Sahara Occidental : l·heure d·une nouvelle piste ?

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Un demi-siècle après que l’Assemblée
Générale des Nations Unies a demandé
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du Sahara Occidental demeure plus
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le territoire en une seule colonie depuis
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le Maroc et la Mauritanie à occuper et
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partie de la population autochtone s’est
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pression militaire du Frente Polisario – le
mouvement d’indépendance lancé en
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laissant le Maroc comme seul occupant.
Rejetant les revendications du Maroc et
de la Mauritanie, la Cour Internationale
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population Sahraoui avait droit à
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pouvoir administratif de droit. Le
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Nations Unies concernant les territoires
non autonomes. La République Arabe
Sahraouie Démocratique (RASD), un
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nations – petites pour la plupart.
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n’a été conclu. Le Maroc reste l’occupant
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autochtone l’option entre l’indépendance
ou l’inclusion avec le Maroc, mais il n’a
pas eu lieu.
L’accent sur la ‘diplomatie traditionnelle’
(Piste I dans le pourparler sur la
construction de la paix), menée
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qui représentent la RASD, le Maroc et
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Unies et sa mission de maintien de la paix
MINURSO,1 n’a laissé aucun espace pour
une participation ‘ascendante’ incluant
des acteurs de la société civile. Les acteurs
se sont simplement concentrés sur deux
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du référendum et l’apport d’une aide
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sahraouis dans des camps près
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L’absence de renforcement du
pouvoir et de responsabilisation
des autochtones a créé un
processus de paix non participatif
dépendant de plus en plus des
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José Copete
La diplomatie traditionnelle n’a pas réussi
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Serait-il temps d’adopter une approche «
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décolonisation en Afrique ?
Dans d’autres contextes,
beaucoup d’ONG de secours
international ont combiné
promotion de la paix et assistance
humanitaire. Cependant, dans le
cas des Sahraouis, elles ont simplement
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concentration sur le secours des habitants
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populations sahraouis vulnérables – les
personnes déplacées de l’intérieur restant
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qui se sont réinstallés dans des pays tiers
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Dans la situation actuelle, après le
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et le rejet des propositions faites par
l’ancien Secrétaire d’Etat américain
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récentes dans les villes de Laayoun et
Smara – dans lesquelles des centaines de
Sahraouis ont demandé le respect du droit
international, le maintien du référendum
et l’indépendance – montrent l’existence
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oubliée. Si la communauté internationale
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Il est aujourd’hui nécessaire de :
n lier l’aide à la construction de la paix
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construction de la paix
n Š˜™Ž›ȱž—Žȱ™Ž›œ™ŽŒ’ŸŽȱȍȱ–ž•’™’œŽœȱȎȱ
impliquant la participation des secteurs
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commerçants, des universités et des
centres de recherches, des média, des
ONGs, des partis politiques et des
syndicats ainsi que les communautés à la
base.
n reconnaître les dimensions
internationales et transnationales du
peuple sahraoui : de nombreux camps
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des individus, des fractions tribales,
des institutions, des acheminements
en matière d’aide humanitaire et du
tourisme politique, des mouvements
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du Frente Polisario, les ambassades de
la République sahraoui, les comités de
•’Š’œ˜—ȱŽȱ•Žœȱ›˜ž™ŽœȱŽȱ›ŠŸŠ’•ǰȱšž’ȱ
contribuent tous à la survie dans les
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Sahara Occidental. L’interaction entre eux
et toute population de rapatriés risque
d’être extrêmement tendue. Depuis le
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devenu un lieu majeur de transit pour les
–’›Š—œȱŠ›’ŒŠ’—œȱŽ—ȱ›˜žŽȱŸŽ›œȱ•Ȃž›˜™Žǯ
Les récents développements dans le
territoire et l’incapacité des Nations
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sans rapport. Il est temps d’arrêter
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Occidental est insoluble et d’explorer
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multidimensionnelle d’après peuplement
et d’après rapatriement, impliquant
protection, réconciliation, respect
de la justice durant la transition et
développement.
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Référendum au Sahara Occidental ǯž—ǯ˜›ȦŽ™œȦ
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