129e session du Conseil exécutif Paris, 31 mai et 1er juin 2014

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129e session du Conseil exécutif Paris, 31 mai et 1er juin 2014
129e session du Conseil exécutif
Paris, 31 mai et 1er juin 2014
Compte rendu et relevé des décisions
Membres présents :
Pr Dr Hans-Martin Hinz (Allemagne), président
Pr Dr Tereza Cristina M. Scheiner (Brésil), vice-présidente
Peter Keller (Autriche), trésorier
Pr Dr Laishun An (Chine)
Inkyung Chang (République de Corée)
Dr Willem De Vos (Belgique)
Alberto Garlandini (Italie)
Goranka Horjan (Croatie)
Merete Ipsen (Danemark)
Diana Pardue ((États-Unis)
Pr Dr Regine Schulz (Allemagne)
Suay Aksoy (Turquie), présidente du Comité consultatif, membre ex-officio du Conseil exécutif
Membres excusés :
Dr George H. Okello Abungu (Kenya)
Dr Ossama A. W. Abdel Meguid (Égypte)
Luisa de Peña Díaz (République dominicaine)
Anne-Catherine Robert-Hauglustaine était présente en tant que directrice générale.
Margarida Ascenso était la secrétaire de séance de cette réunion.
La session a débuté le 31 mai 2014 à 14h30.
REMARQUES PRÉLIMINAIRES DU PRÉSIDENT
Le président a accueilli les membres du Conseil exécutif présents ce jour et a annoncé que Dr George H.
Okello Abungu, vice-président, Dr Ossama A.W. Abdel Meguid et Luisa de Peña Díaz se trouvaient dans
l’impossibilité d’assister à cette session. Il a également souhaité la bienvenue à Anne-Catherine RobertHauglustaine et Peter Keller respectivement en tant que nouvelle directrice générale et nouveau
trésorier. Il a demandé aux membres du Conseil exécutif d’assister à la cérémonie d’ouverture des
réunions de juin prévue le lundi 2 juin 2014, qui débutera par une brève présentation du Conseil
exécutif.
Le président a résumé les activités de ces derniers mois et a salué les initiatives de coopération avec des
partenaires de l’ICOM, dont l’ALECSO (Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences),
l’ICCROM (Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels), le
Comité international du Bouclier bleu et l’UNESCO. En ce qui concerne l’UNESCO, Il a annoncé que
l’ancien accord-cadre entre l’ICOM et l’UNESCO venait de s’achever, et qu’un nouvel accord était en
préparation. Il a invité les membres du Conseil à lui faire connaître et à la directrice générale leurs
éventuelles suggestions à inclure dans le nouvel accord-cadre (avant juin 2014).
Enfin, le président a évoqué sa participation à des événements internationaux, dont l’Assemblée
générale de la Fédération mondiale des amis des musées (FMAM) à Berlin et un atelier et des activités
sur le thème de la Journée internationale des musées, en Zambie.
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1/ Ordre du jour
L’ordre du jour de cette session a été présenté et Inkyung Chang a suggéré d’ajouter une note sur
AFRICOM dans le point Autres questions.
Décision 129-01
Le Conseil exécutif a approuvé l’ordre du jour, en incluant une note sur AFRICOM dans le point
Autres questions.
2/ Compte rendu de la 128e session, 4 et 5 avril 2014, Paris
Le président informe le Conseil exécutif que le compte rendu de la 128e session a été transmis à tous les
membres par courrier électronique et que leurs commentaires ont été inclus dans cette version. Le
compte rendu est aussi disponible sur le site internet de l’ICOM.
Goranka Horjan demande d’apporter une modification au point 8 – Rapport sur la réunion de la SAREC
des 24 et 25 février 2014 – « que les décisions de la SAREC ne nécessitent pas l’accord final du Conseil
exécutif ». Au point 21 – Rôle et droit de vote des Alliances régionales –, Inkyung Chang demande de
modifier le paragraphe concernant les alliances régionales de cette manière : « Inkyung Chang a suggéré
que l’ICOM pourrait accorder le droit de vote aux alliances régionales, mais avec un nombre limité de
procurations ».
Au point 22 – Demande de création d’un Comité national pour Porto Rico –, Diana Pardue demande que
le dernier paragraphe soit supprimé.
Décision 129-02
Le Conseil exécutif a approuvé à l’unanimité le compte rendu de la 128e session, avec les
amendements ci-dessus.
3/ Avis du commissaire aux comptes sur les États financiers de 2013
Peter Keller a présenté les États financiers de 2013 et a précisé que dans les états financiers qui devront
être présentés à l’Assemblée générale le 4 juin 2014, les chiffres sont inférieurs à ceux du dernier
budget. Dans le bilan, le trésorier a mis en évidence la provision pour les deux procès en cours. Il a
également précisé que le montant restant dû pour l’achat des bureaux de la rue de Palestro baisse
chaque année et cette baisse se poursuivra au cours des prochaines années.
Goranka Horjan a posé une question sur les contributions volontaires/en nature. Peter Keller a répondu
que cette ligne faisait référence au coût des locaux de l’ICOM à l’UNESCO, estimé à 126 000 € par an,
dont l’ICOM jouit gratuitement pour l’instant. Inkyung Chang a précisé qu’en raison des sujets sensibles,
elle suggérait qu’une autre présentation soit préparée pour l’Assemblée générale, en incluant :
a) un tableau des recettes ;
b) une note explicative sur le bilan.
Goranka Horjan a aussi demandé s’il y avait du nouveau concernant la situation des Comités
internationaux qui ont des sommes élevées sur leur compte bancaire. Le trésorier a indiqué qu’il y a un
total de 600 000 € sur les comptes des Comités internationaux et que cette question relevait de la
politique de l’organisation. La directrice générale a fait savoir qu’elle allait engager une discussion sur ce
sujet avec la SAREC (Commission d’examen d’allocation stratégique) et préparer un rapport pour la
première réunion de 2015 du Conseil exécutif. À la fin de la discussion sur les États financiers, la
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directrice générale indiqué que M. Dominique Gagnard, commissaire aux comptes de l’ICOM, assistera
au déjeuner du dimanche 1er juin et signera le rapport du commissaire aux comptes sur les comptes
annuels de l’année fiscale clôturée le 31 décembre 2013, qui sera présenté lors de l’Assemblée générale.
4/ Rapport final du Groupe d’intervention de secours aux musées en cas de catastrophes 2011-2013
Le président a invité France Desmarais du secrétariat général de l’ICOM à présenter ce rapport au nom
de Thomas Schuler, dernier président en date du Groupe d’intervention de secours aux musées en cas
de catastrophes (DRTF). Elle a commencé son rapport en rappelant les principales missions du Groupe
de travail, qui a été créé en 2005. Après trois mandats en tant que premier président du Groupe de
travail, Thomas Schuler s’est retiré. Corinne Wegener est la nouvelle présidente de ce groupe qui
compte 15 (quinze) membres, pour la période 2014-2016. Depuis 2011, le Groupe de travail a géré
plusieurs situations d’urgence et de catastrophes, en coopération avec le secrétariat général, dont
certaines étaient des conséquences du Printemps arabe. France Desmarais a également précisé que
d’autres cas avaient été signalés au Conseil exécutif, notamment en ce qui concerne la situation en
Syrie, au Mali, et ailleurs. Il est évident que le patrimoine court un risque supérieur en temps de guerre.
Au Mali, le secrétariat général et le groupe d’intervention, grâce au soutien financier de la Smithsonian
Institution de Washington, ont organisé une session de formation pour les professionnels des musées en
Afrique occidentale, qui s’est déroulée en janvier 2014. En ce qui concerne la Syrie, une Liste rouge des
biens culturels syriens en péril a été lancée à New York en septembre 2013 et une autre conférence de
presse est prévue le 17 juin 2014 à Berlin. L’ICOM a également participé à deux réunions de haut niveau
organisées par l’UNESCO sur la situation en Syrie. L’UNESCO et l’ICCROM travaillent actuellement sur un
observatoire syrien sur le trafic illicite des biens culturels grâce aux fonds accordés par l’Union
européenne. L’ICOM essaiera de coopérer avec l’UNESCO dans cette région, afin de tirer parti de
l’Observatoire international de l’ICOM sur le trafic illicite des biens culturels déjà existant.
En ce qui concerne la situation en Égypte, le secrétariat général de l’ICOM coordonnera les initiatives de
soutien international en faveur du musée d’Art islamique du Caire. À cette fin, France Desmarais
informe les membres qu’une mission commune est prévue en juillet, composée de Lisa Pilosi, présidente
du Comité pour la conservation (ICOM-CC) et de Corine Wegener, présidente du Groupe d’intervention
de secours aux musées en cas de catastrophes (DRTF). En juin, Raphael Roig, membre du secrétariat,
aura par ailleurs l’occasion de promouvoir l’Observatoire international de l’ICOM sur le trafic illicite des
biens culturels et de collecter des informations sur le sujet.
Afin d’assurer une coopération et une division des tâches efficaces entre le secrétariat général et le
groupe d’intervention pour gérer les situations d’urgence, Thomas Schuler a organisé deux sessions de
formation au cours du mandat 2011-2013 du DRTF à destination du personnel du service des
Programmes, afin de leur donner les moyens de mener une veille et d’éditer des Museums Watch Lists
en cas de crise.
Regine Schulz a dit que Thomas Schuler avait beaucoup fait et que l’ICOM devait reconnaître son
immense travail. Elle s’interroge sur la mission en Égypte et pense qu’en raison des dernières élections
et de la situation dans le pays, il vaudrait peut-être mieux repousser cette mission à une date ultérieure.
France Desmarais a répondu que cette question avait été analysée et que tous les éléments étaient
réunis pour garantir des réunions utiles et fructueuses sur le terrain.
Inkyung Chang a félicité France Desmarais et le Groupe d’intervention de secours aux musées en cas de
catastrophes de ce rapport et des outils qui ont été mis en place pour répondre aux situations
d’urgence. Elle encourage le groupe d’intervention à poursuivre le développement de ces outils et à
trouver le moyen d’organiser des ateliers sur ce thème.
Le président a remercié France Desmarais de la présentation de ce rapport.
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5/ Rapport final du Comité pour la déontologie 2011-2013
Le président a accueilli Raphaël Roig, secrétaire du comité, qui présente ce rapport au nom du
président, Martin Schaerer. Raphael Roig a précisé qu’il prêtait son assistance à ce comité depuis 2011,
dont il a rappelé les principaux accomplissements au cours des trois dernières années :
a) le Code de déontologie pour les musées d’Histoire naturelle a été rédigé, puis approuvé par le
Conseil exécutif et par l’Assemblée générale en août 2013. Les versions anglaise et espagnole
sont disponibles et le comité travaille actuellement à une version française ;
b) une boîte à outils d’articles élémentaires sur les questions de déontologie, comportant cinq
rubriques, a été développée en vue d’aider les Comités nationaux à communiquer sur les
missions des musées et à diffuser le Code de déontologie autant que possible dans leurs pays ;
c) le comité a lancé un nouveau sous-groupe chargé d’élaborer un programme de formation sur les
questions de déontologie, dont le premier atelier aura lieu le 3 juin 2014 lors des réunions
annuelles de l’ICOM ; ce modèle d’atelier peut être adapté à d’autres régions du monde ;
d) le comité prépare actuellement des articles sur des questions de déontologie, qui seront publiés
dans les médias de l’ICOM ;
e) la création d’un nouveau glossaire comportant davantage de termes sur la déontologie est
également en cours.
Raphaël Roig a ajouté qu’il représente le Comité pour la déontologie dans un groupe de travail de la
Commission européenne. Ce groupe de travail débat actuellement des améliorations possibles au sein
de l’Union européenne sur ce sujet. Enfin, il a fait savoir que le Comité pour la déontologie a apporté
son conseil dans des affaires professionnelles au cours des dernières années.
Inkyung Chang a demandé à quel moment la boîte à outils sur les questions de déontologie a été
envoyée aux Comités nationaux, car elle n’a pas vu passer cette information. Inkyung Chang et Regine
Schulz ont suggéré que cette boîte à outils soit de nouveau envoyée à tous les Comités nationaux de
l’ICOM, en rappelant qu’elle est aussi disponible sur ICOMMUNITY à cette adresse :
http://icommunity.icom.museum/en/node/5360. Wim De Vos a fait savoir que le Comité international
pour la documentation (CIDOC) collecte actuellement des informations sur les questions de déontologie
et que le Comité pour la déontologie est en contact avec le CIDOC sur cette question.
Inkyung Chang a ajouté que l’ICOM devait se montrer plus actif dans la diffusion du Code de déontologie
pour les musées, car c’est ce qui définit la profession dans le monde entier. Elle a indiqué qu’en Corée,
le Code de déontologie de l’ICOM est inscrit dans la loi sur les musées. Inkyung Chang estime que le
mandat du Comité pour la déontologie devrait être clarifié et que le réseau de l’ICOM devrait disposer
de plus d’informations sur les actions de ce comité. À titre d’exemple, elle se demande si le Comité pour
la déontologie est susceptible d’intervenir dans des situations de médiation.
Le président rappelle que le mandat et le règlement intérieur du Comité pour la déontologie sont
systématiquement envoyés aux membres du comité lorsqu’ils sont nommés par le président de l’ICOM.
Du temps où Bernice Murphy présidait le comité, de nombreux cas de médiation ont été traités. Pour
Regine Schulz, la diminution du nombre de cas de médiation adressés au Comité pour la déontologie
peut s’expliquer par le fait que le programme de médiation n’existait pas à l’époque. À son avis, la
question essentielle concerne la formation des individus – les formations sont très différentes selon que
l’on gère des affaires au Japon, en Haïti ou en Allemagne, par exemple. Avec la crise actuelle, les
questions de déontologie occupent le devant de la scène, notamment lorsque certains musées
souhaitent vendre leurs collections en raison de la crise financière. Tout en reconnaissant que de grands
progrès ont été faits, elle exprime la nécessité d’investir plus de temps dans des ateliers de formation
sur la déontologie, dans les différentes régions du monde.
Goranka Horjan a déclaré que les périodes de crise représentent un grand danger, dans la mesure où la
législation dans ce domaine est inexistante dans certains pays, tandis que d’autres pays modifient leurs
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lois sur les musées. Elle estime que le Comité pour la déontologie pourrait jouer un rôle plus important
et s’orienter davantage vers la réalisation de missions pour aider les gouvernements sur ces questions.
Alberto Garlandini défend l’idée d’ateliers de formation destinés à promouvoir un meilleur usage du
Code de déontologie parmi les membres de l’ICOM. Il signale qu’en Italie, de nombreux directeurs des
musées utilisent le Code de déontologie et il a cité l’exemple d’un procès concernant l’exposition de
matériaux sensibles (des restes humains). Merete Ipsen, qui représente le Conseil exécutif au sein du
Comité pour la déontologie, informe les membres que lors de l’atelier du mardi 3 juin 2014, des cas
concrets seront examinés et différentes questions de déontologie seront présentées aux participants.
Elle a invité tous les membres du Conseil exécutif à assister à cet atelier.
De nombreux membres ont reconnu l’importance d’organiser des ateliers sur la déontologie, ainsi que la
nécessité d’améliorer la communication sur ce thème au sein du réseau de l’ICOM. Les membres de
l’ICOM doivent contribuer avec leurs idées au contenu de ces ateliers. Peter Keller se demande si ces
ateliers devraient s’adresser aux membres de l’ICOM ou aux maires des villes et aux politiciens.
Plusieurs exemples d’ateliers de déontologie antérieurs ont été cités par An Laishun (deux ateliers en
Chine), Inkyung Chang (au Japon) et par Tereza Scheiner (deux ateliers au Brésil). Tous ces ateliers ont
connu un grand succès dans les différent pays où ils ont eu lieu.
Le Conseil exécutif a suggéré que le Comité pour la déontologie soit plus visible et renforce la promotion
du Code du déontologie pour les musées dans le monde entier.
Le président a remercié Raphaël Roig de ce rapport.
6/ Rapport final du Comité pour les finances et les ressources 2011-2013
Ole Winther, membre du Comité pour les finances et les ressources, a livré un résumé des principales
activités accomplies par ce comité entre 2011 et 2013. Il a remis ce rapport au nom du président du
comité, David Fleming. Ole Winther informe qu’il a été nommé membre du comité par le président de
l’ICOM pour la période 2014-2016. Il a ensuite expliqué aux membres du Conseil exécutif que le Comité
pour les finances et les ressources a travaillé essentiellement sur les questions relatives aux comptes des
comités internationaux, ainsi que sur des conseils pour lever des fonds externes en faveur des projets de
l’ICOM et des Comités internationaux. D’autres recommandations ont été émises dans d’autres
domaines, à savoir les budgets annuels de l’ICOM, l’analyse des dépenses de fonctionnement et
l’amélioration de la clarté des informations financières présentées aux organes dirigeants de l’ICOM. Au
terme de son intervention, Ole Winther a indiqué que la coopération avec le secrétariat général était
excellente.
Suite à une question d’Inkyung Chang sur la Fondation de l’ICOM, la directrice générale a fait savoir que
la Fondation connaît une augmentation de ses membres et de ses fonds. Elle a aussi indiqué qu’une
réunion avec Christine Boël, présidente de la Fondation de l’ICOM, est prévue ce mois-ci pour discuter
de la coopération future entre l’ICOM et la Fondation. Anne-Catherine Robert-Hauglustaine a confirmé
que dans certains cas, les personnes qui ne sont pas acceptées par un comité national adressent alors
leur demande d’adhésion à la Fondation de l’ICOM. Selon elle, la Fondation pourrait être développée
davantage afin de répondre aux objectifs du plan stratégique de l’ICOM.
Plusieurs membres ont alors débattu de la nécessité d’être plus précis concernant les objectifs de la
Fondation.
En conclusion, la directrice générale a répondu aux membres du Conseil que l’augmentation du fonds de
dotation est certes importante, mais que l’ICOM doit aussi savoir comment dépenser cet argent, par
exemple en lançant de nouveaux programmes pour les comités en accord avec le prochain plan
stratégique.
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Le président a remercié Ole Winther de son rapport sur le Comité pour les finances et les ressources.
7/ Rapport final du Groupe de travail sur la base de données des membres de l’ICOM
Nicholas Crofts a présenté ce rapport en tant que président du Groupe de travail sur la base de données
des membres de l’ICOM. Il était accompagné de Maija Ekosaari, membre du Groupe de travail et
secrétaire du CIDOC. Nicholas Crofts a commencé par présenter les objectifs de ce groupe, qui
consistent essentiellement à revoir l’ensemble de la procédure d’adhésion selon trois phases :
- analyser la situation actuelle, identifier et hiérarchiser les problèmes ;
- proposer des solutions adaptées.
Le Groupe de travail a réalisé une enquête en 33 questions sur la procédure d’adhésion, qui a été
soumise à tous les secrétaires des comités nationaux et internationaux. Au total, 42 réponses ont été
reçues de la part du réseau. Les membres du Groupe de travail ont aussi pu participer à cette enquête,
en se fondant sur leur propre expérience.
Les résultats de l’enquête ont révélé une situation complexe. Afin d’améliorer la procédure d’adhésion,
les mesures suivantes doivent être prises :
-
améliorer l’efficacité et la rapidité des procédures d’adhésion, à commencer par l’optimisation
des outils techniques existants ;
s’assurer que les membres du réseau connaissent et comprennent la procédure et les outils, et
les encourager à les utiliser.
Le Groupe de travail ajoute les recommandations suivantes :
-
mettre en place un plan, basé sur les documents disponibles, pour les court, moyen, et long
termes ;
établir un groupe de travail chargé d’étudier et de valider les changements proposés et
d’assurer des comptes rendus réguliers ;
informer les comités nationaux et internationaux sur ce plan et les encourager à participer à
cette démarche.
Nicholas Crofts a ajouté que le Groupe de travail avait manqué de temps pour étudier la faisabilité des
solutions proposées.
Le président a remercié Nicholas Crofts et son groupe de ce rapport. Compte tenu des connaissances et
de l’expertise qu’ils ont acquises, il suggère que ce dernier poursuive son action jusqu’en 2016 afin
d’étudier la faisabilité des propositions, en vue de simplifier et d’accélérer les procédures d’adhésions
dans un proche avenir.
Inkyung Chang a rappelé que la procédure d’adhésion est très importante et que pendant la réunion du
Comité consultatif, une annonce pourrait être faite pour encourager les membres à s’impliquer lors du
prochain mandat du Groupe de travail. Diana Pardue a fait savoir que le Comité national des États-Unis
de l’ICOM souhaiterait participer à ce groupe.
Des membres du Conseil ont échangé sur la possibilité de centraliser toutes les procédures d’adhésion à
Paris, y compris le règlement en ligne, car cela représente beaucoup de temps et de travail pour
certains comités. Nicholas Crofts a précisé que la complexité tient aussi au fait que les méthodes de
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travail sont très différentes au niveau national, même entre les pays européens. Le trésorier a ajouté
que si toutes les étapes étaient centralisées à Paris, il faudrait davantage de personnels pour
administrer la base de données et que le meilleur moyen serait d’ouvrir le système, de manière à ce que
la majorité des Comités nationaux puissent l’utiliser.
Tereza Scheiner et Nicholas Crofts ont fait part de leur inquiétude concernant le fait que dans certains
cas, les membres n’obtiennent pas de réponse de la part des Comités internationaux auxquels ils ont
souhaité adhérer.
Dans d’autres cas, les présidents des comités internationaux ont des difficultés à obtenir des
informations détaillées sur les nouveaux membres de leur comité. Dora Eszter Peter a ajouté que le
nouvel annuaire en ligne des membres devrait résoudre ce problème, puisque les nouveaux membres
seront visibles indépendamment de l’enregistrement de leur règlement.
Dora Eszter Peter a ajouté qu’à l’heure actuelle, le service des membres ne dispose pas de lignes
directrices claires lui permettant de contrôler l’éligibilité des membres et qu’une solution plus efficace
devrait être mise en place en collaboration avec tous les comités nationaux.
Goranka Horjan a reconnu que les comités nationaux sont essentiels dans ce processus et qu’il est
parfois difficile d’inciter des membres individuels à devenir membres d’un comité international. Une
amélioration dans ce domaine est cruciale, afin d’attirer de nouveaux membres dans les comités
internationaux.
Après avoir remercié le président et le Conseil exécutif de leur confiance, Nicholas Crofts a ajouté que le
Groupe de travail sur la base de données actuel devrait être reformulé et devrait inviter davantage de
personnes à se joindre au groupe. Il a également précisé que, en vue de poursuivre cette tâche, il aurait
besoin d’un budget pour interroger les présidents des comités nationaux et internationaux, ou pour
s’entretenir avec d’autres organisations de leur système d’adhésions.
En conclusion, le président et le trésorier ont suggéré que le Groupe de travail émette des propositions
pour son mandat et demeure un groupe de travail du Comité consultatif. Nicholas Crofts fournira aussi
un plan de travail et communiquera le budget nécessaire jusqu’en 2016.
8/ Rapport sur le Comité pour le contrôle du plan stratégique et des résolutions
Wim De Vos a rendu son rapport sur le Comité pour le contrôle du plan stratégique et des résolutions, qui
a été créé récemment. Il a débuté sa présentation en expliquant que tous les comités nationaux, les
comités internationaux et les organes de l’ICOM allaient être sollicités pour donner leur avis. Les bulletins
d’information des comités nationaux et internationaux vont aussi être analysés par les membres.
Suay Aksoy a demandé si le Comité pour le contrôle du plan stratégique et des résolutions allait
s’exprimer à propos du Plan stratégique précédent et de ses résultats. Tereza Scheiner a suggéré que les
membres du comité puissent consulter les précédents rapports d’évaluation des plans stratégiques de
l’ICOM. Merete Ipsen a dit que le comité pourrait interroger l’ensemble du réseau, lors des réunions
séparées des comités nationaux et internationaux.
Wim De Vos s’est dit prêt à accueillir toute suggestion des membres du Conseil exécutif susceptible de
contribuer au travail du comité et il les invite à se joindre à la première réunion prévue le 2 juin 2014.
Le président a remercié Wim De Vos de son travail et de ce premier rapport.
9/ Rapport sur le Groupe de travail sur les critères et les procédures d’acceptation des membres de
l’ICOM
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Tereza Scheiner a introduit ce point en expliquant qu’elle n’avait pas rédigé un rapport, mais un
document à débattre avec les membres du Conseil exécutif. Elle a commencé par souligner le fait que
l’ICOM est une organisation dont les membres viennent du monde entier. Elle a indiqué que les
procédures d’adhésion ne sont pas les mêmes dans chaque pays ; les délais de validation des
candidatures varient d’un pays à l’autre ; les critères d’acceptation des membres diffèrent également, par
exemple selon que le candidat est professeur d’université ou consultant.
Tous les comités ne suivent pas les règles d’adhésion de la même manière, et à l’heure actuelle, il n’existe
pas de règlement général à la disposition des comités nationaux et internationaux. Il est recommandé
que tous les nouveaux membres acceptent le Code de déontologie pour les musées en signant le
formulaire d’adhésion, ce qui n’est pas toujours le cas. Une procédure unique pour les membres
institutionnels devrait aussi être établie. Regine Schulz a ajouté que les sujets de préoccupation sont
différents d’un pays à l’autre et que des normes claires devraient être adoptées, en se référant aux
résultats escomptés. Peut être faudrait-il créer un règlement général, qui serait ensuite adapté à la réalité
de chaque pays.
Inkyung Chang a rappelé que beaucoup de comités nationaux sont présidés par des fonctionnaires ou des
représentants du gouvernement et que l’ICOM doit être prudent dans ses relations avec ces personnes.
Wim De Vos a expliqué qu’en raison de la crise financière dans certains pays, il arrive que des membres
entreprennent une nouvelle carrière en tant que restaurateurs indépendants ou professeurs de
muséologie ou enseignants dans des disciplines relatives aux musées et que cela devrait être pris en
compte lors de la rédaction du règlement intérieur. L’ICOM doit aussi tenir compte de l’évolution de la
société dans ce domaine. Alberto Garlandini est favorable à une politique inclusive pour l’acceptation des
membres et suggère que les comités nationaux se conforment à ce qui est stipulé dans les Statuts de
l’ICOM. Il défend aussi l’idée que l’ICOM ne devrait pas accepter comme membres des professionnels qui
travaillent pour des marchands d’art ou des maisons de vente, même si leurs tâches requièrent une
qualification dans le secteur des musées et du patrimoine.
Beaucoup de membres du Conseil ont jugé cette question problématique et estiment que si l’adhésion à
l’ICOM est trop ouverte, cela pourrait affaiblir la mission principale de l’organisation ; d’un autre côté,
l’ICOM doit tenir compte des réalités actuelles du monde muséal et se montrer aussi inclusif que possible.
À l’heure actuelle, plusieurs expositions présentées dans les musées sont réalisées par des professionnels
du secteur privé. Aux États-Unis, par exemple, les architectes ne sont plus considérés comme des
membres du personnel du musée. Dans d’autres pays, des professionnels appartenant à des compagnies
privées sont membres du bureau de certains comités nationaux. Plusieurs membres du Conseil exécutif
conviennent qu’il existe une grande différence entre être membre et être membre votant.
Tereza Scheiner et Regine Schulz proposent par conséquent de rédiger un questionnaire comportant
plusieurs critères d’acceptation pour les membres, ainsi que d’autres questions sur la procédure
d’adhésion – à soumettre aux présidents des comités nationaux et internationaux pour qu’ils le
commentent. Les critères proposés pourraient être classés selon trois catégories :
a) les professionnels qui travaillent dans un musée ou produisent pour un musée (par exemple : une
société externe travaillant sur une exposition de musée) ;
b) les professionnels qui sont marchands d’art ;
c) les personnes qui travaillent dans la lutte contre le trafic illicite.
Un bref document sera rédigé par Tereza Scheiner, Regine Schulz et Laishun An, en s’appuyant sur les
points discutés par le Conseil exécutif pour être ensuite soumis à l’attention du Comité consultatif.
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Le président a remercié Tereza Scheiner de sa présentation.
10/ Demande des musées de la Musique et des Théâtres musicaux de devenir un Comité international
de l’ICOM
Samia Slimani a présenté ce point et a expliqué que 48 musées sont membres de l’Association des
instruments de musique et des collections (AMM&C), principalement localisés en Russie et dans les
pays de la Communauté des États indépendants (CEI). Elle a précisé que le secrétariat général a mis en
place un kit de candidature pour les demandes de création de comités internationaux. Elle a aussi
rappelé que le Service des affaires juridiques a analysé cette demande et que les problèmes des
théâtres musicaux ne sont pas entièrement couverts par les comités internationaux et associations
affiliées existants : le CIMCIM (Comité international pour les musées et collections d’instruments de
musique), l’ICLM (Comité international pour les musées littéraires) et la SIBMAS (Société internationale
des bibliothèques et des musées des arts du spectacle). Par conséquent elle a recommandé qu’une
discussion soit menée afin de réunir l’Association des instruments de musique et des collections avec les
comités existants, si possible le CIMCIM, afin d’étudier les possibilités ou d’envisager la création d’une
nouvelle organisation affiliée.
Merete Ipsen a émis un commentaire sur la nécessité de créer un nouveau comité international et a
rappelé aux membres du Conseil qu’un comité international doit compter au minimum 50 % de
membres de l’ICOM appartenant à au moins deux continents différents. Regine Schulz a fait état de la
nécessité de disposer d’une déclaration officielle du président du CIMCIM avant de prendre toute
décision. Elle a ajouté que plus de la moitié des membres de l’AMM&C proviennent de la Fédération de
Russie et qu’il pourrait donc y avoir une interférence. Elle a aussi suggéré que des discussions soient
d’abord engagées entre le CIMCIM et l’AMM&C.
Peter Keller a dit qu’à son avis, le domaine d’activités de cette association prête à confusion et que le
CIMCIM devrait entreprendre une étude sur les thèmes qu’ils souhaitent développer. Par exemple, un
groupe de travail sur les compositeurs de musique pourrait être créé au sein du CIMCIM. Goranka
Horjan a évoqué la nécessité de redéfinir les missions de certains comités internationaux à l’avenir.
La majorité des membres du Conseil exécutif a suggéré que, en réponse à la demande de l’AMM&C,
l’ICOM devrait proposer une sorte de collaboration avec le CIMCIM. L’ICOM devrait aussi demander au
président du CIMCIM de rencontrer l’AMM&C, car cela pourrait être une excellente occasion pour le
CIMCIM d’élargir le champ de ses activités.
La directrice générale suivra cette question et en rendra compte lors de la prochaine réunion du Conseil
exécutif en décembre.
11/ Création et dissolution de comités nationaux et d’organisations affiliées : Salvador, Kazakhstan,
SADCAMM, AMOI
Dora Eszter Peter a informé les membres du Conseil exécutif qu’en octobre 2013 plusieurs membres ont
décidé de créer un comité national au Kazakhstan, avec l’aide de l’équipe du secrétariat général. Depuis,
dix (10) musées et cinq (5) membres individuels se sont portés candidats et se sont acquittés de leurs
cotisations. Le bureau de ce comité national est composé principalement de directeurs de musées et
ICOM-Kazakhstan a suivi les modèles de règlements édictés par l’ICOM pour la création d’un comité
national. Dora Eszter Peter suggère donc que le Conseil exécutif approuve la création du comité national
de l’ICOM au Kazakhstan.
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En ce qui concerne la République du Salvador, elle précise que des contacts pour créer un comité
national ont été pris avec le secrétariat général lors de la Conférence générale de Rio en 2013 et qu’à
l’heure actuelle, cinq (5) professionnels des musées sont devenus membres et ont réglé leurs cotisations
en 2014. Dora Eszter Peter confirme également que ce comité remplit toutes les conditions légales et
demande au Conseil exécutif d’approuver la création du comité national salvadorien comme nouveau
comité national de l’ICOM.
L’ICOM a eu un comité national au Tchad en 1985, qui a connu une existence sporadique jusqu’en 2005,
en raison des difficultés pour recouvrer les cotisations de ses membres. Une demande pour rétablir ce
comité a été adressée au secrétariat général en octobre 2013. Le comité national compte actuellement
dix-sept (17) membres régularisés, dont le directeur du Musée national du Tchad et il vient d’élire son
nouveau bureau. Le comité national tchadien a donc pu être rétabli et approuvé par le Conseil exécutif.
Dora Eszter Peter a également informé les membres que les comités nationaux du Bénin, de l’Indonésie
et du Zimbabwe comptent actuellement moins de cinq (5) membres et qu’ils peuvent donc être
considérés comme des comités nationaux en cours de réorganisation. En ce qui concerne le Zimbabwe,
le président suggère de contacter Rudo Sithole sur cette question et il ajoute que, suite à sa visite en
Zambie en mai 2014, il a noué des relations avec le directeur général du Musée national de Tanzanie,
qui est lui aussi en contact avec le secrétariat général de l’ICOM en vue de rétablir le comité national de
l’ICOM dans ce pays.
An Laishun a posé une question concernant la création des comités nationaux, en citant l’exemple de
Taiwan, car cette question pourrait être officiellement posée par ICOM-Chine. Il a été suggéré que
l’ICOM se conforme aux pratiques internationales, telles qu’adoptées par l’UNESCO ou les Nationsunies, pour des pays comme le Kosovo, la Palestine et Taiwan. Le président a cité le cas de la Crimée, qui
n’est pas officiellement reconnue comme faisant partie de la Russie.
Eu égard à la SADCAMM – Association des musées et des monuments de la Communauté pour le
développement de l’Afrique australe – organisation affiliée à l’ICOM, le secrétariat général a cherché à
prendre contact avec les membres de son bureau exécutif depuis novembre 2013, sans jamais y
parvenir. D’après la lettre du secrétaire d’ICOM-Botswana, l’association a cessé d’exister faute de fonds
et d’un secrétariat stable.
Le président fait savoir qu’au cours de son séjour en Zambie, il a rencontré les représentants de la
SADCHA (Southern African Development Community Heritage Association), l’organisation qui a succédé
à la SADCAMM et qui souhaite développer quelques activités dans la région. Pour le moment, ils sont en
train d’aménager un siège à Gaborone (Botswana) et vont commencer à discuter de la structure possible
pour créer une nouvelle association. Ils ont promis d’envoyer plus d’informations au secrétariat général
en septembre 2014. Le président a aussi indiqué qu’il n’interfèrera pas s’ils souhaitent créer une
nouvelle association.
En ce qui concerne l’AMOI, le secrétariat général a également tenté d’entrer en relation avec les
membres de son conseil exécutif, dans le but de mettre à jour les informations de la base de données.
Aucune réponse n’est parvenue et on peut se demander si l’organisation est toujours en activité.
Il s’ensuivit une discussion parmi les membres du Conseil exécutif sur le nombre actuel d’organisations
affiliées (18), qui n’envoient pas leurs rapports à l’ICOM et sur la nécessité de vérifier si 50 % de leurs
membres sont bien des membres de l’ICOM. À l’avenir, l’ICOM doit réfléchir aux statuts des
organisations affiliées et à la manière de travailler avec elles.
Le président recommande que Dora Eszter Peter prépare un rapport pour la réunion du Conseil exécutif
en décembre prochain sur le statut de toutes les organisations affiliées. La situation de l’AMOI devra
aussi être incluse dans ce rapport.
10/15
Décision 129-03
Le Conseil exécutif a approuvé à l’unanimité le rétablissement ou la création des comités nationaux
suivants : Tchad, Kazakhstan et Salvador. En ce qui concerne les organisations affiliées, le Conseil
exécutif recommande au secrétariat général de clarifier la situation réelle de chaque organisation et
de fournir un rapport pour la prochaine réunion en décembre 2014.
12/ Réunions annuelles de l’ICOM, 2-4 juin 2014, Paris
Suay Aksoy et Yu Zhang ont présenté le programme final des trois jours des réunions annuelles de l’ICOM
en 2014, en soulignant la participation de Shigeru Ban comme principal intervenant et de Francesco
Bandarin, sous-directeur général pour la culture de l’UNESCO, qui représentera Mme Bokova. Elles ont
également précisé que la réception annuelle aurait lieu le mardi 3 juin au musée Carnavalet.
Tereza Scheiner a félicité Suay Aksoy du remaniement du format des réunions de juin, qui dégage plus de
temps pour le Comité consultatif et pour les réunions des comités nationaux et internationaux cette
année.
13/ Rapport sur le 2e séminaire du Centre de formation international de l’ICOM (ICOM-ITC), 22-29 avril
2014
An Laishun et Yu Zhang ont présenté un court rapport sur le 2e séminaire du Centre de formation
international de l’ICOM, qui s’est tenu à Pékin du 22 au 29 avril 2014, sur le thème de la Journée
internationale des musées Les liens créés par les collections des musées. Vingt-neuf (29) participants
d’Asie, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine ont assisté au séminaire. Pour ce deuxième séminaire,
plusieurs améliorations ont été apportées, dont la participation de six musées de Pékin, qui ont accueilli
les participants dans leurs locaux et l’organisation d’une session sur « Lire les artefacts » consacrée aux
différentes manières d’interpréter des objets de musée. À la fin du séminaire, les participants ont
rempli un questionnaire afin d’évaluer la qualité de la formation, ainsi que leur expérience. Les thèmes
des prochains séminaires seront l’éducation (27 octobre-4 novembre 2014), les expositions (avril 2015)
et la gestion (octobre/novembre 2015). Un modèle de rotation pour le centre de formation sera
également débattu lors de la réunion du conseil d’administration de l’ICOM-ITC, qui doit se tenir le 5
juin 2014 à Paris.
Le président a exprimé sa satisfaction concernant les améliorations apportées au deuxième séminaire,
qui est parvenu selon lui à toucher les professionnels des musées visés dans les pays en voie de
développement, en leur offrant la possibilité d’échanger leurs idées et leur expérience avec des
professionnels de musée d’autres pays. Il a également indiqué que des membres ont demandé s’il serait
possible d’établir des centres de formation similaires dans d’autres régions du monde.
Tereza Scheiner et Merete Ipsen ont suggéré que le Centre international de formation organise des
ateliers sur d’autres continents, comme l’Amérique latine ou l’Afrique, dans des pays où il n’existe pas
d’écoles de muséologie.
À une question d’Inkyung Chang sur le nombre de participants et les bourses accordées pour la
participation des membres de l’ICOM aux séminaires de l’ICOM-ITC, Yu Zhang a expliqué qu’un appel à
candidature avait été envoyé à tous les comités nationaux et que plusieurs pays avaient soumis plus de
deux candidatures. Elle a aussi expliqué que, en raison d’un budget limité, et pour garantir la qualité
élevée de la formation, l’ICOM-ITC accueille un maximum de 35 participants, uniquement originaires de
pays des catégories 2, 3 et 4, et accorde une bourse complète pour 30 d’entre eux et une bourse
partielle pour 5 boursiers. Le prochain appel à candidature sera envoyé au début du mois de septembre,
pour le séminaire prévu à la fin du mois d’octobre 2014.
11/15
Le président a remercié An Laishun et Yu Zhang de leur rapport.
14/ Rapport sur l’organisation de la 24e Conférence générale de 2016, à Milan
Alberto Garlandini a livré un bref rapport pour la période d’avril à juin 2014. Il a fait savoir qu’au cours de
cette période, un questionnaire a été envoyé au réseau de l’ICOM pour connaître les besoins logistiques
des comités en vue de la Conférence générale de Milan. À ce jour, il a reçu des réponses très positives de
la part de 32 comités nationaux, 22 comités internationaux et 3 organisations affiliées.
Dernièrement, Alberto Garlandini a eu l’occasion de promouvoir la Conférence générale lors du 20e
Forum du patrimoine maritime méditerranéen en Croatie et il a été invité à présenter ICOM 2016 à la
réunion annuelle de l’Alliance américaine des musées, à Seattle, en avril 2014. Au cours des prochains
mois, il prévoit par ailleurs de rencontrer plusieurs comités nationaux, essentiellement en Europe, en vue
de promouvoir la Conférence générale et son thème. En octobre, il prononcera un discours au nom du
président de l’ICOM lors d’une réunion internationale qui aura lieu à Athènes sur « Une nouvelle
politique pour la gestion intégrée du patrimoine culturel et naturel », organisée par la Fondation
culturelle de la banque du Pirée et le ministère grec de la Culture.
Un premier communiqué en anglais sur la Conférence générale de 2016 sera distribué lors des réunions
annuelles de l’ICOM. Des versions française, espagnole et italienne sont en cours de préparation et seront
bientôt disponibles en ligne. Alberto Garlandini fera aussi une présentation lors de la réunion du Comité
consultatif.
En juillet 2014, le nouveau président du Comité national italien (ICOM-Italie) sera élu. Les trois candidats
au poste de président sont très impliqués dans l’organisation de la Conférence générale de 2016. Alberto
Garlandini, qui est le président du Comité d’organisation, sera l’invité permanent des réunions du Comité
national italien.
Merete Ipsen a suggéré que quelques événements pourraient être organisés dans chaque pays, afin de
promouvoir la Conférence générale et de toucher un plus large public. Goranka Horjan a demandé si le
nombre de comités nationaux pouvant organiser une réunion ou un événement lors de la Conférence
générale est limité, ce à quoi Alberto Garlandini a répondu que le site où doit se tenir la conférence est
très vaste et que, si le comité d’organisation a connaissance des besoins au plus tôt, il sera en mesure de
s’organiser en fonction des salles disponibles sur le site de conférence.
Le président s’est enquis des visites qui doivent avoir lieu lors de la réunion du Conseil exécutif en
décembre à Milan. Alberto Garlandini a répondu que les membres du Conseil exécutif auront l’occasion
de visiter les locaux prévus pour les cérémonies d’ouverture et de clôture de la Conférence générale et de
rencontrer les organisateurs locaux. Des visites dans plusieurs nouveaux musées seront également
organisées.
Le président a remercié Alberto Garlandini de cette mise à jour sur les préparations de la prochaine
Conférence générale de l’ICOM, ICOM Milan 2016.
15/ Dernières nouvelles sur les bureaux de l’ICOM à UNESCO-Miollis
La directrice générale a présenté ce point en indiquant qu’elle avait reçu une lettre de M. Éric Falt, sousdirecteur général pour les relations extérieures et l’information du public de l’UNESCO. L’UNESCO a
réservé pour l’ICOM onze (11) bureaux dans le bâtiment de Bonvin, au 8e étage et a déclaré qu’étant
donné l’importance et l’étroite collaboration de l’ICOM avec plusieurs secteurs de l’UNESCO, il est
important que le siège de l’ICOM soit situé dans la Maison de l’UNESCO. En ce qui concerne le Centre de
documentation de l’ICOM et les archives, aucune décision n’a été prise.
Tout en convenant qu’il n’est pas facile de gérer un secrétariat général sur deux sites, le président et
d’autres membres du CE ont souligné l’importance de garder une bonne position à l’intérieur de
12/15
l’UNESCO, notamment en termes d’image pour les membres, car beaucoup de membres profitent
souvent de leur présence à des réunions de l’UNESCO pour passer dans les bureaux de l’ICOM et venir y
rencontrer le personnel.
La directrice générale organisera une nouvelle réunion avec Éric Falt à ce sujet lors des semaines à venir
et remettra un nouveau rapport sur cette question lors de la réunion du Conseil exécutif en décembre.
16/ Groupe de travail sur le 70e anniversaire de l’ICOM
Le président a ouvert la discussion et a dit que ce serait une excellente idée de combiner la prochaine
Conférence générale et les célébrations du 70e anniversaire de l’ICOM en 2016. Il a également informé
les membres du Conseil que l’ICOM a été fondé le 16 novembre 1946.
En vue de célébrer le 70e anniversaire de l’organisation, le président propose cinq idées :
-
mettre en ligne sur ICOMMUNITY l’ouvrage Histoire de l’ICOM (1946-1996), publié il y a 20 ans ;
-
une exposition sur l’histoire de l’ICOM qui pourrait débuter à Milan, puis venir au siège de
l’UNESCO à Paris ; François Mairesse (président de l’ICOFOM) se dit prêt à travailler sur le
commissariat d’une telle exposition ;
-
un ouvrage sur l’histoire de la déontologie dans les musées et ce que signifie la déontologie au
XXIe siècle. L’Australienne Bernice Murphy, qui connaît bien les discussions et l’évolution de
l’ICOM depuis plusieurs décennies, pourrait en être la rédactrice-en-chef ; le président lui a
proposé et elle a apprécié cette nomination.
-
faire fabriquer 35 000 pins du logo de l’ICOM (ou plus), qui pourraient être distribués à chaque
membre de l’ICOM lors de la Conférence générale à Milan, et par la suite à chaque membre ;
-
le lancement d’une nouvelle carte d’adhésion à l’ICOM pour les membres.
Regine Schulz soutient l’idée de la publication sur la déontologie. Puisqu’il existe déjà une publication
sur l’histoire de l’ICOM, publiée pour les 50 ans de l’organisation, elle suggère de rédiger une mise à
jour sur ce qui s’est passé au cours des 20 dernières années.
Goranka Horjan a suggéré que pour l’exposition sur le 70e anniversaire de l’ICOM, l’ICOM demande la
collaboration des comités nationaux et internationaux, au sujet de leur propre histoire. Un T-shirt
spécial ICOM pourrait aussi être créé à cette occasion. Wim De Vos a indiqué que l’ICOM pourrait aussi
préparer une application ICOM pour i-phones, qui est un outil plus communément utilisé par les jeunes
générations. Lors de la Journée internationale des musées de 2016, un concours pourrait aussi être
proposé aux membres jeunes.
Suay Aksoy a ajouté que si la municipalité de Milan est impliquée dans l’organisation d’ICOM’2016, alors
l’ICOM pourrait solliciter de l’espace sur des murs vierges pour la création de graffitis ou de fresques
pendant la conférence. Elle demandera aussi au Comité consultatif d’avancer des suggestions pour les
célébrations de 2016.
An Laishun a approuvé les idées présentées par le président de l’ICOM et a suggéré que l’ICOM prépare
et publie une enquête en ligne sur ce que l’ICOM signifie pour la communauté muséale et sur les
objectifs futurs de l’organisation.
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Après avoir félicité le président de ses idées pour le 70e anniversaire de l’organisation, Inkyung Chang a
déclaré que l’ICOM doit être ambitieux mais réaliste. L’ICOM a aussi besoin de porter un message
d’avenir, par exemple en lançant une nouvelle carte de membre.
Tereza Scheiner a ajouté que l’ICOM devrait organiser un événement spécial lors de la Conférence
générale pour ses membres d’honneur.
En conclusion, le président a indiqué qu’en 2015 et 2016, le budget de l’ICOM allouera une somme aux
célébrations de son 70e anniversaire et que l’ensemble du Conseil exécutif, la directrice générale et le
secrétariat général de l’ICOM seront impliqués dans ce projet. Un rapport d’avancement sur ce sujet
sera remis au président lors de la réunion du Conseil exécutif en décembre.
17/ Nomination d’un membre du Conseil exécutif au Comité pour les finances et les ressources
Suite à la nomination d’Anne-Catherine Robert-Hauglustaine au poste de directrice générale de l’ICOM à
partir du 1er mai 2014 et son remplacement au poste de trésorier par Peter Keller, le Conseil exécutif doit
recommander un autre membre pour le représenter au Comité pour les finances et les ressources durant
la période 2014-2016. Peter Keller a suggéré au Conseil exécutif de nommer Suay Aksoy comme
représentante dans ce comité, étant donné son parcours et sa longue expérience des questions
financières.
Décision 129-04
Le Conseil exécutif a approuvé à l’unanimité la nomination de Suay Aksoy comme représentante du
Conseil exécutif au Comité pour les finances et les ressources, pour la période 2014-2016, en
remplacement de Peter Keller.
18/ Rapport sur la Conférence INTERCOM-FIHRM et la Déclaration de Taipei
Suay Aksoy a présenté un résumé de la conférence internationale INTERCOM-FIHRM, qui s’est déroulée à
Taipei du 1er au 4 mai 2014 sur le thème « L’impact social des musées », où elle était elle-même
intervenante.
296 participants ont assisté à cette conférence ; beaucoup étaient de jeunes gens originaires non pas
d’Asie mais d’autres régions du monde. Suay Aksoy a été très impressionnée par le contenu de cette
conférence et par le fait que la majorité des participants connaissait parfaitement le rôle de l’ICOM dans
le domaine de la muséologie.
19/ Autres questions
Le président a informé les membres du CE que les dates des réunions annuelles de 2015 ont été fixées
aux 1er, 2 et 3 juin 2015 et que la réunion du Conseil exécutif aura lieu les 30 et 31 mai 2015. Ces dates
remplacent les dates antérieures du 10 au 12 juin pour les réunions du Comité consultatif et des 8 et 9
juin pour la réunion du Conseil exécutif.
À une question de Goranka Horjan sur la possibilité d’organiser une réunion du Conseil exécutif en
Afrique, le président a répondu qu’il avait proposé d’organiser une réunion en même temps que
l’Assemblée générale d’AFRICOM, mais que, étant donné la situation financière actuelle d’AFRICOM,
cela ne sera pas possible. Le président a expliqué aux membres du Conseil les problèmes auxquels
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AFRICOM doit faire face et il donnera un rapport plus complet sur les activités de l’ICOM en Afrique
ultérieurement cette année, au plus tard lors de la prochaine réunion du Conseil exécutif.
Regine Schulz a émis un commentaire concernant l’absence de membres du Conseil exécutif et le fait
que, dans certains cas, le secrétariat général de l’ICOM n’a pas été prévenu à l’avance. Elle comprend
qu’un membre du CE ne puisse pas venir une fois, voire deux, mais que lorsque une telle absence se
répète, c’est injuste pour les membres qui ont voté pour que cette personne devienne un membre du
CE. Selon elle, les membres du CE devraient tout faire pour essayer d’assister aux réunions, et si ce n’est
pas possible, on devrait leur demander de participer aux débats par écrit, ou si possible, participer à
certaines parties de la réunion par vidéo-conférence.
Certains membres ont débattu de la possibilité de mener des réunions en ligne (via Skype, par exemple),
et sur la question des financements pour participer à ces réunions. Plusieurs membres ont convenu que
le président devrait envoyer une lettre officielle rappelant les obligations et les responsabilités des
membres du Conseil exécutif, puisqu’en effet plusieurs membres étaient absents au cours des dernières
réunions.
Au terme de la session, le président a évoqué le procès en cours entre l’ICOM et Aniza Tavares, une
ancienne employée qui avait porté plainte pour harcèlement moral et avait été licenciée par la direction
précédente en 2012 ; il a fait savoir que l’ICOM est parvenu à un accord avec Mme Tavares.
La réunion s’est achevée à 17 heures.
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