LA QUESTION DÉVELOPPÉE AU BREVET D`HISTOIRE ET

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LA QUESTION DÉVELOPPÉE AU BREVET D`HISTOIRE ET
LA QUESTION DÉVELOPPÉE AU BREVET D’HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE
Dans la nouvelle épreuve écrite du brevet, il est prévu, en histoire comme en géographie que le
candidat réponde à des questions « permettant de vérifier la connaissance de notions, d'acteurs et
de faits [et de situations] essentiels ; ces questions appellent des réponses de longueur inégale, et
l'une d'elles peut être l'objet d'un développement ».
Ce développement ne correspond pas au paragraphe argumenté, exigé jusqu’à l’année dernière.
Vous n’aurez effectivement pas le temps de passer plus de trente minutes sur cette question, et le
barème ne dépassera certainement pas les quatre à six points (puisque chacune des parties
d’histoire-géographie, notée sur treize points, comprend d’autres questions de connaissances et une
étude de document).
Le nombre de lignes exigé n’étant pas précisé, il faut surtout tenir compte de la place qui vous est
laissée pour rédiger votre développement sur la copie. Les annales zéro proposées par le ministère
de l’Éducation nationale prévoient entre une demi-page et une page pour cette question. Si vous
écrivez gros et que vous avez beaucoup de choses à dire, il faudra le jour du brevet serrer votre
écriture.
Les correcteurs seront certainement moins exigeants sur la forme de votre réponse développée que
pour le paragraphe argumenté des années précédentes. Reste qu’elle doit être organisée, de
manière à être cohérente. On attendra par exemple au moins une phrase présentant (et
introduisant) le sujet, le replaçant dans son contexte historique et/ou géographique. Et il est
important de respecter quelques règles :
- si vous avez prévu de distinguer plusieurs parties dans votre développement, vous pouvez aller à la
ligne au début de chacune de ces parties, avec un alinéa,
- ne sautez pas de ligne et n’allez pas à la ligne autrement (c’est-à-dire sans raison),
- au début de chaque partie, énoncez en une phrase l’idée générale, et développez seulement après,
- faites des phrases courtes si vous n’êtes pas à l’aise à l’écrit (une idée = une phrase),
- vérifiez que ce que vous écrivez a un sens (la relecture est en ce sens essentielle !),
- lorsque vous donnez un exemple, développez-le en une phrase (« C’est le cas des États-Unis par
exemple », et non « ex : États-Unis),
- essayez de varier les formulations (éviter les répétitions du genre « il y a … », « il y a … »),
- n’utilisez pas d’abréviations, écrivez les chiffres et les petits nombres en toutes lettres,
- mettez des points et des majuscules quand c’est nécessaire,
- utilisez des mots de liaison (« mais », « d’abord », « d’autre part », « cependant », « en
conclusion » …),
- vérifiez votre orthographe,
- soignez votre écriture,
- ne répétez pas deux fois la même idée,
- ne faites pas du délayage sur un point parce que vous ne savez rien d’autre,
- ne donnez pas votre avis,
- pensez toujours à vous exprimer comme si vous expliquiez quelque chose à quelqu’un qui ne
connaît rien au sujet (comme si vous aviez à composer la trace écrite d’une leçon sur le sujet donné).
Même si vous n’aurez pas beaucoup de temps pour traiter la question posée (entre vingt et trente minutes
dans l’idéal), prenez cinq minutes pour organiser votre propos au brouillon :
- réfléchissez à tout ce qui a un rapport avec le sujet en vous appuyant sur vos connaissances,
- posez-vous les questions : quoi ? qui ? quand ? où ? comment ? pourquoi ? quelles conséquences cela a-t-il ?
(en fonction de ce qu’on vous demande),
- pensez aux mots de vocabulaire, dates, personnages à citer éventuellement,
- prévoyez de donner tel ou tel exemple précis,
- faites un petit plan qui permet de regrouper tous ces éléments à travers deux ou trois idées générales,
- vérifiez que tout ce que vous voulez dire a un rapport direct avec la question posée (autrement, vous risquez
de tomber dans le hors-sujet).
La rédaction de votre réponse développée doit se faire dans l’idéal en un quart d’heure-vingt minutes, et vous
n’oublierez pas de vous relire juste après, ou à la fin de l’épreuve.
Exemples de questions qui pourraient vous être posées, amenant à un petit développement :
- « En rédigeant un développement construit, vous décrirez et expliquerez l'organisation des
réseaux de transport en France. » (annales zéro de l’Éducation nationale, série générale)
- « En rédigeant un développement construit, vous expliquerez pourquoi l'Ile-de-France est une
région très importante. » (annales zéro de l’Éducation nationale, série professionnelle)
- « Dans une réponse développée, décrivez l’évolution d’une grande entreprise et ses méthodes. Vous pouvez
utiliserez l’exemple étudié en classe. Vous expliquerez l’ensemble des moyens utilisés par cette entreprise
pour produire. » (sujet proposé par des professeurs de l’académie de Lille)
- « En rédigeant un développement construit, vous expliquerez en quoi la Première
Guerre mondiale a été une guerre totale. » (sujet proposé par des professeurs de l’académie de Picardie)
- « Expliquez le poids important de Paris dans le territoire français ». (sujet proposé par des professeurs de
l’académie de Nantes)
- « Montrez comment Staline abolit l’économie capitaliste. » (sujet proposé par des professeurs de l’académie
d’Alsace)