LES FÊTES EN FRANCE

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LES FÊTES EN FRANCE
NOËL
LES FÊTES EN FRANCE
Noël est une fête chrétienne commémorant chaque année la naissance de Jesús de
Nazareth, appelée Nativité, et célébrée le 25 décembre dans les calendriers grégorien
et julien. À l'origine, il existait à cette date des festivités païnnes marquant le solstice
d'hiver, symbole de la renaissance du soleil.
Les Églises célèbrent Noël le 25 décembre, qui est une date différente selon le
calendrier qu'elles utilisent. Les Églises orthodoxes célèbrent cette fête le 25
décembre de leur ancien calendrier liturgique, le calendrier julien (ce qui correspond au
7 janvier grégorien et civil). L'Église catholique romaine et les Églises protestantes
célèbrent Noël le 25 décembre du calendrier grégorien et civil.
C’est à partir du III siècle que certaines communautés chrétiennes cherchent à situer
dans l’année la date de naissance de Jésus. Avant de la placer à la date d'une célébration
solaire liée au solstice d'hiver, de nombreuses dates furent proposées: 6 janvier
(correspondant à l'Épiphanie, date choisie par les Basilidiens vers la fin du II siècle et
reprise par les communautés chrétiennes d’Orient), 28 mars (mention dans De Pascha
Computus, un calendrier des fêtes datant de 243), 18 novembre (date proposée par
Clément d'Alexandrie)... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire
du Sol Invictus. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les
anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident
latin. Les Églises orthodoxes, qui ont conservé le calendrier julien, célèbrent Noël le 25
décembre de ce calendrier, ce qui correspond au 7 janvier du calendrier grégorien et au
solstice d'hiver du calendrier égyptien. Seule l'Église apostolique arménienne a conservé
la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël.
Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au
premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes
accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. «La
période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité
rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans
cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans
son principe: ils créent, maintiennent et consolident des liens; ils constituent en quelque
sorte une matrice du social».
La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom.
Présentes, aussi bien à l'intérieur des habitations que dans les rues, elles donnent un air
de fête. Elles sont souvent lumineuses pour pouvoir être allumées dès la nuit tombée.
Le sapin de Noël, toujours présent à l'intérieur des habitations, est chargé de décorer
et de regrouper les cadeaux de Noël dans les familles. Le premier arbre de Noël serait
apparu à Sélestat en Alsace en 152122. Certains auteurs font le rapprochement avec les
mystères, pièces de théâtre jouées dans les églises ou sur les parvis: au temps de Noël,
on représentait les récits bibliques de la Création du monde, et un sapin figurait l'arbre
de vie planté au milieu du paradis terrestre. Cet arbre était décoré d’ oblatas (offrandes,
petites friandises figurant les hosties), et de pommes représentant le fruit défendu,
objet du premier péché.
PÂQUES
Pâques est la plus importante fête chrétienne. Elle commémore la résurrection de
Jésus-Christ énoncée par la Bible, le troisième jour après sa passion. La solennité
commence le dimanche de Pâques, qui pour les catholiques marque la fin du jeûne du
carême, et dure huit jours (semaine de Pâques ou semaine radieuse ou semaine des huit
dimanches). Voir calendrier chrétien.
Il existe également une Pâque quartodécimaine pratiquée par certaines Églises
chrétiennes: certains groupes religieux, comme l'Église de Dieu (Septième Jour) ou
certains Baptistes du Septième Jour, choisissent de pratiquer cette cérémonie en
concordance avec la Pâque juiv.
De nombreuses coutumes païennes destinées à accueillir le retour du printemps se
rattachèrent à la fête de Pâques. L’œuf est le symbole de la germination qui se produit
au début du printemps. Le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la
fécondité.
Dans les pays chrétiens, l’œuf de Pâques est le cadeau favori le jour de Pâques.
En Belgique et dans le sud-ouest de la France, ce sont les cloches de Pâques qui
apportent les œufs de Pâques. Depuis le Jeudi saint, les cloches sont silencieuses, en
signe de deuil. On dit qu'elles sont parties pour Rome, et elles reviennent le jour de
Pâques en ramenant des œufs qu'elles sèment à leur passage. En Allemagne et en France,
le repas de Pâques est souvent l'occasion de partager un gigot d'agneau rôti accompagné
de flageolets.
En France et surtout au Québec, certains mythes populaires parlent de la cueillette de
l'Eau de Pâques. Dans l'Église catholique québécoise, la cueillette de l'Eau de Pâques
n'est pas un mythe, puisque lorsque la vigile pascale ou la messe du matin de Pâques
termine, il est réellement possible de remplir un petit pot avec un peu de l'eau qui vient
d'être bénie pendant la célébration pour en rapporter chez soi. Le mythe à proprement
parler voulait qu'on recueille l'eau de pluie tombée au matin de Pâques. On disait de
cette eau ainsi recueillie qu'elle permettait de guérir des maladies.
Oeufs de Pâques
NATIONALE
La fête nationale française (le «14 Juillet» ou «14-Juillet») est la fête nationale de la
France. Elle a été instituée par la loi en 1880, en référence à une double date, celle du
14 juillet 1789, date de la prise de la Bastille, jour symbolique de la fin de l'absolutisme,
de la société d'ordres et des privilèges, et celle du 14 juillet 1790, jour d'union nationale
lors de la Fête de la Fédération. C'est un jour férié en France.
Défilé militaire
Le 14 Juillet donne lieu à un défilé des troupes sur les Champs-Élysées de Paris, dont le
coup d'envoi a lieu généralement à 10 heures, après que les différents corps armés sont
passés en revue par le Président de la République. D'autres défilés ou des cérémonies
militaires ont lieu dans la plupart des grandes communes françaises.
Feux d'artifices
Des feux d'artifices sont tirés dans la plupart des villes françaises, au cours de la nuit
du 13 au 14 pour les plus petites communes, et celle du 14 au 15 juillet pour les grandes
villes. Ces spectacles nocturnes prennent place autour de sites dégagés au sein des
villes, comme des esplanades, des parcs ou des cours d'eau.
Bals populaires
De nombreux bals sont organisés dans la quasi-totalité des villes du pays. À Paris a lieu
le populaire bal des pompiers.
JOUR DE L'AN
Le jour de l'An ou Nouvel An est le premier jour d'une année. Par extension le terme
désigne aussi les célébrations de ce premier jour de l'année.
Comme toute date anniversaire d'un calendrier donné, le «jour de l'an» peut sembler
mobile au regard d'un calendrier fonctionnant suivant une autre logique. Par exemple, le
nouvel an du calendrier chinois (luni-solaire) apparaît comme une date mobile dans le
calendrier grégorien (calendrier solaire).
En France, le Jour de l’an n’a pas toujours été le 1er janvier: la nouvelle année commence
à cette date en vertu de l'Édit de Roussillon du 9 août 1564, promulgué par le Roi
Charles IX.
Auparavant le Jour de l’an a beaucoup changé au fil des siècles pour les peuples usant du
calendrier solaire et ce, au gré des Églises, des époques et des pays.
Aux VI et VII siècles, dans de nombreuses provinces, le Jour de l’an est célébré le 1 er
mars.
Sous Charlemagne, l’année commence à Noël (style de la Nativité de Jésus).
Du temps des rois capétiens, l’année débute le jour de Pâques (style de Pâques). En
conséquence,
les
années
sont
de
longueur
très
variable.
Cet usage est quasi-général aux XII et XIII siècles et même jusqu’au XV dans certaines
provinces. Les généalogistes des rois de France doivent donc jongler avec les dates en
fonction des lieux pour raconter l’Histoire puisque le début de l’année varie selon les
provinces: à Lyon, c’est le 25 décembre, à Vienne, le 25 mars ( style florentin ou style de
l'Annonciation, d'où la tradition du poisson d'avril commémorant l'usage de s'échanger
des cadeaux en début d'année de ce style)…
Finalement, l’édit de Charles IX mit tout le monde d’accord.
En 1622, cette mesure fut généralisée par le Pape à l’ensemble du monde catholique,
notamment pour simplifier le calendrier des fêtes religieuses.
En Savoie, au Jour de l'an et au mois de janvier, on donnait des cornets de friandises ou
de l'argent aux enfants, appelés étrennes, à chaque fois que l'on rendait visite à des
membres de la famille. Le Jour de l'an, on rendait visite à des amis pour souhaiter la
bonne année.
C'est à ce moment de l'année que le personnel de maison, les gardiens, concierges, etc.,
reçoivent leurs étrennes, une somme d'argent versée par l'employeur qui récompense
ainsi la qualité du service rendu au cours de l'année écoulée.
MARDI-GRAS
Mardi gras est une période festive qui marque la fin de la «semaine des sept jours
gras».
Cette période pendant laquelle on festoie précède le mercredi des Cendres marquant le
début du Carême.
Elle se situe donc juste avant la période de jeûne, c'est-à-dire -selon l'expression
ancienne- avant le «carême-entrant» ou le «carême-prenant».
Les «Sept jours gras» se terminent en apothéose par le « mardi gras» et sont l'occasion
d'un défoulement collectif.
L'esprit de jeûne et d'abstinence qui s'annonce est momentanément mis entre
parenthèse: Place au carnaval!
Les festivités associées au carnaval précédent, dans la tradition chrétienne, l'entrée
dans le Carême pendant lequel le chrétien mange "maigre", en s'abstenant notamment de
viande ou de mets recherchés
Le mot "carnaval" dérive du latin médiéval " carne levare" signifiant "enlever, retirer la
chair", c'est-à-dire concrètement réduire sur la table durant toute la période du
carême) la quantité et la qualité de "la viande" ou du gras'.
Mardi gras, populairement, est aussi le jour où:
• -l'on déguste les fameux "beignets de carnaval"
• -les enfants se déguisent et/ou demandent aux voisins dans les villages des œufs,
du sucre, de la farine, etc, pour confectionner des gâteaux ou des crêpes qui sont
mangées en fin d'après-midi.
LA CHANDELEUR
La Chandeleur (Fête des chandelles) est une fête religieuse chrétienne officiellement
appelée la Présentation du Christ au Temple. On disait aussi autrefois Hypapante. Elle
commémore la Présentation de l'enfant Jésus au Temple de Jérusalem et la purification
(ou les relevailles) de sa mère, la sainte Vierge (Luc 2, 22).
Elle est actuellement fixée au 2 février.
France; Belgique; Suisse
La Chandeleur, fête des crêpes.
Aujourd’hui, on connaît surtout la Chandeleur en tant que jour des crêpes. On raconte
que c’est ce même pape Gélase Ier qui faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui
arrivaient à Rome
On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire,
évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid.
Tradition
Il existe encore de nos jours toute une symbolique liée à la confection des crêpes. On
fait ainsi parfois sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce d'or, (par
exemple un Louis d’or) ou à défaut une monnaie, et ce dans la main gauche afin de
connaître la prospérité pendant toute l’année, il s'agit de faire en sorte que la crêpe
atterrisse correctement dans la poêle. On dit aussi que la première crêpe confectionnée
doit être gardée dans une armoire et qu’ainsi les prochaines récoltes seront abondantes.
Il est parfois précisé qu'il s'agit du sommet d'une armoire et que la crêpe est alors
réputée ne pas moisir et éloigner la misère et le dénuement. À l'occasion de la
Chandeleur, toutes les bougies de la maison devraient être allumées. La tradition
demande aussi de ne ranger la crèche de Noël qu'à partir de la Chandeleur, qui constitue
la dernière fête du cycle de Noël.
Luxembourg
Lointaine héritière d'une ancienne procession aux flambeaux, la tradition actuelle fait du
Liichtmëssdag une fête au centre de laquelle se retrouvent les enfants. En petits
groupes, ils parcourent les rues l'après-midi ou la soirée du 2 février, tenant à la main
une baguette allumée ou un lampion confectionné par leurs soins, pour chanter dans
chaque maison ou magasin l'une ou l'autre chanson traditionnelle, en particulier Léiwer
Härgottsblieschen. Ils espèrent recevoir en échange une récompense sous forme de
sucreries ou menue monnaie (anciennement du lard, des petits pois, des biscuits).
La festa candelarum tire son nom d'une coutume consistant à allumer des cierges à
minuit en symbole de purification.
Chez les Romains, on fêtait les Lupercales aux environs du 15 février, fêtes inspirées de
Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux. À la même époque, on trouve également
la fête de Feralia.
Chez les Celtes, on fêtait Imbolc le 1erfévrier. Ce rite en l’honneur de la déesse Brigit,
célébrait la purification et la fertilité au sortir de l’hiver. Les paysans portaient des
flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la
terre avant les semailles.
Au V siècle, le pape Gélase Ier substitue cette fête aux antiques lupercales ou aux fêtes
de Proserpine et de Cérès. Selon Lévitique 123, un petit garçon premier né doit être
présenté au Seigneur par sa mère, 40 jours après la naissance, avec une offrande de
deux tourterelles. Le rite observé par la Sainte Famille est décrit en Luc 2, 21-24.
Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénites dont la lueur éloigne
le Mal et rappelle que le Christ est la lumière du monde. Les chrétiens rapportent
ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. C’est à cette époque de l’année
que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire
pour confectionner des crêpes, symbole de prospérité pour l’année à venir.
Mais ce n’est qu’en 1372 que cette fête sera officiellement associée à la purification de
la Vierge.
TRAVAIL
La journée internationale des travailleurs, fête des travailleurs, et non pas fête du
travail (la Fête du Travail a été instaurée par Pétain sous le régime de Vichy) est une
fête internationale annuelle célébrant les travailleurs. Elle est l’occasion d’importantes
manifestations du mouvement ouvrier.
Instaurée à l'origine comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de
travail, elle devint rapidement une journée de célébration des combats des travailleurs.
Elle est célébrée dans de nombreux pays du monde le 1er mai. Au Canada et aux États-
Unis, elle est célébrée officiellement le premier lundi de septembre. Au Royaume-Uni et
en Irlande, elle est décalée le premier lundi de mai. En Australie, elle est fêtée à
différentes dates proches du printemps ou de l’automne.
En France, au début du XX siècle, il devient habituel, à l'occasion du 1 er mai, d'offrir un
brin de muguet, symbole du printemps en Île-de-France. C'est une coutume de la Cour
lancée, ou adoptée, le 1er mai 1561 par la régente Catherine de Médicis: dans l'attente
de son prochain sacre, le jeune roi Charles IX, âgé de dix ans, offrit un brin de muguet
aux dames présentes. Aujourd'hui, une tolérance de l'administration fiscale permet aux
particuliers et aux organisations de travailleurs de vendre les brins de muguet sans
formalités ni taxes (attention, il s'agit de muguet du jardin ou des bois et non pas de
muguet acheté, car dans ce cas ce serait de la revente, donc pas autorisé).
Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain instaure officiellement le 1 er mai comme «la fête du
Travail et de la Concorde sociale». À l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de l’aile
anticommuniste de la CGT (Confédération générale du travail) devenu secrétaire d’État
au travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient férié, chômé et payé.
La radio ne manque pas de souligner que le 1 er mai coïncide aussi avec la fête du saint
patron du maréchal, saint Philippe. L’églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée
par le muguet.
En 1947, le 1er mai devient, dans le code du travail, un jour férié chômé et payé pour
tous les salariés sans conditions (mais il n’est pas officiellement désigné comme fête du
Travail). Ce n’est que le 29 avril 1948 qu’est officialisée la dénomination «fête du
Travail» pour le 1er mai.
Beaucoup à gauche voudraient que la fête du Travail redevienne la fête des Travailleurs,
rejetant les mesures de Pétain. Par contre l’églantine rouge (d’origine révolutionnaire)
n’est plus vraiment une revendication, d’autant que la vente libre du muguet par tous ce
jour-là donne l’occasion aux syndicats de rencontrer la population et de faire connaître
leurs activités et revendications.
MUSIQUE
La Fête de la musique a lieu à travers le monde le 21 juin (date qui coïncide le plus
souvent avec le premier jour de l’été dans l’hémisphère nord), principalement le soir et la
nuit jusqu'au lendemain matin. Elle est actuellement célébrée dans une centaine de pays.
Divers festivals de musique locaux qui se déroulaient ce jour de solstice participent
aujourd’hui à cette fête populaire.
Elle est parfois connue aussi sous le nom World Music Day (Journée mondiale de la
Musique) bien que le nom français soit aussi souvent utilisé dans certains pays
anglophones (en même temps que Make Music!, traduction littérale de «Faites de la
musique») ou germanophones, ou bien sous des noms traduits littéralement comme
Fiesta de la Música (espagnol), Festa della Musica (italien), Święto Muzyki (polonais),
Praznic Musike (bosnien) ou encore Dünya Müzik Günü (turc), avec des logos similaires
graphiquement à ceux utilisés en France pour les festivités affiliées au programme
français.
Elle est d'abord imaginée en 1976 par le musicien américain Joel Cohen1 qui travaillait
alors pour Radio France – France Musique. Cohen proposait pour cette chaîne des
«Saturnales de la Musique» pour le 21 juin et le 21 décembre lors des deux solstices. Il
voulait que les groupes de musiques jouent le 21 juin au soir, jour de l’été. Après les
élections présidentielles de 1981 cette idée a été adaptée par Maurice Fleuret et mise
en place en France par Jack Lang alors ministre de la culture. Sa première édition a lieu
le 21 juin 1982 mais elle est officiellement déclarée le 21 juin 1983. C'est l'occasion
d'une liesse populaire et la manifestation connaît un succès croissant au cours des
décennies suivantes.
En 2011, cette fête s'est complètement internationalisée: en moins de quinze ans, elle
est reprise dans 110 pays sur les cinq continents (dès 1985 en Europe) et les deux
hémisphères, avec plus de 340 villes participantes dans le monde (dernière en date: la
ville de Shangaï).
La Fête de la Musique a pour vocation de promouvoir la musique de deux façons. Sous le
slogan homophone à son nom, «Faites de la musique!», elle encourage les musiciens
amateurs à se produire bénévolement dans les rues et espaces publics. Grâce à
l’organisation de nombreux concerts gratuits, d’amateurs mais aussi de professionnels,
elle permet à un public large d’accéder à des musiques de toutes sortes et origines
(musique classique, jazz, rock, world music, musique traditionnelle, etc.) et mêmes celles
chantées dans toutes les langues.
De nombreux établissements sont autorisés à rester ouverts plus longtemps ce soir là
pour accueillir le public, et de nombreuses rues sont fermées à la circulation dans les
grandes villes pour laisser la place aux scènes organisées ou improvisées et aux
spectateurs qui déambulent d’un spectacle à l’autre. Toutefois, ce n’est pas le cas
partout où les scènes sont alors montées dans des espaces mieux délimités tels que des
parcs et espaces sportifs, mais aussi des salles de spectacles avec des entrées
exceptionnellement gratuites ce jour là. À côté des spectacles gratuits et concerts
amateurs de rue, des concerts payants peuvent aussi être parfois organisés pour des
artistes confirmés mais ne peuvent prétendre à l’appellation «Fête de la Musique.»
Irene García Fernández
Laura Fraga Louzán
2º ESO A

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