Mai 2010 - stpl-csq.com Accueil

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Mai 2010 - stpl-csq.com Accueil
Mai 2010
Volume 5, numéro 3
www.stpsssnl.com
Dans ce numéro :
MOT DE L’EXÉCUTIF
B
onjour collègues,
Le mois de mai sera un
« bon mois » d’activités syndicales. Localement, nous débutons nos présences au sein des diverses installations. Au cours de ce
calendrier, nous tiendrons aussi
une série d’assemblées « midi » où
il sera question de la négociation
nationale. Nous y ferons le bilan
des échanges entre notre comité de
négociation et les représentants du
ministère. Nous discuterons aussi
du plan d’action du Front commun,
notamment des moyens de pression
plus lourds que nous devrons sans
doute envisager pour l’automne.
En fait, nous aimerions beaucoup
vous entendre là-dessus. La question que nous nous posons est la
suivante : jusqu’où nos membres
sont-ils prêts à aller pour défendre
notre projet de négociation ?
Irons-nous tous jusqu’à la grève ?
Au bureau syndical, nous avons
l’impression que nous n’obtiendrons
rien de ce gouvernement. Et ce,
tant que nous ne parviendrons pas
à casser la dynamique qui s’est installée dans le rapport du ministère
avec ces salariés du réseau de la
santé depuis le décret, un rapport
autoritaire et conflictuel inspiré
d’une idéologie de réduction de
l’état au profit de l’entreprise privée. Nous l’avons vu à plusieurs
reprises dans les déclarations maladroites du Ministre Bolduc, portant sur la charge de travail de nos
collègues infirmières. C’est comme
si la réponse à nos problèmes de
pénurie pouvait venir des agences
privées, celles-là même qui drainent nos ressources. Alors il se
peut que nous ayons à développer
notre militantisme rapidement d’ici
l’automne.
Au cours de ces assemblées, nous
déposerons aussi un avis de motion
annonçant des propositions à débattre à l’assemblée générale annuelle à l’automne et ayant comme
portée la modification de nos statuts et règlements. L’une d’elle portera sur les délégations au conseil
syndical pour l’installation du Centre hospitalier. Nous souhaitons
créer des délégations qui seront
davantage liées au milieu d’appartenance « naturel » et à échelle humaine des membres. Alors, on s’y
voit bientôt!
Serge Vézina
Avis de convocation:
2
Assemblées générales
par séances
CSSS Story
2
Risque d’abus dans le 3
processus d’embauche
du CSSSNL?
Artistes recherchés au 3
sein du CSSSNL!
Compte rendu du Défi
climat 2010
4
Semaine de la santé
mentale
5
Concours courriel
7
Manifestation du
30 avril dernier
8
Petit progrès environ- 8
nemental
Le Babillard et Nos
Coordonnées
8
L’équipe du Service de physiothérapie du CHRDL organise une soirée dansante au
profit de Loïc (3ans), enfant d’une collègue physiothérapeute, atteint d’une grave
maladie. Nous vous invitons chaleureusement à participer à cette soirée bénéfice.
•
Date : le vendredi 18 juin, 20h00
•
Endroit : salle municipale de St-Liguori
•
Groupe musical invité : Why Not (rock classique)
•
Cout du billet : 20 $
Pour vous procurer des billets ou pour plus de renseignements, communiquer
avec le Service de physiothérapie, au poste 2872 (demandez Pierre ou Steve).
Merci !
Pierre Vocino
Le cœur du syndicat bat au rythme de l’implication de ses membres
Volume 5, numéro 3
Page 2
AVIS DE CONVOCATION - ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
PAR SÉANCES
ORDRE DU JOUR
1. Lecture et adoption de l’ordre du jour
2. Lecture et adoption du procès-verbal des assemblées générales par séances d'hiver 2010
3. Acceptation des nouveaux membres
4. Bilan de la négociation nationale
7. Levée de l'assemblée
Nous paierons le temps de déplacement par le biais
de libérations syndicales et les frais de kilométrage à
tous ceux qui doivent se rendre à ces installations, à
partir de leur port d’attache et qui en auront fait la
demande au bureau syndical. S.V.P. pour les repas,
confirmez votre présence au 450-759-8222 poste
2785, 5 jours avant l’assemblée de votre installation.
Merci et au plaisir de vous y rencontrer !!!
5. Mobilisation et plan d'action
6.
Votre exécutif
Avis de motion de modification des statuts et règlements
Horaire des rencontres
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•
•
•
•
Clinique externe - Pédopsychiatrie et Tremplin Repentigny
CLSC St-Gabriel
Tremplin Terrebonne
CLSC Lavaltrie
CHRDL (local 6C-24)
CLSC Chertsey
CLSC Joliette
CLSC St-Jean-de-Matha
CLSC Berthier
CLSC St-Esprit
2 juin
19 mai
19 mai
19 mai
25 mai
26 mai
27 mai
2 juin
3 juin
9 juin
12h00
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à
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13h00
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13h00
CSSS STORY
Au cours des prochaines éditions de
votre Pro-Tech-Teur, vous pourrez
suivre les aventures et mésaventures
de quelques-un(e)s de vos collègues dans le CSSS
Story. Bien que ces personnages soient fictifs, il n’en
demeure pas moins que certaines de leurs expériences ont été vécues ou seront vécues par plusieurs professionnel(le)s ou technicien(ne)s du CSSSNL.
J’ai constaté que plusieurs des membres du STPSSSNL
ne font pas toujours valoir l’intégralité de leurs droits.
Cela peut être dû à un manque d’information ou d’intérêt. Il m’apparait primordial de remédier à la situation rapidement.
Le but du jeu est de s’assurer du respect de ces droits
en lien avec des dispositions signées entre votre employeur et votre syndicat.
J’aimerais vous présenter les candidats ayant fait leur
entrée dans le Loft du CSSSNL le mois denier :
•
Brenda-Lee : 23 ans, technicienne en travail
•
Carole : 26 ans, diététiste, a été engagée le
social au CH, mariée, sera maman d’ici septembre; elle a été engagée le 25 septembre
2009;
1er décembre 2009 pour le CSSSNL, travaille
au CLSC de St-Jean-de-Matha;
•
Dave : 54 ans, agent de relations humaines,
•
Murielle : 32 ans, technologue médicale au
célibataire, demeure à Montréal. Il détient un
poste au CLSC Berthier, dans l’équipe Famille
Enfance Jeunesse;
CH, sur la liste de rappel depuis 4 ans, demeure avec son conjoint qui travaille au CH
comme hygiéniste dentaire.
Signé le Maître du Loft :
Madame convention collective
25 mars 2010
Cette semaine dans le Loft : la liste de rappel
Brenda-Lee est dans tous ses états car son affectation
en Soins physiques se termine d’ici deux semaines.
La personne qu’elle remplaçait revient de son congé
de maladie plus tôt que prévu. Elle vient tout juste de
réaliser qu’elle se retrouvera au chômage si rien ne
lui est offert. Elle se dit qu’elle n’avait pas besoin de
ce stress, étant donné l’achat de sa nouvelle demeure
à l’été dernier. Depuis deux semaines, elle se pré-
Le cœur du syndicat bat au rythme de l’implication de ses membres
(Suite page 4)
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Y a-t-il risque d’abus dans le processus d’embauche du
CSSSNL?
« Nul ne peut, dans un formulaire de demande d'emploi ou lors d'une entrevue relative à un emploi, requérir d'une personne des renseignements sur les motifs visés dans l'article 10… (Charte des droits et libertés, art.18.1)
« Toute personne a droit à la reconnaissance et à
l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de
la personne, sans distinction, exclusion ou préférence
fondée sur (…) le handicap… » (art. 10)
Handicap : désavantage, réel ou présumé, lié à une
déficience, soit une perte, une malformation ou une
anomalie d'un organe, d'une structure ou d'une fonction mentale, psychologique, physiologique ou anatomique ...( site Internet de la Commission des droits de
la personne : http://www.cdpdj.qc.ca/fr/droitspersonne/discrimination-harcelement.asp?
noeud1=1&noeud2=3&cle=2#discrimination-interdite
À l’automne 2008, une personne a passé l’entrevue
d’embauche lui permettant d’accéder à la liste de
rappel pour les assignations au CSSSNL. À la même
occasion, elle a rencontré une infirmière du Service
de santé lui administrant un questionnaire de plusieurs pages sur ses antécédents médicaux. Ayant
alors un problème de santé qui demandait un suivi de
son médecin traitant, l’infirmière lui fit signer un formulaire donnant la permission à l’employeur d’accéder à son dossier médical. Souhaitant grandement
obtenir l’emploi, la personne s’est conformée à ces
exigences de façon honnête et avec diligence.
Quelques semaines passent sans qu’elle n’ait de nouvelles. Puis, un bel après-midi, l’infirmière lui téléphone et lui indique qu’il faut faire compléter un
questionnaire par son médecin traitant, car la lecture
de son dossier médical n’a pas été concluante.
Comme la personne souhaite toujours obtenir l’emploi, elle va elle-même chercher le formulaire en
question au bureau du Service de santé pour le remettre en main propre à son médecin. Pour bien
montrer l’importance de ce nouveau formulaire, l’infirmière prend la peine de lui dire : « Ici, on n’embau-
che personne dont l’état de santé n’est pas stabili-
sé… »
La fin est heureuse puisqu’après quelques semaines
de stress et d’angoisse, la personne a été embauchée
sur la liste de rappel. Cependant, elle est restée avec
de nombreuses questions auxquelles elle n’est pas
capable de répondre, ne connaissant pas grand
chose aux mystères de la Gestion des Ressources Humaines, avec un grand G.
À quoi ont servi toutes ces procédures? Quel est
l’objectif d’administrer un questionnaire médical au
moment de l’embauche? Est-ce que ça sert à discriminer les personnes ayant des problèmes de santé?
Quel est le mandat des personnes chargées de
« poser un jugement » sur un dossier médical? À
quel moment sommes-nous « trop malades » pour
être « embauchables » ?
Et si son dossier avait été dans un autre hôpital que
le CHRDL, y aurait-on eu facilement accès? Parce
que l’employeur est aussi le gardien du dossier médical, est-ce que ça lui donne des droits supplémentaires?
Ne serait-ce pas suffisant de faire compléter un formulaire au médecin traitant, donnant son avis sur la
capacité du candidat à occuper la fonction pour laquelle on le (la) destine?
Et si la personne n’avait pas tout dit lors du questionnaire médical, ça lui aurait probablement sauvé des
heures d’angoisse et de questionnement inutile !!!
Il faut questionner ce processus qui augmente les risques d’abus. Si cette histoire ressemble à la vôtre,
nous vous invitons à communiquer avec l’équipe syndicale (les coordonnées sont à l’endos de ce bulletin,
en bas de la page). C’est certain que pour vous, il n’y
a plus d’impact négatif puisque vous avez été embauché(e)s. Mais pour tous les autres qui doivent subir
cette « médecine », ça vaut la peine qu’on trouve un
processus de sélection plus sain, avec moins de risques de discrimination sur la base de l’état de santé
des candidats.
Artistes recherché au sein du CSSSNL!
Dans le cadre des Journées de la culture et du projet
Art au Travail, un comité de travail a été formé à l’initiative de notre syndicat, dans le but de créer une série d’activités à travers le territoire couvert par le
CSSSNL. Ce comité est formé de François Martin
(STPSSSNL-CSN),
de
Christian
Proulx
(psychoéducateur, CLSC de Lavaltrie), de Johanne
Cantara (tech. électrophysiologie, CHRDL) ainsi que
de Jocelyn Thouin (aide-cuisinier, CHRDL).
Pour cette première édition, nous nous sommes donnés pour mission d’offrir une vitrine aux artistes qui
œuvrent au sein du CSSNL. La formule choisie est
une série de « 5 à 7 » qui se tiendront à la fin septembre, dans le cadre des Journées de la culture.
Nous sommes à la recherche d’artistes désireux de
démontrer leur savoir-faire
devant leurs consœurs et
confrères de travail. Pour
cette première expérience,
nous présenterons un enchaînement
de
courtes
prestations dans une ambiance de type cabaret.
Tous les arts de la scène
sont les bienvenus : chant,
danse, humour, poésie, etc.
Nous souhaitons également offrir un espace aux artistes visuels et photographes, tant pour exposer leurs
œuvres, pour immortaliser la soirée, que pour des
performances ou de la peinture en direct. Nous som-
Le cœur du syndicat bat au rythme de l’implication de ses membres
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CSSS STORY
Suite...
(Suite de la page 2)
sente régulièrement au bureau de son
patron, Jean Yapaproblème, pour
connaître les différentes affectations disponibles. Ce
dernier lui dit sans cesse de ne pas s’en faire car ça
bouge toujours au CSSS. Brenda-Lee ne se sent pas
satisfaite car elle a l’impression que personne ne peut
lui fournir l’information exacte concernant les affectations à venir.
À travers les branches, elle a appris que Cynthia,
l’une de ses amies aussi TAS, s’est vue offrir une affectation au SAD (soutien à domicile) de Chertsey
pour le mois d’avril. De plus, Marc (aussi TAS) a débuté une affectation (congé de maternité) au SAD de
joliette, le 10 mars.
La date fatidique approche à grand pas et Brenda ne
sait plus à qui se fier. Que doit-elle faire?
a) aller allumer des lampions à l’église de
son choix;
b) se fier à son gestionnaire, car il lui a dit
que cela s’arrangerait;
Explication du Maître du Loft : Lorsque vous occupez
une affectation depuis une durée de 6 mois consécutifs, votre gestionnaire doit vous fournir un préavis de
fin d’affectation de deux (2) semaines. Cela vous
permettra d’exercer vos droits de supplantation
(article 406.17 des dispositions locales). De plus, sachez que lorsqu’une affectation de quatre (4) mois et
plus devient disponible, vous pouvez quitter votre affectation en autant qu’il reste moins de trente (30)
jours à cette dernière. Dans le cas de Brenda-Lee,
deux opportunités semblent s’offrir à elle. Dans un
premier temps, elle pourrait supplanter Marc car elle
possède plus d’ancienneté, elle répond aux exigences
et ses disponibilités correspondent à l’affectation.
Deuxièmement, comme Branda a reçu son avis de fin
d’affectation le 25 mars, elle est réputée disponible
pour l’affectation de Cynthia, puisqu’il lui reste moins
de trente jours à écouler à son affectation temporaire
en cours.
… À suivre…
c) communiquer avec son syndicat au poste
2785 pour avoir plus d’information;
d) faire sa demande de chômage.
Compte rendu du Défi climat 2010
Le comité RÉ VERT CIBLE, le 21 avril dernier, s’est
donné comme mandat de soutenir la cause du Défi
climat. Rappelons que les objectifs de la démarche
s’orientent sur une action citoyenne (...et donc des
travailleurs et travailleuses) à réduire leur production
de gaz à effet de serre via des moyens et suggestions
à la porté de tous.
Ainsi, lors de cette journée pour l’environnement, un
kiosque a été tenu par les membres du comité : Benoit Thibault, Josée Lacroix, Lucie Bergeron et Claude
Lavallée, ainsi que Patrick Gauthier (sympathisant à
la cause). On pouvait y trouver des affiches, des
pamphlets et des signets. Un film fut présenté en
continue : « Les Réfugiés de la planète bleue ». Plusieurs personnes se sont arrêtées à ce stand, l’occasion de parler des changements climatiques et des
moyens mis à disposition pour minimiser la production des gaz à effet de serre. Des affiches et des signets furent également envoyés dans les différentes
installations pour inciter les travailleurs à souscrire à
la démarche.
Bon de 150 $ de la Caisse Desjardins du Réseau de la
santé
Trousse de produits d’entretien ménager de la Caisse
Desjardins du Réseau de la santé
Bouteille d’eau réutilisable de la Caisse Desjardins du
Réseau de la santé
2 sacs d’épicerie réutilisables de la Caisse Desjardins du
Réseau de la santé
Finalement, c’est 132 personnes qui se sont inscrites
au Défi climat 2010 pour le CSSSNL. Ces individus
représentent 3 % de tous les employés de l’institution
et, selon les réponses que ces dernières ont exprimées au sondage, évitent globalement de produire 74
tonnes de CO2 annuellement. Un concours provincial était lié à la participation au Défi climat, mais
aussi un concours plus local. Grâce aux commanditaires de l’événement, Benoit Thibault et Claude Lavallée ont procédé au tirage au sort le 5 mai dernier.
Et voici les gagnants :
(Suite page 5)
Guy Dansereau, ergothérapeute
Richard Gaudet
Lamarche Caroll-Ann, téléphoniste au CHRDL
Nicole Perreault, agente administrative DPSSS DSI
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Suite… Compte rendu du Défi climat 2010
(Suite de la page 4)
2 sacs d’épicerie réutilisables du Marché 4 Saisons
Bernadette Loontjens
2 sacs d’épicerie réutilisables du Marché 4 Saisons
Élaine Hamelin, Chef du continuum périnatalitépédiatrie
Jacinthe De Grandpré
2 sacs d’épicerie réutilisables du Marché 4 Saisons
2 sacs d’épicerie réutilisables du Marché 4 Saisons
Le comité RÉ VERT CIBLE tient à remercier les participants aux Défi climat 2010 et en particulier aux commanditaires de l’événement : la Caisse Desjardins du
Réseau de la santé ainsi que le Marché 4 Saisons (1,
rue Papineau, Joliette) pour les sacs réutilisables et
les bonnes pommes !
Le comité RÉ VERT CIBLE
À
titre
d’exemple,
voici
quelques
tions / questions du Défi climat :
•
sugges-
À la maison, au travail et dans les loisirs, je dépose dans le bac de récupération toutes les matières recyclables;
Josée Lacroix (infirmière auxiliaire à St-Jean-deMatha), Claude Lavallée (vice-président technicien(ne)s STPSSSNL) et Lucie Bergeron
(technicienne informatique au CH)
Dans le cadre de la Semaine nationale de la santé
mentale, qui a lieu du 3 au 9 mai 2010 sous le thème
« Es-tu bien entouré? », j’ai cru important de publier
le texte suivant, qui provient du coffre à outils rendu
disponible pour cette semaine (www.acsm.qc.ca).
L’auteure y aborde le monde du travail dans son sens
large mais l’exemple utilisé pour appuyer son analyse
provient d’une situation du réseau de la santé. Je le
trouve donc d’une remarquable pertinence dans le
Mathieu Desjardins, Conseiller en développement
organisationnel - DRH
•
J’évite l’achat de bouteilles de plastique en utilisant une bouteille réutilisable;
•
Je réduis de 50 % la quantité de papier utilisé :
impression recto/verso, documents et factures
électroniques, etc.;
•
Je privilégie l’achat d’aliments produits localement;
•
Je fais du covoiturage …
•
Je remplace mes petits déplacements en auto par
la marche ou le vélo;
•
Je choisis de vivre près de mon lieu de travail ou
d’études.
Patrick Gauthier (vice-président litiges & griefs
STPSSSNL), Claude Lavallée et Benoît Thibault
(représentant pour l’employeur, Services technique
et hôtelier)
contexte actuel du CSSSNL. Bonne lecture!
François Martin
LES COLLÈGUES EN MILIEU DE TRAVAIL : UN FACTEUR DE PROTECTION POUR LA SANTÉ MENTALE
Par Micheline Saint-Jean, professeure agrégée, programme d'ergothérapie, École de réadaptation, Université de Montréal
Le cœur du syndicat bat au rythme de l’implication de ses membres
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Suite… Semaine de la santé mentale - 3 au 9 mai 2010
(Suite de la page 5)
L’impact des changements survenus dans le monde du
travail est grand. Le contexte économique et social
(la primauté de l’économie, la mondialisation des
marchés, l’effritement des institutions sociales en sont
quelques éléments) a forcé les entreprises à réorganiser le travail. Au Québec, force est de constater que
peu ou pas d’organisations, petites ou grandes, privées ou publiques, sont passées au cours des dernières années par ce qui est presque devenu une idéologie : la réorganisation.
Reconnaît-on la relation entre « bien-être des employés » et « efficacité de l’organisation »?
Au nom de l’efficacité, du rendement, et bien souvent
au nom de l’« objectif noble » de « pour mieux atteindre notre mission », nous en sommes venus à trouver
presque normal de voir nos milieux de travail se fusionner, se défusionner, se restructurer par services,
par objectifs ou par niveaux. Pourtant, si dans bien
des cas la rentabilité et l’efficacité sont atteintes, l’on
se retrouve aussi dans des situations où les travailleurs, eux, sont pris au piège. La santé mentale des
travailleurs n’a jamais été en pareil péril. Les problèmes de santé mentale au travail représentent actuellement l’une des plus importantes causes d’absence
au travail, et ce phénomène a connu une croissance
marquée au cours des deux dernières décennies.
L’on peut prévoir que, dans un avenir rapproché, les
coûts économiques et sociaux liés aux problèmes de
santé mentale deviendront faramineux. Ainsi, l’anxiété, la détresse psychologique, l’épuisement professionnel, la dépression, le stress font maintenant partie
du vocabulaire du monde du travail. Pourtant, malgré cette dégringolade, de nombreuses recherches
reconnaissent certains facteurs de protection en santé
mentale au travail. De ces facteurs, on retient entre
autres l’importance du sens du travail et du soutien
social.
Maria au cœur de nos réflexions
À partir d'ici, plaçons au cœur de nos réflexions Maria, pour essayer de comprendre à travers son histoire comment un travail qui perd tout son sens peut
devenir destructeur. Maria est auxiliaire familiale
rattachée à un programme de maintien à domicile
d'un CLSC situé dans un quartier défavorisé d'un centre urbain. Il y a quatre ans, une fusion avec le centre
hospitalier de soins de longue durée s'était accompagnée d'une nouvelle administration et d'un réaménagement de l'organisation du travail. Maria croit qu’il
est important d'aider les gens. Dans chacune des
maisons qu’elle visite, c’est la misère qu'elle côtoie, la
misère sociale, la misère des corps malades, la misère des âmes aussi. Puis, petit à petit, elle vivra aussi sa propre misère, sa misère du travail. De plus en
plus, il y a du travail ! De plus en plus, il y a mise en
place de protocoles, comme celui qui dicte le temps
alloué pour donner un bain à un bénéficiaire donné.
« Mais, demande-t-elle, qu'est-ce que je dois faire si
la dame que je dois laver est en larmes parce que
son fils vient d'être arrêté pour possession de drogue,
ou si un autre bénéficiaire hurle de douleur? Moi,
j'écoute puis je lave vite vite, mais je prends souvent
trop de temps. Plus il y a des protocoles, moins je
peux travailler », ajoute-t-elle candidement. Avec ce
travail supplémentaire
et toutes ces contraintes liées à la productivité vient aussi un corollaire : le
moins de temps possible pour rencontrer les collègues! Les réunions d’équipe sont réduites au minimum, et elles sont elles aussi soumises à l’évaluation
de l’efficacité. Aucun temps mort en milieu de travail ! Maria se sent seule avec les misères de ses
bénéficiaires et ses propres difficultés à répondre aux
exigences de son travail. Un jour, elle accepte d'aller
à la pharmacie faire remplir une ordonnance pour un
bénéficiaire. Chemin faisant, Maria trébuche et se
blesse au dos. Elle est incapable de travailler. Après
un mois d'absence, son employeur demande une expertise médicale. Maria vit cette procédure médicoadministrative comme une blessure morale importante. Pour elle, c’est une mise en doute de son intégrité de travailleuse. Elle apprend au même moment
que son administration a déposé une plainte disciplinaire à son dossier parce qu'il est défendu de faire
des courses pour les bénéficiaires. Maria vivra la
demande d'expertise et la plainte disciplinaire presque comme de grandes humiliations, et jamais elle
n'osera en parler à ses collègues. Son mal de dos se
transforme en épuisement professionnel; elle devra
s'absenter du travail plus de six mois. L'histoire de
Maria, à quelques variantes près, ressemble à celle
de plusieurs autres travailleuses et travailleurs meurtris au plus profond d'eux-mêmes par un travail qu'ils
disent pourtant aimer.
Comprendre pour repenser le travail
Comment Maria en est-elle arrivée là ? Tentons
quelques réflexions pour comprendre. Comprendre
pour repenser le travail. Comprendre pour que peutêtre, de pareilles situations soient évitées. Une première constatation que l’on peut faire c’est que,
comme dans plusieurs milieux de travail, la réorganisation s'est faite de pair avec des attentes sans précédent des employeurs à l’égard des salariés. Il est
même devenu presque normal pour tout travailleur de
paraître surchargé, débordé, pressé; si ce n'est pas le
cas, il y a soupçon de non-travail! Pour Maria, l’efficacité recherchée est entre autres passée par la mise
en place de mesures de contrôle du travail complètement éloignées du travail réel. Les procédures d’exécution et de contrôle mises en place sont difficilement
applicables dans la réalité. Et ce qui en ressort souvent, c'est l’impression qu’il faut travailler envers et
contre tous. Il y a non-reconnaissance du travail réel.
Force est aussi de constater que pour Maria, point de
reconnaissance au travail. Il n’est pas rare d'observer que c’est au moment où le travail est attaqué dans
son dernier bastion – soit par un blâme de la part
d’un supérieur comme ce fut le cas pour Maria, soit
par une critique de la part d’un client – que le travailleur, à bout de souffle, s’effondrera.
L’on note aussi que dans nombre de situations, les
modes de gestion ont fait éclater les collectifs de travail. D’une part, on est débordé, surchargé, on n’a
plus le temps de consulter le collègue, de lui raconter
ses bons et mauvais coups; d’autre part, quand les
contraintes se multiplient, c’est souvent chacun pour
soi. Certaines pratiques de gestion ont mis la table
non seulement aux problèmes de santé mentale au
Le cœur du syndicat bat au rythme de l’implication de ses membres
(Suite page 7)
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Suite… Semaine de la santé mentale - 3 au 9 mai 2010
(Suite de la page 6)
travail, mais aussi aux conflits relationnels et au harcèlement psychologique, deux problèmes qui seraient
également en croissance depuis les dernières années
et qui seraient considérés comme une pathologie de
la solitude et de la « désolidarisation ».
Les réseaux sociaux : un filet de sécurité à la détresse
psychologique
Même si le temps court, les changements dans le milieu de travail peuvent se faire avec bienveillance, en
prenant en considération l’expérience des travailleurs,
en discutant des problèmes et des solutions. Qui
connaît mieux son travail que Maria? Qui sait mieux
que Maria que, sans
son médicament, madame X tombera peut-être en coma diabétique ou en
crise d’anxiété sévère dans l’heure qui suit? Comment
Maria peut-elle donner du sens à son travail s’il n’y a
plus de temps non compté pour être simplement là et
pour écouter lorsque nécessaire?
Au-delà de la rentabilité, les liens demeurent essentiels, entre employés, entre gestionnaires, entre employés et gestionnaires, entre employés et destinataires de services. On a besoin d’aider et d’être aidé,
on a besoin d’écouter et d’être écouté, on a besoin de
reconnaître et d’être reconnu. Tout cela demande du
temps, du temps mort, du temps non gérable.
Concours courriel
Vous les syndiqué(e)s du
STPSSSNL, CATÉGORIE 4 de
notre institution, êtes sollicité(e)
s à participer à notre nouveau
concours. Vous pourriez vous
mériter un bon d’achat de 25 $ valable aux Galeries
Joliette. Pour participer, il suffit simplement de nous
fournir votre adresse de courriel via notre messagerie
électronique : [email protected] en mentionnant
dans le titre : « Concours courriel »
Règlement du concours : Tout membre en règle qui
nous aurait déjà fourni ou qui nous fournira son
adresse de courriel est éligible au tirage. Deux bons
d’achat seront tirés au sort parmi les participants à la
fin des mois de mars, avril, mai et juin 2010. Il est
convenu que la confidentialité des adresses électroniques est assurée et que seul le STPSSSNL aura l’usage de cette liste.
(principe des 3R).
Le deuxième tirage a eu lieu le 28 avril dernier en
présence d’Isabelle Arnault pour le Comité de vérification. Les gagnants des bons d’achat sont : Kathleen Majeau (ARH au CLSC Lavaltrie) et Serge Gagnon (ARH au Tremplin Terrebonne).
Félicitations aux gagnants !
Isabelle Arnault et Serge Vézina, au moment du tirage
But de la démarche : Amélioration des communications en provenance du syndicat vers ses membres
(journal Le Pro-Tech-Teur, avis de convocation, etc.),
diminution des frais relatifs à l’impression du journal
(moins de copies en papier), impact environnemental
positif via la réduction de l’utilisation du papier
Suite… Artistes recherchés au sein du CSSSNL!
(Suite de la page 3)
mes très ouverts à tout ce qui
pourrait intégrer le public présent dans la création d’une œuvre collective. En fait, tout est
possible!
Apportez-nous vos
idées!
Bien que le projet se veule le
plus inclusif possible, une sélection pourra être faite par le comité organisateur, selon le nom-
bre d’inscriptions reçues. Les participants pourront
collaborer à une ou plusieurs soirées, selon leurs disponibilités. Les candidatures seront acceptées pendant tout le mois de mai et une première rencontre
aura lieu en juin.
Pour plus d’information ou pour soumettre votre candidature, veuillez communiquer avec François Martin,
à l’adresse courriel [email protected]
ou par téléphone au 450-752-7127.
Le cœur du syndicat bat au rythme de l’implication de ses membres
Volume 5, numéro 3
Veuillez prendre note que les textes à soumettre pour la prochaine édition de juinjuillet devront nous parvenir au plus tard le
31 mai 2010.
Merci pour votre collaboration!
C’est vendredi en fin d’après-midi 30 avril,
veille de la Fête des travailleurs, que se sont
réunis des représentants des secteurs publics
et privés pour dénoncer le dernier budget Bachand, et aussi pour appuyer les revendications du Front commun.
Nous voulons un Québec plus équitable!
On aperçoit sur la photo: Patrick Gauthier
(vice-président litiges & griefs) et Claude Lavallée (vice-président technicien(ne)s du
STPSSSNL.
Petit progrès environnemental
On vous annonce que vers la mimai, les verres de carton remplaceront ceux fait de polystyrène au
Service du bistro du service alimentaire. Il y aura sans doute une
légère majoration du prix pour leur
usage, donc pour éviter cette différence de prix, il vous est recommandé de vous servir d’une tasse
réutilisable. Les déchets que nous
ne produisons pas sont un des éléments les plus importants dans l’amélioration de l’environnement. Malheureusement, pour l’instant, le Service alimentaire n’accepte que leurs propres tasses et
celles qui sont mises en vente. Mais nous tenterons
de faire accepter que les employés puissent se servir
de leurs propres tasses, en convenant avec le Service
alimentaire d’un format standardisé. Pour ce qui est
des autres contenants (bols à soupe, assiettes, etc.),
on parle du mois de septembre…
Le comité RÉ VERT CIBLE
Révision, correction, conception et mise en page : Brigitte Belleville
Collaborateurs : Patrick Gauthier, Claude Lavallée, François Martin, Isabelle Rousseau, Serge Vézina, Pierre Vocino, les membres du Comité
Jeunes
NOS COORDONNÉES
● Local: 6E-14 du CHRDL
● Heures d’ouverture: 8h30 à 16h30, du lundi au vendredi
● Téléphone: (450) 759-8222 poste 2785
● Télécopie: (450) 755-5080
•
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Messagerie: [email protected]
Site Web: www.stpsssnl.com
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