Marchés financiers
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05 Juin 2015 L’essentiel de la semaine Informations générales Juridique et financière Marchés financiers Innovations et services ● Etats-Unis : fortes créations d’emplois en mai. Signaux mitigés sur les indicateurs ISM. ● Zone euro : rebond plus fort que prévu de l’inflation en mai, la reprise se poursuit au début du T2 et le chômage poursuit son reflux. La Grèce reporte un paiement au FMI. ● Emergents : la Banque central du Brésil a relevé son taux directeur de 50 pb à 13,75% alors que la Banque centrale indienne l’a abaissé de 25 pb à 7,25%. ● Marchés : forte hausse des taux longs des pays développés, le dollar en hausse contre pratiquement toutes les devises sauf l’euro et mesures de valorisation extrêmement tendues sur le marché d’actions chinois Shenzhen. L’événement : Ce document est rédigé par Amundi, Société de Gestion de Portefeuille agréée par l’AMF sous le n° GP 04000036. Société Anonyme au capital de 596 262 615 euros. Siège social : 90 boulevard Pasteur 75015 Paris – 437 574 452 RCS Paris. Les informations contenues dans ce document sont le reflet de l’opinion de la société de gestion et sont fondées, à la date d’édition du document, sur des sources réputées fiables. Du fait de leur simplification, les informations données dans ce document sont inévitablement partielles ou incomplètes et ne peuvent dès lors avoir une valeur contractuelle. Cette publication ne peut être reproduite, en totalité ou en partie, sans notre autorisation. Amundi décline toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document. Anticipations du taux Euribor 3 mois par les contrats futures Forte hausse des taux longs : gare à l’excès d’optimisme au sujet de l’inflation 1.25 Les taux longs des pays développés (Allemagne, France, Etats-Unis, Royaume-Uni et même Japon…) ont fortement monté cette semaine. En particulier, le taux 10 ans allemand a même pris 35 pb en cumulé sur les séances de mercredi et jeudi, la plus forte hausse en deux jours depuis la création de la zone euro. Deux facteurs peuvent expliquer ce mouvement : la publication de chiffres d’inflation zone euro supérieurs aux attentes (+0,3% pour l’inflation totale et +0,9% pour l’inflation sous-jacente en mai) et le conseil des gouverneurs de la BCE. Il s’agissait de la première .accélération de l’inflation depuis novembre. 0.25 La BCE n’a que très peu modifié ses prévisions de croissance pour 2016 et 2017 (+1,5% et 2%) et d’inflation (+1,5% et +1,8%) mais c’est surtout l’intervention de Mario Draghi en conférence de presse qui a agité les marché. Il a notamment indiqué qu’il « fallait s’attendre à des épisodes de volatilité plus élevée » et que la BCE n’y réagirait pas. Au passage, rappelons que Benoît Coeuré avait pourtant indiqué le 19 mai que la « rapidité » de la remontée des taux allemands l’inquiétait. Ce mercredi, Mario Draghi a précisé que la BCE pourrait adopter une politique encore plus accommodante si une volatilité excessive des marchés remettait en cause la réalisation de son objectif de stabilité des prix. Il a également réitéré qu’un « durcissement non souhaité » des conditions monétaires ou d’éventuelles déceptions sur la croissance amèneraient la BCE à reconsidérer sa politique d’achats. 5 juin 2015 1.00 Il y a une semaine 0.75 0.50 0.00 -0.25 JUN 15 SEP 15 DEC 15 MAR 16 JUN 16 SEP 16 DEC 16 MAR 17 JUN 17 SEP 17 DEC 17 MAR 18 JUN 18 SEP 18 DEC 18 MAR 19 JUN 19 SEP 19 Source : Bloomberg, Recherche Amundi En d’autres termes, si la remontée des rendements obligataires mettait en péril la reprise européenne (encore fragile…), la BCE pourrait muscler sa politique de QE ou la prolonger. Résumons : le conseil des gouverneurs semble satisfait de voir que le marché obligataire ne soit plus à sens unique et ne price plus un scénario extrêmement pessimiste au sujet de la zone euro mais il ne saurait tolérer une hausse excessive des taux allemands. Cela fait un peu penser à la PBoC qui souhaitait mettre un terme à l’appréciation continue du yuan face au dollar mais ne souhaitait pas pour autant une dépréciation de la devise chinoise. Si l’on y regarde de plus près, on assiste à une réévaluation des anticipations au niveau global. Toutefois, il convient d’être prudent en ce qui concerne la zone euro. Les prévisions de la BCE semblent être très optimistes, que ce soit au sujet de la croissance ou de l’inflation à moyen terme. Marchés financiers En particulier, ses prévisions 2017 sont bien au-dessus de celles des autres institutions internationales ou de celles des prévisionnistes professionnels. Une prévision de 1,8% d’inflation en moyenne en 2017 veut dire que l’inflation atteindra 2% à la fin 2017… Pourtant, les conditions sur le marché du travail ne montrent pas réellement de signes d’amélioration en France et en Italie et le chômage reste extrêmement élevé en Espagne. Et le crédit bancaire au secteur privé reste au point mort. Peut-on s’attendre à ce que les facteurs techniques soutiennent les obligations des pays du cœur cet été ? Les pays du cœur et les pays semi-cœur rembourseront pour plus de 85 Mds € d’obligations en juillet. En particulier, l’Allemagne remboursera 21 Mds et n’émettra que 14 Mds : l’émission nette de l’Allemagne après achats de la BCE et de la Bundesbank (environ 11 Mds) sera négative de 18 Mds… Par ailleurs, malgré l’agitation sur les taux allemands, la saga grecque et le retour du risque géopolitique en Ukraine, il est très intéressant de noter que les taux longs périphériques remontent moins que leurs homologues allemands et les spreads de crédit résistent bien. Autrement dit, les opérations de portage resteront attractives encore un bon moment. La semaine en un clin d’œil Autres événements Zone euro La Grèce reporte un paiement au FMI. Les créanciers de la Grèce ont proposé à ce pays lundi 1er juin un plan présenté comme une « dernière proposition », mais le gouvernement grec ne l’a pas accepté. Alors que les contraintes de liquidités se font de plus en plus pressantes, la Grèce a décidé de reporter à la fin du mois le paiement de 300 M € dû au FMI vendredi 5 juin (utilisant une disposition du FMI permettant aux Etats de grouper toutes leurs échéances du même mois en un seul paiement). Les discussions vont se poursuive au cours des prochains jours, sachant que le cadre officiel du plan d’aide à la Grèce expire le 30 juin. Il ne reste que peu de temps pour trouver une solution, surtout si celle-ci, inacceptable pour une partie de la majorité gouvernementale grecque, doit être approuvée par référendum (de nouvelles élections sont aussi une possibilité). Les points de désaccords sur l’austérité, les retraites, le marché du travail restent importants. Nous continuons cependant de penser que les dirigeants grecs, après avoir joué la montre et durci leurs positions pour essayer d’extraire le maximum de concessions (avec, probablement, peu de succès) finiront par accepter l’essentiel des conditions posées par l’Union Européenne, la BCE et le FMI. Si ce n’est pas le cas, la Grèce se dirigera vers un défaut, peut-être pas vis-à-vis du FMI mais au moins vis-à-vis de la BCE cet été. Dans cette perspective, la BCE ne pourrait probablement plus continuer de soutenir le système bancaire grec. Indicateurs économiques Zone euro Rebond plus fort que prévu de l’inflation en mai. D’après son estimation préliminaire, l’indice des prix à la consommation progresse, en mai, de +0,3% sur un an (contre 0% en avril et +0,2% attendu). L’indice sous-jacent (hors énergie et alimentation) progresse, pour sa part, de +0,9% (contre +0,6% en avril et + 0,7% attendu). La reprise se poursuit au début du T2. L’indice PMI composite de la zone euro s’effrite en mai (53,6, contre 53,9 en avril), tout en se maintenant à un niveau compatible avec la poursuite de la reprise. L’expansion accélère légèrement dans l’industrie mais décélère dans les services. Pays par pays, le PMI composite recule nettement en Allemagne, s’effrite légèrement en Espagne (où il se maintient à un niveau très élevé) et en Italie, mais progresse en France. Les ventes au détail progressent, pour leur part, de +0,7% en zone euro en avril (contre +0,6% attendu, et après une baisse moins forte qu’annoncée préalablement en mars). Marchés financiers Le chômage poursuit son reflux graduel. Le taux de chômage est en baisse en avril en zone euro pour s’établir à 11,1% (plus bas depuis avril 2012). Pays par pays, le taux de chômage est stable en France (10,5%) et en Allemagne (4,7%) mais reflue en Italie (12,4%) et en Espagne (22,7%). Si le rebond de l’indice général d’inflation s’explique probablement surtout par la variation du prix du baril de pétrole, la hausse de l’inflation sous-jacente envoie un signal encourageant. Le risque déflationniste paraît moins imminent qu’il y a quelques mois en zone euro. Il ne faudrait pas, cependant, crier victoire trop vite. La persistance d’importants excès de capacité, la poursuite de la nécessaire réduction de l’endettement public et privé et le marché du travail toujours très dégradé dans plusieurs Etats membres sont autant de freins à un retour de l’inflation aux alentours de la cible de la BCE (en-dessous, mais proche, de 2%). Les autres chiffres de la semaine montrent que l’amélioration se poursuit en zone euro, résistant notamment, pour l’heure, à un prix du pétrole un peu plus élevé qu’au T1 2015. Etats-Unis Fortes créations d’emplois en mai. L’économie américaine a créé emplois 280 000 emplois en mai (contre 226 000 attendu et 221 000 en avril). Les créations d’emploi d’avril et de mars ont été révisées en hausse d’un total de 32 000. Le taux de chômage, en revanche, remonte légèrement à 5,5% (contre 5,4% en avril) mais le taux de participation également (62,9% contre 62,8% en avril). La durée moyenne de la semaine de travail reste stable à 34,5 heures, tandis que le salaire horaire moyen accélère légèrement (+2,3% sur un an, après +2,2% en avril). Indicateurs ISM : légère amélioration dans l’industrie, décélération dans les services. L’ISM manufacturier progresse en mai à 52,8 (contre 51,5 en avril et 52 attendu). Sa composante nouvelle commande, cependant, connaît une progression assez forte (55,8 contre 53,5 en avril). L’indice ISM non-manufacturier, en revanche, baisse tout en restant à un niveau relativement élevé (55,7 contre 57 attendu et 57,8 en avril). Malgré la légère hausse du taux de chômage, ces chiffres sont très forts et relativisent la baisse du PIB observée au T1. Un choc a bien été observé sur le secteur pétrolier et, de façon plus diffuse, sur les activités exposées à l’international (via le taux de change du dollar), mais la contagion au reste de l’économie est probablement restée limitée. Nous nous attendons à une ré-accélération progressive de la reprise américaine d’ici la fin de l’année. Politique monétaire Brésil Comme prévu par les marchés, la BCB a augmenté son taux Selic de 50 pb à 13,75%. Il s’agit là de la cinquième hausse consécutive de 50 pb depuis fin octobre. Le communiqué est resté inchangé depuis celui d’avril de sorte que la BCB se laisse toute liberté d’agir ou pas d’ici le prochain comité fin juillet. La BCB en poursuivant son resserrement tente d’asseoir sa crédibilité. Toutefois, dans la mesure où la BCB ne cesse de communiquer sur sa volonté de faire converger l’inflation vers sa cible (6%) d’ici la fin de 2016, si les prochaines prévisions venaient à diverger de cette cible, la BCB serait contrainte de relever à nouveau ses taux en juillet. Inde Marchés financiers La RBI a procédé à une nouvelle baisse de taux (25 pb) de 7,5% à 7,25%. Il s’agit de la troisième coupe depuis le début de l’année. Alors que l’inflation a fortement diminué, se situant aux environs de 5%, et est déjà en dessous de la cible fixée pour la fin 2016 (6%), la RBI avec une baisse de 25 pb se montre très prudente. Elle a d’ailleurs relevé ses prévisions d’inflation pour 2016 et explique ainsi, en l’absence de nouveaux chiffres, sa réticence à poursuivre ce cycle d’assouplissement monétaire. Marchés financiers Obligations souveraines Les taux développés en forte hausse, après le conseil des gouverneurs de la BCE (voir édito) et les chiffres de l’emploi américain. Le taux 10 allemand a quasiment doublé sur la semaine pour finir à 0,89%. Le taux 10 ans américain a dépassé les 2,40% pour la première fois depuis octobre 2014. Le taux 2 ans américain revient, lui, sur ses plus hauts de ces dernières années. Les chiffres de l’emploi américain crédibilisent un peu plus une remontée des fed funds dès 2015. Dans ces conditions, la courbe des taux américain devrait continuer à s’aplatir. Le taux 10 ans a déjà beaucoup monté et son potentiel de remontée est désormais relativement faible. L’environnement est devenu un peu moins favorable aux taux émergents alors que les conditions de liquidité continuent de se dégrader sur les marchés obligataires européens et américains. Les rendements locaux continuent de croître malgré la stabilisation des prix du pétrole. Le rendement de l’indice GBI-EM atteint les 6,7% ce qui correspond au plus hauts de la fin de l’année dernière. La volatilité obligataire en hausse du côté des taux sans risque pénalisent les taux locaux qui intègrent un risque de remontée significatif de la volatilité des devises émergentes. La bonne tenue des spreads de la dette en dollar semble indiquer que l’inconfort actuel des investisseurs se cristallisent sur les devises. Ceci étant, nous recommandons de garder une grande sélectivité dans la mesure où la montée des risques sur les actions chinoises pourrait conduire à un accroissement de la demande d’obligations américaines ou de Bund aggravant les tensions de liquidité actuelles. Taux de change Le dollar en hausse contre pratiquement toutes les devises, sauf quelques devises européennes. Le dollar a fortement progressé après la publication de chiffres de l’emploi américain bien meilleurs que prévu. La parité EUR/USD a gagné 1,1% pour finir la semaine à 1,11. Les devises « matières premières » ont souffert avec la baisse des prix du pétrole (-5%% sur la semaine). Nous gardons la vue que la parité EUR/USD devrait être orientée à la baisse sur les prochains mois, étant donné que la Fed remontera ses taux dès 2015. Les devises d’Europe centrale sont à la hausse contre dollar. La couronne Tchèque est en hausse de 2,5%, le leu roumain de 2%, le zloty de polonais de 1,8% et le forint hongrois de 1,6%. Ce mouvement nous apparaît cohérent avec les perceptions actuelles d’un début de reflation, certes encore modeste, en Europe. Le rouble, dans la zone, enregistre la plus forte baisse -6,1% avec la reprise des hostilités en Ukraine qui font craindre une maintien des sanctions contre la Russie. Marchés financiers La remontée de la volatilité obligataire, notamment des obligations du Trésor américain pèse, pour le moment, plus sur la volatilité des devises des économies avancées. Cependant, la réapparition de tensions en Ukraine devrait induire de nouvelles pressions baissières sur les devises haut beta (rand sud-africain, livre turque, real brésilien…). Nous anticipons une baisse des devises asiatiques et matières premières d’Amérique Latine alors que les signaux d’un risque d’éclatement de bulle actions s’accumulent en Chine. Crédit Tout comme il y a un mois, une remontée soudaine et marquée des rendements obligataires a davantage pénalisé les obligations d'entreprises IG que les obligations à haut rendement (HY). Depuis le début de l'année, du fait de la hausse du taux du Bund, les performances totales des obligations IG en euro sont passées dans le rouge : toutefois, grâce à leur duration plus faible et à la résilience des spreads, les obligations d'entreprise bien notées ont surperformé les emprunts d'État correspondants, et les obligations BBB à bêta élevé ont aussi surperformé sur les marchés du crédit IG. En revanche, sur la base du rendement total, les obligations HY ont également bien mieux résisté que les titres IG. Pendant les deux jours (mardi et mercredi) où le rendement total des obligations IG a chuté de plus d'un point de pourcentage, les obligations HY n'ont cédé que 30 pb et restent donc relativement proches de leurs pics de performance précédents. À l'instar du regain de volatilité des rendements obligataires, le dossier grec pèse sur le sentiment du marché, mais n'a pas encore entraîné une réévaluation (repricing) de la prime de risque de crédit. La progression des rendements du Bund a des répercussions négatives sur les performances totales, mais elle n'a pas entraîné d'élargissement des spreads de crédit pour les émissions de la périphérie et les obligations d'entreprise. Lors de la conférence qui a suivi la réunion de la BCE, Mario Draghi a rappelé la volonté de la banque centrale de mener à bien son programme de QE. Les obligations HY et BBB seront probablement la cible de la quête de rendement des investisseurs dans les mois à venir et devraient aussi bénéficier de l'évolution favorable des conditions macroéconomiques. Actions Poursuite de la phase d’hésitation sur les marchés d’actions en ce début juin. Le mouvement de repricing de la courbe des taux et la consolidation du dollar continuent d’influencer les comportements des marchés d’actions dans cette période de calme en termes de publications de résultats. La musique est connue : repli un peu plus marqué en zone euro et dans les pays émergents qu’aux Etats-Unis. Le Japon résiste. La période de mai à octobre est souvent délicate à négocier sur les marchés et cette année n’échappe pas à la règle. Nous gardons le cap que nous dictent les décalages de conjoncture et de politiques monétaires entre les zones en maintenant nos préférences géographiques en faveur de la zone euro, puis du Japon, des Etats-Unis et des émergents et enfin du Royaume-Uni. L’indice Shenzhen a rebondi de 7% cette semaine mais la trajectoire effectuée depuis un an paraît de plus en plus insoutenable. Les mesures de valorisation sont extrêmement tendues, le multiple des prix aux bénéfices réalisés atteint les 68 x pour l’indice Shenzhen, et pour l’indice des valeurs technologiques Chinext les 117 x. Un tel niveau de valorisation pose problème. On observe que la compression des multiples s’est poursuivie malgré une forte hausse du dollar (baisse de la compétitivité du secteur exportateur chinois) et malgré le ralentissement de l’offre de monnaie. La trajectoire actuelle des marchés actions chinois n’est pas soutenable. Une correction devrait survenir avant la fin de l’année. La configuration actuelle ressemble à celle avant la correction survenue à partir de mai 2007 : des performances de plus de 100%, des mesures de valorisation tendues mais il existe aussi des différences fondamentales qui sont liées au fait que l’économie chinoise a connu un boom de crédit. Le plus préoccupant demeure l’appréhension de la situation exacte de ménages et des banques. Les premiers semblent tenter par une reconstitution rapide d’un stock d’épargne via des investissements spéculatifs de court terme. Les autres sont à la recherche de revenus dans un contexte de détérioration de leurs marges. Marchés financiers Evénements clés à venir Indicateurs économiques Etats-Unis : l’indice Michigan et les ventes au détail pourraient être plus élevés que le mois précédent. Chine : la production industrielle, les ventes au détail et la balance commerciale devraient ressortir légèrement à la hausse. Date Pays 8 juin Chine Balance commerciale, mai Données macroéconomiques attendues Consensus Dernier 44,8 Mds $ 34,1 Mds $ Indice des prix à la consommation, GA, mai 1,3% 1,5% Production industrielle, m/m, avril 0,6% -0,5% 9 juin Chine 10 juin Allemagne Brésil Indice des prix à la consommation, GA, mai 8,3% 8,2% 11 juin France Indice des prix à la consommation, m/m, mai 0,3% 0,1% Chine Production industrielle, GA, mai 6,0% 5,9% Chine Ventes au détail, GA, mai 10,1% 10,0% Etats-Unis Ventes au détail, m/m, mai 1,1% 0,0% Zone euro Production industrielle, m/m, avril 0,4% -0,3% Etats-Unis Indice Michigan du sentiment des consommateurs, juin 91,2 90,7 12 juin Source : Bloomberg, Stratégie Amundi Adjudications Date 8 juin 10 juin 11 juin Adjudications d’emprunts d’Etat européens [maturité, montant (si disponibles)] Pays France Court terme, 7 Mds € Allemagne Court terme, 2 Mds € Allemagne 2 ans, 5 Mds € Italie Court terme, montants non disponibles vendredi Grèce Court terme, 2 Mds € Espagne Long terme, montants non disponibles vendredi Italie Long terme, montants non disponibles vendredi Source : Bloomberg, Stratégie Amundi Evénements clés Date Marchés financiers Comités de politique monétaire à venir 17 juin Réserve Fédérale (Fed) 19 juin Banque du Japon (BoJ) 9 juillet Banque d'Angleterre (BoE) 16 juillet Banque Centrale Européenne (BCE) 29 juillet Réserve Fédérale (Fed) Date Evénements politiques à venir Juin 2015 Elections législatives en Turquie Juillet 2015 Elections législatives au Mexique Octobre 2015 Elections présidentielles et législatives en Argentine Source : Stratégie Amundi Aperçu sur les marchés : Marchés financiers Marchés d'actions 05/06/2015 Sur 1 semaine S&P 500 2096 -0,5% 0,3% 1,8% Eurostoxx 50 3518 -1,5% -0,8% 11,8% CAC 40 4930 -1,6% -0,9% 15,4% Dax 30 11223 -1,7% -0,9% 14,5% Nikkei 225 20461 -0,5% 4,8% 17,2% 988 -1,6% -5,7% 3,3% 05/06/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 MSCI Marchés Emergents (clôture -1J) Matières premières - Volatilité Sur un mois Dep. 31/12/14 61 -5,0% -8,5% 8,9% 1167 -2,0% -2,2% -1,3% 15 0,9 0,4 -4,5 05/06/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 EUR/USD 1,11 1,1% -0,7% -8,3% USD/JPY 126 1,2% 4,8% 4,9% EUR/GBP 0,73 1,5% -1,1% -6,1% EUR/CHF 1,05 1,6% 1,3% -12,7% 05/06/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 EONIA -0,14 -6 bp -5 bp -28 bp Euribor 3M -0,01 -- -- -9 bp Libor USD 3M 0,28 -- +1 bp +3 bp Taux 2 ans (Allemagne) -0,17 +6 bp +5 bp -7 bp Taux 10 ans (Allemagne) 0,89 +40 bp +37 bp +35 bp Taux 2 ans (Etats-Unis) 0,72 +12 bp +10 bp +6 bp Taux 10 ans (Etats-Unis) 2,39 +27 bp +21 bp +22 bp 05/06/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 France +31 bp - +1 bp +3 bp Autriche +14 bp - +1 bp +4 bp Pays-Bas +18 bp -1 bp +2 bp +4 bp Finlande +3 bp -4 bp -2 bp -9 bp Belgique +32 bp -- +3 bp +3 bp Irlande +74 bp +4 bp +14 bp +3 bp Portugal +205 bp -4 bp +17 bp -10 bp Espagne +131 bp -4 bp +5 bp +24 bp Italie +133 bp -3 bp +4 bp -2 bp 05/06/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 Itraxx Main +68 bp +2 bp +5 bp +5 bp Itraxx Crossover +307 bp +21 bp +25 bp -39 bp Itraxx Financials Senior +78 bp +1 bp +4 bp +11 bp Pétrole (Brent, $/baril) Or ($/once) VIX Marché des changes Marchés des taux Ecarts de taux 10 ans vs Allemagne Marchés du crédit Source : Bloomberg, Stratégie Amundi Données actualisées à 15h00