des vacances d`enfer
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des vacances d`enfer
Début : 31 août 2004 Fin : 14 nov. 2004 Style : SL Nbre de posts : 136 DES VACANCES D’ENFER SL #1 – Matolck L’indépendance voguait toujours paisiblement en direction de Lys 5. La situation à bord était calme, les officiers récupérant des émotions passées. Dans son ready room, Matolck relisait le message du Knight qui s’affichait sur son écran…*et dire qu’on a même pas eu le temps de faire son bizutage…les traditions se perdent !*. Le passivulcain se servit un verre de Talisker en regardant son écran. Ce message lui faisait immanquablement penser à tous ses compagnons d’arme disparus. Une bouffée de nostalgie l’envahit peu à peu..sans avoir le temps de s’installer : Cass entra en fracas comme à son habitude. CASS : Matolckounet, maintenant que tu n’as rien à faire… En écoutant parler Cass, le FO jeta un coup d’œil désespéré sur l’amoncellement de padds urgents et néanmoins en retards qui étaient discrètement empilés dans un coin de son bureau…*mouais on peut dire ça comme ça…* CASS :…nous avons tous le temps pour nous marier ! A ces mots, Matolck ne put empêcher une réaction primaire et recracha son Talsiker en lâchant son verre qui se brisa sur son bureau. Le liquide coula lentement vers l’uniforme de son destinataire…d’une façon ou d’une autre après tout Matolck le dégusterait, là ce sera juste par l’intermédiaire de son uniforme. MATOLCK : HEIN ?!? QUOI ?!? COMME CA ?!? Cass commençant à froncer les sourcils, une alarme de survie s’alluma dans le cerveau traumatisé du pauvre FO. MATOLCK (se reprenant) : enfin je veux dire que rien ne me ferait plus plaisir…mais là maintenant tout de suite, ça ne va pas être possible ! On a beaucoup trop de choses à faire ! CASS : Tu parles, il ne se passe rien, tout est tranquille ! Non, je te dit que c’est la période idéale…dans deux jours, le temps de tout préparer, ça me semble parfait. 1 MATOLCK : Ca aurait vraiment été avec plaisir ma Cassandrounette adulée, mais je te garantie qu’on a pas le tem… Au même instant, un message retentit dans le circuit audio du bord : « Tous les membres su senior staff doivent se présenter en salle de réunion immédiatement » MATOLCK :…tiens tu vois ce que je te disais. Bon-faut-que-je-file-à-dans-pas-longon-pourra-en-rediscuter Avant que sa duclinée autocratique n’ait le temps d’ajouter quoi que ce soit, Matolck avait disparu dans le couloir sans remarquer son uniforme trempé. =/\= Salle de réunion =/\= Tous le senior staff était réunit autour de leur chef adulé, le Commodore Rox Tellan, et attendait anxieusement ce qu’il allait leur dire. TELLAN : Bien messieurs, ça fait maintenant plus de un an que nous sommes non stop sur la brèche. En conséquence, j’ai contacté l’amirale Alyécha qui est tout à fait d’accord avec moi : cette équipage a besoin de vacance. Ce dernier mot fit l’effet d’une bombe dans le cerveau du FO… « vacances »…ça voulait dire que Cass pourrait s’en donner à cœur joie avec ses projets traumatisants. MATOLCK : Mais Capitaine, ce n’est pas possible ! On ne peut pas prendre de vacances ! Je suis sur que Lys 5 a bien une mission pour nous….une toute petite de rien du tout ? TELLAN : Non numéro un. Rassurez vous, j’aurais ainsi tout le temps de vous marier ! MATOLCK : Vous êtes au courant ? TELLAN : Ben oui, Cassandra a déjà lancé les invitations… Matolck se sentit tout d’un coup fatigué, très fatigué…puisqu’il ne pouvait y couper des vacances allaient effectivement s’imposer, ne serait ce que pour qu’il puisse récupérer de qui allait lui tomber dessus. TELLAN (regardant l’uniforme de son FO) : Cela dit je remarque que vous avez enfin trouver une utilisation intéressante du Talisker : je suis sur que c’est très bien en détachant. Tout à ses réflexions le futur pendu (ben vi la « corde au cou » ;p) ne releva même pas la remarque de Rox sur son uniforme souillé de Talisker. TELLAN : Je disais donc que nous allons pouvoir prendre des vacances. Cependant, l’amirale en a profité pour me confier une petite mission de rien du tout, et je profiterais donc de cette mission pour donner 10 jours de vacances à l’équipage. ROY : Et quelle est cette mission Monsieur ? 2 TELLAN : Oh, pas grand-chose, il s’agit de régler un petit différent avec les cardassiens au sujet de l’interprétation d’un traité. C’est l’officier Tactique qui fut le plus prompt à réagir. HARKER : Vous voulez Cardassia ????????? dire qu’on va prendre des vacances sur TELLAN : Exactement Monsieur Harker. Ainsi nous pourront allier l’agréable –des vacances – à l’utile – améliorer nos relations avec les Cardassiens…et quoi de mieux pour ce faire qu’une rencontre détendue ? T’KAR (à voix basse) : pas de rencontre du tout ! VISAO : Excusez moi mais je crains que le climat de Cardassia ne conviennent pas a tout le monde ... Meme si l'art local est très interessant ... Pour des vacances, je ne suis pas sur que l'équipage appréciera ... Risa semble mieux rimé .. ne croyez vous pas ? LIOUX : Quoi que ça peut apporter quelques ajouts intéressant à l’arboretum… VISAO (à voix basse à Lioux) : je te déteste ! LIOUX (pareil) tu ne m’aura spas avec des compliments ;p En entendant la destination Véla avait immédiatement commencé à réfléchir. Il lui faudrait assurer la sécurité du vaisseau (au cas où), celle des officiers au sol…ça n’allait pas être des vacances bien reposantes… TELLAN (taquin) : Monsieur Davis, fasse à un tel débordement d’enthousiasme, nous mettons donc le cap sur Cardassia… SL #2 – T’Kar L'indépendance s'éloignait rapidement de Lys 5. Le séjour sur Cardassia ne réjouissait pas forcément tout le monde mais le Commodore Tellan avait promis que c'était une bonne ocassion pour que l'équipage se délasse. La scientifique T'Kar avait bien du mal à croire qu'on puisse se "délasser" sur Cardassia, personnellement, elle aurait préféré un petit tour sur Terre. Elle avait quitté la salle de conférence et s'était rendu directement au département scientifique. Sur le chemin, elle aviat lu un padd qui expliquait quelques coutumes et traditions cardassiennes. C'est en fronçant les sourcils avec un air encore peu convaincu qu'elle entra dans la laboratoire un où elle avait l'habitude de faire ses études et ses expériences. Klemp, le "légendaire" férengi scientifique du Big I, l'attendait. Depuis son arrivée sur le vaisseau, T'Kar avait appris à apprécier ce ferengi pur souche. Son obscession du latinium pouvait en agacer plus d'un mais T'Kar trouvait plutot cela amusant. Il lui rappelait vaguement un ancien FO qu'elle avait eu et qui aurait été capable de vendre son capitaine pour quelques barettes du precieux latinium. Elle trouvait même cela assez fascinant que de telles personnes 3 puissent servir dans Starfleet et pour une organisation qui aviat aboli l'usage de l'argent. Elle s'assit en soupirant. T'Kar : Des vacances sur Cardassia... Tu parles de vacances, toi! Klemp : plait-il? T'Kar : Le Commodore nous envoie sur Cardassia pour une "petite mission de rien du tout"! Et il appelle ca des vacances... Klemp : Mais c'est formidable!!! La vulcaine reposa son padd, elle voyait mal ce qu'il y avait de formidable dans ce qu'elle venait de dire. T'Kar : Humm, va falloir m'expliquer là... Klemp : Voyons, c'est une in-croy-able opportunité pour TKL Corporation de faire ses premiers pas!! T'Kar : Ou une fan-tas-tique occasion de finir en prison... Les cardassiens ne m'inspirent pas confiance. Klemp : Votre manque de confiance en notre petite entreprise me froisse... T'Kar : Klemp... Bon, d'accord, je n'ai rien dis. Ok, vous avez préparé les holo-tracts? Klemp : Blondie s'en occupe. T'Kar leva un sourcil. T'Kar : Blondie??? La TKL Corp. serait-elle devenue la TKLA Corp.? Klemp : Non, ne vous en faites pas. Elle n'a aucune idée de ce que nous mijotons. Je lui ai dis que c'était pour donner un coup de main à l'ingénierie pour un inventaire général. D'ailleurs, je ne crois pas qu'elle ait compris le mot "inventaire"... La vulcaine soupira de soulagement, puis elle prit l'un des livres que leur avait offert Alhandra sur Weejas 4 et se mit à le feuilleter. Blondie Airhaed arriva en sautillant Dieu seul sait pourquoi- vers Klemp avec un large sourire satisfait et fière. AirHead : Voilà, j'ai fini l'alenvers. T'Kar : l'inventaire... AirHead : Ouiiiiiiiii, c'est ca!! Klemp : Parfait. Tenez T'Kar, dites-moi si tout est ok. Moi, je vais aller voir Lagaffe pour lui annoncer cette merveilleuse nouvelle. T'Kar prit le padd et commença à y jeter un coup d'oeil. Le Ferengi sortait du laboratoire en se frottant les mains. AirHead : Quelle bonne nouvelle? T'Kar : Lagaffe est promu amiral. AirHead : Oh mon Dieu!!! C'est vrai? La vulcaine leva les yeux au ciel et répondit froidement. T'Kar : Non. 4 La vulcaine sortit à son tour du laboratoire, laissant Blondie dans un état d'égarement qui lui était habituel. Elle lut le padd en se rendant au mess hall. Le Holo-tract était excellent et mit la vulcaine de bonne humeur, ce qui était somme toute assez rare. Elle s'installa à une table et commanda un verre de Bloodwine. Lorsqu'elle eut fini de vérifier le holo-tract, elle posa le padd et observa la vue sur l'espace. Les étoiles défilaient, indifférentes, devant elle. T'Kar laissa son esprit vagabonder. Etrangement, elle se mit à penser à Karl Davis. Depuis son retour sur l'indépendance, elle se sentait mal à l'aise par rapport à lui, il était resté à ses côté sur Weejas 4 alors qu'elle était blessé. Evidemment, elle s'était montré sous son meilleur jour, c'est-à-dire en véritable peste. D'habitude, elle s'en fichait pas mal si elle s'était montrée désagréable avec quelqu'un. Mais là, c'était différent, sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi. Elle se leva et se rendit à une console. Elle contacta le terminal privé de Davis et écrivit un petit message : "Lt-Commander Davis, Je n'ai pas été de très bonne compagnie lors de notre mission sur Weejas 4. Accepteriez-vous de diner avec moi lorsque nous arriverons sur Cardassia pour me faire pardonner? Amicalement Lt-Commander T'Kar." Elle regarda son message puis hésita. Elle était prête à effacer son message mais elle ne le fit pas et l'envoya en grimacant. Elle s'apprêta à se rasseoir mais elle vit que Vela et Roy s'étaient assis à l'une des tables. Elle grimaça de nouveau mais pour une raison différente. Elle vit que le padd des holo-tracts était resté à la table où justement Vela venait de s'asseoir. T'Kar : * Nom d'un petit phaser...!! * Elle s'approcha du chef de la sécurité et de l'OPS. T'Kar : Messieurs... Roy : Miss T'Kar, vous vous etes remis de vos blessures. T'Kar : Oui, le docteur T'Pak a fait du bon boulot, je dois l'admettre. Vela avait pris le padd et y jeta un coup d'oeil. Vela : C'est à vous...? T'Kar : Oh, de simples fichiers du département scientifique. Vela : De simples fichiers, hum? T'Kar se força à sourire puis prit doucement le padd. L'andorien la regarda avec des yeux inquisiteurs. Vela : A ce propos, Miss T'Kar, vous ne m'avez toujours pas expliqué comment vous avez eu accès à des videos privés sur ce vaisseau. T'Kar : ... Vela : Celles que vous avez offert à Zach lors de son départ... T'Kar : Ah, ces videos-là... * Zut! * Vela : Oui, ces videos-là! 5 T'Kar : Eh bien, je... Héhé... Voyons, il y a des fois où un peu de mystère est préférable... Vela : Miss T'Kar!!!!!! La vulcaine quitta le mess hall avant que le chef de la sécurité ne puisse ajouter quoi que ce soit. SL #3 – Tellan Une rassurante atmosphère de routine régnait sur la passerelle lorsque le USS Indépendance passa tout près de Lys 5. Assis dans sa chaise de commandement, Rox Tellan observait la station, le menton posé dans la main droite. — Personne ne veut arrêter à la maison pour une pause-pipi? C'est votre dernière chance avant le passage du wormhole! fit Tellan avec un air faussement sérieux. Son premier officier, confortablement installé à sa droite, répondit au nom de tous: — Plus vite on aura passé le trou de ver, mieux ce sera. Je crois que tout le monde a bien hâte de se retrouver dans le cadran Alpha. — Ça, je vous le confirme, lieutenant-major, lança Talvin Visao depuis sa chaise. Depuis que le commandant a annoncé notre destination, je suis submergé de demandes des membres de l'équipage. D'ailleurs, je vous les transfert puisque la gestion du personne sous votre responsabilité. — Quel genre de demande? s'enquit le bétazoïde. — La plupart sont des demandes de permissions, répondit Matolck. J'en ai moimême reçu une grande quantité. Depuis que les gens savent que nous allons dans le cadran Alpha, ils veulent tous aller faire un tour par chez eux. — Compréhensible, fit Tellan en observant l'écran principal. Assurez-vous qu'il nous reste quand même assez de monde à bord pour opérer correctement… La remarque fit sourire le FO. — Vous ne paraissez pas si heureux vous-même, capitaine. Anticipez-vous des difficultés avec notre mission? — Hmm? fit Rox en sortant de la lune. Oh! Euh… non, Talvin, ce n'est pas la mission qui me rend morose. La dernière fois que l'Indépendance est allé dans notre coin de la galaxie, c'était pour retourner me chercher 2000 ans dans le passé… — Je vois, fit Visao. Pas exactement ce qu'on peut appeler un bon souvenir. — Et la fois d'avant, continua Rox… la fois d'avant, nous devions aller passer quelques jours de vacances sur Terre… 6 Rox s'interrompit, comme si le souvenir de cette période était trop douloureux pour qu'il ne le traduise en mots. — Oui, je me rappelle… fit simplement Talvin. Un moment de lourd silence s'abattit sur eux tandis que chacun se remémorait ce voyage fatidique de l'Indépendance vers la Terre… ce voyage qui avait vu la mort tragique de Sothar. Le lieutenant-commandeur Davis rompit le silence en apportant une heureuse diversion: — Commandant, nous sommes en position pour emprunter le passage. — Signalez notre statut au centre de control du trafic et demandez-leur la permission de nous engager dans le wormhole, ordonna Matolck. — Permission accordée, répondit Karl. — Engage! lança Rox. Lentement, majestueusement, le gros navire fédéré s'approcha de l'anomalie artificielle avant d'y disparaître en une seconde, comme aspiré vers le néant. La porte de la passerelle s'ouvrit, laissant entrer (ou plutôt bondir!) le barman Pierre Gay, hystérique. — Commandant, ça ne peut plus durer! Elle est en train de me rendre folle! Rox leva un sourcil en observant Pierre, venu se placer devant lui. Il était tout rouge et tout commotionné. Les veines saillaient à ses tempes et il agitait les bras en l'air en s'égosillant. — Quatre ans! Quatre ans à me démener comme un diable! À voir à tout vos petits besoins! À les anticiper! Quatre ans à préparer fêtes et buffets, décorations, cérémonies officielles et officieuses! Quatre ans à torcher derrière vos food fights! Quatre années de servitude irréprochable pour en arriver à cela! C'est inacceptable, capitaine! — Calmez-vous, Pierre… si vous nous disiez plutôt ce qui vous met dans cet état? — Ce qui me met dans cet état? hurla Gay. C'est cette pimbêche! Cette emmerdeuse patentée! Cette écervelée tyrannique qui prétend prendre le contrôle dans MON bar, et décider ceci-cela, et comment on va décorer, et ce qu'on servira en apéritif, et… Au fur et à mesure que Pierre débitait les vilains qualificatifs, l'identité de l'inculpée faisait de moins en moins de doute, du moins au yeux de Visao et Matolck. — Décidez, commodore! fit Pierre d'un air de défi, en mettant les mains sur les hanches et en soulevant le menton: Ce sera elle ou moi! 7 Rox regarda Matolck sans aucune expression dans les yeux. Le FO, pour sa part, déglutit avec difficulté. Décidément, Cassandra en faisait un peu trop avec cette histoire de noces. SL #4 – Visao Au fur et à mesure que Pierre débitait les vilains qualificatifs, l'identité de l'inculpée faisait de moins en moins de doute, du moins au yeux de Visao et Matolck. — Décidez, commodore! fit Pierre d'un air de défi, en mettant les mains sur les hanches et en soulevant le menton: Ce sera elle ou moi! Rox regarda Matolck sans aucune expression dans les yeux. Le FO, pour sa part, déglutit avec difficulté. Décidément, Cassandra en faisait un peu trop avec cette histoire de noces. Visao leva les yeux aux ciel puis commença à essayer d’étouffer un rire qu’il sentait monter du plus profond de lui-même … Rire qui finit par éclater devant le regard médusé de Pierre ! Cassandra était arrivé sur la passerelle … Elle se tenait derrière lui, les mains posées sur les hanches et pas franchement de bonne humeur … - - Pimbêche ! Emmerdeuse patentée ! ECERVELEE TYRANNIQUE ! Nan mais ça va pas non ? J’en ai décapité pour moins que cela petit monsieur ! Hurla Cassandra à moitié folle de colère pendant que Talvin hoquetait de rire dans son fauteuil alors Matolck clignait nerveusement de l’œil droit en lui donnant des coups de coude. PARFAITEMENT MISS SAX ! JE LE REDIRAIS SI C’EST NECESSAIRE ! ET VOS CHARMES NE M’ATTEIGNENT PAS MOOOOUUUUA ! Cassandra resta la bouche ouverte quelques secondes puis se pencha sur le côté pour placé Tellan dans son champ de vision. Son regard interrogea le CO qui lui répondit par un mouvement d’épaules et de visage signifiant « Et oui ! Vous n’étiez pas au courant ? ». - - NOOOON ???? s’étonna Cassandra alors que Matolck se remplissait de tics nerveux faisant redoubler la crise de rire de son futur beau frère. ET ALORS CA VOUS GENE MISS JE-ME-TAPPE-TOUT-CE-QUI-BOUGE ? accusa Pierre prenant une pose des plus équivoque. ARF !!!! Mais … Hihi !! Mais ça change tout alors !!!!! Moi qui vous prenais pour un homme … heu … pardon … enfin … Je voulais dire … AHAH ! Heuuuuu … Je m’enfonce moi ! Disons que vous devez avoir donc des dons artistiques prononcés !!!! Serait temps que vous vous en rendiez compte Miss Je-sais-tout ! Mais il n’est jamais trop tard ! … Cassandra passa alors son bras droit autour des épaules de Pierre et lui murmura quelques mots. Il regardèrent Tellan puis Matolck … Les deux étaient quelques peu surpris du tournant que prenait les évènements. Talvin était toujours en train de mourir par terre ! Un officier médical vint tout de même lui porter assistance en le menant dans le ready room afin qu’il puisse reprendre son souffle. Tellan reprit place dans son siège à côté de son FO. 8 - - Je crois que tu vas avoir du mal à contrôler ta cérémonie mon cher. La corde, tu la veux en cuir ou en satin rouge ? Oui bon ça va … Je m’en occupe ! Tache de contrôler ta femme ! Si elle doit rester ici, j’aimerais que diplomatiquement cela se passe mieux avec les membres de l’équipage ! Et tu diras à ton frère qu’il arrête de rire comme un bêta à chaque occasion ! GROUMPF ! Il est aussi taré que sa sœur et en plus lui est conseiller ! Matolck s’approcha du couple infernal Pierre/Cassandra qui était tout bonnement en train de refaire la décoration à deux. Sachant qu’il était inutile de le faire céder par ses charmes, Cassy l’avait naturellement pris comme un congénère. Le vaillant officier en col rouge s’approcha sous le regard de Cassandra en pleine admiration … - HEY ! Il est à moi hein ! C’est moi qui l’épouse ! - Bah moi je préfère Jim Bond ! - Qui donc ? - Lui ! répondit Pierre sortant une photo de son veston de serveur. - OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH !!!!!! PAS MAAAAAAAAAL ! S’écria la future mariée qui se rendit vite compte de sa boulette en rougissant se confondant ainsi avec sa robe de satin fendue jusqu’en haut de la cuisse. SL #5 – Davis Bien que la vue de la jeune mademoiselle Sax était des plus agréable, le lieutenantcommandeur Davis se retourna bientôt vers son poste de pilotage pour s'assurer que la trajectoire était bonne. La dite trajectoire semblait bonne d'après ses coordonnées, il suffisait de savoir si les coordonnées étaient bonnes. Sans quitter son terminal des yeux il lança d'un ton très professionnel: DAVIS: "Commandeur Harker, je demande confirmation des coordonnées de navigation." Bon dieu ce que Zach lui manquait. HARKER: "Je vous les transfères à l'instant monsieur Davis. Dites, je me disais que vous pourriez peut-être me montrer l'une de vos simulations dont j'ai tant entendu parler." DAVIS: "Je suis un peu pris en ce moment, mais bien si vous en faites un ordre Commandeur je n'aurai pas vraiment le choix, vous avez plus de pins que moi." HARKER: "Oh non je n'en viendrais pas à cela. Si jamais vous avez un moment de libre, je serai toutefois disposé à assister à l'un de ces entrainements." DAVIS: "Je m'en souviendrai Commandeur." Jazz fut un peu confus par le comportement du pilote. Il l'avait déjà observé de loin avec d'autres officiers et il avait toujours semblé très ouvert aux discussions. Sa réputation de collègue chaleureux et sympathique était bien connue, mais il n'en montrait rien pour le moment. Jazz se dit que c'était peut-être le contexte. L'homme pouvait très bien être quelqu'un de très sociable dans le mess hall et de très 9 professionnel une fois sur la passerelle. N'en faisant pas un cas, le commandeur Harker retourna aux observations de sa propre console. Le changement de quart vint bien assez tôt pour les officiers de la relève et bien assez tard pour les officiers en poste qui avaient tous hâte d'aller se reposer un peu. Avant de quitter, le pilote salua sommairement le tacticien par un "Commandeur Harker" et quitta avant que ce dernier n'ait le temps de répliquer quoi que ce soit. Davis se rendit à un turblift qu'il partagea avec le commandeur-élite Roy dont les quartiers était sur le même niveau. ROY: "Alors monsieur Davis, pas trop faché d'avoir quitté Weejas?" DAVIS: "Denis, quand mon quart est terminé laisse tomber le monsieur, d'accord? Et non je n'en suis pas trop faché." ROY: "Ce sera de belles vacances..." Davis regarda Roy et vit que celui-ci avait un drôle de sourire en coin. Le pilote comprit que l'OPS n'était pas chaud lui non plus à aller visiter Cardassia. DAVIS: "Disons que ça aurait pu être mieux. Bien que ça aurait pu être pire, au moins on ne va pas sur une colonnie de vacances pour Borg..." ROY: "Ha! Ha! Oui en effet. Dis-moi Karl, Fenras et moi on va aller faire une partie de badminton tout à l'heure, ça te dirait de te joindre à nous?" DAVIS: "Pour être honnête avec toi Denis, je crois que tu veux simplement profiter du fait que je suis lamentable à ce jeu. De toute façon, maintenant que Zach n'est plus avec nous je n'ai plus de partenaire." ROY: "Et bien on pourrait demander à notre nouvel officier au poste tactique." DAVIS: "Harker? Je ne crois pas que ça l'intéresse." ROY: "Allons Karl. Je sais que c'est difficile de voir ton partenaire de plus d'un an être remplacé, mais il faut que tu sois plus professionnel que ça." DAVIS: "Tu as probablement raison. C'est d'accord invite-le et s'il accepte je jouerai." ROY: "Très bien alors c'est un rendez-vous, je t'enverrai l'heure et le numéro d'holodeck sur ton terminal privé." Lorsque la conversation prit fin, Roy était déjà devant ses quartiers et quitta Davis qui se rendit à ses propres quartiers quelques portes plus loin. Une fois à l'intérieur, le pilote s'affala sur son sofa. DAVIS: "Salut Erm." ERM du terminal privé: "Bonjour Karl, comment vas-tu?" DAVIS: "Fatigué...et pendant que j'y penses, affamé aussi." 10 ERM: "J'ai pu voir dans les entrées de navigation que nous nous dirigeons vers Cardassia." DAVIS: "Exactement." ERM: "Il ne serait pas temps de vous offrir des vacances?" DAVIS: "C'est ÇA nos vacances..." ERM: "Oh. Juste lorsque je crois pouvoir vous cerner, vous les organiques me surprenez toujours." DAVIS: "Crois-moi ce n'est pas de bon coeur. Est-ce que j'ai des messages?" ERM: "Hmmm...oui trois. Le premier vient du conseiller Talvin Visao, ou plutôt de Robert, pour confirmer ton rendez-vous dans trois jours. Le deuxième est du lieutenant-commandeur T'Kar et le troisième vient de l'extérieur, c'est Zach." Dans la tête du jeune homme, deux déclics se sont fait en une fraction de seconde. Le premier fut l'étonnement d'avoir des nouvelles de Zach et ensuite ce fut la confusion de recevoir un message de T'Kar. Davis se leva et se dirigea vers le terminal. Il regarda les trois messages en attente. Il hésitait entre l'enthousiasme d'ouvrir le message de son vieux copain et la curiosité d'ouvrir celui de T'Kar. Craignant que celui de T'Kar soit de mauvaise fois, voire une mauvaise nouvelle, il ouvrit celui de Lewis. "Cher Karl, Je voulais te dire que tout va bien pour nous deux. Je ne sais pas si tu es devin ou si tu lui as soufflé l'idée juste pour avoir raison, mais Florence et moi sommes maintenant fiancés. Nous nous marierons dans quelques mois et si jamais tu avais la chance d'être dans le secteur j'aimerais beaucoup que tu y sois. D'ailleurs vous êtes tous invités, mais j'aimerais bien que tu sois là mon vieux. Bon je dois te laisser car nous devons partir pour le week-end chez les parents de Florence. Essaie d'être là pour le mariage! Zachary" Un grand sourire s'était peint sur le visage de Davis. Il était heureux que Zach nage dans le bonheur et qu'il se soit fiancé. Du coup il pensa à Harker et se dit qu'il devrait peut-être faire un effort pour mieux connaître cet homme. C'est donc le sourire toujours au visage qu'il se décida à ouvrir le message de T'Kar. "Lt-Commander Davis, Je n'ai pas été de très bonne compagnie lors de notre mission sur Weejas 4. Accepteriez-vous de diner avec moi lorsque nous arriverons sur Cardassia pour me faire pardonner? Amicalement Lt-Commander T'Kar." La stupeur frappa le jeune homme et l'immobilisa. Quelques éléments étaient étranges: "bonne comagnie"..."diner avec moi"..."me faire pardonner" et finalement "Amicalement". Les yeux fixés sur le terminal, Karl ne bougeait pas d'un poil. Il 11 lisait et relisait encore et encore le message et ne pouvait pas le croire, le message avait l'air sympathique. Tout d'un coup il comprit. Ce bon vieux Vela était un sacré farceur, il essayait de se payer sa tête. DAVIS: "Erm, peux-tu vérifier qui m'a envoyé ce message." ERM: "Oh mais c'est déjà fait, c'est bien la lieutenant-commandeur T'Kar. On dirait que quelqu'un a rendez-vous." DAVIS: "Erm, est-ce que Fenras aurait pu pirater la signature du destinataire." ERM: "Non c'est impossible, pas avec moi qui veille au poste!" Confus, Karl se pencha sur le terminal et appuya sur la touche de réponse. "Lt-CommanderT'Kar, Ne soyez pas si prompte à dire que vous êtes de mauvaise compagnie. J'accepte volontier votre invitation pour un souper sur Cardassia. Amicalement vôtre, Lt-Commander Davis." Le doigt au-dessus de la touche envoyé, Karl réfléchissait à ce qu'il venait d'écrire. Bien sûr il était d'une simple courtoisie de répondre amicalement à un message sympathique mais il se demandait s'il en faisait trop. Il vit alors son message disparaitre et être remplacé par la mention "Message envoyé". Le jeune homme fixa son doigt encore posté au-dessus de la touche sans y avoir touché. Il entendit alors un petit rire métallique et faux sortir du terminal. Erm avait été plus rapide que lui. SL #6 – Harker Jazz, toujours à sa console, trouvait le temps long. Il fallait bien avouer que c'était plutôt tranquille dans le quadrant Alpha. N'empêchait que des vacances sur Cardassia prime pourraient bien s'avérer plutôt intéressante. Malheureusement, il avait quelques détails à régler avant l'arrivée. Tellan avait était bien clair sur le sujet, il fallait qu'il passe voir T'Pak le plus vite possible pour son problème dans le crâne. Et d'autant plus que Talvin pouvait bien lancer un avis de recherche ou pire encore s'il n'allait pas le rencontrer. La journée était loin d'être finie ! Il y avait aussi Davis. Le jeune officier tactiqeu avait un mal fou à cerner ce type. Mais en tant qu'ancien conseiller, il savait fort bien qu'il ne fallait pas brusquer les choses. Son prédécesseur était l'ami de Davis et JAzz savait conbien il était difficile de voir un ami quitter. Il avait lui même vu partir un bon nombre de gens qu'il était fier de compter parmis ses amis. HARKER (Bippant sont combadge): Harker au Lt Actarus, veuillez me relayer sur la passerelle. ACTARUS -Com-: Bien Commander. HARKER: Si vous voulez bien m'excuser Commodore, j'ai quelques détails à régler avant que nous n'arrivions à Cardassia. TELLAN: Bien sûr Cmdr. Je ne crois pas que nous ne rencontrions de difficulté. 12 HARKER: Merci Commodore. À cette instant, Actarus fit son apparition sur la passerelle, ce qui permit à Jazz de la quitter. Sans perdre un instant, il se rendit directement à l'infirmerie principale. En entrant, il ne mis pas de temps pour trouver la vulcaine qui était bien assise à son bureau. D'un pas sûr, il alla se planter juste devant le bureau de la chef médicale. HARKER: PArdonnez moi de vous déranger Miss T'Pak. T'PAK: Ah Commander ! Justement je vous attendait. Si vous le voulez bien nous allons procéder maintenant aux analyses. Veuillez vous couchez sur ce biobed. T'Pak pointa le biobed principal et Jazz obéit. T'PAK: Je vois dans votre dossier que vous avez contracter cette maladie en entrant en contact avec une entitée appellée la Sirène pour son effet débilisant. HARKER: En effet, le son qu'elle émettait créait un débalancement des charges neuronales. T'PAK: Je vois, vous n'étiez pas le seul à être affecté. Le cadet troisième classe Ezran Tholia avait été aussi affecter par le phénomène. Pourtant il s'est bien remis après l'injection initiale du stabilisateur. Vous pouvez me dire quand après cette injection vous avez souffert des symptômes ? HARKER: Environ un an après. Quand ma fiancée est morte. T'PAK: Je vois. Le problème n'est donc pas que physique. Il va falloir en discuter aussi avec le conseiller. HARKER: Je n'ai pas de problème avec la mort d'Andy. Je l'ai acceptée il ya bien longtemps... T'PAK: Ce sera au conseiller d'en décider. Maintenant, nous allons procéder àun scanner de votre cerveau. La médecin positionna le scanner autour de la tête de l'officier tactique et l'actionna. Il ne lui fallu pas très longtemps pour déteter la cause de la maladie. T'PAK: Je vois. Lors de votre rencontre avec la Sirène, une partie de votre cerveau à été activé. C'est cette partie qui sécrète ce qui cré le débalancement. Je vois que votre médecin n'a pas trouver de solution pour désactivé cette partie. HARKER: Vous pourrez vous ? T'PAK: Pas pour le moment. Il va falloir plus d'analyses. Pour le moment, votre injection régulière reste une bonne solution à court terme. Vous l'avez eu récemment ? HARKER: Juste à notre retour sur l'Independance. 13 T'PAK: Je vois, son effet se dissipe plus rapidement que lors des dernières analyses de votre dossier. Deux possibilité s'offre à vous. Soit l'augmentation de la dose régulière ou soit une fréquence d'injection plus courte.Je crois que nous pourrions faire les deux en attendant de trouver une solution un peu plus durable. Je vais monter votre dose mensuelle à 100cc et votre dose de 40 cc devra continuer d'être prise à la semaine. HARKER: Je ne vais pas faire une overdose à prendre autant de drogue ? T'PAK: Il serait peu probable au rythme où votre organisme absorbe et dispose de la médication. Mais je dois convenir que cette solution drastique devra être temporaire. Nous travaillerons sur un échantillon de l'antidote weejasien pour voir si nous ne pourrions pas l'adapter à votre condition. Sans perdre un instant, la vulcaine chargea l'hypospray avec le stabilisateur et injecta une bonne dose à Jazz. T'PAK: Voila Commander. Je viens de vous injecter la dose massive. je vous attends la semaine prochaine pour la dose de contrôle. HARKER (en se relevant doucement): Merci Miss. Puis l'officier tactique quitta l'infirmerie sans demander son reste. Il détestait cet endroit et maintenant, il devait s'y rendre à toutes les semaines pour ses injections. Et ce n'était pas le pire pour Jazz, il devait encore affronter la terrible torture du conseiller. SL #7 – T’Kar La vulcaine s'éloigna du mess hall avant que Vela ne veuille la rattraper. Elle avait vraiment autre chose à penser que ces fichus videos. Elle se dit néanmoins qu'elle devait avertir Klemp et lui dire d'être un peu plus vigilant si Vela commençait à fouiner du côté du département scientifique. T'Kar : * Il a qu'à rester dans son armurerie, lui!! Chacun dans son département et les targs seront bien gardés! * Elle continua de ruminer jusqu'à ses quartiers où elle lança son padd -et elle avecsur lit. Depuis qu'elle avait envoyé son message à Davis, elle était nerveuse et cela la mettait encore plus en boule que d'habitude. Elle se sentait idiote de réagir ainsi. Dieu que c'était bête! Tout comme son idée de se faire pardonner"!! Elle avait été détestable? Et alors? Ce n'était pas la première fois et surement pas la dernière. Elle soupira bryuamment en se roulant dans sa couette. Le tête coincé entre l'oreiller et le mur, elle reprit le padd de Klemp. T'Kar : Cinq barettes pour un moteur pulsonnique portatif à détecteurs dépolarisés... Je sais meme pas ce que c'est... "Attention, les surcharges provoquent des dégats irréversibles." Tu parles... Cinq barettes pour un feu de joie dépolarisé, c'est pas si cher, finalement. 14 Elle rejeta la couverture et se mit à son terminal. Elle devait étudier les règles de sécurité en vigueur sur Cardassia avant de lancer les produits là-bas. Que Klemp ou Lagaffe aille en prison sur Cardassia Prime, elle n'en avait que faire mais elle!! Pas question, elle avait déjà assez donné dans ce domaine. Elle fouillait la base de données de l'Indépendance lorsqu'une voix horriblement métallique rententit autour d'elle. Erm : Miss T'Kar, j'ai un message à vous faire parvenir. T'Kar leva doucement un sourcil, se demandant si ces hallucinations lui reprenaient. Mais la voix retentit à nouveau. Erm : Oh, veuillez m'excuser, je ne me suis pas présenter : je suis Erm. Erm marqua une pause comme si le simple fait de donner son "nom" expliquait tout. T'Kar : Heu... Enchantée... Erm : Je vous relais donc la réponse de Davis à votre message. T'Kar : Davis?? Erm : Hum, l'ordinateur du vaisseau enregistre une hausse de votre température corporelle. Je crois que cela signifie que vous etes dans l'embarras ou que vous etes en colère. Etes-vous en colère? Ou peut-etre avez-vous une poussée de fièvre? La vulcaine reprit consistance et se retint de répondre vertement avec cette "aberration informatique". T'Kar : Puis-je voir le message...? Erm : Bien sur. La jeune vulcaine lut le message puis regarda dans le vide. En réalité, elle ne s'était pas attendu à ce que Davis accepte son invitation. Elle se sentit un moment pris de panique. Un diner avec lui???!!!! Elle ne savait meme plus ce que s'était de prendre un repas avec quelqu'un et de mener une discussion agréable. Quand avait-elle fait cela pour la dernière fois? T'Kar : Nom de nom! Je ne suis pas si vieille, j'ai à peine 26 ans et je pense comme vieille fille... Erm : Pardon? Elle se leva et commença à faire les cent pas devant son terminal. Ce n'était qu'un rendez-vous entre collègue, elle n'avait vraiment aucune raison d'angoisser. Mais Grand Dieu! Pourquoi avait-il accepté? Il aurait si simple qu'il refuse poliment et que chacun d'eux s'en tienne là. Elle rumina encore toutes ses pensées en tournant en rond à en user la moquette puis stoppa net, remercia vaguement Erm qui cojita sur la comportement étrange de la vulcaine puis se rendit à l'un des quartiers privés proches du siens. Elle sonna. Zeenia Lioux ouvrit la porte et fut assez surprise de voir T'Kar. Zeemia : Oh, Miss T'Kar... Que puis-je pour vous? La vulcaine regarda autour d'elle, s'assurant que personne ne la voyait ou l'entendait puis elle fixa son regard sur Zeenia avec un air embarassé. 15 T'Kar : J'ai... J'aurai besoin de quelques conseils... SL #8 – Roy Dans ses cartiers, Denis se défit rapidement de son haut d’uniforme. Les vacances, bien que dans un endroit plus ou moins propice à la détente à première vue, seraient bien venues. Il se dirigea vers le réplicateur où il fit rapidement synthétiser un verre de jus de fruit qu’il but presque d’une traite, il devait admettre que depuis trois heures cet après-midi là il attendait d’avoir un moment pour boire. Lorsqu’il fut rassasié, il reposa le verre pour qu’il soit recyclé. Au courant de la nuit, le navire accosterait à Deep Space Nine d’où il recevrait quelques marchandises médicales pour remplacer celles laissées sur Weejas IV en signe de bonne volonté de la part de la Fédération. Et dès que le tout serait chargé, que les quelques membres d’équipage qui souhaitait prendre leur permission sur Bajor eurent débarqués, le navire reprendrait la direction de l’espace cardassien. Selon le savant calcul qu’il avait fait avec Davis, le navire devrait être à la frontière de la zone démilitarisée au petit matin, juste au moment auquel le quart alpha reprendrai du service, voilà qui était tout à fait satisfaisant, tout au moins pour le chef des opérations. Pour l’homme, il lui restait à espérer qu’il pourrait se taper une visite des plus grand site de la planète. Pour l’occasion, il avait bien l’intention d’acheter une holocaméra et d’aller voir tout ce qu’il y avait à voir sur ce monde encore en reconstruction. Peut-être serait-il en mesure de mettre par écrit tout plein d’information qu’aucune autre personne n’avait réussi à consigner et surtout à publier. L’historien en Denis jubilait… Bien qu’il lui semblait que ce n’était pas la destination idéale côté sécurité. Il détourna le regard des baies vitrées dans lesquels il avait perdu un regard rêveur et jeta un œil sur l’heure : s’il voulait vraiment se faire une petite partie, il lui fallait manger un morceau et lancer ses invitations rapidement. Comme il repassait rapidement le menu offert par l’ordinateur, il eut comme une pensée qui surgit de nulle part, qu’arrivait-il avec Cynthia ? Depuis le souper de départ de Lewis où il avait eut cette étrange émotion à son égard, il ne l’avait plus revu. Son plan de s’occuper au maximum avait soit fonctionner au-delà de ses espérances soit il avait été complètement inutile… Ou avait-elle finalement consenti à l’opération et avait-elle du passé quelques jours à l’infirmerie ? Denis se sentit tout à coup complètement coupable face à la jeune femme. Il avait agit de façon tout à fait enfantine face à la jeune femme, rien de tout ça n’était digne de tout ce qu’il souhaitait être… Il fit une moue et prit un met léger… * ** - Dit moi Karl, mon étude de ton comportement me porte à croire que tu n’es pas tout à fait dans ton assiette. Eh bien… Je suis seulement toujours songeur… Ce souper avec T’Kar n’est-ce pas ? Ce serait mentir que de te dire non Erm, dit le pilote un peu perdu dans ses pensées. Intéressant… 16 - Commença intéressant ? Rien. Enfin… Il est seulement intéressant que je puisse étudier ta réaction à cette invitation. Erm était seulement surpris d’avoir vu la réaction émotionnelle de T’Kar face à la réception de ce message et se surprenait même de la réaction de questionnement qu’affichait Karl depuis qu’il avait lu le message. Un Vulcain n’ayant jamais côtoyé les émotions humaines comme Erm aurait sûrement dit « Fascinant », mais Erm ne faisait que poser des questions et enregistrait. Ce qui brisa le silence installé dans les cartiers du timonier fut la voix de Denis sur les haut-parleurs. - Roy à Davis. Ici Davis, Monsieur, que puis-je pour vous ? Euh, Karl, c’est toi qui a dit : pas de Monsieur en dehors des heures de services… Oui, je le reconnais, alors qu’est-ce que je peux faire pour toi ? Eh bien… Harker est intéressé et sera dès que possible au gymnase du navire, Fenras doit être parti… Ne manque plus que toi. Le jeune homme hésita deux secondes et finit par dire, le sourire lui revenant, qu’il se levait et qu’il partait sur le pas, il lui fallait bien se changer les idées… Même si Lewis n’y était plus et qu’il semblait étrange qu’il aie quelque chose déjà à l’horaire pour sa sortie, surtout avec T’Kar… Il aurait été moins surprenant que Klemp viennent lui offrir de courser à nouveau pour lui sur Cardassia malgré les déboires qu’il avait connus la dernière fois sur Terre… SL #9 – Harker Jazz, arrivé devant la porte du bureau de Talvin, hésitait à sonner. Cela faisait tout drôle pour l'officier tactique de venir consulter le conseiller alors que lui même se trouvait dans le même bureau sur le Kodiak pendant près de deux ans. Qu'allait-il bien pouvoir lui dire ? Tout ? Non, il ne pouvait pas tout dire dans un seul rendezvous, et surtout quand il n'avait pas très envie d'y aller. Mais un ordre était un ordre. Il prit une grande respiration et appuya sur la sonette. Puis la voix du conseiller se fit entendre. VISAO: Come in ! Jazz franchit le cap d'un pas hésitant. Quand Talvin le vit entrer, il se leva. VISAO: Je vous attendait plus tôt commander ! Venez vous asseoir. HARKER (Allant poser son postérieur sur une chaise en face du conseiller): Désolé du retard, je sort tout juste de l'infirmerie. VISAO: Alors je ne vous en tiendrai pas rigueur pour cette fois. Alors, par quoi commencons nous ? HARKER: Je crois que je vais nous épargner des longues heures connaissant la procédure. Et d'autant plus qu'était télépathe, je sais déjà où vous en viendrai de toute manière. 17 VISAO: Alors je vous écoute Cmdr. HARKER: Bon, alors commencons simplement. Je suis Jason Nathanaël Harker et j'ai 24 ans...je crois. Je suis à demi El-Aurian, du côté de ma mère et à demi Ulian de celui de mon père. Je suis officier de Starfleet au grade de Commander. J'ai étudier à l'académie Starfleet à San Francisco et je suis venu dans la galaxie d'Yzon pour terminer ma formation à l'académie Blizzard en tant qu'officier pilote. VISAO: Vous savez, je ne vous demande pas de me conter votre vie au complet. HARKER: Je sais, mais pour bien me cerner il faut que vous en sachiez beaucoup sur moi. Surtout que mon problème date de l'académie. Alors si vous voulez bien, je vous prierais de ne pas trop m'interrompre. Nous gagnerons un temps précieux. D'Autant plus que je suis attendu au Gym. VISAO: D'accord, allez-y. HARKER: Quand je suis sorti de l'académie, j'ai été affecter au poste d'Officier tactique sur le Kodiak. Dès ma première mission en tant qu'enseigne, je suis tombé en pleine guerre. C'était au tout début des affrontement avec les conquérants. J'avoue que ce n'est pas très encourageant de perdre son vaisseau dès la première mission. Et encore moins de reperdre un vaisseau à la deuxième...et la moitié à la troisième, mais bon cela n'a rien à voir avec la raison de ma présence dans ce bureau. Ce que vous voulez savoir, c'est qu'est-ce qui a pu me pousser à perdre le contrôle sur moi-même. Et bien la première raison est médicale. Lors de ma mission sur le Nautilus, nous avons été confronté à une entité...ou plutôt anomalie...appellée la Sirène pour la bonne raison que comme avec Ulysse, elle émettait un son étrange qui créait un débalancement des charges neuronales rendant les gens qui s'en approchait...disons légèrement désaxés par rapport à la réalité. (Voyant la mine du conseiller, Jazz dû préciser un peu) Bon d'accord, cela faisait perdre la boule. Bref je me suis rendu avec le pilote à bord d'une navette apprêté pour l'occasion près de cette chose. Seulement, nos préparations avait été inutiles puisque nous avons été tout deux affecter par son chant. Après j'ai un petit trou noir. Ce que j'ai appris après avoir été soigné, c'est que je me suis retrouvé à danser nu sur la passerelle devant une bande de vulcains qui avaient décrit la situation comme intéressante, mais bref, je croyais avoir été guéri. Ce qui m'emmène à la seconde raison... VISAO: Désolé de vous interrompre, mais prendriez-vous quelque chose à boire ? HARKER ( Trouvant l'Idée géniale): Avec plaisir. Je prendrais bien un limonade spéciale Harker. J'ai entrer la recette dans le réplicateur à mon arrivée sur l'Indé. Le conseiller alla répliquer la boisson et vint se rassoir devant Jazz. Il déposa le verre devant l'officier tactique qui en prit une gorgé toute de suite et redéposa le verre. HARKER: Où en étais-je...ah oui, la deuxième raison du dérèglement ! Et bien c'est une femme. Mon premier véritable amour. J'avais rencontré Andy à ma deuxième année à l'Académie de San Francisco. Évidemment, nous avons fini par sortir ensemble et nous nous sommes aussi fiancés l'année d'après. Il était convenu qu'elle me rejoindrait dans la galaxie d'Yzon à la fin de ses études. C'est ce qui est arrivé. Seulement, quelques temps après être arrivée sur le Kodiak au poste d,Officier scientifique spécialisée en Astrométrie, nous avons été confronter à une 18 suite d'événements que je ne souhaiterais en rien à personne. Au cours d'un de ses événements, elle a été enlevée par un klingon qui a bien pris soin de me laisser bien planté dans l'épaule son kut'luch. Quelques temps après, nous avons fini par la retrouver. Elle avait été enlever dans le but de m'Atteindre et par le fait même d'atteindre mon meilleur amis Octo Stefanak. En fin de compte, cette s'est réglée. Enfin, c'est ce que nous croyions, parce que quelques jours avant notre mariage, Andy a commencé à avoir ceratin symptômes d'une maladie encore incurable de nos jours. Elle en est morte peu de temps après. Je crois que c'est à ce moment là que les symptômes du débalancement ont commencé à réapparaître. Mais plus précisément, c'est quand j'avais devant moi la possibilité de la retrouver, grâce à une machine temporelle, que j'ai perdu le contrôle. J'ai effectivement essayé de violé la première directive temporelle pour retrouver la femme qie j'aimais tendrement. C'est dans cette tentative que J'ai appris que Andy était toujours en vie. Elle avait été maintenue en cryogénie durant tout ce temps au bon soins du gentil klingon qui m'a fait cadeau de la cicatrice que je porte à l'épaule droite. La Andy qui était morte n'était qu'un clone. Elle m'a été rendue en échange de la vie du dit klingon que soit dit en passant, à qui j'aurais bien été trancher la gorge pour l'avoir tenue prisonnière durant tout ce temps. Ma surprise fut qu'Andy était enceinte. C'était bel et bien mon enfant qu'elle portait. Puis elle est partie pour accoucher sur Trill, sa planète natale, sous mon bon conseil. Je ne voulais pas que mon bébé soit élever dans des conditions aussi dangereuse. Seulement, J'ai appris qu'Andy n.avait pas survécue à l'accouchement. Nathan fut alors confié de la famille sur Trill. Puis, quand il à eu 2 ans, il est venu me rejoindre sur le Kodiak. Après avoir passer des tests, Jherf, alors médecin en chef sur le Kodiak et de Lys 5, n'a pas trouver de moyen de me guérir complèment de cette maladie qui me faisait perdre le contrôle. Alors il à créé la formule du stabilisateur qui m'a été injecter régulièrement. VISAO: Je vois pour vos antécédants avec la maladie. Maintenant, qu'est-ce qui s'est passé pour que vous perdiez de nouveau le contrôle ? HARKER: Quand M. Roy et moi avons été enlevé par les Uthas, ils m'ont injecter leur version du virus pour voir si mon stabilisateur fonctionnait. Il faut croire que non, parce qu'une fois sur Weejas, mes émotions et mes instincts avaient déjà pris le dessus et quand je suis dans cet état, je fait des choses que je ne ferais pas dans mon état normal. VISAO: Comme de tuer de sang-froid un homme en lui arrachant la trachée avec un couteau et un autre en lui lancant le même couteau. Sans coompter le bras fracturé d'un troisième homme. HARKER: En effet. je suis tout de même un officier de Starfleet ! Bon d'accord, il m'arrive d'en avoir l'idée de temps en temps, mais je peux réfrêner ces pulsions... la plupart du temps. VISAO: Qu'entendez-vous par la plupart du temps ? HARKER: Euh...pendant qu'on y est.... il vaudrait mieux vous parler du troisième facteur... VISAO: Troisième facteur ? HARKER: Ma télépathie. 19 VISAO: Vous n'avez pas suivit les enseignements Ulians pour le contrôle de votre puissante télépathie ? HARKER: j'ai pas mal appris seul à les développer. Je les ai développé dans le but d'une utilisation prolongée. Je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être parce que dans le fond, je me suis toujours senti un peu seul. En recevant les pensées fortes des gens, ça les rend plus réels. VISAO: Ce doit être une bonne partie de ce qui est en réalité votre problème commander. Ce ne doit pas toujours être facile de recevoir les émotions des gens constemment, sans parler des images qui doivent vous submerger. Cela doit créer une fatigue mentale à la longue. HARKER: C'est possible. Surtout qu'il m'arrive de ne plus distinguer mes émotions de toutes celles que je ressent. Mais je suis comme ça maintenant, J'ai appris à bien m'en accomoder. Je ne vois pas ma vie autrement. Il m'est arrivé de voir mes dons télépathiques bloqués, et je virerais complètement fou si je ne ressentais pas ceux qui m'entoure. VISAO: Je crois qu'en réalité ce n'est pas la maladie qui vous affecte, mais plutôt une réaction de votre organisme qui vous pousse à faire un vidange de toutes ces émotions qui ne sont pas les vôtres et qui vous submerge. Je crois que votre médecin l'avait compris. HARKER: Qu'est-ce qui vous le fait dire ? VISAO: J'ai vu votre dosseir médical avant que vous ne veniez me voir. et la composition de votre stabilisateur est étrange. Elle contient différentes sortes de calmant. Ce qui atténue un peu votre télépathie. Votre organisme s'habitue graduellement à ce stabilisateur et c'est la raison de l'augmentation de votre dose. Alors voila ce que je vous propose, vous continuez à prendre votre stabilisateur, mais ce n'est pas suffisant. Comme je vois que vous ne diminuerai pas votre utilisation de vos dons, je vous conseille fortement de relaxer tout les jours et de méditer afin de vous débarrasses de ce trop plein émotionnel. Pour le moment, c'est un ordre du conseiller. Nous verrons les résultats. Et si c'est possible, essayer d'avoir moins recours à votre télépathie, cela ne vous fera qu'un plus grand bien. HARKER: Vous savez conseiller, dans mon cas, il n'y a pas de bouton on et off pour ma télépathie. J'ai passé ma vie comme cela. Alors je ne peux rien vous promettre en ce qui concerne son utilisation. MAis je suivrai vos prescription sur la détente et la méditation. VISAO: Heureux de vous l'entendre dire ! Une dernière chose avant de vous laisser partir. Ne vous gênez surtout pas pour venir me rencontrer si vous sentez que nos méthodes ne fonctionnent pas. Nous essayerons autre chose. HARKER: Bien entendu. VISAO: Et au fait, vous m'avez parler de votre fils, où est-il en ce moment ? Va t-il venir sur l'independance ? 20 HARKER: Il est sous bonne garde sur Lys 5. J'espère bien pouvoir le faire monter à bord lors de notre prochain passage à Lys 5.Je m'ennuie beaucoup de lui et de ma louve Max. VISAO: Alors je ne vous retiens pas plus longtemps. Je vais faire mon rapport et L'envoyer tout de suite au Commodore. HARKER(se levant): Je n'aurais jamais cru que je vous raconterais tout cela et que cela me ferait du bien. Merci conseiller. VISAO: C'est mon travail. Revenez quand vous voulez, ma porte est toujours ouverte. Puis Jazz laissa Talvin à ses occupations et pris le chemin du gymnase pour y rejoindre les officiers qui l'attendaient. SL #10 – Lioux Zeemia : Oh, Miss T'Kar... Que puis-je pour vous? La vulcaine regarda autour d'elle, s'assurant que personne ne la voyait ou l'entendait puis elle fixa son regard sur Zeemia avec un air embarassé. T'Kar : J'ai... J'aurai besoin de quelques conseils... La jeune femme bleue sembla momentannément embarrassée à son tour, puis après quelques secondes d'hésitations (qui parurent une éternité à la pauvre T'Kar), elle invita la Vulcaine à entrer. C'était la première fois que T'Kar pénétrait chez l'assistante-conseillère, et elle constata avec un peu de surprise que l'endroit était meublé avec beaucoup sobriété, quoique envahi de plantes vertes. Zeemia entraîna l'officière scientifique dans un petit salon ou elle l'invita à s'asseoir. La Vulcaine hésita un petit moment, puis, convenant qu'elle se sentait effectivement lasse, elle consentit prendre place dans un confortable fauteuil. - Comment puis-je vous être utile? demanda gentiment Lioux, consciente de l'état de nervosité avancée de sa visiteuse. - Je... Je me demandais seulement si... La Vulcaine serra les poings, pestant mentalement contre elle-même. "Mais qu'est-ce que je suis venue faire ici, moi? Suis-je bête! 'Me suis encore fourrée dans une situation pas possible et..." - Enfin, c'est que... balbutia encore T'Kar. Elle inspira prestemment, et, redressant fièrement son dos, la Vulcaine s'arma de tout son orgueil et s'engagea dans un discours franc, quoiqu'un peu incohérent : - Je sais que je n'ai pas particulièrement bon caractère de temps à autre, enfin, peutêtre plus souvent que ça même, aussi, je voulais me reprendre, je ne sais pas 21 vraiment pourquoi puisque la plupart du temps ça m'est égal mais bon... j'ai lancé une invitation à K... quelqu'un. Contre toutes attentes, ce quelqu'un a accepter, et je me retrouve prise à aller dîner avec lui alors que je n'en ai fichtrement aucune envie! Et comme je n'ai nullement envie d'avoir une soirée misérable, et bien, je me demandais si... Enfin... C'est que je ne veux pas empirer les choses non plus... Je ne sais pas trop comment m'y prendre pour... Souriant malgré elle, Zeemia se retint de pouffer de rire. T'Kar était certes comique dans sa manière de s'exprimer, mais ce n'était vraiment pas le moment de la vexer! D'ailleurs, pour rien au monde Lioux n'aurait voulu la blesser! Zeemia connaissait fort peu la Vulcaine, ne l'ayant pour ainsi dire pas cotôyer depuis son arrivée à bord de l'Indépendance. Tout ce que Lioux savait de T'Kar, c'est qu'elle était reconnue pour avoir un caractère particulier, voire désagréable, et que plusieurs personnes à bord jugeaient que le mieux à faire était encore de l'éviter sciemment. Or, la femme que Lioux avait en ce moment sous les yeux était bien loin de la "sadique et tyrannique prétentieuse agressive" que l'on était tenté de décrire aux premiers abords. Zeemia suspectait bien qu'au fin fond de la Vulcaine se terrait une petite T'Kar aimable et vulnérable, et il semblait que c'était cette portion de femme qui lui donnait présentement la réplique. La jeune femme bleue avait tout d'abord été terriblement surprise de voir ainsi T'Kar venir vers elle, une éventualité qu'elle n'avait jamais seulement envisagée, la tenant pour tellement improbable qu'elle tombait carrément dans l'impossible. De ce qu'on lui avait dit, la Vulcaine détestait que qui que ce soit se mêle de ses affaires, surtout si elles étaient de nature personnelles! Voilà pourtant qui prouvait qu'il ne fallait pas toujours se fier à ses impressions, et encore moins au réputation qui précédait les gens. Pour Zeemia, la situation semblait critique. Elle avait l'impression qu'elle avait là une chance inattendue d'établir les premiers germes d'une relation de confiance entre elle et T'Kar, aussi, elle craignait terriblement de dire une bêtise, ou de se comporter d'une mauvaise façon. C'était pour Lioux un once-in-a-lifetime, et si elle gaffait maintenant, les chances que T'Kar revienne vers elle deviendraient sûrement nulles. La phrase de T'Kar resta un moment en suspens, puis Zeemia pris la parole : - Si je comprends bien, vous voudriez simplement passer une soirée agréable avec ce quelqu'un, sans avoir l'impression que soit une corvée ou une activité... compromettante? T'Kar fronça les sourcils et dévisagea momentannément la conseillère. "Ma foi, elle est peut-être plus futée que ce qu'elle en a l'air" songea-t-elle. Silencieusement, voulant à tout prix éviter de se compromettre, la Vulcaine hocha la tête, signifiant un semblant d'accord avec les propos de la jeune femme bleue. - Avez-vous convenu d'un endroit particulier avec ce quelqu'un pour votre dîner? demanda encore Lioux. - Sur Cardassia, c'est tout. Le visage de Zeemia s'illumina, plein d'une chaleur rassurante. 22 - Voilà qui est une bonne chose, alors! Si vous désirez vous sentir à l'aise, je vous conseille donc de porter une attention particulière au lieu de votre rencontre. Cela doit être un endroit où vous savez que vous pourrez vous sentir à l'aise, un endroit ou l'atmosphère ne vous gênera pas. Par exemple, si vous préférez, vous pouvez vous retrouvez dans un lieu public et profitez du fait que vous ne serez pas seule avec votre "quelqu'un". Par contre, vous pouvez aussi vous sentir mal à l'aise en public, et rechercher un endroit où votre recontre sera à la dérobée d'yeux curieux. Intérieur ou extérieur? Je ne sais pas ce que vallent les terrasses de Cardassia... Personnellement, je suis folle des pique-niques. Se permettant de rire un peu, Zeemia observa un moment son interlocutrice : - Cela ne semble pas être votre cas, apparemment... Remarquez qu'un pique-nique, ça vous offre la possibilité de choisir le menu. Des sandwichs, c'est "casual", ça se mange n'importe où, sans embarras. Lioux cherchait des signes d'encouragements chez T'Kar, se demandant désespérément si elle avait choisit une bonne approche. Sans avoir réussi à percer le masque de la Vulcaine, l'assistante-conseillère poursuivit donc sur sa lancée : - Il y a aussi l'habillement. Je veux dire... Si vous préférez, vous pourriez peut-être aller souper sans quitter votre uniforme, ce qui donnerait à votre dîner un côté professionnel rassurant. Peut-être aussi désirez-vous portez des vêtements civiles, dans lesquels vous vous sentez à l'aise? La jeune femme bleue soupira. - En fait, je crois que vous l'avez saisi vous-même, le seul conseil que je puisse vous donner, c'est de tâcher de vous créer une atmosphère dans laquelle vous serez bien. Vous n'avez pas le contrôle sur votre quelqu'un, mais vous pouvez influencer les autres facteurs environnants pour vous mettre à l'aise, et ainsi vous dégagez d'une partie de votre anxiété. On réagit toujours mieux dans un contexte qui nous est favorable. T'Kar semblait un peu plus calme. Elle avait l'air d'analyser mentalement les propos de l'assistante-conseillère, s'imaginant peut-être déjà l'endroit où elle pourrait partager son repas avec son mystérieux invité. - Et si jamais vous ne vous sentez vraiment pas d'attaque, conclut finalement Lioux, vous pouvez toujours contacter ce quelqu'un et lui dire que vous avez changé d'idée. C'est votre droit, après tout. Cela vous évitera de vous angoisser toute la veillée. T'Kar se releva soudain, et Zeemia comprit que c'était là sa façon de lui signifier que leur entretien devait prendre fin. - Je vous remercie Miss Lioux, dit-elle simplement avant de disparaître aussi rapidement qu'elle était apparut sur le pas de la porte de la jeune femme bleue. Zeemia observa un moment la porte maintenant refermée, se demandant longuement si elle s'était montrée adéquate. Puis, soudain, son esprit se reporta sur ce à quoi elle était occupée avant d'être dérangée par sa visiteuse. Le bouquet... 23 Sur sa table de cuisine étaient éparpillées de nombreuses fleurs coupées. Zeemia les avait prises dans l'Arboretum. Elle avait choisies les plus belles, celles qu'elle préférait. Avec un soin extrême, la jeune femme bleue les disposa en un ensemble harmonieux. Elle les noua avec un ruban rouge, liant dans le noeud une petite mèche de ses cheveux. Son précieux paquet dans les bras, elle quitta ses quartiers. =/\= N.R. Giles fronça les sourcils. C'était là une bien étrange requête. - Vous êtes bien certaine que c'est ce que vous voulez, Miss Lioux? - Certaine, prononça la jeune femme bleue avec volonté. L'officier des téléporteurs n'était toujours pas convaincu. - Mais c'est en plein milieu du vide! - C'est là où je les veux! À ces coordonnées exactes, s'obstina Lioux. - Mais il n'y a rien! - Faites ce que je vous demande, Monsieur Giles, je vous en prie. Sa voix s'était enrouée dans un sanglot, ce qui mis l'officier des téléporteurs encore plus dans l'embarras. - Bon... D'accord. Nous sommes un peu loin, par contre, je ne crois pas que je serai capable d'avoir les coordonnées exactes. Et si je téléporte votre bouquet à quelques kilomètres de l'endroit que vous voulez, c'est grave? - Non, puisqu'il n'y a rien là-bas, répondit sarcastiquement Zeemia. Giles haussa les épaules. Il n'y comprenait décidément rien. Gaspiller un si beau bouquet pour l'envoyer dans l'espace! On aurait pu le garder pour les noces de Monsieur Matolck, non? Il s'exécuta à contre-coeur, et le superbe bouquet de fleurs coupées disparut de sur le transporter pad. Zeemia s'était approchée de la seule fenêtre de la salle de téléportation, regardant amèrement le vide intersidérale. Elle essuya une larme qui roulait sur sa joue. C'était toujours pénible, pour elle, de revenir dans le quadrant Alpha. - Mes hommages, Sothar, murmura-t-elle d'une voix à peine audible. J'espère que tu es heureux là où tu es... Elle tourna prestemment les talons, ressentant soudain un incontrolable besoin de se retrouver dans les bras de celui qu'elle aimait et qu'elle n'avait pas perdu. Elle sourit, marchant d'un pas rapide. Peut-être que Rox, lui, aurait envie d'un pique-nique sur Cardassia? SL #11 – Roy - Vous savez Karl, vous êtes meilleur que vous sembliez le croire… 24 - Tut tut tut Môsieur Roy ! , vous savez pertinemment que c’est le phénomène de la chance du débutant, répondit le pilote. Les échanges étaient tous en ce sens dans le gymnase du navire autour d’un des terrains de badminton. Tous montraient une joie peu commune de se retrouver ainsi sur la voix de ce qui s’annonçait être des vacances bien méritée, malgré le fait que la destination soit Cardassia. Aller régler un malentendu sur l’interprétation d’un traité donnait déjà une meilleure allure à la mission que d’aller répondre à un appel de détresse ou aller enquête sur des actes de piratages. Quoi de plus relaxant que d’aller seulement préparer un tout petit dialogue. Soit, Fenras Vela avait passé la journée à étudier l’horaire des pourparlers qui devaient avoir lieu afin d’organiser la sécurité des officiers qui seraient envoyé pour les dialogues tout autant que de préparer des listes de sites dit « sécuritaire » pour les gens qui s’offriraient une permission. Harker avait révisé toutes les notions fournies par Starfleet sur le combat spatial Cardassien, autant que Davis qui avait mis à jour la banque de données des manœuvres tactiques de pilotage suggérées contre le Cardassiens. De son côté, Denis avait seulement préparé l’organisation du passage à Deep Space Nine pendant la nuit et le transfert des marchandises et du personnel en plus d’avoir fournit au comité organisateur du mariage du Premier officier, tout le matériel nécessaire à l’organisation du mariage et de la réception post-nuptiale. Oh oui, ces vacances seraient fort reposantes… Ces détails avaient donné des raisons aux officiers d’accepter ce moment « sportif » et de sortir toutes leurs énergies en frappant dans un malheureux moineau. - - Beau coup Fenras !, dit simplement Davis en se relevant de la posture tortilée dans laquelle il avait tenté de relever le smash de l’Andorien. Est-ce qu’il y a quelque chose qui te rends nerveux au point de tenter de nous transpercer avec le volant ? Non mon cher Karl !, répondit vigoureusement le chef de la sécurité. Il n’y a qu’à penser au dernier cadeau que tu m’as fait pour que je m’en donne autant à cœur joie, ajouta-t-il sur une notre d’ironie. Le pilote, une grimace au visage, renvoya le volant au chef de la sécurité. Harker, à ses côtés, rappela à l’homme la difficile réalité de jeu qui les concernait. - Vous savez que si on perd cet échange c’est terminé ? Oui, c’est ce qui explique le sourire sur le visage de nos adversaires, dit Karl un sourire en coin. Mais je peux compter sur vous pour que ça n’arrive pas ? Eh bien… Je… Nous verrons M. Davis. Par le regain d’énergie donner par cette simple « demande » de Karl, Jazz sembla se concentrer un peu plus sur le jeu. Il analysa rapidement de son œil de tacticien la réalité. Il savait qu’au niveau force il devait redouter le Chef de la sécurité et qu’au niveau coup « cochon » il devait redouter le chef des opérations. Jouant ainsi, l’échange qui suivit fut plus long que la normale, Jason faisant son gros possible pour placer le volant du mieux qu’il le pouvait tentant d’éviter de donner des coups faciles à l’Andorien et de s’assurer de bien prendre le milieu du terrain lorsque le terrien allait s’en saisir. Et l’équipe Karl – Jason gagna un nouveau sursis. - Et alors M. Davis ? 25 - Appelez-moi Karl… * ** - Tu as bien pris ton déjeuner ? Oui Robert, tout est sous contrôle… Tu as donc bien pris ton sac de randonnée contenant trousse de premier soin, de la nourriture, de l’eau… Tout le nécessaire pour la survie dans une randonnée de long terme… Si tu savais me guider mieux que ça mon cher Robert, tu n’aurais pas toujours à te trouver un nouveau sarcasme à chaque fois où je tente de me rendre à un nouveau point sur le navire. Talvin Visao c’était levé bien tôt ce matin là car un nouvel officier se présentait sur le navire à partir de l’ancienne Terok Nor et il avait beaucoup d’accueils sur lesquels il avait du retard à reprendre et ce serait vite fait aujourd’hui. Mais tout d’abord il débuterait par le « vraiment » nouveau… Si tout au moins il arrivait à la salle de téléportation avant que le navire n’orbite Cardassia Prime. * ** Sur la passerelle, le Commandant Enfaillite, qui assurait le quart de nuit, était dans un état presque endormi lorsque la bolienne qui occupait le poste de pilotage finit par mettre de la voix sur la passerelle. - Commandant, nous arrivons dans le système Bajor ! L’officier sursauta légèrement, pris conscience de ce qui se passait en, au bout d’une dizaine de secondes réagit en se passant les mains sur le visage. - Bien Mlle Onara, passez en puissance d’impulsion. M. Actarus, appelez la base stellaire pour demande d’accostage. Le navire fit son chemin doucement vers sa dernière escale avant de se lancer à la rencontre des escortes Cardasiennes. Sur la passerelle, le programme était suivit à la lettre, ils n’avaient pas une seconde de retard. Le quart de nuit pourrait s’en vanter, tout se déroulait à merveille, même lorsque les officiers seniors dormaient à poings fermés dans leur cabine. Enfin pour ceux qui dormaient, car, outre le conseiller, d’autres ne dormaient pas, ou plutôt ne dormaient pas très bien. Le Lieutenant-Major Matolck faisait toujours se cauchemar où un Cardassien apparaissait déguisé en clown pendant la cérémonie de mariage et enlevait le Commodore Tellan rendant ainsi Cassandra complètement furieuse. Il y avait aussi Denis qui avait mal dormi toute la nuit réfléchissant toute la nuite autant sur le fait de savoir si son programme se tenait que de savoir s’il devait s’en vouloir face à l’infirmière Keffer. Et T’Kar qui avait tenter de trouver avec rigueur ce qui lui conviendrait le mieux pour sa « sortie » avec Davis… Ce n’était pas tout le monde non qui dormait à poings fermés… SL #12 – T’Kar 26 Dans les quartiers 357, une femme aux traits tirés et au teint cireux tournait en rond et parlait à haute voix. Si elle avait été raisonnable, elle aurait du dormir depuis bientot 4h mais son esprit refusait de la laisser se reposer. Elle n'aimait guère être dans cet état et, hélas, cela lui arrivait souvent. La voix du Docteur T'Pak résonna alors dans sa tête. "Du repos, du repos et encore du repos, Lieutenant-Commander T'Kar, c'est un ordre de votre médecin. Je ne veux plus vous revoir ici avec un ulcère." Mais il n'y avait rien à faire, le sommeil ne venait pas. La méditation ne lui était plus d'aucun secours depuis bien longtemps, elle avait envisagé se rendre dans l'holodeck pour se défouler mais elle détestait les holodecks. Elle se sentait comme une lionne dans une cage, à tourner en rond en ruminant sa rage et son impuissance. Au bout d'un moment, dépitée et découragée, elle s'arrêta et s'assit à son lit. Elle regarda la tenue civile qu'elle avait choisi pour le diner avec Karl. Elle avait choisi l'endroit et la tenue et espérait qu'elle serait à l'aise comme lui avait suggéré Zeemia. Elle se remémora la visite chez Lioux et se dit que Zeemia avait du la trouver bien plus bizarre que d'habitude. Mais cela n'avait guère d'importance. L'essentiel était que la sortie avec Davis se passe bien. T'Kar : Pour une fois... Pour changer... ***************** Dans un des laboratoires du département scientifique, Gaston Lagaffe avait mis les lunettes de protection et se tourna vers Blondie AirHead qui portait les mêmes lunettes qui lui faisait ressembler à un gros insecte. Lagaffe : Les paramètres sont optimaux, c'est le moment fatidique!!! Blondie, taux de dérive? La jeune femme regarda l'un des écrans de controle avec un air absent. Lagaffe : les chiffres en rouge... AirHead : Oh, heu... Taux à 0.001202 %... Gaston se frotta les mains, une drole de lueur dans le regard. Lagaffe : On y va. Ordinateur, début da la procédure alpha prime. Ordinateur : La procédure ne peut etre commencé. Lagaffe : M'Enfin!!!?? Comment ca??? AirHead : Y a un truc qui clignote... Lagaffe : Ordinateur, explications!!!!! Ordinateur : Les sécurités empêchent la mise en... Lagaffe : Annule ses foutues paramètres de sécurité!! Ordinateur : En cours... ************** T'Kar avait réussi à se calmer un peu en relisant de vieux manuels de science. Elle s'apprêtait à se coucher lorsqu'elle vit la majestueuse station DS9 qui grossissait derrière les baies vitrées. Les yeux de la vulcaine s'agrandirent. Elle se rappela le jour où elle avait accosté ici avant de revenir dans Starfleet. 27 T'Kar : Peut-etre qu'il y ait encore... Elle sauta de son lit, s'habilla et sortit rapidement de ses quartiers. Elle arriva dans la salle de téléportation où elle rencontra le CNS Visao qui accueillit l'act-enseigne Touvock. Visao : Oh Miss T'Kar, laissez-moi vous présent... T'Kar : Pas le temps!!! Le conseiller prit un air constipé au moment où T'Kar se jeta sur la console de téléportation et sur N.R. Gilse. T'Kar : Crewman, téléportez-moi sur la station. Gilse : Je suis désolé, Lieutenant-Commander mais vous n'avez pas d'autorisation pour... T'Kar : Autorisation??? Je vais vous en mettre moi de l'autorisation!!! Téléportez-moi TOUT DE SUITE ou c'est moi qui vais vous téléporter dans les réserves d'antimatière! GIlse : Mais voyons... Je... Enfin!!! T'Kar : Cessez de baragouiner et obéissez à un ordre d'un de vos supérieurs!!! Ou je vous colle un rapport et je vous jure que %*$/à#!vengeance¤=+//9?§&damné#{[barder/?N#~!!!!!!! Le pauvre N.R. Gilse, choqué par les propos de la vulcaine, eut tout juste la force d'activer le téléporteur et fut soulagé de constater que la furie avait disparu des plots. (HP : Un FO de ma connaissance me disait encore tout récemment qu'il trouvait T'Kar bien trop sage... Je crois qu'il va regretter de m'avoir dis une telle chose :))))))) Dsl Tatthieuz :pp) **************** Une lumière rouge avait envahi le laboratoire #4, un bruit strident s'élevait et devenait de plus en plus insupportable. AirHead : JE CROIS QUE CE BRUIT EST MAUVAIS SIGNE!!! Lagaffe : QUOI?? QU'EST-CE QUE VOUS DITES?? J'ENTENDS RIEN!!! AirHead : LE BRUIT!!! MAUVAIS SIGNE!!! Une des consoles explosa, projetant les deux scientifiques plus loin. Fort heureusement aucun d'eux ne fut blessé. Ils eurent juste le temps de déguerpir en quatrième vitesse avant que... Ordinateur : Attention, surchauffe! Explosion dans quatre secondes... ***************** Vela avait enfin trouvé le sommeil depuis une demi-heure lorsque Kabal le réveilla en sursaut. Kabal : Monsieur!!! Vela se leva d'un bond puis dévisagea le bajoran. 28 Kabal : Je suis désolé de vous déranger et mettre introduire dans vos quartiers mais vous ne répondiez pas... Vela : Ce... Ce n'est rien. Qu'y-a-il? Kabal : Vous m'aviez dis de garder un oeil sur le département scientifique... Eh bien, je crois qu'il se passe quelque chose là-bas. D'après l'ordinateur, les systèmes de sécurité ont été désactivés. J'ignore comment c'est possible mais... Vela : Mais avec Klemp et compagnie, il faut s'attendre à tout! Suivez-moi! Les deux officiers de la sécurité partirent en direction du département scientifique et n'y était pas loin lorsqu'ils sentirent une secousse. **************** T'Kar avait été téléportée à bord de la station DS9, elle savait que l'Indépendance y restait accosté que très peu de temps mais elle en avait assez pour voir son vieil ami. Elle évita la promenade et surtout le bureau de la sécurité et se rendit directement à l'anneau d'habitation. Elle interrogea l'ordinateur de la base et eut confirmation que celui qu'elle cherchait était toujours là. Elle s'y rendit, le sourire aux lèvres. Ce fut un immense klingon aux cheveux longs qui lui ouvrit la porte. L'individu eut l'air surpris puis il se mit à rire. Makvor : Alors, fillette, toujours vivante?? T'Kar : Le Sto'Vo'Kor n'est pas encore près à m'accueillir. Makvor : Ahahaha!! Makvor avait été le klingon que T'Kar avait rencontré sur Qo'nos lors de son pélerinage -plutot chaotique- qu'elle avait tenté d'entreprendre. Il avait su la comprendre et l'écouter. Makvor était surement la deuxième personne -après la soeur adoptive de T'Kar- dans tout l'univers a lire dans son esprit comme dans un livre ouvert et à comprendre ses agissements. Il la fit entrer et lui mit dans une main une bouteille de bloodwine. Ils burent un moment en silence puis le klingon s'assit et dévisagea la vulcaine. Makvor : Que fais-tu ici? Tu as encore des ennuis avec Starfleet? T'Kar : Non, je me suis rangée... Je suis scientifique sur l'Uss Indépendance. Makvor : Ahaha! Starfleet est bien plus fou que je ne le pensais. La vulcaine s'assit en face de lui. T'Kar : Nous passions dans le coin, j'ai profité de l'occassion pour te voir, noble Makvor. Makvor : Le gout du vrai bloodwine te manque... Tu aurais du accepter mon offre et servir l'Empire!! T'Kar réfléchit un moment puis termina d'un trait la bouteille. T'Kar : Les tiens ne m'auraient jamais accepté. Ils n'auraient vu en moi qu'une frêle vulcaine. Makvor tapa du poing sur la table. 29 Mavkor : J'aurai su les tenir en respect et ils t'auraient accepté!! Par Kah'less, j'aurai tué tout ceux qui aurait osé douter que ton coeur n'ai pas celui d'une vrai klingonne!! T'Kar : Je préfére Starfleet... Au moins sur l'Indépendance, je n'ai pas à affronter chaque officier pour prouver ma valeur. Le klingon eut l'air découragé. Makvor : Bah... Je suis sur que tu le fais quand meme... T'Kar sourit. T'Kar : avec certains, oui. Mais c'est ma nature. ***************** A bord de l'Indépendance, Vela : C'était quoi ca?? Ils arrivèrent au deck 7 où ils virent Gaston et AirHead qui toussaient tout ce qu'ils pouvaient. Vela se planta devant eux. Vela : Qu'avez-vous fait??? SL #13 – Visao Elle sauta de son lit, s'habilla et sortit rapidement de ses quartiers. Elle arriva dans la salle de téléportation où elle rencontra le CNS Visao qui accueillit l'act-enseigne Touvock. Visao : Oh Miss T'Kar, laissez-moi vous présent... T'Kar : Pas le temps!!! Le conseiller prit un air constipé au moment où T'Kar se jeta sur la console de téléportation et sur N.R. Gilse. L’acting enseigne regardait Miss T’Kar procéder et disparaître dans le halo d’étincelles bleutées. Il regarda Gilse totalement décoiffé et l’uniforme en vrac. Le conseiller ne semblait nullement surpris … Juste un peu vexé … Tuvok : Heu … Je … Enfin … Visao : Ne vous inquiétez pas monsieur Tuvok … Il ne sont pas tous comme ça … Miss T’Kar a quelques petits soucis suite à notre dernière mission … Enfin, malgré tout ne vous étonnez pas non plus pour votre FO … Et non plus quand à la Sécurité … Et pareil pour .. Hem … Héhéhé ! Passons voulez vous ? Je vais juste procéder à une petite chose que j’aurais du faire depuis très longtemps. Veuillez passer dans la salle d’accueil par ici … Voila vous pourrez vous reposer quelques minutes … Je reste dans la pièce … OH ! Laissez donc vos bagages sur les plots … Gilse ? Téléportez tout cela dans les quartiers de M. Tuvok … Voilà … Parfait … Veuillez me suivre je vous prie … Le conseiller fit asseoir la jeune recrue visiblement hébétée et se disant intérieurement « mais ou suis-je tombé ? Au secours maman, ce sont tous des fous 30 ! ». Il se rendit devant le réplicateur (HP : Trou de mémoire L ) et fit apparaître un magnifique moka aux poires … Il franchit l’espace qui le séparait de Tuvok qui blanchit en voyant le conseiller arriver vers lui … Il se pencha … Tuvok ferma les yeux et n’entendit que le conseiller lui dire … « Ça ne prendra pas longtemps ». Lorsqu’il rouvrit les yeux, il vit Talvin poser délicatement la pâtisserie sur les plots de téléportation. Visao : computer, localiser Miss T’Kar … Computer : Miss T’Kar se situe à bord de la station oritale DS9 aux coordonnées … Visao : Il suffit ! Verrouiller sur miss T’Kar … Computer : Verrouillage terminé … Visao : Parfaiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!! Bon … Voila je place la note sur le deuxième plot … Gilse … Téléportez moi ça à 10 secondes d’intervalle … Le moka disparue dans une gerbe étoilée suivi, 10 secondes après, d’un padd comportant quelques notes manuscrites … ************************************************ A bord de DS9, T’Kar était en pleine discussion avec Makvor lorsque une gerbe d’étincelle apparue au dessus de sa tête … Makvor regarda précisément le phénomène ce qui fit automatiquement lever sa tête à miss T’Kar qui reçut en pleine face un superbe moka aux poires taille giant ! Quelques secondes plus tard, alors que furieuse et tentant de se nettoyer au milieu de l’hilarité générale, apparut sur la table un padd … « Bienvenue à bord de l’USS Indépendance miss T’Kar, Votre conseiller que vous adorez avec amour ! » SL #14 – Touvock Le conseiller fit asseoir la jeune recrue visiblement hébétée et se disant intérieurement « mais ou suis-je tombé ? Au secours maman, ce sont tous des fous ! ». Il se rendit devant le réplicateur (HP : Trou de mémoire L ) et fit apparaître un magnifique moka aux poires … Il franchit l'espace qui le séparait de Tuvok qui blanchit en voyant le conseiller arriver vers lui … Il se pencha … Tuvok ferma les yeux et n'entendit que le conseiller lui dire … « Ça ne prendra pas longtemps ». Lorsqu'il rouvrit les yeux, il vit Talvin poser délicatement la pâtisserie sur les plots de téléportation. Visao : computer, localiser Miss T'Kar … Computer : Miss T'Kar se situe à bord de la station oritale DS9 aux coordonnées … Visao Computer : Il suffit : ! Verrouiller Verrouillage sur miss terminé T'Kar … … Visao : Parfaiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!! Bon … Voila je place la note sur le deuxième plot … Gilse … Téléportez moi ça à 10 secondes d'intervalle … Le moka disparue dans une gerbe étoilée suivi, 10 secondes après, d'un padd 31 comportant quelques notes manuscrites …A bord de DS9, T'Kar était en pleine discussion avec Makvor lorsque une gerbe d'étincelle apparue au dessus de sa tête … Makvor regarda précisément le phénomène ce qui fit automatiquement lever sa tête à miss T'Kar qui reçut en pleine face un superbe moka aux poires taille giant ! Quelques secondes plus tard, alors que furieuse et tentant de se nettoyer au milieu de l'hilarité générale, apparut sur la table un padd … « Bienvenue à bord de l'USS Indépendance miss T'Kar, Votre conseiller que vous adorez avec amour " Touvock, se sentit un peu desemparer" Je me demande bien se qu'il va me preparer pour moi il faudrat que je me mefie, Visao a l'air vraiment tres malins apparament quand il dit quelques choses il tient ses promesses. Quand a miss Tkar, les apararence doit etre trompeuse, car je ne pense pas qu'elle soit aussi spid que tout a l'heure, enfin esperont sinon se n'est pas gagner. Touvock se poser la question s'il devait sonder l'esprit de ses camarades, mes il ne pouvait pas car il n'en pas le droit sans l'autorisation de son CO. il se disat que c'etait bien dommage car il se posa des question sur se que Visao lui reserver. Un moment de reflection traversa l'esprit de touvock puis il respira un grand cou et se retourna vers Visao: Touvock: Sir, puis-je prendre rendez-vous avec le commandant du navire afin de prendre mes fonctions a bord de celui-ci? Visao: Ah, touvock, toujour l'esprit vif des vulcain, vous ne perdez pas le nord vous au moins.... Touvock: Pardon monsieur? Visao: Laisser tomber vous comprendrez bientot touvock, bientot je vous le promez.... Touvock, commencer a se poser des questions, est-ce qu'il va lui faire un bisutage commme T'Kar?....peut etre bien, peut etre pas, qui c... VIsao: Soyer patient Touvock, je vais d'abord vous faire une petite visite guider du navire, apres je vous montre vos cartier et ensuite nous irons voir le CO. Touvock: A vos ordre sir ! Visao: Oulalala, décompresser un peu touvock, decompresser...a ce rithme là vous tiendrez pas longtemps a bord faite moi confience. Touvock s'inquiete de plus en plus, sa mefiance se fait sentir aupres de Visao, mes touvock s'est tres bien que si Visao veut le bisuter il le feras a un moment auquel il ne s'y attendrat pas. Tout deux s'avancere devant un turbolife, pour commmencer leur visite, le premier lieu ou ils s'arreterent etait la salle des machines... 32 Visao: Touvock nous voici dans la salle des machines, maintenant laisser moi vous presenter......... SL #15 – Vela EXTRAITS DU JOURNAL DE BORD DE FENRAS VELA : Un échec. Un échec complet. Tout cela n’aurait pas dû se passer ainsi, n’aurait pas dû se passer. Comment les choses ont-elles… dérapé? Oui, dérapé, oui, c’est ça. Ca n’aurait pourtant pas dû si tout avait été sous contrôle. Et ça ne l’était pas. Qu’est-ce qui m’a échappé ?Les relations avec le personnel. Parlons-en, je croyais pourtant que c’était réglé cette affaire-là. Non, en fait, je me leurrais, c’est tout. Knight, Harker : les connaissais-je vraiment ? Me suis-je vraiment intéressé aux problèmes de Jazz ? Non, faut le reconnaître… Peut-être parce qu’il est télépathe ? Ah oui, j’aime pas ça, moi, les télépathes. Cette faculté qu’ils ont de vous faire vous sentir plus minable que vous ne voulez le faire croire, de pénétrer toutes vos défenses, de vous faire tomber le masque, de lire en vous ce que vous ne voulez même pas assumer… Pourtant, il n’est pas le seul… Pourtant, je suis entraîné, n’est-ce pas ? […] Son poste, peut-être : Officier Tactique. Ca veut dire, eh bien, ça veut dire deux choses je crois : 1. En configuration de vol, il est mon supérieur direct. Voilà tout. Il a de l’expérience, il a servi sur le Kodiak. Il le mérite certainement. Oui mais…il est nouveau. Connaît-il les subtilités que recèle notre navire ? Oui, sans doute. Pourquoi alors est-ce que je me méfie ? 2. Il remplace Lewis. Bon sang, c’est dingue mais ce mec me manque ! C’était différent, c’était mieux avant. C’était mieux avant que je sois chef…Non, en fait, il y a eu de bons moments. Grâce à lui et à Karl. Alors pourquoi est-ce que je lui en veux autant de nous avoir laissés ? C’est décidé, ce soir, je lui envoie un message. Il le mérite, il a droit à mener sa vie comme il l’entend. […] Cérémonie protocolaire aujourd’hui : je suis Lieutenant, des mains mêmes du capitaine Tellan. Il m’a félicité, m’a affirmé renouveler sa confiance en moi. Ses mots semblaient avoir un double sens, ses yeux brillaient, avec cette malice si particulière qui fait qu’on se doute qu’il évoque autre chose que ce que contiennent ses paroles… Et ces médailles ! Matolck m’a serré la main, très fort : je crois qu’il a lu dans mes yeux ce que je voulais lui dire depuis l’entretien de Knight ; il a juste secoué la tête en souriant. M. Roy m’a aussi chaleureusement honoré, avec cette solennité un peu guindée qui le caractérise et le rend si indispensable dans ces réunions du personnel. Après j’ai eu droit aux bourrades de Karl, qui voulait à tout prix qu’on fête ça… Oui, mon vieux, mais j’ai la tête ailleurs… 33 Et T’Kar m’a fait un signe, un clin d’œil je crois. Je lui ai souri mais elle a détourné les yeux : je ne la comprends pas cette fille. (Long silence, on entend la respiration calme de l’Andorien et, en fond sonore, quelques mesures d’un air mélancolique qu’interprètent un instrument à vent aigu et une sorte de harpe…) Penser à mettre le labo sous surveillance : peut-être une dérivation des circuits vidéo, quelque chose qui me permette de voir sans être vu. Où est le dossier de Klemp, encore ? Ah, le voilà… […] Il est sympa, M. Roy. L’air de rien, j’ai l’impression qu’il en sait plus sur chacun d’entre nous que les conseillers et Miss T’Pak réunis. Jamais démonstratif, jamais grandiloquent, mais toujours le mot qu’il faut, l’expression nécessaire, le geste qu’il faut pour vous rassurer, vous permettre de reprendre du poil de la bête (j’aime cette expression terrestre qu’il a utilisée au cours d’un dîner : elle est si naturelle, si animale…). Match de badminton aujourd’hui. Ca m’a fait du bien, c’est assez défoulant au niveau physique, et plus reposant que les duels. M. Roy est très fort car il connaît des coups « vaches » et n’essaie jamais de tous les sortir d’un coup ; heureusement pour l’intérêt des rencontres, il ne tape pas très fort et est un peu moins rapide. Cependant, quelle vista ! Il connaît ma fierté et ne tente jamais de m’expliquer pourquoi un de mes coups a échoué : il me laisse enregistrer les faits et change régulièrement de tactique, cherchant souvent à me faire bouger d’avant en arrière, ce qui doit être la base du jeu. Amortis, smashes puis gauche-droite… On dirait de l’escrime parfois. J’aime bien. Dois voir Knight ce soir, il serait sur le départ. […] Cardassia, bon sang ! Une mission de routine à ce qu’il paraît… Vais devoir potasser toutes les routines de sécurité en cas de séjour prolongé. Hey, mais c’est l’occasion de mettre un jour les datas sur Cardassia prime ! Au fait, Knight est parti. Discrètement. Hier soir, il m’a clairement laissé entendre ce qu’il pensait des remarques, estimant les avertissements justes mais se sentant floué qu’on n’ait pas tenu compte de tous les éléments. Le gaz, c’est vrai. J’ai l’impression qu’il ne m’en voulait pas vraiment, mais j’ai fini par penser que j’aurais dû également essuyer les plâtres. J’étais en charge, j’étais responsable, par Lor’Vela ! Vais voir le FO, je dois régler ce problème, ça me pèse trop. […] Une autre fois. Bizarrement, et encore une fois, M. Roy a su trouver les mots. Je ne sais pas s’il avait conscience de l’émoi qu m’agitait, mais en l’espace d’un café chaud consommé au Noname, mon envie de tout déballer à Matolck s’est retrouvée 34 atténuée. Il faudra que je le fasse, mais avec du recul, je risque moins de dire des bêtises. T’Kar était là, tiens. Je sais qu’elle bosse avec Lagaffe, que Klemp la voit souvent et que Miss Airhead s’est jointe récemment à eux. Leur projet a certainement une raison d’être économique, financière, sans quoi le Ferengi n’aurait pas cette tête réjouie chaque fois qu’il quitte les labos où elle se trouve. Mais cela m’étonne de la Vulcaine : je ne la savais pas vénale. Fière oui, indépendante, sauvage, tout ce qu’on veut, mais pas bassement vénale. Et si j’en parlais à M. Roy ? Non, c’est une affaire personnelle. Si j’en crois les padds qu’elle a égarés sous mes yeux, Cardassia représenterait une opportunité pour eux. Je l’ai à l’œil. Mais ensuite, je fais quoi ? Si ça se trouve, elle est responsable de l’accident Lioux au Noname, celui qui nous a fait disjoncter et nous comporter comme des bêtes en rut. Ce qu’elle fait peut être dangereux, je devrais donc l’arrêter, ou au moins la questionner, mener des investigations sur place. Non, je n’ai pas assez d’éléments. Et Klemp ne m’intéresse pas, je sais que Matolck se méfie de lui. Il faut que je la coince, elle. Laissons-la faire pour l’instant. Pourquoi me déteste-t-elle autant ? […] >>>(sur le ton de la lecture) "Cardassia Prime, plus souvent désignée sous le simple nom de Cardassia, est la mère patrie de l’Union cardassienne. Cette planète de classe M ne possède guère de ressources naturelles. Les Cardassiens étaient autrefois épris de paix et de spiritualité, mais la famine et les épidémies dues à la pauvreté de leur planète mère firent des millions de morts." Ouais. Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir foutre là-bas ? >>>"En des temps reculés, Cardassia Prime abritait une grande civilisation – celle des Hébitiens, ancêtres des Cardassiens actuels dont les ruines légendaires figurent encore parmi les plus remarquables de la Galaxie. Réputés splendides, les tombeaux mis au jour sur Cardassia Prime à la fin des années 2160 auraient été remplis de joyaux." Ah, intéressant. Des lieux à visiter sans doute. Pourvu que miss Lioux ne lance pas l’idée d’un pique-nique : comment faire pour organiser des mesures de sécurité décentes ? Ah, apparemment ces tombeaux ont été pillés pour la plupart. Bon, c’est toujours ça en moins. >>>"Les Cardassiens sont considérés comme de grands architectes. Toutefois, la réglementation cardassienne en matière d’ingénierie n’est pas au niveau des critères en vigueur au sein de Starfleet, comme en témoigne la piètre qualité de construction de la station spatiale Terok Nor (désormais baptisée Deep Space Nine), dans le système bajoran. Il semble que le Cardassiens aiment à grouper leurs bâtiments par séries de trois – c’est là un trait dominant de leurs réalisations. Ils tiennent à l’honnêteté dans la conception, et laissent apparentes les poutres et colonnes qui constituent les infrastructures." 35 Ah tiens, on devrait arriver aux abords de la station. Est-il prévu qu’on y fasse étape ? (Pause) Non. Tant mieux. Ho ho ! Je crois que si quelqu’un envisage une visite des ruines, je me propose comme escorte. Ou peut-être avec une permission… ? Non mais , je déraille ! Pas de perm, suis de service. Les vacances, c’est bon pour les scientifiques. Bon, qu’est-ce qu’elle trafique encore, la miss T’Kar ? Non, je suis trop fatigué ce soir : trop d’entraînements et un match plus long que prévu avec Harker et Davis. Il est bizarre Karl, ne semble pas aussi gai que d’habitude… Lewis lui manque, mais apparemment il n’en veut plus à Harker. Les protocoles de sécurité pour Cardassia sont au point, je les ai confiés au nouveau, Touvok, un enseigne qu’on m’a affecté au départ de Lys V. Pas vraiment parcouru son dossier, faudra que j’y pense. De toutes façons, Visao veut reprendre toutes ses affaires en mains, il lui a mis le grappin dessus. Kabal surveille T’Kar, je peux faire ma sieste. […] FIN DE L’ENREGISTREMENT. A bord de l'Indépendance, Vela : C'était quoi ca?? Ils arrivèrent au deck 7 où ils virent Gaston et AirHead qui toussaient tout ce qu'ils pouvaient. Vela se planta devant eux. Vela : Qu'avez-vous fait??? LAGAFFE : M’enfin ! Mais… c’est pas moi ! AIRHEAD, toussotant, crachotant, se palpant la nuque : Euh… VELA : ! Kabal, allez voir s’il y a des blessés et faites une estimation des dégâts. Vous ! (se tournant vers les deux « apprenti-sorciers » complètement recouverts de poussière, ses yeux lançant des éclairs) Répondez immédiatement ! Qu’avez-vous fait ? Et où est T’Kar !!! LAGAFFE : Mais, je ne comprends pas, ça devait marcher. Tout… tout était calculé au milli-poil et… Il se tut, écrasé par la fureur qui se dégageait du regard du Chef de la Sécurité. Complètement interdit, il ne savait où poser ses yeux, se tortillait sur place et triturait une manche déchirée de son uniforme. AIRHEAD : Les paramètres étaient optimaux, sir, le taux de dérive se trouvait dans les normes. VELA : Pardon ? LAGAFFE : Hey mais… 36 AIRHEAD, imperturbable : La procédure alpha prime a pu être lancée grâce à un contournement des paramètres de sécurité génériques. Ensuite, il semblerait que… Mais qu’y a-t-il, messieurs ? Elle cessa de parler, dévisageant ses interlocuteurs qui la regardaient avec des yeux ronds comme des soucoupes. Même Kabal, qui venait d’arriver dans son dos, ne parvenait à croire ce qui sortait de la bouche (au demeurant pulpeuse malgré la poussière qui la recouvrait) de la jeune assistante aux formes voluptueuses. VELA : Miss Airhead, vous allez bien ? AIRHEAD : Oui, monsieur, juste un peu étourdie. L’explosion m’a projetée en avant et en me redressant, j’ai heurté quelque chose, sans doute un… Aïe ! M. Lagaffe, cessez de me donner des coups dans la cuisse ! VELA : Lagaffe, debout. Debout, j’ai dit ! Kabal ? KABAL : Personne d’autre, monsieur. Plusieurs consoles ont pris feu, mais c’est le souffle de l’explosion qui a endommagé le plus l’intérieur. VELA : Bien. Que cette zone soit circonscrite. Ne laissez personne toucher aux expériences en cours. Je vous laisse vous en occuper. Vous deux, suivez-moi dans mon bureau, vous avez certainement des tas de choses intéressantes à raconter ! Penauds, ils emboîtèrent le pas de l’Andorien qui se dirigea d’un pas raide vers le turbolift. Avant de s’y engouffrer, il se retourna : VELA : Kabal ! Trouvez-moi T’Kar ! Immédiatement ! SL #16 – T’Pak Ces dernier temps T’Pak était comme absente. Elle faisait son travail comme d’habitude mais son esprit était ailleurs. Elle se posait des questions sur son avenir au sein de StarFleet. Ses motivations, son envie de continuer à vivre sur un vaisseau spatial. Peut-être que ses parents avaient raison. Elle aurait du suivre un cursus diplomatique comme son frère. Cela faisait longtemps qu’elle était partie de Vulcain et y pensait souvent. Ses longues promenades dans le désert aride. Les grande discutions philosophique avec son frère et ses amis sur le devenir probable de l’évolution de la Fédération, des statistiques faite au millième de pourcent. Ils passaient plus de temps sur la place de la virgule que sur le concept lui-même. Ce dernier détail arracha à la vulcaine un sourire nostalgique. C’est exactement pour ce genre de détail que les vulcains étaient considérés comme froid et hautain. Une violente secousse tira T’Pak de sa méditation. Ordinateur ! Que c’est-il passé ? Une explosion sur le pont 7. Section du laboratoire scientifique. Elle avait toute confiance en son équipe mais de toute façon sont quart allait commencer dans 15 minutes point 23, il était donc temps de se préparer à rejoindre son poste. En route elle repensa à cette mission-vacances. Par expérience elle savait que les missions faciles, enfin, prétendument facile tournait facilement au cauchemar. Heureusement elle avait donné à Mr. Roy une liste de matériel médical supplémentaire au chargement habituel. Elle espérait bien avoir le temps de rencontrer le Dr.Baschir et discuter des dernières découvertes médicales. 37 Arrivée à l’infirmerie son équipe s’occupait déjà de Mr Lagaffe et Miss Airhead. Les deux énergumènes étaient sous bonne garde. Continuez les examens, mon service ne commence que dans 1 minute point 12. Une fois assise à son bureau elle demanda une entrevue avec le Dr.Bashir, envoya le message puis s’intéressa au dossier de la nouvelle recrue. L’acting Enseigne Touvok Junior. Un Ulian élevé par un vulcain, cela promettait d’être instructif. Un mal de tête soudain s’empara du CMO et malgré toute sa condition de vulcaine cela lui arracha une grimace de souffrance. Elle ouvrit un tiroir de son bureau et vit la demi sphère briller de tous ces feux. Salutation T’Pak. Salutation Scob. Cela fait longtemps. Très longtemps. Si tes occupations te laisse le temps je serrai ravis de pouvoir dîner en ta compagnie. Ravis….une émotion Scob ? Peut-être que j’ai côtoyé trop d’espèces émotives et que cela a fini par influencer mes perceptions. Je comprends parfaitement la situation. Je serai ravie aussi de pouvoir dîner en ta compagnie mon frère. Rendez-vous chez Quark. Je retiens une table au nom de Ozhika. Ozhika (logique en vulcain), si je ne te connaissais pas aussi bien, je pourrais imaginer que tu fais de l’humour Scob. Ce n’est pas de l’humour mais une nécessiter T’Pak, je t’expliquerai se soir. MENE SAKKHET UR-SEVEH Scob. MENE SAKKHET UR-SEVEH T’Pak La communication télépathique pris fin sur cette phrase solennelle. Le cerveau de la vulcaine était en ébullition et elle s’injecta une anti-douleur. Une fois que la douleur se fit moins présente elle pu se remettre à penser clairement. Pourquoi son frère était sur la station DS9, ce qui n’était pas étonnant en sois vu qu’il est diplomate mais pourquoi toute ses cachotteries. Elle se prit, illogiquement, à ce que le temps s’écoule à vitesse warp pour pouvoir être à ce rendez-vous. Mais pour le moment son quart avait commencer et elle pris note des rapports transmis par ses collègues. SL #17 – Keffer Jamais elle n'aurait cru que quelque chose pouvait être pire que de ne rien voir de ce qui nous entoure. Jamais elle n'aurait cru que récupérer la vision serait si complexe. Pour commencer, et ce, elle en était bien contente, les diverses opérations visant à installer et connecter les implants visuels à son aire visuelle du cerveau avait été un succès. C'était une excellente nouvelle puisque cela voulait dire qu'elle pourrait voir à nouveau. Cette nouvelle l'avait grandement excité sur le coup... Tellement qu'elle en était venu a complètement oublier tout ce qui se déroulait autour d'elle.... Elle avait littéralement flotter sur un nuage et en avait complètement oublier les gens qui lui tenait compagnie pendant ce temps. Cet état de jubilation était demeurer constant jusqu'au premier test du Visor sur ses 38 implants occulaires. Elle s'attendait à simplement retrouver la vue, quoique légèrement différente, mais ne s'attends réellement pas à ce qui se produisit. Elle voyait effectivement... mais n'arrivait simplement pas à comprendre ce qu'elle voyait. Au lieu d'être dans le noir total, elle évoluait dans un espèce de halo multicolore aux formes vaguement reconnaissable. Elle avait beau ce dire qu'elle aurait le temps de tout apprendre à nouveau, cela la décourageait grandement. C'était immédiatement qu'elle voulait voir, pas dans trois mois... et elle aurait bien voulu « voir » comme avant. Surtout que, pour faire à sa tête, elle avait initialement tenté de « s'évader » de l'infirmerie en douce, mais n'avait malheureusement pas pu se rendre bien loin, puisqu'elle se planta carré dans la parroi du mur, convaincu que la porte devait s'y trouver. Et encore, s'il n'y avait que cela, ça n'aurait pas été si pire... Mais depuis qu'elle utilisait cet appareil, loué et maudit en même temps, les maux de têtes se faisaient très réguliers et très insistant. Keffer avait rapidement perdu sa patience. Elle voulait retrouver sa vie d'avant, un point c'est tout. Pas se retrouver encore plus dépendante des autres qu'elle ne l'avait été au cours des derniers mois. Après quelques semaines de formation intensives, elle parvenait à voir pas si mal, mais faisait encore des erreurs d'interprétations. Toutefois, comme les conséquences se faisait de moins en moins importante que précédemment, on l'autorisa (enfin) à retourner chez elle, tout en continuant son apprentissage sur ses quarts de travail régulier. À la fin de cette séance quotidienne exténuante, Keffer reprit donc la route de ses appartements privés pour la première fois depuis longtemps, avec son amie M-C qui la suivait à quelques pas de là. Il était très déstabilisant de savoir l'endroit où l'on se trouvait tout en étant incapable de le reconnaître. Exténuée et vidée émotionnellement par ses expériences, elle s'endormit rapidement se soir là, rêvant à nouveau à ce qui semblait vouloir s'imposer toutes les nuits ces temps-ci : elle se faisait tuer par des confrères de travail. -*****Après une autre mauvaise nuit de sommeil vint une autre journée. Elle se prépara rapidement, et le mal de tête revint presqu'immédiatement après avoir remis son Visor. Bien peignée (du moins, elle le croyait dans l'image étrange que lui donnait le mirroir d'elle-même), elle prit la direction de la cafétéria. Une fois sur place, elle fut soulagée d'entendre la voix de Marie-Catherine, car il lui était difficile de reconnaître les gens sur place. M-C : Salut Cynthia. KEFFER : Hey... salut M-C. Où est le groupe ? 39 M-C : À la table usuelle. Cynthia détourna le regard vers la table usuelle, qui était à la même place que des années plutôt. Elle pouvait effectivement dire que des gens y était assis... les identifier était une autre paire de manche. KEFFER : oui, je vois... Les deux amies se préparèrent leurs assiettes. M-C : Dis, tu savais que l'on était sur DS9 ? KEFFER : Pas vraiment non... Qu'est-ce qu'on fait ici au juste ? M-C : On est en route pour Cardassia. Faut faire une trêve, ou un truc du genre. Ayant chacune prit deux croissants, elles prirent la direction de la table du groupe. KEFFER : Oh... bien on laissera les experts faire leurs b.... Keffer n'eut pas le temps de finir sa phrase... à la surprise de tout le monde, elle passa carrément sur une chaise mal poussée sous une table et fit une pirouette digne des cirques avant de s'écraser à plat ventre sur son cabaret. Bien que l'on pu entendre rire quelques personnes, le silence se fit rapidement. M-C : Ça va ? Cynthia se releva tranquillement en serrant les dents. Elle se sentait très gêner, au bord de l'humiliation. Elle répondit donc en serrant les dents. KEFFER : Oui ça va... Étrangement je n’ai plus très faim... Du revers de la main, elle poussa les miettes de croissant de son uniforme et quitta la pièce. SL #18 – T’Kar Makvor s'était figé et fixait la vulcaine qui, elle aussi, s'était immobilisé. Puis le klingon fit un rictus étrange qui devait etre un sourire en coin. Makvor : Tu t'es fais des amis, à ce que je vois... T'Kar se retint d'exploser, elle ne pardonnerait jamais à Visao de l'avoir humilier devant Makvor. Elle se leva lentement. Le klingon l'imita et se tint bien droit. Makvor : Allez fillette, tu ferais mieux d'aller te laver et te changer... Makvor semblait tout aussi géné et outré que T'Kar. Elle disparut dnas la salle de bain, attendit quelques secondes puis balanca son poing contre une cloison. Elle 40 tenta de se calmer et de retrouver sa respiration. Puis doucement un sourire assassin se dessina sur son visage dégoulinant de moka. T'Kar : Oh, ca... Il va me le payer... Oh oui... Il va regretrer son geste!!! Il croit peutetre qu'on peut se moquer de moi ainsi... Elle se déshabilla, prit une douche sonique rapide, mit sa tenue toute "mokatisé" (lol) et en synthétisa une autre. Elle ressortit de la salle d'eau, Makvor était toujours dans le salon et discutait avec quelqu'un à l'une des consoles. Il se tourna vers la vulcaine. Makvor : Je crois que l'Indépendance s'apprête à quitter DS9. T'Kar : Oh mince, ils seraient bien capable de partir sans moi! Je ferais mieux d'y aller, Makvor. Makvor : Bien. Il coupa la communication puis s'approcha de T'Kar Makvor : Ce fut agréable de te revoir, fillette. T'Kar : Nous nous reverrons, j'en suis sure. Fais attention à toi, Makvor. Le klingon lui sourit et lui donna une petite tape dans le dos. Makvor : Si je sens ma dernière heure arrivée, je t'appelerais, fillette! Ils se saluèrent puis la vulcaine quitta les quartiers du klingon. Mais avant qu'elle ne s'éloigna, Makvor sortit rapidement de ses quartiers et la rejoignit. Makvor : Attends, une minute! Il lui tendit une longue épée rouge et noire, T'Kar le reconnait immédiatement. Makvor : Elle te revient. J'aurais voulu te la donner au monastère mais... T'Kar : Oui... Je... C'est un grand honneur, Makvor. La vulcaine hésita un moment puis doucement, elle prit l'épée. La retrouver après tout ce qu'elle avait vécu lui faisait chaud au coeur. Il y a peu, elle n'aurait jamais pensé revoir cette épée. Makvor : Allez, va, et montre-leur qui est la vraie T'Kar... Elle rit puis tapa sur son combadge. T'Kar : Indépendance, ici le Lt-Cmdr T'Kar, remontez-moi. Elle se matérialisa sur un des plots de téléportation, elle en descendit à la vitesse de la lumière et fondit sur N.R. Gilse qui tressaillit en la voyant avec l'épée. Gilse : OH JE VOUS ASSURE QUE JE N'Y SUIS POUR RIEN!!!! IL M'A ORDONNE DE TELEPORTER CE... T'Kar : Silence... Et cessez de trembler comme ca... Dites, quand quittons-nous DS9? Gilse : Je... Heu... Je crois que c'est imminent. 41 T'Kar : Bien... Elle le foudroya une ernière fois du regard puis sortit de la salle de téléportation. Mais elle n'alla pas très loin, quatre officiers de la sécurité lui tombèrent dessus. Kabal : Miss T'Kar, veuillez nous suivre. T'Kar : Je vous demande pardon? Kabal : Le Lieutenant Vela souhaite vous voir. T'Kar : Et bien, il a qu'à prendre rendez-vous. Kabal : Tout de suite, MIss T'Kar. Elle regarda les officiers avec surprise. T'Kar : Non mais... *************************** Lagaffe, AirHead et Klemp étaient déjà dans le bureau de Vela lorsque T'Kar y entra avec Kabal. Vela se leva de son bureau et examina T'Kar des pieds à la tête. T'Kar : Lieutenant Vela... J'apprécie fort peu vos méthodes... Puis-je savoir ce que vous me voulez? Vela : Où étiez-vous et que faites-vous avec cette arme? T'Kar : Pourquoi? Que s'est-il passé? La vulcaine regarda les trois scientifiques mais ils étaient bien trop occupé à observer leur pied, faisant mine de ne pas écouter. Vela : Répondez à mes questions. T'Kar croisa les bras, elle n'aimait pas l'air de Vela, il était trop froid, trop calme. T'Kar : Vous n'avez pas besoin de moi pour savoir où j'étais. SI vous connaissiez votre boulot, vous saurez qu'en interrogeant l'or... Vela : Je le sais. Mais je veux que ce soit vous qui me répondiez. T'Kar : J'étais sur DS9, Monsieur le Fouineur. Vela : Avec qui? T'Kar : Ca devient ridicule!! Vela : Répondez. T'Kar : Cela concerne ma vie privée et vous... L'andorien tapa rapidement sur sa console puis il examina les données de l'ordinateur de la station. Vela : Un certain Makvor... Klingon... 86 ans... Ancien capitaine du Volkor'sor... Oh, interessant... Trafic d'arme, contrebande... T'Kar devint toute rouge. T'Kar : Arrêtez ca tout de suite! Makvor n'est plus contrebandier depuis des années!!! Mais Bon Dieu! Je peux savoir pourquoi vous fouillez dans la vie privée de mes amis. Vela : Je suis le chef de la sécurité de ce navire, c'est mon travail de... 42 T'Kar : Oh à d'autres, voulez vous!! J'exige de savoir pourquoi on me traite comme une criminelle!!! Il eut un silence qui fut rompu par la petite voix de Blondie. AirHead : Un des laboratoire a sauté, Miss T'Kar... T'Kar leva un sourcil malgré elle, elle regarda Klemp puis Vela. T'Kar : Et je peux savoir en quoi cela me concerne? Vela : Humm... Je vais vous résumer l'histoire, Miss, puisque vous feignez ne pas comprendre. La vulcaine fronça les sourcils, elle trouvait que Vela prennait un ton un peu dur. Ils n'étaient certes pas les meilleurs amis du monde mais il la traitait comme une jeune délinquante qu'il n'avait qu'une hate de mettre derrière les barreaux. L'andorien se leva et daigna enfin regarder la vulcaine. Vela : Je sais que depuis un certain moment, vous trafiquez avec Klemp, Lagaffe et Miss AirHead. J'ignore quoi exactement mais j'ai comme le sentiment que ca n'a rien de bien joli. D'après ce que j'ai vu de votre padd... T'Kar : Vous l'avez lu??? Vela : Je sais que vous vous êtes introduite dans des zones confidentielles de l'ordinateur... Ensuite, il y a eu l'explosion dans la département scientifique où les sécurités ont été annulés sans autorisation. Puis j'apprend que vous rencontrez sur DS9 un trafiquant d'arme... Il marqua une pause, attendant peut-etre une remarque de T'Kar mais celle-ci se contenait de grimacer. Vela : J'essaye alors de mettre tout ca bout à bout et je n'aime guère ce que j'entrevoie... SL #19 – Touvock Touvock finit sa petite visite de l'uss independance, il etait en chemin pour sa cabine tout en reflechissant sur le potentiel de se vaisseau, Touvock: Je crois que se navir a d'enorme potentiel tactique se vaisseau serait un excellent navire de guerre, enfin, esperont que nous arriverons jamais a ce stade, telement de monde est d'esprit meutrit et massacré sont en moi j'ai du mal a accepter ces morts. Touvock arrivas dans ces cartier. "A enfin ma nouvel maison, haaaaaa, que se passe t'il?" il s'asseyas sur son lit la tete entre les bras, il sentit une colere et une rage sur une personne de se navire. Touvock: "Qui peut etre enerver a ce point là?" "Est-ce que je peus rentrer en sont esprit?, Non je n'en est pas le droit mes je sens 43 qu'il dit la veriter!" "T'kar c'est T'kar, quelqu'un cherche a l'accuser a tor, il faut que je m'en mele, mes attends si je commence a me meler de se qui me regarde pas je vais passer pour un abrutis de premierre au sein de l'equipage...que faire......" "Tant pis pour les on-dit, il faut que je les aide je suis officier de securiter ou pas moi aussi!!! Alors voilà mon pretexe pour l'aider se n'est pas un mesonge et.... mince...... s'est vrais je n'ai pas pris encore mon poste officiellement je ne peus pas intervenir, sauf si je .....non je ne peus pas." Touvock se leva de son lit se retourna vers vers son sinthetiseur lui demanda un the de bajorans, puis reflechit sur la position de T'kar. Touvock:Tant pis au diable la varice il faut que je l'aide, il faut faire la lumiere sur cette affaire. Touvock se retourna Touvock:Touvock Tellan: puis appuyas au Enseigne qui sur son commebadge. commandant a t'il pour me Tellan.. deranger ainsi!!!! Touvock: pardonner moi commandant mes je solicite un rendez vous avec vous, il faut que je vous parle s'est important sir. Tellan: enseigne TOuvock ce n'est pas vous qui fixe le rendez-vous ici mes ces moi vous viendrez me voir quand je vous le demanderais est-ce bien claire enseigne? Touvock: Touvock se directement. Yes sentit gener d'avoir oser sir!! appeler le commandant "ou la la, là je crois que j'ai fais ma connerie de l'année je vais en prendre plaint mon grade moi, mes tant pis je verais bien comment cela va se finir.... Touvock s'assis sur son lit et continuas a reflechir a la situation ou içl vener de se mettre....... SL #20 – Matolck Tellan: enseigne TOuvock ce n'est pas vous qui fixe le rendez-vous ici mes ces moi vous viendrez me voir quand je vous le demanderais est-ce bien claire enseigne? Touvock: yes sir!! Rox se tourna vers son premier officier. 44 TELLAN : Touvok…c’est notre nouvel officier de sécurité c’est ça ? MATOLCK : Yep boss. Son arrivée était prévue il y a peine quelques instants. TELLAN : Il ne perd pas de temps pour commencer son service apparemment…c’est bon signe ça. MATOLCK : Oui…je pense que Monsieur Véla devrait en être content. TELLAN : Bien…mais bon tu ne m’auras pas comme ça numéro un ! Revenons à nos moutons : ton mariage… MATOLCK : …(sans voix)… TELLAN (jovial) : Allons allons, ça se passera bien : Cass est une femme charmante ! Tu ne vas pas me faire croire que tu as peur tout de même… MATOLCK (bougon) : c’est pas ça….c’est qu’elle me fait tourner en bourrique ! Tu te rends compte qu’elle voudrait que je stock mon Talisker ailleurs que dans nos quartiers ?!? A ce rythme, je vais avoir besoin de séances de counselling intensives… TELLAN : Ca tombe bien, ton futur beau frère est CNS. Qui plus est, je ne désespère pas qu’elle te fasse revenir sur tes goûts parfois déficients MATOLCK : Pfffff c’est malin. TELLAN : C’est prévu pour après demain c’est ça ? MATOLCK : yep, la veille de notre arrivée sur Cardassia. J’ai bien essayé de convaincre Cass de repousser à notre départ de Cardassia, mais elle n’a rien voulu entendre. TELLAN : Elle a eu raison…le plus tôt est toujours le mieux. En plus, vous serez en vacance juste après… Bon ce n’est pas tout ça, mais il faut que je jette un coup d’œil sur le traité dont on va devoir parler avec les Cardassiens. Rendez vous ce soir à 1900 pour faire le point quotidien sur les questions du bord. MATOLCK : Ok boss. Bon courage… Matolck venait à peine de sortir que Rox tapa sur son combadge. TELLAN : dites moi Pierre, j’aurais besoin d’un petit quelque chose pour ce soir 1900…[hp : ben oui, il faut bien l’enterrer le petiot ;)] SL #21 – T’Pak Elle devait bien se l'avouer, l'invitation à dîner avec son frère la mettait en joie. Malgré son éducation vulcaine, tous son staff médical pouvait voir la lumière de bonheur dans les yeux. Les spéculations allait bon train. jamais de mémoire médicale ils n'avaient vu leur chef dans un tel état. Elle en était presque à avoir sur les lèvres un rictus que certain 45 pourrai appeler sourire. Elle savait que le vaisseau ne resterait pas longtemps sur DS9. Le temps qu'elle passerait avec Scob ne serrai pas aussi long qu'elle l'aurait voulu. Il y a tant de chose qu'elle voudrait lui raconter. Les péripéties et les malheurs du vaisseau et de l'équipage. Elle se rendait compte qu'elle sombrait dans une émotivité débridée qui ne correspondait pas à ce qu'elle devait être. Elle fit appel à ses cours de maîtrise de sois et petit à petit, son esprit redevint logique, précis, analytique. - Pourquoi son frère l'avait contactée par le biais de la sphère ? Un appel normal aurait suffit. - Pourquoi avait-il réservé une table sous un autre nom que le leur ? Question de sécurité ? - Pourquoi maintenant, alors qu'elle pensait justement à lui juste avant ? Coïncidence ? Après cette remise en question elle se senti à nouveau elle même, la vulcaine que tous connaissaient. Elle avait enfin pu analyser la situation de façon détachée et pas sous l'influence de ses émotions qui ne servent que le chaos. La ronde se poursuivit sans problème, plus d'explosion intempestive, Mr. Roy s'occupait du transbordement du matériel. =/\= "Touvock se sentit gêner d'avoir oser appeler le commandant directement. "ou la la, là je crois que j'ai fais ma connerie de l'année je vais en prendre plaint mon grade moi, mes tant pis je verrais bien comment cela va se finir.... Touvock s'assis sur son lit et continuas a réfléchir a la situation ou il venait de se mettre......." Il fallait qu'il le fasse mais peut-être aurait-il du attendre de se présenter au CO pour pouvoir s'exprimer….. maintenant c'est trop tard pour ce poser des questions. Ce qui est fait est fait. Mais la prochaine fois, se promit-il, il suivrait le protocole à la lettre !! La présence dans sa tête était si forte, la colère était si intense qu'il s'écroula sur le sol en gémissant. Il devait reprendre le contrôle, se calmer. Son esprit devait se fermer, monter le mur, créer la barrière. La douleur reflua et il pu se relever, chancelant. Il réussit à s'asseoir sur son lit mais le souvenir de l'épreuve subie lui laissait un mal de crâne diabolique. - De toute façon il faut que je me rende à l'infirmerie pour mon contrôle d'affectation. J'en profiterait pour demander un médicament contre les mots de tête !! Avec ce que j'ai pu ressentir durant ma visite, il me semble que je vais en avoir besoin sur ce vaisseau. Je vais même peut-être demander un abonnement. Cette dernière remarque le fit sourire. SL #22 – Harker 46 Jazz venait à peine de se lever. Il avait très bien dormi. La seule chose qui avait tendance à le déranger un peu, c'est le plafond qu'il voyait. Il ne lui était pas familier. Il avait passé trois merveilleuse années de sa vie sur le Kodiak, et maintenant il était sur l'Indépendance. C'était un vaisseau à la fois de la même classe, mais si différent. Surtout de l'intérieur. Il fallait s'habituer à tous ces nouveaux visages. L'officier tactique se leva doucement de son lit et pris instinctivement le chemin de la salle de bain. Il se fit couler un bon bain tout en retirant ses vêtements. Puis il s'engouffra dans l'eau chaude et s'y submergea jusqu'au cou. HARKER: Quoi de mieux pour commencer une journée qu'un bon bain chaud pour se détendre. Ordinateur, dans combien de temps commence mon quart de travail ? ORDINATEUR: Dans 3 heures 12 minutes et 37 secondes. HARKER: J'ai pas mal de temps pour me détendre comme me l'a suggéré le conseiller. Pendant un long moment, il laissa son esprit vagabonder. Il ressentait toutes les présences sur le vaisseau. La plupart étaient paisibles, mais bien sûr, quelques-uns étaient agités Mais c'était normal, tout le monde ne pouvait pas toujours être d'accord sur tout. Jazz se surpris à sourire. Dans son fond, il savait fort bien que le Big I était maintenant sa maison. Il le savait quand il ressentait tous les effleurements des esprits vagabondant comme lui. Ils étaient sa nouvelle famille. Après une heure de détente...et l'eau commancant à refroidir, l'officier tactique renvoya l'eau et sortit du bain. Il enfila un peignoir et retourna dans la chambre. HARKER: Mmm, je crois que ce serait une bonne idée d'aller au No-Name, j'ai pas encore eu l'occasion de profiter du messhall pour prendre un bon repas. La première chose que Jazz remis en place, bien avant toute autre choses, fut une magnifique bague qu'il portait en chaîne autour de son cou. Cette anneau représentait beaucoup pour lui. C'est la bague qu'il avait offerte à sa fiancée un an avant sa mort. L'officier tactique gardait toujours en mémoire tous les moments passés avec la Lt Andrea O'neil, ou Andy comme il l'avait toujours appellé. À sa mort, il était resté une grande partie de cette femme dans son esprit. Il lui arrivait encore de l'entendre l'appelé, ou bien plus encore, de sentir ses lèvres se poser sur les siennes. Ce temps lui manquait. Il se demandait même s'il aurait la force d'aimer tout autant un jour. Il serra fort l'Anneau dans sa main cherchant en elle le réconfort. Ce réconfort, il le trouvait chaque fois..en l'anneau et en le plus beau cadeau que Andy lui avait donné, son fils Nathan Samuel O'Neil Harker. Seulement, en ce moment, il devait se contenter de l'anneau, ayant laissé Nathan avec Lantash, l'ancien symbiote de Andy, sur Lys 5. Pour des raisons inconnus, Lantash avait outrepassé les traditions trills pour pouvoir rester dans l'entourage et de Jazz et de Nathan. Et ce, Jazz le lui était très reconnaissant. Car sans eux, il aurais pété un cable il y a bien longtemps. Jazz sourit de nouveau et enfila son uniforme. Avec le coeur léger, il prit le chemin du No-Name. SL #23 – Lioux Si l’idée de vacances sur Cardassia semblait déplaire à plusieurs personne à bord du Big I, Zeemia Lioux ne faisait pas parti de ceux-là! Elle avait déjà en tête toute une 47 série de projets allant de la visite de sites historiques à la collecte de spécimens botaniques exotiques en passant par la découverte gastronomique d’une cuisine qu’elle connaissait trop peu à son goût. Armée de sa curiosité légendaire, Zeemia se promettait déjà d’emmagasiner une foule d’informations. Assise a sa table de cuisine, Saturne dormant sur ses genoux, la jeune femme bleue regarda le terminal d’ordinateur qui était resté allumé. Il était terriblement tôt! Et pourtant, elle n’avait simplement plus sommeil. Elle s’était éveillée, la tête pleine d’idées, incapable seulement de refermer les yeux. Repoussant sa tasse de thé bien chaud, Zeemia ramassa le padd qui se tenait sur la table, à sa droite. Elle hésitait encore... N’ayant pas grand’chose à faire à cette heure de la nuit (car on était encore plus proche de la nuit que du matin!), Lioux avait entreprit de décider ce qu’elle porterait pour le mariage de Matolck et Cassandra Sax. Elle sourit. "Pauvre Matolck!" C’était à prévoir, et pourtant, la chose était tellement précipitée... En tous cas, si jamais Zeemia se mariait un jour (ce dont elle doutait fort maintenant... Peut-être qu’avec Sothar, les choses se seraient passées différemment?), ce ne serait sûrement pas en catastrophe entre deux missions, et encore moins dans un coin de l’univers qu’elle ne connaissait même pas! La jeune femme se mit à penser à Bétazed, forcément, puisqu’en ce moment, l’homme de sa vie était Rox Tellan (et elle comptait bien que les choses restent ainsi!). "Celui-là, songea-t-elle, il n’est pas question que je le laisse mourir bêtement!" Après tout, n’avait-elle pas franchit les frontières du temps pour aller le chercher? "Je me demande si un jour, Rox et moi irons sur Bétazed?" De ce que Zeemia savait, Rox n’était pas en bon terme avec sa famille. Peut-être n’avait-il donc plus d’attache sur sa planète natale, et aussi comptait-il ne jamais y mettre les pieds? La jeune femme bleue soupira, constatant que malgré leur longue amitié (et leur amour naissant), elle ignorait encore terriblement de choses sur Rox. Il faut dire qu’elle ne le voyait pas très souvent non plus. Avec ses responsabilités de Capitaine, Tellan était souvent occupé. Avant, lorsque Lioux avait envie de le voir, elle se gênait moins pour faire entorse aux règlements et aller le retrouver, mais maintenant qu’ils formaient un couple, elle n’osait plus... Il lui semblait que sa vie personnelle avait pris une toute nouvelle dimension lorsque les choses avec Rox s’étaient "officialisées", et Zeemia ne savait pas encore comment s’y prendre avec la nouvelle situation. Comment Dezra avait-elle pu faire pour concilier amour, famille et travail avec un Rox aussi occupé? Zeemia secoua la tête en soupirant. D’un geste de la main, elle balaya ses inquiétudes et reprit son investigation pour trouver une robe adéquate à porter au mariage de Cassandra et Matolck. La jeune femme bleue sourit de nouveau. Pas moyen de faire autrement, ce mariage entre son FO et sa dulcinée ne pouvait pour elle qu’être considéré avec un certain humour. "Pauvre Matolck!" songea-t-elle encore. Zeemia assumait qu’il s’agirait d’un mariage Trill, étant certaine que ledit pauvre Matolck n’avait sûrement pas eu son mot à dire sur le type de cérémonie qui aurait lieu. Elle finit donc par poser son choix sur une robe de coupe Trill, quelque chose de très simple et de décontracté, un peu sexy (pour plaire à Rox) et qui irait bien pour danser. Restait à choisir la couleur, mais pour Zeemia, il n’y avait pas beaucoup de choix. Il n’y avait pas grand’chose qui allait bien avec son teint. "Les joies d’avoir la peau bleue, quoi!" Elle opta donc pour un bourgogne clair, qui tirait 48 très légèrement sur le bleu. Avec quelques fleurs dans ses cheveux, cela serait sûrement très joli. Zeemia reposa donc son padd. Une bonne chose de faite! Le seul hic, maintenant, c’est qu’elle ne savait plus comment s’occuper. Il était encore trop tôt pour songer à réveiller Rox (il avait besoin de se reposer avant d’accomplir ses tâches diplomatiques). Tout de même, Zeemia se leva, prenant dans ses bras le gros chat blanc qui dormait toujours sur ses genoux. Saturne regimba sans conviction, et lorsque Lioux l’eut posé sur le lit, il s’en allait se lover sous les couvertes sans plus de protestations. La jeune femme bleue prit une rapide douche sonique, enfila un uniforme propre et quitta ses quartiers à la recherche de quelque chose à faire en attendant une heure plus raisonnable. =/\= Marchant au petit bonheur dans les corridors du Big I, Zeemia crut d’abord apercevoir une silhouette familière : un Ulian en uniforme jaune. Elle s’approcha, tout heureuse de croiser un ami. - Oh! Bonjour Monsieur V’T... euh... Lioux s’interrompit, réalisant qu’elle s’adressait à la mauvaise personne. Il lui fallut quelque seconde pour focusser correctement. Depuis quelques jours, elle avait parfois de la difficulté à voir convenablement. Pendant quelques secondes, elle semblait perdre le focus, et c’était particulièrement désagréable. Elle faisait face à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, un visage qu’elle n’avait jamais vu. - Oups... Je vous demande pardon, je vous avais pris pour quelqu’un d’autre. - Pas de problème, Commander, répondit le nouvel interpellé. La jeune femme bleue lui tendit chaleureusement la main : - Je suis le Commander-Élite Zeemia Lioux, assistante-Conseillère et Responsable de l’Arboretum. Vous pouvez laisser tomber le "Commander", tout le monde à bord m’appelle simplement Miss Lioux. Le Ulian lui rendit sa poignée de main. - Acting-Ensign Touvock. Je viens d’être assigné ici en tant qu’Officier de sécurité. - Bienvenu à bord, alors, Monsieur Touvock. J’espère que votre premier tour de l’Indépendance ne fut pas trop long et pénible? L’Enseigne fronça les sourcils. - Et bien, un peu, oui, admit-il à contrecoeur. Sans qu’il comprenne pourquoi, la jeune femme qui lui souriait si gentiment se mit à rire de bon coeur. 49 - Ne vous inquiétez pas, le rassura-t-elle. Je présume que c’est Talvin Visao, le Conseiller en Chef qui a été chargé de vous accueillir? - Oui. - C’est mon patron, vous savez? Il a beaucoup de qualités, certes, mais il a une fâcheuse tendance à se perdre. La prochaine fois qu’il veut vous conduire quelque part, je vous conseille de vous renseigner au préalable sur l’itinéraire, cela vous évitera beaucoup de pas inutiles. Elle lui fit un clin d’oeil entendu. - Parlant d’itinéraire, ajouta Zeemia, je peux vous demander où vous allez à cette heure tardive? Touvock sembla un peu mal à l’aise. - Je suis incapable de dormir, avoua-t-il, alors je me suis dis que j’irais passer mon examen médical tout de suite, tant qu’à y être. - Vous n’arrivez pas à dormir? L’Officier de Sécurité hésita un peu, peu habitué à faire ainsi des confidences aux premiers abords. - J’ai... disons... Étant Ulian, je perçois quand même certaines ondes cérébrales, et il m’a semblé capter des... perturbations... d’une certaine T’Kar qui aurait eu des ennuis avec la sécurité. Je me demandais si je devais intervenir. Zeemia secoua la tête. - Je crois que vous avez bien fait de ne pas vous en mêler. - Pourquoi? - Et bien, cette Miss T’Kar est... assez particulière... et je doute qu’elle aurait apprécié de voir un inconnu débarqué et venir mettre son nez dans ses affaires. Ce n’est pas le genre de femme qui aime à ce que l’on prenne sa défense, je crois. Elle aime à se défendre seule. Lioux haussa les épaules. - Si l’affaire a vraiment une certaine importance, ne soyez pas inquiet. Demain, Monsieur Vela (notre Chef de la Sécurité) sera sûrement ravi d’avoir de l’assistance dans cette histoire, et il aura à coup sûr quelque tâche à vous confier. Ne soyez pas trop précipité, et vous verrez que vous vous taillerez facilement une place dans votre département. Cela va d’ailleurs pour le reste de l’équipage. Elle se voulait rassurante, et Zeemia crut qu’elle réussit à calmer un peu l’anxiété du nouveau venu. 50 - Si vous voulez, je peux vous accompagner jusqu’à l’Infirmerie, proposa-t-elle encore. Touvock n’osa pas refuser, aussi, se retrouva-t-il escorté de la jeune femme. Un Officier de la Sécurité escorté par une assistante-Conseillère, cela sortait un peu de l’ordinaire, mais bon... Tout en marchant, Zeemia continua son bavardage : - Je sais que parfois, notre équipage peut sembler... particulier, mais il ne faut pas vous inquiéter. Certains d’entre nous sont un peu... euh... spécial, mais tout le monde prend son travail très au sérieux, et je crois que vous vous acclimaterez assez facilement ici. C’est sûr qu’en ce moment, c’est peut-être un peu pire, puisque nous sommes forcés de prendre des vacances (qui étaient vraiment archi-dues) à un drôle d’endroit et à un drôle de moment... Et avec le mariage du FO... Disons qu’il y a beaucoup de vapeur qui a besoin de sortir... Elle sourit, ils étaient arrivés. - Nous y voici! lança-t-elle joyeusement. Pénétrant dans le sickbay, Zeemia chercha des yeux le Dr. T’Pak. Étrange, celle-ci n’était pas là. - Miss T’Pak? appela Lioux. L’appel de la jeune femme fit apparaître un Docteur, mais il ne s’agissait pas de la Vulcaine T’Pak. Le Commander Ivafaire s’approcha. - T’Pak n’est pas ici. Je peux faire quelque chose pour vous, Miss Lioux? De la main, Zeemia désigna son compagnon : - Monsieur Touvock, ici présent, vient pour son examen médical. Nouvelle assignation. Les yeux d’Ivafaire s’illuminèrent. Le Commander avait manqué sa première impression avec le nouveau tacticien, Jason Harker, aussi il comptait bien se reprendre avec toutes les nouvelles recrues qui passeraient dans les prochaines semaines. Ivafaire pointa un biobed sur lequel l’Officier de Sécurité pris docilement place. Alors qu’il scannait avec son tricorder son patient improvisé, le Docteur se lança dans une longue séance de baratin : - Enchanté! Enchanté Monsieur Touvock. Ulian, à ce que je vois. Avec un nom à consonance Vulcaine, voilà qui est étrange... Vous avez été élevé sur Vulcain? Zeemia s’éclipsa en souriant, espérant intérieurement que Touvock aimait bavarder. (HP : J’espère avoir bien réussi Touvock... S’il y a quoi que ce soit, Jérôme, faut me corriger! :)) =/\= 51 L’heure étant maintenant pratiquement raisonnable, Zeemia décida qu’il était tant de se rendre au NoName. Peut-être pourrait-elle demande à Pierre de lui préparer quelque chose qu’elle pourrait amener et manger avec Rox? Quoique les déjeuners du maître d’hôtel Edgard étaient quelque chose! Dilemme... Elle était à mi-chemin de sa destination lorsqu’elle tomba sur Talvin Visao, qui errait dans les couloirs, les yeux horriblement cernés. - Talvin? Ça va? Le Conseiller se tourna vers elle et lui sourit. - Hein? Euh... Bah... Oui, oui... Et toi, ça va aussi? Depuis le Zh’ian Tara, Zeemia et Talvin avait abandonné les formalités, à moins d’être tous deux en service. Lioux dévisagea le Trill pendant un moment : - Talvin!?! Ne me dit pas que tu tournes en rond depuis que tu as fini la visite du vaisseau avec Monsieur Touvock?!? Visao s’enorgueillit. - Bien sûr que non! Voyons! Où vas-tu chercher une idée aussi saugrenue! Je... Son visage se décomposa : - Euh... Et bien... Oui, en fait. C’est que, j’ai oublié Robert quelque part et... - Oublié Robert?!? Oh mon pauvre vieux, qu’est-ce que tu vas prendre une raclée quand tu vas remettre la main dessus! - Je sais... Le problème, c’est que si je finis par me souvenir d’où je l’ai posé, je ne serai pas capable de m’y rendre pour aller le chercher. - Sois sans crainte, le rassura Zeemia en dominant un fou rire. Si quelqu’un trouve Robert, je suis certaine que l’on va te le rapporter précipitamment. Au pire, tu peux toujours faire une requête au Département de la Sécurité. Notre nouvel Enseigne se cherchait quelque chose à faire, après tout. Talvin secoua la tête, épuisé. - Pour l’instant, je voudrais surtout pouvoir dormir un peu... Zeemia sourit : - Au prochain croisement, tu prends à droite. C’est la deuxième porte à gauche pour tes quartiers. Talvin fit la moue. - J’étais si près du but! 52 Feignant une sympathie exagérée, Lioux se mit à lui tapoter le dos. - Allons... Allons. Reprenant un ton plus sérieux, elle ajouta : - Quand tu auras la chance, peut-être pendant notre cour congé, faudra se faire un récital, toi et moi. - Un récital? demanda Talvin en fronçant les sourcils. - C’est la faute de ta limace! gronda Lioux. Elle a laissé des résidus dans ma cervelle! C’était plus fort qu’elle, Zeemia ne pouvait pas parler avec respect du symbiont. Malgré le Zh’ian Tara, sa répulsion pour la jonction Trill ne s’était pas complètement atténuée. - Des résidus? demanda de nouveau Talvin, encore plus perplexe. - Moi qui ai toujours rêvé d’être capable de jouer d’un instrument de musique. Je n’y étais jamais parvenu, avant, tu sais. Et ce n’est pas que je n’ai pas essayé, mais ça ne voulait pas rentrer. Maintenant, par contre, ça va très bien. Je ne suis peut-être pas une virtuose du violon comme Alia, mais je me débrouille bien. Cette fois, Talvin s’emporta : - Mais c’est très grave, ça! Tu veux dire que tu as des séquelles du Zh’ian Tara? Ce n’est pas bien. Il faut tout de suite que tu consultes le Dr. T’Pak! Zeemia secoua énergiquement la tête. - Ne t’en fait pas. Je ne crois pas que ça soit dangereux. Je n’ai retenus que quelques connaissances académiques. Je suis capable de jouer du violon, et j’ai une connaissance un peu plus développer de la culture Trill d’il y a quelques dizaines d’années. Tu devrais être content, toi qui dit toujours que je devrais en savoir plus sur mon peuple. - Reste que je n’aime pas ça. - Je te promets que si jamais les choses deviennent inconfortable, je file à l’infirmerie, mais pour l’instant, ça n’est pas nécessaire, je t’assure. Si je peux m’éviter un examen médical, ça sera toujours ça. Si chaque fois qu’il m’arrivait quelque chose d’étrange je filais au sickbay, je serais encore sous la loupe à StarFleet Medical. - Mouais... Talvin n’était pas particulièrement convaincu, mais il était si fatigué qu’il n’avait aucun désir d’insister. - Allez, file au dodo! lui intima Zeemia d’un ton faussement autoritaire. 53 Le Trill lui sourit, puis, lui posant un amical baiser sur le front de la jeune femme, il s’empressa de se rendre chez lui pour se blottir sous ses couvertes et gagner quelques heures de sommeil. =/\= Lorsque Zeemia arriva au NoName, l’endroit était presque désert. Sans attendre, Lioux se dirigea vers le bar ou se trouvait un Pierre d’humeur visiblement fort joyeuse. - Mais si ce n’est pas notre cher Miss Lioux! Bonjour ma chouette! Avez-vous décidé ce que vous allez porter pour le mariage? Moi, je n’ai pas encore décidé. J’hésite entre deux ou trois choses... Je crois que je vais demander à Miss Cassy ce qu’elle en pense! Le barman s’extasia : - Ah! Cette Miss Cassy! Elle a vraiment des goûts extraordinaires! Enfin... Sauf pour ce qui concerne les hommes, parce qu’entre vous et moi, notre Matolck, c’est loin d’être un beau pétard, mais bon... - Bonjour à vous aussi, Pierre. Oui, j’ai trouvé ma robe, mais je ne vous la montrerez pas avant le mariage! Vous aurez la surprise en même temps que tout le monde. - Oh non! Miss Lioux, vous n’avez pas le droit de me faire ça! Déjà que je n’ai pas pu voir la robe de Miss Cassy! Je pensais qu’elle me mettrait dans la confidence, mais nada! Après tout le mal que je me suis donné... Le pauvre Pierre avait l’air tellement découragé qu’il fit craquer Zeemia. Se permettant d’entrer derrière le bar, Lioux pianota quelques instants sur le terminal de Pierre (qui jubilait déjà), et à l’écran on put voir apparaître le modèle qu’elle avait choisi. Le barman regarda un moment la robe, puis, son visage se rembrunit un peu. - Miss Lioux, ma chouette, elle est bien jolie cette robe, mais... - Mais quoi? Pierre ne savait trop comment s’exprimer. - Et bien, vous savez, avec l’allure que vous avez, vous pourriez essayer de mettre certaines choses en valeur... Il faut vous dérider, Miss Lioux! C’est beaucoup trop conventionnel, comme choix. Rappelez-vous les leçons de mon go-go boy! Faut-il que je vous ramène le voir? Déjà, Pierre s’emparait du terminal et apportait certaines modifications au modèle. - On pourrait peut-être augmenter le décolleté un peu, ouvrir la robe sur la droite, changer le tissu pour quelque chose de brillant... - Holà, Pierre, non! - Oh! Miss Lioux! Chouette! Il faut vous déniaiser un peu! 54 Les épaules de Zeemia tombèrent. Puis, elle eut un éclair d’illumination. - Non, Pierre. Sérieusement. Le barman prit un air boudeur. - Franchement! rumina-t-il. - Mais vous n’y pensez pas, Pierre! Je ne veux pas avoir l’air trop sexy. Il ne faudrait surtout pas voler la vedette à Miss Cassy, non? L’illumination se transmis à Pierre. - Mais c’est vrai ça! Je n’y pensais plus du tout. Il faut que ce soit Cassy la plus belle de toute. Je suis certaine qu’elle va être absolument ravissante et irrésistible! J’aurais tellement voulu être dans la confidence. Après tout le mal que je me suis donné, après tout... Pendant un instant, Lioux essaya de s’imaginer ce que Cassandra Sax allait porter à son mariage. Une vision lui vint aux yeux, et elle la chassa rapidement de son esprit. Elle ne voulait même pas y penser! Cassandra avait déjà des goûts assez extravagant, et en plus, elle affectionnait un peu trop les robes révélatrices, la soie rouge et les talons aiguilles. Le pire, c’est qu’elle le faisait en toute innocence, sans avoir conscience de l’effet qu’elle faisait sur les hommes... Laissant de côté les élucubrations sur le mariage de Cassandra et Matolck, Zeemia en revint au but premier de sa visite. - Dites, Pierre, vous pourriez me préparer deux de ses shakes aux fruits que vous servez avec votre brunch? - Deux? Vous êtes affamées Miss Lioux! - En fait, ça serait un pour moi, et un pour Rox. - Il vient vous rejoindre ici, notre Capitaine? - Non. J’aimerais si vous pourriez me les mettre dans des verres qui ne verse pas trop, et je les emporterais jusque chez lui. Les yeux de Pierre se mirent à briller. - Oh! Un petit déjeuner romantique! Comme c’est mignon! Le barman dut se pencher rapidement pour éviter la taloche que Lioux allait lui envoyer par-derrière la tête (sourire aux lèvres, tout de même). - Et je vous les fait à quoi, ces shakes? demanda encore Pierre. - Le mien, aux fruits tropicaux et celui de Rox à... aux... Elle s’interrompit, sentant son coeur se pincer légèrement. 55 - Choisissez, Pierre, vous savez probablement mieux que moi, conclut-elle amèrement. Le barman s’éloigna et se mit à s’affairer. Lentement, le NoName s’emplissait. Les officiers se levaient chacun leur tour, et comme les déjeuners de Pierre étaient célèbres (avec raison!), beaucoup venaient manger ici. Zeemia aperçu alors Jason Harker qui s’était attablé, seul. Elle se dirigea vers lui. Elle avait si peu eut l’occasion de lui parler, une petite jasette matinale lui semblait toute indiquée. - Bonjour Monsieur Harker! lança-t-elle joyeusement. Celui-ci leva les yeux vers elle et lui rendit son sourire. - Bonjour, Miss Lioux. Vous pouvez m’appeler Jazz, tout simplement, vous savez. - Bonjour Jazz, alors. Comment vous portez-vous ce matin? Tout va comme vous le voulez? - Tout va bien, je vous remercie de votre sollicitude. - C’est un peu une seconde nature, pour moi. Quand tout le monde à bord va bien, je vais bien à mon tour. Enfin... en général... Elle haussa les épaules. Elle, elle se comprenait. - Vous avez hâte d’arriver sur Cardassia? demanda-t-elle subitement. - Et bien... Jazz laissa sa phrase en suspens, et Zeemia se demanda pourquoi jusqu’à ce qu’elle réalise que Pierre se tenait à côté d’elle, un cabaret sur lequel étaient posés deux verres à la main. - Oh! Merci, Pierre. Se tournant vers Harker avec un air désolé, Lioux s’excusa : - Nous reprendrons cette trop brève conversation, Jazz, si vous le voulez bien, mais là, il faut que je file. Elle se saisit du cabaret et s’en fut, pressée d’aller retrouver Rox. SL #24 – T’Kar Les trois scientifiques étaient sortis du bureau du chef de la sécurité du Big I et attendaient sagement que T'Kar en sorte également. Kabal et Q'Tip les observaient, ce qui rendait Lagaffe un peu plus nerveux et AirHead et Klemp un peu plus suspicieux envers les officiers de la sécurité. AirHead : Je le savais que c'était une mauvaise idée... Lagaffe : Vous n'en saviez rien du tout! 56 AirHead : Je le savais que le conduit plasmique ne tiendrait jamais. La pression dépassait les normes de... Klemp : Blondie, n'auriez-vous pas pris un coup sur la tête dernièrement? AirHead : Si. Et j'ai une sacrée migraine... Klemp : ... note pour plus tard : pensez à redonner un coup... AirHead : Pardon? Klemp : Lagaffe, vous m'aviez dis que vous nous attendiez pour commencer les tests! Lagaffe : M'enfin! C'est vous qui m'aviez dis que c'était urgent. Avec Miss AIrHead, nous avons travaillé toute la nuit! Klemp : Et on voit le résultat... Lagaffe : M'enfin! AirHead : A votre avis... Qu'est-elle en train de lui dire? Les trois officiers scientifiques se penchèrent, discrêtement, sur le côté pour essayer de voir et d'entendre Vela et T'Kar qui parlaient plus loin dans le bureau de l'Andorien. Lagaffe : D'où je suis, je ne vois rien... Klemp : Attendez, je sais lire sur les lèvres... hummm... Vela dit : "J'ai... mangé quelque chose de pas... bon.. Mal au..." AirHead : Ca m'étonnerais qu'il lui dise cela! Klemp : En tout cas, il n'a pas l'air heureux, vu son air constipé... Lagaffe : Vela a toujours cette tête-là. (HP : Dsl :p) AirHead s'assit sur l'une des couchettes du brig. AirHead : C'est dingue. Gaston et moi faisons sauter le laboratoire et il s'acharne sur T'Kar... Klemp (dépité) : je ne vous le pardonnerais jamais de l'avoir fait sauter sans moi... SL #25 – Lioux Zeemia Lioux marchait d’un pas rapide, pressée qu’elle était d’aller retrouver Rox Tellan. À l’heure qu’il était, il était raisonnable de lever le Capitaine du Flag ship. Ce faisant, la jeune femme bleue sifflotait un de ces airs de violon qu’elle avait retenu du Zh’ian Tara; une jolie pièce Trill aux accents entraînants. "J’espère que Rox ne sera pas réveillé, comme ça, je pourrai lui faire la surprise de l’éveiller avec un baiser. Je parie qu’il ne s’y attendrait pas, à celle-ci!" songea-t-elle en souriant. Elle sentit alors un chatouillement à l’intérieur de ses yeux. Une sensation particulièrement étrange qu’il aurait été difficile de décrire autrement. "C’est agaçant à la fin! Si ça continue comme ça, je vais finir par être obligé d’aller voir Miss T’Pak de toutes façons" grommela mentalement l’assistante-Conseillère. Lioux était tellement absorbée dans ses pensées qu’elle ne remarqua même pas qu’elle était sur le point de croiser quelqu’un, et que ce quelqu’un se dirigeait tout droit vers elle. Il y eut alors un grand "boum!", suivit d’un fracas métallique alors que se renversaient verres et cabaret, et Zeemia se retrouva sur les fesses, trempée de jus de fruits tropicaux! - Et merde, vous pouvez pas regardez où vous allez! s’exclama-t-elle sans pouvoir se retenir. 57 Sa protestation eut un écho, un "Merde!" tout aussi retentissant, avec toutefois une rage à peine contenu dans l’intonation. C’est alors que Zeemia se rendit compte qu’elle venait d’entrer en collision avec Cynthia Keffer. L’infirmière était dans une position pareille à Lioux, assise peu gracieusement sur le plancher froid. Elle semblait furieuse, et bien que Zeemia fut incapable de voir les yeux de Cynthia qui étaient cachés derrière le voile métallique de son nouveau visor, elle pouvait presque apercevoir les éclairs qui s’en échappaient. Lioux se sentit soudain étouffée par une vague de remords. - Oh... C’est vous Cynthia... Je... Pardon... Vraiment... Je ne regardais pas du tout où j’allais et... L’infirmière lui coupa sèchement la parole : - Le problème, Lioux, c’est que MOI, JE REGARDAIS OÙ J’ALLAIS, cria-t-elle avec exaspération. Complètement exacerbée, Keffer donna deux violents coups de poing sur le sol, puis sous l’impulsion de la colère, elle retira le visor qui lui cachait les yeux et le lança au bout de ses bras. Celui-ci manqua de peu Zeemia, qui se pencha pour l’éviter. - ON NE VOIT RIEN AVEC CE MAUDIT ENGIN! s’emporta encore l’infirmière. On vous promet que vous allez retrouver la vue, et ensuite, on vous pose une connerie du genre qui ne vaut pas un gramme de latinum! - Je suis désolée, ne put que répéter Zeemia, incertaine de ce qu’elle devait dire ou faire. La jeune femme bleue se releva péniblement, et regarda désespérément le capharnaüm qui régnait maintenant dans le corridor. Son attention se reporta cependant tout de suite sur Keffer, qui ne s’était pas encore relevée. Lioux s’approcha et tendit la main. Réalisant que Cynthia ne voyait désormais plus rien, Zeemia se pencha et se saisit elle-même de la main de l’infirmière. Celle-ci s’appuya sur Lioux pour se relever, mais une fois debout, elle se dégagea brusquement de la poigne de l’assistante-Conseillère. Sans s’offenser de la colère de Keffer, Zeemia entreprit de ramasser les verres et le cabaret qui traînait en plein milieu du couloir. Une chance, l’on était encore très tôt le matin, et il y avait très peu de circulation. Lioux s’en alla ensuite cueillir le visor qu’avait envoyé planer l’infirmière. Il semblait fort heureusement intact. Cynthia, elle, était restée plantée là, debout, indécise, dépourvue. Toute la frustration qu’elle avait contenue tant bien que mal venait d’un coup de lui échapper, et l’infirmière avait fort à parier que la présence de Lioux à quelques pas d’elle n’était pas pour aider. "Maudite émotive! Arrête de poser ton influence sur moi!" songea-telle, encore furieuse. C’était vrai, elle détestait ce nouvel instrument qui lui servait à voir. Ce n’était en rien ce qu’elle s’était imaginé, et elle avait de la difficulté à s’en accommoder. Il lui était encore ardu d’évaluer les distances avec ses "nouveaux yeux", et elle se retrouvait trop souvent à son goût à trébucher sur des objets, et maintenant encore pire, sur des personnes! Pourtant, il fallait bien qu’elle se réhabitue à fonctionner sur l’Indépendance. Au fond d’elle, Cynthia était impatiente de reprendre du service, 58 pouvoir à nouveau accomplir une tâche, se rendre utile. Dorénavant, elle pouvait voir, elle n’avait donc plus d’excuse pour rester inactive. Si on pouvait être Chef Ingénieur avec un truc pareil, on pouvait bien être infirmière! - Vous voulez que je vous reconduise chez vous pour que vous puissiez aller vous changer? demanda soudain Lioux. Keffer répondit par un grognement que Zeemia interpréta comme un oui. De nouveau, elle se saisit du bras de l’infirmière et elle la conduisit chez elle en silence (après avoir signaler par combadge au pauvre Concy Erge qu’un joli dégât l’attendait sur le pont X). Elles pénétrèrent ensemble dans les quartiers de Cynthia. Zeemia répliqua un nouvel uniforme pour Keffer, puis un pour elle. Elle conduisit alors l’infirmière dans sa salle de bain pour qu’elle puisse se changer dans l’intimité, alors que Lioux enfila elle-même son uniforme dans le salon. Elle dématérialisa les verres souillés et le cabaret, de même que son uniforme trempés, le tout toujours dans le silence le plus total. Lorsque Cynthia eut terminé, Zeemia rangea sommairement la salle de bain. Elle s’en allait quitter lorsqu’elle précisa : - J’ai mis votre visor sur votre table de salon, à côté de la plante qui vous a été offerte. Cynthia s’efforça à sourire, sentant qu’il fallait bien qu’elle fasse quelque chose pour être agréable à Lioux. - Merci, laissa-t-elle échapper d’une voix à peine audible. - Ce n’est pas tous les jours faciles, je présume, commença Zeemia, incertaine. - Non, répliqua froidement l’infirmière. Lioux s’approcha de la porte, qui s’ouvrit automatiquement en détectant sa présence. Elle revint cependant sur ses pas et s’assit en face de Cynthia qui avait pris place dans son seul fauteuil. - Vous êtes encore terriblement tendue, et je m’excuse encore de vous avoir heurté. - C’est moi qui vous ai rentré dedans, s’obstina l’infirmière. Ne revenez plus làdessus et filez. - Je... Je voudrais juste pouvoir vous aider... Keffer ne répondit pas. Peut-être que si elle ne disait rien, Zeemia s’en irait. La présence de la jeune femme bleue l’irritait aujourd’hui au plus haut point. - Vou... Voudriez-vous tenter une expérience avec moi? Me permettriez-vous? Cynthia hésita, ne sachant que faire pour que parte l’assistante-Conseillère. - D’accord, finit-elle cependant par convenir. - Merci, s’empressa de dire Lioux. 59 La jeune femme bleue s’installa confortablement sur la petite causeuse, faisant face à l’infirmière. - Maintenant, fermez les yeux, demanda-t-elle machinalement, mais regrettant tout de suite ses paroles. Keffer ne lui en tenu par rancoeur, et elle ferma les yeux, par convention. Zeemia se força à faire le vide en-dedans d’elle. Elle se mit à respirer à profondément, à un rythme régulier. De toute la force de son esprit, elle se concentra sur cette paix qui s’installait doucement en elle. Cette paix, elle s’efforça de la cerner, puis de la projeter vers Cynthia. De son côté, Keffer se tenait assise, bien droite, se sentant vaguement stupide. Son coeur battait encore irrégulièrement, et elle ne parvenait pas à desserrer les poings. Tout d’un coup, cependant, elle sentit naître chez elle une impression paisible qui était loin d’être désagréable. Sa colère s’atténua rapidement, ses muscles se détendirent, et à son tour, elle se mit à respirer avec régularité. Cela avait un quelque chose d’un peu grisant. Lorsque la sensation disparut, Cynthia se trouva incapable de dire combien de temps elle était restée ainsi, les yeux fermés, à profiter du silence et d’un semblant de paix intérieur. Elle entendit Lioux se lever et se diriger vers la porte. - Merci, dit à nouveau l’infirmière, cette fois avec un accent de sincérité dans la voix. Zeemia sourit, et quitta la pièce sans plus attendre. =/\= Calmer l’indignation de Pierre alors qu’il avait appris que Zeemia avait bêtement gaspillé ses deux shakes aux fruits avait demandé beaucoup de doigté à la jeune femme bleue. Armée d’une deuxième portion, elle avait fait son chemin dans les corridors du Big I avec une attention presque caricaturale, espérant désespérément ne pas laisser perdre une goutte des "chef-d’oeuvres" de l’exubérant barman. Lioux était sur le point de frapper à la porte des quartiers de Tellan (elle ne voulait pas sonner, pour ne pas réveiller Rox, bien qu’à l’heure qu’il était rendu, elle craignait qu’il ne soit déjà debout) lorsqu’une voix l’interpella, la faisant sursauter et, du même coup, presque renverser sa précieuse livraison. - Bon matin, Miss Lioux! Zeemia se retourna précipitamment pour voir Karl Davis se diriger vers elle. - Bonjour à vous, Monsieur Davis. Vous allez bien? - Toujours! J’aurais par contre quelque chose à vous demander. Je peux vous parler? - Euh... 60 Voyant pour la première fois que la jeune femme était chargée, Karl changea de tactique. - Oh! Ce n’est pas urgent, cela peut attendre. J’aurais seulement quelques conseils à vous demander. J’ai un souper ce soir et je ne sais pas trop à quoi m’attendre alors... Davis s’interrompit alors que Zeemia le dévisageait étrangement. - J’ai quelque chose sur le visage? demanda-t-il d’une voix taquine. - Hein? Euh... Non, non. Du tout. Je... Euh... Pourquoi ne venez-vous pas luncher à l’Arboretum ce midi, et nous pourrons en discuter alors. Cela vous convient? - C’est parfait! Merci beaucoup! Et le pilote s’en fut aussi vite qu’il était apparut. Zeemia soupira. Décidément, elle était dûe pour rencontrer tout le monde en coup de vent, aujourd’hui! Ses sourcils se froncèrent cependant. Karl Davis serait-il le quelqu’un qui devait souper avec T’Kar? La jeune femme bleue se mordit la lèvre en se morfondant : sa curiosité avait été piquée, et maintenant, elle allait devoir attendre jusqu’au midi avant d’avoir une réponse à sa question, si réponse elle obtenait à ce moment-là. Après tout, Karl ne lui révélerait peut-être même pas avec qui il avait rendez-vous le soir même. Mais ce n’était pas le moment de songer à cela! Retrouvant son sourire, Zeemia s’apprêtait à frapper à la porte des quartiers de Rox lorsque celle-ci s’ouvrit d’ellemême, faisant à nouveau sursauter Lioux qui faillit encore renverser son plateau. C’était, bien entendu, Edgard qui venait d’ouvrir la porte, et qui demandait de sa voix de majordome la plus solennelle : - Madame désire-t-elle entrer? - Merci, Edgard, répondit Lioux à voix basse. La jeune femme bleue entra, et posa prestement le cabaret de Pierre sur la petite table du salon, craignant encore désespérément d’échapper le tout. - Rox est-il ici, demanda Zeemia en chuchotant toujours. - Je regrette, Madame, mais Monsieur est déjà parti. Il avait beaucoup à faire aujourd’hui alors il s’est levé tôt. À l’heure qu’il est, il devrait être sur la passerelle. Le maître d’hôtel put alors voir le visage de Zeemia se décomposer de part et d’autre. Pour peu, elle en aurait pleurer. Elle se laissa tomber avec lassitude dans le fauteuil le plus proche. - Madame ne se sent pas bien? demanda le majordome, plein de sollicitude. - Découragée, c’est tout. Vous avez envie d’un jus de fruit, Edgard? Elle tendit l’un des verres au maître d’hôtel, et celui-ci s’en saisit plus par politesse que par envie. Il goûta au mélange que Lioux lui avait offert, réprima fièrement une grimace, puis avec son implacable dignité, déclara : 61 - Très bon, Madame. Je vous remercie. Cette fresque ne put qu’arracher un sourire à Zeemia. - C’est moi qui vous remercie, Edgard. Vous n’êtes pas obligé de le boire, vous savez. C’est une décoction de Pierre. Rox aime bien, enfin... je crois. Son joli visage se rembrunit. Edgard manqua de soupirer, puis, prit place en face de la jeune femme bleue. - Est-ce que je peux être franc avec Madame? - Bien sûr, Edgard. Qu’y a-t-il? - Et bien, si Madame a été chercher Monsieur jusqu’aux confins de l’espace-temps, mettant du coup sa carrière et son existence même en jeu, je ne vois pas pourquoi Madame craint de faire quelques entorses aux règlements pour passer un peu plus de temps avec Monsieur. Le sourire revint errer sur les lèvres de Zeemia. - Vous avez raison, Edgard. Et le pire, c’est que je ne sais pas pourquoi je n’ose pas mettre de côté certains protocoles. Peut-être que je n’aime tout simplement pas assez Rox? Je rêve parfois encore de Sothar, vous savez... - Si Madame me le permet encore, après avoir entendu parler des déboires passionnels provoqués au NoName par l’échappement des pouvoirs de Madame à une certaine soirée, je crois qu’il est impossible de mettre en doute la puissance des sentiments de Madame par rapport à Monsieur. Cette fois, Lioux ne peut s’empêcher de laisser s’échapper un rire. - Edgard, vous avez une de ces façons de faire valoir votre point. L’assistante-Conseillère se redressa dans son fauteuil et s’y assit convenablement. - Dites Edgard, demanda Zeemia en plaisantant, vous n’auriez pas un peu de corde? Des menottes, peut-être? Comme ça, je pourrais peut-être attacher Rox à un fauteuil et le garder pour moi seule? - Peut-être bien que Monsieur apprécierait en effet d’être lier sur un fauteuil, convint le majordome sur son ton habituel. La réplique eut pour effet de transformer le visage de Zeemia en une véritable pivoine écarlate. - Je plaisantais, Madame, crut bon de préciser Edgard alors que Lioux reprenait lentement une couleur plus "normale". - Je sais, je sais, marmonna orgueilleusement Zeemia. Revenant au sujet initial, Lioux reprit : 62 - Le problème, c’est que je me sens terriblement mal de déranger Rox dans ses fonctions. Je comprends ses responsabilités, et j’ai peur d’abuser si je me l’approprie quelques moments et que je le distrais de ses fonctions de Capitaine. Je ne suis pas comme Dezra, avec un tempérament effronté tirant sur le nonchalant. Ça me dérange de retarder un vaisseau en entier parce que j’ai envie de "discuter" au milieu de l’après-midi! - Madame finira par être capable de juger de ce qu’il convient à Madame de faire ou pas en temps et lieu. L’important, c’est que Madame ne se décourage pas maintenant parce que les choses vont lentement. Et il faut que Madame garde en tête qu’il n’est jamais écrit nulle par que les fonctions de Capitaine exigeaient le célibat. L’équipage sait se montrer compréhensif. Après tout, personne ne s’est jamais offensé de l’utilisation que Monsieur faisait des jefferies tubes avec Miss Nex... Ragaillardie, Zeemia se releva, chassant du même coup de sa conscience la visualisation de Nex et Tellan dans les jefferies tubes qui s’était imposée à son esprit. - Vous reste-t-il quelque chose à déjeuner, Edgard? demanda-t-elle. Parce que je commence à avoir drôlement faim avec toutes mes courses de la matinée. - Si Madame veut bien me suivre... Le majordome lui indiqua le chemin de la cuisine. Il s’arrêta soudain et revint sur ses pas, s’emparant du cabaret de Lioux. - Madame aura-t-elle envie de boire deux jus? s’enquit-il avec un sourire en coin. Sinon, je pourrais peut-être en reverser un? SL #26 – Davis Après une bonne nuit de sommeil, Karl s'était réveillé de façon naturelle contrairement à son habitude de se réveiller au son de l'alarme programmée dans l'ordinateur. Il s'était levé, avait enfilé son uniforme et s'était fait répliqué un petit déjeuner plutôt que d'aller au Noname. Il en avait profiter pour lire un peu. Il s'était ensuite dirigé vers les quartiers du conseiller Talvin Visao, souhaitant avoir son opinion sur son souper avec T'Kar. Puisqu'il était encore assez tôt, le conseiller était encore chez lui. C'est un Talvin tout endormi qui répondi à la porte. DAVIS: "Bonjour conseiller." VISAO: "grrmbl 'jour...." DAVIS: "Dites, vous auriez pas un peu de temps pour me donner quelques conseils?" VISAO: "Z'avez vu l'heure? D'ailleurs si je ne me trompe pas votre rendez-vous régulier est dans deux jours, nous aurons amplement le temps de discuter alors." DAVIS: "Oui mais..." 63 VISAO: "Pas de mais jeune homme. Vous êtes en parfaite santé et vous êtes un exemple d'équilibre. Si c'est un petit conseil gentil que vous voulez, vous pouvez très bien aller voir Miss Lioux, elle en sera ravie j'en suis sûr." DAVIS: "Ah bon, d'accord." Une fois Talvin disparu derrière la porte, Karl prit le chemin pour se rendre aux quartiers de Zeemia. N'ayant pas beaucoup de chemin à faire, il s'y rendit rapidement. Après avoir sonné à plusieurs reprises et n'obtenant aucune réponse, Karl conclu que la conseillère devait être sortie, probablement au Noname. Karl décida donc de prendre le turbolift le plus près et demanda le pont du Noname. Le mess hall commençait à se remplir tranquillement. Karl parcoura l'endroit des yeux en se dirigeant vers le bar. Il apperçu Denis Roy et Fenras Vela qui déjeunaient à une table. Il les salua gentiment de loin et continua son chemin. Le pilote n'eut d'autre choix que de se rendre à l'évidence que Miss Lioux n'était pas au Noname. Tout absorber qu'il était par sa recherche, il ne remarqua pas Pierre qui était revenu d'une table un peu plus loin. PIERRE: "Alors mon grand Karl, qu'est-ce qu'on te sert ce matin?" DAVIS: "Oh Pierre! Bonjour. Oh rien je n'ai pas vraiment faim tu sais..." PIERRE: "Mais voyons, un beau jeune homme doit se nourrir correctement. Allez, dis-moi ce qui te ferait plaisir." DAVIS: "Non merci Pierre, je t'assure je ne veux rien." Pierre le fixa quelques secondes, comme s'il cherchait quelque chose, puis il sembla choqué. PIERRE: "Tu as déjà déjeuné!" DAVIS: "Non! Bien sûr que non!" PIERRE: "Tu as avalé un déjeuner répliqué au lieu de venir ici!" DAVIS: "Mais voyons Pierre, héhé, c'est absurde." PIERRE avec exagération: "Mon petit Karl, ne me ment pas! Alors ma cuisine n'est plus assez bonne pour que tu viennes y faire honneur?" DAVIS: "Mais non...Pierre, tu es le meilleur cuisinier sur le vaisseau, dans tout le quadrant! Il était tôt...et j'avais juste envie d'avaler quelque chose de rapide...j'avais envie de déjeuner au lit! Voilà!" PIERRE: "Bien sûr, il n'y a rien qui bat un petit déjeuner au lit. Mais la prochaine fois dis-le moi, tu sais j'irai bien te le porter, moi, ton petit déjeuner au lit." DAVIS: "Pierre...pas de ça..." 64 PIERRE plaisantant: "Oh un homme peut bien rêver. Mais je compte bien te voir au souper ce soir, tu me dois bien ça." DAVIS: "Promis. Bonne journée Pierre." Karl prit ensuite congé de Pierre et sorti du Noname. Il s'arrêta après quelques pas. DAVIS: "Ordinateur, localise la commader-élite Zeemia Lioux." ORDINATEUR: "La commander-élite Zeemia Lious est sur le pont 1 couloir *peu importe*" Karl, décidé et tout sourire, se rendit alors au pont 1 où il croisa finalement l'assistante-conseillère. *** SL d'Anne-Marie *** - Hein? Euh... Non, non. Du tout. Je... Euh... Pourquoi ne venez-vous pas luncher à l’Arboretum ce midi, et nous pourrons en discuter alors. Cela vous convient? - C’est parfait! Merci beaucoup! ********************* =/\= Quelques heures plus tard, à l'Arboretum =/\= Zeemia avait terminé d'étaler le pique-nique sur la petite nappe qu'elle avait déposée par terre. Elle adorait préparer des pique-niques. Il lui semblait que rien pouvait aller de travers lorsque l'on se trouvait dans l'Arboretum à déguster des sandwichs et des amuse-gueules, entouré de toute cette belle verdure. Elle ne resta perdue dans ses pensées bien longtemps car Karl Davis approchait, elle le voyait déjà débouché du sentier. Les deux jeune gens se saluèrent et Zeemia invita le pilote à s'asseoir. Ils échangèrent quelques paroles de formalité sociale et mangèrent un peu, puis Zeemia demanda à Karl de quel genre de conseil il avait besoin plus précisément. DAVIS: "Bien, je vous ai déjà dis Miss que j'allais à un souper et que ça me mettait un peu mal à l'aise. Vous me connaissez, je ne passerai pas par quatre chemins. Ce souper est avec Miss T'Kar." Lioux retint d'une façon très professionnelle un rire et réussit à se contenter d'un simple sourire, bien qu'amicale, un peu exagéré. Davis comprit que cela amusait la jeune conseillère, mais il ignorait que c'était parce que T'Kar était venu chercher conseil auprès de la même jeune femme. DAVIS: "C'est une histoire un peu compliquée. Vous voyez, quand on a débarqué sur Weejas, elle fut blessée assez sérieusement et j'ai dû m'occuper de la transporter dans mes bras pendant nos déplacements. Ensuite, quand tout le monde était parti pour un endroit ou un autre, je suis resté avec elle pour soigner un peu ses blessures, il fallait bien que quelqu'un reste. Contre toute attente, lorsque nous sommes revenus sur le vaisseau, j'ai reçu un message de sa part me disant qu'elle 65 s'excusait d'avoir été désagréable et qu'elle voulait se faire pardonner en m'invitant à souper. Dites-moi miss Lioux, depuis quand cette femme se souci d'être désagréable?" LIOUX toujours souriante: "C'est étrange en effet." DAVIS: "Et cette invitation à souper? Étrange non?" LIOUX intérieurement au bord du rire: "Oui étrange en effet." Puis après une pause pour reprendre son sérieux. "Et vous avez accepté, c'est ça?" DAVIS: "Voilà où ça devient compliqué. Vous voyez miss, si j'aurais refusé j'aurais eut l'air drôlement anti-social. Et ce n'est pas que ça me dérange d'aller souper avec elle, mais elle arrive parfois à m'irriter à un tel point! Mais l'important n'est pas là. J'avais rédigé une courte réponse très courtoise et très correcte qui répondait par l'affirmative à son invitation. Mais j'ai hésité." LIOUX: "Vous avez hésité. Pourquoi?" DAVIS: "Je n'en sais rien." LIOUX: "Vous vouliez accepter cette invitation?" DAVIS: "Oui. Enfin non...enfin oui mais...je ne voulais pas avoir l'air trop réjouit non plus." LIOUX: "Alors qu'avez-vous fait?" DAVIS: "Et bien justement, moi rien, c'est Erm qui a envoyé le message avant que je me décide!" Bien que le pilote avait l'air offusqué, l'assistante-conseillère elle semblait plutôt amusée par ce fait. LIOUX: "Donc vous dites que Erm a accepté à votre place." DAVIS: "Oui." LIOUX: "Mais vous avez rédigé la note, donc vous aviez envie d'y aller." DAVIS: "Je suppose que vous avez raison, miss, mais c'est que l'idée me rend un peu mal à l'aise. Je m'attendais à un souper tout simple au Noname, mais elle m'a ensuite envoyé un message me demandant de m'habiller en civil et de me rendre à un certain endroit sur Cardassia. Ce qui fait que ce rendez-vous n'est plus du tout d'ordre professionnel, vous comprenez? Je me demande bien où elle a pu aller pêcher ces idées." La jeune femme bleue prit une teinte un rien mauve, mais le jeune homme n'en vit rien. DAVIS: "Alors miss Lioux, qu'est-ce que je fais moi maintenant? Je ne sais même pas quel genre d'établissement est ce...je ne me souviens même plus du nom par 66 coeur. Et surtout, est-ce que vous croyez qu'elle croit que ce sera un rendezvous...vous savez...un vrai rendez-vous?" L'assistante-conseillère se remémora la confusion de la vulcaine qui était venu la voir le jour précédent et qui disait être tout aussi mal à l'aise. Elle lui avait dit de s'arranger pour être à l'aise pendant le rendez-vous, mais elle ne s'attendait pas à ce que le jeune homme de l'invitation soit le pilote et encore moins que celui-ci se retrouve gêné de la situation. LIOUX: "Écoutez, moi je vous conseille de prendre les choses comme elles viennent. Il ne faut pas vous en faire pour rien. Si miss T'Kar a choisi cet endroit, il y a sûrement une bonne raison, et cette raison peut être aussi simple que la bonne gastronomie de l'endroit. Peut-être que la tenue civile la déridera un peu, peut-être qu'elle a eut l'idée dans l'intention de vous mettre à l'aise vous d'abord. Il ne faut pas que vous sautiez aux conclusions et que vous vous attendiez au pire. Prenez plutôt le temps de voir comment se déroulera ce rendez-vous." DAVIS: "Je comprends. Bien que je sois encore sous l'effet de la surprise, je comprends où vous voulez en venir. Merci pour vos conseils miss." LIOUX: "Tout le plaisir est pour moi. Et si vous vous changiez les idées et m'aidiez à attaquer ce dessert que Pierre m'a offert?" SL #27 – Matolck Matolck se réveilla difficilement. Son esprit embrumé lui disait qu’il avait quelque chose à faire, mais ce n’était qu’une impression diffuse, il n’arrivait pas à se rappeler de quoi il pouvait bien s’agir. Assit sur le bord de son lit, les cheveux en bataille, le visage portant les marques de son oreiller et le regard digne de celui d’une vache regardant passer un train, le demi vulcain essaya de faire un effort de mémoire…en vain. Il n’y avait pas moyen de remettre la main sur son activité de la journée. D’un pas approximatif, il se dirigea vers le réplicateur pour se commander un litre de café. Dix minutes plus tard, un bruit de porcelaine brisée emplit ses quartiers : à sa troisième tasse de café, ses neurones endormis avaient enfin réussit à fonctionner…c’est aujourd’hui qu’il se mariait ! Tout s’enchaîna alors très vite dans son petit cerveau. T+ 1/10ème se secondes : *ARGHHHHHH* T+ 2/10ème de secondes : *bordel de merde* T+ 3/10ème se secondes : *………………………………………………………comment je vais m’en sortir ?!?...................................* T+ 5 minutes : *…une navette, je peux prendre une navette !* T+ 5 minutes 1/10ème de secondes : *Nannnnnnnnnn….la téléportation c’est plus discret !* T+ 5 minutes 2/10ème de secondes :*oui mais le seul endroit à portée c’est Cardassia* Un plan commençait à se former dans l’esprit malade du FO de l’Indépendance : il stunnerait N.R. Gilse avec son phaseur, bidouillerait les logs pour que son entrée ne 67 soit pas enregistrée et se téléporterait sur Cardassia…comme ça il échapperait à la corde ! Le demi humain en était là de ses réflexions quant son regard tomba sur une photo de Cass, et là tout lui revint en mémoire : malgré son caractère difficile, malgré son sans gêne, malgré son autoritarisme primaire, malgré tout cela et de nombreux autres défauts il l’aimait ! Oui il aimait sa Cassandra ! Il aimait son charme, sa joie de vivre, ses faiblesses derrière son masque de certitude, sa douceur (enfin pas en public), et plus encore…c’est avec joie qu’il l’épouserait ! MATOLCK (se tournant vers Karoline) : Bon ce petit moment de faiblesse restera entre nous hein Karo ? La panthère qui était tranquillement en train de dormir en haut d’une pile de Talisker (au cas où Cass serait entrée…pour être panthère, on n’est pas moins prudente !) leva paresseusement la tête en entendant que son Matolck lui parlait. KAROLINE : *qu’est ce qu’il me veut ? c’est pas encore l’heure de manger…qu’est ce qui doit rester entre nous ??? Bah dans le doute je vais lui dire oui…ça lui fera plaisir* Alliant la parole à la pensée, Karoline émit un « ROarrrr » affirmatif…et se rendormi. MATOLCK : Merci Karo…bon où est ce que j’ai bien pu mettre mon uniforme de cérémonie moi…. Au même instant Cassandra entra en trombe dans ses quartiers. CASS : Matolckounet…mais tu n’es pas encore prêt ???? Tu sais qu’on se marie dans quelques heures seulement ?!? MATOLCK : Ben oui mais je ne retrouve pas mon uniforme de cérémonie… CASS : Il suffisait de me le demander…il est dans le deuxième tiroir de la commode…avec tes tenues pour le holodecks. MATOLCK : Ahhhhhhhhhhh voila donc où il se cachait ! Alors que le pas si Vulcain disparut dans sa chambre pour prendre son uniforme, un cri sauvage remplit le quartier 102 : KAROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO 2 secondes plus tard il sortait de sa chambre avec un uniforme en lambeaux dans les mains. CASS : QUOI ? Ton chat a ruiné ton uniforme… KAROLINE (réveillée par ce vacarme) : *Hein quoi ? oh ça….fallait bien que je me passe les nerfs…pi c’était il y a longtemps, ça compte pas* CASS (se tournant vers Karoline qui était toujours en haut de sa pile) : viens là toi que je te transforme en descente de lit !!!! 68 KAROLINE : *m’en fous tu peux pas m’attraper na !* MATOLCK : Bah laisse je vais m’en répliquer un autre. SL #28 – Tellan La matinée était encore jeune mais le commodore avait pourtant l'impression d'avoir accompli une grande quantité de choses depuis son réveil. "C'est ce qui arrive quand on se lève tôt" songea-t-il. Il se surprit à tourner en rond sur la passerelle. L'Indépendance allait bon train vers Cardassia Prime. Tout à bord fonctionnait comme sur des roulettes. Il y avait bien cette histoire d'explosion au département scientifique, mais Vela s'en occupait et Rox avait pleinement confiance en lui. Il ne restait qu'à attendre son rapport. L'inaction lui pesait. Il laissa la passerelle et entra dans son ready room. En se versant un verre de Bourbon, le bétazoïde se demanda en souriant si le docteur T'Pak trouverait que 9h30 le matin était beaucoup trop tôt pour consommer de l'alcool. Rox s'assit à son bureau et parcourut rapidement les notes courantes. Tout était désespérément morne et calme. À son grand dam, l'Indé fonctionnait à la perfection. Ce constat lui fit songer à la futilité du poste de Commanding Officer lorsque tout allait bien et que chacun était à son affaire. Tellan se sentait inutile. Un sourire éclaira son visage. Que fait-on lorsqu'on n'a pas le moral? On consulte un counselor! On reprochait souvent à Tellan de ne pas aller à ses examens médicaux et de ne pas utiliser les ressources de santé disponibles à bord. Cette fois, personne ne pourrait lui reprocher d'éviter les séances de couseling, héhéhé! — Tellan au commandeur Lioux! Je vous écoute, commodore. Rox s'amusa du ton officiel de leur échange. — Counselor, j'aimerais vous voir dans mon ready room si c'est possible. Là, maintenant? — Si c'est possible. À l'arboretum, Karl Davis avait entendu la conversation. D'un clignement des yeux et d'un sourire, il fit comprendre silencieusement à Zeemia qu'elle était parfaitement libre d'aller retrouver le capitaine. J'arrive, sir. Sir. Sir! 69 Rox gloussa d'un petit rire étonné. À les entendre, on n'aurait pas dit qu'il y avait quelque chose entre eux. =/\= Une tasse de thé bien chaude était posée sur la table basse, devant la causeuse du ready room. Une assiette de petits fours était posée à côté. Rox se frotta les mains, tout était près pour accueillir la thérapeute. La jeune femme bleue était fébrile en arrivant sur la passerelle. Son teint virant légèrement au mauve trahissait son émoi. Elle qui avait passé un bon bout de temps à déplorer de ne pas voir Rox, à se demander comment passer plus de temps avec lui, se voyait maintenant conviée auprès de lui! Elle vint pour sonner à la porte du ready room sous le regard discret mais amusé des officiers de pont, mais elle stoppa son geste. Elle prit une grande inspiration, frotta le devant de son uniforme pour en faire disparaître les plis, puis se décida enfin à sonner. C'était complètement fou et elle le savait! Avant, jamais elle n'était intimidée à l'idée de rencontrer son ami Rox. Maintenant, elle était prise d'une nervosité infantile avant chaque rencontre avec son amoureux Rox. Quelle étrange conseillère elle faisait. Si elle avait été sa propre cliente, elle se serait suggéré de se calmer et de redescendre les pieds sur terre. Zeemia fut charmée par la petite attention de Rox, avec le thé et les biscuits. — Que me vaut cet honneur? — Besoin d'une séance de counseling, d'urgence, dit le télépathe en souriant. — Allons allons, déclara Zeemia en s'asseyant du bout des fesses sur la causeuse et en redressant le dos, qu'est-ce qui vous trouble, cher patient? Rox reteint son rire devant l'air faussement sérieux de la jeune femme. — Et bien, voilà… je suis embêté… je me cherche… je ne sais pas quel est mon rôle. — Sur le vaisseau? — Non, par rapport au mariage de mon FO. — Ah! c'est de ça qu'il s'agit! Qu'est-ce qui vous trouble, capitaine? demanda la jeune femme en se calant dans le petit divan. Rox s'allongea sur le dos sur la causeuse et posa sa tête sur les genoux de la jeune femme. Zeemia se mit à caresser ses cheveux. — Les doigts dans les cheveux, c'est compris dans le prix de la consultation? 70 — Non, c'est en plus. Alors, ce mariage? — Ben, en tant que capitaine, c'est moi qui doit officier. — Exact. C'est la tradition. Tu ne veux pas officier au mariage de ton ami Matolck? — Ce n'est pas ça. Ce sera un honneur de les marier. Mais je croyais mériter également le titre de garçon d'honneur. — Tu ne peux pas occuper les deux fonctions, Rox. — Je sais… mais qui de mieux placé que moi pour être garçon d'honneur? — Je ne sais pas… Talvin, peut-être? C'est un très bon ami de Matolck. — Pas autant que moi. Et puis, Talvin accompagnera certainement sa sœur jusqu'à l'autel. — C'est vrai… La jeune femme observa son compagnon d'un air espiègle. — C'est pour ça que tu m'as fait venir ici? Pour résoudre ce grave dilemme? — C'est un prétexte qui en valait un autre, non? lança Rox en s'esclaffant. SL #29 – Vela Vela : Je sais que vous vous êtes introduite dans des zones confidentielles de l'ordinateur... Ensuite, il y a eu l'explosion dans la département scientifique où les sécurités ont été annulés sans autorisation. Puis j'apprend que vous rencontrez sur DS9 un trafiquant d'arme... Il marqua une pause, attendant peut-etre une remarque de T'Kar mais celle-ci se contenait de grimacer. Vela : J'essaye alors de mettre tout ca bout à bout et je n'aime guère ce que j'entrevoie... Des fauves. Dans le bureau du Chef de la Sécurité, le silence était retombé, un silence lourd, chargé de sous-entendus, de frustration, et de méfiance. L'atmosphère était tendue et seuls quelques bips intermittents émis par les diverses consoles de surveillance venaient apporter une preuve que le temps ne s'était pas suspendu. Des prédateurs. L'orage grondait. Il allait éclater, c'était imminent. Cela se lisait dans leurs yeux, vifs et implacables : ils n'étaient pas prêts à lâcher leur proie. Des bêtes sauvages. 71 L'un fronçait les sourcils, l'autre serrait les dents. Il ne manquait plus qu'un air d'harmonica, le bruit du vent dans les plaines, le hennissement de chevaux apeurés pour finir par se croire en plein western. Cette fois, le règlement de comptes avait lieu à bord de l'Indépendance... COMBADGE : Chef ! VELA : Oui, Kabal, une seconde ! (Il se rassit, ne quittant pas T'Kar des yeux. Celleci sourit, de cette manière équivoque et indéfinie qui avait le don de plonger l'Andorien dans la perplexité la plus abyssale.) Vas-y. KABAL : Qu'est-ce que je fais des scientifiques ? VELA : LAisse-moi dix minutes, Kabal. (Il plongea son regard dans celui de la Vulcaine, s'y perdit soudain et dut ciller violemment pour se reprendre.) Dix petites minutes... KABAL : OK Chef ! Fenras se sentit alors perdu. Ce genre de sensation fugace qu'il avait du mal à maîtriser complètement, celle où il se sentait comme un enfant pris au piège dans un monde trop adulte, trop vaste pour lui. Et rien, pas une branche, pas un garde-fou qui pourrait le guider : juste une volonté farouche d'avancer. Il falait aller de l'avant. Persévérer. Il s'aperçut qu'il n'avait plus devant lui la silhouette provocante du Lieutenant-Commander, mais celle de Feric, son cousin, cet être honni qui était devenu sa nemesis. Il comprit alors qu'il était en plein songe éveillé et se ressaisit. T'KAR : Un problème, M. Vela ? Son ton s'était un peu radouci. Elle le regardait, inclinant très légèrement la tête, ce qui (volontairement ou non) mettait dans l'ombre sa cicatrice et faisait ressortir l'étonnante candeur de son visage. Cependant, nulle inquiétude dans sa question : Fenras y lisait plutôt une sournoiserie inquisitrice. VELA : *Je ne te ferai pas ce plaisir !* Du tout, Miss. T'KAR : Lieutenant-Commander. VELA : Plaît-il ? T'KAR : C'est mon grade, Lieutenant Vela. Veuillez en tenir compte dans cet entretien futile et... irrespectueux. *Prend ça !* Le coup bas était la spécialité de T'Kar, elle semblait en réserver la primeur à ses adversaires les plus coriaces. Fenras avait encore suffisamment de maîtrise pour prendre cela comme un compliment, mais sa colère bouillait à la lisière et menacer de rompre les digues et de tout emporter, convictions, principes et règlement. VELA : Actuellement, vous devriez plutôt vous soucier de votre avenir au sein de l'équipe, miss. T'KAR, rosissant : Vous aggravez votre cas, Vela. VELA : Je ne crois pas. Vous êtes mal barrée et vous feriez mieux de coopérer. T'KAR, se levant à demi : Vous vous fichez de moi ? Je... Elle se tut. Il la faisait marcher, c'était certain. Mais Fenras n'avait jamais été un habile manipulateur, trop peu habitué aux confrontations psychologiques, pas suffisamment rompu à ces joutes verbales qu'elle dominait, sans les apprécier. Alors ? Il semblait de nouveau sûr de lui, cette sûreté qui l'agaçait au plus haut point, sans qu'elle en comprît la raison. *Il sait quelque chose ! Les autres ont parlé, les idiots !* 72 Elle se leva complètement, surplombant le jeune homme bleu qui la jaugeait depuis son fauteuil, les doigts joints, avec une sorte d'auto-satisfaction particulièrement irritante. Puis : *Non. Klemp n'aurait pas parlé, pas à Vela. L'autre gourde ne peut rien avouer d'autre que la couleur de son vernis à ongles - et encore, à condition de regarder tous ses doigts... Lagaffe ?* VELA : Qu'est-ce que vous préparez, miss T'Kar ? Il avait prononcé cette phrase lentement, en articulant posément. A ce moment de l'entretien, c'était proprement insupportable. T'KAR : En quoi ça vous concerne ? VELA : Je suis responsable du bien-être et de la sécurité du vaisseau et vous représentez une menace pot... T'KAR, fulminante : Menace, mon cul oui ! Vous voulez ma peau, c'est ça !?? Cette explosion stupéfia l'Andorien qui se retrouva proprement estomaqué par le ton qu'avait pris la voix de T'Kar. Celle-ci se laissait déborder par cette rage sousjacente qui avait rarement l'occasion de s'exprimer : VELA : Modérez vos propos, mademoiselle. Ceci n'a rien d'une discussion personnelle et... T'KAR : Foutaises ! Depuis le début vous cherchez à me faire porter le chapeau pour tous les tracas que vous rencontrez. Vous êtes incapable de tout régenter ici, alors il vous faut une coupable. Et là, facile, une petite jeune que personne ne supporte, c'est l'évidence même. Vous me dégoûtez ! (Elle se détourna, les lèvres tremblantes de fureur à peine contenue.) VELA, se redressant : Ca suffit ! Vous ne seriez pas si incorrecte si vous n'aviez rien à cacher. T'KAR, lui faisant à nouveau face : N'importe quoi ! Vous me surveillez depuis le début ! VELA : Mais c'est faux ! Vous vous faites des idées ! T'KAR : Ne niez pas ! (Elle chercha ses mots.) Vous n'avez pas supporté l'issue du duel ! VELA : Du ... vous voulez parler de ce petit combat ? MAis...d'abord c'est vous qui l'avez provoqué ! COMBADGE : Chef ! VELA : QUOI ENCORE??? KABAL, via combadge : C'est l'heure chef. Et vous m'aviez demandé de me mettre à la disposition de M. Matolck pour les préparatifs de ... VELA, soupirant : *Merde, c'est vrai !* Vous avez raison. (Il se calma quelque peu.) Relâchez-les mais... (Il était devant la Vulcaine à présent. Celle-ci, les joues en feu, les narines dilatées, les cheveux encore plus désordonnés que d'habitude, le toisait avec son arrogance coutumière. Ses épaules montaient et s'abaissaient au rythme oppressant de sa respiration. Il aurait donné cher pour savoir ce qu'elle pensait de lui à cet instant, quant à lui, il n'osait se l'avouer, mais le trouble qu'elle avait le don de susciter chez lui se manifestait à nouveau. Il fit appel à la colère, y puisant une inspiration nouvelle.) ... mais je veux que vous mettiez sous scellés tout le laboratoire et que vous confisquiez les inventions de M. Lagaffe. Mettez-y Touvock, le nouveau et... T'KAR : *Espèce de...* VOUS NE POUVEZ PAS FAIRE CA ! 73 Elle le saisit aux épaules. VELA, la repoussant doucement, mais avec fermeté : J'ai tous les droits, miss. *Tap !* Exécution Kabal ! T'KAR : Vous n'avez pas le droit ! C'est une violation de... VELA, s'empourprant : DE quoi ? De quoi, miss Mystère ? Vous avez été impliquée dans l'affaire du dérèglement psi de miss Lioux, vous fricotez régulièrement avec deux générateurs de catastrophes ambulants, vous détournez des fichiers vidéo et maintenant vos acolytes font sauter le vaisseau. Vous vous foutez de moi ? T'KAR, jetant un regard haineux, mais battant en retraite : Vous ne savez rien ! VELA : Il y aurait à savoir alors ? Qu'avez-vous fait à miss Lioux ? T'KAR : C'est faux, archi-faux ! Je ne suis pas responsable. VELA : Qui alors, hein ? Qui ? Il s'était à nouveau approché d'elle. Il sentait son parfum, extrêmement discret mais exacerbé par l'intensité des émotions qui submergeaient la jeune femme. Son ressentiment était palpable et lui faisait mal, mais il devait continuer, aller de l'avant. T'KAR, le défiant du regard : Je ne sais pas. VELA : Vous mentez ! T'KAR : Non. VELA : Qu'est-ce que vous trafiquiez avec cet objet flottant ? T'KAR, interloquée : Le... Je ne vois pas de quoi vous voulez... VELA : Ca suffit maintenant ! Parlez ou... T'KAR : Ou quoi ? Elle avait à nouveau levé son visage vers le sien, mais semblait différente, comme fatiguée par ce petit jeu du chat et de la souris. Cela surprit Fenras qui, à nouveau, perdit toute contenance. La colère refluait, cédant la place au doute, au questionnement, à l'impuissance. Il s'aperçut alors que tout cet entretien n'était qu'un fiasco, qu'il n'en savait guère plus qu'avant et n'était justifiable que par le fait de mettre T'Kar sur le gril. Et il se demanda alors ce qui le poussait à la traiter de la sorte. Il ferma les yeux, soupira. VELA : Ou... Vous ne me facilitez pas la tâche, T'Kar. T'KAR : Non. Et j'en suis fière. VELA : Cessez ce jeu. T'KAR : Ca vous ennuie ? VELA : Non. C'est juste... T'KAR : Epuisant ? Lassant ? VELA : Oui, parfois. C'est juste que je ne comprends pas. T'KAR, faussement blasée : En quoi ça me regarde ? VELA : Je veux comprendre. T'KAR : Grand bien vous fasse. VELA : Vous êtes pénible, vous savez. T'KAR : Je prends cela comme un compliment. VELA : C'est une constatation. C'est tout. T'KAR : Vous ne tenez pas la route ? Petit joueur ? VELA : Je... (A nouveau, la colère, la frustration...) T'KAR : Avouez que cela n'a servi à rien. Vous vouliez jouer au petit chef, c'est ça ? VELA : *Tais-toi !* 74 T'KAR, narquoise : Vous ne dites rien ? Vous changez de couleur à vue d'oeil on dirait ! VELA, à voix basse : Foutez le camp. T'KAR : Pardon ? VELA : Vous m'avez comprise : dégagez ! Partez d'ici ! T'KAR : Je suis libre ? VELA : Vous l'avez toujours été. Partez maintenant. T'KAR : Et... c'est tout ? VELA, soudain très las : Pour aujourd'hui ? Oui. D'ailleurs, il est temps de vous préparer. (Il fit demi-tour, retournant à son bureau.) T'KAR : Me préparer ? VELA : Mais oui, ne faites pas l'innocente. Allez-y ! T'KAR : Vous êtes au courant ? VELA, consultant ses padds : Bien sûr enfin, et Pierre m'a même dit que vous mettriez une robe. Je suis... curieux de voir le résultat. T'KAR, tombant des nues : *Une robe ???* Une robe ? Pierre ? Mais comment ? VELA, sans lever les yeux : Je sais presque tout à bord, et Pierre sait tout ce que je ne sais pas. T'KAR : C'est Karl... Davis qui lui a dit ? VELA, affairé : Karl ? Ca m'étonnerait... T'KAR : *Lioux ! Je savais que je ne devais pas lui faire confiance !* Qui alors ? VELA : Lt-Cder T'Kar, je ne vous retiens pas. Il fit un geste de la main, ne quittant pas ses rapports du regard. T'Kar haussa les épaules, se détourna. Puis, arrivant sur le pas de la porte qui coulissait dans un chuintement familier, laissant s'échapper un peu de cette atmosphère si tendue des dernières minutes, elle fit volte-face, poussée par une soudaine inspiration : T'KAR : Dites-moi... VELA, dans un soupir : Oui, miss. T'KAR : Ca vous fait quoi ? VELA : Quoi ? T'KAR : Que je dîne avec M. Davis, voyons, ne recommencez pas ce petit jeu... (Elle eut un sourire fatigué.) VELA : Que vous... ? Il leva les yeux. Elle vit passer dans ce regard une sorte d'incompréhension si intense qu'elle comprit qu'elle s'était fait piéger. T'KAR : Vous... ne saviez pas ? VELA, abasourdi : Je... je parlais juste du mariage de M. Matolck, du fait que vous devriez être une des demoiselles d'honneur de miss Sax... La Vulcaine se sentit soudain si naïve qu'elle en eut le tournis. *Il ne savait pas ! Il était bien la dernière personne qui devait le savoir !!!* VELA : Miss ? Vous allez bien ? (Il s'était relevé, voyant l'effarement de la scientifique.) T'KAR : Fichez-moi la paix ! Elle sortit précipitamment et disparut de la vue de l'Andorien. VELA, murmurant : Elle... et Karl ? SL #30 – Roy 75 Lorsque Denis avait ouvert les yeux au son de la sonnerie préprogrammée de l’ordinateur ce matin là, il s’était empressé de jeter un œil au travers de la baie vitrée du navire. Les étoiles qui y défilaient prouvaient que le navire était en mouvement. Ce qui était un très bon signe… Ou bien un fort mauvais signe. Néanmoins il se rassura, s’il y avait quelque chose d’assez puissant pour empêcher que le navire n’ait pas fait son escale, il eut sûrement été réveillé. Il se leva donc, passa faire sa toilette matinale, enfila son uniforme, se fit répliquer un déjeuner n’étant pas d’humeur à aller au Noname. Non, les traits tirés par une nuit difficile, l’homme était plutôt d’humeur ordinaire ce matin là ce qui lui donnait plutôt l’envie d’être de s’isoler que d’aller au devant des rencontres « sociales ». Et la journée serait encore fort chargée et cette fois il ne l’avait pas vraiment voulu. Si auparavant il l’avait fait dans le but d’éviter Cynthia Keffer, maintenant il s’en voulait. Il n’aurait pas du… Il n’avait pas vraiment de raison. Denis s’était simplement emporté et s’était gourré, mais ce n’était pas la faute de la jeune femme. C’était SA faute et ne devait pas couper cette bonne relation sous un prétexte semblable. C’était ce que Denis avait retourné lorsqu’il était revenu du badminton la veille et se l’était reproché tout une nuit. Maintenant il tentait de voir s’il y avait une façon dont il pouvait se faire pardonner de ce grand manque de politesse. Comme il terminait son repas, toujours plongé dans sa réflexion, il jeta un œil sur l’heure et vit que, selon le plan qu’il avait planifié avec Davis la veille, l’Indépendance serait bientôt en vue des frontières cardasiennes et débuterait les tâches du navire. Il laissa donc son assiette vide, alla rapidement se laver les mains et pris la direction de la passerelle. * ** - Rapport M. Enfaillite ? Tout ce qui était prévu cette nuit s’est déroulé dans les normes. L’arrêt sur DS9 s’est déroulé dans le temps prévu. Les rotations d’officiers se sont bien déroulées et l’entrée de matériel est faite, répondit l’interpellé. Le Commodore Tellan avait relevé à l’heure tapante, arrivant sur une passerelle où déjà les officiers seniors s’étaient déjà présentés. D’ailleurs, comme l’homme se retirait, le bétazoïde prenait place dans son fauteuil, se lançant dans toutes les tâches qu’il prévoyait continuer à accomplir ce matin là, quoiqu’elle commençait déjà à se faire rares. - Commodore, nous serons aux coordonnées prévues dans une minute, dit le pilote sur ce ton jovial qui lui était propre. Bien Monsieur Davis, passez en puissance d’impulsion, rajouta Tellan, sans vraiment lever le nez des consoles intégrées à ses accoudoirs. Lorsqu’il leva le nez sur l’écran, ce fut les nuées des Badlands sur la gauche de l’écran qui attirèrent son attention. Le point de rencontre prévu était tout près, mais à l’extérieur de façon à pouvoir utiliser les moteurs exponentiels. - Des signes de nos escortes ? 76 - Attendez Monsieur, répondit Harker, oui, je détecte deux signatures Cardassiennes, ils sortent du subspatial. Deux navire de classe Galor Monsieur. Bien, sur écran et ouvrez les fréquences d’appel. L’écran changea de plan, présentant deux navires de formes allongées et de couleur jaune dorée surmontés des ponts de commandement. - Fréquences ouvertes Monsieur. Ici le Commodore Rox Tellan, envoyé de la Fédération des Planètes Unies afin de régler nos différents sur le traîté territorial de Farlatt. Encore une fois l’écran principal changea afin de montrer cette fois-ci l’image d’un humanoïde, tout ce qu’il y avait de plus cardassien. D’un regard fier, il semblait analyser l’homme qui lui faisait face et pris la parole dans la « courtoisie » cardassienne. - - Commodore Tellan, vous êtes le bienvenu sur à la frontière Cardassienne. Je suis Gul Urrat, du CDS Command. Nous allons donc procéder à un scanning complet de votre navire et nous pourrons procéder sur la route de Cardassia Prime. Dites moi Gul Urrat, vous ne nous faites pas confiance ? Ce sont des procédures normales… Vous devez comprendre qu’avant de passer une frontière, nous devons savoir si tout est en règle… Comme vous le feriez si nous entrions chez-vous non ? Soit Urrat, procéder… Mais sachez que vous devriez nous faire confiance. Nous verrons mon cher Commodore. Allez, nous vous recontacterons dans quelques minutes une fois que nous aurons terminé les procédures. Fin de transmission. C’était ce genre d’incident qui rendait toute la passerelle nerveuse. Quelle accusation utiliseraient-ils cette fois pour retourner la situation en leur faveur ? * ** Il n’y avait pas eu cette fois-ci de requête étrange ou de commentaire anormal de la part des Cardassiens. Ils avaient fait un scanning des cargos et ensuite ils avaient procédé. Ça avait très bien, peut-être même trop aux yeux de plusieurs sceptiques, mais Denis s’était gardé d’y voir une mauvaise intention, il souhaitait croire à la bonne intention cardassienne. Et ainsi s’était déroulée l’avant-midi. L’on n’avait pas vu le Lieutenant-Major Matolck, relevé pour cause de mariage. Rapidement, vers l’heure du dîner, le Commodore était sortit de sa salle de préparation, suivit de près par Lioux. Le quart de relève venait prendre place, les officiers invités au mariage avaient leur après-midi de libérée pour les festivités. C’étaient des visages plutôt inconnus, plusieurs officiers « non-invités » avait pris leur permission sur DS9 et des hommes d’équipages temporaires avaient été assigné afin que, une fois le navire en orbite de la capitale de l’Union Cardassienne, l’équipage senior puisse jouir un peu de vacances… Et ça débutait par le fait de permettre cette cérémonie. 77 Le chef des opérations s’était dirigé ses cartiers, d’un pas hésitant. Soit, il se ferait un plaisir d’assister à ce mariage, mais ce serait probablement à ce moment qu’il rencontrerait à nouveau Keffer. Et depuis ce dîner d’adieu organisé pour Lewis, il ne l’avait pas revu. Les émotions qu’il avait ressenties à ce moment là le tracassaient de plus belle. Il ne se comprenait plus là-dessus, il lui semblait que dans sa vie ordonnée qu’il avait vécu, ces objectifs qu’il s’était fixé et qu’il avait atteints, tout ça devenait flou à chaque fois qu’il se penchait sur ce point. Devant la porte de ses propres cartiers, il pris la décision d’aller la rencontrer avant la cérémonie, une fois qu’il serait changé et prêt… Il irait lui présenter ses excuses et… enfin… tenter de voir ce qui le chamboulait tant. SL #31 – T’Kar Cette nuit-là fut assez pénible pour T'Kar; elle avait à peine dormi et la confrontation avec Vela l'avait épuisé plus que normal. Après avoir fui son bureau, elle avait annoncé à ses collègues scientifiques que les laboratoires allaient être mis sous scellés et que les inventions de Gaston allaient être confisqués. Lagaffe en fit une apoplexie, AirHead reprit son air vide et absent. Seul Klemp semblait encaisser la nouvelle. Il attendit que Blondie et Gaston retournent dans leurs quartiers pour parler à la vulcaine. Klemp : Ce n'est pas bon. T'Kar : Ca, je ne vous le fait pas dire. Klemp : la TLK n'aura pas fait long feu. T'Kar s'apprêtait à baisser les bras mais elle se redressa en fronçant les sourcils. T'Kar : Bien au contraire!!! Je n'ai pas l'intention de laisser ce... ce.... enfin, Vela nous dicter notre conduite. On ne change rien. Klemp : Par mes Lobes, comment voulez-vous faire si Vela et ses hommes prennent les inventions de Lagaffe? T'Kar : Ecoutez, Klemp, je n'ai pas encore réfléchi à la question... Les deux scientifiques se dirigèrent machinalement vers leur département puis une fois arrivés dans le turbolift, T'Kar sortit de ses réflexions et regarda le ferengi. T'Kar : Aujourd'hui, le mariage du FO va avoir lieu. Cela va nous donner du temps pour agir. Il faut impérativement sauver un maximum d'inventions. Où sont-elles entreposés? Klemp : Dans les différents laboratoires et bureaux du département, j'en ai entreposé dans un des hangars tout récemment. T'Kar : Il va falloir trouver des cachettes sures... Laissons celles qui sont dans les hangars, je doute qu'ils aillent chercher là-bas. Ils se rendirent dans un bureau et se mirent à planifier et inventorier tout ce qu'ils pouvaient sauver de la confiscation de la sécurité. Au bout d'une heure, ils avaient tous mis au point. Ils avaient moins d'une journée pour tout cacher. Klemp : Hangars, Quartiers des VIP, quartiers temporaires, nos quartiers, la salle de cartographie stellaire et certains jeffries tubes... Je propose d'utiliser des caisses de 78 l'ingénierie, si Vela et ses hommes voit des caisses de notre département, ils metteront immédiatement la main dessus. T'Kar : Un maximum dans les hangars avec de faux numéros, ca sera parfait. Klemp : D'accord. Il va falloir nous relayer pour ca. Je prend la première partie, je m'y met de suite. Ensuite Lagaffe et vous. Ca ira? Vous avez l'air exténué... T'Kar : Oui, je... L'entretien avec notre cher Vela n'a pas été de tout repos. Je vais dormir une heure ou deux. Klemp : N'hésitez pas, il est encore tot. Le ferengi prit le padd où ils avaient tout planifié et se dirigea vers la sortie. T'Kar : Klemp, au moindre probleme... Klemp : Ne vous en faites pas, ca ira. Le ferengi sortit du bureau. La vulcaine resta un moment à regarder le vide, sans bouger. Elle se contentait d'écouter le silence, sans penser à rien. Elle avait besoin de décompresser et elle aurait volontiers dormi sur place. Sans le vouloir, elle repensa à la discussion avec Fenras et se sentit soudainement honteuse. Ces derniers agissements n'avaient rien de bien glorieux mais elle ne pouvait pas laisser l'Andorien avoir le dernier mot. Peu importait Lagaffe et ses inventions ou même la TKL, non, ce qui la motivait dans cette histoire, c'était Vela. A cet instant précis, elle ressentit le besoin d'en parler avec quelqu'un, de se confier et même de se confesser. Mais il n'y avait personne sur le vaisseau avec qui elle était assez proche pour pouvoir parler à coeur ouvert. Si elle n'avait pas été si orgueilleuse et fière, elle en aurait pleuré de se sentir si brutalement seule et perdue. Cette histoire d'inventions étaient tout simplement idiote mais T'Kar s'y accrochait comme à une bouée. Une bien pitoyable bouée mais c'était la seule qu'elle avait pour l'instant. Elle revit le visage de Vela et sa colère revint à la surface. Mais elle fut de courte durée, à présent, elle se sentait très lasse et fatiguée. La vulcaine sortit du département et se dirigea vers le mess hall, elle avait besoin de manger un peu. Bizarrement, elle avait froid et était toute pâle comme si elle n'avait pas dormi ni manger depuis des jours. Elle était au bord de l'évanouissement et se sentit coupable de se laisser aller ainsi. La "forte T'Kar" était bien loin. Elle prit place à une table. Le mess hall commençait doucement à se remplir. Les officiers de quart de nuit prenait un dernier encas avant d'aller se coucher et ceux du matin prenait leur petit-déjeuner avec des regards encore un peu endormis. La vulcaine n'aviat pas dormi depuis longtemps et ne savait même plus de quel quart elle était. Peu importait, elle allait prendre un raktajinoh bien chaud et irait se coucher. Le vaisseau pouvait bien etre attaquer, envahi ou exploser de toute part, rien de tout cela ne pourrait l'empêcher de prendre un peu de repos. On lui apporta son verre, elle but quelques gorgées et sentit qu'elle était prête à s'endormir à sa table. Mais alors qu'elle piquait du nez, Harker s'approcha de sa table. Harker : T'Kar? Vous n'avez pas l'air en forme... T'Kar ouvrit un oeil et lui sourit piteusement. Jazz s'assit à côté d'elle et commanda son petit déjeuner. T'Kar : Auriez-vous dormi 14 heures d'affilées pour avoir l'air si reposé? 79 Harker était souriant et semblait prêt pour faire un marathon. Il lui fit un clin d'oeil en se mettant à déguster son repas. Harker : C'est surement parce que je ne fais pas sauter des laboratoires au lieu de dormir et de reprendre des forces... T'Kar : Mouarggg.... Vous êtes au courant.... Découragée, la vulcaine replongea son nez dans sa tasse de raktajinoh. Harker : Hum, qui ne l'est pas. C'est le sujet favori de la journée, après le Mariage du FO, bien sur. T'Kar : ache, chavé olié a osssi.... Harker : Pardon? La vulcaine ressortit son nez de la tasse. T'Kar : J'avais oublié ca... La journée ne va pas etre de tout repos. Harker : Ce n'est pas moi qui vous en voudrait si vous dormez au mariage. Il lui refit un clin d'oeil en mordant dans sa tartine. T'Kar : Je déteste les cérémonies, les fêtes et tout ce qui s'en rapproche... Harker : Ne soyez pas si grognon, je suis sur que vous allez vous y amuser. T'Kar ne dit rien, elle savait que Jazz essayait de lui rmonter le moral qu'elle semblait avoir au niveau des chaussettes. Harker : il y aura du monde, ca va etre assez intéressant. T'Kar : oui, surement... Elle tressaillit à l'idée de revoir Vela, elle aurait bien passé quelques mois loin, très loin de l'Andorien. Elle ne se sentait pas prête à le revoir. Et Karl???? En pensant à ce qui l'attendait, elle se sentit encore plus épuisée, elle laissa tomber sa tête sur la table, à la grande surprise de Jazz. Cette journée n'annonçait rien de bon. SL #32 – Harker Jazz sourit de voir T'kar assoupie sur la table. Elle lui rappellait vaguement lui-même quand il ne dormait pas durant un bon bout et qu'il perdait connaissance un peu partout. L'officier tactique lui avait bien dormi et pourrait bien tenir encore au moins 48 heures. Il se leva et fit le tour de la table. Une fois arrivé à côté de la vulcaine, Jazz se pencha. Il passa le bras de la scientifique autour de son cou et la pris dans ses bras. T'KAR: Grumbl.... HARKER (se retenant pour ne pas rire): C'est vrai que tu est fatiguée T'kar. 80 À ce moment Pierre arriva près de lui et avait l'air vraiment scandalisé. PIERRE: JE vous y prend à profiter de la situation Commander ! HARKER: Pierre, je n'ai pas le temps là. T'Kar est mon amie et elle va dormir beaucoup mieux dans son lit ! PIERRE: Vous pourriez la faire téléporter au lieu de la tripoter pendant qu'elle dort ! HARKER: Pierre ! Franchement ! Je ne ferais jamais cela ! PIERRE: Elle sera en pétard quand elle va apprendre que vous avez osé la prendre dans vos bras pendant qu'elle dormait ! HARKER: PIERRE ! Laissez moi passer ! Sans attendre la réponse du barman, Jazz le bouscula un peu et quitta le mess avec T'kar, qui était tellement fatiguée qu'elle ne s'était pas réveillée pendant l'altercation. Jazz la porta tout au long du trajet qui le mènerait aux quartiers de la vulcaine. Étrangement, tout le monde le regardait d'un drôle d'air. Mais Jazz n'y prêta pas attention. Arrivé aux quartiers de T'kar, Jazz essaya de réveiller sa belle au bois dormant, mais ce fut sans succès. Sans en faire de cas, il entra et alla déposer son amie bien confortablement dans son lit. Il lui remonta les couvertures et la borda. Avant de quitter, il déposa un petit baiser sur le front de T'kar. HARKER: Dort bien mon amie. Puis tout aussi naturellement, il sorti et retourna au No-name. SL #33 – Touvock « Maintenant il se mangeait les doigts !!! » Même si beaucoup de temps était passer, le jeune enseigne se faisait toujours un sang-d'ancre d'avoir déranger son capitaine ! Ce qu'il l'inquiétât un peu car il attendait nerveusement a ce son capitaine le convoque, cela dit- il se rendit compte que son capitaine avait eu raison Il s'interrogeât sur les membres de l'équipage a bord de l'indépendance, il se disait que tous sans exception avait quelques chose de différant ce qui pour lui était très bien car les diversifications des etres vivant de toutes races que se soit dans un espace aussi confiner que le nôtre était très bénéfique a chacun d'entre nous. Touvock: Je me demande si j'arrive à m'intégrer au sein de ce vaisseau, chacun a l'air si vivant. Je sais je vais aller me détendre au hollodeck, Ordinateur peut tu m'indiquer le hollodeck, et me dire s'y il est libre? Ordinateur: les holodecks ne sont pas libre enseigne touvock Touvock: A mince que puis je faire j'ai l'impression que....non………….. 81 Touvock se leva et sortie de sa chambre, dans le couloirs il demandât à l'ordinateur de lui montrer le chemin du Bar; puis il se dirigea vers le turbolif. A peine rentrer dans le turbolif, il entendait dans sa tête des sifflements, ce qui pour lui était bien nouveaux, mes il n'y prêtait guerre. Arriver au pont du bar il pris les couloirs pour aller vers celui-ci. Touvock s'assit au comptoir, le barman se dirigeât vers lui et lui demandât ce qui voulait boire.. Barman: Bonsoir Touvock: Bonsoir Barman: Monsieur enseigne, je voudrais, la bière que une bière romulienne puis-je romulienne est vous s'il interdite servir? vous vous plait. savez Touvock:Ha excuser moi j'ai la tête ailleurs en ce moment, je crois que je me sens perdu, ou bien...... Barman: Oui, ou bien????? Touvock: Non, se n'est rien une bière n'importe laquelle s'il vous plait Le barman partis chercher la bière de touvock, puis lui ramenat et lui posa devant lui. Touvock: Merci monsieur. Il se levât avec sa bière puis se dirigeât vers la fenêtre pour contempler les étoiles. Au bous de 5 minutes il se mit à parler à voix hautes est sans aucun scrupules devant tout le monde tout en regardant la baie devant lui, " je sais que vous êtes là, je le sais mais ou vous cacher vous » A ce même moment, absorber par ses paroles un officier s'approchait de lui…. SL #34 – Vela =/\= Bureau du Chef de la Sécurité =/\= Deux hommes discutaient, à voix basse. KABAL : On a perdu du temps. VELA : Sans doute. Le nouveau ? KABAL : Junior ? (Un petit sourire.) Il était au Noname, je crois qu’il s’ennuyait un peu. (Rires) Je lui ai briefé tout ce qu’il fallait et il est parti rejoindre Frissk au pont 13. VELA : L’Armurerie ? KABAL : Oui. J’ai pensé que les « dons » du Caitan seraient utiles. VELA : Excellent. Et le bouclage de l’explosion ? 82 KABAL : Castonguay et Donut sont sur le coup. Mais ce qui reste du labo n’est pas très probant… VELA, grimaçant : Ouais, j’ai vu leur rapport. KABAL : Donc, pour en revenir à Junior, ils ont fini par monter une équipe, quadriller les secteurs concernés et répertorier le matériel suspect. L’accès au département scientifique est clos. Par rapport à l’heure à laquelle je les ai rejoints, je dirai qu’il leur a fallu 20 minutes. VELA : Bonne moyenne. Il y est toujours ? KABAL : Non. Le Lieutenant Q’Tip devant prendre son quart, il lui a demandé s’il pouvait être remplacé ; je crois qu’il désirait parler au capitaine… VELA : Il a besoin qu’on le mette au parfum peut-être… KABAL : Je crois que Visao s’en est chargé (Clin d’œil). En tout cas, il était avec lui au moment de l’explosion. VELA : Tu veux dire, le fameux moka ? KABAL, un large sourire sur le visage : C’est possible. À propos, vous avez remarqué quelque chose sur T’Kar ? VELA, soudain confus : Mmm… Non, pas vraiment. Une ecchymose récente sur le haut des phalanges du poing droit et ses cheveux étaient humides… KABAL : Vous m’épatez chef ! VELA, embarrassé : L’entraînement, Kabal, l’entraînement… KABAL : Et vos conclusions ? VELA : Elle a frappé quelqu’un et a pris une douche après…(Une hésitation.) Tu veux dire, elle aussi ? KABAL, riant franchement : J’ai mes sources…c’est assez vague, mais je crois bien que M. Visao remet tranquillement ses fichiers à jour et que T’Kar a fini par goûter à son moka de bienvenue… VELA, hilare : Pourtant, elle était sur DS9 non ? Horton l’a « chopée » à la sortie de la salle de téléportation. KABAL : Oui. Rappelez-vous son rapport : elle semblait furax… VELA : Ca voudrait dire que… KABAL : Gilse m’a confirmé qu’il avait téléporté un gros gâteau sur la station… VELA : Non ? Ils éclatèrent de rire. Cela fit du bien à l’Andorien, qui se sentait rattrapé par la fatigue accumulée ces dernières heures. SL #35 – Touvock 83 Apres avoir demander au lieutenant Q'tip de prendre sont quart, Touvock juniors partie d'un pas presser vers sa cabine afin de se préparer pour son rendez-vous avec le capitaine. **************** « Je me demande si je ne vais pas prendre ma savonner maintenant moi » Apres s'etre préparer, juniors se dirigeât vers son bureau se saisi de son pad et commença à taper sont rapport, avant de l'envoyer à son officier supérieur Vela. Rapport du début d'enquête de l'acting enseigne touvock juniors, Monsieur suite au début d'enquête que nous menons nous avons effectuer un quadrillage des secteurs concerner, puis nous avons répertorier le matériel suspect. Nous avons trouvez un morceau de conduit a plasma, qui après analyse au laboratoire nous a démontrer qu'il a était soumis à des pressions plus execive que nous autorise la norme de starfleet. A ce point de l'enquête, je vous conseillerai donc de convoquer tous les ingénieurs qui ont la responsabilité des conduits ont plasma de son secteur, afin de procéder à un interrogatoire. Dans l'attente de votre décision. Acting enseigne Touvock juniors. Juniors se leva de son bureau, puis se dirigea vers le turbolif. Les portes de turbolif s'ouvrie et une petite voix s'exclamât : « Quel est votre destination ? » Touvock : La passerelle, bureau du commandant…..(enfin, s'il me tue pas avant d'enter) ****************************** Le turbolif se mit en route, a ce même instant un autre sifflement retentit dans son esprit. « Non se ne peut pas être possible, ils ne peuvent pas être là !!! » Les portes du turbolif s'ouvrirent ; juniors étant toujours dans le turbolif s'émerveiller devant la beautée de cette passerelle de commande, il commença à rever et ce voyer dejà entendre une voix lui disant « tout droit destination..vers cette obscure clarté, qui tombe des étoiles » Puis au même instant une voix portant sur la passerelle s'exclamât : « Qui êtes vous, et que puis-je pour vous ? » C'était le capitaine, juniors se mordaient les lèvres d'avoir rêvasser ne serresse qu'un instant, là il se sentez vraiment mal de chez mal *********************************** Touvock : Acting enseigne Touvock juniors sir, demande permission de monter sur la passerelle. Capitaine : Ha, enseigne touvock, ces vous !!!! enfin un visage sur ce non………… Juniors se disait que là se n'était pas bon signe du tous, même si le capitaine utiliser un ton ironique, a cet instant il croit que les haricots sont cuits pour lui….Puis a son grand étonnement le capitaine s'exclamât : 84 *************************** Capitaine : Permission accorder juniors, et dans votre élans veuillez me suivre dans mon bureau s'il vous plait….. SL #36 – T’Kar Dans les quartiers de la vulcaine, tout était calme et silencieux. Il n'y avait que la docue respiration de la scientifique qui en boule sous sa couette dormait profondément. Elle aurait pu encore dormir pendant des heures et des heures si une certaine Cassandra n'était pas venu en trombe dans ses quartiers, accompagnée de Pierre qui ne semblait pas très rassuré. Cassandra souleva la couette du lit où elle jeta quelques boites. Par chance, T'Kar portait toujours son uniforme et n'était pas en tenue d'Eve. Cassandra : Allez, Miss T'Kar, il est grand temps de se lever, une belle journée nous attend. La vulcaine se mit encore plus en boule en poussant un petit gémissement. Elle n'avait aucune envie de se lever et encore moins d'aller au Mariage. La future mariée tapa sur le matelas de façon énergique ce qui finit de réveiller la vulcaine. T'Kar ouvrit un oeil et regarda tour à tour Pierre et Cass. T'Kar : Pas de Vela? Ni d'officiers de la sécurité? Pierre : Heu, non, il n'y a que nous... T'Kar : Alors tout va bien... Me rendors... Elle remit en boule et ferma les yeux. Cassandra : Pas question!!! Dieu, je dois vraiment tout faire moi-même!!!!! T'Kar!! BON DIEU, REVEILLEZ-VOUS!!!!! La vulcaine se leva en sursaut et foudroya Cass du regard. Cassandra : Je vous ai apporté votre tenue. T'Kar : Je n'en ai pas besoin, j'ai mon uniforme de cérémonie... ARRRGGG!!!! Mais c'est ce truc immonde?????!!!!! Cassandra : Ca s'appelle une robe... La future épouse de Matolck tenait devant elle une robe qu'on pouvait qualifer "d'extrèmement rose". T'Kar la fixait avec une expression d'horreur et n'aurait pas été plus terrifiant face à un Conquérant. Elle déglutit avec difficulté et réussit à parler. T'Kar : Vous... Vous n'espère tout de meme pas que je vais mettre cette... cette chose?? Cassandra : C'est votre robe, et vous allez la porter pour ce mariage!!! T'Kar regarda Pierre, espérant trouver de l'aide ou un appui mais le barman regardait le plafond d'un air innocent. Elle se leva de son lit avec agacement, prit la robe des mains de Cass et elle s'habilla dnas la salle d'eau. 85 Cassandra : Je suis sure que vous allez etre ravisante avec cette robe. Ce sera bien mieux qu'un uniforme de cérémonie. T'Kar (depuis la salle de bain) : Otez-moi d'un doute... Le commodore ne va pas en porter à la place du sien, j'espère? Après tout, je vois pas pourquoi, il n'y aurai que moi que devrait porter cette... Cassandra : Zeemia a gentiment accepté d'en porter une. T'Kar (depuis la salle de bain) : Zeemia, c'est Zeemia... Enfin... La vulcaine ressortit de la salle d'eau. Cassandra et Pierre la regardèrent sous toutes les coutures. Cassandra : Elle vous va à ravir, vous etes superbe! T'Kar : J'ai l'air d'un gros bonbon rose. Pierre : Alors un appétissant bonbon... Avec un très joli décolleté... Les deux femmes les regardèrent choquées. SL #37 – Vela =/\= Bureau du Chef de la Sécurité, un peu plus tard =/\= Deux hommes discutaient, à voix basse. Ils commentaient le rapport expédié par le nouvel enseigne. KABAL : Alors ? VELA : C’est complet. Ca confirme ce qu’on pensait en outre. Ce Touvock a l’air d’avoir envie de bien faire. KABAL : Qui ne le voudrait pas à bord d’un tel vaisseau ?Où est-il ? VELA : Il s’est présenté sur la passerelle. Le Capitaine l’a pris dans son bureau. KABAL, souriant : Finalement, il y est arrivé. Il a de la suite dans les idées. VELA : Ca me plaît assez. (Clin d’œil complice.) Et le matériel ? KABAL : Comme vous vous en doutiez, il ne reste pas grand chose. Les secteurs sont bouclés, mais le temps que toute l’équipe applique votre ordre… VELA, grimaçant : Ouais…Déjà que Pierre se fait un malin plaisir de venir emprunter des hommes de on service sous prétexte d’une répétition pour une parade quelconque…Je sais que mes hommes ont besoin de repos, mais je constate que cela nuit au service. KABAL : Chef, c’est vous-même qui avez envoyé les 2/3 de l’équipe au repos, parce que vous vouliez qu’ils soient présents lors de la noce. VELA : Bah oui, vous savez que M. Matolck a été SEC, avant. KABAL : Difficile d’oublier… VELA : Bon, résultat des courses ? 86 KABAL, sortant un padd : Alors, les enseignes ont répertorié 28 dispositifs, appareils ou expériences plus ou moins identifiables. D’après le Lieutenant Centuri, on a affaire à : • Un écran permettant, une fois posé sur une cloison métallique, de voir à travers ; • Un vernis à ongles qui, une fois appliqué, est censé changer de couleur toutes les 10 minutes ; • Un engrais mutagène supposé transformer un jardin potager en forêt vierge ; • Une unité autonome de combat, genre scaphandre auto-propulsé, autoréparateur et doté d’une IA permettant à l’unité de prendre le relais lorsque le soldat qui la porte se repose ; • Une sorte de sonde permettant de cartographier une surface souterraine en utilisant toutes les longueurs d’ondes disponibles ; • Plusieurs essais sur des champs de force portatifs de toutes tailles… VELA : Mouais. C’est du Lagaffe ça ! KABAL : Tout à fait. Beaucoup d’appareils n’ont pu être correctement identifiés toutefois. En outre, il manque pour la plupart les notes nécessaires à leur bon fonctionnement. VELA : On s’en serait douté. Tu savais comme moi qu’ils se dépêcheraient de planquer ce qu’ils pourraient avant qu’on y mette bon ordre. KABAL : Oui. D’ailleurs, on a pu constater des emplacements vides, des caisses de matériel déplacées. Bien entendu, impossible d’accéder aux archives vidéo concernant les labos. VELA : Bien entendu… KABAL : J’ai donc essayer de corréler avec la liste du matériel apporté et celle de ce qui a été officiellement sorti, et les différences sont flagrantes : « ils » ont fait le ménage, rapidement, certes, mais plutôt efficacement. VELA : Vous avez interrogé miss Airhead ? KABAL : Oui, bien sûr, c’était prévu, mais on joue de malchance : en voulant aider Centauri, elle a tenté de lui faire une démonstration des propriétés de l’unité autonome de combat… VELA : Et ? KABAL : Bah, d’après ce qu’on m’a dit, il semblerait qu’elle se soit violemment cognée au plafond et depuis, elle ne fait que réclamer le vernis qui change de couleurs… VELA, maugréant : Ah dommage, elle semblait vouloir coopérer cette fois… KABAL : Vous savez, c’est quand même elle qui a aidé Junior à trouver la source de l’explosion. 87 VELA : D’accord. Que fait-elle ? KABAL : Réquisitionnée par miss Sax pour essayage. VELA : La pauvre…Et Lagaffe ? KABAL : Il n’a pas quitté ses quartiers de la nuit. Il pleurait. VELA, inflexible : Il ne se rend pas compte… KABAL : Non, mis il est sacrément doué. Et T’Kar ? Vous aviez dit que vous la surveilleriez ? D’un geste, Fenras invita le Bajoran à regarder l’un des écrans de contrôle : on y voyait Harker portant une T’Kar endormie à travers l’un des couloirs du vaisseau. VELA, songeur : A l’heure qu’il est, elle dort dans ses quartiers. KABAL : Ce Harker, vous en pensez quoi ? VELA : Rien de spécial. Ils étaient ensemble sur un autre vaisseau de la flotte. Il m’a l’air d’un type bien. KABAL : Alors elle n’a rien fait ? VELA : Eh bien, disons qu’elle s’est retrouvée avec Klemp pendant une bonne demiheure. Je n’ai pu retrouver sa trace que lorsqu’elle s’est retrouvée au Noname. KABAL : Le Ferengi ! Je ne peux pas le voir celui-là ! VELA : Calme-toi. Tu sais à quel point il peut être utile. KABAL : Alors ? On commence à fouiller ? Je propose qu’on commence par les jefferies tubes les plus proches du secteur… VELA : Non. Inutile. Ils sont bien trop malin pour avoir tout dissimulé au même endroit. Le vaisseau est vaste, trop vaste pour qu’on se fatigue à chercher. KABAL : Mais… Vous n’allez pas vous laisser faire ? VELA, las : Justement si. Pour l’instant. Ils sont sur la défensive maintenant. En outre, il faut éviter de s’acharner, ce serait malsain. KABAL : Vous avez sans doute raison. Vous feriez mieux d’aller vous coucher, chef. VELA : Pas la peine, je vais bientôt commencer mon quart. KABAL : Ah bon ? VELA : Oui. Pas de commentaire, s’il te plaît. KABAL : OK, c’est vous le chef, chef. VELA, esquissant un sourire : Il paraît, oui… Sa voix se perdit dans un murmure. Kabal rompit et s’en fut, laissant l’Andorien seul avec ses rapports, ses écrans et ses idées noires. =/\= Quelques heures plus tard =/\= 88 Fenras se réveilla en sursaut. Dans cette torpeur nauséeuse qui suit immédiatement une sieste impromptue, il eut un peu de mal à accommoder. C’était l’alarme discrète qu’il avait commandée à l’ordinateur de bord pour lui signaler tout mouvement devant la porte de T’Kar : l’écran ne lui apparut d’abord que comme un fourmillement rose et il crut à une nouvelle opération de la Reine-Mère, ce qui lui rappela les douloureux souvenirs de la détention de Craig. Puis, il s’aperçut que c’était en fait la future mariée, accompagnée d’un Pierre hilare chargé de colis débordant de frous-frous et dentelles tandis que deux de ses agents de Sécurité s’occupaient de paquets plus volumineux. Le spectacle lui arracha un sourire, qui se mua vite en grimace d’agacement : à l’instar de Losika Alyecha, miss Sax savait également utiliser comme bon lui semblait les services de tout l’équipage, qu’il fut occupé ailleurs ou pas. Ce devait être l’heure du grand essayage et la Vulcaine allait devoir y passer. Une image fugace s’imposa à lui : T’Kar vêtue d’une robe de Cassandra, une épée à la main… D’une beauté…terrifiante ! Son esprit se brouilla, puis se fixa, sous l’impulsion d’une intuition émergente. L’épée ! Lorsqu’elle lui avait été amenée, T’Kar était en possession d’une épée que l’enseigne Horton avait confisquée. Où était-elle ? L’Andorien n’eut aucun mal à remettre la main dessus. Il se souvint de la mine effarée de la Vulcaine lorsque l’objet avait été consigné dans l’armoire métallique jouxtant l’entrée du brig. Il la sortit et l’examina : une arme magnifique, remarquablement forgée [HP : J’extrapole un peu, Zu, ne connaissant pas cette arme…], dont le métal sombre était agrémenté de ciselures pourpres. Une arme de cérémonie, peut-être… Elle lui rappelait certaines épées qu’il avait consignées dans ses datas, peut-être un artefact rituel aussi. Il se promit d’effectuer des recherches. L’Andorien fit alors quelques passes dans la solitude de son antre, fasciné par l’épée. Moins maniable que son arme habituelle, elle était néanmoins plus pratique que celle qui était prônée dans les duels en vigueur sur son monde. Le léger sifflement que dégageait la lame à chaque mouvement rapide émerveillait le jeune homme bleu. Il cessa soudain, penaud. Il réalisa combien son attitude était vaine. Son communicateur lui apprit alors le début des procédures de contrôle cardassiennes, exigeant un scanning complet du navire. M. Roy demandait son avis sur les mesures à prendre et Fenras lui proposa d’en parler devant une bonne collation au messhall, ce qui fut accepté. Cela devait changer les idées de l’Andorien et lui permettre de discuter avec un homme qui ne semblait jamais affecté par les petits problèmes de la vie quotidienne, ceux qui vous paraissent tellement énormes vus de l’intérieur… =/\= Quelques heures plus tard =/\= Passer un peu de temps avec Denis fut effectivement profitable. Bien que de plus en plus fatigué, Fenras s’était ragaillardi au contact du Commander-Elite de l’Indépendance. Ils s’étaient séparés lorsqu’il avait été convenu que le scanning n’avait donné lieu à aucune alerte de la part des escorteurs cardassiens, peu avant 89 la relève et non sans que le Chef des opérations n’ait recommandé au Chef de la Sécurité de prendre un peu de repos avant la cérémonie. Fenras se dirigea alors vers ses quartiers, dans lesquels, après une rapide douche sonique, il rédigea son rapport de situation pour M. Matolck. Il décida de laisser T’Kar (relativement) hors de cause et joignit les conclusions de Touvolck, de Frissk, de Kabal et du lieutenant Centauri sur les dégâts dus à l’explosion, les causes probables – une expérience de Lagaffe mal contrôlée – et l’enquête dans le Département Scientifique. Il hésita plusieurs fois, mais estima que le fait de ne pas mentionner une personne sur laquelle il n’avait aucune preuve tangible n’était pas une véritable omission. Il laissa toutefois en conclusion le fait que la Vulcaine devait fournir plus de renseignements sur les activités pratiquées dans ses labos. Il se rendit auprès de Q’Tip et vérifia si tous les appareils saisis avaient bien été enregistrés et répertoriés, puis lui ordonna de lever les scellés avant de terminer son quart. Ce dernier ne manqua pas, avant de partir, de lui dire combien il le trouvait pâle et fatigué… Il alla chez Lagaffe et, après de longues minutes pendant lesquelles le facétieux inventeur promit entre deux sanglots de ne plus recommencer, lui signala qu’il pouvait à nouveau accéder à ses chères inventions, à la condition de faire régulièrement un double de ses notes et de les archiver. Bien entendu, interdit de faire quoi que ce soit avant la fin de la cérémonie nuptiale, qui approchait à grands pas. Ce à quoi l’autre commença à lui dire qu’il ne lui trouvait pas bonne mine …mais se ravisa aussitôt. Il obliqua ensuite à nouveau vers le Bureau de la Sécurité, rangea les padds, mis les consoles en veille et manda Castonguay et Donut. Il leur expliqua qu’ils pouvaient se mettre à la disposition de Pierre jusqu’à la fin des noces. Ils tentèrent bien de parler de son état de fatigue, mais il les fit taire d’un geste impérieux. Il alla trouver Kabal chez lui et lui demanda s’il pouvait porter son rapport au FO avant le mariage : il tenait à ce qu’on ne lui reproche pas un manque de sérieux. Kabal essaya également de lui prodiguer quelques conseils sur le repos nécessaire avant tout travail, mais Fenras lui répondit de ne pas s’en faire. Il retourna au brig, prit l’épée et rentra chez lui. Il se doucha, se changea, s’inspecta : il faisait peur à voir. Il aurait payé cher pour ne pas assister à ce mariage, mais c’était celui de son FO et il s’en serait encore plus voulu. Seulement, à l’heure actuelle, il ne souhaitait voir personne. Plaquant ses deux précieux pins sur son uniforme, il repensa à sa journée et fit la grimace. Demain, il descendrait seul sur Cardassia, irait visiter ce qu’il souhaitait voir. Tant pis pour Karl à qui il avait parlé des ruines mystérieuses et qu’il avait promis d’observer avec lui : il avait mieux à faire sans doute avec la Vulcaine… Il se rengorgea, sortit dignement, tenant toujours fermement l’arme de T’Kar. Il réfléchit tout le long du trajet sur ce qu’il devrait dire, puis finit par se focaliser sur un simple : « Tenez, vous avez oublié ça. » C’était bref et sans danger. Il avait prévu de tourner ensuite les talons et d’attendre chez lui l’heure de début des festivités. 90 Mais Miss T’Kar n’était pas chez elle. Et il ne souhaitait pas lui rendre l’épée devant d’autres. Il décida qu’elle reviendrait forcément avant d’aller à la noce et s’assit en face de la porte, histoire de se reposer quelques minutes. … C’est Kabal qui finit par le trouver. La cérémonie avait commencé et tout le monde le cherchait. Le pauvre, écrasé par la fatigue de 48 h, avait fini par s’endormir… SL #38 – Roy Devant la glace, Denis ajustait ses jetons de grade. Cet uniforme de cérémonie, il ne l’avait jamais trouvé beau et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. Abaissant les bras, après avoir apposé le dernier de sa lignée, il se regarda dans la glace et jugea qu’il avait fière allure, tout au moins pour ce qu’il pouvait avoir avec cet uniforme. Il défit des plis illusoires dans le haut de son uniforme et quitta la salle de bain de ses cartiers. Dans sa chambre, il se décida à faire rapidement son lit, étape qu’il avait mis de côté ce matin là. Une fois ce détail accompli, il changea de pièce, rangea quelques babioles qui étaient éparpillées ça et là. Il jeta un œil sur ses messages où seulement une lettre mensuelle de nouvelles concernant les changements dans les procédures et améliorations à venir sur les navires de Starfleet attendait d’être lue. Denis fit la moue, un peu désappointé de voir que c’était tout ce qui l’y attendait. Enfin, il ferma son terminal de travail, jeta un œil un peu partout dans la pièce pour être certain de ne rien laisser là où il ne le souhaitait pas et espérer se trouver une raison de retarder un peu son départ, il lui semblait qu’il était tôt, la cérémonie était encore dans une demi-heure. Il chassa rapidement cette pensée de se retarder de son esprit, il n’allait tout de même pas essayer de se trouver une autre raison pour ne pas répondre à ce qu’il s’était fixé comme but : passer par les cartiers de Keffer avant la cérémonie. * ** Cynthia tentait tant bien que mal de se distinguer dans le miroir. Maudissant à nouveau son VISOR, elle tentait de se préparer à cette cérémonie. Elle trouvait toujours cette adaptation beaucoup trop longue et ce qu’elle voyait beaucoup trop laid. Plus jamais, lui semblait-il, elle ne pourrait porter un vrai regard sur quelque chose ou encore sur quelqu’un. Elle devrait maintenant vivre avec ces violacés imprécis et ces limites plus ou moins vagues. Attachant à nouveau ces cheveux dans sa traditionnelle queue de cheval, tout au moins tentant de le faire, elle se demandait à quelque part pourquoi elle se donnait tend de mal pour la réception du mariage du Premier officier : lui et elle n’était pas les plus grands amis, ils avaient souvent eut des relations professionnelles plutôt orageuses, elle ne connaissait Cassandra Sax que de réputation et du fait qu’elle était la sœur du conseiller. De plus, cette réception l’amènerait à rencontrer la plupart des officiers seniors, à montrer à nouveau sa faiblesse devant eux. Au moins, avant, elle était aveugle, mais maintenant elle « devait » voir… 91 Elle se retourna et quitta sa salle bain et alla s’enfoncer dans son fauteuil. Elle l’avait fait sans trop de tracas, car elle avait commencé à s’adapter à ses cartiers et à ce petit environnement, mais combien de temps cela lui prendrait-il avant de se retrouver sur le navire et de ne pas heurter tout ceux qui passait. Elle eut un soupir d’énervement et se renfonça un peu plus profondément dans son fauteuil. Dans les couleurs de son VISOR, elle se prit à reconnaître la lueur de la table, de la porte vers l’extérieur et même celle de la porte de la chambre de bain. Elle crut même finalement voir cette plante qu’on lui avait offerte il y avait de ça déjà longtemps. Ceci lui arracha un début de sourire qui se transforma à nouveau en grimace. Elle n’avait plus revu le chef des opérations depuis les procédures opératoires. Elle avait tellement souhaité ne pas paraître ainsi si incertaine d’elle-même qu’elle s’était isolée à nouveau, avait restreint ses relations à Marie-Caterine et les connaissances du département médical. Sa faiblesse, elle l’avait gardée pour elle… Et maintenant tous les officiers supérieurs allaient le découvrir. « Tou dou dii ! » Le son sortit Keffer de sa petite pensée, reprenant tout à coup son mode de réflexion. « Qui était-ce ? Marie-Catherine ? Impossible… À moins que… Avait-elle été placée sur la liste des invités ? » « Tou dou dii ! » Cette seconde insistance coupa l’interrogation de Cynthia qui céda à la demande. - Entrez !, dit-elle en se levant. Elle distingua le mouvement des portes et vit une forme plus ou moins distincte qu’elle apprenait tranquillement à associer à celle d’un humanoïde. Sa nervosité avait levé d’un cran. Qui était-ce, elle se risqua à un « Bonjour ! » incertain. La forme, elle se surprit à voir l’appareil qui cachait maintenant le regard de l’infirmière. Il prit néanmoins la parole sur un ton plus ou moins assuré… - Euh, bonjour Cynthia… Je suis désolé de vous déranger. Je ne savait pas que… Enfin, je venais prendre de vos nouvelles et… Ça y’est, il était maintenant devenu l’idiot du village (ou plutôt du navire). Elle pouvait probablement voir combien il se sentait mal et devait maintenant juger l’homme intérieurement sur la portée de ses actes. Il ne se sentait pas dans ses petits souliers. De son côté, Cynthia qui avait reconnu l’homme se sentait tout autant défaite, montrée ainsi, enlaidie par ces barreaux métalliques et incapables d’en faire un bon usage. Elle ne trouva qu’à dire : - Je vais bien… SL #39 – T’Kar Après que Cass et Pierre soient sorti des quartiers de la vulcaine, Klemp était venu chercher T'Kar. 92 Klemp : Cette robe vous va à ravir. T'Kar : Mouais... M'en serais bien passer... Klemp : La sécurité a commencé à fouiller la département mais il reste encore du matériel à cacher. Le ferengi lui tendit un padd. Klemp : Pour l'instant, ils n'ont trouvé que cela. T'Kar : Hummm, un quart des inventions... Si ca reste comme ca, c'est parfait. Klemp : Il reste deux caisses dans un jeffries tubes mais l'endroit est trop fréquenté par les ingénieurs pour des réparations ou des réglages. T'Kar : Il faut les changer de place. Klemp : Vous avez les temps de venir m'aider avant la mariage? T'Kar : Oui, oui. On y va! Klemp : Dans cette tenue? T'Kar : Pas le temps de me changer! Les deux scientifiques sortirent des quartiers et se rendirent rapidement à trois decks plus bas. Une fois dans la jeffries tubes, la vulcaine avait du mal à marcher avec la robe. Alors qu'ils sortaient d'un jeffries tubes pour prendre une échelle, T'Kar arrêta le ferengi. Klemp : Nous y sommes presque. T'Kar : Cette robe me ralentit... Elle est trop longue. Les deux scientifiques se regardèrent sans rien dire pus en moment temps, chacun d'eux déchirèrent un coté de bas de la robe. Klemp : Et voici la version mini-jupe... Cassandra va surement vous en faire une maladie. T'Kar : Elle peut déjà s'estimer heureuse que je porte cette horreur! Klemp : Bon allons-y. Ils reprirent leur route et arrivèrent très vite devant les deux caisses. T'Kar étaient un peu essouflés, ses cheveux lui coulaient au visage. Ils mirent plus de dix minutes pour déplacer les deux caisses, elles pesaient assez lourde et il fallait faire des nombreuses pauses lorsqu'ils devaient passer par des endroits fréquentés. T'Kar : Qui a-t-il dans ses caisses? Klemp : Les tribules robotiques de catégorie X2.3, les cristaux gravitiques et les sondes psychiques... Ils passèrent aucune échelle puis purent enfin caché les deux caisses. La vulcaine à présent, était dans un piteux état. Elle aurait du prendre une douche, se recoiffer et se remaquillait mais elle n'avait plus le temps. Klemp : La cérémonie va commencer dans deux minutes. T'Kar : Bon, je vous laisse!!!! Elle lui fit un bisou rapide sur le crane puis s'éloigna en courant, les chaussures à talons à la main pour aller plus vite. 93 SL #40 – Matolck Alors que Matolck répliquait un nouvel uniforme de cérémonie, Cass faisait une check list pour vérifier que tout est prêt. CASSANDRA : bon le buffet…OK, le Capitaine….OK, ma robe…OK, mes témoins…OK, leurs superbes robes…OK, ton best man…………….Matolckounet c’est qui ton best man ? MATOLCK (en train d’essayer de mettre son uniforme) : hein quoi ? mon quoi ? *arghhhhh ce réplicateur ne fonctionne pas ! Pourquoi cet uniforme refuse obstinément de se fermer ??? j’ai pourtant pris les même mesures que quand j’étais à l’académie…et je suis toujours aussi svelte…j’comprend poa* CASSANDRA : ton témoin, qui est-ce ? MATOLCK : Pourquoi tu me parles de témoin ? Y’a pas de Cour martiale aujourd’hui ! En plus, tu sais bien que c’est Fenras qui s’occupe de l’histoire de l’explosion… CASSANDRA : Meuh non gros bêta, ton témoin pour le mariage MATOLCK : Oups CASSANDRA : comment ça « oups » ???? TU AS OUBLIE ?!? TU AVAIS UNE SEULE CHOSE A FAIRE ET TU AS FOIRE CETTE TACHE UNIQUE ?!? MATOLCK : Meuh non je n’ai pas oublié…simplement je ne m’en suis pas encore occupé, c’est pas pareil… CASSANDRA : Si tu n’as pas oublié…je repose ma question : qui est-ce ? MATOLCK : Ben Rox CASSANDRA : mais non tu sais bien qu’il ne peut pas être en même temps ton témoin et celui qui nous marie voyons…arrête donc de raconter n’importe quoi et dis moi de qui il s’agit ! MATOLCK : Talv ? CASSNDRA : Enfin tu sais bien qu’il me conduit à l’église ! Quant cesseras tu tes gamineries ? MATOLCK : Bon d’accord j’avoue tout, c’est T’Pak CASSANDRA : une femme, vulcaine qui plus est comme « best man »…tu te fout de moi ? MATOLCK (avec un sourire désarmant) : oui *et de toute façon faut que je gagne du temps…le temps de contacter moi-même mon témoin* 94 Pour toute réponse Matolck n’entendit que le bruit de la porte qui se refermait…ça présageait quelques turbulences dans un avenir proche mais ça lui laissait du temps et c’est tout ce dont il avait besoin. [hp : j’aurais bien écrit « un claquement de porte » mais de nos jours ces portes coulissantes ne claquent plus…on y perd en poésie…mais revenons à nos moutons] Vêtu de son uniforme à demi fermé *maudit réplicateur défectueux…comme si j’avais grossit*, le demi Vulcain sortit précipitamment de ses quartiers pour se ruer dans ceux de son témoin à quelques pas de là… =/\= Quelques heures plus tard =/\= Pierre avait fait un travail phénoménal et le Noname était superbe. Il faut dire aussi qu’il avait en partie pillé les fleurs de l’arboretum –ce qui ne fut pas sans mal car il fallut auparavant convaincre Zeemia de le laisser faire-. Quoi qu’il en soit, et en dépit des difficultés rencontrées, il était fier du résultat ! Matolck de son côté attendait impatiemment Cassandra…en retard comme d’habitude. Tellan et son best man avaient toutes les peines du monde à le faire patienter. MATOLCK : arriver en retard le jour de son mariage ! TELLAN (provocateur): Tu es vraiment si pressé que ça ? Tu sais que tu peux toujours renoncer… DAVIS : Rassures toi, elle va venir ! MATOLCK : Peut être que je devrais aller la chercher…on ne sait jamais… DAVIS : mais non soit patient, elle va arriver…d’autant qu’elle n’a que 3 minutes de retards… MATOLCK : Oui mais n’oubliez pas que c’est Talvin qui la conduit…d’ici à ce qu’ils se perdent… TELLAN : Mais non voyons il n’y a aucun risque. Dans le même temps Rox fit discrètement signe à Karl qui comprit le message. Ce dernier s’éloigna un peu et tapa sur son combadge. DAVIS (combadge)(à voix basse) : Enseigne Touvok, localisez notre CNS et la future mariée et assurez vous qu’ils arrivent à bon port. TOUVOK : Pas de problème Monsieur. Il fallut 30 secondes au jeune officier de sécurité pour localiser son objectif : l’ordinateur lui indiqua qu’ils se situaient dans le gymnase. 1 minutes et 37 secondes plus tard, Junior entrait dans ledit gymnase qui retentissait des sonorités d’une discussion qu’on ne pouvait que qualifier de vive. 95 VOIX 1 : JE T’AVAIS DIT DE TOURNER A DROITE !!! VOIX 2 : mais non à droite c’est le laboratoire…et il est fort imprudent de s’en approcher avec une robe blanche…surtout le jour de son mariage ! Dieu seul sait ce qui peut exploser dans ce coin là…d’ailleurs c’est facile ça explose tellement souvent qu’on se croirait dans un ban d’essai pour explosif portatif *c’est pire que mon bureau … c’est dire !* N’écoutant que son courage, Junior s’immisça dans la conversation. TOUVOK : Excusez moi, mais j’ai justement pour mission de m’assurer que vous preniez le bon chemin miss Sax. CASSANDRA : AHHHHH heureusement que mon Matolck pense à moi lui ! Taly nous sommes sauvés ! VISAO : pfffffffff je suis sur qu’on y était presque… TOUVOK : Vous êtes au bon endroit en effet sir…mais trois ponts trop bas ROBERT : Détails…dans les grandes lignes c’était le bon chemin ! Accompagnés de leur escorte, il ne fallut que 4 minutes au trio pour se rendre au Noname, ce qui était heureux car Tellan et Davis avaient de plus en plus de mal à retenir Matolck qui bouillait d’impatience. =/\= Noname =/\= Dés l’entrée de Cassandra, Matolck redevint tout calme : il était sans voix tellement elle était superbe. Il était à ce point éblouit qu’à la différence du Capitaine et de son best man il aperçut à peine Zeemia et T’Kar qui lui emboîtèrent le pas à son entrée au Noname. Tellan au contraire n’avait d’yeux que pour Zeemia qui resplendissait et Davis était encore plus gêné par T’Kar en pensant au déjeuner qui l’attendait…il espérait sincèrement qu’elle n’aurait pas l’idée saugrenue de mettre cette robe rose bonbon. Les trois hommes ne reprirent (difficilement) leurs esprits qu’une fois les trois femmes arrivées à leur niveau. TELLAN : Miss Sax, il était temps que vous arriviez, nous ne tenions plus Matolck ! CASSANDRA (séductrice) : c’est de la faute de Taly, il s’est encore perdu. VISAO : C’est pas moi, c’est Robert ROBERT : eh ho, tu pourrais assumer tes erreurs au moins conseiller à la noix ! Comme tout le monde était en place, Tellan prit la parole. 96 TELLAN : Parmi toutes les obligations d’un capitaine, il en est un privilège qui n’arrive que trop rarement…dans la plus pure tradition maritime, c’est en effet le capitaine d’un navire qui a l’agréable privilège de pouvoir unir deux êtres pour la vie. TELLAN : Vous savez que vous pouvez encore changer d’avis… Matolck & Cassandra échangèrent un regard et d’une même voix : pas pour un empire. TELLAN : Bien c’est vous qui l’aurez voulu…Miss Sax, voulez prendre pour époux Matolck ici présent, supporter sa panthère et son stock de Talisker, pour le meilleur ou pour le pire jusqu’à ce que la mort vous sépare ? CASSANDRA : oui je le veux TELLAN : Et vous numéro un, voulez vous prendre pour épouse Miss Cassandra Sax ici présente, la chérir, lui obéïr et l’adorer pour le meilleur et pour le pire jusqu’à ce que la mort vous sépare ? MATOLCK (ému) : voui ze le veux TELLAN : Les alliances ? Matolck commençait à sentir un vent de panique l’envahir mais Karl le rassura à voix basse : « t’inquiètes je les aies » Une fois les alliances passées, Rox reprit la parole pour énoncer les paroles consacrées. TELLAN : Bien je vous déclare maintenant mari et femme…vous pouvez vous embrasser. Au même moment, alors que Matolck obéissait avec entrain à l’ordre de son CO, Pierre apportait la pièce montée qui avait été discrètement modifiée par Rox juste avant la cérémonie quant personne ne regardait … Il ne fallut que une ou deux minutes pour que des fous rires commencent à être difficilement réprimés par les officiers présents…[hp : c’est là que vous regardez la pièce jointe]. SL #41 – Lioux La tête lovée au creux de l’épaule de Rox, Zeemia dansait doucement, suivant distraitement le rythme de la langoureuse valse qui avait été entamée. Elle était étonnamment bien, son habituelle timidité se faisant merveilleusement distraite. Il fallait dire que l’atmosphère générale était à la gaieté, et cette ambiance chaleureuse ne pouvait qu’influer positivement sur Lioux. La jeune femme bleue leva les yeux vers l’élu de son coeur, constatant qu’il avait luimême les yeux tendrement posés sur elle. Leurs regards se croisèrent, et ils échangèrent un sourire complice. Zeemia entreprit de détaillé chaque trait sur le visage de Rox, chaque reflet dans sa chevelure, chaque clignement de ses yeux, essayant le plus possible de s’abreuver de l’instant magique qu’elle vivait, comme pour s’en faire une provision à savourer lorsqu’elle serait séparée de lui. "Arrête! 97 s’ordonna-t-elle mentalement. Tu es avec lui en ce moment, tu ne vas tout de même pas te mettre à penser à un moment où tu seras privé de sa présence. Profites-en!" Lentement, Zeemia reposa sa tête contre l’épaule du Bétazoïd. Elle n’arrivait plus à se souvenir de la dernière fois qu’ils avaient dansés ensemble. Ah si! C’était au dernier party disco. À ce moment-là, Lioux était à peine consciente des sentiments qui étaient en train d’émerger en elle. Elle se souvenait maintenant qu’elle avait ressenti un certain émoi alors qu’elle dansait avec Rox. Comme elle s’était ensuite sentie coupable d’avoir l’impression d’être amoureuse du meilleur ami de son amant défunt. Quelque chose avec lequel elle était aujourd’hui à peine plus à l’aise. La valse se termina, et le petit orchestre changea drastiquement de style, entamant un sensuel tango. Il y eut quelques changements de partenaire (quelqu’un de nouveau réquisitionnait une danse avec la somptueuse mariée, sous les yeux d’un Matolck réprobateur), mais jamais Lioux ou Tellan n’eut le moindrement l’idée de chercher autre compagnie pour continuer la danse. Rox empoigna fermement Zeemia, et, d’une démarche décidée, fit quelque pas serré sur sa droite. La jeune femme bleue se laissa langoureusement glisser vers le plancher, et c’est en riant que le Capitaine du Big I l’enserra et la redressa d’un leste mouvement du bras. Reprenant un peu son sérieux, Zeemia se mit à porter un peu plus d’attention à ce qu’elle faisait. Il fallait dire que la robe que Cassandra lui avait demandé de porter en tant que demoiselle d’honneur était beaucoup plus révélatrice que ce que la jeune femme bleue avait anticipé. "On reconnaît là le style de cette chère Cassy, songea Lioux. Dire que je m’étais donné tout ce mal pour trouver quelque chose à porter pour la cérémonie. Avoir su..." Tout de même, Zeemia avait été flattée d’être demoiselle d’honneur. Alors que Rox la faisait savamment pivoter, Lioux entr’aperçu Miss T’Kar. Un sourire erra sur les lèvres de Zeemia alors qu’elle songea que ce serait sûrement la première et la dernière fois qu’elle sortirait habillée de la même manière que T’Kar! La robe de la Vulcaine semblait cependant avoir beaucoup souffert. "Je me demande bien ce qu’elle a put faire pour se mettre dans cet état? songea encore Lioux. On dirait qu’elle a fait la course dans les jefferies tube!" T’Kar avait aussi une curieuse expression sur le visage. Comme toujours, elle avait un quelque chose d’impénétrable, mais quelque reflet sembla passer un instant dans ses yeux. De la colère? De la jalousie? Impossible de le dire. Zeemia aurait bien voulu observer un moment encore la Vulcaine, mais sa danse l’entraînait déjà loin de Miss T’Kar. - À quoi songes-tu? lui demanda soudain Rox. - Mais euh... à rien. - Menteuse va! Lioux fit la moue, prenant une attitude légèrement enfantine. - Je ne faisais que regarder Miss T’Kar! Je me demandais ce à quoi elle pensait. - Tu vois, tu songeais bien à quelque chose. 98 Nouvelle moue de la conseillère. Rox l’empoigna alors et l’approcha tout contre lui. - Ah non! Pas de ça au mariage de mon FO! dit-il en riant. Ordre du Capitaine, il faut absolument être heureux! Zeemia sourit. - Pourquoi as-tu laissé notre pauvre Mat se marier avec Cassy, alors? demanda-telle taquinement. Rox manqua de s’esclaffer, mais il s’en retint, voyant que ledit Matolck était un peu trop près. - Ce ne sont pas des choses à dire, reprocha-t-il à sa belle sur un ton faussement accusateur. - Tu m’aimes quand même? demanda encore Lioux sur le même ton d’espièglerie. Rox caressa tout doucement la joue de la jeune femme, et, le plus sérieux du monde, il lui répondit : - Je t’aime, oui. Sans qu’elle sache vraiment pourquoi, deux larmes montèrent aux yeux de Zeemia. La douleur était encore vive. Entendre ces mots dans la bouche d’un autre homme... Et pourtant, elle le sentait, il était temps qu’elle lâche prise. Elle en était capable. - Je t’aime aussi, répondit-elle en abandonnant ses accents taquins. Ils se sourirent, puis s’embrassèrent doucement. Encore une fois, les musiciens entamèrent un style différent. Rox et Zeemia se retirèrent de la piste de danse et se dirigèrent vers l’un des petits groupes qui s’étaient formés à l’écart des danseurs, et où la discussion allait bon train. SL #42 – Harker Jazz n'était pas très friand des mariages. Il avait failli se marier lui-même il y a près de deux ans, mais sa fiancée était morte quelque temps avant. Mais c'était différent maintenant, il était passé au travers cette épreuve et avait trouvé sa force en elle. Jazz était assis seul dans son coin et écoutait doucement la musique tout en regard des regards furtifs du côté de T'kar. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il avait vraiment envie d'aller lui demander de danser avec lui. Seulement, il avait peur de sa réaction. Il était de notoriété publique que la vulcaine avait un tempérament plutôt explosif et imprévisible. L'officier toruvait cela drôle parce qu'il n'avait même jamais vu T'kar fâchée. Alors vu de ce sens. Jazz se dit que ce n'était pour cela qu'il n'y allait pas. Jazz avait un drôle de sentiment en lui. Comme un noeud dans son estomac. Pouvait-il venir des autres personnes présentes ? Non, le télépathe ne sentait que de la joie autour de lui. Alors il était plutôt évident que ce sentiment émanait bel et bien de lui. En regardant de nouveau la vulcaine, c'est là qu'il avait compris la nature de ce sentiment. Il ne croyait pas que cela soit possible. Elle l'intimidait et il ressentait de la gêne. 99 HARKER(N'y croyant pas): Non c'est pas possible ! Je ne l'ai pourtant jamais été ! Alors pourquoi maintenant ? Alors une voix lui fit tourner la tête. VOIX: Qu'est-ce que vous n'avez jamais été au juste ? Jazz reconnut aussitôt le conseiller du Big I. HARKER: Ah M. Visao ! Vous m'avez fait peur. VISAO: Vous N'avez pas l'air dans votre assiette Cmdr. C'est à cause du mariage ? HARKER: Pas du tout ! C'était une belle cérémonie et je suis heureux pour notre FO et sa femme. C'est tout autre chose. VISAO: Je ne suis pas en service, mais je peux peut-être vous aider ? HARKER: C'est que j'aimerais inviter quelqu'un à danser et je suis quelque peu...gêné. VISAO: Hum...T'Kar ? HARKER: Comment vous le savez ? VISAO: De la manière dont vous la regardez et aussi étrangement, c'est le nom qui M'est venu à l'esprit. HARKER: Oh non ! C'est plus grave que je ne le pensais. Me voila en train de vous transmettre mes pensées. VISAO: Je n'ai qu'un conseille à vous donner. Allez-y. De toute manière, partit comme c'est là, tout le monde va avoir T'Kar en tête et ça, je dois dire que ce sera encore plus gênant pour vous. HARKER: Vous croyez que ... VISAO: Ne vous posez pas de question et filez. Jazz ne voulait surtout faire perdre la face à son conseiller. Il avait sans doute raison. S'il attendait trop longtemps, tout le monde saurait ses intentions. Il prit son courage à deux mains et se leva de sa table et se dirigea droit vers la jolie vulcaine. Il était inutile de dire que T'kar était ravissante dans cette robe, quoi que le ourlet laissait un peu à désiré (:p). T'Kar le vit venir et lui sourit. Jazz failli tombé par terre en la voyant. Il se récupéra de justesse. T'KAR: Vous allez bien ? Je crois que vous ne supportez pas bien l'alcool. HARKER( Rougissant): Euh...Je vais bien... Vous savez Miss T'Kar...Je vous trouve...rayonnante dans cette robe... 100 T'KAR (Croyant tout le contraire): Merci...vous n'êtes sûrement pas venu juste pour me dire ça ? JAzz avait vraiment chaud là. HARKER: Heu non...je venait pour vous demander....euh...c'est que c'est assez gênant...je ne suis ici que depuis peu...et...je me demandais...voudriez-vous...Ah Bordel ! J'aurais jamais cru que ce soit si difficile...(Il prit une grande respiration) Vous voulez bien danser avec moi ? SL #43 – Vela =/\= Quelques temps auparavant ; la cérémonie a déjà commencé… =/\= [Empty spaces - what are we waiting for Abandoned places - I guess we know the score On and on Does anybody know what we are looking for] Course dans les couloirs. Bousculades, confusion, plates excuses : Kabal ouvrait la voie, l’Andorien suivait comme il pouvait, serrant contre sa poitrine cette épée dont il ne savait maintenant plus que faire. Parfois, l’immense Bajoran se retournait pour jauger la forme physique de son supérieur, mais le regard dur de Fenras le dissuadait de ralentir. Et la course reprenait. Au Noname, l’absence du Chef de la Sécurité n’était pas passée inaperçue, mais ceux qui la remarquèrent conservèrent suffisamment de dignité et de réserve pour garder leurs pensées pour eux : DAVIS : *Mais qu’est-ce qu’il fout ? C’est pas une surprise de dernière minute, pas le genre… Pas une urgence j’espère ?* ROY : *Monsieur Vela, tout le monde vous attend, ce n’est pas le moment de vous faire remarquer… Dieu, ce que Cynthia est belle ! * MATOLCK : *Oui, je le veux ! Oui, je le veux ! Oui, je le veux ! bon, c’est pas si difficile à dire, ça… Mais, bon sang, où est Vela ? * TOUVOCK : *Le Chef n’est pas là. Kabal n’est pas là. Du calme, Junior, du calme, tout va bien se passer. T’assure, t’es grand maintenant. Merde, qu’est-ce que je dois faire encore ? Merde, merde ! * DAVIS : *Fenras, tu me dois une explication, mon vieux. Oh, ça y est, le FO a vu que t’étais pas là. Où t’es ? MAIS OU EST-CE QUE T’ES ?* TELLAN : *J’ai l’impression qu’il manque quelqu’un… * HARKER : *Je me demande si elle s’est reposée… ? * ROY : *Cynthia n’a pas l’air dans son assiette… Qu’est-ce que je fais ? Je lui parle ? Je lui prends la main ? Mais non, ne fais pas l’imbécile ! MAIS QUE FAIT VELA ? * DAVIS : *La musique ! Ils arrivent ! Et la haie d’honneur qui n’est pas prête ! Qu’estce que tu fous, Fenras ?? * 101 TOUVOCK : *La musique ! C’est à moi ! Euh… Qu’est-ce que je fais ? Euh... Mince, je connais même pas leurs noms !!! Voyons, c’est Norton çui-là ? ET… et… ah un nom de gâteau… Beignet ? Croissant ? P’tit chou ? Brioche ? Donut ? Oui, Donut ! * PIERRE : * La haie d’honneur n’est pas en place ! Catastrophe ! * HARKER : *Je me demande si elle a bien dormi… ? * [Another hero another mindless crime Behind the curtain in the pantomime Hold the line Does anybody want to take it anymore] Tant bien que mal, le nouvel enseigne parvint à se faire comprendre de ses collègues et à organiser une haie dans un ordre légèrement chaotique, alors que retentissaient les accords de la Marche nuptiale bien connue. Toutes les têtes se tournèrent vers l’entrée du messhall, guettant l’arrivée de la mariée et de son escorte. Les yeux brillaient, emplis d’amour, de curiosité, d’inquiétude, voire de perplexité pour certains. Un bruit de pas précipités, une glissade : deux silhouettes se profilèrent alors sous l’arche fleurie dressée avec soin par l’équipe du barman préféré de l’Indépendance. Quelques rires fusèrent, vite réprimés, beaucoup de sourires, mais aussi des sourcils froncés et des cris de stupeur : à la place de Cassandra au bras de son frère, c’étaient Kabal soutenant Vela qui étaient apparus devant l’assistance ébahie. [Whatever happens I'll leave it all to chance Another heartache another failed romance On and on Does anybody know what we are living for] Le temps s’était un instant suspendu pour l’Andorien : il ne désirait pas être là, et, à cette seconde, il aurait préféré être happé dans un vortex temporel. Mais, fidèle à ses principes, il prit sur lui de se ressaisir. Quelques coups d’œil à gauche et à droite pour évaluer la situation : • • • • • • • • • La mine effarée et tendue de son ami Davis, Les yeux inquisiteurs de son FO et futur marié, Le regard surpris mais néanmoins amusé de son capitaine vénéré, L’interrogation lisible sur les traits du Chef des Opérations Roy, La peur de mal faire sur le visage de son nouvel enseigne, L’hilarité chez Jazz, Le self-control permanent de T’Pak, L’absence de *cette satanée bonne femme qu’est* T’Kar, Les bruits de pas derrière lui indiquant l’arrivée attendue de la mariée. Il ne fit ni une ni deux, se glissa prestement aux côtés de Touvock Junior, prenant malgré l’empressement le temps de lui adresser une petite tape sur l’épaule, se redressa et, comme si c’était prévu depuis longtemps, leva son épée pour donner 102 le signal. Au même moment, resplendissante, la promise de son FO fit son entrée au Noname. [I guess I'm learning I must be warmer now I'll soon be turning round the corner now Outside the dawn is breaking But inside in the dark I'm aching to be free] De mémoire d’officiers de l’Indépendance, jamais sans doute une salle du vaisseau n’avait rassemblé autant de splendeurs féminines. Les yeux des mâles se régalaient, ne sachant où se poser tant la mariée et ses demoiselles d’honneur étaient tout simplement désirables. Fenras, lui, se contenta de ravaler un peu de sa rancœur. Il constata à quel point miss Lioux était belle, et combien étonnante était la tenue de sa meilleure ennemie. Il préféra fermer les yeux lorsqu’elle l’aperçut et ne put voir la grimace qu’elle fit en voyant son épée adorée dans les mains de l’Andorien… [My soul is painted like the wings of butterflies Fairy tales of yesterday will grow but never die I can fly - my friends I'll face it with a grin I'm never giving in On with the show I'll top the bill I'll overkill I have to find the will to carry on On with the show SL #44 – T’Kar La vulcaine était arrivée en trombe au mess hall mais constata avec soulagement qu'elle n'était pas la seule en retard. La mariée semblait vouloir se faire désirer. T'Kar essaya de passer inaperçue mais avec cette satanée robe, c'était une tache impossible. Elle rejoignit Zeemia, la machoire serrée et ne dit rien jusqu'à la fin de la cérémonie. Alors que la musique commençait, elle se mit dans un coin et observait les personnes qui dansaient. Elle se revit alors à son propre mariage et un gout amer envahit sa bouche. Elle détestait penser à son ex-mari et au fiasco qu'avait été son mariage. Elle espérait réellement que Matolck et Cassandra aient plus de chance qu'elle mais elle en doutait vraiment. 103 T'Kar : * Pourtant il forme un joli couple... * Elle soupira et regarda ailleurs, son regard tomba sur Zeemia et Rox qui dansaient. Eux aussi avaient l'air si heureux. Le coeur de T'Kar se serra et elle s'apprêtait à quitter le mess hall lorsque Jazz s'approcha d'elle. T'KAR: Vous allez bien ? Je crois que vous ne supportez pas bien l'alcool. HARKER( Rougissant): Euh...Je vais bien... Vous savez Miss T'Kar...Je vous trouve...rayonnante dans cette robe... T'KAR (Croyant tout le contraire): Merci...vous n'êtes sûrement pas venu juste pour me dire ça ? HARKER: Heu non...je venait pour vous demander....euh...c'est que c'est assez gênant...je ne suis ici que depuis peu...et...je me demandais...voudriez-vous...Ah Bordel ! J'aurais jamais cru que ce soit si difficile...(Il prit une grande respiration) Vous voulez bien danser avec moi ? La vulcaine fut assez prise en dépourvu et cela dut se voir sur son visage. Elle se sentait si idiote parmi tous ces gens heureux et la robe qu'elle portait lui donnait envie de devenir une petite souris et de disparaitre. Jazz ne la quittait pas des yeux et observait sa réaction. Elle s'empressa de sourire. T'Kar : Heu... Avec plaisir... Harker lui tendit la main. La vulcaine rougit malgré elle et se sentit encore plus idiote de réagir comme une adolescente. Elle prit la main de Jason et s'approcha de lui. Harker mit une main sur sa hanche et ils se mirent à danser. Ils étaient assez tendus mais plus ils dansaient plus ils se sentaient à l'aise, en confiance. T'Kar avait perdu son air renfrogné et oubliait petit à petit ses idées sombres. Cela faisait un moment qu'elle ne s'était pas senti aussi bien. Elle ferma les yeux et mit sa tête sur l'épaule de Jazz. Elle aurait pu rester ainsi éternellement. Mais au bout d'un certain temps, elle sentit quelque chose d'étrange dans son esprit. Elle eut brusquement un flash éblouissant puis lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle constata qu'elle n'était plus dans la mess hall mais dans une plaine désertique qui s'étendait à l'infini. T'Kar : Mais qu'est-ce qui...? Elle tourna sur elle-même puis vit un peu plus loin trois hommes qui la regardaient avec des mines tristes et déçus. Elle porta une main sur son coeur en les reconnaissant. Il s'agissait de Sajig, son fiancé sur Vulcain, Morak, son ex-mari et Dozois, son fiancé sur le Patriote. Elle s'approcha malgré elle. "Encore une fois, tu nous trahis..." "J'avais confiance en toi. Et tu as tout gaché..." "Décevante!" 104 T'Kar voulut dire quelque chose mais elle sentit son coeur se serrer si fort qu'elle en eut le vertige. La vision s'évanouit et elle revit le visage de Harker qui le regardait, inquiet. Harker : T'Kar, que se passe-t-il? T'Kar : Je... Je l'ignore. Elle regarda autour d'elle, completement confuse et perdue. Que lui arrivait-il donc? Harker : Venez. Il mit une main dans la dos de la vulcaine et la poussa doucement vers une table. Il la fit s'asseoir et lui donna un verre d'eau. Elle le but sans rechigner. Jazz s'assit à côté d'elle. Harker : Vous êtes toute pâle. T'Kar : C'est surement la fatigue... Harker : Hummm, vraiment? T'Kar : J'ai... Elle hésita, ce qu'elle avait vu était passablement ridicule. Mais elle avait confiance en Harker et se sentait en sécurité avec lui. T'Kar : J'ai eu une vision assez étrange et désagréable... SL #45 – Davis La cérémonie s’était finalement bien déroulée, la réception se déroulait comme prévu et tout le monde s’amusait. Des petits groupes discutaient à différentes tables et la piste de danse était toujours fréquentée. La musique changeait constamment mais ne s’arrêtait jamais. Davis avait simplement prit soin d’éviter subtilement la présence de T’Kar, un peu gêné. Il avait été soulagé de voir que son nouveau co-équipier, le commander Harker, danser avec la scientifique et s’approprié ainsi son attention. Lorsque le pilote avait vu les deux jeunes gens se lancer sur la piste, il avait ressenti le soulagement du retrait d’un énorme poids sur ses épaules. Il ne savait pas pourquoi il se sentait si mal à l’aise, peut-être le changement brutal de l’attitude de la vulcaine qui s’était montré si désagréable au départ et qui avait tout d’un coup lancé une invitation amicale. Toutefois Davis n’avait pas la tête à se creuser les méninges à comprendre quoi que ce soit. L’esprit était à la fête et il comptait bien en profiter. Il décida donc de partir à la recherche de Matolck pour le féliciter. Il arriva à la hauteur de Vela qui discutait avec Touvok. Chose surprenante, l’andorien semblait ne pas prêté grande attention à l’humain à côté de lui. Pour un peu plus Davis aurait juré qu’il le boudait. Le jeune pilote poussa gentiment le chef de la sécurité pour le taquiner. Celui-ci ne retourna pas le geste et se contenta de prendre une gorgée de son breuvage. 105 VELA : « Tien, Karl. Alors, on cherche quelqu’un? T’Kar j’imagine… » DAVIS : « Quoi? Mais de quoi est-ce que tu parles? » VELA : « Oh ne fais pas l’innocent, je suis au courant de vos petits projets. » La mine renfrognée de son supérieur donna envie à Touvok d’aller voir ailleurs s’il s’y trouvait. DAVIS : « Fenras, tu peux me dire quel est le problème? » VELA : « Mon problème, mon ptit Karl, c’est que je n’apprécie pas que mes amis fricotent avec mes ennemis! » DAVIS soudain souriant et amusé : « Donc tu me fais la tête parce que tu as appris que j’allais avoir un souper avec T’KAR? Mais voyons mon vieux c’est complètement idiot. » VELA : « C’est ça, traite-moi d’idiot maintenant. » DAVIS : « Fenras…je crois que tu en fais un plat pour rien. Écoute, elle m’a invité à un souper pour se faire pardonner d’avoir été désagréable sur Weejas pendant que je m’occupais d’elle. Qu’est-ce que tu voulais que je fasse? Refuser aurait été un manque de civisme. » VELA : « Tu aurais dû la laisser plantée là sur Weejas, nah! » DAVIS : « Hé! Une minute monsieur le chef de la sécurité, c’était sous tes ordres que je m’en suis occupé. » VELA : « T’étais pas obligé d’être si attentionné et de la porter dans tes bras, vous vous êtes fait très copain-copain à ce que je vois. » DAVIS presqu’hilare : « Non mais je rêve! Mon vieux Fenras, si je ne l’aurais pas transporté comme ça elle nous aurait tellement ralenti qu’on serait probablement encore en train d’en discuter sur Weejas! Et c’est d’après ton exemple que je l’ai fais. » L’image frappa le chef de la sécurité en plein visage. C’était vrai qu’il l’avait transporté comme ça lui aussi juste avant de s’être occupé du FO. L’andorien se sentit bientôt gêné et regardait ses souliers, les antennes basses. DAVIS : « Allez ne fais pas cette tête! C’est rien qu’un souper après tout. Et pour être franc avec toi, ça ne me rend pas vraiment à l’aise, je ne sais pas à quoi m’attendre. Allons mon vieux! Oublie ça et fait la fête! » Sur ce le pilote redonna une poussée à l’andorien qui cette fois-ci lui rendit la pareille, avec bien sûr un petit élan supplémentaire qui faillit faire perdre l’équilibre au poussé. Les deux compagnons en rirent un coup et Davis prit congé de Vela pour tenter encore de retrouver Matolck. 106 SL #46 – Harker Pendant la danse avec T'Kar, Jazz s'était senti léger, libre. Cela se voyait assez bien au petit sourire doux qu'il affichait.Tout comme T'Kar, il aurait voulu rester comme ça pour le reste de sa vie. En réalité, le pouvait-il vraiment ? La seule réponse qui lui vint à l'esprit fut oui, dans la mesure ou T'Kar le laisserait rester près d'elle. après tout, elle était une personne de caractère. On aurait pu croire qu'elle n'avait pas besoin de protection. Mais ce fait, Jazz ne voulait pas le considérer. Tout le monde avait besoin de protection et de sécurité. Maintenant, Jason voulait devenir la bouée de sauvetage de la vulcaine. Le laisserait-elle faire ?Jason se disait que oui, bien qu'il n'en soit pas entirèrement convaincu. Il avait sentit en elle la confiance et la sécurité quand il la tenait dans ses bras. C'était une douce chaleur qu'elle lui transmettait. Et vint le moment où la belle scientifique posa sa tête sur l'épaule du tacticien. Le coeur du pauvre homme ne fit qu'un bond dans sa poitrine. Il s'était mis à battre au rythme de la musique. De la musique qui les entourait ? Non, de la musique de celui de celle qu'il tenait en ses bras. Jazz aurait tant voulu que le temps s'arrête. Il N'y avait plus rien autour d'eux. Il n'y avait que T'kar et lui qui dansaient. Tout le reste lui était égal. Tous les deux uniques dans un désert. Un désert ? Non, ceci ne vevait pas de lui. Il était dans une projection mentale de T'Kar. Elle l'y avait entrainé sans s'en rendre compte. Sans même le vouloir. Le contact physique rendait les dons télépathiques plus facile. Jason N'avait même pu le prévoir. Il assista donc à la scène sans pouvoir agir. Il aurait tellement vouluu aider T'Kar en ce moment, mais ce n'aurait pas été juste. On ne peut aider une personne dans cette situation sans qu'elle ne l'ait demandé. Il aurait tant voulu la serrer dans ses bras pour la protéger.Mais le jeune officier était étranger à la scène, Déjà qu'il se sentait mal d'avoir été attiré dans cette vision. Puis le décors revint à la piste de danse. T'Kar voulut dire quelque chose, mais elle sentit son coeur se serrer si fort qu'elle en eu le vertige. La vision s'évanouit et elle revit le visage de Harker qui la regardait, inquiet. Jazz était en effet inquiet. Il la sentait troublée. Sans aucun doute, cela avait rapport avec la vision. HARKER: T'kar, que se passe-t-il ? T'KAR: Je...je l'ignore. Elle regarda autour d'elle complètement confuse et perdue. Que lui arrivait-il donc ? HARKER: Venez Il mit la main dans le dos de la vulcain et la poussa doucement vers une table. Il l'a fit s'asseoir et lui donna un verre d'eau. Elle le but sans rechigner. J'azz s'était assis à côté d'elle. HARKER: Vous êtes toute pâle. T'KAR: C'est sûrement la fatigue... HARKER: Hummm, vraiment ? 107 T'KAR: J'ai... Elle hésita, ce qu'elle avait vu était passablement ridicule. Mais elle avait confiance en Harker et se sentait en sécurité avace lui. T'KAR: J'ai eu une vision assez étrange et désagréable... Jason regarda alors T'Kar dans les yeux. Il avait un regard de compassion. Pouvait-il l'aider ? En avait-il seulement le droit ? Peu lui importait, T'Kar était son amie. Peutêtre même encore plus à ses yeux. Bien sûr, Jason savait fort bien de quoi elle parlait. Il avait vu la vision lui-aussi.. HARKER: L'esprit est un outil puissant T'kar. Il a la faculté de faitre ressurgir en nous des souvenirs oubliés. Mais il peut aussi matérialiser en image ce que nous ressentons. T'KAR: Je ne sait pas ce que je ressent en ce moment. HARKER: Moi, je sais ce que vous ressentez. Mais c'est à vous de faire le ménage dans votre esprit, et d'y comprendre quelque chose. Je ne peux vous apporter de réponse, seulement vous mettre sur la voie pôur les y découvrir. T'KAR: VOus parlez comme un conseiller. Ce n'est pas à un conseiller que je veux parler, c'est à un ami. HARKER: Je suis désolé. C'est probablement une déformation personnelle. j'ai été conseiller pendant deux ans avant de venir sur l'Indé. T'KAR: Alors en amie ! Je vous le demande sincèrement, dites moi qu'est-ce que cela signifie. HARKER (N'étant pas trop sûr de vouloir répondre): Cette réponse, c'est vous qui devez la trouver. Mon interprétation peut bien être très différente de celle que vous feriez. T'KAR: S'Il vous plait Harker ! Dites moi votre avis. HARKER (résigné): Vous vous sentez coupable de vous sentir aussi bien avec moi !!!! SL #47 – Roy Nerf crânien IX : glosso-pharyngien. Fonction motrice : Élévation du pharynx pendant la déglutition et la parole, stimulation de la sécrétion de salive. Denis avala amèrement le peu de salive qu’il avait dans la bouche. Il avait réussi à se mettre en situation fort désagréable encore une fois. Ce qu’il ne savait pas c’est que devant lui la jeune femme était autant mal à l’aise. En ce genre de situation, Denis se sentait très souvent pris au dépourvu, ce fut donc ce qu’il appelait sa courtoisie directe. 108 - Eh bien, puisque vous semblez prête pour la cérémonie qui se tient dans peu de temps, seriez-vous intéressée à m’y accompagner. Même si cette fois, je ne serai plus vos yeux, dit Denis avec un sourire qui se voulait bienveillant. Cynthia y avait-elle vu au travers de ces halos cette apparence de bien être qu’il avait tenté de démontrer ? Malheureusement pas. Mais, son ouïe, qui avait pris une nouvelle précision pendant les quelques temps où elle n’y voyait plus rien, avait perçu l’instabilité de l’homme. Et elle aussi avait ce vilain défaut de s’en faire trop avec peu de chose. Elle le cru horrifié par ce nouvel appareil, elle pensa que ce qui les avait rapproché par le passé avait été détruit par ce nouvellement damné appareil qui avait été tant souhaité. Elle porta ses mains à l’appareil et le retira. - Vous savez, vous pouvez être mes yeux si vous le souhaiter. De toute façon, pour ce que cet appareil lui avait apporté maintenant. - Cela me serait très plaisant, mais ne vous privez pas de la joie de voir Cynthia, car, croyez-moi, c’est un grand plaisir, surtout en ce moment. Ça avait été subtil comme compliment, fort subtil. Mais il avait touché cible, Cynthia était assez alerte d’esprit pour le détecter. Elle replaça donc délicatement l’appareil qu’elle venait à peine de maudire il y avait à peine quelques secondes et vit à nouveau ces halos de couleurs, ces contours imprécis et ces données visuelle malsaine qui lui avait rendue la vie si difficile depuis quelques jours et regarda en direction de la porte et, étrangement, pour la première fois elle crut voir. Elle cibla au travers de ce cafouillis de données les limites du chef des opérations, la distance qui la séparait du mur, la table de ses cartiers et même cette fameuse « plante » qu’on lui avait offerte. Elle ne put réprimer un sourire et se dirigea d’un pas confiant vers l’homme qui lui tendit le bras. * ** Nerf crânien I : olfactif. Fonction odorat. L’odeur des fleurs les avait frappé bien avant qu’ils entrent au Noname. Pierre s’était mainte fois surpassé avant et cette fois il devait avoir donné encore une fois le meilleur de lui-même. L’arboretum devait avoir été vidé de tout ce qui sentait bon et Denis voyait déjà la liste de semence qui serait sur son bureau le lendemain avec possiblement une petite note pour garder les yeux fermés sur quelques plantes qui seraient remontée de Cardassia Prime, ne sachant pas bien sur qu’une autre note concernant le déplacement de matériel dans les salle de cargaison s’y retrouverait et qu’il découvrirait probablement des caisses étranges en faisant une petite investigation. Mais à l’atmosphère fébrile qui régnait dans le bar du navire au moment où lui et l’infirmière entrèrent finalement dans le lieu de la réception lui fit vite oublié les tracas futurs qui s’offriraient probablement trop rapidement à lui dans l’avenir. C’était si beau, c’était si enivrant. 109 * ** Nerf crânien VII : facial. Fonction motrice : Expressions du visage. Ce qui s’était passé avant que finalement on se lance dans cet événement si noble avait été teinté de toutes les émotions. Aucun d’entre eux n’avait eut son commentaire, pour lui-même, ou pour les autres dans le cas bien particulier de Miss Potin. Les visages avaient tous grimacé à l’impatience, certains avaient donné l’allure perdue du rêve, d’autres les traits mouvants de la nervosité. Seul les Vulcain n’avait que donner leur allure bien connue de l’indifférence… Bien que le visage du Dr T’Pak ait sourcillé à quelques reprises au long de la cérémonie, elle devait avoir une poussière dans l’œil. Cassandra Sax avait été à la hauteur des attentes, elle fit forte impression sur tout le monde, tout au moins presque. La salle s’était laissée allée en petites exclamations d’admiration. Et ce n’était que le commencement… * ** Nerf crânien II : optique. Fonction vision. Il fallait le voir pour le croire, et cette fois-ci l’infirmière Keffer l’avait bel et bien vu : le Lieutenant Major Matolck savait dansé. Ils avaient été majestueux dans leur exécution de la danse nuptiale. Encore une fois, la soirée était à la hauteur des personnages : impressionnants. Et lorsque tranquillement les couples se lancèrent à la suite des nouveaux mariés sur la piste de danse, tranquillement, deux personnes s’était retirées tranquillement vers le fond de la salle, sans que personne ne le vit vraiment. Les deux ne savaient pas danser et bien qu’ils aient envisagé la possibilité de le faire, ils se sont glissé subtilement à cette table qui était LA table de Keffer. De cet endroit elle pouvait tout voir sans se faire remarquer et y manger tranquille avec ceux du département médical… Mais pour la première fois un « étranger » y prenait place… Et Cynthia n’y fit même pas attention. Elle s’était rendue jusque là et avait à peine accrocher un coin de table simplement parce qu’elle ne regardait pas là, trop occuper à analyser comment elle apercevait maintenant ce qui l’entourait. Une forme d’ivresse l’avait prise sur ce point. Ce n’était pas ce qu’elle était habituée de voir soit, mais au moins il lui semblait que tout n’était plus perdu maintenant… Et cette ivresse lui donnait, un effet bien différent que l’alcool lui avait toujours fait, elle était heureuse… SL #48 – T’Kar La vulcaine cligna plusieurs fois de yeux avant de reprendre son souffle. La phrase que venait de prononcer Jazz glissa sur elle comme un frisson glaçé et pénètra au plus profond de son coeur. C'était chose rare et assez inhabituelle car la scientifique ne se laissait généralement pas toucher en plein coeur. Pourtant, le tacticien venait 110 de le faire et cela la déstabilisa. Elle sentit la panique s'emparer d'elle, ses lèvres tremblèrent durant quelques secondes. T'Kar fit un petit sourire géné, elle sentait toutes ses défenses disparaitre petit à petit et eut l'impression de se retrouver à l'age de 15 ans alors qu'elle n'était qu'une jeune fille fragile et hésitante qui rêvait de parcourir l'univers. Elle reprit son verre d'eau et le termina, elle n'osait plus regarder Jason ni personne d'autre. Elle avait besoin de temps pour réfléchir à ce qu'elle ressentait et voulait. Harker : T'Kar...? T'Kar : Jazz, je... Elle regarda de nouveau, hésita un moment puis se força à lui faire un sourire rassurant. T'Kar : Oublions tout cela, voulez-vous? Profitons de la fête pour nous relaxer un peu... Elle regarda an direction de la piste de danse improvisée où bon nombre d'officiers gesticulaient et se trémoussaient avec des visages heureux. Mais Harker gardait ses yeux rivés sur la vulcaine. Il n'avait pas l'attention de la laisser se défiler si facilement. Harker : vous savez que fuir ne sert à rien. La phrase la piqua au vif. Elle tourna vivement la tête vers lui, les sourcils fronçés. T'Kar : Ce n'est vraiment pas mon genre de fuir!! Elle avait parlé plus fort qu'elle ne le voulait et quelques officiers se tournèrent vers eux e tles regardèrent avec curiosité. Jazz ne sembla même pas s'en apercevoir mais T'Kar se sentit à nouveau très bête. T'Kar : Excusez-moi... Je... J'ai juste besoin d'un peu de temps pour réfléchir. Je n'ai pas encore tout à fait fait la paix avec mon passé... Elle posa son regard sur ses mains et parla tout doucement. T'Kar : Il va falloir que je m'occupe de ca... Harker : Je peux vous aider si vous voulez. T'Kar (amusé) : Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée...Et puis, j'ai toujours pris l'habitude d'arranger mes affaires seule. Harker : Ce n'est pas forcément la meilleure manière... Tout le monde a besoin de quelqu'un d'autre. Elle lui sourit avec sincérité puis regarda à nouvea autour d'elle. Elle vit un peu plus loin Vela et Davis qui parlaient. Vela semblait peu content et Davis tentait visiblement de lui expliquer quelque chose. T'Kar repensa alors au diner avec Karl et se dit tout à coup que c'était bien ridicule. Elle ferait mieux d'annuler, elle ne voulait pas que le HELM se fasse des idées. Harker : Voulez-vous retenter une danse avec moi? T'Kar : A une seule condition... 111 Harker : Hummm? T'Kar : que vous cessez de me vouvoyer... Le tacticien sourit. Harker : Très bien, si vous faites de même. Il se leva et lui tendit la main. Harker : Veux-tu danser? ********************** En raison du mariage du FO, l'équipage sur la passerelle avait été réduit à son strict minimum. Parlpatro était au poste des communication et Temponnez à la console de navigation. L'atmosphère était à l'ennui et les deux officiers auraient préféré faire la fête avec leurs collègues. Le silence régnait jusqu'au moment où l'Indépendance fut contacté par la station spatiale de Cardassia Prime. _ Vaisseau en approche, veuillez vous identifier. Parlpatro activa quelques boutons puis répondit au cardassien. Parlpatro : Içi Uss Indépendance, vaisseau de Starfleet. _ Identification vérifée, vous etes attendus, Starfleet. Veuillez suivre les vaisseaux d'escorte et suivre les régles de procédures. Temponnez, bien heureux d'avoir enfin quelque chose à faire, se cala sur la vitesse et la trajectoire des trois petits vaisseaux cardiassiens qui venaient d'arriver près du Big I. Parlpatro : Passerelle à Tellan. ** Ici Tellan. ** Parlpatro : Commodore, nous approchons de Cardassia Prime. Nous serons en orbitre standard dans dix minutes. ** très bien. ** *********************** Sur Cardassia, l'arrivée des officiers de Starfleet avait beaucoup fait parler et certains s'en inquiètaient. Gul Davar, qui était à l'origine de la venue de l'Indépendance, participait à une énième réunion sur le sujet et rassura encore une fois les esprits. Davar : Leur venue ne nous sera que bénéfique. Le peuple a besoin de voir que nous entretenons de bonnes relations avec la Fédération. Après l'incident avec le Dominion, cela ne fera que les rassurait. Quelques cardassiens grimaçèrent au mot "Dominion" mais même si Davar avait l'habitude d'adoucir les choses, ce n'était pas dans ses habitudes de fermer les yeux sur la vérité et les évidences. Cardassia payait cher son alliance avec les Fondateurs et même si il appelait cela un "incident avec le Dominion", il savait que les cardassiens avaient grand besoin de tourner la page et de se montrer sous un nouveau jour. 112 _ Davar... Beaucoup d'entre nous n'aime guère voir ces gens venir chez nous mais nous vous faisons confiance... Ces petites mésententes sur le traité doivent être très vite réglé et vous en avez la responsabilité. Davar : J'en ai pleinement conscience. _ Vous etes responsable de ces gens, de ce qu'ils feront ou de qu'il pourrait advenir. Davar, malgré le sous-entendents, gardaient son sourire et surtout sa confiance. Il avait à plusieurs reprises cotoyer des Fédérés, ils les connaissaient et même les apprécier. Il savait qu'il en fallait très peu pour que Cardassia et la Fédération deviennent de très bos amis. La réunion se termina très vite. Davar fut averti que l'Indépendance était sur le point d'arriver. Il se prépara à les accueillir et à mener cette affaire sans le moindre incident. SL #49 – Keffer Cynthia entra chez elle fatiguée de la soirée... et maudissant le fait que la gente féminine avait dû revêtir des robes de bal alors que les gentilshommes de la soirée s'étaient contenter de porter des uniformes de cérémonie. De ce fait, il lui avait été plus facile de reconnaître les femmes que les hommes... et elle avait bien failli féliciter Tellan de son mariage avec miss Sax et chuchoter à l'oreille de Matolck comment elle pouvait bien le trouver con de s'être fait embarquer là dedans. Heureusement, elle avait pu dire les bonnes paroles à chacun d'eux grâce à une intervention de la part de ce cher M. Roy qui semblait toujours surgir de nulle part au bon moment. À cette heure tardive, le navire était déjà en orbite autour de Cardassia...et les vacances étaient donc débuté. Une notion de passer des vacances semblait ridicule à cet endroit. De plus, avec ses « yeux », ne risquait-elle pas de se faire poignarder dans le dos sans s'en rendre compte ? ORDINATEUR : Vous avez un message. Intriguée, Keffer regarda son voyant indicateur de message, et pu constater qu'effectivement il clignait. Ce n'était pas évident dans se brouhaha de couleurs. Elle appuya donc sur le bouton faisant jouer le message. C'était un message banal de la part de Desroches. Une superbe occasion s'était présenté, et elle demandais si Cynthia n'accepterait pas de couvrir son quart de travail... puisqu'elle savait qu'elle avait l'habitude de ne pas profiter des vacances d'équipage. Keffer envoya une réponse positive, et se dirigea vers le lit pour quelques heures de sommeil avant de prendre le quart de l'autre infirmière. Cela lui donnerait un prétexte pour ne pas quitter le vaisseau. Elle retira alors son VISOR, et cela lui fit le plus grand bien. Son mal de tête sembla s'appaiser quelque peu. Contrairement à « avant », elle n'avait pas la possibilité de cligner des yeux, et avoir une image en tête tout le temps était plus éprouvant qu'elle ne l'aurait pensé. Le fait que cette image soit bariolée de couleurs n'aidait pas non plus. Elle sombra alors rapidement dans un sommeil où elle voyait... comme avant. 113 SL #50 – Tellan La soirée avait été parfaite. D'une part, le mariage et la fête qui s'en suivit furent superbes, ce qui avouons-le était l'objectif principal. Mais en plus, Rox et Zeemia avaient passé un moment inoubliable à danser, manger et discuter avec les amis. Tellan avait l'étrange impression que c'était ce soir-là, au mariage de Matolck, que sa relation amoureuse avec Miss Lioux avait pris un réel envol. Comme s'ils l'avaient amenée au niveau supérieur. Assis à la table d'honneur, savourant le festin préparé par Pierre et son équipe, Zeemia et Rox discutaient avec Matolck, Cassandra, Talvin, Davis et T'Pak [hp: me semble avoir lu qq part que T'Pak était demoiselle d'honneur avec Zeemia; si c'est pas le cas, sorry!]. Évidemment, la discussion tournait autour du sujet du mariage, bien que ceux qui étaient contre faisaient preuve de diplomatie dans les circonstances. Tellan était de ceux-là. — Ne vous méprenez pas, dit précipitamment le CO devant les regards étonnés de ceux qui venaient d'être mariés par lui, j'ai énormément de respect pour cette institution et ceux qui choisissent d'y adhérer. Je dis simplement que je ne crois pas que le mariage soit pour moi, voilà tout. — Oh, zut! lâcha Zeemia, l'air faussement déconfit. Moi qui voulais justement te demander en mariage demain! — Tu devrais d'abord prendre le temps de regarnir ton arboretum de fleurs… Lioux eut une moue boudeuse. Le décor de la noce était magnifique, mais il était vrai que ça avait sévèrement hypothéqué les stocks floraux de Zeemia. Elle allait devoir en redemander à Denis dès que possible. — Et puis, je ne changerais pas de place avec Matolck! ajouta le bétazoide en rigolant. Maintenant, mon vieux Mat, tu vas devoir rentrer à l'heure et rendre des comptes! Justifier ton emploi du temps, t'interdire de regarder les autres filles, limiter ta consommation d'alcool! Le visage de Mat pâlissait au fur et à mesure de l'énumération. Rox s'en payait toute une tranche et en avait les larmes aux yeux, jusqu'à ce que Zeemia le coupe en déclarant avec fermeté "qu'on avait pas besoin d'être mariés pour ça". Ce fut au tour de Tellan de pâlir tandis que Matolck éclaboussait l'assemblée en s'étouffant de rire dans son verre de whiskey. La soirée, largement arrosée, se poursuivi sur ce ton jovial et ponctuée de petits commentaires amusants sur les pour et les contre de l'union matrimoniale. À la fin de la soirée, Rox et Matolck avaient bu tellement de whiskey qu'ils tenaient à peine sur leurs jambes. Normalement, cela aurait beaucoup découragé Zeemia et enragé Cassy, mais en cette soirée toute spéciale l'excès était toléré. — Tu en tiens une sacrée pinte, Matcholk! balbutia Rox en tanguant sévèrement sur sa chaise. 114 — Tchu ne t'es pas regardgé, capitaine de mes -hips!- de mes deux! Tchu arrives à peine à tchenir debjout! — Ze chuis pas debout, jze chuis achis, d'abord. Et puis moi –hips!- moi j'ai pas à honorer ma nuit de noche, moi! -burp!La remarque fit choire la mâchoire de Matolck qui, subitement, venait de se rappeler qu'il aurait en effet tout intérêt à être en forme dans pas longtemps. — Je crois que notre commandant en a assez pour ce soir, dit Zeemia avec un sourire gentil. La jeune femme bleue, bien que menue, parvint à passer un bras sous les bras de Rox et à mettre celui-ci debout. Le bétazoide cligna maintes fois des yeux dans une vaine tentative de faire cesser la pièce de tourner. Plusieurs invités avaient déjà quitté. Il était tard, Pierre ramassait déjà les dernières tables vides et seuls quelques rares irréductibles demeuraient encore céans. Avec difficulté mais détermination, Zeemia ramena Rox jusqu'à ses appartements, où elle trouva Edgard endormis sur le canapé. Le majordome avait probablement prévu que son maître rentrerait en piteux état et il avait décidé de rester chez lui pour l'aider à se mettre au lit. Lioux choisit de laisser le vieil homme dormir. Elle intima le silence à Rox qui, depuis une demi-heure, ne cessait de répéter à Zeemia à quel point il l'aimait et avait besoin d'elle, et elle entraîna le commodore jusqu'à son lit où il s'écroula, face première, en travers du matelas. La jeune femme ne put s'empêcher de l'observer avec un regard attendri. Difficile à croire que c'était le même homme qui, de jour, tenait la barre de l'Indépendance de façon compétente et assurée. Elle lui retira ses chaussures, l'abrilla sommairement en rabattant sur lui une partie du couvre-lit, puis l'embrassa tendrement sur la joue. Il dormait déjà. Elle resta ainsi, debout près du lit, à imaginer qu'un jour, sans doute, elle y aurait sa place auprès de l'homme qu'elle aimait. Cette pensée la fit rougir (ou plutôt mauvir) et elle se demanda si elle avait le droit de s'allonger près de lui. SL #51 – Harker La plupart du reste de la soirée, JAzz la passa soit à danser avec la belle vulcaine, soit à parler avec elle afin de la distraire. Pui vint l'heure de la dernière danse. Après tout, cela avait beau être un mariage, il n'en restait pas moins que les participants étaient aussi officers et qu'ils avaient des responsabilités. Il y avait aussi le fait que personne ne voulait trop retarder les deux mariers qui allaient devoir profiter de leur première nuit en tant que mari et femme. Jazz profita de cette danse avec T'kar. Il la serra contre lui er ferma les yeux quelques secondes. C'est alors que l'idée lui vint afin de pouvoir aider la scientifique avec son problème sans qu'elle ne le prenne mal ou qu'elle le voit comme une 115 intrusion dans sa vie privée. Jazz se recula un peu. T'kar le regardait avec un air perplexe. Sans dire un mot, Jazz enleva la chaîne qu'il portait autour du cou et sourit. Il s'approcha de nouveau de la vulcain et la lui mit au cou. Au bout de la chaîne pendait un magnifique anneau d'or.Au centre, il y avait un scintillant saphir bleu et deux diamants en forme de dauphins semblait sauter tout autour. t'kar parut extrêmement gênée et elle n'eut pas le temps de placer un mot que Jason lui expliqua. HARKER: Je veux que tu le portes T'kar. c'est un porte bonheur. T'KAR: Mais je ne peux pas accepter... c'est beaucoup trop. HARKER: T'kar, le refus n'est pas une réponse acceptable. Je te le confie. Comme ça, quand cela n'ira pas et que ton passé vient te hanter, serre le dans ta main et pense à moi. Avec ça, je serai toujours là pour t'écouter. T'KAR(ne sachant plus trop quoi répondre): Puisque tu ne veux pas que je refuse, je te dis merci.Il est magnifique. HARKER(souriant doucement): Il a appartenu à une femme extraordinaire et il est juste qu'il soit de nouveau sous la garde d'une femme extraordinaire. Ensuite, Jason s'approcha encore un peu plus de la vulcaine. À un point tel que la vulcaine pouvait sentir le souffle chaud du tacticien. Elle commencait sérieusement à angoisser. Était-il en train d'essayer de l'embrasser ? Elle ferma les yeux pour ne pas voir ça, s'efforcant de ne pas lui en mettre une. Alors elle sentit une douce chaleur sur son front. Jazz venait d'y déposer un petit baiser. HARKER: Dort bien mon amie. Quand elle ouvrit de nouveau les yeux, Jazz était déjà en train de quitter le No Name. SL #52 – T’Kar La vulcaine regarda Jason sortir du Noname. Elle resta quelques secondes à fixer la portes sans bouger, elle avait une étrange impression de déjà-vu. Elle toucha du bout des doigts le pendentif qu'il venait de lui confier et sentit son coeur se serrer. Puis doucement, elle sortit de ses rêveries. Dans le mess hall, la fête tirait sur la fin. Beaucoup d'officiers étaient allés se coucher ou avaient repris leur service. Quelques officiers étaient encore assis et buvaient tranquillement. T'Kar n'avait pas envie de retourner dans ses quartiers et elle ne voulait pas encore retourner à son travail. Elle choisit une table à l'écart et but un verre de champagne. Elle resta un moment à rêvasser en souriant, elle se sentait si lègére. Tous ses soucis semblaient s'être envolé tout d'un coup. Plus loin le Commodore et le FO de l'Indépendance semblait quelque peu émèché et subissaient les regards de reproche de la jeune mariée et de (la future mariée?? lol :p) Zeemia. Au bout d'un moment, elle attendit un petit bruit désagréable qui semblait provenir du mur à côté d'elle. _ Pppssssssstttt..... 116 Elle baissa la tête et vit celle du ferengi scientifique qui dépassait d'un conduit de jeffries tube. Klemp : Miss T'Kar... T'Kar : Que faites-vous ici? Klemp : Je voulais vous dire qu'ils ont réouverts le département... Ils ont terminé leur fouille... Le ferengi regarda autour de lui avec de petits yeux. Klemp : Je voulais éviter de venir au mess hall... Je sais que Vela y est et sa présence commence à me rendre nerveux. Il vous a embêté? T'Kar : Non. Je l'ai vu en début de soirée mais c'est tout. En réalité, elle avait totalement oublié Vela et ses histoires de trafic depuis qu'elle avait dansé avec Harker mais elle s'abstint de le dire au ferengi. T'Kar : Il doit être en train de cuver quelque part près du mess hall avec ses copains de... Mais la vulcaine s'interrompit, le ferengi avait poussé un petit hoquet de surprise et avait immédiatement rentré sa tête à l'intérieur du jeffries en refermant derrière lui. T'Kar leva un sourcil, étonné. T'Kar : Klemp...? Elle se tourna et se retourna face à l'Andorien. Il regardait la vulcaine avec suspicion mais à l'évidence, il n'avait pas vu le ferengi. Vela : Vous parliez à la moquette? T'Kar : Oui... C'est une... tradition vulcaine... T'Kar toussota, se retint de ne pas lui éclater de rire au nez et s'efforça de paraitre aussi froide que d'habitude. T'Kar : Que vouliez-vous? Vela : Vous rendre ceci... Le chef de la sécurité sortit de derrière son dos l'épée de T'Kar. T'Kar : Enfin! J'ai cru que j'allais devoir encore une fois m'introduire dans votre bureau pour la reprendre... Fenras se figea et T'Kar laissa échapper un petit rire. T'Kar : Je plaisantais. Vela : Mouais... L'andorien lui tendit l'épée que T'Kar s'empressa de reprendre. T'Kar : D'ailleurs, vous n'auriez pas pu l'utiliser. Voyez-vous, cette épée a été forgée pour un véritable guerrier... 117 Vela (agacé) : Cessez de me provoquer!! Il lui lança un dernier regard noir puis s'éloigna. T'Kar le regarda puis murmura avec un sourire triste : T'Kar : Je vous ai blessé... Je m'en excuse... SL #53 – Touvock Touvock, ce sentier plus en confiance après ce magnifique mariage. *********************** Pour dire la vérité il n’avait jamais vu autant de femmes si magnifique, cela lui faisait penser au hitock (l’équivalent du paradis des anges des humains), que sont père lui parler souvent. Touvock : A si s’était vraiment vraie autant de femmes aussi superbe que ce soir mes ceci et plus que paradisiaque que die-je ……ha il n’y a pas de mots pour exprimer cela, depuis se serait mal placer……. Enfin les mariés étaient bien ravis ,je pense qu’il vivra une belle et heureuse vie tous deux…. Juniors se dirigea vers ses cartiers, l’air bien pensif a ce mariage, il ne pensait pas qu’une tenue pouvait changer les femmes comme cela ; (il faut bien se dire que juniors se consacrer plus a ses études a l’accademie qu’aux femmes, et pour dire la réaliter juniors n’avait jamais vécut d’histoire amoureuse. Juniors arrivât à ses cartiers puis se dirigea vers le synthétiseur/ Juniors : Je voudrais un grand vers de champagne s’il vous plait…. Le replicateur lui fit aussitôt un grand verre de champagne que juniors s’empressât de prendre, puis il se dirigea vers son bureau….. Là il s’asseyait en pensant si un jour lui aussi trouveras la femme de sa vie….Puis d’un sursaut il s’exclamât : « Non il ne faut pas que je pense à cela, il faut que je me concentre sur mon travail !! » D’un pas empresser il se mit donc a l’ouvrage. Juniors : Voyons voir, si mes souvenir sont exacte nous avons fouiller presque tous même certains secteur de gefriz. Voyons voir si les détecteurs que j’ai installer dans les gefriz ont quelques choses a me signaler. Juniors regardas sont pad pour se remémorer les emplacements des détecteur de mouvements qu’il avait installer dans les tubs de gefrizs, en espérant vivement qu’il pourrait lui receler quelques choses. « Alors maintenant que je sais ou ils sont regardons sur l’ordinateur de bord pour savoir ce qu’il s’est passer pendant mon absence » Ha, pas possible il y a eu du mouvement par ici, tachons de savoir qui était là !!!! 118 Apres une bonne heure de calcul a la vulcaine Touvock se rendat a l’évidence. « a les coquins il se douter bien que l’on surveillerait les tubs impossible de savoir qui était là mes perdons pas espoir je dois savoir qui était là a parement il se déplacer difficilement donc logiquement il devait déplacer quelque chose de lourd puisque ils étaient deux…….. Touvock continuas sont enquête pendant tout le restant de la soirée, s’acharnant à vouloir savoir qui était dans les tubs de gefrizs SL #54 – Vela Baissant alors la tête, elle ne vit pas l’Andorien se raidir, hésiter imperceptiblement puis continuer son chemin. Car Fenras avait entendu – et il ne savait que penser. A cette heure avancée, on ne pouvait guère dire que la fête battait son plein. Bien au contraire… Discrètement, les auxiliaires de ce bon Pierre étaient déjà en train de commencer à nettoyer et les derniers groupes de danse finissaient de volter sur un rythme langoureux et sous un éclairage plus que tamisé. Dans la pénombre, quelques tables étaient tout de même animées. A l’une d’elles, Davis discutait avec M. Roy, lui racontant la petite surprise qu’il avait réservée au nouveau couple – avec le soutien du CO en personne. Le Chef de la Sécurité revenait justement à cette table lorsque son combadge lui transmit le rapport de son jeune adjoint : ainsi, comme il s’en doutait, « ils » avaient profité de la cérémonie pour investir les tubes de jefferies, sans doute pour déplacer ou dissimuler quelques traces, dossiers ou inventions compromettantes… Impossible en revanche d’incriminer T’Kar, qui avait passé la majeure partie de la soirée ici – cela dit (mais il ne se retourna pas pour le vérifier), elle se trouvait à proximité d’un tube lorsqu’il lui avait rendu l’épée... Lagaffe avait fait partie du « commando Davis », mais rien n’indiquait s’il était effectivement retourné dans ses quartiers ensuite… Encore une fois, c’était vers Klemp que se portaient les soupçons. « Beau boulot, Junior ! » le félicita Fenras. Le jeune enseigne se rengorgea sans doute, ce qui rasséréna l’Andorien. Il avait besoin de sentir que ses hommes étaient bien dans son service, d’autant qu’il exigeait beaucoup d’eux – et davantage encore de lui. « Continuez ainsi et faites également un relevé des déplacements de M. Klemp pendant les 12 dernières heures. Frissk vous relèvera dans 2 heures : vous avez bien mérité un peu de repos… » Allons, après tout, ça ne s’était pas trop mal passé. Pas trop mal… Alors qu’il parvenait à la table de Davis, il fut rejoint par Pierre qui arrivait avec un cocktail chaud de son invention, quelque chose entre le bloody mary et le irish coffee. Un truc bien « requinquant » comme il aimait à le souligner. Ils s’assirent ensemble et Fenras s’empara de sa première boisson alcoolisée de la soirée… ROY, dubitatif : J’ai du mal à vous croire. DAVIS : Pourtant, c’est vraiment ce qui s’est passé ! PIERRE : Vous parlez de votre opération commando, M. Davis ? VELA : Je crois. 119 DAVIS : C’est ça. Fenras, dis-lui que c’est vrai. ROY : Attendez ! Que vous ayez eu l’idée de le faire, je le comprends. Mais… ne serait-ce que le fauve… PIERRE : C’est vrai, j’avais oublié cette panthère. Au fait, racontez-moi alors ! VELA : Bah moi je n’ai fait que donner un coup de main. (Sourire complice à Karl.) DAVIS : En fait, et comme je le disais à M. Roy, je voulais laisser un petit souvenir à notre brave M. Matolck. J’étais sûr que Miss Sax ne le laisserait pas cuver tranquillement jusqu’à la fin de la nuit mais qu’elle… euh… ROY, sarcastique : … lui demanderait un acompte ? PIERRE : Joli ! VELA : … et délicat ! DAVIS : Voilà ! Vous m’avez compris. Alors, j’ai eu l’idée d’une vieille tradition terrienne : hors de question de les laisser profiter de leur nuit de noces sans qu’ils aient à le mériter. ROY : Mais… que voulez-vous dire ? PIERRE : Il leur a préparé quelques « épreuves ». VELA, souriant : Et s’est mis dans de beaux draps ! DAVIS : Ouais, bon. Je continue ? ROY : Allez-y. DAVIS : J’ai donc préparé leur chambre nuptiale comme il se doit : plus d’eau chaude, baisse de la température ambiante, réplicateur HS et lit rempli de miettes de pain… PIERRE : Pourquoi ? VELA : Ca gratte. ROY : Je vois, c’est atroce comme sensation quand on veut dormir. PIERRE : Mais quand on fait l’amour ? On s’en fiche un peu, non ? VELA, gêné : Effectivement. DAVIS : C’est pourquoi il y a eu aussi des glaçons… ROY : Dans le lit ? PIERRE : Pas mal ! DAVIS : Une idée du petit gars, là ! VELA, rougissant : Euh… par chez moi, ça se fait parfois… PIERRE : M. Vela, vous m’étonnez ! ROY : Et moi donc ! PIERRE : Vous vous en êtes pris au stock de M. Matolck, à ce qu’il semble ? VELA : En fait… non. Enfin, pas nous… DAVIS : Oui, la future mariée avait pris les devants. Plus une seule bouteille dans ses quartiers ! ROY : C’est compréhensible. PIERRE : Elle voulait son mari « opérationnel ». VELA : Et endurant ! Ils éclatèrent de rire. Quelques regards se tournèrent vers eux. PIERRE : Mais dans l’état où il a quitté le Noname… VELA : C’est vrai qu’il était déjà bien éméché… DAVIS : Mais c’est pas le plus beau. En cherchant d’autres coups à faire, on est tombé sur Karo… ROY : Ah oui, la panthère ! VELA : C’est ça. 120 DAVIS : Elle s’en était pris à tous les vêtements de miss Sax : apparemment, la mariée avait décidé de faire à son petit mari un défilé de mode en lui exposant une panoplie complète de dessous et nuisettes… ROY : Une panoplie ? PIERRE : En tous cas, elle a un goût exquis cette fille ! Quel dommage ! VELA : Il y avait assez de sous-vêtements pour tout le personnel féminin de l’Indépendance ! PIERRE : Ca ne m’étonne guère… DAVIS : Mais réduits en charpie. VELA : C’était un bien triste spectacle. DAVIS : Et on n’y était pour rien ! ROY : Enfin, quand même un peu… PIERRE : Mais, c’était pour rire, non ? VELA : Bah oui. DAVIS : D’autant que Lagaffe m’avait aidé à mettre au point différents pièges. ROY : Comme ? PIERRE : Les portes qui s’ouvrent au bout de 10 secondes, par exemple. VELA : L’ordinateur qui ne diffuse que du disco, volume assourdissant. ROY : Une autre idée à vous ? VELA, confus : Disons que c’est une musique qui ne m’a pas laissé de bons souvenirs… PIERRE : Et s’ils changeaient de chambre ? VELA : Notre capitaine y avait pensé. Il avait suggéré à Karl de faire la même chose chez la mariée… DAVIS : Ouaip ! C’est dingue le nombre de vêtements qu’elle porte, c’te fille ! ROY : Vous les avez déchirés vous-mêmes ? VELA : Euh… Disons que Karoline avait voulu nous suivre… DAVIS : C’est surtout toi qui t’es barré et m’a laissé tout seul ! VELA : Il me fallait rentrer au Noname. PIERRE : Oui, vous deviez relever Junior. J’étais au courant. VELA : J’avais laissé quartier libre à mes hommes, et je ne voulais pas laisser la salle sans surveillance. DAVIS : Oui, on ne sait jamais… ROY : Je comprends. PIERRE : Et vous êtes restés là-bas ? VELA : Non, il est revenu aussi vite qu’il pouvait. DAVIS : Avec cette saleté de bête qui me suivait partout ! J’ai dû l’enfermer chez miss Sax. ROY : Et ? DAVIS : J’ai laissé repartir Lagaffe qui était content de se libérer un peu. ROY : Ensuite ? PIERRE : Vous êtes revenus ici. VELA : C’est ça. DAVIS : Ouaip ! ROY : Et donc, vous me demandez de dormir chez moi parce que la mariée n’a pas apprécié votre « cadeau » ? Mais pourquoi ? PIERRE : Vous savez que vous avez une place chez moi, M. Davis… DAVIS : Merci, non. Sans façon, Pierre. ROY : Expliquez-vous ! DAVIS : Eh bien, il y a 10 minutes, Mme Matolck (il sourit, embarrassé)m’a appelé pour me dire à quel point elle avait trouvé mes idées appréciables et qu’elle avait par conséquent choisi de passer le reste de la nuit dans mes quartiers ! 121 ROY : Comment a-t-elle su ? PIERRE : Sans doute Lagaffe. VELA : Waow ! La vache. Mais pourquoi tu viens pas dormir chez moi. Je reste de service jusqu’au matin. PIERRE, murmurant : Bah, si vous préférez les hommes bleus, ça vous regarde… VELA : Je vous en prie Pierre, c’est pour dépanner. DAVIS : Euh… c’est que, euh… c’est impossible, Fen’. ROY : Pourquoi ? PIERRE : Pourquoi ? VELA : Bah oui, pourquoi ? DAVIS, piteux: Eh bien… j’ai ordre de tout nettoyer et remettre en place avant demain. En outre, il fallait bien abriter Karoline. Mme Matolck a donc choisi ta chambre pour l'héberger, Fen’. Désolé… ROY, hilare : Quoi ? PIERRE : Quoi ? VELA, se levant : Non ? Non ? Non !!! SL #55 – Roy Lorsque les yeux de Denis s’ouvrirent ce matin là, ce ne fut pas suite à la sonnerie préprogrammée de l’ordinateur, pas même du à une communication pour quelque chose de pressant… Non, rien de tout ça, ce fut simplement parce que son corps avait pris suffisament de sommeil. Il y avait combien de temps qu’il ne s’était pas levé ainsi, complètement reposé et sans rien à l’horaire pour la journée ? Trop longtemps pensa-t-il lorsqu’il jeta un œil sur l’heure. Encore une heure et il n’aurait pas eu de déjeuner au Noname. Il sourit et repoussa les couvertures. Il pris la peine de prendre une longue douche, de se raser, il revêtit un uniforme propre même s’il était finalement en permission, se peignât et sortit de sa chambre se sentant frais comme une rose. De l’autre côté, il trouva, endormi en position fœtale sur la causeuse, Davis. Il devait y avoir peu de temps qu’il était entré pour s’y coucher à la quantité de ménage que l’homme avait probablement eut à faire. L’officier des opérations eut un sourire en coin et se dirigea sur la pointe des pieds vers la sortie d’où il pris la direction du mess du navire. Il y trouva Pierre Gai, étrangement tout sourire, comme si la veille n’avait pas été pour lui un manque de sommeil… Et cette journée qui s’annonçait particulièrement achalandée, annonçant pour plusieurs le début d’une permission si longuement attendue. Depuis près de deux ans que le navire virevoltait à gauche et à droite sans trop s’arrêter. Ces négociations était un moment idéal et les Cardassiens avait autorisé la venue des officiers de l’Indépendance sur Cardassia Prime pour la semaine et ce bien que les négociations étaient prévue durer bien moins longtemps. Le Chef de opérations jeta un regard circulaire en entrant au Mess cherchant des visages connus. Malheureusement, il n’en trouva aucun. Probablement soit endormis, soit en train de préparer leur permission. L’homme en profita donc pour se diriger vers le bar, où Pierre ne perdit pas une seconde pour venir le servir. - Que puis-je pour vous M. Roy ? Eh bien, disons que je prendrais un déjeuner, que me suggérez-vous ? Oh, vous me laissez vous préparez une assiette librement ? Oui, si vous n’y mettez pas d’œufs… 122 - Pas de problème M. Roy, si c’est là votre seul caprice, dit l’homme faisant demi-tour pour passer commande aux cuisines. Denis regarda le maître de service s’en retourner et pris une gorgée du verre d’eau qu’il avait reçu pensivement… Et lui, qu’allait-il faire de se vacances ? * ** Sur la passerelle principale, les quarts étaient assurés par des officiers de relève pris au passage sur Deep Space 9. Tout roulait, chacun ayant reçu des consignes de chacun des superviseurs de département. On aurait à peine crut que ces hommes n’étaient pas l’équipage régulier de l’Indépendance, si ce n’était qu’aux grades en moyenne inférieurs à ceux des postes réguliers et leur connaissance plus ou moins ordinaire du navire. Cela était difficilement visible, tous et chacun répondant aux normes de Starfleet dans l’accomplissement de leur devoir, mais les différentes méthodes de travail apparaissaient souvent… sans que personne ne s’en inquiète. Comme ce que fit le l’Enseigne Oups à la console des opérations, reléguant aux dossiers mineurs cette plainte de l’ingénierie concernant le déplacement de matériel dans les salles de chargement et cette autre concernant une caisse qui devait contenir un scanneur biologique commun des lits médicaux qui contenait plutôt un processeur de nature inconnue. C’était dans les normes de Starfleet pourtant… SL #56 – Harker Jazz était déjà sur la passerelle. Il s'était levé de bonne heure s'étant couché tôt. Pour ne pas trop être surpris au cas où, il avait réétudié les techniques de combats des cardassiens. On ne savait jamais avec eux. Puis il avait vu Denis entrer, il lui avait fait un petit signe de tête en guise de salut et était retourné à son travail. Il remettait tous les fichiers à jour et continuait de mettre sa console à son goût. Puis il vit que la console flashait. Il y avait une communication en cours. Il se tourna vers Denis. HARKER: Communication de Starfleet command M. Roy. ROY (Étant le plus haut gradé sur le passerelle en ce moment): Sur écran Cmdr. Sur l'écran apparut le visage d'un officier. À la vue des veinules sur sa tempes, il était évident qu'il était ulian. Il portait les grades de Major et son uniforme était à col bleu. ROY: Que puis-je pour vous Major ? MAJOR: Navré de vous déranger Cmdr Élite. je passe par les ondes non civiles pour des raisons de bureaucracie. En réalité j'aimerais m'entretenir avec le Cmdr Harker si cela ne vous dérange pas. HARKER: Ici Harker Major Harker. Ça faisait un bail. MAJOR HARKER: En effet. Il me fait plaisir de vous revoir. On peut se parler seul à seul ? 123 ROY: Vous pouvez aller le prendre dans la salle de conférence. HARKER: Merci Monsieur. Sur ce, Jazz transféra la communications dans la salle de conférence et s'y rendit. SL #57 – Matolck La nuit de noce avait été un petit peu mouvementée grâce à l’intervention du commando Karl. Matolck n’avait pas trop compris ce qui se passait, son cerveau étant par trop embrumé par des vapeurs aux relents de tourbe… Il s’en était donc totalement remis à Cassandra qui semblait avoir géré le tout de main de maître. En tout cas, c’est l’information que son cerveau fatigué avait retenue. Par contre, il n’avait rien retenu de la suite…ni l’utilisation qu’ils avaient fait des glaçons, ni diverses autres petites choses…il avait tout oublié [hp : vi c’est facile…mais vous ne croyiez tout de même pas que je vous décrirais la nuit de noce ;pppp]. Tout ce qu’il savait c’est qu’en se réveillant, il n’avait aucune idée de la raison pour laquelle ils se trouvaient dans les quartiers de Davis. D’un pas fatigué il s’était alors dirigé vers le réplicateur pour commander un café. Comme Cass dormait encore, il commanda également un petit déjeuner qu’il lui portât en la réveillant doucement. MATOLCK : Cass adorée, réveille toi…il faut juste que j’aille voir Rox et nos vacances commencent CASSANDRA (ouvrant un œil) : Non pas maintenant, reste encore un peu MATOLCK : Ben non je serais en retard… CASSANDRA (l’enlaçant) : et après ? Une heure trente huit minutes et quarante sept secondes plus tard Matolck entrait dans le ready room du capitaine. TELLAN : Alors numéro un…bien dormi ? MATOLCK : « dormi » n’est pas le premier terme qui me serais venu à l’esprit TELLAN : c’est normal pour une nuit de noce ! MATOCLK : Ce n’est pas que pour ça, c’est juste que quand on est arrivés dans nos quartiers… Plus Matolck lui racontait les détails organisés par Karl, plus le sourire de Rox s’élargissait. TELLAN : Bah vous allez pouvoir vous rattraper pendant les vacances. 124 MATOLCK : Justement Capitaine, je voulais vous dire que les différents quart sont organisés, les listes de permissionnaires sont établies, les équipes de sécurité sont prêtes au cas où, donc en résumé, tout est prêt. TELLAN : Bien. Vous partez quand ? MATOLCK : Juste après cette réunion. TELLAN : Bonnes vacances numéro un. MATOLCK : Merci Capitaine ! Dix minutes plus tard, Matolck & Cassandra étaient sur les pods de téléportation avec les 3 m3 de bagages que Cassandra avait voulu apporter avec elle. Matolck n’en voyait pas trop l’intérêt, surtout qu’ils avaient prévus de revenir dormir à bord par mesure de sécurité, mais Cass ayant lourdement insisté, il n’avait pu s’y opposer. 3 secondes plus tard, ils se dématérialisaient dans un nuage de particules bleutées. SL #58 – Lioux Très très tôt, le lendemain du mariage... Lorsque Rox Tellan s’éveilla, il remarqua deux choses. La première était qu’il avait un cuisant mal de tête qui lui trépignait allégrement les tempes. La seconde était qu’une partie de ses couvertures et qu’un de ses oreillers avaient disparu. Si le Bétazoïd pouvait s’expliquer facilement sa première constatation, il ne pouvait comprendre la seconde, surtout que ladite première constatation nuisait drastiquement à la compréhension de ladite seconde (ou à une quelconque forme de raisonnement, d’ailleurs!). S’asseyant avec peine dans son lit (se demandant même un instant si un plaisantin n’avait pas transformé celui-ci en lit d’eau), Rox dût fermer les yeux pendant plusieurs secondes pour cesser de sentir tout tanguer autour de lui. Son équilibre rétablit (pratiquement! ;oP :)), le Bétazoïd entreprit tant bien que mal de se lever. Il fit quelques pas, dont la direction était souvent plutôt aléatoire, quand il sentit soudain sous son pied droit une forme inhabituelle qui ne pouvait être fruit de sa grisaille matinale. Cette troisième constatation du Bétazoïd fut ponctuée d’un souffrant réveil auditif alors qu’un "Aïe!" sonore retentit dans la chambre du CO de l’Indépendance. Retirant vivement son pied, Rox posa les yeux sur le sol et fut on ne peut plus surpris d’y apercevoir, empêtrée dans ses couvertures manquantes, la jolie Zeemia qui venait de s’éveiller en sursaut sous le coup de la douleur. Il y eut un moment de confusion, le temps que le cerveau de Tellan enregistre et analyse convenablement ce qu’il voyait, et le temps que Lioux s’éveille complètement et réalise ce qui se passait autour d’elle. Massant furieusement son mollet endolori, Zeemia s’exclama enfin : - Tu ne peux pas regarder où tu marches!? C’est que ça fait vraiment mal! 125 À peine conscient des reproches de la jeune femme bleue, le Bétazoïd ne put que rappliquer : - Zeemia? Mais qu’est-ce que tu fous là? La mine de Rox réussit à faire sourire la demi-Trill et surtout à lui faire oublier sa soudaine frustration. Zeemia s’assit convenablement, et regarda savamment Tellan. - Je dormais, ne vous déplaise, répondit-elle comme si elle récitait effectivement une fable. - Sur le plancher? voulut encore savoir le Bétazoïd, dont les neurones refusaient toujours de travailler. - Non, au plafond! renchérit Zeemia. Pendant une fraction de seconde, Rox leva les yeux vers le haut. Ce fut le moment où son cerveau choisit de reprendre ses fonctions, et c’est en rougissant légèrement qu’il reposa son regard sur sa belle. Il fut alors tenté de lui dire combien il la trouvait magnifique, ainsi qu’elle était, un brin désorganisée, les cheveux en broussaille, le visage encore quelque peu endormi, dans son pyjama de soie blanc. Il se retint cependant de le faire, se souvenant que les membres de la gente féminine n’appréciaient que très peu ce genre de compliment le matin au lever, alors qu’elles étaient tout au naturel (allez savoir pourquoi!). Rox s’agenouilla près d’elle, et entreprit de lui masser gentiment la jambe sur laquelle il avait malencontreusement posé le pied. - Ça fait encore mal? demanda-t-il piteusement. - Non, c’est bon, merci. Je crois que j’ai été surtout surprise. Mais si tu veux bien me masser les pieds, rajouta-t-elle en riant, je suis prête à oublier tout l’incident! Haussant nonchalamment les épaules, le Bétazoïd s’exécuta alors que Zeemia roucoulait de plaisir. - Tu sais, tu n’étais pas obligée de dormir sur le sol, déclara Rox après un moment. - Dormir à côté de toi, tu n’y penses pas! s’exclama Lioux. Avec l’haleine que tu avais hier, c’est bien un miracle que j’aie réussi à dormir dans la même pièce que toi. Elle se mit à rire nerveusement. Rox n’insista pas. Il connaissait assez Zeemia pour savoir que l’humour était son seul moyen de défense, et qu’il s’était aventuré sur un terrain où elle n’était plus du tout à l’aise. Un silence malaisé s’installa, et Tellan sentit les muscles du pied de Lioux, qu’il caressait vigoureusement, se raidir. - Je suis désolée, murmura-t-elle au bout d’un certain temps. Je sais que tu aimerais que ça aille plus vite mais... - Ne t’excuse pas, je t’en prie. Je comprends. Moi aussi, j’ai eu mes doutes. 126 Ils ne dirent rien de plus pendant un long moment encore. Du pied, Rox était passé à la cheville, et il constatait avec soulagement que les muscles de Zeemia s’étaient relâchés. La jeune femme bleue finit par s’étirer, puis se redressa, retirant sa jambe de la poigne du Bétazoïd. Elle appuya sa tête sur la poitrine de celui-ci, puis soudainement, elle se mit à lui bécoter langoureusement le cou. Lentement, elle se saisit du poignet de Rox et lui approcha la main de son corps frêle, l’invitant à découvrir ses courbes. Incertain, le Bétazoïd interrogea sa belle du regard. Elle mauvissait déjà. - Doucement, susurra-t-elle à son oreille. Juste un peu... Lorsque Rox Tella s’éveilla pour la seconde fois ce matin-là, il était de nouveau dans son lit, et il serrait tendrement Zeemia dans ses bras SL #59 – T’Kar Ce matin-là, tout était assez flou dans l'esprit de T'Kar et les derniers évènements avaient du mal à refaire surface. Puis alors qu'elle avait ouvert un oeil, tout surgit dnas son cerveau comme un coup de tonnerre. Elle se rappela le mariage du FO, des danses avec Jazz et des pendentifs, du "cirque pas possible" du département scientifique et DU MOKA!!!!! Elle sortit de son lit un sourcil levé en se disant qu'elle n'avait pas tout à fait entamé sa petite vengeance -certes mesquine envers ce cher CNS du Big I. Elle fit une toilette rapide et s'habilla tout aussi rapidement pour se précipiter à son travail. Elle n'avait guère envie de prendre son petit déjeuner au mess hall, elle n'avait envie de voir personne aujourd'hui et était plutot d'humeur grognon. La tête rentrée dans les épaules et le regard sinistre, elle se rendit au département scientifique où une foule d'officiers s'activait. T'Kar : Il se passe quoi encore ici? Centuri : Réparation des laboratoires. T'Kar : Bah! Elle reprit son regard noir et s'enferma dans l'un des bureaux d'analyse. Elle n'avait pas vriament de travail pour l'occuper aujourd'hui, juste une ribambelle de projet qui avait été mis en veille. Elle s'installa à l'un des terminals et consulta ses dossiers de recherche. Elle choisit ses recherches sur la vitesse de distorsion et les ondes solitons et se mit au travail. Néanmoins, plus l'heure avancée, plus elle avait du mal à se concentrer. Elle n'arrêtait pas de penser à sa petite vengeance. Au bout de trois heures, elle laissa tomber et éteignit le terminal, agacée. T'Kar : Ordinateur, où se trouve le cns Visao? Ordinateur : le conseiller Visao se trouve dans ses quartiers. La vulcaine eut un petit sourire carnassier. T'Kar : Parfait... Elle se remit à son terminal mais ne se connecta pas à la banque de donnée de son département. Elle contourna quelques systèmes et arriva à la section ingénieurie et plus particulièrement aux systèmes des téléporteurs. Elle fit trois quatre petits 127 bidouillages, enregistra ce qu'elle désirait téléporter et la localisation. Elle effaça les traces de son passage puis eut un large sourire lorsqu'elle éteignit à nouveau le terminal. T'Kar : Ca défoule... **************** Dans les quartiers du cns de l'Indépendance, il faisait encore noir et le trill dormait profondément. Soudain, il eut un petit bip puis un énorme "splouccchhh" . Deux secondes plus tard, le sol et les murs des quartiers du cns étaient recouverts d'une substance visqueuse et sucrés qu'on attribua -après analyse- à du moka au poire. SL #60 – Vela Lorsqu’il avait signé pour Starfleet, Fenras s’attendait à passer de temps en temps des quarts agités, des moments emplis de tension et, surtout, des nuits courtes. Il s’en félicitait. D’abord parce que la tension était plutôt un moteur chez lui et dans les situations de crise, il perdait rarement ses moyens – sauf si celles-ci impliquaient du personnel féminin, ce qui avait le don de le mettre dans l’embarras. Même s’il n’avait toujours pas trouvé de palliatif, il avait fini par s’habituer aux taquineries du staff qui s’était fait des gorges chaudes à la lecture d’une interview fracassante… Ensuite, les nuits courtes, ça ne le dérangeait pas. Il n’aimait pas dormir, estimant que c’était une perte de temps – tout en reconnaissant le besoin vital de prendre du repos. Depuis tout petit, 4 à 5 heures de sommeil lui suffisaient et il s’accommodait facilement de moins. Le fait de se lever plus tôt que les autres lui apportait une sensation de puissance incomparable : le monde lui appartenait. Mais cette nuit, il aurait aimé pouvoir dormir, ne serait-ce qu’un peu : il lui fallait récupérer, et tenter d’oublier. Trop de choses en tête, trop de choses qui le perturbaient : le mariage de son FO vénéré, le « trafic » de Klemp et T’Kar… Rien que d’y penser lui faisait bouillir les sangs. Son attitude désobligeante, ses réflexions et remarques acerbes auraient valu à n’importe quel autre officier mâle une série de répliques virulentes ou une indifférence de rigueur (Fenras était bien trop respectueux des codes moraux de la Fédération pour se laisser aller à des bagarres inutiles). Un duel ? Non, honnêtement, l’ushaan n’était pas la solution. En bon Andorien, ça le démangeait, mais, même si Starfleet autorisait ce genre de règlement de comptes (considérant qu’un décès au cours d’un duel andorien équivalait à un suicide), la coutume exigeait la présence de 3 à 5 témoins neutres – et Fenras n’avait pas du tout envie d’en débattre sur ce plan avec elle en face d’autres personnes. Ce serait… un aveu de défaite. Curieusement, il sentait qu’elle cherchait à le pousser à bout, pour une raison qu’il ignorait, mais, alors qu’il en était conscient, il ne parvenait pas à prendre le recul nécessaire pour oblitérer ces querelles de son esprit. Tout ce qu’il voulait, c’était lui donner une bonne leçon. Il en avait eu l’occasion et avait hésité au moment de la saisir. Scrupules. A la fin de l’interrogatoire, il s’était soudain senti vieux et vidé de toute énergie ; usé, fatigué. Et pour des broutilles, des enfantillages. Bon, un labo avait sauté, le Ferengi trempait sans doute dans quelque 128 sombre affaire, la Vulcaine avait des relations douteuses. Et alors ? A son arrivée à bord, Fenras avait hoqueté de surprise lorsqu’il avait vu l’effarante capacité d’ingestion alcoolique dont le FO pouvait faire preuve ; l’état lamentable dans lequel il lui était arrivé de se trouver à l’issue de certaines soirées ne l’empêchait pourtant pas d’être à ses yeux l’homme le plus compétent du vaisseau. Quant au capitaine Tellan et à son ami Davis, ils ne rechignaient pas non plus à taquiner la dive bouteille… Bref, il fallait absolument que Fenras se mît au vert. Les ruines mystérieuses de Cardassia lui fourniraient sans doute le contexte nécessaire. Encore eût-il fallu qu’il pût dormir tranquille chez lui ! Jusqu’au matin, l’Andorien avait retardé l’échéance, tiraillé entre la volonté de voir dans quel état le fauve de Matolck avait laissé ses quartiers et celui de s’y rendre le plus tard possible, voire pas du tout. Mais la fatigue (et l’amour-propre) avait eu raison de ses réticences. C’est ainsi qu’au lever (virtuel) du jour, il se trouva face à face avec Karoline… Allons, la bête n’était pas redoutable. Tout au plus se sentait-elle un peu mise à l’écart. D’accord, elle avait légèrement mâchouillé quelques uniformes (n’y trouvant décidément pas la même saveur qu’à ceux de son Matolckounet) et avait baptisé allègrement certains des recoins de la salle de bain (y laissant une odeur acide qui devait mettre plusieurs jours à se dissiper), mais les précieuses datas et les instruments de musique n’avaient pas souffert. Restait à s’entendre avec elle. Au départ, Fenras fut malgré lui sur la défensive. Karo l’observa, le jaugea et attendit quelque chose (un câlin ? une caresse ? un quartier de viande ?) qui ne vint décidément pas. L’étrange petit homme bleu ne semblait pas agressif, il ne s’exprimait pas dans les ultra-sons comme la mégère qui accaparait son Matolck adoré. Au contraire, il était silencieux et avait un regard perçant. Puis il se mit à lui tourner autour, sans parler. Un instant, le félin sentit son instinct atavique reprendre le dessus sur des années de compagnie humaine : il se retourna pour éviter d’avoir cet humain dans son dos. Etrange ballet que celui de cet homme et de ce gros chat qui s’inspectent mutuellement. Ensuite, Fenras s’assit sur le lit, vanné, et désespéré. Karo comprit qu’il n’était pas du tout dangereux : il semblait même pitoyable. Elle s’en alla donc reprendre place sur le matelas, contre le mur, tout en continuant à l’observer. L’homme bleu s’exprimait maintenant, mais il semblait parler tout seul, et il n’avait pas l’air très convaincu : VELA : Bah je fais quoi maintenant avec elle ? Karoline aurait voulu le réconforter, sentant confusément la détresse de cet individu. Mais il se retourna alors et leurs yeux se croisèrent. La panthère soutint un moment cet échange et comprit qu’elle avait affaire à un vrai guerrier : une flamme brûlait en lui, comme dans son Matolckounet lorsqu’il n’était pas complètement ivre. Elle souhaita alors ne pas avoir à se battre. C’est alors qu’il s’adressa à elle, d’une voix 129 étrangement douce : « Toi et moi, ma vieille, va falloir qu’on s’entende avant que tu ne retournes dans ta chambre. Pas envie que ton maître soit mécontent. Tu comprends ? » Pour toute réponse, le fauve bâilla. Fenras sourit, s’étira, bâilla à son tour. Puis il saisit délicatement un oreiller, le cala dans l’angle du mur, s’installa doucement sur le lit à l’opposé de Karoline, à demi-assis, le visage tourné vers elle, croisa les bras puis parla à nouveau : « Ecoute, j’ai besoin de dormir un peu. Tu comprends ? Donne-moi une petite heure. Ou deux. Ensuite, je te ramène chez toi. Ca te va comme deal ? » Karoline le regardait, attentive. Cet homme ne lui voulait pas de mal. Elle se lova, posa sa tête sur ses pattes avant repliées et maintint son regard sur son vis-à-vis. Ce dernier faisait de même. … A son réveil, Fenras constata que la panthère dormait toujours sur son lit. En tentant de joindre Matolck, il lui fut répondu qu’il avait déjà entamé sa lune de miel sur Cardassia. Il se retrouvait avec la panthère de son FO sur les bras, et aucune idée pour s’en occuper. Par quoi commencer ? SL #61 – Harker Jazz était entré dans la salle de conférence. Il n'avait pas l'habitude que son père l'appelle, encore moins par les voies officielles de Starfleet. Néanmoins, il fallait avouer que son père était plutôt ocuupé avec ses fonctions d'officier scientifique à Starfleet commade et en tant que professeur à l'académie. Jason lui sourit. HARKER: Alors Papa, que me vaut l'Honneur de cette communication ? et par les voies officielles ? Une message aurait été suffisant. MAJOR HARKER: Premièrement, J'ai été heureux de voir que tu n'avais pas renoncé à Starfleet complètement. J'avais été surpris de voir dans les dossiers que tu avais donné ta démission. Quand J'ai vu que tu avais demander une réaffectation, J'ai été agréablement surpris. HARKER: Je croyais que mon temps était venu, mais je me suis vite rendu compte que ma place était sur un vaisseau. MAJOR HARKER: Tu m'en vois ravi. J'espère que mon petit-fils va bien. Il est avec toi sur l'indépendance ? HARKER: Pas encore, il est sur Lys 5 avec Lantash. Je vais probablement aller le prendre quand nous repasserons par là. MAJOR HARKER: Tu lui dira le bonjour de son grand-père. HARKER: Bien entendu Papa. Alors, pourquoi cet appel, ce n'est sûrement pas juste pour prendre de mes nouvelles ? Tu es pas mal occupé pour que ce ne soit que cela. 130 MAJOR HARKER: En effet Commander. HARKER: Tiens, voilà le Cmdr. Alors je vous écoute Major. Que puis-je faire pour Starfleet command ? MAJOR HARKER: L'Indépendance est en mission sur Cardassia Prime. Starfleet Intelligence aimerait que vous nous rendiez un petit service. HARKER: Le département d'Intelligence ? MAJOR HARKER: Quand vous serez sur Cardassia, vous vous rendrez de la quartier Ouest de la capitale pour rencontrer un agent infiltré. Il est en mission permanente là depuis près de cinq ans. Il ne peut pas quitter Cardassia sans se faire remarquer. Alors il vous donnera le dossier sur ce qu'il à amassé ces dernières années. Il est impératif que les cardassiens ne vous soupçonne pas et qu'ils ne tombent pas sur ces informations. Cela pourrait compromettrenos relations avec eux. HARKER: C'est une mission pour l'Indépendance ou pour moi ? MAJOR HARKER: Pour vous commander ! N'en parlez qu'au commodore Tellan qu'en absolue nécessité. HARKER: Pourquoi moi ? MAJOR HARKER: Vous avez un entraînement de commando et vous êtes télépathe actif. Vous serez donc en mesure de savoir si notre homme est le bon. Acceptezvous la mission ? HARKER: Je n'ai pas vraiment le choix Major. MAJOR HARKER: Bien sûr que vous avez le choix Cmdr ! HARKER: Je la prend Major. MAJOR HARKER: Bien alors j'attend votre rapport Cmdr. Harker Out ! Jason resta surpris. Depuis quand son père travaillait pour Starfleet Intelligence. Maintenant il avait une mission. Alors adieu belles vacances. Néanmoins il fallait rester prudent. Comme ça la Fédération surveillait les cardassiens de près ? Jazz préférait ne pas trop se poser de question. Il connaissait assez le département d'Intelligence pour savoir qu'il ne fallait pas trop en savoir pour son propre bien. Alors l'officier tactique ressortit de la salle de conférence et fit comme si de rien était. SL #62 – T’Kar La prison impériale où croupissaient opposants politiques, esclaves belliqueux et rebelles était un bâtiment haut et massif qui perçait les nuage noirs de la sinistre planète Atavia. L’édifice avait été creusé dans le flanc d’une montage et offrait une splendeur cauchemardesque de pierres noircies par des siècles de pollution. Les abords de la prison n’étaient qu’une vaste plaine boueuse où la nature avait bien du mal à subsister. Une longue route caillouteuse coupait l’étendue marécageuse en 131 deux et reliait l’établissement pénitencier à l’unique ville d’Atavia où vivaient les gardiens aux mines patibulaires. L’intérieur du bâtiment était à la hauteur de son environnement et n’était qu’un dédale de couloirs moisis, de cachots humides et de salles malsaines. « Un endroit pire que l’enfer, défiant même l’enfer ! » était la devise des gardiens qui ne semblaient vivre que pour rendre la vie des prisonniers davantage cauchemardesques que leurs rêves les plus ténébreux. Et c’était fort réussi, les prisonniers s’ils n’étaient pas déjà fous à leur arrivée à Atavia le devenaient irrémédiablement. Cela était l’objectif des dirigeants de l’Empire des Survivants qui réservaient aux récalcitrants, aux agitateurs la prison d’Atavia où ils payaient le prix fort pour leurs « présumés » crimes. Le seul nom d’Atavia faisait trembler plus d’un à travers l’Empire et tous les rebelles Kachiris, qui combattaient dans l’ombre l’oppresseur impérial, s’étaient préparés à finir dans un cachot d’Atavia. C’était justement dans l’un deux qu’une sympathisante des rebelles y étaient à présent enfermés. Elle y vivait depuis plus de trois mois et déjà l’expression de son visage et son allure s’étaient modifiées et étaient devenues similaires aux autres prisonniers. Elle ne sortait jamais de sa crasseuse cellule et ne voyait en général personne, à part le gardien responsable de son étage, un certain Grubek qui avait toujours un regard absent et lointain. Ni cruel, ni compatissant, il était totalement indifférent au sort de la femme qui dépérissait à vue d’œil. Quelle importance après tout ! A la prison d’Avatia, il n’y avait que des condamnés à perpétuité, si elle mourrait un peu plus tôt, cela ne ferait qu’abréger ses souffrances. Ce jour-là, Grubek ne rendit pas visite à la femme et elle resta plus d’une journée dans le noir, seule, ressassant ses éternels regrets. Assurément, elle était sur la pente douce et inexorable de la folie. La jeune femme avait les cheveux mi-longs noirs et décoiffés, elle portait l’habit des Kachiris mais n’en était pas une. Elle les avait certes aidés mais elle n’avait guère eu le choix. Perdue dans cette galaxie, elle n’avait trouvé qu’eux pour l’aider et la guider. Les Kachiris, petites créatures osseuses et délicates, l’avaient soignée et nourrie, en échange, la jeune femme avait tout naturellement pris part à leur combat. A présent, elle faisait des rêves de lointaines planètes, de vaisseaux spatiaux où, un an auparavant, elle avait vécu avec ses amis et sa famille. Elle ramena ses jambes contre sa poitrine et se balança devant en arrière, une posture qu’elle prenait de plus en plus souvent. Elle se sentait plus en sécurité aussi, blottie contre l’un des murs de sa cellule. Elle fixait un point imaginaire devant elle et laissait son esprit vagabonder, sortir de cette misère ; chaque jour, ainsi, elle s’évadait et retrouver sa galaxie d’origine, oubliant derrière elle la souffrance et la perdition. Mais dès qu’elle cessait le balancement, son esprit revenait brutalement, comme une claque, à la réalité et son horreur lui donnait la nausée. Il y avait quelques temps qu’elle ne pleurait ni ne suppliait plus ses gardiens. Elle savait qu’elle l’avait fait et cela lui fit honte. Pourquoi ne pouvait-elle plus se lever et se battre ? Elle n’avait même plus la force de supplier… Pourtant, une part d’ellemême ne pouvait concevoir de mourir ainsi, elle était si jeune, c’était inimaginable. _ Tu crois vraiment que tu peux sortir d’ici ? Si c’est si facile, pourquoi ne le fais-tu pas ? Elle avait pris l’habitude de parler à voix haute, laissant ses sentiments et ses moindres pensées envahir ses oreilles. Elle ne se rendait même plus compte qu’elle parlait, elle avait l’impression qu’une autre personne dialoguait avec elle. _ Il suffit de se lever et de frapper de toutes ces forces contre cette porte. Les gardes viendront mais nous les tuera tous. Ils le méritent… Des larmes coulèrent le long de son visage, ses mains tremblèrent, elle se sentait si faible. Mais à l’intérieur d’elle, elle sentait une haine, une rage contre elle et contre 132 les gardiens, une rage qui pouvait exploser à tout moment et qui –elle aimait à le croire- pouvait détruire son cachot et faire disparaître la prison entière. Annihiler toute la souffrance en une seconde, tout raser comme si rien n’avait jamais existé, renvoyant ce cycle mortel de douleur et de folie dans le néant. Sa vie se bornait à cette vision de destruction qui se mêlait aux visages des ses enfants, de son mari et des moments heureux qu’elle avait vécu. Les avait-elle vécu vraiment au moins ? Elle n’en était plus tout à fait sûre. Tous ses souvenirs devenaient flous et lointains. Pourtant, elle avait tant besoin d’eux pour tenir, besoin d’eux pour survivre. _ Encore un moment… Encore un peu… murmura-t-elle, péniblement. Elle se leva brusquement et sentit une de ses fréquentes crises de nerfs l’envahir. Elle savait pertinemment qu’elle devait se retenir car cela ne ferait que la blesser. La jeune femme mit son visage dans ses mains et ferma ses yeux en partant dans un rire fou. Elle rouvrit les yeux dans un sursaut, s’agrippant à ce qu’elle put. Hébétée, elle regarda autour d’elle, reprenant doucement ses esprits. Elle était dans un bureau aux murs d’un blanc impeccable et au sol moquetté et doux. Tout lui revint lentement : elle était à bord de l’Indépendance, elle était en sécurité. A côté d’elle, Klemp la regardait avec inquiétude. Klemp : Ca va ? T’Kar : Que… ? Klemp : Vous vous êtes assoupis, il me semble. Pas assez dormi ? T’Kar : Pourtant si… Elle fit une moue embêtée. Même si elle s’était assoupie, elle trouvait son rêve bien trop réel à son goût. De plus, elle n’avait jamais rêvé de cette période de sa vie depuis son retour dans Starfleet. Puis elle repensa à Harker et la vision qu’elle avait eue près de lui. Elle se demanda un instant si elle devait lui en parler, peut-être y avait-il un rapport ? SL #63 – Lioux Après avoir avalé un copieux déjeuner "à-la-Edgard", Zeemia avait bien été obligée de laisser Rox reprendre ses fonctions de CO. Le Commodore devait rencontrer son FO le matin même, et par la suite, Tellan devait prendre contact avec un certain Gul Davar qui lui servirait d’intermédiaire lors des séances de négociations qui devaient s’en suivre. Zeemia devait bien admettre qu’elle éprouvait une quelconque méfiance par rapport à toute cette histoire, mais son optimisme teinté de naïveté la forçait à passer outre ses sentiments d’insécurité. Et puis, sa curiosité naturelle l’attirait irrémédiablement vers Cardassia, un endroit dont elle ignorait pratiquement tout. Elle réintégra ses quartiers sitôt son repas terminé, enfila des habits civils se prêtant autant à l’excursion et à la botanique qu’au chaud climat cardassien (le traditionnel ensemble camisole, short et botte de marche qu’elle portait pour jardiner à l’Arboretum), et empaqueta un peu de matériel dans un grand backpack. Elle glissa aussi de quoi pique-niquer dans son sac-à-dos, espérant que Rox serait capable de la rejoindre et qu’ils pourraient manger ensemble à nouveau. Par prudence, elle enfila ensuite une veste sans manches par-dessus ses habits sur le revers de laquelle elle épingla son combadge. Le petit appareil était ainsi à la portée de sa 133 main si jamais elle avait besoin de contacter l’Indépendance, mais il était hors de vue de la foule, ce qui risquait d’attirer un peu moins l’attention sur elle. Zeemia en était à cette réflexion lorsque son regard se posa sur l’image que lui exhibait le grand miroir rond de sa coiffeuse. Elle soupira. Évidemment, avec ses longs cheveux violacés et sa peau bleue mouchetée de taches Trill indigos, elle attirait invariablement l’attention. Lioux haussa les épaules. Elle n’y pouvait rien, après tout. Elle s’approcha de la glace et s’observa un moment, elle-même fascinée par la singularité de sa physionomie. Un sourire erra sur ses lèvres alors qu’elle repensait aux événements du matin. Rox, lui, n’avait cure de son étrangeté. Pour le Bétazoïd, Lioux était ravissante, point final. Différente, certes (ce qui n’était pas mal du tout), mais jamais Tellan n’avait fait sentir à Zeemia qu’elle était autre chose qu’une jolie femme. La demi-Trill ferma les yeux et ravala un sanglot, songeant à tous ces hommes dont les yeux s’étaient posés sur son corps et avaient vue en elle un trophée exotique à exhiber. De nouveau, elle soupira. Étrange, comme la mélancolie trouva à l’envahir avec autant de facilité. Elle sentit alors une douleur lui titiller le cervelet. Le haut de sa nuque élança pendant quelques instants, et elle crut percevoir un murmure. La sensation disparut cependant avant qu’elle n’ait pu saisir aucun des mots qui venaient à son oreille. Zeemia resta un moment immobile, guettant le moindre bruit, le moindre mouvement, tous les sens en alerte. Elle sursauta, laissant même échapper un petit cri, sentant quelque chose se frotter contre sa jambe. Son regard se tourna vers le sol, et Lioux se sentit particulièrement ridicule lorsqu’elle constata qu’il ne s’agissait que de Saturne. Le gros chat blanc, sûrement affamé, se frottait allégrement sur ses mollets. Zeemia le souleva dans ses bras et l’entraîna vers le réplicateur. Elle synthétisa un déjeuner félin B35 (son préféré), posa Saturne par terre et regarda avec indulgence l’énorme matou engouffrer sa nourriture à une vitesse digne du warp! Bastet, la chatte noire, était quant à elle hors de vue. Elle devait être atrocement furieuse que Lioux ait découché, et il faudrait sûrement plusieurs jours avant qu’elle ne se défâche. Zeemia haussa les épaules. Elle était habituée aux petites colères de Bastet et n’y prêtait plus vraiment attention. D’une main, Lioux se saisit de son sac-à-dos, l’enfila et quitta ses quartiers le coeur léger. =/\= Fenras Vela était attablé à son bureau, au Département de la Sécurité. Il maugréait tout bas, pestant encore contre Karoline qui s’était montrée un peu moins coopérative ce matin qu’elle ne l’avait été pendant la nuit. Non mais! Comment faire pour enfiler un uniforme avec cette énorme panthère qui prenait un malin plaisir à réduire en charpie tout tissu noir en mouvement à porté de sa griffe? Vela avait été obligé de s’y reprendre à trois fois avant d’être capable de mettre un pantalon intact, et il n’avait réussit à enfiler sa veste d’uniforme que dans la sécurité de sa salle de bain. Décidément, en cette matinée, l’Andorien se sentait particulièrement découragé. Et maintenant, il apprenait que Matolck étant disparu sur Cardassia avec Cassandra, le laissant aux prises avec deux problèmes. Le premier était d’ordre purement 134 pratique : que faire de Karoline? L’Andorien avait beau ruminer la question encore et encore, il n’entrevoyait aucune solution convenable. Il fallait dire que ses pensées étaient aussi beaucoup plus occupées par son problème numéro deux : comment assurer la sécurité de son FO alors qu’il ignorait où il se trouvait! Le Chef de la Sécurité était tellement absorbé par la question qu’il n’entendit même pas la porte de son département s’ouvrir. - Bon matin, Monsieur Vela! entendit-il gazouiller tout près de lui. Fenras fit rapidement pivoter sa chaise et se trouva ainsi nez à nez avec l’assistanteConseillère. - Euh... Bonjour Miss Lioux. Que puis-je faire pour vous? La jeune femme bleue, tout sourire, se hissa sur le bureau du Chef de la Sécurité (ce qui exaspéra un peu plus l’Andorien). - Monsieur Roy m’a informé des procédures pour descendre sur Cardassia. Je vous apporte donc mon itinéraire pour que vous sachiez à tous moments où je me trouve, expliqua Zeemia en lui tendant un padd. Fenras se saisit dudit padd et laissa échapper un soupir en examinant les projets que la jeune femme bleue avait fait pour la journée. - Si vous permettez, Miss Lioux, j’aimerais vous assigner une escorte. Vous allez vous promener dans des endroits peu fréquentés et il me semble dangereux de vous laisser y aller seule. Peut-être que... - Ah non! l’interrompit Zeemia en faisant la moue. Je ne veux pas d’un garde de sécurité qui me suive partout! Sans offenses, Monsieur Vela, mais vos officiers sont de véritables rabats-joies. "Ne grimpez pas là, Miss Lioux!", "Ne cueillez pas ceci, Miss Lioux!", "Il commence à faire noir, Miss Lioux, nous devrions rentrer!", ou pire encore : "Pas la route panoramique, Miss Lioux, elle est trop isolée et trop accidentée!". - Soyez raisonnable, Miss Lioux. Nous ne savons pas vraiment comment nous serons accueillis sur Cardassia. Peut-être la foule sera-t-elle hostile à votre égard? Zeemia secoua la tête. - Allons donc! Je suis une grande fille et je peux très bien me débrouiller toute seule. Si ça peut vous rassurer, je peux vous faire un rapport de ma position à toutes les deux heures. J’amène un combadge avec moi, juste au cas... Les antennes de l’Andorien frémirent à la seule pensée que la jeune femme ait pu songer à quitter l’Indépendance sans le petit appareil. - J’exige que vous ayez votre combadge sur vous en tout temps! s’emporta-t-il. Sinon, vous restez à bord de ce navire. La jeune femme s’esclaffa soudain d’un fou rire limpide qui désarçonna complètement Vela. Il la regarda un moment, incrédule, ne sachant pas s’il devait 135 s’indigner ou se joindre à elle, quitte à se rendre ridicule. Zeemia finit par se contrôler. - Je vous demande pardon, s’empressa-t-elle d’énoncer. Vraiment, ça n’était vraiment pas très gentil. Un véritable manque de tact, je m’en excuse. C’est juste que... Juste que... Le rire menaçait de s’emparer d’elle à nouveau. Fenras fronça les sourcils. - Quoi? Qu’est-ce qu’il y a? Lioux se mit à se tordre nerveusement les doigts, véritablement mal à l’aise. - Je... Je ne voudrais pas vous blesser. Je suis vraiment mal... Vraiment, je suis confuse. La jeune femme bleue débarqua du bureau, s’apprêtant presque à fuir le département. - J’insiste, expliquez-moi, demanda Vela avec intensité. Elle hésitait encore, aussi ajouta-t-il : - Je ne serai pas vexé. Elle le regarda encore un instant, indécise. - C’est que... enfin... Lorsque vous êtes en colère, vos antennes se projettent vers l’avant et... Et... Je n’en sais rien. Sur le coup, ça m’a parut très comique, mais maintenant, j’en meure de honte. Vela, entendant cela, se cala dans son fauteuil. C’était bien la pire bêtise qu’il avait jamais entendu! Non mais, non mais! Personne ne le prenait-il donc au sérieux? Zeemia s’approcha timidement de lui. - Pardonnez-moi, insista-t-elle. C’était très gauche de ma part. Devant tant de culpabilité, Fenras se sentit incapable de lui tenir rancune. - C’est bon, c’est bon, laissa-t-il tomber. Où en étions-nous? Ah oui! Je voudrais vous assigner Horton comme accompagnateur. Il pourra vous rejoindre immédiatement à la salle de téléportation et... - Monsieur Vela, non! Ce sont mes vacances, et j’ai envie d’aller où bon me semble! Je vous promets de vous tenir au courant de ma situation ponctuellement, mais je refuse qu’on me colle un babysitter! Fenras se sentait désespéré. Pourquoi n’avait-il pas à faire face à des Klingons éméchés, des Vulcains en Ponn Farr ou des Bajorans enragés? Dans ces cas-là, il savait comment réagir. Non, plutôt que de tomber sur des Naussicans belliqueux, il 136 se trouvait toujours aux prises avec des jeunes femmes dont la simple beauté était désarmante, et qui avaient un caractère impossible. - Miss Lioux, n’insistez pas! - Monsieur Vela, ne me forcez pas à jouer du grade! Les épaules de l’Andorien tombèrent. Comment assurer la sécurité de ses supérieurs alors qu’on lui faisait ainsi la vie dure! D’abord son FO qui s’évanouissait dans la nature, ensuite, l’assistante-Conseillère qui voulait n’en faire qu’à sa tête. - C’est bon, c’est bon! céda-t-il enfin. Mais n’allez pas dire que je ne vous avais pas averti! Lioux applaudit la bonne nouvelle. - Merci, Monsieur Vela, vous êtes vraiment génial! Je vous jure qu’à tout moment, vous saurez où je me trouve! Elle lui fit la bise sur le front et se hâta de déguerpir, avant que l’Andorien ne change d’idée. Une fois les portes du département refermées, Fenras ouvrit un canal de communication. - Vela à Junior. Vous me recevez? - Ici Junior. Je peux faire quelque chose pour vous, Sir? - Venez me rejoindre au département, pronto! Je vais avoir besoin de vous pour me retracer un FO et pour m’aider à garder un oeil sur nos vacanciers un peu trop intrépides. - Parfait, Sir. J’arrive! L’Andorien éteignit son terminal. Il n’avait tout de même pas dit son dernier mot! =/\= Lorsque Zeemia arriva à l’Ingénierie principale, elle se sentait encore toute mal d’avoir rit des antennes de Fenras Vela. "Moi qui me plaints lorsque l’on me traite comme une bizarre à cause de mon allure, voilà que je m’esclaffe des attributs andoriens du pauvre Fenras. Merde! Quelle bêtise!" songea-t-elle en soupirant pour la Xième fois ce matin-là. Des yeux, Lioux chercha son ami V’Tek. Il était au fond de la pièce, derrière le warp core, sûrement en train de travailler à quelque tâche fastidieuse à laquelle Zeemia ne comprendrait vraisemblablement rien. S’arrêtant pour discuter avec un peu tout le monde, il fallut près d’une vingtaine de minute à la jeune femme bleue avant qu’elle ne réussisse à atteindre V’Tek. Le Ulian semblait l’avoir aperçu, mais ne s’était pas déplacé pour venir la trouver. 137 - Bonjour V’Tek! lança joyeusement Zeemia à son attention alors qu’elle s’approchait de lui. - Bonjour Miss Lioux, répondit l’acting Chef Ingénieur sur un ton plutôt froid et distant. - Je vous dérange? demanda la jeune femme bleue qui cherchait à comprendre ce qui lui valait un accueil si peu chaleureux. - Plutôt, oui, répondit le Ulian sans plus élaborer. Zeemia l’observa un moment. Il avait l’air tendu et irrité. - Que se passe-t-il? demanda-t-elle encore, avec bienveillance. V’Tek émit un grognement agacé, et se tournant vers elle, vint pour lui rappliquer quelque chose qui n’aurait sûrement pas été de très bon goût. Il se retint cependant, se contentant de dévisager la jeune femme pendant un moment. Il émanait de lui une impression de colère refrénée, de jalousie, presque. D’un coup, il sembla cependant se calmer. - Vous allez sur Cardassia? l’interrogea-t-il un peu vertement. - Oui. - Profitez-en pour moi aussi, alors, grommela-t-il. Moi, je suis pris ici! - Comment ça? V’Tek s’emporta : - Oh! C’est très simple! Nous sommes en orbite autour de Cardassia Prime, aussi me demande-t-on de renforcer le système de sécurité, au cas où, vous savez... Mais en même temps, il faut que je trouve moyen de faire fonctionner les senseurs à plein régime, puisque le gouvernement cardassien nous a permis d’envoyer quelques sondes et de faire des balayages du secteurs! C’est l’occasion rêvée d’obtenir de l’information sur l’état du système cardassien, aussi il ne faudrait surtout pas manquer ça! Mais en aucun cas on ne doit sacrifier la sécurité à bord pour permettre la récolte d’information, aussi c’est aux ingénieurs de se fendre le crâne pour trouver un moyen de tout faire rouler au maximum, sans nuire aux systèmes de défense mais sans amoindrir la cueillette de données! Et en plus... Il s’interrompit soudain, manquant de s’étrangler avec ses propos. - En plus quoi? redemanda Lioux dont la curiosité était maintenant piquée au vif. - Rien... Rien du tout. - J’insiste, supplia Zeemia. Dites-moi, V’Tek, ce qui vous rend de si mauvaise humeur. Je voudrais pouvoir vous aider. Il la dévisagea longuement, et la jeune femme bleue eut soudain l’impression qu’elle ne le comprenait plus du tout. 138 - Je ne suis pas Sothar, moi! cracha soudain le Ulian. Je ne suis pas un faiseur de miracles! Lioux encaissa le coup sans broncher. Au fin fond d’elle-même, elle avait l’impression que V’Tek avait amené Sothar sur le sujet volontairement, peut-être même dans le but de la blesser. Plutôt que de s’emporter à son tour sur cette étrange impression, Zeemia s’imposa le silence. Elle remarqua soudain que, le ton de la conversation ayant monté, tous les regards convergeaient maintenant vers elle et V’Tek. - Je... Je suis désolé, finit par bafouer celui-ci. - Ce n’est pas grave, lui répondit Lioux en posant sa main sur son épaule. Et c’était vrai. Zeemia s’était attendue à se sentir terriblement mal à la mention du nom de son ancien amant, mais ce ne fut pas le cas. Avait-elle finit son deuil? Avaitelle enfin accepté que Sothar était mort et ne reviendrait pas? Peut-être son amour grandissant pour Rox y était-il pour quelque chose. Sûrement. Elle s’efforça de sourire à V’Tek. Il avait l’air tellement penaud! "Je devais faire une tête semblable à ce pauvre Fenras, tout à l’heure" songea Lioux en souriant. - Il faut que je file, commença-t-elle. Si je veux avoir le temps de faire tout ce que je me suis planifiée, je dois m’y mettre rapidement. Ce soir, je pourrais peut-être passer chez vous et vous raconter tout cela en détail, si ça vous tente, bien sûr? - Peut-être bien, soupira le Ulian. Si je ne suis pas mort de fatigue. - Je vous ramènerai quelque chose de spécial, promit spontanément la jeune femme. V’Tek lui sourit distraitement. - Allez, filez! J’ai encore plus de boulot qu’il ne m’en faut, conclut-il. Zeemia sourit et s’en fut alors rapidement. Elle envoya bien la main à V’Tek alors que les portes se refermaient devant elle, mais même si le Ulian l’avait aperçu, il ne répondit pas à son signe. Perplexe, Lioux se dirigea vers la salle des transporteurs. =/\= L’air chaud et humide était inconfortable. La grisaille du ciel laissait présager à l’oeil inexpérimenté la venue d’averses, mais c’était là chose bien rare sur Cardassia Prime. La nature était très pauvre sur la décrépite planète, résistant mal aux conditions climatiques acerbes. Dans la ville dévastée où Lioux avait décidé de commencer son périple, il faisait encore plus chaud, alors que des masses de Cardassiens circulaient en la regardant d’un air accusateur. Même si la guerre contre le Dominion était finit depuis quelques temps déjà, Cardassia avait peine à reprendre le dessus. De l’espace, on pouvait voir les cratères qui creusaient la surface de la planète, là ou se trouvaient avant les villes qui avaient été sauvagement rasées par la colère du Dominion. Sur le sol, on ne pouvait que se sentir à prime abord étouffé par la dévastation et la misère. 139 Cependant, derrière cet amas de gris et de ruines, préservés avec amours et dévotions, les quelques vestiges de l’ancienne civilisation cardassienne s’élevaient, splendides. Des monuments immenses, d’anciens lieux de culte, le palais de diplomates de l’ère d’avant la première guerre entre la Fédération et Cardassia... Tout pour ravir les yeux de Zeemia Lioux. Certainement, ce serait une passionnante journée! SL #64 – Touvock Une fois les portes du département refermées, Fenras ouvrit un canal de communication. - Vela à Junior. Vous me recevez? - Ici Junior. Je peux faire quelque chose pour vous, Sire? - Venez me rejoindre au département, pronto! Je vais avoir besoin de vous pour me retracer un FO et pour m’ aider à garder un oeil sur nos vacanciers un peu trop intrépides. - Parfait, Sire. J’ arrive! L’Andorien éteignit son terminal. Il n’ avait tout de même pas dit son dernier mot! Juniors se dirigeant d' un pas presser vers le département de la sécurité, se posa des questions sur l' empressement de son chef a sa présence. juniors arrivais devant la porte du bureau de Vela puis hésitais avant de signaler sa présence car il entendait le chef marmonner dans se bureau. "houlala, s'écriat juniors, je crois que quelqu"un à énerver le chef là, j' ai plutôt interer de faire attention a se que je vais faire moi,(en disant cela juniors se rappeler la bourde qu' il avait commis avec le co, en arrivent sur ce navire et réfléchissait a deux fois avant de rentrer dans le bureau de Vela. Humm aller j' y vais . Véla: Titut (d' une voix ferme et sévère), Entrer!!! Juniors: sire, acting enseigne touvock sire. Véla: ola juniors décompresser un peu si vous plait et asseye vous. L' enseigne juniors s'executat, puis se dirigeas vers son siège, en même temps Vela commençait à s' exprimer. Vela: Juniors je sais que vous n' êtes pas là depuis longtemps sur ce vaisseau, mes j' ai déjà remarquer que vous vouliez montrer vos talent d'enqueteur.N' est-ce pas vrais enseigne? Juniors: Oui Monsieur en quelque sorte. 140 Vela: Donc j' ai deux petite mission a vous confier, la première serait d' essaye de retrouver mon Fo , et la deuxième serait que vous ne perdait pas de vus notre chère et tendre Assistante-Counselor soit Zeemia lioux. Juniors: Monsieur pour ce qui est du fait de retrouver notre FO j' aurais bien un moyen pour essayer de le localiser mes pour cela il me faudrait votre accord pour avoir accer a certain fichier de l' ordinateur et a un petit procéder technique sur une salle de téléportation. Vela: comment ça juniors que vouler vous faire avec un téleporteur? Juniors: Monsieur, quand on teleporte l' ordinateur garde en mémoire chaque particule d' un corps humain ....... Vela: oui oui juniors vous aller pas m' apprendre comment marche un teleporteur quand même! Juniors: Non Monsieur mes pour en venir au fait, si on pouvait detourner le réflecteur principal on pourrait par le bias du faisseau du teleporteur localiser notre FO avec un peu de temps bien sur. Vela : Hum, êtes vous sur que cela marcheras juniors? Juniors: je pense d'aprés mes calculs que nous aurons 75% de chance de le retrouver. Vela: et que faite vous des 25% restant? Juniors eu un moment de silence puis s'exclamat," dans les 25 restant soit il est sous terre ,ou bien dans une chambre d' isolement a champs magnétique. Vela: comment sa sous terre? Juniors: et bien pour vous l' avouer chef j' ai commencer a effectuer des recherches sur notre fo, et je n' est pas trouver de trace de lui sur le navire donc logiquement il n' y est pas a bord alors il ne peut être que sur cardassia. Vela: bon faite comme vous voulais mes je veus des résultat et au plus vite vous m'entender juniors!! Juniors: oui chef, mais en se qui concerne Lioux si elle porte son combadge nous pouvons laisser constamment un faisseau de teleportation sur elle se qui nous renseigneras sa positions a chaque instant. Vela: Juniors vous n' avais pas compris!!!!, vous aller descendre sur cardassia pour la suivre et la surveiller et discrètement et j' insiste sur le faite d'etre discret juniors!!!!! juniors l' air plutôt surpris lui répondais avec une voie légèrement fébrile:" a vos ordre sire" Vela: vous pouvais disposer juniors , ha j'oublier faite le nécessaire pour le fo, epuis si vous êtes sur qu' il est sur cardassia profitez en pour savoir ou il se trouve. 141 "A vos ordre sire." sur ses derniers mots juniors se retournas pour aller accomplir cette mission de plus délicat car il s' avait se que représenter lioux pour vela, donc juniors n'avait pas dutout envie de décevoir son chef. SL #65 – Lioux Le spectacle qui se dessinait devant Zeemia Lioux ne pourrait être décrit avec justesse. Il serait en effet impossible de dépeindre en leur rendant justice la beauté des monuments qui se dressaient encore en amont de la capitale cardassienne. D’immenses bâtiments de pierre, sculptés avec toute la dévotion d’une civilisation où l’art devait fleurir comme un cerisier au printemps, érigés dans la grandeur d’une foi puissante, et ayant miraculeusement survécu aux destructions qu’avaient apportées la récente guerre qui avait ravagé la planète dans son entièreté. En voyant ces édifices de marbre, on était même tenté d’attribuer lors présence intacte à une manifestation divine de cette défunte croyance. Le coeur empli d’un respect quasi mythique, Zeemia osait à peine s’approcher des énormes monuments. Elle fit quelque pas en leur direction, puis s’arrêta, heureuse de pouvoir simplement contempler la beauté de ce qui lui offraient ses yeux. Elle eut un pincement au coeur en songeant à Cynthia, se promettant du même coup de lui décrire tout ce qu’elle pourrait percevoir si jamais l’infirmière faisait mention d’un tel désir. Et puis, n’avait-elle pas promis à V’Tek un récit détaillé de ses excursions? Étrangement (ou peut-être pas tant que ça), les pensées de Lioux dérivèrent de Miss Keffer à Denis Roy, et la jeune femme bleue se promit de chaudement recommandé ce site au Chef des Opérations. Elle haussa les épaules en souriant. Connaissant Denis comme elle le connaissait, il devait sûrement être beaucoup plus au courant d’elle des splendeurs de Cardassia, et avait sûrement prévu de s’arrêter ici dès qu’il aurait un moment de libre. Encore quelques pas vers l’avant. Zeemia était maintenant toute proche. Timidement, elle tendit la main. Le marbre du vaste mur de pierre était tiède. Lorsque sa peau entra en contact avec la pierre, Lioux eut l’impression de sentir un chatouillement dans les doigts, comme si elle venait de toucher un être vivant. Elle en avait presque les larmes aux yeux. Sans qu’elle sache trop pourquoi, cet endroit la touchait au plus profond de son coeur. - Ils sont magnifiques, n’est-ce pas? interrogea soudain une voix derrière elle. Surprise (et peut-être un peu effrayée), Zeemia pivota brusquement sur elle-même. À quelques mètres d’elle se tenait un Cardassien portant l’uniforme des militaires. Il l’observait en souriant. Les cheveux sur ses tempes semblaient un peu grisonnant, et sa peau apparaissait particulièrement rugueuse. Il devait être assez âgé. Il n’inspirait cependant pas la méfiance, aussi la jeune femme bleue se détendit elle. Zeemia lui rendit son sourire et déclara, pleine d’enthousiasme : - Magnifique, dites-vous? Le mot est peut-être même un peu faible. Ce site... Tout ceci est véritablement superbe. J’avais entendu dire que l’on pouvait observer des merveilles sur Cardassia Prime, mais j’avoue que je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi remarquable. Je suis subjuguée. 142 Le Cardassien se rengorgea, visiblement flatté que l’on énonce devant lui pareille évidence. - Ces constructions datent d’il y a fort longtemps, expliqua-t-il. Il s’agit des monuments funéraires des Hébitians. Ils ont été découvert en l’an vers la fin de l’an 2160. On raconte qu’ils abritaient de magnifiques bijoux et de splendides oeuvres d’art. Malheureusement, l’ensemble de ce que l’on y a découvert a été pillé par les militaires cardassiens qui se sont servis de leur vente pour financer le renversement du gouvernement de l’époque. - Les Hébitians? demanda Lioux, pour qui le terme était inconnu. - C’est cela, oui, répondit le Cardassien. Les Hébitians firent partie d’une civilisation qui précéda les Cardassiens sur cette planète. On ne sait que très peu de choses sur eux. Zeemia contempla l’homme, souriant toujours. - Vous, vous me semblez en connaître assez long. Celui-ci s’approcha d’elle et lui tendit une main que Lioux serra chaleureusement. - Je suis le Legate Targott, historien dans mes temps libre. - Voilà qui explique beaucoup. - Malheureusement pour vous, mes connaissances se limitent pratiquement à ce que je viens de vous révéler. Les Cardassiens ont pris la mauvaise habitude de réécrire l’histoire à chaque fois que le gouvernement change, aussi est-il particulièrement difficile de retrouver la vérité au fil des années. L’archéologie et la recherche du passé étaient pendant certaines périodes des métiers dangereux. On soupçonne les militaires d’avoir volontairement détruit une bonne partie des artefacts anciens qui furent jamais retrouvés, sans parler du sorts qu’ils ont réservés aux pauvres personnes qui possédaient des connaissances trop approfondies sur ce qui avait eu lieu dans les époques plus reculées. - Vous êtes pourtant vous-même Legate, non? - C’est exact, mais vous saurez charmante demoiselle que la mentalité cardassienne a beaucoup évolué après avoir sombré sous la coupe du Dominion. Peut-être nous fallait-il toucher le fond du baril avant de pouvoir remonter vers la surface? Un bref coup d’oeil en direction de la cité avoisinante permis à Zeemia d’imaginer jusqu’à quel point le "baril" avait été profond pour l’Empire Cardassien. - C’est très triste, en fait, songea Lioux à voix haute. Souvent, avant que les mentalités changent, avant que les choses n’évoluent, des milliers d’innocents doivent d’abord tellement souffrir... Les plaies sur Cardassia sont encore tellement vives... Lorsque je marchais dans la rue, un peu plus tôt, je voyais la désolation et l’amertume sur bien des visages. Cela m’a beaucoup ébranlée. 143 Legate Targott s’approcha un peu plus de la jeune femme et posa la main sur son épaule. - Je suis touché de votre sympathie pour mon peuple, Miss... Miss? - Je m’appelle Zeemia Lioux. - Vous êtes venue avec le vaisseau de StarFleet? Zeemia hésita un moment, se rappelant les appréhensions et surtout la mise en garde de Fenras Vela. Ne pouvant se résoudre à mentir, elle hocha cependant de la tête en signe d’approbation. - Je m’en doutais, s’exclama le vieux Cardassiens. Nous avons si peu de touristes ces jours-ci. Il faut dire que la méfiance règne encore en reine et maîtresse ici. Les gens de l’extérieur ne se sentent pas bienvenus, aussi les séjours d’étrangers se font de plus en plus rares et de plus en plus espacés. Nous aurions pourtant bien besoin d’avoir des touristes pour faire rouler l’économie et pour aider à propager un peu de compassion pour notre peuple. - Ne perdez pas espoir, l’encouragea Zeemia. Sachez que moi, à date, je suis littéralement charmée, et je n’hésiterai pas une seconde à encourager mes compagnons de voyage à descendre sur votre planète pour en apprécier les splendeurs! - Vous me semblez une bien bonne personne, lui répondit Targott d’une voix sincère. - J’essaie de l’être, et je crois que j’y parviens parfois, expliqua modestement Lioux. Elle n’arrivait pas à bien recevoir les compliments. C’était plus fort qu’elle. D’un geste imprécis, le vieux Cardassien pointa les ruines monumentales. - Peut-être m’accorderiez-vous le plaisir de vous faire visiter ces tombes? J’aimerais attirer votre attention sur certains bas-reliefs forts intéressants, ou encore sur les peintures qui ornent la plus grande chambre funéraire et dont la signification est fort touchante. - Ce serait avec le plus grand plaisir, s’exclama Zeemia, véritablement enthousiasmée. =/\= Après une longue et palpitante visite des tombes Hébitiannes, Zeemia avait pris congé du sympathique Targott pour retourner dans la cité. Elle avait pris un peu de retard sur son horaire, aussi décida-t-elle de couper court à la visite de la capitale pour quitter les endroits plus urbains et se diriger dans les grandes plaines où elle pourrait d’abord manger, puis sûrement recueillir quelques spécimens botaniques intéressants. En traversant une petite plaza ou s’était blottie une masse de populace, éprouvant même parfois de la difficulté à se frayer un chemin dans la foule, Lioux ralentit un peu la cadence de son pas. Au centre de cette place publique se dressait une statue 144 d’un métal rappelant le bronze. Curieuse, Zeemia s’en approcha et constata avec un brin d’amusement qu’il s’agissait d’une oeuvre grandeur nature du regretté Legate Damar, l’un des pilliers de la dernière révolution qui avait permis à Cardassia de se dégager du joug du Dominion. "Les Cardassiens sont peut-être dans la misère, mais ils sont déjà pressés de se créer des idoles pour inspirer les foules et raviver le patriotisme du peuple" songea-t-elle en se demandant s’il s’agissait là d’une bonne chose. Elle fut brusquement tirée de ses réflexions par la sensation d’une main qui enserrait l’un de ses poignets. Elle se retourna vivement et son regard croisa celui d’un Cardassien, lui aussi assez âgé. Zeemia porta son autre main à sa bouche alors qu’elle découvrait sur le visage de l’homme de nombreuses déformations et cicatrices. L’homme était borgne, et sur la moitié de son visage, des vestiges de sérieuses brûlures étaient encore horriblement visible. Il ne lui restait que quelques touffes de cheveux hirsutes et grisonnant. Son corps, cachés sous un enchevêtrement de guenille plus sales les unes que les autres, était tout aussi tordu que le rictus qui déformait ses lèvres. Ses mains portaient des traces de souffrances alors que deux de ses doigts en avaient été cruellement sectionnés. - Comment... Comment oses-tu! croassa-t-il d’une voix haineuse. - Je... Je vous demande pardon? Furieux, le Cardassien resserra sa poigne et lui secoua violemment le bras. Zeemia tenta vainement de se dégager. Elle jeta un regard circulaire, et constata avec effroi que la foule se dispersait autour d’elle. La plupart des gens fuyaient simplement ou se montrait parfaitement indifférent, alors que d’autres semblaient heureux de voir quelqu’un s’opposer tout naturellement à cette curieuse étrangère. - Comment oses-tu poser les yeux sur ce grand homme! Blasphème! Petite garce! beugla-t-il furieusement. Avec une force surprenante, il attira Lioux près de lui. - Je suis désolée, essaya d’expliquer Zeemia. Je ne voulais pas me montrer insolente ou irrespectueuse. Le Cardassien lui fit un véritable sourire de vautour, puis d’un geste leste, il courba son poignet, tordant ainsi le bras de la jeune femme bleue, la poussant à s’agenouiller pour éviter que son épaule se disloque. - Tu crois peut-être que nous n’avons que ce que nous méritons, n’est-ce pas? Tu m’avais l’air plutôt réjouie, tout à l’heure, en regardant cette statue, accusa-t-il d’un ton jouissif. Maudits Cardies! Quand est-ce que nous en serons débarrassés? C’est cela que tu penses, n’est-ce pas? Avoue, avoue! Nous ne serons bien que lorsqu’ils seront tous morts! Il se pencha sur elle. Son unique oeil brillait d’une lueur malfaisante. Zeemia pouvait sentir une telle hargne émaner de lui! Avec la douleur qui lui tenaillait l’épaule, elle avait beaucoup de difficulté à ne pas se laisser contaminer par cette colère. C’est au prix d’un effort vertigineux qu’elle réussit faire le vide en elle et garder la tête froide. L’homme la secoua encore un peu, s’amusant de ses gémissements. Il prenait 145 visiblement un malin plaisir à assouvir sa colère sur cette intruse. Son visage se contorsionna soudain alors qu’il put apercevoir le combadge de Zeemia qui était placé à l’intérieur de sa veste. Sa réaction fut instantané, et il envoya sans ménagement son pied valser contre la cuisse de la jeune femme, lui arrachant un petit cri de douleur. - Parce qu’en plus du fait partie de StarFleet, salope!?! Et bien, tu vas aujourd’hui apprendre à la dur que nous n’avons pas besoin ici de ta sale petite organisation! Il la projeta violemment sur le pavé. - Nous sommes encore fort, tu entends ça, espèce de petite harpie! Nous n’avons pas besoin de votre aide! Pas besoin, j’te dis! Maudite garce! Maudite garce! hurla-t-il encore et encore. - Il suffit! Une voix perça enfin la foule. Zeemia tourna les yeux et fut soulagée de reconnaître Touvock Junior. Bien qu’il fut lui aussi habillé en civil, les protubérances veineuses sur le côté de sa tête l’affichaient comme définitivement Ulian. Le Cardassien ne sembla, de son côté, pas du tout impressionné. - Mêle-toi de ce qui te regarde, morpion! lança-t-il sur un ton de défi. - Pardonnez-moi, Monsieur, mais cela me regarde, énonça froidement et calmement Touvock. Le vieux Cardassien fronça les sourcils. - Un autre salopard de StarFleet, à ce qu’il me semble. Tu veux une leçon toi aussi, morveux? Sache que l’Empire de Cardassia va se relever et écraser votre minable Fédération comme une vulgaire mouche. Il éclata d’un rire qui donna la chair de poule à Zeemia. - La Fédération! gronda-t-il agressivement. Toujours à faire semblant qu’elle veut le bien d’autrui, mais au fin fond, au fin fond, vous n’êtes pas mieux que ce maudit Dominion. Vous arrivez avec vos belles promesses et vos belles façons, mais vous ne voulez rien d’autre que nous anéantir hypocritement... - C’est vrai! ajouta soudain un des Cardassiens qui assistait à la scène depuis son début. - Maudit soit StarFleet! renchérit un troisième. - Partez de chez nous! ordonna sauvagement une jeune femme proche de Lioux. La tension montait en flèche, et Zeemia commençait à se demander s’il n’était pas temps de se faire téléporter sur l’Indépendance immédiatement. L’idée lui apparaissait cependant comme bien noir. Que dirait Rox s’il apprenait qu’elle avait causé un incident en pleine capitale alors que la Fédération travaillait si fort à établir une relation de confiance avec l’Empire Cardassien? "Calme-toi, s’intima-t-elle 146 mentalement. Rox comprendrait bien, et tu le sais. Ce n’est pas le moment de s’énerver. Il y a sûrement moyen de se sortir de ce faux pas". Touvock Junior devait avoir un pareil raisonnement. Il semblait en pleine hésitation, cherchant la meilleure attitude à adopter pour éviter un incident tout en garantissant la sécurité de Zeemia. Le Cardassien borgne se dirigea soudain vers lui, poings serrés. La situation semblait désespéré, et Junior était près à se défendre lorsqu’une nouvelle voix se fit entendre : - Du calme, Sesorg! Le vieux borgne pivota dans la direction où tous les regards convergeaient maintenant. De nouveau, Zeemia fut capable de reconnaître celui qui intercédait en sa faveur. Il s’agissait de Targott! Le Legate avait avec lui quelques militaires, ce qui ne manqua pas d’imposer le respect dans les rangs de la populace. - De quoi te mêles-tu, Targott! Va jouer dans tes ruines et laisse-moi régler leur compte à ces intrus! s’indigna le borgne avec véhémence. - Calme-toi, Sesorg, répéta plus doucement le Chef militaire. Ledit Sesorg desserra finalement les poings. La foule se dispersa rapidement. Touvock s’empressa vers Zeemia et lui tendit une main charitable pour l’aider à se relever. Une fois debout, Lioux épousseta distraitement ses vêtements. Sesorg quitta finalement la plaza, prenant cependant bien soin de cracher sur la botte de Junior au passage. Targott regarda le borgne partir en secouant mélancoliquement la tête. Zeemia s’approcha doucement de lui. - Comment vous remerciez, particulièrement propice. Monsieur Targott. Votre intervention a été Le vieux Cardassien lui sourit aimablement. - Je me doutais que vous pouviez avoir ce genre d’ennuis, aussi ais-je décidé de rassembler une patrouille et de partir à votre recherche. Il pointa Junior du doigt. - Apparemment, vous aviez déjà une bonne escorte, concéda-t-il. Zeemia haussa les épaules. - Apparemment, oui, déclara-t-elle joyeusement. Mais je n’en savais rien. Touvock la regarda d’un air innocent, feignant de ne pas comprendre. Lioux ramena cependant son attention sur le Legate. - Je suis sérieuse, vous savez. Je voudrais vraiment vous remerciez d’une façon concrète, répéta-t-elle. Targott secoua de nouveau la tête. 147 - Croyez-moi, Miss Lioux, ce n’est pas nécessaire. Tout ce que je demande, c’est que les négociations qui se déroulent présentement se déroule bien, et que votre Capitaine se révèle un excellent médiateur. Zeemia fronça les sourcils. - Vous êtes au courant de cela?! interrogea-t-elle. - Ma position chez les militaires me permets d’avoir accès à certains renseignements, admit le vieil homme en riant. Touvock Junior, pendant ce temps, restait volontairement à l’écart, ne se mêlant pas à la discussion. Plus méfiant que Zeemia, il comptait bien ne rien dévoiler à personne sur la situation du Capitaine Tellan. À l’aide de ses dons de télépathe, il tenta de sonder les pensées de surface du Cardassien. Quelle ne fut pas sa surprise en constatant que cela lui était vain Touvock savait qu’il lui était impossible de lire les pensées des Ferengis, mais il ignorait qu’il en était de même avec les Cardassiens. De ce fait, Targott se tourna vers lui. - Je comprends votre méfiance, aussi ne serais-je pas insulté, lança-t-il à l’Officier de Sécurité. Sachez cependant que la plupart des enfants Cardassiens sont entraînés à résister aux intrusions télépathique à partir de l’âge de quatre ans. N’étant pas moimême d’une première jeunesse, j’ai eu tout le loisir de perfectionner cette technique. Alors qu’il sentait ses joues légèrement rougir, l’acting-Enseigne eut aussi conscience du regard fustigeant que Zeemia Lioux posa sur lui. - Excusez-moi, plaida simplement Touvock. - Soyez tranquille, je ne vous en tiendrez pas rigueur, voulut le rassurer Targott. Le vieux Cardassien se retourna à nouveau vers Zeemia. - Puis-je vous suggérer ma compagnie pour le reste de votre visite, Miss Lioux? Vous serez ainsi certaine que personne ne portera préjugé à votre personne, ni à votre garde du corps, d’ailleurs. - J’en serais ravie! s’exclama la jeune femme bleue (sous le regard découragé de Touvock). - Alors soit! répondit joyeusement le vieux Legate. Je vais donner quelques ordres à mes hommes et je vous reviens. Il se dirigea vers la patrouille qui avait veillé à disperser les derniers curieux et se mit à leur donner des instructions sur ce qu’ils devaient accomplir dans le reste de la journée. Zeemia profita de l’occasion pour s’approcher de Junior. À voix basse, elle lui lança : - Je vous remercie aussi, Monsieur Touvock. Je vais devoir de solennelles excuses à votre officier supérieur pour ne pas avoir pris ses avertissements au sérieux. Vous croyez qu’il me grondera? demanda-t-elle en riant. 148 - Comment le saurais-je, répliqua Junior. Je le connais à peine moi-même. La jeune femme bleue cessa de rire et opta ensuite pour un ton plus sévère : - Par contre, je ne vous félicite pas de vos indiscrétions! Essayer de sonder les pensées des gens, comme ça, sans qu’on ait aucune raison de croire que... Touvock l’interrompit : - Si je peux me permettre, Miss... S’il n’a rien à cacher, pourquoi cherche-t-il à dissimuler ses pensées? Le ton de Lioux grimpa un peu : - Peut-être n’aime-t-il tout simplement pas que le premier venu fouine dans sa tête! Je le comprends très bien, d’ailleurs. Les télépathes ont souvent tendance à oublier que la plupart des gens tiennent à leur intimité cérébrale, et que la lecture des pensées est plutôt vue comme une offense et comme une intrusion que comme un acte inoffensif! Touvock recula presque d’un pas. On avait beau dire que certaines femmes étaient jolies quand elles étaient en colère, celle-ci devenait drôlement imposante malgré son aspect physique d’extrême fragilité. Zeemia sembla se calmer aussi rapidement qu’elle s’était emporter. - Je vous demande pardon, lui demanda-t-elle gentiment. Je ne sais pas ce que j’ai... ou plutôt, je le sais, mais ça serait rudement long à expliquer... Enfin! Je sais que mes humeurs sont un peu changeante... Je suis désolée. Le fait est que je vous dois une fière chandelle. Merci. Elle le regarda, puis sourit étrangement. - Qu’y a-t-il? demanda encore Touvock. - Vous semblez plus versé dans le parler terrien qu’un autre Ulian que je connais. Mon ami V’Tek est toujours particulièrement étonné des expressions humaines, et il serait sûrement resté bouche bée à la mention d’une "fière chandelle". Junior sourit, mais ses pensées s’étaient déjà reportées sur des détails plus pratique. - Miss Lioux, je ne crois pas qu’il soit très sage de passer tout ce temps avec ce Targott. Il semble un peu trop bien renseigné à mon goût, et je me demande si sa présence est aussi judicieuse que vous le croyez. Zeemia soupira : - Ça y est, voilà que ça commence! "Ne faites pas ci, Miss Lioux!", "Ne faites pas ça, Miss Lioux!". Sachez que j’irai ou bon me semble et que je ferai ce qui me plaît, Monsieur Touvock. Libre à vous de me suivre ou pas. N’avez vous pas autre chose à faire aujourd’hui? ironisa-t-elle. 149 Junior soupira à son tour, songeant que la reconnaissance de l’assistanteConseillère était de bien courte durée. - Je ne peux pas vous laisser seule, Miss Lioux. - Je ne serai pas seule, je serai avec Targott. - Nous ne savons pas si nous pouvons lui faire confiance. Vous laisser avec lui, c’est comme vous laisser seule, pour moi. - Vous pouvez lui faire confiance, j’en suis certaine. Vous êtes trop méfiant. - Et vous, vous êtes trop naïve. Agacée, Zeemia se détourna. Targott se dirigeait de nouveau vers elle, aussi retrouva-t-elle le sourire. Pourquoi n’aurait-elle pas le droit de croire qu’il existait sur Cardassia des hommes de bonne volonté, après tout? Les Cardassiens n’étaient pas tous comme ce Sesorg! Certains d’entre eux se devaient d’être correct, voire serviable et attentionné. Si StarFleet voulait bâtir une nouvelle relation avec les Cardassiens, chacun ne devait-il pas faire sa part et tenter d’accorder un peu de bonne foi, ou tout au moins le bénéfice du doute, à l’autre? Revigorée par ses pensées, Lioux se sentit pleine d’une nouvelle fougue. - Auriez-vous envie d’un pique-nique? proposa-t-elle au vieil homme qui l’avait rejointe. - Des sandwichs? demanda celui-ci, un peu méfiant. - Oui. J’en ai assez pour nous trois. Nous pourrions sortir de la ville et manger dans la plaine. Je voulais y chercher quelques échantillons botaniques pour l’Arboretum de notre vaisseau. Le Cardassien sourit : - Une véritable femme! Passionnée par les choses de l’esprit. Zeemia le regarda, des points d’interrogations dans les yeux. - La femme cardassienne, quoique pas exclut du pouvoir, joue rarement un rôle politique sur Cardassia, expliqua Targott. Nos femmes sont en effet plus attirées par les sciences et les métiers réfléchis. Elles font aussi d’excellentes juges, à ce que l’ont m’a dit. La jeune femme bleue évita de passer tout commentaire sur la justice cardassienne. Elle en savait assez pour vouloir éviter le sujet! Touvock aussi ne posa pas de question. Il se faisait discret, prenant mentalement note de tout ce qu’il voyait et entendait. - Il y aura de la sauce yamok, avec vos sandwichs, demanda soudain Targott en ricanant. 150 Zeemia lui sourit encore une fois. Cette homme avait du charme, et sa compagnie lui était véritablement plaisante. - J’ai bien peur que non, concéda-t-elle en faisant la moue. - Ce n’est pas grave, la rassura Targott. Je suis curieux de goûter à votre cuisine. Peut-être pourrais-je vous initier à mon tour à la cuisine cardassienne, si l’occasion se présente. Je crois que vous séjournerez en orbite de Cardassia quelques jours. - Le temps des négociations, avança Lioux sans en dire plus. La présence de Touvock la forçait à se restreindre. Ce n’était probablement pas une mauvaise chose... Une question trottait dans la tête de Zeemia depuis un moment, mais elle hésitait à la poser. Cédant à sa monstrueuse curiosité, elle demanda finalement : - Ce Cardassien que nous avons croisé sur la plaza... Vous sembliez le connaître. Est-ce un ami à vous? Targott pris un moment avant de répondre. - Sesorg? Je le connais effectivement. Son regard se perdit sur les steppes arides qui se dessinait maintenant devant le trio, à la sortie de la ville. Zeemia respecta le silence du vieil. Pendant plusieurs minutes, ils ne firent qu’avancer. - C’est mon frère, ajouta Targott après un moment. - Oh... Je... Je suis navrée de ce qui lui est arrivé... Le vieux Cardassien regarda tendrement la jeune femme. - Vous avez un grand coeur, Miss Lioux. Effectivement, mon frère a beaucoup souffert. Je crois... Quand je le regarde, j’ai l’impression de poser les yeux sur Cardassia. Son corps est ravagé, mutilé, encore plein de souffrances, et en lui se terre les réminiscences de la haine. Il en va de même pour ma planète. Mais ce corps, comme Cardassia, va guérir. Il existe en lui une grande force, une grande aptitude qui ne demande qu’à s’épanouir. Dans les bonnes conditions, avec les outils nécessaires, Cardassia va renaître de ses cendres. Je crois que la Fédération est pour nous un de ces outils. Nous pouvons apprendre beaucoup de vous. Apprendre ce qu’est la paix, la justice, l’émancipation. Il y a dans cet univers assez de place pour l’Empire Cardassien et la Fédération, Miss Lioux. Il ne reste qu’à en convaincre les miens... Ils échangèrent un sourire. La paix était-elle possible? Elle devait l’être... SL #66 – Vela « Bien Junior, continuez ainsi. Et… ne vous laissez surtout pas faire ! » 151 En « raccrochant » [HP : quel autre terme pourrait-on utiliser pour dire qu’on coupait la ligne ?], Fenras sentit confusément qu’il aurait dû rajouter autre chose, mais quoi ? Un petit mot d’encouragement ? Allons, Touvock n’était pas si dénué d’expérience que cela, et il fallait éviter de trop materner ses subalternes. Une petite remarque bien sentie sur sa tentative de pénétrer dans les pensées du Cardassien ? Au ton de la voix du jeune acting-enseigne, il semblait que miss Lioux lui avait déjà bien fait comprendre qu’elle était déplacée et… malheureuse. Un conseil supplémentaire ? Un rapport toutes les demi-heures était déjà bien suffisant. Secouant la tête, un demi-sourire s’affichant sur son visage auparavant crispé à l’écoute du rapport de Junior, l’Andorien se laissa aller en arrière sur son fauteuil, les bras pliés derrière la nuque. *Une minute. Rien qu’une.* Pas une véritable sérénité. Plutôt un soulagement. Les yeux mi-clos, le Chef de la Sécurité cherchait ainsi à évacuer un peu du stress accumulé précédemment : l’inquiétude, liée aux responsabilités. Beaucoup pour un jeune homme qui avait trop peu dormi. Puis, un léger voile rembrunit son visage d’azur : il avait deux plats sur le feu et il lui fallait s’en sortir. Mais tout d’abord, c’était son tour pour le holodeck, et il avait programmé « Riot in the city : a StarFleet female officer endangered ». Ca lui ferait énormément de bien au moral de parvenir à repousser les hordes de méchants Cardassiens menaçant une pauvre officière perdue et désespérée… =/\= La séance n’avait pas été de tout repos. C’est vidé, mais satisfait, que Fenras regagna ses pénates. Un instant, la vue de l’animal personnel de son FO s’acharnant sur une de ses bottes l’interloqua, mais il se ravisa bien vite : Karoline, même si elle occupait une partie de ses pensées, n’était plus vraiment un souci. Elle-même semblait s’habituer à sa présence. Il s’approcha d’elle, la flatta de la paume, lui ôta doucement la lanière de cuir synthétique qu’elle tenait entre ses quenottes. Le félin le suivait des yeux, la langue pendante, paraissant attendre. Il rangea patiemment sa paire de chaussures de randonnée (prévue spécialement pour Cardassia), ferma la porte de son armoire et se déshabilla, jetant au passage sa tenue en différents endroits de sa chambre. La panthère, ravie de l’aubaine, se jeta sur les pièces de vêtement volantes tandis que l’Andorien, nu comme un ver (bleu) allait prendre une douche – avec force shampooing et gel douche parfumés pour masquer l’odeur laissée par la bête en différents points du mur. Lorsqu’il en sortit, ravigoté, il ne put s’empêcher de sourire aux joyeusetés commises par Karoline : à présent, elle sautait partout en tentant de se dépêtrer de la chemise dans la manche de laquelle elle avait fourré sa tête. Fenras récupéra tout de même ses précieux pins, son communicateur et se fit répliquer une nouvelle tenue qu’il s’empressa d’enfiler dans la salle de bains. Il quitta alors ses quartiers, laissant le fauve s’approprier davantage ces lieux. Il avait beaucoup de monde à voir… =/\= 152 Il trouva M. Roy au Noname. Ils échangèrent amicalement quelques plaisanteries sur Karl Davis qui occupait toujours un lit dans la chambre du Third in Command. Ce dernier trouvait au Chef de la Sécurité une meilleure mine, bien qu’il maintint sa recommandation de prendre un peu de repos. A cela, Vela, plus docile qu’à l’accoutumée, lui répondit qu’il avait prévu de le faire au sol, au cours d’une randonnée, si jamais il parvenait à retrouver une trace de M. & Mme Matolck. Il évoqua à ce sujet les ruines antiques qu’il projetait de voir depuis longtemps et que, selon le rapport de Touvock, miss Lioux avait déjà admirées. Cela eut le don d’intéresser Denis Roy qui lui promit de l’accompagner si leurs emplois du temps respectifs le permettaient. L’Andorien en profita pour lui poser une question qui le turlupinait et l’autre lui dit : « De la viande rouge. Et en grande quantité, je pense. Demandez à miss Lioux, elle devrait savoir. » Fenras le remercia chaleureusement, précisant tout de même qu’il se voyait mal déranger l’assistante-counselor pour une raison aussi futile – déjà qu’elle devait lui en vouloir d’avoir collé un agent à ses basques. Denis le rassura en affirmant qu’il avait fait exactement ce qu’il devait faire et ils prirent congé, chacun s’estimant heureux d’avoir pu discuter. =/\= C’est sur la Passerelle que Fenras rencontra le capitaine Tellan. Il suffit de quelques brèves paroles pour que le CO comprît à quel point les soucis qui se lisaient sur le visage de son Chef de la Sécurité étaient semblables aux siens : comment assurer la sauvegarde de leurs proches, parfois contre leur gré ? Mais Rox avait peu de temps à accorder à Fenras. Cela l’arrangeait d’ailleurs : le travail (et surtout ce genre de travail diplomatique) était encore la meilleure façon d’oublier ce que l’absence de miss Mauve pouvait engendrer dans son cerveau. Il se contenta alors de rassurer son Lieutenant, de lui confirmer qu’il avait toute confiance en lui, se reposant sur son jugement et son bon sens. L’Andorien comprit vite qu’il était inutile de demander d’autres conseils, d’autant que le capitaine avait une communication en attente. Il prit congé en lui souhaitant de bonnes négociations. Tellan lui répondit avec un petit sourire que le terme était inapproprié puis rajouta abruptement : « Pour votre autre problème, essayez la fécule de maïs. Vous verrez, ça peut marcher. » =/\= Quand il vit la tête de Karl, Fenras ne put s’empêcher de rire, ce qui obligea son ami à se rouler à l’opposé du lit, sous les couvertures, tout en se bouchant les oreilles. Il se rendit compte à ses bougonnements incompréhensibles qu’il était inutile d’espérer tirer quoi que ce soit de cette épave humaine aux traits tirés, aux yeux bouffis, à l’air hagard et à l’haleine encore tellement chargée qu’on se serait cru en plein brouillard. LE Helm de l’Indépendance dormait à moitié vêtu, une jambe et un bras nus (mais pas du même côté), l’oreiller sous le ventre, la bouche entrouverte laissant échapper un filet de bave. Il avait semble-t-il compris les questions que se posait Fenras, mais il demeurait dans un état semi-conscient qui l’empêchait certainement de pouvoir réfléchir posément à la formulation de ses réponses. En tendant l’oreille, l’Andorien crut discerner quelques chose comme « du pâté » mais il n’en aurait pas mis la main au feu. Lorsqu’il lui parla de ses projets d’exploration, Karl fronça les sourcils et se força à dire : « OK, mais pas tout de suite et, par pitié, arrête de crier ! » 153 Fenras quitta la pièce sur ces entrefaites et tomba nez à nez avec… T’Kar. Pas le meilleur moment, ni le meilleur endroit. Manifestement, elle allait voir Karl. Elle avait l’air également soucieuse, ce qui n’augurait rien de bon de leur éventuelle discussion. Fenras hésita sur le ton et les termes à employer, et la Vulcaine était visiblement tout aussi fébrile. Ce fut elle qui rompit le silence qui s’était installé : T’KAR : Il… est là ? VELA, faussement naïf : Qui ça ? T’KAR : Ne faites pas l’enfant, voyons ! VELA : Ca va… Oui, il est là. T’KAR : Et… il va bien ? VELA : Difficile à dire… il récupère. T’KAR : Vous croyez que… enfin, je peux le voir ? VELA : Vous n’avez pas besoin de ma permission. T’KAR : Non, en effet. Silence. T’KAR, le regardant dans les yeux : Je vous demande quand même. VELA : Eh bien, il n’est pas au mieux. Vous pourriez peut-être passer à un autre moment ? T’KAR, visiblement gênée, regardant à gauche et à droite et se tordant les mains : Euh… c’est que… vous êtes sûr que je ne peux pas lui parler ? VELA : Lui parler, bien sûr. Mais il est possible qu’il ne soit pas en état de vous répondre… (Bizarrement, il ne sourit même pas à sa plaisanterie : l’inquiétude manifeste de la Vulcaine le troublait.) T’KAR : Ah bon ? VELA : Attendez, je vais voir, puisque cela a l’air si important. T’KAR : Merci. VELA : Pas de quoi. Il rentra chez Roy, demanda un éclairage tamisé et obtint un retour un grognement provenant du lit. Il ne savait quoi penser de la scientifique. C’était une femme si…compliquée ! Comme miss Lioux d’ailleurs. Il en vint à se dire que l’Indépendance serait nettement plus facile à vivre sans ces deux êtres dont le comportement défiait toute logique, puis il se morigéna : *Voilà que je parle comme T’Pak maintenant !* DAVIS : Gnmfgn… tu disais ? VELA : Oh, t’es réveillé, vieux ? DAVIS : Mfff…Gnon, tu vois bien… VELA : Ouais, ben, quelqu’un veut te voir. DAVIS : Gne veux voir personne. Gné mal aux cheveux… VELA : C’est T’Kar… DAVIS : Mfff… Gnki ça ? VELA, croisant les bras : T’as très bien entendu. DAVIS : Quoi ? Dis-lui (il se regarda, se passa une main dans les cheveux, fit la grimace et tira la langue), dis-lui de revenir dans une demi-heure ! VELA, tout sourire : No problemo. Il fit demi-tour, ouvrit la porte : Miss, il vous attend. 154 DAVIS, se redressant : Hey, sale…heu… Bonjour miss T’Kar ! Fenras aperçut son ami, rouge de confusion, tentant de rassembler les draps autour de sa taille. Il préféra s’en aller, car il avait encore d’autres choses à faire. Il entendit tout de même la Vulcaine, avant que la porte se fermât sur eux : T’KAR : M. Davis, il faut qu’on parle. Mentalement, l’Andorien fit un effort sur lui-même pour tenter d’oblitérer toute curiosité concernant cet entretien. Il n’y parvint qu’en contactant Frissk : VELA : Alors, qu’en est-il du repérage de M. Matolck ? FRISSK : On essaie de calibrer d’après les données du téléporteur. Résultats dans une dizaine de minutes. VELA : Parfait, communiquez-les en priorité. Oh, au fait, pouvez-vous me dire ce que mange une panthère ? FRISSK : Essayez du riz mélangé à des petits pois et des dés de viande mi-cuite. VELA : Vous êtes sûrs ? FRISSK : Non. VELA : Merci, M. Frissk. =/\= De retour dans ses quartiers, Vela était assis, à nouveau nu, et regardait la panthère qui ne savait que penser des quatre plats préparés par le réplicateur : un quartier de bœuf cru, du pâté de campagne, une sorte de porridge et du riz avec des légumes. Plus pour lui-même que pour elle, l’Andorien caressait la nuque de la bête en lui disant : « Mange ma belle, mange. Après on ira chercher ton maître… » SL #67 – T’Kar DAVIS, se redressant : Hey, sale…heu… Bonjour miss T’Kar ! Fenras aperçut son ami, rouge de confusion, tentant de rassembler les draps autour de sa taille. Il préféra s’en aller, car il avait encore d’autres choses à faire. Il entendit tout de même la Vulcaine, avant que la porte se fermât sur eux : P : T'Kar La vulcaine attendit patiemment que l'andorien s'en aille puis elle parla avec une douceur inhabituelle : T’KAR : M. Davis, il faut qu’on parle. Karl fit une grimace rapide puis tenta de s'arranger un peu et de sortir de son brouillard mental. Il aurait préféré avoir une conversation avec elle à un autre moment mais la vulcaine ne semblait pas vouloir différer la discussion. Elle regarda autour d'elle, subitement génée. Karl n'était pas mieux mais sa fatigue et son état l'empêchait de réfléchir correctement. 155 Davis : Miss T'Kar, je suis désolé mais je crois que nous allons devoir remettre notre... diner à plus tard... Je... Je ne suis pas vraiment en état de... La vulcaine parut en prendre conscience soudainement. T'Kar : C'est moi qui suit désolée. Je sais que ce rendez-vous vous a mis mal à l'aise. Davis : Non, non!! Qu'est-ce qui... T'Kar : Laissez-moi finir, s'il vous plait. La voix de la vulcaine était douce et son visage avait perdu sa froideur et sa sévèrité habituelle. T'Kar : J'ai été élevé comme une enfant gatée et les gens qui m'entouraient n'ont jamais fait de très bons exemples. De plus, j'ai toujours disposé des gens comme je voulais. Je suis manipulatrice et j'impose à quiconque mes humeurs changeantes. Je fais peu cas des sentiments des autres. D'ailleurs, ce n'est pas moi qui le dit mais mon dossier psychologique. J'ai bien peur d'avoir fait la même chose avec vous. Elle marqua une pause où Karl scrutait son visage. Elle semblait sincère. Trop même, c'en était louche. T'Kar : J'ai été assez ignoble avec vous sur Weejas. J'ai cru que je devais me racheter en vous invitant à diner mais là encore, j'ai agi égoistement. Je n'ai même pas cherché à savoir si vous vouliez être en ma compagnie, je vous l'ai imposé. J'ai fait ca pour alléger ma conscience et me faire croire que j'agissais avec bonté. Ceci me met mal à l'aise et je suis désolée de vous embêter avec tout ça. Vous êtes quelqu'un de gentil et je ne devais pas faire ce que j'ai fait. **************** Gul Davar avait été mis au courant de l'incident entre Sesorg et la jeune officiere de Starfleet. Lorsqu'on le mit au courant, le cardassien ne fit aucun commentaire et garda une moue confiante. Avec les années, Davar avait appris à garder plus lui ce qu'il pensait. Il était un homme silencieux et ne parlait qu'après mûre réfléxion et avec beaucoup de précaution. Même après son "départ" de l'ordre obsidien, il avait gardé cette habitude qui le faisait passer pour un homme "bien mystérieux et discret". On l'avait même qualifié, un jour, d'aussi "silencieux qu'un romulien". Bien sur, ce jour-là, Davar n'avait pas relevé l'injure et s'était contenté de sourire. A présent, Davar ne faisait pas défaut à sa réputation. Il faisait face au Commodore Tellan qui venait d'arriver dans la salle de conférence. Davar le salua et l'observa avec attention. A première vue, Rox Tellan avait un physique assez banal et aurait passer facilement inaperçu, ce qui n'était pas forcément un défaut. Il était souriant et posé, se placait ni trop loin ni trop près de Davar. Assurèment, il avait l'expérience des hommes habitués à rencontrer beaucoup de races extraterrestres et n'était pas comme ses amiraux terriens qui parlaient trop fort, se tenaient toujours trop près et gesticulaient en tout sens. De plus, il y avait quelque chose dans le regard du bétazoide qui montrait qu'il n'avait pas la bêtise propre aux bureaucrates de starfleet. Davar s'en félicita mentalement, Starfleet ne lui envoyait pas un capitaine bête et sans jugeote. Le cardassien l'invita à s'asseoir puis lui présenta les différentes cardassiens qui devaient être présent pour les négociations. Ils étaient au nombre de trois, deux civils et un militaire. Les civils cardassiens avaient plutot l'air sympathiqueset saluèrent 156 Tellan avec une politesse distante. Mais il en fut autrement avec le militaire. Il s'agissait du Légat Tekor, Tellan l'ignorait mais Tekor était connu pour ses idées xenophobes et avaient été de tous les combats. Contre les bajorans, contre les klingons, contre les romuliens, contre le dominion! Il avait le respect du peuple pour avoir toujours su le protéger et celui des militaires pour n'avoir jamais reculé devant un combat. Tekor était un véritable cardassien au sang chaud, à mille annéeslumière de Davar, il parlait fort et aimait la provocation. Il disait toujours ce qu'il pensait, et avait -trop, au gout de Davar- l'habitude de parler "au nom du peuple cardassien". Si le Légat Tekor était là, ce n'était pas une coincidence. Davar s'attendait à ce que Tekor fasse des siennes mais après tout, rien ne pouvait s'obtenir sans effort. Tekor : Voilà donc l'envoyé de Starfleet... Davar : Commodore, je vous présente le Légat Tekor. Tellan : Enchanté Légat. Tekor n'attendit pas très longtemps pour en rajouter. Tekor : Je ne suis pas étonné de constater que la Fédération nous envoie un bétazoide... un télépathe! Tellan : Je peux vous jurer que je n'utiliserais pas mes facultés télépathiques. D'ailleurs, ce n'est pas pour cela que Starfleet m'envoie ici. Davar gardait son demi-sourire énigmatique et observait Tellan avec attention. Tekor, qui était le militaire cardassien par excellence, sans finesse et brutale, fit de petits yeux suspicieux qui semblaient vouloir transpercer Tellan de part en part. Les deux civils se contentaient d'écouter avec nervosité. Tekor : Alors pour "quoi" Starfleet vous envoie sur Cardassia? Tellan : Pour démontrer que la Fédération se soucie de ses relations avec l'Empire cardassien. Davar sourit intérieurement. En une phrase, le bétazoide venait d'affirmer que la Fédération reconnaissait le territoire cardassien comme un Empire. Cela, bien sur, ne pouvait que flatter l'égo et l'esprit archi-patriotique du Légat Tekor. ********************* Dans l'une des salles de téléportations, c'était l'effervescence. Le crewman Gilse était au prise avec une escouade d'officiers scientifiques habillés comme s'ils allaient sur Risa. Ils avaient troqué leurs tricorders et leurs kits scientifiques contre des chemises hawaiennes, des lunettes de soleil et des guides de vacances. Gilse : Il faut une autorisation pour descendre sur... Klemp : On va juste visiter la partie ancienne de la capitale, pas infiltrer leur Haut Commandement cardassien!! GIlse : Je suis désolé mais j'ai des ordres très strictes! GIlse commençait à s'énerver. Kabal arriva à ce moment, il dut se frayer un chemin à travers la foule de "vacanciers" pour enfin atteindre Gilse. Kabal : C'est quoi ce rafus ici? Qu'est-ce qui se passe? GIlse : Ils veulent tous descendre... 157 Kaal regarda Klemp et ne fut pas étonner de le voir. Kabal : Vous êtes combien? Klemp : Hummm.... 20... Kabal : C'est pas la moitié de votre département ca?? Klemp : Si et l'autre moitié ne devrait pas tarder. Kabal se retint de se taper le front. Kabal : Voyons, vous ne pouvez pas tous descendre. Un officier à la petite taille et aux lunettes carrées se mit devant Kabal. _ Y en a marre!! On est en permanance coincé dans nos laboratoires, on y passe jour et nuit à bosser comme des malades!! Jamais d'away team pour nous distraire, jamais de missions de cartographie stellaire pour nous divertir!! C'est toujours les mêmes qui s'amusent! On a droit à nos vacances!! _ C'est vrai ca!! _ Des vacances pour les scientifiques!!! Kabal regarda autour de lui et constata que les officiers le regardaient avec des mines peu engageantes. Kabal : Heu... SL #68 – Roy Denis s’était trouvé un peu en déambulant sur la passerelle. Suite à son meilleur déjeuner depuis bien longtemps, il avait fait un petit tour du côté du bureau des opérations internes, où il avait trouvé un homme d’équipage voyant aux occupations journalières du bureau, il s’était levé raide comme une barre à la vue du chef de département. Protocolairement, Denis avait dit au jeune homme qui avait semblé un tantinet nerveux de reprendre son travail sur un ton concilliant, il était en vacance tout de même, il n’allait pas demander à ce que l’on l’enterre sous les honneurs du protocole, d’ailleurs qu’il aimait mieux qu’on ne lui donna jamais ce genre d’honneur… Néanmoins, il passa à son propre bureau, sous l’observation furtive du jeune homme d’équipage qui ne semblait toujours pas sortit de sa nervosité. Denis ne remarqua pas vraiment, tout simplement perdu dans ses propres pensés. Derrière son bureau, il ne fit qu’allumer le terminal, faire une relecture en diagonale de ce qui avait été prévu. Était-ce cette perspective de permission qui lui avait fait oublier d’organiser des vacances bien méritées aux gens de l’ingénierie ou tout simplement une étourderie passagère, mais ce ne fut pas cette relecture des plans de la semaine qui lui permit de constater que l’équipe de l’ingénierie n’aurait pas de repos pendant cette semaine. Comme cette erreur flagrante à sa gestion ne lui était pas apparue et qu’il était convaincu que tout allait bien dans le meilleur des mondes, il ferma le terminal et ouvrit le seul tiroir du pupitre et en sortit un PADD. Il lut les premières lignes pour être bien certain que c’était ce qu’il cherchait, hocha de la tête pour lui-même, ferma le 158 tiroir et se leva. Portant un regard encore plus ou moins attentif sur l’homme d’équipage derrière le bureau, il lui souhaita seulement une bonne journée et quitta d’un pas détendu le bureau des opérations internes. C’est ensuite qu’il avait pris le chemin de la passerelle, histoire de jeter un œil encore une fois ou tout simplement pour retarder le fait de se trouver vraiment en vacance. Il y avait rencontré Tellan et Matolck, avait assisté au contact avec le Gul Davar qui avait envoyé des coordonnées de téléportation et s’était ensuite attardé à la console scientifique avec les officiers de remplacement, histoire de prendre quelques informations sur certains sites qu’il avait répertorier sur un PADD : étaient-ils encore visible ou tout simplement soufflés par la guerre ? Des sites que Denis avait retenu, près de la moitié n’étaient plus que ruines passés, c’est fou ce que la guerre pouvait faire… Et par la suite, comme il s’était préparé à retourner dans ses cartiers, évaluer s’il descendait aujourd’hui ou s’il devait faire autre chose, cet appel du Commandemant de Starfleet était venu. La procédure lui avait semblé quelque peu étrange, même s’il y avait convenu. Il avait compris à la dernière minute, le lien qui unissait le tacticien et ce Major… Mais encore… Denis pris bonne note de vérifier éventuellement sur ce qui justifiait ainsi ce genre de procédure, mais n’en fit pas plus de cas. Il n’attendit pas même que le tacticien revînt de la salle de conférence, repassant la passerelle, au Commandant suppléant pour la période de permission. * ** Kabal était tout simplement ébahi de voir ainsi agir les scientifiques du navire. - Écoutez… Tout le navire a droit aux vacances sur Cardassia, il y a seulement des petites procédures. Le département des opérations a prévu le tout, vous devez informer le département de votre départ, les équipes de relève prises sur DS9 vont s’occuper des postes vitaux au laboratoire et vous devez aller porter une fiche contenant votre itinéraire pour les prochains jours au bureau de la sécurité, question que l’on sache où vous êtes approximativement pour votre sécurité… Mais vous devez faire ces deux petites tâches administratives, ça vous prendra une quinzaine de minutes et vous aurez votre autorisation, je ne comprends pas que vous n’ayez pas été informé, le message du département nous est parvenu hier en fin d’après-midi… Les scientifiques se regardèrent étrangement. Non, il n’avait pas reçu ce message, Klemp leur avait seulement dit que des vacances avaient été octroyées à tout le monde sur Cardassia et qu’ils pouvaient en profités. Mais avant même qu’ils eurent dit un mot et retourner remplir la petite demande, Klemp avait repris la parole, histoire de sauver son plan. - Alors quoi Monsieur ? On ne peut plus prendre de vacance sans que Starfleet nous suive partout !! Notre vie privée dans tout ça ?! Nous demandons à avoir notre droit de téléportation, sinon ce sera des navettes que nous prendrons ! Le petit homme à lunette, qui était resté enflammé ne pris pas la peine de réfléchir et leva le ton lui aussi. 159 - Oui, nous exigeons de pouvoir partir là où bon nous semble sans avoir à nous justifier ! Les autres scientifiques semblèrent, tout d’un coup, pris à nouveau dans une énergie belliqueuse, tout un tollé de protestation monta des hommes. Kabal était impressionné par ce genre d’action qui lui semblait démesuré. C’était à croire que ces hommes avaient été réchauffés avant cet incident, comme s’ils étaient déjà profondément insultés et que tout maintenant était question de dissension. - Écoutez-moi ce sont des procédures normales du au fait que nous ne sommes pas sur un monde de la Fédération et en situation militaire de danger potentiel, vous devez-vous pliez à ce règlement, je n’ai pas le pouvoir de le renverser, ni M. Gilse. Aller vous adresser ailleurs, ou pliez-vous à ce minime exercice de bon sens. Allez, maintenant, veuillez quitter la salle de téléportation. Klemp fit un rapide calcul, à eux tous ils pouvaient brasser assez fort pour déplacer les officiers et se téléporter eux même là en bas… Mais il ne pouvait pas prendre le leadership de la chose, les soupçons se tourneraient sur lui très rapidement et, malheureusement, il ne pouvait pas compter sur aucun d’entre eux pour répondre avec promptitude à cette réprimande de Kabal… Encore une fois son plan venait d’échouer. D’ailleurs, les plus froids faisait déjà demi-tour, se disant qu’il ne serait pas bien long de dire aux bureaux des opérations internes qu’ils prenaient quelques jours de permission et d’aller dire que cela aurait lieu sur la plage de Lakaria au département de sécurité pas beaucoup plus… Néanmoins Klemp trouverait une autre solution… L’homme qui empêcherait le Ferengi de faire une bonne affaire n’était pas né… * ** - Comment-ça ils n’ont pas reçu mon message ?!, s’exclama Denis devant le regard montrant l’incompréhension de l’officier de la sécurité devant cette réalité. Je ne sais pas plus que vous ce qui s’est passé Monsieur… Je vous fait seulement parvenir l’information puisse que vous êtes encore à bord… Denis fit une moue… Il se demanda combien de personne n’avait pas reçu cette note concernant les procédures de vacances… Que d’ailleurs il souhaitait prendre éventuellement. Enfin, il pourrait toujours confié cette enquête à quelqu’un d’autres, mais il devrait tout de même renvoyer un nouveau message pour réinformer tout le monde sur leur droit aux permissions et sur le fait qu’ils avaient des remplaçant à leur disposition et sur les procédures à prendre pour revendiquer la permission ainsi que celles de rappel en cas d’urgence. C’était fort joli… - Merci M. Kabal… Je vais voir à ce que tout soit arrangé promptement et faire une petite investigation sur le sujet… Ce n’est pas normal. Pas de problème Monsieur… Sécurité, fin de transmission. 160 Le terminal afficha à nouveau le logo de la Fédération. Denis chercha rapidement le message qu’il avait envoyé précédemment et se pressa à nouveau de reprendre l’envoi. SL #69 – Lioux Malheureusement pour Zeemia Lioux, la récolte de spécimens botaniques s’était révélée décevante. Après avoir parcouru pendant plusieurs heures les pleines arides et dégarnies, la jeune femme bleue n’avait trouvé que trois spécimens de cactus (tous plutôt rabougris), une seule espèce de plante ressemblant à une aloès et un arbuste on ne peut plus étrange (qui, lui, valait vraiment le coup!). Ledit arbuste avait un tronc petit et trapu, dont la texture s’apparentait à un ananas, et on aurait dit qu’une personne ayant en horreur la symétrie y avait planté quelques longs brins d’herbe. Le tronc de l’arbuste se terminait abruptement, et à son sommet s’élevait une mince tige brunâtre au bout de laquelle s’émancipait une immense fleur multicolore. La chaleur commençait à devenir intenable, et Zeemia finit par se laisser tomber paresseusement assise sur le sol, trop heureuse d’avoir délaissé son uniforme pour une paire de short. L’air désertique lui piquait les narines. Toute trace d’humidité s’était rapidement évanouie lorsque le soleil avait atteint son zénith, et un vent sec soufflait sans ménagement, emmêlant allégrement la chevelure de la jeune femme bleue. Le paysage était en lui-même assez déprimant. La plaine rocailleuse s’étendait jusqu’à l’horizon, entrecoupée seulement par quelques monticules de roches et des ruines délaissés de toutes âmes. Zeemia était frappée par les contrastes que lui avait offert Cardassia aujourd’hui. D’abord, la somptuosité merveilleuse des tombes Hébitiannes, ensuite, la cité fourmillante de monde où se côtoyait luxe et misère, et maintenant cet immense désert ou le vide régnait avec le vent pour seule concurrence. - Vous allez bien, Miss Lioux, lui demanda soudain Touvock Junior. L’Officier de sécurité semblait épuisé aussi, mais beaucoup moins que l’assistanteConseillère. Son entraînement physique lui donnait un sérieux avantage. Peut-être souffrait-il moins de la chaleur? Zeemia fronça les sourcils, constatant qu’elle ignorait absolument tout du climat d’Ulia. Elle se rappela soudain avoir entendu dire que Junior, bien que Ulian, avait longuement vécu sur Vulcain, aussi, conclut-elle, il devait effectivement être habitué à la chaleur. - Juste un peu épuisée, déclara-t-elle avec ce qui lui restait d’entrain. Encore une fois, le Ulian lui tendit galamment la main pour l’aider à se relever. Zeemia secoua négativement la tête, lui signifiant ainsi qu’elle voulait encore se reposer un peu. Legate Targott, qui lui ne semblait ni incommodé par la chaleur, ni par la longue marche, s’arrêta auprès d’elle et lui sourit. - Le climat de Cardassia n’est pas très favorable au tourisme, à ce que je vois, constata-t-il. - Cela dépend si vous avez de jolies plages, taquina la jeune femme bleue. 161 - Je ne veux pas vous décourager, Miss Lioux, mais sachez qu’aujourd’hui, il ne fait pas très chaud pour la saison. Entendant cela, Zeemia poussa effectivement un soupir de découragement, ce qui amusa beaucoup Targott. - Voulez-vous reprendre le chemin de la ville, Mademoiselle? demanda aimablement le vieux Cardassien. - Je ne sais pas... J’aurais espéré une cueillette un peu plus abondante, répondit Zeemia en grimaçant. - Je doute que vous ne trouviez beaucoup d’autres choses aujourd’hui. Cardassia, quoique emplie de splendeurs, possède une flore et une faune relativement restreinte. C’est d’ailleurs cela qui a poussé mon peuple à se lancer dans la conquête spatiale. La famine et la pauvreté rongeaient notre société, et seul un approvisionnement abondant de ressources diverses pouvait permettre la survie des miens. C’est cette carence en vivres qui a fait de mon peuple des conquérants. Nous voulions à tout prix survivre aussi nous sommes-nous approprié le bien d’autrui. Zeemia observa un moment Targott, espérant déchiffrer dans ce qui transparaissait de ses sentiments ce qu’il pensait de ce qu’il venait d’énoncer. Cela se révéla absolument impossible. Le vieux Cardassien avait non seulement appris à dissimuler ses pensées aux télépathes, mais aussi aux observateurs. Qui était ce Targott? Lioux ne savait virtuellement rien de lui, sinon que celui-ci s’intéressait à l’histoire et clamait désirer la paix. Il semblait connaître nombre de choses, avoir des contacts dans les cercles du gouvernement (ne savait-il pas que Rox était en ce moment en pleine négociation?), et pourtant, il n’était qu’un vieux Legate. Peut-être était-il finalement son ennemi? Non, cela ne se pouvait pas. Sans véritablement savoir pourquoi, Zeemia avait l’intuition qu’elle pouvait lui faire confiance. La jeune femme bleue se releva soudain et s’épousseta méticuleusement. Assise ainsi près du sol, elle s’était littéralement couverte de poussière. Le vent n’était pas non plus pour aider... - Alors, ce sera tout pour aujourd’hui! conclut-elle. - Voulez-vous que nous retournions à bord, Miss Lioux? demanda Touvock. - Vous croyez que l’Indépendance peut nous téléporter directement? - J’en suis certain, Miss. - Alors soit! Elle se tourna vers Targott. - Préféreriez-vous que nous retournions tous ensemble jusqu’à la ville? 162 - Non, non, Miss Lioux. Je peux très bien m’y rendre seul. Ne vous inquiétez pas. Ce n’est pas cette petite chaleur qui va m’arrêter. - C’est que... Je veux dire... À votre âge... - Allons donc! Qu’est-ce que c’est que ce langage! N’avez-vous aucun respect pour vos aînés. Zeemia mauvit légèrement. - Pardon, je ne voulais pas vous insulter. Je croyais juste que... - Ce n’est rien, vraiment. Targott lui serra la main en souriant. - Aurais-je le bonheur de vous revoir? Zeemia haussa les épaules. - Je n’en sais rien. La vieux Cardassien sortit de ses poches une petite puce. - Voici mes coordonnées, au cas où. N’hésitez surtout pas à me contacter. J’aimerais beaucoup avoir à nouveau le plaisir de votre compagnie. Lioux lui rendit sa poignée de main et son sourire. Elle s’empara de la puce et la contempla un moment, soupirant mentalement à l’idée de l’examen que Fenras lui ferait passer avant de l’autoriser à la consulter. De son côté, Touvock était entré en communication avec l’Indépendance. Il semblait que la salle de téléportation principale n’était pas accessible, mais l’on pouvait les remonter dans la salle auxiliaire, avec tout le matériel qu’avait récolté Zeemia. Le Ulian fit signe à la demi-Trill, et celle-ci se prépara à la téléportation. - À bientôt! lança Zeemia à l’adresse de Targott juste avant de disparaître. SL #70 – Touvock Le vieux Cardassien sortit de ses poches une petite puce. - Voici mes coordonnées, au cas où. N’ hésitez surtout pas à me contacter. J’ aimerais beaucoup avoir à nouveau le plaisir de votre compagnie. Lioux lui rendit sa poignée de main et son sourire. Elle s’ empara de la puce et la contempla un moment, soupirant mentalement à l’ idée de l’examen que Fenras lui ferait passer avant de l’autoriser à la consulter. 163 De son côté, Touvock était entré en communication avec l’Indépendance. Il semblait que la salle de téléportation principale n’était pas accessible, mais l’on pouvait les remonter dans la salle auxiliaire, avec tout le matériel qu’avait récolté Zeemia. Le Ulian fit signe à la demi-Trill, et celle-ci se prépara à la téléportation. - À bientôt! lança Zeemia à l’adresse de Targott juste avant de disparaître" Les deux confrères se matérialiser, sur les plots du teleporteur de la salle auxiliaire. Touvock se retourna vers liooux et s'exclamat d' une voix sereine: " Au moins sur ce navire vous serais en sécurité" Lioux: Juniors vous n' êtes pas obliger de me rappeler de mauvais souvenir vous savez.... Sur cet dernière parole juniors resta dans la salle de teleportation et regarda la conseillère quitter celle-ci. une fois fait, juniors appuya sur son combadge: Touvock : juniors a vela. Vela surpris par cet appel répondit: "qu' y a t' il juniors? touvock: Miss liooux et arriver a bord monsieur. Vela: Bon c bien, Touvock: Monsieur? Vela: que voulez vous juniors? Touvock: je demande la permission de retourner sur cardassia.... Vela: Pour quoi faire? Touvock: quand je vous avez fait mon dernier rapport lors de l' incident sur Cardassia avec la conseillère, se Targott me semble un personnage énigmatique et bien suspect... Vela: he bien juniors vous avez un sentiment de frustration parce-que vous n' avez pas réussie a sonder son esprit? Touvock: non, sir; mes s' il ne voulez pas que je lise ses penser cela veut bien dire qu' il a quelque chose a cacher, et je sais bien que Targott soupçonne que je le sais. Vela: Hum..........(quelque instant de réflexion promues une vague de silence de quelque seconde); permission accorder et profitez en pour retrouver notre FO. Touvock: Yes sir. 164 Vela: Touvock!! Touvock: Sir? Vela: Soyez discret et prudent cette fois-ci!!! juniors répondit plutôt d' une voie douce et discret: " heu........oui Monsieur; touvock terminer" De ce pas le jeune acting enseigne se retourna vers l'officer qui se trouver près de la console de teleportation, et lui donnas une nouvel coordonnée, puis se fit immédiatement teleporter a quelque centaines de mettre de leur dernière position. Juniors se matérialisa en bordure du désert, puis scruta l' horizon pour apercevoir au bout de quelque instant la silhouette de Targott. " La il s' agit de ne pas le perdre de vue, puique il sent quand je sonde son esprit alors il faut que je le suive sans concentrer mon esprit sur lui sinon il risque de me voir. Au bout de quelques instant Targott s'arretas puis se retournas pour regarder derrière lui; quelques seconde s'ecoulere, puis Targott reprenais son chemin mes longea la bordure de la ville vers une vielle citer en ruine. Juniors réfléchissait a voix haute:" Pourquoi ne va t' il pas dans la ville, qu' est-ce qu' il le pousse a aller dans cet ruine ; veut-il se recueillir ? . Rapprochons nous de lui pour voir ce qu' il fait. Targott s'enfonçat dan les ruines pour ce diriger vers un ancien bâtiment d' une taille comparable a une petite piramyde que l' on pourrais trouver sur terre, mes a l'exeption près et que celui-ci avait l' air effondrer sur lui même et apparemment sans entrer visible. Juniors se posa de plus en plus de question sur la présence de Targott en ces lieux, et décidait de se rapprocher un peu plus, au tel point point qu' il commis une erreur, en effet cacher derrière une petite bande de rocher il poussas par inadvertance un petit morceau de cailloux qui roula sur un mètre ou deux en faisant un bruits suspect au yeux de Targott. Targott surpris se retournas vivement puis commencer a se diriger vers l' endroit ou se trouver le ullian. Juniors commencer a se faire un sang d' ancre a l'ider que Targott puisse le découvrir; puis soudain le vent se leva et poussa le sable et quelques petit cailloux se trouvant en déséquilibre sur des roches. Targott s'arretas puis hocha la tête en s'ecriant: " Ce n' est que le vent" Targott faisant demi-tour; juniors lui par contre commençais a avoir des sueurs froide et poussa un grand soupir en se disant " je l' ai échapper belle cette fois-si"; puis il redressa la tête pour observer a nouveau Targott. 165 Il se dirigea toujours vers cette bâtisse en ruine, il arrivait a pied d' un mur de celle-ci puis, resta figer quelque instant, se penchait sur le mur et a l' instant ou sa main toucha le mur il disparut dans un allô de lumière. Touvock, surpris s'empressat de regarder derrière lui et autour de lui pour voir si personne ne le regarder a son insu; puis se leva pour se diriger a toute hâte vers le dernier endroit ou se trouver Targott. " Hum, comment a t' il pus disparaître ainsi il a du se faire teleporter pourquoi a t' il toucher le mur?" Juniors sortie un tricordeur puis sonda tout autour de lui: Je remarque une source dernergie derrière ce mur et sous moi une sorte de métal, tient cet étrange qu' est ce que c' est ?" Le jeune enseigne remarqua une petite irriguraliter sur le mur et au moment ou il la touchas, il disparut lui aussi dans un faible halo de lumière oranger. Quelque instant se passe, puis juniors se retrouvait dans une salle, heureusement pour lui il n' y avait personne, Targott avait disparut, quand a juniors ne sachant pas ou il se trouve se cacha dans un petit recoins de la salle derrière une console et essaya de sonder avec son tricordeur. Malheureusement pour lui l'acting enseigne ne parvient pas a se localiser par rapport a son dernier point qui fut devant la bâtisse en pierre. " Ou est-ce que je suis " s'ecriat Touvock. De ce pas le jeune enseigne appuyait sur son combadge:" Touvock a l'independance" Aucune réponse ne se fit entendre du vaisseau, juniors recommença a appeler l'independance mes hélas aucune réponse ne parvient a lui. "Bon restont calme, une bonne chose pour moi personne sait ou je suis donc comme me dit le chef, je suis discret, mes ou est Targott?" Quelque instant plus tard juniors se dirigeait vers une porte, puis s' en approchas. Arriver a quelque centimètre de la porte il entendit Targott discuter avec une autre personne. Après quelque secondes il reconnus la deuxième voix. était celle du frère de Targott. Il entendit un brin de conversation des deux frère: Pourquoi lui a tu donner une puce avec tes coordonner? Targotte: ne t'inquiete pas elle lui serviras juste a venir chez moi mes parcontre grâce a cette puce nous pouvons passer a travers leurs défense pour nous teleporter sur leur navire, car elle émet un rayon isotope a faible impulsion qui nous permettras la teleportation même a travers leur bouclier; Je sais ce que je fais mon frère ne t'inquiete pas et sois patient, maintenant retourne chez toi et reste y. 166 Puis les deux Cardassien faisait route vers la pièce ou se trouvait juniors, le jeune enseigne se précipitais derrière une console pour se cacher des Cardassien. Les deux hommes pénétraient dans la salle puis sortis de leur poche un petit appareil et disparaissais de la salle emporter par ce fameux rayon que touvock s' empressa d' essayer d'analiser avec le tricordeur. " A bien voilà comment je peus faire pour sortir de cette pièce moi?, il n'y a aucune commande sur ces consoles pour me teleporter d' ici, " puis l'acting-enseigne remarqua quelque chose d'interressant sur l' ancienne race qui peupler ce monde. Ce qu' il y découvrais l'interressas beaucoup il prena quelque note puis s'asseya. " Bon alors je suis coincer ici je ne peus pas communiquer a l'exterieur je ne possède rien tachons de visiter cet endroit pour acquérir quelques renseignements, au moin ce serait déjà sa de fait." SL #71 – Touvock Puis les deux Cardassien faisait route vers la pièce ou se trouvait juniors, le jeune enseigne se précipitais derrière une console pour se cacher des Cardassien. Les deux hommes pénétraient dans la salle puis sortis de leur poche un petit appareil et disparaissais de la salle emporter par ce fameux rayon que touvock s' empressa d' essayer d'analiser avec le tricordeur. " A bien voilà comment je peus faire pour sortir de cette pièce moi?, il n' y a aucune commande sur ces consoles pour me teleporter d' ici, " puis l'acting-enseigne remarqua quelque chose d'interressant sur l' ancienne race qui peupler ce monde. Ce qu' il y découvrais l'interressas beaucoup il prena quelque note puis s'asseya. " Bon alors je suis coincer ici je ne peus pas communiquer a l'exterieur je ne possède rien tachons de visiter cet endroit pour acquérir quelques renseignements, au moin ce serait déjà sa de fait." Juniors se concentrait sur la pièce ou se trouver les deux cardassiens, il y trouva une console d'ordinateur encore en fonction, mes dans un dialecte que le jeune enseigne ne connaissez pas. Tout en essayant de faire fonctionner cette consol, il tomba par chance sur des fichier rédiger en cardassien. " Tient tient...... enfin une langue que je comprend, dequoi parle ces fichier?" Après un moment de lecture Touvock commencer a comprendre la fascination de targott sur le peuple de cardassia et son passer. "Le peuple cardassien et un empire conquérant n'hesitant pas a asservir d' autre monde pour leur propre intérêt. On dirait des donner sur une technologie que les cardassien n' ont pus décrire, apparemment Targott a commencer a les traduire." Au bout de quelques minutes de lecture le jeune enseigne rester calme en apparence mes au fond de lui on pouvait deviner qu' il était effrayer de ce qu' il venait de découvrir. 167 " Ce peuple avait l' air évoluer a cette époque mes de là a avoir une technologie comme celle-ci...." Juniors observa quelque instant de silence horrifier de ce qu' il venait de découvrir. En effet non seulement Targott avais trouver le moyen de traduire ces anciens texte mes, il réaliser un prototype de cette instrument. "Si en effet il possède un matériel comme celui-ci ils pourront faire ce qu' il veulent dans toute la galaxie." Targott, avait trouver un plan d' un appareil des anciens peuple de cardassia qui était capable de traverser n' importe quel matière et énergie, mélanger a une torpille a photon ou une bonne cette arme pourrait détruire n' importe quoi. "La je pense que le frère de Targott avait raison en disant a notre conseillère, que le peuple cardassien se relèveras pour dominer la galaxie et écraser la fédération." Juniors retournais dans la salle ou il était apparus pour essayer de trouver un moyen de sortir de là. "Comment je pourrais faire ..... analysons se rayon, quel propriété a t' il?" Pendant ce temps là les heures découlèrent, et a bord de l' indépendance ; au loin on pus entendre crier Vela dans son bureau. Vela: Comment juniors n' as pas fais son rapport ? IL a 3 heures de retard mais ou est il passer celui là encore. HA il a du être discret je vous le dit moi, Mais qu' estce que j' ai fait pour mériter ça moi. Qu' est-ce que je vais dire dans mon rapport hein , j' ai perdu mon FO, mon officier de sécurité........Mais c' est un vraie trou noir ce coin de la galaxie c pas possible sa!!!!!! Ce Touvock si je l' attrape il a intérêt a avoir une bonne raison ou je lui taille des oreilles de vulcain parole de Vela. Pendant ce temps sur cardassia juniors avait localiser la source d'energie qui alimenter le transporteur. " Voilà, maintenant si je récupère la fréquence de l' appareil des deux cardassien je vais réussir a sortir d' ici!!!!" A peine avait il envoyer la bonne fréquence que juniors se retrouver a l'exterieur, "Ha enfin libre" puis soudain une voie sortie de son combadge s'etait son chef Vela qui n' avait guerre calme. Vela: Juniors non d' un chien mais vous aller répondre oui!!!!!!!!! Touvock: Yes, sire Vela: YEs sire, c tous ce que vous avez a me dire?Remonter illico ^presto sur l'independance et direction mon bureau....je vous ATTEND........TERMINEEEERRR. 168 Le jeune enseigne avez comme qui dirai la gorge sèche après cette futile conversation. " HO,HO, je crois que je vais prendre une petite remontrance moi, aie aie, j'espere que ce que j' ai découvert va le calmer un petit peu....... Touvock: juniors a la salle de teleportation. Sire Touvock: un a teleporter. L' enseigne disparus avec le rayonnement du teleporteur laissent ainsi apparetre ce magnifique désert caillouteux. SL #72 – Lioux Lorsque le picotement familier de la téléportation quitta Touvock Junior et que ses yeux analysèrent ce qui se trouvait devant eux, le Ulian crut d’abord à un mauvais fonctionnement du téléporteur. Mais que fichait-il donc à l’infirmerie de l’Indépendance? Il se redressa d’un coup, observant autour de lui, et constatant avec consternation que Miss Lioux et que son Chef flanquaient la droite du biobed sur lequel il était couché il y avait à peine quelques secondes, alors que Miss T’Pak se tenait à sa gauche, un hypospray entre les mains. - Quelque chose qui ne va pas? demanda timidement Junior. C’est que la mine hagarde de la jolie Miss Lioux le déconcertait vraiment! - Enfin! s’exclama elle avec soulagement. Lorsque vous vous êtes effondré sur le plateau de téléportation, j’ai craint le pire! - Effondré...? Sur le plateau de téléportation...? s’enquit le Ulian, complètement perdu. - Bien sûr! Alors que nous revenions à bord du Big I. Vous vous souvenez? Nous avons quitté Targott et... - Miss Lioux, s’il vous plaît, essayez de ménager mon patient, interrompit T’Pak de sa voix absolument Vulcaine. Il vient de subir un choc neural traumatique et sera encore confus pendant quelques instants. Junior cligna les yeux. Choc neural? Qu’est-ce que c’était que ces histoires? - Mais... essaya de commencer Zeemia. - Silence! l’intima sévèrement T’Pak. Mon patient va avoir besoin de repos. Ce fut cette-fois Touvock qui s’interposa dans la conversation. Il agita soudain les mains pour attirer l’attention du médecin, puis s’exclama : 169 - Un moment s’il vous plaît. Votre patient? Je suis votre patient? Pouvez-vous m’expliquez à quoi tout cela rime-t-il? Je viens de revenir de Cardassia avec des informations cruciales et... Soudainement, l’inquiétante conversation que Junior avait surprise entre Targott et Sesorg dans le repaire secret lui revint en mémoire. Il se tourna subitement vers son supérieur, pressé par son devoir : - Sir! C’est très grave! Lorsque j’étais dissimulé dans le repère de Targott, j’ai découvert que le vieux Cardassien mène une opération secrète et... L’incompréhension totale sur le visage de Fenras Vela coupa l’entrain de l’Officier de Sécurité. T’Pak secoua gentiment la tête. - Rien de tout cela n’est vrai, Monsieur Touvock. Je crains que vous n’ayez rêvé tout cela. - Pardon? gémit le Ulian. Zeemia lui prit doucement la main. - Vous avez été dans un profond coma pendant près de cinq minutes, Monsieur Junior, expliqua-t-elle avec beaucoup de délicatesse. Le Ulian la défigura un moment, plein d’incrédulité. Il finit par balayer l’information de la jeune femme bleue de la main, puis concentra à nouveau son attention sur T’Pak. - Docteur, je ne comprends plus rien. Pouvez-vous tout m’expliquer en détail, et depuis le début, par pitié! La Vulcaine se racla savamment la gorge et se lança dans une explication aussi précise que possible : - Alors que vous étiez téléporté à bord de l’Indépendance, vous avez été attaqué par un étrange parasite. La morsure de cette petite tique contient une neuro-toxine qui plonge l’hôte du parasite dans un état comateux sévère. Dès que votre état fut constaté, on vous amena ici où je pus vous examiner et apposer un diagnostic. Je vous ai ensuite injecté ce stimulant (disant cela, elle montra à l’acting-Enseigne le hypospray qu’elle tenait toujours à la main) et c’est ce qui a permis votre éveil. Les hallucinations que vous avez perçues à ce moment-là n’était qu’une concrétisation imagée du combat que menait votre cerveau pour ne pas sombrer sous l’attaque violente de la neuro-toxine. Vous avez été chanceux de vous être trouvé à bord de l’Indépendance au moment où l’attaque s’est déclenchée, car le venin de cette tique provoque la mort cérébrale en moins d’une demi-heure. Entendant cela, Zeemia pâlit quelque peu. - Mais alors, tout ce que j’ai vu... Ce n’était pas vrai? s’enquit piteusement Touvock. - Non, répondit froidement T’Pak. 170 - Si je puis me permettre, commença Zeemia, je crois qu’au moment où vous avez été mordu par la tique, votre esprit était empli de la méfiance que vous inspire le Legate Targott. Votre cerveau a donc capitalisé sur cette idée pour faire travailler vos neurones et combattre la neuro-toxine comme il le pouvait. Nous avons véritablement quitté Targott juste avant qu’il ne me donne la puce et que nous soyons téléportés à bord de... C’était la journée des interruptions! Ce fut le tour de Fenras de s’y mettre : - La puce? demanda-t-il en s’adressant à Miss Lioux. Celle-ci mauvit légèrement. - C’est vrai! Avec toute la confusion, je ne vous l’ai pas donné! Docilement, Zeemia céda la pièce informatique au Chef de la Sécurité. L’Andorien l’examina un moment. Se saisissant d’un tricorder, il scanna le petit objet deux fois plutôt qu’une. - Un simple morceau d’aluminium transparent sur lequel est encrypté quelques données, conclut-il en souriant. Voyant cependant que son Officier de Sécurité n’était pas convaincu, il ajouta : - Par mesure de sûreté, je vais tout de même l’amener au Département et, après avoir transféré les informations qu’elle contient dans un endroit sûr de l’ordinateur, je la détruirai. Je vous enverrai les données qu’elle contient par message sécurisé, Miss Lioux. Zeemia soupira. De son côté, Touvock apprécia la délicatesse de son Chef. - En tous cas, lança Junior, j’ai beau n’avoir que rêvé cette histoire de conspiration, je reste convaincu que ce Targott n’est pas aussi blanc qu’il ne voudrait nous le faire croire. Le Ulian déglutit avec peine, son énervement l’épuisait déjà. Il était encore un peu affaiblit. - S’il n’a rien à cacher, pourquoi protège-t-il ses pensées! répéta-t-il ensuite, surtout à l’adresse de Vela. Agacée, Zeemia lâcha la main de l’Officier de Sécurité. - Je croyais vous avoir déjà expliqué que ce n’est pas tout le monde qui apprécie que l’on fouille dans sa tête sans raison! s’exclama-t-elle, fâchée. - Allons, allons, tempéra Fenras. Ne vous choquez pas, Miss Lioux. Nous ignorons effectivement tout de ce Cardassien et je préconise toujours la méfiance dans l’inconnu. - Mais puisque je vous dit que Targott est un homme correct! Il a intercédé en ma faveur lors de l’incident sur la plaza! 171 - Ce n’était peut-être qu’une ruse pour gagner votre confiance, justement, expliqua l’Andorien avec un surcroît de patience. Nouveau soupir de Lioux. Pendant que les trois officiers discutaient un peu houleusement, T’Pak s’était dirigé vers une petite table. S’emparant d’un menu contenant de verre, elle s’approcha de la console murale la plus proche et pianota un moment sur celle-ci. Un de ses sourcils s’éleva soudain d’une façon typiquement Vulcaine alors qu’elle appela : - Messieurs, je crois que j’ai un nouveau mystère pour vous. Rapidement, T’Pak fut entourée de Fenras Vela et de Touvock Junior, alors que Zeemia Lioux, restée un peu à l’arrière, se hissait sur la pointe des pieds pour tenter de voir ce que la Vulcaine désignait à l’écran. - Voici les informations que la base de données offre sur notre tique, déclara-t-elle. Dans le petit contenant qu’elle tenait encore dans les mains, on pouvait voir le minuscule insecte se débattre contre la vitre qui l’empêchait de se frayer un chemin jusqu’à la nuque de sa prochaine victime. Junior observa un moment l’écran que désignait le Docteur. Il lut en diagonal le court texte, n’y notant rien que la Vulcaine ne lui avait déjà expliqué. - Je ne comprends pas, finit-il par concéder, un peu honteux. Vela le regarda aimablement. - N’avez-vous pas remarquez? s’enquit T’Pak. Touvock haussa les épaules, agacés que l’on expose ainsi son ignorance. - Cet insecte n’est pas natif de Cardassia, récita toujours aussi Vulcainement T’Pak. Il n’aurait pu y survivre plus que quelques heures, à moins d’avoir été préservé dans des conditions artificielles. Les yeux de Junior s’écarquillèrent alors que la compréhension s’emparait de son esprit. Fenras, lui, nageait plutôt en pleine confusion : - Comment expliquer que cette tique s’en soit prise à Monsieur Touvock dans de telles conditions? se demanda-t-il à haute voix. - C’est Legate Targott! s’exclama soudain Junior. Il a dû la poser sur moi pendant que nous marchions dans la plaine. - Ah non! objecta immédiatement Lioux. Nous n’avons absolument aucune preuve de cela! Je vous rappelle que nous avons été pris dans une foule à la plaza, et que n’importe quel Cardassien présent aurait pu profiter de l’occasion pour poser l’insecte sur Monsieur Junior alors qu’il discutait avec Sesorg! - Discutait est un bien grand mot! rechigna le Ulian. 172 Zeemia lui lança un regard noir et immédiatement, Junior baissa les yeux vers le plancher. Retrouvant un peu de contenance, il ajouta cependant bientôt : - Lorsque Targott nous a rejoins à la plaza, il a dit lui-même qu’il était passé chercher une patrouille. Peut-être n’était-il en fait qu’aller chercher cette tique et qu’il s’est arrangé pour que son frère Sesorg nous retienne!? Vela le regarda fièrement : - J’aime bien votre raisonnement, Junior. Inspirant violemment, Zeemia serra les poings. Elle était furieuse, voire outragée! Pourtant, elle ne savait que dire. Les assomptions de Touvock semblait logique, et Lioux sentit son coeur se serrer alors qu’elle voyait germer en elle les premiers doutes. Non! Elle ne le voulait pas! Elle voulait croire en la paix, croire en la bonne volonté de Targott. Elle n’y parvenait maintenant plus tout à fait, et cela ne faisait qu’augmenter son exaspération. Cependant, plutôt que de laisser exploser sa colère et d’engueuler les deux Officiers de Sécurité, elle revira son courroux contre ellemême. Sans prévenir, elle détala et quitta l’Infirmerie Principale au pas de course. Junior remarqua à peine son départ. Fenras, lui, la suivit des yeux un moment. Il reporta cependant son attention sur la présente conversation. - Docteur T’Pak, croyez-vous que je puisse ramener Junior sans danger avec moi jusqu’au Département de Sécurité pour qu’il m’assiste dans certaines recherches. J’ai maintenant envie d’en savoir un peu plus sur cet intrigant Legate Targott. - Je regrette, Monsieur Vela, mais je vais devoir vous le refuser. J’aimerais garder Monsieur Touvock sous observation pour les prochaines heures, au cas où il ferait une rechute. - Mais je me sens parfaitement bien, objecta le Ulian, peu enclin à l’idée de devoir s’éterniser à l’infirmerie. - Il n’y pas de mais! déclara T’Pak sur un ton sans équivoques. Vela tapota l’épaule de son officier. - Reposez-vous, alors, Junior. Il faut toujours suivre les recommandations du Dr. T’Pak. - Mouais... Junior n’avait toujours pas l’air très convaincu, mais il ne voulait surtout pas contredire les ordres de son officier supérieur. C’est l’esprit en ébullition qu’il se recoucha docilement sur son biobed. Il brûlait d’envie de résoudre le mystère de cette tique étonnante. =/\= Zeemia marchait dans les corridors, se dirigeant droit vers ses quartiers. Elle avançait, toute proche du mur, laissant ses doigts parcourir le froid métal du mur. Ce 173 contact avec une matière fraîche lui faisait du bien. Tranquillement, elle se calmait. Bientôt, ses joues s’empourpraient. Elle avait l’impression d’avoir fait une véritable folle d’elle. Elle pénétra dans ses quartiers, épuisée. Il y faisait relativement sombre, aussi commanda-t-elle à l’ordinateur un peu de lumière, sa frayeur fut totale alors qu’elle réalisait qu’il y avait quelqu’un chez elle. Elle retint un cri seulement en plaquant la main sur sa bouche, son coeur menaçant de sortir de sa poitrine sous le coup de la stupeur. La jeune femme bleue reprit un peu de son calme alors qu’elle reconnaissait celui qui lui faisait face. - V’Tek, vous avez bien faillit me faire mourir! Elle se sentit soudain à la fois frustrée et mal à l’aise devant cette envahissement de son intimité. - C’est un peu rude d’être entré comme ça, sans permission, déclara-t-elle d’une voix où voulait transparaître, sans grande réussite, un semblant de plaisanterie. V’Tek, auparavant assis sur le lit, se leva et se dirigea vers elle. Il avait l’air particulièrement sérieux, presque menaçant. Zeemia en recula d’un pas. - Ça ne va pas? demanda-t-elle alors qu’un frisson lui parcourait l’échine. - J’ai quelque chose pour vous, déclara le Ulian d’une voix très neutre. Je ne croyais pas que vous seriez offensé par mon comportement. Il était tout près d’elle, maintenant. - Je nous croyais plus proche que cela, ajouta-t-il encore. Il y avait quelque chose dans le timbre de sa voix qui donna cette fois de véritable sueur froide à la jeune femme bleue. Le visage de V’Tek se contracta soudain, puis se détendit véritablement. Il souriait même, avec cet allure un peu enfantine que Zeemia lui connaissait bien. Il semblait même jubiler. - Je crois que vous serez très contente! s’exclama-t-il fièrement. Il sortit de derrière son dos la main qu’il avait jusque-là laissée cachée. De sa poigne s’échappait une petite chaîne de métal cuivrée sur laquelle était enfilé un étrange bijou, un simple morceau métal moulé d’une forme assez singulière. Les yeux de Zeemia s’écarquillèrent et un sourire illumina brusquement ses traits. - Mon... Mon médaillon? articula-t-elle avec peine. - C’est bien ce qu’il me semble, non? lança joyeusement V’Tek. - Mon médaillon, répéta stupidement Zeemia. C’est mon médaillon. 174 Le bijou se balançait dans l’air, au bout de sa mince chaîne cuivrée. Les yeux de la jeune femme bleue s’emplirent soudain de larmes et elle se jeta au cou du Ulian. - Mon médaillon! Mon médaillon! Mon médaillon! cria-t-elle avec fougue. Oh merci! Merci! Merci! Merci, V’Tek! Merci milles fois! Elle était soudain au comble du bonheur. Elle embrassa à maintes reprises les joues et le front du Chef Ingénieur, riant et pleurant tout à la fois. Enfin, elle se saisit du précieux objet et le mit à son cou. Elle manqua presque de le glisser sous sa camisole, comme elle le faisait chaque matin lorsqu’elle portait l’uniforme, mais, se rappelant qu’elle était en vacances (et donc en civil!), elle stoppa et laissa le bijou fièrement trôné sur le haut de sa poitrine. - Il m’a tellement manqué, affirma-t-elle d’une voix encore tremblante. Mais... Mais où l’as-tu trouvé? Fenras avait mit le vaisseau sans dessus-dessous pour le récupérer, mais sans succès. - Il était derrière l’un des panneaux du mur derrière le warp core, affirma V’Tek. Je n’ai aucune idée de comment il a pu se trouver là, mais c’est ce qui explique que les scanners ne l’avait pas relevé. Sa proximité sur core rendait sa détection pratiquement impossible. C’est une chance que j’aie eu tant de boulot, sinon, je ne serais jamais tombé dessus. Cette dernière affirmation sonna pourtant faux aux oreilles de la jeune femme bleue. Elle était cependant beaucoup trop heureuse pour le relever maintenant. Elle serra son médaillon tout contre elle, et une chaleur envahit tout son corps. Elle avait maintenant l’impression d’être à nouveau complète. Elle eut bientôt honte de la façon dont elle avait accueillit le Chef Ingénieur alors qu’il lui rapportait l’objet qui lui était le plus précieux au monde! Zeemia regarda V’Tek et lui sourit radieusement. - Cardassia était magnifique! déclara-t-elle soudain. Tu veux que je te raconte? Je te l’avais promis. Je pourrais nous faire du thé et sortir des biscuits. - Ce serait très apprécié, répondit le Ulian avec un sourire un peu niais. - Je reviens tout de suite, lui dit Lioux en s’élançant vers sa cuisine. V’Tek la regarda disparaître avec un sourire énigmatique... SL #73 – Keffer Alors que Vela, Lioux, T'Pak et Touvock discutaient plus ou moins paisiblement dans la salle d'observation principale, Keffer, en raison des réductions de personnels causés par les départs sur Cardassia, travaillait dans l'une des petites salle d'examen adjacente, avec un enseigne qui était remonté plus tôt. Ce dernier était arrivé quelques minutes avant Touvock, et devant la gravité de son cas, T'Pak avait laissé l'infirmière s'occuper du jeune enseigne. Dans son maelstrom de couleur, auquel lentement elle s'abituait, Keffer déchifrait les inscriptions contenues sur la console murale et les comparaient à l'unité portable qu'elle faisait passer au-dessus du bras du blessé. 175 KEFFER: ENSEIGNE: Comment J'ai glissé c'est et je KEFFER: suis arrivé tomber dans déjà? des Hum marches. hum... Elle était loin de le croire sur parole. Ses lectures semblait indiquer que le jeune homme avait l'humérus de fracturé. KEFFER: Et pour cet oeil au beurre noir? Le jeune homme resta bouche bée... à la recherche d'une explication probable, sans doute. L'infirmière récupéra l'appareil de traitement et demanda au patient de maintenir son avant bras bien droit, lui expliquant ce qu'elle allait faire. Le traitement terminé, le patient se palpa à quelques reprises le bras. Ayant terminé, elle se remit au travail sur une console, préparant un rapport d'incident. ENSEIGNE: Dites, vous n'allez tout de même pas rapporter ce bête accident? KEFFER: C'est mon travail, vous savez... Keffer se sentait réellement agacée... plus qu'elle ne l'aurait dû en ce moment. KEFFER: ... et je vais également mentionner que votre explication est... disons plutôt boiteuse. Vous n'êtes pas le premier à revenir avec ce genre de blessures, et je doute fortement que vous vous êtes blessés en déboulant des marches. Je pense que vous voulez cacher ce qui c'est réellement produit. ENSEIGNE: Mais puisque je vous le dis. J'ai débouler les marches. Le regard dur et impersonnel de l'infirmière le rendait mal à l'aise. Il changea de tactique. ENSEIGNE: Non, je vous en pris... je veux pas de problème avec mes supérieurs. L'homme s'était exprimé d'une voix pleurnicharde, ce qui ne fit qu'amplifier cette impatience qui semblait vouloir dominer le comportement de l'infirmière. D'ailleurs, elle se transformait tranquillement en une légère colère. KEFFER: Écoutez, j'ignore ce que vous faites sur ce vaisseau, mais je ne vous dis pas comment le faire, alors ne me dites pas comment faire mon boulot. ENSEIGNE: Je vous en pris madame... Keffer jeta un regard d'acier (ou du métal constituant sa prothèse visuelle) vers l'enseigne. Si elle n'avait pas eu son dossier devant les yeux, jamais elle n'aurait pu dire de qui il s'agissait... ou de quelle espèce il était précisément. KEFFER: Écoutez, vous me cassez les pieds. Je vais faire ce que j'ai à faire... 176 L'officier nota l'hésitation de l'infirmière, et cela l'intrigua. Il se leva, et fit un pas dans la direction de l'infirmière, qui elle recula de quelques pas. Étonnament, depuis quelques secondes, elle avait peur...elle avait pratiquement des sueurs froides dans le dos. Ce ne pouvait quand même pas être le fait de dénoncer ce petit enseigne qui la mettait dans cet état! ENSEIGNE: Vous allez bien? KEFFER: Oui... restez où vous êtes... Je vais appeler le capitaine pour mettre ça au clair... ENSEIGNE: KEFFER: Il Ha est sur bon? Déjà? Cardassia. Et ENSEIGNE: Matolck? Également. KEFFER: Décidément, c'est toujours ici que l'on sait le moins ce qui se passe... Écoutez, je vais en disctuter avec T'Pak dès qu'elle aura terminée, je ne vous retiendrai pas plus longtemps... L'enseigne tenta de s'approcher à nouveau mais l'infirmière recula, visiblement (et soudainement) nerveuse. Dépité, l'enseigne prit congé, ce qui soulagea grandement l'infirmière. En fait, elle se sentait très bien... même heureuse du départ de l'individu. C'était étrange, considérant qu'elle n'avait aucune raison de l'être. Elle quitta à son tour la salle d'examen juste à temps pour voir T'Pak et Vela qui se dirigeait ensemble vers la sortie de l'infirmerie, la médecin accompagnant probablement l'officier de sécurité jusqu'à la sortie. KEFFER: M. Vela, un instant s'il-vous-plaît. L'officier de sécurité s'immobilisa et regarda en direction de l'infirmière, geste fait également par la médecin. Keffer réalisa alors qu'elle n'avait eu que très peu de contact avec ce dernier... en fait, la dernière fois qu'elle se souvenait lui avoir parler, c'était sur une planète de glace, dans un bar miteux... KEFFER: J'aimerais vous faire part de mes craintes. Plusieurs officiers sont revenus avec des blessures inhabituelles qui s'explique par des accidents mineurs... mais il me semble que les proportions sont trop importante pour être de véritable accident. D'ailleur, je pense que le dernier enseigne à sortir d'ici a été impliqué dans un bagare ou un truc du genre... SL #74 – Lioux Lorsque Zeemia Lioux pénétra dans le NoName, il y eut un abrupt silence. Les regards convergèrent dans sa direction, puis, lentement, retournèrent là où ils étaient préalablement braqués. La jeune femme bleue haussa les épaules, puis sourit en remarquant que cette mascarade semblait avoir été générée par la présence de Miss Potin, qui piaillait maintenant dans un coin de la pièce avec toute sa bande de pies 177 en posant de temps à autres de furtifs regard dans la direction de l’assistanteConseillère. Sans se soucier le moins du monde des œillades de la commère du vaisseau, Zeemia se dirigea d’un pas décidé vers le bar. Pierre, lorsqu’il l’aperçut, sembla tout aussi énervé que la veille lors du mariage de Cassandra et Matolck. Pour peu, on dirait qu’il allait pleurer! Alors que Zeemia s’assoyait au bar, il s’approcha d’elle avec un sourire complice et lui jeta un clin d’oeil entendu. La jeune femme bleue fronça les sourcils, cherchant à quoi tout cela pouvait bien rimer. Pierre se pencha vers elle, encore tout excité, et lui murmura : - Alors, ma chouette, à quand les jefferies tube? Zeemia dévisagea le barman, dans l’incompréhension la plus totale. - Quoi?!? - Oh! Mais voyons, Miss Lioux! Ne me faites pas languir et racontez-moi tout! La jeune femme bleue secoua la tête. - Je ne vois pas de quoi vous parlez, Pierre. Cessez de faire des sous-entendu qui ne riment à rien. Le barman soupira, puis reprit son air complice. - Hier, avec le Commodore Tellan. Vous avez bien dormi là-bas pour la première fois, non? Alors, il est assez bon pour justifier des extravagances, notre cher Capitaine? Le visage de l’assistante-Conseillère vira instantanément au rouge le plus cramoisi. Elle comprenait maintenant pourquoi Miss Potin s’intéressait aujourd’hui tout spécialement à elle. - Pierre! s’exclama-t-elle le moins fort qu’elle le pouvait. Celui-ci se mit a rire de bon coeur. Il sonnait un peu comme un canari hyperactif, ce qui ne manqua pas de faire sourire la jeune femme et de la calmer un peu. - Voyons, Pierre! clama-t-elle après avoir laissé rigoler le barman. Il ne s’est rien passé! Du moins... Elle mauvissait de nouveau, songeant aux envoûtantes caresses de Rox. Il faisait soudain bien chaud dans le NoName! - Ce n’est pas tout à fait exact, en fait, mais... Ce n’est pas ce que vous croyez! conclut-elle en bougonnant presque. Pierre fit une moue déçue. - Oh! Chouette! Et tout mon entraînement qui s’en va en fumée! Il va encore falloir que je vous donne des leçons pour vous décrisper, Miss Lioux! Si je n’entends pas quelque chose qui m’enchante d’ici une semaine, ce sera les go-go boys! 178 Zeemia eut une grimace. Elle ne savait pas pourquoi Pierre s’était mis en tête qu’il devait absolument la dévergonder, mais elle espérait que ça ne serait pour le barman qu’une lubie passagère. Cela faisait déjà trop longtemps à son goût que Pierre avait entreprit de faire d’elle sa pupille. C’était le moment de la contre-attaque! La jeune femme bleue se pencha sur le bar, prit à son tour un air entendu, et elle murmura d’une voix lascive : - Dites-moi, Pierre, vous reste-t-il quelques-uns de ces délicieux chocolats denobuliens? La réaction fut immédiate : le barman se redressa et, se mit à baffouer en jouant (très mal) les innocents : - De... Comment? Des choco... Des chocolats? Maismaismais... Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler, Miss Lioux. Du choco... Je n’aime même pas le chocolat! Déjà, le barman faisait mine de partir, mais Zeemia l’attrapa par la manche et le retint. - Allons donc, Pierre! Vous savez très bien de quoi je veux parler. Résigné (et peut-être même un peu furieux), Pierre se pencha aussi sur le bar. - Mais comment avez-vous su! se lamenta-t-il. - J’ai mes sources, déclara Zeemia sur le ton de la supériorité. Elle sourit, songeant que si Pierre savait que la jeune femme bleue avait usé de ses charmes sur N.R. Gilse pour apprendre quelle matière illicite avait été téléportée à bord de l’Indépendance lors de son court arrêt à Deep Space Nine, il serait probablement très fier d’elle. Mais Zeemia n’avait aucune intention de dévoiler sa tactique au barman, afin de ne pas mettre Gilse dans l’embarras. - Il m’en reste quelques-uns, avoua à regret le barman. - Vous pourriez m’en donner quelques-uns et les emballer dans une jolie boîte? - Miss Lioux, non! gémit Pierre. Vous savez à quel point il est difficile de se procurer des chocolats comme ceux-ci! Zeemia sourit et se mit à hausser le ton : - C’est bon, Pierre! lança-t-elle presqu’à tue-tête. Si vous ne voulez pas partager vos délicieux cho... Les réflexes de quelqu’un peuvent parfois étonner, et c’est juste à temps que le barman réussit à poser sa main sur la bouche de l’assistante-Conseillère pour l’empêcher de révéler son secret. Miss Potin avait les yeux braqués sur eux, aussi Pierre s’empressa de relâcher la jeune femme. 179 - D’accord! D’accord! concéda-t-il enfin. Mais taisez-vous, bon sang! - Merci beaucoup, Pierre. Vous me rendez un grand service. Je vous le revaudrai, c’est promis. - Mouais... Le barman se dérida enfin. - Mais c’est que vous êtes cruelle, ma chouette. Sérieusement, en affaire, aïe! Vous devriez faire du commerce avec des Ferengis! Cette réflexion amusa beaucoup Zeemia. Pierre disparut un moment derrière son comptoir, et lorsqu’il ressortit de sa cachette, il avait dans ses main une jolie boîte enrubannée (d’une taille tout de même assez modeste) qu’il tendit à la jeune femme bleue. Celle-ci s’en empara avec avidité, réjouie de la réussite de son plan. - En tous cas, j’espère que ces petits quelques choses seront employés à bon escient, ajouta encore le barman, comme pour une petite soirée en amoureux avec un certain Commodore, entre autre! Zeemia observa le barman un moment, puis, elle ne put résister. - En fait, lança-t-elle joyeusement, ils sont pour Fenras Vela! La mâchoire de Pierre s’en décrocha, et il tenta même dans un moment de faiblesse de reprendre la précieuse boîte pour dévorer lui-même son non moins précieux contenu. Zeemia détala comme une gazelle en s’esclaffant, laissant derrière elle un barman qui se posait milles et milles question, se demandant surtout si ses leçons de dévergondages n’avaient pas affecté la jeune femme plus qu’il ne l’avait escompté. =/\= Le visage de Fenras Vela n’était pas tellement loin de celui de Pierre lorsqu’il vit la jeune femme bleue lui tendre un joli petit paquet enrubanné. Il était déjà assez tard (c’est que Zeemia avait vraiment bavardé longtemps avec V’Tek, en plus du temps qu’elle avait pris pour trouver un petit quelque chose pour le Chef de la Sécurité), et l’Andorien était de retour dans ses quartiers. Le coup de sonnette l’avait surpris, et il s’était un moment méfié, se demandant s’il ne s’agissait pas là de Karl Davis qui venait lui rendre la monnaie de sa pièce. Il était épuisé, et n’avait véritablement pas envie de nouveaux déboires. C'était bientôt l'heure du souper, il avait faim et il avait hâte de manger! Fenras avait été d’autant plus surpris lorsqu’il avait actionné la commande d’ouverture de la porte et qu’il s’était retrouvé avec une Miss Lioux toute souriante. - C’est un petit quelque chose pour vous, expliqua doucement Zeemia. C’était, bien entendu, l’évidence même, mais comme Vela restait figé en avant d’elle, il fallait bien qu’elle fasse quelque chose. 180 - Je... Je ne vous ai pas prise au sérieux, ce matin, quand je suis venue vous voir pour vous informer de mon itinéraire, poursuivit-elle alors qu’elle n’obtenait toujours pas de réaction de l’Andorien. Or, sans votre intérêt pour ma sécurité et l’envoie de Monsieur Junior à ma suite, je serais probablement en ce moment dans un bien mauvais pas. J’étais peut-être dûe pour une petite leçon d’humilité... Je vous remercie encore. Avec son orgueil assez gonflé, c’était toute une épreuve pour Lioux d’admettre ce genre d’erreur. En plus, les suspicions que l’Andorien nourrissait pour Targott ne l’avait pas mis dans les bonnes grâces de l’assistante-Conseillère. Celle-ci c’était cependant forcé à outrepasser ses impressions et à se montrer reconnaissante envers lui. Il lui avait probablement sauvé la vie, après tout, ou tout au moins évité un séjour dans une prison cardassienne pour "bouleversement de la paix publique". Fenras réagit enfin et invita la jeune femme bleue à pénétrer dans ses quartiers. Il posa la boîte enrubannée sur une table haute, hors de portée de Karoline, pressé de se débarrassé de cet objet d’ambiguïté. Décidément, il ne comprenait pas cette femme. Zeemia s’assit sur l’une des chaises qui meublaient le petit salon de l’Andorien. Celui-ci pris place en face d’elle. Le silence s’éternisa, augmentant sensiblement le malaise de Fenras. Il fallait qu’il trouve quelque chose à dire, absolument! Hors, il n’avait que très peu à dire à cette femme qui le décomposait toujours. En fait, il y avait bien quelque chose qu’il aurait pu (dû) lui dire, mais il ne savait tout simplement pas comment le faire, ni si c’était vraiment le bon moment, et comme il n’avait aucune idée de la réaction que cela produira, son indécision n’était qu’augmentée exponentiellement. Il fallait commencer par quelque chose de simple! - Mer-je-ci-voudrais... Zeemia avait dû penser à peu près la même chose, car à la seconde où l’Andorien avait ouvert la bouche, elle s’était aussi mise à parler et cela n’avait créer que cacophonie. Lioux s’esclaffa de bon coeur, ce qui eut l’effet bénéfique de détendre l’atmosphère. Avant de tenter autre chose, Zeemia fit signe à Fenras de parler le premier. - Merci... pour... la boîte, déclara simplement l’Andorien. - Vous n’allez pas l’ouvrir? demanda avidement la jeune femme bleue. - Et bien... C’est que ce cadeau le mettait rudement mal à l’aise, et qu’il aurait bien voulut l’oublier au plus vite! Il fut sauver par Karoline, qui approcha la conseillère avec un respect mêlé d’appréhension. C’est que la féline avait appris à se méfier des femmes si elle tenait à sa queue! Zeemia tendit le bras et gratta amicalement la tête de l’animal. Karoline, contente de constater que l’intruse qui s’était glissée dans les appartements du type bleu n’était pas dangereuse, s’en retourna s’étendre paresseusement sur le lit. - Il y a quelque chose dont j’aimerais vous parler, Miss Lioux, commença Fenras. 181 - De quoi s’agit-il? s’enquit son interlocutrice. - C’est que c’est un peu délicat, mais tant qu’à vous avoir ici... Je... Je crois seulement que vous devriez apprendre cela de moi et... Il hésitait. Zeemia se voulut encourageant : - Allez-y, je vous écoute. Ne soyez pas timide. - Ce n’est pas à propos de moi, expliqua rapidement Fenras, comme s’il était horrifié à la seule pensée que Lioux puisse prendre leur entretien comme une séance de counselling. Ce n’était pas qu’il avait vraiment quelque chose contre les conseillers et les conseillères, mais ce n’était simplement pas là le but de l’entretien qu’il essayait d’amorcer. Il finit par arriver à cracher le morceau : - J’ai... J’ai fait quelques recherches approfondies sur ce Cardassien que vous avez rencontrez ce matin. Il s’attendait à une explosion de frustration de la part de Lioux, mais rien ne vint. Décidément, il ne comprenait pas cette femme! Il poursuivit donc : - J’ai appris quelques choses qui ne sont pas très plaisantes, et je voulais vous rappeler ma mise en garde. J’aime mieux vous dire ces choses moi-même que de vous les laissez apprendre par quelqu’un d’autre. Il fit un pause, guettant une réaction. Cette fois, c’est Zeemia qui semblait ne pas vouloir réagir. - Legate Targott... Alam, de son prénom, a toujours fait partie de l’organisation militaire cardassienne. Il a même servit à deux reprises sous le commandement de Gul Dukat. Il a toujours refusé d’être promu plus haut que Legate, et n’a jamais eu une place très proéminente dans le régime gouvernemental cardassien. Pendant l’invasion de Bajor par Cardassia... Fenras hésita de nouveau. C’était LE morceau qu’il n’avait pas envie de révéler. - Qu’a-t-il fait? demanda enfin Lioux sur un ton qui se voulait neutre. Vela baissa les yeux : - Il a travaillé pendant deux ans dans un camp d’extermination de rebelles. Il a ensuite été réassigné sur Cardassia. Malgré son âge avancé, il a fait parti de la rébellion contre le Dominion. C’est, comme il vous l’a dit, un passionné d’histoire, mais aussi... des insectes. Il possède lui-même une collection personnelle assez impressionnante, à ce que l’on dit. - Et maintenant, conclut ironiquement Zeemia, vous allez me dire qu’il a une passion toute particulière pour les tiques? - Cela, je ne peux l’affirmer, avoua l’Andorien. 182 Fenras se sentait vraiment mal. Il avait rapidement compris que la jeune femme bleue, dans toute sa naïveté, s’était lié d’affection pour le vieux Cardassien, mais il semblait bien que les soupçons de Touvock Junior étaient fondés. - Et bien, je dois maintenant vous remercier de m’avoir dit à quoi m’attendre? lâcha Zeemia entre deux soupirs. - Je ne m’attends à rien de tel, déclara l’Andorien avec compassion. Miss Lioux, je ne veux que votre sécurité, et je crois qu’il est important pour vous de savoir à quoi vous en tenir. - Je comprends... Vous faites votre boulot, je fais le mien, et l’Indépendance est bien gardé! Elle trouva moyen de lui sourire, ce qui ne fut qu’accroître la confusion de Vela à son propos. Doucement, elle se releva, un masque indéchiffrable sur le visage. Fenras alla la reconduire jusqu’à la porte. - Merci encore, murmura-t-il, gêné. Elle ne lui fit qu’un signe de la main et disparut sans rien ajouter. Fenras se retourna et ses yeux se posèrent sur la boîte qui trônait toujours sur la table. Curieux, l’Andorien s’approcha et défit le ruban. Il ouvrit le carton et s’exclama alors tout haut : - Mais où est-ce qu’elle a bien put dénicher des chocolats denobuliens??? SL #75 – Roy Cette nuit là avait été plus difficile côté sommeil. Le premier sommeil, Denis l’avait finalement trouvé au bout d’une heure de lecture profonde d’un récit sur le voyage de Charles Darwin. Mais toute la nuit, presque à toutes les heures, l’homme avait rouvert les yeux, c’était retourné d’une position inconfortable et avait repris un sommeil plus ou moins profond. Il ne s’expliquait pas vraiment cet « énervement » qui l’avait réveillé toute la nuit. Soit, il avait passé la veille à attendre que lui vienne l’idée du siècle pour aller visiter LE site qui en valait la peine sur la pleine qu’ils orbitaient, ou bien une invitation pour y aller. Il avait passé la journée à aller là où il pouvait rencontrer des gens susceptibles de lui offrir une occasion d’aller découvrir la planète mère de l’Union Cardassienne ou tout simplement une folie de holodeck. Mais il avait passé la journée à tomber sur des endroits vides. Il avait croisé Fenras qui semblait tout simplement profondément préoccupé par des problèmes que le chef des opérations ne voyait pas du tout. Ensuite, cette histoire de département scientifique qui ne savait trop comment demander leur vacances avait miné la confiance de l’homme qui se demandait s’il avait vraiment tout prévu pour que tout officier du navire puisse profiter d’un moment de détente. Il se sentait défait et, du même coup, complètement seul sur ce grand navire. Ces préoccupations était probablement la source de ces réveils perpétuels (HP : Puisque cette fois-ci ça ne semble pas être des bruits étranges dans les tubes jefferies ;)). Mêlé à la fatigue, ce matin là, il avait seulement le goût d’annuler cette permission qu’il avait demandée pour lui-même et de reprendre ses fonctions. Tout au moins, 183 l’occupation allait lui faire oublier ces détails. Mais à quelque part sa raison l’incitait à aller fouler le sol Cardassien, histoire de pouvoir au moins dire qu’il y était aller une fois dans sa vie. Il s’était donc levé, s’était toiletté, avait remis de l’ordre un peu, rangeant ce qui avait servit à Davis la veille – ces cartiers avait eu le plus grand trafic à l’intérieur sans que Denis s’en eût même douté – s’était dirigé vers l’autre pièce où il avait avalé rapidement un déjeuner plutôt sommaire. Il avait ensuite pris un sac à dos, où il avait engouffré le nécessaire pour le dîner de deux personnes, avait placé deux bonnes bouteilles d’eau et avait ensuite préparé son itinéraire pour la journée. Tout d’abord il y avait la capitale, qui avait été une cible de choix pendant l’invasion de Cardassia, mais qui était un endroit fort intéressant pour prendre certains clichés sur « l’après-guerre » de Cardassia et observer le climat social qui y régnait. Il avait ensuite ciblé deux autres cités, une qu’il avait supposé importante sur le plan industriel – pour ce que Cardassia avait à offrir sur ce plan – ainsi qu’un village d’agriculture qui avait été épargné par les bombardements. Il se munit ensuite d’un appareil photo holographique, qu’il avait acquis il y a fort longtemps qui avait à peine servit. Il le passa autour de son coup, passa son sac à dos aux couleurs de la Fédération sur ces épaules, apposa son communicateur sur sa poitrine et quitta ses cartiers, avec l’allure d’un touriste qui s’affichait. * ** Ce matin là Fenras avait eu plus de difficulté à se lever que la veille, la fatigue accumulée depuis les noces de son premier officier l’avait fait dormir comme un bébé toute la nuit et c’était avec peine qu’il s’était tiré de son lit si douillet. Néanmoins il avait finit par se retrouver à son bureau, de bonne heure, pour découvrir que son premier officier s’était pointé de nouveau à bord à une heure tardive, accompagné de sa dulcinée en parfaite santé. Fenras en avait profité pour informer tous les opérateurs de téléporteur du navire d’envoyer le premier officier au bureau de la sécurité avant de le laisser se téléporter à nouveau là en bas. Ensuite, il s’était assis derrière son bureau afin de lire le rapport des officiers ayant accompagné Tellan sur Cardassia. Bien qu’en retrait des négociations elles-mêmes, les hommes avaient pu garder un œil sur le Commodore et avait confirmer que tout s’était déroulé selon les règes de l’art et ce malgré certaines réticences des membres représentant l’Union. « Fort heureusement, nous sommes finalement revenus à bord avec un officier commandant convaincu que la Fédération des Planètes Unies et l’Union Cardassienne arriverait à un terrain d’entent assez tôt pour que lui-même puisse profiter de quelques jours de congés et faire du tourisme du sur Cardassia. » Cette dernière phrase laissa seulement un demi-sourire sur le visage de l’homme avec ce qui était arrivé à Miss Lioux et Junior la veille, il se voyait mal laissé aller Rox Tellan aller gambader gaiement seul sur Cardassia… Ça n’empêcha pas qu’un autre touriste se présenta au bureau de la sécurité. Fenras remarqua que Denis, ce touriste en herbe, avait laissé passé sur son visage une pointe de surprise suivit d’une allure de découragement. - Bonjour M. Roy ! On descend sur Cardassia ? Ouais, répondit-il, ouais. 184 Le chef de la sécurité pris le PADD que lui tendit Denis, il y avait été inscrit très précisément les endroits où l’homme se préparait à aller au courant de la journée, làdessus Fenras n’avait rien à redire. - Vous y aller seul ? Pas le choix, répondit l’homme sur un ton tellement bas qu’il ne fut saisi par l’andorien. Lorsque Denis vit que l’homme attendait toujours une réponse, il dit un « Oui » plus fort et bien compréhensible. - Vous savez que je dois vous conseiller de vous trouvez un accompagnateur, avec les incidents d’hier. Quoi ? Quels incidents d’hier ? Fenras fit une brève mention du périple de Lioux et de l’événement concernant Junior. Denis se contînt de ne pas éclater sur le fait qu’il était en permission, qu’il s’en était octroyé une, qu’il n’avait aucune idée de ce qui se passait sur le navire, que lui, pour la semaine, il avait troqué son uniforme pour le repos, que lui n’était pas resté en devoir et avait accepté d’aller respiré l’air frais des vacances et du repos. Mais cette réflexion sur les décisions des autres, qu’il devait juger stupide par la suite, ne passa que dans un clignement des yeux de l’homme. - - Écoutez, Lieutenant, dit Denis. Je suis désolé de vous informez que non, je n’ai pas de partenaire, je vous fais ici savoir là où je m’en vais. Ma partie du contrat est accomplie, si ma sécurité est un problème faites donc ce que vous jugez bon, vous êtes à la tête de la sécurité. Eh bien, je pourrais vous envoyez avec Hortun, Dunkin ou… Je ne crois pas qu’ils aient intérêt l’un et l’autre à venir avec moi voir de quoi à l’air la société Cardassienne dans l’après-guerre ou même… Les portes du bureau coulissèrent à nouveau laissant passer le Commandeur Harker, lui aussi avec cet air de touriste au visage. - M. Vela, mon itinéraire, dit le demi-ulian tout sourire. Fenra prit le PADD, le lut rapidement et dit tout simplement. - Vous n’avez qu’à voyager ensemble, vous avez le même point de départ, vous n’avez qu’à vous entendre sur la suite… * ** Finalement Cardassia ouvrait ses secrets aux yeux des deux officiers de Starfleet. Les hommes restèrent plantés là où le téléporteur les avait placé sans dire un mot près de deux minutes à seulement observer ces architectures, à sentir la chaleur sèche de la ville, à entendre le message « d’intérêt publique » qui était diffuser partout dans la ville et, somme toute, à goûter à la vie Cardassienne. Lorsqu’ils furent imprégnés par le changement, leurs préoccupations plus immédiates revinrent à leurs esprits. Denis se sentait maintenant à tout voir, d’ailleurs il pris une photo du 185 premier point de vue qu’il avait sur Cardassia alors que Harker tentait, lui, de trouver un moyen de se retrouver seul pour rencontrer ce charmant « agent double »… SL #76 – Touvock - Docteur T'Pak, croyez-vous que je puisse ramener Junior sans danger avec moi jusqu'au Département de Sécurité pour qu'il m'assiste dans certaines recherches. J'ai maintenant envie d'en savoir un peu plus sur cet intrigant Legate Targott. - Je regrette, Monsieur Vela, mais je vais devoir vous le refuser. J'aimerais garder Monsieur Touvock sous observation pour les prochaines heures, au cas où il ferait une rechute. - Mais je me sens parfaitement bien, objecta le Ulian, peu enclin à l'idée de devoir s'éterniser à l'infirmerie. - Il n'y pas de mais! déclara T'Pak sur un ton sans équivoques. Vela tapota l'épaule de son officier. - Reposez-vous, alors, Junior. Il faut toujours suivre les recommandations du Dr. T'Pak. - Mouais... Junior n'avait toujours pas l'air très convaincu, mais il ne voulait surtout pas contredire les ordres de son officier supérieur. C'est l'esprit en ébullition qu'il se recoucha docilement sur son biobed. Il brûlait d'envie de résoudre le mystère de cette tique étonnante. =/\= Quelques heures s'ecoulerent au sein du navire, juniors etait toujours etendus sur son biobed, lorsque le doceur T'pak, se dirigeait ver lui: T'pak: Vous pouvait partir enseigne mais je vous recommande de ne pas reprendre votre quart tout de suite, reposer vous encore. Juniors: Encore me reposer? mais je vais faire quoi? T'pak: Je ne sais pas vous n'avait pas un endroit ou vous pouvait mediter? Aller au holodeck par exemple. Juniors: je pense que je vais suivre votre conseil docteur. Sur ces dernier mots touvock se leva et remercier le docteur pour les soins qui lui avait occuler, puis sortas de l'infirmerie. En chemin vers le turbolifs juniors se demander a quel endroit il voudrait aller se reposer. 186 quelques minutes plus tard juniors se retrouvais devant la console du holodeck. ordinateur je voudrais que tu me recreer la planette vulcain, plus precisement la montagne du silence. C'était un endroit ou le pere adoptif de juniors l'emmener pour mediter a chaque fois que son cauchemar surgissez. En efet lors de son enfance les parents de touvock et beaucouop de ullian decidaire de s'exiler sur une autre planete, leur vie etait paisible la paix et la traquiliter regner toujours, se peuple evoluer pour toujour aider son prochain, jusqu'au jour tragique que juniors ne pouvait effacer de sa memoire hélas. Cétait un beau matin de printemp, tout les villageois se reunissez le dimanche pour faire un festin collectif, chacun amener ce qu'il vouler et pouver, dans ce peuple il n'y avait ni de riche ni de pauvre tous le monde manger, et etait egaux. ce beua matin donc,tout le monde etait en train de festoyer lorsque soudain, des rayons verdoyant commencer a detruire les maison, puis les batiments, seulement quelques minutes plus tard les ullians voyait se faire teleporter des Borg. Le peuple Ullian se defender avec acharnement, les femmes aider les hommes pour le combat afin de proteger les enfants, ils reunisserent les enfants dans une maison a moitier devaster par les bombardement des borgs,mes juniors tant a son habitude a etre tetu, n'etais pas avec ses enfants il s'etait eloigner avant les bombardement pour ceuillir des fleurs afin de faire plaisir a sa maman. Quand juniors vie et entendu les explosion il se precepita vers le village, mes en vain. En pleur il marcher en appelant ses parents, "Maman " s'ecrier t'il, " papa; aucune reponse se fut sentir de ses parents, il continuer a marcher en criant de plus en plus fort puis il sentit une main se poser sur son épaule, c'etait un borg, il le regarder sans aucune expression comme si le petit enfant etait un objet, le borg avait un drole d'appareil coller sur son visage qui jeta un rayon de lumiere bleuatre, ce qui faisais ressentir a juniors une sensation de dormir eveiller il entendait des voix, des voix de borg au plus profond de sa te; puis juniors crus reconnaitre la voix de sa mere qui venait le defendre, son pere emboiter le pas avec haine pour attaquer le borg, mais hélas celui - ci jeta juniors en arriere avec une force impressionante, le petit garçon s'ecrasa sur le sol, pres a tomber sans connaissance il eut le temps de voir le borg tuer son pere avec un phaser de piong et d'assimiler sa mere. Quand un vaisseau de starfleet venait les secourir se fut trop tard il n'y avait aucun survivant a pars juniors la sur le solsans connaissence, un vulcain le pris dans ses bras, puis le soignas, plutard il l'adoptat. Beaucoup de question furent poser a juniors, mes il ne se souvener pas de se qu'il s'etait passer, se fut bien des années plutard, que les souvenir de juniors commencer a revenir peu a peu dans ses reves, ou plutôt ses cauchemar. 187 Jamais il ne trouver la force d'en parler a qui que se soit, mes aujourd'hui quelque chose le terrifie a nouveau, en effet lors de l'arriver sur l'independance juniors entendit a deux reprise separer des sifflement et des voix dans sa tete, aintenant il savait ce que c'etait. SL #77 – Harker Ce n'était vraiment pas le genre de Jason de faire du tourisme. Denis lui semblait vraiment absorbé dans sa contemplation et Jazz se demandait vraiment si le troisième en commande était vraiment sérieux. Il le regardait avec un air d'incompréhension. Qu'avait cette planète de plus que les autres. Peut importe, Jason était heureux du comromis de Fenras de l'envoyer avec Denis. C'était vraiment mieux que d'avoir un homme de sécurité au basque, surtout avec la tendance paranoïaque du chef de la sécurité. Jazz décida de passer quelques temps avec Denis question de ne pas trop attirer l'attention sur lui. Avec de la chance, il ferait sa mission sans que personne ne soit au courant. POurtant il n'y croyait pas vraiment au fond. Cardassia était encore instable et se promener dans les bas quartiers de la capitale serait sans aucun doute...intéressant. Après deux bonne heures à jouer les touristes avec son supérieur, Jason en avait vraiment par dessus la tête. Il n'avait jamais autant été aussi ennuyé....quoi que les vacances forcées en général étaient ennuyant. Il fit un sourire à Denis. HARKER: Je coris que je vais vous laisser M. Roy. Moi et les ruines...on ne fait pas bon ménage. ROY: Vous avez autre chose à faire ? HARKER: On m'a parlé d'un pub dans le nord de la capitale. Il parrait que c'est charmant. ROY: Si vous voulez, nous pourrions aller y faire un tour pour le dîner. HARKER: Nan, vous pouvez rester ici. Je ne voudrais surtout pas interrompre vos...observations. Voila ce que nous allons faire. Vous finissez votre visite et moi je vais un peu en ville. Nous nous rencontrons dans trois heures en face de l'entrée de la ville. Ça vous va ? ROY: Je crois que ça peut aller. Faut seulement éviter d'en parler à Vela. HARKER(Tout souriant): Ne vous inquiétez pas. Je ne tiens pas franchement à tout lui dire ce que je compte faire. ROY: Vous voulez dire ? HARKER: Tout à fait. Mon itinéraire était bidon : ) Bon ben on se revoit plus tard. Sans attendre la réponse JAzz fila rapidement vers la ville. SL #78 – Tellan 188 Au terme de cette étonnante journée, Zeemia était revenue dans ses quartiers où elle recevait une communication en provenance de Cardassia. À l'écran de son moniteur, Rox Tellan avait l'air sincèrement désolé. — Je regrette vraiment, Miss Mauve. Ça a été une journée difficile. Les négos s'annoncent plus ardues que prévues. J'espérais pouvoir revenir tôt sur l'Indépendance et passer la soirée avec toi, mais… — Laisse-moi deviner, fit la jeune femme, dépitée, une petite réunion protocolaire? Rox fit une face qui laissait voir combien il aurait aimé échapper à la corvée diplomatique. — Un genre de cocktail avec un tas d'ambassadeurs et de personnalités politiques. Je vais devoir aller y représenter Starfleet… me tenir bien droit, sourire à un tas d'abrutis, serrer des mains et regarder toutes ces mouettes se ruer sur le buffet comme si c'était leur dernier repas. — Tu es un peu sévère, lâcha Zeemia en éclatant d'un rire cristallin. — À peine. Mais bon, de toute façon, Gul Davar pense que c'est la meilleure façon de marquer des points. Je devrais être de retour en fin de soirée. Tu veux que je passe te voir quand même? — J'avais pensé… t'attendre chez toi, fit la jeune femme en baissant le regard tandis qu'elle se sentait "mauvir" à vue d'œil. Elle n'en revenait tout simplement pas des audaces dont elle était capable depuis qu'elle était amoureuse de Rox. Le bétazoide eut un éclair malicieux qui lui passa dans les yeux mais cela ne dura qu'une fraction de seconde. — C'est une excellente idée, counselor. Rien ne me fera plus plaisir. Et à part de ça, comment fut ta première journée de vacances sur Cardassia? Lioux eut envie de raconter tout à son amoureux mais elle se retint, jugeant que Tellan avait son comptant de soucis pour le moment. Il était inutile de l'inquiéter davantage avec des histoires d'émeutes. — Un peu décevante, côté botanique, dit-elle en éludant la question. raconterai tout ça plus tard. Je te — D'accord, ma précieuse. De toute façon, je vois le Gul qui me fait signe. Je crois que c'est le temps de partir pour la salle de réception. — Sois prudent, recommanda Zeemia sans trop savoir pourquoi. — Que veux-tu qu'il m'arrive? Je m'en vais grignoter des petits fours, escorté de deux officiers de sécurité… SL #79 – Touvock 189 En chemin vers le turbolifs juniors se demander a quel endroit il voudrait aller se reposer. quelques minutes plus tard juniors se retrouvais devant la console du holodeck. ordinateur je voudrais que tu me recreer la planette vulcain, plus precisement la montagne du silence. Juniors rentras dans le holodeck, puis commença a se ressourcer en regardant se paysage magnifique que lui ofra la planète vulcain. "Cela faisait longtemps que je ne suis venus ici", s'exlamat juniors. "Je vais aller sur la montagne afin de méditer." Tout en se balladant juniors redécouvrit cet endroit qu' il avait delesser pour se consacrer a ses études pour l'accademie de starfleet. Au bout d'un moment juniors arriver en haut de cet fameuse montagne, il y avait un sommet avec une cavité circulaire légèrement creuse surplomber d' un petit pic de rocher qui lequel renfermer une grotte. juniors pris une torche à l' entrée de celle ci puis s' enfonça dans la grotte. A l'interieur, il y avait un cercle sculpter sur le sol avec a coter de celui-ci un réceptacle pour pouvoir poser la torche. Juniors posait la torche dans celui-ci puis rasseyait au milieu du cercle. Avant de commencer sa méditation juniors regardait tout autour de lui puis il eut une penser pour son père. "A mon père si vous savait comme je suis fière aujourd'hui de servir un navire comme celui-ci.... Mais les etadames sentimental ne vous ont jamais effectuer extérieurement." Puis sur ses dernières paroles les jeunes touvock, croisa ses jambes, entrecroisas ses mains respirat un grand cou puis expirait tout doucement en fermant les yeux; ça y est sa méditation commencer. Quelques heures plus tard juniors s' oubliais a sa méditation, lorsque son combadge sonnait. TITUUT..... Vela: chef de la sécurité a juniors.... Juniors: (d' un air plus que légèrement endormit), heu...sir? Vela: oula, vous dormais juniors? Juniors: Non sire, je heu méditer..... Vela se doutait bien que Monsieur touvock avait dus s' endormir lors de sa méditation et lui répondit d' un air légèrement souriant; 190 Vela: Oui je veus bien vous croire, mes dites moi vous voudriez bien monter des que votre "meditation " sera terminer? Juniors: oui, monsieur..... Vela: vous vous rappeler au moin, a l'infirmerie je vous demander pour m'assister pour une enquete? Juniors: Oui, monsieur j'arrive dans quelques instant. Vela: Ne vous presser pas trop quand meme prenez votre temps.... Terminer Sur ces dernieres paroles le jeunes touvock, demander a l'ordinateur d'arreter le programe et d'ouvrir l'arche afin de pouvoir sortir du holodeck. Juniors marcher dans les coursivent en direction de sa cabine afin de se rafraichir un peu. Lorsque soudain retentit une sonnerie.... Tituut......Monsieur touvock? Juniors: Yes sir! He bien alors je vous attend!!!, C'etait Vela Juniors surpris repondit: "Heu j'arrive immediatement...terminer" Ce que ne savait pas le jeune acting enseigne, c'etait qu'il avait pris du grade, et oui notre cher juniors et passer enseigne. A l 'occasion son chef Vela sur l'accord de son Co; avait preparé une petite surprise, afin de redonner a notre jeune enseigne un peu plus de morale. SL #80 – T’Kar T'Kar était sortie des quartiers de Davis et semblait plus perplexe que jamais. Elle se rendit au département scientifique où elle vit Klemp toujours habillé de son short et de sa chemise à fleur. T'Kar : Hum, cette tenue vous va à ravir... Klemp : T'Kar!! Enfin, vous voilà!! T'Kar : Ne devriez-vous pas être sur Cardassia? Klemp : J'essaye mais Vela et sa bande de gorilles ont bien mené leur affaire! Impossible de descendre sur la planète sans en faire la demande et donner son itinéraire. T'Kar : Fallait s'en douter. Autour d'eux, les lieux étaient assez désert, la plupart des officiers scientifiques avaient pu se rendre sur Cardassia. Seuls quelques officiers trainaient ici et là à vaquer à leurs occupations. T'Kar : Mais tous nos rendez-vous ont été fixé ce matin, vous devez descendre. Klemp : Et donner mon itinéraire à Vela!!!!??? On a vu ce que ca a donné la dernière fois que vous avez eu un rendez-vous avec... 191 T'Kar : Oui, je sais... Vous n'avez qu'à lui donner un faux itinéraire. Evitez de prendre également votre combadge. Klemp : J'avais déjà penser à tout ca mais si je descend sur Cardassia, il n'aura aucun mal à me suivre à la trace. T'Kar : Expliquez-vous. Klemp : Et bien, je doute qu'il y est beaucoup de ferengi sur Cardassia en ce moment... T'Kar : Zut... Envoyez Lagaffe à votre place. Le ferengi fit de gros yeux. T'Kar : Oubliez-ca. Je vais y aller. Klemp : Z'etes sure? T'Kar : Nous n'avons guère le choix. Vous vous occuperez des téléporteurs et surtout brouiller bien les pistes. On ne doit pas voir que nous utilisons les téléporteurs sans autorisations. Klemp : Au pire, je metterais ca sur le compte de l'ingénierie encore une fois. Klemp lui fit un clin d'oeil. T'Kar : Parfait. Klemp donna son sac de voyage à la vulcaine, où figurait les padds de rendez-vous et la fameuse liste. Klemp : Et n'oubliez pas la règle d'acquisition 239... T'Kar : "Ne craignez jamais d'apposer une étiquette trompeuse sur un produit. " Klemp : Oui, oui!! T'Kar : De toute façon, je n'aurais guère le choix... Elle salua Klemp puis se rendit un département de sécurité. Fort heureusement, elle ne vit pas Fenras et donna son "itinéraire" à Kabal qui l'étudia attentivement. Kabal : Hummm, vous n'allez dans aucune zone à risque. T'Kar : Je vais juste me promener. Kabal : Très bien, votre nom a été ajouté, vous pouvez partir quand vous voulez. La vulcaine le remercia puis s'empressa de se rendre en salle de téléportation. Lorsqu'elle arriva, deux officiers de communication s'apprêtait également à descendre. Ils semblaient ravir et très pressé de descendre sur Cardassia. T'Kar était assez nerveuse mais le cacha bien. Elle n'était bien sur jamais allé sur Cardassia mais elle savait qu'elle allait devoir se rendre dans des quartiers en réalité assez peu fréquentables. Elle fut téléporter après les officiers de communication qui n'arrêtaient pas de jaccasser comme des pies. Elle débarqua dans un quartier assez touristiques de la capitale où d'après le faux itinéraire qu'elle avait donné à Kabal, elle devait passé la journée. Mais T'Kar ne s'éternisa pas dans les environs, elle s'empressa d'enlever son combadge. Elle prit un padd et consulta la carte. Elle devait en premier se rendre dans un bar dans le quartier Militza, connu pour son haut taux de criminalité. Elle quitta donc la place fleurie qui sentait le parc d'attraction et le cache-misère pour se retrouver dans un dédale de rues sombres et inquiètantes. 192 La vulcaine avait conscience qu'elle attirait l'attention des gens qu'elle croisait. Son apparence humaine ne pouvait passé inapercu et elle se demanda un moment si elle n'aurait pas du changer son apparence pour etre un peu plus discrete. Mais pire que tout, elle avait gardé son uniforme de Starfleet. Elle avait été tant obnibulé par l'histoire avec Davis qu'elle avait oublié de se changer. Maintenant, il était trop tard. Avec un peu de chance, elle pouvait éviter les ennuis et personne n'irait l'embêter. Et pourquoi pas, son uniforme pourait l'aider dans ses rendez-vous à venir. Elle arriva dans le bar et y entra rapidement. Elle s'assit à une table et observa autour d'elle. L'atmosphère n'était pas très joyeuse et le bar était presque vide. Quelques cardassiens aux mines mornes étaient assis aux tables et buvaient avec des airs absents. Puis deux cardassiens entrèrent dans le bar, jetèrent des regards circulaires puis se fixèrent sur T'Kar. Ils s'approchèrent de sa table et y jetèrent un padd cardassien. Elle y jeta un coup d'oeil. Kedor : C'est vous ca? TKL? T'Kar : Oui. Les deux cardassiens s'assirent à la table, ils semblaient très surs d'eux et n'avaient rien à voir avec ceux qui fréquentaient le bar. Loren : Très jolie... SL #81 – Roy Denis avait regardé longuement le tacticien se diriger dans ce qui lui sembla une démarche nonchalante. Plutôt désappointé de perdre sa compagnie, il fit la moue tout ce temps, haussa les épaules et puis se résigna à continuer à observer ce qui s’offrait à lui. Lorsqu’il reporta son attention sur sa situation solitaire ainsi, il remarqua que les quelques passants de ce cartier plutôt tranquille portaient très clairement leur attention sur l’humain. Combien d’humains avaient foulé ce sol ? Peu sur tous les hommes de la Voie Lactée et les derniers qui y étaient venus ne l’avait pas fait sans y laisser de traces. Sur cette pensée, Denis eut une honte confuse, voyant sur ces visages le questionnement et un mépris certain sur plusieurs. Il amena à lui le PADD sur lequel il avait inscrit plusieurs notes son itinéraire de voyage. Une fois qu’il s’eut localisé, il marcha deux autres coins de rue et se retrouva sur la plazza où l’AssistanteConseillère du navire avait eut cette rencontre fortuite avec Sesorg la veille. Si, ailleurs dans les rues attenantes, Denis n’avait rencontré que quelques passant, ici il y trouva un amoncellement de gens qui discutait. Le traducteur universel du communicateur ne permettait pas à l’homme de saisir des bribes de conversation bien claires, mais au changement des intonations de voix lorsqu’il fit son passage, il comprit qu’on se surprenait de le voir rôder dans le coin. Il n’apprécia donc pas la statue du Légate Damar et ne fit que passé, prenant bien note des expressions sur les visages des civils cardassiens. Lorsqu’il eut repris une route moins achalandée, il s’arrêta au coin d’un bâtiment, déposa son sac, s’appuya et s’assit tranquillement. Il observa à nouveau cette architecture sombre, mettant en évidence les structures « avec utilité », délaissant toutes les notions esthétiques terriennes. Il prit son PADD et se laissa aller à une réflexion… * 193 ** Il avait mangé. Il s’était ensuite dirigé vers le nouveau siège du gouvernement Cardassien. La forte sécurité autour avait impressionné l’homme qui ne s’était contenté de quelques clichés presque volé, de peur qu’on ne l’accuse d’espionnage. Encore une fois il avait pris quelques notes sur l’imposante stature gouvernementale qui semblait peu changée. Et ensuite il s’était rapidement dirigé vers l’entrée de la ville où il devait retrouver Harker. Une fois là bas, il en profita pour jeter un œil sur la « nature » de Cardassia. Il avait lu à quelque part que les dernières zones de cultures de la planète étaient situées bien au nord dans les seules zones vraiment tempérées. Devants les arbrisseaux et buissons qui semblait s’étendre sur plusieurs valons relativement escarpés, s’en était à se demander comment une civilisation digne de l’Union Cardassienne avait pu émerger de ce tas de sable. Il sortit sa bouteille d’eau et en but les dernières gorgées, plutôt chaudes à son goût. Lorsqu’il en revint au fait que le tacticien devait le rejoindre, il prit la peine de consulter l’heure sur le PADD, voyant qu’il y avait déjà une quinzaine de minutes de retard, il commença fort à s’inquiéter. Il l’avait laissé aller et s’il ne remontait pas avec lui les représailles que cela allait lui emmener. Il avait laissé sa fatigue, son découragement l’emporter sur son devoir et si Harker ne se pointait pas… Enfin, il devrait assumer. Il jeta un regard long vers cette route où passaient plusieurs convois de marchandises et de transport, à la quête de la venue de l’Ulian… SL #82 – T’Kar Le début du rendez-vous e passa très bien, les cardassiens semblaient savoir ce qu'il voulait. Mais petit à petit, la vulcaine sentait un malaise s'installer autour d'eux. La fin de la vente approchait à grand pas et T'Kar se préparait déjà à son prochain rendez-vous. Elle se leva. T'Kar : Messieurs, ce fut un plaisir de traiter avec vous. Elle fit un grand sourire puis se pencha pour attrapa son sac mais l'un des cardassiens l'avait déjà attrapa. Kedor se leva à son tour et attrapa le poignet de la vulcaine. Kedor : Maintenant, il va falloir nous suiver bien gentiment. T'Kar fut pris de cours durant quelques secondes puis son sourire devint un peu plus carnassier. Puis, brusquement, elle donna un grand coup dans le visage de Kedor qui sous le choc la lacha et recula en mettant une main sur son menton. T'Kar voulut prendre la poudre d'escampette mais Loren avait sorti une arme et la pointait sur elle. Loren : Plus le moindre geste... T'Kar se figea. 194 Loren : Tu va nous suivre. T'Kar : Pas question. Kedor : T'as plutot interet. T'Kar : Sinon quoi? Kedor : il pourrait t'arriver des bricoles. La vulcaine regarda autour d'elle mais le bar s'était bizarrement vidé tout à coup même le barman s'était éclipsé. T'Kar : Ecoutez les gars... J'ai d'autres choses à faire que de discuter toutes la journée avec vous et... Elle s'interrompit lorsque Loren lui montra l'insigne qu'il avait sur lui et qu'il remettait sur sa poitrine. T'Kar comprit alors. T'Kar : La police militaire... Les deux cardassiens sourirent. Kedor attrapa de nouveau T'Kar et lui passa des menottes magnétiques SL #83 – Harker Quand Jason entra dans le pub de ce quartier, il eut à peine de temps d'esquiver une chope qui vint s'écraser contre le cadre de la porte. Sans qu'il ne s'y attende, une vague d'émitions si forte le traversa qu'il en vascilla. Ne pouvant avoir prévu cela, le tacticien n'avait pas ériger ses barrières mentales à temps. Sous le choc mental il tomba à genou devant les regards de tous les cardassiens qui semblait trouver la situation très amusante. Rassemblant toute sa concentration, il filtra toutes les entrées dans son esprit. IL fut surpris de ressentir autant de haine, de méfiance, d'aggressivité et de non bienvenu. Cela lui pris quelques instant à L'officier tactique pour se reprendre, mais après un moment il se releva doucement et afficha un air qui ne faisait pas plaisirs au cardassiens. Il n'avait plus l'air d'avoir peur d'eux et c'était le cas. Jazz était en mission et il allait la mener à bien et ce N'est pas des cardassiens anti-fédéré qui l'en empêcherais. D'un pas sûr il se dirigea vers le barman et s'assied au bar. HARKER: Je cherche un certain Terek Nor, vous savez où je peux le trouver ? BARMAN: Qu'est-ce qui vous fait croire qu'il est ici ? HARKER: Parce que j'ai rendez-vous avec lui. BARMAN: Qu'est-ce qui peut bien pousser la Fédération à vouloir rencontrer Nor ? Il N,est pas d'un grand intérêt pour vous ! HARKER: Ce qui concerne Terek Nor et moi ne concerne pas que nous Monsieur. BARMAN: Vous devries surveiller votre langage ici. Vous êtes sur Cardassia, ici, c'est vous l'intru. Si vous tenez à votre sécurité... 195 HARKER: Ne vous aventurez pas sur ce chemin. Il ne vous sert à rien de me menacer. Dites-moi maintenant ou se trouve Nor ! Plus vite je vais le rencontrer, plus vite je vais quitter ce charmant endroit ! BARMAN (grognant): La table près de la fenêtre ouest. Jazz laissa le barman et alla s'asseoir à la table du cardassien que lui avait montré le barman. Encore une fois, il sentait les regards posés sur lui. Et de tous les cardassiens présents, Terek était sans aucun doute celui qui se méfiait le plus de lui. Le cardassien lui fit un sourire pas très franc. NOR: Que puis-je faire pour Starfleet ? HARKER: Je suis Harker et vous avez un paquet pour moi il me semble. NOR: Et qu'est-ce qui vous fait croire que j'ai effectivement ce paquet ? Vous savez la valeur de cet objet. Harker se doutait bien que cet homme jouait le jeu. Pour éviter que cet agent double ne sois compromis, il devait aussi jouer le jeu. HARKER: Je vois que vous voulez renégocier notre accord. Combien ? NOR: Vous tenez vraiment à ce paquet ? HARKER: Bien sûr que oui ! Allez dites votre prix. NOR: Je veux un inducteur de particule X 405. Ce prix vous convient ? HARKER: Je n'ai pas le choix si je veux récupérer ce bien précieux. NOR (souriant franchement cette fois): alors vous m'envoyez heureux de faire affaire avec vous Harker. Je vous contacterai sous peu pour les modalité de transfert. Le cardassien tendis une mains à l'officier de l'indépendance qu'il s'empressa de prendre. Alor sun flux incroyable d'images entrèrent dans son esprit. Le rapport complet de l'officier de l'intelligence se déversa dans son esprit. Cela allait prendre beaucoup de temps à Jazz pour tout restructurer afin de rendre le rapport au département d'intelligence. Quand Nor lui lâcha la main et sorti. Jason appercut alors que dans a main se toruvait un puce. Probablement un leurre pouisque le rapport avit été donné télépathiquement. Alors Jazz se dit qu'il ne fallait pas trop trainer dans ce genre d'endroit. D'un pas confiant, mais rapide il sortit du bar et tomba face à face avec un petit ferengi. Jazz eu la surprise de sa vie. Il n'aurait jamais imaginé possible de tomber sur un ferengi en cet endroit. Reprenant son souffle, Jazz reconnut l'officier scientifique. HARKER ( N'y croyant pas) Klemp ? Qu'est-ce que tu fous ici ? Vela t'a laisser descendre ? KLEMP: Pas tout à fait. j'ai dû légèrement soudoyer un officier de téléportation. 196 HARKER: Que fais-tu ici ? KLEMP: Nou avons un léger problème et je crois que vous êtes l'homme de la situation. HARKER(pas très rassuré): Problème ? Quel genre de problème ? KLEMP ( un peu mal à l'aise): C'est T'Kar... HARKER(cette fois piqué au coeur): Qu'est-ce qui est arrivé à T'Kar ? KLEMP: Elle a été arrêtée il y a de cela une demi-heure. Tellan est en réunion avec les dirigeant, Matolck est en voyage de noce et Roy est introuvable. Alors comme vous êtes le plus proche de notre amie, j'ai cru bon de vous demander de la sortir de là. HARKER: Vous allez devoir me conter toute l'histoire Klemp. Ici il faut marcher sur des oeuf. KLEMP: Marcher sur des oeuf ? Vendez les plutôt, c'est plus payant que de briser la marchandise ! HARKER: Ce n'est pas le moment Klemp ! Alors Klemp de mit à conter l'histoire à Jazz toute en marchant vers la capitale. SL #84 – T’Kar Les cardassiens avait jeté la vulcaine dans une des cellules du QG de la police militaire de la capitale. Et elle devait bien admettre que là, elle était vraiment en galère. Ce n'était pas tant les cardassiens qui l'inquiètait mais le High Command de son vaisseau. Si ils apprenaient toute l'affaire... De plus, elle sentait sa claustrophobie lui reprendre. Il était inutile d'expliquer aux gardes qu'elle ne supportait pas d'être enfermé. Elle s'était assis dans la cellule et essayait de calmer sa respiration pour ne pas se laisser emporter. Puis au bout d'un moment, Loren vint la voir, il se mit face au champ de force qui les séparait et la regarda avec un sourire narquois. T'Kar : * Tu as de la chance qu'il y a ce champ de force qui nous sépare... Vraiment de la chance... * Loren dut sentir la menace dans la regard de la vulcaine car il perdit son sourire. Il regarda son padd avec un air suffisant. Loren : Vous allez passer en jugement en fin de journée. T'Kar se leva dun bond. T'Kar : Quoi? Loren : Vous avez le droit de... T'Kar : Une minute, je veux savoir ce qu'on me reproche. Loren : Vous n'avez pas besoin de le savoir. 197 T'Kar : Je suis officier de Starfleet, vous ne pouvez pas me tenir prisonnier et encore moins de me faire passer en jugement. Loren : Votre uniforme ne vous protége pas ici. Il n'a aucune importance. Puisque vous n'allez pas l'air de comprendre, je vais vous expliquer ce qu'on vous reproche. Vous avez tenter d'importer sur cette planète du matériel illégal, de faire du trafic de produits dangereux et tout aussi illégaux. Mais ce n'est pas tout... Loren rangea son padd, une rage sourde animait son regard. T'Kar fronça les sourcils, elle pouvait facilement être accusé de trafic mais c'était tout, elle n'avait rien fait d'autre. Loren : D'après certains témoignagnes et des sources sures, vous faites partie d'une infame organisation que vous appelez section 31. La vulcaine dut prendre quelques secondes pour assimiler ce que le cardassien venait de lui dire. Malgré elle, elle se mit à rire nerveusement, Loren ne pouvait que se moquer d'elle, il n'y avait pas d'autres explications. Loren : A votre place, je prendrais ca très au sérieux. T'Kar : Vous ne plaisantez pas... Loren : Cela faisait un moment que je vous attendais. Nous savions que vous deviez venir avec le vaisseau qui allait participer aux négociations. C'est une chance que nous vous avions attraper avant que vous ne faisiez trop de dommage. J'ignore votre mission ici mais je sais que les gens dans votre genre sont prêt à tout pour protéger votre Fédération. Peut-être que l'Empire Cardassien vous gène... T'Kar : Vous racontez n'importe quoi. Je ne fais pas partie de la section 31! Je suis officier scientifique sur l'Indépendance. Loren : Inutile de nier... Loren s'apprêta à quitter la pièce mais se tourna une dernière fois vers la vulcaine. Loren : De toute façon, que vous nier ou non, votre sort est déjà réglé. Les ennemis de l'Empire ne font jamais de vieux os. Votre condamnation redonnera confiance à notre peuple. T'Kar : Vous ne pouvez pas tuer un officier de starfleet!! Loren : Vous voulez parier? Loren sortit en riant. T'Kar : * Non... Je ne m'y risquerais pas... Il faut que je sorte d'içi!!! * SL #85 - Harker Jazz n'en revenait pas de toute l'histoire. Il avait pratiquement dû torturé Klemp pour TOUT savoir. Comment T'Kar avait-elle pu s'empêtrer dans ce bourbier. Quoi qu'il en était, Jason devait sauver T'Kar, même s'il devait mettre sa vie en jeu pour elle. Quelque chose au fond de lui, une étincelle, se manifestait quand il pensait à elle. Même s'il aurait voulu dénier le fait que T'Kar provoquait en lui un forte réaction émotionnelle, il ne pouvait pas. Cette vulcaine lui plaisait. KLEMP: Vous avez un plan Cmdr ? 198 HARKER (boulversé): C'est possible. KLEMP: Vous pouvez m'en faire part ? T'kar est très importante pour notre département. HARKER: At aussi pour vos petites affaires. Qu'est-ce que ça peut vous faire que T'Kar soit en prison ? Il n'y a pas une règle dans votre code marchand qui dit que si vous devez vendre vos partenaires pour faire du profit vous devez le faire ? KLEMP: C'est exact Cmdr, seulement, mon code à dû être légèrement modifié à mon entrée dans Starfleet. T'Kar est membre de l'équipage du Big 1. Et vous, pourquoi êtes-vous prêt à l'aider. Cette question frappa l'officier tactique en plein coeur. Pouvait-il dire à ce ferengi ses motivations de vouloir à tout prix sortir la vulcaine de là ? Sans s'en rendre compte, il commencait déjà à rougir. HARKER: Je vais sortir T'kar de là parce que je l'aime ! Klemp manqua s'étouffer. KLEMP: Je vois. et votre plan ? HARKER: Retourne sur l'Indé Klemp. Si tout marche bien, T'kar sera de retour dans moins d'une heure. Klemp, en voyant l'air déterminé de son compagnon, n'en ajouta pas plus et laissa le tacticien seul. En moins de quinze minute, Jazz se trouvait déjà devant la bâtisse abritant la police militaire. Il prit une grande inhalation et entra prenant un air sûr de lui. Sans se soucier des regards posé sur lui et sur le fait qu'il se retrouvait au beau mileu d'une bande de militaires cardassiens, Jazz se rendit au bureau d'acceuil. Le cardassien le regarda avec un air féroce. GARDE: Un autre ! Quelle surprise ! Qu'est-ce que la fédération vient faire à la police militaire ? HARKER: Je veux voir le responsable de ce bâtiment ! On a arrêté mon officier ! Je tiens à savoir pourquoi ? GARDE: Pfff, ce n'était qu'une simple contrebandière ! HARKER: C'est mon officier et la femme que j'aime. Je vais répéter poliement. Je veux voir le responsable ! Sur ce, jason donna un grand coup de poing bruyant sur le comptoir et laissa une belle marque dans le boir. Puis une voix le fit se retourner. LOREN: Qu'est-ce que c'est que ce vacarme ? HARKER( Faisant face au cardassien): J'exige que mon officier me soit rendu ! 199 LOREN (éclatant de rire): Vous exigez ? Vous n'êtes pas en mesure d'exigez ici Monsieur ! VOTRE officier est accusée de contrebande. Je ne peux hélas pas la laisser partir. Vous comprenez, si cela venait à se savoir, cela comprometterais les négociations Cardassiens/Fédération. HARKER( perdant son sang froid): Vous vous foutez de moi ? La Lt-Cmdr T'kar est officier de Starfleet ! Vous N'avez pas le droit de la juger sans en avoir d'abord référer à son officier supérieur. LOREN: Nou sommes en territoires cardassiens ! Elle sera jugée selon les loi cardassienne ! HARKER: Vous ne voulez vraiment rien entendre ! Ma foi mais vous êtes bouché ! T'Kar n'est pas une contrebandière ! Elle faisait une commission pour moi ! Et je refuse de la laisser payer mes erreurs vous m'entendez ! LOREN: Alors comme ça c'est vous à la tête de TKL ? HARKER: Ne me faites pas dire ce que vous savez déjà !. Jason sentait qu'il était sur le bonne voie. Cet officier ne cherchait qu'a compromettre la Fédération. En lui graissant un peu la patte, Jason réussirait sûrement à faire libérer T'Kar. HARKER: Alors je vous propose quelque chose. Moi contre T'Kar ! LOREN: SI vous êtes à la tête de TKL, je veux bien vous faire l'honneur de nos cellules. MAis je ne peux pas laisser T'Kar partir. Elle travaille pour vous, donc, nous aurons deux officiers pour le prix d'un. HARKER: Je vois que ce n'est pas suffisant ! Alors je rajoute une charge à mon dossier. J'ai des renseignements accumulés sur Cardassia depuis au moins 5 ans. Si vous laisser partir T'Kar, je vous les donnerai. Imaginez, vous allez être celui qui à sauver Cardassia d'un espion ! LOREN: Je dois avouer que cette fois votre offre est assez intéressante Monsieur. SL #86 – Tellan Boom Boom Boom Son retour à l'état conscient fut pénible, douloureux. Boom Boom Boom Boom!!! Il s'aperçut qu'il était allongé dans ce qui semblait être un lit, mais l'endroit était plongé dans une noirceur presque totale. Il n'y voyait pas grand chose. Mais il voyait suffisamment pour réaliser qu'il n'était pas dans ses quartiers. 200 Boom Boom Boom Il souffrait d'un mal de tête terrible. Un des pires qu'il ait connu de sa vie. Et il avait une vaste expérience sur le sujet! L'endroit où il se trouvait lui était inconnu, mais il aurait juré que c'était une chambre d'hôtel. Universellement, à travers toutes les galaxies, elles se ressemblent toutes! Boom Boom Boom Boom Boom !!! La présence d'une silhouette à ses côtés le fit sursauter. Normalement, personne ne devait partager son lit. À la limite, Zeemia avait ce privilège qu'elle n'avait jamais exercé. Mais Tellan était convaincu que cette personne n'était pas Zeemia. Il fit de grands efforts pour se rappeler où il était, quel jour on était, comment il était arrivé ici, mais rien à faire. Sa mémoire défaillait. Il n'avait aucun souvenir après cette damnée conférence avec les Cardassiens. Le cocktail… il était allé au cocktail… il avait bu, pour tromper l'ennui… Boom Boom Boom Bon sang! Qu'est-ce qui cognait ainsi??? C'était insupportable! Les coups résonnaient dans sa tête et semblaient ricocher sur les parois internes de son crâne. Et puis… Et puis… cette impression d'humidité… cette substance poisseuse sur ses mains… — Computer, lights! ordonna-t-il. Et la lumière fut. Sur une scène d'horreur. Rox, assis complètement nu dans ce lit inconnu, couvert de sang. Pas son sang. Celui de sa voisine. Sa voisine complètement nue elle aussi. Cette ambassadrice cardassienne qui avait participé à la conférence. s'appelait-elle, déjà? Une personne très sympathique. Comment Très sympathique et très morte actuellement. Poignardée, de toute évidence. Plusieurs fois. 201 L'arme du crime saillait encore de son corps éventré. Le regard absent de la pauvre femme sondait le vide pour l'éternité. La chambre était dans un désordre indescriptible. Des vêtements à la traîne. Des bouteilles d'alcool vides partout. Et du sang! Du sang partout! Sur les murs, sur les meubles, sur les draps, sur Tellan. Boom Boom Boom Ce bruit… on frappait à la porte! Il y eut une petite explosion contenue, puis la porte de la chambre fut ouverte manuellement. Une demi-douzaine d'officiers cardassiens se ruèrent à l'intérieur, armes aux poings. Ils mirent le bétazoïde en joue. L'un d'eux, visiblement le chef, s'avança vers le lit en jetant des regards dégoûtés à la ronde. — Commodore Tellan, vous êtes en état d'arrestation. SL #87 – Roy Une demie heure ! Il y avait une demie heure maintenant que Denis faisait les cent pas devant la porte de la ville attendant impatiemment se maudissant d’avoir accordé la liberté au tacticien de prendre la poudre d’escampette. Maintenant il sentait les problèmes à plein nez, autant pour lui même que pour Harker. Cette venue sur Cardassia était un échec, un échec total qu’il s’incombait pleinement la responsabilité. Ce qu’il avait vu des vacances tranquilles et bien ordonnées s’étaient transformé en chaos de pertes qu’il ne pouvait s’expliquer. Fatigue et découragement emplissait l’être de l’homme, le tout parsemé de l’impatience et de regrets. Au bout de tout ça, il ne vit qu’une seule réponse possible, remonter à bord et faire son rapport, annuler sa propre permission et envoyer ses plus plates excuses à Fenras Vela. Convaincu qu’il ne trouverait pas solution plus efficace qui mettrait un terme à ce chaos, ne voyant toujours pas pointer au bout du chemin une mine de tacticien, il activa son communicateur : - Roy à l’Indépendance, dit-il presque de peur. Ici le Commandant Debye, que puis-je pour vous M. Roy ? Euh… Premièrement, annulez ma permission, je remonte à bord, ensuite dites à M. Vela de ne plus autoriser aucune descente de nos officiers là en bas d’ici la fin de la journée. Qu’on s’occupe immédiatement de contacter toute personne descendue ici bas, que l’on confirme leur statut. Si quelqu’un s’objecte de ses mesures, vous me le faites envoyer. Lorsque le Commodore Tellan ou le Lieutenant-Major Matolck se rapportera à bord, vous leur ferez dire que je souhaite avoir une discussion avec eux… 202 Ça avait été dit toute d’une traite. Debye, surpris de ces dispositions qui venaient de façon si subite acquiesça, mais ne put s’empêcher de poser une question sur ce qui justifiait tout cela. - Oui Monsieur… Y a-t-il un problème Monsieur ? Dois-je déclencher un niveau d’alerte ? Non, pas immédiatement, je tiens seulement à assurer quelques détails qui auraient du être révisé avant de donner les permissions. Je suppose qu’il n’y a rien de dramatique, mais je crois que certaines vérifications s’imposent… * ** - Désolé Karl… Mais je… Je suis franchement désolé, mais De… Le Commandeur-Élite Roy vient d’annuler toute permission de sortie pour le reste de la journée. Et pourquoi cela ?, demanda le pilote qui s’apprêtait à aller prendre l’air de Cardassia pendant que le navire orbitait paisiblement. Je ne sais trop… Il est supposé remonter à bord, je m’en allais justement sur la passerelle prendre les informations. Ta permission n’est pas révoquée, mais devra avoir lieu sur le navire d’ici à ce que la raison ayant poussé la prise de cette décision aie été mise de côté… Une moue déçue s’était dessinée sur le visage du timonier. - Karl, viens toujours sur la passerelle, ce n’est possiblement qu’une bagatelle qui pourra être réglée rapidement, dit l’Andorien un sourire faussement rassurant sur le visage. Le timonier haussa les épaules de toute sa bonhomie et repris son sourire, Vela lui tentait de se convaincre que ce n’était rien. Mais ce qui était arrivé la veille le laissait dans un doute profond. S’il avait eut des informations étranges sur le Légate Targott, il avait tenter de resserrer la sécurité pour ceux qui descendait là en bas… Mais si cette fois on annulait tout nouveau départ, c’est qu’il y avait maintenant quelque chose d’anormal. * ** Touvock avait marché d’un pas rapide vers le bureau de la sécurité. Il n’y avait trouvé personne. Tout d’abord secoué – il n’avait tout de même pas rêvé cet appel – il se ressaisit et appela Vela par l’intercom. - Désolé M. Touvock… Je suis désolé de nouveaux événements m’ont amené à oublier la petite enquête que je vous avais promis. Mais venez me rejoindre sur la passerelle, votre présence sera probablement requise. Le ton de l’homme était moins impérieux, se situant plutôt près de la désolation que de l’impérialité précédente. Inquiété par ce nouveau changement d’humeur du chef de la sécurité, qui avaient été fort nombreux dernièrement, Touvock quitta le bureau vers la passerelle sur un pas se rapprochant plus de la course que de la marche. 203 Il prit un turbolift et quelques secondes plus tard il tomba pour la première fois sur la passerelle du navire dans un moment tendu. Roy était au centre de la passerelle et venait d’expliquer ce qui lui était arrivé, prenant le blâme entier du manque de respect face aux recommandations du chef de la sécurité. L’Andorien avait presque viré au rouge en entendant ce que l’homme avait à lui raconter. Décidément, personne sur ce navire ne prenait à compte ce qu’il avait à dire. Denis lui avait offert de le démettre de ses fonctions d’ici à ce que le Commodore Tellan juge de la gravité des actes qu’il avait commis. Le chef de la sécurité avait alors répliqué que ce ne serait pas nécessaire, mais qu’il y aurait probablement une note à ce sujet dans le rapport final sur l’événement. Denis acquiesça et dit que lui-même la soulignerait dans son propre rapport. Cette petite scène avait laissé le nouvel officier de la sécurité un peu mal en point face aux deux hommes représentant deux forces de caractère très différentes s’affronter ainsi pour une raison qu’il ne connaissait pas. Il s’avança simplement vers la console de sécurité. Des bruits de fond d’officier laissaient entendre que les canaux subspatiaux du navire fonctionnaient à plein régime. Le troisième aux commandes après une courte réflexion s’était tourné vers la console tactique, demandant un rapport à Mireille Bilodeau. - Nous sommes sans réponse des officiers suivants Monsieur : Harker, T’Kar, Horton, Dunkin et le Commodore Tellan; leurs communicateurs sont indétectables. Celui du Lieutenant-Major Matolck a été détecté dans une chambre d’hôtel, mais je n’ai pas de réponse… Le regard de Vela était livide. Denis baissa la tête, il avait créer le pire fiasco qui ne lui avait été donné de faire de sa courte vie. - Alerte jaune Mlle Bilodeau, toutes les permissions sont annulées jusqu’à nouvel ordre… M. Vela, voyez à enquêter sur le « communicateur » du premier officier. Ouvrez une fréquence d’appel avec Davar… SL #88 – Matolck Alors que toutes les permissions avaient été annulées, Matolck continuait sa lune de miel sans se douter de rien. Fidèle à l’habitude qu’elle avait prise pendant ces derniers jours, Cassandra renvoyé les plats qu’ils avaient commandés pour le 4 ème fois… La première fois, il n’étaient pas assez chauds, la seconde ils l’étaient trop, la troisième il y avait un cheveu Cardassien et cette fois, c’est le blood wine qui avait un goût de bouchon. En regardant le visage du serveur Cardassien il était évident qu’il envisageait ostensiblement de se livrer à quelques actes violents -que la morale réprouve- sur la mégère qui l’agaçait depuis déjà plusieurs jours. Fort heureusement pour le jeune couple, la formation que ce serveur avait reçue à l’ordre de l’obsidienne lui avait appris à se maîtriser. Il n’en reste pas moins que ces derniers jours lui avaient donné une forte envie de démissionner pour aller planter des choux Denobuliens dans une partie retirée de Cardassia. 204 Alors que le faux serveur se contenait avec peine, tout se déroula très vite. Quatre nuages de particules bleutées se matérialisèrent dans la chambre pour laisser la place à quatre officiers de sécurité en arme. Le premier plaquât immédiatement le serveur au mur alors que le second allait protéger l’entrée, et que le troisième s’occupait des fenêtres. Le quatrième s’adressa aux jeunes mariés. DONUT : Sir, Madame, j’ai ordre de vous faire remonter immédiatement à bord, toutes les permissions sont annulées. MATOLCK : Que se passe t-il enseigne ? Donut jeta un regard suspicieux sur le cardassien qui –bien que collé au mur- ne perdait pas une miette de la conversation sans en avoir l’air. Par prudence l’officier de sécurité resta évasif. DONUT : Je ne sais pas sir. Mais ordres sont uniquement de vous faire remonter à bord. 3 minutes plus tard, l’officier de sécurité avait remplit sa mission. Alors que Cassandra rejoignait leurs quartiers en pestant, Matolck se dirigea vers la passerelle. Au même moment sur Cardassia, le serveur -qui n’en était pas un- faisait son rapport de surveillance à ses supérieurs et leur rapportait la précipitation avec laquelle les membres de Starfleet semblaient rapatrier leur personnel. =/\= Passerelle de l’USS Indépendance =/\= Les portes du turbolift s’ouvrirent sur un espace en pleine effervescence. Les officiers de la passerelle s’affairaient dans tous les sens pour récupérer les permissionnaires. Denis exposa rapidement la situation. Au fur et à mesure que Denis lui donnait les détails, la figure de Matolck virait au blanc avec quelques nuances vertes du plus joli effet. MATOLCK : Donc si j’ai bien tout compris on a deux officiers en prison pour contrebande et notre Capitaine qui est arrêté pour meurtre ! ROY : En gros c’est ça. MATOLCK : Mais c’est insensé ! Comment diantre tout cela a-t-il put arriver avec les mesures de sécurité qui ont été prises ? Et tout d’abord quid des officiers de sécurité qui accompagnaient le Capitaine ? VELA : Ils sont actuellement en débriefing, on devrait en savoir plus dans quelques minutes. MATOLCK : Il va sans dire que je veux que ce coup monté soit démonté dans les plus brefs délais…j’ai horreur qu’on me kidnappe mon CO ! Monsieur Véla, à vous de 205 faire toute la lumière. Monsieur Roy, on va essayer d’obtenir que nos officiers soient gardés à bord pendant la durée de l’enquête…à défaut, il est impératif que le Docteur T’Pak puisse faire une analyse médicale exhaustive ! Si le Capitaine a été drogué, on doit le savoir, et on doit le savoir vite ! Pendant ce temps je vais avertir l’amirale qu’on a –encore- égarée notre CO… =/\= Bureau du FO =/\= Matolck contemplait l’écran avec crainte. Dans quelques instants la communication sécurisée avec Alyécha serait ouverte et il devrait la mettre au courant…et ce n’était pas réjouissant de devoir lui annoncé que Tellan était arrêté par les Cardassien. A cet instant l’écran s’alluma, laissant apparaître le visage bien connue de l’amirale. ALYECHA : Lieutenant Major…toutes mes félicitations, et tous mes vœux de bonheur. MATOLCK (gêné) : Heu…merci Amirale. ALYECHA : Comment se passent les vacances ? MATOLCK (petite voix) : mal Le visage de Kcinna s’assombrit immédiatement. ALYECHA (voix dure): Que se passe t-il ? MATOLCK : Le Commodore Tellan vient d’être arrêté par les Cardassiens pour meurtre ma’am…ainsi que deux autres officiers pour une autre raison. ALYECHA : QUOI !?! Pendant que Matolck racontait l’histoire en détail, le visage de son interlocutrice s’assombrissait à vue d’œil. ALYECHA : Monsieur Matolck, vous avez ordre de récupérer votre CO, et ce, sans déclencher les hostilités avec Cardassia. Si dans 24 heures vous n’avez pas progressé, j’enverrais quelqu’un de plus compétent… Vous me décevez LieutenantMajor…c’est la seconde fois que vous égarez votre CO et je commence à me demander si vous êtes bien apte à exercer vos fonctions…Alyecha out ! Alors que l’écran virait au noir pour laisser apparaître l’emblème de la fédération, le demi Vulcain déglutit difficilement. La voix de Denis par l’intercom le tira de ses réflexions guère réjouissantes au cours desquelles il envisageait tout ce que pourrais lui faire subir l’amirale *après tout Bond en son temps avait souffert sur une chaise bloqué à devoir écouter de la musique…et il n’avait pas égaré de CO lui !* SL #89 – Touvock 206 Pendant ce temp le chef de la securiter, Vela, se retournat vers le nouveaux promus (en ocurence juniors), puis s'exclamat: " juniors vous aller essayer de me retrouver nos officier manquant, utiliser tous les moyens a votre disposition , vous m'entender enseigne, c'est maintenant qu'il faut montrer que vous meriter votre galon!!" Le jeune enseigne avait du mal a avaler sa salive, il ressenter les emotions des officier qui etait present sur la passerelle, il se douter bien bien qu'il fallait retrouvais coute que coute ses personnes s'il ne voulait pas se faire tirer les oreilles, puis juniors se redressat devant son chef et lui repondit: Juniors: Yes, sire, Vela: Maintenant aller y...... Le jeune enseigne resta devant Vela sans bouger Vela compris que juniors avait quelque chose a lui demander. Vela: Qu'y a t'il juniors? Juniors: je voudrais l'autorisation de me servir de l'antenne reflecteur chef Vela: Pour quoi faire juniors? Juniors : afin de pouvoir l'occaliser nos membres disparus par leur empreinte bioenergetique, sire Vela: Vous ne voyer pas que nous nous servons de l'antenne reflecteur pour nos messages sub-spatiaux? vous n'avez pas une autre solution car celle-ci est negatif!!! Juniors: Il y as bien un autre moyen, monsieur, mes cela necessiterais d'envoyer trois sonde autonome en orbite autour de cardassias. Vela: Que voulais vous faire avec trois sonde autonome juniors expliquer vous s'il vous plait. Juniors: He bien je me rappel une fois sur Vulcain nous avion notre antenne reflecteur en panne, et nous nous somme servis de trois sonde autonome equiper d'antenne relais, pour reperer la signature bio energetique d' une personne du conseille de vulcain et cela avait marcher, mes il va falloir du temps pour regler les antennes des sondes malheureusement, et surtout les equiper. Vela: bien je vois ce que vous voulais dire. Vous avez mon autorisation mes faite vite et occuper vous en personnellement. Juniors: Yes sire. Le jeune enseigne se retournat et se dirigeat d'un pas attif vers le trubolif, pour se diriger aupres de ses sondes. 207 Le jeune enseigne etait aupres de ses sondes, il s'equipas d'instrument puis commencer a modifier sa premiere sonde. Quelque dizaines de minutes s'ecoulaire lorsque son combadge sonnait(HP: je sais sa fait un peu telephonne) Vela a juniors Juniors: Monsieur qu'y a t'il? Vela: Vous en avez pour longtemp? Juniors: Environs encore dix minutes pour la modification de la premiere sonde monsieur. Vela : BOn essayer d'aller plus vite, nous avons pas de temps a perdre. Juniors: Yes sire. Le jeune enseigne s'activat de plus belle a sa tache, on voyait sur son front de la sueuere qui y coulait, mes juniors travailler d'arrache pied pour retrouver ses officier du il essayer de faire tous ce dont son experience technique qu'il avait acquerit jusque là ; lui permettait de faire. SL #90 – Lioux Lorsque Zeemia Lioux s’éveilla, elle se trouvait dans l’obscurité la plus totale. Elle s’étira langoureusement, et roula sur elle-même dans l’espoir que son corps se heurte à celui d’un certain Bétazoïd dont elle occupait le lit en ce moment même. Rien. Zeemia fit la moue. Elle était seule. Encore. Elle avait soupé avec Edgard, puis elle était allée, après une longue attente, se coucher dans le lit de Rox, espérant qu’il viendrait la rejoindre au cours de la nuit. Soit il était encore tôt et Tellan n’était toujours pas rentré, soit on était le matin, et les fastidieuses réunions diplomatiques avaient retenues Rox trop longtemps pour qu’il puisse envisager un retour sur l’Indépendance. Distraitement, Zeemia jeta un oeil vers la fenêtre où l’on apercevait la courbe de la planète Cardassia. Elle soupira. Cela lui manquait, que de se lever et de voir le soleil. Si elle avait été sur le sol en ce moment, elle aurait pu déterminer l’heure par un simple regard à la fenêtre. Dans l’espace, cela était malheureusement vain. Elle se redressa, maussade, une pointe d’inquiétude au fond du coeur. - Ordinateur, quelle heure est-il? demanda-t-elle entre deux bâillements. La voix plate et monotonique lui répondit : - Il est 1 heure. 208 Zeemia manqua en tomber en bas du lit. - Comment?! - Il est 1 heure, répéta froidement l’ordinateur. Rapidement, elle se leva, enfila une robe de chambre, et sortit de la pièce où régnait encore la noirceur la plus totale. Alors que la porte s’ouvrait devant elle, Lioux dût plisser les yeux, éblouie. - Edgard? appela-t-elle. - Madame désire quelque chose? demanda poliment le majordome. Il était si près que Zeemia en sursauta. - Vous avez vu l’heure! s’insurgea-t-elle soudain. - Madame était épuisée, aussi l’ais-je laissée dormir, expliqua platement le vieil homme. - Je veux bien croire que ce sont les vacances, mais tout de même! Vous auriez pu m’éveiller un peu plus tôt. - J’aurais effectivement pu, concéda le majordome d’un ton où semblait percer un léger embarras. Zeemia s’arrêta. Ses yeux s’étaient maintenant habitués à l’éclairage, et elle trouvait au vieil homme une allure malaisée, ce qui était on ne peut plus exceptionnel dans le cas d’Edgard. Quoiqu’il arrive, le majordome était toujours prêt, avait toujours la réplique et savait toujours exactement quoi faire. Si quelque chose le mettait dans cet état, cela n’avait rien de rassurant. L’inquiétude qui s’était manifestée dans le coeur de Zeemia à son réveil grandit encore un peu. - Edgard... Quelque chose de va pas? demanda-t-elle avec un flagrant manque d’assurance. Elle était hésitante, consciente subconsciemment qu’elle ne voudrait sûrement pas entendre ce qui allait suivre. Edgard hésita à son tour. Il tenta de prendre son allure la plus digne, mais n’y parvint pas tout à fait. - Peut-être Madame devrait-elle s’asseoir au préalable? suggéra-t-il avec compassion. Zeemia sentit son coeur se serrer alors qu’elle prenait place dans le fauteuil le plus proche. Il était arrivé quelque chose à Rox, c’était certain! Les négociations avaient été rompues abruptement et on en blâmait Tellan, un mouvement révolutionnaire Cardassien avait pris en otage les diplomates de la convention, il y avait eu un tremblement de terre majeur et l’on cherchait encore les survivants mais les espoirs étaient minces... Cela pouvait être n’importe quoi! 209 Edgard s’approcha et s’assit sur le pouf en avant d’elle, saisissant la petite menotte de la jeune femme bleue dans ses larges mains. - Je ne suis pas au courant des détails et ne peut en aucun cas confirmer la véracité des propos que je m’apprête à annoncer à Madame, commença-t-il. Ces informations m’ont été données par Monsieur Matolck, qui lui-même les tenait du Cardassien Davar. - Mais enfin, que se passe-t-il, Edgard? Dites-moi vite! supplia Lioux qui n’en pouvait plus d’attendre. Le majordome hésita encore. Il aurait voulu préparer encore le terrain pour l’annonce qu’il avait à faire. - Je voudrais d’abord répéter à Madame que nous ignorons tout de la véritable situation de Monsieur, ni même la véridicité des circonstances qui entourent son... son... emprisonnement. - Son emprisonnement! Edgard! Mais comment, pourquoi?!? Zeemia ne parvint pas à déglutir. Déjà lui venait à l’esprit des images horribles d’une prison froide et grise, de geôliers brutaux et surtout, des tortures qui attendaient Rox! - Oh non! Non! gémit-elle rien que d’y penser. Que s’est-il passé? Une révolution? Une émeute? L’embarras du majordome était maintenant flagrant. - Euh... Non, pas tout à fait. - Mais quoi donc, alors?! - Et bien, on raconte que Monsieur aurait été retrouvé dans une chambre d’hôtel en compagnie d’un dignitaire... - Mais il n’y a rien de mal là-dedans! Peut-être que Rox voulait éclaircir certains points seul avec lui et... Déjà, elle était prête à défendre le Bétazoïd, à justifier tous ses actes. - Je devrais dire "une" dignitaire, en fait, corrigea maladroitement Edgard. L’ardeur de Zeemia disparut d’un seul coup. Ses yeux s’écarquillèrent, sa respiration se figea. - Une dignitaire morte, assassinée, continua tout aussi maladroitement le pauvre majordome qui était manifestement à la torture d’avoir à rapporter de tels propos. Et tout semble pointer Monsieur comme étant le coupable. Monsieur aurait... passé la nuit... avec la dame et... ivre mort... Monsieur aurait... Il s’arrêta, incapable d’en dire plus, guettant une réaction de la jeune femme bleue qui tremblait maintenant comme une feuille dans son fauteuil. Zeemia était livide. 210 Deux grosses larmes s’échappèrent de ses yeux et roulèrent gauchement sur ses joues. Puis, soudain, elle éclata de rire. Un rire suraigu, jaillissant en cascade de son visage convulsionné. Elle retira prestement la main de celles d’Edgard, et s’essuya violemment les yeux. - C’est ridicule! scanda-t-elle soudain. Mon Rox ne ferait jamais une chose pareille! La réaction surpris d’abord le majordome, puis, il se sentit obligé de renchérir. - Voilà qui est bien dit. Nous savons très bien que Monsieur est incapable d’un acte aussi repoussant. - Absolument! agréa Lioux avec une effrayante ferveur. Après tout, Rox n’a jamais aimé les femmes! Il n’a jamais tendance à abuser de l’alcool! Il n’a pas, dans aucune des 24 personnalités qui se font la lutte dans sa tête, de tendances psychotiques majeures! Du tout! Elle éclata tout aussi soudainement en sanglots, blessée par ses propres sarcasmes. Toute la confiance qu’elle avait en Rox s’effritait maintenant comme un pétale de fleur séché broyé par une main odieuse. Elle se redressa, chancelante, et fit quelques pas. Edgard s’empressa auprès d’elle et lui offrit un bras sur lequel Zeemia prit appuis. - Madame devrait restée assise. Je vais préparer à Madame une bonne tasse de thé bien chaud, et ensuite, si Madame le désire, je contacterai pour Madame Monsieur Vela pour qu’ils puissent discuter des choses à entreprendre. Lioux secoua la tête avec énergie. - Non. Non, je vous remercie Edgard, mais... Je... Je crois que j’ai vraiment besoin d’être seule pour l’instant. - Je crois que ça ne serait pas très favorable à Madame de se retrouver seule en ce moment. Madame est très forte, elle ira bien mieux d’ici quelques minutes, avec une bonne tasse de thé et... De nouveau, Zeemia nia d’un mouvement de la tête. - Je vous remercie de votre confiance, Edgard, mais je crois être capable de savoir ce dont j’ai besoin. Elle se libéra de la poigne du majordome et quitta les quartiers du Commodore sans même prendre la peine d’enfiler un uniforme. =/\= Rox Tellan trébucha et s’écorcha les genoux pour la énième fois sur le plancher métallique alors qu’on le poussait sans ménagement vers l’avant. Deux paires de mains le saisir brusquement et on le redressa sans ménagement (coup de pied à l’appui!), le projetant à nouveau plus avant. Titubant, le Bétazoïd parvint cette fois à 211 rester debout, jusqu’à ce qu’une nouvelle boutade l’envoi à nouveau rouler sur le plancher. Sa tête élançait violemment, comme si son cerveau s’était trouvé pris dans un étau qu’un diabolique Cardassien s’amusait à resserrer lentement mais sûrement. Sa vision était encore brumeuse, ses membres n’avaient toujours pas retrouver leur coordination, et son coeur battait la chamade dans sa poitrine comme s’il venait de courir un marathon en plein soleil sans avoir bu une seule goutte d’eau. Sa bouche était d’ailleurs pâteuse, sa gorge desséchée et sa langue avait la consistance d’un morceau de cuir. Il avait déjà vécu des lendemains de veille, mais jamais d’une telle intensité. Quelle saloperie y avait-il dans le cocktail qu’on lui avait servit? Encore une fois, deux paires de mains l’agrippèrent et le mirent sur ses pieds avec très peu de douceur. On lui envoya un violent coup de coude dans les côtes, ce qui le fit chanceler jusqu’à ce qu’il trouve miraculeusement appui sur une étrange chaise. Deux des trois Cardassiens qui l’escortaient l’empoignèrent et le forcèrent à s’asseoir sur ladite chaise. Le métal glacé lui mordit la chair de ses fesses. En effet, personne n’avait encore daigné donner au Bétazoïd de quoi se couvrir, et il était encore nu comme un ver. Accomplissant leur routine, les deux Cardassiens enchaînèrent Tellan à la chaise, prenant bien soin que les liens qui le maintenant assis lui pénètrent la peau et lui tailladent les muscles. Aux poignets et aux chevilles du Bétazoïd, le sang commença à perler. Rox réprima une grimace de douleur. Il était déjà si mal en point qu’il n’avait même pas la force de se débattre. Son corps était secoué de spasmes, ce qui ne faisait que cisailler un peu plus ses chairs. On lui passa un cerceau de métal autour du front, lui maintenant la tête contre le dossier de la chaise, ce qui ne fit qu’empirer la douleur qui lui scindait le crâne. Rox dût retenir une violente envie de dégueuler, essayant désespérément de fixer son esprit sur un détail concret, le temps de retrouver ses capacités de réflexion. Le troisième Cardassien choisit ce moment pour intervenir une première fois. Il s’approcha, dominant complètement le Bétazoïd de son imposante silhouette. - Alors les femmes cardassiennes ne sont pas assez bonne au lit pour toi? cracha-t-il sarcastiquement. Il ponctua ses paroles d’un direct à la mâchoire. La douleur fut d’autant plus vive pour Rox qu’il ne pouvait pas tourner la tête. Tellan sentit le sang affluer dans sa bouche, et il tenta tant bien que mal de le recracher. Le Cardassien, au plus grand plaisir de ses assistants, ne lui en laissa pas la chance. Il se servit de sa main puissante pour refermer violemment la mâchoire du Bétazoïd. - Tu l’as tué quand? hurla-t-il. Pourquoi? Combien de coup de poignards as-tu enfoncé sauvagement dans sa chair? Ça t’a fait jouir, tout ça? Disant cela, il fit pression sur les joues de Rox, le forçant à ouvrir la bouche. Il tendit ensuite la main, et l’un de ses assistants vint y placer une longue paire de pince. Avec un plaisir évident, le bourreau inséra la paire de pince entre dans la bouche du Bétazoïd et se mit à tirer agressivement. Une douleur impossible envahit toute la mâchoire de Tellan. Celui-ci ne put retenir un cri. 212 Le Cardassien retira fièrement la pince au bout de laquelle était retenue une des molaires du Bétazoïd. - Pour les archives, expliqua en ricanant le bourreau. Celui-ci s’amusait visiblement de l’allure minable qu’avait en ce moment le Commodore Rox Tellan. Il se pencha et murmura au Bétazoïd, sur le même ton amusé : - Peut-être qu’on devrait t’arracher autre chose? Pour expliquer (ce qui était par ailleurs futile) ce à quoi il pensait, le bourreau envoya un violent coup dans l’entrejambe de Tellan, ce qui lui arracha un nouveau cri qui ressemblait plus à un gargouillement. Deux coulées de sang s’échappèrent de sa bouche, et Rox fut prit d’une violente quinte de toux qui lui déchira les tripes. Se débattant sous le choc, le Bétazoïd ne fit qu’encore entailler ses membres liés. Peut-être était-ce la douleur, mais il lui semblait que peu à peu, son esprit était moins embrouillé et que ses sens se faisaient plus vif. - En échange d’une confession, je serais prêt à oublier cette idée, renchérit encore le bourreau. Rox le regarda de ses yeux noirs et profonds. Tranquillement, il articula : - Je suis le Commodore Rox Tellan, Bétazoïd, Capitaine du USS Indépendance et officier de StarFleet. Mon matricule est le 45-0322. Cette réponse lui valut un nouveau direct sur sa déjà très douloureuse mâchoire. - Je t’ai pas demandé de t’identifier, connard! s’emporta le Cardassien. Je t’ai dis que j’allais t’extirper des aveux, et je vais le faire, crois-moi! - Je suis le Commodore Rox Tellan, Bétazoïd, Capitaine du USS Indépendance et officier de StarFleet. Mon matricule est le 45-0322, répéta Rox sur un ton de défit. Le bourreau allait frapper de nouveau mais il arrêta son geste alors que son poing n’était qu’à quelques millimètres du visage du Bétazoïd. Par la porte qui faisait dos à Tellan (et dont il ignorait la présence jusqu’à ce qu’il l’entende s’ouvrir) venait d’entrer quelqu’un qui ne devait manifestement pas assister à une séance de torture. Rox entendit des pas s’approcher, puis, dirigeant ses yeux sur le côté de sa tête, il put apercevoir du coin de l’oeil celui qui s’avançait. Gul Davar venait d’entrer dans la pièce. - Bonjour Commodore, lança-t-il nonchalamment. Je vois que vous avez fait connaissance avec notre système de justice. - Nous sommes maintenant très proche, baragouina le Bétazoïd alors que le sang affluait de nouveau dans sa bouche. 213 Gul Davar s’avança encore un peu, faisant maintenant à peu près face à Tellan. Il secouait amèrement la tête. - Commodore, Commodore! Si seulement vous m’aviez fait part de vos désirs pervers! J’aurais alors pu vous trouver une femme de moeurs légères qui auraient pu disparaître sans causer de remous. Mais maintenant, assassiner une de nos dignitaires... J’ai visiblement surestimé vos qualités de diplomates. Vous avez mes plus plates excuses. Rox essaya de froncer les sourcils, ce qui s’avéra impossible étant donné l’état dans lequel se trouvait son crâne. - J’aurais cru que vous auriez fait preuve d’un peu plus de scepticisme devant cette farce, Davar. - Donnez-moi une preuve qu’il s’agit d’une farce et je vous ferai don de tout le scepticisme que vous voulez, Commodore. Cela ne change rien au fait que tout ce pourquoi j’ai travaillé est maintenant voué à l’échec... =/\= Recroquevillée sur elle-même, dans l’obscurité, Zeemia ravalait ses trop nombreux sanglots. Ses souvenirs se pointaient aux frontières de son esprit, malicieux. "Et puis, je ne changerais pas de place avec Matolck!. Maintenant, mon vieux Mat, tu vas devoir rentrer à l'heure et rendre des comptes! Justifier ton emploi du temps, t'interdire de regarder les autres filles, limiter ta consommation d'alcool!" avait déclaré le Bétazoid en rigolant, lors de la célébration après la noce du premier officier. Et combien il avait pâlit lorsque Lioux lui avait rappliqué qu’on avait pas besoin d’être marié pour ça! Il était tellement saoul... N’importe quelle femme aurait pu le prendre et le reconduire à ses quartiers sans qu’il ne proteste. Est-ce que Rox aurait dit à n’importe laquelle de ces femmes comme il la trouvait belle et qu’il l’aimait? Zeemia chassa cette pensée d’un revers de la main. C’était stupide et absurde. "Quelle officière de StarFleet tu fais! se gronda-t-elle mentalement. À la première difficulté tu t’écroules"! La jeune femme sourit, repensant qu’elle s’était sentit un peu de la même façon lorsqu’elle avait cru Rox mort. "Allons, calme-toi, s’intima-t-elle avec un peu plus de conviction. Arrête de douter tout le temps, ça vient lassant à la fin". Elle s’assit et commanda à l’ordinateur le retour de la lumière. Edgard avait beau dire, cela lui avait fait du bien d’être un peu seule. Elle se sentait ridicule, et fut sur le point de se remettre à pleurer. "Quelle idiote je fais, à avoir besoin de me rassurer constamment. Pourquoi je n’arrive pas à lui faire entièrement confiance? Je faisais pourtant confiance à Sothar..." Elle soupira : "Mais avec Sothar, je savais qu’il n’y avait rien à craindre. Avec Rox, c’est plus difficile. Il est... disons... de moeurs plus légères..." 214 Elle secoua la tête, se débattant contre elle-même. "C’est ridicule! Tu sais très bien que Rox... Et puis, même s’il s’était échappé une fois... Ce n’est pas un tueur! Il faut faire quelque chose!" Elle se leva et se débarrassa de sa robe de chambre. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, elle avait enfilé un uniforme propre et réfléchissait à ce qu’elle pouvait bien accomplir. Faire quelque chose, c’était facile à dire, mais ce qui était le plus ardu, c’était de trouver ce quelque chose! Elle était assistante-Conseillère, pas officière de sécurité! Elle pouvait certes jouer les diplomates, mais comment pouvait-elle réussir là où Rox avait échoué? Sa spécialité, c’était d’aider les autres, pas de jouer les ambassadeurs! Ça, c’était plus dans les cordes de Talvin! Talvin... Peut-être pourrait-elle aller le voir et travailler de concert avec lui? Cette perspective était apaisante. Zeemia s’en allait quitter ses quartiers pour retrouver le Conseiller lorsqu’elle remarqua que le voyant lumineux de son terminal personnel s’était brusquement mis à clignoter. Elle s’approcha, et son coeur ne fit qu’un bond lorsqu’elle remarqua qu’il s’agissait-là d’une communication sécurisée en provenance de Cardassia. Peut-être était-ce enfin Rox qui... Sans attendre, elle appuya sur le bouton au bas du terminal pour prendre la communication. À son grand désespoir, sur l’écran s’afficha un autre visage que celui de Tellan. - Bonjour, Miss Lioux, lança Legate Targott par-delà le réseau de communication. - Legate, répondit la jeune femme d’une voix glaciale. - Comment allez-vous? demanda doucement le vieux Cardassien. Zeemia s’assit devant l’écran, sentant soudain une bouffée de colère l’envahir. - Comment je vais?!? Qu’est-ce que vous croyez!? N’allez pas me faire croire que vos réseaux d’espions ne vous ont pas mis au courant de ce qui arrive à mon Capitaine! Targott baissa les yeux. - Je suis effectivement au courant. Voilà pourquoi je voulais prendre de vos nouvelles. Je sais que vous et le Commodore Tellan sont très... proches. - Tiens donc! s’emporta Lioux. Vous savez aussi qu’est-ce que je mange comme déjeuner le matin, peut-être!? Ou quelle couleur de bas je portais lors du mariage de notre FO?! Ou alors où est-ce que j’ai été assignée précédemment?! Elle était en colère. D’un coup, toute la frustration et la tension qu’elle avait accumulée se déversait dans un flot amer. - Et bien, moi aussi, j’ai fait mes devoirs! s’exclama-t-elle encore. Ah! Ils sont beaux, vos idéaux de paix et de prospérité! Quelle idiote je fais d’avoir voulu y croire! Vous n’êtes rien d’autre qu’un maudit guillotineur! Vous avez travaillé à exterminer tout un tas de Bajorans! N’essayez pas de nier, j’ai vu vos dossiers! 215 Des larmes germaient au coin de ses yeux. À l’écran, l’expression de Targott s’était transformé. Toute forme de compassion avait maintenant quitté ses traits. C’est pourtant d’une voix calme qu’il clama : - Miss Lioux, croyez-vous vraiment que ce qui est écrit dans mon dossier soit vrai? - Oui! Oui! s’insurgea-t-elle. Vous êtes tous pareils, maudits Cardassiens! Des bouchers, voilà ce que vous êtes! Vous... Vous vous en prenez aux innocents, et vous ne vous dompterez jamais! Elle pleurait maintenant comme une gamine. - Rendez-moi Rox! hurla-t-elle. Elle frappa même l’écran du point. - Je n’ai pas été le chercher au confins du temps pour me le faire voler par une bande de voyous de l’espace! ajouta-t-elle entre deux sanglots. Targott attendit patiemment qu’elle se calme, et quand ses pleurs s’espacèrent légèrement, il reprit la parole : - L’occupation de Bajor par les Cardassiens est l’une des périodes les plus sombres de notre histoire, j’en conviens, Miss Lioux. Elle est le reflet de tout ce qu’il y a de mauvais et de sombre en nous. Moi-même, j’ai honte de ce que j’y ai fait. - Alors, c’est vrai! Vous avez tué tous ces gens! - Non, c’est faux... En partie, du moins. Le temps que je réalise ce qui se passe véritablement, il était déjà bien tard pour beaucoup de Bajorans. Je n’arrivais pas à croire ce que je voyais, m’illusionnant que ce barbarisme n’était qu’un cauchemars. Quand j’ai finalement été assigné dans un camp d’extermination, je n’ai pas pu nier plus longtemps. - Et alors, vous avez fait quoi? Vous vous êtes apitoyé sur votre sort? demanda rageusement la jeune femme. - Au début, oui. J’avais honte, mais je ne savais pas quoi faire. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Lidiam, qui allait devenir ma femme quelques années plus tard. Elle était aussi révoltée que moi de ce qui se passait, mais ne savait pas quoi faire non plus. Nous avons alors cherché à trouver d’autres Cardassiens qui pensaient comme nous, et en quelques mois, nous avions une petite organisation qui s’apprêtait à agir. Il eut un sourire piteux qui calma un peu Lioux. - Nous étions bien organisé. Ma femme étant médecin, elle s’arrangea avec les dirigeants du camp pour obtenir les cadavres des Bajorans, supposément pour s’en servir lors d’expériences scientifiques. Nous avions aussi accès aux bombonnes de gaz mortel, et nous les échangions pour une décoction qui avait été inventée par mon épouse. Il s’agissait d’un gaz qui plongeait quiconque en respirant une forte quantité dans un coma terriblement profond, semblable à la mort. Les Bajorans qui 216 étaient gazés n’étaient donc pas véritablement tués, et lorsque l’on envoyait leurs corps à ma femme, nous les réanimions et nous les renvoyions sur des colonies moins à risque. Cela dura... un temps. - Que se passa-t-il ensuite? demanda avidement Zeemia dont la curiosité avait été piquée à vif. - Je fus réassigné sur Cardassia avec ma femme, qui à l’époque, attendait un enfant. J’ai honte de l’admettre, mais à partir de ce moment-là, je laissai tomber toute l’opération. Vous pouvez me lancer la pierre, vous en avez le droit. Mais j’avais peur pour ma femme et pour mon futur enfant. Il n’y a rien, pour un Cardassien, de plus sacré que la famille. Je ne pouvais accepter l’idée qu’en continuant mon complot, je puisse attirer la perte des miens. Il soupira. - Je n’ai jamais su si notre organisation nous avait survécu, avoua-t-il. La colère de Zeemia s’était dissipée. - Mais tous ces gens qui sont morts? s’enquit-elle. Y avez-vous déjà pensé? - Et vous, Miss Lioux? Y avez-vous pensée? Vous êtes-vous réveillée, la nuit, en sueur, pleins de craintes et de remords? Et votre belle Fédération, elle? Combien de temps a-t-elle pris avant de chercher à intervenir? Et vous? Êtes-vous déjà allé sur Bajor pour aider les familles qui y crèvent encore de faim? Il y eut un long silence. - Et ces promotions que vous avez refusées? demanda plus doucement Lioux. - On voulait me faire ministre! On m’a même offert de diriger la deuxième division militaire, sous Gul Dukat! Je n’ai pas pu. Je suis un militaire, un commandant, à la limite. Pas un politicien. Mes soldats me respectent, parce que je suis l’un d’eux. Si je devenais autre chose, je n’aurais plus leur égard. D’ailleurs, malgré tout, je suis resté un homme influent... Un mince espoir illumina le coeur de Zeemia. - Influent, dites-vous? Targott, vous devez vous servir de cette influence pour aider Rox! Le Cardassien secoua gentiment de la tête. - Je doute que cela me soit possible. Tout le calme qui avait jusque-là rejoint Lioux s’envola brusquement, et la colère transperça de nouveau sa voix : - Alors c’est ça! Votre moquerie de système de justice s’en est déjà chargé! Il est déjà coupable avant même d’avoir pu ouvrir la bouche! Et vous osez clamer que 217 c’est la "justice", ça! C’est... C’est... C’est pathétique, voilà ce que c’est! Ridicule, funeste, hypocrite! Choisissez le qualificatif qui vous convient. Elle se fit suppliante : - Bon sang, Monsieur Targott! Toute cette histoire pue la conspiration à plein nez! Je vous en prie! Si vous avez quelque influence, il faut intercéder en faveur de Rox! Je vous en serais éternellement reconnaissante! Le vieux Cardassien secoua de nouveau la tête : - Je voudrais bien pouvoir vous aider, Miss Lioux, soyez-en sûre. Malheureusement, c’est plutôt moi qui suit en dette de certains haut-placés dans le domaine de la justice. La jeune femme bleue fronça les sourcils : - Je ne comprends pas. Legate Targott l’observa un moment, en souriant. - Je n’aime pas discuter de cela, mais je présume que si je ne vous raconte pas moimême, vous finirez bien pas le découvrir par vous-même. Elle était pendue à ses lèvres, ce qui sembla beaucoup amusé le vieil homme. - Alors que le Dominion cherchait à entrer sur Cardassia et à créer une alliance avec le gouvernement, l’ambiance ici devint très houleuse. Si Gul Dukat était convaincu d’avoir trouvé la solution à tout nos problèmes avec cette alliance, plusieurs membres du gouvernement s’y opposaient farouchement. Hors, très rapidement, ces quelques hommes furent tous assassinés. Ils avaient été victime de le morsure d’une tique qui n’est pas native de Cardassia, et comme vous devez le savoir, je suis un entomologiste reconnu. J’adore les insectes. Je trouve ces créatures fascinantes. Le visage de Lioux avait pâlit, mais Targott était si empressé dans son histoire qu’il ne le remarqua apparemment pas. - Ces fameuses tiques ne peuvent survivre très longtemps sur Cardassia, leur métabolisme n’étant pas adapté à la chaleur torride de notre planète. Ce fait me sauva la vie. Une journée où l’on avait assassiné l’un des dirigeants, j’avais été absent, étant au chevet de ma fille cadette qui souffrait d’une inflammation de l’estomac. Je n’avais quitté l’hôpital à aucun moment, et plusieurs médecins pouvaient le confirmer. Apparemment, le meurtrier n’avait pas prévu que je serais ainsi occupé en cette fatidique journée. L’on argumenta que j’aurais tout de même pu déléguer la tâche à quelqu’un. Je me servis alors de mes connections pour étouffer l’affaire, et depuis ce jour, c’est moi qui fait des faveurs aux membres de la Cour de Justice de Cardassia. Targott sourit : 218 - Franchement, je n’ai jamais su ce qui s’était véritablement passé. En tous cas, si j’avais à me débarrasser de quelqu’un, je ne le ferais pas à l’aide d’une tique alors que je connais la réputation que j’ai! - À moins que vous ne comptiez là-dessus pour vous aider à vous discréditer comme étant l’assassin, ajouta Zeemia avec une pointe de sarcasme. - Miss Lioux, vous êtes véritablement une femme séduisante, avec ce joli petit esprit tordu qui est le vôtre, lui renvoya Targott sur un ton semblable. Zeemia balaya la remarque, se concentrant à nouveau sur ce qui lui accaparait l’esprit. - Legate Targott, je ne peux vous dire pourquoi, mais cette histoire de tique m’intéresse tout particulièrement. Seriez-vous en mesure de me transmettre toutes les données sur ces assassinats? Le vieux Cardassien fronça les sourcils. - Ce sont des dossiers confidentiels, je ne crois pas que je... - Monsieur Targott, s’il vous plaît. Vous m’avez parlez de confiance, de coopération, d’un avenir meilleur pour nos deux races... Et bien, c’est le moment de me prouver que vous y croyez vraiment! Si vous voulez que j’accorde fois à vos histoires d’insurrection pendant l’occupation Bajorane, j’ai besoin de sentir que vous me faites confiance. Envoyez-moi ces dossiers! Alam Targott hésita, scrutant la jeune femme dans ses moindres détails. - C’est bon, convint-il. Je vous les envoie maintenant. Zeemia jeta un oeil à son terminal et vit un nouveau voyant lumineux qui clignotait. - Merci beaucoup, dit-elle, la voix empreinte d’émotion. - Je me répète, Miss Lioux, mais vous êtes irrésistible. Je vous promets de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider votre Rox, quitte à prendre quelques risques. Je vous recontacterai par canaux privé dans le courant de la soirée. - D’accord. Au revoir, et encore merci. L’image de Targott disparu de l’écran. Zeemia s’empressa d’examiner les dossiers que le Cardassien lui avait envoyé. Des tiques, des conspirations... Il y avait peutêtre dans ces données quelques indices? Avec un courage renouvelé, Zeemia appuya sur son combadge. - Lioux à Vela. - Ici Vela, lui répondit l’Andorien par l’intercom. 219 - Monsieur Vela, vous allez encore me gronder, mais je crois que j’ai réussi à obtenir quelques informations qui pourraient se révéler fort intéressantes. Voudriez-vous que l’on se rejoigne à votre bureau pour les consulter? SL #91 – Vela MATOLCK : Il va sans dire que je veux que ce coup monté soit démonté dans les plus brefs délais…j’ai horreur qu’on me kidnappe mon CO ! Monsieur Véla, à vous de faire toute la lumière. Monsieur Roy, on va essayer d’obtenir que nos officiers soient gardés à bord pendant la durée de l’enquête…à défaut, il est impératif que le Docteur T’Pak puisse faire une analyse médicale exhaustive ! Si le Capitaine a été drogué, on doit le savoir, et on doit le savoir vite ! Pendant ce temps je vais avertir l’amirale qu’on a –encore- égarée notre CO… Le « sssk » que fit la porte derrière la sortie précipitée du Premier Officier résonna comme un le ferait le couperet d’un hypothétique jugement en Cour martiale dans une civilisation à peine plus arriérée que celle de Cardassia… Vela avait acquiescé, mais il était demeuré incapable de dire quoi que ce soit. Raide. Figé. Une statue de cobalt. Dans la salle, parmi le senior staff, seul demeurait M. Roy. Lui-même était atterré, prenant progressivement conscience de l’énormité de la situation. Le Third in Command secouait la tête, semblant scander chacun des reproches qu’il se faisait. De loin, on aurait dit deux élèves punis, attendant de passer dans le bureau du directeur, se morigénant tant et plus, transformant le délai d’attente en séance de torture mentale. Les bras croisés dans le dos et les épaules s’affaissant imperceptiblement. Des deux, l’Andorien était sans doute celui qui paraissait le moins atteint. Denis Roy montrait au bout de quelques secondes les signes d’un accablement manifeste : tête baissée, sourcils froncés. Ses lèvres remuaient mais le son ne pouvait parvenir aux oreilles des officiers attendant les ordres qui ne manqueraient pas de tomber : il faisait tout simplement la liste de toutes les tâches à assumer dans l’immédiat. Organisé jusque dans les pires moments, telle était la méthode Roy. Vela était un roc. Fier. Les yeux fixés sur le mur en face de lui, le port de tête princier. Il encaissait. Ne bronchait pas. Il se retourna posément, avisa son nouvel enseigne et s’exprima clairement, d’un ton ferme (bien que plus sec qu’à l’ordinaire) : " juniors vous aller essayer de me retrouver nos officier manquant, utiliser tous les moyens a votre disposition , vous m'entender enseigne, c'est maintenant qu'il faut montrer que vous meriter votre galon!!" La discussion qui s’ensuivit [HP : cf. SL #88] montra bien à quel point Fenras était sur la corde raide. Quiconque l’aurait un tant soit peu connu se serait empressé de lui faire quitter la salle, de l’inviter à boire quelque chose, de lui parler. Karl Davis aurait su ce qui se passait dans sa tête. Sans doute aussi Matolck, et peut-être également miss Lioux et le capitaine Tellan, qui partageaient cette faculté de pouvoir percer leurs officiers et collègues à jour. 220 La tête du Chef de la Sécurité était devenue le siège d’un maëlstrom impressionnant d’émotions divergentes, et il ne pouvait en résulter rien de bon. Ni pour l’intéressé, ni pour l’équipage. Denis Roy s’était rapproché de ce petit homme bleu si compétent et pourtant si peu confiant en ses capacités. En d’autres circonstances, il aurait pris quelques minutes pour s’enquérir de son état de santé. Mais Roy avait d’autres soucis en tête : ses responsabilités dans l’affaire (il avait pris l’éclat de Matolck pour une véritable remise en cause de ses compétences) et les consignes à passer étaient autrement plus urgentes. Le capitaine et des officiers de l’Indépendance étaient détenus sur Cardassia, leur intégrité physique et morale était menacée et l’image de Starfleet soumise aux décisions qu’il allait prendre. De Third in Command, il passait par la force des choses FO, et ce n’était pas pour lui plaire. =/\= Il avait collationné les dépositions des témoins, synthétisé les rapports de ses subalternes, discuté des éventualités des parcours et itinéraires avec Denis, pesé avec Frissk et Kabal les hypothèses les plus pessimistes sur les sorts du Capitaine, de T’Kar et de Harker. Toujours froid, toujours étonnamment maître de lui. A part quelques signes d’impatience et une nervosité toute en nuances, Vela garda la tête froide durant les minutes qui suivirent l’appel de Matolck. Mais la tempête se nourrissait de chacune des mauvaises nouvelles qui tombaient minute après minute : ni trace, ni signe, ni témoignage réconfortant. Le sort de trois des membres les plus importants du vaisseau qui lui était cher était entre ses mains, et il ne trouvait rien à faire, à part tenter d’envisager les mesures les plus urgentes. Lorsque miss Lioux demanda à le voir, elle ne se doutait pas qu’un élément de plus risquait de transformer l’Andorien en un être incontrôlable. La pression, voyez-vous… SL #92 – Roy Tout s’était déroulé très vite devant les yeux de Denis. Rapidement on avait tenté de contacter tous les liens avec le gouvernement, d’obtenir tout ce que l’on pouvait obtenir. Ce que l’on avait obtenu c’était la réponse d’hommes froids, semblant, plus souvent qu’autrement, dégoûtés de voir l’insistance des officiers de Starfleet à en apprendre sur ceux qui étaient devenus des criminels. Les relations étaient tendus, on les avait même invités à quitter l’espace Cardassien et de laisser justice se faire. Davar leur avait accorder de demeurer en orbite jusqu’au procès de leurs officiers qui auraient lieu le lendemain, ils auraient droit à la retransmission, mais il leur était interdit d’y assister. Tout ce qui était connu des systèmes de justice Cardassiens avait été sorti des banques de données, analysées par à peu près tout le monde. La tension était palpable sur tous les ponts du navire, au point tel où l’annulation des permissions était déjà oubliée. Sur la passerelle, Matolck était ressorti du bureau de l’officier commandant, allant se planter en plein centre de la passerelle et demandant un rapport. 221 Denis lui brossa un tableau rapide de la situation, martelant que tout ce qui pouvait être fait passivement afin de localiser la position du Commodore Tellan ainsi que T’Kar et Harker était fait. - Bien… Et nous ne sommes pas autorisé à envoyer un officier médical afin de pouvoir nous assurer que nos officiers sont bien gardés ?, demanda le demivulcain d’un ton agacé. Le chef des opérations secoua légèrement la tête. Le premier officier, lui, hocha la tête, tentant de faire tomber cette tension qui l’habitait, tranquillement il sentait une pression sur sa tête et c’était autre chose que la douleur du lendemain de veille. L’envie lui montait de se lancer à la console tactique et de menacer Cardassia au grand complet contre le retour des hommes du navires, mais il se retenait, ce n’était pas ce que l’on attendait de lui, ce n’était pas ce que le Commodore Tellan attendait de lui. La voix de Valérya monta sur la passerelle afin de couvrir un peu cette tension : - L’Enseigne Touvock nous annonce que ses sondes sont prêtes pour le déploiement. Ses sondes ?, répondirent en cœur Matolck et Roy. Des sondes qui devraient nous permettre de localiser nos officiers à la surface de la planète. Un sourire se dessina sur les lèvres du premier officier. Déjà il voyait la localisation des trois formes de vies humaine, vulcaines et ulienne sur la console scientifique et le téléporteur se bloquer sur eux, les activer, un petit passage à l’infirmerie, le navire quittant cet espace maudit et un retour à la bonne vie. - Lancer le déploiement, dit tout simplement le premier officier prenant place dans le fauteuil de commandemant. Retardez l’exécution de cet ordre, rajouta immédiatement Denis. Monsieur, ne vous laissez pas emportez par le désir de revoir immédiatement nos hommes. Lancer ces sondes, c’est dire à tout Cardassia nous cherchons nos hommes activement et nous ne portons aucun respect à votre culture. Nous sommes ici un seul navire. Nous devons trouver un moyen, d’ici le procès de demain de disculper le Commodore Tellanet s’assurer qu’il se porte bien. Matolck sembla s’apaiser un peu et acquiesça. Cette fois, le demi-vulcain se rangea complètement derrière l’idée plus apaisée du chef des opérations. Même si, en temps normal, le premier officier était plus d’action directe, il devait admettre qu’agir ainsi était l’équivalent à se tirer dans le pied. - Annulez le déploiement, dites à M. Touvock de les garder en réserve si jamais nous sommes contraints d’y aller de front. Des suggestions Monsieur Roy ? Un briefing avec résumé des situations tactiques, diplomatiques, judiciaires et tout autre information pertinente… * ** 222 - Les installations d’incarcérations militaires ont toutes été réduites à néant lors de l’invasion de Cardassia par les forces de l’Alliance Romulanaise, Kligonne et Fédérale. Il restait néanmoins les installations d’incarcérations civiles qui ont été redonnées au gouvernement afin de permettre de rétablir un ordre précaire. Néanmoins il reste fort probable que de ces installations aie été remises aux nouveaux dirigeants armés de la Cardassie. Néanmoins, selon les dernières informations et les scannings que nous avons accomplis de la planète à notre arrivée, nous pouvons limiter à deux infrastructures l’endroit où nos officiers sont détenus… Une carte apparut derrière le chef de la sécurité pointant un premier lieu. On avait discuté de la réalité diplomatique, qui avait démontré que le gouvernement n’avait rien à gagner d’inculper à tort les officiers de l’Indépendance, ensuite on avait donc retourné la possibilité vers des groupes ou des individus qui auraient quelque chose à gagner, mais là il faudrait faire une enquête plus poussé. Pour ce faire, on en était venu à délimiter les endroits où se trouvaient probablement les officiers, ainsi l’on pourrait s’attendre à trouver des pistes dans les régions attenantes et y infiltrer un officier médical qui serait en mesure d’évaluer la situation physique des officiers détenus. - Tout d’abord, il y a la prison du désert de Raz, tout près d’une petite communauté où l’on exploite une centrale éolienne. On en sait peu, si ce n’est que par le passé on y a emprisonné les hommes en délits face à l’État Cardassien, fraudes en majeure partie et autres crimes du genre. Inversement, il y a la prison criminelle de Hoff, à l’écart de la ville reconnue comme le centre industriel de Cardassia. La carte avait à nouveau changé sur l’écran. Tous écoutaient très attentivement, tous tentant de s’imprégner de ce qui se passait. Au bout le plus reculé de la table, Cynthia Keffer tentait tant bien que mal de s’imprégner de ces cartes et de les différencier de l’homme bleu. - Bien, nous remercions les ingénieurs qui ont fait leur possible pour que les senseurs puissent recueillir un maximum d’information sur la région dans un minimum de temps, reprit Matolck. V’Tek inclina la tête en signe de remerciement. - Maintenant que nous savons où se trouvent probablement nos officiers, il reste à savoir ce que nous faisons avec tout ça. Si quelqu’un a intérêt à voir nos hommes enfermés, il doit être tout près de ces zones… Il y a aussi cet hôtel qu’il faudrait investiguer… Comme tranquillement les hommes sortaient tranquillement les points sur lesquels il faudrait voir à agir, que Zeemia se préparait à donner, de pair avec Vela, ce que l’analyse des données envoyée par Targott avait donnée, il y avait un Ferengi dans la salle qui était pris entre les adages de Starfleet et les règles de l’acquisition. T’Kar avait effectivement tenté d’importer du matériel de façon « illégale » sur Cardassia pour la corporation TKL… S’il laissait les officiers chercher, ils trouveraient réellement la corporation, il seraient tous blâmés, T’Kar jamais disculpée et lui et Lagaffe digne d’un centre de détention Fédérale pour pratique de commerce sans permis ayant mené à la perte d’un officier de Starfleet. Mais si il l’avouait il sauverait 223 du temps aux officiers en s’attirant les mêmes foudres… Y avait-il une autre sortie de ce guêpier qui s’annonçait ? SL #93 – T’Kar Dans la plaine reculée de Bavorias sur Cardassia, un couple de jeunes insouciants buvaient tranquillement des boissons sucrés sous le soleil implacable qui leur brulait la peau. Ils étaient allongés sur de longs transats installés sur une terasse bordée de petits arbustes fleuris. La jeune femme avait un visage radieux et l'homme qui se trouvait à ses côtés la regardait comme si elle était un ange. Cassandra : Tu arrive à survivre loin de ton vaisseau et de l'équipage? Matolck : Je souffre mais c'est une délicieuse souffrance en compagnie d'une si ravissante jeune femme. La jeune femme en question fut surpris par la réponse, elle sourit et embrassa le presque-vulcain. Matolck : Et puis, je suis sûr qu'il ne se passe rien là-bas et qu'ils sont tous à se prélasser comme nous quelque part sur Cardassia... ********************* Cela faisait plus de deux heures que la vulcaine se trouvait prisonnière dans le GQ de la police militaire de Cardassia. Elle s'était assis par-terre, le visage vers le sol et la respiration saccadée. Elle murmurait doucement des paroles rassurant pour faire disparaitre sa claustrophobie. T'Kar : Je dois rester calme... Je dois rester calme... Mais c'était tache vaine et elle le savait, son angoisse s'amplifiait de minute en minute, elle sentait qu'elle n'allait pas tarder à perdre les pédales, détruisant tous les efforts qu'elle avait fait depuis qu'elle était sur l'Indépendance. Alors qu'elle sentait toute sa volonté quitter son corps, elle vit deux cardassiens entrer dnas la salle de détention. Ils portaient un homme en uniforme de Starfleet. T'Kar ne le reconnut que lorsqu'ils le jetèrent dans la cellule placée face à la sienne. T'Kar : Jason!! Elle se leva précipitamment et l'observa avec attention. Jazz, visiblement, avait eu droit à un interrogatoire purement cardassien, son visage était couvert de bleus et il saignait à la lèvre. Harker, qui avait atteri sur la couchette de sa cellule, se tourna en gémissant vers la vulcaine et lui fit un sourire piteux. Harker : Salut toi... Alors qu'est-ce qui t'amène dans la coin? T'Kar : Jason, ce n'est pas le moment de plaisanter. Le tacticien s'assit correctement en soupirant. Harker : Tout à fait d'accord. 224 T'Kar n'ajouta rien et se contenta de le regarder en fronçant les sourcils avec inquiètude -oubliant soudainement sa claustrophobie. Harker : Le principal est que je te trouvais et que tu ailles bien. Je suis soulagé de constater que tu n'as pas eu droit à l'un de leurs fameux interrogatoires... T'Kar : C'est de la folie, tu n'aurais pas du venir. J'aurai pu m'en sortir toute seule. Harker se mit à rire, ce qui lui fit mal aux côtés et le força à se plier en deux en grimaçant. Harker : Effectivement, tu peux t'en sortir toute seule pour te mettre dans des situations impossibles... Klemp m'a averti qu'on t'avais arrêté... Connaissant les pratiques des cardassiens, je n'ai pas cherché plus loin. Je devais te sortir de là. T'Kar : Nous voilà beaux, à présent... Harker : Je crois que nous ne sommes pas les seuls à plaindre... Loren est assez bavard et grâce à lui, j'ai appris que Tellan avait été arrêté également... Les yeux de la vulcaine s'agrandirent. Harker : Il est accusé de meurtre et ce n'est qu'une question de temps avant qu'il y passe aussi. T'Kar : Le Commodore... La vulcaine regarda dans la vide. Harker : Et je crois qu'on peux raisonnablement dire que notre mission ici a échoué, ainsi que la mienne... La scientifique parut se réveiller subitement. Elle regarda Harker avec une froide résolution sur le visage. T'Kar : Nous devons sauver le Commodore. Harker : T'Kar... T'Kar : Jason, je ne sais pas ce qui se passe ici. Mais peu importe et peu importe également nos deux carcasses mais ils ne doivent pas tuer le Commodore!! Harker fut surpris. Harker : J'ignorais que tu tenais tant à Tellan. T'Kar : Ce n'est pas ca... Harker : Alors de quoi s'agit-il? T'Kar : Il m'a accepté à son bord et m'a fait confiance alors que tout Starfleet Command me regardait de travers avec suspicion. Il n'a jamais mis en doute mes compétences et mon intégrité. Je suis venue sur son vaisseau avec un dossier plus que douteux et des mises en garde de SFC mais le Commodore Tellan n'a pas pris ca pour argent content et m'a laissé une chance. Je lui serais toujours redevable. Harker : Je vois. Jason se leva avec difficulté puis lui fit un clin d'oeil. Harker : Ca change tout alors. Cela dit, je ne vois vraiment pas comment on peut sortir de là et aider le Commodore... 225 T'Kar fit une grand sourire machiavélique. T'Kar : Grâce à l'intelligence retors des ferengis... Harker : ah? *********************** Klemp était stupéfié de constater qu'un ferengi passait bigrement inaperçu sur Cardassia. Bien sur, il s'était changé et avait adopté l'habit traditionnel des hommes d'affaires de son peuple. Mais de toute évidence, les cardassiens sous-estimaient les ferengis et Klemp ne passait pas à leur yeux comme une menace. D'ailleurs, ils ne pouvaient pas penser qu'il faisait partie de Stafleet. En d'autres circonstances, le ferengi en aurait ri mais il s'inquiètait pour T'Kar et également Harker dont il n'avait plus de nouvelles depuis un moment. Le scientifique du Big I avait réussi à voir l'avocat (HP : J'ai oublié le nom cardassien ;/ ) qui devait s'occuper de T'Kar. Le cardassien avait hésité mais il avait tout de même cru que Klemp était le conseiller personnel de la vulcaine et que sa présence était indispensable à l'entretien que l'avocat devait avoir avec elle. Klemp avait alors appris qu'Harker était également prisonnier pour complicité. Cela le rendit assez nerveux, toute cette histoire ne s'arrangeait pas et il se demandait de plus en plus s'il était capable d'aider ses deux collègues. L'entretien avec T'Kar devait avoir lieu dans la soirée, Klemp avait longuement tourné en rond dans l'une des salles des batiments de la police cardassienne. Et plus il réfléchissait plus une idée se formait dans son esprit. Bien sur, il n'aimait pas ce qu'il entrevoyait. Il n'était pas un homme d'action mais comment pouvait-il aider Jason et T'Kar sans faire preuve d'un peu de courage. Rien qu'en pensant à ce mot, il en frissonna. Klemp : * Ma mère m'avait bien dis de rester le nez plongé dans le latinium... * " Voilà ce qui arrive à ceux qui n'écoutent pas leurs lobes et qui s'écartent du profit!!" La voix de sa vieille Moogie résonnait encore dans sa tête. Mais malgré ses gènes ferengi, il s'était engagé dans Starfleet et -même s'il ignorait, encore aujourd'hui, pourquoi- il devait faire son devoir. Il s'était très rapidement équipé dans le centre-ville et était revenu pour l'entretien. L'avocat et le ferengi furent escortés par deux gardes jusqu'aux cellules où se trouvaient les deux officiers de Starfleet. Harker et T'Kar virent tout de suite Klemp mais n'eurent aucune réaction. L'avocat se présenta à la vulcaine mais il n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit. Un tir de phaser fusa vers l'un des gardes qui tomba immédiatement au sol, le deuxième n'eut pas le temps de comprendre, un autre tir l'abattit. L'avocat fut pétrifié d'horreur et regarda le ferengi qui venait de tirer avec l'arme qu'il avait caché dans ses vêtements. Avocat : Mais.... Mais.... Harker : Bien joué! Klemp regardait les deux gardes morts, tout aussi horrifié que l'avocat. Il n'avait jamais pensé qu'il aurait pu les mettre hors d'état de nuire si vite. Il regarda alors son arme avec avec un air hagard. 226 T'Kar : Klemp, c'est pas le moment de révasser. Klemp : Heu... Oui... Il tira à nouveau sur le panneau de controle de champs de force des cellules. Les deux officiers purent enfin en sortir et s'emparèrent immédiatement des armes. T'Kar (regardant son arme avec une joie sadique) : Je me sens déjà mieux!! Harker : Le plus gros reste à venir, il faut sortir d'ici et nous faire téléporter sur l'Indépendance au plus vite. Klemp : Comment ca le plus gros reste à venir?? Vous vous rendez compte de ce que je viens de faire?? Harker : On demandera de vous donner une médaille. Mais en attendant, on décampe d'içi. T'Kar : Jason! Le Commodore? Harker : Je sais où il est mais seuls, nous ne pourrons rien faire. Il faut d'abord avertir l'Indépendance. T'Kar hésita. Harker : Fais moi confiance. T'Kar : Klemp, as-tu averti Vela? Klemp : J'ai préféré ne pas le faire... T'Kar : Bon, on évitera de raconter tout ca à ce cher Fenras. Officiellement, on était à faire du shopping et on a oublié nos combadge. Harker : Si il gobe ca... T'Kar : Il ne nous croira pas mais ce n'est pas l'important. L'important est qu'il nous laisse aider le Commodore à se sortir de cette mélasse caradassienne. L'avocat cardassien sortit de son silence. Avocat : Vous ne pouvez pas sortir d'ici, vous devez passer en jugement. Harker / Klemp / T'Kar : OH VOUS, LA FERME!!! L'avocat mit une main sur sa poitrine et se laissa tomber sur une des banquettes d'une cellule. Les trois officiers de l'Indépendance sortirent de la salle de détention, phasers au poing. SL #94 – Keffer Dans la salle de réunion... L'infirmière fit signe qu'elle désirait prendre la parole, et quelqu'un la lui donna. Elle se leva alors, et se mit a marcher de long en large, cherchant la façon d'amener son point. KEFFER : Pour commencer, je ne veux pas faire ma rabat-joie, mais la situation n'est pas telle que vous semblez tous la voir. Je tiens également énormément à Rox, et je doute des accusations qui sont contre lui... En fait, je n'ai pas cessé de penser à cela depuis que je le sais. Je ne peux pas me faire à l'idée de le voir croupir dans leurs prisons... Je serais prête à faire n'importe quoi pour le sortir de là... mais pour les autres, je ne les connais pas... alors je peux pas vraiment me 227 sentir aussi impliquée sentimentalement. Elle prit la direction de la carte à côté de laquelle se tenait toujours le chef de la sécurité Véla. KEFFER : Néanmoins, nous ne pouvons nous permettre d'agir à la hâte pour tirer nos officiers de là comme l'avait été proposer ce matin... et j'en profite pour saluer la décision prise par notre officier exécutif de ne pas lancer les sondes. Matolck fut surpris de cette louange alors que Keffer avait plutôt pour habitude de le critiquer. KEFFER : Nous ne sommes pas chez-nous ici. Ce ne sont pas nos lois... et quand bien même vous retiriez « illégalement » nos officier de ce système juridique, et que vous réussissiez à les monter à bord, vous devriez encore quitter le système. Au moment où l'on se parle, je doute que vous obtiendriez une autorisation de départ de cette planète, avec ou sans nos officiers à bord. Si j'étais à leur place, je ne donnerais pas une permission de départ à notre vaisseau avant que toute cette histoire de diplomate tuée ne soit réglée. Vous enfreindriez donc encore la loi, et vous auriez encore de là... Cynthia pointa sur la carte l'endroit qu'elle croyait être Cardassia, mais qui était une autre planète quelconque. KEFFER : jusque là... Cynthia pointa l'espace fédéré... qui s'avérait en fait être l'espace inexploré. KEFFER : ... à traverser dans l'espace cardassien avant de revenir «chez-nous » et avoir de l'assistance pour vous aider à vous en tirer contre les quelques centaines de navires de guerre cardassiens que vous auriez alors aux fesses... et ça, c'est en supposant que vous parveniez à vous rendre jusque là-bas. Le navire pourrait être des débris cosmiques avant cela. MATOLCK : Et qu'est que vous suggérez ? KEFFER : Écoutez... je n'aime pas les cardassiens, pour des raisons qui me sont personnelles et ne justifie aucune explication de ma part. On ne peut pas réellement aider nos officiers en restant ici... ni même en les aidant à s'évader. L'évasion revient à admettre la culpabilité. La seule option que je vois, c'est d'envoyer des officiers sur le terrain récolter de l'information au su du gouvernement en place. Cela dit, c'est la seule action légale envisageable. Vous pouvez faire plus, mais vous risquerez gros en faisant cela. Comme je vous ai dit, j'aime pas particulièrement ce peuple, alors c'est pas moi qui vous empêchera de faire quoi que ce soit, tant que ça ne mets pas votre voie de sortie en danger. Mais il y a également autre chose qu'il est possible d'envisager... Elle fit un tour de table du regard. Puis se dirigea lentement vers sa place. KEFFER : J'ai beaucoup pensé à ce qui a bien pu se produire ici. D'une certaine façon, Rox aurait pu être dirigé à mener cette action contre cette diplomate contre son gré... manipulé et programmé à le faire. L'odieuse personne responsable de 228 cela pourrait être encore à bord. Je ne suis pas experte en criminalistique cardassienne, mais je suppose que si l'on trouvait un ou une telle coupable, on pourrait innocenter notre commandant en ne lui donnant qu'un rôle de pion. L'officier fautif serait alors échangé contre notre commandant, et le navire pourrait alors re-tourner sans problème à la fédération.C'est, selon moi, le scénario qui serait le plus facile à faire comprendre aux Cardassiens, qui ont eux-mêmes été des pions dans la dernière guerre. Le fait que quelqu'un a bord du navire puisse être coupable d'une telle accusation imposa un silence dans la salle, alors que tous jugeait de la possibilité d'une telle chose. MATOLCK : Je ne suis pas sûr que ce soit une théorie que je veux vérifier. Roy se gratta le menton. ROY : Je pense que cela vaut la peine que l'on se penche sur la question... M. Véla, vous allez pouvoir veiller à cela ? L'officier en charge de la sécurité acquiesça, commença déjà, mentalement, à voir comment il pourrait bien faire. KEFFER : Ce ne sera pas nécessaire. La remarque avait trancher le silence qui s'était installé suite aux propos de Mr. Roy. Keffer ramassa un padd qui traînait à sa place autour de la table. MATOLCK : Et qu'est-ce que c'est ? Cynthia fit une longue pause en regardant Zeemia Lioux, qui la regardait tout aussi surprise que les autres. KEFFER : Ce padd, mesdames, messieurs, contient le nom d'une personne qui a facilement accès au matériel nécessaire pour effectuer un tel genre d'opération de programmation sur notre capitaine, qui peut se servir de ces équipement sans laisser de trace dans les systèmes informatisés, qui peut facilement s'approcher de Tellan sans éveiller de soupçons et passer plusieurs heures en tête à tête avec lui, une personne que personne ne suspecterait de faire une telle chose, une personne qui a un mobile suffisant pour le faire, bref, un suspect idéal. L'andorien chef de la sécurité n'aimait pas réellement la présomption qui suivait ces paroles. VÉLA : Miss Keffer, un suspect idéal ne fait pas un coupable idéal. Dans la fédération, en tout cas, on est innocent jusqu'à preuve du contraire. Fière, Keffer brandit son padd, pour en montrer la valeur. KEFFER : Oh ! Mais je le sais très bien ça. C'est pourquoi il y a également un aveu complet de la dite personne sur ce padd. Ce dernier propos surpris bien des gens. Quiconque ferait un tel crime n'irait sû229 rement pas s'en venter, ou alors tout raconter à l'infirmière en chef du navire. Keffer rendit le padd à Matolck, qui le regarda rapidement, puis la regarda estomaqué. KEFFER : Ne me regardez pas ainsi... Je suis une coupable idéale. Je suis aveugle, je n'attends plus rien de la vie, je ne suis plus capable de faire mon travail et je n'ai pas réellement d'attache à part Rox... échangez-moi contre Rox... Je vous en supplie... Vous y gagnerez au compte et il n'est pas question de le laisser où il est... SL #95 – Matolck De retour dans son bureau après la réunion, le demi Vulcain se servit un verre de sa boisson favorite en se massant les tempes. Le souvenir de la réunion était encore trop frais dans son esprit pour qu’il puisse se détendre, d’autant qu’il avait encore du pain sur la planche. (flashback) KEFFER : Ne me regardez pas ainsi... Je suis une coupable idéale. Je suis aveugle, je n'attends plus rien de la vie, je ne suis plus capable de faire mon travail et je n'ai pas réellement d'attache à part Rox... échangez-moi contre Rox... Je vous en supplie... Vous y gagnerez au compte et il n'est pas question de le laisser où il est... MATOLCK : Miss Keffer, pour une fois je suis d’accord avec vous………on n’a aucune chance de les récupérer par la force. Cependant, si votre proposition de vous sacrifier pour Rox est admirable, je ne peux m’y résoudre. Certes la perspective de sauver le Capitaine et en même temps de ne plus vous avoir à bord pour contester mes moindres décisions est une perspective tentante… Cependant Miss Keffer, d’une part je me suis habitué à vos critiques permanentes qui sont forts stimulantes, d’autre part la situation n’est pas encore désespérée au point que nous devions sacrifier un officier pour sauver le Capitaine, et enfin, si d’aventure j’autorisais ça, Tellan ne me le pardonnerais jamais et pire que tout, il ne se le pardonnerait jamais, ce qui vous en conviendrez n’est pas une perspective satisfaisante. KEFFER : Ca dépend, s’il vous passe par un airlock, en ce qui me concerne… MATOLCK : Je parlais de sa culpabilité à votre égard Miss. KEFFER : Il faut être en vie pour se sentir coupable…ce ne serait donc pas si pire ! Voyant que la discussion n’avançait pas, Denis changeât de sujet. ROY : Si on veut sortir nos officiers de prison, on a besoin de savoir ce qui s’est passé…et ça on ne peut le déterminer d’ici. Je suggère donc qu’on envoie une away team sur place avec l’accord des autorités Cardassiennes. VELA : Les deux problèmes ne semblant pas liés, il nous faudrait deux équipes de recherche : une par problème. ROY : Ca se tient. 230 MATOLCK : Bien. Dans ce cas, Miss T’Pak vous dirigerez l’away team chargée de déterminer ce qui s’est passé avec le Capitaine. S’il a été droguée, vous êtes la mieux à même de trouver. Monsieur Roy, vous vous chargez de T’Kar et Harker. On fait un point toutes les heures. Alors que les officiers se dispersaient, Fenras s’approcha de Denis. VELA : Monsieur Roy, vous savez qu’avant notre arrivée sur Cardassia Monsieur Harker avait reçu une communication…peut être cela explique t-il pourquoi il tenait tant à s’absenter. ROY : Ca peut être intéressant de vérifier en tout cas. (fin du flashback) Maintenant, il lui fallait obtenir les autorisations pour envoyer deux away team enquêter sur les faits reprochés…et connaissant les cardassiens, ça n’allait pas être évident. Alors qu’il s’apprêtait à ouvrir une communication officielle, Fenras entra dans son bureau accompagné de Junior. VELA : Sir, l’Enseigne Touvok a eut une idée qu’il voudrait exposer. TOUVOK : Nous avons un besoin impérieux d’informations pour déjouer le coup monter monsieur. Pour ce faire, il pourrait être possible d’utiliser des amplificateurs de pensée. MATOLCK : Ne sont-ils pas interdits par la fédération ? TOUVOK : Si monsieur, mais nous sommes en territoire Cardassien… MATOLCK : Ensiegne Touvok, rappelez moi quel uniforme vous portez en ce moment. TOUVOK : L’uniforme des officiers de sécurité sir, avec un pin noir pour le grade d’enseigne. MATOLCK : Certes mais cet uniforme est-il un uniforme Cardassien ? TOUVOK : Oh non ! C’est l’uniforme de Starfleet. MATOLCK : Il me semble –tout au moins c’était le cas la dernière fois que j’ai vérifiéque Starfleet respecte le règles de la Fédération des Planètes Unies. Donc territoire Cardassien, Klingon voir même Borg, nous respecterons ces règles tant que faire se peu. TOUVOK : Yes sir ! MATOLCK (souriant): De plus monsieur Touvok, de quoi aurions nous l’air auprès des Cardassiens si nous nous empressons de violer nos propres règles à la première 231 difficulté ? Croyez vous que ça nous rendrait plus crédibles quand nous leur affirmons qu’il est impossible qu’un officier de Starfleet fasse ce genre de chose ? TOUVOK : non sir MATOLCK : Ce qu’il nous faut Enseigne, c’est du pur travail d’officier de sécurité : une bonne vieille enquête ! Qui a eut l’opportunité de droguer la Capitaine, qui a intérêt à faire foirer les négociations, qui avait intérêt à la mort de la dignitaire, etc etc MATOLCK : Maintenant si vous voulez bien m’excuser, il faut que je contacte les fumiers qui retiennent nos officiers pour leur demander leur autorisation d’enquêter. Deux minutes plus tard, un visage Cardassien apparut sur l’écran du terminal. CARDASSIEN : Que voulez-vous ? MATOLCK : Je souhaitais juste vous prévenir que je comptais envoyer deux équipes d’officiers à terre. CARDASSIEN : Négatif. MATOLCK : Vous noterez que je ne vous demandais pas d’autorisation puisqu’elle nous avait déjà été donnée, il ne s’agissait tout au plus que d’une information de pure courtoisie. CARDASSIEN : Quelle autorisation ? MATOLCK : Bien avant de venir ici, nous avons obtenu l’autorisation de descendre au sol…sans limite de nombre ni de durée. Le gouvernement Cardassien renierait-il sa parole ? CARDASSIEN : Si vous descendez, ce sera à vos risques et périls…la population n’a guère apprécié le meurtre sauvage commis par votre Capitaine. Starfleet n’est pas en odeur de sainteté en ce moment. Ne venez pas vous plaindre si vous perdez encore des officiers… Cela ressemblait fort à une menace à peine voilée. MATOLCK (souriant) : Ne vous inquiétez pas pour eux, je ne crois pas qu’ils courent beaucoup de risques puisqu’ils ont prévus uniquement de participer à votre enquête…la proximité avec vos forces de l’ordre devrait assurer leur sécurité à n’en pas douter. CARDASSIEN : Le gouvernement Cardassien n’a pas besoin de votre aide dans une affaire criminelle ! MATOLCK : Je ne doute pas que le gouvernement Cardassien souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire. CARDASSIEN : Cela va sans dire…mais le coupable est déjà arrêté et sera dûment exécuté. 232 MATOLCK (mielleux) : et il n’est pas moins contestable que grâce à l’efficacité légendaire de vos forces de l’ordre, il n’y a guère de crimes sur Cardassia, ce qui fait que vos enquêteurs pourraient apprécier grandement l’expérience des nôtres…à moins bien sur que l’on m’ait fourvoyé et que vos enquêteurs soient surentraînnés… CARDASSIEN (rageur) : de toute façon cette discussion est sans objet puisque vous avez votre autorisation. Avant que le demi vulcain ait put ajouter quoi que ce soit, l’écran était devenu noir. MATOLCK : *bon ça aurait pu être pire* Tiiiiiiiiiiidduuuuu MATOLCK : Entrez. La porte s’ouvrit sur un jeune acting Enseigne au col jaune. Ce dernier fit les cinq pas réglementaires avant de se figer au garde à vous. GREY : Acting Enseigne Grey au rapport sir. MATOLCK : At ease Monsieur Grey. Désolé de vous décevoir mais comme vous devez le savoir, ce n’est pas aujourd’hui que vous verrez votre Capitaine. Je vous propose donc de remettre cet entretien à plus tard, dés que le Commodore Tellan sera rentré. Je vous souhaite cependant la bienvenue à bord…en attendant que notre CO puisse le faire de vive voix ! GREY : Bien Monsieur. MATOLCK : j’ai cru comprendre que vous aviez été affecté à bord lors de notre passage sur DS9, vous devez donc avoir déjà une bonne connaissance du bord. Si Visao n’a pas encore eu le temps de vous faire visiter, il faut que vous insistiez…c’est le meilleur d’entre nous pour les visites du ship ! Il vous fera découvrir des endroits que vous ne soupçonniez pas… Je suis sur que vous vous plairez ici Enseigne. Alors que la porte se refermait sur Grey, celui-ci se disait que c’était bien sa chance d’avoir rendez-vous avez le CO le jour même où il était absent ! SL #96 – Lioux [Flashback] Lorsque Lioux était arrivée au bureau de la Sécurité cet après-midi-là, elle y avait trouvé Dunkin et Donut qui jouaient aux cartes en s’échangeant avec plus ou moins de véhémences des petits jetons de plastique. Les deux hommes avaient l’air de chercher désespérément à s’occuper l’esprit, car comme la plupart des officiers du Big I, ils étaient inquiets et tendus. Par contre, l’homme que Zeemia désirait voir n’y était pas, lui. - Monsieur Dunkin, vous n’auriez pas vu Monsieur Vela, par hasard? 233 - La patron? ’l’ai pas vu... Et toi, tu l’as vu? s’enquit l’officier à son coéquipier en n’arrachant pas les yeux de ses précieux ronds de plastique. - Pas vu non plus! s’exclama Donut. - Je peux l’attendre ici? demanda timidement la jeune femme bleue. - B’sûr Miss Lioux. Faites comme chez vous! l’invita joyeusement Dunkin, toujours aussi totalement captivé par la manoeuvre stratégique qu’il avait entreprit. Zeemia les observa un moment, s’amusant de leur lutte pour s’approprier les petits jetons colorés. Tous deux se croyaient sûrement fin stratège, mais il ne fallut qu’un court instant à Lioux pour découvrir que Dunkin se rongeait les ongles lorsqu’il bluffait, et que Donut n’avait toujours pas comprit qu’un as valait plus qu’un roi. Cela avait effectivement pour effet de confondre son n’adversaire, mais n’aidait en rien à la cohérence du jeu. Après une quinzaine de minutes à attendre, Zeemia commençait à se tourner les pouces. Mais que pouvait bien faire Fenras Vela pour être aussi en retard? Ce n’était pas dans les habitudes de l’Andorien de se faire attendre, aussi la jeune femme bleue sentit une pointe d’inquiétude lui chatouiller le creux du ventre. Les deux officiers de sécurité semblaient avoir tous deux complètement oublié sa présence, aussi quitta-t-elle sans mot dire. Lorsqu’elle arriva en face de la porte des quartiers de Vela, la jeune femme se sentit hésiter. Un important malaise flottait dans l’air, et semblait sur le point de l’influencer. Une ombre imposante, empreinte de colère et de rancoeur. Zeemia resta un bon moment plantée-là, tentant de décoder cette sensation qui l’étreignait sans véritablement la laisser pénétrer à l’intérieur de son être. Timidement, elle sonna. Le silence qui suivit se fit presque aussi imposant que ce qui flottait dans l’air. Zeemia crut percevoir une pointe d’agacement jaillir de nulle part. Elle inspira profondément, puis appuya sur le bouton qui commandait l’ouverture de la porte. Celle-ci s’ouvrit sur une pièce en pleine pénombre où régnait un silence étonnant. Quelques secondes passèrent où rien ne se produisit. Puis, sortant dans la pénombre et s’avançant dans l’embrasure de la porte, Fenras Vela parût, un maladroit sourire sur les lèvres. Sitôt la présence d’une autre personne à côté de lui, il avait remis son masque et était prêt à faire fit de tout ce qui le hantait. - Bonjour Miss Lioux. Je m’en allais justement vous rejoindre. J’avais encore quelques détails à régler et je voulais... - Monsieur Vela, vous n’avez pas à vous justifier, vous savez. Je ne vous gronderai pas. Elle avait dit cela calmement, avec une étrange fermeté qui semblait à l’encontre de la condescendance de ses paroles. Zeemia remarqua que l’Andorien serra les poings à sa remarque, si fort que ses jointures en blanchirent. 234 - Nous devrions nous rendre au Bureau de la sécurité au plus vite, commença encore Fenras avant d’être à nouveau coupé par la jeune femme. - Je ne crois pas que ça soit le meilleur endroit, expliqua-t-elle avec empressement. J’y suis passée et Dunkin et Donut sont en train de s’y livrer un duel de jetons dont le sens m’est un peu obscur, et je crains que cela ne me déconcentre. Sans attendre la réponse de l’Andorien, Zeemia pénétra dans les quartiers de celui-ci et alla prendre place sur l’un des fauteuils, provoquant ainsi la fuite de la panthère Karoline (qui n’avait toujours pas retrouvé son véritable propriétaire). Fenras dût faire un effort monumental pour ne pas céder à la pression et foutre à la porte cette insolente petite conseillère qui se croyait véritablement tout permis! Il s’assit en face d’elle, se retenant de la dévisager, cherchant désespérément au fond de lui une parcelle de calme qu’il n’avait pas encore surexploité. - Et alors, ces fameuses informations si intéressantes, vous allez m’en faire part? demanda-t-il d’une voix qui se voulait indifférente mais où tremblait les germes de la frustration. - Pas pour l’instant, répondit Lioux en haussant les épaules. Fenras fronça les sourcils. - Qu’est-ce que vous faites ici, alors? demanda-t-il avec, cette fois, beaucoup moins de diligence. - Je suis passé dire bonjour, rétorqua Zeemia sur un ton faussement satirique. Vela ne se retenait plus, et il dévisageait maintenant la jeune femme bleue sans aucun déguisement. - Non mais, vous prenez cela pour un jeu ou quoi?! s’impatienta-t-il. C’est quoi votre problème?! J’ai autre chose à faire que... Il arrêta de parler, cherchant à se maîtriser. Fenras ne voulait dire des paroles qu’il allait par la suite regretter. Être tourmenté par une insignifiante femme bleue, voilà tout ce qui lui manquait! - Autre chose à faire que quoi? insista Zeemia. - Autre chose que... que... Il cherchait ses mots, balbutiait. Il se sentait vulnérable, inadéquat, et il détestait d’autant plus ça! Son coeur battait si fort qu’il semblait menacer de s’arracher à sa poitrine et d’aller poindre ailleurs. Il se reprit, ravalant à nouveau sa rancoeur, allant chercher avec une force qu’il ne se connaissait plus un semblant de calme et d’indifférence. - Autre chose que de vous faire la conversation, cela va de soi! déblatéra-t-il enfin. 235 Il était sur le point de se lever et de prendre la porte lorsque la voix de Lioux se fit de nouveau entendre : - Ce que vous faites en ce moment, ce n’est pas bien du tout, déclara-t-elle comme si elle énonçait une évidence. - Ce que... je fais...? - Monsieur Vela, votre attitude est hautement dépréciable. Vous refusez de me parler, à moi, alors que je suis en droit d’avoir quelque support moral de votre part puisque mon amant est prisonnier sur Cardassia par votre faute? Fenras manqua de s’effondrer. Il avait toujours douté de ses propres capacités, et voilà maintenant qu’on le carabinait en pleine figure. - Je... Je... Je.. En ces quelques secondes, il aurait voulut exprimer plus d’un million de choses. Toutes ces idées se bousculaient dans sa tête, dans sa gorge, dans sa bouche, et il ne sortait de lui qu’un flot incohérent d’expirations et d’hésitations. - Vous n’êtes même plus capable de parler, maintenant?! lança Zeemia d’un ton sec. Ce fut la goutte d’eau. En un bond, Fenras fut debout. Il se saisit de l’objet le plus proche (en l’occurrence sa table de salon!) et l’envoya valser contre le mur. Celle-ci éclata en plusieurs morceaux alors qu’elle rencontra à toute vitesse la parois de métal. - VOUS ALLEZ VOUS LA FERMER OUI OU MERDE?!? hurla-t-il avec toute la puissance de sa furie. Vous n’êtes pas la seule qui se ronge les sangs pour le Capitaine, que je sache! Et vous n’allez pas vous mettre à me dire comment faire mon travail, en plus en vous foutant de ma gueule parce que... Il s’était approché d’elle, menaçant, mais déjà, sa colère s’estompait et il réalisait qu’il était en train de s’opposer à un de ses officiers supérieurs. Il s’arrêta net, la bouche encore ouverte, ne sachant plus que dire et encore moins que faire. - Ah! s’exclama Zeemia en souriant. Voilà qui est beaucoup mieux. Fenras posa les yeux sur elle, alors qu’il se trouvait dans l’incompréhension la plus totale. Elle n’avait l’air ni fâchée, ni apeurée; simplement satisfaite. - Vous devriez fermer la bouche, sinon, vous risquez d’avaler une mouche, ajouta-telle d’un ton taquin. Penaud, l’Andorien se laissa retomber dans son fauteuil et prit sa tête entre ses mains. Il avait soudain l’impression d’être complètement vidé, épuisé. - Retirez votre veste, demanda encore Zeemia Lioux. - Co... comment? 236 Vela s’était redressé et la dévisageait de nouveau. - Dois-je en faire un ordre? s’enquit la conseillère le plus sérieusement du monde. Alors qu’il s’exécutait docilement (n’ayant même plus la volonté de comprendre et encore moins de résister), elle lui pointa un pouf bas. - Asseyez-vous là, commanda-t-elle. Il obtempéra. Elle alla se positionner derrière lui et commença à lui masser savamment les épaules. L’Andorien se débattit. - Miss Lioux, ça n’est pas le moment de... - Silence! ordonna-t-elle. À ce que je sache, vous ne questionnez pas les recommandations médicales du Dr. T’Pak, alors, pourquoi remettez-vous en question mes techniques? Il était tellement raide. Sous les mains de Lioux, il semblait ne se trouver que des noeuds dans le dos de l’Andorien tant la tension du Chef de la Sécurité était vive. Lentement, pourtant, il se détendit au moins un peu. Elle sourit (sourire que Fenras ne vit cependant pas puisqu’elle était toujours dans son dos). - La prochaine fois que vous vous sentez ainsi tendu, venez me voir, ajouta-t-elle doucement. Ou bien aller vous défouler au holodeck. Mais s’il vous plaît, ne me forcer plus à vous faire fâcher ainsi, je déteste ça. Vous savez, il faut faire sortir la pression de temps à autre, sinon, c’est elle qui finit par vous maîtriser. D’ailleurs, ce que je vous ai dit précédemment est absolument faux, vous l’aurez comprit. Fenras soupira bêtement, ayant l’impression de s’être fait monumentalement avoir. - Pourquoi n’avez-vous pas confiance en vos capacités? demanda soudain Zeemia. La franchise et la simplicité de la question firent presque sursauter l’Andorien. Il s’en trouva à tout le moins saisit. - Qu’est-ce que vous racontez, je... - Fenras... Elle ne l’appelait jamais par son prénom, et d’entendre sa jolie voix prononcer ainsi son nom fit frissonner Vela. - D’accord, d’accord! concéda-t-il, plutôt impatienté. Mais je ne suis sûrement pas le seul qui remette mes capacités en question! Personne, ici, ne me prend au sérieux. On ne m’écoute pas, on ignore mes recommandations. Vous-même, vous vous souciez très peu de ce que je pense! Zeemia secoua la tête (geste à nouveau futile en considérant sa position). 237 - C’est plutôt le contraire, je crois, déclara-t-elle avec conviction. - Le contraire? Je ne comprends pas? Expliquez-vous! - Et bien, je crois que les gens vous font un peu trop confiance. - Trop confiance? - Mais si! Pourquoi se soucier de ce qui va arriver quand on sait que notre Fenras va toujours trouver moyen de nous sortir du pétrin, quand on sait qu’il veille toujours au grain? - Ridicule! s’exclama l’Andorien, incrédule. - Je ne suis pas très convaincante, n’est-ce pas? demanda-t-elle presqu’en riant. Elle reprit cependant rapidement son sérieux. - Et pourtant, je crois bien qu’il y a un fond de vérité dans ce que je vous affirme. Personne n’exige de vous la perfection, Fenras, à part peut-être vous-même. Vous ne pouvez pas prévoir l’imprévisible, et, avec l’équipage un peu loufoque dont vous avez la responsabilité, je trouve que vous vous en tirez remarquablement bien. Elle s’avança un peu, délaissant un instant le dos de l’Andorien, et vint regarder Vela droit dans les yeux. - Moi, j’ai confiance en vous, lui dit-elle en soutenant son regard. Fenras se sentit rougir, il se racla la gorge, et avec toute la dignité possible, se saisit de sa veste et l’enfila prestement. - Mouais, conclut-il, faute de savoir que répondre à cette démonstration d’amitié qui le mettait si mal à l’aise. Il rajusta son haut d’uniforme. - Et si nous parlions de ces informations intéressantes, maintenant? demanda-t-il, tentant maladroitement de changer de sujet. Zeemia n’insista pas. Elle se dirigea plutôt vers le terminal de Vela, l’interrogeant du regard pour savoir si elle pouvait s’en servir. L’Andorien hocha de la tête en signe d’assentiment. La jeune femme bleue avait à peine fait quelque pas qu’elle sentit quelque chose sous son pied. Elle posa les yeux sur le plancher et constata avec gêne qu’elle venait de marcher sur un padd. Celui-ci devait se trouver sur la table que Fenras avait envoyé valser contre le mur. Zeemia s’en saisit et lut les premières lignes qui se trouvaient affichées à l’écran pour vérifier si l’engin n’avait pas été endommagé. Non, tout semblait fonctionner. La jeune femme allait le rendre à l’Andorien lorsqu’un déclic se fit dans son cerveau. Elle reporta son attention sur l’écran du padd et fronça les sourcils. 238 - Qu’est-ce qu’il y a? demanda Fenras en voyant l’air consterné de la jeune femme. - Ce rapport vous a été envoyé par Cynthia Keffer? s’enquit Lioux. - C’est exact. Notre infirmière a constaté qu’il y avait eut dans les derniers jours une augmentation d’accidents plus ou moins bénins et elle m’a fait une liste de ceux qui sont venus la trouver avec des blessures suspectes et des explications minables. Je n’ai pas encore eu le temps de la consulter, ayant, disons, autre chose à faire. - C’est étrange, marmonna Zeemia. - Qu’est-ce qui est étrange? - Et bien, je reconnais les noms sur la liste, et je vous dirais que la plupart d’entre eux sont des ingénieurs... La jeune femme bleue réfléchit un moment, se rappelant momentanément l’irritation récente de V’Tek et ses inexplicables comportements. Aurait-il eut maille à partir avec ses ingénieurs? Elle chassa ces réflexions de son esprit, désirant se concentrer, comme l’avait fait Fenras, sur le problème qui lui semblait le plus important, soit la situation de son bien-aimé Rox. - Monsieur Vela, déclara-t-elle avec enthousiasme, je crois que les dossiers que je télécharge en ce moment dans votre ordinateur vous intéresseront tout particulièrement. Vous vous souvenez de notre maligne tique qui s’en est pris avec Monsieur Junior? Et bien, il semblerait que ses soeurs aient déjà fait des siennes au sein du gouvernement Cardassien il y a de cela quelques années... =/\= Pendant que Matolck se débattait avec son Cardassien pour pouvoir envoyer ses hommes sur l’inhospitalière planète, Zeemia s’était dépêchée de quitter la salle de conférence. Elle avait trotté un moment, puis, elle avait réussit à rejoindre celle qu’elle désirait voir. - Miss Keffer, vous avez quelques secondes? L’infirmière se retourna. Même si elle ne parvenait pas à distinguer la forme confuse qui se dressait devant elle, elle n’avait aucun doute sur son identité. Elle aurait reconnût cette voix (et la sensation familière qui l’accompagnait) n’importe où, dans n’importe quelle condition! - Miss Lioux, même si je vous dis que je n’ai pas de temps à vous consacrer, vous allez me suivre quand même, non? lança sarcastiquement Cynthia à l’adresse de son interlocutrice. Zeemia fit la moue, puis haussa les épaules. - Probablement, oui, concéda-t-elle. Elle n’allait pourtant pas se laisser abattre! 239 - Je peux vous raccompagner jusque chez vous, alors? demanda-t-elle sur un ton qui laissait entendre qu’elle n’accepterait effectivement pas de refus. Cynthia leva les yeux au ciel (si l’on puit dire), puis elle se mit en marche, sentant à sa suite la conseillère qui évoluait environ un pas derrière elle. - Je... Je ne sais comment dire, commença Lioux. Je... J’ai été touchée par votre proposition, tout à l’heure, et je tenais à vous le dire. Keffer soupira. - Ça ne servira pas à grand’chose, maintenant, avec l’entêtement de ce foutu Matolck, grommela l’infirmière. La jeune femme bleue sourit vainement. - Je sais, mais c’était quand même très... Zeemia s’arrêta, se corrigeant elle-même. - Qu’est-ce que je raconte! lança-t-elle. Ce n’est pas du tout ça que je voulais dire... Enfin, pas tout à fait... Cynthia l’observait avec intensité derrière son visor. Combien aurait-elle donné pour voir clairement à cet instant, pour pouvoir véritablement poser les yeux sur Zeemia Lioux, à cet instant précis, pour déchiffrer l’expression qui devait forcément régner sur son visage. - Je... En fait, je voulais... Je ne sais trop comment dire, comme je tentais de l’exprimer plus haut... J’ai... J’ai l’impression que peu importe la façon dont je vais vous parler, je vais vous froisser... - Alors, la façon dont vous allez me parler n’a aucune importance, non? cracha méchamment l’infirmière. Dites ce que vous avez à dire et qu’on en finisse! Elle n’avait surtout pas envie de tomber dans le sentimentalisme. Elle était en colère et n’avait qu’une envie : se retrouver seule chez elle et broyer du noir. Qu’on lui foute la paix, voilà qui l’aiderait. L’adversité de l’infirmière n’était pas pour rassurer Lioux. Elle avait soudain l’impression qu’elle était véritablement en train de faire une bêtise. Elle se sentait elle-même de plus en plus agacée, elle Zeemia ne savait que trop bien que c’était là les sentiments de Cynthia qui se reflétaient sur elle par l’intermédiaire de cet étrange lien qui les unissait. - Je... Je ne voudrais pas que... Enfin, ce que vous avez dit. C’était très noble, certes, mais... mais... Enfin, je me demandais si ce n’était pas... Oh misère, qu’est-ce que je suis en train de dire! C’était étrange, combien tout à l’heure elle avait été en parfaite maîtrise de la situation avec Fenras Vela, et combien en cette instant, elle était totalement dépourvue. Comment Keffer pouvait-elle la mettre dans un tel état? 240 Cynthia attendait, et tout dans son attitude semblait dire : "Alors, tu vas le cracher, le morceau"? - Cette offre... Ce sacrifice, commença maladroitement Lioux, dites-moi, Miss Keffer, ça n’était pas... ça n’était pas une sorte de... de... de fuite? Parce que... Parce que... Je sais qu’avec votre condition, vous avez de la difficulté à... à travailler et à fonctionner et... Ce n’est qu’une impression de ma part mais... mais... Je... J’ai l’impression, justement, que vous ne savez plus apprécier votre valeur et... Et ce que je voulais dire, en fait, c’est que... Et je sais que c’est le genre de chose que vous détestez mais... Je... Je... Je tiens énormément à Rox, mais... Mais... Elle s’arrêta, se mordit confusément la lèvre inférieure (comme elle faisait toujours lorsqu’elle était anxieuse). - Je... Je tiens aussi à vous. Je... Je ne voudrais pas que vous croyiez que vous n’avez plus de valeur, termina-t-elle aussi gauchement qu’elle avait débuté. - Hah! s’exclama Cynthia Keffer. Miss Lioux, vraiment... Elle secoua la tête, puis tourna les talons et s’en fut sans plus un regard pour l’assistante-Conseillère. Zeemia la regarda s’en aller et constata avec frustration qu’elle était absolument incapable de dire ce qui se passait en ce moment dans la tête de Cynthia. Était-elle véritablement totalement indifférente aux impressions de la jeune femme bleue, ou bien Keffer quitta-t-elle aussi prestement pour éviter de montrer ce qu’elle ressentait vraiment. - Et merde! lança Lioux à quiconque voulait l’entendre. Ça vaut bien la peine d’être au prise avec un lien avec quelqu’un lorsqu’on est absolument incapable de comprendre quoi que ce soit sur cette personne! Y’en a marre! Au fond, elle était surtout triste. Elle soupira. Tant pis! Elle ne pouvait pas réussir à tout coup. Elle espérait seulement que Cynthia ne se sentait pas trop mal. Et maintenant, que faire? Rox lui manquait cruellement. Il fallait bien trouver moyen de chasser l'inquiétude, la peur. Zeemia resta planter là un moment, hésitante. Elle n'avait envie de rien, sinon que de se blottir au creux des bras de Rox, ce qui était tout à fait impossible, cette impossibilité étant d'ailleurs la cause de son présent malaise. Elle se remua un peu, se forçant à se rendre à l'Arboretum. Là-bas, peutêtre trouverait-elle à s'occuper l'esprit? SL #97 – Vela Ptiouuuww ! ORDINATEUR : Cible détruite. VELA : Vous n’êtes rien. Des cibles. Programmées. Vous ne pouvez rien. Ptiouuuww ! ORDINATEUR : Cible détruite. VELA : Qu’est-ce que je disais ? Encore une. 241 Ptiouuuww ! ORDINATEUR : Cible détruite. VELA : Vous avez beau vous cacher et surgir aléatoirement, je vous aurai. Toi. Toi et toi aussi. Ptiouuuww ! Ptiouuuww ! Ptiouuuww ! ORDINATEUR : 3 cibles détruites. VELA : Facile. Ptiouuuww ! ORDINATEUR : Cible détruite. VELA : Bande d’assassins. Lâches. Ptiouuuww ! ORDINATEUR : Cible détruite. VELA : Facile pour vous de vous en prendre à des personnes qui conservent le respect de la dignité humaine. Starfleet vous fait peur ? Ptiouuuww ! ORDINATEUR : Cible détruite. VELA : Alors vous usez d’expédients pervers, de stratégies retorses. Vous utilisez le terrorisme, l’enlèvement et la prise d’otages. La tactique des faibles. Ptiouuuww ! ORDINATEUR : Cible détruite. VELA : Vous êtes des faibles. Vous ne méritez pas ce que la Fédération fait pour vous. Ptiouuuww ! ORDINATEUR : Cible détruite. Les otages sont libres. 2 ravisseurs en fuite dans les ruines. VELA : Vous ne m’échapperez pas. Stalingrad. Ce mot sonnait bien aux oreilles de l’Andorien. C’était un mot guerrier, un mot qui voulait dire victoire et souffrance, grandeur et résistance face à l’oppresseur. Le scénario : une prise d’otages. Des femmes, des enfants d’ambassadeurs. Pris par un commando de Cardassiens. Désespérés, armés jusqu’aux dents. Retranchés au milieu des ruines d’une cité terrienne du XXe siècle, une période riche en guerres, où l’âme humaine avait fini par perdre son innocence. En à peine 8 minutes, Fenras avait réglé le problème. Sans pitié, sans remords. Sans scrupules. Les commandos n’avaient décidément pas fait long feu devant la détermination et la virtuosité du Chef de la Sécurité de l’Indépendance. Il les avait tout bonnement éliminé, un à un, de l’équation. 242 Debout, en parfait équilibre sur un muret de briques rouges défoncé par les obus des Panzers, il braquait son phaseur type II sur le dos de deux Cardassiens qui tentaient de se frayer un passage dans la ruelle, slalomant entre les débris et les cadavres. La peur au ventre, ils détalaient. Comme des lièvres devant le chasseur. En cet instant, Fenras avait tout du prédateur. Fier, altier, irrésistible. Un fauve. Il se remémora des planches d’un comic-book qu’il s’était fait reproduire, les aventures d’un héros américain arborant fièrement les couleurs de son pays et luttant implacablement contre le crime. Un homme guidé par des principes inflexibles, luttant pour son prochain, pour la Liberté. Son doigt se mouvait lentement pour approcher de la queue de détente. Pas de recul. 2 faisceaux. Ce serait quasi-instantané. L’un serait touché entre les omoplates, l’autre se retournerait sans doute… trop tard, et serait fauché à la tempe. Facile. Presque trop. VELA : Il faut en finir. Un petit rictus se dessina sur ses lèvres. Il ajusta son arme. Facile. Les Cardassiens parvinrent au bout de la ruelle. Celui de droite s’engouffra dans un passage sous un porche en ruines, l’autre s’arrêta, se retourna, vit la silhouette de l’Andorien, son bras tendu, l’arme qui luisait faiblement. Le soleil se couchait et jetait ses derniers feux. VELA : Ordinateur, fin de la simulation. Le holodeck reprit son aspect lissé devenu si habituel pour le Chef de la Sécurité. Il était seul, désormais. Il baissa lentement le bras et se rendit compte soudain de la futilité de son geste. Il baissa la tête. ORDINATEUR : Félicitations M. Vela, vous avez battu votre précédent high score. VELA : Faux. J’ai échoué. Captain America ne tuait pas, lui… Et il sortit de la salle, le phaseur à la hanche et la serviette à l’épaule. =/\= KABAL : Il dit qu’il ne sait rien. Fenras était devant son immense collègue de la Sécurité qui venait d’interroger sèchement Lagaffe. VELA : Et qu’en pensez-vous ? KABAL : Qu’il nous cache des choses. Les scientifiques ont tendance à s’entraider. VELA : Même quand ils sont coupables de crimes ? 243 L’Andorien n’attendit pas la réponse et se pencha sur le jeune prodige de la technologie : VELA : M. Lagaffe… LAGAFFE : Je ne sais rien. Un silence. VELA se tourna vers son collègue qui haussa les épaules. VELA : M. Lagaffe… LAGAFFE : Je vous ai dit que je ne savais rien ! VELA : M. Lagaffe, vous ne me facilitez pas les choses. Sans répondre, Lagaffe détourna son regard et fixa obstinément le plancher. VELA : M. Lagaffe. Je croyais que nous avions un accord... LAGAFFE : Je vous répète que… VELA, explosant : JE N’AI PAS FINI ! (se radoucissant) M. Lagaffe, vous auriez tort de demeurer coi. Vous aimez votre boulot ? LAGAFFE : Je… euh, oui. VELA : A la bonne heure. Miss T’Kar est prisonnière sur Cardassia. Vous savez pourquoi ? LAGAFFE, rougissant : Euh, non… VELA : Donc vous savez. Vous saviez ce qui risquait d’arriver, ce qui se tramait. Vous y avez participé. Vous avez fourni votre savoir, vos compétences. Si ça se trouve, on a exploité votre intelligence dans un but lucratif ET répréhensible. Et qu’en retirez-vous ? LAGAFFE, de plus en plus mal à l’aise : Euh, je… rien. VELA : Rien, en effet. Mais T’Kar est prisonnière. Elle est peut-être coupable de l’accusation qui est portée contre elle, mais c’est un membre de notre équipage, et VOUS (il pointait son doigt sur la poitrine du jeune homme), vous saviez ce qu’elle risquait. Par votre faute, elle est sur le point de… LAGAFFE, se levant brusquement : Ce n’est pas… ma faute ! Je ne voulais pas … ça. Il ne pouvait ravaler ses larmes. Mais Fenras n’en avait pas fini. VELA : Vous pouvez peut-être la sauver, nous dire ce qu’elle tramait. LAGAFFE, sanglotant et secouant la tête : Je vous l’ai dit, je ne sais rien. Pas assez. Oh Seigneur, ce n’est pas ma faute, je ne savais pas. Je ne me doutais pas de ce qui allait arriver quand ils m’en ont parlé… VELA, saisissant frénétiquement le jeune homme par les épaules : Ils ? Qui ça, ils ? LAGAFFE : Vous me faites mal… C’était T’Kar… et Klemp. VELA, lâchant brutalement Lagaffe : Le Ferengi ! Kabal ? KABAL : Monsieur, Klemp s’est téléporté sur Cardassia. Il y a moins de 2 minutes. VELA : Et merde ! =/\= MATOLCK : Il n’en est pas question ! VELA : Monsieur, il le faut. Je dois descendre sur Cardassia. MATOLCK : Négatif. Votre rôle est de veiller à la sécurité du navire. Vous devez rester ici et coordonner les opérations au sol. 244 VELA, s’emportant légèrement : Non, monsieur. C’est à l’Officier Tactique de faire cela. MATOLCK, toujours serein : Qui se trouve être également emprisonné pour les mêmes motifs [HP : C’est bien Harker, non ? Sais pu trop, moa…]. VELA : Mais c’est injuste. Ma place est en bas. MATOLCK : Peut-être, mais je ne vous y autorise pas. VELA : Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? MATOLCK, se levant : M. Vela, ne faites pas l’enfant. Cette décision n’est pas une punition, et elle ne se discute pas. Toutefois, je peux vous fournir deux arguments. VELA, se calmant un peu : Je vous écoute. MATOLCK : Tout d’abord, je connais votre caractère. Les Cardassiens ont beau faire des efforts, ces accusations prouvent à quel point leur animosité s’est amplifiée. Ce contexte et cette situation me laissent à penser que vous pourriez faire plus de mal que de bien en parvenant à libérer nos compagnons de leurs geôles. Vous risquez le dérapage, l’incident diplomatique. VELA : Mais je ne voulais que descendre enquêter ! MATOLCK : Voyons, à qui voulez-vous faire croire cela ? Il fixa le jeune homme azur dans les yeux. Ce dernier ne broncha pas, mais son regard perdit son caractère farouche. VELA : Soit. MATOLCK : Vous voyez ? VELA : Mais j’étais prêt à en prendre la responsabilité ! MATOLCK, faisant les cent pas : Vous êtes formidables. Tous. Si Rox entendait cela, il en verserait une larme, si ces maudits Cardassiens lui en ont laissé (il serra les poings et les dents) : de vrais petits soldats, prêts à se sacrifier pour leur chef. Mais croyez-vous sincèrement que c’est cela qu’il veut ? Que nous voulons ? Que l’Amirale voudrait ? Je vous veux à mes côtés pour essayer d’y voir plus clair, pour utiliser au mieux votre esprit plutôt que vos muscles. Je veux que notre Capitaine bien-aimé revienne, que T’Kar et Harker reviennent, qu’ils soient tous lavés de leurs accusations et que tout cela ne soit qu’un cauchemar. Je ne veux pas d’un autre Weejas, vous m’entendez ? VELA : Je… MATOLCK : Et aussi, M. Vela, j’aimerais que vous soyez plus franc avec moi à propos de cette histoire entre T’Kar et le Ferengi. Mener une enquête de votre côté n’a apporté que des ennuis : cette sensibilité vous honore, mais en l’état, elle a nui a votre travail. VELA : C’est que… je n’étais pas sûr… MATOLCK : Mais vous pouviez m’en faire part. Et j’ai besoin de vous pour tirer au clair cette histoire de tique que vous a transmise miss Lioux, et cette autre hypothèse … VELA hocha la tête, penaud. A cet instant, son combadge retentit : GILSE : Monsieur Vela ? M. Klemp demande à revenir à bord, avec ses deux compagnons. VELA, le cœur battant : Identifiez-les. GILSE : CE sont Miss T’Kar et M. Harker. Ils disent que c’est urgent et qu’ils n’ont plus leur combadge. VELA : Une seconde, M. Gilse. M. Matolck, que faisons-nous ? 245 Le FO soupira, se passa une main sur le front, essuyant une sueur qui commençait doucement à se déposer. Tellement à faire… MATOLCK : Gilse, procédez. GILSE : Bien monsieur. MATOLCK : Vela, vous savez ce qu’il vous reste à faire. VELA : Oui monsieur. J’y vais sur-le-champ. Matolck regarda l’Andorien s’engouffrer dans le couloir et la porte se refermer dans ce chuintement si particulier. MATOLCK : On n’est pas dans la merde… SL #98 – T’Kar Les trois officiers s'était enfermé dans une des salles du GQ. Klemp avait réussi à contacter l'Indépendance avec l'une des consoles cardassiennes. Klemp : Il demande la permission... T'Kar était penché au-dessus de Jason qui avait été blessé par un tir d'arme cardassienne. T'Kar : Bon Dieu!! On a pas le temps!!! Qu'est-ce qu'ils foutent là-haut? Harker : Ca va aller, T'Kar... Elle le regarda et vit qu'Harker palissait à vue d'oeil. Sa blessure au bras était profonde et les blessures qu'on lui avait infligé lors de son interrogatoire l'avaient déjà beaucoup affaibli. La vulcaine se força à lui sourire mais lorsqu'elle reporta son regard sur Klemp, ses yeux s'emflammèrent à nouveau. T'Kar : KLEMP!!! Ils furent téléportés à cet instant. T'Kar ne perdit pas un instant, elle tapa sur son combadge. T'Kar : Urgence médicale en salle de téléportation! Et grouillez vos fesses!!!! ( HP : dsl :/ ) Elle caressa le visage de Jason en lui souriant à nouveau. T'Kar : On est enfin à la maison. Harker lui fit un clin d'oeil puis se laissa sombrer dans l'inconscience. L'équipe médicale arriva à toute vitesse en même temps que Vela et Kabal. Harker fut transporté au sick bay. T'Kar et Klemp se laissèrent alors tomber par-terre et soufflèrent enfin. Les deux officiers de la sécurité se plantèrent devant les deux scientifiques. Vela semblait plus raide et mal à l'aise que jamais. Vela : Vous avez fait un bon séjour...? 246 T'Kar et Klemp regardèrent l'andorien indignés. Ils venaient de vivre une assez sale journée et ils n'avaient pas envie de plaisanter. T'Kar se sentait lasse et vidée. Si elle avait pu, elle se serait allongé sur les plots de téléportation et aurait dormi. Elle se leva avec peine, arranga son uniforme puis fit un sourire forcé et froid à Vela. T'Kar : Nous devons retourner sur Cardassia pour le Commodore. Vela : Négatif. T'Kar : Harker sait où il se trouve et... Vela : Je crois que le Commander Harker n'est pas vraiment en mesure de parler en ce moment. De plus, je ne peux pas vous autoriser à redescendre. La vulcaine descendit des plots de téléportation et menaça l'andorien d'un doigt. T'Kar : Vous savez très bien que je peux me passer de votre autorisation, Lieutenant. Vela : A votre place, je me ferais toute petite et j'éviterais de passer au dessus du réglement. Vous vous etes assez amusée, T'Kar. T'Kar : Amusée???? Klemp : Vela, si nous ne faisons rien, le Commodore va... Vela : Cela ne vous concerne pas. T'Kar : Alors quoi? Vous allez laisser les cardassiens s'amuser avec le Commodore, lui soutirer toutes les informations qu'ils veulent et le torturer! Vous croyez qu'il est juste confortablement installé dans une cellule à attendre?? Vela : T'Kar... T'Kar : Il est peut-être mort à l'heure qu'il est!! Et vous, vous attendez tranquillement comme un... Vela : T'KAR!!! Il eut un silence de plomb où la vulcaine reprennait sa respiration. Vela : Vous devriez aller à l'infirmerie tous les deux... Je viendrais vous voir plus tard. Klemp attendit que la vulcaine réagisse. T'Kar : Ouais, c'est ca. Faites donc! Elle fit un geste agacé puis quitta la salle de téléportation. T'Kar avait été silencieuse tout le long du chemin vers l'infirmerie. Klemp semblait inquiet mais il n'osa pas lui parler. A vrai dire, il était également très fatigué et ne pensait qu'à prendre un peu de repos. Arrivé à l'infirmerie, elle se dirigea immédiatement vers Harker. Celui-ci était allongé sur un biobed, inconscient. Le docteur T'Pak était en train de le soigner. T'Kar : Comment va-t-il? T'Pak : La plupart de ses blessures est superficiel mais celle de son bras... T'Kar (agacée) : Eh bien? T'Pak : Avec quelques jours de repos, tout ira bien. T'Pak appliqua un hypospray contre la gorge d'Harker puis se tourna vers T'Kar qui fixait le tacticien avec inquiètude. T'Pak : Je dois vous examiner. T'Kar : Je n'ai rien. Je suis venue voir Jason. 247 Le docteur prit un tricorder et scanna la scientifique. T'Pak : Effectivement. T'Kar : Ca semble vous surprendre... T'Pak : Disons que la dernière fois que vous êtes venu ici, vous êtiez en mauvaise état. T'Kar : Cette fois-ci, j'ai eu un ange gardien. T'Pak rangea son tricorder puis regarda T'Kar et Harker, elle ne dit rien et laissa les deux officiers seuls. T'Kar prit une chaise et s'assit à côté du lit d'Harker. Elle lui prit la main, ferma les yeux et se concentra. Elle n'avait pas fait cela depuis des années mais elle en était encore capable. Si elle se concentrait assez, elle pouvait aider le corps de Jason à se soigner plus vite et plus efficacement. (HP : Je sais que c'est une technique vulcaine mais j'ai oublié le nom :(( ) SL #99 – Harker Pour l'officier tactique, tout semblait flou. Il avait un peu perdu la notion du temps. Quand tout avait commencé à dégénéré, tout avait commencé à passer à l'accéléré. Il était vraiment très confus. Que s'était-il donc passé ? Ils étaient sortis de la cellule après avoir saucissoné l'avocat cardassiens et puis... peu de temps après le coup avaient commencer à pleuvoir. Pourquoi siable fallait-il toujours se faire tirer dessus de la sorte. Et en plus, c'était toujours son bras droit qui en prenait pour son argent ? Il n'avait même pas encore fini de guérir. Peu lui importait, puisque son bras droit avait perdu toute sensation quand une grotte s'était effondrée sur lui. Que de bon souvenir se disait le jeune officier. Tout était noir autour de lui. Il entendait à peine les voix tout autour de lui. Où était-il maintenant ? HARKER(en pensée): T'Pak... c'est la voix de T'Pak ça...à moins que je me trompe et j'espère que non, je suis de retour sur le Big I. Est-ce que je suis seul ? Où sont Klemp et T'Kar ?Non...ne me dites pas que... Non impossible. Puis la chose la plus étonnante qu'il aurait cru, se produisit. Une douce chaleur l'envenhit doucement en partant...de son bras droit. Elle se propagea dans tout son corps. Puis il sentit une présence rassurante. La seule présence qui avait le pouvoir de provoquer une sensation de bien-être si étrange. Puis, peu à peu, le mal commença à le quitter. Il voulait tant pouvoir parler à la femme qui tenait sa main, mais il avait vraiment besoin de se reposer. Et en plus, il y avait ceratinement des dizaines de personnes dans l'infirmerie qui s'occupait de lui. Le tacticien fit un effort considérable vu son état et se concentra si fort que ses yeux frémirent quelques temps. Il n'avait pas la force d'ouvrir ses yeux, mais son esprit elle était encore en assez bonne état pour lancer une invitation. Il n'vait fait cela qu'une seule fois, à la mort de sa fiancée il y a deux ans. Il avait invité Kelly St-George dans son esprit à la recherche de réconfort. Maintenant, son esprit lui refit le tour une fois de plus. 248 T'Kar, qui se concentrait sur l'état de Jazz pour l'aider à guérir ressentit une drôle d'impression. Elle ressentait un effleurement sur ses mains. Bien qu'elle avait les yeux fermés, elle vit la silouette de Jason qui lui prenait les mains et l'attirait vers lui. Sans même avoir le temps de réagir, elle sentit son esprit se mêler à celui de l'officier tactique. Quand elle ouvrit les yeux, elle se tenait Jason dans une immense salle blanche. Il avait l'air en pleine forme et lui souriait. HARKER: Si nous sommes bel et bien à bord de l'Indé et que tu es bel et bien en train de me tenir la main... T'KAR(encore sous le choc): C'est le cas Jason. Nous sommes sur le Big I. HARKER(sons sourire grandit encore): Alors j'ai réussit ce qui comptait le plus...plus que ma mission. T'KAR:Ta mission ? HARKER: Quelques heures avant de descendre sur Cardassia, J'ai eu une communication de la part de mon père, à Starfleet Command. À sa demande, le département d'Intelligence m'a confié la mission de rencontrer un agent double implanté depuis 5 ans sur Cardassia. Comme je N'avais pas vraiment le choix, je l'ai fait. T'KAR: Starfleet Intelligence ? HARKER: Oui. Et c'est suite à cette rencontre que Klemp est venu me voir pour me dire que tu avais été arrêtée. T'KAR: Tu avais déjà le rapport quand tu es venu ? HARKER: Oui. J'ai essayé de négocier avec Loren pour ta libération. Moi, un esion et contrebandier contre toi. T'KAR(n'en croyant pas ses oreilles): Tu t'es vraiment livré pour moi ? Et ta mission alors ? HARKER (rougissant): Il y a des choses plus importante que de transmettre un rapport T'Kar. Surtout quand tu es en danger. T'KAR: Tu leur a donné les informations ??? Juste pour pouvoir me sortir de là ? HARKER: Disons que je leur ai donné quelques faux renseignements. C'est probablement pour cette raison qu'il ne t'ont pas libéré. T'KAR (commencant un peu à perdre le contrôle): Tu te rend compte de ce que tu as fait ?? HARKER (faisant face à la vulcaine): Tu veux dire de sauver la vie à la femme que j'aime ???? SL #100 – T’Kar 249 T'Kar eut du mal à assimiler ce que venait de lui dire Harker. En vérité, c'était la deuxième fois que Jason lui faisait part de ses sentiments mais la vulcaine les rejetta en bloc une nouvelle fois. Elle ne pouvait pas faire face à cela pour l'instant, ses derniers débours amoureux était encore très frais dans son esprit. Pourtant, il lui était difficile de nier que ses propres sentiments pour Jason étaient très forts. T'Kar : Je n'en vaux pas la peine, Jason. Harker : Bien sur que si. Je savais que tu allais désapprouver mais j'ai... j'ai décidé d'écouter ce que me dictait mon coeur. T'Kar allait dire que c'était une bétise mais elle n'en fit rien, ne voulant pas froisser Harker. Malgré son égo démesuré et son orgueil, T'Kar pensait sincérement -et paradoxalement- que sa propre vie ne meritait aucun sacrifice de la part de personne, surement par fierté et un certain dégout d'elle-même. Pourtant, Jason avait pensé le contraire. Cela était déroutant pour elle et assez étrange. Le tacticien ne semblait pas la voir comme les autres, il ignorait totalement son mauvais caractère, son irrespect des règlements et son air hautain. Il avait le pouvoir de voir plus loin sous la dure carapace de la vulcaine. Pour cela et pour bien d'autre chose, Harker restait un énigme pour elle. Elle se sentait certes bien avec lui, elle pouvait être elle-même en sa présence mais elle ne le connaissait pas et ignorait tout de lui. Elle soupira en secouant la tête. T'Kar : Je serais mal placer pour te le reprocher, Jason. Pourtant... Harker : Je ne regrette rien. L'important est que tu sois là... avec moi. Elle le regarda et s'interrogea sur ses sentiments. Elle savait ce que désirait Jason mais pouvait-elle le lui apporter? Elle ne voulait pas le blesser ou lui faire du mal de quelque façon que ce soit. Elle éluda la muette question et lui sourit avec douceur. T'Kar : Je vais t'aider à guérir. Je suis une piêtre vulcaine mais je peux t'aider un tout petit peu. Harker : Tu fais déjà beaucoup, T'Kar. Tout se brouilla mais T'Kar ne relacha pas le contact télépathique et continua de donner un peu de son énergie pour aider la guérison de Jason. Cependant au bout d'un moment, elle sentit plusieurs présence autour d'elle. Elle s'assura que Jason allait bien puis relacha le contact et ouvrit les yeux. Elle mit un moment pour comprendre ce qu'elle voyait. De l'autre côté du lit, Matolck et Vela l'observaient. Vela faisait une moue de désapprobation et Matolck semblait assez préoccupé. Puis doucement, elle reprit ses esprits, les derniers évènements lui revinrent en tête. *************** Dans l'autre pièce de l'infirmerie, Lagaffe se lamentait sur un klemp plus que fatigué. Lagaffe : il sait tout!!! Je suis désolé... Je... Klemp : Lagaffe... Lagaffe : Il a essayé de me mettre ca sur le dos!!! Mais je ne pouvais pas savoir que vous alliez être en... 250 Klemp : Ne t'en fais pas... Je crois que tout ca nous a servi de leçon... Enfin pour un moment. Lagaffe : Mais si Vela veut notre peau!! Le ferengi était las d'entendre les jérémiades de son collègue, il regarda dans le vide avec une froide expression. Klemp : Il fallait réfléchir à ca avant. Blondie AirHead arriva à cet instant précis où le ferengi commençait à perdre patience, peut-être à cause des récents évènements ou de l'influence de la vulcaine! Blondie et Gaston le noyèrent sous une pluie de paroles et de plaintes. Klemp : FERMEZ-LA VOUS DEUX, J'EN AI ASSEZ D'ENTENDRE VOS PLEURNICHERIES!!!! Ses deux collègues s'interrompirent aussi brutalement que le ton de Klemp. Ce dernier se mit sur le côté et regarda le sol d'un air sombre. Lagaffe et Blondie quittèrent l'infirmerie, mal à l'aise. Mais le ferengi l'était d'autant plus, il ressassa sans cesse ce qu'ils venaient de vivre et se demanda mille fois s'il avait pris les bonnes décisions. SL #101 – Harker Jazz sentit aussi les autres présences et même en surplus leurs émotions et cela n'augurais rien de bon pour le jeune officier. Il n'entendait pas à proprement parlé, mais il sentait tout ce qu'il disaient. Dans cet état, les dons télépathique de Jason était laisser à leur libre cours. Non seulement il entendait les gens autour de lui, mais en plus tout le vaisseau. L'officier tacique rassembla toute la concentration qui lui restait pour tenter de focaliser sur le premier officer et le chef de la sécurité. C'était vraiment embrouiller pour lui. Il avait beau vouloir, ses yeux refusaient obstinément d elui obéir et de s'ouvrir. Ce qui eu pour effet de mettre quelque peu Jazz en rogne. POurquoi une si simple blessure l'avait mis dans un tel état de fatigue ? Il N'aurait jamais cru rester clouer sr un lit d'infirmerie avec si peu. Auparavant, il tenait encore debout, avec beaucoup de difficulté, après une intervention à coeur ouvert dans de rustres conditions et là, pour une simple plaie au bras, il ne pouvait plus bouger. Cela pouvait-il venir du fait qu'il avait donné trop d'énergie quand il avait amené T'Kar dans sa conscience ? T'kar... ce nom résonnait dans son esprit. Il pouvait encore entendre la voix de la jeune vulcaine. Il sentait la douce chaleur qu'elle lui avait transmis lors du contact. Était-ce un effet secondaire de L'aide de son amie ? Il ne le croyait pas. Il devait y avoir autre chose mais quoi ? Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas laisser T'Kar affronter seule les deux officiers. Il pouvait encore l'aider à s'en sortir à bon compte. Et les renseignements enfouis dans son esprit pourrait se révéler fort utile en ce moment. Il amassa toute sa volonté en un point précis et dans un effort considérable, il réussit à entrouvrir légèrement les yeux. La lumière le transperca comme un couteau il referma les yeux. HARKER(mentalement): Je ne peux pas laisser une lumière vive M'empêcher de revenir avec eux ! 251 Il redoubla d'effort et après quelques minutes, il réussit finalement à ouvrir les yeux et à les garder ouvert. Pas grand ouvert, amis bon c'était déjà ça. Quand il essaya de se relever et de s'asseoir, son corps semblait peser une tonne. Bien évidemment, c'était sans doute l'effet des calmants. Il rassembla alors toute la force disponible dans son bras gauche. Avec beaucoup de difficulté, il réussit ;a trouver le chemin jusqu'a la maine de T'kar qu'il serra sans force. Il s'efforca de sourire. HARKER( à peine audible): J'aurais bien aimé dormir, mais vos pensées font un de ces raffut ! Sl #102 – Touvock Juniors se senter un peu honteus d'avoir proposer se plan qui serait a la limite de lilogique. Apres sa conversation avec son fo juniors sortie de la passerelle pour se diriger vers le turbolif. En chemin il oubliat il il voulus se diriger. "Ha ceci, ma echapée, je ne comprend pas ce plan aurais pus fonctionner, mais maintenant c trop tard. Beaucoup de chose on changeais, mais je pense que mes sondes pourrais être utile un moment ou un autre. Je vais quand même les garder prêtes pour un eventuel lancement." Dans la coursive en se dirigeant vers le bar, le jeune enseigne se pris d'un vertige, se qui le destabilisat en le faisant tituber un peu comme une personne ayant trop abuser de bierre romulienne. "Que m'arrive t'il" s'ecriat le jeune enseigne. "Ces voix d'ou viennent elles....." Juniors se resesis, il se redressat tel l'allure qu'un vulcain pourrait donner droit et fiere, puis regardat tout autour de lui. " Personne ne m'as vus tant mieux, bon je crois que je vais aller boire un petit verre moi j'en ai besoin.." Barman: Bonjour enseigne je crois que je n'ai pas eu a present le temps de vous feleciter pour votre nouveau grade, alors, Félécitation juniors" Juniors : je vous remercier de votre amabiliter monsieur, mes voyait vous en ce moment je ne sais pas si c'est ma promotion qui me fais sa mes je commence a accumuler une serie de petite imperfection dans mon travail. Je pense que je devrais me reposer un peu plus moi, ce tique a dus m'affaiblir un peu plus que je ne le penser. Barman: Voyont juniors ne vous laisser pas abattre pour une petite imperfection comme celle-ci, vous savez c'est en proposant des solutions ausii futil qu'elle le soit, qu'ont arrive a trouver une solution. Juniors: vous savez je pense que vous avez le don de remonter le moral au gens voyerz-vous. 252 Barman: je vous remercie de votre gratitude enseigne. Juniors: bon je crois que je vais gouter a un verre de sang klingon mon cher Barman: Vous un ullian? elever par un vulcain ? un verre de sang klingon????VOus..Vous êtes sur? Juniors: ne vous inquieter pas a l'accademie je ne buvais pas que de l'eau...... Sur ce le barman s'executat et servit a juniors son verre. Touvock s'assit sur le tabouret face au comptoir et regardais la baie vitrée ,(HP: desoler je ne rappel plus comment on appel sa pourtant je l'ai au bout de la langue), il y vit le nouvel officier ingenieur monsieur Chris Grey; qui regarder a travers ayant l'air pensif. Juniors se levat puis se dirigeat vers grey: "Bonjour je m'apelle, Touvock, je suis enseigne en tache d'officier de la securitée, je viens vous feleciter pour votre affectation sur ce navire, je regrette de n'avoir pus venir vous le dire plus tôt mais j'avais une mission a effectuer. Grey: Ne vous en excuser pas mon cher, je comprend tres bien la situation ou nous nous trouvons vous savez. A peine qu'il eut finit sa phrase qu'il tournat la tete vers la porte de sortie, pour y voir une splendide vulcaine en uniforme bleu qui ne faisait que passer. En se retournant vers juniors Grey s'exclamat: "Je pense que se vaisseau a un grand potentiel et que l'on pourrais ameliorer encore pas mal de chose a bord....." SL #103 – Roy -- Flashback -Denis leva le nez de la console vers le visage de l’Andorien. Dans le bureau de la sécurité, on s’activait à préparer les deux équipes que le premier officier avait demandé pour se lancer dans l’investigation. Le chef des opérations avec le chef de la sécurité s’était lancé sur cette piste de la communication entre Harker et son père. La mine désappointé de Denis en disait suffisamment à Fenras pour qu’il comprenne qu’il n’y avait rien à tirer de cette communication. - Que se passe-t-il ?, demanda Vela. Eh bien, c’était une communication officielle, envoyée par l’état-major de Starfleet pour lesquels le Major Harker tenait à ce que seul son fils sache. Mais, ce n’est pas habituel… Pas habituel, mais pas illégal. 253 Fenras soupira et pris marcha tranquillement dans un sens se laissant aller à des réflexions verbales toutes simples. - - Le caractère officiel ne serait utilisé par l’état-major que dans deux situations exprime quelque chose d’une haute importance. Ensuite, ce « blocage » exprime que seul Harker devait y jeter un œil, ou quelqu’un de grade suffisant. Quel est le niveau demandé ? Membre de l’État-Major ou de l’Intelligence de Starfleet, dit Denis en faisant une tentative vouée à l’échec d’accéder à cette communication à nouveau. Hum… Ça ne menait pas à grand chose, les raisons de cette communication pouvait être multiple et ne reliait en rien son départ sur Cardassia de façon hors de tout doute… On pouvait spéculer, mais ce n’était pas Denis qui allait admettre une spéculation comme piste de début d’enquête, ce n’était pas lui qui allait donner au Major Harker comme ça un intérêt de guérilla personnelle sur Cardassia ou de mission très secrète que devait accomplir son fils là en bas. Mais cela n’empêchait pas le chef de la sécurité de le faire, cette communication là n’était pas arrivée sans raison… Et il voulait savoir. Il prit donc congé du chef des opérations qui préparerait les équipes qui devrait descendre au sol. -- Fin du flashback -- Comment ça Klemp est descendu là en bas ?!, s’écria Denis sortant de ses gonds, cette fois c’était plus que sa politesse légendaire pouvait en prendre. Ne me demandez pas, dit Vela. Il me semble que nous avions été clair que personne ne descendait plus sans une autorisation… Surtout en cas d’alerte comme c’est le cas présentement. Mettez à notre horaire M. Vela, une fois de retour en territoire fédéré, une revue complète de tout ce qui touche les téléportations à bord. Le chef des opérations avait ponctué ses paroles, histoire que N.R. Gilse comprenne derrière la console. Il ne savait pas si le Ferengi avait acheté un officier ou avait réussit à détourner les systèmes pour se servir d’un téléporteur sans avoir à passer par une salle, mais il lui semblait important d’avertir qu’il y aurait des suites à cet événement. La source serait découverte et il y aurait des conséquences, que ce soit une nouvelle procédure pour les téléportations ou de triste représailles. Les équipes commandée par le Lieutenant Major Matolck se tenait dans la salle de téléportation trois du navire. On lisait sur leur regard l’interrogation. Ils se préparaient à aller faire leur enquête, trouver des faits et puis… Déjà on avait ramené deux de ceux qu’on espérait disculper. Denis soupira, il lui semblait que rien ne suivait un ordre logique ou qui s’expliquait. Il demanda donc cette explication qu’il cherchait. - Et que c’est-il passé là en bas ? Bien, je ne sais trop comment Klemp a réussi à sortir T’Kar et Harker de leur cellules, mais j’ai appris que T’Kar était descendue dans l’espoir de faire la vente des inventions de Lagaffe et que les forces de l’ordre l’ont arrêté pour 254 tentative d’importation de matériel non approuvé sur Cardassia… Quand à Harker, je ne sais toujours pas. En quelques secondes Denis mesura l’ampleur de ce qui venait de se passer. T’Kar et Harker venait de s’évader, sous peu tout le gouvernement Cardassien le saurais, on révoquerait probablement les droits des officiers de Starfleet de descendre sur Cardassia… Pis encore, on les chasserait l’espace cardassien pour bris de relation diplomatique, si on n’attaquait pas le navire de plein fouet pour avoir aider à l’évasion de prisonniers… coupables. - Dieu du Saint-Ciel…, laissa soupirer Denis. Il regarda le chef de la sécurité dans les yeux. Son regard était celui du désespoir, cette fois il ne voyait plus de solution. En fait, il en voyait une, mais elle ne le réjouissait pas du tout. - Roy à Matolck… Il y eut un court délai, le Dr T’Pak entrait en ce moment arrivant de l’infirmerie pour voir si elle devait toujours se joindre à une équipe. - - Ici Matolck M. Roy… Qu’y a-t-il ? Vous savez que T’Kar et Harker sont à bord ? Affirmatif… Cette évasion change nos plans. Le gouvernement Cardassien vient de me demander poliment de lui rendre les prisonniers, en me donnant le bénéfice du doute sur le fait que nous ne sachions pas ce qui se passait en bas. J’ai obtenu une heure de sursis, avec des données prouvant la culpabilité de T’Kar, ainsi que certains documents selon lesquels Harker se serait présenté comme portant un rapport d’espion dans le but de s’échanger contre T’Kar… Et que se passe-t-il si on ne retourne pas les prisonniers ?, demanda Denis. Ça n’as pas été dit, mais les trois navires qui nous ont escortés jusqu’ici on modifié leur orbite pour se rapprocher de nous. Je suppose qu’on nous invitera à quitter les lieux et que nos relations diplomatiques seront quelques peu ternies, sans mentionner qu’on ne reverra pas Rox Tellan… SL #104 – Vela =/\= Infirmerie =/\= VELA : Une heure, sans doute moins. T’KAR : Seulement… HARKER : Ca va si mal que ça ? Le Chef de la Sécurité ne répondit pas à ce qu’il avait du mal à percevoir comme une plaisanterie pour tenter de dissiper quelque peu la tension qui régnait à bord, ou la question innocente d’un homme qui venait de sortir de l’inconscience. Les moments qui avaient précédé son irruption au sickbay avaient encore augmenté la rage qui enflait en lui et se jetait, comme une marée déchaînée, sur les falaises rocailleuses de son esprit. Il serrait les dents, comme un boxeur qui était contraint d’encaisser, à défaut de laisser parler son punch et d’écraser l’adversaire. 255 Car ici, l’adversaire, c’était bien ses propres équipiers. Il leur en voulait, à un point qu’il avait du mal à les regarder dans les yeux sans échafauder les peines les plus lourdes qu’il pût imaginer. Ils lui avaient menti, enfreint toutes les règles de sécurité et, pire que ça, s’étaient moqué de lui sans tenir compte de la sécurité de tout l’équipage et, partant, de la réussite d’une mission diplomatique plus importante qu’il n’y paraissait. L’Andorien avait l’impression que tout lui filait entre les doigts : à quoi bon avoir ce poste si les membres de l’équipage n’en faisaient qu’à leur tête ? Quel réel pouvoir avait-il sur leur bien-être ? Comment s’occuper de quelqu’un qui ne le désire pas ? Du baby-sitting, voilà ce qu’il faisait. Il s’occupait de gamins incapables de comprendre à quoi servaient les règles élémentaires de sécurité, ne désirant que jouer et se conduire librement, sans entrave, sans responsabilité. L’insouciance ne pouvait coexister avec les préceptes de Starfleet… Pendant ce temps, son FO exigeait des mesures concrètes et seul Denis Roy paraissait s’inquiéter du bon déroulement des opérations. Lui, au moins, faisait son job. VELA, sans desserrer les dents : Il me faut des renseignements. [HP : pour ceux qui connaissent la série le Prisonnier, pensez au générique…] T’KAR : Sur quoi ? J’ai tout dit. VELA, glacial : Il n’est plus temps de jouer à vos énigmes stupides. Vous êtes accusée et mettez en péril la mission de… T’KAR : Oh arrêtez avec vos bla-blas ! On a autre chose à faire qu’entendre vos jérémiades ! Il faut qu’on trouve une manière de… VELA, haussant le ton : « On » trouve ? Vous souhaitez en outre participer à l’enquête ? Mais on croit rêver ! T’KAR : Bien sûr que… VELA, s’approchant d’elle, lui collant l’index sous le menton : Laissez-moi parler ! Vous nous avez fichu dans une situation grave en vous foutant royalement de toutes les règles de prudence et vous croyez vous en sortir en proposant votre aide ??? T’KAR, déglutissant : Si je peux être utile… HARKER : Relax, M. Vela. Je peux peut-être aider… VELA, rouge de colère : Ben voyons, le preux chevalier. Votre tour viendra, M. l’agent secret. T’KAR : Ca ne mène à rien de vous énerver… VELA : AH NON ? Miss, avouez-vous vous être rendue coupable d’importation frauduleuse de matériel illégal au nom d’une entreprise commerciale non répertoriée ? T’KAR, fronçant les sourcils : Je… VELA : Merci de votre coopération. (Sans se retourner) Horton, Donut, veuillez raccompagner Miss T’Kar à ses quartiers et l’y consigner jusqu’à nouvel ordre. T’KAR, estomaquée : Quoi ? Je refuse. Laissez-moi demeurer près de M. Harker. VELA : Il est bien temps de penser à la romance. Messieurs, exécution ! T’KAR : Espèce de… La Vulcaine s’avança, une grimace affreuse déformant son beau visage. Elle leva la main droite pour gifler l’Andorien qu’elle fixait, mais ce dernier fut plus prompt (pour une fois) et bloqua son poignet. HARKER : Arrêtez ! 256 VELA : Cessons ces enfantillages, miss. Messieurs, faites votre office. T’KAR : Vous n’avez pas le droit ! HARKER : Vela, vous exagérez, non ? VELA : Silence ! Ne compliquez pas votre cas. T’KAR, encadrée par les deux officiers, un peu gênés de cette situation inédite : Vous avez ce que vous vouliez, hein ? Ca vous fait plaisir de me voir ainsi, n’est-ce pas ? HARKER : T’Kar, ce n’est pas la peine de … VELA : Non, ce n’est pas la peine. Vous voulez savoir quoi, miss ? Que je suis satisfait de vous mettre aux arrêts ? T’KAR : Depuis le temps que vous en rêviez… VELA : Pfff… Toujours à vous concentrer sur votre petite personne. Nous avons le capitaine à sauver, et je n’ai pas à m’embarrasser de vous. Vous êtes devenue gênante et nous faisons cela pour satisfaire aux exigences de Cardassia. Pour le reste, non, ça ne me plaît pas. Je ne pensais pas que vous vous feriez avoir aussi facilement… T’KAR : Comment ? HARKER : Comment ? VELA : C’est inutile. Je me suis mépris sur vous, T’Kar. (Baissant le ton.) Vous m’avez déçu, mademoiselle. T’KAR : Mais… VELA : C’est tout. T’Kar esquissa un mouvement, puis baissa la tête et sortit, escortée par les deux gardes un peu interloqués. HARKER : C’est mon tour, je crois. VELA : Vous travaillez pour l’Intelligence ? HARKER : Pas vraiment. VELA : Rien d’autre ? HARKER : Je… Je n’ai pas l’esprit très clair. (Il regarda un instant la porte se refermer sur les talons de sa bien-aimée.) J’aimerais vous être utile cependant. VELA : Vous le serez en vous reposant. Je reviendrai lorsque le docteur aura pris les constantes. HARKER : D’accord. Miss T’Pak… VELA : …est sur le point de descendre sur Cardassia. C’est Ivafaire qui va le faire… [trop facile ;-)] HARKER : Non ? Non ! Vela sortit sans un regard pour l’Officier alité. Il pensait s’amuser un peu de sa détresse, connaissant son aversion pour le savoir-faire du Dr Ivafaire, mais son esprit était encore surchauffé. Il évoqua un moment T’Kar puis décida de se concentrer sur le cas Tellan. Bizarrement, cela lui fut plus facile qu’il ne le crut d’abord… =/\= Passerelle =/\= MATOLCK : Non, M. Vela, il n’en est toujours pas question. VELA : Pourtant, je suis sûr d’être utile en bas. MATOLCK : Nous en avons déjà parlé. ROY : Je suis d’accord, il est inutile de tenter le diable – si tant est qu’il ait quelque chose à voir dans cette histoire trouble. VELA : Pardon ? 257 MATOLCK : Laissez, c’est une expression terrienne. M. Roy ? ROY : Tout est prêt. Miss T’Pak s’est rendue en salle de téléportation et attend votre ordre. VELA : OK. MATOLCK : Bon. Une chose à la fois. Le capitaine d’abord. ROY : Exact. Pour les deux autres (il fit une grimace qu’il voulait imperceptible), je tâcherai de mettre toutes nos ressources légales et juridiques sur le coup. MATOLCK : M. Vela ? VELA : Pardon ? Oui, monsieur. Harker est au sickbay aux bons soins d’Ivafaire et T’Kar est… consignée chez elle, de même que le Ferengi. MATOLCK : Klemp ! Depuis le temps que j’attendais… ROY : Monsieur ? MATOLCK : Laissez… Une vieille histoire. ROY : Et pour l’ingénieur ? MATOLCK : V’Tek fera parfaitement l’affaire. VELA : Sauf votre respect monsieur, j’opterais plutôt pour le nouveau. MATOLCK : Grey ? Pourquoi ? Il n’a pas l’expérience requise. ROY : Oui, mais son inexpérience pourrait être un atout. MATOLCK : Expliquez-vous. ROY : Tout à l’heure, M. Vela m’a parlé d’une autre hypothèse intéressante. MATOLCK, avec un sourire fatigué : Vous voyez quand je vous disais que vous pouviez être utile ici… ROY : Il se pourrait que les ingénieurs soient mêlés à ces problèmes… Mais ce n’est qu’une hypothèse. MATOLCK : A quoi pensez-vous ? VELA : En fait, c’est à partir d’une remarque de miss Lioux concernant la recrudescence de plaintes d’ingénieurs. MATOLCK : Et ? ROY : Rappelez-vous Weejas… VELA : A moins qu’une taupe… ROY : Ou une manipulation mentale. MATOLCK : Ca fait beaucoup de mystères ! Commençons par le premier. Autorisation donnée à Grey pour accompagner l’away team One sur Cardassia. Mission : enquêter sur les circonstances de l’arrestation de notre vénéré chef. ROY : Aye sir. VELA : Tout de suite. MATOLCK : Et tenez une seconde équipe prête. ROY : A vos ordres. Vela, on met Frissk dans l’équipe Un ? VELA : Je pense, oui. Son flair pourrait se révéler utile… MATOLCK : So go, go old boys ! SL #106 – Lioux Assise sur le sol brûlant de l’Arboretum, dans la section désertique, Zeemia Lioux observait distraitement ces nouvelles acquisitions cardassiennes, qui semblaient s’accoutumer relativement bien à leur nouvelle demeure. L’arbuste-ananas était sur le point de faire une seconde fleur multicolore, et ses longues feuilles grotesques avaient déjà poussé magistralement, s’étendant sur une grande partie du terrain sableux. La jeune femme bleue sourit distraitement, cherchant mentalement une solution à ce problème d’expansion végétale. Un tuteur, peut-être? Ou simplement un rapide 258 taillage hebdomadaire? Elle soupira. Une véritable plante digne de Cardassia : un paquet de trouble, quoi! Quoique qu’une partie en soi absolument magnifique. Zeemia ignorait tout de la situation actuelle. Après sa discussion avec Fenras Vela, elle s’était retranchée dans l’Arboretum et n’en était pas sortie. Il y avait déjà quelques heures qu’elle était assise là, perdue dans sa contemplation, dans un état semi-méditatif. Il fallait à tout prix qu’elle s’empêche de songer à Rox, sinon, elle ne cessait de se ronger les sangs. Elle était si absorbée, si lasse, qu’elle n’entendit pas qu’on s’approchait d’elle. Talvin Visao, laissant de côté son attitude de Conseiller en Chef, s’assit à son tour sur le sol brûlant, tout près de la jeune femme bleue. - Holà! C’est que c’est chaud pour les fesses, ça! s’exclama-t-il alors qu’il s’installait sur le sable. Zeemia se tourna vers lui, constatant pour une première fois sa présence. - Bonjour Talvin. Tu me cherchais, ou bien t’es-tu simplement encore perdu et a abouti ici par le plus grand des hasards? Elle lui fit un sourire si sincère que le Conseiller n’arriva même pas à se fâcher. - Sachez Miss Lioux que je commence à apprendre à me diriger sur ce vaisseau aussi bien que n’importe qui! affirma-t-il d’une voix haut perché. Évidement, Talvin n’avait nulle intention de mentionner qu’il y avait plus d’une heure qu’il cherchait à se rendre à l’Arboretum et qu’il avait parcourut la moitié du vaisseau (passant par le NoName, l’Ingénierie et la salle de cartographie stellaire) avant d’arriver là où il le désirait. Zeemia l’observa un moment, dans ses yeux pointait un sursaut d’incrédulité, mais elle ne poursuivit pas sur ce terrain qu’elle jugeait maintenant glissant. Plutôt, elle fit dériver la conversation sur ce qui la tourmentait présentement en surface. - Tu crois que cette plante-ananas pourrait survivre si je lui taillais régulièrement les feuilles? - Comment le saurais-je! s’étonna Visao. Tu sais bien que les plantes, ça n’est vraiment pas ma spécialité. Je sais à peine faire la différence entre une rose et une tulipe, ajouta le Trill en riant. La jeune femme bleue secoua la tête en souriant. - Tu exagères tout le temps! Le Conseiller haussa les épaules, puis se mit à détailler le fameux arbuste expansionniste. - Plante-ananas, c’est le nom véritable? demanda-t-il enfin. 259 - Non, du tout! Enfin, j’ai fouillé dans les databases et je n’ai trouvé d’espèce semblable nulle part. Elle est non répertorié dans les annales de StarFleet. Et pour ce qui est de consulter les banques de données botaniques cardassiennes, je crains que ça ne soit guère le moment. Talvin hocha silencieusement la tête, signifiant ainsi son approbation sans y mettre l’emphase. Il sentait que Lioux était sur le point de se confier, et il n’avait nulle intention de lui rendre le processus encore plus difficile. - Je me demande... commença-t-elle, hésitante. Je me demande comment va Rox. Je... Je ne me fais pas d’illusion. Je sais qu’il n’est sûrement pas dans un très bel état, mais... C’est... C’est un prisonnier d’une stature importante, non? Aurait-il... Aurait-il pu avoir un traitement de faveur? Ou bien, au contraire, cela est-il un argument qui joue contre lui? Elle regardait Talvin avec impatience, avec une intensité véritablement trouble, comme si elle attendait désespérément de lui qu’il ait la réponse et qu’il la lui dise. - Je n’en sais rien, répondit tout penaud le Conseiller. Qui sait ce qui se passe dans la tête d’un Cardassien. Nous sommes toujours très rapide à les juger, et pourtant, nous en savons si peu sur leur compte... Les yeux de Zeemia se perdirent dans le vide, contemplant peut-être futilement chacun des grains de sable qui couvrait le sol de cette section de l’Arboretum. Il y eut un long, très long silence. Dans cet environnement artificiel, le vent ne pouvait faire courir les dunes et n’agitait que peu les feuilles des plantes (feuilles d’ailleurs assez rare, étant donné que sur le sable ne fleurissait à peu près que des cactus). Talvin essuya distraitement avec un mouchoir les quelques gouttes de sueur qui perlaient à son front. - Il me manque cruellement, énonça soudain Zeemia, sans préambule. Je le sens, au fond de moi. Un quelque chose qui me gruge par en-dedans. Elle pointa son sternum. - Ici. C’est là que ça fait le plus mal, je crois. C’est... C’est une drôle de douleur. J’ai l’impression que je me vide, tranquillement. Qu’il n’y a plus... plus rien... en moi, comme si je n’étais plus qu’une coquille dégarnie... Son débit devenait saccadé, et elle commençait à bafouer. - Et pourtant, c’est horrible mais... J’ai mal, je le sais, je le sens, mais... On dirait... On dirait que justement, au fond de moi, il n’y a plus rien. Plus rien qui puisse souffrir. Je suis... engourdie. Engourdie par en-dedans. Je voudrais pleurer, sincèrement, mais... mais mes yeux restent secs. Il n’y a plus de larmes en moi, elles sont toutes dépensées. J’ai versé les dernières hier. J’ai l’impression que je ne pleurerai plus jamais. Ce... Ce n’est peut-être pas une mauvaise chose, au fond. Elle avait l’air étrangement sereine. Une attitude qui n’était pas pour plaire à Talvin. - Ne dis pas ça, Zeemia, s’empressa-t-il de lui murmurer. Un être vivant n’est complet que s’il est fait de ses joies et de ses peines. Tout est une question d’harmonie, 260 d’équilibre entre les deux. C’est cet équilibre que tu as perdu, mais tu vas le retrouver. Il faut simplement que tu te donnes un peu de temps. Le monde émotionnel n’évolue pas à la même vitesse que le monde physique. Il a un rythme qui est propre à chacun. Le tien est un peu plus lent, c’est tout. Tu as traversé beaucoup de choses, énormément de choses, et au milieu de cela, tu n’as cessé de donner du temps à ceux qui t’entouraient. Tu as peut-être perdu un peu de focus, c’est tout. Mais tu sais très bien que tu as la force de reprendre le dessus si tu te laisses la chance de le faire. Zeemia le regarda et lui sourit. Lorsque Talvin parlait ainsi, il n’avait rien du bouffon égaré et un peu bizarre que certains imaginaient qu’il était. Ses qualités de Conseiller savait se manifester avec une justesse et une précision qui était toute simple, et qui pour l’oeil non-avisé, était parfaitement invisible sous la compassion et l’attention dévoué de Visao. - C’est idiot, les choses auxquelles on pense... commença-t-elle après un moment de réflexion. Je veux dire, quand je songe à Rox, aujourd’hui, je... Ses joues commençaient à s’empourprer, et une légère lueur magenta se mit à danser dans ses yeux. Zeemia hésita, bloquée par sa monstrueuse timidité. - Vas-y, l’encouragea Talvin. Je t’écoute. Elle était maintenant carrément toute mauve. - Et bien je... Je... C’est que... Ce n’est pas quelque chose... Je veux dire, c’est que je ne discute pas de cette partie de ma vie souvent et... avec personne et... Lioux se mit à rire, toute seule, exprimant ainsi sa nervosité. Elle jeta de rapides coup d’oeil aux alentours, semblant vouloir vérifier qu’elle était bien seule avec le Trill. Elle inspira ensuite profondément, plusieurs fois, puis elle entreprit de poursuivre son discours avec un peu plus de cohérence. - C’est que... Avec Rox... Je n’arrive pas à... Je veux dire que... Nous n’avons jamais... Nous ne sommes jamais allés... jusqu’au bout... Talvin hocha vigoureusement de la tête, signifiant à la jeune femme bleue (mauve!) qu’il comprenait parfaitement ce dont elle parlait et qu’elle n’avait pas à se perdre plus avant en conjonctures. Ainsi encouragée, Zeemia poursuivit : - Ce n’est pas que ce n’est pas passé proche. Je veux dire, il y a eut des occasions et... Cette fois elle était écarlate. - Ce n’est pas que cela ne me tentait pas, avoua-t-elle à mi-voix, regardant désespérément la pointe de ses souliers, comme si elle aurait pu s’y cacher. Elle tremblota, et posa sans même s’en rendre compte la main sur son ventre qui s’enflammait. 261 - Mais... Mais je n’y arrive pas, continua-t-elle sur le même ton brouillon. Je veux dire, je ne peux pas. Je bloque. Je... Il lui était de plus en plus difficile de parler, aussi son discours s’entrecoupait-il de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps. Talvin n’insistait pas, se contentant de prier muettement pour qu’ils ne soient pas interrompus. - C’est que... C’est la seule chose... La seule chose qui me reste, que je n’ai jamais partagé avec personne d’autre qu’avec Sothar. Il y a juste Sothar qui... Elle ne comptait pas les multiples viols et humiliations qu’on lui avait fait subir alors qu’elle était prisonnière sur Anghil IV. Ce n’était pas quelque chose qu’elle avait voulu, qu’elle avait véritablement partagé. Il n’y avait pour elle qu’une seule personne qu’elle avait aimé physiquement, de tout son être, de tout son corps, et c’était Sothar. - Si je vais jusqu’au bout avec Rox, poursuivit-elle difficilement, il ne me restera plus rien d’unique avec Sothar. Ce ne sera plus qu’une page tournée, qu’une autre époque, qu’un vague souvenir. - Et tu veux encore vivre dans cette époque? demanda doucement Talvin. - Non! Non! Elle s’emportait, et ses yeux commençaient à se mouiller. - Je veux être libre. Je ne veux plus être hantée par Sothar! s’exclama-t-elle douloureusement. Mais je ne veux pas... Je ne veux pas que ce que nous avons été ne soit réduit qu’à un petit rien, qu’à un prélude. Je... Je l’aime encore tellement, malgré tout. J’adore Rox, je le chéris de tout mon être, mais... Mais il y a toujours une partie de moi qui ne pourra aimer que Sothar. Et ça... Ça, je ne veux pas le renier, parce que ça fait partie de moi. Zeemia s’agitait. Furieuse, elle frappa le sol sablonneux du poing. - C’est stupide, tout cela! s’écria-t-elle. Stu-pi-de! Maintenant je vois où m’ont conduit tous mes scrupules. Je... J’ai perdu ma chance. Parce que j’avais peur de perdre quelque chose que j’ai déjà perdu de toutes façons, je n’ai jamais pu montrer à Rox à quel point je l’aimais, à quel point je le chérissais. Et maintenant, je ne pourrai peutêtre plus jamais partager... avec lui... Elle éclata enfin en sanglot. Ses larmes se déversèrent comme un flot qui s’échappe enfin après avoir été prisonnier d’un barrage. Son petit corps frêle frémissait, secouer par les spasmes de ses pleurs. Talvin l’enserra doucement dans ses bras, et lui cajola les cheveux. - Tu vois bien qu’il reste encore plein de choses au fond de toi, lui murmura-t-il gentiment. Tu n’es pas vide, Zeemia. Tu es très forte. =/\= Legate Tekor leva les yeux sur la curieuse assemblée qui se trouvait assise autour de lui. Son regard s’attarda d’abord sur Gul Davar. L’homme avait l’air mal en point, 262 tendu. "Aussi facile à briser qu’une pousse de bambou, songea Tekor en souriant. Cet homme n’est pas fait pour le pouvoir, avec ses idées supposément modernes et avant-gardistes. Toute cette histoire sera sa perte et Cardassia ne s’en portera que mieux". Les yeux de Tekor errèrent encore un moment sur les divers visages qui composaient l’assemblée, puis s’arrêtèrent définitivement sur celui qui était à l’origine de cette réunion extraordinaire : le Legate Alam Targott. Tekor était hautement intrigué. Targott était un vieux Cardassien tranquille, qui s’était toujours tenu plus ou moins loin de la politique et de la régence de l’état. On le disait très compétent, très sage. Il y avait quelques années de cela, on racontait qu’il avait faillit avoir à tremper dans des histoires juridiques que les magistrats de l’État s’étaient empressé d’étouffer. Sa réputation s’en était trouvée que très légèrement entachée, et encore, Tekor se doutait bien que la plupart des gens avaient depuis longtemps oubliés ces étranges incidents. La plupart des gens, certes, mais pas lui. Tekor se faisait un point d’honneur de toujours connaître sa compétition, et même si Targott n’avait jamais démontré d’intérêt pour les affaires d’État, cela ne voulait pas dire qu’il ne fallait pas l’avoir à l’oeil. Cette réunion extraordinaire était bien la preuve qu’il n’avait pas tort, considérait Tekor. - Silence! Silence, s’il vous plaît! s’exclama avec force Gul Davar, qui dirigeait vraisemblablement l’assemblée. Les murmures et le brouhaha diminuèrent lentement alors que les juges, Gul, Legate et ministres ramenaient leur attention sur le moment présent, cessant d’échanger des propos anodins ou de faire des plans pour aller quérir les fugitifs qui se trouvaient à bord du vaisseau fédéré qui orbitait toujours autour de leur magnifique planète. - Je voudrais céder la parole à Legate Targott, qui vous a aujourd’hui convoqué pour discuter avec vous des affaires de l’État Cardassien, expliqua calmement Gul Davar. Alors que Davar se retirait pour laisser avancer Targott, Tekor tendit tout spécialement l’oreille, curieux de voir ce que ledit Targott avait à dire aux dirigeants de la grande puissance Cardassienne. Legate Targott prit place au centre de l’assemblée. Il ne semblait ni nerveux, ni emballé, simplement en totale maîtrise de la situation, sans avoir pourtant l’air arrogant. Il était d’un âge vénérable, et cela seul donnait à son opinion un poids immense. Les Cardassiens avaient beaucoup de respect pour leurs aînés, et tendaient à prendre aux sérieux leurs conseils et leur guidance. - Je vais tâcher d’être franc, et d’être bref, commença Legate Targott d’une voix directe. Je ne jouerai pas au mielleux, non. La situation sur Cardassia, vous le savez, n’a rien de réjouissante. La situation de Cardassia tout court n’est pas enviable. Voilà combien d’année que nous nous débattons pour nous remettre de la guerre contre le Dominion qui a laissé notre peuple et notre planète dans la ruine, nous privant de ces ressources dont nous avons désespérément besoin, et plus encore, nous privant de plusieurs de nos meilleurs officiers, de notre coeur patriotique, de notre foi en nous-mêmes? Targott promena ses yeux sur l’assemblée, soutenant sans peine le regard de tous ceux qui le dévisageaient. 263 - Je n’ai pas l’habitude de me mêler des affaires d’État, continua le vieux Cardassien. J’ai toujours clamé que ma place était dans la milice, auprès du peuple. Mais les circonstances aujourd’hui sont extraordinaires, me poussant à sortir de mon rôle habituel et à me faire la voix de la raison, et peut-être oserais-je même prétendre la voix du peuple. - N’avez-vous pas commencé votre discours en promettant d’être bref? interrogea soudain sarcastiquement Legate Tekor. Parce que franchement, je trouve déjà cela trop long. Quelques rires fusèrent, mais c’est surtout un sentiment de malaise général qui enveloppa la salle. Alam Targott regarda le Legate Tekor en souriant. Il semblait heureux de cette intervention. Tekor se tortilla sur sa chaise, réévaluant sa position. Le vieux Cardassien Targott n’était pas si fou que ça, finalement. Il connaissait le pouvoir qu’il avait sur cette salle, et il avait compris que toute offense à son égard ne ferait que renforcer la sympathique que l’assemblée avait pour lui. Tekor l’avait mal jugé, aussi se ravisa-t-il dans ses positions. Peut-être la solution la plus bénéfique pour lui serait-elle de s’allier au vieil homme? - Vous êtes tous au courant de cette affaire qui secoue présentement notre monde juridique. Le meurtre d’une de nos éminentes ambassadeurs par le Commodore Rox Tellan, et l’évasion de deux suspects d’une de nos prisons, continua Targott avant d’être à nouveau interrompu. - Vous n’allez tout de même pas nous dire que vous allez prendre la défense de ces criminels!? s’insurgea l’un des juges qui étaient présents. Ils doivent passer en justice et payer pour ce qu’ils ont fait à notre nation! Il y eut cette fois des murmures dans l’assemblée. Les Cardassiens étaient fiers, et cette histoire de meurtre et d’évasion avait provoqué l’indignation totale de la tête dirigeante de Cardassia. Targott, cependant, sourit à nouveau. Il était toujours aussi calme, toujours aussi maître de lui, ce qui étonna Tekor qui l’observait toujours avec beaucoup d’attention. Quelle manigance préparait donc ce vieux chats? - Merci, mon cher juge, d’illustrer avec autant d’ardeur mon point, s’exclama Targott avec assurance alors qu’il regardait, une expression presque amusée sur le visage, le magistrat qui venait de s’emporter. Lorsque vous songer, vous, dirigeants de Cardassia, à cette histoire de meurtre, lorsque vous songez à cette évasion, vous criez : "Justice"! Vous regardez dehors et vous voyez les gens dans la rue qui crient à leur tour : "Justice!", et vous croyez que tout est bien ainsi. Hors moi, moi, dirigeants de Cardassia, je suis dans la rue et je vois autre chose. Certes, il y a une partie du peuple qui s’enflamme, qui désire corriger l’offense, qui veut voir l’implacable justice cardassienne triompher de ces étrangers qui sont venus bafouer indûment nos règles et nos principes. Mais il se terre aussi, dans ces mêmes rues, une population qui souffre, et surtout, qui craint l’avenir. Et que croyez vous qu’elle pense, en ce moment, cette partie de la population? Encore une fois, Targott balaya rapidement l’assemblée du regard, laissant habilement peser ses propos. Tekor sourit sans s’en rendre contre, applaudissant intérieurement les talents d’orateurs du vieux Cardassien. Oh que oui, il allait maintenant l’avoir à l’oeil! 264 - Ces gens, là dehors, ces gens ont peur! affirma Targott. Cardassia est faible, ravagée, vulnérable. Les gens de la Fédération sont les seuls qui semblent s’intéresser au sort des Cardassiens. À l’extérieur, les Klingons, les Romuliens, tous, ils rôdent, prêts à saisir l’occasion, prêts à s’emparer de nos colonies. Si Cardassia se met à dos la Fédération, il n’y aura plus de scrupules, plus de craintes du côtés des envahisseurs. Plus rien pour les retenir d’attaquer. Et sachez, messieurs qui dirigez notre monde, que ceux qui ont peur sont beaucoup plus nombreux que ce que vous croyez. Certes, ils ne crient pas aussi fort que ceux qui crient : "Justice!", mais ils sont là, et ils ont besoin de savoir qu’ils peuvent faire confiance en leur nouveau gouvernement pour les protéger, pour prendre la bonne décision. Les yeux de Targott rencontrèrent ceux de Tekor. Tekor en sursauta presque. Dans les yeux du vieux Cardassien, il voyait maintenant un compréhension, une lucidité qui lui faisait peur. Comme s’il voyait cette peur, ce qui n’arrangea pas les choses du côté de Tekor, Targott se dirigea vers lui alors qu’il poursuivait son discours. - Vous savez, ce que je vois, ce que je pressens, Legate Tekor? Tout à l’heure, vous vous moquiez, mais je crois que vous avez maintenant compris. Targott pivota brusquement, faisant maintenant face à Gul Davar (qui s’était jusque là fait tout petit). - Si vous condamnez les Officiers de StarFleet, si vous les exécutez, vous aurez peut-être justice pour les crimes qui ont été commis, mais vous risquez de déclencher une guerre civile. Croyez celui qui vit dans les rues depuis que le Dominion s’est retiré. Nous sommes à un cheveux de diviser notre population. De cela, Cardassia n’a vraiment pas besoin! Si la guerre civile éclate, cela sera véritablement la fin de notre Empire. Les yeux de Targott brûlait maintenant d’une flamme toute patriotique. - Cardassia n’est pas encore morte, ne nous tirons pas nous-même dans le pied! Nous pouvons encore retrouver la gloire ancienne, la force, la puissance, mais il faudra user de diplomatie et de patience. - Cardassia n’a pas besoin de la Fédération pour se redresser! s’exclama soudain Tekor, piqué au vif par les propos de Targott. - Vraiment? Vous croyez peut-être ce que vous venez de dire, Tekor? ironisa Targott. Encore une fois, le vieux Cardassien s’approcha de Tekor et le regarda droit dans les yeux avec une force que Tekor ne soupçonnait pas. - Combien de temps cela fait-il que nous nous débattons pour nous redresser? Combien d’année? Combien de pertes? Combien d’échecs? Désirez-vous vraiment que je vous le rappelle? Que je le rappelle à cette assemblée? La sagesse, Tekor, c’est d’être capable de reconnaître lorsqu’un changement est nécessaire. Et ce changement, il est nécessaire MAINTENANT. Vous ferez bien ce que vous voudrez après, mais pour l’instant, Cardassia a besoin de la Fédération. Cardassia a besoin d’un appui. Encore une fois, Targott délaissa Tekor pour s’adresser à l’assemblée en général : 265 - Alors voilà. Je vous demande simplement de réfléchir à ce que je viens d’apporter à votre attention. Si vous désirez à tout prix la justice, vous pouvez très bien l’avoir, mais vous aurez à vivre avec les conséquences de vos actes. Ce fut le tour de Gul Davar de parler : - Je suis d’accord avec vous, Legate Targott. L’exécution du Commodore Tellan serait totalement désastreuse pour la situation politique et sociale de Cardassia, mais les choses ne sont plus si simple. La population sait ce qui s’est passé. Comment redorer l’image de la justice si on laisse courir des criminels au nom de la politique extérieur? Cela ne risque-t-il pas de montrer le gouvernement sur un jour de faiblesse? - Seul le meurtre de l’Ambassadeur et l’arrestation de Tellan ont été rendues publiques. Il faut à tout prix taire cette histoire d’évasion de cette T’Kar et de ce Harker, sinon, la situation prendra une tournure encore plus dangereuse. - D’accord, d’accord... mais pour Tellan? - Et bien, l’équipage de l’USS Indépendance ne mène-t-elle pas une enquête interne? Donnez-leur un peu plus de temps! Faites-en une enquête conjointe! Je ne sais pas, moi! Si l’on sait quoi dire à notre peuple, on peut leur faire comprendre ce que l’on désire. Pourquoi ne pas se servir de cette enquête comme d’une démonstration de la magnanimité cardassienne? L’important, c’est d’avoir l’air d’être en contrôle, d’avoir l’air fort. Que dis-je! L’important, c’est de prendre le contrôle, subtilement certes, mais nous n’allons sûrement pas laisser ces stupides incidents scinder Cardassia en deux! =/\= Lorsque Denis Roy pénétra dans le bureau du Premier Officier Matolck, il avait la gorge nouée, craignant de se voir annoncer des mauvaises nouvelles, ou encore d’être à nouveau semoncer sur la situation à bord. Matolck ne semblait cependant pas de mauvaise humeur. Il avait même sur le visage un air légèrement dubitatif, teinté d’incrédulité. - Que se passe-t-il, Lieutenant-Major? demanda Roy derechef. Matolck leva les d’incompréhension. yeux vers son TIC et haussa presque les épaules - Je viens de recevoir un appel prioritaire de Cardassia. Le Legate Tekor vient de m’annoncer qu’il est prêt à nous accorder un sursis plus généreux pour notre enquête. Nous avons jusqu’à demain midi pour lui faire parvenir les résultats de notre enquête. SL #107 – Visao Le conseiller était de retour dans son bureau … Il s’assit lourdement dans sa chaise … Il y resta pensif quelques minutes regardant les étoiles par le bureau … Il prit 266 Robert et commença à écrire un de ses nombreux mémos et notes en tout genre. Celui-ci, contrairement à son habitude ne dit rien et se contenta de cliqueter. « Cette histoire d’enquête comment a avoir des répercutions non négligeables sur l’équipage, notre commanding officer est toujours dans les geôles cardassiennes … Il va devenir urgent de communiquer sur ce problème si l’on veut éviter les rumeurs. Il me faut préparer la campagne d’informations et enrayer les bruits qui commencent à circuler ici et la … J’ai fais mine de ma perdre un peu partout comme à mon habitude et j’ai pu relever les premiers signes … Je m’étonne de ne pas avoir encore été dévoilé en 4 ans de service …Je devrais préparer une note concernant tout cela à notre FO … Je prendrais en charge avec Miss Lioux le contrôle des rumeurs … End Log … » Il soupira et se rendit prêt du synthétiseur … « Earl grey, chaud, sucré » … Il se promena dans son bureau la tasse, chaude entre les mains tout en réflechisssant … L’impulsion tardait à venir … Finalement il repris Robert et dicta à haute voix (HP : On peut supposer que la reconnaissance vocale est au point avec Robert lol ! :p) … - Robert … Ouvre le dossier de Zeemia Lioux - Ok boss ! … Bip tut bip … HEYYY ! Mais ça fait un bail que tu l’as pas ouvert ! Ca date de … - Oui bon ! On ne t’a rien demandé ! - Bon je me tais ! Mais c’est uniquement parceque je sens que tu ne contrôles pas la situation ! - Dis plutôt que tu as la trouille que Cassandra te fasse faire un stage klingons (HP : Les plus anciens comprendront !) - HEUUU … PASSONS ! J’suis en mode reconnaissance vocale ! Au moins je saurais que tu ne feras pas de fautes ! - Bien … Allons y … Miss Lioux aujourd’hui a enfin baissé ses barrières émotionnelles … Depuis la mort de Sothar je la sentais très retenue comme culpabilisant d’être toujours en vie ou bien de devoir manquer à ses engagements envers notre ancien chef ingénieur. Comme je le craignais, elle restait attaché à son passé mais je crois qu’elle vient de le réaliser. Les choses ont été difficiles mais le pire est passé maintenant. Je souhaiterais néanmoins pouvoir veiller un peu sur elle … Le travail de deuil peut enfin commencer pour elle … Les espoirs qu’elle fonde sur Rox Tellan sont immenses et j’espère que notre CO reviendra à bord. Si malheureusement la justice cardassienne le condamnait à mort, le choc serait énorme pour elle. Dans ce cas je devrais vraisemblablement demander une thérapie sur lys 5 ne pouvant me charger de cela moi-même à cause des liens qui nous unissent depuis le Zhian’Tara. End Log » Robert cliqueta et enregistra le rapport … Talvin d’étendit sur son propre divan et ferma les yeux se laissant bercer par le silence … SL #108 – Vela =/\= Bureau de la Sécurité =/\= Le Chef de la Sécurité venait de renvoyer Horton qui lui avait rapporté un padd avec les dernières indications concernant les chefs d’accusation pesant contre T’Kar et Harker. 267 Assis, affaissé presque, dans le siège du responsable de ce département qu’il rêvait d’être mais avait tant de mal à assumer, il passait en revue les rapports cardassiens et la synthèse effectuée par l’ordinateur à partir des données qu’il possédait et des aveux de Lagaffe. C’était accablant. Un instant, il reposa l’appareil et se passa une main sur le front, soupirant profondément. Sa main en profita pour descendre sur ses paupières, comme s’il avait voulu jeter un voile sur toute cette histoire, l’oblitérer, la rejeter ans l’ombre. Puis il se reprit, s’ébroua et se concentra à nouveau sur les données. Il passa rapidement sur ce qui concernait Harker et s’arrêta sur la partie relative à la scientifique : « Pourquoi, se mit-il à marmonner, pourquoi ? Qu’est-ce que tu pouvais bien y gagner ? » Il se leva, se mit à faire les cent pas, les bras croisés dans le dos. Il se sentait à nouveau gagner par l’impatience, mêlée à la frustration de ne pouvoir participer à l’enquête sur le terrain. Matolck avait été catégorique, Denis avait conforté l’ordre. Le sursis conféré contre toute attente par les autorités cardassiennes n’y avait rien changé. Sentant l’énervement le gagner, Fenras jeta le padd sur son bureau et appela l’un de ses hommes en place : VELA : Frisssk, des nouvelles ? FRISSSK : No, sir. VELA : Que faites-vous ? FRISSSK : Avec Dunkin, nous interrogeons les témoins de l’hôtel et compilons les données. Sont pas bavards. VELA : Je vois. Et Grey ? FRISSSK : Le bleu ? Il est avec Miss T’Pak, dans la chambre. VELA : Seuls ? FRISSSK : Non, c’te blague ! Kabal est avec eux, ainsi que Castonguay. VELA : Je ne plaisantais pas, Frisssk. FRISSK : Je m’en doutais, sir. T’PAK : Frisssk, venez ici je vous prie. J’aurais éventuellement besoin de vos compétences. FRISSSK : On m’appelle, chef ! Je vous laisse. VELA : OK. Tenez-moi au courant. FRISSSK : Bien sûr. Frisssk out ! C’en était trop. L’Andorien sortit sur-le-champ de la salle et s’engouffra dans le premier turbolift… =/\= les geôles de Cardassia =/\= Pour le commodore Tellan, la situation, quoique bizarrement familière, devenait insupportable. Rompu à toutes formes de négociations, considérablement expérimenté malgré son relatif jeune âge, doté d’une volonté hors du commun, il n’en avait pas moins l’impression qu’il finirait par baisser les bras, et plus tôt et plus facilement qu’il ne l’aurait voulu. 268 Il n’y pas si longtemps, il était dans un autre temps, un autre univers. D’autres personnes le détenaient, le torturaient. Il avait souffert, terriblement, compulsivement, car sa souffrance physique se mêlait à la douleur d’avoir perdu tous ceux qu’il chérissait, ceux pour lesquels il s’était donné corps et âme, s’était sacrifié. Littéralement. Seul, vivant contre toute attente, loin des siens, il aurait pu se laisser aller et avouer tout ce que ses geôliers d’alors désiraient obtenir de lui. Mais non. Il avait trouvé des ressources insoupçonnées et avait tenu bon. Serrant les dents. Se raccrochant à des souvenirs, à des espoirs. Le besoin de penser que l’Indépendance avait réussi à passer, que son équipage avait survécu, qu’il était en route vers Lys V et que sa bien-aimée continuerait sa vie. Sans lui. Il rouvrit les yeux. Toujours cette lumière orangée qui baignait l’endroit. Pourquoi ? Ni agressive, ni violente, elle ne semblait pas être aussi gênante que les autres sources lumineuses destinées à faire craquer un détenu. Sauf qu’elle ne s’éteignait jamais. La cellule n’avait pas de mur. Placée au milieu d’une salle de dimensions imposantes, aux murs blancs d’une dizaine de mètres de haut, au plancher métallique d’un gris mat semblable à de l’aluminium brossé, la cellule en elle-même avait des dimensions modestes : à ce qu’il en savait, sans doute un carré de 3 mètres de côté. Car elle n’avait pas de limite visible. Pas de mur, ni grille. Rien sur le sol ne marquait la frontière entre la cellule et la salle de surveillance, et le plafond demeurait invisible, en raison des projecteurs orangés qui y étaient suspendus. Rox avait bien cherché sur le sol quelque chose qui pût marquer l’endroit où se situaient les limites de sa prison transparente : rien, aucune marque. Le problème, bien entendu, est que la cellule en était bien une, car il lui était impossible de quitter la surface qui lui avait été assignée. Et la manifestation de cette impossibilité n’était pas toujours la même : lorsqu’il avait voulu éprouver les limites qui lui avaient été fixées, il avait parfois eu l’impression de s’enfoncer dans une mélasse invisible, comme s’il tentait de traverser la paroi d’un ballon de baudruche indestructible ; d’autres fois, son épine dorsale était traversée par une série de chocs électriques répétés qui lui faisaient perdre tout contrôle de ses muscles, et il s’effondrait, tel une marionnette désarticulée, agité de tremblements insoutenables ; d’autres fois encore, il rebondissait sur une surface verticale palpable qui le repoussait en arrière avec une violence proportionnelle à son élan. Le pire, c’est que ces parois n’étaient pas fixes. Il le savait grâce au seul meuble qui lui avait été assigné, une sorte de cube de métal cerclé d’un bois clair, de 50 cm d’arête, servant de toilettes rudimentaires. Rien d’autre. Pas de lit, de table. Et donc, si à certains moments il pouvait faire tranquillement le tour de ce cube « hygiénique », à d’autres il ne pouvait s’en approcher que sous certains angles. Il avait ainsi fini par comprendre qu’il était comme un insecte sous un bocal en verre qu’on déplace, afin qu’il heurtât les parois au bon vouloir des geôliers. Car lorsqu’il s’endormait, la plupart du temps en chien de fusil, il ne se passait pas une demiheure sans qu’il ne soit réveillé par l’une des sensations horribles mentionnées plus haut. La pire, dans ces cas-là, était celle où il avait l’impression qu’une épingle 269 chauffée au rouge s’enfonçait douloureusement à travers son cervelet jusqu’à son coccyx et qu’il manquait s’étrangler en vomissant le peu de nourriture qui lui était accordée et que ses sphincters se relâchaient spasmodiquement, le laissant s’agiter sur le sol souillé de son sang et de ses excréments. La chose faisait beaucoup rire les rares gardiens qui passaient dans la salle, mais ces derniers se lassaient assez vite du spectacle d’un homme nu, avili et humilié. Il le regrettait presque, car la solitude était devenue plus insupportable encore que la douleur. Mais les sentinelles affectées à sa surveillance devaient avoir reçu des consignes strictes : pas de contact direct avec le prisonnier. Les heures passaient ainsi, laborieuses, vaines et cruelles. Seul il était, seul il souffrait. On ne venait même plus l’interroger, et cela aussi commençait à lui manquer. Certes, en ces occasions, on le frappait sans ménagement, mais on lui laissait également l’occasion de s’exprimer. Il ne manquait dès lors jamais de tenter un trait d’humour laconique dont il avait le secret, ce genre qui exaspérait Gul Davar. Là aussi, il avait fini par comprendre à quel point sa situation embarrassait le Cardassien qui dissimulait mal sous une fierté brutale une inquiétude grandissante. Toujours lucide, Rox Tellan en avait déduit que les choses ne devaient pas se passer aussi bien que ça, « là haut » - car il en était venu à la conclusion qu’il devait être maintenu quelque part sous la surface de la planète. Jamais il ne cédait à la tentation de poser la moindre question : ses deux dents ôtées, ses lèvres explosées, son nez sans doute écrasé lui avaient fait comprendre qu’il était inutile de quémander. Et le capitaine de l’Indépendance avait sa fierté… Mais celle-ci, et toute l’endurance dont il était capable, commençaient sérieusement à être insuffisantes. Et Rox referma les yeux, se focalisant sur la seule chose qui le maintenait encore : Zeemia… SL #109 – Roy - Dans l’intérêt de conserver de bonne relations avec la Fédération, nous allons admettre que vous preniez en charge les mesures disciplinaire concernant l’accusé T’Kar. Néanmoins, ce qui reste ambiguë, c’est ce que l’on peut faire avec le dénommé Harker. Dans la salle de conférence, l’équipe judiciaire qu’avait monté Denis rapidement, histoire d’entrer en négociation avec le gouvernement Cardassien sur le sort des deux « évadés ». Les Cardassiens s’étaient tellement montrés coopératif que s’en avait fait peur au chef des opérations, bien que ce dernier savait que « politiquement parlant », la Fédération était en bien meilleure posture pour tenir ses positions que les membres du gouvernement de l’Union Cardassienne, qui déjà avait du reculer sur plusieurs points dans la gestion de la main d’œuvre pour obtenir le soutient Fédéral. Autour de la table se trouvait le Conseiller Visao, qui avait du abandonner sa période de repos, le Lieutenant Q’Tip qui avait interprété les rapports de la sécurité dans l’optique judiciaire fédérale sous délégation de tâche de M. Vela qui ne savait plus où donner de la tête ainsi que le Lieutenant Major Matolck qui se tenait à l’écart des plans de vue de la caméra, histoire de suivre ce qui se passait et garder un œil sur 270 ce qui l’intéressait plus particulièrement, les développement de l’équipe du Dr T’Pak au sol. Les sentiments de l’équipage, comme de ces quatre personnes, n’étaient pas tout à fait clairs. Entre le stress des alertes, la perte du Commodore Tellan, le retour des enfants prodiges devenus rapidement moins appréciés et tout ce brouhaha qui demandait à tout le monde de suivre une cadence sans trop être certain du but après avoir débuter un semblant de début de permission. Les membres de l’équipage se montraient irascibles face à leur annulation de permission, désespérés de la perte de l’officier commandant, indignés de la conduite, dont ils savaient peu, des officiers évadés et en même temps éreintés de se battre dans l’inconnu et l’incompréhensible. Ça se lisait de différentes façons, sur les différents visages. Sur celui du chef des opérations, c’était une lassitude au niveau du regard et de geste très souvent mous. Lorsque le Legate Tekor passa au sujet du « dénommé Harker », Denis dut se retenir de laisser échapper un soupir. C’était très délicat comme situation : Cardassia accusait le tacticien d’espionnage, dont il s’était lui-même accusé en plus d’être à la tête de la Corporation TKL. On avait appris que ce geste avait été fait par amour, à l’aide duquel on pouvait le disculper d’être le grand manitou de TKL… Mais il était fort difficile de le disculper d’espionnage, sans en plus entacher la réputation de Starfleet qui utilisait ses capacités pour espionner un peuple en reconstruction. Ça ne faisait pas très joli pour un pouvoir politique se vantant d’avoir d’aussi beaux principes. Le chef des opérations fit un signe à Q’Tip qui entama la lecture de ce qui devait s’être déroulé selon les rapports reçu. - Donc hier, vers notre 14 h 25, donc vers 76.13 de votre calendrier, le Commandant Harker se présente au bureau de la police militaire Cardassienne de la Capitale de Cardassia Prime. À ce moment, il se montre impétueux, outrepassant les chaînes de commandement de Starfleet, réquisitionnant la libération de « son officier », dont il fut question tout à l’heure, précisant que c’est la femme qu’il aime. Ensuite, changeant de discours, il prend la responsabilité des actes de T’Kar, propose de s’échanger comme prisonnier. Le Klingon reprit son souffle et continua sur le même ton. - Loren, officier militaire cardassien l’ayant reçu, lui mentionne bien clairement que c’est un échange auquel se plier serait bien idiot, Harker étant mal positionné maintenant pour s’enfuir, étant seul et ayant admis un crime. Croyant peut-être améliorer sa chance d’obtenir un « marché », le Commandant Harker s’accuse d’être en possession de plusieurs images d’informations vitales de l’état Cardassien. Loren se sent donc autorisé de le mettre sous verrous et procède aux interrogatoires de rigueur. Tekor avait écouté patiemment, hochant de la tête sans plus. Aucun changement dans son expression dure, car il devait retenir son sens de l’honneur Cardassien qui voudrait faire comprendre aux officiers de Starfleet ce qu’il en coûte de venir troubler la vie de la Cardassie. Le chef des opérations reprit ensuite, histoire de donner maintenant l’opinion qu’ils s’étaient faits. 271 - Tout d’abord, Légate, Starfleet présente à Loren toutes ses excuses concernant le comportement exécrable du Commandant Harker face à lui, c’était un grave manque de politesse et des procédures établies par Starfleet pour les négociations. Tekor laissa échapper un « merci ». - Ensuite, comprenez que nul à bord n’est autorisé à connaître les plans de l’Intelligence de Starfleet. Néanmoins, nous croyons peu probable que le Commandant Harker soit vraiment en possession de quelques informations sur Cardassia. Ce genre d’action, vous qui avez eut un service d’information des plus développés devriez le savoir, n’est pas digne de quelconque espion. Votre interrogatoire ne vous a rien donné, ni même vos télépathes. Comme il a été dit, Harker aimait la jeune femme appréhendée et a probablement inventé le tout sur le coup de l’émotion, histoire de pouvoir sauver sa bien aimé. Le Cardassien sembla admettre ce que disait l’officier de Starfleet mais éleva quand même une légère objection. - - Mais nous n’avons pas non plus la preuve qu’il n’est pas non plus un espion. Vous savez, vous comme moi, que nos « télépathes » ne sont pas reconnus comme étant les plus reconnus de la galaxie… Vous avez parfaitement raisons. Laissez-moi par contre mettre en perspective ce qui arrivera au Commandant Harker peu importe ce qui en est. Plusieurs charges pèsent contre-lui sans même le fait d’avoir mis une mission d’espionnage en péril. Il sera donc puni en conséquence. Soit, mais s’il part avec des informations sur Cardassia, votre service d’intelligence pourra les retrouver… Je vous accorde ce point, mais croyez-vous Starfleet capable d’envoyer en mission d’espionnage des hommes aussi instables, répondit le conseiller qui voyait surtout à ne pas manquer les points qui ferait fléchir les Cardassiens : les évidences faisant appel à leur propre intelligence. Tekor savait que l’officier de Starfleet avait raison, l’Ordre Obsidien n’avait pas gardé en ses rangs les officiers qui flanchaient à la première difficulté. Néanmoins s’il n’avait pas montré une certaine réticence face à Starfleet, ils auraient cru les hommes d’états cardassiens complètement réduits à néant dans leur force. Il plia donc de façon polie mais ferme : - - Force m’est d’admettre que votre raisonnement est bon, mais bien que nous vous laissons agir sur la pénitence de Harker et T’Kar nous nous attendons à recevoir un suivi des mesures correctives prises envers vos officiers, Commandant Roy. Ce sera fait, soyez-en certain. Les relations entre l’Union Cardassienne et la Fédération s’en trouvent renforcées. Mais bien entendu… Tekor terminé. Lorsque les trois officiers eurent disparu de l’écran de son bureau, l’officier Cardassien émit un soupir. Bien qu’il n’avait eut d’autre choix politique que de se plier aux revendications fédérales de punir eux-mêmes les prisonniers, il aurait bien aimé voir ces officiers qui s’étaient cru tout permis sur Cardassia croupir dans une 272 des cellules cardassienne. Il regarda alors Targott qui avait suivit lui aussi les négociations hors du champ des caméras… - Voilà, nous avons plié… Non mon cher Tekor, nous avons fait pour le bien de Cardassia… * ** Lorsqu’il entra dans le turbolift, suivi de Q’Tip, Denis était à nouveau nerveux. Cette fois-ci, il n’essaierait pas d’obtenir quoique ce soit des Cardassien, maintenant il devait annoncer ce qu’il avait obtenu, il se voulait porteur de la « bonne nouvelle ». Mais comment annoncer à deux de ces coéquipiers que la bonne nouvelle pour eux était que ce ne serait pas un tribunal pénal cardassien qui les jugerait, mais leurs pairs sur leurs actions commises face à Starfleet. Ce n’était pas tout à fait joyeux, mais bien qu’il ne se sentait pas à l’aise d’aller l’annoncer, il réussissait à garder un air droit en pensant à la déception qu’il ressentait face aux deux officiers. La cabine s’arrêta au pont 3 où il retrouva Vela, laissant Q’Tip. Denis croisa le regard tout aussi las du chef de la sécurité. Par une tentative qu’il s’expliquait mal, le troisième aux commandes tenta de raviver un peu l’atmosphère : - Vous savez, ça aurait pu être pire… Pire en quoi ?, répondit le chef de la sécurité un brin dérouté. Eh bien, nous aurions pu devoir nous battre contre une horde de borg en chaleur à main nue… Franchement, je me demande ce qui est le pire entre ta supposition et le fait de travailler ainsi comme des démenés à essayer de réparer les inconsciences des autres… Denis passa tout à coup en mode culpabilité… - Je… Euh… Je suis désolé Fenras… Cette fois ce fut Fenras qui se sentit coupable de s’être plein auprès de Denis qui faisait son possible pour réparer ses torts pourtant. Il ne put néanmoins rajouter un mot, déjà ils se trouvaient face aux cartiers de T’Kar. Près de la porte se tenait debout Horton et Castonguay. Les deux officiers seniors saluèrent les hommes de la sécurité et sonnèrent. Il n’y eut pas de réponse. Vela sentit monter en lui un début de colère, mais Denis, lui haussa simplement les épaules et fit ouvrir la porte. Dans la première pièce, il n’y avait personne. Il se dirigea donc vers la chambre où il trouva T’Kar étendue sur son lit, les yeux rivés sur le plafond. Elle porta attention aux deux nouveaux venus quelques secondes et reporta son attention vers le plafond. - Je ne veux voir personne, dit-elle, surtout pas lui. Une nouvelle montée de colère en l’officier de la sécurité. Denis ne connaissait pas l’animosité profonde entre T’Kar et Vela, mais pu sentir que ce n’était pas la joie. Le chef des opérations n’étant pas venu là en bourreau fit simplement un signe à Fenras de retourner dans la pièce d’à côté (qu’il dut répéter vu la surprise du chef de la sécurité) et se retrouva seul avec la Vulcaine. Denis ne la connaissait en rien. Oh il avait entendu parler de son caractère irascible, mais comme Cynthia Keffer, il ne 273 s’était pas arrêter à ce qui s’était dit. Il devait admettre qu’elle ne donnait pas l’impression d’être tout à fait ouverte. - Mlle T’Kar, je crois que vous serez heureuse d’apprendre que nous venons d’obtenir que vous soyez entre nos mains concernant vos méfaits. Bien. Denis se sentit tout simplement mal devant cette froideur. Il comprit néanmoins qu’elle était consciente qu’elle n’était pas blanche… - Néanmoins je suppose que vous savez que vous n’êtes pas sortie de tout trouble… Oui. Bien… Y a-t-il autre chose que vous voudriez savoir ? SL #110 – Lioux Pour une première assignation, c’était toute une assignation! L’Ingénieur demiBajoran avait eu quelques peines à saisir la situation, mais tranquillement, il commençait à comprendre de quoi il retournait. C’est que Chris Grey n’avait seulement jamais rencontré le Commodore Rox Tellan. Il savait seulement que le Capitaine de l’USS Indépendance était accusé du meurtre d’une Ambassadeur Cardassienne, meurtre qui aurait supposément eut lieu dans cette chambre. À voir l’état de la pièce, et la quantité de sang répandu sur le sol, il était indéniable qu’un acte violent avait été commis ici. Mais de là à savoir si le Commodore Tellan en était responsable... C’est que l’enquête était doublement compliquée par le fait que c’était la milice Cardassienne qui avait eut accès la première à la scène de crime, et que celle-ci n’avait pas le même respect pour les procédures judiciaires que StarFleet. De plus, l’ensemble des preuves retenues contre le Commodore se trouvait à présent dans les bureaux de Cardassia, et il ne restait à l’équipe de StarFleet que la scène du crime, à peu près intact. Aurait-il seulement les rapports d’autopsie? Grey leva les yeux sur ses collègues. Kabal montait la garde sur le pas de la porte, alors que Castonguay fouillait chaque centimètre du tapis qui couvrait le sol de la chambre d’hôtel. Le Dr. T’Pak, quant à elle, s’attardait bien entendu aux évidences biologiques laissées derrière par la police de Cardassia. À voir le dévouement et le zèle des officiers en sa présence, Chris Grey ne pouvait douter de l’affection que l’équipage vouait à leur Commanding Officer. Ce devait être un grand homme. T’Pak, s’adressant à qui voulait l’entendre, remarqua à voix haute : - Selon les données du tricorder médical, il ne semble pas y avoir eu d’échange de fluide entre le Commodore Tellan et l’Ambassadeur Cardassienne. À moins que le couple ait été interrompu avant la fin de l’acte, ce qui serait tout de même surprenant en observant la répartition de sueur sur les draps du lit. C’était la façon Vulcaine d’affirmer que le Commodore Tellan n’avait visiblement pas eu de relation sexuelle avec l’Ambassadeur. Miss Lioux serait sûrement soulagée de 274 l’apprendre, quoique si on lui disait sur le même ton, elle le prendrait probablement un peu mal. Se joignant au mouvement, Castonguay en profita pour donner ses observations aussi : - Il y a ici une trace de pas ensanglantée qui ne figure pas dans le dossier des Cardassiens. Soit ceux-ci ne l’ont pas vu, ce qui prouvent à quel point ils sont compétent, soit ils l’ont volontairement ignoré, conclut l’Officier de Sécurité. - Intéressant, affirma la Vulcaine T’Pak. - J’ai moi aussi découvert quelque chose d’intéressant, lança à son tour Chris Grey. Le demi-Bajoran se tenait sur le pas de la porte, armé lui aussi d’un tricorder. - Il semblerait que cette porte ait été récemment forcée deux fois. - Deux fois? s’enquit Kabal, qui de son poste ne perdait pas une seule syllabe de la conversation. - Étrange, conclut simplement T’Pak. - On peut assumer que la porte a été forcée une première lorsque la police Cardassienne a fait son entrée, affirma Castonguay d’un ton confiant. - Mais alors, continua Kabal, quelqu’un était peut-être déjà entré de force pour déposer le cadavre de l’Ambassadeur dans la chambre du Commodore?! Cette trace de pas que vous venez de trouver pourrait donc avoir été laissée par le véritable meurtrier qui quittait la scène du crime. Après tout, sa position n’indique-t-elle pas que la personne ayant laissé cette empreinte quittait la pièce? Le grand Officier semblait jubiler à l’idée d’avoir trouvé un indice qui pouvait amener à la disculpation de son CO adoré. T’Pak haussa très vulcainement un sourcil. - Encore selon les données de mon tricorder, je peux affirmer que la femme cardassienne a bel et bien été tuée ici. La quantité de sang déployée sur les draps et le plancher, comparée aux données d’analyse des blessures qu’elle a subite (selon les maigres informations que nous ont procurées les Cardassiens) en font la preuve. Cependant, l’absence de sueur et de plis sur les draps suggère qu’elle ne s’est pas débattue. - Elle était peut-être droguée? proposa Castonguay. - Ou à tout le moins inconsciente, renchérit Kabal. - Je vais ramener un échantillon de sang à bord pour vérifier vos théories, conclut simplement T’Pak avant de reprendre pour la énième fois son analyse de la scène de crime. 275 =/\= Zeemia Lioux, exténuée, s’était réfugiée dans ses quartiers après sa longue discussion avec Talvin Visao. Elle s’était couchée sur son lit (immédiatement rejointe par le gros chat blanc Saturne) et s’était visiblement assoupie lorsqu’elle fut tirée de ses rêveries par le carillon de la sonnette. Elle se leva et s’étira, remit un brin d’ordre dans sa chevelure. De nouveau, le carillon retentit, tel un appel suppliant. La jeune femme bleue soupira. En pénétrant dans son salon, elle lança un "Entrez" qui déclencha l’ouverture de sa porte. Sans plus attendre, celui qui avait sonné entra. Lioux fut surprise de constater qu’il s’agissait de V’Tek. - Bonjour, fit-elle en souriant au Ulian. Je peux faire quelque chose pour vous? Celui-ci se laissa tomber dans le fauteuil le plus proche. - Peut-être... Je n’en sais trop rien. Immédiatement, Zeemia se dirigea vers lui et s’assit à ses côtés. Son doux visage s’était empli de sollicitude. - Que se passe-t-il, V’Tek? Parlez-m’en, je suis certaine que je pourrai vous être d’un quelconque secours. Les yeux du Ulian plongèrent dans ceux de l’assistante-Conseillère. Distraitement, il approcha la main du menton de la jeune femme bleue et caressa sa peau soyeuse. Zeemia eut un mouvement de recul. Aussitôt, V’Tek se redressa dans son fauteuil, se racla la gorge avec un peu trop d’empressement, et commença à parler : - Je crois que vous avez remarqué que mon comportement a été, pour le moins, étrange, ces temps-ci. Touchant son visage, les sourcils froncés, Zeemia ne put qu’approuver. - C’est le moins que l’on puisse dire, affirma-t-elle avec un peu de méfiance. - Je... Je ne sais pas trop ce qui m’arrive. On dirait... On dirait que mes sentiments son anormalement décuplés. Je... J’ai parfois même l’impression d’être en train de développer une véritable paranoïa. Je me sens insécure, incertain, et beaucoup plus agressif. Il baissa le regard, fixant un point X sur le plancher. - Même l’affection que j’éprouve pour vous semble s’être anormalement accrue, et je me vois pris de sentiment de jalousie envers le Commodore Tellan, et même envers les autres ingénieurs qui discutent avec vous. J’en ai même frappé McAnicien, l’autre jour. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi il ne m’a pas rapporté au Commandement. Je croyais qu’on allait me relever de mes fonctions. V’Tek releva timidement les yeux, et un sourire erra sur son visage en constatant que les joues de Zeemia s’étaient empourprées. 276 - Et on dirait que je ne suis pas le seul Ingénieur dans cet état, poursuivit le Ulian. Plusieurs de mes hommes sont aussi très agressifs, et je ne peux croire qu’il s’agisse simplement d’une question de stress collectif. J’ai eu vaguement conscience d’échanges de propos assez salés entre mes gars, et certains semblent assez amochés, ce qui me porte à croire qu’il y a eu des incartades physiques en mon absence. V’Tek haussa les épaules. - Le pire, c’est que je ne me rendais compte de rien. Je n’ai réalisé ce qui se produisait que depuis ce matin, alors que j’ai pris une journée complète de repos, loin de l’Ingénierie. - Réfléchissez bien, V’Tek. Êtes-vous capable de me dire quand est-ce que tout cela a commencé? demanda gentiment Lioux. Quel est le premier incident qui vous vient à la mémoire? - Ce sont ces maudites caisses! s’emporta immédiatement le Ulian. Celui-ci s’empourpra à son tour en réalisant à quel point son ton de voix était déplacée. - Je m’excuse, bafoua l’Acting Chef Ingénieur. - Ce n’est rien. Continuez. - Et bien, la première fois que je me suis senti ainsi, c’est quand je suis tombé sur ces satanées caisses qui ont envahi une partie du cargo bay adjacent à l’Ingénierie principale. Nous utilisons cet endroit pour stocké le matériel que nous désirons avoir à portée de main. Hors, avec ses caisses dans le chemin, il n’y a plus moyen de rien ranger là! J’ai envoyé une requête au Département des Opérations depuis des lunes, mais personne n’est venu vérifier ce qui se passe. Zeemia fronça de nouveau les sourcils (pour une toute autre raison, cette fois). - Voilà qui est étrange. Je connais très bien Denis, et je sais que ce n’est pas du tout son genre de négliger ses affaires. Peut-être votre requête a-t-elle été perdue? - Peu importe! gronda encore V’Tek. En tous cas, je peux vous dire qu’immédiatement, je me suis senti particulièrement découragé et agacé par la présence de ces maudites boîtes! Et pas moyen de savoir ce qu’elle contienne. Les scans que j’ai fait ne sont pas concluants. - Pourquoi n’avez-vous pas averti personne? demanda Zeemia, un peu exaspérée. - J’ai fait un rapport au Département Scientifique! s’emporta encore V’Tek. Mais là également, on semble ignorer mes requêtes! Pas surprenant que je me sente paranoïaque! Lioux posa une main délicate sur l’épaule du Ulian. - Du calme, V’Tek. Ne vous mettez pas dans cet état. Essayez de vous détendre. 277 L’Ingénieur serra vainement les poings. - Je crois que je peux plus me calmer, Zeemia. Je me sens... agressé, impulsif. Je... - Fermez les yeux, demanda la jeune femme avec toute à la fois douceur et fermeté. V’Tek obtempéra. Zeemia l’imita immédiatement. Elle se concentra sur sa respiration, inspirant et expirant profondément, cherchant à faire le vide dans son esprit. Lorsqu’elle fut convaincu qu’elle avait atteint un stade de détente suffisant, elle laissa tomber les barrières qu’elle utilisait pour contenir son pouvoir, et tenta de déverser tout ce calme qu’elle avait en elle sur V’Tek. Ce faisant, elle put sentir l’agitation extrême de l’Ingénieur, et elle eut elle-même de la difficulté à ne pas se laisser emporter. Un bruit retentit soudain dans ses quartiers, la faisant sursauter. À côté d’elle, V’Tek sursauta aussi et ouvrit les yeux. - Qu’est-ce que c’est que ça? s’enquit le Ulian, à peine plus détendu qu’avant. Zeemia tendit l’oreille. - Un message sur mon terminal. Elle se tourna vers V’Tek. - Attendez-moi ici, je reviens tout de suite. Elle se précipita dans sa chambre et appuya sur le voyant lumineux qui clignotait. À l’écran, le visage d’Alam Targott s’afficha. - Legate Targott! s’exclama Lioux. Que me vaut l’honneur? Le vieux Cardassien lui sourit. - Miss Lioux... toujours aussi radieuse, à ce que je vois. Vous intéressez-vous toujours autant à la botanique. La jeune femme bleue soupira. - Monsieur Targott, je crains avoir autre chose en tête ces temps-ci. Elle se renfrogna un peu. - Vous savez, Legate, vous pouvez contacter l’Indépendance par les canaux officiels, maintenant, plutôt que de discuter avec moi sur un canal encrypter. Notre Chef de la sécurité va avoir ma peau lorsqu’il va apprendre que je vous ai fait la causette. Le vieux Cardassien était toujours aussi souriant. - Ah oui! Ce cher Vela. Il aime aussi beaucoup les plantes, je crois. Est-ce que je me trompe? 278 Lioux dévisagea Targott. - Où voulez-vous en venir, mon cher Cardassien? demanda-t-elle sarcastiquement. - Et bien, je voulais vous inviter à une excursion botanique toute particulière. J’aurais des spécimens remarquablement intéressants à vous faire voir... Peut-être, vous et votre Chef de la Sécurité, pourriez-vous venir me rencontrer aux coordonnées que je vous envoie à l’instant? Zeemia essaya de lire dans les yeux de vieux Cardassien le sens véritable de ses paroles, mais sans succès. - Je vais faire mon possible pour y être, Targott. Vous savez que je ne peux résister à une telle demande. Après tout, la botanique, c’est ma passion. Passion que je partage effectivement, d’ailleurs, avec mon bon ami Vela, ajouta-t-elle en souriant exagérément. Sur l’écran, le visage de Targott fit place au logo de la Fédération des Planètes Unies. Zeemia, pressée, retourna dans son salon, pour découvrir que V’Tek lui avait entre-temps faussé compagnie. - Merde! murmura-t-elle. Elle n’avait cependant pas le temps de se lancer à sa poursuite. Quelque chose lui disait que ce qui l’attendait sur Cardassia était beaucoup plus urgent. =/\= Convaincre Fenras Vela de se plier au jeu d’un Cardassien qui ne lui inspirait guère confiance n’avait pas été une mince affaire. Zeemia avait dû user de toute sa persuasion pour faire céder le Chef de la Sécurité. Alors qu’elle sentait le picotement familier du téléporteur envahir son corps, elle ferma les yeux et inspira profondément. Elle devait bien se l’admettre, elle avait un peu peur. Elle se devait aussi d’admettre que l’appréhension de Fenras Vela était bel et bien justifiée. Qui sait dans quel guêpier ils pouvaient être en train de se fourrer? Se faire téléporter ainsi, dans un coin perdu de Cardassia, sans savoir ce qu’ils allaient rencontrer... Lorsque Zeemia ouvrit à nouveau les yeux, elle en eut carrément le souffle coupé. Le paysage qui s’offrait à elle était d’une beauté à peine imaginable. La jeune femme bleue s’attendait à se trouver sur une des quelconque plaines décharnées de Cardassia Prime, mais ce n’était pas du tout le cas. À son nez affluaient mille parfums floraux, mille odeurs d’épices. Sur le sol à ses pieds s’étendaient une prairie couverte de fleurs merveilleuses, toutes plus splendides les unes que les autres. Une brise fraîche courait sur sa peau, transportant des pétales légers comme des flocons de neige qui caressaient doucement son épiderme. Les arbres secs s’étaient couverts de feuilles d’un vert qu’aurait plus jalouser la plus belle des émeraudes. Il y avait en cet endroit une véritable explosion de vie! Pendant quelques secondes, Zeemia en oublia tout ce qui la troublait, s’imprégnant simplement de la beauté des lieux. 279 La voix de Targott, tout à côté d’elle, brisa le silence : - Il y a plut, ici, hier. - C’est... c’est magnifique, ne put que bafouer Lioux. - N’est-ce pas? répondit avec fierté le vieux Cardassien. Cette plaine est comme Cardassia. Sous ses allures sèches et dégarnies se cache une grandeur, une vivacité... Tout cela était là depuis des années, dormant. Il n’a suffit que de quelques gouttes d’eau... Zeemia se retourna vers Targott en souriant. - Vous voilà maintenant poète, Legate? Le vieux Cardassien lui rendit son sourire : - J’ai été, il y a longtemps, un homme charmeur, admit-il avec une pointe d’orgueil. Laissez-moi vous promettre, Miss Lioux, que je vous ferez parvenir un spécimen de chacune de ces fleurs, de chacun de ses arbres. - Je vous en remercie, Monsieur Targott, de tout mon coeur! répondit la jeune femme bleue avec une véritable fontaine de reconnaissance. Pour peu, elle aurait posé ses lèvres sur les joues du vieil homme! Les yeux de Zeemia se posèrent alors sur Fenras Vela, qui les observait sans rien dire, mais en désapprouvant visiblement. Lioux se raidit instantanément. Elle s’éloigna de Targott et se dirigea timidement vers l’Andorien. - Monsieur Vela, voici Alam Targott. Monsieur Targott, laissez-moi vous présenter notre Chef de la Sécurité, Fenras Vela. Les deux hommes échangèrent une poignée de main, plus par civisme que par enthousiasme. Fenras ne se gênait pas pour dévisager le vieux Cardassien. Il comprenait maintenant pourquoi son subordonné, Touvock Junior, se méfiait de cet homme. Chacune des fibres de l’être de l’Andorien semblait se réfracter au contact de Targott. Il aurait été bien incapable de dire pourquoi, mais Vela était certain que celui-ci cachait quelque chose. Une vipère mielleuse, voilà l’effet que lui faisait le vieux Cardassien. Vela était aussi un peu inquiet, car Targott n’était pas venu seul. Quoique se tenant à l’écart, deux officiers de la milice cardassienne avait les yeux poser sur eux. Il était en désavantage numérique. Fenras était d’ailleurs certain que Zeemia faisait une piètre combattante, et il avait maintenant peur de ne pouvoir pourvoir à la sécurité de la jeune femme si jamais la situation tournait mal. La meilleure tactique selon Vela, dans ce cas-là, était de parer les coups, aussi l’Andorien amorça l’offensive. - Et maintenant, Legate Targott, allez-vous nous dire le motif véritable de cette petite rencontre? demanda Fenras avec toute l’assurance qu’il était capable de démontrer. 280 Targott s’esclaffa. - Monsieur Vela, vous êtes exactement que je me l’étais imaginé, déclara-t-il avec humeur. - Ce genre de commentaire sympathique amadoue peut-être la plupart de vos interlocuteurs, mais n’ont pas leur place dans une discussion avec moi, lâcha froidement Fenras en jetant un regard moralisateur à Zeemia. - Je vois, je vois, lança Targott toujours avec amabilité. Son attitude se modifia alors. Il laissa apparemment tomber son rôle de vieil homme engageant et se transforma en "Legate-par-excellence". - Bien sûr, affirma-t-il presque vulcainement, cette histoire de botanique n’était qu’un prétexte pour vous faire venir ici. Il se tourna cependant vers Lioux et, pendant un moment, reprit son attitude conviviale. - Quoique ma promesse de vous faire parvenir ces échantillons de plantes soit tout à fait véritable... Son tournant de nouveau vers Fenras, il avait reprit toute son attitude militaire, et l’Andorien sentit au fond de lui une pointe d’admiration pour l’homme qui lui faisait face. Il semblait prêt à s’adapter à toutes situations sans le moindre effort, sachant naturellement quelle attitude adopter. - Même si je crois avoir réussi à freiner les débordements haineux du gouvernement et des militaire, je n’étais pas certain qu’il était très sûr d’employer les canaux de communication standard, aussi ais-je inventer cette histoire bidon pour pouvoir vous faire venir ici, expliqua Targott. Je vous avertis d’ailleurs d’avoir vos hommes à l’oeil. Une nouvelle erreur de leur part et même mon influence et la crainte d’une guerre civile ne pourront servir à contenir l’animosité de certains d’entre nous. Fenras hocha la tête en signe d’accord, se demandant si c’était effectivement une intervention de Targott qui avait fait faire volte-face à Cardassia et qui avait facilité les négociations. Si c’était le cas, sa méfiance était-elle finalement justifiée? L’Andorien se renfrogna : "Ce n’est pas le moment d’avoir des doutes!" s’intima-t-il mentalement. Targott fit signe à l’un des Cardassiens qui l’accompagnait de s’approcher. Celui-ci obtempéra. Fenras se mit sur ses gardes, remarquant que le sous-officier qui s’amenait semblait porter quelque chose. Targott s’empara des deux paquets que son subordonné portait, puis tendit le premier à Vela. Il s’agissait d’un petit contenant de verre scellé dans lequel se trouvait une petite masse blanche et rouge. Le visage de Zeemia se vida de toute couleur lorsqu’elle réalisa ce dont il s’agissait. Fenras, lui-même, sentit son estomac se nouer. - Cette dent appartenait à Rox Tellan, confirma Targott avec un malaise évident. C’est la procédure standard sur Cardassia de retirer une molaire aux criminels. L’opération n’a pas été faite avec douceur... 281 Targott hésita avant de poursuivre : - ... aussi certains tissus de la gencive sont-ils restés attachés aux racines de la dent. Je crois que vous aurez ainsi possibilité d’analyser ces tissus pour déterminer si Rox Tellan était droguer au moment du meurtre de l’Ambassadeur. Zeemia sentit que ses jambes voulaient se dérober, aussi s’appuya-t-elle au bras de l’Andorien Fenras pour arriver à rester debout. Targott tendit à Vela le second paquet. Celui-ci était opaque, quoique de forme oblongue. - Ce paquet contient l’arme du crime. Puisse l’analyse dans vos laboratoires permettre d’identifier qui a porter le cou fatal. J’ai fait les arrangements nécessaires pour que vous ayez l’autorisation d’observer ces deux pièces à conviction. Vous n’aurez pas d’ennuis. Fenras Vela dévisagea un moment le vieux Cardassien. - Pourquoi faites-vous cela? demanda-t-il, méfiant. - Miss Lioux ne vous l’a-t-elle pas dit, ou refusez-vous simplement de la croire? questionna à son tour Targott. Je crois en la paix, en l’avenir de Cardassia vivant en harmonie avec ses voisins. La guerre nous a ravagé, pratiquement détruit à jamais. Je crois au changement. La violence à causé notre perte une fois de trop, il est maintenant temps de se tourner vers autre chose, Monsieur Vela. Sur ce, Targott tourna les talons et s’en alla rejoindre ses hommes. Fenras Vela et Zeemia Lioux échangèrent un regard circonspect, puis, au signal de l’Andorien, disparurent dans un tourbillon de molécules bleues. L’un des sous-officiers de Targott regarda son supérieur avec des points d’interrogation dans les yeux. - Legate, vous avez pris un risque énorme en venant ici, mais encore plus en obtenant l’autorisation de partager des éléments de preuve avec des Fédérés. Cela en vaut-il vraiment la peine? Le vieux Targott regarda l’emplacement où Zeemia Lioux venait de disparaître et, avec un sourire énigmatique, répondit simplement : - J’en suis plus que certain... SL #111 – T’Kar Denis se sentit tout simplement mal devant cette froideur. Il comprit néanmoins qu’elle était consciente qu’elle n’était pas blanche… - Néanmoins je suppose que vous savez que vous n’êtes pas sortie de tout trouble… 282 - Oui. - Bien… Y a-t-il autre chose que vous voudriez savoir ? P : T'Kar La vulcaine ne prenait même pas la peine de regarder Denis, elle fixait le vide, la machoire serrée et une froide résolution dans le regard. T'Kar : Je n'ai rien à vous demander, je sais exactement comment tout va se passer. J'ai déjà vécu pareille situation. Les deux officiers entendirent la porte d'entrée s'ouvrir puis se refemer. Vela venait de quitter les quartiers de T'Kar, surement irrité et éxaspéré par toute cette affaire. La vulcaine fit un sourire sans joie et émit un rire moqueur. Denis fronça les sourcils, il y avait certaines choses qu'il ne comprenait pas. Roy : Puis-je savoir une chose? T'Kar : Rien ne m'oblige de vous répondre mais demandez toujours. Roy : Pourquoi avoir fait cela? T'Kar : Quoi donc? Roy : Vous savez très bien de quoi je veux parler. Il y eut un silence que Denis s'empressa de rompre. Roy : Est-ce moi ou vous essayez de saboter votre carrière? La vulcaine en eut un hoquet de surprise, elle regarda enfin Denis. T'Kar : qu'est-ce que vous me chantez là? Roy : Cette histoire de TKL Corporation, tout comme votre "excursion" sur Cardassia, est une plaisanterie, vous cherchiez autre chose mais quoi? Roy se pencha légèrement sur elle. Roy : Qu'est-ce qui peut bien pousser un officier comme vous à faire de telles bétises? Même si vous ne me répondez pas maintenant, cela ne changera pas beaucoup, vous devrez y répondre et vous expliquer. T'Kar : Je perpétue la tradition... Roy : Vous ne vous en sortirez pas en plaisantant, T'Kar et vous le savez. A votre place, je... La vulcaine se leva d'un bond et se campa devant leTIC du Big I. T'Kar : Mais vous n'êtes pas à ma place! Alors ne parlez pas sans savoir. Vous avez fait votre travail, maintenant laissez-moi. Roy : Vous vous trompez, je n'ai pas fini mon travail. T'Kar se détourna de Denis et s'assit de nouveau sur son lit. Roy soupira et lui dit avant de quitter les quartiers de la vulcaine : 283 Roy : Vous ne devriez pas vous mettre Vela à dos. Si il y a une personne qui peut vous aider sur ce vaisseau, c'est bien lui. T'Kar attendit une minute après le départ de Denis puis elle se rendit devant son terminal personnel. Elle hésita un moment puis contacta l'infirmerie. On lui passa Jason après quelques réticences. T'Kar : Jason, tu es au courant. Harker : Oui, on vient de m'avertir. Et je suis bien soulagé. T'Kar : Soulagé? Tu crois qu'ils vont se contenter de nous taper sur les doigts et nous gronder? Tu as peut-être une chance de t'en sortir à peu près mais moi, je n'en ai aucune. Avec un dossier comme le mien, ils ne peuvent que me virer de Starfleet. Harker : N'est-ce pas ce que tu voulais? T'Kar : Je... Peut-être... Je pensais qu'après tout, ma véritable place était auprès de mes enfants mais maintenant... quelque chose a changé... Harker : Qu'est-ce qui a changé? T'Kar : Tu es là. Les deux officiers discutèrent encore un moment puis T'Kar éteignit son terminal et commença à faire les cents pas. Elle avait certes déjà vécu pareile situation, elle était nerveuse et la dernière phrase que lui avait dit Denis la tourmentait. Pourtant, elle n'avait jamais eu besoin de l'aide de personne. Toute sa vie, elle s'était vanté de pouvoir se débrouiller seule, c'était une de ses fiertés. Elle avait pu se détacher d'une famille très envahissante qui aurait fini par lui manger sa propre vie et sa propre personnalité, elle avait pu se sortir d'une cour martaile lorsqu'elle avait tué le romulien, elle avait réussi à s'échapper des géoles d'un sombre empire... "Seule dans ses défaites comme dans ses réussites" aurait pu etre sa devise. C'était une manière de vivre qu'elle avait adopté depuis sa plus tendre enfance, pas forcément par choix mais par obligation. Elle n'avait de comptes à donner à personne, aucune explication à faire, elle n'avait pas à se confier, à partager ses sentiments. C'était ainsi qu'elle s'était construit et c'était ainsi qu'elle était devenue égoiste et froide. Elle l'avait avoué à Davis : elle n'était capable que de voir sa petite personne, oubliant les gens qui l'entourent. Mais à présent, Denis, et même Harker, lui faisait comprendre que seule, elle ne pouvait pas s'en sortir convenablement. Demander de l'aide à Vela lui paraissait inconcevable. Mais si elle ne faisait rien, elle était persuadée qu'elle ne pourrait pas rester auprès de Jason et cette pensée lui fit mal au coeur. SL #112 – Harker Tu es là ! C'est mots résonnait encore dans l'esprit du jeune tacticien. Cette voix si douce qu'il aimait tendrement. Ainsi, ses sentiments étaient partagés. Mas ces derniers événements allaient-ils tout gâcher ? Jason aimait bien se dire que non, que tout ce qui était arrivé sur Cardassia n'était qu'un rêve. Malheureusement, ce n'était pas le cas. L'équipage du Big 1 venait de lui sauver la peau et Starfleet intelligence était au courant de ce qui s'était passé c'en était certain. Il se surpris à rire seul dans son coin tandis que Ivafaire le surveillait de près. Puis il entendit une voix familière. ROY: Voulez-vous bien me dire ce qui s'est réellement passé ? 284 HARKER: Je crois que vous savez tout...ou presque. ROY: Presque ? Qu'est-ce que cela inclut ? Savez-vous que vous avez mis en danger une mission de l'intelligence ? HARKER (souriant): Croyez-moi Cmdr Élite, ma mission était loin d'être en danger même s'il croyait que j'étais un espion. ROY(un peu en rogne): Et vous trouvez ça drôle ! HARKER: Premièrement je ne suis théoriquement pas un espion.Je n'étais que le messager. Deuxièment, me croyez-vous assez fou pour avoir risqué ces informations ? ROY: Si je me fie à votre dossier du Kodiak, je serais porté à croire que oui Cmdr ! Vous avez failli violer la prime directive temporelle pour retrouver la femme que vous aimiez ! Alors là je n'imagine même à quoi vous étiez prêt pour T'Kar. HARKER: Écoutez moi Denis. Ils n'ont rien trouvé dans mon esprit prouvant que j'étais un espion et ils n'auraient rien trouvé je peux vous l'assurer. ROY: Avec des télépathes on ne peut être sûr de rien. HARKER: Je suis aussi un télépathe actif Denis et je peux vous affirmer que leur tentative d'abattre mes barrières étaient inutiles. Ça chatouillait, un léger picotement. Mais soyez-en sûr, ils n'auraient rien trouvé. Je ne suis pas au courant de ce que l'agent m'a fait entré dans la tête. Il était télépathe aussi. J'ai bien vu quelques images, mais je ne suis pas en mesure de dire ce que c'était. Aussitôt les images entrés dans mon esprit, il se sont enfoui au plus profond tel que j'ai moi-même de la difficulté à les localiser et croyez-moi personne ne connait mieux mon esprit que moi. ROY: avec leur méthode d'interrogation ils vous auraient fatigués et même assomé. Vos défenses auraient été brisés. HARKER: Erreur. J'ai un peu de diffuculté à contrôler mes dons. Tout ce qu'ils ont réussit à faire c'est de me faire sentir plus de rage et en plus de la leur... à chaque coup, il renforcait mes barrières. Une barrière émotionnelle se nourit d'émotion. Je peux vous dire que sur cette planète ma tête est en sécurité. Parce qu'en bas, il y a des tonnes de personnes aggressives, haineuse ! ROY: Je vous qu'il est inutile de discuter avec vous ! Serz-vous prêt à faire faire aux conséquences de vos actes ? HARKER: Soyez-en sûr Cmdr Élite! J'attend ce moment avec impatience ! SL #113 – Grey T'PAK venait de se teleporter a bord de l' independance pour faire ses analyses. Grey se retrouvant pour la premiere fois sur le terrain esperait avoir fait sur la vulcaine, car si il arrivait a faire bonne impression sur une vulcaine alors il avait de bonnes chances de faire egalement bonne impression sur les autres membres de l 'equipage. Il reprit son inspection de la piece assiste par CASTONGUAY. 285 GREY: avons verifie, la presence ou la non presence d 'appareil de surveillance dans cette chambre? Nous somme sur cardassia et dans la chambre qu 'occupait un membre de starfleet et pas n 'importe lequel. CASTONGUAY: je vois ou tu veux en venir. Je ne sais pas mais il n 'y a pas de mal a refaire cette recherche. Grey se sentait a l 'aise avec ses deux coequipiers, meme si la presence de la vulcaine avait semble mettre sur ce lieux une pesante atmosphere, mais n 'est ce pas le sentiment de toute personne n 'ayant pas l' abitude de les frequenter. KABAl continuait a surveiller le couloir, mais la remarque de GREY le fit sourire. KABAL: tu pense que nos amis cardassiens auraient mis sous surveillance notre Capitaine? GREY: je ne veux pas jouer les paranos mais, meme si l 'ancien regime est tombe, je pense qu 'il reste parmis les dirigeants des personnes revant encor du passe glorieux de leur Empire, deplus ils avaient l 'un des meilleurs service de securite interieur de a galaxie. Tout en disant cela GREY passait la piece au tricorder en esperant trouver la signature emise par un appareil de surveillance si petit soit il. Sa recherche sembla veine lorsqu 'il percut la trace d 'une signature electronique au niveau du plafond au dessus du lit. Il alla cherhcer une chaise ne voulant salir le lit au cas ou il y auraut encor des indices a erifier sur ce dernier. Montant sur la chaise il se hissa jusqu 'au plafond et chercha la presence d 'un appareil de surveillance. Il faillit renoncer lorsque son attention fut attirer par un petit detail pres de l 'eclairage. Il scanna l 'appareil avec son tricorder en esperant trouver la frequence exact sur laquelle pourrait emettre cet appareil de surveillance. lorsque son tricorder s 'aligna sur la frequence de l 'appareil, GREY enregistra le signal residuel. GREY: il n 'est plus en service mais il semble qu 'il a garde en memoire des donnees. Je vais le recuperer, on aura plus de chance de les extraires sur le vaisseau. Sur ces mots GREY recuperra l 'appareil. KABAL: tu pense que la police cardassianne n 'etait pas au courant de sa presence? et qu 'ils l 'aurait laisse sur place? Moi j 'en doute. GREY: qui sait, ils peuvent n 'avoir aucune connaissance de sa presence ou on t-il pense qu 'il n 'y aurait rien d 'important. Il semble qu 'il n 'ait pas etait place la recement. Puis redescendant de sa chaise, et la ramenant a sa place. GREY: ou se trouve le synthetiseur? Car le capitaine a dut etre drogue pour qu 'il laisse quelqu 'un mettre un corps pres de lui, il se peut que les responsables de ce piege se soit servi du synthetiseur. Il leur aurait suffit de modifier le programme pour que le synthetiseur ajoute aux commandes passees une drogue. Tu en pense quoi Kabal? 286 KABAL: GREY: Sur ce c Bon je il se vais 'est voir dirigea si vers pas je peux faire l 'appareil, parler arme de idiot. ce synthetiseur. son tricorder. *A nous deux, tu vas me montrer ce que tu as dans les tripes. Si mon pere me voyait, lui qui croyait que mon travaille ne consisterait qu 'a reparer le moteur, la je mene une enquete un peu comme lui lorsqu 'il cherche a decouvrir la verite sue le passe d une culture ancienne*, sur ces pensees Grey arriva devant le synthetiseur. Et commenca sa recherche. Lorsque son tricorder lui signala effectivement que le synthetiseur avait subit une reprogrammation, il faillit lacher un petit cri de victoire, mais le garda pour lui, deplus il ne restait plus qu 'une trace de l 'act mais pas une preuve direct de l 'effet de la reprogrammation. Legerement depite Grey decida de faire son rapport aupres du Lt Vela GREY: Grey au Lt Vela, je vous envoi les premiers resultats obtenus par nos recherches et continuons nos investigations. ---------------------------------------------------------------Pendant ce temps a bord de l 'independance. V'TEK etait encore sous l 'emotion de sa rencontre avec l 'assistante-conseillere Lioux, mais surtout de la brutalite avec laquelle, elle avait mis fin a leurs discussions. Il etait la a lui parler avec le coeur et elle elle l 'abandonne pour une communication. Il senti la colere monter en lui.Il se rendit compte que cette colere envers la douce Zeemia Lioux etait deplace, elle aussi avait des soucis et plus impottant que les siens. Il devait avoir quelque chose dans ses caisses, c 'est surement l 'explication du changement de comportements de ses hommes, mais si le Doc et son equipe....non c 'etait surement sa paranoia qui le faisait penser cela, de toute facon il aurait au moins une reponse. A t-il raison d 'etre paranoiaque ou pas. SL #114 – Vela =/\= A bord de l’Independance =/\= Le petit bruit de carillon. Léger ; presque imperceptible. Le sous-lieutenant Laporte leva la tête et observa les volutes de particules bleutées miroitantes se condenser en deux formes humaines. Le temps d’un battement de paupières, et Miss Lioux se matérialisait en compagnie du lieutenant Vela. Ce dernier hocha la tête en direction de l’officier qui vint à sa rencontre et s’enquit abruptement des raisons de l’absence de Gilse. Il lui fut répondu que M. Roy l’interrogeait présentement sur les circonstances des téléportations non autorisées de membres de l’équipage. Cela eut le don d’engendrer une petite grimace sur le visage de l’Andorien et un léger sourire sur celui, assorti, de l’assistante-counselor. C’est à ce moment que l’enseigne Lécule annonça l’arrivée du First Officer. Lioux eut un sursaut et interrogea du regard son compagnon de téléportation ; un peu gêné, Fenras se raidit, se râcla la gorge le temps de récupérer un peu de sang-froid et 287 s’expliqua : « Miss, avec tout le respect que je vous dois, et vous savez combien je vous suis redevable, vous n’alliez tout de même pas penser que je nous aurais laissé partir sur Cardassia sans en aviser M. Matolck ? » L’exquise femme bleue ne cilla pas : les derniers événement semblaient avoir renforcé cette autorité qui lui manquait auparavant, une confiance en elle qu’elle s’efforçait de redistribuer à tous ceux qui en avaient besoin autant qu’elle – à commencer par le Chef de la Sécurité. D’un gracieux mouvement de hanches, elle fit porter le poids de son corps sur la jambe droite, posa délicatement un coude sur la console de téléportation et, s’y appuyant à peine, lui répondit : « M. Vela, vous avez fait ce que vous deviez faire. Inutile d’essayer de vous justifier. Bien sûr, j’aurais préféré que tout cela demeure entre nous mais… (elle ne broncha pas lorsque la porte de la salle s’ouvrit pour laisser passer le FO arrivant d’un pas décidé) vous avez des principes… et des ordres ! » Là-dessus, un sourire éblouissant. MATOLCK : Vela, du nouveau ? VELA, encore sous le charme : Monsieur ? Ah oui, la mission. Euh… LIOUX : Si vous permettez, nous avons quelques pièces intéressantes nécessitant des analyses approfondies… et rapides. Elle montra ce qu’elle tenait, et désigna du menton la pièce que portait Fenras. Ce dernier expliqua en quelques mots de quoi il s’agissait et la jeune femme bleue put admirer la vitesse avec laquelle les joues du Lieutenant-Major s’empourpraient, sans doute sous l’action combinée de la fureur et de la honte. Il convoqua Denis Roy dans son office et demanda à l’Andorien de tout mettre en œuvre pour avoir un premier rapport d’analyses dans l’heure suivante. Puis il s’en fut, non sans remercier chaleureusement miss Lioux et gratifier le Chef de la Sécurité d’une brève tape sur l’épaule. La jeune femme se retourna alors vers Fenras, faisant une curieuse mimique en levant ses sourcils d’un air interrogateur. Son compagnon se tint coi, cherchant une réponse sur le visage de la conseillère. Celle-ci, rompant le silence, dit simplement dans un éclat de rire : « Eh bien, Fenras, au boulot ! Allons ! » =/\= les geôles de Cardassia =/\= Le Légate Tekor observait Tellan qui se tenait assis sur les talons, une posture qui lui permettait de se reposer quelque peu en attendant le prochain changement de disposition des « murs » invisibles de sa cellule et de pouvoir se déplacer suffisamment vite pour ne subir que légèrement les conséquences d’un contact avec les parois. A ses côtés, un Cardassien au visage dur, que le capitaine de l’Indépendance n’avait pas encore vu jusque là. Bien que ses vêtements à la coupe sévère ne portaient aucun signe distinctif, la façon dont il se mouvait et s’exprimait (quoiqu’il fut trop loin pour entendre ce qu’il disait) laissait penser au Bétazoïd qu’il s’agissait d’un soldat, avec un grade élevé – un homme habitué à inspirer le respect chez ses interlocuteurs. Il avait d’autre part remarqué la déférence dont faisaient preuve les sentinelles qui avaient croisé son chemin : sa présence ici devait être exceptionnelle. 288 Les deux natifs de Cardassia devisaient en regardant par moments dans la direction de Tellan, comme des chasseurs occupés à déterminer de quelle façon ils pourraient accommoder le gibier capturé. TEKOR : Il est fort. ONVAR : Foutaises ! TEKOR : Vous vous voilez la face. Il est fort, c’est évident. ONVAR : Je ne me voile pas la face… (Il cracha en direction de la cellule virtuelle.) Vous en parlez comme de quelqu’un de respectable. TEKOR : Il l’est – à la façon dont ses hommes se démènent… ONVAR : Ca ne me plaît pas. Vous parlez comme Targott. TEKOR : Il faut dire qu’il marque des points. ONVAR : Il va falloir penser à préparer autre chose. TEKOR : Je ne veux rien avoir à faire avec ça. ONVAR, dédaigneux : Ne vous inquiétez pas. Vous ne serez impliqués que si ça tourne mal. En attendant, je refuse de les laisser gagner. TEKOR : Vous parlez de compétition. ONVAR : Je parle de guerre ! TEKOR : Est-ce bien raisonnable ? ONVAR : Oui. Cardassia doit redevenir ce qu’elle était. TEKOR : Au détriment de nos relations avec les autres puissances ? ONVAR : Oui ! TEKOR : Qu’il en soit ainsi ! SL #115 – Grey Après s 'être assure qu 'il n 'oubliait aucun coin et recoin, dans lequel les responsables du piège tendu a leur capitaine auraient put mettre d 'autres appareil de surveillance, ou par chance une caméra espion que les anciens services de sécurité auraient place et qui aurait été oublie par la suite mais fonctionnelle, il décida de retourner a bord pour pouvoir analyser les appareils et les analyses obtenus par son tricorder. Grey : Grey au Lt Vela, je remonte a bord pour y pratiquer une étude plus approfondie de ce que l 'on a trouve sur place, Kabal et Castonguay reste sur place et continue a récolter des informations. Encore sous l 'effet du comportement de l 'assistante-conseiller Lioux, le Lt Vela repondit au message avec une marque d 'énervement dans la voie, qu 'il trouva déplace et s 'en voulu de s 'être laisser prendre au jeu du commander élite Lioux. Vela : très bien Grey, et excusez moi pour le ton, mais j 'ai eu une journée déplaisante. Faite moi un rapport des la fin de vos analyses et le plus rapidement, je vous en serais grès. Fin de la communication. Ayant reçut l 'autorisation du Chef de la sécurité, Grey se prépara pour la teleportation. Grey : Grey a Independance, un a teleporter. --------------------------------------------------------------------------------------------------------289 Pendant ce temps sur l 'independance V 'tek se dirigeait vers l 'infirmerie pour s 'assurer que son problème de comportement et de paranoïa ne venait pas d 'une intoxication, lorsqu 'il vit passer la charmante Zeemia Lioux se dirigeant vers l 'infirmerie. V 'tek : Zeemia, je voudrais vous parler de....... mais devant la non réaction de l 'interpellée V 'tek se sentit outrage et se mis a la suivre pour pouvoir avoir une explication avec elle. Lorsqu 'il arriva a l 'infirmerie, il vit Lioux remettre a T'Pak un sachet. Cette dernière semblait occupée a analyser des données et s 'arrêta pour prendre se que lui tendait Lioux. Lorsqu 'elle vit V'Tek dans l 'ouverture de la porte. T'Pak : je peux faire quelque chose pour vous V 'Tek, mais j 'espère que cela ne prendra pas trop de temps car je suis occupe. Mais voyez avec l 'enseigne. Lioux : je suis désole V 'Tek pour tout a l 'heure mais si vous le désirez, passez mz voir plus tard et cela sera avec plaisir que nous continuerons notre discussion. Puis les deux femmes reprirent leur discussion au sujet de l 'avance de l 'enquête Puis elle se retourna vers Lioux et repris sa discussion. V 'Tek arriva a se contrôler et se dirigea vers l 'enseigne; qui le reçut avec toute la gentillesse dont elle pouvait faire preuve. Enseigne: Que puis je pour vous? V 'Tek : Depuis quelques jours, je souffre de problèmes de paranoïa et de crise de violence et voulait en connaître la cause. De plus il semble que d 'autres membres de l 'ingénieries souffrent des mémé symptôme. L' enseigne le fit s 'asseoir et commençât ses analyses. --------------------------------------------------------------------------------------------------Des que 'il se dématérialisa, Grey quitta la salle non sans saluer l 'ingénieur présent et se rendit a l 'ingénierie pour analyser les informations récupérées dans la chambre. Lorsqu 'il y arriva, il constata que l 'ambiance était chargée d 'une nervosité latente. Ne sachant pas trop ce que 'il se passait et ne voulant pas risquer d 'aggraver la situation, il se dirigea vers un poste de travaille et commençât ses analyses. Alors qu 'il était absorbe par sa tache, il ne vit pas attention a l 'enseigne qui l 'interpella et ceci sembla mettre se dernier en colère. L 'enseigne : Et Grey, le fait que tu sois affecte a une équipe ne te donne pas le droit de m 'ignorer, n 'oublie pas que tu vends d ' arriver et que tu n 'a pas en cor tes galons. Surpris par le ton employer, et par la raison de ce excès de colère de la part de son collègue, Grey mis un certain temps a réagir. Mais essaya de désamorcer la crise présente et d 'éviter de l 'envenimer, mais sans se laisser marcher sur les pieds. Ce 290 n 'est pas de sa faute si cet enseigne s 'était levé du mauvais pied et avait passe une mauvaise journée; Grey : Désole, je ne voulais pas te manquer de respect mais j 'étais totalement pris par mon travail et je ne pensais pas que tu t 'adressait a moi. il accompagna sa phrase du mémé sourire qu 'il avait tente sur le Lt Vela en espérant que cette fois ci, il obtiendrait l 'effet voulu. Mais il constata que cette fois non plus le résultat escompte n 'était au rendez vous. l 'enseigne : Tu me prend pour un idiot, il n 'y a qu 'un seul Grey a bord que je sache. Voyant l 'enseigne s approcher de lui avec l 'envia d 'en découdre, Grey se leva et lui fit fasse lui montrant qu 'il n 'était pas impressionne. Ce comportement sembla calmer les ardeurs de l 'enseigne qui s 'excusa. l' enseigne : excuse moi, je ne sais ce qui m ' a pris, d 'habitude je ne suis pas comme cela. Devant se revirement de comportement, Grey eu le beau rôle de jouer les magnanimes. Grey : je comprend et ne te fais de soucis, l 'incident est clos et pour me faire pardonner, je te paierai un verre des que j 'ai finit le travail que m 'a demander de faire le Lt Vela; Et sur ces paroles, ils retournèrent tous deux a leurs occupations. Grey : (pensee) j 'ai eu de la chance, une bagarre avec un enseigne aurait put faire tache sur mon dossier. Mais bon la crise semble être passée, remet toi au travail et plus vite. Il lançât une analyse du programme utilise, pour essayer de reconnaître la nature exact de se dernier et la signature de celui qui l 'a crée. En parallèle il essaya de récupérer les données restées dans la mémoire de la mini canera en espérant y trouver une image fantôme de la scène qui s 'est déroule dans cette chambre Son intime conviction était que le capitaine était la proie d 'une manipulation de certains dirigeants du nouveau gouvernement cardassien et espérait pouvoir non pas trouver une preuve mais au moins de quoi faire neutre un doute acceptable par les autorités cardassiennes et par celles de starfleet, car cette affaire il le savait aurait des répercussions auprès de Starfleet Command. SL #116 – Touvock Le jeune enseigne touvock, restait sur la passerelle comme il en avait reçu l' ordre, mes cependant il se disait qu' il ne pouvait rester là les bras croiser en attendant simplement les ordres. Touvock: Comment je pourrais faire pour que l' on puisse envoyer ces sondes sans être détecter..... là et la question évidement. 291 Juniors se mit au travail sur la consol de la passerelle. Tout en travaillant sur une nouvel configurations des sondes l' enseigne découvrait peu à peu qu' il ne pourrait envoyer ces sondes sans se faire détecter. Lasser de son échec juniors commençait a parler tous seul a voix hautes, de se qu' il avait vécu. " A ses cardassien dire qu' ils ont faillis m' avoir avec un simple et si petit tique........Une si petite chose........Mais...mais... bien sur la solution serait là...." Juniors se mit la tête en ébullition avec se fameux tique qu' il avait si malheureusement mis en danger. " Bien sur puisque nous avons la permission d' envoyer des équipes sur cardassia pour faire nos propres enquêtes, il ne peuvent détecter quelques chose comme des nanocites car seule nos téléporteur le savent eux...... Oui; ceci devrait porter ces fruits, si je peus fabriquer des nanocites en quantités suffisantes nous pourrions les envoyer en même temps que nos équipes d'enqueteur pour les disperser un peu partous sur cardassia, ce qui pourrait réduire notre temps de recherche afin de trouvait ce que nous recherchons..." Le jeune enseigne se mit a la tache pour modifier quelques nanocites afin qu' ils puissent rechercher la signature ADN de Rox Tellan.... Le temps s' écoulait, on pouvait deviner sur le visage de notre jeune enseigne, sa détermination à vouloir retrouver Tellan, la fatigue se faisait deviner sur son visage mais juniors ne lâchait pas prise, il continuait à travailler , sans relâche afin d' obtenir un échantillons de nanocites qui devrait rechercher non pas Tellan mais T'pak, juste pour faire une démonstration a échelle réduite avant de rentrer l'adn de Tellan pour éventuellement les envoyer sur cardassia. Juniors arrivait finalement a obtenir se qu' il cherchait, puis il se relâcha quelques instant, la fatigue gagner du terrain, il entendait encore cet voix en lui qui lui parler........ " bon maintenant ressaisissons nous il faut que je préviennent le chef pour lui faire par de mon idé." Touvock a Véla.... Vela: Qu' y a t' il juniors? Juniors: Monsieur, je voudrais vous faire par que j' ai peut être trouver une solution pour trouver tellan et de verrouiller un vaisseau de téléportation sur lui de manière permanente.... Véla: Tiens donc....(quelque secondes s' écoulèrent)...Veuiller me préparer un compte rendus complet et détailler sur votre idées et envoyer les moi a mon bureau. Sivotre idée est bonne j' en ferais par à qui de droit en attendant rester en alerte pour vos sondes... 292 Juniors: Yes sire, juniors terminer L' enseigne se décourageait de ne pouvoir passer à l' action immédiatement, mes comme lui disais son père adoptif, "un bon guerrier est celui qui connais le mieux sont ennemis, la patiente, le calme et la discipline font tous réunit une arme redoutable" En toute logique ce thermes serait efficaces mes juniors commençait a douter en l' attente de son chef Véla sur la proposition que juniors lui avait faites...... maintenant il ne lui restait plus qu' a avoir la patiente qu' un vulcain pourrais avoir avec l'impartialiter qui leur est dus..... SL #117 – Grey Cela faisait deux heures que l 'incident avec l 'enseigne etait passe et il commencait enfin a voir des resultats apparaitrent suite a ses analyses. L' ordinateur venait enfin de dechiffrer le programme utilise sur le synthetiseur et le resultat surpris agreablement Grey, ce progamme modifiait la composition de certains plats en y rajoutant quelque chose mais n 'arriva a savoir l 'effet obtenu par cet ajout et sa signature etait sans aucun doute cardassienne. GREY : (pour lui meme) c 'est mieux que ce que j 'esperais, mais cela m 'inquiete d 'autant plus. Bon voyons ce que donne la mini-camera et si le rsultat est aussi probant que le programme je crois que nous allons reprendre l' avantage sur les cardassiens. Ordinateur enregistre le resultat de l 'analyse du programme dans le dossier Grey-Bleu. Grey retourna vers la micro-camera et essaya de lui soutirer ce qu 'elle lui cachait. Alors qu 'il essayait d 'ameliorer la resolution des images fantomes qu' elle avait garde, il remarqua un petit detail alors qu 'il venait de l' ouvrir. GREY : (pour lui meme) cela confirme mes doutes et mes craintes. Ordinateur enregistre et rajoute au dossier Grey-Bleu : je viends de decouvrir que la microcamera retrouve dans la chambre qu 'utilisait le Capitaine est bien d 'origine cardassienne mais que sa presence dans la chambre est plus recente que j 'ai put le croire au debut. Cette camera n 'enregistre pas les images mais elle possede une memoire tampon que l 'on a essaye de faire griller. heureusement l 'operation ne fut pas une reussite totale et j 'ai put obtenir un film de bonne qualite, je ne me suis pas essaye a le reparer pour ne pas que l 'on puisse penser qu 'il a etait truque. Les images obtenues montrent le capitaine arrivant dans sa chambre seul, on le voit ensuite passer commande au synthetiseur, on peu distinguer qu 'il semble avoir un malaise. On ne peut voir la suite car la memoire est trop abine. Par contre la memoire a garde la signature du signal recut et il est cardassien; ordinateur joint au dossier la retranscription du signal. Fin de l 'enregistrement. Alors qu 'il se relevait et se massait le cou, il assista a une scene assez peu habituelle, deux membres de l 'equipage se prouvait leur attachement sentimental de maniere un peu trop demonstrative. Gene d 'assister a cela, mais consciend que ces deux ingenieurs violait le reglement, il se dirigea vers eux. 293 GREY : Escusez moi, mais vous devriez attendre d 'etre dans vos quartiers car si un officier vous surprennez, vous risquez d 'avoir quelques soucis. Ils le regarderent, puis la jeune femme se mis a rougir et son compagnon a baffouer; L 'enseigne : heu escuse nous, mais on a eue une.......... Ne trouvant pas ses mots, il quitta l 'ingenieurie suivit de sa compagne. GREY : Ordinateur transfere du dossier Grey-Bleu sur le Datapad et garde une sauvegarde du dossier. Une fois ceci fait, il pris le Datapad, et sorti de l 'ingenieurie pour se rendre au bureau du Lt Vela pour lui remettre son rapport. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Infirmerie de l 'Independance V 'Tek : Alors votre analyse donne quelque chose ? L 'infirmiere : Cela va me demander un peu de temps, mais je pense avoir les resultats d 'ici une heure. Et en attendant je vais vous placer en observation au cas ou vote etat evolurait. T 'Pak ecouta se qui se passait avec le chef ingenieur, mais son attention etait dirigeait vers les resultats qu ' elle obtenait de ses analyses faitent dans la chambre, pendant que les resultats du test fait sur l 'echantillon que lui avait ramene Lioux apparaissait sur l 'un des moniteurs. Elle constata que Lioux etait toujours presente, et se dirigea vers le moniteur. T 'PAK : Cela appartiend bien au Capitaine, mais pour le moment je ne peu rien dire de plus. Vous ne pouvez rien faire ici, si ce n 'est continuer votre discussion avec V 'Tek. Lioux compris que sa presence genait le medecin et se dirigea vers V 'Tek enfin de continuer leur discussion. -------------------------------------------------------------------------------------------------------Le bureau du Lt Vela Grey penetra dans le bureau du Lieutenant apres que celui ci lui en donna l 'autorisation, et le salua des son entree GREY : Lieutenant, voici le rapport sur mes recherches. VELA : Tres bien, faite moi un resume de ce que vous avez trouve, Grey. 294 Grey commencat le resume des resultats obtenus mais ce laissa vite emporter par son expose. VELA : Grey, venaisant au fait. GREY : Heu oui Lieutenant. Il reprit donc son expose et lorsqu 'il le termina, il put voir une certaine satisfaction sur le visage du Lieutenant SL #118 – Matolck Le pas-si-vulcain discutait avec Denis des derniers évènements et des dispositions qu’ils leur fallaient prendre. La libération de leur CO adulé tout d’abord. Mais ce point était en bonne voie puisque les Cardassiens montraient une bonne volonté étonnante et que les pièces du puzzle commençaient à se mettre en place. Il ne faudrait plus beaucoup de temps aux équipes assignées à l’enquête avant de pouvoir déterminer ce qu’il s’était réellement passé dans cette pièce…et ni Denis ni Matolck ne doutaient que ce serait à l’avantage de leur CO. Il leur avait semblé que, malgré le dossier noueux, il arrivait à la fin… Enfin presque. ROY : Il nous reste un point délicat à aborder. MATOLCK : Lequel ? ROY : Il y a eu des violations flagrantes des règlements Starfleet…deux pour être exact. Miss T’Kar tout d’abord qui a essayé de faire de la contrebande, et Monsieur Harker ensuite qui non seulement est allé dans une tentative désespéré tenter seul de libérer T’Kar mais qui en plus ce faisant a fait courir le risque de compromettre une opération de Starfleet Intelligence. En chef d’accusation, cela pourrait probablement être étudié de différentes façons, mais… Matolck réfléchit pendant quelques instants, repassant diverses options. Il grimaça à la pensée d’avoir à arranger le tout devant une cour et jugea les offenses. Puis il prit une grande inspiration : « Bon, je pense qu’il n’y a pas trente six solutions… simples. Faites les venir Monsieur Roy » Trois secondes plus tard, le communicateur du chef de la sécurité résonnait, demandant qu’on escorte les deux officiers ciblés vers le bureau du premier officier. Quelques minutes plus tard, les deux officiers se présentaient à la porte, derrière laquelle resta un Andorien avec une expression serrée ainsi que deux de ses subalternes se tenant bien droit. Alors qu’ils venaient d’entrer, Denis les mit tout de suite dans l’ambiance par un « gardeeeee à vous » glacial pendant que Matolck les fusillaient du regard. Comme il avait été convenu, le chef des opérations répéta les manquements des deux officiers au code de conduite de Starfleet. Il le fit sur un ton neutre, mais ferme et le tout, comme toujours dans les formes. 295 ROY : Lieutenant Commandeur T’Kar, vous êtes coupable d’avoir participer à une opération de contrebande. Commandeur Jason N. Harker, vous êtes coupable d’avoir tenté seul de libérer Miss T’Kar – manquement aux procédures établies –, aggravant ainsi la situation et pire en faisant courir de graves risques à une opération de Starfleet Intelligence. Vous vous êtes ensuite évader – et n’avez pas alors hésiter à ouvrir le feu sur les soldats – sachant que les force de l’ordre avaient procédé – à bon droit – à votre arrestation, mettant ainsi en péril les relations diplomatiques entre la Fédération des Planètes Unies et l’Union Cardassienne. Un silence pesant s’installa dans la salle sans que ni le Third In Command ni le First Officier ne cherchent à le dissiper. Après quelques minutes qui semblèrent paraître une éternité aux deux accusés, Matolck prit la parole. MATOLCK : Lieutenant Commandeur T’Kar, je dois avouer que je suis particulièrement déçu par votre attitude indigne d’un officier de Starfleet. Certes j’aurais dû m’y attendre à la lecture de votre dossier, mais à la demande de notre CO, il a été décidé de vous laisser une chance…après tout vous êtes un officier de Starfleet, et si Lys 5 vous a jugée apte, il nous fallait vous laisser votre chance. Mais là Lieutenant Commandeur, vos derniers actes sont dignes du pire des Ferengis ! Vous livrer à une minable opération de contrebande ! Vous un officier de Starfleet… Dois-je vous rappeler quels sont les principes de Starfleet Lieutenant Commandeur ? Ces principes que nous avons juré de défendre et d’appliquer en toute circonstance ? Un tel comportement est tout bonnement inacceptable ! Et c’est encore pire venant d’un officier de votre rang ! De plus, votre comportement intolérable a mis en danger notre Capitaine en compromettant nos chances de le récupérer…rien que pour cette raison je vous ferais passer en Cour Martiale ! N’y tenant plus de voir celle qu’il aimait accusée de la sorte, Jason essaya de prendre la parole. HARKER : Mais Sir, tout cela… Il n’eut pas le temps de continuer plus avant…Matolck l’interrompant par un « SILENCE » rageur. MATOLCK (hors de lui) : Quant à vous Commandeur, vous allez devoir perdre cette habitude d’intervenir à tort et à travers pour Miss T’Kar ! Vous n’allez pas me refaire la brillante manœuvre que vous avez effectué sur Cardassia ! Non seulement vous avez violé TOUTES les règles de sécurité, mais en plus grâce à votre brillante intervention, d’un officier accusé de contrebande nous sommes passé à un officier accusé de contrebande et un officier accusé d’espionnage ! Qu’est ce qui vous est passé dans la tête ! Et en plus, vous le faites au péril d’une mission de Starfleet Intelligence !!!! Je m’attendais à beaucoup mieux de la part de notre officier tactique !! Vous vous êtes comporté comme le derniers des acting sous enseigne Commandeur ! Descendre seul en pleine alerte pour essayer d’aller libérer T’Kar…vous croyez quoi ? Que les règles de sécurité sont là pour faire jolie ? Que vous êtes plus fort que tout le monde ? Il serait temps que vous compreniez que sur ce vaisseau on joue en équipe Commandeur. Je ne tolérerais pas des officiers qui n’en font qu’à leur tête et qui font passer leurs sentiments personnels avant leur 296 devoir ! Vous vous êtes engagé dans Starfleet, vous vous êtes engagé à défendre et appliquer les principes qui sont le fondement de notre fédération…vous ne vous êtes pas engagé pour aller compter fleurette à qui bon vous semble en faisant fi de toutes les règles en vigueur sur ce vaisseau ! Vous êtes un officier supérieur, et j’entends bien que vous agissiez comme tel ! Nous n’agissons pas comme le dernier des Klingons qui agit en fonction de ses sentiments…sur ce vaisseau vous êtes censé agir en vous servant de votre tête et non pas d’une autre partie de votre anatomie Commandeur ! Le demi vulcain laissant passer quelques instants pour se calmer avant de reprendre. MATOLCK : Votre comportement à tous les deux est totalement inadmissible et indigne des officiers de ce vaisseau. Il justifie d’une Cour Martiale ! Roy et Matolck observèrent les deux officiers qui restaient de marbre malgré la nouvelle qui venait de leur tomber dessus. MATOLCK (glacial) : Néanmoins, il n’est pas dans notre intention de vous déférer devant une Cour Martiale… Tout au moins pas cette fois. Par contre, outre vos quarts respectifs, vous êtes assignés à des travaux d’intérêt général jusqu’à nouvel ordre. Monsieur Roy vous donnera chaque semaine les divers travaux que vous devrez effectuer ! Pour le moment, vous allez aller me frotter la coque avec une brosse à chaussure ! ROMPEZ ! Alors que les deux officiers disparaissaient par la porte, Matolck et Denis se regardèrent en silence. Si l’un et l’autre était deux hommes tout à fait différents dans leur façon d’être, ils étaient cette fois tous deux rapprochés par cet étrange sentiment qui vous enveloppe lorsque vous accomplissez ce genre de sale travail… Le silence dura quelques instants. Le chef des opérations se ressaisi et finit par reprendre la suite de ses réflexions. ROY : Eh bien… Ça n’aura pas été mes plus beau jours à titre de Third in Command, Monsieur. Je vous reviendrai avec les conclusions sur l’opération des téléporteurs afin que l’on voie ce qui doit arriver avec Klemp… SL #119 – Touvock Le jeune enseigne attendais avec impatiente la réponse de son chef de sécurité Mr fenras Vela. Touvock marcher de long en large sur la passerelle l' esprit occuper par son incapacité a rester calme. Voici maintenant presque une heure qui c' est écouler, l' enseigne ne perdit pas espoir, et attendais en vain cette réponse. Lorsque soudain: "Vela a touvock." touvock: Yes sire! 297 Vela: enseigne j'aprecis la complexité de votre idée mais il va falloir penser a autre chose que les nanocites. touvock: (d' une voie plutôt non respectueuse) Mais sire, il me semble que se serait une bonne idée pour sortir notre co de cette périlleuse posture et........ juniors fut soudainement interrompus par Vela qui visiblement n'aprecia guère que celui-ci s' obstine...... Vela (d'un ton ferme): Enseigne!!!!.... touvock (d' une voie plutôt fébrile et incertaine): Sire. Vela: rejoignez moi tout de suite a mon bureau!!!! touvock: yes sire touvock se dirigea vers le turbolif, sentit qu' il venait de commettre une énième erreur, en répondant a son chef dans la manière qu' il a fait. " oulalala, mais que m' arrive t' il? pourquoi je perd mon sang froid?" Juniors marchait dans les coursives et arrivait au bureau de Vela, il s' attendait a prendre une bonne remonter de bretelle par son chef. Titut...... Vela: entrer! Juniors: Enseigne juniors au rapport sire..... Vela regarder avec un oeil froid et un regard vide le jeune enseigne, il le regardait tous en scrutant son padd, quelques secondes découlèrent, pour juniors ses secondes paraissait être des heures qui n' arrivait pas a découler, puis: Vela: Enseigne;(d' une voie ferme), quand je vous donne une réponse ou un ordre, vous devez le faire sans me poser de question, de ce fait en voulant persister de vous servir de ces nanocites vous contester ma décision et celle de notre fo, vous vous rendez conte de ce que vous faites enseigne? Touvock: heu.....sur le cou sire je ne me suis pas trop rendu compte de mon comportement. Vela: Justement juniors c'est là que le bas blesse, de la part d' un officier de la sécurité comme vous, j' attendais un peu plus de sang froid!! Rester stoïque et calme et la qualiter d' un bon officier de sécurité, ce que vous commencer a oublier.....Savez ce que sa aurait pus occasionner une pareil décision??hein??? Touvock: Cela avec un peu de recul aurait pus engendrais la destruction du navire et pir même une guerre avec la fédération? 298 Vela: Ha!!!!! vous voyez quand vous réfléchissez un peu plus!!! quelques secondes de silence apparus dans la pièce, juniors se sentit bien moindre face a son chef Vela, il compris que son empressement aurait pus être fatal pour beaucoup plus de personne que son commandant, Vela: Que vous arrivent il enseigne?, quand vous êtes arriver a bord en vous regardant je me suis dit que vous feriez peut être un bon officier de sécurité me serai-je tromper? Touvock: Non, enfin...je ne crois pas sire, seulement j' ai l' impression de me sentir inutile en restant sur la passerelle... Vela: sachez une chose enseigne si je vous ai laissez vous et personne d' autre de l' équipe de sécurité sur la passerelle c' est bien qu' il y a une raison non? touvock: yes sire! Juniors pour la première fois laisser apparaître sur son visage le doute qui l' envahissait, ce qui ne manqua pas a Vela de le remarquer. Touvock: sire permission de parler librement? Vela: allez y juniors. Touvock: Je commence a ne pas aimer les cardassiens sire, ils sont malicieux, sournois, et traître!!! Vela: ceci n' est pas que votre façon de penser enseigne, mais ils faut prendre en considération le fait que leur système de vie commune est développer sur cette façon de vivre pour eux ceci est naturel, ils pensent sans doute comme vous a notre sujet. Touvock: Je comprend ce que vous voulez me dire chef, et vous en remercie. Vela: Pour en revenir a notre histoire de nanites touvock, nous allons rien faire dans ce sens. Mais comme je vous sans un peu fatiguer je vous conseil d' aller vous changer les idées dans le holodeck.... TOUVOCK: Suis-je relever de mes fonction sire??? VELA: Non, ce n' est pas une "punition"(hp:désoler je n' arrive pas a trouver un autre mot que celui là), que je vous donne pour tout à l' heure, pour ça je vais mettre sur le compte du tiques a la condition de nous revenir comme vous êtes monter sur ce vaisseau!!! C' est à dire droit discipliner et stoïque , et surtout réfléchit, compris??? TOUVOCK: A vos ordre sire. VELA: maintenant romper!!!!! 299 Le jeune enseigne se retournait puis sortit du bureau de VELA, se dirigeant droit vers le hollodeck. " Comment ai-je était aussi cupide et non réfléchit dans ma certitude, si mon père le savait il me passerait un de ses savons comme dise les humains" Juniors arrivait devant les portes du hollodeck, puis s' adressas au panau de contrôle: "ordinateur je voudrait que tu me fasse une représentation du désert de ALGORE 5,en période nocturne" Ordinateur: le programme est charger et opérationnel "Merci..." juniors entra dans le hollodeck, devant lui se dressait un paysage merveilleux, un désert de sable bleuter par la nuit tiède et agréable parsemer de roche polis et lisse, dans le ciel claire et dégager de tous nuage on pouvait y voir les deux lunes d' un aspect bleuter aussi merveilleuse l' une que l' autre le jeune enseigne sentit un moment d' apaisement, il s' assit sur le sable et entrecroisa les jambes, puis calmement et doucement il posa ses mains sur l'interieur de ses genoux, les yeux regardant ces lunes puis commença sa méditation se faisant le vent carraissait sont visage . Le silence et de mise juniors commençait à reprendre de sa confiance dans sa méditation. SL #120 – Roy -- Retour en arrière -Denis avait convoqué N. R. Gilse dans une pièce contiguë au bureau des opérations internes du navire. De l’autre côté, les sous-officiers de gestion s’acquittaient des tâches de rapports sur la tenue du navire ainsi que des investigations sur les problèmes passés quant à l’autorisation des permissions et l’efficacité du rappel à bord des officiers. Rien de très passionnants, mais il fallait bien passer aux travers de ce qu’avait demander l’homme à la tête du département : il fallait des réponses. Cette petite pièce où s’était confiné le chef des opérations ainsi que l’opérateur des téléporteurs servait principalement à l’entreposage de blocs de données du département des opérations ainsi que tout autre babiole avec plus ou moins d’utilité : une unité antigravitique apportée là que personne n’avait vraiment pris la peine de rapporter dans sa salle de cargaison, une pile de PADD qui servait de réserve… Oh, c’était vraiment une salle à débarras, un vide probablement à combler auquel les concepteurs ne crurent pas nécessaire de trouver une utilité. Ce fut néanmoins dans cette petite pièce où Denis, n’ayant pas vraiment de bureau outre celui des opérations internes – peu intime pour ce genre de réunion – avait fait placer deux fauteuils que Gilse entra, sachant très bien que ce n’était pas une partie de plaisir. L’opérateur du téléporteur y trouva l’homme assis vers le fond de cette pièce rectangulaire, consultant un PADD. Il leva les yeux sur le nouvel arrivant, se leva par politesse et invita l’homme à prendre place. Denis ferma son PADD et le plaça sur une tablette, tout près de la pile précédemment mentionnée. 300 - Monsieur Gilse. Récemment, nous avons ramener à bord trois, d’une prison cardassienne de laquelle l’un d’eux à aider les autres à s’évader. Néanmoins, seulement les deux personnes incarcérées, le Commandant Harker et le Lieutenant Commandant T’Kar, étaient connue comme étant sur la planète avant que l’ordre empêchant toute personne de descendre sur Cardassia aie été donné. Aucun véhicule de soutient n’a été utilisé à ce moment là, ni leurs téléporteurs, ce qui a été soutenus par M. LeVigne et ses lectures informatiques… Ce qui nous amène à déduire que ce sera l’une des salles de téléporation du navire qui aura été utilisée… Gilse se faisait tout petit sur sa chaise. Denis, lui, n’haussait pas le ton, conservant une apparence tout à fait calme, tirant presque sur la fatigue, il pris une pause et se retourna vers Gilse. - Vous étiez à ce moment en charge des opérations de la salle de téléportation du module Alpha, salle de téléporation principale. Le Sous-Lieutenant Laporte avait été rappelé de sa permission et était allé rejoindre Lécule resté à bord pour effectuer les vérifications de routine sur le téléporteur du module Bêta qui était donc non-fonctionnel. Il restait donc votre téléporteur et celui du module Delta qui n’était pas en service… L’opérateur était livide, il se laissait à peine respirer. Toujours aucun changement dans la voie du chef des opérations. - Ce qui laisse deux possibilités de téléporteurs, celui du module Delta ou le vôtre… Bien que le ton Denis n’insinuait rien – et ce fut peut-être ce qui fit peur au concerné –, l’homme montra pour la première fois une parole défensive. - Ce n’était pas mon téléporteur… Non, pas le mien, pas cette fois… Il y eut un moment de silence. L’expression du visage de Roy passa de calme à intrigué. Ce changement laissa Gilse surpris quelques instant et compris ensuite qu’il venait de se compromettre. - Pas cette fois, répéta ensuite le Commandant-Élite. Gilse sentit qu’il lui fallait mieux dire qu’il avait téléporter Klemp la première fois que de laisser plus longtemps le soupçon qu’il aurait pu éviter l’incident diplomatique qui semblait se jouer en ce moment. - Écoutez… J’ai laissé Klemp descendre pour une courte période de temps avant sans qu’il aie une autorisation officielle de la sécurité, il avait mis un prix, le temps qu’il demandait était court et puis comme il n’était pas le premier à descendre j’ai obtempéré. Mais je l’ai remonté avant. Cette seconde téléportation dont vous parlez, Monsieur, ce n’est pas moi qu’il l’est fait… Il avait dit ça très rapidement. À peine si Denis avait compris. - Et ça ne s’est pas fait sous vos yeux… 301 - - C’eut été un Ferengi bien idiot s’il avait utilisé mon téléporteur en le détournant alors que j’étais devant. Mais les relevés de console ne vous ont pas confirmé que le téléporteur n’avait pas été utilisé depuis votre ordre de non téléportation sauf pour le retour de T’Kar, Klemp et Harker ? Ces relevés sont sous analyse et j’attends le rapport... Denis se releva un peu anxieu, il se demandait vraiment ce que cette planète avait eu comme effet sur l’équipage, c’en était à se demander s’il savait encore ce que c’était que d’appartenir à Starfleet. - Enfin, M. Gilse… Comme vous venez d’avouer que vous avez succombé à une proposition de Klemp, à l’encontre des directives de vos supérieurs, vous vous voyez relevé de vos fonctions jusqu’à ce que j’aie discuté avec le reste des officiers commandant. Je vous suggère donc de vous rendre à vos cartiers et d’y rester. Je devrais être en mesure de vous dire demain ce qu’il adviendra… L’opérateur, toujours aussi énervé levait à peine le regard sur le chef des opérations qui devenait tourmenté par tout ces problèmes qui sortaient au grand jour… SL #121 – Lioux Assis sur un biobed au milieu de l’Infirmerie principale, massant doucement ses tempes volumineuses, V’Tek ne vit pas approcher Zeemia Lioux. La jeune femme bleue s’avançait tout doucement, tiraillée entre l’appréhension et l’inquiétude. Certes, elle avait par moments trouvé le comportement de son ami Ulian angoissant, mais elle ne pouvait non plus supporter de le voir dans cet état d’inconfort et de tension. - V’Tek? Vous voulez discuter un peu? Le Ulian leva prestement les yeux vers elle, une étrange expression sur le visage. On aurait dit à la fois qu’il souriait et qu’il était véritablement furieux. Il avait les yeux de quelqu’un qui n’avait plus toute sa raison. - L’endroit n’est pas très intime, déclara l’acting Chef-Ingénieur. Ça n’invite pas aux confidences. - Peut-être pourrais-je demander au Docteur T’Pak de nous prêter son bureau pour un instant? V’Tek la regarda avec un autre sourire étrange. - Miss Lioux, il semble bien que, pour une fois, vous avez vraiment envie de parler avec moi. Zeemia le regarda en fronçant les sourcils, incertaine. Ses instincts s’emballaient, lui criant : "Danger! Danger!". Et pourtant, elle ne pouvait se résigner à laisser le Ulian dans un tel état sans au moins lui accorder une chance de discuter de ce qui lui arrivait, de ce qu’il ressentait. Elle lui fit un signe de la main, lui signifiant qu’elle n’en avait que pour une minute. V’Tek la vit se diriger vers T’Pak, échanger quelques phrases, puis revenir vers lui 302 avec le sourire. Toujours en silence, Zeemia l’invita à le suivre, ce qu’il fit sans qu’elle eut besoin d’insister. Ils entrèrent dans la petite pièce vitrée. Là, au moins, aucune oreille indiscrète ne pourrait entendre leur propos. La jeune femme bleue eut tout de même un pincement au coeur en réalisant qu’elle se sentait tout de même soulagé de n’être séparé de l’Infirmerie que par une vitre. De cette façon, si jamais les choses tournaient mal, n’importe qui dans le sickbay pourrait le voir et intervenir rapidement. Zeemia se sentit chargée de remords à la seule pensée qu’elle craignait ainsi l’un de ses amis. "Il n’est pas dans son état normal. C’est normal que tu sois inquiétée, se rassura-t-elle mentalement. Ce n’est pas comme si, normalement, tu ne lui faisais pas confiance..." - Alors, que désirez-vous si avidement savoir? demanda soudain le Ulian, brisant le silence d’une voix débordante de sarcasme. - De quoi voulez-vous me parler? répondit alors Lioux avec tout le calme dont elle était capable. - Ah oui! J’oubliais! C’est toujours vous qui posez les questions! s’exclama V’Tek avec un éclat de rire strident. Zeemia l’observa un instant. L’état du Ulian semblait vraiment s’être aggravé. En si peu de temps, c’était inquiétant. La jeune femme bleue devait avouer qu’elle-même commençait à se sentir mal, quelque peu déstabilisée. Elle avait attribué ces impressions à la situation actuelle, à son inquiétude pour Tellan, à ses remords et à ses doutes, mais maintenant, elle se demandait si une force extérieure ne commençait pas à sournoisement accentuer ce qu’elle ressentait. - J’attends toujours votre réponse, déclara posément Zeemia après quelques instants d’un silence pesant. - C’est le temps des confidences, c’est cela? demanda V’Tek, toujours sur le même ton arrogant. La jeune femme bleue le regarda avec désinvolture. - Et bien, si vous n’accordez pas plus de sérieux à cette rencontre, je peux très bien m’en aller, énonça-t-elle froidement. Joignant le geste à la parole, elle fit quelques pas vers la porte. V’Tek s’empressa auprès d’elle, la saisissant fermement par le bras. - Non! Attendez! implora-t-il. Pardonnez-moi, je suis vraiment bête. - Vous n’êtes pas bête, V’Tek. Vous êtes troublé, et si vous ne me parlez pas au moins un peu, je ne peux vous aider à trouver ce qui ne va pas chez vous. Elle se dégagea délicatement de la poigne du Ulian, puis revint vers le bureau de T’Pak sur lequel elle s’assit. - Vous m’avez dit précédemment que vous croyez que vos premières irritations étaient dues à la présence de caisses dans la section de l’Ingénierie qui vous sert habituellement d’entrepôt, commença-t-elle. 303 - Ces damnées caisses! s’emporta immédiatement V’Tek. Pas moyen de savoir d’où elles viennent et ce qu’elles font-là! Zeemia le regarda avec indulgence, et aussitôt, l’attitude du Ulian se modifia, frôlant la déférence. - Je vous demande pardon. Je m’emballe encore pour un rien, s’excusa-t-il en baissant les yeux. - Cessez de vous excusez à tous les deux mots, je vous répète que ça n’est pas grave, déclara gentiment Lioux. Elle lui fit signe de prendre place sur le fauteuil du Docteur Vulcain, et V’Tek s’empressa d’obéir, comme un chiot qui sentait le besoin de prouver qu’il pouvait bien se conduire. - Le comportement des autres ingénieurs s’est-il modifié au même moment que le vôtre? demanda encore Zeemia. - Non, déclara V’Tek avec conviction. C’est d’ailleurs ce qui m’a inquiété le plus. Au début, je pensais que ça n’était que moi. J’avais de plus en plus l’impression que quelqu’un ou quelque chose essayait de me pousser vers la folie... Quand j’ai vu que ça se répandait, j’ai cru à une conspiration! C’est là que je me suis rendu compte que mon comportement et mon raisonnement commençait à être véritablement hors de proportion. J’ai l’impression que mon jugement s’est détérioré. Je réagissais à des choses anodines comme s’il s’agissait de terribles drames. Et il y avait ces damnées caisses... Il s’arrêta brusquement de parler. C’est sur un ton complètement différent qu’il déclara : - Maintenant, il ne me reste plus qu’à attendre patiemment les résultats de l’analyse. Le visage circonspect, Zeemia observa V’Tek un moment. D’où parvenait ce changement subit? - Tout va bien? demanda-t-elle, incertaine. - Mais si! Mais si! insista-t-il. D’ailleurs, je me demande si je ne devrais pas aller me reposer à mes quartiers, question de me changer les idées. Il se leva et se dirigea vers la porte du bureau, l’air tout guilleret. Zeemia hésita à le laisser partir, mais avant qu’elle n’ait pu véritablement se décider, elle vit le Docteur T’Pak qui lui faisait signe de venir la rejoindre. SL #122 – Grey Après avoir transmis son rapport au Lt Vela, Grey se senti soulage d 'avoir put faire la tache que l 'on lui avait donne, et ce malgré la crise dans laquelle cette histoire avait plonge une partie de l' équipage. D 'ailleurs, se pourrait-il que ce qui est arrive au Capitaine est un lien avec ce qui se passait avec les membres de l 'ingénierie? Non cela ne doit avoir aucun lien et sans doute même qu 'il n 'y a rien d 'étrange si ce 304 n 'est que certains membres de l 'ingénierie n 'était pas très porte sur le règlement. D 'ailleurs ne devrait-il pas faire un rapport a se sujet au Lt. Plonge dans cette pensée, il ne vit pas le Lt-commander T 'Kar, entrain de nettoyer un panneau d 'accès aux circuit, et faillit la percuter. GREY : Désole madame, je ne vous avais pas vu. Regardant ce a quoi, elle travaillait. GREY : Puis- je vous apporter mon aide, c 'est plutôt le rôle des ingénieurs de faire la maintenance des circuits du vaisseaux. Le regard que lui lançât le Lt-commander, gela toute envie de continuer cette discussion, mais il vit aussi un certain égarement dans ce regard. Grey décida de laisser le Lt-commander a sa tache et de continuer sa route, non sans avoir d' abord salue son supérieur et malgré tout laissa apparaître un sourire chaleureux sur son visage. T 'Kar : Vous étés le nouvel ingénieur, Grey si je ne me trompe. Merci mais cela ira. Elle ne compris pas la raison qui l 'avait pousse a répondre, alors qu 'elle avait décide d 'ignorer le jeune homme, mais elle l 'avait fait. Grey surpris d 'entendre cette femme au visage ferme, lui répondre s 'en alla un peu plus perdu par le comportement de certains membres de cet équipage. Il décida de ne pas faire de rapport sur ses évènements et se dirigea vers le Noname pour prendre une collation. Cela faisait un petit bout de temps qu 'il avait pris son petit déjeuner et la tension de sa première mission et des évènements qui avait suivit lui avait fait perdre idée du temps passe, mais maintenant son estomac lui réclamait des comptes. Il arriva enfin a destination, et espéra pouvoir y prendre un café dans le calme pour faire le point sur ce qui s 'était passe depuis son incorporation sue ce vaisseau. ----------------------------------------------------------------------------------------------------Pendant ce temps a l 'ingénierie: Certains membres de l 'ingénierie semblait avoir était affectée par le meme mal que celui qui touchait V 'Tek. En effet une bagarre eclata opposant deux enseignes au sujet d 'un outil non range a sa place, éclata et obligea les membres de la sécurité a intervenir. agent de la sécurité : Lt Vela une bagarre a éclate a l 'ingénierie. L 'un d 'entre eux est blesse et nous le conduisons a l 'infirmerie, quand a l 'autre il est amener en cellule. Lt Vela : Prenez les dépositions des témoins et venait me faire un rapport. Le Lt Vela commençait a ressentir de la fatigue sans doute dut au stress. Déjà que l 'enquête sur le crime dont était accuse le capitaine lui dévorait une partie de son énergie, il vient s 'y rajouter l 'affaire T 'Kar et pour conclure il semble que les membres de l 'ingénierie soient victimes de crises de folies. Cela commençait a faire beaucoup et il se fit la promesse de prendre du repos une fois tout cela règle 305 SL #123 – Matolck Outre l’incertitude qui le taraudait en raison du sort de son CO adulé, le LieutenantMajor ne pouvait que s’interroger sur ce qui se passait à bord. De nombreux rapports signalaient des troubles entre les ingénieurs sans qu’aucune raison valable ne vienne les expliquer. Au 4ème padd de rapport à ce sujet, et rien de neuf ne venant de Cardassia, Matolck se dit qu’il avait besoin de se détendre. MATOLCK : Ordinateur, afficher la vidéos issue de la caméra extérieure n°1. Immédiatement apparu une image d’une rare beauté qui aurait réjouit le cœur de tout officier de la fédération : si au premier plan on pouvait apercevoir le majesteux module Alpha du Big I, au second plan on distinguait nettement Cardassia Prime. En regardant ces images, on ne pouvait que penser aux nombreux officiers qui avaient donné leur vie lors de la guerre contre le dominion, officiers qui auraient rêver d’approcher cette planète d’aussi près. Pour autant cette vue, loin de réjouir le cœur de Matolck, lui fit ressentir une certaine surprise mêlée de déception. Cette déception ne venait pas de ce qu’il pouvait apercevoir la planète sur laquelle l’officier qu’il se devait de protéger se trouvait injustement détenu, vision qui aurait pourtant suffit à lui rappeler l’insuffisance avec laquelle il faisait son devoir (perdre deux fois de suite son CO n’est guère un signe d’efficacité pour un FO L ). Non ce n’était pas ça. Ce qui surprenait le demi-humain, c’est qu’il ne voyait pas ce qu’il attendait. Il attendait une vidéo de deux officier nettoyant la coque à coup de brosse à chaussure, et il ne voyait qu’une planète lui renvoyant l’image de sa propre incompétence…on aurait été déçu à moins ! On l’avait frustré de son petit moment de détente…mais il se rattraperait ! MATOLCK : Ordinateur, afficher la vidéo des caméras 2 à 40 par succession de 2 secondes *je les localiserais…c’est une question de patience…* 80 secondes plus tard, Matolck ne put qu’enregistrer une frustration croissante. Son petit moment de détente frisait la contrariété profonde…tant qu’à choisir s’il avait su, il aurait contacté les cardassien, sa frustration aurait été moins grande puisque ceuxci semblaient étonnement conciliant. Cependant, il en fallait beaucoup plus pour décourager le FO du bord qui –pour être à moitié vulcain- s’avérait aussi obstiné qu’un vulcain devant admettre que tous les 7 ans il perd le contrôle. Dans un éclair inhabituel de lucidité, le « presque logique » fit une requête intelligente : ordinateur, localiser T’Kar et Harker ORDINATEUR : Les deux officiers sont dans l’ingénierie. MATOLCK : afficher les images de la caméra la plus proche. 306 Presque instantanément, Matolck put voir la vision réjouissante de T’Kar et Harker nettoyant les panneaux d’accès. Après avoir admiré cette vision réjouissante pendant quelques instants, il ouvrit une communication avec Monsieur Roy. MATOLCK : Commandeur Roy ? Vous devriez regarder la caméra n°453.325.56-9b [hp : ça fait joli comme numéro]………………………………..je ne suis pas sur qu’il soit indiqué de nettoyer les panneaux d’accès avec une brosse à chaussure. ROY : Je m’en occupe. Matolck ne doutait pas que dans les 5 minutes qui suivraient, il pourrait admirer la coque de l’Indépendance briller sous le soleil de Cardassia. D’un autre côté, ça ne brillerait pas forcément beaucoup car il y avait de fortes chances pour que Denis troque la brosse à chaussure pour une brosse à dent… Réservant cette passionnante question pour plus tard, Matolck se plongeât dans le rapport d’enquête de Véla sur le meurtre dont était accusé Tellan. A date, il semblait établit q’il avait été drogué. Il n’était pas moins contestable que les officiers de sécurité chargés de sa protection rapprochée avaient été écartés sous de faux prétextes par un officier cardassien malheureusement non identifiable *damnés cardassiens qui se ressemblent tous !* : on leur avait signifié qu’il allait être question de sujets « confidentiels » entre le Capitaine et quelques diplomates et qu’ils devaient se tenir à l’écart. Même si cela leur avait semblé étrange, ils n’avaient pu s’opposer à ce que Tellan sorte de la pièce où se tenait la réception…d’autant moins qu’il avait confirmé. Ils n’avaient donc pas pu l’accompagner. Le rapport contenait ensuite les descriptions des diverses preuves matérielles obtenues par Grey et l’analyse biologique des tissus de Tellan. Si les Cardassiens étaient dans de bonnes dispositions, l’affaire se présentait bien…dans le cas contraire, il devrait expliquer à Alyécha la double faillite de sa mission : non seulement il avait égaré son CO mais pire, il n’avait pu le récupérer ! S’il échappait à une Cour martiale, il se retrouverait probablement affecté sur un cargo chargé du ravitaillement d’un avant poste lointain….très très lointain. Après l’avoir lu, Matolck transféra le rapport à Zeemia. Ce n’était pas vraiment conforme aux procédures, mais elle le méritait amplement. Il ne pouvait se résoudre à la laisser dans l’obscurité quant au sort de celui qu’elle aimait ! =/\= Cardassia Prime – siège du gouvernement =/\= DAMAR : Les fédérés ne vont pas tarder à voir qu’il s’agit d’un coup monté. Ils vont découvrir le coup de la drogue, du réplicateur…tout comme nous l’avons découvert ! GUL MATARK : Bah ce sont des incompétents ! Ils ne verraient pas une flotte de Galor au bout de leur phaseur ! DAMAR : Ne les sous-estimons pas…pas une seconde fois ! Ils ont prouvé lors de la dernière guerre que c’étaient des adversaires redoutables. Ils trouveront, soyons en sur, et à ce moment nous ne pourrons plus dissimuler la vérité…ce n’est qu’une question de temps. 307 GUL MATARK : On peut toujours dire qu’ils ont forgés ces preuves de toute pièce, qu’ils sont aussi vil et dissimulés que leur capitaine. DAMAR : Non, nous ne les duperions pas. Nous éviterions la guerre à la rigueur, mais nous n’aurions aucune chance d’obtenir leur aide avant longtemps. Dois-je vous rappeler que ces négociations n’avaient pour seul et unique but que de rétablir de bonnes relations avec la fédération…nos adversaires ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. GUL MATARK : Je maintiens que nous devons faire preuve de force ! DAMAR (songeur) : Pour gagner, il faut parfois savoir perdre Gul Matark… GUL MATARK : Que voulez vous dire ? DAMAR : Qu’en les devançant, nous pourrions transformer une faiblesse en force. Ils devrait alors admettre notre bonne volonté et notre bonne foi…ce pourrait même s’avérer plus efficace que les négociations prévues. (songeur) vous savez à quel point les humains tiennent de façon absurde à la vie de chacun de leurs officiers, a fortiori un Commodore… GUL MATARK : Vous voulez leur avouer que nous savons qu’il s’agit d’un coup monté organisé par certains éléments dissidents du Tal’Shiar ? Vous voulez admettre que nous n’avons pas la totale maîtrise de la situation, et vous croyez que ça les rassurera ???? Vous avez bû trop de Kannar récemment ?? DAMAR : Nous pouvons dire qu’il s’agit d’une minorité dissidente, il n’est pas besoin de mentionner l’étendue du problème….vous devriez savoir que le meilleur mensonge est celui qui se camoufle au sein d’un océan de vérité. Aveuglés qu’il seront pas la satisfaction de récupérer leur officier, ils ne penseront pas à regarder plus loin. Si au contraire on les laisse fouiller pour sauver leur Commodore, dieu seul sait où cela peut les mener…et c’est la dernière chose que nous souhaitons ! GUL MATARK : Même si j’y suis opposé, je ne peux aller contre votre décision. SL #124 – Roy Denis avait quitté quelques minutes plus tard le bureau du premier officier. Il se sentait tout simplement vidé, ces idées étaient maintenant floues et avait bien de la difficulté à se tenir concentré sur ce qui se passait autour de lui, il devait déjà songer à ce qui pourrait être fait en tant que travail d’intérêt général. Il descendit donc d’un étage pour se retrouver sur la passerelle où il retrouva une activité plus calme que ce qui s’était déroulé une bonne partie de la journée. Ils avaient été avertis que des pièces à conviction se trouvaient sous analyse et que de retrouver le Commodore Rox Tellan était maintenant plus du côté du possible que de la probabilité. Mais il y avait encore des traces de cette tension à peine brisée et sur l’écran les navires autres navires en orbite de Cardassia ainsi que les installations orbitales en reconstruction laissait maintenant une meilleure impression qu’au moment où l’on avait cru que le flotte se retournerait. Denis releva donc Davis qui avait tenu vaillamment le poste de commandement sur la passerelle pendant que plusieurs des autres officiers s’étaient retrouvés à courir à gauche et à droite sur le navire. 308 - - M. Roy, dit le pilote, un sourire toujours sur le visage. Merci M. Davis. Combien de temps avant la rotation de quart ? Quinze minute Monsieur. Miss Valérya a cru bon de demander le quart gamma, le quart bêta ayant été sur la passerelle pour une bonne partie du quart et pour combler le quart de nuit, elle a mobilisé des officiers de soutient qui devait nous relever pour les permissions. Bien, c’est parfait. Denis pris donc le temps de faire rapidement une tournée départementale, assura avec Valérya quelques formalités de modification de quart, lui demanda même si elle se rappelait d’une tâche qu’un département quelconque signifiait toujours en projet. Elle lui signifia que l’ingénierie avait remis deux fois qu’elle prévoyait se lancer dans un entretien général de ses accès aux circuits centraux, ce qui lui sembla une bonne initiative comme début de travail d’intérêt général… * ** - Une bière Pierre, un beau grand verre de houblon bien frais, répondit Denis à son interlocuteur. Il n’y avait aucune grande raison de boire ce soir là, si ce n’était que d’enterrer ces deux horribles journées qu’avaient été celles de leur arrivée en territoire Cardassien. C’est donc ainsi qu’il s’était retrouvé au bar du Noname, répondant à ce cher Pierre Gai qu’il accepterait bien un grand verre. Lorsqu’il fut servit, Denis s’assit de façon à faire dos au bar et jeta son regard sur la vue que lui donnait la planète centrale de l’Union Cardassienne. Il maudit intérieurement les derniers événements, pestant contre tout ce qui avait été de travers. Non, il n’était pas d’humeur charmante. Un peu plus loin, au bar, un jeune homme, enfin de lignée bajoranne, avait regarder le nouveau venu s’attabler et s’installer ainsi dans cette position : les coudes sur les genous, se redressant tranquillement pour aller quérir son verre qu’il laissait sur le comptoir. Le Noname était relativement calme dans cette heure creuse qui était la transition entre les heures du souper et le passage à la soirée. Le jeune bajoran qui était venu dans l’espoir du calme s’était surtout adonner à l’observation depuis qu’il était au Noname. Il était arrivé et s’était assis dans un coin un peu reculé. Il était à ce moment presque le seul client du barman qui avait pris un peu plus de temps pour discuter avec lui. Grey, car c’est bien de lui qu’on parle ici, avait donc pu découvrir tout le piaillement de Pierre et sa façon d’être. Déjà il avait enrichi à nouveau sa connaissance sur ce navire qu’il trouvait déjà bien coloré. Buvant tranquillement le café qu’il avait commandé, il avait observé cette femme assise dans un autre coin reculé du bar du navire. Il lui sembla qu’elle avait les traits tirés, mais comment eut put-il vraiment dire avec cet appareil qui lui masquait le visage. Ensuite était venue cette femme en bleue qui s’était dirigée vers le bar, avait piqué une jasette avec le barman le tout dans ce qui avait semblé plein de joie. Il semblait qu’à un certain moment elle avait aperçu la femme portant cet appareil qui lui couvrait les yeux. L’Assitante-Conseillère, car, bien que Grey ne le savait pas encore parfaitement n’ayant rencontré de l’équipage senior Vela, Matolck et T’Pak, 309 c’était bien elle, s’était alors dirigée vers Cynthia Keffer. L’entretien avait été court. Grey avait vu qu’elles avaient échangé quelques paroles, puis, de façon incertaine, la femme portant l’appareil, s’était levée et avait quitté le Noname. Et ensuite était venu cet homme à la pose si peu gracieuse au bar. L’acting-enseigne avait bien reconnu le grade qu’il portait à son col et avait supposé qu’il était membre de l’équipage senior. Souhaitant se départir du sentiment d’amorphisme qu’il l’avait gagné de cette journée, il se décida à se rapprocher, histoire d’établir un contact. Mais comme il arrivait au bar, il découvrit que cette jeune femme bleue s’était approchée pour discuter avec l’homme. Grey s’était donc assis un peu plus loin commandant un dessert et un autre café auprès de Pierre et ne perdit pas un mot de ce qui se dit près de lui... - Et votre journée est terminée ?, entama Zeemia Lioux pour attirer l’attention du chef des opérations perdue dans la contemplation de Cardassia. Ouais… Ouais… Du moins jusqu’à ce que nous soyons en mesure de dire à l’état Cardassien que Rox Tellan est innocent. L’homme repris une position plus près de ce qui était normal au bar, invitant la demitrill d’un geste à prendre place sur le banc d’à côté. - Et vous ? Vous allez bien ? Denis n’était pas conseiller et n’avait jamais vraiment eut la touche pour montrer qu’il s’inquiétait sur un sujet bien particulier face à une personne. À ce moment, par cette question vague, il espérait savoir comment Zeemia prenait le fait d’être séparée de l’homme qu’elle aime par la justice Cardassienne. - Relativement bien, nous savons maintenant que Rox…, commença la jeune femme. Le Commodore Tellan avait été drogué, par la présence de résidus d’un type de benzodiazépines1[1]. Le Dr T’Pak poursuit ses analyses, les analyses sur l’arme devraient être terminée et par le département de la sécurité rapidement. Ce qui devrait nous permettre d’aller montrer à la justice Cardassienne qu’ils ont enfermé un innocent. Le chef des opérations hocha la tête. - Bien, très bien, dit-il simplement. Elle laissa le silence s’installer un instant analysant la situation. Elle ne savait pas nécessairement la raison complète de l’évasion d’esprit du troisième aux commandes, mais l’attribua, vu le vide de ses yeux, à la fatigue. Inquiété de la réaction de Cynthia lors d’une de leur nombreuse rencontre s’étant mal terminée, elle ne put s’empêcher de demander : - Dites-moi, avez-vous croisez l’infirmière Keffer en venant ici ? Il y eut un réveil subit qu’elle ne souligna qu’après la conversation, mais Denis s’empressa de répondre que non et de demander pourquoi. Zeemia ne raconta pas l’événement, mais dit seulement qu’elle était inquiète pour elle vu sa réaction lors de 310 la réunion précédente. L’homme acquiesça et répéta qu’il ne l’avait pas vu. Il resta quelques instants pensif, développant lui-même une inquiétude sérieuse pour l’infirmière, déjà plutôt inquiet de ne l’avoir revu qu’au mariage du premier officier et de se sentir si impuissant à l’aider. Il se préparait même à livrer sa pensée à Zeemia Lioux, qui elle venait de repenser aux caisses de V’Tek… - - Dites, désolé de passer comme ça du coq à l’âne, mais j’y pense. Le Lieutenant V’Tek m’a dit avoir déposé une demande aux départements des opérations concernant des caisses déplacées dans une salle de chargement près pour qu’elle soit retire. Il semble que ce soit des caisses du département scientifiques dont le contenu est insondable. Ce n’est pas que ce soit si grave, mais il semble en faire une vraie maladie… Je me demandais si vous pourriez faire diligence pour que ces caisses soient déplacées… Eh bien… Je suis surpris d’apprendre ça… Néanmoins, je vais vérifier, avec les permissions qui étaient prévues, tout n’a pas été géré comme à l’habitude et la crise actuelle a retardé certain dossier. Mais je vais y voir demain matin à la première… Il fut interrompu par son communicateur. MATOLCK : Commandeur Roy ? Vous devriez regarder la caméra n°453.325.56-9b ………………………………..je ne suis pas sur qu’il soit indiqué de nettoyer les panneaux d’accès avec une brosse à chaussure. ROY : Je m’en occupe. [cf. partie CXXIII] Denis comprit subtilement le message : Il y avait mieux à faire pour Harker et T’Kar. Il but donc la dernière gorgée de son verre. - Vous m’excuserez Mme Lioux, il semble que j’ai quelques « détails administratifs » à arranger. Je vais m’occuper de ces caisses le plus rapidement possible. Bonne fin de soirée ! Bonne fin de soirée à vous aussi, M. Roy… Grey entamant son dessert venait donc de découvrir que la jolie femme aux teintes si colorées était Zeemia Lioux, l’assistante conseillère du navire et cet homme qui lui avait paru disgracieux était le chef des opérations… tout simplement épuisé. SL #125 – Harker Jazz lavait déjà depuis lui semblait-il des siècles. Afin de ne pas trop emmerder encore plus ses supérieurs, il avait convenu avec T'Kar qu'il vallait mieux faire les travaux "forcé" sans incident. Bien qu'ils ne parlaient pas vraiment, leur regard se croisait assez régulièrement et Jason laissa échapper quelques sourires. Il savait à présent que T'Kar ressentait quelque chose pour lui car elle le lui avait dit récemment. Seulement, la situation allait demander une certaine adaptation. Jason était seul depuis près de deux ans, suite à la mort de sa fiancée et T'Kar avait encore en mémoire les souvenirs de personnes chers à son coeur. Ils allaient devoir prendre leur temps pour se connaitre. 311 Puis il falalit dire qu'ils n'avaient pas beaucoup le temps de travailler. Tout le monde sur le vaisseau avaient tendance à les surveiller de près grâce aux bons soins de Matolck et Roy. Le jeune officer tacique avait perdu une belle occasion de garder sa place. Il savait qu'il ne fallait pas agir de la sorte, mais il l'avait fait quand même. Il fut pourtant un temps ou Jazz était un officier digne de ce nom. Un jeune morveux avide de faire ses preuves mais néanmoins respecteux du protocole...en tout cas, plus qu'en ce moment. Décidéement, il avait un sérieux problème avec le contrôle de ses émitions. D'ailleurs, il n'avait jamais su comment les dominer. Il en avait fait à la fois sa force et sa plus grande faiblesse. Une force dans le cas où ces émotions fortes emplifiait ses dons télépathique mais à la fois une malédiction car elles prenaient le contrôle sur lui par delà toute raison. Mais voulait-il changer ce fait ? Non, Jazz n'était pas prêt à changer. c'était sa manière d'être à présent. Après tout , on ne pouvait changer quelqu'un si radicalement. Il suffisait d'avoir une peu de jugeotte pour éviter de tomber dans la crise émotionnelle. Décidément, ça lui prendrait beaucoup de volonté et de sacrifice. Puis il fut pris d'un fous rire qui dura quelques minutes. T'Kar le regardait sans vraiment comprendre. T'KAR: Tu vas bien Jason ? Jazz mis quelques temps à se ressaisir. HARKER: Oui T'kar. C'est seulement que je suis content en fon de compte d'avoir été rationnel. T'KAR: Tu appelle ça rationnel ? Tu aurait sacrifier ta mission pour me sauver et tu appelle ça rationnel toi ? HARKER: Je me connais T'kar. J'ai été très rationnel ! Premièrement il N'y a pas eu de mort et pour moi c'est déjà beaucoup. Et deuxio...si tu savais comemnt je me suis retenu de ne pas aller chercher Tellan en bottant quelques derrières de cardassiens. Je l'aurais fait, si tu n'avais pas été là. Et là je dois dire que les conséquences auraient été bien pire que des travaux d'intérêt publique. T'KAR: Si je n'avait pas été là... HARKER:Ma priorité était de te ramener saine et saufe sur le Big I T'Kar. Je sais que c'est probablement la chose la plus illogique que je pouvais faire, mais je l'ai faite quand même. J'aurais quand même bien aimé réussir à ramener Tellan aussi et j'aurait dû essayer malgré tout. Avec les renseignements que J'ai dans la tête, J'aurais réussis à vous ramener tous les deux. Il en va quand même de nos relations avec Cardassia Prime ! Je sais que ce n'est pas une majorité des cardassiens qui veulent montrer leur supériorité. Je crois que je vais aller voir Matolck et lui faire le rapport de ma mission sur Cardassia. Ça a peut-être des chances de faire accélérer le processus de libération de notre Commodore. SL #126 – T’Kar Denis comprit subtilement le message : Il y avait mieux à faire pour Harker et T’Kar. Il but donc la dernière gorgée de son verre. 312 - Vous m’excuserez Mme Lioux, il semble que j’ai quelques « détails administratifs » à arranger. Je vais m’occuper de ces caisses le plus rapidement possible. Bonne fin de soirée ! - Bonne fin de soirée à vous aussi, M. Roy… Grey entamant son dessert venait donc de découvrir que la jolie femme aux teintes si colorées était Zeemia Lioux, l’assistante conseillère du navire et cet homme qui lui avait paru disgracieux était le chef des opérations… tout simplement épuisé. P : T'Kar Denis Roy s'apprêtait à sortir lorsque Pierre l'interpella et s'approcha de lui en trotinant. Pierre : J'ai un petit souci... Roy : Et bien? Pierre : Le quart de jour va bientot finir et du monde va arriver au mess hall... Le barman commença à s'engager dans une grande explication compliquée et assez confuse dont Denis avait bien du mal à en sonder le contenu. Roy : En clair... Pierre : J'ai besoin d'un serveur ou d'une serveuse pour la soirée. J'ai bien essayé de demander quelqu'un aux diverses départements mais ils m'ont literralement envoyé sur les roses, et je ne vous parle pas du département scientifique qui a... Roy : Hum, oui, je vais vous trouver quelqu'un. Le troisième aux commandes fit un sourire fugace au barman puis quitta le mess hall avec une idée derrière la tête. *************** Harker avait déjà laissé T'Kar à sa "corvée" depuis un moment lorsqu'elle boucla son travail. Durant la moitié de la journée, elle astiquait, réorganisait, lavait, arrangeait et brossait. Temps qu'elle avait partagé entre Harker et ses sourires réconfortants et encourageants, et ses propres ruminations sur ce qu'elle avait fait et sur ce qu'on devait penser d'elle "là-haut". Alors qu'elle commençait tout juste à se sentir chez elle, elle se sentait comme une petite fille punie que les parents avaient envoyé dans sa chambre. Après tout, ce n'était pas tout à fait faux. Elle n'avait encore pu retravailler au département scientifique et les corvées commençeaient à lui taper sur les nerfs. Elle ferma l'une des consoles et se tourna vers l'un des enseignes qui semblaient surveiller ses moindres faits et gestes. Elle eut un geste agacé et lui parla sur un de ces ton peu engageant dont elle avait le secret. 313 T'Kar : Votre porcherie que vous osez appeler "centre nerveux du système de communication" ressemble enfin à ce qu'il devait etre lors de la conception de ce navire. Si je puis me permettre une remarque... vous ne devriez pas négliger la maintenance de tel secteur de ce vaisseau. A mesure que la vulcaine parlait -et que sa voix montait dans les aigus-, le pauvre ingénieur rentrait la tête dans les épaules et priait assurément pour que T'Kar s'en aille très vite. T'Kar : Et vous avez de la chance que Mr Harker et moi-même acceptons de faire votre travail! Mais ne vous réjouissez pas trop, cela ne va pas durer. Votre département a bien besoin d'un remaniement, d'une nouvelle structure et organisation de travail, jeune homme. Nom d'une nébuleuse obscure! C'est bien la première fois que je vois ca sur un vaisseau de Starfleet. Laisser des circuits et des systèmes si délicats sans une maintenance quotidienne relève du crime, officier. T'Kar ne l'avait pas vu mais Denis Roy venait d'arriver et cela faisait un moment qu'il observait la scène. T'Kar : Vous pouvez etre sur que je ferais mon rapport à ce sujet et vous etes bons pour l'inspection générale, si vous voulez mon avis. Denis se racla la gorge, ce qui eut pour effet de faire sursauter l'ingénieur qui ne demanda pas son reste et disparut à vitesse grand V. La vulcaine fit une moue méprisante puis se tourna lentement vers Roy. Roy : Je vois que vous prenez votre travail très à coeur. T'Kar : Comme je le fais toujours, Cmdr-E. La vulcaine était plus hautaine que jamais, le menton haut et une moue désapprobatrice, elle semblait vouloir écraser Roy rien qu'en le regardant. Mais cela ne fit aucune différence pour Denis. Roy : Où est Harker? T'Kar : Il est allé voir le Lt-Major Matolck. Roy : Tiens... Pour quelle raison? La vulcaine s'apprêtait à lui dire la vérité mais au dernier moment, elle changea d'avis et répondit avec un sourire mielleux et faux. T'Kar : Oh mais, le Cmdr Harker ne me dit pas tout... Irritée, elle referma sa petite malette de maintenance et la claquant brillamment. T'Kar : A présent, si ca ne vous dérange pas... J'ai du travail qui m'attend au... Roy : Oui, en effet. Denis tendit l'objet qu'il avait tenu jusque là derrière son dos et le mit sous le nez de la vulcaine. Il s'agissait de vêtements que T'Kar ne reconnut pas tout de suite. Roy : Pierre a besoin d'un coup de main. 314 T'Kar leva un sourcil puis alors qu'elle commençait à comprendre, elle ouvrit la bouche et eut un air scandalisé. T'Kar : Vous ne pensez tout de meme pas que je vais jouer les serveuses???!!!! Roy : C'est une tache comme les autres. T'Kar : Vous le feriez, vous, peut-être?! Roy : Ce n'est pas moi qui... T'Kar : Oh, ca va. Je refuse de m'abaisser à servir les autres officiers de ce vaisseau et à porter ce tablier ridicule! Roy : Vous n'etes pas en mesure de refuser quoi que ce soit. De plus, ce que je vous demande n'a rien de dégradant ni de déshonorant. Le personnel du mess hall fait un travail tout aussi important et honorable que les autres départements et... La vulcaine, qui semblait au bord de la crise de nerfs, prit la panoplie de serveuse avec rage. T'Kar : Evitez-moi ce couplet-là. SL #127 – Vela =/\= A bord de l’Independance =/\= Quand on atteint le fond, un coup de pied et on remonte. Image parlante, simple à comprendre. Encore faut-il garder un minimum d’optimisme et voir dans un verre à moitié vide, un verre à moitié plein… Le Chef de la Sécurité était passé par tous les états ces dernières heures. Pour quelqu’un qui refusait d’exposer ses états émotionnels et avait tendance à se protéger en se repliant sur lui-même, on ne peut pas dire que les circonstances l’aient beaucoup aidé. Déceptions, sentiment de trahison, espoir ténu, sévérité, lassitude, colère, rage, réconfort, tristesse, fermeté : tous les états, et toutes les teintes de la palette des bleus, du violet foncé au bleu ciel, s’étaient peintes à un moment ou un autre sur la texture de son visage. Si quelqu’un avait un jour risqué une luxation des sourcils, c’était bien lui, à force de composer avec ses subalternes et ses supérieurs une figure empreinte de responsabilité et de raison. Finalement, vu de l’extérieur, Vela ne s’en tirait pas trop mal. Reste que lui ne le voyait pas ainsi et chaque retard dans la transmission des rapports, chaque tergiversation dans les transactions diplomatiques ou dans l’analyse des données étaient comme des pustules éclatant à la surface de son apparente sérénité. « Paix intérieure » devenait pour l’Andorien synonyme d’idéal inaccessible. Allons, tout n’était pas si noir : Grey, le nouveau, était remonté porteur de nouvelles intéressantes ; appuyé par les découvertes de T’Pak, elles avaient contribué à mieux dégrossir les circonstances des événements ayant précédé le crime perpétré dans la chambre d’hôtel du commodore Tellan. L’enquête avançait, plus vite même qu’ils ne l’auraient cru de prime abord. L’hypothèse de miss Lioux, qui mentionnait des problèmes comportementaux bizarres dans l’ingéniérie, avait mis Denis Roy sur des charbons ardents et intrigué Fenras, qui ne parvenait pas à saisir un éventuel lien avec leur affaire. Quant aux « fauteurs de troubles » T’Kar et Harker, les T.I.G. ne pouvaient que leur faire le plus grand bien. 315 Sortant des quartiers de Matolck à qui il avait remis les dernières conclusions, il avait appris la sanction infligée aux amants évadés (le mot est de Davis). Vela avait souri, mais son sourire était crispé : choqué par Harker, déçu par la Vulcaine, il ne parvenait tout de même pas à trouver du soulagement dans la perspective de les voir effectuer des travaux indignes de leurs grade et fonctions et ne partageait pas la légèreté de ton de son FO, tout en comprenant la nécessité de chercher à décompresser. Un instant, il eut envie d’aller voir T’Kar, puis il se retint d’y aller, se doutant que la situation ne pouvait que se détériorer. Bien sûr, il s’était senti trahi par les actions entreprises par les membres de la TKL, mais il ne souhaitait pas pour autant en savoir leur responsable punie. Secouant la tête (*Cesse de penser à cette diablesse, mon vieux, et concentre-toi sur l’affaire en cours !*), il appela Junior et, tout en le félicitant pour l’esprit d’initiative dont il avait fait preuve, il lui recommanda de prendre ses quartiers juste après avoir recueilli la déposition du Ferengi, toujours assigné à résidence et muet comme une tombe sur son escapade cardassienne. « Faites cela correctement, avec respect et précision, transmettez le rapport et allez vous reposer, lui dit-il. - Bien chef, répondit le jeune Touvock. Si je puis me permettre, vous devriez en faire autant… - Qu’entendez-vous par là ? *Moi et ma grande g… !*Euh, je vous trouve fatigué… chef. C’est tout. Et je le suis. Mais je ne peux pas me permettre le repos pour l’instant, s’expliqua l’Andorien. OK, chef. C’est vous le chef, chef. Si vous le dites… » Junior ne vit pas le petit sourire de satisfaction sur le visage de son chef : après tout, oui, il était bien le Chef et il faisait son boulot. Du mieux qu’il pouvait. =/\= les geôles de Cardassia =/\= Pour le capitaine de l’Indépendance, les heures se suivaient à un rythme plutôt monotone. Tout au plus avait-il remarqué que les interrogatoires avaient cessé et que plus aucun responsable n’était venu l’observer. Se lassait-on de lui ? Possible. Etait-il abandonné des siens ? Peu probable. Ils avaient traversé le cosmos entier et des éons pour venir le reprendre, sur la foi d’indices vraiment ténus. Ils ne cesseraient pas le combat, dussent-ils en venir aux armes et s’aliéner la planète entière. *Ce serait bien de Matolck, ça… Brave gars…* Il se retourna, changea de position et se massa le bas des jambes afin d’aider son sang à circuler. Quelque chose avait changé dans l’atmosphère, quelque chose d’indicible. Il avait cette sensation qu’une tension s’accumulait dans cette salle, presque vide à présent. Pourtant, nul faiblissement dans les lumières, nulle nouvelle visite. Il reprit donc son monologue ; cela faisait une bonne demi-heure qu’il s’était rendu compte qu’il parlait tout seul au lieu de simplement formuler des pensées. Ca l’avait 316 perturbé, mais il s’était dit que de toutes façons, rien de ce qu’il disait ne pouvait empirer sa situation. « Il faudrait un miracle. Un coup du sort, un lapin sortant d’un chapeau. Et de l’alcool. Merde, qu’est-ce que j’ai soif ! » Une pause. Il changea à nouveau de position, se leva dix secondes, s’étira, s’accroupit, humant l’air à la recherche de ce détail qui le chiffonnait. « Ils ne m’ont pas laissé. Non, pas possible. Pourvu qu’ils ne fassent pas de connerie. Non, Denis ne le permettrait pas. Que l’amirale soit mise au courant le plus tard possible… Bordel, Matolck doit être dans ses petits souliers ! Il doit s’en vouloir… et merde, je ne cause que des soucis à l’équipage. Jusqu’où ira leur fidélité ? Un gars comme Vela pourrait très bien considérer que je ne vaux rien… Non, peut-être pas. Pas le genre de mes gars, ça, pas le genre. Vaudrait p’t’être mieux que… » Il se déplaça jusqu’au cube sanitaire, s’adossa précautionneusement contre la paroi. « C’est moi qui délire. Ils ne me lâcheront pas, je ne dois pas lâcher. Et Zeemia… elle est seule, encore une fois. » Il tendit ses mains devant lui, les regarda, les tourna : ses ongles étaient noirs, sa peau souillée par le sang et la sueur, mais il s’imaginait caressant les cheveux de sa bien-aimée, passer le bout de ses doigts sur sa nuque, plaquer doucement sa paume et masser les omoplates avant de suivre délicatement, avec une infinie douceur, les contours des vertèbres, une par une, avec une patience et une délectation dignes d’un joaillier ciselant son chef-d’œuvre, jusqu’à la taille, cette taille mince et subtile qu’il aimait tant enserrer… Elle lui manquait tant qu’il était persuadée de la voir, qu’un ectoplasme de chair se formait à son contact et que devant ses yeux ébahis se profilaient les courbes délicieuses du dos de sa « miss Mauve ». Il ferma les yeux, laissant échapper une larme et serrant les poings. Frustration, impuissance. Douleur. Tout remontait, à fleur de peau. Il savait à présent que son profond attachement pour elle le fragilisait mais renforçait également sa détermination à survivre, à résister. Pour la revoir. Rien qu’une fois. Tenir… Alors il comprit. Derechef, il se leva, tournant la tête dans tous les sens, aux aguets. Ses muscles endoloris se rappelèrent un bref instant à son souvenir, mais il les ignora, autant que sa bouche qui le lançait et son estomac qui se contractait vainement. Il fit un pas hésitant, puis deux, puis deux autres. Tendit le bras. Refit un pas. Se retourna, semblant compter. Il se remit en marche, se crispant involontairement, prêt à subir la moindre décharge et à se jeter en arrière afin qu’elle cessât au plus vite. 6 pas de plus. Rien. 317 *Ils ont coupé le « champ ». Je suis libre…* Personne dans la salle. De là où il était , il distinguait une sorte de chambre de contrôle en surplomb, à 6 mètres de hauteur, aux murs vitrés derrière lesquels il devinait des consoles. Mais pas un mouvement. Autour de lui, plus une sentinelle. Au fond de la salle, la porte par laquelle on l’avait amené. De l’autre côté, presque à l’opposé, celle qui conduisait aux interrogatoires. Toujours personne. Il pouvait tenter de fuir. Il allait retrouver son équipage, son vaisseau. Miss Mauve. Tous. Il réfléchit, l’esprit apaisé. Puis, lentement, il tourna les talons et se rassit, à l’endroit où il était auparavant. *Ils ne m’auront pas comme ça, non, pas comme ça.* Le dos bien droit, les genoux pliés, les mains à l’intérieur de ses cuisses, il se mit à attendre. On finirait bien par venir le chercher. Et, fermant les yeux, il évoqua à nouveau sa dulcinée, l’azur de sa peau, son velouté, son parfum… =/\= A bord de l’Independance =/\= Par combadge : VELA : Oui Karl ? DAVIS : Ca avance ? VELA : L’enquête ? Pas mal. Denis est en train de compiler à nouveau les données pour monter un dossier afin de plaider la cause de Tellan auprès des autorités cardassiennes. DAVIS : Vous avez des preuves d’un coup monté ? VELA : Disons des éléments de réponse, des pièces à conviction. Il nous faudrait l’accès à son dossier et ce serait parfait. DAVIS : D’où l’idée d’un jugement je suppose. VELA : Yep, avec observateurs et/ou participants de Starfleet. DAVIS : T’es où ? VELA : J’allais voir miss Lioux, à l’arboretum. DAVIS : Laisse tomber la verdure et viens au Noname. Elle y est. VELA : Ah ? DAVIS : Ouais. On a mérité un pot. J’ai cru y voir Denis et le nouveau, là. VELA : Grey ? DAVIS : Yes. Comment il est ? VELA, souriant : Un gars comme tu les aimes. DAVIS, faussement offusqué : Hey, je ne suis pas Pierre ! VELA, riant : Ha ha ! Non, il est cool. Très sympa et efficace. DAVIS : Tu le voudrais à la Sécurité ? VELA : Bah il aurait sa place. DAVIS : En attendant, arrive donc. Y a une surprise pour toi, en plus. VELA : J’arrive. =/\= les geôles de Cardassia =/\= Dans l’ombre d’une salle de contrôle… TEKOR : Je vous l’avais dit qu’il ne marcherait pas. 318 ONVAR : Foutaises ! TEKOR : Voyez par vous-même : il n’est pas tombé dans votre piège grossier. ONVAR : Mesurez vos paroles ! J’ai eu des ordres et je m’y suis tenu.. TEKOR : Des ordres, des ordres… ONVAR : Je suis un soldat. J’exécute. TEKOR : Qu’en pensiez-vous ? ONVAR : Je n’ai pas à penser. Mais ça aurait pu marcher, on aurait sauvé la face. TEKOR : Vous voyez bien qu’on en est réduit à cela. ONVAR : Ca ne me plaît pas. TEKOR : Moi non plus. Alors ? ONVAR, soupirant : Il faut en finir. TEKOR : C’est le mot juste. Finissons-en. Cessons de vivre dans le passé et construisons notre futur. TEKOR : Pour la gloire de Cardassia ! =/\= A bord de l’Independance ; au Noname =/\= A son arrivée en ce haut lieu de rencontres, Fenras se sentit soudain plus léger, plus guilleret, comme si la magie du lieu brisait les entraves et les tabous, déliait les langues, libérait les obsessions et chassait les soucis et autres idées noires. Ce n’était pas une fête, il n’y avait en fond sonore que cette musique lounge qu’il appréciait peu et des discussions animées. Oui, c’était ça, des discussions animées : beaucoup de monde à cette heure, c'était inhabituel. Les traits étaient détendus, on souriait, on riait. Pierre était comme une abeille et virevoltait entre les groupes, prenant les commandes avec insouciance et frivolité. Il y avait quelque chose dans l’air. Fenras avisa Karl, ce qui engendra son premier vrai sourire depuis des jours : son ami et lui ne s’étaient plus trop croisés depuis la mise en orbite autour de Cardassia. Il était en conversation avec le jeune ingénieur, Grey. *Cool !* Il s’approcha d’eux : DAVIS : Ah Fen’, tu tombes bien. Je te prends quelque chose ? VELA : Volontiers : un jus de fruits, s’il te plaît, j’ai encore du boulot moi. Salut Grey. GREY : Bonjour. Il y a des restrictions sur l’alcool ici ? DAVIS, riant : Non, mais Fenras est Andorien et l’alcool, ça lui fait faire des drôles de trucs… VELA : Recommence pas. (Il lui donna une bonne bourrade.) GREY : OK, j’ai compris. DAVIS : Bon, jus d’ananas alors ? VELA : Ca roule. Alors, qu’est-ce qui se passe ? DAVIS : C’est à dire ? VELA : Tu m’as appelé et je vois bien qu’il se trame un truc louche. GREY : Suspicieux ? DAVIS : Non, ça c’est du Vela tout craché. VELA : On ne se refait pas. Alors ? DAVIS : Bah, y a quelque chose qui devrait te plaire, je crois. VELA : Je me méfie. GREY : Si c’est ce que je pense, le spectacle vaut le coup d’œil (clin d’œil à Karl qui leva son verre en connivence). 319 DAVIS : On peut le dire. GREY : C’est vous qui avez monté ça ? DAVIS : Aah non, mais l’idée m’a… effleuré l’esprit. GREY : Je vois, dans certaines rêveries nocturnes ? DAVIS : Tu m’as compris. T’avais raison, Fen’, ce mec est cool. VELA : T’as bu Karl. GREY : Ca, on peut le dire ! DAVIS : Oah, juste un peu. VELA : Parlons de la surprise. GREY : C’est... surprenant. DAVIS : Stupéfiant. GREY : Incongru. DAVIS : Mais charmant. VELA : Arrêtez avec vos concours de qualificatifs. GREY : La voilà, au fait… Il tendit son bras vers la porte de service qui s’ouvrit sur… miss T’Kar, vêtue d’une tenue absolument inhabituelle, une sorte de petite robe noire soyeuse s’arrêtant à mi-cuisse complétée par un petit tablier blanc en dentelle anglaise et une coiffe assortie. Elle portait un plateau de serveuse de bar et gardait l’œil obstinément fixé sur l’équilibre instable dans lequel se tenaient les boissons qu’elle était chargée d’apporter. A sa mine, on comprenait qu’elle n’était pas spécialement réjouie d’être dans cet uniforme. Le problème, c’était qu’elle était l’attraction de la salle, le point de focalisation de tous les regards : trente têtes s’étaient tournées vers elle au moment où elle avait franchi la porte. Trente paire d’yeux qui s’arrondirent. « L’est pas mignonne, notre petite T’Kar, hein ? » C’était Pierre, jamais avare d’un bon mot. Karl hocha la tête en s’enfilant une énième rasade, Grey émit un petit sifflement qu’il voulait le plus discret possible. Quant à Fenras, eh bien, Fenras ne dit rien. Ses lèvres se pincèrent, son sourire s’estompa. Ses pensées s’obscurcirent. *T’Kar, c’est pas vrai, qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?* Il se leva. VELA : Elle est de qui, cette brillante idée ? Pierre ? PIERRE : J’avais besoin de personnel et M.Roy m’en a trouvé. Je dois dire que je bois du petit lait… VELA : C’est proprement… Il ne trouvait pas les mots. Elle venait vers eux, les yeux toujours fixés sur le liquide qui menaçait à chaque pas d’échapper aux contenants translucides posés sur son plateau. Sans lever les yeux, elle lâcha d’un ton amer : « Alors, c’est pour qui le jus d’ananas ? » Trente têtes se tournèrent vers Fenras. Il était debout, face à elle. Elle leva enfin les yeux : T’KAR : Alors ? J’ai pas que ça à f… Oh, c’est vous… VELA : Euh… 320 La voix de la Vulcaine s’était éteinte en un étrange murmure, l’Andorien lui avait répondu sur le même ton. Davis et Grey, ainsi que Roy, Lioux, Keffer et le barman, n’en perdaient pas une miette. T’KAR, se ressaisissant – l’espace d’un éclair, on l’avait senti désemparée : Alors ? C’est vous, ce jus de fruit ? VELA : Euh… oui. Euh, miss, je voulais vous dire… Il se racla la gorge, chercha ses mots : VELA : Je n’apprécie pas cette… sanction. T’KAR, le toisant de son regard le plus sombre : Ah ouais ? Tenez, je m’en fiche. Elle posa le verre sur la table de Davis et se retourna. Ses traits étaient durs, mais elle ne souhaitait pas que quiconque la vit craquer, s’effondrer sous le poids de la honte. Elle sentait les larmes quitter à flots ses glandes lacrymales, et elle avait d’autres clients. Il fallait qu’elle se contint, encore un peu. Puis, un bruit de verre brisé et : « Rox ! » Trente têtes se tournèrent vers la personne qui venait de hurler le nom de leur capitaine bien-aimé : miss Lioux avait laissé choir son verre et se prenait la tête à deux mains, sous l’effet d’une peur panique. Cynthia Keffer se leva brusquement et, tant bien que mal, se porta à sa rencontre, aussitôt rejointe par Pierre et Vela, les plus proches. Ces derniers purent entendre l’assistante-conseillère murmurer, alors qu’elle s’effondrait dans les bras de l’infirmière en chef : « Il lui est arrivé quelque chose, il lui est arrivé quelque chose ! » =/\= les geôles de Cardassia =/\= Cela survint. Plus tôt qu’il ne l’aurait cru. Une sorte d’onde sismique, qui se transmit à lui via le plancher. Un silence, les lampes qui clignotèrent, se rétablirent. Puis une autre secousse, plus proche. Et un mur de la salle qui se fendilla et céda sous la pression d’un commando en armure. Tout alla très vite. Rox fut encadré par une demi-douzaine d’humanoïdes lourdement armés. On le força à se mettre debout et à les suivre. Ce qu’il fit, sans hésitation, tout en restant sur ses gardes. Deux enceintes furent franchies sans encombre. Rox fut surpris de ne trouver aucun cadavre de sentinelle, mais on ne lui laissa pas le temps d’observer. L’équipe arriva au niveau d’une sorte de monte-charge rudimentaire mais spacieux. Pour la première fois depuis des jours (à ce qui lui semblait), le capitaine de l’Indépendance sentit sur son front la douce caresse d’une brise venue du haut : de l’air, de l’air frais ! Il se laissa faire, serein. 12 minutes pour accéder en surface, dans un secteur passablement désertique, à flanc de montagne. Pas une parole échangée. Le Bétazoïd gardait la tête levée et les yeux clos pour profiter des rayons du soleil de cette fin d’après-midi. 321 Ils ne purent pas faire grand chose d’autre : des cliquetis d’armes résonnèrent tout autour d’eux, répercutés par les anfractuosités de la roche : le commando était mis en joue par une vingtaine de soldats cardassiens. Une voix amplifiée, que Rox ne reconnut pas, ordonna aux hommes en armure de déposer les armes. Ces derniers n’hésitèrent qu’un bref, mais intense, instant. Rox Tellan, nu, ensanglanté, souillé, affaibli par sa captivité, vacilla sur ses jambes ; il s’agenouilla pendant que ses ravisseurs se débarrassaient de leur arsenal, s’assit sur ses talons. Il leva à nouveau la tête, mettant une main en visière, pour se protéger des feux du couchant : là-haut, invisible mais si près, son vaisseau l’attendait. Le dénouement serait proche. Oh oui ! Et il sourit. =/\= A bord de l’Independance =/\= MATOLCK : Ici Lieutenant-Major Matolck, Premier Officier à bord de l’USS Independance. TARGOTT : Je suis le Légate Targott, monsieur Matolck. Je tenais à vous communiquer une information qui vient de nous parvenir : un groupe de rebelles dissident a tenté de faire évader votre capitaine mais il n’a pas pu parvenir à ses fins, grâce à la vigilance, l’autorité et le savoir-faire de nos forces de l’ordre qui les ont interceptés. En ce moment même, leur chef est en train d’avouer qu’ils avaient monté cette affaire de toute pièce afin de jeter le discrédit sur les possibilités engendrées par une entente cordiale entre la Fédération et Cardassia. MATOLCK : Je vois. Donc ? TARGOTT : Nous vous ferons parvenir un rapport sur les interrogatoires te la décision imminente que nous allons prendre quant à l’incarcération abusive du commodore Tellan. MATOLCK : Bien, je vous remercie, Légate. Songeur, Matolck s’abstint tout d’abord de sauter de joie : le discours du legate sonnait faux, comme une récitation d’écolier. Mais ce qui comptait, c’était de retrouver Rox. MATOLCK : M. Roy, pourriez-vous venir s’il vous plaît ? SL #128 – T’Kar La vulcaine avait failli faire tomber son plateau en entendant Zeemia crier. Comme tout le monde, elle s'était retournée vers l'assistante-conseiller et l'observait à présent, les sourcils fronçés, l'air inquiet. Durant un moment, elle avait oublié ses propres soucis et tracas et pensait au Commodore et à ce que pouvait ressentir Lioux. Chose également étonnante, T'Kar avait baissé ses maigres défenses mentales et tentaient de sonder les émotions de Lioux. Ce qu'elle put capter était assez confus et ne lui apporta aucune réponse. Que s'était-il donc passé avec Rox Tellan? La réaction de Zeemia n'était guère encourageante et le moral -déjà assez bas- de la vulcaine ne s'améliora pas. 322 Keffer et Roy sortirent du mess hall avec Lioux, qui fixait le vide, les bras repliés sur son ventre. T'Kar soupira, mit son plateau sous le bras et se rendit dans les cuisines du mess hall. Elle fut soulagée de voir qu'il n'y avait personne. Elle avait besoin d'être seule un moment. Elle s'adossa contre l'un des placards et baissa le regard sur la tenue "grotesque" qu'elle devait porter. Soudain, elle sentit à nouveau les larmes envahir ses yeux, elle ne put retenir un sanglot. Les larmes coulèrent doucement sur ses joues. Honteuse, elle se tourna à demi en se recroquevilla un peu. Elle cacha son visage dans ses mains et se laissa aller à pleurer. Elle entendit la porte qui donnait sur le mess hall s'ouvrir et se retourna vivement. Fenras Vela se tenait debout immobile à la regarder, indécis entre l'inquiètude et la pitié. T'Kar se figea. Elle aurait voulu trouver un peu de force pour le toiser du regard et l'envoyer sur les roses mais elle se sentait vidée et faible. Il s'approcha d'elle, hésitant. Vela : T'Kar... La scientifique tenta de réprimer ses pleurs, en vain. Elle fit alors un pas vers l'officier de la sécurité et sans que Vela ne sache comment, la vulcaine se retrouva dans ses bras, sanglotante et blottie contre sa poitrine. L'andorien, pris totalement au dépourvu, hésita puis, avec maladresse, mit ses bras autour de T'Kar. C'était une situation assez embarassante et Fenras sentait le bleu lui monter au visage (lol). Un milliers de questions envahit son esprit. T'Kar lui jouait-elle encore un de ses coups tordus? Etait-elle vraiment sincère? Après tout, la vulcaine savait parfois jouer la comédie pour obtenir ce qu'elle voulait. Vela se raidit à cette pensée, il ne voulait pas qu'elle se moque encore de lui ou qu'elle essaye d'abuser de sa gentillesse et de sa compréhension. Il se rendit compte alors qu'il ne la connaissait pas vraiment. Trop imprévisible et trop indomptable pour lui. C'était déroutant et gênant. T'Kar avait enfoui son visage dans le creux de son épaule et l'andorien sentait très clairement qu'elle essayait de faire cesser ses pleurs. Il approcha alors son visage du sien et lui chuchota à l'oreille en répétant son nom. La vulcaine se redressa, parut s'éveiller et se rendre compte (enfin!) de l'incongruité de la situation. Un milliers d'émotions différentes parut passer sur le visage de la vulcaine. Ses larmes cessèrent de couler et son visage se durcit. Vela fit un pas, voulant l'arrêter mais le masque froid et sèvere avait déjà pris le dessus sur T'Kar. Elle ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais aucun son n'en sortit. Elle serra alors un poing contre sa poitrine et sortit de la cuisine en courant, laissant un Vela plus que perplexe et désappointé. SL #129 – Roy C’était les traits serrés que Denis avait regardé T’Kar partir avec les vêtements que lui avait remis Denis. Il devait admettre que ce n’était pas peut-être pas une situation très heureuse, mais avait-il vraiment manqué de respect à cette femme pour mériter de telles façons ? Non, il ne le croyait pas, mais pourquoi ne montrait-elle pas un minimum de respect pour lui ? Il était maintenant très ambivalent quand à sa 323 perception de la jeune femme, pris entre la haine de se manque de respect et le doute d’avoir fait quelque chose d’une façon qu’il ne fallait pas. Il jeta un dernier œil au système central des communications, fit la moue et tourna les talons laissant la porte se refermer sur les systèmes. Il se mit donc à déambuler dans les corridors ne sachant trop où se diriger, laissant ses pensées dévier de ses relations avec T’Kar, à ses relations avec les autres membres de l’équipage, se demandant combien de fois il avait pu faire de faux pas, passant ensuite à ce qui touchait ensuite ses relations amoureuses : le mariage échoué et sa peur vis-à-vis Mirlana… Et il avait ainsi, se promenant d’un pont à l’autre, jetant un œil d’une salle de chargement à l’autre, retrouvé son point de départ le Noname… Où il repensa à Harker, se disant que, s’il avait été voir Matolck, il était probablement entrain de frotter la coque. Devant les portes du mess, il jugea qu’il ne devrait peut-être pas y entrer, croyant que T’Kar le prendrait comme un affront, mais cette fois-ci il crut bon de le faire. Il est souvent mieux d’agir autrement, mais lorsqu’on sent l’affront, il faut parfois savoir montrer que c’est un jeu qui se joue à deux… * ** Un joli trio qui ressortit du Noname à ce moment : Cynthia guidant l’assistante conseillère une main sur son épaule, Denis guidant Cynthia dans la fresque multicolore qui se déroulait devant ses yeux. Mais ce fut de courte durée, entrant dans le turbolift, pour monter du pont 12 au pont 9, l’infirmière pris appui sur un mur, se laissant aller à la transposition de ce qui se passait dans la tête Lioux dans sa propre tête. C’était cet étrange lien qui unissait les deux femmes qui agissait, laissant Denis dans une perplexité profonde : sauf elles-mêmes, personne ne connaissait ce lien sur le navire. - Cynthia… Vous allez bien ? Fière, ayant toujours voulu montrer sa force, Cynthia se redressa et répondit : - Oui… Oui, c’est cet appareil, il me fatigue à la longue. Bien qu’inquiété tout de même, Denis ne rajouta mot, excepté le simple « Pont 9 ». Lioux, qui n’avait toujours pas dit mot depuis qu’ils avaient quitté le Noname, regardait droit devant elle, mais ne semblait rien y voir. Les portes s’ouvrirent sur le corridor qui les mènerait à l’infirmerie. Ils guidèrent donc à nouveau l’Assistante conseillère qui semblait tout à fait absente, vers l’infirmerie. Arrivant devant les portes qu’ils souhaitaient franchir, elle secoua tout à coup la tête, se dégageant de l’emprise de l’infirmière tout doucement… Il est sortit, il a sentit l’air frais et a vu le ciel de Cardassia… Il n’est plus en cellule, il est dans les bureaux, on le fait patienter pour paperasse, mais il revient… Il revient. 324 Elle avait dit ça rapidement, sur un ton doux, mais duquel on pouvait ressentir l’énervement. Cynthia et Denis avaient regardé Zeemia d’un air hébété. Il était évident qu’elle parlait de Rox Tellan, mais… Avait-elle déliré ? Avait-elle eut un lien télépathique avec le Commodore directement sur Cardassia ? Et comment était-ce possible à une telle distance ? - Pardon ? C’était tout ce qu’avait trouvé à répondre le chef des opérations, qui ne voyait pas de réponse claire à ce qui se passait. - Rox… Elle se ressaisit. Eh bien… Le Commodore Rox Tellan a été sorti de sa geôle et se trouve présentement dans des bureaux, tenu à l’écart, mais il y a du remue-ménage. Il n’y comprend rien, mais il semble certain que soit la fin approche, soit il retrouve sa liberté. Cynthia ne dit mot, la proximité de Zeemia lui avait fait ressentir exactement ce que la demi-trill avait ressentit, et elle était convaincue, elle aussi, qu’il se passait quelque chose là en bas. - Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Écoutez, je ne sais trop comment, je ne peux pas expliquer ce qui m’a mis en contact avec Rox. J’ai néanmoins sentit tout d’abord une crainte et finalement un soulagement. J’ai cru que le pire était arrivé, mais j’ai sentit qu’il était encore là, qu’il reprenait une force qui, d’une façon quelconque, se transmettait jusqu’ici. J’espère seulement que, ce n’était pas la fin… Le visage de l’assistante conseillère se rembrunit. Bon… Comprenez que je vous suggère tout de même de traverser cette porte et d’aller passer quelques tests que l’on s’assure que tout est normal. Je vais aller aux nouvelles et… Il fut interrompu par le système de communication interne. - Matolck à Roy, M. Roy pourriez-vous venir me rejoindre ici s’il vous plaît ? Toute de suite Monsieur. Roy terminé. Je vous tiens informé, faites-en de même avec les résultats des tests que j’attends de vous. 325 L’infirmière fit ouvrir les portes de l’infirmerie, invitant la compagne de Rox Tellan à y passer. Denis sourit à l’infirmière et inclina la tête pour la saluer et tourna les talons vers le turbo-ascenceur le plus près. * ** Lorsque trois heures plus tard, Denis traversa les portes de la salle de téléportation 3, il y trouva quatre visages enthousiastes. Tout d’abord celui du chef de la sécurité qui, malgré les signes de fatigue évidents qu’il partageait en fait avec bien des officiers, laissait paraître un sourire sans équivoque sur son visage. Touvock, qu’il avait désigné pour l’accompagner là en bas, lui aussi semblait maintenant se sentir plus à l’aise. Tout ses efforts pour créer des plans d’intervention s’était retrouvé mis de côté, pour le maintient de la diplomatie entre les deux états, mais il semblait que son chef lui faisait suffisamment confiance pour l’emmener là en bas, reprendre le Commodore Rox Tellan aux autorités Cardassienne. T’Pak, malgré l’impassibilité Vulcaine, donnait tout de même dans la précipitation, attendant déjà sur le plot de téléportation, une main bien placée sur la trousse de soin. L’Andorien alla à la rencontre du chef des opérations, lui présentant un phaser de type II. Denis le pris d’abord, sembla le soupeser et puis le lui rendit. Il n’en tiendra qu’à vous de nous protéger, nous allons récupérer notre officier Commandant par les voies officielles. Les Cardassiens viennent de briser leur mot d’honneur pour la diplomatie, ils ne se risqueront pas à ce point à devoir rejouer dans l’histoire diplomatique. Ils savent que les négociations territoriales ont été rompues et ce n’était pas tout à fait à leur avantage non plus. - Bien Monsieur. La petite équipe pris place sur la plateforme de téléportation et Denis invita Lécule à lancer la séquence de téléportation. Ils se matérialisèrent dans une salle administrative où ils furent reçus par le Légate Targott et Gul Davar. Il y eut quelques poignées de main ainsi que quelques présenations et furent dirigés vers une salle d’audience où débuta le « jugement » de Rox Tellan. Celui-ci entra en salle d’audience vêtu d’un uniforme propre, portant tous les insignes fédéraux, mais d’un pas chancelant et un regard montrant une grande fatigue. Les officiers fédéraux placés en retrait ne se retrouvèrent pas en contact visuel direct face à l’officier commandant de l’Indépendance. Denis eut apprécié que ce fût le cas, ainsi le bétazoïde se fut sentit peut-être rassuré en ce début d’audience qui pour lui voulait peut-être dire condamnation et exécution rapide, qu’en sait-on. Ce fut néanmoins bref, la défense fut autorisé à présenter des nouveaux éléments de preuves découvert à la dernière minute par les investigateurs cardassien ainsi que les aveux d’ancien notables du régime précédent, ne touchant aucun de ceux du nouveau gouvernement. Ainsi, le procureur du admettre que son accusation était mal placée et la retira. 326 Ce fut un joli coup de théâtre qui permit aux autorités d’étouffer l’affaire auprès de la population, de solidifier le gouvernement et de tenir les relations fédéro-cardasienne dans d’assez bonne condition. Un soldat cardassien guida Tellan hors de la salle et l’équipe du navire alla le rejoindre sur invitation de Targott. Quittant la salle, Denis crut entendre Davar dire à Targott : « Voilà, c’est fait… Rappelez-moi que c’était ce qu’il y avait de mieux… » SL #130 – Lioux Le Dr. T’Pak haussa, probablement pour la millionième fois de sa vie, très vulcainement le sourcil. Le scepticisme prit place sur le visage du médecin, se partageant les traits de celui-ci avec une évidente curiosité. Déjà, la Vulcaine brandissait ses instruments vers Zeemia Lioux, avec l’intention de comprendre une bonne fois pour toute ce qui pouvait bien se passer derrière cette écorce tendre qu’était le corps de la jeune femme bleue. Encore une fois, cependant, les secrets de Zeemia Lioux refusait de se révéler. T’Pak observa un moment l’écran de son tricorder, puis elle s’adressa à la jeune femme bleue sur son ton habituel, c’est à dire : professionnel. - Je regrette, Miss Lioux, mais je suis dans l’impossibilité d’établir un diagnostic précis. À part une légère augmentation de l’activité cérébrale dans le secteur qui contrôle vos habilités télépathiques, je ne vois rien de plus inexplicable que d’habitude chez vous. Dois-je préciser que cette augmentation d’activité cérébrale pourrait être générée par un simple état de fatigue émotive, état dans lequel vous me semblez inévitablement plongée étant donnée la situation dans laquelle se trouve votre présent conjoint. Zeemia haussa les épaules, geste qui se répétait pour elle probablement pour la millionième fois aussi. Elle était habituée à se genre de réponse, habituée à vivre dans un corps qui restait un mystère pour la science, habituée à vivre de ces expériences qu’elle ne pouvait ni expliquer, ni véritablement faire comprendre à qui que ce soit. - Ce n’est pas grave, Docteur, s’empressa-t-elle de déclarer sur un ton rassurer (comme si on avait besoin de rassurer une Vulcaine). Je me sens déjà beaucoup mieux, de toutes façons. T’Pak observa sombrement la jeune femme bleue. - Je présume qu’il est impossible pour moi d’insister et de vous garder pour de plus amples observations? demanda stoïquement la Vulcaine. - Si vous en faites un ordre, Miss T’Pak, je ne vous désobéirez pas, l’assura Zeemia avec le sourire. - Je doute que ces examens soient absolument nécessaires, admit le Docteur. Je vous rends donc votre liberté, Miss Lioux. Cependant, je veux vous rappeler que 327 vous seriez dûe pour un examen complet, question de vérifier que vous ne nous mijotez pas une nouvelle mutation ou un autre je-ne-sais-quoi. Zeemia fit la moue. Elle avait hâte de partir et se faire rappeler qu’elle devait revenir ici ne lui plaisait véritablement pas. Lioux avait beau éprouver beaucoup d’affection et de respect pour T’Pak, elle ne pouvait réprimer son aversion pour les infirmeries et les examens médicaux. Pour quelqu’un qui avait grandit constamment sous observations médicinales, c’était compréhensible. - Je ne manquerai pas ce rendez-vous! promit-elle en forçant son enthousiasme. Je peux partir, maintenant? T’Pak n’eut qu’à hocher la tête, et déjà, Zeemia sauta en bas du biobed sur lequel on l’avait placée et détalait vers la porte du sickbay. Elle se retourna quand même pour saluer T’Pak de la main avant de quitter définitivement l’Infirmerie. Sortant de la pièce qui la rendait si inconfortable, Zeemia fut surprise de constater que Cynthia Keffer l’avait attendue sur le pas de la porte. - Cynthia? Vous allez bien? demanda par réflexe l’assistante-Conseillère. - Je vais bien. Et vous? lui répondit Keffer avec brusquerie. - Ça va. Le Dr. T’Pak n’a rien trouvé de concluant, comme d’habitudes, mais je dois dire à sa défense que tous les symptômes que j’ai éprouvés s’étaient envolés bien avant qu’elle ne me fasse sa batterie de tests, s’excusa Lioux. Zeemia observa un moment l’infirmière. C’est que ce foutu visor était gênant! La jeune femme bleue aurait souhaiter se plonger dans le regard de Cynthia, mais cette damnée barrière métallique lui bloquait le chemin. - Pourquoi n’êtes vous pas rester auprès de moi, à l’Infirmerie, si vous vouliez savoir ce que j’avais? demanda timidement Lioux. Keffer haussa les épaules avant de déclarer : - Contrairement à vous, Miss Lioux, je n’éprouve pas le besoin de justifier mes actions. C’était la façon de l’infirmière de dire à l’assistante-Conseillère qu’elle ne tirerait rien de ses questions. Zeemia soupira, puis s’éloigna d’un pas lent. Cynthia lui emboîta le pas. Voyant ceci, Lioux ralentit encore un peu le rythme et se positionna assez près de l’infirmière pour que celle-ci puisse s’accrocher à elle si elle en ressentait le besoin, mais juste assez loin pour que celle-ci puisse aussi bien ignorer l’invitation et sauvegarder son orgueil. Comme Zeemia le supposait, Cynthia resta au même point, tout juste derrière elle. 328 - Vous avez souvent ce genre de certitudes à propos de Rox? demanda Keffer sur un ton qui se voulait détaché. - C’est la première fois, je crois, répondit docilement Lioux. - C’est une sensation à la fois étrange et intense, déclara Cynthia avec hésitation. Les deux jeunes femmes ne discutaient à peu près jamais du fait qu’elles partageaient certaines sensations, certaines émotions. Zeemia sourit à l’infirmière, sourire que celle-ci perçut à peine derrière les voiles multicolores qui composaient son regard. - Avant, expliqua Lioux, j’avais ce genre de certitudes à propos de Sothar. Je... Je me souviens de lorsqu’il travaillait sur son projet de WIPS. Je détestais cet engin, et je ne savais pas pourquoi. Le jour du vol de test, je me rongeais les sangs. J’aurais tellement voulu que Sothar abandonne tout, qu’il ne fasse pas les essais lui-même... La jeune femme bleue frémit malgré elle, en songeant à l’explosion qui avait voler la vie du semi-Vulcain. - Je me souviens aussi, admit Keffer. Je n’avais absolument rien accompli cette journée-là. Cynthia se retourna vers Zeemia, l’observant intensément derrière la palissade métallique qui était à la fois source d’espoirs et de frustrations pour l’infirmière. - Y’ a-t-il vraiment si longtemps que cela que je suis envahie de vos sentiments et de vos impressions? demanda sèchement Keffer. - J’en ai bien peur, répondit Zeemia en détournant le regard. Elle se sentit soudain terriblement honteuse d’être incapable de contrôler convenablement ce qu’elle était. Il lui était impossible de savoir ce qui créait ce lien qui l’unissait à Cynthia. Zeemia ne comprenait tout simplement pas ce qui se passait. Elle était aussi dépassée par les événements que le Dr. T’Pak l’était lorsqu’il était temps d’expliquer un phénomène comme celui qui venait de se produire. - Cessez d’avoir honte! trancha vivement Keffer. C’est agaçant à la fin! Le mauve monta aux joues de Lioux, ce qui ne fit qu’augmenter l’irritation de l’infirmière. Zeemia fut tenter de se confondre en excuse, mais elle se retint, sachant que ce n’était véritablement pas la façon de se conduire pour être dans les bonnes grâces de Cynthia Keffer. - Je ne comprends pas plus que vous ce qui se passe, déclara finalement Lioux. Vous trouvez que c’est désorientant pour vous? Imaginez ce que c’est pour moi! Les crises de claustrophobie et les sautes d’humeur, la vision qui s’embrouille parfois, ce n’est pas véritablement mieux que l’hyperémotivité et les prémonitions, croyez-moi! 329 Mais le pire, c’est de savoir que c’est moi qui provoque tout cela, et de ne pas pouvoir l’arrêter! C’est un peu comme si un de vos membres se mettaient à trembler violemment sans que vous ne pouviez rien y faire, et qu’il fallait que vous viviez avec, parce que vous ne possédez pas la compréhension nécessaire de votre corps pour contrôler le phénomène. - C’est un peu comme perdre l’usage de ses yeux et d’avoir à vivre sans plus rien voir d’autre qu’un halo coloré, vous voulez dire?!? s’emporta Cynthia. - Un peu, oui, admit Zeemia. Sauf que la perte de la vue ou de l’usage d’un membre, ça n’affecte que vous. Moi, ce qui m’arrive, ça m’affecte moi, mais ça vous affecte aussi, vous! Je voudrais que ça arrête, croyez-moi, mais je ne peux rien y changer! Elle sentait la colère qui la rongeait, colère qui était décuplée par l’agacement de Cynthia. Lioux se força à rester maîtresse d’elle-même. - Pas encore, à tout le moins, ajouta-t-elle sur un ton plus posé. Zeemia laissa s’étirer le silence pendant quelques instants, silence que Cynthia Keffer ne chercha pas à combler. Les deux femmes marchèrent un moment côte à côte, sans parler. - Je pensais bêtement que tout ceci s’en irait avec le temps, recommença Lioux. Le lien n’est cependant pas disparu. Il s’est peut-être un peu modifié, je crois qu’il ne se manifeste véritablement, maintenant, que lorsque l’une de nous deux vit quelque chose de très intense, et encore faut-il que nous soyons proche l’une de l’autre. C’est une amélioration, non? Peut-être est-ce signe que le phénomène s’amoindrit? Je ne saurais le dire, mais j’espère que ce soit le cas. Elle disait cela, mais au fond... Au fond, n’espérait-elle pas que le lien perdure? C’était quelque chose de très particulier, de presque rassurant que de savoir qu’il y avait quelqu’un quelque part qui comprenait exactement ce que vous ressentiez, parce qu’il le ressentait lui-même. - Vous mentez, répliqua froidement Cynthia. Zeemia mauvit de nouveau, réalisant que Keffer, justement, comprenait exactement ce qu’elle ressentait. - Et vous, vous n’avez pas envie que ça continue? demanda Lioux à l’infirmière. Cynthia ne répondit pas, se refermant sur elle-même comme une huître. Zeemia fit la grimace. C’était elle qui générait l’étrange lien qui l’unissait à Keffer, et elle avait moins de contrôle sur lui que l’infirmière en avait! C’était horriblement frustrant, mais quand Cynthia décidait qu’elle se refermait ainsi, Lioux était bel et bien incapable de comprendre ce qui se passait dans le coeur de celle-ci. - D’accord, d’accord! céda Zeemia. Gardez vos secrets, je n’en ai cure! 330 C’était un mensonge éhonté, car Lioux mourrait de curiosité de savoir ce que Cynthia pensait de ce lien, mais cuisiner Keffer n’apporterait rien de bon. Cela risquait même de repousser l’infirmière encore un peu plus. Cynthia regarda Zeemia et, pour une fois, sourit. On aurait dit qu’elle appréciait de faire languir l’assistante-Conseillère, et Lioux en devint presque boudeuse. Un nouveau silence s’étira, moins confortable que le prédédent. Zeemia s’arrêta de marcher. Cynthia l’imita de justesse, manquant de foncer dans l’assistanteConseillère. - Donnez-moi votre main, s’il-vous-plaît, Cynthia, demanda poliment Lioux. - Pourquoi? interrogea l’infirmière avec méfiance. - Voulez-vous vraiment savoir si la situation s’améliore ou se dégrade? répliqua un peu sèchement la jeune femme bleue. Cynthia sembla hésiter un moment, puis dans une attitude de défi, elle tendit la main vers Zeemia. Cette main, Lioux l’observa longuement. Il y avait des mois que la jeune femme bleue évitait la poigne de l’infirmière. Lorsque Zeemia voulait aider Cynthia à se déplacer, elle lui tendait le bras, jamais la main. En aucun cas, elle ne laissait leur paume se toucher. Elle savait ce qui allait arriver si cela se produisait, car c’était le genre d’expérience intime qui l’effrayait au plus haut point. Pourtant, cette fois-ci, il fallait bien essayer. Peut-être n’arriverait-il rien? Timidement, Zeemia saisit la main de Cynthia. Immédiatement, elle sentit le picotement familier. Elle voulut se retirer, mais la poigne de Keffer était ferme, et Lioux ne put se dégager à temps. Déjà, sa vision s’embrouillait, ses muscles se détendaient, son esprit semblait quitter son corps. Lioux ferma instinctivement les yeux alors qu’une myriade d’images envahissaient son être. Des images floues; tourbillons de couleurs agressant et déstabilisant. Des sensations, aussi. Colère, frustration, dépit. Une très forte inquiétude pour Rox résonnait comme une musique de fond. Le visage de Denis Roy était présent, aussi. Son image était distordue alors que se confondait son visage comme Cynthia se le rappelait et comment elle le voyait maintenant. Zeemia tenta de repousser ces images. Elles faisaient partie de l’intimité de Cynthia et elle ne se sentait pas le droit de les voir. Du côté de Keffer, l’expérience était tout autre. D’un coup, elle avait droit à un spectacle saisissant : des ruines magnifiques, des plantes étranges, le tout accompagné d’un sentiment d’émerveillement grisant. Quelque chose de semblable se trouvait propulser en elle : une intense tendresse pour Rox, et une inquiétude persistante, quoique amoindrie par la prémonition que tout allait se régler. Des images, des visages qu’elle découvrait pour la première fois, sans halo multicolore, avec des contours nets et précis; un dévouement, une compassion qu’elle reconnaissait toujours en Lioux (bien qu’elle se refusait souvent à le reconnaître). 331 Cynthia ressentit avec surprise une pointe de l’affection que Zeemia éprouvait pour elle. Lorsque l’infirmière sentit les doigts de Lioux se dégager et s’éloigner, elle fut submerger par la déception qui grandissait en elle. Elle tenta même de s’agripper à la main de l’assistante-Conseillère. Elle ne voulait pas cesser de voir! Elle voulait retrouver les images de ceux qu’elles connaissaient. Mais bientôt, tout redevint flou et les couleurs s’embrouillèrent devant ses yeux, à la fois à cause de la confusion et à cause des larmes qui remplissaient malignement le regard de Cynthia. L’infirmière les retint avec toutes la force de son âme. Elle se racla plutôt la gorge et déclara platement : - Cette plante-ananas est vraiment laide. Vous devriez vous en débarrasser. Zeemia pouffa de rire. - Ça jamais! Moi, je l’adore. Vous ne trouvez pas la fleur qui la coiffe jolie? Keffer grogna quelque chose d’inintelligible. Zeemia haussa les épaules. - En tous cas, poursuivit Cynthia sur le même ton, ne vous leurrez plus, nous ne sommes pas guérie. Zeemia baissa les yeux. - Je regrette... - Laissez tomber les excuses, coupa sèchement Cynthia. Je n’ai pas le temps de les écouter! J’ai autre chose à faire de ma journée, comprenez. Sur ce, l’infirmière tourna maladroitement les talons et s’en fut dans la direction opposée à celle qu’avait pris Lioux. =/\= Lorsque Talvin Visao se trouva devant la porte des quartiers de Zeemia Lioux, il hésita avant de sonner. Il avait eut vent de ce qui s’était produit au NoName, et voulait se rassurer sur l’état de son amie, mais en même temps, il craignait de la déranger. Aussi, une partie de lui désirait à tout prix la voir, parce que le conseiller en Talvin craignait de trouver la jeune femme en train de broyer du noir, seule chez elle, et il savait bien que cela n’était pas bon. Il sonna. La porte s’ouvrit rapidement, laissant apparaître une jeune femme souriante. Talvin fut surpris de l’étendu de son sourire. - Zee... Zeemia? 332 - Bonjour, Talvin! Ne reste pas là, entre! Elle l’invita d’un geste de la main, et le Trill obtempéra. Les quartiers de Zeemia était envahit de padd et de plans. Le pauvre Saturne trônait au centre du salon, cherchant désespérément un endroit où se coucher qui n’était pas envahi par quelque chose. Lioux se précipita vers un fauteuil et le débarrassa des six padd qui y était posé. Il y eut alors un concours de vitesse à savoir qui, du Conseiller ou du chat, serait le premier à poser ses fesses sur le fauteuil nouvellement dégagé. Visao gagna la partie haut la main, ce qui n’empêcha pas le gros chat blanc d’immédiatement grimper sur les genoux du Trill et de s’y blottir, coinçant du même coup le pauvre Talvin sous son peu modeste poids. Visao soupira, mais reporta immédiatement son attention sur la jeune femme bleue. Elle se dressait devant lui, toujours aussi souriante, admirant visiblement le spectacle du conseiller cloué sous le gros chat blanc à taches tigrées brunes. - Alors, Talvin, qu’est-ce qui t’amène? Le Conseiller jeta un regard circulaire sur les quartiers de la jeune femme. - Il est passé un ouragan ici? demanda-t-il en fronçant les sourcils. - Un ouragan nommé Lioux, oui, admit la jeune femme bleue en ricanant joyeusement. - Mais qu’est-ce que tu fabriques? - Je suis en train de repenser la disposition de la portion désertique de l’Arboretum. Targott m’a promis une multitude de fleurs, aussi, je vais devoir modifier certains détails et... Elle s’interrompit devant le regard incrédule du Conseiller. - Il y a un problème, Talvin? - Oui... Euh... Et bien, en fait, non... - Tu peux être plus nébuleux, s’il te plaît? Parce que là, je pourrais peut-être finir par comprendre, et ce n’est sûrement pas ce que tu veux? plaisanta Zeemia. - C’est que... Je suis passé au NoName tout à l’heure, et il n’y a qu’un mot sur les lèvres de tout le monde : catastrophe. Là-bas, on raconte que tu as eu une vision ténébreuse et que le Commodore est fichu! Zeemia secoua la tête, ne se départissant pas de son sourire. - Mais non! Tout va bien maintenant! Ce n’était que momentané. Je suis maintenant certaine que Rox est sauvé et que tout va bien. Denis ne l’a pas dit à tout le monde? - Euh... Et bien, il semble que non... 333 Lioux fronça les sourcils. - Voilà qui est très grave. - Et bien, peut-être faudrait-il... Talvin n’eut pas le temps de compléter sa phrase. D’un geste souple, Zeemia s’était emparé de Saturne et avait remis le conseiller sur ses pieds. Elle le poussa gentiment vers la porte. - Mais qu’est-ce que tu fais? s’enquit un Talvin autrement confus. - Je te mets à la porte! s’esclaffa Zeemia. - Comment?!? - Quelqu’un doit aller rectifier la situation au NoName, et je ne vois personne de mieux placé sur ce vaisseau que le Conseiller en Chef pour le faire! lança joyeusement Zeemia. - Et... Et toi? - Moi? Mais j’ai encore tellement de pain sur la planche! - Et alors, tu crois que je ne travaille pas, moi? - Oh! Mais si! Mais justement, en te rendant à ton bureau, tu vas immanquablement te retrouver au NoName, alors... Talvin lui envoya une superbe grimace avant de lui sourire à son tour et de quitter les quartiers de la jeune femme, rassuré. =/\= Après une bonne heure de travail chez elle, Zeemia se dirigeait vers l’Arboretum pour voir comment elle allait appliquer les changements qu’elle désirait y faire. La jeune femme souriait malgré elle en pensant au travail supplémentaire qu’elle allait faire subir à Denis Roy pour qu’il lui procure le matériel nécessaire. C’était devenu une sorte de jeu, pour la jeune femme, du moins. Le brave Denis faisait des pieds et des mains, et il finissait toujours par réussir à tout obtenir ce qu’il fallait. Zeemia en restait toujours bouche bée. Il faudrait bien qu’elle insiste pour que l’on donne au Chef des Opérations une médaille de mérite supplémentaire pour tout le mal qu’il se donnait pour elle. Elle marchait d’un pas vif, aussi, elle remarqua d’abord à peine qu’elle se dirigeait vers quelqu’un. Zeemia ralentit le rythme. Il s’agissait de T’Kar. Apparemment, la Vulcaine avait enfin réussit, pour un quelconque laps de temps, à troquer son tablier de serveuse pour une brosse à dent, et elle astiquait avec ferveur la porte d’un jefferies tubes. Lioux l’observa un moment, silencieuse. 334 - Circulez, y’a rien à voir! lâcha soudain T’Kar, exaspérée. Zeemia fronça les sourcils. - Cela vous gêne à ce point? demanda-t-elle d’un ton plus sec que ce qu’elle entendait. - Qu’est-ce que vous en pensez? Je m’amuse follement! s’exclama agressivement T’Kar. La jeune femme bleue la dévisagea un instant. La Vulcaine avait les yeux rivés vers elle, déversant un tel mépris dans son regard. Lioux sentit la colère monter en elle. À cause des bêtises de T’Kar, la situation était devenue si précaire... On avait faillit perdre Rox pour de bon. Ce n’était que l’intervention de Legate Targott qui avait réchappé la situation! Maintenant, Lioux avait devant elle une femme qui se plaignait parce qu’elle devait laver des conduits à la brosse à dent et que cela blessait son orgueil mal placé! Qu’est-ce que cela représentait en comparaison avec ce que Rox avait sûrement eut à endurer jusqu’ici? Zeemia serra les poings. - Il reste une tache, en haut à droite, lâcha-t-elle sur un ton moqueur. Les yeux de T’Kar se transformèrent littéralement en poignard. La Vulcaine inspira avidement, prête à bondir sur ses pieds et à frapper. Pourtant, il ne se produit rien. La haine dans le regard de T’Kar s’était évanouie, laissant dans ses yeux un immense vide. Une image se matérialisa dans l’esprit de Lioux : une fleur trempée dans de l’azote liquide. Une chose belle, mais qui a perdu toute souplesse, qui est maintenant dure, froide, et qui est aujourd’hui tellement plus fragile, sous son écorce glacée. Les poings de Zeemia se desserrèrent. La jeune femme bleue se dirigea vers le premier réplicateur et s’y fit apparaître une brosse à dent. Le visage de T’Kar se transforma, passant de la surprise à la colère, et peut-être même à la peur. - Non! Vous n’allez pas... Je n’ai pas besoin d’aide! cracha rageusement la Vulcaine. Zeemia la regarda avec un visage neutre. Elle s’agenouilla. - Je sais que vous n’avez pas besoin d’aide, Miss T’Kar, déclara-t-elle doucement. Mais moi, j’ai besoin de vous aider... Et Lioux se mit à frotter. SL #131 – Keffer ... et Keffer laissa derrière elle la conseillère, s'empressant de retourner a son poste de travail. Elle ignorait ce qu'elle devait penser de ce qui venait de se produire, mais 335 le temps finirait bien par lui proposer une interprétation convenable. La discussion ne s'était pas tout à fait dérouler comme elle l'aurait voulu : en fait, elle voulait avoir plus de détails surcette histoire de Tellan. Ce que Zeemia avait vécu lui faisait quelque peu penser au lien qu'elle avait elle-même partager avec le commandant quelques années plus tôt, alors qu'il n'était qu'un bébé sans défense et qu'elle avait décider de le protéger au lieu de l'abandonner. Mais ce qu'elle espérait surtout de cet échange était de se trouver quelque chose à faire pour tenter de régler la solution et de sauver son « Fils ». Si Zeemia savait ce qui lui arrivait, elle aurait dû lui dire quoi faire pour l'aider. Elle devrait donc retourner à éplucher attentivement les nouvelles et essayer de trouver des indices sur le sort de son protégé. Cynthia se rendit donc à son poste de travail, et se retrouva incapable de rester concentrer sur ce qu'elle faisait... il fallait dire qu'un léger mal de tête se faisait ressentir et qu'elle avait « mal » de voir, ne pouvant pas réellement placer la douleur sur ses yeux. Fatiguée, elle ferma alors le terminal informatique sur lequel elle s'affairait, retira son VISOR, le déposant avec soin à côté du terminal (afin de s'assurer de pouvoir le retrouver), et se massa le visage avec ses mains, s'accordant une petite pause de réflexion. Au cours des derniers mois, elle ne se sentait plus réellement elle-même. En fait, elle avait réellement l'impression d'être devenue quelqu'un d'autre, d'étrange, et qui s'efforçait de jouer le rôle que jouait sa précédente « personnalité ». On aurait dit qu'elle ne savait plus où se tenir, de quel côté était le droit chemin. Elle s'était même surprise à défendre les intérêts de la Fédération alors que ce n'était pas vraiment une priorité avant cela... mais peut-être l'avait-elle fait simplement pour mettre en valeur sa demande d'échange avec Rox. Peut-être pas non plus... Et il y avait aussi le chef des opérations... Plus rien ne semblait simple. T'PAK : Vous allez bien ? Cynthia soupira à nouveau. Voilà autre chose. Depuis que « ça » lui était arrivé, beaucoup de monde la prenait en pitié. Du moins, c'était son impression. L'indifférence, ou la haine « d'avant » lui manquait atrocement. Elle n'aimait pas être « inférieure » aux autres. Néanmoins, pour l'avoir côtoyé pendant des années, T'Pak était une bonne personne et méritait une réponse. Elle cessa son massage et se retourna dans la direction générale de la voie. KEFFER : Oui, ça va. Je suis fatigué et ce bidule me donne des maux de tête. T'PAK : Vous voulez que je regarde cela ? 336 KEFFER : Non, merci... Ce n'est rien. Le problème, c'est l'appareil. Je ne suis pas la première à souffrir de cet effet secondaire. La médecin devinait les tracas de son assistance. T'PAK : Vous avez trouvez quelque chose sur Tellan ? Cynthia répondit par un nouveau soupire. KEFFER : Rien, pour l'instant. Mais je vais m'y remettre. SL #132 – Grey Alors que la petite fete organisee au Noname se deroullait dans une bonne ambiance, Grey ne put s 'empecher de chercher du regard les personnelles feminins present, non pas que la discussion de Karl etait ennuyeuse bien au contraire, mais ne sair on jamais, il pourrait reperer une personne qui s 'interressait a lui. Il ne vit arriver Vela que lorsque celui-ci adressa la parole. Son premier choc fut de voir arriver la denome T 'Kar vetu de sa tenue, qui lui allait bien il faut le dire. Les uniformes de Starfleet mettent aussi les silhouettes feminines en valeur, mais peut etre le contraste entre le costume et celle qui le portait fit un drole d 'effet sue le jeune acting-enseigne, qui pour marquer l 'effet que provoquait cette apparition, imitat ses collegue mais discrettement pour ne pas s 'attirer l 'inamitie de la pauvre victime de cette de cette epreuve. Un autre sentiment monta en lui, moins graveuleux que le precedent du respect teinte de pitie qu 'il cacha derriere son verre. Le deuxieme fut la reaction de la jolie miss Ziou, tous furent inquiets et lorsqu 'elle fut evacue, il percut l 'inquietude dans l 'assistance malgres les efforts de Pierre poue alleger l 'ambiance. Il decida de quitter la reception lorsqu 'il appercut cette charmante enseigne qui lui avait indique son chemin lors de son premier jour et se dirigea vers elle constatant qu 'elle etait l 'avait elle aussi remarque. Il s 'arma de son sourir et enfouissa le sentiment que T 'Pak avait fait naitre en lui au fond de sa memoire sous l 'image de ce regard posait sur lui. Elle etait de l 'ingenieurie mais pas de son quart ce qui expliquait qu 'il ne l 'avait pas croise avant. ------------------------------------------------------------------------------------------------ SUR CARDASSIA Une piece quelque part sur Cardassia, trois homme discute l 'un d 'entre eux reste dans l 'ombre L 'inconnu : ce fut un echec, vous n 'avez pas pris en compte l 'attachements des hommes de l 'Independance envers leur Capitaine, ni leurs capacites a trouver des indices pouvant laisser le doute. 337 tekar : veillez accepter nos escuses, mais il nous reste l 'affaire de contrebande dans laquelle ont trempe des membres de ce meme equipage. Ainsi que les possibles agissements des services secrets de Starfleet sur Cardassia. l 'inconnu : Pour l 'affaire de contrebande, j 'ai mon idee, quand a cette histoire concernant les services secrets de strafleet on n 'a pas assez de donnees. Bon nous avons reussis a eviter le pire, mais cette erreure ne sera pas oublie. --------------------------Plustard dans les bureaux du siege du gouvernement cardassien. Un homme fatigue se retrouve assis, face a un legate, dans un confortable fauteuil un verre de sa boisson favorite a la mains. Le legate : Je tiend encore a renouveller mes escuses au nom du gouvernement Capitaine, mais depuis la guerre nos services de renseignements ne sont plus aussi efficaces et nous avons eu du mal a reconstituer la verite et a trouver les coupables, d 'ailleur votre equipage nous a apporte une aide non minimes. Je tiend a vous feliciter pour l 'efficacite de vote equipage. TELLAN : Je vous remercie et j 'espere que le rapport que j 'ai fait a vos services vous aiderons. le legate : soyez en remercie, et encor toute nos escuses pour le traitements que vous avez subits. Bien, je pense que vous devez etre presse de rejoindre votre vaisseaux et ne voudrais vous retenir plus longtemps que necessaire. Alors que le Capitaine (courage), se levait apres avoir souris au representant du gouvernement cardassien. le legate : Au fait, j 'allais oublier, il semble que deux membres de votre equipage se sont rendus coupablee d 'exactions aupres de certains membres de notre police, suite a leur interpellation pour contrebande, il s 'agirait, attendait que je relise mon pad. ( prenant son temps) Les voila, il s 'agit du Lt Commander T 'Kar et du Commander Harker, mais rassurez vous, nous ne porterons pas plainte aupres des autorites de Starfleet. Conciderez ceci comme un cadeau pour nous faire pardonner, mais malheureusement les actes d 'accusassions quand a eux ont etaient enregistres et archives. Je vous souhaite un bon retour aupres des votres. Le Capitaine put voir un sourire apparairte sur le visage du Legate au moment ou il s 'appretait a le quitter. le legate : ha, oui Capitaine j 'espere que vous n' allez pas souffrir de flasback trop violent car il se peut que les methodes utilisees par nos experts soient comment dire (un blanc) marquante, surtout pour un esprit comme le votre. Au revoir et au plaisir de vous revoir. 338 Le Capitaine percut une onde de plaisirs emanant du legat. SL #133 – T’Kar La scientifique écarquilla les yeux en voyant Lioux frotter avec cette ridicule brosse à dent. Elle hésita un moment puis soupira et posa une main sur celles de Zeemia. T'Kar : arrêtez... Elle avait à peine murmuré ce mot d'une voix douce et presque implorante, Zeemia arrêta de frotter vainement et observa la vulcaine. Elle ne dit rien et attendit que T'Kar dise quelque chose. Bizarrement, celle-ci évitait à présent le regard de l'assistante-conseillère. Elle semblait chercher dans le plancher une quelconque réponse, un indice sur ce qu'elle devait faire ou dire. T'Kar : c'est à moi de le faire... Lioux : Cela vous plait, en fait? La vulcaine la regarda en plissant les yeux. Lioux : Cela explique beaucoup de choses. T'Kar : N'essayez pas de me psychanaliser! Lioux : Nul besoin d'essayer. C'est si facile avec vous. Malgré toute la colère et la haine que vous affichez fièrement, il n'est guère difficile de voir qui vous etes au fond. T'Kar : Vraiment...? Il y a deux secondes, vous auriez été prête à me jeter dans l'espace et à présent, je ne vous inspire que de la pitié. Lioux : C'est... T'Kar : Malgré mon egocentrisme, je peux voir les sentiments des gens qui me font face. Qu'ils me détestent ou que je leur fasse pitié, quelle différence pour moi? Qu'on m'apprécie ou que l'on aime à m'imagine morte, ca ne change rien pour moi. Vous disiez avoir besoin de m'aider? Je ne vous accorde pas ce privilège. Je refuse qe vous fassiez de moi quelqu'un de correcte et de pathétiquement gentille. J'aime être comme je suis, j'aime être en permanence en conflit avec les autres et avec moimême. Je ne veux pas arrêter ce flot de colère qui coule en moi. Sans cela, Miss Lioux, je serais morte. Une lueur d'incompréhension passa dans le regard de Zeemia. Lioux : j'ai bien du mal à croire qu'un être humain choisisse consciemment de vivre en Enfer. 339 T'Kar : Si, quand c'est lui qui l'a créé... Lioux : Vous ne me ferez pas croire cela. Vous ne me ferez pas croire que lorsque vous allez vous coucher, vous vous endormez heureuse et contente de vous. Vous ne jubilez pas de vos propres malheurs. T'Kar : Heureuse... La vulcaine se mit à sourire. T'Kar : Le bonheur est une chose exceptionnelle et réservée à quelques rares individus dont je ne fais pas partie. Lioux : Parce que vous le refusez. T'Kar : Non, parce qu'il m'a été refusé dès ma plus tendre enfance. Voyons, il suffit de se pencher un tantinet sur ma vie pour voir cela. Avec une mère qui se suicide le jour de vos quatre ans, un père qui ne ressent que du dégout pour vous, une famille qui vous percoit comme l'ennemi juré, un oncle qui cherche votre mort, un mariage raté, des enfants loin de vous, une carrière gachée, des mois passés en prison... Elle avait prononcé cette dernière phrase d'un seul trait, fixant Zeema droit dans les yeux. T'Kar : Je ris de ceux qui cherchent à tout prix le bonheur et qui croit que nous sommes en vie que pour cette ultime quête. Ce ne sont que de doux rêveurs ou de beaux idiots qui s'accrochent à une illusion. Lioux : Mais eux, ils ont quelque chose à quoi s'accrocher... T'Kar posa enfin sa brosse à dent et s'assit par-terre. C'était un spectacle assez étrange et déroutant de voir ces deux femmes polémiquer sur le sens de leur vie, accroupis au sol dans un des longs et nombreux couloirs du Big I. Lioux commençeait à mieux comprendre la vulcaine et cette dernière avait oubli sa panoplie de regards de mépris et de suffisance. Zeemia se félicita d'ailleurs que T'Kar ait un peu ouvert son coeur et lui parle avec sincérité. C'était une chose rare et elle le savait. T'Kar avait tout de l'animal sauvage, il fallait lui montrer qu'elle pouvait avoir confiance sans qu'elle en ait pleinement conscience, lui forçait la main sans qu'elle se sentait forcer ou coincer. Mais elle savait également qu'à la moindre erreur, elle se refermerait comme une huitre et irait se réfugier derrière sa carapace trop épaisse et lourde à porter. Dans les paroles de la vulcaine, tout n'était que paradoxe. Elle avait choisi de vivre ainsi, voguant entre la haine et le mépris mais d'un autre côté, elle s'était tourné vers Harker et cherchait en lui un peu de sérénité -et finalement de bonheur. Lioux s'assit en tailleur face à la vulcaine qui tentaient de cacher son air décontenancé. 340 T'Kar : Je comprends que vous ayez besoin de vous accrocher à quelque chose mais, c'est différent pour moi. Lioux savait à quoi faisait référence T'Kar et durant une seconde, il n'apprécia pas. Finalement, elle se dit que c'était de bonne guerre et que si elle voulait avoir toute la confiance de la scientifique, elle devrait peut-être partager avec elle quelques "maux". T'Kar observa les réaction de Lioux qui en sourit intérieurement. Lioux : Ca n'a rien de différent. Tout le monde vit des moments difficiles et ce n'est pas une faiblesse que d'avouer avoir besoin d'aide ou de soutien. Zeemia regarda sa brosse à dent et se mit à rire. Elle fut soulagé de voir la vulcaine sourire. T'Kar : Je suis contente de voir que cela vous fasse rire... A vrai dire, si je n'avais été trop fixé sur mon propre sort, j'en aurai ri également. Mais j'ai agi betement et la vie du COmmodore est peut-être en danger à cause de moi. Lioux : Rassurez-vous, elle ne l'ai plus. La vulcaine leva un sourcil. Lioux : Il est sain et sauf. Zeemia avait dit cela en souriant et avec une telle assurance. T'Kar l'envia un instant. Elle se targuait d'être forte mais la plus forte des deux, ce n'était assurément pas elle mais bien Zeemia Lioux. Elle qui paraissait si faible et si naive en apparence. Mais dans son regard, une lueur discrete et douce brillait, une lueur déterminée et intarissable que rien ne pouvait faire chanceler. Malgré ses doutes et ses peurs, elle savait qui elle était et ce qu'elle voulait. Elle était fière de ce qu'elle était et ne fuyait pas devant ses propres sentiments. T'Kar en eut un pincement au coeur, elle se sentait tout d'un coup idiote. Zeemia avait mille fois raison, pourtant, T'Kar ne pouvait l'admettre à haute voix. Elle n'était pas du genre à admettre ses erreurs ou admettre qu'elle avait appris une leçon de quelqu'un d'autre. Un flot d'image défila devant ses yeux, elle repensa à sa ridicule évasion sur Cardassia, à son comportement qui, à une époque, lui aurait fait rougir de honte, à Jason et son doux sourire, à Vela et sa lueur de déception dans son regard. Elle avait pleuré et durant quelques instants, elle avait été prête à chercher du réconfort chez quelqu'un d'autre. Elle avait alors eu honte que ce soit Fenras, celui qui l'agaçait, qui semblait en permanence la défier. Pourtant, ce n'était finalement ni à l'andorien ni à Jazz qu'elle avait décidé inconsciemment de faire un peu confiance mais à ce petit morceau de femme qu'elle avait mille fois sou-estimé. Elle sourit, riant de sa betise et de son aveuglement. Elle 341 se sentit mieux et bien plus légère. Peu importe si Lioux pouvait l'aider ou non, elle se sentait moins seule à bord de l'Indépendance. SL #134 – Lioux Le Legate Alam Targott soupira en regardant le ciel étoilé sur Cardassia. Ses yeux se rivèrent sur un point lumineux qui dansait doucement dans les cieux indigos, suivant tranquillement l’arc d’un orbite. L’USS Indépendance allait bientôt retrouver son Capitaine. Les procédures légales maintenant terminées, c’était une question d’heures, voire de minutes avant que Rox Tellan puisse réintégrer son majestueux vaisseau. Le vieux Cardassien sourit. Les choses ne s’étaient pas vraiment déroulées comme il l’avait escompté, mais le résultat était tout de même nonnégligeable. Il eut une pensée pour la jolie petite femme bleue qu’il avait rencontré et sourit de plus belle. Cette rencontre fortuite pourrait elle aussi se révéler fort utile, un jour. Targott huma une dernière fois la brise crépusculaire, puis il retourna auprès des siens. Sa femme le regarda entrer en souriant. Ils s’embrassèrent tendrement. Demain était une autre journée. =/\= Sur l’USS Indépendance, la fébrilité était palpable, tant qu’on aurait pu croire qu’elle allait prendre forme et se mettre à danser et à chanter pour exprimer la joie qui animait le coeur de tous les officiers à bord du flag ship de la flotte de Lys 5. Dans la salle de téléportation étaient rassemblés les officiers de Commandement, les Chefs de département et plusieurs autres officiers qui avaient su se frayer un chemin au travers de la cohue. Le Chef Ingénieur V’Tek manquait à l’appel, ce qui agaça tout particulièrement Matolck (qui avait à peine eut le temps de lire les rapports sur les événements qui s’étaient produits à l’Ingénierie). Le Premier Officier voulait que son CO puisse retrouver l’Indépendance dans l’état exact où il l’avait laissé, c’est à dire avec tout son personnel en forme et ses officiers toujours aussi compétent. Le FO sourit tout de même en constatant que le nouvel Ingénieur, Chris Grey, lui semblait-il, était là pour représenter son département. Le demi-Bajoran semblait décontracter, et même s’il ne connaissait pas personnellement Rox Tellan, il semblait être en mesure de comprendre et d’apprécier ce qui se passait, se mêlant au bonheur collectif. On avait permis à T’Kar et Harker d’être présent (sur l’insistance de Zeemia Lioux, pour le cas de T’Kar, à tout le moins), mais les deux officiers se tenaient en retrait, comprenant qu’ils n’avaient peu où peut-être même pas leur place lors de ces retrouvailles. Karl Davis était, lui, tout sourire, sa bonne humeur habituelle s’étant muée en une joie exhaustive et communicative. Touvock Junior faisait office d’officier en Chef pour le Département de Sécurité, Fenras Vela faisant parti du convoi qui devait récupérer 342 le Commodore. Le Ulian était un peu nerveux, mais Matolck lui envoya un sourire rassurant, lui signifiant que tout allait pour le mieux. Valérya s’était chargée de l’organisation de cette petite réception en l’absence de Denis Roy, lui aussi parti sur Cardassia pour ramener à bord leur CO vénéré. Elle n’avait peut-être pas la magic touch de Denis, mais tout avait été planifié adéquatement. De toutes façons, cet accueil/réception serait très bref, puisque tout le monde supposait que le Commodore Tellan aurait en tout premier lieu besoin de soin et de repos. Mais Matolck ne pouvait refuser à ses officiers leur désir de démontrer au Capitaine leur plaisir de le voir enfin de retour. Plus près du pad de téléportation se trouvait Cynthia Keffer. Sa "quasi-parenté" avec Tellan expliquait sa proximité du point d’arrivée. L’infirmière ne souriait pas. Elle ne serait convaincu du bien-être de Rox qu’une fois qu’elle le saurait à bord du vaisseau fédéré, et qu’elle aurait elle-même eut la chance de vérifier son état. Cynthia savait bien que le Dr. T’Pak devait s’être occupé de Tellan, elle qui faisait aussi parti de la délégation envoyé pour le récupérer, mais ce n’était pas suffisant. Il fallait qu’elle sache, il fallait qu’elle voit... Enfin... Matolck observa un moment Keffer, qui se trouvait juste à sa gauche. Cette femme était bien étrange, mais le FO en était venu à la respecter malgré tout. À droite de Matolck se trouvait Talvin Visao. Le Conseiller en Chef venait à peine d’arriver, il était encore tout essoufflé d’avoir couru, mais aussi d’avoir dû se frayer un chemin dans la kyrielle d’officiers rassemblés dans la salle de téléportation. Pour une fois le padd Robert avait été plus qu’utile, beuglant des insultes aux impromptus qui refusaient de se tasser, et permettant ainsi à Talvin de fendre la foule avec beaucoup plus de facilité. Matolck soupira. Quelle famille! Il sourit tout de même à son beaufrère, heureux de retrouver sur son visage une gaieté qui avait faillit disparaître pour toujours. Tout à côté de Visao se trouvait finalement Zeemia Lioux. Les regards convergeaient souvent vers elle. Après tout, tout le monde à bord était au courant de sa relation avec Tellan, et on s’entendait à l’unanimité pour dire que c’était elle qui avait sûrement le plus de raisons de sourire, dans cette pièce, aujourd’hui. Matolck ne savait trop comment se comporter avec la jeune femme bleue. Elle était peut-être une peu moins étrange que T’Kar ou Keffer (pas de la même façon que l’une ou l’autre, en tous cas), mais elle avait tout de même un quelque chose de particulier qui avait le don de déstabiliser le FO. Matolck n’aurait pu exprimer à quel point il était heureux pour elle de savoir le retour imminent de Rox. Lioux avait déjà assez souffert comme ça! C’était d’ailleurs ce qui embarrassait souvent le FO. Il était impressionné par la force de la jeune femme bleue qui se dissimulait derrière son apparente fragilité. Fragilité qui, par contre, se faisait parfois criante. Cette femme était en soi un paradoxe. Comme T’Kar et Keffer, finalement. Matolck grommela silencieusement. Une chance qu’il y avait à bord T’Pak pour faire office de femme normale, si on pouvait appeler une Vulcaine une femme normale, bien sûr. 343 Matolck sonda un moment l’assemblée. Un sourire niais se peint sur ses lèvres alors qu’il trouva enfin des yeux celle qu’il cherchait. Cassandra avait usé de son titre de diplomate pour se réserver une place au premier. Pierre se trouvait à côté d’elle, et les deux pépiaient joyeusement. Elle était si belle, sa Cassy! Matolck ne se lassait de l’observer. Leur lune de miel avait été écourté à cause des événements, et c’était bien dommage. Le FO de l’Indépendance était tellement perdu dans la contemplation de sa belle qu’il remarqua in extremis le halo bleuté apparaître sur le pad de téléportation. Immédiatement, Matolck se raidit et prit une pose solennel (imité par tout le monde dans la salle). Bientôt, les visages de Denis Roy, Fenras Vela, T’Pak et Rox Tellan se firent plus clair, alors qu’ils se matérialisaient dans la pièce. Est-il nécessaire de préciser que les visages de Denis et de Fenras étaient tout aussi reluisant que ceux des officiers qui étaient restés à bord? Il y bien entendu le plus noble des silences. Les visages transis de joie prirent une fraction de seconde des airs inquiets et outrés lorsque les uns après les autres, les personnes présentes constataient les marques de torture sur le visage de leur CO. Mais c’était de courte durée, car personne ne pouvait nier être heureux de retrouver Rox Tellan entier (quoique malheureusement amoché). Comme il ne se passait rien (personne n’osait dire quoi que ce soit), Matolck se tourna vers Lioux. La jeune femme bleue hésitait. Elle savait bien qu’elle devait partager Tellan avec le reste de l’équipage, et ne savait qui, des officiers ou d’elle, devait l’accueillir en premier. Ses yeux croisèrent ceux de Matolck. Le FO lui jeta un regard éloquent. Le visage de Zeemia se fendit d’un sourire qui ne pouvait exprimer toute la gratitude qu’elle éprouvait pour le Premier Officier à cet instant. D’un seul élan, Zeemia se précipita vers Rox. Elle l’enserra dans ses bras et blottit son visage contre son épaule. Tellan laissa échapper une petite grimace de douleur, mais il enveloppa lui aussi la jeune femme de ses bras et la serra tendrement contre lui. Zeemia étouffa un sanglot de joie dans l’épaule du Bétazoïd. Elle se hissa sur la pointe des pieds et lui murmura à l’oreille : "Tu peux cesser de disparaître, maintenant. J’ai compris"... Rox fronça les sourcils, ne comprenant absolument pas les propos de la jeune femme. Il caressa doucement le visage de sa belle qui s’était trempé de ses pleurs. Zeemia lui sourit, puis, s’éloigna un peu. À l’arrière de la salle, Pierre essuya une larme. Matolck s’avança, tout sourire. Son coeur bondissait dans sa poitrine. Il avait enfin récupéré son CO!!! Il tendit la main au Bétazoïd avant de lui faire une solide accolade. - Capitaine, je ne peux exprimer en mot le plaisir et l’allégresse que nous ressentons tous de vous savoir à nouveau à bord du Big I, sain et sauf. Rox sourit à son Premier Officier. 344 - Ça fait du bien d’être de retour à la maison, mon vieux Mat! croassa-t-il d’une voix éraillée mais empreinte de gaieté. C’est le moment que choisit Karl Davis pour lancer un joyeux : - Hip hip hip! - Hourray! répondit la foule. Le manège se répéta quelques fois alors que fusaient les applaudissements. Tout le monde voulait souhaiter de vive voix la bienvenue au Capitaine... SL #135 – Keffer Keffer revint rapidement à sa cabine après le retour du commodore. En fait, elle avait quitté la petite réception à son honneur dès que ce dernier avait quitté, non sans d'abord s'être assuré du bien être de ce dernier. Étant donné les circonstance, il avait l'air d'être en santé. Fidèle à son habitude, elle n'avait pas vraiment envie de se mêler aux autres. Elle avait bien eu le temps d'enlever son haut d'uniforme (le survêtement) et de le plier dans un, coin préparer ses cheveux pour le dodo qui s'en venait, avant de constater qu'il y avait un message en attente pour elle sur le nouveau terminal de sa chambre. Il faudrait qu'elle augmente le contraste entre les couleurs de l'écran afin de faciliter les lectures... mais elle le ferait plus tard. Curieuse, elle s'approcha du terminal et activa la lecture du message en question. Il s'agissait d'un simple texte officiel en provenance d'un bureau de Lys5. Ce dernier lui annonçait qu'elle devait se rapporter à une date spécifiée dans un des nombreux locaux de conférence de la station. Cynthia fut d'abord surprise : jamais elle n'aurait cru que sa requête envoyée plus tôt pour lui accorder un petit congé le temps de rencontrer d'autres utilisateurs de VISORs aurait été accepté aussi vite... ni que l'on puisse établir si rapidement un rendez-vous avec ces derniers. Cette rencontre lui serait certainement bénéfique, et depuis qu'elle avait envoyé cette demande, elle ne cessait de songer aux trucs et astuces que pourraient lui donner ces derniers. Mais voilà, avec l'Indépendance dans la Voie Lactée, pourrait-elle être à temps sur Lys5 ? Keffer alla récupérer son communicateur, et appuya dessus. KEFFER : Keffer pour Davis. Quelque part, loin de là, ce dernier lui répondit. On pouvait entendre des gens en arrière plan, le pilote n'était donc pas seul. Sa voix laissa transparaître sa surprise de recevoir un appel de l'infirmière chef. DAVIS : Ici Davis. 345 Keffer se sentit alors « cheap » d'avoir dérangé l'officier ainsi pendant la « célébration ». KEFFER : Heu... Oui, M. Davis, je désirais savoir si vous pourriez me dire quand nous serions de retour sur Lys5... Le pilote hésita quelques secondes, puis donna une heure approximative d'arrivée à la station, selon lui, si l'heure de départ était respectée. Cette information fit réfléchir Keffer. DAVIS : Vous avez compris ? Besoin de quelque chose d'autre ? Ces interrogations firent sortir Keffer de sa torpeur. KEFFER : Ça va être serré... mais non, c'est beau merci. Keffer terminé. Cynthia réajusta son chandail bleu d'uniforme, prit un padd, et sorti de sa chambre. -*****Cynthia profita de l'occasion du fait que Matolck était seul pour l'aborder. Après tout, elle n'était pas pour aller déranger Tellan avec ce genre de truc alors qu'il revenait de l'enfer, et jouissait probablement des soins de Zeemia... KEFFER : M. Matolck ! Je peux vous voir un moment ? L'interpellé parût surpris : après tout, cette dernière ne le portait pas particulièrement dans son cour. MATOLCK : Oui, mais faites vite... Je dois aller retrouver Cass... KEFFER : D'accord... Elle lui tendit un padd. KEFFER : J'ai besoin de quelques jours de vacances... J'ai reçu une demande d'affectation temporaire sur Lys5. Je crois que ça a à voir avec ma demande, la semaine dernière, de pouvoir rencontrer d'autres utilisateurs de ce merveilleux appareil. Matolck apparût plus que surpris : l'infirmière lui demandait des vacances, alors que cela ne s'était que rarement produit avant. Il jetta un regard rapide sur la padd, étant déjà en retard sur bien d'autres. MATOLCK : Oui... Ça devrait être possible. Je n'ai pas souvenir que vous en ayez pris jusqu'à maintenant. Il doit vous en rester en banque. KEFFER : Merci monsieur. Je vais préparer mes choses sur le champs. Matolck garda le padd pour le regarder plus tard, quand tous les autres padd en retard serait 346 SL #136 – Harker Jason vacait depuis un bout de temps dans tous les couloirs. Faire le ménages représentait une tâche plutôt intéressante pour le tacticien. Aucune véritable responsabilité, ne pas avoir à toujours se tenir sur ses gardes et surtout profiter de ce temps pour penser. Penser à lui, à ses amis, à sa famille et surtout penser à la belle vulcaine qui avait saisit au vol son coeur.Pour la première fois depuis si longtemps, il se sentait léger. Mis à part le fait qu'une fois de plus il se retrouvait à effectuer des tâches pour ne pas avoir su supprimer, ou du moins contrôler, ses débordées émotionnelles. Peu lui importait. Maintenant, il allait finir par apprendre. Dans ses couloirs il avancait en patinant sur des brosses pour laver le plancher. S'amuser tout en travaillant, c'était ça qu'il y avait de bon dans le monde et le plaisir de retrouver le bonheur de faire dont on croyait. Jazz croyait que dans le fond, être officier de Starflleet signifiait beaucoup plus que le simple fait de préserver la paix dans la galaxie d'yzon. C'Était aussi le plaisir de vivre dans l'espace près des gens que l'on apprenait à aimer et que l'on faisait d'eux sa famille. à partir de ce jour, il allait tâché de s'en souvenir à chaque instant de sa carrière. =/\= FIN =/\= 347