La comédie classique La comédie trouve son origine dans l

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La comédie classique La comédie trouve son origine dans l
La comédie classique
La comédie trouve son origine dans l’antiquité grecque puis latine. La notion de comédie a
été déterminée par Aristote dans sa Poétique. Ce dernier la juge come un genre « bas », de
peu de valeur, par opposition au genre « élevé » qu’est la tragédie. Il faudra attendre le
XVIIe siècle est Molière pour que la comédie acquiert ses lettres de noblesse.
Définition :
La comédie classique peut aussi bien être en vers qu’en prose. Quant à sa longueur, elle peut
comporter de trois à cinq actes. Les différents sujets qu’elle traite se rapportent à la vie
quotidienne : mariage, argent, éducation, etc. Elle s’intéresse particulièrement à ce qui fait
le quotidien de la bourgeoisie, même si elle met en scène différents milieux sociaux allant de
la petite noblesse jusqu’aux paysans en passant par les domestiques. Quel que soit le sujet
traité, le dénouement est toujours heureux dans une comédie, dans le sens où elle ne donne
pas lieu à la mort.
La comédie met en scène des personnages dont elle révèle – d’une manière ou d’une autre le ridicule.
Les ambitions de la comédie :
La comédie possède, certes, un but divertissant pour faire rire le spectateur mais on aurait
tort de la réduire uniquement à cet aspect-là. En effet, le théâtre comique a également une
portée éducative, au même titre que la fable a une morale, visant par exemple à dénoncer
certains maux de la société.
- la comédie pointe du doigt toutes sortes de problèmes qu’ils soient d’ordre social ou bien
moral. Par le comique, le théâtre peut dénoncer subtilement des défauts comme l’avarice ou
encore l’hypocrisie, etc.
- cette critique dénote une intention morale : pour Molière, un pionnier du genre, la
comédie doit montrer les travers humains afin de mieux les corriger. C’est pourquoi,
l’intention de Molière est morale.
Au XXème siècle, le genre a comique a évolué vers un rire plus grinçant, notamment sous
l’impulsion d’un auteur comme Becket. Le comique clownesque a ainsi réussi à dévoiler le
tragique de la condition humaine au point où tout peut désormais faire rire, y compris des
sujets complexes comme le suicide, par exemple. Le rire semble donc être le seul moyen
d’oublier, d’une certaine manière, la mort.
Exemples de comédies célèbres :
-Les Acharniens, d’Aristophane (425)
-Les Fourberies de Scapin, de Molière (1671)
-Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais (1784)
-Rhinocéros, de Ionesco (théâtre de l’absurde) (1960)

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