awra de la femme musulmane (FR/AR)
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awra de la femme musulmane (FR/AR)
La ‘awra de la musulmane (FR/AR) femme Une courte recherche sur la ‘awra de la femme musulmane écrite par un professeur malikite dans le fiqh mais non dans la ‘aqida (acharite et soufi) et qui démontre la position de l’école (défendue même par eux, même si la masse l’ignore) la-awrah-de-la-musulmane Athars (AR/FR) de l’Imam Malik ﻗــﺎل اﺑــﻦ وﻫــﺐ « ﺣــﻖ ﻋﻠــﻰ ﻣــﻦ ﻃﻠــﺐ اﻟﻌﻠــﻢ أن : ﺳﻤﻌــﺖ ﻣﺎﻟﻜــﺎ ﻳﻘــﻮل ﻳﻜــﻮن ﻋﻠﻴــﻪ وﻗــﺎر وﺳﻜﻴﻨــﺔ وﻳﻜــﻮن ﻣﺘﺒﻌــﺎ ﻵﺛــﺎر ﻣــﻦ ﻣﻀــﻰ » . (( و )اﻟﺠﺎﻣــﻊ1/52( و )اﻹﻟﻤــﺎع ﻟﻠﻘﺎﺿــﻲ ﻋﻴــﺎض6/320 اﻟﺤﻠﻴــﺔ 1/156 )ﻷﺧــﻼق اﻟــﺮاوي ﻟﻠﺨﻄﻴــﺐ اﻟﺒﻐــﺪادي 1. Ibn Wahb a dit : J’ai entendu Malik dire : Il incombe à celui qui recherche la science d’avoir une bonne conduite, d’être calme et qu’il soit suiveur des athars (traces) du passé . (al-hulya 6/320) (al-ilma’ du Qadi ‘Iyad 1/52) (Jami’ alakhlaq arawi de Khatib al-Baghdadi 1/156) ﻗــﺎل ﻳﻌﻘــﻮب ﺑــﻦ ﺣﻤﻴــﺪ ﺑــﻦ ﻛﺎﺳــﺐ: « ﻟــﻮ ﻟﻘــﻲ اﻟﻠﻪ رﺟــﻞ ﺑﻤــﻞء اﻷرض: ﻗــﺎل ﻣﺎﻟــﻚ ﺑــﻦ أﻧــﺲ ذﻧﻮﺑــﺎ ﺛــﻢ ﻟﻘــﻲ اﻟﻠﻪ ﺑﺎﻟﺴﻨــﺔ ﻟﻜــﺎن ﻓــﻲ اﻟﺠﻨــﺔ ﻣــﻊ اﻟﻨﺒﻴﻴــﻦ واﻟﺼﺪﻳﻘﻴــﻦ واﻟﺸﻬــﺪاء واﻟﺼﺎﻟﺤﻴــﻦ وﺣﺴــﻦ أوﻟﺌــﻚ رﻓﻴﻘــﺎ (881رﻗﻢ-122-4/121 )ذم اﻟﻜــﻼم و اﻫﻠــﻪ ﻟﻠﻬــﺮوي. 2. Ya’cub ibn Humeyd ibn Kaçib a dit : Malik ibn Anas a dit : si la personne rencontre Allah avec la terre remplie de péchés, puis rencontre Allah sur la Sounna, elle sera alors au paradis avec les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux, et quels compagnons que ceux-là ! (dham al kalam wa ahlihi de Al-Harawi 4/121-122 numéro 881) ﻗــﺎل ﻳﺤﻴــﻰ ﺑــﻦ ﺳﻠﻴﻤــﺎن ﺑــﻦ ﻧﻀﻠــﺔ: « ﻣــﻦ ﻣــﺎت ﻋﻠــﻰ اﻟﺴﻨــﺔ » ﻓﻠﻴﺒﺸــﺮ. : ﺳﻤﻌــﺖ ﻣﺎﻟــﻚ ﺑــﻦ أﻧــﺲ ﻳﻘــﻮل (880رﻗﻢ-4/121 )ذم اﻟﻜــﻼم و اﻫﻠــﻪ ﻟﻠﻬــﺮوي. 3. Yahya Ibn Suleymen Ibn Nadla a dit : J’ai entendu Malik Ibn Anas dire : Celui qui décédera dans la Sounnah, que la bonne nouvelle lui soit annoncé. (dham al kalam wa ahlihi de Al-Harawi 4/121-Numéro 880) (6/360) وﻋﻦ ﺧﺎﻟﺪ ـ ﻳﻌﻨﻲ اﺑﻦ ﻧﺰار ـ ﻗﺎل: « ﻳﺎ اﺑﻦ أﺧﻲ ﺗﻌﻠﻢ اﻷدب: ﻳﻘﻮل ﻟﻔﺘﻰ ﻣﻦ ﻗﺮﻳﺶ، ﺳﻤﻌﺖ ﻣﺎﻟﻚ ﺑﻦ أﻧﺲ » ﻗﺒﻞ أن ﺗﺘﻌﻠﻢ اﻟﻌﻠﻢ. أﺑﻮ ﻧﻌﻴﻢ ﻓﻲ اﻟﺤﻠﻴﺔ 4. Khalid, c’est-à-dire Ibn Nazar, a dit : J’ai entendu Malik Ibn Anas dire à un enfant des Qureych : ô fils de mon frère, apprend le bon comportement avant d’apprendre la science. (Abou Naim dans Al Houliya 6/360) (6/355) ﻗﺎل، وﻋﻦ اﺑﻦ أﺑﻲ أوﻳﺲ: وﻛﻼم اﻟﻠﻪ ﻣﻦ،« اﻟﻘﺮآن ﻛﻼم اﻟﻠﻪ : ﻳﻘﻮل، ﺳﻤﻌﺖ ﻣﺎﻟﻚ ﺑﻦ أﻧﺲ وﻟﻴﺲ ﻣﻦ اﻟﻠﻪ ﺷﻲء ﻣﺨﻠﻮق، « اﻟﻠﻪ. أﺑﻮ ﻧﻌﻴﻢ ﻓﻲ اﻟﺤﻠﻴﺔ 5. Ibnu Abi Aws a dit : J’ai entendu Malik ibn Anas dire : Le Coran est la parole d’Allah, la parole d’Allah émane d’Allah, et rien n’émanent d’Allah n’est créé. (Abou Naim dans Al-Houliya 6/355) ﻳﻘﻮل، ﺳﻤﻌﺖ اﻟﺸﺎﻓﻌﻲ: ﻗﺎل أﺑﻮ ﺛﻮر : أﻣﺎ إﻧﻲ ﻋﻠﻰ: ﻗﺎل،ﻛﺎن ﻣﺎﻟﻚ ﺑﻦ أﻧﺲ إذا ﺟﺎءه ﺑﻌﺾ أﻫﻞ اﻷﻫﻮاء وﻛﺎن، وأﻣﺎ أﻧﺖ ﻓﺸﺎك إﻟﻰ ﺷﺎك ﻣﺜﻠﻚ ﻓﺨﺎﺻﻤﻪ، ﺑﻴﻨﺔ ﻣﻦ رﺑﻲ ودﻳﻨﻲ ﻟﺴﺖ أرى ﻷﺣﺪ ﻳﺴﺐ أﺻﺤﺎب اﻟﻨﺒﻲ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﻓﻲ اﻟﻔﻲء: ﻳﻘﻮل ً ﺳﻬﻤﺎ. 6/354) )أﺑﻮ ﻧﻌﻴﻢ ﻓﻲ اﻟﺤﻠﻴﺔ 6. Abou Thawr a dit : j’ai entendu A-Chafii dire : Malik Ibn Anas, lorsque certaines personnes des passions et de l’égarement venait à lui, leur disait : Quant à moi, je suis sur une preuve évidente de mon Seigneur et de ma religion, quant à toi tu vas d’un doute vers un doute, je suis en désaccord avec des gens comme toi. Je ne vois pas dans les personnes insultant les Compagnons du prophète une ombre d’action. Abou Naim dans Al Houlya (6/354) ﻗﺎل اﺑﻦ ُ وﻫﺐ: ُ »اﻟﺴ ُّﻨَّﺔ:ٌ ﻓﻘﺎل ﻣﺎﻟﻚ،ُﻛ ُﻨَّﺎ ﻋﻨﺪ ﻣﺎﻟﻚ ٍ ﻓﺬ ُﻛ ِﺮ َتْ اﻟﺴ ُّﻨَّﺔ ﺳَﻔِﻴﻨَﺔُ ﻧُﻮح ٍ؛ ﻣَﻦ ْ ر َﻛ ِﺒَﻬ َﺎ ﻧَﺠ َﺎ وﻣَﻦ ْ ﺗَﺨ َﻠَّﻒَ ﻋ َﻨْﻬ َﺎ َ»ﻏ َﺮ ِق [«( واﻟﺨﻄﻴﺐ ﻓﻲ »ﺗﺎرﻳﺦ ﺑﻐﺪاد872) «رواه اﻟﻬﺮويّ ﻓﻲ »ذمّ اﻟﻜﻼم 7/336))]. 7. Ibn Wahb a dit : Nous étions chez Malik lorsque fut cité la sounnah. Malik dit alors : la Sounnah est le bateau de Nouh, celui qui y monte sera sauvé ; quant a celui qui s’y oppose, il coulera Rapporté par al-Harawi dans << Dham al Kalam>> 872 et AlKhatib dans <<Tarikh Baghdad>> 7/336 ـ ﻗﺎلَ أﺷﻬﺐ: ﻳﺎ أﺑﺎ:َ »إﻳَّﺎﻛ ُﻢْ واﻟﺒِﺪ َع! ﻗﻴﻞ: ُﺳﻤﻌﺖُ ﻣﺎﻟﻚ َ ﺑﻦ َ أﻧﺲ ٍ ﻳﻘﻮل ـﻦ ـﺪ َعِ اﻟَّﺬِﻳـ ـﻞ ُ اﻟﺒِـ أﻫـ: َـﺎل ـﺪ َع؟ ﻗـ ـﺎ اﻟﺒِـ ـﻪ! وﻣَـ ـﺪ اﻟﻠـ ﻋﺒـ ِﻳَﺘَﻜ َﻠَّﻤُـﻮنَ ﻓـﻲ أﺳـﻤﺎءِ اﻟﻠـﻪِ وﺻـﻔﺎﺗﻪ وﻛﻼﻣِـﻪِ وﻋ ِﻠْﻤِـﻪ ُ وﻻ َ ﻳَﺴ ْﻜ ُﺘُﻮنَ ﻋ َﻤَّﺎ ﺳَﻜ َﺖَ ﻋ َﻨْﻪُ اﻟﺼ َّﺤ َﺎﺑ َﺔ،ِوﻗ ُﺪ ْر َﺗِﻪ «واﻟﺘَّﺎﺑِﻌُﻮنَ ﻟﻬ ُﻢْ ﺑﺈِ ﺣ ْﺴ َﺎنٍ«]رواه اﻟﻬﺮويّ ﻓﻲ »ذمّ اﻟﻜﻼم 858))]. 8. Achhab a dit : j’ai entendu Malik ibn Anas dire : prenez garde de la bida’ ! On lui dit : ô Aba Abdillah ! Mais qu’est ce la bida’ ? Il dit : les gens de la bida’ sont ceux qui discutent sur les attributs d’Allah, ses qualités, sa parole, sa science, sa puissance et ne se taisent pas la où se sont tus les Compagnons et les Suiveurs de la meilleure des façons Rapporté par al-Harawi dans <<Dham al Kalam>> 858 َﻗﺎلَ ﻋ ُﺒﻴﺪ ﺑﻦ أﺑﻲ ﻗ ُﺮ َّة : ْ ﴿ﻧَﺮ ْﻓ َـﻊُ دَر َﺟ َـﺎتٍ ﻣَـﻦ: ُﺳـﻤﻌﺖُ ﻣﺎﻟـﻚ َ ﺑـﻦ َ أﻧـﺲ ٍ ﻳﻘـﻮل ِ »ﺑِﺎﻟﻌِﻠْﻢ: َ ﻗﺎل،﴾ُ»ﻧَﺸ َﺎء [251) «])رواه اﻟﺒﻴﻬﻘﻲ ّ ﻓﻲ»اﻟﻤﺪﺧﻞ إﻟﻰ اﻟﺴ ّﻨﻦ. 9. Obeyd ibn abi Qourata a dit : J’ai entendu Malik Ibn Anas dire: ﴾Nous élevons en degré qui nous désirons﴿, << par la science >> Rapporté par El-Bayhaqi dans <<al-Moudkhal ila Sounan>> 251 10. Un jour, quelqu’un posa une question à l’Imam Mâlik en ajoutant : « En fait, c’est un problème qui est simple. ». L’Imam Mâlik s’irrita et dit : « Un problème simple ?! Il n’y a aucune chose qui soit simple dans le domaine de la science ! N’as-tu pas connu la Parole d’Allah qui dit: { ً – } إ ﻧَّﺎ ﺳَﻨُﻠْﻘِﻲ ﻋ َﻠَﻴ ْﻚ َ ﻗ َﻮْﻻً ﺛَﻘِﻴﻼNous allons te ِ révéler des paroles lourdes. (Al-Mouzamil, verset 5). L’ensemble de la science religieuse est lourde, surtout ce qui va en être demandé lors du Jour de la Résurrection. » (Al-Qâdî ‘Iyâd dans « Tartîb al-madârik wa-taqrîb al-masâlik ») 11. L’Imam Mâlik Ibn Anas a dit : « Les débats religieux (controverses) n’ont aucune valeur. Ils éteignent la lumière dans le cœur du serviteur. » (Tartîb Al- Madârik – )ﺗﺮﺗﻴﺐ اﻟﻤﺪارك وﺗﻘﺮﻳﺐ اﻟﻤﺴﺎﻟﻚ 12. Nous étions avec l’Imam Mâlik Ibn Anas et ses compagnons étaient autour de lui. Un homme du peuple de Nasabin dit : « Nous avons des gens appelés les soufis qui mangent beaucoup, puis mentionnent des lignes de poésie, et après se lèvent pour danser. » L’Imam Mâlik Ibnou Anas dit : « Sont-ils des enfants ? » Il dit : « Non » L’Imam Mâlik Ibnou Anas dit : « Est-ce qu’ils sont possédés ? » Il dit: « Non, ils sont âgés et généralement sains d’esprit [quand ils ne font pas cela] » L’Imam Mâlik Ibnou Anas dit : « Je n’ai jamais entendu qui que ce soit des gens de l’Islam faire cela ! » L’homme dit : « Plutôt, ils mangent, puis ils se mettent debout et dansent. Certains frappent leurs têtes et certains frappent leurs visages. » Alors l’Imam Mâlik Ibnou Anas a ri, puis il se leva et partit chez lui. Les compagnons de l’Imam Mâlik Ibn Anas ( )رﺣﻤﻪ اﻟﻠﻪdirent à l’homme: « Tu es chanceux avec notre compagnon, nous nous sommes assis avec lui pendant une trentaine d’années et nous ne l’avons jamais vu rire, sauf en ce jour. » (Tartib al-Madarik de Qaadi ‘Iyyadh 2/54) 13. Ibn Kharach demanda à l’imam Mâlik Ibn Anas : « Conseille-moi ! » Il répondit : « Craint Allah et demande la science auprès de ses adeptes » (Tartib Almadarik d’Alqadi ‘iyad 1/59) 14. L’imam Ibn ‘Abdul-Barr rapporte dans son livre Jami’ou bayaan al-‘ilm wa fadlihi, ainsi que l’Imam Ibn Battah dans son livre Al-Ibaanah Al-Koubraa, qu’un homme a demandé à l’imam Mâlik Ibnou Anas : « Ô Abou ‘Abdillah ! À partir de quel endroit dois-je faire mon Ihraam ? [C’est-à-dire: « Entrer dans l’état de sacralité relié au Hajj ou à la ‘Oumrah. »] L’imam Mâlik Ibn Anas répondit : « À partir de Dhoul-Houlayfah, de là où le messager d’Allah faisait son Ihraam. » L’homme dit : « Je voudrais faire mon Ihraam à partir de la mosquée [Al-Masjid An-Nabawwi] et à partir de la tombe [du prophète]. » L’imam Mâlik Ibnou Anas dit : « Ne le fait pas, car sinon je crains pour toi une Fitnah! » Alors l’homme dit : « Et où se trouve la fitnah en cela ? Je ne fais qu’ajouter quelques kilomètres! » L’imam Mâlik Ibnou Anas lui dit : « Et y a-t-il une fitnah plus grande que de concevoir qu’il y aurait un mérite auquel tu aurais devancé le messager d’Allah et qu’il aurait négligé ! Allah a dit : {Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une fitnah [épreuve] ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux.} S24 V63 (Al-Ibaanah Al-Koubraa de Ibn Battah) 15.L’imam Malik Ibn Anas a dit : « Des gens ont cherché l’adoration en délaissant la science, ainsi ils ont levé les armes contre la communauté de Muhammad. Et s’ils avaient cherché la science, ils s’en seraient abstenus. » (Miftah dar As-sa’adah 1/119) 16. Yahya Ibn Yahya a dit : « Un homme a demandé à Malik Ibnou Anas : « Ô Abu ‘Abd-Allah ! Y a-t-il quelque chose qui améliorera ma mémoire ? » Il a dit : « Si quelque chose peut l’améliorer, c’est de renoncer au péché.» 17. Ibnou Wahb rapporte : « On demanda à la sœur de Malik : « Que faisait Malik chez lui ? » Elle répondit: « Il récitait Le Coran. » (As-Siyar 7/273) (Al-Khatib dans Al-Jami’ 2/387) 18. L’Imam Mâlik Ibnou Anas ( )رﺣﻤــﻪ اﻟﻠــﻪa dit : « Ce qui n’était pas une religion à l’époque [de la révélation] ne peut pas être une religion aujourd’hui, et la dernière génération de cette communauté ne peut être rectifiée que par ce qui a rectifié sa première génération. » (Châttiby dans Al-i’tisam p.29) 19.L’Imam Mâlik Ibn Anas ( )رﺣﻤــﻪ اﻟﻠــﻪa dit : « Celui qui introduit une bid’a dans la religion et pense que c’est une bonne chose, affirme par cela que le Prophète a failli dans la transmission du message divin. » (Châttiby dans Al-i’tisam p.49) 20. Ibn Wahb a dit : « J’ai entendu Malik répondre à une question à propos du fait de se laver l’espace entre les doigts de pied pendant les ablutions. Celui-ci répondit : cela n’est pas nécessaire. J’attendis alors jusqu’à ce qu’il ne reste plus grand monde autour de lui, puis je lui dis : pour nous, cela est une Sunna. Il me répondit : et quelle est-elle ? Je lui dis : El-Layth ibn Sa’d, ibn Luhay’a et ‘Amru ibn El-Harith m’ont rapporté d’après Yazid ibn ‘Amru El-Ma’afiri d’après Abu Abderrahmane El-Halabi d’après ElMustawrid ibn Shaddad El-Qorachi qu’il a dit : j’ai vu le Prophète frotter l’espace entre ses doigts de pied avec son auriculaire. L’Imam Malik me dit alors : ce hadith a une bonne chaîne de transmission et jamais je ne l’avais entendu auparavant, si ce n’est aujourd’hui. Plus tard, j’entendis Malik répondre à cette question en ordonnant de se laver entre les doigts de pieds. « Rapporté par Ibn Abi Hatim dans l’introduction de son ouvrage El-Djarh wa-t-Ta’dil (p.31-32) ﻗﺎل اﺑﻦ اﻟﻘﺎﺳﻢ: « ﻻ ﻳﺤﻞ ﻷﺣﺪ أن ﻳﻘﻴﻢ ﺑﺄرض ﻳﺴﺐ ﻓﻴﻬﺎ اﻟﺴﻠﻒ:» ﺳﻤﻌﺖ ﻣﺎﻟﻜﺎ ﻳﻘﻮل (5/350 ( و )ﺗﻔﺴﻴﺮ اﻟﻘﺮﻃﺒﻲ1/611)اﺣﻜﺎم اﻟﻘﺮآن ﻻﺑﻦ اﻟﻌﺮﺑﻲ 21. Ibnoul Qaçim a dit : J’ai entendu Malik dire : »Il n’est pas permis à l’un d’entre vous de résider sur une terre où on y insulte les salafs » (Ahkam Al-Qoran d’Ibnu Arabi 1/611 et Tafsir Al-Qortobi 5/350) ْ « ﻣَﻦ: ُ ﺳَﻤِﻌْﺖ ﻣَﺎﻟِﻜ ًﺎ ﻳَﻘُﻮل:ٍﻗ َﺎلَ ﻫ ِﺸ َﺎمُ ﺑ ْﻦ ُ ﻋ َﻤَّﺎر َ وَﻣَﻦ ْ ﺳَﺐ َّ ﻋ َﺎﺋ ِﺸ َﺔ،َﺳَﺐ َّ أَﺑ َﺎ ﺑ َﻜ ْﺮ ٍ وَﻋ ُﻤَﺮ َ أُدِّب ُﻗ ُﺘِﻞ َ؛ ﻷِ َنَّ اﻟﻠَّﻪَ ﻳَﻘُﻮل: َ َ ْﻟِﻤِﺜ ْﻠِﻪِ أ ﺑ َﺪ ًا إن ﻳَﻌِﻈ ُﻜ ُﻢْ اﻟﻠَّﻪُ أ نْ ﺗَﻌُﻮدُوا َﻛ ُﻨْﺘُﻢْ ﻣُﺆْﻣِﻨِﻴﻦ َ{ ﻓ َﻤَﻦ ْ ﺳَﺐ َّ ﻋ َﺎﺋ ِﺸ َﺔَ ﻓ َﻘَﺪ ْ ﺧ َﺎﻟَﻒ َ وَﻣَﻦ ْ ﺧ َﺎﻟَﻒَ اﻟْﻘُﺮ ْآنَ ﻗ ُﺘِﻞ،َ{اﻟْﻘُﺮ ْآن (12/205( و )ﺗﻔﺴﻴﺮ اﻟﻘﺮﻃﺒﻲ3/366)اﺣﻜﺎم اﻟﻘﺮآن ﻻﺑﻦ اﻟﻌﺮﺑﻲ 22. Hicham Ibnou Amar a dit : J’ai entendu Malik dire : « celui qui insulte Abou Bakr et Omar, qu’on le corrige, quant à celui qui insulte Aïcha, qu’on le tue, car Allah a dit: {Allah vous exhorte à ne plus jamais revenir à une chose pareille si vous êtes croyants.} (nour, v.17) Celui qui insultera Aïcha aura contredit le Coran et celui qui contredit le Coran, qu’on le tue. (Ahkam Al-Qoran d’Ibnou Arabi 3/366) et ( Tafsir Al-Qortobi 12/205) 23. Ibn uyaynah a dit : << Malik est le savant des gens du Hijaz, il est la preuve évidente de son époque >> Abou Naim dans << Al-Houlya >> 6/318 et Ibn Abi Hatim dans << Jarh wa ta’dil >> 1/206 24. Ismail Ibn Abi Ouways a dit : << J’ai interrogé mon oncle Malik sur une question, il me dit : prends place. Il fit ses ablutions, puis s’assit sur son lit et dit : la hawala wa la qouata ila billah. Il ne donnait pas la fatwa sans avoir prononcé cette parole. Adhahabi dans << Sira ‘ilam anoubala >> 8 / 66 25. Ach-hab a dit : j’ai questionné Al moughirata ibn Abderahman sur Malik et Ibn Majichoune, il éleva Malik et dit : Il n’y a personne à son niveau dans ce monde. Adhahabi dans << Sira ‘ilam anoubala >> 8 / 74 26. Mâlik Ibn Anas dit : « Cette science est une religion, soyez donc attentifs à ceux qui vous la transmettent. » 27. « Aucune personne ne se détourne de ce bas-monde sans qu’Allah lui octroi la sagesse. » 28. « La science est une lumière qui n’accompagne que les cœurs pieux et respectueux. » 29. « Si Allah est le but de ta quête, alors tu trouveras ce qui peut t’être profitable, mais si c’est le bas-monde que tu recherches, alors tu ne gagneras rien. » (Tartîb Ul Madârik – )ﺗﺮﺗﻴﺐ اﻟﻤﺪارك وﺗﻘﺮﻳﺐ اﻟﻤﺴﺎﻟﻚ 30. L’Imâm Jalâl ud-Dîn As-Souyûtî rapporte également une parole semblable de l’Imâm Mâlik Ibn Anas : « Personne n’obtiendra quoique ce soit de cette science (le fiqh) tant qu’il n’endurera pas la pauvreté et ne la préférera pas à toute chose. ». 31. Dans un autre passage As-Souyûtî rapporte une parole au sujet de l’Imâm Malik -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- : Al Layth Ibn Sa‘d -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- qui a dit : « La science de Mâlik est la science d’un homme pieux, elle garantit la réussite à celui qui sait en tirer profit. ». [Source : Tazyîn Ul Mamâlik fî Manâqib Al Imâm Mâlik.] 32. Mâlik Ibn Anas a dit : « Quoi que tu joues avec, ne joue pas avec ta religion. » {Al Ibâna al Kubra d’Ibn Battâ (2/506).}[اﻹﺑﺎﻧﺔ اﻟﻜﺒﺮى ﻻﺑﻦ ٥٠٦/٢ ]ﺑﻄﺔ 33. L’Imam Mâlik Ibn Anas a dit : « Il ne me sera pas donné de voir un homme se permettant d’expliquer le Livre d’Allah, alors qu’il n’est pas savant dans la langue des arabes, sans que je ne le corrige d’une manière exemplaire ! » rapporté par Al-Bayhaqi dans Chou’ab al Iman 34. L’imam Ash-Shâfi`î (ـﻪ ـﻪ اﻟﻠـ )رﺣﻤـrapporte : « Lorsqu’un adepte des passions venait trouver Mâlik, il lui disait : « Pour ma part, ma religion repose sur des preuves évidentes; quant à toi, tu doutes, alors va trouver le doute d’un de tes semblables et débat avec lui. » (As-Siyar 8/99) 35. L’imam Malik Ibn Anas a dit : « Ne prenez pas la science de 4 personnes et prenez-la d’autres en dehors de ceux-là : 1- Ne la prenez pas d’un stupide qui met sa stupidité en apparence, même s’il est le plus rapporteur des ahadiths parmi les gens. 2- Ne la prenez pas d’un menteur qui ment dans ses discours ordinaires avec les gens, même s’il ne se préoccupe pas de mentir sur le Messager d’Allah ()ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ 3- Ne la prenez pas aussi d’une personne de passions [et dans certains récit : d’un innovateur] qui appelle les gens vers sa passion. 4- Et ne la prenez pas d’un shaykh de bienfaisance et d’adoration, s’il ne sait pas de quoi il parle. » (At-Tamhid de Ibn 3Abdelbarr vol.1 p.66) 36. » ﻛﺎن ﻣﺎﻟﻚ ﻻ ﻳﺒﻠﻎ: (1/150) (اﺑﻦ ﻋﻴﻴﻨﺔ – ﻛﻤﺎ ﻓﻲ )ﺗﺮﺗﻴﺐ اﻟﻤﺪارك » ]ﻣﻦ[ اﻟﺤﺪﻳﺚ إﻻ ﺻﺤﻴﺤﺎً وﻻ ﻳﺤﺪث إﻻ ﻋﻦ ﺛﻘﺔ. Ibnou Uyaynah a dit : Malik ne transmettait le hadith que si il était vraiment authentique, et il ne rapportait que de gens digne de confiance . (Tartib Al-Madarik 1/150) 37. Ibnou Ouyeynah a dit : Malik est le savant des gens du Hijaz, il est la preuve évidente de son époque. Adhahabi dans << sira i’lam anoubala tome 8 page 57 >> اﻟﻌﺮف اﻟﻨﺎﺷﺮ ﻓﻲ ﺷﺮح وأدﻟﺔ ﻓﻘﻪ ﻣﺘﻦ اﺑﻦ ﻋﺎﺷﺮ 43_orf_nashr Hidayat al mouta’abid as salik – le meilleur commentaire d’al Akhdari (AR) hidayat sans notes Halou al Masa’il – commentaire d’al Akhdari (AR) charh_akhdari Moukhtasar al Akhdari (FR/AR) akhdari_fr-1 La parole d’ibn al Majishoun rapportée dans al Fatwa al Hamawiyya al Koubra Les paroles d’al Mâjishûn sur la description du Seigneur Al-Athram rapporte dans al-Sunna ainsi qu’Abû ‘Abd Allah Ibn Batta dans al-Ibâna, Abû ‘Umar al-Talamankî et d’autres, avec une chaîne de transmission authentique d’après ‘Abd al-‘Azîz Ibn ‘Abd Allah Ibn Abî Salama al-Mâjishûn – l’un des trois éminents Imams de Médine avec Mâlik Ibn Anas et Ibn Abî Dhi’b – qui fut interrogé sur ce qu’ont les jahmites : « Ainsi donc, j’ai bien compris l’objet de ta question concernant le fourvoiement des jahmites et de ceux qui les contredisent au sujet de la description du Seigneur le Majestueux dont la majesté dépasse toute description et mesure. Les langues s’avèrent inefficaces à expliquer Sa description et les esprits incapables de connaître Sa valeur. Sa majesté a contraint les raisons qui, n’ayant troué nulle facilité, s’en sont retournées viles tout en étant frustrées. Il ne leur a été ordonné que d’observer et de méditer ce qu’Il a créé avec mesure.On ne demande « Comment ? » qu’à propos de ce qui n’était pas, puis fut. Quant à Celui qui ne change pas ni ne disparaît, qui a toujours été et qui n’a point d’équivalent, nul ne sait comment Il est, si ce n’est Lui-même. Comment donc connaître la valeur de Celui qui n’a jamais péri ni n’a connu la mort ni la vieillesse ? Comment la description de quelque partie de Lui pourrait-elle avoir une limite ou un seuil que quelqu’un connaîtrait ou dont il définirait précisément la valeur ? Il est néanmoins la Vérité éclatante, point de vérité plus vraie que Lui et rien n’est plus évident que Lui. La preuve de l’incapacité des esprits à déterminer Sa description est qu’ils sont incapables de déterminer la description de la plus petite de Ses créatures. On la voit à peine tellement elle est petite, elle change et disparaît, on ne lui remarque ni ouïe ni vue. Et ce,parce qu’elle change, bien que celui qui la médite cherche à l’appréhender. Tu auras plus de difficulté [à l’appréhender] et cela te sera plus obscur que ce qu’elle voit et entend en apparence. Exalté soit donc Allah le Meilleur des créateurs, leur Créateur, le Maître des maîtres et leur Seigneur ! ((Rien ne Lui ressemble et Il est l’Oyant, le Clairvoyant)) (Coran, 42 :11). Sache – qu’Allah te fasse miséricorde – que tu n’as guère besoin de t’efforcer de décrire ce par quoi le Seigneur ne S’est pas décrit, dans la mesure où tu es incapable de connaître la valeur de la description qu’Il en a donnée. Puisque tu ne connais pas la valeur de ce qu’Il a décrit, en quoi t’efforces-tu de savoir ce qu’Il n’a pas décrit ? Cela te servira-t-il d’argument pour Lui obéir de quelque façon ou pour éviter de quelque manière de Lui désobéir ? Par contre, celui qui rejette ce par quoi le Seigneur S’est décrit, par approfondissement ou par formalités, alors ((les diables l’ont séduit et il erre perplexe sur terre)) (Coran, 6 :71). Ainsi se met-il à argumenter – comme il le prétend – le reniement de ce par quoi le Seigneur S’est décrit et S’est nommé, en disant : « S’Il a telle chose, Il doit avoir telle chose ». Ce qui est caché l’a empêché de voir ce qui est clair et il a renié ce par quoi Allah S’est nommé à cause du silence du Seigneur concernant ce par quoi Il ne S’est pas nommé. Le diable n’a cessé de Lui faire des suggestions au point qu’il a renié la parole du Seigneur swt : ((Ce jour-là, il y aura des visages resplendissants, qui regarderont leur Seigneur)) (Coran, 75 : 22-23). Il a alors affirmé que personne ne Le verra le Jour de la Résurrection. Par Allah ! Il honorera Ses alliés le Jour de la Résurrection, qui consistera en ce qu’ils regardent Son Visage et qu’Il les regarde ((dans un séjour de vérité, auprès d’un Souverain Omnipotent)) (Coran, 55 :55). Il a en outre décrété qu’ils ne mourront pas et qu’ils resplendiront en Le regardant ». Al-Mâjishûn ajoute : « Il n’a renié la vision d’Allah le Jour de la Résurrection que pour faire valoir l’argument dévoyé et trompeur, car il sait que s’Il se montre à eux le Jour de la Résurrection, les croyants verront de Lui ce en quoi ils croyaient auparavant et ce que lui reniait. Les musulmans demandèrent : « Ô Messager d’Allah, verrons-nous notre Seigneur ? » L’Envoyé d’Allah S répondit : « Avez-vous du mal à voir le soleil quand aucun nuage ne le cache ? » – « Non », dirent-ils. –« Avez-vous du mal, reprit-il, à voir la lune quand elle est pleine ? » – « Non, Messager d’Allah », répliquèrent-ils. Il répondit : « Certes, vous Le verrez ainsi ». Il S dit aussi : « L’Enfer ne se remplira pas jusqu’à ce que le Contraignant y pose Son Pied et qu’il dise : « Ça suffit ! Ça suffit ! Et il se repliera sur lui-même » ». Il S dit également à Thâbit Ibn Qays : « Allah a ri de la façon dont tu as traité ton invité hier ». Il S dit encore, selon ce qui nous est parvenu : « Allah rit certes de votre embarras, de votre désespoir et de la rapidité de votre exaucement ». Un homme parmi les bédouins lui demanda : « Notre Seigneur rit-Il ? » Il S répondit : « Oui ». Le rapporteur [Abû Razîn] ajoute : « Nous ne serons pas privés d’un Seigneur qui rit ». Parmi d’autres choses semblables que nous ne pouvons dénombrer. Allah le Très-Haut dit : ((Et Il est l’Oyant, le Voyant)) (Coran, 52 :48), ((Et supporte patiemment la décision de son Seigneur. Car en vérité, tu es sous Nos yeux)) (Coran, 20 :39), ((Qu’est-ce qui t’a empêché de te prosterner devant ce que J’ai créé de Mes mains ?)) (Coran, 38 :75), ((Il fera de la terre entière une poignée, et les cieux seront pliés dans Sa (Main) droite. Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu’ils Lui associent)) (Coran, 39 :67). Par Allah ! Rien ne leur a indiqué l’éminence de ce par quoi Il S’est décrit ni de ce que Sa Poigne appréhende si ce n’est la petitesse de son pendant en eux et chez eux. Tel est Celui qui a inspiré leur esprit et a créé conformément à la connaissance de leurs cœurs. Ce par quoi Allah S’est décrit et qu’Il a ainsi nommé de la bouche de Son Messager S, nous le nommons comme Il l’a nommé et ne nous efforçons pas d’en décrire autre chose – que l’un ou que l’autre – ni ne dénions-nous ce qu’Il a décrit ni ne nous efforçons de connaître ce qu’il n’a pas décrit. Sache – qu’Allah te fasse miséricorde – que l’infaillibilité dans la religion consiste en ce que, dans son domaine, tu t’arrêtes là où elle t’arrête, sans outrepasser ce qu’elle te délimite. Connaître le convenable et réprouver le blâmable s’inscrit en effet dans le fondement de la religion. Ce que la connaissance englobe, qui apaise les esprits, donc le fondement est évoqué dans le Livre et la Sunna et dont la communauté a hérité de la connaissance, ne crains aucune honte à le mentionner et à l’attribuer à ton Seigneur tel qu’Il S’est décrit, ne t’efforce pas d’évaluer ce qui t’en est décrit. Ce que ton âme réprouve et dont tu ne trouves aucune évocation ni dans le Livre de ton Seigneur ni dans le hadith de ton Prophète S –concernant la mention de ton Seigneur-, ne t’efforce pas de le connaître par ta raison et ne le décris pas par ta langue. Garde le silence à son sujet comme le Seigneur a gardé le silence là-dessus de Lui-même. T’efforcer de connaître ce par quoi Il ne S’est pas décrit est semblable à rejeter ce par quoi Il S’est décrit. Tout comme tu juges grave ce que les incrédules ont dénié parmi ce par quoi Il S’est décrit, juge grave également ce que les gens décrivent parmi ce qu’Il ne S’est pas attribué.Par Allah ! Rares sont certes les musulmans qui connaissent le convenable et grâce à leur connaissance il est perçu, et réprouvent le blâmable et grâce à leur réprobation il est condamné. Ils écoutent ce par quoi Allah S’est décrit dans Son Livre et qui leur parvient de semblable de la part de Son Prophète S. Aucun cœur de quelque musulman ne devient malade en évoquant et en nommant ceci, et aucun croyant ne s’efforce d’en décrire la valeur ni d’en désigner autre chose par rapport au Seigneur. Ce qui est mentionné d’après le Messager S de la description de Son Seigneur qu’il a désignée, est du même rang que ce que le Seigneur a désigné et S’est attribué. Ceux qui sont versés dans la science – qui s’arrêtent où leur savoir prend fin, attribuent à leur Seigneur ce qu’Il S’est attribué et renoncent à ce qu’Il a renoncé à citer – ne rejettent pas par déni la description de ce qu’Il en a désigné ni ne s’évertuent-ils à outrance à Le décrire tel qu’Il ne l’a pas désigné, car la vérité consiste à délaisser ce qu’Il a délaissé et à désigner ce qu’Il a désigné. ((Et quiconque fait scission avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous lui ferons endosser ce qu’il a endossé et le brûlerons dans l’Enfer. Et quelle mauvaise destination !)) (Coran, 4 : 115). Qu’Allah nous accorde ainsi qu’à vous-mêmes une autorité et qu’Il nous fasse rejoindre les vertueux ». Fin de citation. Ceci, dans son intégralité, est la parole d’al-Mâjishûn, l’Imam. Médite-le et observe comment il a confirmé les Attributs et nié la connaissance de la modalité en concordance avec les autres Imams, et comment il a récusé ceux qui ont nié les Attributs en prétextant que les confirmer implique telle et telle chose, comme les jahmites qui affirment que ceci implique qu’Il soit un corps ou un accident et qu’Il soit donc contingent. La parole d’Ibn Abi Zamanin rapportée dans al Fatwa al Hamawiyya al Koubra La parole d’Ibn Abi Zamanîn Abû ‘Abd Allah Muhammad Ibn ‘Abd Allah Ibn Abi Zamanîn – Imam réputé parmi les Imams malikites – dit dans son livre composé dans les fondements de la Sunna : « Chapitre de la foi au Trône : Parmi ce que proclament les gens de la Sunna : Allah SwT a créé le Trône et l’a spécifiquement doté de la transcendance et de la hauteur au-dessus de tout ce qu’Il a créé, puis Il S’est établi au-dessus comme Il l’a voulu, tel qu’Il en a informé à propos de Lui-même dans Ses paroles, exalté soit-Il : ((Le Tout-Miséricordieux S’est établi sur le Trône)) et ((Puis Il S’est établi sur le Trône, Il sait ce qui pénètre dans la terre)). Gloire donc à Celui qui est à la fois loin et proche par Sa science et qui entend la conversation confidentielle ! » Il cita ensuite le hadith d’Abû Razîn al‘Uqaylî : « Je dis : « Ô Messager d’Allah ! Où était notre Seigneur avant de créer les cieux et la terre ? » Il S répondit : « Dans la brume. Il n’y avait pas d’air ni en dessous ni au-dessus de Lui. Puis, Il créa Son Trône sur l’eau » ». Muhammad [Ibn Abi Zamanîn] dit : « La brume est un nuage épais et opaque tel que le mentionne al-Khalîl ». Il cite d’autres narrations puis dit : « Chapitre de la foi au Marchepied : Parmi ce que proclament les gens de la Sunna : le Marchepied (al-Kursî) est devant le Trône et est l’emplacement des Pieds ». Il cite ensuite le hadith d’Anas mentionnant l’apparition [divine] dans l’au-delà le vendredi, où il est dit : « Le jour du vendredi, Il descendra du ciel supérieur sur Son Marchepied, puis des chaires d’or couronnées de pierres précieuses entoureront le Marchepied. Viendront ensuite les Prophètes qui s’assiéront dessus ». Salâm, l’auteur nous rapporte, Jubayr, d’après les cieux et la Il mentionne également ce qu’évoque Yahyâ Ibn de l’exégèse célèbre : « Al-Mu’allâ Ibn Hilâl d’après ‘Ammâr al-Duhanî, d’après Sa’îd Ibn Ibn ‘Abbâs Ra : « Le Marchepied qui embrasse terre est certes l’emplacement des Pieds, et nul ne connaît la mesure du Trône si ce n’est Celui qui l’a créé » ». Il cite en outre le hadith d’Asad Ibn Mûsâ : « Hammâd Ibn Salama nous rapporte, d’après ‘Âsim, d’après Zirr, d’après Ibn Mas’ûd Ra : « Entre le ciel inférieur et celui qui le suit, il y a une distance de cinq cents ans de marche, et entre deux cieux il y a cinq cents ans. Entre le septième ciel et le Marchepied, il y a cinq cents ans, et entre le Marchepied et l’eau il y a cinq cents ans. Le Trône est quant à lui au-dessus de l’eau et Allah est au-dessus du Trône et Il sait votre condition » ». Puis il dit : « Chapitre de la foi aux Voiles (al-hujub) : Parmi ce que proclament les gens de la Sunna : Allah est séparé de Sa création et est caché d’eux par les Voiles. Ainsi Allah est-Il bien au-dessus de ce qu’affirment les injustes : ((Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leur bouche ! Ce qu’ils disent n’est que mensonge)) (Coran, 18 : 5) ». Il cita ensuite des narrations au sujet des Voiles. Il dit ensuite : « Chapitre de la foi à la Descente : Parmi ce que professent les gens de la Sunna : Allah descend au ciel inférieur. Ils y croient sans en déterminer la moindre délimitation ». Puis, il cita le hadith par la voie de Mâlik et d’autres, jusqu’à ce qu’il dit : « Wahb nous informe, d’après Ibn Waddâh, d’après Zuhayr Ibn ‘Abbâd : « Ceux que j’ai atteints parmi les cheikhs – Mâlik, Sufyân al-Thawrî, Fudayl Ibn ‘Iyyâd, ‘Îsâ, Ibn al-Mubârak et Wakî’ – disaient : la Descente est vérité ». Ibn Waddâh dit : « J’ai interrogé Yûsuf Ibn ‘Adî sur la Descente et il répondit : « Oui, j’y crois, sans en déterminer aucune délimitation ». J’ai interrogé Ibn Ma’în à ce sujet et il répondit : « Je la reconnais, sans en déterminer aucune délimitation ». » Muhammad [Ibn Abi Zamanîn] poursuit : « Ce hadith démontre qu’Allah SwT est sur Son Trône aux cieux et non sur terre. C’est manifeste dans le Livre d’Allah et dans plus d’un hadith d’après le Messager d’Allah S. Le Très-Haut dit : ((Du ciel à la terre, Il administre l’affaire, laquelle monte ensuite vers Lui)) (Coran, 32 : 5), ((Êtes-vous à l’abri que Celui qui est au ciel vous enfouisse en la terre ? Et voici qu’elle tremble ! Ou êtes-vous à l’abri que Celui qui est au ciel envoie contre vous un ouragan de pierres ? Vous saurez ainsi quel fut Mon avertissement)) (67 : 16-17), ((Vers Lui monte la bonne parole, et Il élève haut la bonne action)) (35 : 10), ((C’est Lui le Dominateur Suprême au-dessus de Ses serviteurs)) (6 : 18), ((Ô Jésus, vertes Je vais mettre fin à ta vie terrestre et t’élever vers Moi) (3 : 55) et ((Mais Allah l’a élevé vers Lui)) (4 : 158) ». Il cita de même, par la voie de Mâlik, la parole du Prophète S à la servante : « Où est Allah ? » Elle répondit : « Au ciel ». Il poursuivit : « Qui suis-je ? » Elle répondit : « Tu es le Messager d’Allah ». Il dit : « Libèrela, car c’est une croyante ». Il conclut : « Les hadiths semblables à ceuxci sont très nombreux. Gloire donc à Celui dont la science de ce qui se trouve au ciel est semblable à Sa science de ce qui est sur terre. Point de divinité à part Lui, l’Elevé, le Majestueux ». Il dit de plus avant cela : « Chapitre de la foi aux Attributs et Noms d’Allah le Très-Haut : Sache que ceux qui détiennent le savoir concernant Allah et ce que Ses Prophètes et Ses Messagers ont apporté considèrent l’ignorance de ce que le Très-Haut n’a pas informé à Son sujet comme une science, et l’inaptitude à concevoir ce à quoi Il n’a pas appelé comme une foi. En outre, ils se limitent dans Sa description par Ses Attributs et Noms à ce à quoi Il S’est limité dans Son Livre et par l’intermédiaire de Son Prophète S. Allah le Très-Haut dit d’ailleurs – et Il est le plus véridique de ceux qui parlent : ((Tout est voué à périr, sauf Son Visage)) (28 : 88), ((Dis : Qu’y a-t-il de plus grand en fait de témoignage ? » Dis : « Allahg est témoin entre moi et vous »)) (6 : 19), ((Allah vous met en garde contre Lui-même)) (3 : 30), ((Quand Je l’aurai bien formé et lui aurai insufflé de Mon Esprit…)) (38 : 72), ((Car en vérité, tu es sous Nos yeux)) (52 : 48), ((Afin que tu sois élevé sous Mon œil)) (20 : 39), ((Et les juifs disent : « La Main d’Allah est fermée ! » Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l’avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes)) (5 : 64). Le Très-Haut dit aussi : ((Il fera de la terre entière une poignée le Jour de la Résurrection)) (39 : 67), ((Je suis certes avec vous deux, j’entends et je vois)) (20 : 46) ; ((Allah a parlé à Mûsâ de vive voix)) (4 : 164), ((Allah est la Lumière des cieux et de la terre)) (24 : 35), ((Allah, nulle divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même)) (2 : 255), ((C’est Lui le Premier et le Dernier, l’Apparent et le Caché et Il est Omniscient)) (57 : 3). Le Coran abonde de ce qui est semblable à ceci. Béni et exalté soit-Il, Il est la Lumière des cieux et de la terre, comme Il en a informé à propos de Lui-même. Il a un visage et un esprit entre autres choses par lesquelles Il S’est décrit. Il entend, voit et parle, Il est le Premier, sans rien avant Lui, le Dernier qui subsistera sans fin et après qui il n’y a rien, l’Apparent qui S’élève au-dessus de toute chose, le Caché dont le savoir embrasse Sa création et qui dit : ((Et Il est Omniscient)) (2 : 29). Il est vivant et subsiste par Lui-même, ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. Il cita les hadiths relatifs aux Attributs et dit ensuite : « Tels sont les Attributs de notre Seigneur par lesquels Il S’est décrit dans Son Livre et L’a décrit Son Prophète. Aucun n’implique la moindre délimitation, assimilation ou évaluation. ((Rien ne Lui est semblable, et Il est Celui qui entend tout, qui voit tout)) (42 : 11). Les yeux ne L’ont jamais vu de sorte qu’ils déterminent comment Il est, mais les cœurs L’ont vu à travers les vérités de la foi ». Fin de citation. Les paroles des Imams à ce sujet sont trop longues et trop nombreuses pour que le dixième puisse être inclus dans cette fatwa, de même que les dires de ceux qui ont transmis leur doctrine. Al Khourashi et la musique L’imâm al-Khurashî déclare dans son commentaire du Mukhtasar de Khalil : « Le fait qu’une personne écoute le chant suffit à ce que son témoignage soit rejeté si cela ne comprend pas d’instruments et arrive à plusieurs reprises, car l’écoute de quelque chose de (déconseillé) makrûh devient dans ce cas makrûh (c’est à dire si cela se reproduit à plusieurs reprises). Cela s’explique par le fait que ça interfère avec l’intégrité morale d’une personne. Quant à au chant qui est (accompagné par des instruments de musique), il est haram » Source : Mughnî al‐Muhtâj vol.4 pp.429‐430. Liste de savants malikites Tiré de Al-Madkhal al-Wajiz fi Istilat madhhab as-Sadat alMalikiyya, d’Ibrahim al-Mukhtar Ahmad ‘Umar al-Jabruti azZayla’i Année de Endroit décès d’enterrement Malik ibn Anas 179/795 Madina Ibn al-Qasim, élève de l’Imam Malik ‘Abdu’r-Rahman ibn al-Qasim 191/806 Egypte Ibn Wahb ‘Abdullah ibn Wahb ibn Muslim 197/812 Egypte Ibn Bashir Muhammad ibn Bashir ibn Israfil ca. 198/813 Cordoba Ashhab Miskin ibn ‘Abdu’l-‘Aziz 204/820 Egypt Ibn Nafi’ asSa’igh ‘Abdullah ibn Nafi’ ca. 207/823 Madina Ibn ‘Abdu’l-Hakam ‘Abdullah ibn ‘Abdu’l-Hakam 210/826 Egypte Asad, the author of the basic text of the Mudawwana Asad ibn Furat ibn Sinan 214/829 Sicile Connu comme Nom Imam Malik, fondateur de l’école Ibn al-Majishun Ibn Nafi’ the Younger azZubayri ‘Abdu’l-Malik ibn ‘Abdu’l‘Aziz ‘Abdullah ibn Nafi’ 214/829 Madina 216/831 Madina Ibn Maslama alMakhzumi Muhammad ibn Maslama 221/216/831 Madina Mutarrif Mutarrif ibn ‘Abdullah ibn Mutarrif 220/835 Madina Ibn Maslama alQa’nabi ‘Abdullah ibn Maslama 221/836 Madina Yahya ibn Yahya 224/839 Cordoba Asbagh ibn alFaraj ibn Sa’id 225/840 Egypte 38/852 Andalusia Yahya al-Laythi, the transmitter of the Muwatta’ of Malik al-Asbagh, student of Ibn al-Qasim Ibn Habib, author of the Wadiha ‘Abdu’l-Malik ibn Habib asSulami Sahnun ‘Abdu’s-Salam ibn Sa’id 240/854 Qayrawan Al-‘Utbi, author of the Mustrakharja Muhammad ibn Ahmad ibn ‘Abdu’l-‘Aziz 255/869 Andalusia Ibn Sahnun Muhammad ibn Sahnun 257/871 Andalusia Ibn ‘Abdus Muhammad ibn Ibrahim 261/875 Ibn ‘Abdu’l-Hakam the younger Ibn al-Mawwaz, the student of Ibn al-Majishun Qadi Isma’il, author of alMabsuta Muhammad ibn ‘Abdullah ibn ‘Abdu’l-Hakam Muhammad ibn Ibrahim Isma’il ibn Ishaq 268/882 Egypte 281/894 Damas 282/895 Irak 355/966 Egypte 391/1001 Qayrawan Bagdad Ibn Sha’ban Muhammad ibn al-Qasim ibn Sha’ban Ibn Shiblun al- ‘Abdu’l-Khaliq Qayrawani ibn Abi Sa’id Al-Abhari Muhammad ibn ‘Abdullah 355/996 ‘Abdullah ibn ‘Abdu’r-Rahman 386/996 ‘Ali ibn Ahmad 398/1008 Muhammad Abu Bakr ibn at- 403/1013 Bagdad al-Qabisi ‘Ali ibn Muhammad alMaghafiri 404/1014 Tunis Ibn al-Fakhkhar al-Qurtubi Muhammad ibn ‘Umar ibn Yusuf 419/1019 Valenica Qadi ‘Abdu’lWahhab alBaghdadi ‘Abdu’l-Wahhab ibn Nasr 422/1031died Egypt Ibn Abi Zayd alQayrawani, author of the Risala Ibn al-Qassar alBaghdadi al-Baqillani Tayyib Ibn al-Qassar alQurtubi Yunus ibn Muhammad 429/1038 Ibn Battal, the commentator on al-Bukhari ‘Ali ibn Khalaf 444/1054 Ibn Yusuf asSiqilli, author of al-Jami’ Muhammad ibn ‘Abdullah 451/1061 Ibn ‘Abdu’l-Barr Yusuf ibn ‘Umar 463/1071 Shatiba al-Baji, author of al-Muntaqa Sulayman ibn Khalaf 474/1081 Almeria 498/1092 Sfax Muhammad ibn Ahmad 520/1126 Cordoba Muhammad ibn al-Walid 520/1126 Alexandrie Muhammad ibn ‘Ali at-Tamimi 536/1142 Sanad ibn ‘Inan 541/1147 al-Lakhmi, author of al-Tabsira Cordoba ‘Ali ibn Muhammad arRib’i Ibn Rushd (alJadd, ‘the grandfather’), author of alMuqaddimat at-Tarushi, author of Siraj al-Muluk al-Maziri, student of alLakhmi Qadi Sanad, commentator on the Mudawwana Alexandrie Qadi Abu Bakr ibn al-‘Arabi*, commentator on at-Tirmidhi [The name of this Ibn al-‘Arabi is with the definite article (al-) to distinguish him from Shaykh alAkbar Ibn ‘Arabi.] Muhammad ibn ‘Abdullah ibn al-‘Arabi 543/1148 Fes ‘Iyad ibn Musa 544/1149 Marrakesh Abu’l-Qasim ibn Fira ibn Khalaf 590/1193 Muqattam, Caire Muhammad ibn Ahmad 595/1198 Cordoba ‘Abdullah ibn Muhammad 616/1188 Damietta, Egypte Ibn al-Hajib, author of Jami’ al-Ummahat ‘Uthman ibn ‘Umar 646/1221 Alexandrie Ibn Daqiq al-‘Id Muhammad Abu’lFath 667/1268 Qarafa, Caire al-Qurtubi, author of the Tafsir Muhammad ibn Ahmad ibn Abi Bakr 671/1272 Munya Qadi ‘Iyad ash-Shatibi, author of the Hirz al-Amani Ibn Rushd (alHafid, « the grandson ») the philosopher, author of Bidayat al-Mujtahid Ibn Shas, author of al-Jawahir ath-Thamina al-Qarafi, author Ahmad ibn Idris of adh-Dhakhira Ibn Abi Jamra Ibn ash-Shat, author of Anwar al-Buruq ‘Abdullah ibn As’ad Qasim ibn ‘Abdullah 684/1285 Qarafa, Caire 699/1300 Qarafa, Caire 723/1333 Ceuta Ibn al-Hajj, author of alMadkhal Muhammad ibn Muhammad al‘Abdari 737/1347 Qarafa, Caire Abu Hayyan alAndalusi Muhammad ibn Yusuf ibn ‘Ali 745/1355 Egypte ‘Abdullah 748/1358 Qarafa, Caire Ahmad ibn Muhammad 765/1364 Sale, Maroc Ibn ‘Ashir Khalil ibn Ishaq 767/1366 Qarafa, Caire Ar-Rahuni, commentator of the Mukhtasar of Ibn al-Hajib Yahya ibn Musa 775/1374 Ibn Marzuq atTilimsani the grandson Muhammad ibn Ahmad ibn Muhammad 842/1439 Tlemcen Al-Mawwaq, the author of at-Taj wa’l-Iklil Muhammad ibn Yusuf al‘Abdari year 897/1491 Granada as-Sayyid ‘Abdullah alManufi, the teacher of Abu’dDiya Khalil Ibn ‘Ashir alAndalusi Abu’d-Diya Khalil, author of the famous Mukhtasar At-Tata’i, the commentator on the Mukhtasar of Khalil Muhammad ibn Ibrahim 940/1533 Egypte Abu’l-Hasan, commentator of the Risala ‘Ali ibn Muhammad alManufi 939/1532 Egypte Al-Hattab, author of Mawahib alJalil Muhammad ibn Muhammad ibn ‘Abdu’r-Rahman 954/1547 Al-Ujhuri, glossator on Khalil ‘Abdu’r-Rahman ibn ‘Ali 957/1550 Nasiru’d-din alLaqqani Muhammad ibn Hasan 958/1551 Egypte Ahmad ibn Turki ibn Ahmad 979/1571 Mugawarin, Caire Muhammad ibn Ahmad 781/1379 Egypte Ibrahim ibn ‘Ali 790/1388 Ibn Farhun, author of adDibaj Ibrahim ibn ‘Ali 799 /1397 Madina Ibn ‘Arafa Muhammad ibn Muhammad ibn ‘Arafa 803/1401 Tunis Bahram, the author of the commentary on the Mukhtasar Bahram ibn ‘Abdullah 805/1403 Egypte Ibn at-Turki, the commentator on ‘Ashmawiya Ibn Marzuq atTilimsani the grandfather Ash-Shatibi, author of alMuwafaqat Ibn Khaldun, author of the History Al-Afqahasi, commentator on the Risala Ibn ‘Asim, author of Tuhfa alHukkam Al-Ujhuri, author of 3 commentaries on the Mukhtasar ‘Abdu’r-Rahman ‘Abdullah ibn Miqdad Muhammad ibn Muhammad ibn ‘Asim ‘Ali ibn Zayn 807/1405 Egypte 823/1420 Egypte 829/1426 1066/1656 Qarafa, Caire ‘Abdu’s-Salam ibn Ibrahim 1078/1667 Egypte ‘Abdu’l-Baqi 1099/1688 Mugawarin, Caire Muhammad ibn ‘Abdullah 1101/1689 Mugawarin, Caire Ibrahim ibn Mar’i 1106/1694 drowned in the Nile Al-‘Adawi, glossator on alKharashi ‘Ali ibn Ahmad ibn Mukarram 1119/1707 Caire An-Nafrawi, commentator on the Risala Ahmad ibn Ghanim ibn Salim 1124/1712 Al-Laqqani, author of Ithaf al-Murid al-‘Abidin Az-Zurqani, commentator on Mukhtasar Al-Kharashi. commentator on the Mukhtasar Ash-Shibrakhiti, commentator on the Mukhtasar and other books Al-Bunani alMaghribi, glossator on Jam’ al-Jawami’ ad-Dardiri, author of the commentaries, alKabir and asSaghir ad-Dasuqi, glossator on the Great Commentary ‘Abdu’r-Rahman ibn Jadullah Ahmad ibn Muhammad 1198/1784 1201/1787 Egypte Egypte Ka’kabin Muhammad ibn Ahmad ibn ‘Arafa 1230/1815 Mugawarin, Caire Muhammad ibn Muhammad 1232/1817 Caire 1241/1826 Nabi Muhammad ibn Ahmad 1299/1882 Mugawarin, Caire Shaykh Hasan al‘Adawi, author of the Tabsira Hasan al-Adawi al-Hamzawi 1303/1886 Egypte Al-Hamid, glossator of alKafrawi Isma’il ibn Musa 1316/1898 Al-Amir al-Kabir, author of alMajmu’ as-Sawi, commentator on the Small Commentary Ahmad ibn Muhammad Shaykh ‘Illysh, author of Manh al-Jalil and other books Shaykh Salim alBashari Shaykh al-Islam Abu’l-Fadl alJizawi Muhammad 1335/1917 Egypte 1346/1927 Egypte Mahmud ibn Muhammad Khattab 1352/1933 Egypte As-Salmaluti, author of Dala’il al-Adab Muhammad ibn Ibrahim ibn ‘Ali 1353/1934 Egypte Shaykh Muhammad Hasanayn Makluf al-‘Adawi Muhammad 1355/1936 Shaykh Mahmud asSabaki Shaykh Dasuqi ‘Abdullah al‘Arabi al-Haddad, Shaykh of the reciters of Egypt Muhammad ibn ‘Ali ibn Khalaf Mugawarin, Caire 1356/1937 Caire 1357/1938 Mugawarin, Caire