article aire gens du voyage - Mairie du 16e

Transcription

article aire gens du voyage - Mairie du 16e
# 12 Juin/Juillet 2009
Une aire d’accueil pour les gens du voyage dans
le Bois de Boulogne : c’est n’importe quoi !...
Claude GOASGUEN : « Il n’est pas pensable de créer dans un endroit comme le Bois de
Boulogne connu pour la prostitution nocturne, un terrain d’accueil de gens du voyage
avec des risques de délinquance supplémentaires »
Faire cohabiter
dans un espace isolé
la prostitution
connue du Bois de
Boulogne avec une
zone d’accueil des
gens du voyage, est
irresponsable car
augmente le risque
d’une délinquance
déjà suffisamment
présente la nuit
dans le Bois.
La Mairie de Paris a décidé de créer
trois aires d’accueil pour les gens du
voyage dès 2012 dans les 15e, 16e
et 12e arrondissements de Paris.
Cette décision, votée lors de la
séance du conseil de Paris de mai
dernier, prévoit l’implantation dans
le Bois de Boulogne d’un espace
pour 40 caravanes prés de
l’hippodrome de Longchamp.
n
6
A l’annonce de cette décision
Claude GOASGUEN a
immédiatement réagi en publiant
un communiqué faisant valoir les
difficultés qu’occasionnerait
inévitablement le lieu d’implantation
imposé sans avis des maires du 16e
et de Boulogne, pourtant premiers
concernés.
Lors de la présentation de ce projet
au Conseil d’Arrondissement du
16e, puis au Conseil de Paris,
Claude GOASGUEN a rappelé
que dès la présentation de la
délibération en 2004 proposant
des cadres d’aménagement pour les
gens du voyage il s’était élevé
contre cette proposition du Bois de
BOULOGNE comme lieu
d’accueil.
Un dossier inacceptable et
dangereux
En premier lieu, comment croire
une minute que la zone ainsi définie
n’accueillera pas davantage de
caravanes que le nombre prévu.
En effet, comment empêcher la 41e
installation, et à partir de là la 250e
puisque les occupants justifieront
– il paraît que c’est prévu ! – une
nécessité d’hospitalisation à Paris.
Les multiples expériences en
province montrent toutes
qu’il est impossible de stopper
l’accumulation des caravanes.
irresponsable car augmente le risque
d’une délinquance déjà suffisamment
présente la nuit dans le Bois.
Précisément, le Maire de Paris justifie
les emplacements choisis par la
nécessaire proximité des hôpitaux
parisiens pour les besoins de cette
population, et en particulier des
enfants. Or, le 16e arrondissement
ne dispose pas d’hôpitaux.
On oublie les arrondissements
riches d’établissements hospitaliers
comme le 14e ou le 13e. Il faut dire
qu’ils sont dans la majorité
municipale.
Par ailleurs, le choix de l’hippodrome
de Longchamp ne tient pas compte
de l’impossibilité de scolariser les
enfants ainsi accueillis, puisque toutes
les écoles du secteur ont atteint le
maximum autorisé d’enfants par
classe.
Au surplus, c’est encore un
équipement sportif de proximité du
16e arrondissement à qui sera porté
atteinte, puisque la piste cyclable
fréquentée par plusieurs centaines
de personnes chaque jour devra être
dévoyée.
Mais surtout, le choix du Bois de
Boulogne est très mauvais et même
dangereux : faire cohabiter dans un
espace isolé la prostitution connue
du Bois de Boulogne avec une zone
d’accueil des gens du voyage, est
C’est la raison pour laquelle
Claude GOASGUEN a demandé
que soit menée une étude de
sûreté et de sécurité publique sur
les implantations décidées sans
qu’aucune concertation n’ait été
faite avec la municipalité du 16e,
et a saisi le Premier Ministre, le
Ministre de l’Intérieur, le Préfet de
Paris et le Préfet de Police pour
exprimer son mécontentement dans
la mise en œuvre de ce dossier dont
les répercussions sur la vie de
l’arrondissement sont évidentes.
Le Maire de Paris va dépenser
8,4 millions d’euros pour ce
parking réservé aux 40 caravanes,
(210.000 euros par caravane !)
soit l’équivalent de 800 places
de crèches qui auraient été
– elles – bien utiles dans
l’arrondissement !