Les moyens d`empêcher une grossesse
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Les moyens d`empêcher une grossesse
Les moyens d'empêcher une grossesse Travail sur les documents (voir!) à rendre pour le 14 mars 2008 A) les contraceptions mises en place avant le rapport sexuel 1) Empêcher la rencontre des gamètes : la contraception a) Méthodes physiques Stérilet à fil de cuivre (à gauche) b) Méthodes hormonales et stérilet à réservoir de progestérone (à droite) ✗ micro pilules ✗ pilules oestroprogestatives ✗ Stérilets Les stérilets ont deux types d'action : l'une est contraceptive par destruction des spermatozoïdes et par modification de la glaire cervicale. L'autre type d'action sera vu plus loin. 2) Empêcher la nidation : la contragestion ✗ Stérilets Par modification de l'endomètre utérin les stérilets empêchent également la nidation. B) Les contraceptions d'urgence : mises en place après le rapport sexuel La contraception d'urgence est définie par tout moyen physique ou par l'intermédiaire de molécules biologiquement actives utilisé pour prévenir une grossesse après un rapport sexuel non protégé. Son but est d'empêcher une fécondation qui pourrait survenir si la femme se trouvait dans sa période de fécondité, voir d'empêcher l'implantation d'un ovule fécondé. Attention : ces méthodes ne sont jamais fiables à 100 % (plutôt à 85%) et il est important de préciser qu'après leur usage une grossesse qui n'aurait pas été interrompue peut se développer normalement. Leur efficacité est prouvée jusqu'à 72 h après un rapports sexuel non protégé c'est à dire potentiellement jusqu'à 48 h avant l'ovulation. e ycl La u c un fé d à e moye condité iod suite d au r é n n p t en non ne d'une aturelle e la e peu e s'ét après t d p m ur iod or ble l'ense rotégé es grossesse : La pr em e fem te pér 1 jo rapp u'à s obab m n après e ble d t de 7 à n q un et ilité u té : uelle nte. C lation rs d'u e jus pas momen u % i n c d y r o n e c i t r a u q l t n l d o p e e v e l'ov p . is de nc t la l'ov féc rvi n'es ulatio Elle est moyenne ort de endan ber e vant es ém t su s'il le cas ou e n m sur n a d d . e 33 s e to ite io s oïd ve l p Pér strue xuel, jour matoz peu urt v on dan récoc à un % au p n me port se de 6 sper e ne le me ttenti tion suite es. a s l a c u p m ra imu n. Le réco l'ov faire ovul intes s règ x p lus e le t ma ulatio lus p il fau t une r enc ivant p e v e n u t o D an l' uel i o tomb jour s d n. e sex ulatio Cepen es qu onc èm l'ov ndé. femm ent d du 14 v o féc aines t peu oigné t e r él ce ive uel x d r e s a t t por rap La contraception d'urgence agit soit : ✔ ✔ ✔ en bloquant l'ovulation en empêchant la fécondation en empêchant la nidation Il existe deux types de pilules du lendemain : Le Tetragynon® composé d'oestradiol et de lévonorgestrel qui nécessite de prendre 2 comprimés dans les 72 heures qui suivent le rapport non protégé et 2 autres 12 h plus tard. Le Norlevo® : composé de lévonorgestrel uniquement. Il faut prendre 1 comprimé dans les 72 h après le rapport non protégé puis 1 deuxième 12 h plus tard. 1/5 On pense que le lévonorgestrel (progestatif de synthèse) administré avant l'ovulation l'empêche. Après l'ovulation cette molécule a une action sur le mucus cervical et bloque le transport des spermatozoïdes. Il entrainerait aussi une régression du corps jaune ce qui empêcherait le développement d'une grossesse (voir devoir maison). C) Les interruptions volontaires de grossesse Doc 2 p 129 Dépêche AFP du 11/12/04 PARIS (AFP) - Malgré les progrès de la contraception, le nombre d'avortements n'a pas baissé 30 ans après la loi Veil de 1975 autorisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG), constate une étude publiée mercredi, qui essaie de comprendre les raisons de cette stabilité. "En dépit d'une diffusion massive de la contraception médicale (pilule et stérilet), le recours à l'IVG est resté étonnamment stable depuis 1975 : autour de 14 avortements annuels pour 1.000 femmes de 15-49 ans, soit environ 200.000 IVG par an", souligne l'étude de l'Institut national des études démographiques (INED). "On estime que près de 40% des femmes y auront recours dans leur vie. Cette stabilité globale semble toutefois masquer une hausse des taux chez les moins de 25 ans", précise l'étude. "La stabilité des taux d'IVG semble bien traduire une hausse" des recours à l'avortement "en cas de grossesses non prévues", selon les quatre auteurs. "Alors que quatre grossesses non prévues sur dix (41%) se terminaient par une IVG en 1975, c'est le cas de six sur dix aujourd'hui (62%)". Au moment d'une IVG pour grossesse non prévue, 23% des femmes prenaient la pilule, 22% utilisaient une méthode naturelle, 19% le préservatif et 28% n'avaient recours à aucune méthode de contraception. Tentant d'expliquer les échecs contraceptifs, l'INED estime que "la méthode utilisée n'est pas toujours adaptée aux conditions de vie sociale, affective et sexuelle des femmes". Par exemple, la pilule "n'est pas forcément la plus adaptée" quand la femme a une sexualité irrégulière ("difficile de se protéger quotidiennement d'un risque que l'on n'encourt pas quotidiennement") ou quand son mode de vie est peu compatible avec la prise régulière de la pilule. "Une véritable implication des femmes dans le choix de leur contraception permettrait sans doute de réduire l'écart entre l'efficacité théorique d'une méthode et son efficacité pratique", commentent les démographes. "Une femme sur deux ayant eu recours à l'IVG avait changé de situation contraceptive dans les six mois précédant le rapport ayant conduit à l'IVG, ce qui invite à porter une attention particulière aux phases de transition contraceptives : début, arrêt, suspension", note l'INED. Enfin, l'INED indique qu'en cas de grossesse non désirée, la femme avertit son partenaire dans le cadre d'une relation stable et que "huit fois sur dix les partenaires sont d'accord sur la décision à prendre". "En cas de relation instable ou de rupture, 17% des partenaires ne sont pas informés. Quand ils le sont, il y a accord dans 56% des cas, et en cas de désaccord, c'est le plus souvent la femme qui souhaite l'IVG", analysent les auteurs de l'étude. Pour les femmes de moins de 25 ans, "une maternité précoce apparaît comme un frein au déroulement d'une scolarité, et donc à une bonne insertion professionnelle ultérieure. A l'inverse, quand les études ne représentent guère un investissement rentable, le choix d'une maternité précoce peut représenter un moyen d'acquérir un statut et une identité sociale". "A 25-34 ans, âge habituel de la maternité, c'est le contexte affectif qui apparaît déterminant (...) Enfin, chez les femmes de 35 ans et plus, la trajectoire professionnelle semble aussi déterminante que le contexte affectif". Des chiffres pas si simples à interpréter... En réalité, la fréquence du recours à l'avortement est en diminution - lente mais régulière - à tous les âges de la vie. [...]. Le taux d'avortements rapporté au nombre de naissances passe de 34,8 avortements pour l00 naissances en 1976 à 31,6 en 1993. Enfin, au cours de ces vingt dernières années, le taux d'avortements rapporté au taux de conceptions a diminué à tous les âges de la vie, y compris au plus précoce, confirmant ainsi la progression de la diffusion de la contraception moderne. Plus de vingt ans après le vote historique du 17 janvier 1975, un objectif essentiel a été atteint : la disparition des complications les plus graves de l'avortement. Les plus vigilantes publications sur le sujet l'attestent : les risques médicaux liés à l'IVG sont faibles et sans commune mesure avec ceux de l'avortement clandestin du passé. Disparue également, la clandestinité culturelle méprisante et injuste. Une place nouvelle attend désormais l'enfant librement accueilli. Tout cela, on le doit en partie à l'existence de structures de grande qualité, proches des unités hollandaises (la comparaison est d'importance quand on sait que les Pays-Bas, qui autorisent les interruptions volontaires de grossesse jusqu'à vingt-deux semaines d'aménorrhée, ont le plus bas taux d'avortements du monde). LE MONDE DIPLOMATIQUE | FÉVRIER 1997 | Page 14 http://www.monde-diplomatique.fr/1997/02/CESBRON/7757.html Dépêche AFP du 26/11/04 (extraits) PARIS (AFP) - Le ministre de la santé, Philippe Douste-Blazy, a signé vendredi une circulaire permettant le remboursement à partir de lundi des interruptions volontaires de grossesse (IVG) par médicament prescrites par un médecin de ville, mesure revendiquée de longue date par les organisations féministes. Cette annonce intervient alors que l'on célèbre les 30 ans de l'adoption par l'Assemblée nationale du projet de loi de Simone Veil sur l'avortement.[...] Cette circulaire permettra aux femmes qui choisissent cette voie - la prise d'un médicament jusqu'à la fin de la cinquième semaine de grossesse (7 semaines d'aménorrhée), sur prescription d'un médecin libéral ayant passé une convention avec un hôpital public ou privé, d'être remboursées par la sécurité sociale, ce qui n'était pas le cas aujourd'hui.[...] Actuellement, sur les quelque 200.000 à 220.000 avortements pratiqués chaque année en structures hospitalières, 50.000 sont réalisés par voie médicamenteuse. [...] la femme devra réaliser "cinq consultations médicales: deux consultations préalables à la réalisation de l'IVG, deux consultations comportant la prise de médicament Myfégyne (mifépristone) puis Gymiso (misoprostol) et une consultation de contrôle." La molécule utilisée pour les ivg médicamenteuses est le RU486. Cette molécule à la forme proche de la progestérone se fixe sur les récepteurs à la progestérone des organes cibles. Elle entraîne la levée d'inhibition des contractions utérines qui était imposée par la progestérone et d'autres effets plus difficiles à préciser. Le RU 486 peut également être utilisé pour des interruptions thérapeutiques de grossesse. D) Les interruptions médicales de grossesse (interruptions thérapeutiques) Ces interruptions sont guidées par des motifs médicaux et sont réalisées par moyens médicamenteux et/ou 2/5 par aspiration. L'aide médicalisée à la procréation (AMP) I) Les causes d'infertilité a) Causes d'origine masculine ! Compléter le tableau à partir de la page 130. L'analyse du sperme ou spermogramme* (définition p 131) permet de détecter différentes pathologies : Anomalie Nom L'absence de spermatozoïdes Le défaut de mobilité des spermatozoïdes Le pourcentage réduit de spermatozoïdes normaux ! Dessiner ci – dessous un spermatozoïde inapte à la fécondation (livre p 130) : D'autres causes connues : L'abus d'ordinateur portable pourrait nuire à la fertilité masculine jeudi 9 décembre 2004, PARIS (AFP) - Les garçons qui passent de longs moments avec leur ordinateur portable sur les genoux pourraient courir un risque d'amoindrir leur fertilité, s'alarment des spécialistes américains. Après une étude sur 29 volontaires sains, âgés de 21 à 35 ans, ces experts conseillent aux adolescents et aux jeunes hommes de limiter le temps passé avec leur console sur les genoux, pour éviter un risque potentiel sur leur fertilité à long terme. L'augmentation de température des bourses (scrotum) peut en effet altérer le sperme, souligne l'équipe du Dr Yefim Sheynkin, spécialiste d'urologie et de l'infertilité masculine (université de New York à Stony Brook) qui a conduit l'étude publiée par la revue spécialisée européenne Human Reproduction. "D'ici 2005, 60 millions de ces ordinateurs portables seront en service aux Etats-Unis et 150 millions dans le monde", remarque le Dr Sheynkin. Leur prix de plus en plus attractif leur vaut une popularité croissante chez les garçons. Inquiets de ce risque potentiel, les chercheurs ont effectué une série de mesures de la température des bourses des volontaires quand, assis les jambes serrées, ils se servaient de leur ordinateur bien calé contre le ventre. Ce mode d'utilisation augmente la température du scrotum en moyenne de 2,6 degrés Celsius à gauche et de 2,8 degrés à droite, selon l'étude comportant une série de mesures (toutes les 3 minutes) pendant une heure à chaque fois. Or, des études ont associé une augmentation des températures des testicules ou du scrotum de 1 degré à 2,9 degrés à des effets négatifs sur la spermatogénèse (formation du sperme) et la fertilité. La concentration du sperme pourrait diminuer de 40% à chaque degré supplémentaire par rapport à la température de jour moyenne du scrotum, notent les auteurs. Les positions adoptées par l'usager et la température interne de l'appareil font monter conjointement la température. "Les ordinateurs portables produisent des hyperthermies significatives transitoires et répétitives au niveau du scrotum pendant des années, et un temps de récupération insuffisant entre les expositions à la chaleur pourrait causer des changements irréversibles ou seulement partiellement réversibles sur la fonction reproductrice mâle", mettent-ils en garde. L'équipe du Dr Sheynkin prévoit d'étudier directement ces effets sur la fonction testiculaire et le sperme. Pour l'instant, ces spécialistes ignorent quelle durée d'utilisation serait sans danger. Selon leur étude, en un quart d'heure, la température du scrotum a déjà grimpé d'un degré... Si des dispositifs protecteurs étaient proposés, leur efficacité devrait être vérifiée cliniquement pour empêcher les publicités mensongères, lancent-ils. En attendant d'en savoir plus, ils suggèrent aux jeunes de penser à la modération. ! b) Causes d'origine féminine Compléter le tableau à partir de la page 131. Dénomination Cause Méthode de diagnostic Troubles de l'ovulation Obstruction ou altération des trompes Troubles de la réceptivité du sperme Document complémentaire : extrait de http://www.serono.fr/actu/pdf/repro_faq.pdf La fertilité d'un couple est la résultante de deux fertilités individuelles. Elle peut se trouver réduite (hypofertilité) ou abolie (stérilité) pour toute une série de raisons, de gravité variable. En résumant, chez la femme, les facteurs sont : 3/5 • défauts de l'ovulation et donc moindre qualité des ovocytes (dysovulation) ou absence d’ovulation (anovulation), • défauts de la glaire cervicale : production insuffisante, imperméabilité, présence d’anticorps anti-spermatozoïdes, • défauts des trompes : absence, obstruction, section ou altération, • défauts de l'endomètre : non-réceptivité, vascularisation déficiente. Chez l'homme : défauts du sperme : nombre, vitalité, mobilité des spermatozoïdes insuffisants, anomalies morphologiques des spermatozoïdes ; composition chimique anormale du liquide séminal ; présence d’anticorps anti-spermatozoïdes. II) Les méthodes de procréation médicalement assistée Voir tableau 1) L'insémination artificielle. Il s'agit d'une injection dans la cavité utérine de spermatozoïdes préparés comme si ils avaient déjà traversé la glaire cervicale. On peut également pratiquer une insémination intratubaire dans les trompes. On associe souvent cette méthode à une stimulation hormonale des ovaires pour maîtriser le moment de l'ovulation. 2) La stimulation ovarienne On injecte un coktail d'hormones proches de la LH et de la FSH ce qui entraîne le développement des follicules. Quand ce développement est jugé suffisant on fait une injection d'hormone gonadotropine chorionique (HCG) qui mime un pic de LH et déclenche l'ovulation dans les 38 heures. Selon que l'on souhaite obtenir un ou plusieurs ovocytes le cocktail d'hormones est dosé différemment. Cette stimulation peut être utilisée dans le cadre d'une insémination artificielle ou d'une fécondation in vitro. ! Réaliser un schéma des étapes de la stimulation ovarienne en faisant figurer les techniques qu'on emploie suite à cette stimulation. Ne pas oublier Titre et Légendes. Sur feuille. 3) La Fécondation In Vitro ou FIV Il faut commencer par réaliser une maturation folliculaire avec stimulation ovarienne, puis il faut recueillir et préparer les gamètes mâles et femelles. Lors de la phase de FIV et de culture embryonnaire les ovocytes sont mis en contact avec les spermatozoïdes et 17 h après on peut observer des zygotes avec deux pronucléi (noyaux mâle et femelle juste avant qu'il ne fusionnent en un seul noyau : celui de la cellule oeuf), 24 h plus tard le tube à essai contient des embryons à deux ou quatre cellules. Il faudra ensuite réaliser le transfert embryonnaire et replacer les embryons dans la cavité utérine grâce à un cathéter. Dans le cas d'un transfert différé il faut congeler les embryons selon un protocole spécifique en vue de les utiliser plus tard. 4) L'IntraCytoplasmicSpermatozoïd Injection ou ICSI Un seul spermatozoïde (débarrassé de son flagelle) est introduit dans le cytoplasme de l'ovule avec une micro pipette. Voir la technique p 140 Les résultats de ces techniques (3 et 4) : Le taux de grossesses cliniques par ponction est, tous cas confondus, de 20 % environ. Il varie peu en fonction des indications. Il varie beaucoup en fonction de l’âge féminin et des caractéristiques de chaque tentative. La part d’aléatoire (paramètres inconnus ou mal contrôlés) est importante. En pratique, après un maximum de 5 tentatives, 50 % des couples ont au moins un enfant. En théorie, si aucun couple n’abandonnait, après un maximum de 5 tentatives, les deux tiers des couples auraient un enfant. 20 % des couples ayant obtenu un enfant reviennent pour une autre grossesse. 5) Le diagnostic prénatal (DPN) Voir p 135 répondre à la question 2 p 135. Sur feuille. 6) Le diagnostic pré implantatoire (DPI) voir p 141 et polycopié « Diagnostic pré implantatoire et éthique ». ! 4/5 ! Expliquer les différences qu'il y a entre DPN et DPI et exposez quelques problèmes éthiques qui pourraient survenir si ces pratiques n'étaient pas encadrées par la loi. Sur feuille. Question de type baccalauréat à faire également pour le 15 mars 2008 : Sujet de la session 2003 LA PROCREATION THEME OBLIGATOIRE Maîtrise de la reproduction Document 1 : L’insémination artificielle intra-utérine avec sperme du conjoint (IAC) consiste à déposer des spermatozoïdes à l’aide d’une sonde dans la cavité utérine. La femme est soumise à un traitement hormonal qui stimule l’ovulation. Cette technique permet par ailleurs de court-circuiter la glaire cervicale et de rapprocher les spermatozoïdes de l’ovocyte. Une technique appelée ICSI (injection spermatique intra-cytoplasmique) permet de pallier* certaines anomalies des spermatozoïdes qui les empêchent de féconder. Pour que la fécondation soit possible, il est nécessaire que les spermatozoïdes soient en nombre suffisant, qu’ils soient mobiles et qu’ils aient une morphologie normale. Dans certaines infertilités masculines, ces conditions ne sont pas remplies et les spermatozoïdes ne peuvent pas spontanément féconder l’ovocyte. Dans ces cas–là, on peut injecter directement, à l’aide d’une micro-pipette, un spermatozoïde dans l’ovocyte, ce qui augmente les chances d’obtenir des embryons (ovocytes fécondés). d’après Centre d’infertilité et d’assistance médicale à la procréation Hôpital La Grave. Toulouse dans Hachette 1ère ES *Pallier : remédier à Document 2 : On peut faciliter l’ovulation, de manière à faire croître et mûrir plusieurs follicules ovariens, pour pouvoir prélever ces follicules et recueillir les ovocytes, les féconder en éprouvette afin de transférer les cellules-oeuf ainsi obtenues dans l’utérus quelques jours plus tard. Cette technique appelée FIVETE, initialement réservée aux stérilités féminines tubaires (trompes bouchées ne permettant pas la rencontre des gamètes), s’est étendue à de nombreuses formes de stérilité (masculine, ovarienne, inexpliquée). […] Plus de vingt ans après la naissance en 1978, de Louise Brown, premier bébé issu de la fécondation in vitro, on peut mesurer l’importance prise par les techniques de reproduction assistée. Les centres de procréation médicalement assistée (PMA) couvrent aujourd’hui le monde entier et 500 000 bébés sont nés grâce aux procédés de fécondation en laboratoire. d’après La science au présent 2002 Encyclopaedia universalis Première question (10 points) Saisir et mettre en relation des informations A partir des seules informations données par les documents, expliquez comment les différentes méthodes de procréation médicalement assistée permettent de traiter l’infertilité de certains couples. 5/5