l`appel à l`union de la gauche
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l`appel à l`union de la gauche
L'APPEL À L'UNION DE LA GAUCHE L'appel à l'Union de la Gauche Contribution Thématique présentée par : Gagna Jean-Claude LES PREMIERS SIGNATAIRES: Gérald DITTMAR Jean-Claude GAGNA LES SIGNATAIRES: Gérald DITTMAR Jean-Claude GAGNA Sylvie COSTE Frédéric HOCQUARD Madeleine LEWENSZTAIN GAGNA TEXTE DE LA CONTRIBUTION "Le socialisme,c'est la croyance à l'ordre nouveau qui doit sortir des diverses théories sociales se proposant de reconstruire le monde sur les bases de l'égalité et de la justice" Auguste Blanqui Militants de la XX section du Parti socialiste "Commune de Paris" nous n'acceptons pas l'idée d'être éliminés du second tour de l'élection présidentielle de 2017. Nous lançons un appel à toutes les composantes de la gauche, partis, syndicats, associations… pour qu'elles se ré-unissent autour d'un programme commun de gouvernement. Les échecs, de 2002 avec l'élimination de Lionel Jospin dés le premier tour et de Ségolène Royal en 2007 sont les fruits de la désunion. La re-mobilisation des militants et sympathisants socialistes pour reconstruire une dynamique de gauche et faire gagner le camp du progrès en 2012 exigeait: "le changement, c'est maintenant" pour une société plus juste , plus solidaire, plus responsable. Cette victoire fut portée par un large mouvement populaire rassemblant toutes les forces de gauche autour des valeurs communes du mieux vivre ensemble. Ces perspectives étaient traduites par François Hollande dans son discours du Bourget. Il dénonçait la finance, les injustices sociales… Il portait les espoirs de changer la vie: -réduction des inégalités -répartition plus juste des richesses… "Comprendre le présent pour civiliser l'avenir" comme le formulait Georges Ballandier. "Redonner du sens, de l'idéal, inventer une nouvelle société. Imaginer un autre vivre ensemble, désirer une autre vie appelait Gilles Deleuze. Proposer une vision, passer de l'indifférence à l'ingérence Engager la bataille des idées pour la transition vers un autre modèle de développement. Une nouvelle donne devait permettre de transformer la production et le contenu de la croissance, le retour à l'économie réelle, la revalorisation du travail, des salaires décents, la réduction des écarts de rémunération, la réorganisation des entreprises, la déprécarisation… Martine Aubry proposait un changement de civilisation, un projet d'une société du respect, un socialisme de l'attention, du soin de la relation apporté à tous et à chacun. Combattre les égoïsmes, les prédations du "chacun pour soi", le culte des fausses performances, toutes les idéologies qui oubliant le facteur humain conduisent à de grandes faillites pour tous. L'ESPERANCE DECUE: LE DISCREDIT Sans changement réel, sans promesses tenues, les orientations, les choix politiques et économiques vont à l'encontre des objectifs affichés pendant la campagne. Sans mesures cohérentes de relance, pas de reprise d'activité, la croissance stagne d'où augmentation des licenciements et du chômage. Le pacte de responsabilité qui devait créer des emplois se mue en "Pont de la Rivière Kwaî" au bénéfice des actionnaires, sacrifiant salaires et emplois et ouvrant un boulevard aux droites de plus en plus extrêmes. La confiance s'effondre, le doute ronge les mieux disposés: - Le président est contraint d'admettre son échec sur la pierre de touche de l'emploi. - Le ministre de l'économie, Emmanuel Macron, reconnait l'échec du pacte de responsabilité. - Le ministre du travail assiste impuissant à la montée du chômage… Les anciens ministres rejoints par des dizaines de députés de gauche ne font plus taire leurs critiques Les électeurs expriment leur désaveu aux municipales et aux européennes. DEVANT LE DÉSARROI: QUE FAIRE? "Les idées ne peuvent trouver d'interprètes sincères que parmi les hommes dont les actes en sont une éclatante confession." Auguste Blanqui Seule la ré-union de toute la gauche participant à l'élaboration d'un projet commun construit autour des convergences des programmes de ses composantes donne un espoir pour les luttes à venir. Cette démarche politique doit s'inscrire dans la perspective d'une transformation profonde de notre république qui permette une vraie démocratie parlementaire moderne, renforcée, rénovée, expression des aspirations du peuple. Il est temps d'en finir avec le césarisme inefficace de la Ve république. "si le temps perdu ne se rattrape plus. Il n'est jamais trop tard pour bien faire" Gérald Dittmar, historien Jean-Claude Gagna, ancien syndicaliste. le 14 janvier 2015 Contacter les auteurs de la contribution :