Découverte des travaux réalisés sur le Syndicat

Découverte des travaux réalisés sur
le Syndicat Intercommunal du Bassin du Cosson
Vendredi 7 juin 2013
Compte-rendu
Visite des travaux de restauration du lit mineur du Bourillon,
∼
Visite du site du barrage de Marcilly-en-Villette,
∼
Visite de différents aménagements réalisés et futurs sur la commune de la FertéSaint-Aubin (promenade à pied de 2.8 km)
Contact :
Syndicat d’Entretien du Bassin du Beuvron
Place de l’hôtel de Ville
41250 Bracieux
02.54.46.49.67 – [email protected] – www.bassin-du-beuvron.com
Présents :
Michel Angeneau, Fontaines-en-Sologne,
Dominique Béguin, Technicien de rivière du SEBB,
Alain Beignet, Conseiller Régional, Maire de LamotteBeuvron,
Jean-Luc Bourdillon, Soings-en-Sologne,
Marc Brynhole, Conseiller Régional,
Marcelline Charpentier, Animatrice du SEBB,
José Coelho, Mont-Près-Chambord,
Agnès Couffrant, Animatrice SAGE Syndicat de la
Sauldre,
Daniel Desroches, Président du SEBB,
Bernard Doyen, Montlivault,
Philippe Froment, Président du Syndicat du Bassin du
Cosson,
Patrick Garnier, Coullons,
Joël Gault, Président du Syndicat du Beuvron Aval,
Bernard Gilbert, Marcilly-en-Villette,
Joseph Guillegault, Mont-Près-Chambord,
Eric Hauer, Vannes-sur-Cosson,
Joëlle Lavrillau, Courmemin,
Patrick Lebel, Ligny-le-Ribault,
Christian Leroux, Président du Syndicat du Bas
Cosson,
Jean-Louis Lheureux, Menestreau-en-Villette,
Isabelle Meresse, Agence de l’Eau Loire-Bretagne,
I.
Régis Pétrot, Président de la Fédération de Pêche du
Loiret,
Jean-Marie Repinçay, Ouchamps,
Jean Rivrais, Vernou-en-Sologne,
Yves Savale, La Ferté-Beauharnais,
Jack Terrier, Maire de Vernou-en-Sologne,
Henri Thieffry, Bauzy,
Jackie Tricot, Technicienne de rivière Syndicat de la
Sauldre,
Bernadette Vallée, Isdes.
Excusés :
Dominique Baraton, Maire de Saint-Claude-de-Diray,
Sylvie Chauveau, Maire de Crouy-sur-Cosson,
Jean Chesneau, Cellettes,
Jules Cugnart, ONEMA SD45,
Eric Doligé, Président du Conseil Général du Loiret,
Catherine Fourmond, Blois,
Michel Gaudé, Jouy-le-Potier,
Marc Gricourt, Maire de Blois,
Pierre Grzelec, DDT45,
Robert Hutteau, Maire de Tour-en-Sologne,
Nicole Lepeltier, Maire de Villemurlin,
Maurice Leroy, Président du Conseil Général du Loiret-Cher,
Frédéric Lhomme, Courmemin,
Jean-Paul Prince, Maire de la Ferté-Saint-Cyr.
La semaine régionale des rivières
Du 2 au 9 juin 2013, la Région Centre organise pour la 3ème année consécutive « la
semaine des rivières » en partenariat avec les agences de l’eau Loire-Bretagne et SeineNormandie, les départements, les communes et les syndicats de rivières.
Mais « la semaine des rivières » qu’est-ce que c’est ?
C’est l’occasion pour la Région Centre d’expliquer au public les actions qu’elle finance
avec ses partenaires afin de préserver les rivières. Des professionnels seront présents
sur tout le territoire pour vous faire découvrir les actions entreprises pour sauvegarder
et protéger l’eau.
Vous ne savez pas en quoi consistent une renaturation, un reméandrage, l’entretien de la
végétation, l’aménagement d’un barrage, ou l’installation de passes à poissons... ? Alors
cette semaine est pour vous. Vous n’aurez que l’embarras du choix, entre visites de
chantiers-nature, colloques, débats, ateliers-nature, découverte d’expositions...
A l’été 2013, l’entretien et l’aménagement des 25 400 km de cours d’eau de notre
territoire n’auront pas de secret pour vous.
II.
Présentation du Syndicat d’Entretien du Bassin du
Beuvron
Le Syndicat d’Entretien du Bassin du Beuvron est une collectivité territoriale créée en
1996 pour la réalisation de travaux de restauration et d’entretien des cours d’eau par
des méthodes douces.
Le Syndicat est composé de 8 syndicats de rivières qui regroupent 70 communes des
départements du Loir-et-Cher, du Loiret et du Cher.
Le personnel du SEBB comprend une animatrice (Ingénieur territorial), un technicien de
rivières, une secrétaire et 4 agents d’entretien des rivières.
Le Syndicat a pour cohérence géographique le bassin versant du Beuvron. Il a une
superficie de 2191 km² pour un chevelu hydrographique de 990 km environ.
Le Beuvron prend sa source sur la commune de Coullons (45) et se jette dans la Loire à
Candé-sur-Beuvron (41). Il a pour principal affluent le Cosson.
La première compétence du SEBB est la restauration et l’entretien des cours d’eau. Ces
actions qui, au départ, avaient pour objectif d’assurer le libre écoulement de l’eau
contribuent désormais davantage à la vie des organismes aquatiques : aménagements
piscicoles en lit mineur, pose de déflecteurs en lit mineur afin de diversifier les
écoulements, entretien des berges…
La seconde compétence est la lutte contre les espèces exotiques envahissantes avec la
découverte de plusieurs espèces animales et végétales.
Une autre compétence du SEBB consiste à mener pour le compte des syndicats et des
communes, toutes études ayant pour objectif la réduction des différentes sources de
pollution ou de la dégradation physique des milieux aquatiques. Le SEBB est notamment
porteur du contrat territorial de bassin qui définit un programme d’actions sur 5 ans de
restauration des cours d’eau, en cohérence avec la Directive Cadre sur l’Eau et l’objectif
du bon état des eaux en 2015.
III.
Présentation du Syndicat Intercommunal du Bassin du
Cosson
Le Syndicat Intercommunal du Bassin du Cosson a été créé en 1970. En 2004, Il s’est
regroupé avec le Syndicat Intercommunal du Bas Cosson et le Syndicat Intercommunal
du Centre Cosson (constitution du Syndicat d’Etudes du Cosson) afin de mener une
étude préalable à la restauration et à l’entretien des cours d’eau de 2005 à 2006.
En 2009, le Syndicat Intercommunal du Bassin du Cosson adhère au Syndicat d’Entretien
du Bassin du Beuvron.
L’ensemble des travaux programmés sur le territoire du Syndicat du bassin du Cosson
est dicté par la Déclaration d’Intérêt Général en date du 18 mars 2010 portant sur les
travaux d’entretien de la végétation et de restauration du lit (réhabilitation de frayères,
démantèlement et aménagement en transparence des ouvrages).
IV.
Travaux d’aménagement du lit mineur du Bourillon
La Déclaration d’Intérêt Général du 18 mars 2010 a permis de réaliser des travaux
identifiés par l’étude sur le bassin du Cosson de 2006. Ces travaux ont été effectués fin
2011 et début 2012 par l’entreprise retenue par le Syndicat Intercommunal du Bassin
du Cosson, la SA CHOGNOT.
L’étude faite part HYDROCONCEPT a préconisé la restauration du lit mineur du
Bourillon, affluent rive droite du Cosson, sur la commune de Marcilly en Villette, sur un
linéaire de 3200 mètres.
Ce linéaire se divisait en 2 parties :
• 1900 mètres depuis la confluence sur le Cosson jusqu’au lieu dit «Esteauneuf »,
• 1300 mètres de l’aval du pont du chemin rural de la Royauté au lieu dit
« Villautry »,
Elle a pour objectif de diversifier le lit mineur en aménageant des banquettes minérales
et/ou végétales ainsi que des déflecteurs. Ces aménagements ont été mis en place par le
technicien de rivière du Syndicat d’Entretien du Bassin du Beuvron (SEBB) en
collaboration avec le conducteur de travaux de l’entreprise sur les 2 zones en tenant
compte de la configuration du cours d’eau.
Il a été mis en place 97 aménagements sur le linéaire total soit 3200 mètres, répartis de
la façon suivante :
• 57 aménagements sur la zone n°1 de 1900 m (confluence sur le Cosson au lieu dit
« Esteauneuf » sur Marcilly en Villette).
• 40 aménagements sur la zone n°2 de 1300 m (aval du pont du chemin rural de la
Royauté au lieu dit « Villautry » sur Marcilly en Villette).
Les travaux ont commencé le 19/10/2011, et se sont terminés le 03/12/2011.
Les matériaux utilisés ont été du calcaire 40/70 pour la création des banquettes et des
blocs de 30 à 40 kg pour les déflecteurs. A la demande d’un riverain, des aménagements
en génie végétal ont été réalisés sur sa parcelle. Les matériaux nécessaires à ces
aménagements ont été mis à disposition par le propriétaire et donc prélevés sur le
terrain riverain.
Une visite de terrain a été organisée avec les services de l’État (DDT 45e t ONEMA 45)
sur la zone 1, le 02 novembre 2011. Ces derniers ont été déclarés conformes au dossier
technique présenté.
Les travaux ont représenté un coût total de 19 197.89 €, financés à 50% par l’Agence de
l’Eau Loire-Bretagne, 30% par le Conseil Général du Loiret et à 20% par le Syndicat
Intercommunal du Bassin du Cosson.
V.
Démantèlement du barrage de Marcilly-en-Villette
Le Barrage à clapet de Marcilly-en-Villette a connu en 2010 une avarie qui le rend,
depuis lors, non manœuvrable.
Une remise en état de cet ouvrage n’est pas envisagée par le Syndicat Intercommunal du
Bassin du Cosson du fait de son inscription dans la Déclaration d’Intérêt Général (D.I.G.)
du 18 mars 2010 comme ouvrage hydraulique à démanteler (art. 8.2) ainsi que du fait
du classement du Cosson à cet endroit (classement liste 1 et liste 2).
Le démantèlement s’inscrit dans un contexte environnemental et patrimonial diversifié.
Cette opération doit contribuer à l’amélioration de l’état écologique du Bourillon en
permettant la libre circulation des éléments biotiques et sédimentaires (continuité
écologique). Conformément a l’article 8.2 de l’arrêté du 18 mars 2010 de déclaration
d’intérêt général et d’autorisation au titre du code de l’Environnement, le projet
d’aménagement devra répondre a l’objectif de démantèlement de l’ouvrage tout en
assurant le maintien d’une ligne d’eau suffisante pour alimenter le lavoir communal.
Les aménagements et ouvrages ont fait l’objet d’études techniques sommaire par le
cabinet HYDROCONCEPT qui donne les grands principes de conception et
d’aménagement.
Le bureau d’études RIVE (maitre d’œuvre) doit permettre au Syndicat Intercommunal
du Bassin du Cosson (Maitre d'Ouvrage) de confirmer la décision de réaliser le projet,
d'en arrêter définitivement le programme ainsi que certains choix d'équipements en
fonction des couts d'investissement, d'exploitation et de maintenance, d'en fixer les
phases de réalisation et de déterminer les moyens nécessaires a mettre en œuvre,
notamment les moyens financiers.
Les travaux prévus concernent le démantèlement de l’ouvrage et l’installation de
banquettes afin de maintenir la hauteur d’eau suffisante au lavoir.
Le coût prévisionnel des travaux est de 88 000 € avec une mission de maitrise d’œuvre
de 8000 €. Le financement prévisionnel serait assuré par l’Agence de l’eau LoireBretagne (50%), le Conseil Général du Loiret (30%) et le Syndicat Intercommunal du
Bassin du Cosson (20%).
VI.
Travaux réalisés et prévus sur la commune de la FertéSaint-Aubin
Travaux de protection de berge réalisés
La Mairie de la Ferté-Saint-Aubin a sollicité le SEBB afin de réaliser une protection de
berge en génie végétal afin de limiter un affaissement à proximité du chemin communal
sur une longueur d’environ 15 mètres.
Les agents ont disposé des pieux en quinconce et ont installé des fagots de branches de
saules prélevés sur des terrains communaux.
La protection de berge a nécessité 2.5 jours d’intervention à l’équipe.
Intervention ponctuelle réalisée
A la demande de la commune, les agents sont intervenus pour l’enlèvement d’un chêne
d’environ 80 cm de diamètre. L’arbre a été démonté à l’aide de tronçonneuses et évacué
de la rivière à l’aide d’un tire-fort.
L’intervention a nécessité 3 jours d’intervention à l’équipe.
Travaux de protection de berge prévus
La DIG du bassin du Cosson prévoit la réalisation d’une protection de berge en génie
végétal le long du chemin communal, sur le Cosson, sur la commune de la Ferté-SaintAubin, sur une longueur de 100m. Le chemin communal relie le château au lieu-dit le
Gué du Roi et est souvent utilisé par de nombreux randonneurs et publics. Il présente à
cet endroit un affaissement important.
Les travaux seront à réaliser par une entreprise. Un premier appel d’offres a été déclaré
infructueux du fait du montant global trop élevé. Un second appel d’offres sera réalisé
courant 2013.
Travaux de recharge prévus
Une recharge est prévue sur une longueur de 2600 m, répartie sur deux zones :
• Une première zone entre le lieu dit l’Hermitage et la Fourmillière,
• Une seconde zone entre le Gué du Roi à la confluence du Bourillon.
L’objectif de la restauration est de redynamiser le cours d’eau par la création de
banquettes minérales végétalisées (terre végétale) dans le but de resserrer le lit mineur
et permettre d’avoir une lame d’eau satisfaisante en période de faibles débits (étiage).
Les travaux seront à réaliser par une entreprise et feront l’objet du même appel d’offres
que les protections de berge.