La photo qui tue, Anthony Horowitz - Dossier lycée

Transcription

La photo qui tue, Anthony Horowitz - Dossier lycée
La photo qui tue
1
Anthony Horowitz
Résumé
Personnages
Clés de lecture
Prépa Bac
L’AUTEUR
Anthony Horowitz, né en 1957, est un écrivain anglais et un auteur de scénarios pour des programmes
radios et télévisés. Groosham Grange (1998), Granny (1994) et The Switch (1996) sont des histoires
fantastiques qui, avec des pointes d’humour, font référence à son enfance solitaire et soumise à l’autorité
des adultes. Des romans d’aventures comme The Falcon’s Malteser (1986), Public Enemy Number 2 (1987) et
South by south East (1991) parodient le style des fictions classiques de détectives. Les actions sont
intrigantes et complexes, et les récits sont très vifs.
L’ŒUVRE
La photo qui tue. Neuf histoires à vous glacer le sang (Killer Camera, 1999) est un volume de nouvelles d’un
fantastique troublant : les protagonistes, tous des adolescents anglais au quotidien tout à fait banal, se
voient impliqués inopinément dans des aventures incroyables qui les font plonger soit dans un univers
parallèle, soit dans le monde des morts, ou qui changent tout simplement leur vie à jamais.
Les neuf textes qui composent le recueil se ressemblent tout d’abord par leurs dimensions assez réduites et
par leurs descriptions précises et réalistes. Ensuite, il y a peu de dialogues et toutes les nouvelles suivent le
schéma narratif classique des contes de fées.
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Résumé
2
LA PHOTO QUI TUE
Matthew achète au marché aux puces un cadeau d’anniversaire pour son père : un appareil
photo, vendu par une personne qui affirme se débarrasser des objets de trois étudiants à qui
elle louait un appartement et qui ont disparu. Matthew essaie l’appareil en photographiant un
miroir qui se casse peu de temps après, ce que le garçon considère comme un pur accident.
Ravi du cadeau, son père photographie l’arbre planté par sa femme le jour de leur mariage,
ainsi que leur chien. Le jour suivant, toute la famille constate que l’arbre est mort. Quant au
chien, il est tué accidentellement par une voiture. Quand ses parents se consolent en se disant
qu’il leur reste les photos prises la veille, Matthew pense au miroir brisé et décide de faire
développer la pellicule oubliée par le vendeur dans l’appareil. Les trois étudiants et leurs amis
s’étaient photographiés au cours de ce que Matthew pense être une séance de spiritisme. Ils
ont dû invoquer un démon qui a fini par apparaitre. Matthew comprend que l’appareil photo
est maintenant dominé par ce démon, qui a avalé les étudiants.
Le garçon décide alors de détruire l’appareil, mais sa famille l’a emporté pour se photographier
dans un parc londonien. Matthew part à leur recherche : heureusement, ils n’ont pas eu le
temps de se photographier. Son frère a néanmoins photographié Londres et Matthew ne peut
que contempler « les ténèbres qui s’abattent sur la ville » (p. 36).
BAIN DU SOIR
Isabel n’aime pas la baignoire de style victorien que ses parents ont dénichée chez un
brocanteur. Elle évite de se baigner plusieurs jours de suite, effrayée par le sang qui inonde la
baignoire et par le reflet dans le miroir d’un homme couvert de sang, choses qui lui arrivent à
chaque fois qu’elle se retrouve seule dans la salle de bains. Ses parents, pour qui tout se passe
normalement, ne comprennent rien à ses esquives.
Isabel se renseigne sur la baignoire auprès du vendeur qui lui dit qu’elle a appartenu à Jacob
Marlin, un tueur en série qui assassinait ses victimes dans sa baignoire avec une hache et qui a
fini pendu. Isabel décide alors de détruire la baignoire, tout un ayant la conviction de voir
Marlin sortir du miroir. Ses parents la surprennent dans son élan de furie destructrice et Isabel
est enfermée dans un hôpital. Les médecins justifient son attitude par un stress dû au contexte
familial.
Jeremy, le père d’Isabel, réfléchit aux événements alors qu’il prend son bain et a l’impression
que tout le monde le rend coupable de l’état de sa fille. Il décide donc d’en finir : il commencera
par tuer sa femme et continuera par des collègues. Il sait même quelle arme il utilisera : une
hache de l’époque victorienne.
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