Du neuf en matière de taille de formation et d`élagage

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Du neuf en matière de taille de formation et d`élagage
Réussir sa forêt
Sylviculture
fiche technique n° 15
Du neuf en matière de taille
de formation et d’élagage :
les atouts des sécateurs et ébrancheurs
à commande électronique.
par Pascal BALLEUX, Dr Ir E&F
et
Centre de Développement Agroforestier
Chimay (Belgique)
Ph. VAN LERBERGHE,
Institut pour le Développement Forestier
Toulouse (France)
[email protected]
L
’utilisation du sécateur électronique en milieu forestier est récente et
encore relativement peu connue bien qu’en développement constant dans
tous les milieux sylvicoles publics ou privés. L’usage de cet appareil permet
d’obtenir une taille de formation ou un élagage d’excellente qualité au
moyen d’un seul outil qui se substitue utilement au sécateur manuel, à
l’ébrancheur, à la scie égoïne, à l’échenilloir ou à l’émondoir.
Dans chacune de ces opérations de coupe, on obtient,
grâce à la puissance du moteur une coupe nette, générée par un geste précis qui évite des arrachages ou des
écrasements, avec le résultat d’une cicatrisation rapide
du bois. La lame et la contre-lame s’articulent en cisaillement sans débordement latéral afin de favoriser une
coupe au ras du tronc.
Cette application du sécateur électronique aux travaux
forestiers, permet de réduire d’une manière considérable des travaux relativement pénibles, fatigants et phy-
siquement éprouvants par une coupe sans effort, de
meilleure qualité qui encourage les interventions d’élagage et de taille de formation en temps opportun.
Après avoir rappelé les buts poursuivis par les tailles de
formation et les élagages des arbres forestiers, un bilan
sera dressé sur les outils manuels et mécanisés disponibles pour exécuter ces opérations avant de présenter
les caractéristiques et les atouts de sécateurs et
ébrancheurs à commande électronique, déjà expérimentés pour le travail en forêt.
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(1)
Société Royale Forestière de Belgique, Galerie du Centre, Bloc 2 - 6e étage à 1000 Bruxelles - Tél. : 02/223.07.66.
Fiche réalisée grâce au soutien de la Région Wallonne.
I
Sylviculture - fiche n° 15
Du neuf en matière et taille de formation et d’élagage
1.
Objectif prioritaire : augmenter la valeur marchande des bois
Depuis longtemps, les utilisateurs de bois ont privilégié dans leurs achats les arbres droits et sans nœuds,
car synonymes de qualité :
t la rectitude du tronc est un critère important de classement : le rendement à l’usinage en dépend et elle
s’obtient tôt dans la phase d’élongation ;
t les nœuds déprécient souvent les produits : il convient de les éliminer, sinon de limiter leur présence.
Pour prévenir les défauts de rectitude et la présence
de noeuds, le sylviculteur dispose d’atouts : choisir des
espèces d’origine recommandée et les mieux adaptées
à chaque station, maintenir la végétation d’accompagnement, appliquer des dépressages et éclaircies précoces….
Pour les résineux, et à quelques exceptions près (double tête à l’origine de nœuds plongeants), il n’y a généralement pas lieu de pratiquer de tailles de formation. Par
contre l’élagage artificiel s’impose afin de pallier à un
élagage naturel généralement très mauvais, tardif, voire
inexistant. Et si les feuillus ont un élagage naturel plus
efficace, quoique trop tardif en peuplement clair, ils se
caractérisent également par une grande sensibilité à
l’élagage artificiel : il faut donc intervenir de façon progressive et précoce. Une des principales erreurs à éviter est de vouloir «nettoyer» la bille de pied de toutes
branches en un passage. Une telle pratique entraîne généralement une perte de croissance en diamètre et l’apparition de nombreux gourmands, issus en partie d’une
réaction de l’arbre à la perte subite de nombreuses branches.
La taille de formation et l’élagage des arbres forestiers sont donc souvent indispensables, car ils contribuent largement à produire du bois de grande qualité :
rectitude du tronc et absence de nœud. Les calculs de
rentabilité des tailles et des élagages annoncent un
meilleur rendement financier pour les essences nobles et surtout pour les essences précieuses : noyer,
merisier, alisier, frêne, érable, ….
PREMIÈRE RÈGLE : D’ABORD TAILLER,
PUIS ÉLAGUER
Sur le terrain, ces opérations sont souvent confondues
ou négligées, voire mal appliquées.
La taille de formation s’effectue de haut en bas par
deux opérations successives dont l’objectif est d’aider
la tête de l’arbre à affirmer sa dominance : élimination
dans la cime des doubles ou multiples têtes en ne gardant que la tige la plus vigoureuse ou la plus droite ;
élimination des branches inférieures les plus grosses et
des branches redressées qui risquent de prendre un
très fort développement au détriment du tronc.
L’élagage, réalisé de bas en haut, doit débuter le plus
vite possible pour obtenir un maximum de bois sans
nœud, en intervenant sur des branches fines et vivantes. Il doit respecter le bourrelet de cicatrisation pour
que la plaie se referme au plus vite, sans toutefois laisser de chicots. Plusieurs passages en élagage sont programmés en fonction de la hauteur souhaitée (généralement 6 m).
Au moment de l’élagage sélectif en
hauteur, le diamètre moyen des arbres d’avenir doit être inférieur, ou
au plus, égal au tiers de leur diamètre d’exploitabilité. Par exemple, si la
dimension finale d’un douglas est prévue à 60 cm de diamètre à hauteur
d’homme, l’élagage sélectif en hauteur
devrait être réalisé quand l’arbre atteint
au maximum 20 cm de diamètre à 1,50
m de hauteur.
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II
] Schéma 1 - Différentes phases d’intervention des tailles de formation et des élagages.
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Du neuf en matière et taille de formation et d’élagage
Le rendement en bois sans noeud
] Schéma 2 - Elagage de pénétration : 1
er
billon élagué de 0 à 2 m.
] Schéma 3 - Elagage sélectif en hauteur : 2 billon de 2 à 6 m
e
La période idéale pour tailler et élaguer est hors gel et
hors montée et descente de sève. En pratique, l’élimination de branches mortes ou grosses, la réduction des
pseudoverticilles et l’élagage en hauteur réclament des
techniques appropriées. Les certificats d’élagage
aideront à vendre au plus juste prix les bois élagués.
SECONDE RÈGLE : CHOISIR UN MATÉRIEL
ADÉQUAT ET PERFORMANT
Les tailles de formation et les élagages PRECOCES,
PROGRESSIFS, SELECTIFS et SOIGNES doivent être
réalisés avec un matériel adapté.
Les outils à main doivent être fonctionnels et maniables : sécateurs manuels, à enclume ou à double lame,
ébrancheurs, scies égoïnes classiques. Les outils mécaniques (électroniques, hydrauliques, thermiques ou
pneumatiques) sont plus confortables et performants,
quoique plus lourds et plus coûteux : leurs emploi et
entretien sont généralement simples et ne réclament
qu’un minimum de compétences techniques. Les systèmes d’élévation (échelles, outils portatifs montés sur
perche télescopique, nacelle) doivent aussi être appropriés aux travaux à exécuter. Pour le travail avec des
outils mécaniques en forêt, l’équipement de sécurité
adapté à la situation est toujours conseillé.
Le choix de ce matériel dépend de nombreux paramètres :
t l’importance des chantiers et le nombre d’arbres
à tailler et/ou à élaguer ;
t la mobilité sur le terrain et l’accès aux arbres ;
t la nature (bois dur ou
tendre), l’angle d’insertion, le nombre et la
grosseur des branches
à éliminer ;
t la hauteur d’intervention : jusqu’à 4 m de
hauteur, l’opération est
aisément réalisable depuis le sol avec les outils
manuels et mécaniques
les plus courants ; la par- ] Position peu stable sur l’escabelle articulée et non verrouillée,
tie située entre 4 et 6 m négligence
du port du casque...
nécessite une surélévation de l’opérateur ou l’utilisation d’un outil de coupe
plus sophistiqué, augmentant le coût de l’intervention ;
t le budget disponible : le prix d’achat, l’amortissement et le rendement, et par conséquent le coût d’utilisation des outils utilisés diffère considérablement.
Les caractéristiques de l’élagage et du peuplement
justifient donc l’emploi de tel ou tel matériel. Dans les
catalogues d’outillage, la liste des outils de coupe est
toujours assez impressionnante. L’important n’est pas
d’acquérir une panoplie considérable de tous les outils
potentiellement utiles. Mieux vaut adapter son équipement à ses besoins réels : tout bon propriétaire
forestier, par exemple, se doit d’avoir au moins un
sécateur, une scie égoïne, un ébrancheur et un manche télescopique avec échenilloir et scie.
En revanche, un sécateur électronique ou une scie à
chaîne montée sur perche motorisée correspond à
des besoins de chantiers plus importants en vue d’augmenter les rendements. Pour toutes les interventions
opérées sur de trop grosses branches, il s’impose
d’utiliser du matériel mieux adapté.
Le tableau en fin de fiche propose une synthèse des
matériels manuels et mécaniques disponibles à conseiller, en fonction des hauteurs d’interventions et de la
grosseur des branches à éliminer. Le choix est vaste. Et
en matière d’outillage, il est toujours conseillé de privilégier la qualité avant la notion de prix.
Aujourd’hui, des produits «d’importation sauvage» permettent des offres très attractives sur le plan investissement. Mais, leur efficacité est à la hauteur de leur qualité médiocre. Il convient de faire confiance aux marques
renommées dans un point de vente spécialisé et de sélectionner des outils au tranchant parfaitement calculé,
à l’acier de haute qualité, aux manches bien démultipliés pour limiter l’effort au maximum...
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III
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2. Les matériels mécanisés de taille et d’élagage : un vaste choix
Depuis une trentaine d’années, des matériels mécanisés d’arboriculture sont mis au point pour diminuer
les efforts de coupe et sectionner des bois de diamètre supérieur. Assistés par énergies thermique, hydraulique, pneumatique ou électrique, ces matériels
étaient surtout utilisés par du personnel qualifié et des
entrepreneurs. Toutefois, de nombreux propriétaires forestiers les adoptent pour améliorer leurs arbres de
mauvaise conformation ou en déficit d’élagage naturel,
au même titre que les outils manuels.
Tout équipement mécanique doit être fiable, performant, adapté aux conditions de travail et garantir
confort et surtout sécurité. Les outils mécaniques demandent une certaine habitude pour donner de bons
résultats. Les néophytes se méfieront des risques fréquents de blessures corporelles : toutes les mesures
élémentaires de sécurité doivent être prises.
t si elles permettent des coupes plus lisses que les
tronçonneuses classiques à moteur thermique, les
scies à chaîne à moteur hydraulique posaient des
problèmes d’encombrement et de poids et vu leur
coût onéreux, leur production a été arrêtée ;
t les outils hydrauliques et pneumatiques reliés à
une centrale par un ou deux tuyaux posent également des problèmes de maniabilité en forêt ;
t les systèmes d’élévation telle les échelles classiques ne sont pas toujours sécurisants ; en outre,
d’autres dispositifs sont soit pénibles et lents en progression (grimpeur multifonction), soit trop coûteux
(nacelles sur porteur réservées aux professionnels)
ou sinon confinés à des usages trop restrictifs
(robot élagueur pour résineux bien droits et cylindriques, accessibilité difficile et illusoire des nacelles
en forêt).
L’acquisition de tels équipements doit être réfléchie et
décidée en fonction du type et de l’importance des
chantiers à exécuter. Outre l’investissement important
constitué par ces matériels, il faut comparer leurs atouts
et inconvénients : proximité immédiate ou non de la
source d’énergie, maniabilité dans les déplacements
et travaux, poids, diamètre et netteté des coupes,
rendement, simplicité ou difficulté d’usage et d’entretien, niveau de fatigue lors de manipulations prolongées...
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IV
Quatre systèmes de motorisation ou d’énergie existent : les outils à commande électronique, les moteurs
thermiques traditionnels, les systèmes à compression d’air et les moteurs hydrauliques distribués ou
non. Plusieurs inconvénients pénalisent l’utilisation de
certains outils mécanisés :
t excepté pour les outils électriques, les autres outils
posent des nuisances de bruit et surtout de gaz
d’échappement, souvent mal évacués du fait de la
faible circulation de l’air dans les jeunes plantations ;
t les blessures aux troncs et éraflures des tissus du
bourrelet ou de la ride des branches sectionnées à
l’aide de circulaires ou de scies à chaîne, provoquent des plaies mal cicatrisées entraînant souvent
une coloration du bois, voire sa pourriture ;
t l’inadaptation des outils pneumatiques à nos climats humides et froids en période d’élagage, donc
peu répandus en forêt : les compresseurs d’air doivent être équipés d’un système de déshumidification de l’air aspiré qui élimine tout risque de
givrage de l’air dans les tuyaux et permet de travailler
en plein hiver sans risque d’arrêt ; des kits de graissage sont aussi indispensables ;
] Les tronçonneuses sur perche motorisée sont d’usage assez courant.
DE NOUVEAUX OUTILS ÉLECTRONIQUES
AU SERVICE DES FORESTIERS
Parmi ces outils mécanisés, les outils à commande
électronique, très simples d’entretien, allient les
atouts de sécurité, de confort, et d’interventions
« obligées » sur de fines branches favorables à une
parfaite cicatrisation des plaies.
Destiné à priori aux professionnels qui recherchent une
coupe nette et précise, le sécateur à commande électronique a d’abord surtout été développé pour la taille
raisonnée des vignes, des arbres fruitiers et urbains.
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Grâce aux nouveaux modèles permettant l’élimination de branches de 4 à 5 cm de diamètre, leurs performances intéressent de plus en plus les forestiers.
Les sécateurs et ébrancheurs électriques sont des
outils individuels : chaque opérateur est indépendant,
son outil n’étant pas tributaire d’une énergie distribuée.
Le mouvement de la lame est actionné par un moteur
électrique alimenté par une batterie, portée à la ceinture.
La commande permet de garantir la sécurité de l’utilisateur par la mise en marche contrôlée
électroniquement et d’effectuer une coupe progressive par le déclenchement et le réenclenchement électronique de la coupe afin d’éviter les écrasements et les
arrachages consécutifs à une coupe non terminée franchement de part en part.
La transmission du mouvement des lames coupantes peut se faire de différentes façons : par un système
3.
de vis-écrou (PELLENC, FELCO), par un système à
came (INFACO-ELECTROCOUP) ou par engrenage
(MAKITA). Deux types de mouvement de lames sont
distingués :
t le mouvement « ouvert-fermé » ne permet qu’une
ouverture et fermeture à vitesse fixe avec une possibilité d’arrêt intermédiaire ; néanmoins, pour économiser les batteries, un bouton situé près de la gâchette permet deux positions d’ouverture ;
t le mouvement « proportionnel » permet une action
asservie de la lame coupante sous l’action de la pression du doigt : on ouvre et on ferme la lame comme
souhaité et on opère donc comme avec un sécateur
manuel pour une taille plus méticuleuse.
Si le mouvement « proportionnel » permet de maîtriser
parfaitement la lame pour l’utilisation en taille de formation, le mouvement « ouvert-fermé » est mieux adapté
pour l’élagage et la coupe de plus grosses branches.
Présentation des outils ELECTROCOUP
La société INFACO, forte de 30 années d’expérience et
basée à CAHUZAC-SUR-VERE (TARN, F), propose trois
sécateurs à commande électronique pouvant être utilisés aussi bien pour améliorer les arbres forestiers que
pour entretenir les parcs et l’arbre en ville.
t le sécateur « classique » F3002 SP à lame/contrelame avec un type de mouvement ouvert/fermé par
simple pression de la gâchette ;
t le sécateur dit « progressif » F3005 dont le mouvement est asservi à la pression plus ou moins forte du
doigt tant en ouverture qu’en fermeture : ce sécateur
permet une rapidité de taille accrue, une taille sélective et mieux dosée pour la coupe de multiples jeunes branches ;
t l’ébrancheur R4000 Maxicoup, outil universel en
milieu forestier, dont la démultiplication par l’adjonction d’une crémaillère offre une plus grande ouverture et une pression de coupe plus importante en
raison d’un axe de levier étendu.
cuter des travaux avec l’un ou l’autre de ces outils avec
une batterie d’alimentation unique. Tous ces outils sont
livrés dans une mallette en matériau rigide équipée
des accessoires nécessaires : chargeur, cordon d’alimentation électrique, pierre à aiguiser et lame de rechange.
Batterie ergonomique interchangeable
pour les différents outils
La batterie, sans effet de mémoire, est portée au dos
par l’intermédiaire d’un gilet qui offre une grande ergonomie générée par un soutien dorsal et lombaire
réparti de façon judicieuse. L’autonomie de la batterie est de minimum 8 heures, soit une journée de travail sans rechargement, celui-ci étant effectué à l’issue
de l’utilisation journalière par un chargeur connecté sur
une prise électrique.
Il faut souligner la parfaite compatibilité du sécateur
F3002 et de l’ébrancheur R4000, laquelle permet d’exé-
Pierre à aiguiser
et lame
interchangeable
Mallette rigide
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Holster de support
pour sécateur
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V
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Des perches de différentes longueurs sont disponibles pour ces sécateurs et ébrancheurs, soit des perches classiques de 0,7 à 2,1 m pour des travaux à
faible hauteur, soit des perches télescopiques extensibles de 2,5 à 5,6 m pour des travaux à moyenne et
grande hauteurs. Afin de permettre une autonomie totale sur le terrain et d’effectuer une journée de travail
sans interruption, il existe une affûteuse électrique
connectable sur la batterie pour l’aiguisage de la lame
afin d’offrir à tout moment une coupe nette dans des
conditions d’utilisation intense. Enfin, pour faciliter la
mobilité de l’opérateur et réduire le poids de transport des perches lors du transfert d’arbre en arbre, un
baudrier est aussi livré pour y reposer les perches équipées de leur outil.
L’entretien des sécateurs et ébrancheurs électroniques est très simple :
t l’affûtage de la lame revêtue de nitrure de titane
est effectué à l’aide d’une pierre à aiguiser classique à grains fins sans eau ou par meuleuse électrique alimentée par la batterie du sécateur ;
t le serrage de la lame et de la contre-lame est obtenu par un axe bloqué et un écrou ‘’NYLSTOP’’ ou
par un système cranté d’un écrou à 6 pans ;
t le graissage centralisé du sécateur et de
l’ébrancheur se réalise à l’aide d’une bombe de
graisse au lithium.
La garantie du matériel est de 12 mois, pièces et main
d’œuvre sur l’ensemble du matériel. Sur les batteries, cette garantie est portée à 4 ans avec une dégressivité annuelle cumulée de 25 % de son coût initial. En cas d’utilisation intensive, il est possible de
souscrire à l’issue de la première année d’utilisation, un
contrat de maintenance sur base annuelle qui permet
la prolongation de la garantie pour une nouvelle période
d’un an, et ce durant 3 années d’utilisation.
Affûteuse électronique
Perches
classiques : 0,7
- 1,3 et 1,7 m
Baudrier de support pour perche
Perche télescopique
extensible de 2,5 à
5,6 m
Pour conclure, les sécateurs et ébrancheurs électroniques à effet de cisaillement lame / contre-lame réglable offrent puissance, rapidité et précision de
coupe sans effort de manœuvre, même en hauteur :
t la coupe nette est générée par une pression supérieure à 1,2 tonnes à 3 cm de l’axe ;
t la rapidité est apportée par la possibilité de travailler avec une pleine ou une demi-ouverture ;
t la précision est assurée par une coupe progressive due à l’actionnement graduel de la lame commandé par l’électronique du sécateur ;
t les tailles et élagages en hauteur jusqu’à 6 m et
au-delà sont permis grâce aux perches fixes et
télescopiques.
NB
• Article rédigé avec le soutien de la Région Wallonne : action 2.2.2. « Développement des
itinéraires technico-économiques en sylviculture » de la convention Accord Cadre Recherche
Forestière 1999-2004 en partenariat avec IDF-France
• Les auteurs tiennent à remercier M. Jean-Pol BRAQUET de D.I.S. Natura pour ses conseils
avisés.
• Iconographie : © CDAF, D.I.S. Natura et Barbieux D.
• La fiche technique Forêt N° 16 « Tailles de formation et d’élagage : manuel pratique. P.
BALLEUX, 2002. 69 pages » éditée par la Division de la Nature et des Forêts a été réimprimée et est à nouveau disponible sur simple demande au service Sensicom de la DGRNE
(Tél. : 081 33.51.80)
Equipement et matériel de sylviculture
L-9748 ESELBORN (Clervaux)
G.D. LUX.
tél 00352 2630 5178 fax 00352 2630 5694
Ets Christian Rousseau, 10, Rte Nationale,
B-5377 SINSIN tél. GSM Belg. 0496 877812
Email [email protected]
Sécateur et coupe-branches ELECTROCOUP
Produisez du bois de valeur
Taillez et élaguez à temps avec un matériel de qualité !
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VI
• Sécateurs électroniques portatifs sur batteries, pour la taille
de formation et l’élagage de feuillus et de résineux
• Coupe-branches électroniques portatifs sur batteries
diamètre de coupe 50 mm – force de coupe 1.200 Kg.
Outils interchangeables – autonomie 8 heures
• Perches télescopiques de 2,5 m. à 5,4 m., manches de
0,70 – 1,00 – 1,70 m. compatibles avec chacun des deux outils
• Scies circulaires portatives pour l’élagage de résineux
STC 2002 avec châssis et moteur STIHL !
• Tronçonneuses sur perches télescopiques à moteurs 2 temps,
HUSQVARNA, POWER-PRUNER OREGON- ECHO, STIHL,
pour l’élagage en hauteur.
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