MISE En SCènE JEAN-MiCHEL VAN DEN EEyDEN ECRItuRE

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MISE En SCènE JEAN-MiCHEL VAN DEN EEyDEN ECRItuRE
© Leslie Artamonow
Mise en scène Jean-Michel Van den Eeyden
Ecriture collective librement inspirée DE l’œuvre de Jean Louvet
Création les 16, 17 et 18 mars 2015 au Festival Via dans le cadre de Mons 2015
et en février-mars 2016 au Théâtre National et à l’Eden (en cours)
Mise en scène Jean-Michel Van den Eeyden | Ecriture collective inspirée librement du combat et de l’œuvre de Jean Louvet | Interprétation
Simon Delecosse (alias Mochélan), Nancy Nkusi, Dominique Tack, Camille Husson | Dramaturgie Olivier Hespel | Assistanat mise en scène
Camille Husson | Création sonore Rémon Jr | Regard photographique & réalisation vidéo Leslie Artamonow | Création visuelle Dirty
Monitor | Création Costumes Estelle Bibbo | Scénographie Christian François, Nicolas Olivier l Création lumières Nicolas Olivier l Régie
lumières & vidéo Christian François | Décor sonore & régie son Steve Dujacquier | Direction technique Marie Dalbouse.
Production L’ANCRE (Charleroi) | Coproduction manège.mons, Fondation Mons 2015, Théâtre National/Bruxelles, Eden - Centre Culturel
Régional de Charleroi | Avec le soutien de la Wallonie.
À l’heure où la Belgique ne semble plus qu’une lasse habitude, où le lion des Flandres rugit de plus en plus
fort ses besoins d’autonomie, où Bruxelles reste malgré tout « capitale », qu’en est-il de la Wallonie?
Qu’en est-il de cet ancien poumon économique mondial, aujourd’hui volontiers réduit (par certains) à
l’image d’une zone désespérément sinistrée ?
À partir de cette interrogation ouverte, le metteur en scène Jean-Michel Van den Eeyden et son équipe
se questionnent sur l’identité et vous entrainent dans un voyage mental à travers le kaleïdoscope humain
d’une région. Une identité forcément plurielle et complexe, souvent malmenée par les mots, les a priori,
mais aussi par la réalité économique, politique et sociale…
Pour cette création, tout a commencé avec l’œuvre de Jean Louvet et son questionnement vis-à-vis
de son identité wallonne, ses racines, ses fantômes. Avec en main l’une de ses pièces en particulier
(L’homme qui avait le soleil dans sa poche, autour de la figure de Julien Lahaut), la dizaine d’artistes
réunis ici s’aventure dans une écriture collective volontairement patchwork. Une forme entremêlant
écriture théâtrale plurielle (Dominique Tack, Nancy Nkusi, Camille Husson, Jean-Michel Van den Eeyden...)
sources documentaires, poésie urbaine de Simon Delecosse (alias Mochélan), univers musical de Rémon
Jr, images de Leslie Artamonow et mapping vidéo signé Dirty Monitor.
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« Ensemble formé d’éléments hétérogènes, disparates », nous dit le dictionnaire…
Une identité, quelle qu’elle soit (individuelle, nationale, communautaire…) peut-elle être autre chose
qu’une construction patchwork ? A moins d’être totalitaire, aucune personne, aucun groupe ne peut être
honnêtement cerné de façon univoque… Tout au plus peut-on clairement lui attribuer un espace de vie
donné, un langage plus ou moins propre… Tout au plus peut-on déceler des valeurs qui semblent propres,
des symboles, des événements, des vécus, voire quelques façons d’être ou de penser…
Pour ce projet, la construction d’une narration patchwork nous est donc rapidement apparue la plus
« juste ».
Plus précisément en termes d’écritures, de langues, nous avons choisi de mettre un « s » à ces mots:
utiliser le français, certes, le wallon peut-être, mais de manière plurielle ; ouvrir le panel de paroles,
pour davantage encore répondre à cette nécessité d’une narration patchwork, sinon « anti-univoque ».
Un ensemble de paroles (et de registres) que l’on pourrait ranger en trois groupes, aux énergies et
consonances très différentes :
• Des séquences de théâtre « à proprement parler », écrites au plateau ou en amont (le plus
souvent par Dominique Tack), à partir de situations concrètes, vécues, imaginées, lues, voire
directement inspirées de l’œuvre de Jean Louvet. Pour une série de « chroniques » aux accents à
la fois grinçants et touchants, anecdotiques et « historiques », le tout fragmenté sur l’ensemble
de la pièce.
• Des interventions parlées, scandées, rappées par Simon Delecosse (alias Mochélan). Pour une
langue résolument dense et physique, poétique et politique.
• Des séquences tirées de documentaires existants ou d’interviews faites par l’équipe. Des
extraits choisis et retranscrits tels quels, ou coupés, découpés, « remontés ».
Entre ces différentes langues, il ne s’agit clairement pas de créer du lien à tout crin, ni de les tisser
soigneusement ou de les tricoter, mais bien d’assumer leur assemblage patchwork, en veillant toutefois
à ce qu’elles se fassent écho, contrepoint ou frottement. Une construction fragmentée donc, où l’espace
scénique et le corps même des interprètes serviront de fils, de liens tangibles entre ces différentes
langues qui, par essence, rendront pleinement « mouvants » leurs rôles, « figures » ou paroles…
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De la même manière qu’une narration/écriture patchwork nous est parue la plus « juste » pour ce projet
autour de la notion d’identité, nous avons d’emblée choisi de donner à Amnesia une forme hybride où
texte, musique, vidéo et corps cohabitent, s’entremêlent. L’occasion aussi d’affirmer notre volonté de
déployer un théâtre du sens et des sens.
Dans ce jeu d’assemblage des formes, nous voulons ici aussi nous laisser guider par l’idée du patchwork,
de l’« anti-univoque » : pour chaque médium convoqué, tenter de faire se rencontrer, se suivre, se
frotter différentes écritures et registres ; par exemple, jouer sur la multiplicité des atmosphères/
couleurs musicales, ou faire se confronter de façon fragmentée les images d’un road-trip de Leslie
Artamonow et les graphiques mappings vidéo de Dirty Monitor...
Une partition clairement multipiste donc, qui entend s’inventer dans une volonté de garder un rapport
« simple » aux choses et aux techniques, de creuser dans l’intime tout autant que dans le collectif. Le
tout plongé dans un espace caméléon, « changeant » au gré des situations, contextes, fragments ; à la
fois no man’s land et all man’s land...
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EXTRAITS
.... Comme si c’était déjà pas suffisamment crispant d’y retourner !
Si tu regardais autre chose que tes mains ...
Moi j’m’en tape du paysage, j’le connais par coeur
Si ça t’intéressait, peut-être que je ralentirais !
j’ai envie de te raconter tout ça mais j’ai déjà l’impression que tu t’en fous !.
Depuis l’début qu’on est ensemble tu demandes d’où j viens.
Des années que ‘j’y suis pas retourné et là qu’on y va,
tout ce qui te motive c’est de pas dépasser sur tes doigts ? ...
... 10 ans à marcher en tête de la fanfare dans un uniforme trop grand pour moi, pour commémorer !
Fanfaronner devant le monument au mort et picoler ! J’voulais pas être une mascotte. Je pouvais plus
continuer. Chaque année, j’me sentais un peu plus visé par ton mépris de notre jeunesse … C’était pas
de ma faute !!!!
Il reste qui du coup ici ?
Trois pelés, deux tondus et le crollé bedo du coin !
Qui en a encore à foutre de ce vieux là ? ! Et de ses médailles !
C’est pas ça qui allait payer le loyer ! A quoi il nous sert ce passé ? A le célébrer ? ...
Extraits du spectacle Amnesia
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Jean-Michel Van den Eeyden l Metteur en scène
Metteur en scène, acteur et pédagogue, Jean-Michel Van den Eeyden est directeur artistique de L’Ancre
depuis 2008. Il a été formé au Conservatoire de Liège dans les classes de Jacques Delcuvellerie et Max
Parfondry. En tant qu’acteur, il a travaillé notamment avec Nathalie Mauger, Jean-Claude Penchenat,
Michael Delaunoy, Jean-François Noville, As Palavras et la Cie Arsenic. En tant que metteur en scène,
il porte un regard aiguisé sur le monde et s’inscrit dans une démarche artistique ancrée dans le réel.
Il créé Stone en 2005 avec le Théâtre de la Guimbarde (présenté plus de 300 fois). En 2006, Push
up, de l’auteur allemand Roland Schimmelpfennig avec le Kollectif Barakha qu’il cofonde avec Yannick
Duret, actrice, et Olivier Hespel, dramaturge également à ses côtés sur Amnesia. Avec La Guimbarde,
il montera également Mère Sauvage de Paul Pourveur. En 2010, il crée Un Homme Debout, qu’il écrit et
met en scène d’après le récit de vie de Jean-Marc Mahy (Avignon 2011, 250 représentations). En 2012,
il monte Garuma ! d’Ad de Bond, spectacle franco-belgo-marocain joué sur deux continents avec douze
comédiens dont Camille Husson, également assistante à la mise en scène sur Amnésia. Pour Avignon
2013, il crée Nés Poumon Noir avec et à partir des textes de Mochélan (Simon Delecosse) et sur la
musique de Rémon Jr spectacle qui tourne encore aujourd’hui après plus de 75 dates. En 2014, il crée
Les Villes Tentaculaires avec Nicolas Mispelaere d’après le recueil d’Emile Verhaeren. Nommé dans la
catégorie Meilleur spectacle, la pièce a remporté le prix de la Meilleure création artistique et technique
aux Prix de la Critique, récompensant également le travail vidéo de Dirty Monitor.
Olivier Hespel l Dramaturge
Critique et dramaturge indépendant (danse et théâtre), né à Charleroi en juin 1971, Olivier Hespel habite
Bruxelles où il travaille principalement à L’L, lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune
création (www.llasbl.be). En tant que dramaturge, il fait partie du K.C. Barakha et collabore avec le metteur
en scène Jean Michel Van den Eeyden, la metteure en scène Anne Thuot, ainsi qu’avec les chorégraphes
Fernando Martín, Ayelen Parolin et Louise Vanneste. Suite à son travail d’écriture d’une monographie
sur Robyn Orlin, il a en outre suivi plusieurs de ses projets, en tant qu’œil extérieur ou dramaturge.
Davantage en tant que critique, il est chroniqueur danse pour la radio Musiq3 (RTBF), développe des
ateliers d’écriture critique et modère/gère des débats-discussions autour des arts de la scène ou, plus
spécifiquement pour le festival d’Uzès danse, sur le tandem danse et dramaturgie.
Camille Husson l Assistante mise en scène
Camille Husson se forme à l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne, à Pontempeyrat et à l’ESACT de Liège
(2006-2010). Ses premières expériences professionnelles dans le domaine du spectacle vivant ont
commencé au Centre Dramatique National de Saint-Etienne où elle assista Louis Bonnet dans Autres
foirades de Beckett ainsi que François Rancillac pour Bidermann et Les incendiaires de Max Frisch.
En 2010 naît Dji’in, dont plusieurs étapes de travail seront présentées au public (Festivals Monologues
d’Automne et Courant d’Air, Tremplin, Pépites & Co. à L’Ancre et au Théâtre des Doms) qu’elle continue
d’écrire avec le soutien du CED. En 2012, elle monte le projet international Garuma! avec Jean Michel
Van den Eeyden et Line Guellati (représentations en Belgique, en France et au Maroc). Elle joue en mai
2013 dans Les Draps de Gehanne Khalfallah, mis en scène par Karim Troussi et dans Les Conférenciers,
création collective du Darouri Express. Elle monte Kick d’Etienne Lepage avec les jeunes acteurs de
Charleroi, pour le Festival KICKS! / Regard(s) sur la jeunesse 2014 où elle lira également Robin & Marion
d’Etienne Lepage sous la direction d’Anne Thuot et Forteresse Europe de Tom Lannoye sous la direction
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de Jean Michel Van den Eeyden. Elle participe depuis 2012 à la coopération bilatérale Daha Wassa (Maroc)
avec KC Barakha (Belgique) et travaille à L’Ancre comme assistante artistique de Jean Michel Van den
Eeyden, notamment sur la création Nés Poumon Noir.
Dominique Tack l Jeu et écriture
Originaire de Charleroi, Dominique Tack a découvert le théâtre à l’adolescence à l’occasion de l’atelier
« Banc d’essai » à L’Ancre. Formé à l’INSAS, il s’intéresse aux nouvelles façons d’aborder le travail de
l’interprète, la notion de présence sur scène et le renouvellement de l’écriture théâtrale. Il a travaillé
avec Wim Vandekeybus et, plus récemment, avec Joël Pommerat dans Cercles/Fictions, Ma Chambre
Froide et Thanks To My Eyes. Il s’est produit à de nombreuses reprises à L’Ancre dans Een Tartuffe,
Et vogue, Parle ou encore Cendre de cailloux. Dominique Tack est en squattage artistique cette saison
pour créer Mitraille, texte découvert lors des lectures de L’Ancre de Festival KICKS! / Regard(s) sur la
jeunesse 2014.
Simon Delecosse (MOchélan) l Jeu et écriture
L’une des plumes les plus excitantes de Belgique. Polymorphe, insaisissable, Mochélan est à la fois auteur,
rappeur, réalisateur et homme de théâtre. C’est au milieu des années 90 qu’il rencontre une culture Hip
Hop qu’il n’abandonnera plus, griffant dès lors le papier d’une écriture sans contrainte ni complaisance.
Repéré dès 2007 sur plusieurs scènes importantes, il explose avec le succès du morceau « Notre Ville »,
déclaration d’amour acide à Charleroi, sa ville natale, titre largement salué par la critique et couronné
par le Prix du Jury lors du concours « L’envol des cités » en 2010. Après Nés Poumon Noir, salué à
Avignon en 2013, il poursuit sa collaboration avec Jean Michel Van den Eeyden sur la lecture Forteresse
Europe de Tom Lanoye (Festival KICKS! / Regard(s) sur la jeunesse 2014) et sur Amnesia création pour
MONS 2015. Il a sorti son nouvel album « Image à la pluie » le 22 novembre 2014.
* Simon Delecosse est artiste en compagnie à L’Ancre.
Nancy Nkusi l Jeu
Nancy Nkusi est une jeune comédienne belgo-rwandaise. Elle est notamment célèbre pour sa prestation
dans la pièce Hate Radio dans le rôle de Valérie Bemeriki, présentatrice de la RTLM. Cette co-production
de Milo Rau et de l’International Institut of Political Murder retrace le quotidien du média vecteur du
génocide. La pièce a connu un succès international et a été représentée pour la première fois à Kigali,
il y a deux ans. Elle a obtenu son diplôme au Conservatoire de Liège en 2011 et est apparue depuis dans
plusieurs films et productions théâtrales. Parmi ces dernières, on retrouve Gamblers de Dorcy Rugamba
et, plus récemment, Le Mouton et la Baleine de Ahmed Ghazali, pièce qui aborde la question des migrants
clandestins et des conditions de vie de ces réfugiés lors de leurs périples à travers les océans.
Rémon Jr | Création musicale
Tout petit déjà, ses parents le mirent en face d’un clavier de piano et il passa des heures à écouter le Köln
Concert de Keith Jarrett et Ray Charles. Puis il découvrit, vers ses 10 ans, Jean-Michel Jarre, Vangelis,
ce qui lui donna à tout jamais l’envie de pouvoir à son tour inventer de tels mondes sonores et musicaux
rien qu’avec un ordi et plein de petites machines à bidouiller et boutons à tourner. Arrivé à Bruxelles,
il côtoya rapidement les membres du futur collectif de hip-hop Pipolass au contact desquels il se mit
plus sérieusement à la production électronique en (presque) autodidacte. Grâce à cela, il représenta
la Belgique en 2011 aux championnats internationaux de scratch en équipe DMC (Londres, UK) et IDA
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(Cracovie, PL), aux côtés de deux excellents DJ belges, TMB et Eb Kaito. La même année, il rejoint le
Mochélan ZOKU, groupe de rap acoustique (contrebasse / guitare / piano / batterie), il participe à
l’enregistrement de l’album « Mon Corps t’Exprime » et compose pour le nouvel album « Image à l’appui »
(sorti en 22 novembre 2014).
*Rémon Jr est acteur et musicien dans Nés Poumon Noir aux côtés de Mochélan.
Leslie Artamonow | Regard photographique et réalisation vidéo
Membre du collectif carolo Dirty Monitor depuis dix ans, Leslie Artamonow collabore régulièrement
avec L’Ancre pour photographier ses créations théâtrales et ses temps forts, elle a notamment été
photographe associée au Festival KICKS! / Regard(s) sur la jeunesse 2014. Pour le projet Amnesia, elle
participe également à la création artistique grâce à son travail sur l’image et la vidéo.
Dirty Monitor | Création visuelle
Un collectif d’artistes dans différents domaines, des idées à profusion et des réalisations grandioses,
Dirty Monitor se positionne en tant que précurseur dans le domaine de la conception vidéo. Depuis
sa création, en 2004, Dirty Monitor a su s’imposer en tant que référence dans le monde de la 3D, du
Mapping, du VJing et du spectacle. Au fur et à mesure des années, le collectif s’est fait connaître grâce
à sa collaboration avec de grands noms du monde de l’événementiel et le travail acharné, mais surtout
passionné, de son équipe. Cette dernière s’est en effet vue agrandie de plusieurs professionnels de
l’infographie, de la photographie, du matte painting et du dessin architectural. Performances life,
installations, soirées... quel que soit l’univers souhaité, les structures ou les surfaces, Dirty Monitor
offre au public une expérience visuelle unique. Le collectif collabore régulièrement avec L’Ancre pour
sublimer ses créations théâtrales, que ce soit avec Nés Poumon Noir ou Les Villes Tentaculaires (nommé
dans la catégorie Meilleur spectacle et élue Meilleure création artistique et technique aux Prix de la
Critique 2014)
* Le collectif Dirty Monitor est artiste en compagnie à L’Ancre.
Marie Dalbouse | Direction Technique
Marie Dalbouse a suivi de nombreuses formations, (régie de production, lumières de scène, manager
et entrepreneur de spectacle, Irma association...) qui lui ont permis d’accumuler une expérience
remarquable dans de nombreuses institutions de renom comme l’Opéra Garnier, le Château de Versailles
spectacles, le Ballet Béjart Lausanne, le Théâtre National de Chaillot et le Festival Rock en Seine, entre
autres.
Christian François | Création Lumières
Commençant son parcours au début des années 90 au sein de diverses formations de musique Rock en
tant que bassiste, guitariste et chanteur, il se passionne pour le travail du son en studio et en live. Il
fera ses armes dans une petite salle de concert “Le Rockamadour“. L’univers des salles de spectacle le
captive et, en 2000, il décide d’entreprendre une formation de deux ans comme régisseur à la Fabrique
de Théâtre. À l‘issue de cette formation, il intègre Charleroi Danses, dirigé alors par Frédéric Flamand.
Son travail est axé sur la régie son et le montage des décors en tournées internationales. Au départ de ce
dernier, Christian fait la connaissance en 2005 de Ted Stoffer, danseur et chorégraphe chez les “Ballets
C de la B“ et ayant sa propre compagnie, “Aphasia“. Il crée alors la lumière de Dear Elizabeth, why did
you leave so soon. Il décide alors de travailler de plus en plus en tant que free-lance tout en continuant
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de travailler à Charleroi Danses pour Michèle-Anne DeMey et assure les tournées de ses spectacles.
Les tournées de Charleroi Danses se faisant de plus en plus rares, il intègre l’équipe d’accueil. En
2010, il décide de rompre son contrat avec Charleroi Danses. Il intègre la compagnie “Zoo“ de Thomas
Hauert pour y assurer la régie son en tournée ainsi que la compagnie de Shantala Shivalingapa. Il se fait
ensuite engager pour trois saisons pour sonoriser les groupes nominés aux MTV Africa Music Awards.
Il intègre en avril 2010, en tant que sound designer, un groupe d’artistes en Lituanie qui crée le groupe
“Kliudziau“, axé sur l’opéra contemporain usant de techniques sophistiqués en son et vidéo. Il continue
à travailler avec Zoo, Shantala Shivalingapa, Kliudziau, Ted Stoffer, Albert Quesada, Charleroi Danses, Le
groupe Entorse et d’autres artistes indépendants. Il intègre en 2012 Le Théâtre de L’Ancre en tant que
Coordinateur technique.
Nicolas Olivier | Scénographie
Après un rapide passage début des années 90 par l’IHECS en communication et au 75 en section peinture,
discipline pour laquelle il se passionne depuis l’adolescence, Nicolas Olivier effectue sa formation en
scénographie et régie de spectacles à l’INFAC. En 1993, Daniel Scahaise l’oriente vers la régie lumières.
S’ensuivent alors, de 1993 à 1999, diverses expériences en tant que technicien et/ou éclairagiste en
théâtre, événements et musique. En 1999, il rejoint la Compagnie Charleroi Danses sous la direction de
Frédéric Flamand. Il crée alors les éclairages des spectacles de ce dernier de 1999 à 2006, à Charleroi
Danses et au Ballet National de Marseille. En parallèle, il travaille pour des compagnies telles qu’Ultima Vez
ou Mossoux-Bonté. Les créations lumières de Nicolas Olivier s’entendent plus comme des constructions
architecturales que comme des scénographies au sens strict. Il y fait preuve d’un intérêt sans cesse
renouvelé pour la rencontre des corps, de la danse et de l’architecture. Dès 2005, il accompagne les
spectacles de Michèle Anne De Mey.
Steve Dujacquier | Spatialisation du son
Issu du milieu musical (90’s), Steve Dujacquier a parcouru les scènes belges en tant que musicien et par la
suite en tant qu’ingénieur du son. L’envie d’avoir entre les mains une console de mixage et de commander
l’ensemble des périphériques d’un système de sonorisation à été instantanée, dès son premier contact
avec un tel matériel il y a une quinzaine d’années. Plus récemment, ses premières rencontres avec le
théâtre ont été très enrichissantes concernant une autre façon de sonoriser un spectacle. Il se déplace
maintenant librement entre ces deux univers, avec un intérêt qui ne fait que croître de jours en jours.
Il travaille notamment au Rockerill et avec L’Ancre sur Nés Poumon Noir, Les Villes Tentaculaires et
aujourd’hui Amnesia.
Estelle Bibbo | Costumière
CV sur demande
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PRODUCTION
L’ANCRE
Rue de Montigny 122
6000 Charleroi
+32 (0) 71 314 079
www.ancre.be
Conctact production : Gael Bonci / [email protected]
Contact diffusion : Vincent Desoutter / [email protected]
Conctact presse : Noémi Haelterman / [email protected]
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