoup de techniciens expérimentés sont partis à la retraite sans que le relais soit fait correctement avec les nouvelles recrues. Aujourd’hui, face au développement considérable de son activité, la profession des ascensoristes peine à recruter. Maintenance et suivi des ascenseurs : les moyens mis en œuvre par l’Office 20 % du parc ascenseurs de l’Office rencontre régulièrement des difficultés. 6 « La maintenance des ascenseurs est une problématique nationale. Elle ne concerne pas que l’Office mais tous les immeubles équipés d’ascenseurs » précise Yves Nédélec, le directeur de l’Office. « À plusieurs reprises, les maires de la Seine-Saint-Denis et les gros bailleurs parisiens se sont mobilisés auprès de des ascenseurs : état des lieux. l’Etat et des médias pour mettre en avant les défaillances des entreprises ascensoristes ». La part du budget ascenseurs* de l'Office en forte évolution 35 > Organisation interne pour le suivi des ascenseurs : A l’Office, en plus des 33 techniciennes et techniciens de secteur qui gèrent quotidiennement l’entretien et le fonctionnement des cités, quatre agents sont dédiés à temps plein aux ascenseurs. Ils suivent les travaux d’entretien et de rénovation réalisés sur les ascenseurs, contrôlent le matériel et sont en relation avec les ascensoristes. Dès qu’une panne est constatée, les agents d’accueil et les gardiens contactent les centres d’appels des entreprises d’ascensoristes. Ils sont donc prévenus à la minute. Les techniciens du service ascenseur de l’Office, lien direct avec les ascensoristes, les relancent s’ils tardent trop à intervenir. Si les entreprises ne respectent pas les délais de prestation inscrits dans leurs contrats, l’Office leur applique des pénalités. > Intervenir rapidement si un locataire est bloqué dans un ascenseur : Tous les ans, les gardiens de l’Office suivent une formation pour intervenir rapidement si un locataire est bloqué dans un ascenseur. Grâce à l’appel d’urgence (bouton jaune en 31 % 30 25 20 % 20 13 % 15 10 15 % 14 % 2004 2005 9% 5 0 2002 2003 2006 2007 * Part du budget ascenseur par rapport aux travaux de grosse réparation de l'Office. forme de cloche situé dans toutes les cabines), le locataire bloqué est directement mis en relation avec le gardien. Un système d’astreinte assure leur intervention 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Si le gardien estime que la situation n’est pas dangereuse, il peut sortir lui-même le locataire de la cabine. « Évidemment, le temps que le gardien arrive, il faut patienter. Certains locataires sortent eux-mêmes des cabines en forçant les portes. À ne jamais faire ! En plus de mettre l’ascenseur en panne pour plusieurs mois, ce geste est extrêmement dangereux » avertit Eric Lissandre. Travaux de rénovation : un rythme de plus en plus soutenu. Eric Lissandre, un des techniciens du service ascenseurs de l'Office, se rend régulièrement sur les points d'accueil pour suivre les interventions des ascensoristes. « L’Office consacre un énorme budget pour les travaux d’ascenseurs : près de 20 % du budget global de gros travaux, auxquels s’ajoutent les travaux de maintenance courante » assure Jean-Pierre Hugueniot, directeur technique à l’Office. « Compte tenu des difficultés qui se font ressentir dans certaines cités, nous accélérons le rythme des travaux, 7 Ascenseurs Pannes, travaux de modernisation, entretien des ascenseurs : état des lieux. et ce, depuis plusieurs années ». En 2007, le Conseil d’administration de l’Office a décidé de multiplier par deux le volume de travaux engagés sur les ascenseurs. Pour les cités qui rencontrent le plus de problèmes de pannes, l’Office a décidé d’accélérer le début des travaux. « À Stains, au Clos-Saint-Lazare, qui est l’une des cités qui rencontre le plus de problèmes au niveau des ascenseurs, la cadence des travaux a même été triplée. Du renouvellement d’un ascenseur par an, l’Office est passé à trois » explique Jean-Pierre Hugueniot. En parallèle, l’Office répond aux obligations de la loi de Robien. Votée en 2003, cette loi vise à renforcer la sécurité des ascenseurs. L’État a dressé une liste de travaux obligatoires à réaliser dans des délais précis (2010, 2013 et 2018). Pour les travaux à réaliser avant 2010, l’Office est bien avancé puisqu’il a réalisé la quasi-totalité des travaux obligatoires. Le directeur technique de l’Office précise : « certains chantiers de rénovation sont complexes et longs à mettre en œuvre. Par exemple, à La Courneuve, nous remplaçons les 20 cabines du Mail de Fontenay. Un chantier qui dure depuis 2005. Ce sont de lourds travaux qui nécessitent par exemple d'adapter les parties communes, comme les paliers, aux nouvelles portes, qui sont souvent plus larges que les anciens modèles. Un travail colossal ». En 2007, l'Office a dépensé un budget de 2 950 000 euros pour la rénovation et la maintenance de ses ascenseurs. Utiliser l’ascenseur en toute sécurité : ! Les ascenseurs sont des appareils sophistiqués et fragiles. Des gestes anodins peuvent facilement les mettre en panne. Un non-respect des règles de bonne utilisation entraînera automatiquement une panne à brève échéance : > Respectez le poids maximal autorisé > Ne forcez pas l’ouverture des portes > Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés Augmentation des budgets de maintenance et de réparation des ascenseurs, renouvellement des ascenseurs, mise en œuvre de la loi de Robien… L’Office agit et aura renouvelé 55 % de son parc ascenseurs d’ici 2010. 8 > Ne donnez pas de coup de pied dans les portes ou les encadrements > Ne fumez pas dans l’ascenseur, tout comme dans les parties communes de l’immeuble > Respectez la propreté de la cabine : - ne jetez pas au sol de papiers ou autres détritus qui se retrouvent dans les rainures des portes et les bloquent. - ne laissez pas vos animaux uriner dans la cabine, sous peine de provoquer des dégradations importantes du matériel. c’est en cours DRANCY / LES LILAS Deux nouveaux points d’accueil à l’Office Point d’accueil, cité de La Muette. Point d’accueil du quartier des Sentes. Les points d’accueils sont devenus, ces dernières années, un service incontournable pour grand nombre de locataires. Véritable service de proximité, chacun peut s’y rendre pour effectuer une multitude de démarches : déposer une réclamation, consulter son compte locataire, se renseigner sur toute question liée à la vie de locataire…. L’Office compte 23 points d’accueil répartis sur son patrimoine. Aujourd’hui, nous pouvons en rajouter deux sur la liste : > A Drancy, le point d’accueil situé à la Cité de la Muette vient d’ouvrir ses portes aux locataires. En plus de la cité de la Muette, il dessert également les cités Charles Gide, Paul Bert, Jean Soubiran et le Square de Libération, soit près de 900 locataires. > Aux Lilas, le point d’accueil situé sur le Square Courcoux ouvrira en septembre. Il sera accessible aux 993 locataires du quartier des Sentes ainsi qu’aux 107 locataires de la cité des Sablons. Il s’agit d’un des plus important point d’accueil de l’Office. S TA I N S Stains cité-jardin : accompagner les habitants dans leur vie de tous les jours En 2003, l’Office avait créé un premier poste d’accompagnateur de la propreté au sein du Clos Saint-Lazare. L’expérience s’est révélée concluante et début 2008, un poste similaire a été créé pour des habitants de la cité-jardins. En plus d’accompagner les locataires à la propreté par des rencontres régulières et des animations ponctuelles, Takidiri N’Gom tient un rôle de médiatrice et travaille à la tranquillité de chacun : règlement de conflits de voisinage, interface entre les locataires et les entreprises effectuant des travaux de réhabilitation… Sa mission passe avant tout par une relation de confiance qu’elle noue en instaurant un dialogue permanent avec les locataires qu’elle accompagne. « Il est utile d’avoir un agent qui soit disponible pour les locataires et puisse les orienter et les aider à résoudre certains problèmes liés à la vie en communauté » précise la responsable de la délégation de Stains. Ces médiateurs sont enfin amenés à travailler en partenariat avec les différents intervenants présents sur le site. Avec pour problématiques quotidiennes la violence, l’incivisme, le squat de hall ou encore le jet d’ordures sauvage, Takidiri N’Gom accompagne les habitants de la cité-jardins de Stains sur les problématiques de la propreté et de la vie en communauté. leur action est essentielle pour favoriser le respect de la propreté des cités et les bonnes conditions de vie des locataires. 9 c’est en cours Insertion professionnelle : trouver un emploi grâce aux chantiers de rénovation urbaine Depuis janvier 2007, le chantier de la rue Renoir à la Courneuve avance: 97 logements seront livrés prochainement. Une cinquantaine de personnes y travaille tous les jours. Parmi eux, des ouvriers pas comme les autres: ils habitent le quartier et, il y a un an et demi, certains n’avaient encore jamais travaillé sur un chantier. Profiter des programmes de rénovation urbaine « Avec le quant à l’investissement des jeunes, « la réussite du programme repose avant tout sur leur motivation. C’est du donnant-donnant. » Au final, 6 jeunes ont été embauchés définitivement, un vrai succès ! développement De nombreux quartiers bénéficient de programmes de rénovation urbaine. des programmes Les chantiers se multiplient ; une de rénovation urbaine, occasion de proposer des emplois de nombreuses offres Trouver un emploi stable aux habitants. d’emploi seront et durable Destinée aux habitants des quartiers Soufiane, 31 ans, a bénéficié du programme classés en zone urbaine sensible, proposées aux d’insertion: «cela faisait des mois que je l’insertion professionnelle s’inscrit habitants cherchais un travail. J’avais envoyé environ dans tous les contrats que l’Office met des quartiers dans 300 CV aux entreprises de la région.» en œuvre pour ses chantiers de les années à venir. Les mois de formation ont été rénovation urbaine. difficiles, mais cela valait le coup. Pour le chantier de la rue Renoir, Aujourd’hui, Soufiane l’Office a développé avec est embauché en CDI. l’entreprise de bâtiment Hervé un « Hervé me propose même des programme d’insertion perspectives d’évolution ! particulièrement ambitieux. Je suis ravi d’avoir su prendre Après une campagne de ma chance ! » recrutement menée avec la ville Actuellement, les jeunes en de la Courneuve et les partenaires insertion ont un emploi stable sociaux, neuf candidats ont et durable. « J’aime travailler sur été retenus. les chantiers, il y a une bonne Embauchés en contrat de ambiance et, même si le travail professionnalisation, ils ont suivi pendant neuf mois 350 heures Grâce à l’insertion professionnelle, est fatiguant, cela me plaît car Soufiane a trouvé un emploi en CDI. aucune journée ne se ressemble. de formation, alternées avec Je préfère cela plutôt que de le travail sur chantier. travailler enfermé dans un « Nous nous sommes bureau » précise Aboudou, fortement investis dans cette un autre jeune qui a bénéficié formation, précise Nathalie du programme d’insertion. Turon-Lagau, DRH d’Hervé. Nous avons pris en charge Avec le développement les frais de transport, des programmes le déjeuner et avons payé de rénovation urbaine, les jeunes au SMIC. » de nombreuses offres Evidemment, ce n’était pas d’emploi seront proposées toujours de tout repos. aux habitants des quartiers La DRH s’est montrée Les chantiers se multiplient ; dans les années à venir. exigeante et stricte une occasion de proposer des emplois aux habitants. 10 L’actualité des chantiers c’est en cours S T A I N S Le bus de la rénovation urbaine sillonne le Clos Saint-Lazare Les 11 et 26 juin, le bus de Plaine Commune s’est garé au pied des immeubles du Clos Saint-Lazare. Les habitants des quartiers nord et sud ont découvert l’avancée des projets de rénovation urbaine. Maquettes et images des projets à l’appui, le directeur de l’Office, le maire de la ville et la chef de projet ANRU* ont pu dialoguer avec les habitants et répondre aux nombreuses questions. Travaux à l’intérieur des logements, parkings, aires de jeux, création de commerces…une multitude de sujets ont été abordés. Le trajet du bus ne s’arrête pas là : à partir de la rentrée, de nouvelles réunions auront lieu pour les habitants des autres quartiers du Clos. Yves Nédélec, directeur de l’Office, et Michel Beaumale, maire de Stains, répondent aux questions des habitants. * ANRU : Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine VE LA COURNEU Braque/Curie : à l’écoute des locataires Fin juin, l’Office avait organisé une réunion pour les 222 locataires des immeubles Braque/Curie pour qui un projet de réhabilitation est prévu. Cette rencontre a permis à l’Office Grâce à ces rencontres, l’Office est d’échanger avec à l’écoute des locataires. les habitants sur plusieurs thématiques : halls et parties communes, isolation des façades, ventilation et électricité des logements, sécurité du quartier… Chacun a pu donner son avis et exprimer ses attentes. A l’appui de ces éléments, l’Office pourra réfléchir à un programme de travaux adapté et invitera les locataires à participer à son élaboration. Explication du projet de réhabilitation aux habitants. Les habitants du Clos Saint-Lazare ont été nombreux à participer à ces rencontres. 56 rue de la Convention : réhabilitation, à l’heure du vote Au programme: la revalorisation des façades, la réfection du hall ou encore, selon les besoins des locataires, des travaux d’amélioration du confort à l’intérieur des logements. Si le programme est accepté, le début des travaux est prévu en octobre 2008. L’Office prévoit des travaux de réhabilitation sur un petit immeuble, situé en centre-ville de La Courneuve. Le programme des travaux défini, les 9 locataires concernés sont aujourd’hui invités à donner individuellement leur avis. IL MONTFERME Les Bosquets, bâtiments B14 et B14 A : les travaux de réhabilitation suivent leur cours Le chantier de réhabilitation des bâtiments B14 et B14 A est en pleine effervescence. > Démarrés en mars, les travaux de résidentialisation avancent : d’ici la fin de l’automne, les grilles de résidentialisation devraient être installées et les locaux de tri sélectifs opérationnels. > La démolition d’une cage d’escalier de 10 logements sur le bâtiment B14 A va bientôt commencer. Le chantier durera tout l’été jusque fin septembre. > Dernière étape : les travaux à l’intérieur des logements. Ils débuteront à la rentrée scolaire pour une durée d’environ 8 mois. 11 11 ça s’est passé près de chez vous Montfermeil, la cité Lucien Noël en fête Stains, cité-jardins : les habitants se mobilisent La fête des voisins, c’est l’occasion de se rencontrer, de faire connaissance et de lier des amitiés. Alors que la citéjardins est en pleine réhabilitation, les Comme chaque année, c’est dans une ambiance conviviale que se sont retrouvés les locataires de la cité Lucien Noël. habitants participent à leur manière à la reconstruction de leur quartier. Ce sont par exemple les jeunes du « FC Parking » qui, lassés de jouer au foot sur le parking de la mairie, aimeraient que le quartier soit équipé d’espaces dédiés aux loisirs pour tous les âges (aires de jeux, jardins publics, terrain de foot…). C’est aussi « le comité des mamans de la cité-jardins » qui veut dynamiser la vie du quartier et organise diverses animations invitant les habitants à se rencontrer et à partager des moments conviviaux. Motivés, ces habitants s’impliquent dans les projets de la ville et se mobilisent pour construire un quartier agréable. Un quartier où chacun se sentira bien et où il fera bon vivre. Balades urbaines : découvrir la ville autrement Découvrir les projets urbains prévus dans votre ville de manière ludique. Tel est le concept des balades urbaines. En Juin dernier, les balades urbaines se sont invitées au cœur de la cité Salvador Allende à Villetaneuse ainsi qu’aux 4000 de La Courneuve. Les habitants ont fait cette promenade en compagnie d’élus et de représentants de Plaine Commune et de l’Office. Ils ont pu découvrir l’avancée des projets de rénovation urbaine et visiter les chantiers en cours. Prochaine balade : le 20 septembre. Celle-ci ne se déroulera pas à pied mais à vélo ! Inscriptions et renseignements : 01 55 93 63 50 ou [email protected] porte clés Directeur de la publication : Bertrand Kern ■ Conception et Réalisation : Incidences ■ Le journal de l’office public ■ de l’habitat Seine-Saint-Denis Illustrations : Zeno 12 ■ Rédaction : Pauline Krefta ■ Photographies : Claude Danteny