Fiche de présentation
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16 Fiche de présentation 7 f é v r i e r Présentation 2 0 0 2 des personnes présentes à 1 8 h 0 0 à la réunion e Présidence de la réunion : M. Leban, premier adjoint au Maire du 16e arrondissement, chargé de l’Urbanisme. Représentant du Maire de Paris : M. Mano, adjoint au Maire de Paris, chargé du Logement. Élus d'arrondissement : M. Pierre, adjoint au Maire du 16e, e M. Castel, conseiller du 16 , M. Beranger, conseiller du 16e, e Mme Junot, conseillère du 16 . Représentants des services de la Ville de Paris : M. Lemoine, direction de l'Aménagement urbain et de la construction (Dauc), M. Azar, direction de l'Aménagement urbain et de la construction (Dauc), e M. Le Dour, direction de la Voirie et des déplacements (Dvd), responsable du 16 . Représentant de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) : M. Milliex. Participants présents dans le public : Nombre de participants présents dans le public : 40 (environ), principalement des représentants d'associations (“Le 16e pour tous”, “Auteuil-Raffet”, “cité 16”, “les papillons de Paris”, “association des riverains du Parc des Princes”, “initiative Paris 16e”, Atd - quart-monde, “aux captifs la libération”, ainsi que l’union locale de la Fcpe”), “16e demain”. Durée de la réunion : 2 heures. 16e page 1 Principales données de l’arrondissement (diagnostic de l’Atelier parisien d’urbanisme) Le 16e arrondissement s'étire sur l'extrémité du plateau qui a imposé sa courbure à la Seine. Il domine le fleuve, à l'est, par un coteau dont l'escarpement est renforcé par les compositions monumentales de la colline de Chaillot. Il retrouve la Seine, à l'ouest, au travers du bois de Boulogne. Au nord, il s'inscrit en continuité des 8e et 17e arrondissements au-delà des avenues Marceau et de la Grande-Armée. Il est davantage séparé de la commune de Boulogne-Billancourt au sud, par de grands équipements sportifs et les échangeurs de la porte de Saint-Cloud. Le logement Avec 101 600 logements au recensement de 1999, le 16e arrondissement représentait 7,7% du parc de logements parisiens ce qui le place parmi les arrondissements les plus densément peuplés de Paris. C'est l'arrondissement périphérique qui a connu le moins de constructions ces dernières années. En revanche, il avait fait l'objet d'importants programmes entre les deux guerres ainsi que dans les années 1950-1960 : plus de la moitié de son parc de logements date de ces époques, c'est la part la plus élevée de la capitale. Le 16e arrondissement présente une structure de l'habitat assez homogène, caractérisée par une forte dominante de logements non aidés. La proportion des logements gérés par des bailleurs sociaux (6,8%) est très inférieure à la moyenne parisienne. Au nombre de 5 630, ceux-ci sont principalement situés à l'extrême sud du territoire, dans le quartier du Point du Jour : parmi eux, 1 473 pourraient être pris en compte en tant que logements sociaux au sens de la loi Sru, soit moins de 2% des résidences principales de l'arrondissement. Au 31 décembre 2001, 3 209 demandeurs de logements étaient inscrits à l'antenne de la mairie du 16e arrondissement. Le 16e arrondissement se singularise par un nombre important à la fois de petits et de grands logements : 23% de logements d'une pièce, mais aussi 36% de 4 pièces et plus (au lieu de 21% seulement en moyenne à Paris). La part assez importante des logements d'une pièce explique largement le taux d'inconfort de l'arrondissement, supérieur à la moyenne parisienne (13% au lieu de 11%) : il s'agit souvent de chambres de service situées au dernier étage des immeubles et dans lesquelles l'introduction d'éléments de confort s'avère difficile. La population Avec une population de 161 817 habitants, le 16e arrondissement accueille 7,6% de la population parisienne. Composé de quartiers résidentiels et de secteurs dominés par les activités de bureau, le 16e atteint une densité brute de population de 206 habitants à l'hectare, moins élevée que la moyenne parisienne (244 hab/ha). Les quartiers d'Auteuil et de la Muette, au sud, regroupent 70% des habitants de l'arrondissement. On relève aussi que l'arrondissement a perdu 8 000 habitants entre 1990 et 1999 soit la perte brute la plus importante de la capitale. Les îlots ayant connu les plus fortes diminutions se situent le long d'avenues comme l'avenue Foch ou l'avenue d'Eylau où des logements ont pu être convertis en surfaces d'activités. La structure par âge des habitants est marquée par une représentation relativement forte des personnes de 60 ans ou plus (26% pour 20% à Paris). À l'inverse, les 20/39 ans ne représentent que 29% de la population du 16e (contre 36% dans la capitale) ce qui explique que le taux d'activités des habitants du 16e (52,7%) est inférieur à la moyenne parisienne. 16e page 2 Les activités Le 16e arrondissement accueillait aussi en 1999 près de 107 000 emplois ce qui le place au cinquième rang des arrondissements parisiens. Comme sur l'ensemble de la capitale, ces effectifs ont diminué depuis 1990, de l'ordre de 12%. Les densités d'emplois les plus élevées se retrouvent aux abords de la place Charles-de-Gaulle et de l'avenue Marceau, en prolongement du quartier des affaires du centre-ouest de Paris. De nombreux sièges sociaux d'entreprises et des cabinets juridiques ou comptables sont concentrés dans l'arrondissement. Les activités commerciales sont multiples : on décompte 3 400 établissements ce qui fait du 16e l'un des arrondissements périphériques les mieux pourvus. Le commerce alimentaire est concentré sur quelques axes très animés : rues de Passy, de la Pompe, des Belles Feuilles, avenues Mozart, de Versailles, … Les équipements publics Sans compter le bois de Boulogne les habitants du 16e arrondissement disposent de quelques 477 550 m2 d'espaces verts publics, soit une moyenne de 3 m2 par habitant (moyenne Paris : 2,3 m2 par habitant). Ils bénéficient aussi de nombreux équipements sportifs bien que ceux-ci soient assez mal répartis : la plupart d'entre eux sont localisés à la périphérie de l'arrondissement, principalement dans sa partie sud. Les équipements pour la petite enfance sont mieux disséminés dans l'arrondissement, mais assez peu nombreux. Les équipements scolaires doivent aussi être développés : la demande reste soutenue notamment pour faire face au renouvellement de la population. Le quartier d'Auteuil, le plus densément peuplé, accueille plus de la moitié des établissements de l'arrondissement. Les déplacements Le taux de motorisation des ménages du 16e arrondissement est particulièrement élevé (73% contre 50% pour Paris) et les habitants de l'arrondissement déclarent utiliser beaucoup plus que les autres parisiens la voiture pour se rendre à leur travail : c'est ainsi le cas de 32% des actifs de l'arrondissement contre seulement 18% en moyenne à Paris. 35% disent avoir recours aux transports en commun (contre 51% pour Paris) : pourtant l'ensemble de l'arrondissement est plutôt bien desservi par les transports en commun à l'exception de quelques secteurs, dont les îlots proches de la porte de Passy, le long du boulevard Suchet. Sur le plan de l'urbanisme, l'arrondissement est aujourd'hui très largement bâti. La qualité et la densité de constructions de l'arrondissement laissent à penser que le renouvellement du bâti s'effectuera sur lui-même, sous la forme d'opérations de taille modeste, le plus souvent à la parcelle, et dans le respect de leur environnement. Plusieurs espaces publics pourraient ou devraient faire l'objet d'une étude, par exemple les quais de la Seine et la voie Georges Pompidou, la place de la porte de Saint-Cloud ou l'ensemble des boulevards des Maréchaux. Enfin, évidemment, une réflexion approfondie doit être développée pour la poursuite de l'aménagement et de la mise en valeur du bois de Boulogne. 16e page 3 Compte rendu sommaire de la réunion de concertation 7 f é v r i e r La réunion présidée par M. Leban, adjoint au Maire du 16e s'est tenue en 2 0 0 2 présence de M. Mano. Elle regroupait, outre les représentants de l'Apur et de à 18h00 l'administration, des élus et une quarantaine de participants, pour l'essentiel responsables d'associations locales. Après la projection du film et la présentation par M. Milliex des principales données du prédiagnostic, le débat, qui a duré environ 2 heures, s’est engagé. Les principaux sujets abordés sont les suivants : la densité, tant résidentielle que bâtie de l'arrondissement que plusieurs responsables d'association ont jugé déjà très élevée et souhaitent ne pas voir augmenter avec l'adoption du nouveau règlement d'urbanisme “Ne pas bouleverser les équilibres naturels de l'arrondissement”. Un participant a demandé si le système des Cos serait conservé dans le nouveau règlement. l'aménagement de la gare d'Auteuil : plusieurs représentants d'association ont fait valoir l'opportunité de créer des équipements à cet emplacement. la piscine Molitor : plusieurs personnes ont souligné la dégradation de ce site et l'urgence d'une intervention. la création de logements sociaux dans l'arrondissement : des représentants d'association ont approuvé la politique d'achat d'immeubles anciens par la Ville pour les assimiler au parc social. D'autres ont souligné qu'une priorité lors de l'attribution devrait être accordée aux demandeurs de logements de l'arrondissement. l'insuffisance des équipements scolaires ou de loisirs pour les jeunes (piscines, patinoires, terrains de sport) a été soulignée. le réaménagement du bois de Boulogne a été évoqué. Le représentant d'une association a souhaité que le projet fasse l'objet d'une large concertation. la prise en charge des handicapés et des adultes dépendants et vieillissants a également fait l'objet de plusieurs interventions. la situation des personnes en situation de grande précarité et des prostitué(e)s (notamment des enfants) présents sur les boulevards des Maréchaux a été soulignée par les responsables de deux associations qui souhaitent que des structures d'hébergement et d'aide soient créées dans l'arrondissement pour ces personnes. plusieurs responsables associatifs ont évoqué les questions liées au réaménagement de l'espace public et aux problèmes de voirie (périphérique, voie expresse Georges Pompidou, quai Louis Blériot, Porte d'Auteuil, ceinture verte, rue Raynouard). la protection du patrimoine culturel et historique de l'arrondissement a également été évoquée. Un responsable associatif s'est ému du risque de départ des musées du Trocadéro (musées de l'Homme et de la Marine). 16e page 4 Compte rendu détaillé de la réunion de concertation 7 f é v r i e r REMARQUES 2 0 0 2 ET à 1 8 h 0 0 RÉPONSES PLAN LOCAL D’URBANISME DE PARIS PLAN LOCAL D’URBANISME DE PARIS Densité - Cos Le représentant de l’association “le 16e pour tous” : l'exposé de l'Apur et le film indiquent que Paris est une ville très dense au niveau de l'habitat. Un certain nombre de difficultés que l'on peut rencontrer dans les domaines de l'équipement, des déplacements et des transports résultent indiscutablement de cette densité. Ce constat doit conduire à ne pas aggraver ce phénomène dans les projets et les plans, dans le but de ne pas bouleverser les équilibres naturels dans l’arrondissement. Le représentant de l’association “Auteuil-Raffet” : notre quartier est éminemment résidentiel, il ne faut pas majorer les densités quelles qu'elles soient. M. Lemoine : depuis un siècle, les densités à Paris ont baissé (sur un nombre de mètres carrés équivalent on loge moins de personnes). Il y a souvent une différence entre la densité réelle et la densité perçue : le 16e est l'un des arrondissements les plus denses de Paris, pourtant en s'y promenant on n'a pas ce sentiment de densité. C'est effectivement une question cruciale puisqu'elle débouche sur la définition des Coefficients d’occupation des sols (Cos). Un particulier : a-t-on prévu l'abandon des Cos dans les Plu ? M. Lemoine : une réflexion est engagée pour savoir si leur maintien est toujours pertinent. Il existe peut-être d'autres systèmes pour maintenir la fonction résidentielle ( Cf l'expérience du Plan local d’urbanisme de Boulogne qui a abandonné les Cos ). Aménagement des voies sur berge Un représentant de l’association “Auteuil-Raffet” : la voie sur berge Georges Pompidou empêche tout accès à la Seine alors que le 16e a la chance de disposer d’une large portion du fleuve sur son territoire, or celui-ci est inutilisé sauf par les voitures. M. Milliex (Apur) : quai Louis Blériot, il y a peut-être une opportunité à l’occasion du projet de réhabilitation de l'usine des eaux de Paris, avenue de la Porte de Versailles, pour offrir un accès aux berges de la Seine. 16e page 5 Le représentant de l’association “cité 16”, désire que la voie sur berge Georges Pompidou soit réservée aux piétons le dimanche. L'avenue de New-York empêche d'accéder à la Seine. Il faut supprimer le muret de béton. M. Flesselles, architecte-concepteur de ce muret, revendique sa réalisation pour des raisons de sécurité (il empêche les piétons de traverser une voie rapide et évite les chocs frontaux entre véhicules). Il rappelle que la pose de ce muret fait suite à plusieurs accidents mortels. M. Leban : sur le problème du muret, M. Leban rejoint M. Flesselles (nécessaire pour des raisons de sécurité ). Le responsable de l’association “Auteuil-Raffet” : des chapiteaux sont dressés porte d'Auteuil, sur les hippodromes d'Auteuil et de Longchamp. Il ne faut pas que ces implantations deviennent permanentes et fassent obstacle à l'aménagement de la porte d'Auteuil. Réhabilitation de la piscine Molitor Un habitant évoque le “désastre” de la piscine Art déco Molitor et l'urgence d'une intervention sur ce site. Le président de “l'association des riverains du Parc des Princes” à Boulogne : la piscine Molitor intéresse directement les Boulonnais. Son utilisation aura pour effet de créer un trafic important et de générer un stationnement considérable dans ce quartier. M. Mano réaffirme la volonté du Maire de Paris de rendre la piscine Molitor aux Parisiens en la restaurant et en lui redonnant sa vocation d’origine. Cela passe par un diagnostic technique et financier. Deux diagnostics de l'état des bétons ont été récemment réalisés dont les résultats sont très inquiétants. La réhabilitation pourrait peut-être rentrer dans le cadre d'un financement complémentaire du contrat Région-État-Ville de Paris. La Ville de Boulogne désire aussi s'associer. Une concertation sera organisée sur le projet. Insuffisance des équipements scolaires et de loisirs Union locale de la Fcpe : les écoles maternelles sont surchargées (moyenne de 30 élèves par classe). Lorsque la Fcpe demande des ouvertures de classes, l'administration répond qu'elle n'a pas de locaux. La Fcpe réclame que l'on affecte en priorité le patrimoine public à l'école et aux crèches (fait référence notamment à l'emprise de la gare d'Auteuil). Ces écoles sont trop petites (les cours ne respectent pas les normes au niveau des espaces). Il y a un manque d'espaces verts dédiés à la petite enfance et un manque de structures de loisirs pour les adolescents (insuffisance des terrains de sport, des piscines et des patinoires après la disparition de la patinoire Molitor). 16e page 6 L'association “cité16” se déclare solidaire de ces revendications. M. Mano : une école va ouvrir rue Boileau. Mais cela ne suffit effectivement pas, il faudra réfléchir à d'autres projets (cela nécessite une mobilisation sur vingt ans pour prévoir l'avenir). M. Leban est conscient du manque de crèches et d'écoles. Il y a besoin d'une bibliothèque dans le sud de l'arrondissement. Elle pourra peut-être trouver sa place dans les grands projets en cours de construction. Il faut réfléchir sur les équipements que l'on pourra installer porte d'Auteuil. Prise en charge des handicapés La responsable de l’association “les papillons de Paris” (Apei du 16e), se préoccupe de la place accordée aux handicapés jeunes et vieillissants (foyers, écoles). M. Mano : l’adjointe chargée des questions relatives aux handicapés est déterminée à faire avancer les projets pour que ces personnes trouvent leur place dans la ville. C'est un travail long qui nécessite une évaluation des besoins. Aménagement de la gare d’Auteuil Un habitant évoque le problème de l'aménagement de la gare d'Auteuil qui se pose depuis plusieurs années. Plusieurs représentants d’associations ont fait valoir l’opportunité de créer des équipements sur cet emplacement. M. Mano : le 16e arrondissement a besoin d'équipements publics, de logements sociaux et Paris a besoin d'espaces pour les activités économiques. M. Mano suggère une opération mixte à une échelle raisonnable. M. Leban : il y a un besoin d'équipements publics sur ce site. L'aménagement de la gare d'Auteuil (propriété de Réseau ferré de France) va de pair avec celui de la porte d'Auteuil. Les associations auront leur mot à dire sur les futurs projets. Aménagement des portes Le responsable de l’association “Auteuil-Raffet” : il faut aménager les portes d'Auteuil, de Saint-Cloud, de la Muette … en tenant compte du fait qu'elles donnent accès au bois de Boulogne. Aménagement de la coulée verte Les responsables des associations “Auteuil-Raffet” et “cité 16” : il faut réaliser une promenade plantée le long de l'ancienne petite ceinture Sncf et la prolonger jusqu'à la Seine, voire jusqu’au 15e arrondissement. 16e page 7 M. Mano : dès cet été, une première tranche de la coulée verte pourra peut-être ouvrir, même si elle n'est pas achevée. M. Leban : le maire du 16e est très attaché au projet d'aménagement du bois de Boulogne. La volonté locale rejoint la volonté parisienne : rendre les chemins plus conviviaux (piétons, vélos), éviter la traversée des véhicules. Une concertation avec les communes limitrophes (Boulogne, Neuilly, Suresnes) est engagée, les habitants du 16e sont invités à y participer. M. Milliex : l'Apur et la Dpjev travaillent sur le réaménagement du bois de Boulogne, du bois de Vincennes (traversée des piétons, …) et de la ceinture verte. La priorité actuelle est le projet de couverture du périphérique. Devenir des musées du Trocadéro Le responsable de l’association “Auteuil-Raffet” ne veut pas voir la colline de Chaillot perdre les musées du Trocadéro (musées de la Marine et de l'Homme, des monuments français). Protection du patrimoine architectural Association “cité 16” : une décision sur le classement possible, par la commission des sites, de deux anciens pavillons d'Eiffel (ateliers Kalka) doit être rendue le 13 février. On pourrait imaginer dans ces lieux une crèche ou une fondation artistique. Il faut préserver la diversité culturelle du 16e. M. Mano : Le riche patrimoine architectural du 16e arrondissement n'est pas assez mis en valeur. L'idée de créer un parcours culturel faisant revivre ces lieux de création, est excellente. La Ville de Paris n'a pas les moyens d'acquérir les ateliers d'Eiffel (elle finance déjà l'agrandissement du Musée Balzac). PLAN DE DÉPLACEMENTS DE PARIS Aménagement des boulevards des Maréchaux Un habitant : quels sont les projets d'aménagement de la ceinture de Paris ? M. Le Dour (Dvd) : il est prévu d'aménager les boulevards des Maréchaux dans leur partie ouest, mais il existe des difficultés d'ordre technique dans le 16e car la chaussée est ici beaucoup moins large que dans les autres arrondissements. Un projet est en cours pour créer des couloirs de bus alternés. 16e page 8 Aménagement de l’abord des écoles Union locale de la Fcpe : les abords des écoles sont envahis par les véhicules, la signalétique est mauvaise. La Fcpe a déjà fait des demandes sur ces points, elle souhaiterait qu'elles soient prises en compte. Nuisances Le représentant de l’association “Auteuil-Raffet” : le 16e arrondissement subit des nuisances automobiles importantes (pénétrante de l'A13 porte d'Auteuil, périphérique). De plus, la voie sur berge Georges Pompidou empêche tout accès à la Seine. Aménagement de la rue Raynouard Mme Junot, conseillère du 16e arrondissement et représentante de l'association “initiative Paris 16e”, espère que l'agrandissement du musée de la maison de Balzac respectera le règlement d'alignement car cette portion de la rue Raynouard est très dangereuse (voie étroite sans trottoir, école en bout de rue, au débouché de la rue de l'Annonciation, les camions ne peuvent pas tourner). M. Mano : il est prévu de créer un espace qui permettra de ralentir la circulation par l'élargissement des trottoirs, la réalisation d'une chicane et la suppression du stationnement de l'autre côté de celle-ci. M. Le Dour : cette voie fait l'objet d'un projet de quartier vert dit “Raynouard”. L'esprit de ces quartiers est notamment de traiter leur entrée, de dissuader la circulation automobile de transit. PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT Politique du logement social Un habitant : de quelle manière la politique d'accroissement des logements sociaux est-elle pensée dans le 16e ? S'agit-il de rénover des habitations existantes ou d'en construire de nouvelles, ce qui pose alors le problème de l'augmentation de la densité dans l'arrondissement. L’association “cité 16”, approuve la politique de mixité sociale de l’habitat dans le 16e. M. Mano : il y a 3 200 demandes de logements sociaux dans le 16e. Les possibilités foncières sont limitées. Notre intention n'est pas de densifier l'arrondissement. La Ville s'est engagée à saisir les opportunités d'acheter des immeubles existants, en partie occupés, pour réaliser à terme des logements sociaux répartis harmonieusement dans certains secteurs parisiens dont le 16e. Exemples de réalisation : immeubles Chanez-Erlanger et avenue Mozart. 16e page 9 M. Leban désire que les logements sociaux soient attribués en priorité, voire en totalité, aux habitants du 16e demandeurs. Prise en charge des personnes âgées Le représentant de l’association “le 16e pour tous” : il faut prévoir dans l'arrondissement des structures d'accueil pour les personnes âgées. Cela permettrait, par ailleurs, de libérer des appartements familiaux en déplaçant ces personnes d'un logement grand et mal adapté vers un logement plus petit et mieux adapté. M. Mano : il y a un besoin de résidences spécialisées qui sont largement déficitaires à Paris. Accueil des personnes en difficulté Atd - quart-monde : y a-t-il quelque chose de prévu pour les sans domicile fixe, les familles expulsées ou en grande difficulté ? Association “aux captifs la libération” : il y a besoin de structures d'accueil et d'hébergement pour les sans domicile, les prostitué(e)s notamment mineur(e)s. M. Leban : la prostitution des mineurs a été largement évoquée lors de la réunion sur le contrat local de sécurité. M. Mano : Une convention-cadre, passée entre l'État et la Ville de Paris pour cinq ans, prévoit sur l'ensemble du territoire parisien la réalisation de 600 à 800 logements sociaux d’insertion par an, dont 300 en résidences sociales. Les places en centres d'urgence seront augmentées, rénovées et restructurées. Des foyers de travailleurs immigrés seront réhabilités. Le centre Corot accueille dans le 16e des jeunes de moins de 25 ans en grande difficulté. M. Mano essaie de trouver un immeuble dans l'arrondissement pour reproduire cette expérience. 16e page 10