biographie en français

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biographie en français
THE SECRET CHURCH ORCHESTRA – BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Olivier LEROY (Olli)
Direction artistique, composition et chant
 Pianiste, compositeur de formation, Olli (de son vrai nom Ollivier Leroy) s’oriente
dés l’âge de 17 ans vers le travail de la voix et se produit très rapidement sur scène
en tant que chanteur dans différents ensembles musicaux.
Ses expériences musicales sont diverses et variées. Depuis 1994, il s’est produit
avec Pandip, une formation world music dont il était le fondateur (album « Parfums »
chez Keltia musique et deux mini L.P), avec Shafali, une formation composée de
musiciens traditionnels bretons. Il a participé à de nombreuses créations («René
Madec, Le Nabab», un conte musical avec, entre autres, le chanteur Yann-Fanch
Kemener, «Shafali et le quatuor à cordes Mishra» etc.). Il a enregistré avec le groupe
de world-jazz Mukta (Warner music), avec le percussionniste breton Dominique
Molard pour «Stock An Dans» (Keltia musique), avec le groupe de chanson française
«La Tordue» (Sony music) pour son single «Pétrin» contre la double peine.
 Olli a également sept créations de ciné concerts à son actif depuis 2001, en
étroite collaboration avec des festivals, des distributeurs de films, des municipalités :
Symphonie Bizarre (2001), Aladin et la lampe merveilleuse (2003), Le Best Of
(2005), La Petite taupe (2007), The Puppets Show (2009), Décrocher La lune (2011),
la dernière (Même) pas peur du Loup mars 2015.
 De 1987 à 1990, il étudie la voix auprès de Bob Coke, un musicien américain de
renommée internationale. Puis il travaille à Paris avec Gilles Petit ; il appréhende
simultanément le chant lyrique, le chant du raga Indien, le théâtre musical.
 Il entreprend en 1992 un premier voyage en Inde. Là-bas, il se perfectionne dans
le chant classique de l’Inde du Nord (genre Dhrupad) en suivant l’enseignement de
Ustad Fahiddudin Dagar, à Bombay. A Paris, il travaille avec une chanteuse indienne
de Calcutta : il apprend l’aspect plus populaire de la musique indienne à travers des
« Bhajans » (chants dévotionnels) en hindi, bengali, penjâbi.
Dans la continuité d’une licence de musicologie orientée vers la musique classique
occidentale, il présente à l’Université de Rennes 2, un mémoire sur le thème de
«L’influence de la musique indienne chez les compositeurs français après 1945 ».
 En 1997, il se plonge dans l’apprentissage de l’écriture Sanskrit et de la langue
hindi auprès d’Aparna Narayan, une indienne du Bengale, artiste peintre et poétesse.
Celle-ci lui écrira plusieurs textes originaux qu’Olli mettra en musique pour son
répertoire et le projet Olli and the Bollywood Orchestra. Enfin, il abordera aussi le
chant « Qawwali », style populaire du Pakistan, auprès de Shuaïb Mustaq.
Séduit par le mouvement répétitif américain, les sons étirés, l’usage de la voix
comme instrument, toutes choses qui se retrouvent à travers ragas, chants bhajans
dévotionnels, cordes indiennes et l’extrême complexité des rythmes de la musique
indienne, il va chercher des hybridations qui reflètent sa culture occidentale et sa
culture d’adoption.
 En 2002, il tombe sous le charme de l’univers Bollywood et en fait la matière
première d’un alliage sonore et visuel inédit : c’est le début d’Olli & the Bollywood
Orchestra, spectacle qui tournera à partir de 2004 et qui verra naître trois albums.
Pour ce projet, Olli est lauréat de la bourse Villa Médicis hors les murs, décernée par
Culturesfrance (actuellement Institut Français, opérateur du ministère des affaires
étrangères).
 En 2008, de la rencontre avec la chanteuse Maude Trutet nait Olli & Mood, duo
vocal puissant et plein d’émotion autour de mélodies, d’harmonies world et sacrées,
qu’accompagne la percussionniste Anne-Laure Bourget. Un mariage vocal unique
sous un habillage musical minimaliste et spirituel. Le répertoire abordé est un
mélange de « Bhajans » réarrangés à la façon « Bollywood », des compositions en
acoustique et électro. Un album live est enregistré en janvier 2009.
 En 2010, Olli revient à ses racines occidentales pour se plonger dans l’univers
des voix de tête : c’est la naissance de Contréo. Rencontre improbable entre
mélodies pop, musique baroque et sonorités électro. La rencontre avec le
compositeur et arrangeur Jean-Philippe Goude a été décisive pour cette aventure.
Ce dernier s’est enthousiasmé pour le projet, a proposé d’écrire tous les
arrangements acoustiques et d’accompagner Olli sur scène avec son ensemble. Ce
projet inclassable et aventureux trouve tout de suite un écho positif auprès des
programmateurs bretons : les festivals des Tombées de la Nuit et des Vieilles
Charrues le coproduisent. Le spectacle est dévoilé en été 2010. La magie opère sur
scène, les spectateurs sont transportés. L’album « Contréo » sortira le 20 octobre
2010 chez Avel Ouest.
 En septembre 2010, il se rend à Niamey au Niger pour produire, arranger et
composer le 2nd album d’une jeune rappeuse nigérienne, Zara Moussa (ZM), dont
l’énergie et l’authenticité l’avaient frappé, lors de leur rencontre en 2008. S’ensuivra
une première tournée de 14 dates au Danemark en novembre 2011, puis en France
à l’été 2012, notamment au festival des Vieilles Charrues qui la soutient. L’album
« Ma Rage » sort en juin 2012.
 Ce même été, Olli repart sur la création du troisième volet de l’aventure musicale
et visuel d’Olli & the Bollywood Orchestra, le spectacle Olli goes to Bollywood.
DISCOGRAPHIE
PÄNDIP Album «Parfums» (Ethnomix/ Keltia musique 1997)
SHAFALI Mini LP (Faune Production/ Amoc 1998)
MUKTA Album «Jazz and Indian sitar» (Warner music 1999)
PÄNDIP Mini LP (autoproduction 1999)
PÄNDIP Mini LP (autoproduction 2001)
LA TORDUE Single «Pétrin» contre la double peine (Epic/ Sony Music 2002)
OLLI Single «Téri méri dosthi» (Label Caravan 2002)
OLLI & THE BOLLYWOOD ORCHESTRA « Kitch’en » (Sterne/ Sony BMG 2005)
STOK AN DANS “Armorythmes” (Keltia musique 2005)
OLLI & THE BOLLYWOOD ORCHESTRA « Tantra » (Label Caravan / MVS Records / Anticraft 2008)
OLLI & MOOD Album Live (Label Caravan 2010)
CONTREO (Label Caravan / Avel Ouest 2010)
ZARA MOUSSA (Label Caravan / Avel Ouest 2012)
OLLI & THE BOLLYWOOD ORCHESTRA «Olli goes to Bollywood » (Label Caravan / Avel Ouest /
Coop Breizh 2013)
Jean-Philippe GOUDE
Direction artistique / Arrangements cordes et chœur d’enfants
Jean-Philippe Goude grandit dans une famille musicale : sa mère est violoniste, prix
Jacques-Thibaud; son père est mélomane et pianiste amateur assidu. Il se met au piano à
l'âge de 10 ans, mais abandonne l'instrument deux ans plus tard à la faveur d'un
déménagement. Il fréquente en pointillé les écoles de musique (Conservatoire de Pantin,
avec Irène Jarsky, Marc-Olivier Dupin), où il apprend les rudiments d’harmonie, de
contrepoint et d’analyse musicale. Il entreprend ensuite des études de musicologie à
l'Université de Paris VIII ("Vincennes"). Dilettante, il fréquente le Centre culturel américain où
il se frotte à la pratique du jazz, et entre dans la nébuleuse Magma. Il découvre les premiers
synthétiseurs analogiques et l’informatique musicale.
Si ses premières compositions datent de 1969, son premier engagement remonte à 1975
(composition et enregistrement de la musique de Frankenstein, pièce de Philippe
Adrien au Théâtre de la Roquette [Paris]). Il participe à l'aventure de divers groupes de rock
progressif, dont Madame Bertrand (en collaboration avec Olivier Cole et François Gingle) qui
se dissout en même temps qu'il sort son premier disque (Jeunes années, 1975). De 1976 à
1979, il participe au groupe Weidorje de Bernard Paganotti où il tient les claviers et
compose. En parallèle, avec Alain Ranval, il monte le projet Drones, et sort un deuxième
disque sous son nom en 1979.
À partir de 1979, Jean-Philippe Goude s'oriente vers la direction artistique,
les arrangements et la composition. Il travaille aux trois premiers albums du
groupe Odeurs (1979-1983), collabore avec Dick Annegarn sur l'album Citoyen (1981), et
surtout Renaud(1979-1985) avec qui il travaille sur les albums Marche à l'ombre, Le Retour
de Gérard Lambert, Morgane de toi, Mistral gagnant (il compose le thème instrumental de la
chanson « Mistral gagnant »), et Putain de camion.
En 1986, Jean-Philippe Goude se détourne de la variété de qualité, et reprend ses travaux
personnels de composition. Il s'engage également dans les musiques pour l'image.
À partir de 1987, il collabore avec Michel Portal pour des musiques de films (enregistrées ou
improvisées en public), et donne des concerts et des spectacles avec Ivry Gitlis, Andy
Emler, Bernard Lubat, Renaud Garcia-Fons. Il travaille également avec des chorégraphes et
des danseurs comme Carolyn Carlson, Larrio Ekson, Jorma Uotinen...
En 1992, il donne la pièce Salve Regina pour contralto, violon, violoncelle et piano,
au Théâtre des Champs-Élysées (Paris) dans le cadre du festival Musicora (création le 8
avril 1992, avec Gérard Lesne contralto, Johannes Leertouwer au violon, Bruno Cocsetau
violoncelle et Marie-Pierre Brun au piano—Reprise le 25 juin 1992 au Palais
Farnèse (Rome) dans le cadre du RomaEuropa Festival).
En 1994, il crée l'Ensemble Jean-Philippe Goude.
Son activité discographique s'intensifie: De Anima (1992), Ainsi de nous (1994), La divine
nature des choses (1996), Rock de chambre (2001), Aux solitudes (2008)...
En 2004, Jean-Philippe Goude répond à une commande du Festival Les Tombées de la
nuit (Rennes), et crée sous le titre Rock de chambre 21 pièces pour septuor ("Aire libre" de
Saint-Jacques-de-la-Lande, près de Rennes, les 26, 27 et 28 février 2004). La pièce est
interprétée par l’Ensemble et est reprise en tournée française, courant 2004. Sont projetées
et mixées en direct les créations d'Alain Escalle.
En 2005, une commande de l’Orchestre de Bretagne et du Festival Les Tombées de la
nuit lui permet de donner à l’Opéra de Rennes (5 et 6 juillet 2005) une Ouverture concerto
pour clarinette et orchestre, et une pièce Musiques de l'instant pour orchestre.
L'interprétation rassemble Paul Meyer à la clarinette et l’Orchestre de Bretagne sous la
direction de Bruno Fontaine. Le programme est repris le 10 juillet 2005 au Grand Théâtre de
Reims, dans le cadre des Flâneries musicales d'été de Reims.
En 2008, il donne "Aux solitudes" à l’Opéra de Rennes. En 2009, il répond à la commande
des Flâneries musicales d'été de Reims et crée J'avance masqué avec le Quatuor
Modigliani.
Source : Wikipédia
Le quatuor à cordes « The Whalestoe Attic »
À tendance minimaliste, né sous l'impulsion de Morgane Houdemont (Violoniste de
Mermonte, Marc Sens etc.) et réunissant des musiciens d'horizons variés (pop, musiques
improvisées et traditionnelles, classiques et contemporaines). Au-delà des carcans
stylistiques, le quatuor se veut polymorphe et versatile au gré des collaborations.
« The Whalestoe Attic » est composé de :
- Youenn ROHAUT (violon 1)
Violoniste né en Bretagne en 1986 de parents musiciens amateurs, il commence par les
musiques traditionnelles bretonne et irlandaise au contact de Christian Lemaitre et Jacky
Molard. Il découvre le violon jazz à l âge de 16 ans avec les albums de Jean-Luc Ponty et,
après l’obtention du Bac spécialité Musique, part étudier à Toulouse pour y passer une
licence de musicologie et un D.E.M jazz au conservatoire, puis en région Parisienne au
Centre des Musiques Didier Lockwood où il se perfectionne un an. En 2013 il remporte le
Prix d’Improvisation au Concours international de violon jazz Stéphane Grappelli de Calais.
Résidant actuellement à Rennes, il est membre du cinquième collectif de la Kreiz Breizh
Akademi sous la direction de Erik Marchand et Hélène Labarrière.
- Morgane HOUDEMONT (violon 2)
Morgane Houdemont est une violoniste et compositrice née à Nantes en 1982. Elle
commence par jouer dans des formations de musiques traditionnelles avant de développer
sa
pratique
des
musiques
improvisées
au
sein
de
divers
collectifs.
Désormais installée à Rennes, elle est violoniste au sein de Mermonte (pop orchestrale).
Compositrice et interprète aux côtés de Yannick Jaulin dans son spectacle « Comme vider la
mer avec une cuiller » mis en scène par Matthieu Roy, elle est également arrangeuse et
collabore notamment avec Santa Cruz. En 2013, elle fonde The Whalestoe Attic (quatuor
WA) pour lequel elle compose.
- Raphaël CHEVALIER (alto)
Après avoir étudié le violon au conservatoire de Rennes, il explore le jazz, les musiques
traditionnelles et l’improvisation musicale. Il commence sa carrière professionnelle aux EtatsUnis en 1993 dans les clubs Folk & Jazz de New-York puis de Seattle. Dès son retour en
France en 1995, il joue avec diverses formations (Jack o Lanternes, Gwazigan, Ôbrée Alie,
Marie Kiss la Joue, Pascal Lamour, Anne Vanderlove...), enchaîne des centaines de concert
en France et partout dans le monde, et participe à l’enregistrement de nombreux CDs
(Miossec, Elsa, Casse-Pipe, Churchfitters...). Aujourd hui, il se produit sur scène avec le
quatuor WA, Bivoac et Titom (musique bretonne), Michel Aumont (Grand Orchestre
Armorigène) et Tchek Lalla (chanson kabyle). Il a accompagné sur disque et sur scènes
pendant de nombreuses années Alan Stivell, Denez Prigent et le chanteur Da Silva.
- Solène COMSA (violoncelle)
Violoncelliste et scieuse musicale amoureuse de la découverte, elle explore avec passion le
chant-son de Babel, collabore entre swing et Vivaldi avec le Théâtre Nuit de J.L Annaix, écrit
des musiques originales pour marionnettes (cie Drolatic Industry, cie l Artisanie), découvre la
poésie de Patti Smith avec le collectif Piment Langue d Oiseau, enregistre au Népal le projet
Bharat Nepali and the Tar Chala Group, se fait des blues avec Grigri Blue, du jazz rock avec
Complexion quartet, et rejoint en 2014 le malicieux quintet de l’accordéoniste Ronan Robert.
Erwan RAGUENES
Pianiste de formation classique et multi-instrumentiste, Erwan Raguenes s’est rapidement
tourné vers les musiques électroniques, et plus particulièrement vers la création musicale
pour des projets audiovisuels (Rick le cube, Sati...). Il s’attache aujourd’hui à développer son
écriture en lien avec l’image, des performances audiovisuelles live aux installations, en
passant par la production de bandes-son. Passionné par les synthétiseurs analogiques et les
machines en tout genre, Erwan utilise également la programmation pour développer des
interfaces entre les médias au sein de ses différents projets.
Vincent RAUDE
Depuis 1996, Vincent Raude joue dans une multitude de projets allant de l’improvisation libre
au dub en passant par le jazz, le hip hop ou encore la techno. Il s’illustre en parallèle comme
leader, notamment du groupe Lower Groundz (dub). Compositeur, Vincent crée aussi des
musiques pour la danse contemporaine, le spectacle de rue (Tango Sumo) et le théâtre
(compagnie Décalée). En 2008 débute son projet techno-dub en solo, Upwellings, qui
donnera naissance à plusieurs EPs ainsi qu’à deux albums : « Crackles » en 2010 et «
Ascend » en 2013 (sur le label français Zeecc). Il se produit régulièrement dans toute
l’Europe avec ce projet, aussi bien en club qu’en festival. Il est relayé par des DJs comme
Laurent Garnier, Cio d’Or ou Alexkid. En 2014 il travaille sur la nouvelle création du
chorégraphe Gaël Sesboué « Gê » et signe avec les labels Telrae (Cologne) et MOSHItaka
(Chicago) pour les sorties d’Upwellings en vinyle.
Le Chœur d’enfants de la Maîtrise de Bretagne
Il existe, en Bretagne, un chœur d’enfants dont la renommée est internationale mais qui n’a
pourtant jamais participé à des projets transversaux lui permettant de se faire connaître d’un
public plus large. Depuis plusieurs années, Olli réfléchissait à une opportunité d’associer ce
dernier à l’un de ses projets scéniques, car les voix d’enfants de la Maîtrise de Bretagne sont
d’un niveau professionnel et leurs timbres angéliques peuvent toucher tout type de public.
Bien qu’ayant leur existence propre, les compositions de « The secret Church Orchestra »
ont ainsi été pensées pour pouvoir être arrangées avec des voix d’enfants.
La Maîtrise de Bretagne (originellement Maîtrise de Haute-Bretagne) a été créée en 1989
par Jean-Michel Noël qui la dirige encore aujourd’hui. Régulièrement associée aux
productions de l’Opéra de Rennes, elle s’est distinguée dans de nombreux festivals
renommés (Ambronay, la Chaise-Dieu, Centre de Musique Baroque de Versailles,
Lausanne, Santiago, Schleswig-Holstein) en compagnie notamment de son partenaire
privilégié, l’orchestre « Le Parlement de Musique » dirigé par Martin GesterCitons. En plus
de 20 ans de concerts et de spectacles, la Maîtrise a su régulièrement trouver sa place dans
la presse, toujours unanime sur la qualité de ses prestations. De nombreux enregistrements
discographiques ponctuent son parcours musical : entre autres, le « Te Deum » de
M.A.Charpentier, la « Messe Nelson » de J.Haydn , le « Requiem » de Vittoria, un CD de
cantiques Bretons, des chansons du groupe Tri Yann et « Les Vêpres de l’Assomption » de
Porpora.

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