Dossier de presse

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Dossier de presse
édition spéciale
juillet 2005
Dossier de presse
16 octobre 2005
un Zénith
nouvelle génération
> Zénith Un projet, un label > Portrait Philippe Chaix, architecte
> Concert inaugural Texas > Programmation Véga
“
Il manquait à Dijon
une grande salle
pour accueillir les
concerts de rock et
de variétés
et les grands
spectacles.
Le 16 octobre 2005,
cette lacune sera
réparée grâce à
l’ouverture, dans le
quartier de la
Toison d’Or, d’un
Zénith d’une
capacité maximale
de 7 000 places.
Ce projet, innovant
et inscrit dans une
démarche de
valorisation du
développement
durable, va à la
rencontre des
aspirations
culturelles de nos
concitoyens et
renforcera
l’attractivité de
l’agglomération
dijonnaise.
François Rebsamen
Président du Grand Dijon,
”
Maire de Dijon
>L
La Toison d’Or un peu
plus près des étoiles
Le site d’implantation du
Zénith a fait l’objet d’une
longue réflexion. Il fallait
trouver un lieu bien desservi,
facile d’accès pour les habitants
de l’agglomération mais également pour les spectateurs qui
arriveront en voiture de la région.
Il fallait également un site nonrésidentiel pour éviter de perturber le voisinage par des nuisances sonores. C’est finalement le
quartier de la Toison d’Or qui a
été retenu. Le terrain, situé à l’arrière du parc, présente de nombreux avantages. Il est facilement
Dossier
accessible depuis la rocade Est.
L’habitation la plus proche se
situe à 500 mètres. Le terrain
appartient déjà à la collectivité,
ce qui a permis d’aller vite. Et le
parking est déjà construit puisqu’on utilisera les 1 100 places
du parking de feu le parc d’attractions et qu’on pourrait
compter, si nécessaire, sur les
quelque 3 000 places de stationnement du centre commercial.
Le parking sera néanmoins
agrandi pour être porté à une
capacité de 1 500 places, auxquelles on ajoutera des places
pour des autocars de 50 passagers, un parking vélos/motos et
une aire de taxis. Dans sa
conception architecturale, la
façade du Zénith se dresse à
43 mètres de hauteur : elle
s’érige comme un signal pour les
automobilistes qui empruntent la
rocade. Quartier neuf où se
mêlent résidences, bureaux,
commerces et activités de loisirs,
non loin de la Vapeur, la Toison
d’Or apparaît comme un site
adapté à l’accueil d’une structure
de grande capacité respectueuse de son environnement. ■
Un Zénith nouvelle génération
Automne 2005 à la Toison d’Or
Un projet, un label
Ne s’appelle pas « Zénith » qui veut. Ce
titre est un label, accordé par le ministère de la Culture, à des projets répondant
à un cahier des charges strict. Les Zénith
sont des salles modulables dont l’activité
doit être tournée pour
70 % au moins vers le
spectacle
(pour
le
reste, ils peuvent recevoir diverses manifestations dont des
événements sportifs).
Ils obéissent à des critères précis en matière
d’acoustique ou de confort des spectateurs : par exemple, toutes les places de
la salle offrent une visibilité parfaite de
l’ensemble de la scène et respectent une
distance maximale avec la scène… Pas
de mauvaise surprise quel que soit le
prix du billet. Il existe déjà onze Zénith
en France ; huit nouveaux vont être
construits, dont celui de Dijon (mais également à Strasbourg, à Nantes ou
à Amiens). L’État participe financièrement
à la construction de
chaque salle : à Dijon,
il finance à hauteur de
2,6 millions d’euros un
projet estimé à 15,5
millions d’euros. Si le
ministère a accordé
son aval à Dijon, c’est
notamment parce qu’il
n’existait jusqu’alors aucune grande
salle de spectacle de ce type dans le
Centre-Est : Besançon et Lyon n’en possèdent pas, les plus proches se situent à
Paris, à Nancy et à Saint-Étienne.
>
Un projet d’envergure
Cette nouvelle salle, dédiée aux amateurs de musique et de grands spectacles, va aussi accroître le
rayonnement de la capitale régionale et favoriser des retombées économiques.
ne grande salle de spectacles fait partie des
équipements structurants d’une agglomération. Le
Grand Dijon, qui n’en possédait
pas, pourra s’enorgueillir d’offrir
aux artistes et aux amateurs de
concerts un Zénith capable d’accueillir jusqu’à 7 000 personnes.
En se dotant d’un Zénith, l’agglomération dijonnaise disposera
d’une large palette de salles
dédiées à la musique. Le projet
retenu, celui des architectes parisiens Chaix et Morel qui ont déjà
réalisé le Zénith de Paris (lire
notre portrait), se distingue des
U
autres salles équivalentes en
France et renouvelle, par son
caractère innovant, le genre
« Zénith » né il y a vingt ans du
côté de la Villette. « Nous voulions que ce projet soit réalisé
par des concepteurs d’expérience, mais également qu’il soit
innovant et différent de ce que
l’on peut voir ailleurs », explique
François Rebsamen, le président
de la Communauté de l'agglomération dijonnaise. Ce Zénith-là
ne passera pas inaperçu. Il permettra aux artistes qui, jusqu’à
présent, évitaient Dijon ou se
produisaient dans des conditions
inadaptées au palais des sports
ou au parc des expositions, de
marquer une étape de choix en
Bourgogne. Leurs spectateurs
afflueront naturellement de l’agglomération, mais aussi de toute
la Côte-d’Or et des départements alentour. « C’est la raison
pour laquelle nous ne souhaitions pas que la Ville de Dijon
soit le seul financeur de ce projet
d’envergure régionale, contrairement à ce qui s’était passé pour
l’Auditorium, précise le Président.
C’est la Communauté de l'agglomération dijonnaise, dont les
compétences ont été élargies,
le Grand Dijon l
qui porte le Zénith et le projet
bénéficie du soutien financier de
l’État, du Conseil régional et du
Conseil général. C’est pourquoi
également le Zénith figurait dans
le contrat d’agglomération signé
entre la Communauté, l’État et
les collectivités.
L’activité du spectacle est aussi
créatrice de richesses : des
dizaines d’artistes, de techniciens, de personnels d’accueil,
de sécurité et d’encadrement
contribuent au bon déroulement
d’une soirée. ■
juillet 2005 l édition spéciale
>
Le Zénith, côté
cour, côté jardin
Une grande salle de spectacle à l’allure contemporaine, conçue pour un
confort optimal des spectateurs mais aussi des artistes… Par sa dimension et son
fonctionnement, le Zénith pourra accueillir les tournées les plus importantes… et
les plus prometteuses.
chiffres
clés
7000
c’est le nombre de places
du Zénith dans sa
configuration maximale.
Le bâtiment mesure
150 mètres de long,
79 de large et 20 de
haut (façade culminant
maginez une feuille de papier
pliée plusieurs fois puis
dépliée. Vous aurez une petite
idée de l’allure générale du
Zénith. La toiture et la façade du
bâtiment composeront un jeu de
surfaces pliées. La partie la plus
émergente culmine à 43 mètres
de haut, constituant un vaste
mur, support éventuel pour la
projection de textes ou d’images
par laser.
I
À l’avant du bâtiment, un auvent
abrite les spectateurs qui achètent leur billet ou patientent
avant d’entrer dans la salle. La
salle, justement : une structure
en gradins et un parterre pour
des spectateurs debout ou
assis… Selon les configurations, le Zénith pourra accueillir
1 500 à 4 000 personnes
debout, 1 600 à 5 500 spectateurs assis ou, en version mixte,
Le calendrier
2002 : étude de faisabilité et définition du programme par les
cabinets Argos Culture (Paris) et Bafu (Dijon)
6 février 2003 : la Communauté de l'agglomération dijonnaise
se dote de la compétence « équipements culturels » et lance le
concours d’architectes
25 juin 2003 : le jury délibère en faveur du projet Chaix et Morel
Novembre 2003 : dépôt du permis de construire
Printemps 2004 : début des travaux
26 septembre 2005 : livraison du bâtiment
16 octobre 2005 : concert inaugural
7 000 amateurs de grand spectacle. Il va sans dire que la salle
sera équipée pour l’accueil des
spectateurs handicapés. Dans
des conditions de confort optimales, avec vue garantie sur
l’ensemble de la scène pour
tous les spectateurs et acoustique irréprochable. La scène,
elle aussi modulable, peut
atteindre les dimensions d’un
terrain de basket : 37 mètres
sur 17, rendant possible la
venue d’une grande comédie
musicale.
Mais la « partie publique » du
Zénith n’est que la partie
émergée de l’iceberg. De l’autre
côté, les coulisses sont à la
dimension de l’équipement. Il y a
d’abord une cour pour accueillir
les camions : il faut savoir que
les tournées sont de plus en
plus lourdes… celle de Mylène
Farmer nécessite 14 semiremorques ! Pas moins de neuf
loges accueillent ensuite les
artistes : deux loges pour les
à 43 mètres). La scène,
37 mètres sur 17 au
maximum, est alors
aussi grande qu’un
terrain de basket.
Le parking, quant à lui,
peut recevoir 1500
voitures.
15,5
millions
d’euros hors taxes
c’est le coût du projet
financé à hauteur de
2,6 millions par l’Etat,
de 534 000 euros par le
Conseil régional et de
500 000 euros par le
Conseil général.
« vedettes », cinq loges pour les
groupes et deux autres pour les
corps de ballets ou les chœurs.
Deux cuisines sont prévues
pour les artistes. Des bureaux
seront également à la disposition des cadres du spectacle et
des tourneurs locaux. ■
>
Une salle tournée vers le
développement durable
La nouvelle salle de spectacle sera accessible par des moyens de transport
doux, ventilée de façon naturelle, rafraîchie et préchauffée par un système
innovant de « puits canadiens ». L’enjeu est double : environnemental et financier.
Explications.
e Zénith du Grand Dijon
joue pleinement la carte
du développement durable. La Communauté de l'agglomération dijonnaise a d’abord
veillé à ce que le chantier soit un
modèle. Les appels d’offres ont
intégré un volet social via l’emploi et l’insertion d’habitants de
l’agglomération en difficulté.
Mais le projet lui-même est
conçu de manière à respecter
les règles du développement
durable. Sa desserte est étudiée
pour les transports en commun
et les vélos. La ventilation sera
« naturelle » : la façade du
Zénith, haute de 43 mètres,
servira de cheminée d’extraction
de l’air de la salle. Quant au
chauffage et à la climatisation,
ils seront assurés grâce à un
L
>S
système de « puits canadiens » :
des tubes enfoncés dans le
sous-sol comme des pilotis vont
puiser la chaleur de la terre, dont
la température est à peu près
constante. Cet air venu des
entrailles de la Bourgogne, plus
frais que l’air extérieur en été,
rafraîchira la salle ; plus chaud
en hiver, il la préchauffera, réduisant la consommation d’énergie
nécessaire pour atteindre une
La culture au service de l’attractivité
elon les estimations, la
« zone de chalandise »
(zone géographique dans
laquelle se recrute la clientèle
d’un commerce) du Zénith du
Grand Dijon est estimée à 1,8
million d’habitants. Certes, les
habitants de l’agglomération
seront les premiers à se réjouir
de la programmation des tournées internationales. Mais le
public va affluer de Besançon,
de Chalon-sur-Saône, d’Auxerre
ou de Chaumont : on « viendra à
Dijon » pour assister à un grand
spectacle de variété, de rock ou
à une comédie musicale. L’ou-
verture de la salle est de nature
à améliorer le rayonnement de
température agréable. Le dispositif, respectueux de l’environnement, inédit pour un équipement
public dans l’agglomération, permettra de réduire les coûts d’exploitation du Zénith. ■
du Grand Dijon
la capitale régionale et à susciter des retombées économiques
Un dispositif en faveur de l’insertion
Au mois de novembre 2003, la Communauté d’agglomération
signait avec les principaux acteurs de l’emploi et de l’insertion du
territoire et les fédérations professionnelles du bâtiment et des travaux publics une Charte destinée à favoriser le retour ou l’accès à
l’emploi de personnes éloignées ou exclues du monde du travail. La
construction du Zénith a été l’occasion de la mise en œuvre concrète de cet engagement.
Ainsi à la demande de la Communauté d’agglomération, maître
d’ouvrage de l’opération, les entreprises attributaires des marchés
de travaux ont affecté 10 % des heures travaillées à l’insertion
sociale et professionnelle.
Ce sont donc plus de douze mille heures de travail qui ont été
confiées à des personnes actuellement bénéficiaires du PLIE (Plan
Local d’Insertion et d’Emploi) du Dijonnais avec comme objectif premier leur embauche ou leur entrée dans une formation qualifiante.
le Grand Dijon l
intéressantes puisque les spectateurs vont probablement en
profiter pour dîner ou boire un
verre à Dijon avant ou après le
spectacle. Il faut dire qu’il n’existe pas de salle de cette qualité
et de cette capacité à moins de
250 km (le Zénith le plus proche
se situant près de Nancy). Cette
attractivité rendait d’autant plus
nécessaire le positionnement du
Zénith au plus près des grands
axes de communication et justifie le renforcement du service
des transports collectifs les
soirs de spectacle. ■
juillet 2005 l édition spéciale
>
Philippe Chaix :
Un Zénith qu’on verra de loin
> Le Zénith
à l’heure du signal
Philippe Chaix (à droite sur notre photo) est, avec
son associé Jean-Paul Morel, l’architecte du Zénith
de l’agglomération dijonnaise. Leur Atelier
d’architecture, situé en plein cœur de Paris, est un
« habitué » des Zénith. Mais celui de Dijon s’annonce
différent des autres.
«C
’est un projet entièrement
nouveau,
d’abord en raison de
la forme du terrain, qui est
allongé et relativement étroit, et
qui nous a conduits à adopter
une forme moins courbe que
pour les Zénith de La Villette ou
de Montpellier que nous avons
également réalisés ».
Souci écologique
À quoi Philippe Chaix ajoute qu’il
a dû composer avec des préoccupations environnementales
auxquelles est particulièrement
attentive la Communauté de
l'agglomération dijonnaise, notamment en ce qui concerne le
traitement
végétalisé
des
espaces extérieurs ou encore un
système de préchauffage et de
prérafraîchissement passif des
locaux par puits canadiens : un
principe simple comme la terre
dont il utilise la température à
peu près constante de 15
degrés. « Nous avons donc
imaginé une forme linéaire innovante de très grande surface : la
salle, modulable je vous le rappelle, est prévue pour contenir
au maximum 7 000 personnes,
avec un parvis extérieur partiel-
lement couvert pour dégager un
espace important à destination
du public, qui, dans ce genre de
salles, arrive souvent longtemps
avant le début des spectacles ».
43 mètres de haut!
Philippe Chaix, une fois lancé, ne
s’arrête plus de parler de ce phare
culturel tant attendu par les mélomanes et amateurs de grands
spectacles du territoire communautaire. « Nous sommes très contents,
je ne vous le cache pas, de réaliser
le Zénith de Dijon ! » dit-il comme en
s’excusant. Il insiste aussi beaucoup
sur le «pli» de façade qui monte très
haut, à 43 mètres, «car il nous fallait
un grand signal qui se voit de loin et
sur lequel on puisse projeter des
lumières ».
Cet édifice « essentiellement
métallique » n’est sans doute pas
pour déplaire à une ville qui a vu
naître Gustave Eiffel ! Pour Philippe Chaix et Jean-Paul Morel, ce
Zénith sonne aussi comme un
retour aux sources : « Sans faire
comme autrefois, dit Philippe
Chaix, c’est quand même un
Zénith et c’est notre image de
marque ! C’est en tout cas une
certitude pour nous : ce sera une
très belle salle ! » ■
Maintenant le
Zénith se voit de
loin ! La partie
haute (le signal)
a été posée les 8
et 9 juin. C’est le
signe que la fin du
chantier approche.
C’est aussi le signe
que le public pourra
bientôt visiter...
Dès octobre,
journées portes
ouvertes et concert
à sensations pour
l’inauguration.
le Grand Dijon l
juillet 2005 l édition spéciale
>
e matin du 9 juin
2005 est un grand
moment. L’assistance,
les élus, ont les yeux vers le ciel,
la cérémonie est quasi
mystique, silencieuse. Tout le
monde retient son souffle.
Même le vent s’est tu. On érige.
Concentration. C’est qu’on lève
le signal : cette grande structure métallique qui sera le point
culminant du Zénith à 43 mètres
de haut. L’étendard se présente
comme un immense panneau
aux deux faces légèrement inclinées. Un peu comme deux
cartes que l’on aurait posées au
sommet d’un château. Et la
minutie de l’opération confirme
l’impression. Mais les chiffres
parlent autrement : 53 tonnes,
40 mètres de large, 22 mètres
de haut, 2000 m2 de surface,
19 000 rivets. Il a fallu faire venir
une grue de 500 tonnes et une
entreprise spécialisée dans ce
type de levage d’envergure, une
des plus qualifiées, qui a déjà
C
fait ses armes au stade de Saint
Etienne et sur les tribunes
mobiles du Stade de France.
Une construction
métallique digne
d’un Eiffel
Une opération de haute technicité et le vent a bien fait de
retenir son souffle. L’opération
aurait pu être annulée. Elle a
même été avancée très tôt dans
la matinée à cause de rafales de
plus de 50 km/h annoncées
sous le coup de midi. Ce grand
miroir à deux faces est bien le
reflet de la tradition des
hauteurs dijonnaises : une
construction métallique digne
d’un Eiffel, aussi haute que la
Tour Philippe le Bon ! A défaut
de pyramide, le colosse
triangulaire a tout de même
demandé un travail de préparation pharaonique : mille heures
de travail en atelier et quatre
semaines de montage rien que
pour les panneaux.
Encore plus près
des étoiles
C’est un grand moment parce
que le Zénith prend enfin toute
sa hauteur. Maintenant le public
peut le voir de loin, il a désormais une vraie existence aux
yeux de tous. Ce signal, signé
« Zénith » en lettres d’argent,
donne un signe fort, celui de la
livraison prochaine de la salle
aux organisateurs… et aux visiteurs. Et ils sont attendus de
pied ferme. Prochaines étapes
en effet, toutes les structures
d’accueil. A l’extérieur, le
parking du Parc de la Toison
d’Or, agrandi, trouvera enfin une
utilité. Il accueillera 1500
voitures, sans parler des emplacements spécifiques pour les
vélos, les motos, les cars et les
personnes à mobilité réduite.
Une nouvelle rue (Simone de
Beauvoir) y mènera via la rue
Stalingrad. Une nouvelle voie
bus, conçue aussi pour les taxis,
amènera deux lianes Divia à 300
mètres de l’entrée. Les soirs de
concert, les 3 500 places de
parking du centre commercial
seront ouvertes. A l’intérieur du
Zénith, l’aménagement d’accueil a aussi commencé. Le
chauffage,l’électricité, les fauteuils, les revêtements, tout pour
faire une grande salle de
concert dijonnaise, pleine de
vie, d’enthousiasme et de
confort.
Le Zénith comme
on ne le reverra
jamais plus !
Le 26 septembre, les travaux
seront finis, et les clés remises à
Véga, la société d’exploitation.
Les premiers temps, les lieux
seront accessibles… au public
justement. François Rebsamen
l’avait dit dès le début du projet :
« Demain on viendra à Dijon,
non seulement pour assister
à des spectacles, mais aussi
pour voir le Zénith ». Dès le 7
octobre, la Fédération Française
du Bâtiment investit les lieux pour
les « coulisses du bâtiment », sa
réunion nationale annuelle,
toujours dans un lieu hautement
symbolique. Ce jour-là, le public
pourra avoir accès librement au
hall d’accueil et aux parties les
plus en vue. Le 8 et
le 9 octobre, c’est encore mieux.
Portes Ouvertes pour tous !
Tous les curieux, les impatients,
les promeneurs viendront voir le
Zénith comme ils ne le reverront
jamais plus. Tout sera ouvert…
La scène, les loges, les coulisses. Les deux journées verront se
succéder des groupes, des animations… et quelques perturbations surprises. A ne vraiment
pas manquer dans la vie d’un
Grand Dijonnais.
Et après ? La vraie vie du Zénith
commence en fanfare. Ou plutôt
par un concert inaugural de
portée mondiale. Le 16 octobre,
le célèbre groupe écossais
Texas inaugure son tout nouveau
répertoire à Dijon. Un moment
attendu par les fans du monde
entier, où ils interprèteront pour
la première fois tous les
morceaux de leur prochain
album. Et le tout au tarif unique
de 20 euros. Assurément un
grand moment. Qui en augure
d’autres Pour longtemps. ■
>
Dijon,
Texas
Une exclusivité mondiale ! C’est le groupe Texas qui vient inaugurer le Zénith
de Dijon le 16 octobre, avec le tout nouveau répertoire issu de leur prochain album !
exas, c’est d’abord LE
tube mondial de l’année
1989. « I don’t want a
lover ». Une bombe qui
débarque dans tous les charts.
Une marque indélébile dans
toutes les mémoires. Mais Texas
c’est d’abord un groupe qui sait
se renouveler à chaque album,
évoluer, découvrir, s’éloigner des
lauriers trop lourds à porter.
Une sorte de punk attitude :
toujours changer. Le secret de la
longévité. Un son pop rock
dense, musclé, plein d’énergie
et qui sait se mêler d’électro-
T
nique, de reggae, de raga, de
soul… Et c’est vrai que Texas
est un mélange d’apports de
tous horizons. Un groupe
écossais, portant le nom d’un
Etat américain. Texas, c’est aussi
une personnalité, Sharleen
Spiteri, chanteuse et leader du
groupe, son âme, sa force, sa
volonté. Là encore un mélange
détonnant. Un père franco italien
bon pianiste, une mère
germano-irlandaise qui adorait
chanter…
Et la France dans tout ça ? Elle
dit se sentir chez elle en France.
« La culture française a toujours
été dans ma vie ». Une grandmère bordelaise, de la famille
dans le Sud-Ouest. Elle a même
vécu un an à Paris, entre deux
albums. Et le nom du groupe, un
référence à la musique country ?
Du tout ! Loin de là vraiment.
Plutôt un hommage à Wim
Wenders, et son « Paris, Texas ».
Hasard ou coïncidence, au fil
des années, la France est le seul
pays où le succès du groupe ne
s’est jamais démenti.
Alors l’exclusivité que nous
réserve Sharleen et son groupe
le Grand Dijon l
n’a certainement rien de fortuit :
un hommage appuyé, un
cadeau pour un public qui l’a
toujours chérie. Et ce sera
véritablement un événement
incroyable. Pour la première
fois, pour le public dijonnais, le
groupe mettra le feu sur scène
avec les morceaux de son
prochain album ! Le tout lors
d’un concert unique, à prix
unique (20€). Une entrée
remarquée de notre Zénith sur
la scène mondiale. Et un
spectacle sans précédent pour
les Dijonnais. ■
juillet 2005 l édition spéciale
>
Véga
la volonté d’intégrer le Zénith dans la vie culturelle locale
armi les nombreux invités
à la pose de la première
pierre du Zénith qui a eu
lieu le 28 octobre 2004 (notre
photo), on trouvait au premier
rang la future société gestionnaire du Zénith que les élus communautaires ont désigné à l’unanimité le 23 septembre 2004,
P
selon les règles d’une délégation de service public, comme le
véritable chef d’orchestre de la
programmation musicale et de
toute
l’organisation
des
concerts. Faire tourner une salle
comme celle-ci constitue en
effet un vrai défi qui ne peut être
confié qu’à un professionnel
d’expérience, notamment en
terme de billetterie, de logistique
ou encore d’accueil du public.
C’est la société Véga qui a
finalement été choisie, en affichant notamment la réelle
volonté d’insérer le Zénith dans
la vie culturelle locale pour
vivre en bonne intelligence,
voire en partenariat, avec les
autres lieux et structures de
l’agglomération. Autre atout de
poids, comme l’a affirmé à
plusieurs reprises François
Rebsamen, « Véga s’est
engagé à fournir des comptes
équilibrés : la gestion de la
salle ne coûtera absolument
rien, ni à la ville ni à la Communauté d’agglomération ».
On notera au passage que pas
moins de six candidats s’étaient
clairement positionnés sur les
7000 places du Zénith du
Grand Dijon, contre deux ou
trois dans les appels d’offres
sur des salles équivalentes.
Preuve supplémentaire que cet
équipement était décidément
très attendu. C’est en effet à
double titre qu’il va s’imposer
comme le passage obligé de
toutes les tournées.
Dijon, pivot
stratégique pour
les tournées
internationales
François Rebsamen,
Président du Grand Dijon, Maire de Dijon
D’une part, la capitale des
Ducs de Bourgogne est idéalement placée en tant que première étape provinciale, juste
après les grandes dates parisiennes. D’autre part, elle constitue un pivot stratégique pour
les tournées internationales, en
tant que dernière date française avant le grand saut à l’Est
vers le reste de l’Europe.
Et dans le monde du spectacle, la réputation de la
société Véga n’est bien évidemment plus à faire. Elle
administre déjà les Zénith de
Rouen et Nancy, le complexe
Antarès du Mans (plus grand
équipement omnisports après
Bercy), ou encore le Vélodrome et la patinoire de
Bordeaux pour ne citer que
les plus imposants. En vingt
ans, elle a programmé les
artistes les plus prestigieux et
les plus belles tournées produites en France : de Sting à
Laurent Voulzy, en passant
par Santana, Muse, Tryo,
Mickey 3D, Ben Harper, sans
oublier les incontournables
Johnny, Star’Ac et autres célèbres comédies musicales.
Bref, une liste interminable,
avec du gros calibre et du plus
fin… que du bon pour Dijon !
On l’aura compris, la Communauté d’agglomération ne
jouera donc aucun rôle direct
dans la programmation et fait
totalement confiance à Véga
pour amener sur Dijon les artistes qui n’y passaient pas ou
plus. ■
2005
Dimanche 16 octobre
Concert inaugural :
Texas
Mardi 18 octobre
Charles Aznavour
Mercredi 19 octobre
Kyo
Vendredi 21 octobre
Gérald de Palmas
Lundi 24 octobre
Michel Sardou
Mardi 25 octobre
Michel Sardou
Mercredi 2 novembre
Florent Pagny
Samedi 5 novembre
Franz Ferdinand + guest
Jeudi 10 novembre
Eric & Ramzy
Vendredi 11 novembre
Sinsemilia
Samedi 12 novembre
Lara Fabian
Mardi 15 novembre
Laurent Gerra
Samedi 19 novembre
Plateau rock :
Deportivo + Luke +
Le peuple de l’herbe
Dimanche 20 novembre
Moby
Mercredi 23 novembre
Le Bal de l’Empereur
Jeudi 24 novembre
St Petersbourg Seduction
Vendredi 25 novembre
La plus grande
guinguette du monde
Samedi 26 novembre
De Vienne
à Saint-Petersbourg
Vendredi 2 décembre
Tryo
design graphique : temps réel, dijon, 2005.
Samedi 3 décembre
Les grands ballets de
Tahiti
Mardi 13 décembre
Riverdance :
The Show
(« The Final Tour »)
Mercredi 14 décembre
Riverdance :
The Show
(« The Final Tour »)
Vendredi 16 décembre
Planète Clown
Samedi 17 décembre
Planète Clown
Dimanche 18 décembre
Planète Clown
Mercredi 21 décembre
La musique de la région
aérienne nord
2006
Samedi 28 janvier
Lorie
Mercredi 8 février
Elie Semoun
Mercredi 1er mars
Broadway Music Hall
Vendredi 3 mars
Jamait
Mercredi 8 mars
Cali
Dimanche 12 mars
De Vienne à Montmartre
Samedi 18 mars
Dany Boon
Samedi 25 mars
Les Etoiles du Cirque de
Pékin présentent
«Légendes»
Tous les spectacles
ont leur place
à Dijon.
Mardi 28 mars
Franck Dubosc
Mercredi 29 mars
Thomas Fersen
Jeudi 30 mars
André Rieu
Samedi 1er avril
Henri Dès
Mercredi 12 avril
Marc Lavoine
Jeudi 4 mai
Julien Clerc
Dimanche 4 décembre
I Muvrini
Mercredi 31 mai
Alain Souchon
Mercredi 7 décembre
Planète Clown
Vendredi 2 juin
Le Roi soleil
Vendredi 9 décembre
Frédéric François
Samedi 3 juin
Le Roi soleil
Samedi 10 décembre
Muriel Robin
Jeudi 5 octobre
Johnny Hallyday
POINTS
DE VENTE
:
Magasins Fnac – Carrefour – Géant Casino
0892 68 36 22 (0,34€/min) – www.fnac.com
Billetterie du Bien Public – Auchan, Leclerc, Cora
0892 69 70 73 (0,34€/min) – www.ticketnet.fr
Réservations en ligne et toute l'actualité du Zénith
www.zenith-dijon.fr

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