Evaluation des licences professionnelles de l`Université

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Evaluation des licences professionnelles de l`Université
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des licences professionnelles
de l’Université Paul Cézanne - AixMarseille 3
2011
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des licences professionnelles
de l'Université Paul Cézanne - AixMarseille 3
2011
Section des formations et des diplômes
Rapport sur l’offre de formation
« licence professionnelle »
Université de Provence – Aix-Marseille 1,
Université de la Méditerranée – Aix-Marseille 2,
Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
Vague B – 2012-2015
Campagne d’évaluation 2010/11
Préambule
La proposition d’offre de formation en licences professionnelles d’Aix-Marseille Université (AMU), pour le futur
contrat quinquennal, est le résultat du rapprochement de trois offres de formations pluridisciplinaires issues des trois
universités : l’Université de Provence (AM1), l’Université de la Méditerranée (AM2) et l’Université Paul Cézanne (AM3).
Ce regroupement offre un ensemble de formations recouvrant la totalité des domaines universitaires, sans véritables
chevauchements pour les licences professionnelles.
Il faut également souligner que cet ensemble universitaire se développe sur un grand nombre de sites à Aix et
Marseille, mais aussi dans des délocalisations plus éloignées.
Le tableau suivant illustre la répartition des formations par secteur professionnel pour les trois universités
fondatrices (dossiers en renouvellement et en création) : 84 spécialités pour 31 dénominations nationales, certains
secteurs professionnels sont donc faiblement présents, voire absents. 13 spécialités sur 84 présentées sont en
création.
SP1
SP2
SP3
SP4
SP5
SP6
SP7
SP8
Total
AM1
2
2
0
0
3
5
4
2
18
AM2
0
6
0
1
12
7
1
4
31
AM3
0
10
0
4
10
4
5
2
35
AMU
2
18
0
5
25
16
10
8
84
D’après les éléments fournis, qui malheureusement ne sont pas toujours complets et peu harmonisés, les
formations en licence professionnelle représentent environ 9 % de l’ensemble des diplômes obtenus dans le périmètre
d’Aix-Marseille Université et 18 % des diplômes de niveau licence.
Lors de la phase de rapprochement, les trois universités ont mis à profit cette période pour rationaliser l’offre
générale de formation. Si cette démarche apparaît clairement pour les formations générales, elle est beaucoup moins
visible pour les licences professionnelles. Dans le présent rapport, seules les licences en renouvellement, ouvertes
avant 2008, ont été évaluées (soit 58/84) ; il en ressort principalement qu’il y a peu de recouvrement dans les offres.
Comme dans la plupart des universités, ce sont les IUT qui sont principalement porteurs des licences
professionnelles.
Enfin, si quelques spécialités proposent la formation par apprentissage, il conviendrait d’amplifier cette
politique.
Bilan des évaluations des spécialités :
A+
A
B
C
Total
AM1
0
4
4
3
11
AM2
2
7
13
1
23
AM3
1
10
12
1
24
AMU
3
21
29
5
58
Conformément au cahier des charges défini avec la DGESIP, l’évaluation a porté sur les seuls dossiers de
licences ouvertes à la rentrée 2007 et antérieures, soit 58 dossiers.
3
1  Projet pédagogique

Appréciation :
L’offre de formation licence professionnelle d’Aix-Marseille Université est riche et variée, et s’appuie en
grande partie sur des équipes pédagogiques d’IUT. Le pilotage pédagogique par l’université n’est actuellement guère
effectif. Dans son document de stratégie générale en matière de formation, l’AMU s’engage à mettre en œuvre un
ensemble de procédures pour améliorer ce point.
Les licences professionnelles proposées sont majoritairement construites pour répondre aux besoins des
entreprises et aux attentes des professionnels. Globalement, les maquettes pédagogiques sont en adéquation avec les
objectifs d’insertion professionnelle.
Certaines spécialités ont développé de manière intéressante une politique en matière de certification ISO
9001 ; la généralisation de cette démarche à l’ensemble des licences professionnelles semble une piste intéressante.
Les dispositifs pédagogiques, permettant la diversité nécessaire et souhaitée des étudiants entrants,
n’apparaissent pas dans la majorité des maquettes. On notera, de manière générale, un taux d’attractivité très faible
pour les étudiants issus de L2.
Enfin, la place importante donnée aux formations par alternance reste encore à conforter.

Points forts :




Une offre riche et variée.
L’existence de certaines formations innovantes et attractives.
La présence de la formation par alternance.
Points faibles :



Quelques dossiers de renouvellement très lacunaires.
L’absence d’un projet d’établissement visible.
L’enseignement des langues étrangères est peu évoqué.
2  Insertion professionnelle

Appréciation :
L’insertion professionnelle semble correcte pour la grande majorité des étudiants, bien que pour certaines
spécialités, elle apparaisse comme inférieure ou proche de 50 %. Il faut souligner que les procédures d’évaluation de
l’insertion sont variables, et que cela se traduit par des données qui restent imprécises et incomplètes. En effet, il
manque souvent les dates d’enquête, les taux de répondants ; il est donc parfois difficile de porter un jugement sur la
qualité de l’insertion. Une mutualisation des procédures semble nécessaire. On peut aussi noter qu’il existe une
relation entre la présence d’un conseil de perfectionnement au sein de la spécialité et la bonne insertion
professionnelle. Lorsque ce conseil fait défaut, le nombre de poursuite d’études est beaucoup plus élevé. On constate
que ces dernières années, le taux d’insertion professionnelle a baissé ; une analyse de cette situation aurait été
appréciée pour en déduire des pistes d’amélioration.

Points forts :



La bonne insertion professionnelle pour la plupart des spécialités.
La bonne prise en compte des besoins locaux.
Points faibles :


Pas ou peu d’analyse des enquêtes nationales d’insertion professionnelle.
Le taux de poursuite d’études élevé pour certaines licences.
4
3  Implication des milieux professionnels

Appréciation :
La plupart des licences professionnelles de l’université voient intervenir un nombre significatif de
professionnels, même si certaines ont un taux de participation plus restreint. Par ailleurs, les partenariats avec les
entreprises et organisations professionnelles sont globalement peu formalisés.
La participation active des professionnels à l’enseignement est conforme au cahier des charges des licences
professionnelles, et majoritairement dans le cœur du métier. Par contre, le rôle des professionnels dans l’évaluation
des étudiants est peu mis en avant dans les dossiers.
La mise en place de conseils de perfectionnement est un atout majeur en matière de participation des
professionnels à l’adaptation de la formation à son environnement. De plus, ces conseils de perfectionnement
devraient être des acteurs incontournables dans la démarche d’autoévaluation et dans la construction des dossiers de
demande de renouvellement de diplôme.

Point fort :


De nombreuses licences ont des partenariats forts avec les milieux professionnels.
Points faibles :
Peu de données objectives pour évaluer la participation des professionnels à l’évaluation de la
formation.
 De nombreuses formations sont dépourvues de conseils de perfectionnement actifs, voire de comité de
pilotage.

4  Pilotage des licences

Appréciation :
Dans son document de stratégie générale en matière de formation, Aix-Marseille Université exprime le vœu
d’organiser l’offre de formation professionnelle selon certains axes. Cependant, cette ligne directrice est peu visible
sur l’ensemble des spécialités.
Cette remarque se traduit par le fait que le pilotage des licences professionnelles par l’établissement n’est pas
véritablement mesurable. L’ensemble de l’offre est délocalisé sur plusieurs sites et il semble que les propositions de
création ou de renouvellement émanent principalement des départements d’IUT ou d’autres composantes. Si les liens
tissés entre les IUT et les milieux professionnels et leur expérience dans le domaine de la formation professionnelle
ont souvent donné de très bons résultats, l’offre de formation qui résulte de cette autonomie est souvent touffue et
pas toujours bien étayée par une analyse objective des besoins régionaux. La formalisation des partenariats et une
intervention plus forte de l’établissement dans la recherche de nouveaux partenaires permettraient de lutter contre
un risque d’émiettement et d’optimiser les moyens en les mutualisant.
Certaines spécialités sont délocalisées dans des pays étrangers. Il est très regrettable que dans les dossiers de
demande de renouvellement n’apparaisse aucune information sur le fonctionnement de ces licences sur ces sites à
l’étranger, d’autant que les effectifs impliqués sont parfois importants.
A la lecture des dossiers, il apparait qu’une politique d’autoévaluation a été mise en place, mais elle semble
rarement utilisée pour une démarche d’amélioration. Ces autoévaluations ont manifestement été réalisées, pour la
plupart des spécialités, par les responsables de formations. Si certaines apportent des éléments de diagnostic
objectifs et très pertinents, un bon nombre d’entre elles manifestent une certaine surévaluation. Il faut souligner
aussi que la procédure par fiches « AFOM » (Atouts-Faiblesses-Opportunités-Menaces) n’a pas été utilisée par
l’Université de Provence.
5
Il serait donc utile de faire piloter ces analyses par un audit situé au niveau de l’établissement, d’où
l’importance de disposer de conseils de perfectionnement efficaces, capables de produire l’information nécessaire à
un pilotage global de l’offre. La démarche qualité est encore à améliorer, mais on se doit de souligner la mise en
œuvre de certifications ISO par l’IUT de Marseille et la volonté de généraliser cette démarche. De plus, un comité de
validation au niveau de l’université aurait permis de pallier des imperfections qui, même purement formelles, nuisent
à l’évaluation.
Un cahier des charges concernant les périmètres et les fonctions du conseil de perfectionnement serait utile.

Points forts :



La mise en place des fiches « AFOM » pour l’autoévaluation.
La certification ISO 9001 pour certaines spécialités.
Points faibles :





L’implication et le pilotage imprécis de l’université au regard de toutes les entités.
Le manque d’affirmation du rôle des conseils de perfectionnement.
L’absence d’analyse de moyens.
La culture de l’autoévaluation à parfaire et à poursuivre.
Des partenariats pas assez formalisés.
5  Recommandations
Il est capital de promouvoir, au niveau de l’établissement, une politique volontariste d’autoévaluation et de
démarche qualité dans une finalité d’amélioration continue à partager par toutes les formations de l’université.
Il y aurait nécessité à développer une culture de partenariats correctement finalisés au niveau de l’université.
Il serait utile d’afficher une politique d’intégration des licences professionnelles comme troisième année de
licence. Des échanges de pratiques de réseaux et d’expériences entre enseignants de licence et enseignants de
licence professionnelle seraient à promouvoir. L’expérience acquise à travers les contacts avec les professionnels, les
projets tutorés en relation avec les stages, le développement de la formation en alternance des licences
professionnelles serait intéressante pour des porteurs d’autres diplômes, d’autant plus qu’une volonté de formation
par alternance est affichée pour les licences et les masters dans la rubrique « Stratégie en matière de formation 20122017 ».
Une réflexion pourrait être menée au niveau de l’établissement Aix-Marseille Université pour harmoniser
l’offre de formation licence professionnelle et créer des licences professionnelles dans de nouveaux secteurs
émergents : aide à la personne, personnes dépendantes, nouveau métiers intermédiaires dans le secteur santé…
L’offre riche et variée de licences professionnelles délivrées par Aix-Marseille Université est certainement un
facteur d’attractivité. Néanmoins, il serait judicieux de développer un indicateur pour l’analyse des entrants et un
autre pour l’analyse des candidatures venant de l’extérieur de l’établissement (hors BTS partenaires) pour valoriser
cette offre de diplômes professionnels.
Il faut veiller à mieux piloter les formations délocalisées à l’étranger et en particulier, s’attacher à suivre ces
délocalisations avec le même soin que celles situées en France.
Il conviendrait de généraliser la création de conseils de perfectionnement avec une participation équilibrée de
professionnels. Ces conseils de perfectionnement devraient mener des réflexions stratégiques sur les évolutions
nécessaires des formations au vu de l’environnement économique et du suivi des jeunes diplômés, dans le but
d’acquérir une culture du retour d’expérience en mettant en place une stratégie de suivi des jeunes diplômés et une
exploitation adéquate des données.
Le renforcement du dispositif de suivi de l’insertion professionnelle est essentiel, une licence professionnelle
se justifiant largement par la qualité des débouchés qu’elle induit.
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Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002527
Dénomination nationale : Automatique et informatique Industrielle
Spécialité : Conduite et supervision des systèmes automatisés
Présentation de la spécialité
Ouverte depuis 2007, cette licence professionnelle (LP) forme des spécialistes de la conduite et de la
supervision des systèmes automatisés. Les métiers visés sont ceux de chef de projets en conduite des systèmes
automatisés, qu’il s’agisse de supervision (réseaux, bases de données), d’installation en réseaux (Internet ou
industriels), de gestion de production d’atelier, de régulation et d’optimisation, de développement, d’intégration ou
de maintenance. La formation, localisée à Marseille, est portée par la nouvelle faculté des sciences d’Aix-Marseille
Université en partenariat avec le lycée du rempart de Marseille. Elle accueille un public en formation initiale.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
19
Taux de réussite
95 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
4%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
98 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
24 %
Pourcentage de diplômés en emploi : 2 enquêtes de l’établissement
58 et 72 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La formation répond, avec la spécialité de LP « Systèmes automatisés et réseaux industriels » de l’IUT de
Marseille, à un réel besoin des entreprises dans une activité en plein développement. Ces deux formations sont
proches dans leur contenu mais travaillent de concert pour harmoniser les modules d’enseignements et se
coordonnent en termes d’intervenants. Il reste que l’attractivité de la présente formation est assez limitée au regard
du nombre de candidatures et de la très faible présence de publics issus de licence générale. Les compétences et
moyens divers de l’université, du lycée et du milieu professionnel permettent un enrichissement mutuel. Cependant,
l’implantation sur les sites universitaire et au lycée est génératrice de coûts d’organisation.
La présence des professionnels dans la formation reste insuffisante (en dessous du seuil réglementaire eu égard
au nombre d’heures et non, du pourcentage indiqués), et leur apport dans le cœur de métier est insuffisant. Bien
qu’il soit encore tôt pour établir un bilan complet sur l’insertion pour une formation ouverte en 2007, les résultats
sont mitigés : une proportion importante des diplômés est en poursuite d’études.
1
Par ailleurs, la qualité de l’insertion laisse nettement à désirer. On ne connait pas le nombre de répondants
aux deux enquêtes locales et ne sont fournies, en tout et pour tout, que trois indications sur les caractéristiques des
emplois obtenus par les diplômés pour les deux années d’enquêtes.

Points forts :




La bonne adéquation aux besoins professionnels.
L’existence d’une unité d’harmonisation à l’entrée en formation.
L’apport conjoint de ressources de l’université et du lycée.
Points faibles :





Les nombreuses poursuites d’études.
La mauvaise qualité de l’information sur l’insertion.
L’attractivité limitée de la formation.
La présence limitée des professionnels dans les enseignements.
La quasi-absence d’étudiants de L2.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de chercher à renforcer l’attractivité de la formation en menant des actions d’information et en
développant les modules préparant à l’entrée dans la licence professionnelle, voire de projets professionnels et
personnels dans les filières universitaires situées en amont de la formation. Il faudrait également nettement
augmenter la participation des professionnels aux activités pédagogiques en développant les partenariats. La
formalisation des partenariats pourrait faciliter cette intégration.
Il conviendrait également de mettre en place un véritable conseil de perfectionnement qui intègre, autre les
professionnels, les représentants du public de la licence, et analyser dans ce cadre les dispositifs à mettre en œuvre
pour renforcer l’attractivité de la formation. Par ailleurs, il conviendrait de veiller à la qualité de l’information
statistique en indiquant les taux de répondants et en détaillant l’intégralité des résultats obtenus.
Enfin, il faudrait poursuivre dans le sens d’une collaboration étroite avec la licence professionnelle « Systèmes
automatisés et réseaux industriels » en veillant à maintenir une réelle différenciation des deux formations sur la base
de besoins professionnels clairement identifiés avec les milieux professionnels.
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Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002529
Dénomination nationale : Automatique et informatique industrielle
Spécialité : Systèmes automatisés et réseaux industriels
Présentation de la spécialité
La licence, ouverte depuis 2005, forme des professionnels mettant en œuvre des automatismes en réseaux et
de systèmes d’instrumentation virtuelle permettant une supervision locale ou à distance via Internet. Elle apporte des
compétences pour appréhender les systèmes industriels en termes de commande-contrôle. Les métiers visés se situent
dans des secteurs industriels variés et sont ceux d’automaticien, de technicien automaticien, de technicien de
maintenance automaticien. La formation, localisée à Salon-de-Provence, est portée par l’Institut universitaire de
technologie de Marseille. Elle accueille un public en formation initiale.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
21
Taux de réussite
97 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
100 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
35 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
2 enquêtes nationales
3 enquêtes à 12 mois de l’établissement
58 et 72 %
de 37 % à 64 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette formation répond, avec la spécialité de licence professionnelle « Conduite et supervision des systèmes
automatisés » portée par la Faculté des sciences de Marseille, à un réel besoin des entreprises dans une activité en
plein développement. Les deux formations de l’établissement sont proches dans leur contenu mais travaillent de
concert pour la mise en commun de modules d’enseignements et se coordonnent en termes d’intervenants.
L’attractivité de la formation, bien que sensiblement supérieure en nombre de candidatures à celle de la licence
« Conduite et supervision des systèmes automatisés », reste à conforter. Par ailleurs, la licence ne recrute aucun
étudiant de L2. Il n’existe pas de dispositif en amont pour chercher à y remédier ni de module de préparation pour
homogénéiser le public à l’entrée. Le volume horaire global de la formation est pourtant très important. Les
enseignements des universitaires sont par ailleurs très concentrés sur un faible nombre d’intervenants. La présence
des professionnels dans les enseignements est satisfaisante en termes d’horaire et de présence dans le cœur de
métier. Les recommandations lors du précédent renouvellement ont été prises en compte.
1
L’insertion professionnelle s’opère dans les métiers visés, mais il existe une proportion élevée de diplômés en
poursuite d’études. Pour les diplômés de 2009, le taux d’insertion chute à 37 %, du fait des poursuites d’études mais
aussi de l’apparition, avec la crise économique, de diplômés en recherche d’emploi.

Points forts :



La bonne adéquation aux besoins professionnels.
L’intégration satisfaisante des professionnels.
Points faibles :



Les nombreuses poursuites d’études.
L’absence totale d’étudiants de L2.
L’inexistence d’une unité d’harmonisation à l’entrée en formation.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de chercher à renforcer l’attractivité de la formation en menant des actions d’information et en
développant les modules préparant à l’entrée dans la licence professionnelle (voire de projets professionnels et
personnels) dans les filières universitaires situées en amont de la formation. Il conviendrait également d’analyser en
conseil de perfectionnement, et en y intégrant des étudiants et anciens élèves, les dispositifs à mettre en œuvre pour
renforcer l’attractivité de la formation et les modalités de sélection appropriées pour endiguer les poursuites
d’études. Les actions engagées pour remédier à la poursuite d’études dans l’établissement devraient être relayées par
celui-ci dans le cadre d’Aix-Marseille Université.
Par ailleurs, il devrait être introduit une unité d’harmonisation à l’entrée de la formation pour accueillir un
public plus diversifié, en réajustant des volumes de formation très volumineux. L’enseignement universitaire devrait
également être réparti sur un plus grand nombre d’intervenants. L’idée d’ouvrir en contrat de professionnalisation est
à concrétiser.
Enfin, il faudrait poursuivre dans le sens d’une collaboration étroite avec la licence professionnelle « Conduite
et supervision des systèmes automatisés » en veillant à maintenir une réelle différenciation des deux formations sur la
base de besoins professionnels clairement identifiés avec les milieux professionnels.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002531
Dénomination nationale : Energie et génie climatique
Spécialité : Gestion et maintenance des installations énergétiques
Présentation de la spécialité
Cette licence est ouverte depuis 2002. Elle apporte des compétences techniques et de gestion pour définir,
organiser et effectuer la maintenance d’installations énergétiques, assurer la coordination et le contrôle des
intervenants, réaliser le suivi de la performance énergétique des bâtiments. Elle apporte également des compétences
juridiques et commerciales en matière de rédaction de contrats et de suivi de clientèle. Les métiers visés sont ceux
de technicien ou de responsable de la gestion et de la maintenance de site, du contrôle de la maintenance. La
formation est localisée à l’Institut universitaire de technologie de Marseille, et mise en œuvre en partenariat avec le
lycée Diderot de la cité phocéenne. Elle accueille un public en formation initiale, en formation continue et depuis
2009 en contrat de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
22
Taux de réussite
89 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
86 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
3 enquêtes nationales
3 enquêtes à 6 mois de l’établissement
33 %
de 81 % à 88 %
de 70 % à 83 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La licence est une formation spécifique qui répond aux attentes du monde professionnel, et se situe dans un
secteur d’activité porteur et d’avenir. L’insertion professionnelle est correcte : le taux d’emploi est assez élevé
malgré des poursuites d’études ; les diplômés s’insèrent dans les métiers visés, en général à un niveau de technicien.
La formation intègre un public de formation continue et a ouvert en contrat de professionnalisation. Les liens avec le
milieu professionnel sont satisfaisants, tant par la présence quantitative et qualitative des intervenants d’entreprises
dans la formation, leur implication dans le conseil de perfectionnement et le fonctionnement de la licence. Les
enseignants-chercheurs sont par contre trop peu présents dans l’enseignement. L’attractivité globale de la formation
bien que correcte eu égard au nombre de candidatures n’en reste pas moins à renforcer pour intégrer des étudiants
de L2 (qui sont totalement absents du public), stabiliser les effectifs de la licence, lutter contre les poursuites
d’études en disposant d’un vivier suffisant d’étudiants recherchant une insertion professionnelle immédiate.
1

Points forts :




Le secteur professionnel porteur et d’avenir.
La qualité et la présence des professionnels.
L’ouverture en apprentissage.
Points faibles :



L’absence totale d’étudiants issus de L2.
La très faible proportion des enseignements assurés par des enseignants-chercheurs.
Des poursuites d’études non négligeables.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de chercher à renforcer l’attractivité de la formation, en y intégrant un public beaucoup plus
diversifié : de diplômés universitaires de technologie mais aussi et surtout, d’étudiants issus de licence générale. La
mise en œuvre sous l’impulsion de l’établissement d’actions d’information, de modules de préparation à l’entrée en
licence professionnelle, de projets professionnels et personnels dans les filières amont y contribuerait en permettant
d’accroître la sélectivité à l’entrée. Le développement de l’alternance pourrait par ailleurs y contribuer. Il
conviendra cependant de veiller à ce que le public ne vise pas, en entrant dans la licence professionnelle, une
poursuite d’études.
La présence des enseignants-chercheurs dans les enseignements devrait être fortement renforcée tant en
termes de nombre d’intervenants que de volumes horaires. Il pourrait également être pertinent de mutualiser
quelques enseignements avec la licence professionnelle « Energie et génie climatique » située sur le même site, pour
bénéficier d’enrichissements mutuels. Enfin, les partenariats professionnels pourraient être consolidés par l’adoption
de conventions avec les entreprises.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002533
Dénomination nationale : Gestion de la production industrielle
Spécialité : Maintenance des équipements de production
Présentation de la spécialité
Ouverte en 2002, cette licence professionnelle forme des collaborateurs dans le domaine de la maintenance de
production. Elle apporte des compétences en maintenance industrielle, pour gérer et animer une équipe, pour
négocier et élaborer des contrats. Les métiers visés sont : responsable, chef de projet ou technicien supérieur en
maintenance, assistant ingénieur automaticien ou en bureau d’études et de développement. La formation est
localisée à Marseille, portée par la nouvelle faculté des sciences et mise en œuvre en partenariat avec le lycée
Antonin Artaud de Marseille. Elle accueille un public en formation initiale, en formation continue, en alternance par
apprentissage et en contrat de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
24
Taux de réussite
94 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
11 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
92 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
30 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
2 enquêtes nationales
2 enquêtes à 6 mois de l’établissement
80 et 88 %
75 et 88 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette formation est adaptée aux besoins de l’industrie par les connaissances et les compétences qu’elle
apporte pour des secteurs d’activité variés. Au vu des données fournies, la formation, bien que faisant apparaître des
poursuites d’études, semble permettre une bonne insertion des diplômés, dans les métiers visés. L’information sur
l’insertion est cependant de mauvaise qualité. Les taux de répondants ne sont pas fournis. Les données précisant le
détail de l’insertion par diplômé sont si peu nombreuses qu’on peut dès lors douter de la significativité des résultats,
tant des enquêtes nationales que de celles de suivi propre à la formation.
Par ailleurs, la licence a fermé durant l’année 2008/2009, sans que les raisons précises en soient explicitées.
La formation intègre correctement les professionnels mais les partenariats avec le monde industriel gagneraient
cependant à être formalisés par convention. L’attractivité de la formation, eu égard au nombre des candidatures,
n’est de plus pas précisée dans le dossier. La formation intègre un nombre significatif de licenciés généraux.
1
Des modules spécifiques préparant à la licence professionnelle ont été introduits en amont dans la mention de
licence générale « Sciences pour l’ingénieur », en « Génie électrique et des systèmes ». Le public n’en reste pas
moins essentiellement constitué de sections de techniciens supérieurs. Une unité de mise à niveau a été mise en place
et la formation enregistre un taux de réussite satisfaisant. On aurait cependant aimé disposer de plus d’informations
sur l’organisation des enseignements et le déplacement des étudiants au lycée Artaud.

Points forts :





La formation est adaptée aux besoins industriels.
La mise en place de modules amont préparant à la licence professionnelle.
L’intégration de L2 en proportion non négligeable.
L’existence d’une unité de mise à niveau.
Points faibles :





La qualité insuffisante de l’information sur l’insertion.
L’absence de partenariats formalisés avec le monde professionnel.
La proportion très élevée d’un public de section de techniciens supérieurs
L’imprécision sur l’attractivité de la formation.
L’imprécision sur la coordination des enseignements avec le lycée Artaud.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il devrait être apporté une information plus précise sur l’insertion professionnelle des diplômés, la coordination
pédagogique avec le lycée Artaud et l’attractivité de la formation (nombre de candidatures et taux de pression). Par
ailleurs, on pourrait chercher à formaliser les partenariats avec le monde professionnel. L’ouverture à un public plus
large, issu notamment d’Instituts universitaires de technologie, pourrait également être envisagée.
Il conviendrait également de mener la réflexion, dans le cadre d’un conseil de perfectionnement intégrant des
étudiants et anciens élèves de la formation, sur une ouverture en alternance. Le conseil de perfectionnement pourrait
également analyser les données sur l’insertion, la coordination pédagogique avec le lycée Artaud, se pencher sur les
critères de sélection permettant d’éviter les poursuites d’études.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002534
Dénomination nationale : Gestion de la production industrielle
Spécialité : Management des systèmes qualité pour la filière vitivinicole
Présentation de la spécialité
La licence, ouverte en 2006, forme des professionnels de la production et de la distribution vinicole,
compétents en matière de techniques de production, de suivi des produits et de leur mise sur le marché. Pour cela,
elle apporte des compétences techniques, économiques, commerciales, juridiques, de gestion et de démarche
qualité. Les métiers visés sont de niveau : assistant ingénieur. La formation est portée par la Nouvelle Faculté des
sciences, en association avec la Faculté de droit et des sciences politiques, co-habilitée avec le Centre international
d’études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier Sup Agro) et en partenariat avec le lycée professionnel
agricole et viticole d’Orange. Elle est conventionnée avec l’Institut rhodanien, et localisée au lycée d’Orange.
Initialement en formation initiale, elle accueille depuis 2008 un public en contrat de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
10
Taux de réussite
100 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
NC
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
60 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
36 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquête nationale
3 enquêtes de l’établissement
NC
de 45 % à 73 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Avec son positionnement original, la formation est de qualité et bien connectée aux besoins de la profession,
comme le montrent par exemple le conventionnement avec la profession, les emplois occupés par les diplômés et le
passage à l’alternance en contrats de professionnalisation. Concernant l’insertion, les enquêtes de suivi propre
montrent cependant une forte proportion (croissante) de poursuite d’études. Néanmoins, le dossier est lacunaire. Il
manque de nombreuses informations : résultats de l’enquête nationale, filières d’origine du public, attractivité de la
formation… Le dossier n’apporte aucune analyse sur les raisons de la faiblesse des effectifs, les modalités
d’organisation et de travail en équipe des parties prenantes de la formation, une justification de la localisation
complète sur le lycée agricole d’Orange. Il faut se référer à la fiche « AFOM » (Atouts, Faiblesses, Opportunités,
Menaces), fournie en annexe, pour trouver des éléments d’information et d’analyse.
1
Etant donné les éléments manquants sur le pilotage et l’organisation, il est difficile d’établir un diagnostic
totalement éclairé pour proposer des voies d’amélioration. Par ailleurs, des éléments techniques sont à revoir ou
posent question : le volume du projet tuteuré est insuffisant eu égard à la réglementation ; la durée du stage est très
importante et semble laisser peu de place aux enseignements.

Points forts :




Le très bon réseau de professionnels.
La mise en place d’une pédagogie axée sur les contrats de professionnalisation.
Les diplômés employés dans le cœur de métier.
Points faibles :




La faiblesse des effectifs.
La forte proportion de poursuites d’études.
La mauvaise qualité de l’information fournie dans le dossier d’habilitation.
Le pilotage incertain.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait apporter de l’information sur tous les éléments manquants pointés précédemment. Il conviendrait
de mettre en place un véritable conseil de perfectionnement qui intègre des représentants du public et d’anciens
élèves pour apporter des améliorations à la formation. Ce conseil devrait analyser les résultats pour prioritairement
rechercher des solutions permettant d’accroître le nombre de candidatures et remédier aux poursuites d’études. Des
mesures pour développer le rayonnement de la formation au plan national pourraient y contribuer. Une plus grande
sélectivité sur les candidatures permettrait dans ces conditions de cibler un public visant une insertion immédiate.
Une analyse devrait également être menée concernant les modalités du partenariat entre les parties
prenantes, le rôle de l’université dans le pilotage de la formation, les faiblesses d’une localisation excentrée, le rôle
des technologies de l’information et de la communication dans une optique d’amélioration de la gouvernance et de
renforcement de l’attractivité. Enfin, il conviendrait de renforcer le volume du projet tuteuré qui ne respecte pas le
cadre réglementaire de l’arrêté de novembre 1999 (le quart du volume de formation), et de veiller à ce que le temps
dédié aux enseignements soit suffisant.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002538
Dénomination nationale : Industries chimiques et pharmaceutiques
Spécialité : Méthodes et techniques d'analyses chimiques et biologiques
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle a été ouverte en 2005 et apporte une double compétence en analyses chimiques
et en analyses biologiques, afin de répondre aux besoins d’encadrement des entreprises. Les compétences acquises
portent sur les stratégies analytiques, sur les méthodes statistiques et les méthodes chimio-métriques. Les métiers
visés concernent tous les secteurs de la chimie (des services d’analyse ou de contrôle qualité). La formation, située à
Marseille, est portée par l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Marseille, avec pour composante associée la
Faculté des sciences et techniques. Elle accueille un public en formation initiale et, depuis 2009, en formation
continue et en alternance par contrats de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
17
Taux de réussite
96 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
7%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
96 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
28 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
1 enquête nationale
3 enquêtes à 6, 18 et 30 mois de l’établissement
100 %
de 50 à 94 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La formation est axée sur la thématique de l’analyse chimique et biologique, qui correspond à une demande du
marché, actuellement porteuse. Elle se situe cependant dans un environnement où existent deux autres formations
proches, mais qui n’apportent pas la double compétence en analyses chimique et biologique. Le pilotage de la licence
est sérieux. La gestion de la formation est réalisée selon une procédure qualité, la formation est entrée dans le
périmètre des formations certifiées ISO 9001 de l’IUT. L’implication des entreprises dans la formation est réelle, mais
les enseignements des professionnels sont très fractionnés. L’association de l’IUT et de la Faculté des sciences est un
atout tant en termes de synergie des compétences que pour conforter l’attractivité de la formation vis-à-vis du public
de licence générale. Le nombre de candidatures à l’entrée est conséquent et des mesures ont été prises pour
chercher, suite aux recommandations faites lors du dernier renouvellement, à intégrer plus largement des L2. Les
efforts menés en la matière donnent cependant des résultats qui restent à améliorer.
1
Le suivi des diplômés montre que les poursuites d’études sont nombreuses pour les enquêtes à dix-huit mois et
surtout, à six mois, le taux d’emploi chutant pour cette dernière à 50 % du fait de l’impact de la crise. L’emploi se
situe principalement dans les métiers visés mais reste principalement à un niveau de technicien.

Points forts :





Le bon pilotage.
L’ouverture en contrat de professionnalisation et en formation continue.
La mise en place d’une procédure qualité et d’une certification ISO 9001.
L’association pertinente IUT/Faculté des sciences.
Points faibles :



Les nombreuses poursuites d’études.
Très peu d’étudiants issus de L2.
Des enseignements professionnels éclatés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Tout d’abord, il conviendrait de chercher à améliorer l’insertion immédiate et à remédier aux poursuites
d’études. Dans cette optique, il serait pertinent de mieux formaliser par convention les partenariats avec le monde
professionnel pour renforcer le lien avec celui-ci, d’accompagner le développement de l’alternance et de la formation
continue. Cela pourrait également permettre d’accroître la présence des professionnels dans les enseignements.
Un conseil de perfectionnement propre à la licence professionnelle devrait être mis en place, intégrant ses
élèves et anciens élèves, pour en analyser le bilan et chercher à remédier aux problèmes qui lui sont spécifiques. Par
ailleurs, on devrait chercher à accroître la proportion d’étudiants issus de L2 en amplifiant les actions menées dans
les filières scientifiques situées en amont. Une régulation des flux d’entrée pour tenir compte des besoins
professionnels anticipés et de la volonté des candidats de chercher une insertion professionnelle immédiate est
également pertinente. Enfin, il conviendrait de créer deux unités d’enseignements distinctes pour le stage et le
projet tuteuré, comme l’impose la réglementation.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002539
Dénomination nationale : Industries chimiques et pharmaceutiques
Spécialité : Management des industries de la cosmétique et de la chimie fine
Présentation de la spécialité
La licence forme à la cosmétologie autour de trois axes : les matières scientifiques de chimie et de biologie ;
les enseignements spécifiques sur les matières premières, la législation et la qualité ; la formation au packaging, au
marketing et au management. Les compétences acquises permettent d’intervenir depuis la réception des matières
premières, jusqu’à la fabrication et le marketing, en passant par la recherche-développement. Les métiers visés
sont : technicien de méthodes, de laboratoire ; responsable production ou produit ; adjoint au chef de projet, au chef
d’entreprise, à l’ingénieur d’étude, de conception et de développement. La formation est portée par la Faculté des
sciences et localisée à Marseille.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
21
Taux de réussite
98 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
9%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
96 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
2 enquêtes nationales
3 enquêtes de l’établissement
40 %
48 % et 67 %
de 85 % à 100 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence est axée sur une thématique porteuse, notamment en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
L’intérêt de la profession pour la formation est tangible : elle est labellisée par le pôle de compétitivité « Parfums,
arômes, senteurs, saveurs » (PASS), diverses petites et moyennes entreprises lui ont adressé une lettre de soutien, et
une convention existe avec l’Université européenne des saveurs et des senteurs. Les professionnels sont impliqués
dans la formation, enseignent dans le cœur de métier, et la licence est affiliée à l’Association de la filière
« Cosmétique » ; ce qui lui permet d’accéder à un réseau important d’entreprises et de bénéficier de stages. La
formation n’a cependant pas mis en place de conseil de perfectionnement.
1
Au vu des enquêtes de suivi propre, l’insertion professionnelle des diplômés s’opère dans les métiers visés et le
taux d’emploi est à un niveau correct. Cependant, l’information manque de précision et les résultats de l’enquête
nationale sur les diplômés de 2007 sont bien moins probants : ils montrent que la formation est fortement impactée
par la crise économique. La licence n’en aborde pas moins tous les aspects de la cosmétique et enregistre de très
bons taux de réussite aux examens.

Points forts :





Le fort soutien et la bonne implication des professionnels.
La labellisation par le pôle de compétitivité « PASS ».
Un diplôme abordant tous les aspects de la cosmétique.
La très bonne réussite aux examens.
Points faibles :


La qualité perfectible de l’information sur le devenir des diplômés.
L’absence de conseil de perfectionnement.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
On veillera à améliorer la qualité de l’information sur le suivi des diplômés en précisant notamment le taux de
répondants, les dates d’enquêtes et les taux de poursuites d’études dans les enquêtes. Un conseil de
perfectionnement devait être mis en place pour analyser les résultats de l’insertion, faire des propositions pour en
améliorer les performances. On devrait également chercher à accroître la part des étudiants de licence générale qui a
décru sur la période récente et à développer le public de formation continue, voire en alternance. Il conviendrait
enfin de réajuster les coefficients entre les unités d’enseignements qui ne semblent pas respecter le rapport de un à
trois prévu par la réglementation.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002542
Dénomination nationale : Energie et génie climatique
Spécialité : Maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables
Présentation de la spécialité
Ouverte depuis 2006, cette licence forme des professionnels capables de concevoir, mettre en œuvre, assurer
le suivi de réalisations d’installations énergétiques du bâtiment et apporter des améliorations aux installations
existantes. Les métiers visés sont ceux de gestionnaire de projets dans les bureaux d’études techniques du bâtiment,
de conducteur de travaux chez les installateurs, de technico-commercial chez les fabricants, d’économe des flux,
d’agent de développement en collectivités locales, en associations et organismes liés à l’énergie. La formation est
située à Marseille, et portée par l’Institut universitaire de technologie de Marseille. Elle accueille un public en
formation initiale, en formation continue et en alternance via des contrats de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
31
Taux de réussite
98 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
1%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
84 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
36 %
Pourcentage de diplômés en emploi : enquête nationale
3 enquêtes : à 6, 12 et 24 mois de l’établissement
NC
de 60 % à 96 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette formation s’ajoute à la licence professionnelle « Gestion et maintenance des installations énergétiques »
et complète utilement l’offre de formation de l’université dans le secteur de l’énergie et du développement durable.
La formation se justifie pleinement du fait d’une forte demande dans le domaine porteur de l’environnement, des
économies d’énergie et du développement durable. Le nombre très élevé de candidatures à l’entrée montre par
ailleurs l’engouement des étudiants et le rayonnement de cette licence. Celle-ci n’intègre cependant pas d’étudiants
issus de L2 et les effectifs sont, de manière inexpliquée, nettement plus faibles en 2007/2008 et 2008/2009.
Les conventions passées et signées avec les différents acteurs de l’énergétique et l’ouverture en contrat de
professionnalisation montrent le fort intérêt pour la formation du milieu professionnel. L’implication des
professionnels y est également très forte. L’insertion professionnelle est très satisfaisante pour les enquêtes à douze
et vingt-quatre mois mais s’avère insuffisante pour l’enquête à six mois relative aux diplômés de 2009 : les poursuites
d’études et les recherches d’emploi y représentent une proportion assez élevée des diplômés. On aurait par ailleurs
souhaité que figure au dossier l’enquête nationale pour les diplômés de 2007. La création d’un site dédié qui permet
de communiquer sur la formation et l’animation de l’équipe pédagogique procède également d’une démarche
innovante très intéressante.
1

Points forts :






Le très bon positionnement.
Une formation très attractive.
L’animation de l’équipe et de la formation à l’appui d’un site internet.
La forte implication des professionnels.
L’ouverture à la formation continue et aux contrats de professionnalisation.
Points faibles :



La quasi-absence de public de licence générale.
Le taux d’insertion médiocre pour l’enquête à six mois.
L’absence d’enquête nationale.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Avec la montée en puissance des formations sur les énergies renouvelables, l’évolution vers les contrats de
professionnalisation permet de se différencier de l’offre existante. Dès lors, il faudrait chercher à développer plus
encore la proportion du public sous contrat de professionnalisation. Par ailleurs, il conviendrait de veiller à éviter un
accroissement des poursuites d’études. On devrait également chercher à intégrer des L2 dans la formation en
communiquant auprès des filières de licence générale, et en faisant évoluer les critères de sélection des
candidatures. Enfin, il conviendrait d’intégrer des représentants du public et d’anciens élèves dans le conseil de
perfectionnement.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002544
Dénomination nationale : Production industrielle
Spécialité : Gestion et contrôle des procédés chimiques
Présentation de la spécialité
Ouverte depuis 2004, cette licence professionnelle forme des techniciens qualifiés, capables d’assister les
ingénieurs dans la mise en œuvre et l’amélioration de la conduite et la gestion technique des procédés industriels.
Les emplois visés sont ceux d’agent de production, d’agent de fabrication, d’assistant d’ingénieur, de responsable de
projet, dans les secteurs de la chimie, de la pharmacie, de l’environnement, du nucléaire, des cosmétiques, de
l’agro-alimentaire. La formation est localisée à Marseille et portée par l’Institut universitaire de technologie de
Marseille. Elle est conventionnée avec l’Union des industries chimiques et avec le centre régional d’innovation et de
transfert de technologies (CRITT) « Chimie, plastique, matériaux ». Elle accueille un public en formation initiale, en
formation continue, en alternance par apprentissage et en contrat de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
18
Taux de réussite
98 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
2%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
36 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
46 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
2 enquêtes nationales
3 enquêtes à 12 et 6 mois de l’établissement
100 %
de 65 % à 75 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence est une formation spécifique dans le sud de la France qui apporte des compétences pluritechniques en génie des procédés et en contrôle. Elle est ouverte en alternance depuis cinq ans, en contrat de
professionnalisation depuis 2009, et il est prévu qu’elle intègre, à terme, uniquement ces publics d’alternants. Le
taux d’insertion professionnelle hors poursuite d’études, la courte période d’accès au premier emploi et les métiers
obtenus à l’embauche, traduisent une bonne adéquation de la formation aux débouchés visés. Les poursuites d’études
n’en sont pas moins nombreuses puisqu’elles représentent, dans les enquêtes de suivi propre à six ou douze mois, de
25 % à 30 % des diplômés.
1
Les professionnels sont correctement associés à la formation : leur part d’enseignements est très significative
et dans le cœur de métier ; ils contribuent au pilotage via le conseil de perfectionnement ; les partenariats avec
l’industrie et les acteurs institutionnels sont nombreux. Par ailleurs, la formation enregistre de très bons taux de
réussite aux examens mais n’intègre que très peu d’étudiants issus de L2. Elle est certifiée ISO 9001 et bénéficie
d’une bonne organisation pédagogique pour les travaux pratiques et la connaissance des technologies.

Points forts :





La certification qualité ISO 9001.
La forte croissance de la part du public en apprentissage et en contrat de professionnalisation.
Le très bon taux de réussite.
L’organisation pédagogique de qualité.
Points faibles :



Les nombreuses poursuites d’études.
La très faible proportion de L2.
La qualité perfectible de l’information sur l’insertion professionnelle.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de surveiller le placement des diplômés sur la base des indicateurs de suivi et de chercher à
réduire le taux de poursuite d’études. Le conseil de perfectionnement devrait se saisir de la question et chercher à
proposer des dispositifs pour améliorer le placement. Il conviendrait également de chercher à intégrer plus largement
un public de L2. Des actions de communication ou la mise en place en amont de la formation, avec l’appui de
l’établissement, de dispositifs ou de modules orientant vers la licence professionnelle, pourraient y contribuer. Ce
serait d’autant plus utile qu’un accroissement du nombre des candidatures semble souhaitable pour pouvoir disposer
d’un plus large choix et faire entrer en formation un public à la recherche d’une insertion professionnelle immédiate.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002548
Dénomination nationale : Electricité et électronique
Spécialité : Electricité et électronique pour l’écobâtiment
Présentation de la spécialité
Cette licence, dont la date de création n’est pas précisée dans le dossier, forme des collaborateurs chargés de
la mise en œuvre des structures électriques et électroniques des installations pour les bâtiments, avec un label d’écotechnicien. La formation est structurée autour de quatre thématiques : génie électrotechnique, génie climatique,
génie électronique, réseaux et informatique. Les métiers visés sont ceux de chargé d’affaires du second œuvre du
bâtiment, de responsable de projet dans une grande entreprise ou d’adjoint au chef d’entreprise dans une petite ou
moyenne entreprise spécialisée dans l’immotique. La formation est portée par la Faculté des sciences et techniques,
en partenariat avec le lycée technologique Pierre Gilles de Gennes de Digne-les-Bains où elle est localisée. La licence
accueille du public en formation initiale et marginalement, en formation continue.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
17
Taux de réussite
83 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
NC
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquête nationale
3 enquêtes à 9 mois de l’établissement
37 %
NC
de 91 % à 100 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La formation répond aux besoins de la profession, en tenant compte, notamment, des évolutions en cours du
bâtiment vers l’éco-construction. La participation du milieu professionnel à la licence et leur contribution au
fonctionnement sont significatives. Au vu des enquêtes de suivi interne, l’insertion professionnelle des diplômés est
bonne, tant en termes de taux d’emploi, de délais de première embauche, que d’entrée dans les métiers visés. Il
aurait cependant été nécessaire de disposer à cet égard des résultats de l’enquête nationale. Plus généralement, il
manque au dossier des informations utiles à l’analyse, concernant notamment les modalités d’animation et le
fonctionnement de la formation, son pilotage par l’université (le responsable de la licence ne participe pas aux
enseignements)… Il aurait également été nécessaire de conduire une auto-évaluation des dispositifs à mettre en
œuvre pour remédier à certaines difficultés ou faiblesses : public constitué essentiellement d’étudiants issus de
sections de techniciens supérieurs, faiblesse et variabilité d’une année sur l’autre de la réussite au diplôme,
localisation excentrée de la formation. L’absence totale d’étudiants issus de licence générale appellerait également
la fixation d’objectifs et de moyens pour y remédier.
1

Points forts :




L’insertion professionnelle satisfaisante au vu de l’enquête de suivi propre.
L’orientation vers l’éco-bâtiment.
L’implication des professionnels.
Points faibles :




Le taux de réussite peu élevé.
Les imprécisions sur le pilotage.
L’absence totale de L2.
Le recrutement quasi-exclusif de section de techniciens supérieurs.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de préciser les modalités de mise en œuvre du pilotage de la formation. Son pilotage et son
caractère universitaire semblent devoir être renforcés. Il faudrait par ailleurs diversifier le public de la formation et
développer l’accès des L2. La création d’un module préparatoire qui permettait d’homogénéiser les connaissances
d’un public diversifié entrant en formation pourrait à cet égard être utile. Des actions d’information et des modules
spécifiques pour une entrée en licence professionnelle dans les filières situées en amont (de licence générale ou
d’institut universitaire de technologie) de l’université, et sous l’impulsion de celle-ci, pourraient également y
contribuer.
Par ailleurs, pour remédier aux abandons et améliorer le taux de réussite aux examens, il conviendrait de
procéder à des entretiens avec les candidats retenus sur dossier. Cela permettrait d’évaluer la motivation réelle des
candidats. Mis à part les membres du comité de pilotage, un conseil de perfectionnement intégrant des représentants
du public et des anciens élèves de la formation, devrait être institué pour analyser les résultats de la formation et
proposer des améliorations. Ce serait également utile dans la perspective d’une ouverture souhaitable en alternance.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002549
Dénomination nationale : Electricité et électronique
Spécialité : Electrotechnique et électronique de puissance
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle, ouverte en 2006, forme des collaborateurs capables de concevoir, d’installer et
d’améliorer des systèmes électrotechniques basse et haute tension, leurs dispositifs de contrôle-commande, en
respectant les règles de compatibilité électromagnétique. Les métiers visés concernent tous les secteurs industriels,
en tant que concepteur et installateur électricien industriel, assistant chargé d’affaires en électricité industrielle. La
formation est portée par l’Institut universitaire de technologie de Marseille et localisée à Salon-de-Provence. Elle
accueille un public en formation initiale et marginalement, en formation continue.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
18
Taux de réussite
98 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
99 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
1 enquête nationale
3 enquêtes à 12 mois de l’établissement
29 %
100 %
de 64 % à 75 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La licence répond à la demande du milieu industriel dans le domaine des courants forts qui est une spécialité
du département « Génie électrique et informatique industrielle » (GEII) de l’Institut universitaire de technologie,
localisé à Salon-de-Provence. Les professionnels participent activement à la formation et le programme est en
adéquation avec les besoins de l’industrie. Le vivier d’emplois est important. Les enquêtes de suivi interne à un an
montrent cependant que les taux d’insertion professionnelle ne sont pas très élevés : la formation présente
structurellement un taux non négligeable d’étudiants en poursuite d’études et les diplômés en recherche d’emploi
représentent à un an le dixième des diplômés depuis l’avènement de la crise. Le taux d’insertion de l’enquête
nationale est par contre maximal mais aucune information n’est fournie concernant le taux de répondants, la durée
de la recherche d’emploi et la qualité de l’embauche. La formation n’accueille pas d’étudiant issu de L2 et aucun
dispositif n’est mis en place pour y remédier, qu’il s’agisse d’information amont, de module de préparation à
l’entrée. Les enseignants-chercheurs sont par ailleurs totalement absents de la licence. Enfin, il est regretté
l’absence de préparation à l’habilitation électrique avant l’obtention du diplôme, compte-tenu du type de formation
et de sa cible industrielle.
1

Points forts :





L’adéquation de la formation aves les besoins professionnels.
L’existence d’un vivier d’emploi.
Le très bon taux de réussite au diplôme.
La bonne implication des professionnels.
Points faibles :





L’absence d’enseignants-chercheurs.
L’absence de L2.
Les taux de poursuite d’études élevés dans les enquêtes de suivi à un an.
Pas de préparation à l’habilitation électrique.
L’absence de module de préparation à l’entrée en formation.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de tenter de réduire le taux de poursuite d’études des diplômés, en cherchant à mieux
identifier la motivation des étudiants pour une insertion immédiate. On pourrait notamment tester cette motivation
lors d’un entretien individuel avec tous les candidats et pas seulement avec ceux de formation continue. On devrait
également chercher à intégrer des L2 en mettant notamment en place, en licence générale en amont, et avec le
soutien de l’établissement, des dispositifs d’information et des modules de préparation à la licence professionnelle.
Un module préparatoire à l’entrée en formation permettrait d’homogénéiser les connaissances de publics divers. Une
préparation à l’habilitation électrique devrait être organisée et pouvoir être validée par les étudiants avant leur
sortie d’études. Il conviendrait également d’amener des enseignants-chercheurs à s’impliquer dans la formation.
Enfin, il conviendrait d’étudier en conseil de perfectionnement les possibilités d’une ouverture de la formation en
alternance.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002550
Dénomination nationale : Electricité et électronique
Spécialité : Electronique pour les télécommunications
Présentation de la spécialité
Ouverte depuis 2007, cette licence professionnelle forme aux technologies dédiées aux télécommunications.
Elle apporte des compétences en électronique numérique et analogique, pour conduire un projet technique et
commercial, établir une offre technique et commerciale, répondre à un appel d’offre, réaliser une certification et
une maintenance des systèmes, choisir les technologies et les outils à mettre en œuvre. Les métiers visés sont ceux
de responsable technique pour l’installation et la maintenance des réseaux sans fil d’entreprise, le déploiement de
réseaux mobiles, la mise en place de faisceaux hertziens. La formation est portée par l’Institut universitaire de
technologie et localisée à Marseille, en partenariat avec le Centre national de formation en microélectronique
(CNFM). Elle accueille un public en formation initiale, en formation continue et, depuis 2009, en alternance par
apprentissage en contrat de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
18
Taux de réussite
90 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
3%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
91 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
25 %
Pourcentage de diplômés en emploi : 2 enquêtes à 12 mois de l’établissement
44 % et 60 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La licence est bien positionnée dans l’offre de formation locale et régionale du domaine des
télécommunications et des objets communicants de « Radio frequency identification » (RFID). Elle a pu recruter un
nombre croissant d’étudiants depuis sa récente création, malgré un nombre de candidatures qui reste peu important.
Elle accueille un public de formation continue et en contrat de professionnalisation. L’implication des industriels s’y
situe dans le cœur de métier, dans des enseignements à caractère fortement professionnalisant. Cependant, la part
de leurs enseignements correspond au minimum requis, et des discordances existent dans le dossier entre les heures
indiquées et les pourcentages spécifiés.
1
Bien que les enquêtes manquent d’exhaustivité et, dès lors, de fiabilité, la formation paraît enregistrer de
premiers résultats insuffisants en termes d’insertion professionnelle. Le taux de poursuite d’études est
particulièrement élevé (près du tiers des diplômés répondants), la formation semblant, dès lors, être perçue par
certains étudiants comme un support aux poursuites d’études. L’insertion professionnelle s’améliore cependant pour
les diplômés de 2009 du fait de la diminution des recherches d’emploi. Du point de vue des flux entrants, les
étudiants de licence générale y sont quasiment absents et aucun dispositif n’est mis en œuvre pour y remédier.

Points forts :




Le positionnement pertinent sur la RFID.
L’ouverture à la formation continue et en contrat de professionnalisation.
La bonne couverture des aspects techniques.
Points faibles :




Le taux d’insertion professionnelle assez faible.
Les nombreuses poursuites d’études.
La très faible présence dans le public de L2.
L’absence de modules de préparation à la licence.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Pour réaliser un meilleur suivi de cohortes, il faudrait veiller à améliorer la qualité de l’information, eu égard à
celle apportée par le dossier : taux de répondants des enquêtes d’insertion, caractéristiques des emplois obtenus, flux
entrants en formation (partiellement manquants pour 2009/2010). Sur cette base, le conseil de perfectionnement
devrait analyser les flux entrants et l’insertion professionnelle des étudiants pour proposer des dispositions
permettant de remédier à la faible présence de L2 et aux poursuites d’études. Il conviendrait certainement de
chercher à accroître sensiblement le nombre des candidatures (qui s’est réduit en 2009) pour pouvoir sélectionner de
manière plus efficace les candidats, sur la base notamment de leur motivation pour une insertion immédiate.
Il faudrait également chercher à élargir, avec le soutien de l’établissement, le public issu de licence générale,
en menant notamment des actions d’information et de mise en place de modules préparant à la licence
professionnelle dans les filières en amont. Une unité préparatoire en début d’année de formation permettrait
également d’homogénéiser les connaissances d’un public divers. Il est par ailleurs pertinent de poursuivre la
démarche qualité qui a été initiée pour certifier la formation ISO 9001. Enfin, on pourrait chercher à développer la
part du public de formation continue et en contrat de professionnalisation.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002552
Dénomination nationale : Electricité et électronique
Spécialité : Conception des systèmes électroniques et optoélectroniques
Présentation de la spécialité
Cette licence, dont l’intitulé antérieur était « Microélectronique et microsystème », a ouvert en 2004. Elle
forme des cadres techniques de l’électronique, de la microélectronique et de l’optoélectronique, chargés de la
conception, de la certification, de la mise en œuvre et de la maintenance des systèmes industriels. Les diplômés sont
capables d’établir un projet technique et de le formuler en schéma opérationnel, de choisir les technologies et de les
mettre en œuvre. Les métiers visés sont ceux d’assistant-ingénieur en tant que : responsable de projet technique du
contrôle qualité, du secteur mesure ; cadre technique chargé de projet. La formation est déclinée en deux parcours :
« Conception des systèmes électroniques » et « Conception des systèmes optoélectroniques ». Elle est localisée à
Marseille, portée par l’Institut universitaire de technologie de Marseille, en partenariat avec le Centre de formation
en microélectronique (CNFM), le Centre commun de ressources en micro-ondes (CCRM) et le lycée Fresnel d’optique
et lunetterie de Paris. Elle accueille exclusivement un public en formation initiale mais est ouverte en alternance
depuis 2009.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
20
Taux de réussite
90 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
4%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
100 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
37 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquêtes nationales
3 enquêtes de l’établissement
NC
de 59 % à 71 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence professionnelle répond à la demande des entreprises de la région et aux exigences « métier » du
domaine de la microélectronique, de l’électronique et de l’optoélectronique. Concernant l’insertion professionnelle,
l’enquête nationale n’est pas fournie, ni l’enquête de suivi propre des diplômés de 2008, sans explication sur ce sujet.
Au vu des enquêtes de suivi propre, le taux d’insertion professionnelle des diplômés est à nettement améliorer bien
que la qualité à l’embauche soit satisfaisante, car rapide et assez couramment à un niveau d’assistant-ingénieur. Par
contre, les poursuites d’études sont trop nombreuses, des diplômés entrant notamment dans le master « Minelec » de
l’université de Provence.
1
Les professionnels enseignent dans le cœur de métier et s’impliquent de manière satisfaisante dans le
fonctionnement de la licence et les partenariats sont riches en potentialités. Cela pourrait permettre d’accueillir du
public de formation continue et en contrat de professionnalisation qui, pour l’heure, fait défaut à la licence, bien que
l’organisation pédagogique le permette. Par ailleurs, les étudiants de licence générale sont peu présents dans la
formation et son attractivité est assez réduite. Il n’existe pas de modules pour intégrer un public diversifié.

Points forts :




L’adéquation de la formation aux besoins régionaux.
Des embauches de qualité.
La bonne implication des professionnels.
Points faibles :




Le taux de poursuite d’étude élevé.
La très faible présence de L2 et l’absence de modules facilitant l’intégration de publics variés.
L’attractivité assez réduite de la formation.
L’absence d’inscrits en formation continue et en contrat de professionnalisation.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de chercher à accroître le nombre des candidatures à l’entrée de la licence professionnelle afin
de pouvoir sélectionner de manière plus efficace les candidats, sur la base notamment de leur motivation pour une
insertion immédiate. Des actions de communication pourraient être menées pour renforcer l’attractivité de la
formation. Dans cette perspective, il faudrait notamment chercher à élargir, avec le soutien de l’établissement, le
public issu de licence générale en menant par exemple des actions d’information et en mettant en place des modules
préparant à la licence professionnelle. Une unité préparatoire à l’entrée de la licence professionnelle permettrait
également d’homogénéiser les connaissances des publics venant d’horizons divers et contribuerait à améliorer le taux
de réussite. Il conviendrait encore de chercher à développer le public d’alternants et de formation continue en
s’appuyant sur les partenaires de la formation.
La présence dans le conseil de perfectionnement de professionnels pouvant jouer un rôle actif en la matière
serait de bon aloi, tout comme celle de représentants d’anciens élèves de la formation. Le conseil de
perfectionnement pourrait aussi analyser les suivis de cohortes pour proposer l’adoption de dispositifs consolidant la
formation et participer à la mise en œuvre de l’objectif de certification qualité qui a été fixé.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002554
Dénomination nationale : Assurance, banque, finance
Spécialité : Les métiers de l’immobilier dans la construction et la gestion immobilière
Présentation de la spécialité
La licence, dont la date de création n’est pas clairement mentionnée dans le dossier (informations
contradictoires), forme des professionnels de l’immobilier en permettant l’obtention des cartes de transaction et de
gestion immobilières nécessaires à l’exercice des activités réglementées de ce secteur. Elle conduit aux différents
métiers de l’immobilier tels qu’agent immobilier, responsable de copropriété, administrateur ou marchand de biens,
négociateur immobilier, responsable immobilier en milieu bancaire, en administration publique… La formation se fait
en « cours du soir ». Elle est portée par la Faculté de droit et de science politique. Elle accueille un public en
formation initiale, en formation continue, par validation et marginalement, en contrat de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
23
Taux de réussite
85 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
2%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
54 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
52 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquêtes nationales
3 enquêtes à 6 mois de l’établissement
NC
de 38 % à 81 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Par son contenu, la dénomination nationale de la licence relève bien plus du champ des « Activités juridiques »
que de « Assurance, banque, finance ». Elle répond à un fort besoin en formation pour les professions de l’immobilier.
Son attractivité est liée à la nécessité pour les professionnels d’obtenir les cartes de transaction et de gestion pour
accéder à des postes de responsabilité. Elle occupe un espace relativement peu couvert dans l’offre de formation du
secteur public, et notamment en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, mais qui connaît une concurrence croissante. Si
elle intègre des intervenants variés des professions de l’immobilier, qui couvrent l’ensemble des champs visés, les
partenariats avec le milieu professionnel ne sont pas formalisés. Elle n’en intègre pas moins un public nombreux en
formation continue. Cependant, l’insertion professionnelle s’est très fortement dégradée sous l’effet de la crise. Le
taux d’insertion à un an, qui était correct pour les diplômés de 2007 (81 %), s’effondre à 38 % deux ans plus tard, par
une montée concomitante des poursuites d’études et des recherches d’emploi.
1
Il aurait été utile de pouvoir disposer des résultats de l’enquête nationale, non fournis, sans justification. Le
programme de formation porte sur un champ étendu qui permet de couvrir une large palette des métiers de
l’immobilier, mais qui peut sembler, dès lors, présenter certains manques en termes d’acquisition de connaissances
pour la pratique professionnelle des métiers de l’agence immobilière, du notariat et du syndic.
Enfin, la licence n’intègre que marginalement du public de L2, alors que l’enseignement semble lui être le plus
approprié et que la formation est portée par une faculté de droit. Mais aucun module n’est mis en place en amont ou
en début de formation pour faciliter l’intégration d’un public varié. Le taux de réussite au diplôme, relativement
faible, justifierait pourtant l’existence de modules d’harmonisation en début d’année.

Points forts :




Le positionnement sur un secteur peu couvert par les formations publiques.
L’attractivité via un important recrutement en formation continue.
Le programme couvrant un large champ de métiers.
Points faibles :





L’impact très négatif de la crise économique sur l’insertion professionnelle.
Les nombreuses poursuites d’études.
Le volume insuffisant d’enseignements relatifs à la pratique professionnelle.
La très faible proportion de L2.
L’absence de modules d’intégration et d’harmonisation des niveaux.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Des changements importants devraient être apportés dans l’organisation de la formation pour améliorer
l’insertion professionnelle. Il serait souhaitable de développer et de formaliser les partenariats avec les milieux
professionnels afin d’obtenir des soutiens efficaces de leur part pour l’accueil des stagiaires et l’embauche des
diplômés. Préalablement, des discussions avec les organisations professionnelles du secteur pourraient permettre de
clarifier la relation et les rôles des partenaires professionnels dans la formation. La mise en place d’un conseil de
perfectionnement pourrait également permettre de renforcer ces liens. Une réflexion devrait encore être menée au
sein de l’université sur le recrutement des diplômés de la licence professionnelle en master « Droit patrimonial,
immobilier et notarial ».
Un entretien systématique avec les candidats à l’entrée en licence professionnelle devrait être organisé pour
chercher à cerner leur motivation pour une insertion professionnelle immédiate. Il conviendrait également de
réajuster les enseignements, pour faciliter la réussite aux examens et l’intégration d’un public plus diversifié. La mise
en place d’un module préparatoire y contribuerait. Des examens terminaux pourraient également être remplacés par
un contrôle continu mieux adapté à la pédagogie et aux objectifs d’un enseignement professionnel universitaire. On
devrait également analyser en conseil de perfectionnement la pertinence de l’adjonction de cours, théoriques et
pratiques prenant en compte les besoins des différents métiers visés.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002559
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Import - Export
Présentation de la spécialité
Ouverte depuis 2005, cette licence professionnelle forme aux techniques de commercialisation à
l’international. Elle apporte les compétences professionnelles pour vendre, organiser et gérer dans un environnement
économique international ; maîtriser une méthodologie d’analyse de l’environnement international, dans ses
dimensions économiques, juridiques et culturelles ; appliquer la connaissance linguistique au contexte du commerce
international. Les métiers visés sont ceux de responsable export ou d’assistant responsable export. La formation est
portée par la Faculté d’économie appliquée et localisée à Aix-en-Provence. Elle fait également l’objet depuis 2009
d’une délocalisation à l’Université du commerce du Vietnam de Hanoï. Elle accueille un public en formation initiale
et, depuis 2008, en alternance en contrat de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits (non compris les 42 étudiants inscrits en 2009 à l’Université de Commerce du Vietnam
de Hanoï)
27
Taux de réussite
100 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
18 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
86 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
50 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
2 enquêtes nationales
3 enquêtes à 6 mois de l’établissement
79 %
80 % à 83 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence répond bien aux besoins en compétences des entreprises tournées vers l’international et
bénéficie d’une équipe d’intervenants de haut niveau. Les recommandations faites lors du dernier renouvellement
concernant les poursuites d’études et les domaines d’intervention des professionnels ont été correctement prises en
compte. La formation intègre à présent un public diversifié et, depuis 2008, en contrat de professionnalisation. Elle
s’appuie de manière bénéfique sur un conseil de perfectionnement qui pourrait cependant compter parmi ses
membres des représentants du public et d’anciens élèves. L’insertion professionnelle semble très satisfaisante bien
que ne soient pas fournis les taux de répondants pour les enquêtes de suivi propre, ni les données qualitatives
concernant l’enquête nationale.
1
Une unité de perfectionnement a été mise en place en début d’année pour homogénéiser le niveau des
entrants. La licence ne compte cependant pas de cours en anglais, ni de certification, et n’a pas formalisé par
convention ses partenariats avec le monde professionnel. Diverses informations auraient mérité d’être explicitées et
d’assez nombreuses rubriques ne sont pas renseignées. Il est noté des discordances concernant la part et les volumes
horaires des enseignements de professionnels dans la formation. Il aurait également été utile de disposer de plus
d’informations concernant les modalités de fonctionnement de la formation délocalisée à Hanoï : la maquette
adoptée sur place présente-t-elle des spécificités ; quelles sont les modalités et les conditions de participation de
l’équipe pédagogique aux enseignements dispensés au Vietnam, existe-t-il des modalités pédagogiques particulières
pour les étudiants ?

Points forts :






La très bonne insertion professionnelle.
Une équipe pédagogique de qualité.
La mise en place de l’alternance.
Un public diversifié.
L’existence d’une unité préparatoire.
Points faibles :



L’absence de cours en anglais et de certification.
L’absence de certaines informations, notamment sur la formation délocalisée.
Pas de convention de partenariat.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il pourrait être utile de réaliser au moins un enseignement disciplinaire en langue anglaise, dans une optique
de maîtrise renforcée de cette langue par les diplômés. De même, la préparation à une certification en langue serait
utile pour les futurs professionnels. Les liens mis en place avec les milieux professionnels et les institutionnels
pourraient également se trouver consolidés par la signature de conventions.
Il conviendrait d’accroître encore l’attractivité de la formation auprès des étudiants des sections de
techniciens supérieurs en commerce international ou d’instituts universitaires de technologie par une nouvelle
politique de communication. Enfin, le conseil de perfectionnement devrait intégrer des représentants du public et des
anciens élèves.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002563
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Marketing relationnel et négociation
Présentation de la spécialité
Ouverte depuis 2006, cette licence professionnelle forme des négociateurs professionnels chargés de répondre
aux besoins commerciaux des entreprises. Elle apporte des compétences en marketing, en gestion d’un portefeuille
de clients, du personnel d’une équipe commerciale. Les métiers visés sont ceux du commerce professionnel et de
détail : assistant chef de produit ; assistant responsable commercial ou d’agence ; responsable de comptes clients, de
relation client ; chargé d’actions de marketing direct… La formation, localisée à Marseille, est portée par l’Institut
universitaire de technologie de Marseille, en partenariat avec l’EMD « Ecole de management ». Elle accueille un
public en formation initiale, en formation continue et, depuis 2008, en alternance en contrat de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
62
Taux de réussite
98 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
5%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
66 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
44 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquête nationale
4 enquêtes de 6 à 30 mois de l’établissement
75 %
de 45 à 93 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence est une formation généraliste très attractive qui a connu une forte croissance de ses effectifs sur
les quatre dernières années, notamment depuis 2008 et l’ouverture en contrat de professionnalisation. L’effectif
global est ainsi passé de vingt-six inscrits en 2006 à quatre-vingt-quatorze en 2009. Les enquêtes à six, puis douze et
trente mois sur les promotions successives rendent difficile l’analyse de l’évolution des résultats d’insertion et la
comparaison d’une année sur l’autre. Il semble cependant que la résultante de la forte montée des effectifs soit une
faible insertion globale : le taux d’emploi à six mois des diplômés de 2009 n’est que de 54 %. La différence est de plus
considérable entre le public en contrat de professionnalisation et en formation initiale (93 contre 45 %).
1
Ainsi, les poursuites d’études sont très nombreuses pour les étudiants en formation initiale, laissant penser que
ces étudiants y cherchent et y trouvent très nombreux, et peut-être ceux issus de sections de techniciens supérieurs,
le moyen de prolonger leurs études. La proportion de BTS est très importante au regard de ceux de DUT et a fortiori,
de L2 et s’accroît au fil du temps. Cependant, le taux de réussite de la formation est très élevé et certifiée ISO 9001.
Il n’en reste pas moins que, dans le cadre de la formation initiale, des interrogations subsistent sur sa valeur ajoutée
vis-à-vis de cursus commerciaux de niveau Bac+2.
L’organisation des enseignements professionnels est également sujette à caution : un seul professionnel assure
la moitié du volume horaire de cette catégorie d’intervenants et dans des disciplines très variées ; la participation des
professionnels en poste en entreprise est faible, au profit de consultants indépendants. Aussi conviendrait-il que la
formation renforce nettement son caractère de filière universitaire professionnelle répondant aux besoins immédiats
des entreprises et perde son caractère prononcé de passerelle vers des études en master ou en école.

Points forts :




La bonne insertion professionnelle pour la partie du public en contrat de professionnalisation.
Le très bon taux de réussite aux examens.
La certification ISO 9001.
Points faibles :




La forte proportion de poursuites d’études en formation initiale.
La progression des effectifs insuffisamment maîtrisée.
Le déséquilibre des enseignements professionnels.
La faible participation des professionnels en entreprise au profit de consultants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Cette formation devrait être revue en profondeur pour améliorer très fortement le taux d’insertion et réduire
drastiquement les poursuites d’études. Une meilleure maîtrise des effectifs pourrait y contribuer par une plus grande
sélectivité à l’entrée. Pour cela, il conviendrait notamment de vérifier la motivation des candidats pour une insertion
professionnelle immédiate, de fonder le recrutement sur la qualité du projet professionnel. La sélection sur dossier
devrait se doubler d’entretiens systématiques avec les candidats. Par ailleurs, ne conviendrait-il pas de réduire
drastiquement les effectifs de formation initiale, voire de ne plus sélectionner ce type de public pour se concentrer
sur la formation continue et les contrats de professionnalisation ?
Il faudrait veiller également à ce que le contenu de la formation soit à la hauteur des attentes de
professionnalisation d’une formation de niveau II, de développer les compétences managériales pour atteindre un
niveau clairement supérieur à celui d’un étudiant en DUT ou en BTS. Enfin, il conviendrait d’accroître le nombre et
les volumes d’enseignements des professionnels en exercice en entreprise en réduisant celui des consultants.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002573
Dénomination nationale : Management des organisations
Spécialité : Management général appliqué aux PME-PMI
Présentation de la spécialité
Ouverte depuis 2005, cette licence professionnelle forme aux techniques de la conduite et du contrôle des
opérations relatives à la gestion d’une entreprise, à l’ingénierie et à la gestion de projet, au marketing et à la gestion
des ressources humaines. Les métiers visés sont ceux de directeur adjoint de petites et moyennes entreprises,
d’assistant en ressources humaines, d’assistant marketing, de responsable clientèle, de responsable production et
qualité. La formation est portée par l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Marseille, en association avec
l’Institut d’administration des entreprises (IAE) d’Aix-en-Provence. Elle est localisée dans ces deux composantes à
Marseille et à Puyricard : le site de l’IUT accueillant le public en alternance ; celui de l’IAE, en formations initiale et
continue.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
36
Taux de réussite
97 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
15 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
5%
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
32 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquêtes nationales
3 enquêtes à de l’établissement
NC
de 63 % à 89 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence présente un caractère généraliste privilégiant la polyvalence. Le positionnement à la fois
généraliste et opérationnel correspond aux compétences requises dans les petites et les moyennes entreprises. Si le
dispositif pédagogique semble répondre aux besoins des entreprises locales, il n’est cependant pas suffisamment
détaillé dans le dossier (les volumes par enseignement et dans certaines unités d’enseignements n’y sont pas
dissociés, les coefficients par enseignement et unité non précisés). On peut se demander si la formation ne gagnerait
pas à se différencier plus nettement du diplôme universitaire de technologie (DUT) « Gestion et administration des
entreprises ». L’insertion professionnelle semble bonne au vu des résultats de l’enquête à douze mois : le taux
d’insertion s’est amélioré et l’embauche s’opère très largement dans des délais assez courts et dans les emplois visés.
Le nombre de répondants n’est cependant pas fourni et les précisions complémentaires sont relatives à une fraction
réduite des diplômés. Par ailleurs, on ne dispose pas des résultats de l’enquête nationale.
1
La formation est attractive et, en 2009/2010, le public est exclusivement en formation continue et en contrat
de professionnalisation. L’implication des milieux professionnels dans la licence est satisfaisante mais la part des
enseignements des intervenants d’entreprises situées dans le cœur de métier paraît trop réduite. La formation repose
sur des bases solides en termes d’organisation et de gestion pédagogique, mais on observe un certain cloisonnement
des deux équipes de formation : on pourrait gagner en retour d’expérience et échanges de compétences par des
participations croisées des intervenants dans les deux groupes. Le système de pilotage devrait pouvoir être consolidé
avec la certification de la formation qui est en cours.
Enfin, le taux de réussite aux examens est très bon et la formation intègre une proportion assez élevée de
public issu de licence générale et en validation d’acquis professionnels.

Points forts :






L’adéquation de la formation aux besoins professionnels.
La double implication de l’IUT et de l’IAE.
Les nombreuses validations d’acquis professionnels.
Le taux de réussite élevé.
La bonne intégration de L2.
Points faibles :




La qualité médiocre de l’information sur l’insertion.
La manque de précision sur les contenus pédagogiques et leur différenciation vis-à-vis du DUT « GEA ».
Des intervenants professionnels insuffisamment positionnés en entreprise et dans le cœur de formation.
Les équipes pédagogiques disjointes de l’IUT et de l’IAE.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’améliorer la qualité de l’information sur l’insertion professionnelle pour aider au pilotage de
la formation via le conseil de perfectionnement. Le système de pilotage devrait intégrer utilement le processus
d’évaluation inhérent à la démarche qualité dans une perspective d’amélioration continue. Cependant, le focus ne
doit pas être uniquement mis sur la gestion du dispositif mais aussi sur la pédagogie.
Il devrait ainsi être clarifié le positionnement de la licence professionnelle vis-à-vis du DUT « GEA ». Une
réflexion concernant une orientation métier plus marquée ou un type de compétences plus ciblées devrait être
menée.
Il serait également souhaitable de mixer les équipes pédagogiques de l’IUT et de l’IAE dans une optique,
d’enrichissement mutuel, d’échange de compétences et de bonnes pratiques. Enfin, les enseignements professionnels
devraient relever plus largement de responsables d’entreprises du cœur de métier.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002574
Dénomination nationale : Management des organisations
Spécialité : Management financier et comptable appliqué aux PME/PMI
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle forme depuis 2005 aux pratiques de la conduite et du contrôle des opérations
relatives à la gestion financière, à la gestion comptable, à la gestion fiscale de l’entreprise, ainsi qu’aux méthodes et
aux outils du contrôle de gestion, de l’ingénierie et de la gestion de projet. Les métiers visés sont ceux d’assistant
contrôleur de gestion, de cadre comptable, de directeur adjoint de petite ou moyenne entreprise (PME). La formation
est portée par l’Institut universitaire de technologie de Marseille. Elle accueille un public en formation initiale, en
formation continue et, depuis 2008, en alternance en contrat de professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
42
Taux de réussite
89 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
5%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
66 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
31 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
2 enquêtes nationales
3 enquêtes à 6, 12 et 30 mois de l’établissement
90 % et 94 %
de 57 % à 100 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence est une formation spécifique dans l’environnement local, et elle répond de manière cohérente
aux besoins des professionnels. L’accent est placé sur une professionnalisation principalement tournée vers les offres
d’emploi des PME. La recommandation d’ouverture en alternance faite lors du dernier renouvellement a été suivie
d’effets et le dispositif monte en puissance. Les inscrits en contrat de professionnalisation ou en formation continue
représentent, en 2009/2010, la moitié des effectifs. La formation est attractive. Elle met en œuvre depuis 2008 la
certification ISO 9001. Le conseil de perfectionnement se réunit deux fois par an et participe activement au pilotage
de la formation. La présence des professionnels dans les enseignements est cependant assez peu importante, tant en
nombre d’intervenants qu’en volume horaire. Elle semble manquer notamment en comptabilité-gestion. L’enquête
d’insertion professionnelle à six mois pour les diplômés de 2008/2009, montre par ailleurs, sur la base de taux de
répondants cependant un peu faibles, que la formation est impactée par la crise économique, tant pour son public
sous contrat que pour celui en formation initiale classique. Cet impact se caractérise par la montée conjointe de
recherches d’emploi et de poursuites d’études.
1

Points forts :





La montée en puissance des contrats de professionnalisation.
La réponse adéquate aux besoins du milieu professionnel.
Une formation attractive avec un positionnement local porteur.
La mise en place d’une certification ISO 9001.
Points faibles :


La détérioration de l’insertion professionnelle.
La présence assez légère des professionnels dans les enseignements.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les liens avec le tissu professionnel devraient pouvoir être renforcés dans une double perspective : une plus
forte présence d’intervenants professionnels, en particulier dans les enseignements de comptabilité-gestion ; la
formalisation par convention de partenariat avec le milieu professionnel, notamment avec l’ordre des expertscomptables de la région. Cela devrait contribuer à faciliter l’insertion professionnelle des diplômés. Concernant
l’entrée en formation, face aux menaces liées au développement des formations de même type de niveau « Master »,
il devrait être cherché à tester le projet professionnel et la volonté d’insertion professionnelle immédiate des
candidats en systématisant les entretiens. Enfin, l’effort déjà engagé pour développer la part du public en contrat de
professionnalisation est à poursuivre.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002578
Dénomination nationale : Systèmes informatiques et logiciels
Spécialité : Assistant chef de projet informatique
Présentation de la spécialité
Ouverte en 2000, cette licence forme des responsables de projet pour l’analyse, la conception, la réalisation
matérielle et logicielle de systèmes informatiques. Les compétences acquises permettent : dans l’entreprise, de
résoudre des problèmes techniques, la relation avec les ingénieurs et techniciens ; hors de l’entreprise, de gérer la
relation entre l’entreprise, le client et les différents partenaires. Le métier visé est celui d’assistant chef de projet
de systèmes informatiques et logiciels, dans les sociétés de services d’ingénierie informatique (SSII), de production,
spécialisées dans la vente informatique. La formation est portée par la Faculté des sciences et techniques et localisée
à Marseille. Elle accueille un public en formation initiale et en formation continue.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits (fermeture en 2007/2008 non prise en compte)
15
Taux de réussite
65 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
2%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
67 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
2 enquêtes nationales
1 enquête à 6 mois de l’établissement
29 %
60 % et 83 %
37 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette formation est spécifique à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les connaissances et compétences
qu’elle délivre correspondent à des besoins professionnels. Le volume des enseignements et leur nature sont
également en adéquation avec ces besoins. Pourtant, par-delà les aspects formels de qualité insuffisante du dossier,
des problèmes de fond se posent.
Concernant l’insertion professionnelle, les enquêtes nationales se révèlent inexploitables par manque
d’information (et de précision sur le taux de répondants), mais la seule enquête de suivi propre fournie relate un taux
d’insertion très faible (37 %), associé à de fortes poursuites d’études (37 %) et recherches d’emploi (25 %), sans
analyse ni solution pour y remédier. De la même manière, le taux de réussite au diplôme est structurellement très
bas, sans préconisation particulière pour l’améliorer. On compte, parmi les inscrits, du public en formation continue ;
ce qui montre de nouveau l’attrait de la formation pour le monde professionnel. Cependant, la formation manque
foncièrement d’attractivité. Les effectifs sont fluctuants, très en dessous de la capacité d’accueil prévue à trente, et
la licence a dû fermer en 2006/2007. Elle n’intègre quasiment pas de L2 et compte essentiellement des étudiants
issus de sections de techniciens supérieurs. Il n’existe pas de dispositif en amont ou d’intégration en début de
formation pour développer l’attractivité et faciliter l’accueil d’un public diversifié.
1
Par ailleurs, la présence des professionnels dans les enseignements est réduite en volume, limitée à trois
intervenants dont l’un (consultant), en assure près de la moitié. Les partenariats avec les milieux professionnels sont
de plus limités et non formalisés par convention. Plus de dix ans après l’ouverture de la formation, une refonte en
profondeur de son organisation et de son contenu, via des mesures innovantes, est à mettre en œuvre si l’on entend
remédier aux problèmes de fond rencontrés.

Points forts :



Une formation spécifique à la région.
L’existence de débouchés potentiels.
Points faibles :







Le très faible taux d’insertion.
Le très faible taux de réussite.
Le manque d’attractivité.
L’absence de module amont ou d’accueil.
La présence réduite des professionnels.
L’insuffisance du suivi des diplômés.
La très faible présence de L2.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de repenser foncièrement la formation. Cela devrait commencer par un fort renforcement des
liens avec le milieu professionnel, en formalisant, notamment par convention, les partenariats et en impliquant plus
fortement les professionnels dans les enseignements. L’attractivité de la formation devrait pouvoir être améliorée par
des actions diverses : une politique de communication plus active, la mise en place de modules de préparation à
l’entrée en licence professionnelle dans les filières en amont de l’établissement (en utilisant les opportunités liées au
regroupement des universités et en développant plus précisément un partenariat avec l’Institut universitaire de
technologie d’informatique d’Aix), l’intégration d’une unité préparatoire à l’entrée en formation.
Sur la base d’un nombre plus élevé de candidatures, il pourrait être mené une politique de recrutement
sélective fondée, après un entretien systématique avec les candidats, sur le projet étudiant d’insertion
professionnelle immédiate. Sur le plan pédagogique, il serait pertinent, par delà la création d’une unité d’intégration,
de renforcer le niveau d’anglais et de préparer les étudiants à une certification en langue anglaise. La mise en place
d’actions vigoureuses devrait s’opérer en mobilisant le conseil de perfectionnement et par une analyse fouillée du
suivi des étudiants. Le conseil de perfectionnement devrait également participer à la mise en œuvre d’ajustements
progressifs et continus pour améliorer la qualité de la formation.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002582
Dénomination nationale : Activités et techniques de communication
Spécialité : Management des nouvelles technologies de l’information et de la communication
Présentation de la spécialité
Ouverte depuis 2005, cette licence forme des collaborateurs capables de déterminer les besoins d’une
entreprise en matière de nouvelles technologies de l’information et de la communication, d’analyser les options,
d’évaluer l’efficacité et la rentabilité des moyens utilisés. Des compétences sont acquises en e-marketing pour
promouvoir et stimuler la force de vente, sur l’Internet et la gestion électronique de documents pour concevoir et
développer les systèmes d’information. Les emplois visés sont notamment : animateur et administrateur de site web,
e-documentaliste, knowledge manager, media planner, web-marketeur, veilleur stratégique, responsable éditorial
online… La formation est localisée à Marseille, portée par l’Institut universitaire de technologie de Marseille, et mise
en œuvre en partenariat avec le lycée Saint-Exupéry de Marseille. Elle accueille un public en formation initiale et en
formation continue.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
22
Taux de réussite
94 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
1%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
91 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
29 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
2 enquêtes nationales
3 enquêtes à 6 mois de l’établissement
81 % et 85 %
de 30 % à 47 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette formation répond à un besoin des entreprises qui, quelque soit leur nature, sont conduites à utiliser le
web à des fins commerciales et de gestion. Le marché est porteur et pourtant, la formation enregistre de très faibles
taux d’insertion. Si les résultats des enquêtes nationales sont difficilement interprétables en raison de la
méconnaissance du nombre et du taux de répondants, les enquêtes à six mois montrent (malgré encore des lacunes)
une faiblesse structurelle du taux d’insertion et l’existence de très nombreuses poursuites d’études. Ces dernières se
font en partie à Aix-Marseille 2 (école de journalisme et de communication) mais aussi dans l’établissement,
notamment en master à l’Institut d’administration des entreprises ou à l’Institut d’études politiques d’Aix-enProvence. Par ailleurs, la participation des professionnels à la formation est assez faible tant en nombre
d’intervenants qu’en volume d’enseignements.
1
Le contenu des partenariats professionnels n’est pas spécifié au-delà d’une liste d’entreprises et il n’existe pas
de conventionnement avec le milieu professionnel. Néanmoins, les professionnels participent au conseil de
perfectionnement qui se réunit une fois par an. La formation est beaucoup plus satisfaisante en termes d’organisation
et de structuration des enseignements. Les contenus sont pertinents et équilibrés. Cependant, la dimension technique
(informatique proprement dite) est peu mise en valeur dans le dossier, malgré des heures dédiées à la formation aux
logiciels. Le suivi des étudiants et des alternants s’opère selon la norme de qualité ISO 9001. La participation
conjointe d’intervenants universitaires, du lycée et d’autres établissements est bénéfique sur le plan pédagogique,
mais ne devrait pas être facteur de poursuites d’études en école.
Enfin, la formation n’intègre quasiment pas d’étudiants de L2 , mais de manière croissante des étudiants des
sections de techniciens supérieurs, notamment de BTS « Communication des entreprises ». Aucun dispositif pour
faciliter l’intégration de publics diversifiés n’est cependant mis en place.

Points forts :




Un marché porteur.
La qualité de l’organisation pédagogique.
Le partenariat pédagogique.
Points faibles :





Le très faible taux insertion professionnelle.
La forte proportion de poursuites d’études.
La participation limitée des professionnels.
La très faible intégration de L2.
La spécification très large des emplois.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de mener un travail de fond pour améliorer l’insertion professionnelle immédiate des diplômés
et éviter les poursuites d’études. Ce travail devrait passer en premier lieu par un renforcement des partenariats et
par conventionnement avec le milieu professionnel. Les enseignements des intervenants professionnels devraient
également être sensiblement renforcés. Il conviendrait, par ailleurs, d’accompagner les étudiants dans des métiers en
précisant à cet égard des contenus aux contours qui restent flous, du fait de promesses de postes trop larges dans le
dossier et dans la fiche du répertoire national des certifications professionnelles. On pourrait également développer
des conférences sur les métiers.
Pour éviter les poursuites d’études, il conviendrait de mener une politique de recrutement sélective qui évalue
le projet d’insertion professionnelle immédiate, après un entretien systématique avec les candidats. On pourrait
également se rapprocher des filières concernées, de l’établissement et hors établissement, pour dialoguer sur le bilan
des poursuites d’études et sur les répercussions des poursuites d’études en licence professionnelle. L’université
pourrait se saisir de cette question des poursuites d’études en conseil des études et de la vie universitaire pour
dresser un plan d’action.
2
Pour développer l’attractivité et la diversification des publics, il serait pertinent, de mettre en place des
modules de préparation à l’entrée en licence professionnelle dans les filières en amont de l’établissement. Un module
d’intégration en début d’année de licence professionnelle pourrait également y contribuer. Sur le plan pédagogique,
les diplômés de la licence étant censés être appelés à prendre des décisions stratégiques sur l’équipement des
entreprises, il est notamment indispensable que ce volet de la formation (hard et soft) soit bien adapté.
Pour conclure, la mise en place d’actions vigoureuses devrait s’appuyer sur un suivi statistique rigoureux des
diplômés, s’opérer en mobilisant le conseil de perfectionnement dans le cadre d’une analyse précise du suivi des
étudiants. En se réunissant plus fréquemment, le conseil de perfectionnement devrait également participer par la
suite à la mise en œuvre d’ajustements progressifs dans une optique d’amélioration continue de la qualité de la
formation.
3
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002588
Dénomination nationale : Réseaux et télécommunications
Spécialité : Ingénierie des systèmes embarqués en aéronautique
Présentation de la spécialité
La licence, dont la date d’ouverture n’est pas correctement précisée, forme des professionnels capables de
préparer, réaliser et exploiter les essais qui permettent de valider les systèmes embarqués dans un véhicule
aéronautique et de vérifier leurs capacités à communiquer. Elle apporte des compétences en : électronique et
hyperfréquences ; informatique industrielle ; réseaux et télécommunications ; systèmes d’acquisition, de traitement
et de transmission de données ; systèmes avioniques ; anglais technique. Les métiers visés sont ceux de responsable
technique validation systèmes avioniques, essais sol, radionavigation, ingénierie aéronautique, d’installateur de
matériels radioélectrique à bord d’aéronefs civils. La formation est localisée à Salon-de-Provence et portée par
l’Institut universitaire de technologie de Marseille. Elle est conventionnée avec des laboratoires de soufflerie. Elle
accueille un public en formation initiale, en formation continue et en alternance par apprentissage.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
22
Taux de réussite
99 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
74 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
29 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
1 enquête nationale
3 enquêtes à 12 mois de l’établissement
80 %
de 76 % à 86 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette formation est adaptée aux besoins industriels du secteur de l’aéronautique et est bien implantée dans
les entreprises locales. Le positionnement est porteur et le vivier d’emplois est important. L’insertion professionnelle
est satisfaisante : le taux d’insertion est bon et l’embauche se fait de manière très rapide dans les métiers visés. Il
existe cependant une proportion non négligeable, de l’ordre du cinquième des diplômés, qui poursuit des études,
principalement en école d’ingénieurs. Les contrats en alternance se substituent à la formation initiale classique, aux
prix cependant, pour l’année 2009/2010, d’une nette contraction des effectifs. Les professionnels sont correctement
impliqués : si les intervenants représentent une part peu élevée des enseignements, ils se situent dans le cœur de
métier et participent activement au fonctionnement de la licence. Le partenariat avec les entreprises est, par
ailleurs, satisfaisant mais le nombre d’entreprises concernées est faible, ce qui traduit une dépendance assez
inéluctable vis-à-vis de grands groupes.
1
Par ailleurs, le public accueilli dans la formation manque de diversité : il se répartit entre diplômés de sections
de techniciens supérieurs et universitaires de technologie, et aucun étudiant issu de L2 intègre la licence. Il n’est pas
prévu pour autant de dispositifs pour faciliter l’intégration d’un public plus diversifié. La formation prépare aux
certifications en langue anglaise (TOEIC) et aéronautique (CAEEA), et la mise en place de celle des réseaux et
télécoms est en préparation. Le taux de réussite au diplôme est très satisfaisant. Enfin, la licence est certifiée ISO
9001.

Points forts :






La formation bien positionnée et adaptée aux besoins professionnels.
La bonne insertion professionnelle.
Le développement de l’apprentissage.
L’excellente réussite aux examens.
La préparation à diverses certifications.
Points faibles :



La dépendance vis-à-vis d’un nombre réduit d’entreprises.
L’absence de L2.
L’absence de modules pour diversifier le public.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de chercher à élargir le nombre de partenaires professionnels de la formation et de diversifier
les entreprises d’accueil des apprentis. On pourrait également chercher à mettre en place des conventions de
partenariat avec diverses entreprises. On devrait, par ailleurs, s’interroger en conseil de perfectionnement sur
l’adéquation du nombre d’inscrits de la formation aux besoins professionnels et sur l’intérêt d’offrir la possibilité à
certains étudiants de s’inscrire en formation initiale classique.
Il conviendrait également de veiller à éviter le recrutement d’un public qui recherche la poursuite d’études.
Une analyse des caractéristiques de ce type de public et des entretiens de recrutements adaptés pourraient y
contribuer. Une politique de recrutement d’étudiants de L2 devrait également être initiée : on pourrait mettre en
place, sous l’impulsion de l’établissement, des modules de préparation à l’entrée en licence professionnelle dans les
filières amont et instaurer dans la licence professionnelle un module d’homogénéisation des niveaux d’un public varié.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002589
Dénomination nationale : Réseaux et télécommunications
Spécialité : Réseaux sans fil et haut débit
Présentation de la spécialité
La licence, ouverte en 2001, forme des professionnels chargés de la conception, de la mise en œuvre et de la
maintenance des réseaux de télécommunications. Elle apporte une double compétence électronique-informatique et
des capacités d’adaptation aux techniques des télécommunications et des réseaux. Les métiers visés sont ceux de :
responsable de projet technique, de maintenance d’un parc informatique, d’administrateur de réseaux d’entreprises ;
d’installateur de systèmes de téléphonie, d’alarme sous protocole IP, de réseaux informatiques. La formation,
localisée à Marseille, est portée par l’Institut universitaire de technologie de Marseille. Elle accueille un public en
formation initiale, en formation continue, en alternance par apprentissage et, depuis 2009, en contrat de
professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
38
Taux de réussite
99 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
5%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
31 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
39 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
1 enquête nationale
3 enquêtes à de l’établissement
84 %
de 49 % à 70 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence répond à des besoins des milieux professionnels. Les partenariats avec les entreprises sont
nombreux bien que non formalisés. Les professionnels sont correctement associés au fonctionnement de la formation :
ils s’impliquent dans le conseil de perfectionnement et les divers intervenants professionnels se situent dans le cœur
de métier. Les enquêtes d’insertion montrent cependant que la formation, qui enregistrait initialement des résultats
corrects, est nettement impactée par la crise. Le taux d’insertion à dix-huit mois a ainsi chuté de dix points pour les
diplômés de 2008 vis-à-vis de ceux de 2007, sous l’effet d’un sensible accroissement des recherches d’emploi. De
plus, l’enquête à six mois auprès des diplômés de 2009 traduit une insertion professionnelle délicate avec un taux
d’emploi qui chute à 49 %. Cependant, la contraction sensible du nombre des inscrits de 2006 à 2009 a certainement
permis d’atténuer les effets de la crise. De plus, On note une constance du taux de poursuite d’études à un niveau
assez élevé de près du cinquième des effectifs. A contrario, la formation enregistre d’excellents taux de réussite et
elle est certifiée ISO 9001 depuis 2001 ; ce qui est bénéfique en termes de suivi des stagiaires et alternants et
d’évaluation des enseignements.
1
Elle est ouverte en alternance depuis l’origine, et accueille exclusivement en 2009 des inscrits en
apprentissage et en contrat de professionnalisation. Les étudiants issus de L2, qui étaient bien présents dans la
formation en 2006, ont par contre totalement disparu depuis 2008.

Points forts :





La bonne implication des milieux professionnels.
Le développement de contrats de professionnalisation à côté de l’apprentissage.
D’excellents taux de réussite.
La certification ISO 9001.
Points faibles :



La dégradation du taux d’insertion.
Le taux assez élevé de poursuites d’études.
La disparition du public issu de L2.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de chercher à réduire les poursuites d’études et à améliorer l’insertion professionnelle des
diplômés. Le conseil de perfectionnement devrait dans cette perspective analyser les suivis de cohorte pour apporter
des solutions appropriées. Concernant les poursuites d’études, on pourrait chercher à y remédier en cernant mieux le
profil des étudiants qui y recourent, en identifiant plus précisément les motivations ultimes des candidats dans le
cadre des entretiens validant l’entrée en formation. On devrait par ailleurs essayer de formaliser par convention les
partenariats pour renforcer les liens avec les milieux professionnels. Il conviendrait également de chercher à recruter
des étudiants issus de licence générale en renforçant les liens avec les filières en amont de la formation. Dans cette
optique, l’établissement pourrait aussi impulser en cursus de licence générale la mise en place de modules de
préparation à l’entrée en licence professionnelle.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002597
Dénomination nationale : Hôtellerie et tourisme
Spécialité : Droit et économie du tourisme
Présentation de la spécialité
La licence, ouverte en 2000, forme à des activités d’encadrement dans le milieu du tourisme. Elle apporte des
compétences juridiques, économiques et de gestion nécessaires à la conception de projets touristiques. Les
débouchés se situent dans le secteur privé (agences de voyage, tour-opérateurs) ou dans le secteur public
(collectivités territoriales, direction régionale, départementale, offices du tourisme). Les débouchés visés sont des
postes d’adjoint ou de directeur d’office du tourisme, de responsable de conception ou de développement de
produits, de junior consultant. La formation, localisée à Marseille, est portée par la Faculté d’économie appliquée,
avec pour composante associée la Faculté de droit et des sciences politiques, en partenariat avec le lycée Charles
Péguy de Marseille. Elle accueille un public en formation initiale et en formation continue.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
41
Taux de réussite
89 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
11 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
92 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
27 %
Pourcentage de diplômés en emploi :
1 enquête nationale
3 enquêtes de l’établissement
81 %
de 74 % à 78 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence se situe sur un terreau très favorable et enregistre une insertion professionnelle satisfaisante.
L’embauche est supérieure à 75 % des diplômés sur l’ensemble des enquêtes. L’information manque cependant de
précision : les dates d’enquêtes ne sont pas fournies ni les taux de répondants et les données ne sont pas détaillées
par diplômé comme demandé. Cela ne permet pas de juger réellement de la qualité de l’insertion et de l’assise
métiers dont la spécification est par ailleurs imprécise dans le dossier. De plus, les professionnels semblent peu
associés au fonctionnement de la formation. La partenariat avec le monde professionnel reste peu explicite et n’a pas
débouché sur l’adoption de conventions. Leurs enseignements se situent près du seuil réglementaire minimal et on
compte parmi eux des consultants. Par contre, les enseignants-chercheurs sont bien représentés dans la formation et
apportent des compétences variées. Le pilotage reste cependant peu clair et la formation n’a pas de conseil de
perfectionnement.
1
Une unité d’harmonisation des niveaux des entrants en formation est en place et facilite l’intégration d’un
public d’origines variées. Les étudiants issus de L2 sont significativement présents dans la licence, mais leur part est
faible en 2009/2010, année où le public est, pour l’essentiel, composé d’étudiants issus de sections de techniciens
supérieurs.

Points forts :



Le taux d’insertion professionnelle satisfaisant.
L’existence d’une unité d’intégration.
Points faibles :



La qualité insuffisante de l’information, notamment sur l’insertion professionnelle.
L’insuffisante implication des milieux professionnels.
L’absence de conseil de perfectionnement.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Après plus de dix ans de fonctionnement et face au risque de développement de la concurrence par ouverture
de formations nouvelles, il conviendrait de chercher à consolider la formation en la faisant évoluer. Il faudrait tout
d’abord impliquer plus fortement les professionnels dans la licence, en renforçant leur poids dans les enseignements
et en développant les conventions avec les entreprises. On devrait également mettre en place un conseil de
perfectionnement qui intègrerait les professionnels, les représentants du public et d’anciens élèves.
Par ailleurs, le dossier manquant de précision, on devrait veiller à s’appuyer sur une information précise de
suivi de cohorte des diplômés. Le conseil de perfectionnement devrait, sur cette base, établir un bilan d’ensemble en
cherchant à innover sur la base d’une prise en compte des besoins des milieux professionnels. Le développement de
l’usage des technologies de l’information est à cet égard une suggestion pertinente compte-tenu de l’importance que
prend actuellement l’e-tourisme. On devrait par ailleurs veiller à maintenir la diversité du public et la présence
d’étudiants issus de L2. Des actions d’information ou de modules de présentation, de type projet professionnel ou
personnel, dans les filières de l’établissement en amont de la licence professionnelle, pourraient y contribuer.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE
Établissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3LP120002602
Dénomination nationale : Santé
Spécialité : Optique professionnelle
Présentation de la spécialité
La licence, dont la date d’ouverture n’est pas spécifiée, forme des professionnels du secteur de l’optique en
apportant les connaissances minimales requises pour les opticiens lunetiers, les spécialistes en optique de contact, en
ergonomie visuelle. La formation permet également de répondre aux besoins de cadres technico-commerciaux des
industriels de l’optique ophtalmique, de satisfaire aux demandes de formateurs professionnels spécialisés des
établissements publics et privés préparant au brevet de technicien supérieur « Opticien lunetier ». La formation,
localisée à Marseille, est portée conjointement par la Faculté des sciences pour la formation initiale classique et par
l’Institut universitaire de technologie de Marseille pour l’alternance en contrat de professionnalisation et en
formation continue. Elle accueille un public en formation initiale et en alternance par apprentissage en contrat de
professionnalisation.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits Formation initiale
Contrats de professionnalisation
Taux de réussite Formation initiale
Contrats de professionnalisation
93 %
84 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
53 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
2 enquêtes nationales
3 enquêtes de l’établissement
26
38 %
92 % et 100 %
de 91 % à 97 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence professionnelle répond très bien aux besoins des professionnels du secteur de la lunetterie. La
formation s’appuie fortement sur la branche professionnelle, est intégrée dans une plateforme de formation et
d’échanges, le Centre de ressources en optique ophtalmique méditerranéen (CEROOM), et est labellisée par le pôle de
compétitivité « Photonique – systèmes complexes d’optique et d’imagerie ». Des manifestations, organisées dans ce
cadre, font le lien entre partenaires professionnels, acteurs socio-économiques et étudiants (tel que le salon JOOS).
Les professionnels sont très impliqués dans la formation. Le fonctionnement est bien rodé, et l’effectif se répartit de
manière stable et équilibrée entre ses parcours en alternance et en formation initiale classique. La nécessité de faire
évoluer la formation en fonction des besoins du secteur et du contexte est très bien prise en compte.
1
Dans le parcours en alternance, le public nécessitant un complément initial de formation est ainsi invité depuis
2008 à intégrer durant une première année un diplôme d’université plutôt que de suivre une double année de
formation au sein de la licence ; ce qui a permis d’améliorer sensiblement le taux de réussite. La licence semble
présenter un public peu varié du fait de ses spécificités d’apport de compétences aux professionnels et de
perfectionnement pour un public issu de la section de techniciens supérieurs « Opticien lunetier ». Enfin, l’insertion
professionnelle est excellente tant en termes de taux d’emploi que d’activité exercée.

Points forts :






La formation en parfaite adéquation avec une forte demande professionnelle.
L’excellente insertion professionnelle.
La forte assise sur la branche professionnelle de la lunetterie.
La formation intégrée dans une plateforme technologique et labellisée par un pôle de compétitivité.
La mutualisation des ressources Faculté des sciences – IUT de Marseille.
Point faible :

L’absence de public issu de cursus variés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
La formation devrait poursuivre dans la voie fixée d’amélioration continue des performances et des actions de
communication pour développer encore son attractivité et son rayonnement sur le plan national. Elle devrait
également mener une action de veille vis-à-vis du développement d’une offre de formation concurrente. Une
sélection des étudiants après entretien systématique pourrait également s’avérer utile pour le recrutement du public
de formation initiale classique, tout comme l’application à ce parcours d’une certification. Enfin, il conviendrait de
fournir les coefficients (et pas seulement les crédits européens) des matières et des unités, qui doivent, selon la
réglementation, se situer dans un rapport de un à trois entre et à l’intérieur des unités d’enseignements.
2
Observations du président
‐1‐
LICENCE PROFESSIONNELLE
Observations sur les rapports d’évaluation de l’AERES
Vague B
Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille III
Aix-Marseille Université
I - Réponse au rapport sur l’offre de formation « Licence professionnelle »
Nos trois universités tiennent à remercier les experts de l’AERES pour leurs observations très
détaillées et leurs recommandations concernant notre offre de formation « Licence professionnelle ».
Préalablement à des réponses spécifiques que nous formulerons par spécialité, nous souhaitons apporter
quelques éclairages généraux relatifs à différents points consignés dans votre rapport de synthèse.
Projet pédagogique
- « L’absence de projet d’établissement visible »
AMU demande en renouvellement la quasi-intégralité des licences professionnelles portées par les trois
universités d’Aix-Marseille. En ce sens, il a pu apparaître aux yeux des experts le fait que cette partie de
l’offre de formation n’avait pas reçu l’attention qu’elle méritait. Il convient tout d’abord de noter, d’une part,
qu’un travail important a été mené par chaque université sur l’opportunité de renouveler chaque licence
professionnelle en fonction de son bilan et que, d’autre part, une réflexion s’en est suivie sur le
positionnement de chaque licence professionnelle relativement à des licences professionnelles affichant la
même dénomination nationale dans les deux autres universités. Au terme de ce travail, il est apparu qu’il
n’existait pas de chevauchement de spécialités et que chaque spécialité disposait à la fois d’un effectif
étudiant satisfaisant et d’un potentiel de débouchés suffisant.
Plus généralement, l’objectif d’AMU est de disposer d’un portefeuille de formations professionnalisantes au
niveau L3 apte à répondre aussi largement que possible aux besoins socio-économiques du moment. Plus
qu’un projet d’établissement à long terme défini et planifié très en amont, il nous semble que la politique en
matière de licences professionnelles doit consister à s’assurer à tout moment de la bonne adéquation entre
les formations proposées par AMU et la demande – parfois très volatile - des entreprises. Cela implique
une veille constante entraînant d’éventuelles fermetures de formation mais également des créations et des
transformations. La généralisation des conseils de perfectionnement dans les licences professionnelles et
la mise en place d’un directoire de la formation au sein d’AMU devraient permettre d’assurer ce rôle de
veille.
- « L’enseignement des langues étrangères est peu évoqué »
Si une attention particulière a été accordée aux langues étrangères dans les diplômes généralistes, cellesci apparaissent sans doute en retrait dans le cadre des licences professionnelles. Des efforts ont pourtant
déjà été entrepris, qui seront renforcés dans AMU. Ainsi, outre les traditionnels enseignements de langues,
un service dédié et une plateforme d’enseignement à distance d’apprentissage des langues sont à
disposition dans beaucoup de nos composantes. Ces dispositifs permettent à l’étudiant de se perfectionner
au moyen de séances de conversation avec des tuteurs, de tests, de cours fondamentaux, d’exercices
d’entretien, de préparation aux CLES, TOEIC et TOEFL. Notons également que la multiplication des stages
à l’étranger dans le cadre des Licences professionnelles permet de développer l’apprentissage ‘par
immersion’ des langues.
Insertion professionnelle
- « Pas ou peu d’analyse des enquêtes nationales d’insertion professionnelle »
Les porteurs de licence professionnelle, souvent impliqués dans des départements d’IUT, ont au contraire
développé une véritable culture du suivi de l’insertion professionnelle à 6, 12 et 18 mois ; c’est notamment à
partir de ce suivi que plusieurs licences professionnelles ont déjà été suspendues, celles-ci n’étant plus
totalement en adéquation avec les demandes du marché professionnel. Il devient cependant difficile, pour
ces mêmes responsables, d’exploiter efficacement des données provenant désormais d’enquêtes
nationales d’insertion professionnelle dont le recul est de 30 mois. Plusieurs temporalités dans le suivi nous
semblent donc devoir être combinées et AMU s’engage à mettre en place les dispositifs qui permettront
d’atteindre cet objectif.
‐2‐
- « Taux de poursuite d’études élevé pour certaines licences »
La poursuite d’études pour certaines licences professionnelles, qui a souvent induit la notation B, est une
tendance qui dépasse le simple cadre d’AMU. Ce phénomène peut avoir plusieurs causes. La principale
tient sans doute au fait que l’étudiant souhaite de plus en plus souvent parfaire son cursus en candidatant à
un master professionnel apparaissant à ses yeux - à tort - comme la suite logique de la licence
professionnelle. Une autre cause, plus conjoncturelle, s’explique par la crise économique et financière
déclenchée en 2009, qui a très fortement dégradé les conditions d’accès au marché du travail ; dans ces
conditions, la poursuite d’études apparaît comme une échappatoire à une situation provisoire de nonemploi. Dans les réponses spécifiques formulées par spécialité de licence professionnelle, les porteurs se
sont engagés à développer la communication sur les débouchés professionnels de leur formation, à
renforcer les liens avec le monde économique pour offrir des emplois dés la sortie de la licence et à
développer l’alternance.
Implication des milieux professionnels
-
« Peu de données objectives pour évaluer la participation des professionnels à l’évaluation de la
formation »
-
« De nombreuses formations sont dépourvues de conseils de perfectionnement actifs, voire de comité
de pilotage »
Les conseils de perfectionnement permettent au monde professionnel de s’exprimer sur la pertinence de
nos formations et constituent des forces de proposition pour améliorer en continu l’adéquation des cursus
aux attentes du marché. La présence de tels conseils dans les licences et masters professionnels est donc
essentielle et a constitué un point de vigilance très important des rapporteurs devant nos CEVU. De
nombreuses formations sont déjà dotées de conseil de perfectionnement. Les formations qui n’en disposent
pas encore sont en train de les constituer (voir les réponses spécifiques par spécialité). Nous sommes
néanmoins conscients qu’il reste dans bien des cas à insérer pleinement ces instances dans le pilotage des
formations où elles n’ont pas encore toutes trouvé leur place.
Pilotage
-
« L’implication et le pilotage imprécis de l’université au regard de toutes les entités (voir plus haut notre
réponse concernant l’item « l’absence de projet d’établissement visible »)
-
« Le manque d’affirmation du rôle des conseils de perfectionnement » (voir plus haut notre réponse
concernant l’item « De nombreuses formations sont dépourvues de conseils de perfectionnement… »).
- « L’absence d’analyse de moyens »
Dans un souci de responsabilisation des porteurs de formation, un cadrage budgétaire a été imposé lors de
la rédaction des maquettes d’habilitation leur demandant la transmission d’un document financier
récapitulant les coûts liés à la mise en œuvre de leur maquette. Ce cadrage budgétaire a impliqué la mise
en avant de critères tels que le nombre d’étudiants, le volume horaire d’enseignement et la proportion
d’intervenants extérieurs. AMU restera aussi vigilante que possible quant au respect de ce cadrage
financier au moyen de contrôles qui devraient être effectués au sein des composantes et dans le cadre du
CEVU.
- « La culture de l’autoévaluation à parfaire et à poursuivre »
Les dispositifs d’autoévaluation mis en place par AMU ont été lourds et coûteux en temps pour nos
rapporteurs et nos porteurs de mentions. Nous recevons cet avis comme un encouragement à continuer à
œuvrer dans cette direction. Les procédures peuvent sans nul doute être améliorées, notamment
concernant la précision du rendu fait par les rapporteurs et la qualité des navettes entre porteurs et
rapporteurs. Par ailleurs, nous prenons acte de la satisfaction de l’expert s’agissant de l’utilisation de fiches
AFOM.
« Des partenariats pas assez formalisés »
Même si les liens avec le monde professionnel seront renforcés avec la généralisation des conseils de
perfectionnement, AMU travaillera à une consolidation des relations institutionnalisées avec les différentes
branches professionnelles et/ou entreprises sous forme de conventions de partenariat. La présence d’un
"Conseil stratégique pour l’Insertion", prévu dans le texte fondateur d'AMU, devrait jouer un rôle majeur
dans le renforcement de ces liens. Notre objectif est également de présenter en CEVU un bilan annuel
concernant l’ensemble des partenariats ainsi que d’assurer un suivi continu en termes quantitatifs et
qualitatifs.
‐3‐
II- Réponses spécifiques par spécialité
N° demande S3LP120002527
Dénomination nationale : Automatique et informatique industrielle
Spécialité : Conduite et supervision des systèmes automatisés
Cette licence professionnelle vise la formation d’experts en conduite et supervision des systèmes
automatisés. Comme il a été précisé par les experts de l’AERES, cette formation répond à un besoin réel
des entreprises sur une thématique en plein développement.
Réponses à certaines remarques du rapport d’évaluation
1. Il convient de préciser que le coût d’organisation a été discuté au sein de l’équipe pédagogique
(comprenant en particulier des universitaires et des enseignants du Lycée) afin qu’il soit optimisé.
Actuellement le coût nous semble tout à fait raisonnable.
2. Un objectif permanent de l’équipe pédagogique est de renforcer les interventions des industriels dans la
formation. Par exemple, durant l’année universitaire 2010-2011 un nouvel industriel (de la société ECT) a
assuré quarante heures dont l’essentiel sur l’informatique industrielle (UV 33 et UV 34). Il s’agit d’une unité
d’enseignement dédiée au cœur du métier.
3. Des contacts se sont effectués entre l’équipe pédagogique de la présente formation et celle de la licence
fondamentale SPI (Science Pour l’Ingénieur). Il s’agit de la licence d’où pourraient provenir des étudiants du
L2. Notre objectif est de mettre en œuvre une politique commune d’orientation. Une telle politique permettra
de rendre visible la licence professionnelle et d’assurer ainsi un flux d’étudiants.
4. La présente formation est récente. A partir de l’année prochaine, il est prévu de mettre en place une
association dont le but est d’améliorer la vie des étudiants et d’effectuer le suivi des anciens élèves. Cela
permettra certainement de faire un suivi beaucoup plus pertinent des diplômés et cela en plus de la
politique de suivi des étudiants qui sera mise en place par l’établissement.
5. L’équipe pédagogique cherche constamment à créer un cadre pertinent en vue de l’insertion
professionnelle et n’encourage en aucun cas la poursuite d’études.
N° demande S3LP120002529
Dénomination nationale : Automatique et informatique industrielle
Spécialité : Systèmes automatisés et réseaux industriels
- Réduire le taux de poursuite d’étude : Développement de la formation continue et ouverture prévue de
la LP en Alternance (contrat de professionnalisation) à la rentrée 2011.
Mise en place d’entretiens personnalisés pour le recrutement 2011.
- Absence de L2 : Le nombre de candidatures L2 est quasiment inexistant. Pour faire connaître notre
formation, nous avons organisé conjointement avec la Faculté des sciences de St Jérôme une journée
d’information LP IUT-FST en 2011.
- Absence de module de préparation à l’entrée en formation : Nous avons également proposé à la FST
un module de 60h de préparation à l’entrée en Licence Pro SARI pour préparer les éventuels demandeurs
issus de L2 qui souhaiteraient intégrer une LP en IUT.
N° demande S3LP120002533
Dénomination nationale : Gestion de la production industrielle
Spécialité : Maintenance des équipements de production
Nous avons dans ce document fait le choix de répondre point par point aux points faibles soulevés par les
experts de l’AERES :
La qualité insuffisante de l’information sur l’insertion : L’équipe pédagogique organise chaque année
un suivi sur l’insertion professionnelle de nos étudiants. Ce suivi se fait par l’intermédiaire d’un
questionnaire envoyé aux étudiants soit par mail soit par courrier normal. Il en résulte que le taux de retour
n’est pas élevé au regard du nombre d’étudiants. Cependant il en sort que plus de 90% de nos étudiants
trouvent du travail dans les deux mois après la fin de la formation.
‐4‐
Absence de partenariats formalisés avec le monde professionnel : Nous n’avons pas de partenariats
formalisés, néanmoins nous avons établi des relations avec certains industriels qui nous prennent chaque
année des stagiaires. Certains de ces industriels participent au jury de délivrance du diplôme. De plus, le
lien avec le monde professionnel se concrétise à différents niveaux. En effet, dans le cadre de notre
formation, nous faisons intervenir des professionnels dans le domaine de la sécurité, de l’environnement
dans l’industrie et de la maintenance pour sensibiliser nos étudiants à ces problèmes.
En plus de ce lien avec le monde professionnel par ces interventions dans la formation, nos étudiants ont
un projet industriel à réaliser en collaboration avec une entreprise qui est en général l’entreprise où ils vont
faire le stage. Ce projet dure deux mois dont une semaine au mois de janvier dans l’entreprise. Pendant
cette période, les étudiants ont deux tuteurs un universitaire et un professionnel. Cette procédure permet de
bien accompagner l’intégration de l’étudiant dans l’entreprise.
L’imprécision sur l’attractivité de la formation et l’origine de nos étudiants : Nous comptons, dans les
deux années à venir, ouvrir cette formation en alternance et renforcer l’accueil des salariés en formation
continue. De plus, des mesures pour sensibiliser les étudiants du L2 à la formation professionnelle sont
prévues au prochain quadriennal. En effet, au prochain quadriennal, un parcours génie électrique et
système est prévu depuis le L2 de la licence générale Sciences Pour l’Ingénieur (SPI). Nous comptons
sensibiliser les étudiants de la licence SPI à la formation Professionnelle dans le domaine de la
maintenance en introduisant des modules de sûreté de fonctionnement et de diagnostic dans ce parcours
pour leur montrer l’intérêt indéniable de la surveillance, du diagnostic et de la planification de la
maintenance dans les entreprises, métiers visés par notre licence MEP.
L’imprécision sur la coordination des enseignements avec le lycée Artaud : En plus de l’animation
pédagogique par l’enseignant chercheur de l’Université Paul Cézanne et un représentant du Lycée Artaud,
nos liens avec le lycée Artaud sont régis par une convention précisant les modalités d’accueil de nos
étudiants et le déroulement pédagogique.
N° demande S3LP120002534
Dénomination nationale : Gestion de la production industrielle
Spécialité : Management des systèmes qualité pour la filière viti-vinicole
L'AERES émet des recommandations dont certaines ont été anticipées suite à l'analyse AFOM de la
licence et aux réflexions préalables du comité pédagogique existant.
Pilotage et organisation : Le pilotage est assuré conjointement par les trois établissements ayant chacun
désigné un enseignant responsable pédagogique.
La constitution d'un comité d'orientation a été décidée lors du comité de l'enseignement et de la pédagogie
du 2 décembre 2010 à SupAgro. Ce comité d'orientation, associant équipe pédagogique, représentants du
monde professionnel, et anciens élèves sera mis en place pour la prochaine habilitation. Il permettra de
réfléchir aux orientations à donner à la licence et d'apporter les modifications nécessaires à son évolution et
à son amélioration continue. Il vient en complément du comité pédagogique annuel (bilan de la formation et
améliorations) et du comité de l'enseignement et de la pédagogie des licences pro de SupAgro, déjà
fonctionnels au sein de la licence professionnelle.
De plus, il est prévu la mise en place de procédures conformes à la norme ISO 9001, portant sur la gestion
administrative et pédagogique de la formation, en 2011/2012. SupAgro est prêt à intégrer la licence à son
périmètre actuel de certification (cinq licences professionnelles sous certification à ce jour). Il en est de
même pour le périmètre qualité de la faculté St Jérôme, l'articulation entre ces deux systèmes qualité sur le
champ de la licence professionnelle étant à l'étude.
Localisation : La licence professionnelle, cohabilitée par l'Université Paul Cézanne d'Aix Marseille et
Montpellier SupAgro, couvre naturellement les vignobles de l'arc méditerranéen (régions LanguedocRoussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur). Le lycée viticole d'Orange qui pourrait sembler
géographiquement excentré vis-à-vis des deux établissements d'enseignements supérieurs, bénéficie en
fait d'un excellent positionnement à la jonction des deux régions, et permet de renforcer le lien entre
l'enseignement supérieur et l'enseignement technique.
Ce lieu de fonctionnement de la licence professionnelle est aussi particulièrement attractif en termes
pédagogiques. En effet, le lycée comprend une exploitation vitivinicole et la présence sur le site de
réalisation de la licence de l’institut rhodanien avec lequel la licence travaille très étroitement est une force
et un atout.
Effectifs et attractivité : Cette licence professionnelle est une formation jeune, créée en 2006. Cette
caractéristique ainsi que son passage en contrat de professionnalisation (dans l'attente d'une ouverture en
apprentissage) expliquent principalement l'effectif des promotions. Les candidats ont, en effet, l'obligation
de trouver un employeur avant le début des enseignements. Un plan de communication pour augmenter sa
visibilité est en cours de réalisation.
‐5‐
Toutefois, il faut noter que l'effectif est en augmentation en 2010 (10 à la rentrée 2009, 12 en 2010).
L'ouverture de cette formation à des demandeurs d'emploi financés par le Conseil Régional du LanguedocRoussillon est maintenant effective. Cette diversification des publics, ainsi que la perspective de
l'apprentissage, devraient permettre d'augmenter les effectifs et atteindre 15 à 20 étudiants par année.
Le ratio « Nombre de dossiers de candidature reçus / Nombre de places en formation » est passé de 2,1 en
2009 à 3,3 en 2010. Cet indicateur démontre une bonne attractivité de la licence, mais aussi sa sélectivité.
Quant à l’origine des étudiants, une part importante est issue de BTS-BTSA, dans une moindre mesure de
DUT et une part assez faible de L2. L’équipe pédagogique entend diversifier cette origine des étudiants en
particulier à l’égard des L2.
Poursuite d'études : La poursuite d'études a connu un pic en 2008 et 2009 (entre 50 et 60 %). Consciente
de l'éloignement par rapport aux objectifs d'insertion professionnelle de la licence professionnelle, l'équipe
pédagogique a tenu compte de cet indicateur lors du comité pédagogique pour identifier dès la présélection les dossiers des candidats désireux de s'insérer dans le monde du travail dès l'obtention de la
licence. En 2010, le taux de poursuite d'études est redescendu à 10%.
Répartition des enseignements : Dans l'optique de mise en conformité avec les exigences de l'arrêté du
17 novembre 1999 relatif à la licence professionnelle, le volume horaire du projet tutoré est augmenté pour
atteindre 110 heures, soit 26 % du volume horaire des enseignements. La durée du stage professionnel,
répartie sur 31 semaines, semble importante, mais apparaît nécessaire au regard de l'orientation
« alternance » de la formation. Les enseignements sont cependant répartis sur 21 semaines, ce qui est
suffisant pour leur bonne réalisation.
N° demande S3LP120002539
Dénomination nationale : Industries chimiques et pharmaceutiques
Spécialité : Management des industries de la cosmétique et de la chimie fine
En réponse à l’évaluation AERES de la licence Professionnelle « Management des Industries, de la
Cosmétique et de la Chimie Fine », veuillez trouver ci-dessous divers compléments d’information suite aux
recommandations énoncées pour l’établissement.
Concernant le suivi des diplômés de la licence, il sera amélioré en s’appuyant d’avantage sur le travail
de l’OVE. Il faut également remarquer que la dernière enquête reçue récemment date de 2010 sur
l’ensemble des diplômés de 2007 (enquête à 30 mois) avec seulement 190 réponses obtenues sur 389
étudiants de licence professionnelle diplômés en 2006 par l’université Paul Cézanne soit 53.6 % de
répondants. L’aide précieuse d’une secrétaire récemment recrutée devrait également permettre d’améliorer
la qualité du suivi des étudiants diplômés.
Concernant l’existence d’un conseil de perfectionnement, ce dernier sera mis en place pour améliorer
les performances de la licence.
Concernant le recrutement d’étudiants provenant de licences générales, ce problème est récurrent
malgré une publicité forte et attractive qui se manifeste par divers colloques, journées de sensibilisation,
portes ouvertes, etc., et par la volonté du responsable pédagogique qui est très sensibilisé à cette
problématique.
Pour mémoire, la part de candidats à l’inscription en licence Pro PPIC issus de filières fondamentales a été
de 10 % en 2010 sur l’ensemble des dossiers, ce qui correspond à 25 % d’étudiants issus de licence
fondamentale recrutés pour la promotion 2010-2011.
Le partenariat de recrutement issu de la formation permanente sera renforcé.
Les coefficients de chaque unité d’enseignement ont été modifiés de manière à prendre en compte le
rapport de un à trois prévu par la réglementation.
N° demande S3LP120002548
Dénomination nationale : Electricité et Electronique
Spécialité : Electricité et Electronique pour l’Ecobâtiment
Concernant les Recommandations :
Précision des modalités de mise en œuvre du pilotage de la formation par un enseignant chercheur d’AixMarseille Université qui assurera l’animation et le pilotage de l’équipe pédagogique, en relation avec le
coordinateur du Lycée P.G. de Gennes.
Création d’un module préparatoire d’homogénéisation : Les recommandations du ministère (20034316)
ont proposé de restructurer l’organisation de la formation initiale de 2003 et le découpage des UE, dans
lesquelles il existait une UE 0 de remise à niveau et harmonisation.
‐6‐
Cette UE a donc été supprimée en 2007; elle peut être rétablie pour cette nouvelle période 2012-2015.
Entretien avec les candidats : L’entretien oral avec les candidats serait un moyen efficace pour mesurer
le degré de motivation de chacun, nous tiendrons compte de cette suggestion pour l’avenir.
Conseil de perfectionnement (public et anciens élèves de la formation) : Dans le cadre de cette LP, le
recrutement étant national, l’organisation d’un conseil de perfectionnement animé avec des anciens élèves
nous semble difficile à organiser et à faire fonctionner (créneaux de libre des participants, frais de
déplacements…)
Ouverture en alternance : Chaque année, certaines solutions sont proposées aux candidats potentiels de
formation en alternance. Le point majeur est que l’alternance la plus souhaitée par les petites entreprises
est un travail alterné par semaine.
En ce qui concerne l’enseignement proposé par la LP 3EB, il ne correspond pas au programme défini qui
regroupe chaque semaine des cours magistraux avec TD, appuyés par des interventions de professionnels
sur les sujets traités et complétés par des TP de thématique.
Concernant les Points faibles :
Taux de réussite peu élevé : Le taux de réussite de 83% est à notre avis un taux raisonnable. Nous allons
travailler à l’amélioration de ce taux en proposant des contrôles continus systématiques qui inciteront les
étudiants à fournir un travail régulier.
Les imprécisions sur le pilotage : Le pilotage de la formation E3B est assuré par une équipe composée
de : deux enseignants-chercheurs de l’Université Paul Cézanne (Aix-Marseille III), deux enseignants du
Lycée Pierre-Gilles de Gennes de Digne et trois professionnels
L’absence totale de L2 - Le recrutement quasi-exclusif de section de techniciens supérieurs : Au
niveau de l’Université Paul Cézanne, la Licence SPI (Sciences pour l’Ingénieur) pourrait « alimenter » la LP
E3B. Nous allons organiser des journées d’information sur les différentes LP de l’université et organiser
dans le courant du mois de mars, des discussions avec les étudiants intéressés.
N° demande S3LP120002549
Dénomination nationale : Electricité et Electronique
Spécialité : Electrotechnique et électronique de puissance
- Absence d’enseignants chercheurs : La LP EEP est la dernière née (septembre 2007) des 3 LP
portées par le département de Salon de Provence. Le nombre d’enseignants-chercheurs au département
est faible (8), de plus ils sont déjà fortement impliqués dans les autres formations du département (DUT 1A,
DUT 2A, LP SARI et LP ISEA) : implications administrative et pédagogique, sans négliger pour autant la
qualité de la recherche. D’autre part le département de Salon étant un département délocalisé, il est
extrêmement difficile de faire déplacer d’autres enseignants –chercheurs qui n’y sont pas rattachés.
Néanmoins la LP EEP est portée actuellement par deux enseignants PRAG titulaires du département qui
n’hésitent pas à s’investir aussi bien dans les tâches administratives que pédagogiques.
- Absence de L2 : Le nombre de candidatures L2 est quasiment inexistant, pour faire connaitre notre
formation, nous avons organisé conjointement avec la Faculté des Sciences et Techniques de St Jérôme
(FST) une journée d’information LP IUT-FST en 2011.
- Réduire le taux de poursuite d’étude : Développement de la formation continue et ouverture prévue de
la LP en Alternance (contrat de professionnalisation) à la rentrée 2011.
Mise en place d’entretiens personnalisés pour le recrutement 2011.
- Pas de préparation à l’habilitation électrique: Les étudiants inscrits dans cette licence proviennent soit
de DUT GEII soit de BTS ET/EN. Or ces formation forment déjà à l’habilitation électrique. Les étudiants
intégrant la LP EEP ont déjà l’habilitation. Il est néanmoins possible de proposer une formation à
l’habilitation électrique (formateurs et matériel disponible sur le site) aux éventuels étudiants demandeurs.
- Absence de module de préparation à l’entrée en formation : Nous avons également proposé à la FST
un module de 60h de préparation à l’entrée en Licence Pro EEP pour préparer les éventuels demandeurs
issus de L2 qui souhaiteraient intégrer une LP en IUT
N° demande S3LP120002550
Dénomination nationale : Electricité et Electronique
Spécialité : Electronique pour les télécommunications
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Taux élevé de poursuite d’étude : La LP ET évolue dans un contexte universitaire où de nombreuses
formations existent dans le domaine. Ces formations n’hésitent pas à recruter des diplômés issus de la LP
ET.
Les moyens mis en œuvre pour limiter la poursuite d’études sont les suivants :
- jury d’attribution du diplôme en septembre.
- délivrance d’un avis favorable de poursuite d’études seulement au major de promotion (et au
second si la promotion est supérieure à 20 étudiants)
- Entretiens de sélection où ces règles sont bien spécifiées et en expliquant que le diplôme n’est pas
à vocation de poursuite d’études.
Taux d’insertion faible : Ouverture au public formation continue et alternance.
Très faible présence de L2 : Pour faire connaître notre formation, nous avons organisé conjointement
avec la Faculté des Sciences de Saint Jérôme une journée d’information LP IUT-FST en 2011.
La description de notre licence est présente sur le site de l'IUT et de l'Université et indiquée comme
accessible aux L2.
Remarque concernant les interventions des professionnels : Il y a une erreur dans le tableau qui
résume les interventions réalisées par les professionnels. Le Module de CEM fait 20Heures au lieu de 8. Le
nombre d’heures réalisées par des professionnels est de 112 Heures.
N° demande S3LP120002552
Dénomination nationale : Electricité et Electronique
Spécialité : Conception des systèmes électroniques et optoélectroniques
- Le taux de poursuite d'étude élevé :
Mise en place d’entretiens individuels systématiques pour vérifier la motivation des candidats. Aucun avis
favorable pour la poursuite d'études. Action envers le Master "Minelec" pour obtenir un quota maximum de
diplômés venant de notre formation.
L’augmentation du nombre de contrats de Professionnalisation devrait limiter la poursuite d'études.
- Très faible présence de L2 : Pour faire connaître notre formation, nous avons organisé conjointement
avec la Faculté des Sciences et Techniques de St Jérôme (FST) une journée d’information LP IUT-FST en
2011. La description de notre licence est présente sur le site de l'IUT et de l'Université et indiquée comme
accessible aux L2.
Nous avons également proposé à la FST un module de 60h de préparation à l’entrée en Licence Pro CSEO
pour préparer les éventuels demandeurs issus de L2 qui souhaiteraient intégrer une LP en IUT.
- L'attractivité assez réduite de la formation : Nous avons changé l'appellation de la licence pour cette
raison. La "Conception de systèmes Electroniques ou Optoélectronique" (qui remplace "Microélectronique
et Microsystèmes") est plus lisible par les BTS Systèmes Electroniques, les DUT Génie Electrique, les BTS
Optique ou DUT Mesures Physiques.
Cette année, nous avons mené davantage d'actions de communication au niveau du département GEII à la
fois vers les BTS, les L2 et les entreprises, ce qui devrait améliorer le recrutement et les possibilités de
contrats de professionnalisation ou de formation continue.
- L'absence d'inscrits en formation Continue et en contrat de Professionnalisation : Nous avons déjà
amélioré ce point et nous avons accueilli cette année un demandeur d’emploi et quatre alternants en
contrats de Professionnalisation, ce qui représente environ 20% de l'effectif de la formation.
N° demande S3LP120002554
Dénomination nationale : Assurance, banque, finance
Spécialité : Les métiers de l’immobilier dans la construction et la gestion immobilière
Suite à l’évaluation qui a été faite par l’AERES de la licence professionnelle « Les métiers de
l’immobilier dans la construction et la gestion immobilière » et de la note B obtenue, l’établissement
souhaite apporter les précisions suivantes :
- Sur la présentation de la spécialité :
Il est indiqué que la date de création n’est pas clairement indiquée dans le dossier. Effectivement, la licence
a été bien été créée en 2004, par un arrêté d’habilitation n° 2004-42-31 3 août 2004, et non pas du 3 août
2005 comme mentionné par erreur sur la fiche CNCP.
- Sur le bilan de l’évaluation et les points faibles observés :
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1- La crise a eu en effet un impact très négatif sur l’insertion professionnelle. La reprise amorcée de
l’économie en général et de l’immobilier en particulier a eu des incidences sur la dernière promotion de
licenciés (2009/2010). Les étudiants n’ont eu aucun mal à trouver un stage et la plupart ont eu une
proposition d’embauche en CDD ou en CDI à l’issue de leur stage. Un étudiant a même eu une proposition
d’embauche dés le début du stage, qu’il a acceptée.
2- Sur les nombreuses poursuites d’études, qui effectivement ne correspondent pas à l‘objectif
professionnalisant de la formation, il a été décidé que seuls les très bons dossiers pourraient poursuivre
leurs études, sans toutefois dépasser quatre étudiants.
3- Relativement à la remarque sur l’insuffisance du volume d’enseignements relatifs à la pratique
professionnelle, nous vous présentons les arguments contrant cette affirmation. La licence concernant les
métiers dans la construction et la gestion immobilière, il est logique qu’un volume horaire conséquent soit
consacré à l’aspect aménagement et construction (81h). Quant aux enseignements consacrés aux métiers
de l’agence immobilière, du notariat et du syndic, ils sont les plus importants. La confusion vient peut être
du fait que le tableau sur le programme de la formation présente une unité 3 gestion de 74 heures. Mais il
est évident que l’unité 4 sur la transaction qui consacre 74h aux cessions et transmissions d’immeuble, de
même que l’unité 6 sur l’expertise immobilière qui consacre 52h notamment aux méthodes d’évaluation et
aux diagnostics techniques intéressent au premier plan les syndics, agents immobilier et notaires. Il faut
observer de surcroît que la très grande majorité d’étudiants provient d’études déjà ciblées en droit
immobilier (BTS immobilier, DEUST immobilier, BTS métiers du notariat), ; ils ont donc déjà une bonne
formation de base, ce qui permet au contraire de se concentrer dans le programme sur les points très
importants pour la pratique professionnelle. Cette observation vaut tout autant pour les étudiants qui sont
des professionnels qui travaillent déjà en agence immobilière ou auprès d’un syndic.
4- La très faible proportion de L2 s’explique avant tout par le peu de demande de la part de ces étudiants
qui préfèrent poursuivre une voie généraliste. Ce sont essentiellement les étudiants déjà orientés à la sortie
du BAC vers une spécialisation immobilière qui font des demandes pour intégrer cette licence
5- L’absence de modules d’intégration et d’harmonisation des niveaux s’explique précisément par le fait
qu’ils ne sont pas opportuns compte tenu du niveau de connaissance des étudiants entrant dans la
formation. Un module de mise à niveau existait originairement, mais a été supprimé il y a deux ans. Les
quelques rares étudiants qui n’ont que peu de connaissances juridiques (VAE, VAP….) et qui sont motivés
pour se réorienter travaillent par eux-mêmes sur les quelques ouvrages basiques qui leur sont
recommandés dés le départ.
N° demande S3LP120002559
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Import Export
L’équipe pédagogique remercie les experts de l’AERES pour l’analyse de cette licence et les
recommandations formulées qui montrent des voies de progrès pour ce diplôme.
Nous entendons mettre en œuvre ces recommandations. Un certain nombre d’actions ont d’ores et déjà
été entreprises ou le seront dans un proche avenir. Elles seront précisées ci-après.
Eléments d’actions intégrant les analyses et recommandations du comité de visite.
 Enseignement disciplinaire en langue anglaise
Le cours Diagnostic export de 36 heures qui développe toute les procédures d’import export se fait depuis
2008 en anglais, ce qui permet aux étudiants d’acquérir le vocabulaire technique anglais du commerce
international. Le projet tuteuré doit être soutenu en anglais.
Enfin, nous soulignons que le niveau d’anglais demandé aux étudiants à l’entrée de la licence est de 650
au TOEIC.
Notre intention est de développer l’enseignement des cours en anglais en délivrant prioritairement en
anglais les cours de management interculturel (36H), ainsi que de marketing et marchés européens (36H).
Nous avons l’accord de nos partenaires vietnamiens pour ces enseignements en anglais.
 Communication auprès des sections de BTS commerce international et des IUT
Nous suivrons les recommandations de l’AERES concernant le développement de la communication
auprès des étudiants de licence 2, d’IUT et de sections BTS de lycée. Nous rappelons cependant que nous
envoyons la plaquette de la licence chaque année aux responsables des 13 IUT de la Région PACA qui
proposent des DUT techniques de commercialisation et/ou gestion administrative et commerciale. Nous
participons aux journées « portes ouvertes » des IUT d’Aix-en-Provence, Marseille Saint-Jérôme et Digneles-Bains. Nous assurons la même information auprès des responsables de 9 sections BTS de la région
PACA et 4 sections BTS de lycées situées hors région (Bordeaux, Montpellier, Toulouse et Saint Malo)
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dont nous recevons chaque année des étudiants. Enfin, le site internet www.management-international.com
donne une information complète sur nos diplômes.
Apport de précisions ou de corrections factuelles quant à certains éléments de l’évaluation
 Fonctionnement de la licence délocalisée à Hanoï
Les experts de l’AERES auraient souhaité avoir plus d’informations sur le fonctionnement de la licence
délocalisée à Hanoï. Il est vrai que cette information est disséminée dans le dossier ce qui ne permet pas
probablement une évaluation précise. Nous indiquons ci-dessous les principales modalités de cette
délocalisation :
Examen des candidatures : elle est réalisée en juin ou en août par le responsable de la licence. Les
étudiants admis sont inscrits ensuite à l’Université Paul Cézanne
Cours : les enseignants de l’université Paul Cézanne assurent les cours généraux. Les cours de
règlementations douanières et de politique de soutien à l’export sont délivrés par le chargé d’études à la
Chambre de commerce et d’industrie de Hanoï qui a fait son doctorat dans l’équipe de recherche
CERGAM.
Le projet tuteuré est conduit par le responsable de la licence et le chargé d’études : la soutenance du
projet se fait en français devant eux.
Les cours d’anglais et d’informatique sont assurés par des enseignants de l’Université du Commerce du
Vietnam. La responsabilité pédagogique de la licence est assurée par une enseignante de l’Université du
Commerce.
Au total, tous les examens sont corrigés par les enseignants de l’Université Paul Cézanne qui assurent
70% des cours. Les déplacements, les frais de séjour et les cours sont payés par l’Université du
Commerce du Vietnam selon une convention annuelle.
N° demande S3LP120002563
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Marketing relationnel et négociation
Poursuites d’études : Pour remédier au problème de poursuites d’études, seront mis en place des
entretiens personnalisés pour le recrutement 2011.
Un effort particulier portera sur le recrutement du public FC (Alternance et temps plein)
Maitrise de la progression des effectifs : Le dossier d’origine prévoyait un effectif de 60 étudiants FI.
Dans le cadre de l’ouverture au public alternant et du partenariat avec l’EMD-EFGC, nous allons faire
évoluer le fonctionnement de cette formation avec la répartition suivante :
- un groupe Alternance à l’IUT de Marseille
- un groupe Formation à temps plein (public FI-FC) à l’EMD-EFGC
Déséquilibre des enseignements professionnels : La prise de décision managériale s’appuie sur des
concepts, en conséquence, les cours dispensés comportent tous des apports théoriques illustrés par des
mises en situation professionnelles.
Faible participation des professionnels en entreprise au profit des consultants : L’équipe
pédagogique s’engage à recruter des professionnels dès la rentrée 2011 dans les domaines du
management de la relation client.
N° demande S3LP120002578
Dénomination nationale : Systèmes informatiques et logiciels
Spécialité : Assistant chef de projet informatique
Tout d'abord, nous tenons à souligner les points forts relevés par l'expertise, à savoir que la formation est
spécifique à la région et aussi qu'il existe des débouchés potentiels. Nous reprenons ses recommandations
ci-dessous thème par thème. Nous précisons qu’une nouvelle maquette est en cours de réalisation.
L'attractivité : Cette formation avait dû fermer à la rentrée universitaire 2007. Notre établissement a fait le
choix de sa réouverture en 2008-2009, et depuis, les effectifs n’ont cessé de croître (17 étudiants sont
inscrits en 2010-2011) ce qui ramène ces effectifs pratiquement à ce qu’ils étaient en 2006-2007. La
poursuite de cet accroissement passe effectivement par une amélioration de la politique de communication,
ce qui sera mise en œuvre dès cette année. Nous devrions également profiter à l’avenir de l’unification des
universités d’Aix-Marseille car elle va permettre d’améliorer la visibilité de la formation au niveau régional
(l’IUT d’Aix et son Département d’Informatique seront en 2012 dans le même établissement), en
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accroissant ainsi mécaniquement son vivier de candidatures et ainsi de recrutement. De même, cette
nouvelle configuration devrait permettre d’accroître le nombre d’étudiants en provenance de L2. Cette
perspective dès 2012 de l’Université unique « Aix-Marseille Université » rendra plus simple la mise en place
d’un partenariat avec l’IUT d’Aix et avec la future licence mention informatique (il y a actuellement 3
habilitations différentes sur Aix-Marseille) dont la maquette a d’ailleurs prévu la mise en place de certaines
UE destinées à l’orientation vers les licences professionnelles.
Intégration et taux de réussite : Nous allons, pour répondre à la recommandation de l’expertise, créer
une unité d’intégration d’un volume de 30h TD et qui sera assurée pendant le mois de septembre. Elle
permettra de renforcer les aspects qui nous semblent les plus adaptés à répondre aux difficultés
rencontrées par certains étudiants :
- algorithmique et programmation, et
- conception de systèmes d’information (UML et Merise).
Cette unité ne sera pas créditée. Cette amélioration de la phase d’intégration devrait à terme améliorer
significativement le taux de réussite, d’autant plus que celui-ci a parfois été pénalisé par des abandons
prématurés, en début d’année universitaire.
Les professionnels : Si la proportion d’enseignements assurés par des professionnels nous semble tout à
fait satisfaisante avec 29%, nous envisageons d’améliorer leur participation selon 2 axes :
1- Accroître leur nombre sans nécessairement augmenter le pourcentage d’interventions.
Cela passe notamment par l’organisation de journées qui leur seront dédiées (à raison de 2
journées par mois durant la période décembre-février) afin d’exposer des problématiques
d’actualité et les solutions envisageables (méthodologie, technologies, plate-formes, etc.). Ces
journées seront également l’occasion de présenter aux étudiants des entreprises et donc de les
rapprocher encore plus de recruteurs potentiels.
2- Présence renforcée des professionnels dans la formation
Nous envisageons d’inviter les professionnels à participer à l’encadrement et au suivi des projets
tutorés. Les professionnels sont déjà « clients » dans de nombreux projets tutorés mais ce
dispositif devrait permettre d’asseoir encore mieux leur présence dans la formation.
Enfin, même si cela n’est pas toujours simple à mettre en œuvre, nous allons, quand cela sera possible,
formaliser des partenariats sous forme de conventions.
Suivi des étudiants : Afin d’améliorer significativement le suivi des diplômés, nous allons mettre en place
un site web (sécurisé). Cette initiative aura également pour conséquence de faciliter le travail du conseil de
perfectionnement qui sera mis en place, en lui permettant notamment d’agir et de conforter ses propositions
à propos de l’évolution des enseignements de la formation.
Langue étrangère (anglais) : En plus de l’enseignement d’anglais figurant déjà dans la maquette, une
présentation de l’environnement numérique de travail de l’université Paul Cézanne ENT offrant l’accès
gratuitement à la plate-forme TELL ME MORE sera réalisée lors des cours d’anglais. Cette disposition
devrait permettre aux étudiants de s’auto-former et de renforcer leur motivation à préparer une certification
en anglais, en dehors des cours.
N° demande S3LP120002582
Dénomination nationale : Activités et techniques de communication
Spécialité : Management des nouvelles technologies de l’information et de la communication
Insertion professionnelle : L’ouverture de la formation en alternance en 2010-2011 devrait conduire à une
insertion professionnelle plus importante.
Poursuite d’études : L’équipe pédagogique propose la mise en place d’entretiens personnalisés pour le
recrutement 2011.
Participation des professionnels : Le recrutement de professionnels supplémentaires (marketing mobile
et web2.0) est prévu pour la rentrée 2011-2012. Rappelons que l’ensemble des projets professionnels est
encadré par des décideurs d’entreprises du secteur NTIC; ce soutien des chefs d’entreprise n’est pas
traduit par les indicateurs proposés dans le dossier d’évaluation.
Intégration des L2 : Le nombre de candidatures L2 est quasiment inexistant. Pour faire connaître nos
formations de Licences Professionnelles, l’IUT a organisé conjointement avec la Faculté des Sciences de
Saint-Jérôme une journée d’information LP, IUT, FST en 2011.
Spécification des emplois : La spécification des emplois est issue du site du Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche : http://www.metiers.internet.gouv.fr/
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N° demande S3LP120002597
Dénomination nationale : Hôtellerie et tourisme
Spécialité : Droit et économie du tourisme
Il convient d’insister, eu égard à cette formation, sur le contexte effectivement favorable dans lequel elle
s'inscrit, sur la qualité des enseignements qui y sont dispensés et sur l'orientation professionnelle marquée
qui apparaît dans les choix pédagogiques de ce diplôme. Par ailleurs, il convient de prendre en
considération l'importance du réseau professionnel qui s'est constitué au cours des dix années écoulées,
grâce aux stages et aux divers contacts qui se sont maintenus avec les diplômés.
Il convient de souligner un certain nombre d’actions favorisant la communication sur cette licence
professionnelle comme le partenariat avec un certain nombre de lycées de l’Académie d’Aix-Marseille
comportant des visites sur place ainsi qu’un colloque annuel à destination des responsables
d’établissements secondaires. La communication est aussi développée avec le monde professionnel de
l'hôtellerie et du tourisme (parmi les plus avancés, on peut noter les groupes Club Med, Accor et Citea), afin
de confirmer l'ancrage professionnel de notre formation et de proposer à nos diplômés les meilleurs
débouchés possibles. Les accords correspondants étant en cours de validation, ils seront publiés dès leur
entrée en vigueur.
Par ailleurs, les évolutions suivantes sont prévues pour l'année universitaire à venir :
- Développement de la communication vers les Licences Généralistes (L1, L2) et les DUT en interne (AixMarseille Université), ainsi que vers d'autres établissements, afin de consolider la notoriété de la
formation et de maintenir la diversité de son public.
- Création d'un conseil de perfectionnement permettant notamment d'accroître l'implication des
professionnels dans l'orientation pédagogique du diplôme ; des représentants des étudiants et des
diplômés seront également sollicités.
- Accentuation de l'utilisation et de la mise en œuvre des technologies de l'information (plus
particulièrement à travers l'orientation e-tourisme du module "NTIC", au second semestre).
- Création d'une association des diplômés, dont la vocation et les activités comprendront particulièrement
le suivi des carrières ; un lien régulier et formel avec les anciens de la Licence permettra d'obtenir plus de
détails sur leur insertion professionnelle et les bénéfices qu'ils tirent au quotidien de leur formation.
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