La place des femmes dans la vie associative française

Transcription

La place des femmes dans la vie associative française
La place des femmes dans la vie associative
française
I- Quelques rappels sur la situation du tissu associatif et du bénévolat en France :
Sel
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Chaque bénévole passe en moyenne 86 heures par an dans son ou ses engagements (contre 81
heures en 1999).
Ces chiffres sont très positifs et cassent le discours mortifère sur « la crise du bénévolat » ou
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prioritairement par la progression du nombre des associations (70 000 créations nouvelles tous les
ans, solde net estimé à + 35 000 par an) ;enmoy
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Dans ce contexte globalement favorable, on pourrait dire que tout va bien et que les associations
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raison même de la création et du développement de France Bénévolat ; voir
www.francebenevolat.org) :
1.
Telles Moloch, les associations sont insatiables : toute association digne de ce nom –et le plus
grand nombre en est digne- di
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que ce soit au travers des associations qui se situent sur des champs réparateurs, « les
ravaudeurs du tissu déchiré », ou sur des champs plus préventifs (le secteur sportif, le secteur
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2.
Les bénévoles choisissent et les associationsdoi
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concurrence sur une ressource toujours insuffisante. Le tissu associatif est immense et diversifié,
même si sa lisibilité, en particulier locale, est insuffisante. Du coup les bénévoles potentiels ou
actuels sont sollicités par de multiples canaux : cercle familial et personnel, grands médias pour
les grandes associations de niveau national, médias locaux, notre propre Réseau France
Bénévolat composé de plus de 230 poi
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3.
Les compétences demandées sont souvent de plus en plus pointues.Cequ’
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en plus « le professionnalisme des bénévoles », renvoie à des besoins de compétences
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conseil familial, de santé, de droit administratif, de logement, de formation, etc.
4.
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tant que tel un « sujet dans le sujet ». Les raisons de cette difficulté sont multiples : montée
La place des femmes dans la vie associative française –Dominique THIERRY –janvier 2008
1
objective des responsabilités et de la complexité (et bien sûr dans
cette complexité, le poids des problèmes de financement),
disponibilité insuffisante, nécessité d’
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p personnel,
insuffisance de formation, mauvaise délégation dans les équipes
dirigeantes. Le CNOSF, pour le secteur sportif, a pris ce sujet à bras le corps et développe des
démarches originales dans la durée. France Bénévolat a, pour sa part, engagé une étude/action
qui sera publiée en juin 2008. I
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plein, donc avec un fort taux de travail à temps partiel.
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68% des emplois sont féminins avec de fortes disparités sel
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majoritairement masculin dans le secteur sportif et majoritairement féminin dans le secteur social).
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à la fois par des activités saisonnières et par le poids très important des emplois aidés, sous toutes
ses formes (CES, « Emplois jeunes »,CAE…)
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III- Par
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Les hommes participent à la vie associative à un taux sensiblement supérieur à celui des femmes.
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âges. Nous en sommes réduits à utiliser des données maintenant un peu anciennes.
Globalement, la présence des hommes est nettement majoritaire dans les associations (55% des
adhérents sont des hommes selon un travail du CREDOC de 1998), mais les femmes sont plus
nombreuses à donner de leur temps en dehors de la vie associative (16% contre 13%, selon la
SOFRESen2002)
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Cette différence vaut tant sur le registre des adhérents que sur celui des bénévoles impliqués dans la
vie associative :
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des femmes ;

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
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personnel » ;
Il y a plus de participation dans le milieu rural que dans le milieu urbain, surtout chez les
personnes qui font partie des « impliqués ».
Les divers secteurs attirent différemment les deux sexes :
Secteurs
Sports
Culture
Hommes
18%
13%
Femmes
11%
10%
La place des femmes dans la vie associative française –Dominique THIERRY –janvier 2008
2
Loisirs
Aide aux personnes
défavorisées
Par
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3°âge
Associations confessionnelles
10%
6%
6%
7%
6,6%
5,3%
4,8%
6,3%
6,3%
3,8%
(Données tirées des travaux de Dan Ferrand-Bechman,pr
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I
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)
Les représentations diffèrent selon le sexe. Le mot « association » ne rime pas nécessairement avec
le mot « militantisme », mais parfois avec ceux de « bénévolat » ou de « solidarité » :
 75% des femmes et 74% des hommes pensent au bénévolat,
 74% des femmes pensent solidarité contre 68% pour les hommes,
 19% des hommes pensent militantisme et 14% des femmes,
 57% des hommes voient les associations comme des éléments de démocratie contre 48% des
femmes,
 21% des hommes les voient efficaces, 27% pour les femmes
 46% desdeuxsexespensentquel
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En dehors même des associations féminines ou féministes, dont il convient de rappeler le rôle
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était un principe affiché depuis la Révolution de 1789.
Les associations ont ainsi joué un double rôle :
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et lieu de revendication pour obtenir des droits qui leur étaient refusés par le Monde Politique.
V- Un rapport différent au pouvoir et aux responsabilités
Il existe un net déséquilibre entre les femmes et les hommes en matière de responsabilités
associatives.
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la place des femmes dans les responsabilités associatives (travaux spécifiques de Muriel Tabarès),
avec une comparaison entre 2003 et 2005 :
La place des femmes dans la vie associative française –Dominique THIERRY –janvier 2008
3
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Enquêtes
Présidents
Trésoriers
Secrétaires
2003
2005
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40%
42%
55%
57%
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dirigeants
39%
46%
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dans la répartition des responsabilités, même si des progrès importants restent à faire.
Cette évolution globalement positive recouvre évidemment des disparités importantes selon les
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on retrouve tous les stéréotypes par genre :
Répartition hommes/femmes du poste de Président
Secteurs
Action caritative et humanitaire
Action sociale
Santé
Défense des droits et des causes
Education, formation, insertion
Chasse et pêche
Sports
Culture
Loisirs
Défense des intérêts économiques
Hommes
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53%
56%
80%
64%
97%
87%
62%
62%
70%
Femmes
47%
47%
44%
20%
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3%
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associations les plus récentes « autorisant » une plus grande place aux femmes :
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Avant 1960
1961/1970
1971/1980
1981/1990
1991/2000
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Ensemble


Présidents
Présidentes
83%
76%
67%
68%
66%
62%
69%
17%
24%
33%
32%
38%
38%
31%
le secteur associatif constituerait un secteur de référence, exemplaire, en évolution du fait de sa
propre et seule dynamique ;
le secteur associatif joue, par ailleurs, un rôle irremplaçable en matière éducative, donc avec un
rôle indirect (« un effet levier ») sur lesaut
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Comme évoqué en introduction, une bonne partie des préoccupations des associations réside moins
dans le recrutement de « bénévoles de base » que dans le renouvellement de leurs dirigeants. Cette
question incontournable pour leur avenir peut être un levier particulièrement puissant pour accélérer
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hommes.
On peut donc estimer que le maintien du dynamisme associatif, tout à fait exceptionnel dans notre
pays, passe par le renouvellement des dirigeants associatifs, avec une place plus large accordée aux
femmes et aux jeunes. Ainsi, une plus grande égalité dans les responsabilités associatives constitue
évidemment une question de justice, mais aussi une formidable opportunité de transformation pour le
Monde Associatif, et en tout état de cause une nécessité.
La place des femmes dans la vie associative française –Dominique THIERRY –janvier 2008
4
Mais cet élargissement passe lui-même, de mon point de vue, par une
révision profonde du fonctionnement des associations : plus transparent,
plus pragmatique, avec des responsabilités plus réparties et plus
déléguées, avec une gouvernance davantage préoccupéed’
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plus soucieuse d’
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de la formation et du renouvellement des dirigeants et la question de l’
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les femmes et les jeunes me semble particulièrement prometteur.
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des hommes et largement centrés sur des problèmes de pouvoir.
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mâles ! Les femmes doivent prendre le pouvoir dans les associations et y imposer progressivement un
nouveau modèle.
Heureuse conjonction : le renouvellement des dirigeants associatifs passe largement par une
évolution de la gouvernance associative et cette nouvelle gouvernance passe par une plus grande
place accordée aux femmes et aux jeunes !
Enfin un secteur de la Société où l
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Dominique Thierry
Vice-président national de France Bénévolat et Membr
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Obser
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Janvier 2008
Sources principales :
 travaux du CNRS/MATISSE/Paris I dirigés par Viviane Tchernonog, en particulier : « Les
associations : ressources, emploi, travail bénévole, évolutions » (Septembre 2007)
 travaux de Dan Ferrand-Bechman
 « La France Bénévole 2007 » Enquête CERPHI/France Bénévolat
 Evelyne Diebolt « Femmesdeconv
i
ct
i
on,f
emmesd’
act
i
on» Ed. Association Femmes et
Associations-2004
 www.femmesetassociations.org
 Françoise Nallet, Anne Guardiola, Laurence Nobili, Rapport remis à la DIES dans le cadre du
Programme d'action pour l'égal accès aux responsabilités entre femmes et hommes au sein des
associations, Union Nationale des associations territoriales Retravailler, juillet 2003.
 Françoise Nallet
,AnneGuar
di
ol
a,Laur
enceNobi
l
i
,Pr
at
i
que(
s)del
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égal
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t
édansl
esassoci
at
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ons,
DIES/ Union Nationale des associations territoriales Retravailler, fin 2004.
La place des femmes dans la vie associative française –Dominique THIERRY –janvier 2008
5