Dossier de presse
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édition spéciale juillet 2005 Dossier de presse 16 octobre 2005 un Zénith nouvelle génération > Zénith Un projet, un label > Portrait Philippe Chaix, architecte > Concert inaugural Texas > Programmation Véga “ Il manquait à Dijon une grande salle pour accueillir les concerts de rock et de variétés et les grands spectacles. Le 16 octobre 2005, cette lacune sera réparée grâce à l’ouverture, dans le quartier de la Toison d’Or, d’un Zénith d’une capacité maximale de 7 000 places. Ce projet, innovant et inscrit dans une démarche de valorisation du développement durable, va à la rencontre des aspirations culturelles de nos concitoyens et renforcera l’attractivité de l’agglomération dijonnaise. François Rebsamen Président du Grand Dijon, ” Maire de Dijon >L La Toison d’Or un peu plus près des étoiles Le site d’implantation du Zénith a fait l’objet d’une longue réflexion. Il fallait trouver un lieu bien desservi, facile d’accès pour les habitants de l’agglomération mais également pour les spectateurs qui arriveront en voiture de la région. Il fallait également un site nonrésidentiel pour éviter de perturber le voisinage par des nuisances sonores. C’est finalement le quartier de la Toison d’Or qui a été retenu. Le terrain, situé à l’arrière du parc, présente de nombreux avantages. Il est facilement Dossier accessible depuis la rocade Est. L’habitation la plus proche se situe à 500 mètres. Le terrain appartient déjà à la collectivité, ce qui a permis d’aller vite. Et le parking est déjà construit puisqu’on utilisera les 1 100 places du parking de feu le parc d’attractions et qu’on pourrait compter, si nécessaire, sur les quelque 3 000 places de stationnement du centre commercial. Le parking sera néanmoins agrandi pour être porté à une capacité de 1 500 places, auxquelles on ajoutera des places pour des autocars de 50 passagers, un parking vélos/motos et une aire de taxis. Dans sa conception architecturale, la façade du Zénith se dresse à 43 mètres de hauteur : elle s’érige comme un signal pour les automobilistes qui empruntent la rocade. Quartier neuf où se mêlent résidences, bureaux, commerces et activités de loisirs, non loin de la Vapeur, la Toison d’Or apparaît comme un site adapté à l’accueil d’une structure de grande capacité respectueuse de son environnement. ■ Un Zénith nouvelle génération Automne 2005 à la Toison d’Or Un projet, un label Ne s’appelle pas « Zénith » qui veut. Ce titre est un label, accordé par le ministère de la Culture, à des projets répondant à un cahier des charges strict. Les Zénith sont des salles modulables dont l’activité doit être tournée pour 70 % au moins vers le spectacle (pour le reste, ils peuvent recevoir diverses manifestations dont des événements sportifs). Ils obéissent à des critères précis en matière d’acoustique ou de confort des spectateurs : par exemple, toutes les places de la salle offrent une visibilité parfaite de l’ensemble de la scène et respectent une distance maximale avec la scène… Pas de mauvaise surprise quel que soit le prix du billet. Il existe déjà onze Zénith en France ; huit nouveaux vont être construits, dont celui de Dijon (mais également à Strasbourg, à Nantes ou à Amiens). L’État participe financièrement à la construction de chaque salle : à Dijon, il finance à hauteur de 2,6 millions d’euros un projet estimé à 15,5 millions d’euros. Si le ministère a accordé son aval à Dijon, c’est notamment parce qu’il n’existait jusqu’alors aucune grande salle de spectacle de ce type dans le Centre-Est : Besançon et Lyon n’en possèdent pas, les plus proches se situent à Paris, à Nancy et à Saint-Étienne. > Un projet d’envergure Cette nouvelle salle, dédiée aux amateurs de musique et de grands spectacles, va aussi accroître le rayonnement de la capitale régionale et favoriser des retombées économiques. ne grande salle de spectacles fait partie des équipements structurants d’une agglomération. Le Grand Dijon, qui n’en possédait pas, pourra s’enorgueillir d’offrir aux artistes et aux amateurs de concerts un Zénith capable d’accueillir jusqu’à 7 000 personnes. En se dotant d’un Zénith, l’agglomération dijonnaise disposera d’une large palette de salles dédiées à la musique. Le projet retenu, celui des architectes parisiens Chaix et Morel qui ont déjà réalisé le Zénith de Paris (lire notre portrait), se distingue des U autres salles équivalentes en France et renouvelle, par son caractère innovant, le genre « Zénith » né il y a vingt ans du côté de la Villette. « Nous voulions que ce projet soit réalisé par des concepteurs d’expérience, mais également qu’il soit innovant et différent de ce que l’on peut voir ailleurs », explique François Rebsamen, le président de la Communauté de l'agglomération dijonnaise. Ce Zénith-là ne passera pas inaperçu. Il permettra aux artistes qui, jusqu’à présent, évitaient Dijon ou se produisaient dans des conditions inadaptées au palais des sports ou au parc des expositions, de marquer une étape de choix en Bourgogne. Leurs spectateurs afflueront naturellement de l’agglomération, mais aussi de toute la Côte-d’Or et des départements alentour. « C’est la raison pour laquelle nous ne souhaitions pas que la Ville de Dijon soit le seul financeur de ce projet d’envergure régionale, contrairement à ce qui s’était passé pour l’Auditorium, précise le Président. C’est la Communauté de l'agglomération dijonnaise, dont les compétences ont été élargies, le Grand Dijon l qui porte le Zénith et le projet bénéficie du soutien financier de l’État, du Conseil régional et du Conseil général. C’est pourquoi également le Zénith figurait dans le contrat d’agglomération signé entre la Communauté, l’État et les collectivités. L’activité du spectacle est aussi créatrice de richesses : des dizaines d’artistes, de techniciens, de personnels d’accueil, de sécurité et d’encadrement contribuent au bon déroulement d’une soirée. ■ juillet 2005 l édition spéciale > Le Zénith, côté cour, côté jardin Une grande salle de spectacle à l’allure contemporaine, conçue pour un confort optimal des spectateurs mais aussi des artistes… Par sa dimension et son fonctionnement, le Zénith pourra accueillir les tournées les plus importantes… et les plus prometteuses. chiffres clés 7000 c’est le nombre de places du Zénith dans sa configuration maximale. Le bâtiment mesure 150 mètres de long, 79 de large et 20 de haut (façade culminant maginez une feuille de papier pliée plusieurs fois puis dépliée. Vous aurez une petite idée de l’allure générale du Zénith. La toiture et la façade du bâtiment composeront un jeu de surfaces pliées. La partie la plus émergente culmine à 43 mètres de haut, constituant un vaste mur, support éventuel pour la projection de textes ou d’images par laser. I À l’avant du bâtiment, un auvent abrite les spectateurs qui achètent leur billet ou patientent avant d’entrer dans la salle. La salle, justement : une structure en gradins et un parterre pour des spectateurs debout ou assis… Selon les configurations, le Zénith pourra accueillir 1 500 à 4 000 personnes debout, 1 600 à 5 500 spectateurs assis ou, en version mixte, Le calendrier 2002 : étude de faisabilité et définition du programme par les cabinets Argos Culture (Paris) et Bafu (Dijon) 6 février 2003 : la Communauté de l'agglomération dijonnaise se dote de la compétence « équipements culturels » et lance le concours d’architectes 25 juin 2003 : le jury délibère en faveur du projet Chaix et Morel Novembre 2003 : dépôt du permis de construire Printemps 2004 : début des travaux 26 septembre 2005 : livraison du bâtiment 16 octobre 2005 : concert inaugural 7 000 amateurs de grand spectacle. Il va sans dire que la salle sera équipée pour l’accueil des spectateurs handicapés. Dans des conditions de confort optimales, avec vue garantie sur l’ensemble de la scène pour tous les spectateurs et acoustique irréprochable. La scène, elle aussi modulable, peut atteindre les dimensions d’un terrain de basket : 37 mètres sur 17, rendant possible la venue d’une grande comédie musicale. Mais la « partie publique » du Zénith n’est que la partie émergée de l’iceberg. De l’autre côté, les coulisses sont à la dimension de l’équipement. Il y a d’abord une cour pour accueillir les camions : il faut savoir que les tournées sont de plus en plus lourdes… celle de Mylène Farmer nécessite 14 semiremorques ! Pas moins de neuf loges accueillent ensuite les artistes : deux loges pour les à 43 mètres). La scène, 37 mètres sur 17 au maximum, est alors aussi grande qu’un terrain de basket. Le parking, quant à lui, peut recevoir 1500 voitures. 15,5 millions d’euros hors taxes c’est le coût du projet financé à hauteur de 2,6 millions par l’Etat, de 534 000 euros par le Conseil régional et de 500 000 euros par le Conseil général. « vedettes », cinq loges pour les groupes et deux autres pour les corps de ballets ou les chœurs. Deux cuisines sont prévues pour les artistes. Des bureaux seront également à la disposition des cadres du spectacle et des tourneurs locaux. ■ > Une salle tournée vers le développement durable La nouvelle salle de spectacle sera accessible par des moyens de transport doux, ventilée de façon naturelle, rafraîchie et préchauffée par un système innovant de « puits canadiens ». L’enjeu est double : environnemental et financier. Explications. e Zénith du Grand Dijon joue pleinement la carte du développement durable. La Communauté de l'agglomération dijonnaise a d’abord veillé à ce que le chantier soit un modèle. Les appels d’offres ont intégré un volet social via l’emploi et l’insertion d’habitants de l’agglomération en difficulté. Mais le projet lui-même est conçu de manière à respecter les règles du développement durable. Sa desserte est étudiée pour les transports en commun et les vélos. La ventilation sera « naturelle » : la façade du Zénith, haute de 43 mètres, servira de cheminée d’extraction de l’air de la salle. Quant au chauffage et à la climatisation, ils seront assurés grâce à un L >S système de « puits canadiens » : des tubes enfoncés dans le sous-sol comme des pilotis vont puiser la chaleur de la terre, dont la température est à peu près constante. Cet air venu des entrailles de la Bourgogne, plus frais que l’air extérieur en été, rafraîchira la salle ; plus chaud en hiver, il la préchauffera, réduisant la consommation d’énergie nécessaire pour atteindre une La culture au service de l’attractivité elon les estimations, la « zone de chalandise » (zone géographique dans laquelle se recrute la clientèle d’un commerce) du Zénith du Grand Dijon est estimée à 1,8 million d’habitants. Certes, les habitants de l’agglomération seront les premiers à se réjouir de la programmation des tournées internationales. Mais le public va affluer de Besançon, de Chalon-sur-Saône, d’Auxerre ou de Chaumont : on « viendra à Dijon » pour assister à un grand spectacle de variété, de rock ou à une comédie musicale. L’ou- verture de la salle est de nature à améliorer le rayonnement de température agréable. Le dispositif, respectueux de l’environnement, inédit pour un équipement public dans l’agglomération, permettra de réduire les coûts d’exploitation du Zénith. ■ du Grand Dijon la capitale régionale et à susciter des retombées économiques Un dispositif en faveur de l’insertion Au mois de novembre 2003, la Communauté d’agglomération signait avec les principaux acteurs de l’emploi et de l’insertion du territoire et les fédérations professionnelles du bâtiment et des travaux publics une Charte destinée à favoriser le retour ou l’accès à l’emploi de personnes éloignées ou exclues du monde du travail. La construction du Zénith a été l’occasion de la mise en œuvre concrète de cet engagement. Ainsi à la demande de la Communauté d’agglomération, maître d’ouvrage de l’opération, les entreprises attributaires des marchés de travaux ont affecté 10 % des heures travaillées à l’insertion sociale et professionnelle. Ce sont donc plus de douze mille heures de travail qui ont été confiées à des personnes actuellement bénéficiaires du PLIE (Plan Local d’Insertion et d’Emploi) du Dijonnais avec comme objectif premier leur embauche ou leur entrée dans une formation qualifiante. le Grand Dijon l intéressantes puisque les spectateurs vont probablement en profiter pour dîner ou boire un verre à Dijon avant ou après le spectacle. Il faut dire qu’il n’existe pas de salle de cette qualité et de cette capacité à moins de 250 km (le Zénith le plus proche se situant près de Nancy). Cette attractivité rendait d’autant plus nécessaire le positionnement du Zénith au plus près des grands axes de communication et justifie le renforcement du service des transports collectifs les soirs de spectacle. ■ juillet 2005 l édition spéciale > Philippe Chaix : Un Zénith qu’on verra de loin > Le Zénith à l’heure du signal Philippe Chaix (à droite sur notre photo) est, avec son associé Jean-Paul Morel, l’architecte du Zénith de l’agglomération dijonnaise. Leur Atelier d’architecture, situé en plein cœur de Paris, est un « habitué » des Zénith. Mais celui de Dijon s’annonce différent des autres. «C ’est un projet entièrement nouveau, d’abord en raison de la forme du terrain, qui est allongé et relativement étroit, et qui nous a conduits à adopter une forme moins courbe que pour les Zénith de La Villette ou de Montpellier que nous avons également réalisés ». Souci écologique À quoi Philippe Chaix ajoute qu’il a dû composer avec des préoccupations environnementales auxquelles est particulièrement attentive la Communauté de l'agglomération dijonnaise, notamment en ce qui concerne le traitement végétalisé des espaces extérieurs ou encore un système de préchauffage et de prérafraîchissement passif des locaux par puits canadiens : un principe simple comme la terre dont il utilise la température à peu près constante de 15 degrés. « Nous avons donc imaginé une forme linéaire innovante de très grande surface : la salle, modulable je vous le rappelle, est prévue pour contenir au maximum 7 000 personnes, avec un parvis extérieur partiel- lement couvert pour dégager un espace important à destination du public, qui, dans ce genre de salles, arrive souvent longtemps avant le début des spectacles ». 43 mètres de haut! Philippe Chaix, une fois lancé, ne s’arrête plus de parler de ce phare culturel tant attendu par les mélomanes et amateurs de grands spectacles du territoire communautaire. « Nous sommes très contents, je ne vous le cache pas, de réaliser le Zénith de Dijon ! » dit-il comme en s’excusant. Il insiste aussi beaucoup sur le «pli» de façade qui monte très haut, à 43 mètres, «car il nous fallait un grand signal qui se voit de loin et sur lequel on puisse projeter des lumières ». Cet édifice « essentiellement métallique » n’est sans doute pas pour déplaire à une ville qui a vu naître Gustave Eiffel ! Pour Philippe Chaix et Jean-Paul Morel, ce Zénith sonne aussi comme un retour aux sources : « Sans faire comme autrefois, dit Philippe Chaix, c’est quand même un Zénith et c’est notre image de marque ! C’est en tout cas une certitude pour nous : ce sera une très belle salle ! » ■ Maintenant le Zénith se voit de loin ! La partie haute (le signal) a été posée les 8 et 9 juin. C’est le signe que la fin du chantier approche. C’est aussi le signe que le public pourra bientôt visiter... Dès octobre, journées portes ouvertes et concert à sensations pour l’inauguration. le Grand Dijon l juillet 2005 l édition spéciale > e matin du 9 juin 2005 est un grand moment. L’assistance, les élus, ont les yeux vers le ciel, la cérémonie est quasi mystique, silencieuse. Tout le monde retient son souffle. Même le vent s’est tu. On érige. Concentration. C’est qu’on lève le signal : cette grande structure métallique qui sera le point culminant du Zénith à 43 mètres de haut. L’étendard se présente comme un immense panneau aux deux faces légèrement inclinées. Un peu comme deux cartes que l’on aurait posées au sommet d’un château. Et la minutie de l’opération confirme l’impression. Mais les chiffres parlent autrement : 53 tonnes, 40 mètres de large, 22 mètres de haut, 2000 m2 de surface, 19 000 rivets. Il a fallu faire venir une grue de 500 tonnes et une entreprise spécialisée dans ce type de levage d’envergure, une des plus qualifiées, qui a déjà C fait ses armes au stade de Saint Etienne et sur les tribunes mobiles du Stade de France. Une construction métallique digne d’un Eiffel Une opération de haute technicité et le vent a bien fait de retenir son souffle. L’opération aurait pu être annulée. Elle a même été avancée très tôt dans la matinée à cause de rafales de plus de 50 km/h annoncées sous le coup de midi. Ce grand miroir à deux faces est bien le reflet de la tradition des hauteurs dijonnaises : une construction métallique digne d’un Eiffel, aussi haute que la Tour Philippe le Bon ! A défaut de pyramide, le colosse triangulaire a tout de même demandé un travail de préparation pharaonique : mille heures de travail en atelier et quatre semaines de montage rien que pour les panneaux. Encore plus près des étoiles C’est un grand moment parce que le Zénith prend enfin toute sa hauteur. Maintenant le public peut le voir de loin, il a désormais une vraie existence aux yeux de tous. Ce signal, signé « Zénith » en lettres d’argent, donne un signe fort, celui de la livraison prochaine de la salle aux organisateurs… et aux visiteurs. Et ils sont attendus de pied ferme. Prochaines étapes en effet, toutes les structures d’accueil. A l’extérieur, le parking du Parc de la Toison d’Or, agrandi, trouvera enfin une utilité. Il accueillera 1500 voitures, sans parler des emplacements spécifiques pour les vélos, les motos, les cars et les personnes à mobilité réduite. Une nouvelle rue (Simone de Beauvoir) y mènera via la rue Stalingrad. Une nouvelle voie bus, conçue aussi pour les taxis, amènera deux lianes Divia à 300 mètres de l’entrée. Les soirs de concert, les 3 500 places de parking du centre commercial seront ouvertes. A l’intérieur du Zénith, l’aménagement d’accueil a aussi commencé. Le chauffage,l’électricité, les fauteuils, les revêtements, tout pour faire une grande salle de concert dijonnaise, pleine de vie, d’enthousiasme et de confort. Le Zénith comme on ne le reverra jamais plus ! Le 26 septembre, les travaux seront finis, et les clés remises à Véga, la société d’exploitation. Les premiers temps, les lieux seront accessibles… au public justement. François Rebsamen l’avait dit dès le début du projet : « Demain on viendra à Dijon, non seulement pour assister à des spectacles, mais aussi pour voir le Zénith ». Dès le 7 octobre, la Fédération Française du Bâtiment investit les lieux pour les « coulisses du bâtiment », sa réunion nationale annuelle, toujours dans un lieu hautement symbolique. Ce jour-là, le public pourra avoir accès librement au hall d’accueil et aux parties les plus en vue. Le 8 et le 9 octobre, c’est encore mieux. Portes Ouvertes pour tous ! Tous les curieux, les impatients, les promeneurs viendront voir le Zénith comme ils ne le reverront jamais plus. Tout sera ouvert… La scène, les loges, les coulisses. Les deux journées verront se succéder des groupes, des animations… et quelques perturbations surprises. A ne vraiment pas manquer dans la vie d’un Grand Dijonnais. Et après ? La vraie vie du Zénith commence en fanfare. Ou plutôt par un concert inaugural de portée mondiale. Le 16 octobre, le célèbre groupe écossais Texas inaugure son tout nouveau répertoire à Dijon. Un moment attendu par les fans du monde entier, où ils interprèteront pour la première fois tous les morceaux de leur prochain album. Et le tout au tarif unique de 20 euros. Assurément un grand moment. Qui en augure d’autres Pour longtemps. ■ > Dijon, Texas Une exclusivité mondiale ! C’est le groupe Texas qui vient inaugurer le Zénith de Dijon le 16 octobre, avec le tout nouveau répertoire issu de leur prochain album ! exas, c’est d’abord LE tube mondial de l’année 1989. « I don’t want a lover ». Une bombe qui débarque dans tous les charts. Une marque indélébile dans toutes les mémoires. Mais Texas c’est d’abord un groupe qui sait se renouveler à chaque album, évoluer, découvrir, s’éloigner des lauriers trop lourds à porter. Une sorte de punk attitude : toujours changer. Le secret de la longévité. Un son pop rock dense, musclé, plein d’énergie et qui sait se mêler d’électro- T nique, de reggae, de raga, de soul… Et c’est vrai que Texas est un mélange d’apports de tous horizons. Un groupe écossais, portant le nom d’un Etat américain. Texas, c’est aussi une personnalité, Sharleen Spiteri, chanteuse et leader du groupe, son âme, sa force, sa volonté. Là encore un mélange détonnant. Un père franco italien bon pianiste, une mère germano-irlandaise qui adorait chanter… Et la France dans tout ça ? Elle dit se sentir chez elle en France. « La culture française a toujours été dans ma vie ». Une grandmère bordelaise, de la famille dans le Sud-Ouest. Elle a même vécu un an à Paris, entre deux albums. Et le nom du groupe, un référence à la musique country ? Du tout ! Loin de là vraiment. Plutôt un hommage à Wim Wenders, et son « Paris, Texas ». Hasard ou coïncidence, au fil des années, la France est le seul pays où le succès du groupe ne s’est jamais démenti. Alors l’exclusivité que nous réserve Sharleen et son groupe le Grand Dijon l n’a certainement rien de fortuit : un hommage appuyé, un cadeau pour un public qui l’a toujours chérie. Et ce sera véritablement un événement incroyable. Pour la première fois, pour le public dijonnais, le groupe mettra le feu sur scène avec les morceaux de son prochain album ! Le tout lors d’un concert unique, à prix unique (20€). Une entrée remarquée de notre Zénith sur la scène mondiale. Et un spectacle sans précédent pour les Dijonnais. ■ juillet 2005 l édition spéciale > Véga la volonté d’intégrer le Zénith dans la vie culturelle locale armi les nombreux invités à la pose de la première pierre du Zénith qui a eu lieu le 28 octobre 2004 (notre photo), on trouvait au premier rang la future société gestionnaire du Zénith que les élus communautaires ont désigné à l’unanimité le 23 septembre 2004, P selon les règles d’une délégation de service public, comme le véritable chef d’orchestre de la programmation musicale et de toute l’organisation des concerts. Faire tourner une salle comme celle-ci constitue en effet un vrai défi qui ne peut être confié qu’à un professionnel d’expérience, notamment en terme de billetterie, de logistique ou encore d’accueil du public. C’est la société Véga qui a finalement été choisie, en affichant notamment la réelle volonté d’insérer le Zénith dans la vie culturelle locale pour vivre en bonne intelligence, voire en partenariat, avec les autres lieux et structures de l’agglomération. Autre atout de poids, comme l’a affirmé à plusieurs reprises François Rebsamen, « Véga s’est engagé à fournir des comptes équilibrés : la gestion de la salle ne coûtera absolument rien, ni à la ville ni à la Communauté d’agglomération ». On notera au passage que pas moins de six candidats s’étaient clairement positionnés sur les 7000 places du Zénith du Grand Dijon, contre deux ou trois dans les appels d’offres sur des salles équivalentes. Preuve supplémentaire que cet équipement était décidément très attendu. C’est en effet à double titre qu’il va s’imposer comme le passage obligé de toutes les tournées. Dijon, pivot stratégique pour les tournées internationales François Rebsamen, Président du Grand Dijon, Maire de Dijon D’une part, la capitale des Ducs de Bourgogne est idéalement placée en tant que première étape provinciale, juste après les grandes dates parisiennes. D’autre part, elle constitue un pivot stratégique pour les tournées internationales, en tant que dernière date française avant le grand saut à l’Est vers le reste de l’Europe. Et dans le monde du spectacle, la réputation de la société Véga n’est bien évidemment plus à faire. Elle administre déjà les Zénith de Rouen et Nancy, le complexe Antarès du Mans (plus grand équipement omnisports après Bercy), ou encore le Vélodrome et la patinoire de Bordeaux pour ne citer que les plus imposants. En vingt ans, elle a programmé les artistes les plus prestigieux et les plus belles tournées produites en France : de Sting à Laurent Voulzy, en passant par Santana, Muse, Tryo, Mickey 3D, Ben Harper, sans oublier les incontournables Johnny, Star’Ac et autres célèbres comédies musicales. Bref, une liste interminable, avec du gros calibre et du plus fin… que du bon pour Dijon ! On l’aura compris, la Communauté d’agglomération ne jouera donc aucun rôle direct dans la programmation et fait totalement confiance à Véga pour amener sur Dijon les artistes qui n’y passaient pas ou plus. ■ 2005 Dimanche 16 octobre Concert inaugural : Texas Mardi 18 octobre Charles Aznavour Mercredi 19 octobre Kyo Vendredi 21 octobre Gérald de Palmas Lundi 24 octobre Michel Sardou Mardi 25 octobre Michel Sardou Mercredi 2 novembre Florent Pagny Samedi 5 novembre Franz Ferdinand + guest Jeudi 10 novembre Eric & Ramzy Vendredi 11 novembre Sinsemilia Samedi 12 novembre Lara Fabian Mardi 15 novembre Laurent Gerra Samedi 19 novembre Plateau rock : Deportivo + Luke + Le peuple de l’herbe Dimanche 20 novembre Moby Mercredi 23 novembre Le Bal de l’Empereur Jeudi 24 novembre St Petersbourg Seduction Vendredi 25 novembre La plus grande guinguette du monde Samedi 26 novembre De Vienne à Saint-Petersbourg Vendredi 2 décembre Tryo design graphique : temps réel, dijon, 2005. Samedi 3 décembre Les grands ballets de Tahiti Mardi 13 décembre Riverdance : The Show (« The Final Tour ») Mercredi 14 décembre Riverdance : The Show (« The Final Tour ») Vendredi 16 décembre Planète Clown Samedi 17 décembre Planète Clown Dimanche 18 décembre Planète Clown Mercredi 21 décembre La musique de la région aérienne nord 2006 Samedi 28 janvier Lorie Mercredi 8 février Elie Semoun Mercredi 1er mars Broadway Music Hall Vendredi 3 mars Jamait Mercredi 8 mars Cali Dimanche 12 mars De Vienne à Montmartre Samedi 18 mars Dany Boon Samedi 25 mars Les Etoiles du Cirque de Pékin présentent «Légendes» Tous les spectacles ont leur place à Dijon. Mardi 28 mars Franck Dubosc Mercredi 29 mars Thomas Fersen Jeudi 30 mars André Rieu Samedi 1er avril Henri Dès Mercredi 12 avril Marc Lavoine Jeudi 4 mai Julien Clerc Dimanche 4 décembre I Muvrini Mercredi 31 mai Alain Souchon Mercredi 7 décembre Planète Clown Vendredi 2 juin Le Roi soleil Vendredi 9 décembre Frédéric François Samedi 3 juin Le Roi soleil Samedi 10 décembre Muriel Robin Jeudi 5 octobre Johnny Hallyday POINTS DE VENTE : Magasins Fnac – Carrefour – Géant Casino 0892 68 36 22 (0,34€/min) – www.fnac.com Billetterie du Bien Public – Auchan, Leclerc, Cora 0892 69 70 73 (0,34€/min) – www.ticketnet.fr Réservations en ligne et toute l'actualité du Zénith www.zenith-dijon.fr