the li k bulleti d`i formatio de l`i ter atio al society for preve tio

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the li k bulleti d`i formatio de l`i ter atio al society for preve tio
THE LIK
BULLETI D’IFORMATIO DE L’ITERATIOAL SOCIETY
FOR PREVETIO OF CHILD ABUSE AD EGLECT (ISPCA)
CELEBRATIO DU CIQUATEAIRE DE L’ISPCA : 30 D’HERITAGE
D’HISTORIQUE ET DE REALISATIOS D’HERY KEMPE
« Des petits jardins poussent des chênes géants »
En Octobre1975 sur l’initiative d’Henry Kempe, 20 personnalités de renom ont pris par à
une réunion dans la ville de Bellagio en Italie. Cette réunion réunit des spécialités de
diverses origines géographiques. Les thèmes suivants ont été traités pendant la session
plénière :
• Anticipation et prévention ;
• Le concept interdisciplinaire de diagnostic familial et les plans de développement
des thérapies ;
• Les nouvelles méthodes de traitement ;
• Les droits des enfants et la loi
Comme relevé par M Jap Doek, la prévention et la nécessité d’une
approche pluridisciplinaire étaient l’un des principaux sujets de discussion. Les
nouvelles méthodes de prise en charge des familles dans les structures
résidentielles avaient aussi été évoquées, ainsi que les droits de l’enfant. Une
attention particulière avait été portée sur la suppression des punitions corporelles
et les signalements obligatoires. L’organisation du premier Congrès International
sur l’Enfance Maltraitée à Genève en Septembre 1976 avait été confiée à M
Pierre Ferrier (Suisse). Tous les participants avaient activement contribué à la
préparation et au déroulement de ce Congrès, qui fut à l’origine de l’ISPCAN et de
la revue Child Abuse and Neglect : The International Journal, crée en 1977. Cette
revue pour objectif de disséminer le travail et faciliter la communication entre les
professionnels.
L’esprit de la réunion de Bellagio
M Jap avait compris que la réunion de Ballagio avait pour objectif l’échange
d’expériences et des résultats de recherches, plutôt que la création d’une organisation
internationale, avec son propre journal et la tenue régulière des congrès internationaux. Il
s’est interrogé sur l’idée de M Kempe et de sa projection dans l’avenir. Cependant, Mme
Margaret Lynch ne s’est pas faite de doute sur la fait qu’en convoquant la réunion de
Bellagio, M Kempe avait pour intention de créer un mouvement international visant à
prévenir la maltraitance des enfants. Il a aussi bien réuni des experts de renom dans
leurs spécialités respectives que de jeunes gens avec plusieurs années d’expériences à
la direction de leurs structures. Elle pense que cette réunion a constitué un ‘‘ point de
départ dans sa vie. Elle se considère comme énormément privilégiée d’être parmi les
créateurs de l’ISPCAN.’’
L’International Society for Prevention of Child Abuse and Neglect (ISPCAN) a été
crée le 07 Juillet 1977, avec pour objectifs,’’la promotion des événements, des
disciplines et des organisations capables de favoriser le développement harmonieux des
enfants, et de promouvoir la protection de l’enfance contre toutes les formes de cruauté
et d’exploitation dans tous les pays’’. C’est ainsi que depuis sa création, l’ISPCANa
adopté l’approche des droits de l’enfant contre la maltraitance.
M Henry Kempe (Etats-Unis) a été le premier président de l’ISPCAN et sa vision a
donné à cette organisation une envergure internationale. M Kempe est décrit par ceux
qui l’ont connu comme un homme proéminent. Il se distinguait par son étrange capacité
à amener les gens ‘‘à faire’’ et à ‘‘mieux faire’’ ce qui à son idée, était possible. Il a
occupé ce poste pendant cinq ans, avant de le céder lors du congrès de 1980 à
Amsterdam (Pays Bas), à l’un des participants à la première réunion de Bellagio M Alfred
White Franklin du Royaume Uni. Compte tenu de l’énorme travail effectué par son
prédécesseur, l’un des défismajeurs du nouveau président était d’engager d’avantage le
conseil dans la mise en place de l’organisation. Il s’est particulièrement intéressé aux
pays en développement, en assurant la promotion des rencontres aux niveaux local et
régional. Cette vision a été prolongée par le troisième président en la personne de M
Jaap Doek des Pays Bas. Avec son collègue M Sjef Teuns, il a contribué à la vulgarisation
du terme ‘‘ maltraitance des enfants’’ en y incluant le travail des enfants, l’exploitation
sexuelle des enfants et d’autres préoccupations liées à l’enfance dans les pays en
développement.
En termes de résultats de ces différentes initiatives, le Comité des Pays en
Développement a été crée en octobre 1983. Une conférence régionale a été organisée à
Jakarta en 1983et un atelier s’est tenu à Nairobi en 1985, au terme duquel a été mis en
place un Réseau Africain pour la Promotion et la Prévention de la Maltraitance des
enfants (ANPPCAN). Il a été décidé qu’instantanément avant chaque congrès, un atelier
sera organisé en faveur des participants originaires des pays en développement. Le
premier atelier tenu à Montréal (Canada), s’est intéressé aux difficiles conditions de vie
des enfants dans les bidonvilles et les taudis comme constituant une forme de
maltraitance.
M Pierre Ferrier, quatrième Président de nationalité suisse avait pour objectif
premier de renforcer le leadership, en s’assurant que les divergences remarquées lors
de la réunion de Paris entre les membres américains et européens se transforment en
forces de collaboration. Le défi d’être effectivement mondial nous habite toujours jusqu’à
ce jour
La cinquième présidence de Mme Margaret Lynch du Royaume Uni a été
marquée par le Congrès de 1988 à Rio de Janeiro au Brésil. C’était un important
évènement dans l’histoire de l’ISPCAN car, organisé pour la première fois dans un pays
en développement. Mme Lynch a du affronter beaucoup d’obstacles avant la tenue du
congrès, notamment la grève du personnel des services postaux. Malgré toutes ces
difficultés, le congrès a eu un grand succès si bien que deux décennies après, les
participants s’en rappellent toujours comme un des meilleurs auquel ils aient pris part
dans leurs carrières professionnelles. Ce congrès a non seulement réussi à rassembler
les professionnels de la protection de l’enfance d’Amérique du Sud, mais il a engrangé
des bénéfices considérables qui ont aidé à financer des activités aux Brésil et dans la
région.
A cette époque, sous les conseils de la secrétaire Mme Anne Cohn Donnelly,
l’organisation a commencé à mener une reflexion sur sa mission, ses objectifs de grande
envergure et son plan de travail. En 1987 les professionnels des pays socialistes de
l’Europe de l’Est ont participé pour la première fois au congrès de Rhodes en Grèce.
M Kim Oates, originaire d’Australie accède à la présidence, à la suite du congrès
de 1988. A cette époque, l’organisation était confrontée à plusieurs problèmes dont celui
de l’accroissement du nombre d’adhérents. L’idée d’avoir un bulletin régulier
d’information fut étudiée et plus tard, le bulletin d’information the LINK fut crée et Mme
Hélène Agathonas-Geogopoulou en fut la marraine, ayant proposé le nom pendant sa
présidence.
L’aide de l’ISPCAN envers les pays en développement à continué à augmenter,
avec un accent sur l’organisation des conférences régionales. Pendant la présidence de
M Kim Oates, l’organisation a commencé à financer les instituts de formation. Le premier
a été organisé en Amérique Latine. La tenue des masters class pendant des congrès
internationaux a aussi été initiée pour la première fois. L’ISPCAN a aussi développé des
rapports avec les organisations internationales telles l’UNICEF, l’OMS et l’ OIT.
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Mme Hélène Agathona-Georgopoulou (Grèce) a décrit la septième présidence
comme animée la question de savoir ‘‘comment serait la coloration politique de
l’ISPCAN ?’’. En 1991, au moment de l’éclatement des guerres en Yougoslavie et au
Golfe Persique, plusieurs personnes se sont déplacées au-delà des frontières, à la
recherche d’un endroit sécurisé. Après de longues discussions, le Conseil Exécutif a
décidé que ‘’l’organisation doit agir face au phénomènes qui peuvent avoir des
implications sur le bien être des enfants plutôt que de prendre le côté politique’’. Pour
Mme Agathona dont le mandat a commencé en 1990 au congrès de Hamburg
(Allemagne), l’un des grands défis à relever a été l’introduction de la notion de
maltraitance des enfants dans les pays d’Europe de l’Est. La troisième Conférence
Européenne tenue à Prague (République Thèque) a été une entrée dans les pays
d’Europe de l’Est.
Un an après la signature de la Convention Européenne des Droits de l’Enfant,
plusieurs pays ont exprimé le besoin de bénéficier des conseils en vue de sa mise en
application. Dans son intention de poursuivre son évolution au niveau international, cette
demande a amené le Comité Exécutif de l’ISPCAN à revoir son fonctionnement, en créant
un comité de travail et en réorganisant et théorisant son travail interne et en développant
des collaborations avec d’autres organisations. Durant la période 1990 – 1992 les
sujets suivants ont été abordés :
Recherche des ressions de formation et des conférences dans les pays ayant
nouvellement adopté une politique de protection de l’enfance ;
La nécessité d’un réseau électronique a été identifiée et neuf ans après, la liste des
membres de l’ISPCAN a été mise sur pied ;
La possibilité pour les membres de communiquer de manière régulière et permanente
est devenue une réalité en 1991, avec la création du bulletin d’information the LINk,
pour une mise à jour et un accès aux informations sur les projets et les progrès de
l’ISPCAN ;
L’édition de Child Abuse and Neglect : the International Journal a augmentée en 1991. A
la suite de l’acquisition de Pergamon Press par Elsevier, la publication est passée de six
à douze parutions par an ;
Monsieur Richard ‘‘Dick’’ Krugman des Etats-Unis assuma la huitième
présidence en 1992, après avoir occupé le poste d’éditeur en chef du journal depuis
1987. Le premier défi à relever était l’organisation du prochain congrès en Malaisie.
Le voyage en Malaisie présentait de sérieuses difficultés aux membres
israéliens de l’ISPCAN. À cette époque, la Malaisie n’entretenait pas de relations
diplomatiques avec Israël. Dès cet instant, Il s’est posé une question de savoir s’il
fallait ou non organiser la réunion en Malaisie. Situation complexe pour une
organisation à vocation internationale. Heureusement Israël et l’OLP signèrent un
accord de paix, et suite à cet accord, les citoyens israéliens furent autorisés à
voyager pour la Malaisie.
Le Congrès de 1994 à Kuala Lumpur en Malaisie, organisé par Muhammed
Kasim avait été crédité d’un éclatant succès par la majorité des 1400 participants.
Un autre évènement majeur dans l’histoire de l’ISPCAN aura la décision de
recourir pour la première fois aux services d’un Directeur Exécutif ; en la personne de
Mme Nancy Peddle. En faisant appel à cette dame, M Krugman a vu en nouvelle
approche, une volonté de voir l’organisation quitter du stade ‘‘d’organisation dirigée
par des agents et conseillers bénévoles à celui celle dirigée par un personnel
rémunéré pouvant aider avec une productivité considérable’’.
Pendant la neuvième présidence de Kari Killen (Norvège), le Conseil Exécutif
a admit la nécessité de disposer d’un secrétariat. C’était le début d’une période de
mutation au cours de laquelle l’ISPCAN s’est transformée en organisation
professionnelle. M Kari a rapporté que ‘‘grâce aux concours des Robert’s Rules of
Order (pour lesquels ISPCAN travaillent jusqu’à présent) et d’Henry Plum, notre
excellent parlementaire, nous avons réussi à travers ces premierès étapes
tumultueuses’’. Depuis 1995, Mme Kimberly Svevo assume les responsabilités de
Directrice Exécutive. Elle a aidé l’organisation dans la restructuration de son travail,
afin de la rendre plus efficace, avec un personnel rémunéré et des dirigeants
déterminés. Une campagne de recrutement des membres a été lancée avec succès
en 1996, et un Comité d’Appel de Fonds a été crée, avec pour objectif l’amélioration
de la situation financière de l’ISPCAN. Des conférences ont successivement été
organisées à Kuala Lumpur, Calcutta, Malaisie ; Ankara, Turquie ; Cape Town,
Afrque du Sud et Olso, Norvège. A
A Oslo, l’idée d’une Conférence pour les Ex-Pays Communistes a vu le jour :
sous les auspices de l’ISPCAN, la première Conférence de l’Europe de l’Est s’est
tenue en 1996 en Roumanie. Les professionnels de diverses spécialités ont
rencontré les politiciens locaux et nationaux, afin de débattre ouvertement pour la
première fois, et de manière officielle des sujets relatifs à la maltraitance des enfants,
de ses conséquences ainsi que des possibilités de traitement et de prévention. Les
participants à cette conférence ont bénéficié par la suite des activités de formation
multiconfessionnelle à travers toute l’Europe de l’Est et à l’Université de Timisoara en
Roumanie. Cette conférence a aussi contribué à attirer l’attention sur la nécessité de
la former les professionnels à travers le monde.
La coopération avec les organisations internationales s’est améliorée. En
1995, l’UNICEF et l’ISPCAN se sont retrouvés pour discuter des stratégies
communes à adopter en vue de la mise en application de la Convention des Nations
Unies pour les Droits de l’Enfant (CDE). Le résultat de cette rencontre a été
l’engagement pris par l’UNICEF pour soutenir l’action de l’ISPCAN à travers ses
principaux bureaux à New York et ses bureaux régionaux à travers le monde.
Dans le but de soutenir les formations en Europe de l’Est, des réunions ont été
organisées avec la Fondation Soro et avec des organisations collaboratrices à
travers le monde telles, l’OMS, Children Rights Information Network, End Child
Prostitution, Child Pornography and Trafficking of Children. Le tourisme sexuel et la
prostitution infantile ont constitué d’autres sujets importants de discussion au cours
de la présidence de Monsieur Kari.
L’ISPCAN et Défense des Enfants International ont mis en place un groupe
international sur le travail des enfants. Ce groupe a pour objectif de centraliser ses
activités l’arrêt de l’exploitation du travail des enfants.
Le dixième président Monsieur Howard Levy (Etats-Unis) fait un
commentaire sur la manière dont les activités de formation, de recherche, d’appel de
fonds ont été menées. Afin de les accélérer, l’organisation a recruté un consultant et
dès cet instant, elle a commencer à mettre à jour son plan stratégique. Pour refléter
sa diversité et son importance de plus en plus grandissante, les activités du Conseil
ont connu une importante mutation. C’est ainsi que les membres du conseil ont été
soutenus dans leur travail ; Les rôles et responsabilités des présidents du comité ont
été bien définis, avec une de politique claire mise en place. Tout ce processus visait
pour objectif de rendre plus démocratiques et ouverts l’ISPCAN et son conseil, en
ayant comme base la philosophie son prédécesseur
Le projet des Partenaires Nationaux a été initié pendant la présidence de M
Howard. Ce projet a entraîné d’importantes restructurations des dispositions en ce
qui concerne les adhésions et même la doctrine du groupe. D’après M Howard, ce
programme a été capital pour l’expansion de l’ISPCAN aussi bien dans les pays en
développement que dans les pays développés.
La restructuration du comité a abouti à la création d’un organe d’éducation et
de formation, ainsi que c’elle d’un institut de formation clinique et de recherche. Cette
planification stratégique et cette restructuration ont fait de l’ISPCAN l’organisation
pluridisciplinaire la plus solide. La somme des connaissances de ses membres lui ont
donné l’opportunité d’étendre ses formations à travers le monde, et de nouer des
partenariats avec des organisations comme l’UNICEF et l’OMS. L’organisation a
aussi permis à ses conseillers de participer aux réunions, tout en reconnaissant que
pour la plupart d’entre eux, l’anglais n’était pas leur première langue. Un autre fait
majeure aura été l’option prise pour une adresse électronique, principale méthode
de communication. Cette méthode a permis de gagner en argent et en temps en ce
qui concerne les conférences les appels téléphoniques etc.
Quant au onzième président, M Mohammad Kasim (Malaisie), il affirme que
l’ISPCAN a connu de profondes mutations au cours de sa présidence, notamment
dans le domaine de la planification stratégique, impulsée M Tilman Furnis qui a
apporté un changement dans le fonctionnement du Conseil. L’assignation des tâches
spécifiques à chacun de ses membres a été efficace et a permis au Conseil
d’accroître son rendement. Il a aussi relevé le nombre de conférences régionales qui
se sont tenues en plus du Congrès de 2000 à Durban (Afrique du Sud). Plusieurs
séminaires nationaux de formation ont aussi été organisés à travers l’Europe,
l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Afrique. Entre autres, des stratégies de collaborations
ont été mises sur pied avec l’UNICEF et l’OMS.
Pour M Mohammad, le principal défi était de faire en sorte que l’ISPCAN
soutienne les professionnels membres, sans toutes fois leur imposer une politique ni
une pratique, tant il est vrai que les problèmes et les réponses varient d’un lieu à un
autre et d’une culture à une autre. Il a reconnu qu’une partie de son rôle de président
a consisté à aider et encourager les professionnels locaux afin de les rendre plus
efficaces dans leurs responsabilités respectives de protecteurs des enfants.
Sous la douzième présidence, de M Franklin Farinati (Brésil) l’organisation a
continué à allonger son envergure, en devenant de plus en plus universelle, par une
expansion de ses activités grâce aux efforts volontaires de ses membres. L’objectif
de M Franklin a été vulgariser le concept qui veut que les enfants soient les premiers
concernés par les problèmes liés à leur bien être, et que l’intérêt supérieur de ces
derniers soit toujours la première préoccupation.
Les conseillers ont poursuivi le plan stratégique avec un accent particulier sur
l’amélioration de la communication entre les personnes de différentes cultures et les
membres à travers l’annuaire. Le nombre de partenaires nationaux s’est élargi et
l’ISPCAN a obtenu un statut de consultant auprès des Nations Unies. Le travail de
l’ISPCAN s’est étendu en Europe de l’Est et en Asie. M Franklin a réalisé qu’il était
de sa responsabilité d’encourager les professionnels des pays en développement à
créer des organisations nationales et d’organiser des conférences nationales et
régionales, afin de sucsciter leur conscience sur la problématique de la maltraitance
des enfants.
Au cours de la présidence de M Franklin, La Kempe Schildren Foundation à
Denver a accueilli le Congrès de 2002 qui a coïncidé avec le 25ème anniversaire de
l’adoption de l’ISPCAN dans l’Etat du Colorado. Monsieur Dick Krugman présidait
les travaux de ce congrès. A cette occasion, il a cédé sa place d’éditeur de the
Journal à M John Levanthal.
Ensuite, Mme Marcellina Mian (Canada) a été portée à la tête de l’ISPCAN
comme treizième présidente, au moment où l’organisation continuait sa croissance et
en même temps, tissait d’étroites relations de collaboration avec certaines
organisations internationales à l’instar de l’OMS par la publication de l’ouvrage
Preventing child maltreatment: a guide to taking action and generating evidence, au
Congrès de 2006 à York (Angleterre). Les grandes organisations de renom ont eu
recours à l’expérience des professionnels de l’ISPCAN dans les enquêtes en matière
de maltraitance des enfants. Toutes ces sollicitations démontrent le combien
significatif est devenue la contribution de l’ISPCAN dans la scène mondiale. De plus
en plus, à chaque rassemblement et à chaque fois qu’une action relative à la
maltraitance des enfants a été envisagée, on a toujours pensé à l’expertise de
l’ISPCAN. L’habileté de Mme Kimberly Svevo dans la .création des coalitions avec
les nombreux membres à travers le monde ; l’expertise et le dévouement des
conseillers de l’organisation ; les leaders régionaux et les facilitateurs ; le
renforcement des liens avec les membres à travers la communication électronique,
et l’accroissement des services offerts par le secrétariat à généré un profil élevé aux
activités de l’ISPCAN.
Mme Barbara l. Bonner (USA) a présidé les destinées de l’ISPCAN de 2004 à
2006. Suivant les études faites sous la présidence de Marcellina Mian, l’organisation
a accru sa présence et sa collaboration au niveau international. Sous la direction de
Kimberly Svevo l’ISPCAN a été le grand partenaire dans la première étude des
Nations Unies sur la Violence envers les Enfants. Cette étude avait pour objectif de
créer un impact considérable sur les politiques à travers le monde.
A l’aide des fonds octroyés par la Oak Foundation, L’ISPCAN a organisé des
programmes étendus de formation dans les pays suivants : Argentine, Brésil,
Colombie, Estonie, Inde, Kenya, Malaisie, Pologne, Afrique du Sud et Thailand. Les
pays de la région arabe ont continué à briser les tabous en organisant des
programmes de formation à l’intention des professionnels. Sous la direction des Dr
Hana Jashan et Adib Essali, la Jordanie et la Syrie ont réalisé un progrès
considérable en ‘‘brisant le silence ‘’ dans leurs pays. Les programmes de formation
ont bénéficié d’un ferme soutient de la part des gouvernements respectifs, comme l’a
démontré le patronage des cérémonies et la présence de la reine Raïna de Jordanie
et de la première dame de Syrie Mme Asma Al-Asad.
En Mai 2005 a Beijing l’actualité a été marquée par un important évènement. Il
s’agissait de la reconnaissance du dander de la maltraitance des enfants par les
autorités chinoises et leur engagement à y faire face. La cérémonie était
respectivement patronnée par la All China Women’s Federation, l’UNICEF, l’OMS, le
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et l’ISPCAN.
C’étaient pendant les années charnières où l’ISPCAN a commençé à être
progressivement reconnue au niveau international, pour son expertise, son
leadership et son engagement pour la protection de l’enfance à travers le monde.
L’actuelle présidente Mme Danya Glaser (Royaume Uni) écrit : ‘‘ Avec
l’expansion des activités et du personnel, l’ISPCAN a suivi un Processus de
Développement de sa Capacité organisationnelle. Nous sommes en train
d’expérimenter d’autres évènements importants au niveau des connexions de
l’ISPCAN et à celui de l’interdépendance avec de grandes organisations et des ONG
internationales soucieuses du bien être de l’enfant. A l’occasion du 30ème
anniversaire de l’organisation, un sommet mondial sur la protection des enfants
contre la violence, les abus et la négligence a été organisé avec succès à Chicago.
Cinquante participants ont été invités à cette rencontre. On y a aussi noté une
reconnaissance progressive de l’importance des différents contextes dans lesquels
membres et autres professionnels de terrain travaillent. En plus, que les résultats de
la formation des professionnels ne peuvent être durables qu’avec l’existence des
systèmes de protection de l’enfance dans leurs pays. Pour d’avantage développer
ces systèmes, L’ISPCAN est en train de mettre en place un Programme d’
Assistance Technique et de Consultation dans les pays où la formation est organisée
et les pays dans qui dressent un rapport sur la CDE. Les données sur la
maltraitance des enfants jouent un rôle important, en indiquant l’ampleur du
phénomène dans différents pays, ainsi qu’en permettant la planification des services
et la vérification des tendances. L’absence de données et les systèmes collecte ont
conduit à une importante collaboration entre l’ISPCAN et l’Americai Human
Association.
L’ISPCAN a aussi pris une grande responsabilité dans la détermination des
programmes scientifiques des Congrès et de quelques Conférences Régionales.
Conclusion
En parcourant l’histoire de l’ISPCAN, on note l’émergence de quelques thèmes :
• l’évolution et le maintien d’un règlement ont été d’un grand apport pour
l’ISPCAN, à travers le rôle de son avocat/parlementaire (initialement, Donald
Broth - Etats-Unis), ensuite Richard White (Royaume Uni) et l’actuel, Henry
Plum (Etats-Unis) ;
• la nécessité de s’assurer une solidité financière à l’ISPCAN ;
• les discussions en cours sur la nature et l’envergure du travail à effectuer dans
l’avenir par l’organisation ;
• comment mieux s’assurer que les membres sont mis à jour des informations
et des résultats des recherches. Dans cet effort, les éditeurs suivants, Henry
Kempe, Ray Helfer, Dick Krugman, John Levanthal et l’actuel David Wolfe ont
tous effectué un travail admirable, afin de s’assurer que notre journal demeure
très coté dans son domaine ;
• et comment mieux reconnaître les contributions désintéressées qui sont faites
au niveau international par tous ceux qui travaillent au nom de l’ISPCAN et qui
travaillent pour la protection des enfants à travers le monde. L’organisation
s’est fortement développée depuis la première réunion des professionnels de
Bellagio en Italy et le Congrès de 1976 à Genève en Suisse. En faisant la
revue de son développement, on est émerveillé par ce vaste travail volontaire
entrepris par ceux qui l’on crée et qui continuent à la soutenir. Le travail de
l’ISPCAN est incarné par le désir de Henry Kempe qui veut que : ‘‘nous tous
qui travaillons sur le terrain ne cessons jamais de poser des questions
difficiles, de nous donner comme défis d’aller haut delà du possible et de faire
des efforts pour ce qui est nécessaire afin de protéger les enfants ;’’
Jenny Gray
Editeur, LINK et Conseiller de l’ISPCAN
Message de la Présidence
ROM THE LEADMMERSH
Chers membres de l’ISPCAN,
Je suis heureuse de partager avec vous certains évènements positifs qu’a
connus l’organisation au début de l’année 2008 pour ces évènements, le (Mois de
Prévention de la Maltraitance des Enfants) mois d’avril qui a été extrêmement
prolifique.
- Le 06 avril : planification stratégique – le Comité Exécutif de l’ISPCAN a tenu
une réunion spéciale, afin d’envisager l’avenir de l’organisation. Des
informations complémentaires à propos de cette rencontre seront disponibles
des les mois à venir.
- Du 08 au 10 avril : l’ISPCAN a tenu son premier sommet mondial, avec une
participation très estimable des organisations internationales dont, le Comité
des Nation Unies pour la Convention des Droits de l’Enfant, l’OMS, Save the
Children (Royaume Uni et Suède), Plan International, EPOCH, Child Helpline
International, et des principaux leader d’opinion, les membres praticiens de la
maltraitance des enfants et des partenaires de diverses universités ainsi que
d’autres organisations professionnelles à travers le monde. L’évènement avait
pour hôtes, le Loyola University Child Law Center et le Centre on the Human
Rights of Children. Le consulat de la République d’Afrique du Sud a aussi
offert tune réception spéciale aux invités (Bien vouloir lire l’article séparé).
- 10 avril : le dîner d’anniversaire (30 ans) de l’ISPCAN a aussi été un
évènement merveilleux, avec de plus de 120 invités. Les efforts du comité
d’organisation ont été appréciés. Ce dîner avait deux objectifs, se faire
connaître (donner une visibilité à l’organisation dans la localité de Chicago,
son siège) et susciter un soutient financier au profit de l’organisation.
Le prochain gala d’anniversaire sera organisé lors du Congrès International de
Septembre à Hong Kong ! : //www.ispcan.org/congress2008.
Ensuite, j’aimerai vous présenter la composition à jour du personnel, afin de
permettre à tous les membres de comprendre comment nos programmes sont
développées et soutenus :
Fonctionnement: Sherrie Brown continue à officier comme Directeur des finances et
des opérations, avec Jennifer Fatigato comme Assistant Comptable. Solonge
Fatigato qui depuis Octobre 2007 travaillait comme temporaire a été officiellement
engagé au poste de Directeur du Développement à la fin du mois de Mai 2008.
L’organisation des Congrès / Conférences continue sous la responsabilité de
Tatyana Bessonov, cette fois assistée de Camille Y. Golden, Communicateur et
Coordinateur des évènements internationaux, et de Kristen Sutherland, Assistante
Principale. Le service des adhésions dirigé par Chuck Wilson, Directeur des TIC a
apporté du nouveau dans la gestion de la programmation par Internet. Ce dernier
vient juste d’être promu à ce poste. Un nouveau Coordinateur Marketing /
Communication en la personne de Molly Hubbard a rejoint notre équipe.
A côté des bonnes nouvelles, nous avons aussi des mauvaises à propos de
notre ancien responsable et de notre ancienne coordinatrice des adhésions, à savoir,
M Alex Poleshchuk et Mme Melissa Loomis qui vont quitter notre organisation en
Juin, pour des études supplémentaires
et d’autres opportunités. Nous leur
souhaitons une bonne chance.
Education, Formation et Ressource : Ce programme est depuis Mars 2008,
dirigé par Shannon Paul, Directrice du Programme de formation de l’ISPCAN. Elle a
pour tâche de conduire son expansion planifiée afin d’en faire une importante
ressource pour les membres disséminés à travers le monde.
Mme Wasifa Chowdhury continue à officier comme Coordinatrice Principale. Nous
souhaitons beaucoup de succès à Georges Pamamattan qui a travaillé avec le
Programme de Formation pendant le mois d’ Avril 2008.
L’Assistance Technique / Programme de Consulation (TAC) est sous la
responsabilité de Clara Elena Salinas-Hurley qui a rejoint l’ISPCAN en juin 2008, en
qualité de Directeur du Programme d’Assistance Technique/Consultation. C’est un
programme destiné à offrir des services pour les membres et les organisations qui
sont à la recherche d’un appui pour une analyse des situations ; système, services et
projets d’éducation. En plus, il appui la mise en en place et l’application avec un
accent sur la CDE – Article 19 Application.
M Secondiano Redento continue d’assister la Directrice Exécutive et l’organisation
en général.
Deux Consultants Spéciaux pour les Projets : Mark Wallace et Michelle Parks
méritent aussi nos remerciements et notre reconnaissance durant cette année du
30ème anniversaire pour nous avoir assisté dans nos évènements et projets.
C’est un privilège pour moi de travailler avec tout ce merveilleux personnel au service
des membres de l’ISPCAN et de nos idées communes pour un monde protecteur de
ses enfants.
Avec ma sympathique considération
Kimberly Svevo, MA, CAE, Directrice Exécutive de l’ISPCAN
L’ISPCA l’American Humane Association (AHA) Partenaires pour
l’amélioration des programmes de données dans les services d’accueil des
enfants
En Avril 2008 à Washington D.C, dans le cadre du Mois de la Prévention
Nationale de la Maltraitance de Enfants, l’ISPCAN et l’AHA ont annoncé le lancement
d’un projet commun de mise en place des groupes de travail sur la collecte
nationale des données sur la maltraitance des enfants (WGCMDC). Il s’agit d’un
premier travail d’extension d’un réseau mondial qu’i s’occupe des programmes de
collecte des besoins des enfants maltraités.
Le groupe de travail a un certain nombre d’objectifs :
- Identification des organisations et des individus à travers le monde, qui travaillent
dans les programmes de collecte de données sur la maltraitance des enfants. En
plus des pays qui ont déjà développé ces programmes, il y a aussi ceux qui sont
impliqués dans la planification et le développement des systèmes similaires. Tous
seront des principaux partenaires. Ensuite, le groupe fera un plaidoyer sur la collecte
des données, afin d’avoir un impact sur le développement de la politique au niveau
national et international. Il sera aussi chargé de la coordination avec les pays en
développement et d’autres organismes internationaux afin d’appuyer les programmes
durables de collecte de données.
l’ISPCAN et l’American Human vont collaborer en matière de planification
stratégique, de formation et de diffusion des publications et des ressources aussi
bien que des produits destinés à développer l’intérêt de la communauté
internationale dans les systèmes de collecte de données sur la maltraitance des
enfants.
Selon Sonia Velaquez, Vice-Présidente de l’American Humane’s Children’s
Division, ‘‘le groupe de travail WGCMDC est une importante étape vers l’amélioration
du processus de collecte de données sur la maltraitance des enfants. Il va
perfectionner notre compréhension des règles dans les services de protection de
l’enfance et conduira à des résultats attrayants et plus efficaces pour les enfants dont
la protection nous est confiée’’.
Mme Danya Glaser, la Présidente de l’ISPCAN a chaleureusement accueilli cette
initiative visant à rassembler des informations indispensables qui répandra une
nouvelle étincelle sur la situation actuelle des enfants maltraités et aidera à
progresser dans leur protection.
L’ISPCA et l’American Humane Association (AHA) Partenaires pour
Le Renforcement des Programmes de données des Services de Protection de l’Enfance
Depuis le 11ème Congrès International de 1996 sur l’Enfance Maltraitée, à
chaque occasion, un petit groupe dont le nombre évolue organise une session
collective sur le travail de collecte nationale des données sur la maltraitance des
enfants. A l’occasion du Congrès de Hong Kong, un atelier sera organisé sur le sujet
avant le début des travaux. Toute personne intéressée sera la bien venue. Pour
toute autre information, bien vouloir contacter les personnes suivantes : M Lil Tonmyr
([email protected]); Jenny Gray ([email protected]); or John
Fluke ([email protected]).
LES OUVELLES DE L’ISPCA
Sommet Mondial de l’ISPCA 2008
Du 08 au 10 Avril 2008, le Conseil Exécutif de l’ISPCAN et son personnel, en
collaboration avec la Loyola University’s Center for the Human Rights of Children la
Civitas Child Law Center a organisé à Chicago (Illinois), un sommet mondial pour les
droits de l’enfant et sa protection contre les abus. C’était une occasion offerte aux
experts et professionnels de l’enfance à travers le monde, de travailler en réseau, de
collaborer, de partager les informations importantes et de construire des rapports
internationaux de travail. Plus de 30 pays ont été représentés par une cinquantaine
de participants aux trois jours de travaux. C’est ainsi que l’ont a pu noter la présence
des personnalités proéminentes telles : Le Pr Yanghee, Président du Comité des
Nations Unies pour les Droits de l’Enfant ; M Bill Bell, Chef de l’Unité de Protection
de l’Enfance à Save the Children – Royaume Uni ; Dr Alexander Butchart,
Coordinateur de la Prévention de la violence – OMS ; Dr Assefa Bequele ; Directeur
Exécutif- African Child Policy Forum ; M Alejandro Morlachetti, Consultant
International pour les Droits de l’Homme et Politiques Publiques et Mme Danya
Glaser , Présidente de l’ISPCAN . Plus de 35 organisations de protection des droits
de l’enfant ont été représentées à ce sommet parmi lesquelles : l’American Bar
Association, l’Americai Human Association, l’ANPPCAN Ouganda, the Center for
Desease Control (CDC, the Center for the Protection of Children Rights, Child
Helpline International, Plan International, Save the Children – Sweden, UNICEF.
Les participants ont exploré les problèmes majeurs et les obstacles liés
à la protection de l’enfance. Ils ont aussi travaillé pour mette en place des stratégies
pour une collaboration partenariale au niveau international. L’objectif de la rencontre
était de faire évoluer de manière proactive les programmes de protection de
l’enfance à travers le monde. En investissant aussi bien leurs énergies personnelles
que celles de leurs organisations, les délégués ont proposé des recommandations
spécifiques sur rôle que doit jouer l’ISPCAN dans la résolution des obstacles qui
jusqu’ici empêchent une protection efficace des enfants dans le monde. Parmi ces
obstacles on peut noter : l’absence de conscience et de volonté du public, le manque
de volonté politique, l’absence d’expertise technique et le manque d’infrastructures et
de ressources. Ces recommandations seront les principaux sujets dans la revue du
plan stratégique de l’organisation et sa vision de l’avenir. En dehors des importantes
informations acquises par l’ISPCAN, les participants ont eu l’occasion d’apprendre et
de bénéficier des connaissances, des expériences et de l’expertise des un et des
autres. Au terme de cette rencontre, plusieurs d’entre eux sont repartis, inspirés et
motivés. Ils travailleront désormais en ayant en mémoire qu’on peut mieux faire en
collaborant en matière de résolution des problèmes de maltraitance des enfants,
plutôt que de travailler seul. Les délégués continueront à entretenir ces rapports de
collaboration aussi bien au niveau local qu’international et ils feront également usage
du mémorandum rédigé au sommet, pour la poursuite de la mise en œuvre de la
CDE dans le monde.
Le premier Gala marquant les 30 ans de travail de l’ISPCAN et ses partisans
en faveur des enfants, offert à l’occasion du Sommet Mondial de 2008 a été présidé
par le Dr R. Kim Oates, ancien Président de l’ISPCAN et Professeur Emérite de
Pédiatrie à l’Université de Sydney – Australie, assisté de Mawi Asgedom du Soudan.
L’évènement a rassemblé plus de 50 invités qui tous demeurent engagés dans
prévention de la maltraitance des enfants. 3
Shannon Paul, ISPCAN Training Manager
ITPI au Belarus – Europe de l’Est (2006 –2007)
Le Programme de Formation Internationale 2006-2007 de l’ISPCAN (ITPI)
pour l’Europe de l’Est s’est tenu au Balarus. Le Belarus dispose d’un système de
protection de l’enfance en mutation, basé sur des progrès post-soviétiques. Bien
qu’on trouve à tous les niveaux des professionnel assez bien formés, une formation
spécialisée sur la prévention de la maltraitance des enfants, et sur le travail
interdisciplinaire/réseau s’avère indispensable.
Un réseau des bureaux de protection de l’enfance intégrés dans tous les
Départements de l’Education des Districts couvre le pays. On compte 105 Centres
Sociaux et pédagogiques Publics dans 2/3 des districts administratifs.
Nous avons esquissé quatre modèles desquels, nous sommes en train de
bâtir un échantillon plus convenable pour le Belarus. Chaque équipe du projet
comprend des psychologues, des éducateurs sociaux, des officiers de police juvénile
et des pédiatres. On retrouve dans certaines équipes un pédopsychiatre, un
psychothérapeute, un éducateur spécialisé et des inspecteurs de police des mœurs
et de lutte antidrogue. Un total de 148 professionnels a été formé et 39 d’entre eux
continuent de mener des activités à l’intérieur des équipes interdisciplinaires locales.
Pour une première fois dans l’histoire, une approche interdisciplinaire a été
expérimentée au Belarus, en mettant en place quatre réseaux, des procédures et
avons programmé des réunions mensuelles. Le nombre de participants impliqués
dans ce travail a connu une augmentation fulgurante, avec la participation des ONG
nationales et des représentants de l’état à un niveau élevé. Le Professeur Vladimir
Yanchuk, membre de l’ISPCAN et de l’ONG Ponimanie est devenu membre de la
Commission Nationale des Droits de l’Enfant. En terme de résultats de la synergie
entre projet et la recherche conduite par l’ONG Ponimaie, des programmes de
formation sur la prévention de la maltraitance des enfants dans les institutions et les
autres milieux ont été introduits dans deux universités. Une autre grande première a
été l’exposition ‘‘Salty Chilghood’’ qui a suscité l’attention du public sur l’importance
de la prévention de la maltraitance des enfants.
Tout au long des formations (ITPI) de l’ISPCAN, nous avons remarqué que le
meilleur moyen de prévention était le travail d’équipe interdisciplinaire, avec comme
exemples, le Centre Social et Pédagogique et le Centre Social d’Accueil des Enfants.
Les groupes au niveau régional doivent mettre à disposition des ressources
pour la création et la formation de nouvelles équipes locales, sans toute fois avoir
l’intention de remplacer le modèle de protection de l’enfance mis en place par le
gouvernement. La meilleure solution serait d’intégrer ces nouvelles approches dans
le système existant, afin de l’enrichir et le renforcer par des nouvelles techniques de
prévention de la maltraitance des enfants.
Andrey Makhanko, MA, ICEPRC,
Chef de Projet- Pays ITIP
Entretien avec M Sibnath Deb (Inde), Conseiller de l’ISPCA
Q : Comment vous vous êtes pour la première fois intéressés à la maltraitance des
enfants ?
En 1990, j’ai été impliqué dans une recherche action sur les enfants de la rue,
à travers un programme de réhabilitation institutionnelle. Ce projet qui a duré cinq
ans avait été financé par Save the Children (royaume Uni). A partir de cette étude,
j’ai appris beaucoup de choses et j’ai eu l’opportunité de comprendre les problèmes
qui affectent les enfants et qui m’ont sérieusement bouleversé. C’est à partir de cet
instant que j’ai décidé de travailler pour la protection des droits des enfants
vulnérables, et j’ai commencé à m’impliquer dans diverses activités visant le bien
être, la formation et la recherche des problèmes liés à la maltraitance des enfants.
Q : Depuis votre premier engagement dans ce domaine, avez-vous perçu un
changement ? Si oui, lequel ?
Depuis mon engagement dans ce domaine, j’ai noté beaucoup de
changement à travers le monde, et même en Inde. A ce jour, un grand nombre
de chercheurs travaille avec des ONG en Inde. Dans un passé récent, le
gouvernement indien a pris plusieurs mesures pour combattre le phénomène. A titre
d’exemple, un nouveau ministère et une Commission Nationale pour les Droits de
l’Enfant ont été créés. Les gens devraient se mettre ensemble pour travailler et
soutenir ces efforts quelque soient leurs activités. Cependant, la maltraitance des
enfants en Inde est un phénomène complexe, compte tenu des pratiques culturelles
anciennes et de la mauvaise interprétation du concept de développement de l’enfant.
Une bonne franche de la population Indienne considère encore les enfants comme
moyens de survie ou une source de revenu. Par conséquent, consciemment ou
inconsciemment, de nombreux parents soumettent leurs enfants à une énorme
pression psychologique, pour obtenir de ces derniers un meilleur rendement ou une
performance académique. En fin de compte, beaucoup d’enfants font des tentatives
de suicide ou encore, disparaissent avant la publication des résultats des examens,
par peur de résultats insatisfaisants, ou de ne pouvoir satisfaire aux attentes de leurs
parents. Au même moment, nous constatons le taux très élevé d’enfants victimes
d’abus sexuels, à l’instar la récente situation de Nithari dans l’Uttar Pradesh où
plusieurs enfants ont été sexuellement abusés, avant d’être assassinés. Les
quelques familles des victimes qui ont voulu réclamer que justice leur soit rendue, ont
subi des menaces, après avoir rapporté les faits aux autorités locales. Dès cet
instant, nous devons constater que dans un pays comme l’Inde, la mise en place de
mesures judiciaires ne saurait seule résoudre le problème. D’autres mesures
sociales intégrées devraient être adoptées, afin de susciter une conscience collective
dans la population. Une information de base sur ce phénomène devrait être donnée
aux enfants, afin qu’ils puissent eux-mêmes assurer leur protection.
Q : Par rapport à la protection de l’enfance, quels sont selon vous, les principaux
problèmes rencontrés par les enfants en Inde ?
En Inde, on compte 40,4% d’enfants pour une population de un milliard
d’habitants. A peu près la moitié d’entre eux n’ont pas fait le cycle primaire. Près de
la moitié des enfants qui habitent les campagnes est privée de nourriture et de soins
médicaux de base. Plusieurs enfants travaillent comme manœuvres dans le secteur
informel. En plus, les mariages précoces sont encore pratiqués et beaucoup tombent
dans les réseaux du trafic chaque année pour exploitation sexuelle à des fins
commerciales. Les abus sexuels et les punitions corporelles sont généralement
pratiqués à l’intérieur des castes et des communautés.
Q : Par rapport à d’autres pays, quels sont selon vous les principaux obstacles
rencontrés par les professionnels dans le traitement des problèmes liés à la maltraitance
des enfants en Inde ?
En dehors du manque de coordination entre les ONG et le gouvernement, on
peut noter l’utilisation incorrecte des fonds disponibles et l’absence de clairvoyance
professionnelle de la plupart des ONG impliquées dans la protection de l’enfance.
Certains plans gouvernementaux à l’exemple du Plan Intégré de Développement de
l’Enfant (IDCS), n’ont pas encore réellement été mis en œuvre faute de personnel
engagé et de dotation des infrastructures en matériels.
Q : S’il vous était demandé d’améliorer un aspect de la politique de protection de
l’enfance en Inde. Quel changement apporteriez-vous ?
L’éducation et la sensibilisation du public sur le concept de protection de l’enfance et
son importance – la création d’une conscience fondamentale sur le problème. L’Inde dispose
à ce jour plus 100 chaînes de télévision et dans chacune d’elles 100 spots publicitaires
passent chaque jour. Malheureusement, ce sont tous des spots publicitaires à caractère
commercial. Il n’a jamais été fait état de la maltraitance des enfants et ses conséquences.
Ainsi, la sujétion que je ferai au Ministère de la Communication du Gouvernement Indien
serait, d’exiger au moins un passage publicitaire sur n’importe quel aspect de la maltraitance
des enfants, afin d’attirer l’attention du public sur le phénomène, et en même temps prendre
des mesures judiciaires au niveau national pour la protection de l’enfance. Toutes ces
mesures peuvent progressivement contribuer à améliorer la situation.
Q : En tant que membre du Comité pour l’Education, la Formation et les Ressources,
quel est selon vous le résultat le plus concret de l’ISPCA dans le domaine de la
prévention de la maltraitance des enfants ?
Nous avons organisé un certain nombre de programmes de formation, financés par
la Fondation Oak à travers l’ISPCAN , à l’intention des professionnels du corps de la police,
des ONG, des médecins, des psychologues et d’autres dans deux ou trois villes en Inde.
Ces programmes ont eu un grand impact dans la société. Toutefois, l’Inde est un très vaste
pays, où d’avantage de programmes similaires sont nécessaires, si on veut atteindre un
grand nombre de professionnels. Pour y arriver, le pays doit être divisé en quatre ou cinq
zones. Dans la planification des programmes de formation des professionnels, il faut
également prendre en compte les problèmes liés à la diversité culturelle et aux langues
locales.
Q : Comment entrevoyez-vous l’évolution des programmes de l’ISPCA dans les cinq
prochaines années ?
Les activités de l’ISPCAN évoluent de manière satisfaisante. L’organisation a mis en
place d’importants programmes ces cinq dernières années à savoir, la formation, le
développement et l’échange du matériel éducatif, la mise à disposition des compétences
pour agences internationales y compris celles de l’ONU, dans le domaine de la formulation
des politiques. Au même moment, l’ISPCAN a entrepris une initiative de mise en place d’un
réseau régional. C’est sans aucun doute, les plus bonnes activités qu’ait menées l’ISPCAN.
Q: Dans l’ensemble, quelles sont selon vous les principales forces de l’ISPCA
L’ISPCAN a pour principale force, son équipe de travail à travers un réseau de
professionnels et le dévouement de tous ses membres.
Q: Quelle est selon vous, la plus grande réalisation de l’ISPCA au cours de l’année
2007, dans le domaine de la formation ?
La présentation du plan stratégique pour la formation des professionnels sur la
maltraitance des enfants, à travers une concertation est la plus grande réalisation en matière
d’éducation en 2007.
XVII Congrès International de l’ISPCAN - Hong Kong 2008
Le XVIIè Congrès International de l’ISPCAN sur le thème : ‘‘Pour une
communauté attentive et non violente’’ se tiendra du 07 au 10 Septembre 2008 à
Hong Kong – Chine. Le Congrès sera oerganisé par l’International Society for
Prevention of Child Abuse and Neglect (ISPCAN), en collaboration avec Against
Child Abuse and Neglect (ACA), Hong Kong – Chine.
Les enfants à travers le monde sont confrontés à plusieurs formes de
maltraitance. Les unes sont propres à leurs localités, mais la plupart vont au-delà des
cultures et des nations. Les Congrès de l’ISPCAN sont une seule occasion qui
rassemble les professionnels venus de tous les coins du monde, afin de discuter,
d’échanger, d’apprendre et de se soutenir les uns les autres.
Présentation générale du programme
Le programme scientifique concernera aussi bien les nouveaux collègues dans le
domaine que les anciens, tous à la recherche des nouvelles pratiques. La multiplicité de
sessions simultanées offrira aux participants des nouvelles techniques et, la possibilité
de présenter des approches innovantes en fonction des sujets abordés, et celle de
partager les meilleures pratiques basées sur des exemples bien choisis. D’autres
sessions comprendront des communications orales et des ateliers qui permettront aux
praticiens et chercheurs de présenter leurs pratiques cliniques ou les résultats de leurs
recherches.
Il y aura aussi des échanges interactifs au cours desquels, des individus pourront
présenter avec plus de détail dans un environnement moins structuré leurs
communications. La participation à ces sessions hautement académiques sera une
opportunité de rencontre d’anciens et de nouveaux amis, non seulement à l’occasion des
pauses café ou des déjeuner, mais aussi lors des évènements sociaux.
Les Sous thèmes du Congrès
• La Maltraitance psychologique : reconnaissance, évaluation et intervention
• Maltraitance et culture, Intervention à base de preuves
• Trafic des enfants, Travail des enfants, les enfants et le tourisme sexuel
• L’opinion de l’enfant et ses droits (y compris sa protection judiciaire)
• Les formes de négligences (y compris les enfants accueillis dans les institutions)
• Internet, crimes envers les enfants
• La piste médicale : abus physiques et sexuels
Les sujets des symposiums sont les suivants :
• Les interventions thérapeutiques en cas de maltraitance psychologique – Une
Perspective transculturelle : Dr Danya Glaser (Royaume Uni)
• L’opinion et la participation de l’enfant : Mme Joan Van Nierkerk (Afrique du Sud)
Le trafic des enfants, les enfants et le tourisme sexuel : Mme. Carmen Madrinan
(Invitée), ECPAT (Thailande)
• Violence domestique et maltraitance des enfants : Pr Liu Meng (Chine)
• La protection de l’enfance et la loi en chine : M Lui Huawen et Mme Zhang Wen
Juan (Chine)
• L’Impact de la pandémie du VIH/SIDA sur la protection de l’enfance et
l’assistance psychosociale des enfants affectés: Ms. Heidi Loening-Voysey
(Invitée), (Afrique du Sud)
• La maltraitance des enfants à base des évidences et la prévention : Dr Deborah
Daro (Etatas Unis)
• La mise en application de la CDE : Mme Yanghee Lee, Représentante de la Korée
Les principaux orateus
• Dr. Cindy Kiro (Nouvelle Zélande), Commissaire pour les Efants en Nouvelle
Zélande: L’opinion de l’enfant: Le rôle des commissaires des enfants en matière de
plaidoyer pour la cause des enfants.
• Dr. David Finkelhor (Etats Unis), Directeur du, Crimes against
Children Research Center, Co-Director, Family Research
Laboratory: Les leçons de la baisse du taux de maltraitance des enfants aux Etats
Unis.
• Mme. Priscilla Lui Tsang Sun Kai (Chine), Directrice Exécutive de, Against
Child Abuse (Hong Kong): La prévention est-elle une option possible en matière de
protection de l’enfance?
• Pr. Xu Yong Xiang (Chine), Doyen et Professeur au, College of
Social and Public Administration, East China University of Sciences:
La participation communautaire insuffisante: Un sens de la protection de l’enfance
dans la Chine Continentale.
• Pr. Michael Freeman (Royaume Uni), Professeur de Droit Anglais à, University
College, London: pouvons-nous mettre fin à la maltraitance des enfats, si nous
acceptons qu’ils soient corporellement punis?
• Dr. Richard Krugman, M.D. (Etats Unis): Conférencier Henry Kempe au
XVIIè Congrès International de l’ ISPCAN - Hong Kong, 2008
Pour de plus amples détails, visitez notre site : www.ispcan.org/congress
Les bonnes nouvelles de Chine
Le Gouverneur de la Province de shaanxi a observé avec beaucoup d’attention, le
travail effectué par le Centre de Prévention de Prise en Charge des Enfants Maltraités.
Au moment où le peuple chinois est encore entrain de commémorer le Festival de
la Lanterne, le Gouverneur Pan en compagnie du Dr Li, Chef de Département la Santé
du Gouvernement Provincial de Shaanxi a eu une séance de travail avec le Pr Jiao,
responsable du Centre et qui en même temps s’occupe du traitement des enfants
victimes d’abus..
Le Gouverneur Pan a été impressionné par l’action du centre, et surtout par la
priorité cette structure accorde aux enfants de la rue et à ceux qui sont délaissés dans
les domiciles. Il a souligné l’importance du renforcement de la coopération entre la Croix
Rouge du Gouvernement de Shaanxi et le Centre. Au même moment, le Gouverneur a
insisté sur le fait que le Centre devrait s’intéresser aux cas des enfants victimes d’abus,
tout en tenant compte de leurs situations spécifiques. En plus le Centre en collaboration
avec la Croix Rouge doit coordonner l’évolution la plate forme de travail ainsi que le
réseau crée. En un mot, le personnel du Centre s’est senti très encouragé par les
instructions du Gouverneur. Ce dernier a tracé la direction des activités du Centre,
symbolisant ainsi la première étape dans la collaboration avec le Gouvernement.
Quatre vingt six enfants dont les parents sont en prison suivis par leurs
propres médecins
Dans le village de Dalu, Xi’an éloigné de la ville, quatre vingt six enfants dont
les parents ont des soucis avec la justice, vivent dans des conditions difficiles. Ils
n’ont pas accès aux soins médicaux, faute de moyen. Pour apporter une réponse à
cette situation, le personnel de la Shaanxi Society for Prevention of Child Abuse and
Neglect et le Centre de Prévention et de Prise en Charge des Enfants Maltraités,
sous la conduite de l’ex Directeur du Département de la Santé du Gouvernement
Provincial, s’est rendu dans ce village. Dans l’immédiat, ces enfants ont bénéficié
des examens médicaux gratuits et un fichier médical a été établi pour chacun d’entre
eux. Après avoir reconnu qu’il y avait un sérieux problème de financement de vaccin
et de produits médicaux, le Directeur Li a rendu une visite aux institutions sanitaires
de la place, et tenu une réunion à laquelle était aussi convié le secrétaire du bureau
local de la santé et d’autres leaders importants.
La réunion a abouti l’élaboration d’un calendrier régulier des activités gratuites
de prévention et de traitement pour les enfants (à côté des rencontres tripartites
pour les médecins à être assignés). Ces activités à la longue sont devenues
journalières et gratuites. Nous avons été informés par les leaders de ce village que
tous les obstacles ont été levés et que les enfants sont désormais suivis sans souci
de la parts du personnel médical en charge.
Ecouter les victimes larmoyer au téléphone et les sauver
De plus en plus le public entend parler du PCAN (Le Centre de Prévention et
de Prise en Charge des Enfants Maltraités). Un nombre croissant de parents
disposant d’un poste de téléphone appelle le Centre à différents moments à
n’importe quel moment de la journée. Une mère a appelé une nuit pour se plaindre
que son enfant a été battu pour n’avoir pas fini son devoir. Elle ne savait quoi faire.
Le personnel du Centre qui l’a reçue a promis de faire tout ce qui est possible pour
lui venir en aide. Juste après ce coup de fil, le téléphone a encore sonné. Vous êtes
sur la ligne téléphonique du Centre, un fournisseur actif d’aide aux personnes ayant
besoin d’aide à n’importe quelle heure.
Le Centre tient la réunion de programmation du travail pour l’année 2008
Afin d’organiser de manière efficace son plan de travail pour l’année 2008, le
responsable du Centre et l’ex Directeur du Département de la Santé du
Gouvernement Provincial ont tenu une réunion au cours de laquelle le personnel a
analysé et étudié la programmation et la planification le travail. Le personnel du
Centre sera appelé à effectuer des tâches contraignantes et pénibles parmi
lesquelles :
• le suivit médical de plus de 400 enfants victimes d’abus
• la gratification des enseignements sur la prévention de la maltraitance à
20 000 enfants dan 20 écoles primaires ;
• Garantir un suivi médical à 2000 enfants de la rue et à ceux abandonnés à la
maison ;
• La gratification des enseignements pour 87 communautés postes de services
médicaux de base dans Xi’an et pour 150 agents de police ;
• La mise en place de nouveaux comités pilotes de Prévention de la
Maltraitance des Enfants ;
• La création de cinq stations relais ;
• La coordination avec les différents départements gouvernementaux à Xi’an ;
• La tenue de la seconde session de la National Children Injury et la réunion
pour la Prévention de la Maltraitance des Enfants en Novembre dans la ville
de Shenzhen, Province du Guandong ;
• La mise à disposition des traitements médicaux ;
• Des Séances gratuites de vaccination et ouverture des dossiers médicaux
pour 40 enfants du village Dongzou dont les parents sont en prison ;
• L’offre d’une formation participative pour les travailleurs sociaux, les parents,
les enfants et la formation des enseignants et du personnel sur la PME ;
• L’édition et publication du premier SBS Chinois et autres documents
promotionnel ;
• Et la coordination avec 110 agents de police de Xi’an sur la PME.
Après l’émission de la Télévision Centrale Chinoise (CCTV) sur le Centre de
Prévention et Prise en charge des Enfants Maltraités, le Centre a reçu des
appels venant de toutes les régions de Chine ;
Les résultats de l’élection au Conseil Exécutif de l’ISPCA
Nous sommes heureux d’annoncer les résultats de l’élection de 2008 au
Conseil Exécutif de l’ISPCAN. Les candidats suivants ont été élus pour un mandat de
six ans 2008-20014 :
Jon Conte (Etats Unis) ; Isabel Cuadros (Colombie) ;Julie Todd (Afrique du Sud) ;
Victoria Lidchi (Brésil) ;Sue Bennett (Canada) ; Bernard Gerbaka (Liban) ;Loveleen
Kacker (Inde).
Nous sommes très reconnaissants pour les candidats et remercions tout un
chacun pour sa participation. Cet impressionnant groupe de professionnels et
défenseurs de la cause des enfants et composé d’individus qui ont travaillé à divers
niveaux, régional, national et mondial pendant des décennies, afin de sensibiliser le
public sur la prévention de la maltraitance des enfants. Du reste, ces personnalités
bien respectées et engagées à faire du monde un endroit juste, sécurisé et un
meilleur pour une croissance harmonieuse des enfants. L’organisation espère une
excellente contribution de la part du nouveau Conseil Exécutif.
Traduit de l’Anglais par
Georges Abanda Ngon
CASPCAN
B.O. Box 25 254 Yaoundé
Tel: 237 22 30 33 28 / 75 31 04 73
E-mail : [email protected]