Perchée en haut du village de Chasselas, l`Eglise paraît veiller sur

Transcription

Perchée en haut du village de Chasselas, l`Eglise paraît veiller sur
Perchée en haut du village de Chasselas, l’Eglise paraît
veiller sur ses habitants, que l’on appelle les Chasseloutis !…
Surtout depuis qu’une statue de la Vierge Marie en fonte aux mains
tendues a été placée au sommet de la façade est.
On suppose que ceux-ci proposaient leurs services aux
paroisses, après les guerres de religion, pour reconstituer les statues
endommagées ou détruites. L’enfant tient le globe terrestre, Marie
une pomme de pin, symbole de prospérité et d’immortalité.
Une église romane millénaire !
Derrière le chœur on trouve deux statues : celle de Sainte
Barbe, en bois polychrome, et celle de la Vierge Marie, en bois
stuqué, qui datent de 1630.
La première église, connue avant l’an mil et déjà dédiée à
Notre-Dame de Chasselas, était sans doute en bois.
Au Xè ou XIè siècle, est bâtie la partie ouest de l’actuel édifice, la
base du clocher comprise ; puis au XVIè ou XVIIè siècle, l’église
est prolongée vers l’est. Le clocher est élargi et rehaussé pour servir
de chemin de ronde, au temps des guerres de religion.
La paroisse dépendait de l’Evêché de Mâcon, et de l’archiprêtré de
Vauxrenard. Un curé y résida jusqu’en 1792, après quoi elle fût
rattachée à la paroisse de Leynes.
A voir
A l’extérieur :
Remarquer le clocher, avec ses deux étages et aux quatre
angles , quatre têtes que l’on dit être de loups.
Depuis la construction d’une route, côté ouest, la porte
principale est pratiquement condamnée et on entre dorénavant par la
porte latérale et son beau porche de pierre.
La sacristie fut rajoutée après la construction de l’église.
Autrefois, le cimetière était autour de l’église : il fût
transféré en 1880 de l’autre côté du village : la croix sur le côté de
l’église, restaurée en 2003, est la croix de l’ancien cimetière.
A l’intérieur :
Les travaux effectués en 1997 créent une atmosphère
lumineuse et sereine. Ces travaux ont fait apparaître un reste de
fresque portant une date : 1648… mais elle a été recouverte…
A l’entrée à gauche, on trouve un « bénitier » en pierre daté
de 1603 ou 1605. On remarque aussi une statue en pierre peinte de
style bourguignon représentant une « Vierge à l’Enfant » de la
même date que le bénitier : est ce du même artiste ?
« Saint-Barbe » ou Barbara, fêtée le 4 décembre et ayant vécu au
IIIè siècle en Asie Mineure, fût selon la légende
enfermée dans une tour (qu’elle tient dans ses
bras) et décapitée par son père, qui mourût à son
tour châtié par le Ciel, frappé par la foudre !.
Les catholiques prient donc sainte Barbe pour se
protéger de la foudre, mais elle est aussi la
patronne des architectes, d e s géologues, des
pompiers, d e s mineurs (et par extension
actuellement, des ingénieurs), des artilleurs, des
canonniers, métallurgistes et autres corporations liées au feu ; par
extension elle est aussi « Patronne des carriers » : sa présence
s’explique par l’existence de carrières de grès à Chasselas, qui
furent exploitées jusqu’en 1938, notamment pour paver les rues de
Lyon !
Au fond de l’église, un « bénitier » en pierre noire, scellé au mur,
est peut-être une œuvre gallo-romaine.
L’autel et les vitraux modernes ont été réalisés à la fin du XXè
siècle.
Messes :
L’Eglise de Chasselas est rattachée à la Paroisse Notre-Dame-desVignes-en-Beaujolais
Père Jean Cuisenier, Maison Paroissiale Jules Chauvet,
71570 La Chapelle-de-Guinchay, Tél: 03 85 36 72 03)
Notre-Dame de Chasselas est célébrée une fois par an, le dimanche
précédant le 15 août, par une messe de fête.
Habituellement messe à Chaintré le samedi à 18 h 30, et à Crèchessur- Saône le dimanche à 10 h 30. (Messes infos : 08 92 25 12 12)

Documents pareils