Le CEP commerce interentreprise
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Le CEP commerce interentreprise
TUDE LE CONTRAT D’É COMMERCE U D E IV T C E P S O R P ES INTERENTREPRIS Synthèse Un secteur dynamique en action ! compétences Emplois, métiers, QUESTION DE CHIFFRES Les indicateurs chiffrés utilisés (hors 2 enquêtes complémentaires réalisées tive c e p s o r P e d u t ’É d Le Contrat rce e m m o c u d r u te c e s pour le interentreprises à la loupe en 2011) couvrent la période 1995-2009. Certains indicateurs présentés dans le rapport final du CEP du Commerce interentreprises publié en octobre 2011 (sources publiques INSEE) ont toutefois été mis à jour dans cette plaquette, au regard du rapport de la situation du commerce en 2011 (édition juin 2012) établi pour la Commission des Comptes Commerciaux de la Nation. ltats du CEP ppuie sur les résu s’a n tio ica bl pu te La présen GESTE en 2011. ortium CREDOC / réalisé par le cons s phases : é en troi CEP s’est déroul Méthodologie - Le Moyens / Sources thèmes existants sur ces nthèse des travaux Sy ur du commerce • cte se le r s lieux disponibles su s ue tiq tis ene, EAE, EAP), sta s Dresser un état de de et ptes nationaux, Sir e, om iqu (C om E on SE , éc IN n Phase 1 s : tio de la situa du Travail (DADS) interentreprise ômage), ministère 2011 atiques ch tre pr s du es de m es et se re i iqu èt ier ist plo at om m em Pr de l’e CGI (Bar Unedic (st ue de la branche), ources Q (portrait statistiq de gestion des ress commerce RE du CE ire to va er bs ) treprises nnées de l’O do ), I+C el tri emploi-formation es humaines des en m ns tri ises Intergros (Bila pr A tre PC en l’O er de int et ce s er ise du comm s interentrepr alisées auprès de CEP réalisé mplémentaires ré co depuis le dernier es Cêt DO qu en RE (C ux • De léphonique cteur : enquête té en 1995 qualitatifs ns tie tre en s), entreprises du se 224 entreprise de tif ta s en és pr tre re iés de 35 en prise échantillon dres et autres salar ca ts, an ige dir ) (GESTE ités du négoce s différentes activ représentatives de ns du nombre timer les évolutio es : ive at tit an qu haine décennie • Dimension au cours de la proc ospective pr ur e cte ud se ét le e un ns r da se Réali termes d’emplois r les évolutions en métiers dans Phase 2 tative : appréhende ali négoce de l’emploi et des qu de n s sio ité en tiv m ac Di s • entreprise requis par les es nc te pé m Eté 2011 co le commerce inter de de métiers et à l’horizon 2020 précédentes ts des deux phases lta su ré s de r rti • À pa mmandations Élaborer des reco faveur Phase 3 opérationnelles en e 2011 formation la de et i Septembre-octobr plo de l’em le secteur ns professionnelle da treprises en er int du commerce Objectifs des qualifications ctif des métiers et pe os pr es ire to va er L’Obs département Étud entreprises (OCI), er Int s sociaux ire ce er na m rte m pa Co les du , accompagne os gr er nt uvre d’I t en m ise dans la m en œ et Développe ce interentreprises er m s m ise co pr du tre es en ch s des bran aux besoins de formation adaptée de e qu liti po ne d’u et des salariés. ctive sur l’évolution r une veille prospe re su s as s : ion iss m Ses s études qualitative emplois ; réaliser de s ; on ati m for les et des métiers et des s plois, les métier em les r lariés, su sa s es de tiv et quantita s entreprises, résultats auprès de s régions rs de leu , er tat l’É iqu un de , m com s et de salariés lle ne ion ss ofe pr s des organisation Document réalisé par Le Contrat d’Étude Prospective a été cofinancé par le Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social. Il est téléchargeable sur le site http://travail-emploi.gouv.fr Sommaire rentreprises Le commerce inte -distributeurs…) (négoce, grossistes alifications L’emploi et les qu iers et Diversité des mét des compétences développement matière s entreprises en Les pratiques de maines de ressources hu ité gration et attractiv té in n, io at is al nn Professio e pour le secteur tiv ec sp ro P e ud Ét Le Contrat d’ loupe rentreprises : à la du commerce inte 2 p. 4 p. 6 p. 8 p. 10 p. 14 p. 17 ) P E C ( e v i t c e p s o r P e d u t É ’ d t a r t n Le Co e c r e m m o c u d r u pour le secte s e s i r p e r t n e r e int e, forte valeur ajouté à e u iq om on éc r Secteu rté ntreprises a confo re te in ce er m m le co in de l’économie. se au ce la p sa s depuis 20 an s complexes… on ti lu so , es ic rv se Offre de secteur diversifié, n u t en os p m co n, les négociants alité et l’innovatio u q la rs ve é rn u to résolument s des fournisseurs ce en ig ex es d t en au croisem professionnels. et des acheteurs cteur entreprises du se es d on ti ta ap d ’a La capacité d environnement r u le e d s on ti ta u face aux m uer les métiers, ol év e ir fa r ou p e ns constitue une forc pondre aux besoi ré s, ce en ét p m co développer les pratiques RH… s le er is al n n io ss rofe de qualification, p fis de demain ! é d s le r e v le re e, en somm 3 s - Synthèse ce interentreprise er m m co du ve cti Prospe Le Contrat d’Étude Le commerce interentreprises (négoce, grossistes-distributeurs…) e u iq m o n o c é r u e t un sec e é t u o j a r u e l a v à forte rnières décennies, de ux de s de s ur Au co ace es a conforté sa pl is pr re nt re te in ce plus le commer ribution de plus en nt co e un : ie m no au sein de l’éco el de croissance annu ux ta un , IB P au importante celui ujours supérieur à to e té ou aj ur le va de la e… dans leur ensembl es al ci er m m co s isme des activité testent du dynam at s ue iq om on éc les indicateurs goce. des activités de né PÉRIMÈTRE DU CONTRAT D’ÉTUDES PROSPECTIVES (CEP) Le périmètre du commerce interentreprises est plus large que le champ 2 couvert par le Contrat d’Étude Prospective qui portait sur les branches du commerce de gros, définies dans le champ NAF 46 de l’INSEE. L’OPCA Intergros couvre quant à lui 42 000 entreprises et 500 000 salariés relevant des 12 conventions collectives nationales du commerce de gros et international. 4 Le commerce interentreprises c’est : • 120 000 entreprises • 1 million de salariés • 98 % d’entreprises de moins de 50 salariés, 75 % de moins de 10 salariés et 50 % de moins de 5 salariés • 4 principales familles d'activités : interindustriel (50 % des emplois), alimentaire (22 %), non alimentaire (21 %), commerce international (7 %) Source : INSEE Dynamisme des activités de négoce de 2000 à 2008... Une contribution au PIB de plus en plus importante • Depuis 25 ans, la croissance de la valeur ajoutée des activités de négoce se distingue nettement de celle des autres activités commerciales et productives. • Sur la période 2000-2008, la valeur ajoutée du secteur a progressé chaque année sensiblement au même rythme que le PIB, mais toujours à un rythme supérieur à celui des activités commerciales. Taux de croissance annuels moyens de la valeur ajoutée sur la période 1994-2008 : + 3,6 % pour le commerce interentreprises, contre + 2,1 % pour le PIB et + 2 % pour le commerce dans son ensemble. • En 2008, le commerce interentreprises a généré 4,7 % du total de la valeur ajoutée nationale (3,2 % en 1985). La part du commerce interentreprises dans la valeur ajoutée de l’ensemble du commerce est passée de 31,9 % en 1985 à 46,1 % en 2008. • La valeur ajoutée (en euros constants) créée par les activités du commerce interentreprises a ainsi été multipliée par près de 2,5 entre 1985 et 2008 et atteint 80,35 milliards d’euros en 2007. Une contribution contrastée à l’emploi salarié • Entre 1994 et 2008, l’emploi salarié a progressé de 10,8 % au sein du secteur. L’essentiel de cette hausse a été réalisé entre 1997 et 2001 (+ 8,4 %). • En 2009, les entreprises du négoce contribuent à hauteur de 4,1 % à l’emploi salarié total (4,4 % en 1998). • La part du commerce interentreprises dans l’emploi salarié de l’ensemble du commerce est passée de 35,3 % en 1994 à 32,8 % en 2008 (32 % en 2011). … et reprise de l’activité économique après la crise de 2009 En période de crise économique, les entreprises du négoce sont parmi les plus affectées, après l’industrie • Sur la période 1995-2008, l’indice de chiffre d’affaires (HT, en valeur) des négociants a progressé de + 3,9 % en moyenne. Le chiffre d’affaires moyen par entreprise a augmenté de + 23,5 % de 2000 à 2008, pour atteindre 3,8 M€ en 2008. • La crise économique de 2009 a impacté le secteur aussi bien en termes d’évolution de l’activité (chiffre d’affaires en baisse de -10 %), que d’emploi : diminution de -3,3 % de l’effectif salarié total du secteur en un an, soit trois fois plus que la baisse d’effectifs enregistrée au niveau de l’ensemble de l’économie. Les entreprises du commerce interentreprises ont ainsi supporté les deux tiers de la baisse totale des effectifs salariés dans l’ensemble du commerce. • La part des entreprises du commerce interentreprises dans l’économie est stable depuis dix ans. Malgré la crise économique, le commerce interentreprises a vu le nombre d’entreprises poursuivre sa croissance en 2009. Cette hausse est directement liée à l’instauration du statut d’auto-entrepreneur cette année-là (nombre de créations d’entreprises : + 21 % sur un an). Les activités de négoce ont retrouvé le chemin de la croissance en 2010 • Sur les 10 premiers mois de l’année 2010, l’indice de chiffre d’affaires du secteur a progressé de + 4 %, soit près de deux fois plus que l’indice de chiffre d’affaires du commerce de détail. Et l’année 2011 confirme la reprise engagée en 2010 : le volume d’affaires augmente et la croissance des ventes de l’ensemble du secteur s’accélère (+ 3,8 % en 2011 après + 2,6 % en 2010). Avec à la clé, une reprise de l’emploi salarié : + 0,8 % par rapport à 2010 (968 000 salariés, soit 32 % des salariés du commerce). • La croissance de l’activité du commerce interentreprises est tirée par le négoce de produits non alimentaires et par le négoce de produits interindustriels. • Les entreprises du commerce interentreprises démontrent une capacité croissante à valoriser leurs activités. Témoin : la croissance nettement supérieure des différents soldes intermédiaires de gestion par rapport au chiffre d’affaires sur la période 2000 – 2007 : + 26 points pour le chiffre d’affaires (en euros courants), + 42 points pour la marge commerciale, + 46 points pour la valeur ajoutée, + 60 points pour l’excédent brut d’exploitation et le profit brut avant impôt (soit une hausse plus de deux fois supérieure à celle du chiffre d’affaires). Un atout clé pour relever les défis de demain : la capacité d’adaptation des négociants face aux opportunités offertes par les évolutions de l’environnement économique. Leur position d’intermédiaires entre offreurs et demandeurs au sein des filières leur permet d’appréhender les évolutions de leurs marchés et nourrit leur réflexion stratégique en matière d’offre de services, d’emploi, d’innovation... 5 nthèse erentreprises - Sy ve du commerce int cti pe os Pr de tu Le Contrat d’É L’emploi et les qualifications e t n e n a m r e p e h une recherc de dynamisme l’emploi dressent de s le ra né gé s ue Les caractéristiq t tourné mique résolumen na dy r eu ct se un d’ cours le portrait nt du CDI, faible re ra dé on ép pr x oi ch vers la qualité : à celles ations supérieures ér un m ré l, ie rt pa au temps eurs il… Autant de vect ta dé de ce er m m du co lariés. fidélisation des sa de rs eu ct fa , té vi d’attracti 6 Les indicateurs qualité de l’emploi • 94,3 % des salariés en CDI, contre 86,8 % en moyenne au niveau national Deux tendances majeures : l’augmentation des qualifications et la montée en compétences • Un taux de fidélisation important, 1 salarié sur 4 justifiant d’une ancienneté supérieure à 10 ans Un renforcement de l’emploi des cadres et une diminution de la proportion d’ouvriers • 92 % des salariés à temps plein, contre 81 % en moyenne sur l’ensemble des secteurs • Cadres : + 5 points entre 1994-1996 et 2006-2008 • 8 % de temps partiel, soit plus de deux fois moins que dans l’ensemble des secteurs • Ouvriers non qualifiés : -1 point entre 1994-1996 et 20062008 • Un recours à l’intérim (3,1 %) inférieur à la moyenne nationale (3,7 %) • Une rémunération moyenne par personne en augmentation de + 3,4 % par an en moyenne, supérieure à celle du commerce de détail (x 2) et de l’industrie (x 1,4) Effectifs salariés : deux éléments clés de stabilité La part de chacune des familles de produits du commerce interentreprises en matière d’effectifs salariés varie peu dans le temps : • 50 % des emplois pour les produits interindustriels ; • 22 % pour les produits alimentaires ; • 21 % pour les produits non alimentaires ; • 7 % pour les secteurs du commerce international. À noter toutefois, sur la période 1994-2009 : une légère progression dans l’interindustriel (+ 8) et le non alimentaire (+ 6 %), une baisse dans l’alimentaire (- 5 %). L’emploi féminin est stable : la part des femmes dans l’emploi salarié s’élève à 32 % en 2011, contre 31,1 % en 1996. • Ouvriers qualifiés : - 3 points entre 1994-1996 et 2006-2008 Une progression importante des niveaux de formation initiale des salariés • Salariés diplômés de niveau III* : + 7,4 points • Salariés diplômés de niveau I et II* : + 6,2 points • Part des emplois de niveau BTS (niveau III*) : 18,7 %, contre 11,3 % dans la moyenne des secteurs À noter : le poids croissant des salariés très expérimentés dans le secteur, avec le renforcement de l’emploi des seniors (plus de 50 ans) : 23,8 % en 2008, contre 16,5 % en 1996. * Niveau I : Bac + 5, Master… Niveau II : Bac + 3, Licence… Niveau III : Bac + 2, BTS, DUT… 7 s - Synthèse ce interentreprise er m m co du ve cti Prospe Le Contrat d’Étude Diversité des métiers et développement des compétences s n i o s e b x u a e v de nou à satisfaire ffre versification de l’o di e, nc re ur nc co la : Intensification de les technologies… el uv no s de t an ss e croi de services, usag goce font émerger né du s se ri ep tr en r par les les enjeux à releve . ins en compétences de nouveaux beso s sur les métiers ue cr ac n tio ca ifi al s de qu Avec des exigence rd de la technicité ga re au x, au ci er m techniques et com ontée oposées et de la m pr ns tio lu so s de ontants croissante erciaux, liée aux m m m co ux je en s en puissance de . ns et des produits io ct sa an tr s de és plus élev 8 Des enjeux stratégiques… … aux besoins en compétences Depuis 10 ans, les entreprises du négoce sont confrontées à une concurrence accrue sur l’ensemble des marchés (61 % des entreprises concernées), la pression portant en premier lieu sur les prix. Deux familles de métiers prédominent dans la structure des emplois des entreprises du négoce, quelle que soit la taille des entreprises : • Deux principaux concurrents sont identifiés : les grossistes issus de la même branche (87 % des entreprises) et les firmes internationales ou étrangères (42 % des entreprises concernées par la concurrence étrangère). • La concurrence est plus marginale de la part des industriels (21 %) et des centrales d’achat (21 %). Afin de rester compétitives dans cet environnement économique en forte évolution, 90 % des entreprises ont complété leur gamme de produits en proposant un ou plusieurs services « sur-mesure » ciblés sur les besoins spécifiques de leurs clients. • En tête : livraison (82 % des entreprises), conseil, formation et études de marchés (63 %), service après-vente et maintenance technique (49 %). Au total, 20 % des entreprises proposent ces 3 services les plus courants. 15 % y associent le financement ou la location. • Avantage à la clé : valeur ajoutée forte par rapport au négoce traditionnel et différenciation nette avec les offres de services standards permettent de s’affranchir de la concurrence sur les prix. Face à l’évolution des modes de distribution et des pratiques de consommation, les entreprises du négoce s’engagent dans la voie du commerce électronique et s’approprient les technologies de l’information et de la communication (TIC) : • 64 % des entreprises utilisent déjà un progiciel unique de gestion comptable, commerciale et de gestion des stocks et 60 % un système d’échange de données informatisé (EDI). Enfin, les entreprises s’adaptent aux exigences croissantes de l’internationalisation des activités : • tous secteurs confondus, un quart a développé ses ventes à l’étranger durant les dernières années (37 % dans le « non alimentaire ») ; • un tiers a dans le même temps modifié ses approvisionnements. Avec un facteur clé dans le développement des échanges avec les fournisseurs étrangers : l’utilisation des TIC. • la fonction commerciale (42 % des salariés), répartie principalement entre les métiers de commerciaux itinérants et sédentaires, le poids des seconds tendant à s’accentuer par rapport aux premiers, avec toujours une logique de complémentarité des deux approches de vente ; • la fonction logistique (35 % des effectifs), constituée de magasiniers, caristes, manutentionnaires et chauffeurslivreurs, travaillant en relation étroite afin de fiabiliser la chaîne logistique et d'assurer la qualité et la réactivité du service. Les effectifs des métiers administratifs, généralement réduits, sont en proportion plus élevés dans les entreprises de petite taille. Avec un signe caractéristique courant dans les TPE : des frontières entre administratif et relation client (standard, assistance commerciale) plus floues que dans les plus grandes entreprises. L’élargissement de l’éventail des services opéré ces dernières années ne se traduit pas toujours par l’émergence significative de nouveaux métiers dans les entreprises : moins de 6 % des effectifs s’inscrivent en effet dans les métiers émergents (qualité et traçabilité, commerce en ligne, développement durable ,recherche et développement, recherche de sources d’approvisionnement…). VERS UNE RESTRUCTURATION DES MÉTIERS DU COMMERCIAL ? La crise économique a fortement impacté les métiers commerciaux. 2 Au cours des 10 dernières années, 41 % des entreprises ont modifié leurs pratiques en termes d’organisation de leur service commercial. Face à la baisse de la demande dans les entreprises clientes, de nombreuses entreprises ont concentré leurs forces pour maintenir, voire développer leur présence commerciale auprès des clients. Certaines ont fait évoluer un ou plusieurs aspects de leur organisation commerciale : équilibre entre les postes itinérants et sédentaires, révision des critères d’embauche pour des profils plus jeunes, professionnalisation de la relation commerciale par téléphone, développement de la vente de produits simples ou du suivi des commandes en ligne, etc. 9 s - Synthèse ce interentreprise er m m co du ve cti Prospe Le Contrat d’Étude Les pratiques des entreprises s e c r u o s s e r e d en matière humaines ues obilité… les pratiq m n, io at rm fo t, Recrutemen s sont très diverses ne ai m hu es rc ou de gestion des ress la taille prises, en lien avec re nt re te in ce er m dans le com la fonction RH, de n io at is an rg l’o nette des entreprises et rfois. Une tendance pa ts ui od pr de e ill , selon la fam reprises embauche nt re te in ce er m m à souligner : le co . ifiés et des jeunes al qu ls ofi pr s de t notammen 10 Le recrutement Une diversité de pratiques dans la diffusion des offres et les canaux de recrutement utilisés • Trois canaux de recrutement sont privilégiés : en tête, le relationnel ou le bouche à oreille (52 % des entreprises y ont souvent ou très souvent recours), suivi de l’intérim (42 %) et de Pôle emploi (35 %). D’autres voies, telles les écoles d’ingénieurs et de commerce (31 %), les annonces dans la presse (25 %) et les candidatures spontanées (25 %) pourraient à terme permettre de renouveler et élargir le spectre des profils de recrutement. • Preuves de l’évolution récente des pratiques en matière de ressources humaines dans certaines entreprises : la structuration récente des processus de recrutement (intégrant une évaluation des candidats) et le recours à la sous-traitance via des cabinets de recrutement spécialisés, notamment pour l’embauche de commerciaux sur des postes stratégiques. DES DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT DE NATURES DIVERSES sur le marché de l’emploi, pour des métiers (chauffeurs2 Pénuries livreurs, commerciaux itinérants…) et des compétences spécifiques : langues (anglais en tête), commerciaux expérimentés… Abscence de visibilité des secteurs et « mauvaise » image de la petite entreprise, préjudiciable sur le marché de l’emploi : possibilités de promotion insuffisantes, absence d’accord sur la gestion du temps de travail et les conditions de travail… Manque d'attractivité de certaines filières et/ou manque d’accessibilité de certains territoires, mal desservis et isolés d’un centre urbain, pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. Absence de formation métier, particulièrement en interindustriel, un frein pour les TPE-PME non dotées d’écoles internes. Des niveaux de recrutement variables d’une fonction à l’autre • Une tendance appelée à se poursuivre : les niveaux Bac + 2/3 sont les plus recherchés sur la fonction commerciale (38 % des embauches sur les fonctions commerciales sont réalisées à ce niveau). • Sur la fonction logistique, deux niveaux d’entrée sont clairement identifiés : les CAP/BEP prévalent pour les métiers de manutentionnaires (60 %), magasiniers (58 %) et chauffeurs-livreurs (53 %) alors que 50 % des responsables logistiques sont recrutés au niveau Bac + 2/3. Zoom sur le recrutement des jeunes et l’insertion en alternance • 74 % des jeunes sont recrutés dans le commerce interentreprises à niveau Bac ou supérieur (Bac : 24 %, Bac + 2 : 25 %, Bac + 3/4 : 24 %). À titre de comparaison, cette proportion atteint 65 % dans le commerce de détail et 69 % tous secteurs d’activité confondus. • Pour un premier emploi, les jeunes sont en priorité embauchés en CDD (32 %), mais dans une proportion nettement inférieure à l’ensemble des secteurs (42 %), puis en intérim (31 %, contre 20 % tous secteurs confondus). 14 % sont embauchés à temps partiel (21 % sur l’ensemble des secteurs). • Le recours à l’apprentissage est relativement peu développé dans le secteur : 1 % de l’emploi salarié contre 2 % tous secteurs confondus et 2,8 % dans le commerce de détail. Les grandes entreprises réussissent toutefois à développer une réelle politique de développement de l’apprentissage. • Plus de 3 600 contrats de professionnalisation ont été conclus en 2009, 85 % avec des jeunes de moins de 26 ans. 27 % sont des CDI, deux tiers visent une certification (dont 37 % des BTS). 70 % portent sur une formation métier (commerce et vente, transport, manutention et magasinage). Durée moyenne de formation par contrat : 828 heures. Les BTS « Négociation et Relation Client » et « Management des Unités Commerciales » représentent un peu plus du quart des formations. En 3e position : la formation de vendeur qualifié. • Depuis 2005, l’OPCA Intergros accompagne le développement du tutorat, facteur clé d’intégration des nouveaux salariés dans l’entreprise : 2 929 tuteurs ont été formés de 2005 à 2009 dont 47 % dans les TPE en 2009 (contre 39 % en 2007). L’emploi des travailleurs handicapés à la loupe • Le nombre d’entreprises employant un travailleur handicapé, soit en emploi direct, soit par le biais de la soustraitance dans une entreprise du secteur protégé, a augmenté entre 2007 et 2009, de 1,48 % à 1,67 % : la preuve de la sensibilisation croissante des entreprises assujetties à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés … 11 Les pratiques des entreprises en matière de ressources humaines (suite) La formation professionnelle La mobilité du personnel Un recours contrasté à la formation Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) • Le taux de participation financière des entreprises de 10 salariés et plus à la formation professionnelle, 2 % en 2007 (2,26 % en 2008 et 2,16 % en 2009), est nettement supérieur au seuil minimum de 0,9 % et s’inscrit dans la tendance de la moyenne tous secteurs (2,5 % / 2,92 % en 2008/2009). • Le taux d’accès à la formation (ou proportion de salariés formés) croît avec la taille de l’entreprise : 17 % dans les TPE, 21 % dans les structures de 10 à 49 salariés, 24 % dans celles employant 50 à 499 salariés et 43 % pour les entreprises de 500 salariés et plus. • Proportionnellement, ce sont les salariés de 26-35 ans qui bénéficient le plus des formations financées par l’OPCA Intergros : 33 % des stagiaires, contre 27,5 % des effectifs du secteur. • La répartition des bénéficiaires selon les CSP est très variable d’un dispositif à l’autre : les cadres et les techniciens bénéficient davantage du plan de formation, les employés et ouvriers des périodes de professionnalisation. • Les thèmes les plus mobilisés : la bureautique dans le cadre du plan de formation, le transport-logistique pour les périodes de professionnalisation. Entre pratique empirique et politique de formation • 38 % des TPE déclarent mettre en place une politique de formation. Cet indicateur augmente lui aussi avec la taille de l’entreprise : 47 % pour les 10 à 49 salariés, 78 % pour les 50 à 99 salariés… • Un constat : le recours à Intergros pour financer la formation progresse nettement dans les TPE du secteur. Illustration : l’augmentation du nombre de stagiaires formés dans la branche des Commerces de gros de 2006 à 2009, atteint + 31 %. • 98 % des entreprises du secteur comptent moins de 50 salariés : dans la plupart, la fonction RH, ou plutôt la gestion du personnel, est assurée par le chef d’entreprise ou le responsable administratif et financier. • Si l’existence de compétences RH au sein de l’entreprise facilite naturellement la mise en place d’une politique de formation, elle ne semble pas suffisante. Ainsi, certaines entreprises misent aussi sur le renforcement des compétences managériales pour construire un plan structuré de développement des compétences. 12 • 16 % des entreprises ont mis en place une GPEC. Ce taux atteint 57 % dans les entreprises de 250 salariés et plus. • L’absence de démarche formalisée ne signifie pas pour autant que rien n’est fait. Certaines TPE-PME mettent ainsi en place des actions d’anticipation : prévisions d’embauches pour faire face aux futurs départs à la retraite, démarches de Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) collectives pour fidéliser les salariés… Politique de promotion interne • 41 % des entreprises ont mis en place une politique de promotion interne. Les disparités sont très marquées selon la taille de l’entreprise : 6 % des TPE sont concernées, contre 90 % des entreprises de 250 salariés et plus. • Toutefois, l’absence de formalisation des trajectoires professionnelles dans les plus petites structures masque la réalité de certaines pratiques de promotion visant à favoriser la motivation des salariés. Turnover • 24 % des entreprises déclarent être souvent ou très souvent confrontées à la problématique du renouvellement du personnel (30 % dans le commerce de gros alimentaire). • Les métiers de chauffeurs-livreurs, manutentionnaires et vendeurs itinérants sont les plus « sensibles ». Départs à la retraite • 27 % des entreprises concernées considèrent que les départs à la retraite seront difficiles à remplacer (33 % dans le secteur interindustriel), les plus soucieuses étant les grandes entreprises (52 %) et les TPE (39 %). Les difficultés de remplacement sont plus marquées pour les cadres et les employés (40 %), ainsi que pour la fonction commerciale (37 %). • La formation d’un membre du personnel (promotion interne) est la modalité la plus fréquemment citée par les professionnels pour remplacer les départs à la retraite (63 %). • Pour 42 % des entreprises, les départs à la retraite permettent de renouveler les qualifications et pour 36 % d'équilibrer la pyramide des âges. se treprises - Synthè commerce interen du ve cti pe os Pr Le Contrat d’Étude Les conditions de travail et l’absentéisme Actions pour l’amélioration des conditions de travail • 48 % des entreprises (65 % dans le commerce de gros alimentaire) ont mis en œuvre des actions visant à améliorer les conditions de travail (lutte contre les troubles musculo-squelettiques…), en priorité pour les activités logistiques. • Les entreprises de 50 salariés et plus soumises à l’obligation de disposer d’un CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) sont naturellement plus enclines à mettre en place ce type d’actions que les entités de plus petite taille, confrontées à une problématique de coût. La gestion de l’absentéisme • 32 % des entreprises déclarent devoir gérer souvent ou très souvent des situations liées à l’absentéisme (39 % dans le commerce de gros alimentaire). • Les TPE sont très peu confrontées à la question (6 %), contrairement aux entreprises de 50 à moins de 250 salariés (près de 46 %). LA FONCTION RH EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT Si la GPEC est encore peu développée, de nombreuses entreprises 2 ont mis en place des pratiques de promotion interne afin de fidéliser le personnel et de favoriser la mobilité professionnelle. Même si la promotion interne reste encouragée, les entreprises ont recours à des recrutements externes en provenance du commerce interentreprises ou de la grande distribution (commerciaux), ou encore d’autres secteurs pour des compétences plus pointues (marketing, démarche qualité, nouvelles technologies, organisation des flux et stocks, etc.). Près de la moitié des entreprises a mis en œuvre des actions visant à améliorer les conditions de travail. 13 Prospective du Le Contrat d’Étude se treprises - Synthè commerce interen s n io t c a n e n o i s la profes mobilise P, la profession se E C du ts ta ns co s Forte de tions la continuité des ac ns da , es ax s oi tr r su ns enaires sociaux da rt pa s le r pa es gé er déjà enga rmation : développ fo la de et oi pl m le champ de l’e tion des parcours, sa ri cu sé la et n io at lité la professionnalis eaux entrants, l’éga uv no s de n tio ra ég favoriser l’int ctivité , développer l’attra ité rs ve di la et s ce des chan s. ution… aux action ol év d’ s er vi le es du secteur. D Professionnalisation et sécurisation des parcours Simplifier l’accès à la formation pour les TPE/PME, les accompagner dans la définition et la mise en œuvre de leur politique de formation • Information de tous les acteurs de l’entreprise (responsables, salariés et représentants du personnel) sur les dispositifs de formation, les conditions d’accès à la formation, les démarches de dépôt de dossier de financement… À l’appui : les campagnes de communication mises en place par Intergros en direction des TPE-PME du secteur, des actions visant à développer l’intérêt des salariés pour la formation et à renforcer leur connaissance des dispositifs et de leurs droits à la formation… • Développement des contacts directs avec les TPE/PME et simplification des procédures. À l’appui : le département de télé-conseil mis en place par Intergros. 14 Développer les compétences RH des responsables de TPE-PME et faire évoluer la fonction RH : • Formation des responsables de TPE/PME à l’analyse des besoins en formation et à l’élaboration du plan de formation. • Développement de la formation des animateurs d’équipe (encadrement intermédiaire), maillons stratégiques dans l’organisation d’une entreprise mais accédant encore peu à la formation. À l’appui : les certifications et outils RH développés par les branches. Renforcer la professionnalisation et l’accès à une certification, faciliter les évolutions professionnelles • Promotion des certifications accessibles via la VAE pour favoriser la reconnaissance officielle des compétences et des acquis professionnels des salariés en poste, recrutés sans diplôme et avec un faible niveau de formation initiale. À l’appui : les campagnes de sensibilisation et d’information des chefs d’entreprise et des salariés sur la VAE, les CQP des branches du commerce interentreprises inscrits au RNCP… • Développement de formations adaptées aux spécificités de l’activité des TPE-PME du commerce interentreprises et de démarches compétences innovantes orientées vers les pratiques professionnelles. À l’appui : les cartographies des certifications et des métiers des branches du commerce interentreprises, l’expertise d’Intergros en matière d’ingénierie de formation, les partenariats avec l’offre de formation, l’offre d’actions collectives « Formations clés en main »… • Accompagnement des TPE-PME dans leurs démarches d’évaluation des besoins en compétences pour anticiper les recrutements, faire face aux évolutions des métiers et, si nécessaire, aux besoins de reconversion des salariés. À l’appui : la mise à disposition d’outils opérationnels, des actions d’aide au conseil et d’accompagnement des chefs d’entreprise à la GPEC, la généralisation de l’entretien professionnel au sein des entreprises… Favoriser l’intégration des entrants, l’égalité et la diversité Favoriser l’intégration des jeunes et des publics éloignés de l’emploi dans les entreprises du commerce interentreprises • Information accrue sur les métiers du secteur en direction des acteurs de l’emploi, des jeunes et des demandeurs d’emploi. • Construction de parcours type sur les principaux métiers du secteur susceptibles d’être intégrés dans une démarche de préparation opérationnelle à l’emploi (POE). • Actions d’orientation vers l’emploi et d’évaluation en milieu de travail. À l’appui : la mobilisation et le renforcement du partenariat Intergros - CGI - Pôle emploi, les enquêtes BMO (Pôle emploi), la mise en place d’actions communes avec les Missions locales pour les publics jeunes, les Maisons de l’Emploi… Développer l’alternance au sein des entreprises du commerce interentreprises • Soutien et accompagnement à la mise en œuvre des contrats de professionnalisation et d’apprentissage dans les TPE-PME du secteur. À l’appui : le déploiement de formations opérationnelles de tuteurs pour favoriser l’accueil, l’intégration et le suivi dans l’entreprise, des supports et guides sur le tutorat proposés et conçus avec les branches professionnelles… • Valorisation de la diversité et des compétences spécifiques des métiers du secteur (compétences commerciales associées à des compétences techniques pointues…). À l’appui : des actions d’information et de sensibilisation en direction des jeunes… Faciliter l’accès et la progression dans l’emploi de l’ensemble des salariés • Sensibilisation des responsables d’entreprises sur les aides et outils disponibles en matière d’amélioration des conditions de travail et d’adaptation des postes de travail. À l’appui : le partenariat avec l’Agefiph, des études opérationnelles sur les facteurs de risques professionnels… • Renforcement de l’emploi des seniors et de l’égalité hommes/femmes au sein des TPE-PME du secteur. À l’appui : des actions d’information et de sensibilisation sur la POE, les différents dispositifs de recrutement, la situation comparée sur l’égalité professionnelle… Développer l’attractivité du secteur Mieux faire connaître les métiers du commerce interentreprises et leurs spécificités, les débouchés et potentiels ouverts par la profession • Renforcement des actions de communication déjà engagées auprès des professionnels de l’orientation, de la formation, des conseillers Pôle emploi. • Valorisation des atouts du B to B : un tissu de TPE/PME offrant des postes en autonomie, les innovations produits et la diversité des métiers, les possibilités de parcours entre les familles professionnelles…. À l’appui : la mobilisation des outils développés dans le cadre de la convention cadre de partenariat entre la CGI, le Ministère de l'Enseignement supérieur et le Ministère de l’Éducation nationale (site, affiche, participation à des salons), la mise en place d’une stratégie de communication visant à améliorer l’identité sectorielle du B to B (logo commun, données agrégées annuelles du secteur au niveau de l’Observatoire…) UN SECTEUR EN QUÊTE D’ATTRACTIVITÉ Le commerce interentreprises ne dispose pas de marques connues 2 à mettre en exergue pour attirer les jeunes. D’où la nécessité de modes de communication différents des autres secteurs d’activité pour gagner en visibilité. Un enjeu majeur à relever pour la profession. 16 10 - 31 - 1086 tion : Conception-Rédac 07/2013 l & Consultants Cabinet Boumendi et réalisation : Création graphique 441 736 105 es - RC Paris B y pour Intergros treize imag zul et A. Krassovsk Kos T. : tos pho Crédits m www.intergros.co Immeuble Le Triptyque 12 avenue André-Marie Ampère - CS 60067 77447 Marne-la-Vallée Cedex 2 Tél. : 01 60 95 44 44 L’Organisme Paritaire Collecteur Agréé du commerce de gros et international