Fiche Métier Plumassier Télécharger au format PDF
Transcription
Fiche Métier Plumassier Télécharger au format PDF
PLUMASSIER PLUMASSIER PLUMASSIER MÉTIER Matière naturelle utilisée depuis l’Antiquité, la plume est présente dans toutes les cultures et civilisations symbolisant l’appartenance à un clan, la puissance, la virilité, la vaillance au combat mais aussi le pouvoir, la souveraineté, la justice, le rang social, etc. En France, on la retrouve sur les coiffures militaires et les couvre-chefs couvre chefs masculins. À partir du XVIIIème siècle, elle devient un élément de garniture très prisé dans la mode féminine, marque de raffinement et d’élégance, et orne notammentt les chapeaux de la reine Marie-Antoinette Marie Antoinette créés par sa marchande de modes Rose Bertin ou ses coiffures réalisées par son coiffeur personnel, Léonard. Elle ne cessera d’être employée dans la parure provoquant un véritable engouement à la Belle Époque, agrémentant agrémentant les tenues et coiffes des Années Folles, puis, dans une moindre mesure, garnissant chapeaux, bijoux, accessoires de mode et vêtements au cours des décennies suivantes. Également indissociables de l’univers du music-hall, music hall, les costumes et accessoires accessoir en plumes ont, dès le début du XXème siècle, paré les danseuses et meneuses de revues dont les grandes figures telles que Mistinguett, Joséphine Baker ou Zizi Jeanmaire. Confectionnés à partir de plumes variées et colorées, les boas, couronnes et coiffess spectaculaires, gigantesques traînes, éventails démesurés, ont ainsi toujours participé aux fastes des revues, comme en témoignent notamment les dessins d’Erté (1892-1990). (1892 Les plumes ont aussi servi de matière première dans le domaine décoratif. On peut notamment encore admirer des tableaux religieux datant du XVIème siècle réalisés en mosaïque de plumes, technique répandue dans la civilisation précolombienne et particulièrement dans l’art aztèque. En Europe, les plumes étaient parfois employées en élément élément de décor dans l’ameublement et pouvaient par exemple coiffer richement les dais des souverains. Des compositions décoratives réalisées en plumes pouvaient aussi reprendre les peintures représentant des natures mortes de fleurs, d’oiseaux et d’insectes. Héritiers d’un savoir-faire faire multi-séculaire, multi séculaire, les plumassiers reproduisent les gestes minutieux et les techniques spécialisées qu’ils associent à leur créativité et aux tendances de la mode pour inscrire la plume dans l’ornement contemporain. Si le savoir-faire faire du plumassier n’a que très peu évolué au fil du temps, son outillage de base ne s’est pas non plus modifié. Il se compose d’un couteau à parer, tranchant et bien affûté, d’un couteau à friser à lame non tranchante, d’une pince pour saisir les plumes et de ciseaux. La plume est constituée du calamus, partie implantée dans la chair de l’oiseau et couramment appelée le culot, d’une hampe, arête centrale couramment appelée la côte, comportant des barbes elles-mêmes elles mêmes dotées de barbules s’accrochant aux barbes voisines et les maintenant solidaires les unes des autres. Les plumes offrent une palette incroyable de couleurs, de formes et de textures. Le plumassier utilise des plumes d’oiseaux d’élevage : autruche, coq, dinde, poule, oie, faisan, canard, pintade, paon, etc. Elles proviennent principalement de pays étrangers (Afrique du Sud, Israël, Chine, Brésil, Inde et pays d’Europe de l’Est). Pour chaque pièce réalisée, un travail de préparation et de sélection des plumes est indispensable. Les plumes plumes brutes sont d’abord nettoyées à l’eau savonneuse afin de les dégraisser et de les débarrasser de leurs impuretés puis rincées à l’eau claire. Ensuite, elles peuvent être teintes au moyen de teintures à tissus ou bien décolorées ou blanchies ou encore brûlées brûlées (trempées dans une solution basique afin de supprimer les barbules). Une fois séchées, les plumes sont passées au dessus d’une source de vapeur afin de les déployer, de leur redonner volume et souplesse, d’épanouir leurs barbules et de raccrocher leurs leur barbes. L’art de façonner la plume nécessite une connaissance approfondie de la matière, les plumes étant choisies une à une pour créer les effets recherchés. La sélection des plumes est une tâche primordiale qui fait appel au sens de l’observation et à la patience. En effet, toutes les plumes d’un oiseau sont par nature différentes tant au niveau de leur couleur, de leur motif que de leur texture, de leur taille et de leur inclinaison liée à leur implantation sur l’oiseau. Autant que possible, le plumassier plumassier privilégie les couleurs naturelles au détriment de la teinture. Les trois techniques fondamentales en plumasserie sont le collage, la monture et la couture. Dans le passé, s’y ajoutait le tissage. En fonction de la pièce réalisée, le plumassier choisit sit de mettre en œuvre une seule ou plusieurs de ces techniques. Associées à la connaissance des plumes et de leur façon de réagir au façonnage, les différentes techniques de la plumasserie permettent de servir la créativité et d’atteindre l’effet recherché recherché pouvant porter aussi bien sur la texture, sur le volume que sur un motif. La technique de la monture permet de réaliser piquets, plumets et pompons de plumes ou de barbes. Elle consiste à assembler au fil métallique ou de coton différents éléments autour autour d’une tige (fil rigide métallique, côte d’une plume…) en pratiquant le « tourner ». Pour les montures fines composées de barbes de plumes ou de plumes à la côte fine, le fil à enrouler est maintenu entre les doigts de la main droite afin de lui faire subir subir une certaine tension. Ce même fil est pris entre le pouce et l’index de la main gauche, avec la tige que l’on fait tourner rapidement de gauche à droite tout en exerçant un serrage du fil. De cette manière, le fil s’enroule en spirale autour de la tige de façon à maintenir durablement les éléments assemblés. Lorsqu’il réalise des garnitures plus imposantes, le plumassier maintient les éléments dans la main gauche et tourne le fil de la main droite dans un mouvement de moulinet. Cette technique du « tourner to » est également utilisée pour réaliser des moules en ouate de coton qui seront recouverts de plumes ou pour les finitions en habillant la tige d’une couche régulière de matière (fil de rayonne, de coton ou de soie, ruban de papier, gutta…) sur toute sa longueur. Cette technique est le « guiper ». Le collage permet de recouvrir en totalité ou partiellement un support rigide ou souple. Les plumes peuvent être collées directement sur la pièce à emplumer mais aussi sur des « minoches », petits éléments typiques ypiques de la production des ateliers de plumasserie, confectionnés dans un tissu de soutien ou en feutrine, souvent en forme de goutte ou ovale et servant d’éléments de garniture. Entre le pouce et l’index, le plumassier tient le couteau avec lequel il coupe coupe de façon nette la côte de la plume. Tout en maintenant la plume sur la lame du couteau et sous le pouce, il positionne une pointe de colle sur l’envers ou sur l’endroit de la plume en sa base. Il peut aussi encoller toute la surface de la plume en étirant étirant la colle au moyen de son couteau. Il pose ensuite la plume sur le support à recouvrir. Les plumes peuvent être collées en aplat (sur l’endroit de la plume), en relief ou à la « retroussette » (sur l’envers de la plume), côte à côte, l’une sur l’autre, en quinconce, etc. L’avancement du travail et les sens de collage sont déterminés selon l’effet visuel et/ou de texture recherché et doivent s’adapter à la forme de la pièce. Les plumes peuvent être cousues sur un support textile ou en franges sur un ruban an ou un biais de tissu. Le plumassier peut aussi fabriquer différents types de boas. Pour les boas d’autruche, il "décôte" les plumes d’autruche et les dispose sur un métier qui se présente sous la forme d’une planche en bois présentant des rangées de clous clo séparées par un espace sur toute la longueur du métier. Les plumes décôtées sont réparties de chaque côté de cet espace sans clou dans lequel le plumassier insère un gros fil de coton et des plumes de marabout parées destinées à cacher le montage. Les différents ifférents éléments sont ensuite assemblés au point zig-zag zig au moyen d’une machine à coudre munie d’un pied de biche adapté. Le boa encore plat et en arêtes de poisson est alors « frimaté » (tourné au dessus d’une source de vapeur). Il devient ainsi cylindrique cylindrique et se réduit en longueur d’un tiers. Pour les boas "chandelles" réalisés en plumes déchirées d’oie, le plumassier utilise un outil comportant deux bobines dont les fils dévidés vont emprisonner les plumes pour les assembler. Pour les boas "papillons" en plumes de dinde ou pour les boas de coq, le plumassier insère un fil dans la côte de chaque plume puis tourne le boa en le maintenant aux deux extrémités pour lui donner son aspect final. Différentes techniques de façonnage peuvent être utilisées pour modifier l’aspect naturel d’une plume. Le plumassier peut ainsi parer la côte des plumes, redresser les plumes ou les crosser afin de les courber en exerçant de légères pressions le long de la côte avec le couteau à friser, les ébarber (c’est-à-dire (c’est ôter les barbes de la côte), découper les barbes, les friser, les nouer entre elles pour allonger les plumes, etc. Aux techniques traditionnelles se sont ajoutées les techniques modernes : sérigraphie et autres modes d’impression, utilisation du laser pour brûler brûler les barbules suivant un dessin déterminé, etc. Les possibilités de mise en œuvre de la matière sont infinies. FORMATIONS FORMATION INITIALE Niveau V (Niveau équivalent au brevet d'études professionnelles - BEP, au certificat d'aptitude professionnelle - CAP) CAP plumassier, 2 ans. FORMATION PROFESSIONNELLE PROFESSION CONTINUE Il existe une formation complémentaire d’initiative locale (FCIL) dans le domaine des es arts de la mode (broderie, chapellerie, fleurs, plumes) d’une durée d’un an ainsi que des formations non diplômantes, d'une durée d'un à cinq jours permettant de suivre une initiation aux techniques du métier de plumassier. Retrouvez toutes les adresses adresses des organismes de formations initiales et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant notre base de données sur notre site Internet : http://www.instituthttp://www.institut metiersdart.org/ Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site Internet : http://www.institut-metiersdart.org/ http://www.institut Sur le site http://www.moveart.org/, http://www.moveart.org/ retrouvez toutes les adresses des centres de formations en Europe. ENVIRONNEMENT L’histoire du métier de plumassier en France est intimement liée à celle des métiers de fleuriste en fleurs artificielles et de modiste. "Chapeliers de paon" au XIIIème siècle, "plumassiers plumassiers de panaches" au XVIème siècle, la corporation des "maîtres plumassiers, panachiers, bouquetiers et enjoliveurs de Paris" établie sous Henri IV confectionne des ornements de tête, des guirlandes de fleurs, des panaches ou des chapeaux, des bonnets bonnets de mascarades, des bouquets pour les églises… Leurs statuts sont confirmés sous le règne de Louis XIII puis sous celui de Louis XIV. En 1776, les plumassiers et fleuristes se regroupent avec les modistes dans la corporation des "faiseuses ou marchandes de modes". Suite à la Révolution, les corporations sont dissoutes. On distinguera désormais les métiers de plumassier, de fleuriste et de modiste. Les métiers de plumassier et de fleuriste demeureront toutefois très liés et complémentaires. Au début du XXème XXè siècle, ce sont souvent les mêmes ouvrières qui produisent en hiver les fleurs pour les collections d’été et qui confectionnent en été les parures de plumes pour les collections d’hiver. L’apogée de l’activité artisanale liée à la plume se situe à la Belle Belle Époque. La plumasserie acquiert un véritable statut industriel et l’on dénombre, à Paris, près de 800 maisons de plumassiers. La mode des Années Folles accorde encore une place importante à la plume. On recense 425 maisons en 1919. L’après-guerre L’après marque ue le déclin de l’utilisation de la plume dans l’habillement. Le nombre de plumassiers n’a alors cessé de diminuer : 68 maisons en 1950, 33 en 1963, 14 en 1973, 5 en 1980. De nos jours, seules quatre entreprises œuvrent dans le domaine : la maison Lemarié,, fondée en 1880 et appartenant désormais au groupe Chanel, celui-ci celui cherchant à racheter « les doigts d’or » de la haute couture afin de pérenniser le savoir-faire faire des artisans d’art du secteur de la mode; la maison Légeron, fondée en 1880 ; la maison Février, Février, créée en 1929, rachetée par le Moulin Rouge en 2009 et qui est spécialisée dans la confection de costumes de spectacles et music-halls music ; la société Marcy, créée en 1966, spécialisée dans la fabrication d’articles en plumes, dans le traitement et la teinture t des plumes. Parallèlement à ces maisons, un nombre limité de professionnels (moins d’une dizaine) exercent en tant que créateurs indépendants. Bien que le métier soit exercé par un nombre réduit de professionnels, il est pérennisé grâce aux créations créati de haute couture et de prêt-à-porter porter de luxe accessoires, sacs, bijoux, chaussures, etc. Les couturiers qui n’avaient jamais vraiment cessé d’intégrer la plume à leurs collections, la remettent, depuis quelques années, de plus en plus à l’honneur dans dans leurs défilés, rajeunie par des mises en œuvre audacieuses et virtuoses. Le métier est également ancré dans le secteur du spectacle, la plume occupant toujours une place importante dans les costumes des cabarets et music-halls, music dans les costumes de cinéma, a, de théâtre et d’opéra. La plume est aussi utilisée dans le domaine décoratif notamment pour les luminaires, les cadres, les miroirs, etc. L’engouement pour la plume au début du XXème siècle a entraîné une exploitation massive d’oiseaux sauvages, exotiques exotiques et marins. L’usage non raisonné de la plume dans la mode a alors été vivement contesté par nombre de détracteurs. Peu à peu, des réglementations visant à protéger les espèces en danger de disparition ont été rédigées et les plumassiers ont été contraints contrai de s’y conformer. Les plumes d’oiseaux exotiques étant les plus recherchées, les plumassiers transformaient les plumes d’oiseaux d’élevage afin qu’elles ne soient plus identifiables et qu’elles acquièrent par là un aspect exotique. Aujourd’hui, le commerce merce de la plume est régi par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) ou Convention de Washington. Signée en 1973 par les représentants de 80 pays et entrée en vigueur en 1975, elle elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles elles appartiennent. Les plumes utilisées dans le cadre de l’activité plumassière proviennent d’oiseaux d’oisea domestiques, élevés pour leur plumage, leur duvet, leur peau ou leur chair. ORGANISME PROFESSIONNEL PROFESSION Syndicat national des fabricants et grossistes en chapellerie, mode, fleurs, plumes et accessoires, 53 rue Sainte-Anne, Anne, 75002 Paris Tél. : 01 44 56 02 99.. Fax : 01 47 42 84 64. [email protected] http://www.chap-synd.com synd.com Le syndicat regroupe trois activités autrefois indépendantes : chapellerie, mode, fleurs et plumes. lumes. Les adhérents représentent la gamme de la production française : articles de sport, campagne, ville, soir, cérémonie et mariage, prêt-àprêt porter, haute-couture, couture, éventails et accessoires de tête. SALONS ET MANIFESTATIONS MANIFESTAT Ethical Fashion Show, à Berlin, Annuel, Juillet, Tél. : +49 69 75 75 5855 [email protected] http://ethicalfashionshowberlin.c http://ethicalfashionshowberlin.com/ Cet événement a vocation de faire connaître la mode éthique qui intègre les dimensions économiques, humaines et environnementales. Il regroupe des créateurs engagés dans la préservation de l’environnement et soucieux de valoriser les savoir-faire des cultures du monde entier. Ce salon permet de mettre en avant auprès des acheteurs la créativité et le savoirsavoir faire des marques présentes grâce à des show-rooms show rooms présentant des créateurs venus du monde entier, des tables rondes sur les thèmes de l’habillement, l’habillem du savoir-faire faire et du textile, des défilés couture et sportswear et un espace d’exposition et de vidéo projection. Made in France, Salon de la Haute Façon, à Paris, Annuel, printemps, PVManufacturing, 24, rue Saint Victor, 75005 Paris. Tél. : 01 70 60 73 70. Fax : 01 70 60 73 71. [email protected] http://www.salonmadeinfrance.com Ce salon réservé aux professionnels regroupe regroupe des entreprises de la haute façon française présentant des savoir-faire savoir faire de tradition liés à des techniques innovantes dans les domaines de l’habillement, de la maroquinerie, de la chaussure, du linge de maison et de l’accessoire de luxe et haut de gamme. Who’s Next - Prêt-à--porter Paris, à Paris, Biannuel, janvier/septembre, WSN Developpement, 27-29 27 rue Guénégaud, 75006 Paris. Tél. : 01 40 13 74 83. [email protected] http://www.whosnext.com w.whosnext.com Salon professionnel et international du prêt-à-porter prêt porter : vêtements et accessoires du prêt-à-porter porter masculin et féminin. Il se décline en différents univers complémentaires, proches de l’évolution du marché : Private,, qui intègre les marques exposant auparavant au salon Prêt-à-porter Prêt Paris ; Fame, dédié à la mode féminine créative présentant des produits exclusifs et haut de gamme ; Première classe, qui présente une sélection de créateurs en accessoires ; Le Cube, dédié ié à la maroquinerie et à la bagagerie ; Mr Brown, dédié à l'offre urbaine et à la mode masculine et Mess Around, qui regroupe les professionnels du marché de la chaussure. Première Classe à Paris, Quadri-annuel, annuel, mars/octobre (Jardins des Tuileries) et janvier/septembre janvier/septembre (Porte de Versailles), WSN Developpement, 27-29, 27 rue Guénégaud, 75006 Paris. Tél. : 01 40 13 74 83 [email protected] classe.com http://www.premiere--classe.com Organisé dans le cadre de « Paris capitale de la création » le salon professionnel Première Classe présente une sélection de créateurs en accessoires (bijoux, sacs, chaussures, chapeaux) répondant à des critères de qualité et de créativité. Il est intégré à l’évènement Who’s Next pour les sessions de janvier et juillet. Première Vision Paris Biannuel, février, septembre Premiere Vision SA - 59 quai Rambaud CS 30162 69285 Lyon Cedex 02 Tél. : 04 72 60 65 00 [email protected] http://www.premierevision.com/ Première Vision Paris réunit les professionnels de la filière mode autour de 6 salons : Yarns (matière première), Fabrics (tissus d’habillement), Leather (cuir et fourrure), Designs (dessin et création textiles), Accessories (accessoires et composants mode & design), Manufacturing (confection à façon). Workshop Paris, à Paris, Biannuel, mars/octobre, Workshop Fashion Agency, 29 bis rue des Francs Bourgeois, 75004 Paris. Tél. : 01 44 54 10 90. [email protected] http://www.workshopfashionagency.com Ce salon professionnel regroupe marques reconnues et nouveaux créateurs talentueux en prêt-à-porter porter et accessoires qui présentent leur collection à des acheteurs internationaux. Il se tient pendant la semaine des défilés de prêt-àprêt porter créateurs à Paris. Au sein des salons membres de « Paris capitale de la création », le caractère particulier de Workshop tient à la sélectivité des collections qui y sont exposées et au raffinement de son cadre et de son organisation. T-Mode à Paris, Tél. : 06 75 09 75 49. [email protected] https://salontmode.wordpress.com/ http://www.saloncourtcircuit.com Salon entièrement tièrement dédié aux vêtements et à l’accessoire de mode, ce salon est un rendez-vous vous entre le public et les jeunes créateurs. Court circuit, à Paris, Tél. : 06 75 09 75 49. [email protected] http://www.saloncourtcircuit.com Créé en décembre 1996 sous le nom "Les Puces de l'Art", le salon Court circuit permet de révéler au grand public des créateurs dans les domaines domaines de la mode, de la décoration et de l’art contemporain. Grâce à une couverture médiatique importante, le salon est devenu itinérant et a lieu chaque trimestre sur la durée d'un week-end. end. Court circuit s’est imposé comme le salon de la création mais aussi comme un tremplin pour les jeunes talents d’aujourd’hui et un show-room show pour les créateurs français ou étrangers déjà confirmés. Court circuit s’associe au magazine «Maison créative» afin de développer sur de nombreux salons en province des «pôles créateurs». créateu CONCOURS Talents de mode, Annuel, septembre, Concours Talents de Mode, Village des Créateurs, Passage Thiaffait, 19, rue René Leynaud, 69001 Lyon. Tél. : 04 78 27 37 21. [email protected] http://www.talentsdemode.com Créé à l’initiative du Village des Créateurs, la structure de référence pour fédérer et accompagner les marques de mode, décoration et design en Rhône-Alpes, Rhône le concours Talents de mode a pour vocation de promouvoir la création dans le domaine de la mode et de soutenir l’implantation et le développement de nouvelles entreprises de mode dans le Village des Créateurs de Lyon. Les candidats retenus sur dossier présentent leur projet devant un un jury présidé par une personnalité de la mode. Le lauréat bénéficie d’un accompagnement au développement de son entreprise, d’un atelier-boutique atelier boutique du Village des Créateurs (offert les douze premier mois et financé à 50% les onze mois suivants) et reçoit la somme de 5000 euros. La Fédération française de Prêt-à-porter Prêt porter féminin offre à l’un des participants un espace sur un salon professionnel de mode à Paris. Le prix Coup de cœur du jury se voit offrir une adhésion au Village de Créateurs et à ses différents services d’accompagnement pendant un an. Les ambassades des Catherinettes, Annuel, novembre, Lycée Octave Feuillet, 9, rue Octave Feuillet, 75116 Paris. Tél. : 01 45 20 41 47. feuillet.scola.ac-paris.fr http://lyc-octave-feuillet.scola.ac Ce concours est ouvert aussi bien aux professionnels (modistes, chapeliers, maisons de haute couture) qu’aux élèves des lycées professionnels et écoles de mode de Paris ou issus du Greta de la mode et des cours municipaux de la ville v de Paris. Les chapeaux ou coiffes, réalisés dans l’esprit de la tradition des catherinettes, sont exposés puis présentés au cours d’un défilé à un jury composé de professionnels et de personnalités. À l’issue de la délibération du jury et du vote du public, ublic, différents prix sont attribués : le Prix amateurs, le Prix jeunes professionnels, le Prix professionnels et le Prix du public. Concours Jeunes Créateurs Who’s next, Biannuel, janvier/septembre, Who’s next, 27-29 29 rue Guénégaud, 75006 Paris. Tél. : 01 40 13 74 83. [email protected] http://www.whosnext.com Ce concours en ligne est ouvert aux jeunes créateurs de mode et d’accessoires. À l’issue d’une sélection des dossiers envoyés sur le blog du salon Who’s next (http://www.whosnextblog.com http://www.whosnextblog.com), ), les lauréats ont l’opportunité d’exposer sur ce salon, bénéficiant d’un stand gratuit pour leur première session et du forfait Jeunes Créateurs pendant les deux sessions suivantes afin de leur permettre d’installer leur marque et de lui donner une visibilité auprès des professionnels du secteur. Prix Avenir Métiers d’Art - INMA Annuel, remise de prix : date variable. Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours. Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. [email protected] france.org http://www.institut-metiersdart.org metiersdart.org Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur valeur de jeunes talents, futurs acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP au niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et leur maîtrise technique. Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages avantages du CLUB Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des professionnels, visite de musées, ateliers, etc. Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix. Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de communication et de promotion. SOURCES D’INFORMATIONS D’INFORMATIO ORGANISME Maison du Savoir-Faire Faire et de la Création, Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, 16 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris Tél. : 01 44 94 70 80 http://www.maisondusavoirfaire.com/ Créée à l’initiative de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin (FFPAPF), de l’Union Française des Industries de l’Habillement (UFIH) et du Groupement de la Façon Française (GFF), cette maison est un espace de 200 m2 unique en Europe. La Maison du d Savoir-Faire Faire et de la Création permet de : recenser les acteurs du tissu industriel français via le dispositif clé qu’est la Plateforme des Façonniers ; promouvoir le rayonnement du Made in France ; favoriser le dialogue entre les donneurs d’ouvrage et les les fabricants ; organiser des rencontres du savoir-faire faire sur des thématiques « business » ; orienter, accompagner, et conseiller les donneurs d'ordre en fonction de leurs objectifs et de leurs contraintes/cahiers des charges ; saisir des opportunités locales local et internationales d’affaires. LIEUX RESSOURCES Atelier-musée musée du chapeau, 31 rue Martouret, 42140 Chazelles-sur-Lyon. Chazelles Tél. : 04 77 94 23 29. Fax : 04 77 54 27 75. http://www.museeduchapeau.com Créé en 1983, l’atelier-musée musée du chapeau a pour mission la conservation de la mémoire de l’activité de chapellerie à Chazelles-sur-Lyon. Chazelles Lyon. Il organise des visites retraçant quatre siècles de tradition chapelière : ateliers reconstitués, machines en fonctionnement, vidéoo et démonstration de mise en forme du chapeau à la vapeur. Il a également pour objectif de faire découvrir les métiers de la mode (modiste, fleuriste en en fleurs artificielles, plumassier…) et les métiers associés (formier, chapelier détaillant…). Il expose expose une riche collection de chapeaux datant de la fin du XVIIIème siècle à nos jours. Depuis 1998, l’atelier-musée l’atelier du chapeau est entré dans une phase active de conservation de certains savoir-faire savoir avec le développement d’un centre de formation en mode et chapellerie, la mise en place d’un atelier de production intégré et l’organisation des Rencontres internationales du chapeau. L’atelier-musée musée du chapeau est doté d’un centre de documentation dont le fonds, consultable sur rendez-vous, vous, est constitué de revues revues et d’ouvrages spécialisés dans les secteurs de la mode et chapellerie et dans les techniques et savoirsavoir-faire associés. Le site accueille également des ateliers de créateurs et un espace boutique. Bibliothèque et centre de documentation du Musée Galliera, Musée de la mode et du costume de la ville de Paris, Palais Galliera, 10, avenue Pierre 1er de Serbie, 75116 Paris. Tél. : 01 56 52 86 00. http://www.palaisgalliera.paris.fr/ //www.palaisgalliera.paris.fr/ La bibliothèque et le centre de documentation du musée Galliera sont spécialisés dans l'histoire de la mode et du costume civil occidental, de l'antiquité à nos jours. Leur accès est uniquement réservé aux étudiants, chercheurs chercheurs et professionnels, sur rendez-vous. rendez Le fonds, très riche, est constitué d’ouvrages, de monographies, de périodiques de mode datant de 1830 à nos jours, de catalogues d’expositions, de catalogues publicitaires et commerciaux, de dossiers documentaires sur sur les marques, couturiers et créateurs des années 80 à nos jours. Bibliothèque de l’Institut français de la mode (IFM), 36, quai d’Austerlitz, 75013 Paris. Tél. : 01 70 38 89 89. [email protected] paris.com http://www.ifm-paris.com paris.com Créé en 1986, l'Institut 'Institut français de la mode est le centre de formation et d'expertise des professionnels de la mode et du textile. Il comprend deux grands pôles d'activité : le pôle formation, recherche et le Centre textile de conjoncture et d’observation (CTCOE). L'IFM L conduit une politique de diversification vers d'autres secteurs à forte valeur ajoutée créative : accessoires, cosmétiques, maison, design. Le Centre de documentation dispose d'un fonds documentaire unique en Europe. Il est constitué d'informations, de données données chiffrées, textuelles et iconographiques sur les marchés et acteurs internationaux du textiletextile-habillement, de la mode et des secteurs connexes, du stade de la création à celui de la distribution. Centre de documentation du Musée de la mode et du textile, textile, Les Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli, 75001 Paris. Tél. : 01 44 55 58 57. [email protected] http://www.lesartsdecorati http://www.lesartsdecoratifs.fr Fruit du regroupement des fonds des Arts décoratifs et de l'Union française des arts et des costumes, les collections permettent de retracer les grandes lignes de l'évolution du costume. Le centre de documentation de la mode et du textile, accessible sur rendez-vous, vous, est doté d’un riche fonds constitué d’ouvrages, de revues, de dossiers documentaires, d’un cabinet d’estampe, d’une photothèque et d’une tissuthèque. Maison méditerranéenne des métiers de la mode 19 rue Fauchier, CS 90348, 13215 Marseille Cedex 02 Tél. : 04 91 14 92 04 [email protected] http://www.m-mmm.fr/ mmm.fr/ Ce centre a pour mission de collecter, conserver et mettre à disposition du public de nombreux documents concernant la mode. Accessible sur rendezrendez-vous, il accueille des étudiants, des chercheurs et des professionnels du secteur. PRESSE C+ Accessoires, Bimestriel, C+ Accessoires, 49, rue Ampère, 75017 Paris. Tél. : 01 40 24 09 07. [email protected] http://cplusaccessoires.com C+ accessoires présente les tendances de la saison, des portraits de professionnels, un dossier spécial, une enquête. Fashion Daily News, Hebdomadaire, Éditions Larivière, 6 rue Olof Palme, Palme 92587 Clichy Cedex. Tél. : 01 47 56 54 00 Actualités sur le prêt-à--porter, porter, les défilés, la lingerie, les fibres textiles ainsi que les tendances de la consommation ou de la distribution. Service de petites annonces. Le Journal du textile, Hebdomadaire, Le Journal du textile, 61, rue de Malte, 75541 7 Paris Cedex 11. Tél. : 01 43 57 21 89. Fax : 01 47 00 08 35. [email protected] http://www.journaldutextile.com/ Panorama de l’actualité textile, textile, suivi de l’évolution du marché et des entreprises, salons et manifestations, dossiers thématiques, offres et demandes d’emploi dans toute la filière. SITES INTERNET http://www.cites.org Le site de la Convention de Washington permet de consulter les données réglementaires relatives aux espèces de faune ou de flore protégées dans tous les pays. La base de données en ligne offre la possibilité de rechercher une espèce par nom scientifique et de consulter les élevages, les instructions, les décisions communautaires, les avis scientifiques et les quotas. Le site permet également d'effectuer des demandes de permis d'importation, de permis d'exportation, de certificats de réexportation et de certificats intracommunautaires. intrac http://www.maisondusavoirfaire.com/ La Plateforme des Façonniers recense, depuis 2004, les acteurs du tissu industriel français et favorise la mise en relation entre les façonniers, fabricants, prestataires de service ou fournisseurs de matières et les donneurs d’ouvrage. Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à l’exhaustivité. POUR EN SAVOIR PLUS… Consultez le Centre de ressources ressources de l’Institut National des Métiers d’art, une ressource unique sur les métiers d’art : - Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son site internet. - Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et plus de 750 films sur ce secteur. Institut National des Métiers d’art, 23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85 Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures [email protected] france.org http://www.institut http://www.institut-metiersdart.org/ © INMA - 2015