Action de l`acide chlorhydrique sur le fer.
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Action de l`acide chlorhydrique sur le fer.
Action d'un acide sur les métaux. 1. Action de l'acide chlorhydrique sur le fer. 1.1. Expérience On verse un à deux millilitres d'une solution d'acide chlorhydrique assez concentrée, sur de la poudre de fer, en excès. On observe une effervescence. Après quelques instants le gaz qui se dégage purge l'air du tube. Une flamme présentée à l'orifice du tube produit un jappement caractéristique. Si le dégagement de gaz est suffisant il continue à brûler alors que se condense de la vapeur d'eau Le gaz qui se dégage est du dihydrogène. En fin de réaction, la solution résiduelle est colorée en jaune verdâtre. on peut s'attendre à trouver des ions fer II, ce qu'il faut vérifier. 1.2. Nature de la solution résiduelle. S'il ne reste pas de poudre de fer en fin d'expérience, on en rajoute afin d'être certain que la totalité de l'acide chlorhydrique a réagi avec le fer. La solution est filtrée et séparée en deux fractions Le test au nitrate d'argent est positif : dans la solution se trouvent des ions chlorure Cl-. Les ions chlorure apportés par l'acide sont restés spectateurs. Dans le second tube on ajoute quelques gouttes d'une solution de soude. Il se forme un précipité vert, qui fonce avec le temps et finit par «rouiller» Cette réaction est caractéristique de la présence d'ion fer II en solution La réaction peut se représenter par l'équation bilan : (Fe2++ 2 Cl-) chlorure de fer II + 2(Na++ OH- soude Fe(OH)2 + hydroxyde de fer II 2 (Na+ + Cl-) chlorure de sodium 1.3. Conclusion La solution d'acide chlorhydrique est incolore. La teinte verdâtre de la solution est donc caractéristique de la présence d'ions fer II, ainsi notés car ils portent deux charges positives. à retenir … L'acide chlorhydrique attaque le métal fer suivant l'équation bilan de la réction spontanée Fe métal fer + 2 (H++ Cl-) H2 acide chlorhydrique dihydrogène + (Fe2+ + 2 Cl-) solution de chlorure de fer II 2. Action de l'acide chlorhydrique sur le zinc. 2.1. Expérience On verse un à deux millilitres d'une solution d'acide chlorhydrique assez concentrée, sur de la grenaille de zinc, en excès. On observe une effervescence, et le tube chauffe. Après quelques instants le gaz qui se dégage purge l'air du tube. Une flamme présentée à l'orifice du tube produit un jappement caractéristique. Si le dégagement de gaz est suffisant il continue à brûler alors que se condense de la vapeur d'eau Le gaz qui se dégage est du dihydrogène. En fin de réaction, la solution résiduelle est incolore 2.2. Nature de la solution résiduelle. S'il ne reste pas de grenaille de zinc en fin d'expérience, on en rajoute afin d'être certain que la totalité de l'acide chlorhydrique a réagi avec le zinc. La solution est filtrée et séparée en deux fractions Le test au nitrate d'argent est positif : dans la solution se trouvent des ions chlorure Cl-. Les ions chlorure apportés par l'acide sont restés spectateurs. Dans le second tube on ajoute quelques gouttes d'une solution de soude. Il se forme un précipité blanc gélatineux Cette réaction est caractéristique de la présence d'ion zinc II en solution La réaction peut se représenter par l'équation bilan : (Zn2++ 2 Cl-) + 2(Na++ OH- chlorure de zinc II soude Zn(OH)2 + hydroxyde de zinc II 2 (Na+ + Cl-) chlorure de sodium 2.3. Conclusion à retenir … L'acide chlorhydrique attaque le métal zinc suivant l'équation bilan de la réaction spontanée Zn métal fer 2 (H++ Cl-) H2 acide chlorhydrique dihydrogène + (Zn2+ + 2 Cl-) + solution de chlorure de zinc II 3. Action de l'acide chlorhydrique sur l'aluminium. 3.1. Expérience On verse un à deux millilitres d'une solution d'acide chlorhydrique assez concentrée, sur de la poudre d'aluminium, en excès. On observe une effervescence, et le tube chauffe, la réaction s'emballe parfois. Après quelques instants le gaz qui se dégage purge l'air du tube. Une flamme présentée à l'orifice du tube produit un jappement caractéristique. Si le dégagement de gaz est suffisant il continue à brûler alors que se condense de la vapeur d'eau Le gaz qui se dégage est du dihydrogène. En fin de réaction, la solution résiduelle est incolore 3.2. Nature de la solution résiduelle. S'il ne reste pas de poudre d'aluminium en fin d'expérience, on en rajoute afin d'être certain que la totalité de l'acide chlorhydrique a réagi avec le l'aluminium. La solution est filtrée et séparée en deux fractions Le test au nitrate d'argent est positif : dans la solution se trouvent des ions chlorure Cl-. Les ions chlorure apportés par l'acide sont restés spectateurs. Dans le second tube on ajoute quelques gouttes d'une solution de soude. Il se forme un précipité blanc. Cette réaction caractérise la présence d'ion aluminium III en solution La réaction peut se représenter par l'équation bilan : (Al3++ 3 Cl-) chlorure d’ aluminium III + 3(Na++ OH- soude Al(OH)3 hydroxyde d‘ aluminium II + 3(Na+ + Cl-) chlorure de sodium 3.3. Conclusion à retenir … L'acide chlorhydrique attaque le métal aluminium suivant l’équation bilan de la réaction spontanée 2 Al aluminium + 6 (H++ Cl-) 3 H2 acide chlorhydrique dihydrogène + 2 (Al3+ + 3 Cl-) solution de chlorure de aluminium III 4. Action de l'acide chlorhydrique sur le cuivre.. On verse un à deux millilitres d'une solution d'acide chlorhydrique assez concentrée, sur du cuivre en tournures le cuivre se décape la solution se colore parfois en verdâtre sous l'action des impuretés attaquées par le cuivre, mais le test à la soude reste toujours négatif Le cuivre n'est pas attaqué par l'acide chlorhydrique Le cuivre est attaqué par l'acide nitrique mais dans ce cas c'est l'ion nitrate qui est le réactif alors que dans les cas précédent c'était bien l'ion hydronium qui était le réactif. Il se dégage alors des vapeurs rousses caractéristiques de l'oxydation du monoxyde d'azote (incolore) en dioxyde d'azote (roux) au contact de l'air, tandis que la solution se colore en vert. Ce qui est «à retenir» s'apprend par cœur ! © Villafruela Daniel mise à jour le 19/05/03