Italie

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Italie
LA SIXIÈME COMMISSION DE l'ASSEMBLÉ
GÉNÉRALE
POSITION DU PAYS
PAYS/ORGANISATION: ITALIE
NOM DU DÉLÉGUÉ: SOPHIE AFANASYEVA
UNIVERCITÉ/ÉCOLE: MGIMO
L’autodétermination, également appelée le droit des peuples à disposer d'euxmêmes, est le principe selon lequel chaque peuple dispose d'un choix libre et
souverain de déterminer la forme de son régime politique. Il a été introduit après
l’adoption de La Charte des Nations unies. L’un des buts primordiaux de chaque
membre de l’ONU est le développement entre les nations des relations amicales
fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à
disposer d'eux-mêmes ».L’ Italie n’est pas une exception.
LE SAHARA OCCIDENTALE est un territoire de 266 000 km2 du Nord-Ouest de
l'Afrique Territoire non autonome selon l'ONU, cette ancienne colonie espagnole n'a
toujours pas trouvé de statut définitif sur le plan juridique depuis le départ des
Espagnols, en 1976.
Le territoire est revendiqué à la fois par le Maroc (lequel l'appelle « Sahara
marocain») et par la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée
par le Front Polisario en 1976. Celui-ci est un mouvement dont l'objectif est
l'indépendance totale du Sahara occidental, revendication soutenue par l'Algérie.
Devenu un enjeu global illustrant la rivalité entre le Maroc et l'Algérie, le dossier
saharien bloque toujours la construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Le
Polisario s'appuie sur un « consensus écrasant parmi les Sahraouis vivant sur le
territoire en faveur de l'indépendance et en opposition à l'intégration avec tout pays
voisin. »Le Maroc fonde sa revendication sur les accords de Madrid, sur la base de
liens d'allégeance passés entre les tribus sahraouies et les sultans du Maroc.
Depuis le cessez-le-feu de 1991, le Maroc contrôle et administre environ 80 % du
territoire, tandis que le Front Polisario en contrôle 20 % laissés par le Maroc derrière
une longue ceinture de sécurité La Mission des Nations unies pour l'organisation d'un
référendum au Sahara occidental patrouille l'ensemble du territoire.
En 1975, un avis consultatif de la Cour internationale de justice confirme l'existence
de liens historiques entre les populations du Sahara occidental et le Maroc, ainsi que
l'ensemble mauritanien, mais conclut qu'ils ne sont pas de nature à empêcher un
référendum d'autodétermination, en y rendant inapplicable la notion de terra nullius.
Dans son avis, la Cour précise :
Dans les années 1980, le Maroc érige un mur de défense qui sépare le territoire en
deux, les 20 % à l'est du mur étant désormais sous le contrôle du Front Polisario5.
Une guerre d'embuscades avec le Front Polisario prend fin en 1991 à la suite d'un
cessez-le-feu favorisé par la médiation de l'Organisation des Nations unies ; un
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référendum organisé par les Nations unies sur le statut final a été reporté à plusieurs
reprises.
Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara
occidental reste à déterminer. Depuis le départ des Espagnols, l'ONU considère que
le Sahara occidental est un territoire sans administration.
À partir de 2003, certains documents de l'ONU qualifient le Maroc d'« autorité
administrante », ce qui lui donnerait le droit d'exploiter les ressources naturelles du
territoire, par exemple d'autoriser des concessions pétrolières.
Dans un rapport publié en 2006 par Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations
unies, il est indiqué qu'aucun État membre de l'ONU (hormis le seul Royaume du
Maroc) ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
POSITION DE L'ITALIE
L'Italie est favorable à un référendum d'autodétermination au Sahara occidental que
se disputent depuis 1975 le Maroc et le mouvement indépendantiste du Polisario
soutenu par Alger, a affirmé hier à Alger le chef de la diplomatie italienne Massimo
D'Alema. “L'Italie a toujours soutenu la solution des Nations unies concernant
l'autodétermination et le référendum pour le peuple sahraoui. C'est la position
traditionnelle de l'Italie et nous la confirmons”, a déclaré M. D'Alema. L'Italie “est
favorable à un dialogue direct, sans conditions préalables entre le Maroc et le Front
Polisario, dans le cadre des résolutions des Nations unies”, a ajouté M. D'Alema à la
presse. Il a souligné que son pays était “traditionnellement engagé dans le soutien au
peuple du Sahara, qu'il s'agisse du soutien aux réfugiés au plan humanitaire ou du
soutien politique au Front Polisario”.
POSITION ALÉGIRIENNE
Après le retrait de l'Espagne et l'annexion par le Maroc et la Mauritanie, l'Algérie
soutient le principe d'autodétermination des peuples et accueille une majorité des
réfugiés sahraouis.
L'Algérie soutient le Sahara occidental au nom des droits des peuples à
l'autodétermination et l'inviolabilité des frontières coloniales. L'Algérie réaffirme, à
chaque attaque médiatique, qu'elle n'est pas concernée par le conflit et qu'elle se
contente de soutenir les résolutions de l'ONU.
POSITION DE L'ONU
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En 1963, le Sahara occidental a été inscrit, à la demande du Maroc sur la liste des
territoires non autonomes selon l'ONU, alors qu'il était encore une colonie
espagnole. En 1991, l'ONU a obtenu un cessez-le feu entre les belligérants, selon un
calendrier qui stipulait la tenue du référendum l'année suivante. À la suite de
désaccords incessants sur la composition des listes électorales, ce référendum n'a pas
encore eu lieu.
COLONIES DE L'ITALIE
Le Royaume d'Italie a développé un empire colonial de la fin du xixe siècle au milieu
du xxe siècle. L'apogée de cet empire se situe en 1940 : l'Italie possède alors des
territoires en Méditerranée, en Afrique et dans les Balkans.
À partir de 1929, l'expansion impérialiste devient un des thèmes favoris des discours
de Mussolini. Il soutient ainsi que l'expansion coloniale est une nécessité
démographique et économique pour un pays comme l'Italie. L'expansion colonialiste
se retrouve aussi dans le désir de Mussolini de remplacer le Royaume-Uni et, dans
une moindre mesure, la France en tant que puissance dominante en Méditerranée.
LA CAMPAGNIE DE L'ÉRYTHRÉE (1941)
La colonie de Somalie italienne est établie dans les années 1889-1890. Elle s'étend en
1925 sur le Jubaland aux dépens du Kenya britannique.
La colonie de l'Érythrée est fondée en 1889. Considérée comme un prestigieux projet
colonial pendant l'ère fasciste, sa capitale Asmara conserve encore à ce jour quelques
bâtiments et monuments datant de l'époque coloniale. Cette ville se trouve d'ailleurs
sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
La première tentative des Italiens de conquérir l'Empire d'Éthiopie (1895-1896) se
solde par une défaite retentissante à Adoua, après laquelle l'Italie se voit forcée de
reconnaître l'indépendance de l'Éthiopie. Toutefois, une seconde guerre italoéthiopienne éclate en octobre 1935, et le 9 mai 1936, le roi d'Italie Victor-Emmanuel
III est proclamé empereur d'Éthiopie.
L'Afrique orientale italienne est formée par deux colonies : l'Érythrée et la Somalie
italienne auxquelles s'ajoutent un territoire occupé : l'Abyssinie (Éthiopie). Mussolini
rêve d'envoyer des millions de colons italiens en Afrique orientale et il a beaucoup
d'espoir de rentabiliser ces territoires.
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Cependant, en envahissant l'Empire d'Éthiopie, pays membre de la Société des
Nations, l'Italie s'attire les foudres de la communauté internationale. Par ailleurs, sa
politique coloniale se soldera par un échec, l'Abyssinie ne sera que partiellement
occupée pendant cinq ans.
Des années de 1880 à 1941 c’ est une colonie italienne accomplissant le
développement économique et culturel propre De 1941 à 1952 l’Erythrée se
retrouve sous l’ occupation britannique En 1950 son avenir est dicuté à l’ ONU La
conclusion du débat une fédération entre l’Ethiopie et l’ Erythrée celle-ci entitré
autonome ayant une constitution et un gouvernment propres Enfin en 1993 après
une quarantaine d ‘années d’affrontements l’Erythrée devient indépéndante contre
le principe l ‘intangibilité des frontières cette indépendance est consacrée par un
référundum 1993 sous la surveillance de l’ONU le oui pour l’ indépendance massive.
Le gouvernement de Mussolini rêvait d'un nouvel empire romain en Méditerranée et
dans le nord-est de l'Afrique. La défaite de ce régime lors de la Seconde Guerre
mondiale met fin à cet espoir.
La fin de l'empire colonial italien commence en Éthiopie d'où les Italiens sont chassés
par les forces de l'empire britannique qui ramènent le Négus à Addis-Abeba,
cependant que, au sud, les forces du Congo belge remportent les victoires d'Asosa,
Gambela, Bortaï et Saïo La fin officielle de l'Empire est entérinée au traité de Paris en
1947. L'administration de la colonie de la Somalie italienne est confiée par les Nations
unies à l'Italie de 1949 à 1960.
LE MOUVEMENT POUR LA LIBERTÉ EN ITALIE
À l'origine de cette expédition qui dure du printemps 1796 à l'automne 1797, on
trouve la volonté du Directoire de sortir la France de l'isolement dans lequel elle se
trouve, en butte à l'hostilité de ses voisins européens Ne parvenant pas à atteindre
l'empire des Habsbourg par la route allemande, la France décide d'emprunter la
route italienne, en mobilisant l'armée d'Italie, cantonnée à Nice. Afin de commander
cette armée, le directeur Barras, commandant en chef des forces républicaines, fait
confiance au jeune général Bonaparte. Censée n'être qu'une manoeuvre de
diversion, la campagne d'Italie devient par la volonté de Bonaparte l'axe même de la
guerre.
Le 15 mai 1796, Milan est aux mains des Français. Bonaparte y fait son entrée
solennelle, et adresse à ses compagnons d'armes cette proclamation : « Soldats, vous
vous êtes précipités comme un torrent du haut de l'Appenin. Vous avez culbuté,
dispersé tout ce qui s'opposait à votre marche... Milan est à vous., il les rassure : «
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que les peuples soient sans inquiétude, nous sommes amis de tous les peuples,
Rétablir le Capitole, réveiller le peuple romain engourdi par plusieurs siècles
d'esclavage, tel sera le fruit de nos victoires. »
Bref, la Liberté est la valeur suprême. Mais quelle Liberté ? Nul mot n'est plus
équivoque, nul n'a reçu plus de significations différentes. C'est un de ces mots qui ont
plus de valeur que de sens, qui chantent plus qu'ils ne parlent ; qui demandent plus
qu'ils ne répondent, de ces mots qui ont fait tous les métiers.
Manifestement, on assiste là à l'opposition entre deux notions de liberté : à la liberté
conquérante, impérialiste, s'oppose la liberté de 1789. Les Français entendent-ils
vraiment libérer les Italiens ou se servent-ils de la liberté pour s'imposer ? De là vient
le malentendu entre la France et l'Europe. Il y a loin du décret promettant le 19
novembre 1792 l'aide aux peuples qui veulent acquérir leur liberté, à la réalité de la
guerre de conquête qui fait bon marché du droit des peuples à disposer d'euxmêmes.
C'est l'idéologie conquérante de la Révolution et les méfaits d'une armée
d'occupation. Si les Français exportent la fièvre révolutionnaire, ils veulent en
contrôler les effets, comme l'écrit Carnot à Bonaparte, le 22 juin 1796 : « Rien ne
peut être plus conforme à nos voeux que de voir se propager autour de nous les
principes de démocratie qui sont la base de notre gouvernement, mais il faut prendre
garde à ne pas compromettre notre propre Liberté en voulant fonder celle des
autres. Certes les Français affectent d'opposer les opprimés aux oppresseurs, le
peuple patriote aux nobles et au clergé manipulés par l'Église et le Saint-Siège mais
les villes délivrées sont placées sous gouvernement militaire, leur administration
sévèrement contrôlée et les constitutions imposées aux Républiques-soeurs.
D'abord accueillis en libérateurs les Français sont ensuite perçus comme des
envahisseurs et ils suscitent l'hostilité d'autant plus qu'ils ont parfois la main lourde
en raison des pillages, Ce qui fut dit fut fait et les occupants ont requis des oeuvres
d'art qui prennent le chemin de la métropole, tant et si bien que le 9 thermidor an VI
(27 juillet 1798), une grande fête de la Liberté des Arts célèbre l'arrivée à Paris des «
monuments des victoires de l'Armée d'Italie » (1). On voit se déployer du Jardin des
Plantes au Champ de Mars, une longue caravane de chars tirés par des buffles
portant des statues, dont l'Apollon du Belvédère, des bustes, des bronzes, des
tableaux de Raphaël, de Véronèse, des livres, des manuscrits mais aussi des ours, des
lions et même des dromadaires qui font grand effet sur le pavé parisien.
Toutefois, si l'intervention française d'Italie a eu à court terme ces effets négatifs, elle
a semé des graines pour l'apprentissage de la démocratie. L'explosion des clubs et de
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la presse, à laquelle on assiste alors, habitue les Italiens à discuter publiquement des
grands problèmes de l'heure. L'intervention française permet aux Italiens de prendre
conscience de leur personnalité, et elle donne le départ du mouvement unitaire
italien. La Liberté va illuminer tout le XIXe siècle. L'expérience italienne n'est certes
pas une parenthèse. L'idée d'une mission civilisatrice de la France accomplissant
l'idéologie révolutionnaire et la faisant rayonner dans tout l'univers est chantée tant
par Michelet que par Lamartine.
Par le congrès de Vienne de 1815, qui accompagne la chute de Napoléon Ier, et qui
est en grande partie orchestré par le Premier ministre autrichien, Metternich, la
péninsule italienne se retrouve partagée en de multiples petits États le plus souvent
sous domination autrichienne.
Le retour de monarchies absolues en Europe ravive le désir de liberté et, en 1820, la
péninsule est confrontée aux premiers soulèvements organisés par l’association des
Carbonari qui s’opposent à la présence autrichienne. Ces insurrections, auxquelles
prennent part essentiellement des étudiants, des militaires et la jeune bourgeoisie en
écartant les masses populaires, ne parviennent pas, à quelques exceptions près, à
s’imposer et elles sont durement réprimées.
Ces événements forment le prélude au printemps des peuples et c’est dans ce climat
de révolte que Mazzini va s'affirmer comme un leader des mouvements
insurrectionnels s'opposant à la fois à ce qu'il considère, à l'occupation autrichienne
et au pouvoir politique du Royaume de Sardaigne.
Au cours des années 1848-1849, Mazzini a la possibilité, pour la première fois,
d'occuper le premier rôle dans les évènements italiens. Le 7 avril, il se rend en Italie
où il est acclamé à Milan qui s'est insurgée contre les Autrichiens. Là, il s'entretient
avec les chefs républicains avec qui il s'oppose, notamment Carlo Cattaneo,
privilégiant l'indépendance italienne à la démocratie et à la république.
La conception progressiste et le mazzinisme
« La patrie est la maison de l'homme, non de l'esclave »
« Construire […] l'Italie en une Nation Une, Indépendante, Libre, Républicaine »
Après l'échec des insurrections de 1848, Il en est chassé par les Français venus
rétablir sur le trône le pape Pie IX.
En 1849, il s'installe à Londres, où il reste jusqu'en 1868. Au cours de cette période, il
entre en conflit avec les courants du mouvements démocratique européen leur
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reprochant de trop mettre en avant le principe des droits de l'homme, au détriment
de celui de ses devoirs et notamment avec la gauche française. Ceux-ci lui reprochent
d'avoir une activité trop orientée en faveur de l'Italie et d'être un tyran en puissance.
Il tente sans succès de soulever Mantoue (1852), Milan (1853), Gênes et Livourne
(1857) ce qui lui vaut une seconde condamnation à mort.
En 1855, Daniele Manin, en particulier, appelle ses amis à soutenir l'action de la
Maison de Savoie dans une déclaration retentissante : « Persuadé qu'il faut avant
tout faire l'Italie, que c'est la question primordiale, je dis à la maison de Savoie :
Faites l'Italie et je suis avec vous, sinon non... Moi républicain, je plante le premier
l'étendard de l'unification : L'Italie avec le roi sarde ». Il fonde, avec La Farina, un parti
monarcho-unitaire opposé à celui de Mazzini, la Società nazionale italiana en 1857,
ce qui signifie séparer l'unification de l'Italie de la réforme sociale et politique
préconisée par Mazzini.
Cavour est habile à forger une alliance avec la France et à conduire une série de
guerres qui conduisent à la naissance de l'État italien entre 1859 et 1861, mais la
nature politique de la nouvelle équipe gouvernementale est bien loin de la
république mazzinienne.
Le plan initial, selon la méthode insurrectionnelle mazzinienne, prévoit d'activer un
foyer de rébellion en Sicile où il y a un mécontentement généralisé contre les
Bourbon, et de là, l'étendre à l'ensemble du sud de l'Italie. Plus la suite, un départ du
port de Gênes pour débarquer à Ponza semble plus approprié afin de libérer les
prisonniers politiques qui viendront renforcer les rangs de l'expédition avant
d'atteindre Sapri, qui, à la frontière entre la Campanie et la Basilicate, est considérée
comme une position stratégique idéale pour attendre des renforts et marcher sur
Naples.
Le 25 juin 1857, Pisacane s'embarque avec vingt-quatre compagnons, y compris
Giovanni Nicotera et Giovan Battista Falcone, sur le bateau de ligne Cagliari, de la
Société Rubattino. Le 26 juin, ils débarquent à Ponza où, en agitant le drapeau
tricolore, ils réussissent facilement à libérer 323 prisonniers,. Dans la soirée, les
conspirateurs débarquent à Sapri, où mais ils ne trouvent pas les rebelles qu'ils
espéraient. Au contraire, ils doivent affronter les faux des paysans auxquels les
autorités ont annoncé le débarquement d'une bande de bandits évadés de l'île de
Ponza. Le 1er juillet, à Padula, ils sont encerclés et vingt-cinq d'entre eux sont
massacrés par les paysans. Pisacane, avec Nicotera, Falcone et les derniers survivants
réussissent à fuir à Sanza Pisacane et Falcone se suicident avec leurs armes, tandis
que ceux qui ont échappé à la colère populaire sont jugés en janvier 1858.
Contrairement à Mazzini, qui en ce concerne les questions sociales, propose une
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solution sur les classes seulement après avoir résolu le problème unitaire, Pisacane
pense que pour parvenir à une révolution patriotique unifiée et nationale, il faut
d'abord résoudre la question paysanne, qui est celle de la réforme agraire.
Les problèmes à résoudre face à cette thématique restent cependant nombreux.
Tout d’abord, il faut prendre en compte les cas de violation de ce droit qui sont
fréquents. De plus, il faut mettre en relation l’intégrité territoriale et le droit à
l’autodétermination. Par ailleurs, pour éviter les conflits éventuels, la prévention se
présente comme la meilleure méthode à adopter. La résolution des conflits dépend
d’une problématique bien plus globale où la participation de chaque état représente
un poids et un intérêt particuliers.
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