Quel avenir pour les métiers de la restauration collective
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Quel avenir pour les métiers de la restauration collective
Quel avenir pour les métiers de la restauration collective ? Comprendre et agir aujourd'hui pour relever les défis de demain 2010 Hôtellerie - Restauration & Activités de loisirs Étude prospective ÉTUDE PROSPECTIVE ÉTUDE PROSPECTIVE Sommaire Préambule : Contexte et objectifs de l’étude - Rappels A. ÉTUDE QUANTITATIVE ........................................................................ p. 04 Méthodologie de l’étude quantitative .......................................................... p. 07 Échantillon interrogé .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 09 I. Analyse des résultats de l’étude quantitative* ........................... p. 10 1.Caractéristiques des restaurants de collectivités .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10 Ensemble des collectivités F CUS Société en restauration concédée (SRC) 2.État des lieux des emplois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22 Ensemble des collectivités F CUS Société en restauration concédée (SRC) 3.Tendances d’évolution des emplois et besoins en formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 48 Ensemble des collectivités F CUS Société en restauration concédée (SRC) 4.Tendances générales d’évolution de la restauration collective. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 58 Ensemble des collectivités F CUS Société en restauration concédée (SRC) II. Synthèse .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 92 L’essentiel.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 92 *N B : ces résultats sont analysés sur l’ensemble des collectivités ainsi qu’au travers d’un focus sur les SRC (Sociétés de Restauration Concédée) 3 B. ÉTUDE QUALITATIVE .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Méthodologie de l’étude qualitative Échantillon interrogé I.Analyse des résultats de l’étude qualitative .............................................................. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 98 p. 99 p. 100 p. 101 1.Identification des phénomènes marquants des 10-15 dernières années.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 101 2.Les constats : organisation actuelle du service de restauration et profils des responsables selon les secteurs.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 109 3.Analyse des contraintes et axes d’évolution de la restauration collective. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 114 II.Bilan de l’analyse qualitative ........................................................................ p. 132 1.Synthèse des grandes tendances d’évolution de la restauration collective. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 132 Conclusions .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Conclusion générale .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 138 p. 140 ÉTUDE PROSPECTIVE Introduction Le Fafih – OPCA de l’Industrie hôtelière a souhaité réaliser une étude prospective sur l’avenir de la restauration collective à l’horizon 2020. CHD EXPERT, société d’étude spécialisée sur les marchés de la Consommation Hors Domicile, a été chargée de la réaliser. Les objectifs quantitatifs de l’étude consistaient à : • Mesurer les évolutions prévues dans les collectivités françaises dans les prochaines années et notamment au niveau de l’organisation du travail de restauration et des emplois occupés, • Mesurer la perception des évolutions générales de la restauration collective par ses acteurs et hiérarchiser les craintes et les attentes, • Évaluer les perspectives d’évolution par type d’emploi, quantitatives et qualitatives, • Déterminer si les emplois repères sont en phase avec les grandes tendances d’évolution de la restauration collective à 10-15 ans. 4 Les objectifs qualitatifs de l’étude consistaient à : • Identifier les grands axes d’orientation des évolutions du secteur de la restauration collective en France pour les 10 à 15 prochaines années, • Comprendre et hiérarchiser les facteurs sous-tendant ces évolutions, • Déterminer les répercussions concrètes de ces évolutions pour les employés du secteur : organisation du travail, tâches, compétences, besoins de formation, etc. • Préciser les répercussions quantitatives de ces évolutions sur les emplois : de plus en plus ou de moins en moins d’emplois occupés selon les métiers, • Identifier les atouts, les manques et les besoins des emplois du secteur de la restauration collective en France par rapport à ces évolutions. Ce document présente l’ensemble des résultats de cette étude. Rappels On date classiquement le début de la restauration collective au 13 juillet 1913 avec l’obligation faite aux employeurs de mettre à disposition du personnel un local avec un minimum d’hygiène pour la préparation des repas mais son histoire est beaucoup plus ancienne. Pourtant elle a longtemps peiné à se construire une identité face à la restauration commerciale. C’est désormais chose faite mais certains aspects de cette activité sont encore mal connus. D’où les quelques précisions qui suivent : La restauration collective s’adresse aux personnels et aux usagers des collectivités privées et publiques afin de leur permettre de déjeuner sur place à prix réduit. Elle recouvre un champ d’activité très diversifié. Cette variété concerne notamment : Les segments d’activité dans lesquels elle s’exerce : > l’enseignement (crèches, maternelles, primaires, collèges, lycées, universités, écoles supérieures, formation continue, IME, CAT, centres de découverte), > la santé (hôpitaux, cliniques, centres de remise en forme), > le travail ( entreprises et administrations), > le 3ème âge (maison de retraite ou foyer résidence, maintien à domicile), Les modes de gestion > concédée à une société de restauration : la collectivité achète les repas à une entreprise commerciale. Ce système représente seulement 32 % de la restauration collective mais il est le plus connu du grand public. > directe, ou dite autogérée : restaurants autonomes gérés directement par les établissements qui les abritent ou par la collectivité qui en a la responsabilité Les modes de distribution : > directe : les plats sont consommés sans délai, à proximité immédiate du lieu où ils sont préparés > différée : ils sont préparés dans une cuisine dite « centrale » et sont ensuite acheminées vers des restaurants dits « satellites » Les modes de conditionnement des aliments : Les plats préparés en cuisine centrale peuvent être acheminés vers les restaurants satellites en liaison froide ou liaison chaude. > liaison chaude : les aliments sont conditionnés dès la fin de la cuisson et conservés à une température à coeur supérieure à + 63 °C jusqu’au moment de leur consommation, qui doit intervenir le jour même de la cuisson. Ce type de liaison ne peut être utilisé que pour les plats servis chaud, et uniquement en cas de discontinuité dans l’espace entre préparation et consommation. > liaison froide : dès la fin de leur cuisson ou préparation, les aliments sont conditionnés, refroidis, stockés et transportés sous régime du froid positif (liaison froide réfrigérée) ou du froid négatif (liaison froide surgelée, beaucoup plus rare). Les plats à servir chauds sont remis en température immédiatement avant distribution au consommateur final. 5 ÉTUDE PROSPECTIVE A. Étude quantitative 6 Méthodologie La phase quantitative d’étude est réalisée sous forme de 3 enquêtes : 1. Une enquête par téléphone auprès des responsables de restauration, gérants et chefs de cuisine des différents segments de la restauration collective, 2. U ne enquête complémentaire par Internet auprès des responsables de restauration, gérants et chefs de cuisine en collectivités membres du Panel Collectivités de CHD EXPERT, 3. U ne enquête par téléphone auprès d’un échantillon de décideurs financiers, directeurs d’établissements indépendants, ou personnes participant à l’élaboration des cahiers des charges et des appels d’offres, parmi les collectivités et entreprises clientes des sociétés de restauration collective (restauration concédée). Au total, 935 entretiens de responsables de restauration collective ont été réalisés pour cette phase quantitative de l’étude, entre novembre et décembre 2009. Les résultats des deux enquêtes par téléphone et Internet sont présentés conjointement (page suivante : détail de la répartition des enquêtes selon la méthode téléphonique ou on-line). En parallèle, 49 entretiens de clients des sociétés en restauration concédée (SRC) ont été menés par les enquêteurs les plus expérimentés de notre centre d’appels. Les entretiens téléphoniques ont été réalisés par des enquêteurs professionnels CHD EXPERT, dans nos propres structures, à l’aide d’un questionnaire d’enquête (adapté à chacun des trois types d’enquête) préalablement validé par le Fafih et le SNRC. 7 ÉTUDE PROSPECTIVE Échantillon interrogé Segment d’activité Effectifs % Une école, un collège, un lycée, un groupe scolaire ou un établissement d'enseignement supérieur ou spécialisé 273 29,2 % Un hôpital, une clinique, une autre collectivité de la santé 254 27,2 % Une maison de retraite, une autre collectivité sociale ou du 3 âge 159 17,0 % Un restaurant d'entreprise ou d'administration 150 16,0 % Une cuisine centrale avec au moins 2 satellites 99 10,6 % 935 100 % ème Total Répartition par méthode d’enquête selon les segments d’activité Internet Enseignement 119 Téléphone 43,6 % 154 Total 56,4 % 273 Cliniques et hôpitaux 27 10,6 % 227 89,4 % 254 3ème âge 30 18,9 % 129 81,1 % 159 Travail 23 15,3 % 127 84,7 % 150 Cuisine centrale 41 41,4 % 58 58,6 % 99 240 25,7 % 695 74,3 % 935 Total Mode de gestion 8 Ensei- Cliniques hôpignement ettaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Autogérée par l'établissement 63,0 % 60,2 % 64,2 % 33,3 % 52,5 % 56,6 % Concédée à une société de restauration collective (SRC) 36,6 % 39,8 % 35,8 % 66,7 % 34,3 % 41,9 % 13,1 % 1,4 % La cuisine centrale appartient en propre à une société de restauration collective NSP - RR 0,4 % Total 273 0,1 % 254 159 150 99 935 Statut public/privé selon l’activité Ensei- Cliniques hôpignement ettaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Privé 30,8 % 40,9 % 66,7 % 75,3 % 30,3 % 46,7 % Public 68,9 % 59,1 % 31,4 % 24,7 % 69,7 % 52,8 % NSP - RR 0,4 % Total 273 1,9 % 254 159 0,4 % 150 99 935 Statut public/privé selon le mode de gestion Autogérée par l'établissement Concédée à une SRC La cuisine centrale appartient en propre à une SRC Privé 28,2 % 70,9 % 76,9 % 46,7 % Public 71,6 % 28,6 % 23,1 % 52,8 % NSP - RR 0,2 % 0,5 % 529 392 Total NSP - RR Total 100,0 % 0,4 % 1 935 13 Activité Effectifs % Enseignement 100 24,7 % Cliniques et hôpitaux 101 24,9 % 3 57 14,1 % Travail 100 24,7 % Cuisine centrale 47 11,6 % 405 100,0 % ème âge Total Statut public/privé selon l’activité Ensei- Cliniques et gnement hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Privé 65,0 % 73,3 % 64,9 % 84,0 % 59,6 % 71,1 % Public 35,0 % 26,7 % 31,6 % 16,0 % 40,4 % 28,4 % NSP - RR 3,5 % Total 100 101 57 0,5 % 100 47 405 9 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 1. Caractéristiques des restaurants de collectivités 1.1. Ensemble des collectivités Dépendance à une cuisine centrale Selon l’activité Base : 835 répondants (Total établissements hors cuisine centrale) 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 91,8 % 85,3 % 92,7 % 86,2 % 79,9 % 30 % 20 % 10 % 20,1 % 14,7 % 8,2 % 0 % Enseignement 10 Cliniques et hôpitaux 3ème âge 13,8 % 7,3 % Total Travail Les établissements situés dans le domaine de la santé sont proportionnellement plus nombreux à dépendre d’une cuisine centrale pour la préparation de leur repas (20 % contre 7 % en restauration d’entreprise). Selon le mode de gestion Base : 835 répondants (Total établissements hors cuisine centrale) 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 81,3 % 89,9 % 86,2 % 30 % 20 % 10 % 0 % 10,1 % Autogérée par l’établissement 18,7 % Concédée à une société de restauration collective (SRC) 13,8 % Total Les établissements autogérés sont proportionnellement deux fois moins nombreux à dépendre d’une cuisine centrale pour la préparation de leur repas (10 % contre 19 % en secteur concédé). Préparés sur place, dans l’établissement Préparés en cuisine centrale antitative Focus sur le mode de liaison Mode de liaison selon l’activité Base : 115 répondants Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Total Servis en liaison froide 82,5 % 92,2 % 84,6 % 54,5 % 84,3 % Servis en liaison chaude 5,0 % 5,9 % 15,4 % 36,4 % 9,6 % Servis en liaison mixte 12,5 % 2,0 % 9,1 % 6,1 % 40 51 11 115 Total 13 Mode de liaison selon le mode de gestion Autogérée par l'établissement Concédée à une société de restauration collective (SRC) Total Servis en liaison froide 85,4 % 83,6 % 84,3 % Servis en liaison chaude 10,4 % 9,0 % 9,6 % Servis en liaison mixte 4,2 % 7,5 % 6,1 % 48 67 115 Total On note que 36 % des établissements du travail sont servis en liaison chaude contre seulement 10 % au global. Nombre de repas préparés par jour Selon l’activité Base : 935 répondants (Total établissements hors NSP - RR) Cuisine centrale 11 Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Moins de 50 2,6 % 0,8 % 7,5 % 3,3 % De 50 à 100 8,8 % 7,1 % 17,6 % 14,7 % 1,0 % 9,9 % De 101 à 200 10,6 % 11,0 % 27,0 % 28,0 % 7,1 % 15,9 % Total 2,8 % De 201 à 300 13,2 % 14,2 % 23,3 % 18,7 % 2,0 % 14,9 % De 301 à 500 24,2 % 13,4 % 18,2 % 17,3 % 15,2 % 18,2 % De 501 à 1 000 30,4 % 22,4 % 4,4 % 10,0 % 28,3 % 20,3 % De 1 001 à 2 000 7,7 % 16,5 % 1,9 % 6,0 % 16,2 % 9,7 % Plus de 2 000 2,2 % 14,1 % 2,0 % 30,3 % 8,0 % NSP - RR 0,4 % 0,4 % 273 254 Total 0,2 % 159 150 99 935 En moyenne, 643 repas sont préparés par jour. ’est dans les cuisines centrales que le nombre de repas servis est le plus important C (1290 en moyenne par jour contre 249 pour les établissements du 3ème âge). ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 1. Caractéristiques des restaurants de collectivités - Ensembl Nombre moyen de repas Cuisine centrale 1 290 Cliniques et hôpitaux 886 Enseignement 554 Travail 386 3ème âge 249 Selon le mode de gestion Base : 935 répondants (Total établissements hors NSP - RR) La cuisine centrale appartient en propre à une société de restauration collective Autogérée par l'établissement Concédée à une SRC 2,6 % 3,1 % De 50 à 100 8,1 % 12,5 % 7,7 % 9,9 % De 101 à 200 11,0 % 22,4 % 23,1 % 15,9 % De 201 à 300 12,7 % 18,4 % De 301 à 500 17,0 % 19,9 % 15,4 % 18,2 % De 501 à 1 000 23,8 % 15,6 % 23,1 % 20,3 % 12 Moins de 50 NSP - RR Total 2,8 % 14,9 % De 1 001 à 2 000 12,9 % 5,4 % 15,4 % 9,7 % Plus de 2 000 11,7 % 2,8 % 15,4 % 8,0 % NSP - RR 0,2 % Total 529 392 13 100,0 % 0,2 % 1 935 En moyenne, 643 repas sont préparés par jour. Ce sont les établissements concédés à une SRC qui servent le moins de repas par jour (437 en moyenne contre 643 au global). e des collectivités antitative Nombre moyen de repas La cuisine centrale appartient en propre à une SRC 891 Autogérée par l’établissement 790 Concédée à une société de restauration collective (SRC) 437 Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 835 répondants (Total établissements hors cuisine centrale) Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Moins de 50 2,2 % 8,7 % 3,1 % De 50 à 100 10,7 % 13,0 % 11,0 % De 101 à 200 17,2 % 15,7 % 17,0 % De 201 à 300 17,6 % 8,7 % 16,4 % De 301 à 500 20,3 % 7,8 % 18,6 % De 501 à 1 000 20,6 % 12,2 % 19,4 % De 1 001 à 2 000 8,1 % 14,8 % 9,0 % Plus de 2 000 3,2 % 19,1 % NSP - RR 0,1 % Total 720 5,4 % 0,1 % 115 835 Les établissements qui préparent leur repas en cuisine centrale servent davantage de repas que les établissements qui préparent leur repas sur place (881 contre 516). Nombre moyen de repas Base : 834 répondants (Total établissements hors cuisine centrale et NSP - RR) Préparés en cuisine centrale 881 Préparés sur place, dans l’établissement 516 En moyenne, 566 repas sont servis par jour. 13 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 1. Caractéristiques des restaurants de collectivités - Ensembl Nombre de jours d’ouverture Selon l’activité Répondants Moyenne Cliniques et hôpitaux 254 361 3ème âge 158 356 Cuisine centrale 95 299 Travail 134 263 Enseignement 244 200 885 294 Total Logiquement ce sont les hôpitaux et cliniques qui sont ouverts le plus de jours dans l’année : 361 jours contre 200 pour l’enseignement. Selon le mode de gestion Répondants Moyenne La cuisine centrale appartient en propre à une SRC 13 309 Concédée à une société de restauration collective (SRC) 355 299 Autogérée par l'établissement 517 291 885 294 Répondants Moyenne Préparés sur place, dans l'établissement 686 292 Préparés en cuisine centrale 104 307 790 294 Total Selon la dépendance à une cuisine centrale 14 Total e des collectivités antitative Nombre de repas préparés par an Selon l’activité Base : 884 répondants (Total des établissements ayant répondu aux nombres de repas servis par jour et au nombre de jours d’ouverture dans l’année) Cuisine centrale 385 964 Cliniques et hôpitaux 321 230 Enseignement 114 421 Travail 106 412 3ème âge 88 725 En moyenne, les établissements servent 197 000 repas par an. Cela représente 386 000 repas par an en cuisine centrale, contre 88 700 pour les établissements du 3ème âge. Selon le mode de gestion Base : 884 répondants (Total des établissements hors cuisine centrale ayant répondu aux nombres de repas servis par jour et au nombre de jours d’ouverture dans l’année) La cuisine centrale appartient en propre à une SRC 286 064 Autogérée par l’établissement 238 976 Concédée à une société de restauration collective (SRC) 132 687 Comme précédemment ce sont les cuisines centrales appartenant à une SRC qui préparent le plus de repas par an : 286 000 contre 132 700 pour les établissements concédés à une SRC. Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 789 répondants (Total des établissements ayant répondu aux nombres de repas servis par jour et au nombre de jours d’ouverture) Préparés en cuisine centrale 329 413 Préparés sur place, dans l’établissement 150 670 Les établissements qui préparent leur repas en cuisine centrale proposent deux fois plus de repas que les établissements qui préparent sur place. 15 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 1.2. F CUS Sociétés en Restauration Concédée (SRC) Dépendance à une cuisine centrale Selon l’activité Base : 358 répondants (Total des établissements concédés hors cuisine centrale) 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 86,1 % 92 % 86 % 81,3 % 63 % 37 % 13,9 % 10 % 14 % Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge 18,7 % 8 % 0 % Total Travail Globalement 81 % des établissements concédés préparent leur repas sur place. uasiment l’intégralité des établissements concédés situés dans le secteur du travail préparent Q leur repas sur place (92 %) . 16 Focus sur le mode de liaison Mode de liaison selon l’activité Base : 67 répondants (Total des établissements concédés préparant leur repas dans une cuisine centrale) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Total Servis en liaison froide 86,5 % 92,9 % 87,5 % 50,0 % 83,6 % Servis en liaison chaude 2,7 % 7,1 % 12,5 % 37,5 % 9,0 % Servis en liaison mixte 10,8 % 12,5 % 7,5 % 8 67 Total 37 14 8 50 % des établissements concédés du travail qui ont recours à une cuisine centrale sont servis en liaison froide contre 84 % au global. antitative Nombre de repas préparés par jour Selon l’activité Base : 405 répondants (Total des établissements concédés) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Moins de 50 5,0 % 2,0 % 5,3 % 2,0 % De 50 à 100 12,0 % 9,9 % 17,5 % 17,0 % 2,1 % 12,3 % De 101 à 200 17,0 % 16,8 % 33,3 % 32,0 % 12,8 % 22,5 % De 201 à 300 12,0 % 23,8 % 21,1 % 22,0 % 4,3 % 17,8 % De 301 à 500 21,0 % 20,8 % 19,3 % 16,0 % 23,4 % 19,8 % De 501 à 1 000 26,0 % 14,9 % 1,8 % 9,0 % 27,7 % 15,8 % De 1 001 à 2 000 5,0 % 9,9 % 1,8 % 2,0 % 10,6 % 5,7 % Plus de 2 000 2,0 % 2,0 % 19,2 % 3,2 % 100 101 47 405 Total 57 Cuisine centrale Total 3,0 % 100 n moyenne, les établissements concédés servent 452 repas par jour (contre 643 au global E des établissements). ogiquement ce sont les cuisines centrales qui préparent le plus de repas (971 contre 235 L pour le 3ème âge). Moyenne Répondants Moyenne Cliniques et hôpitaux 101 486 Travail 100 279 Enseignement 100 471 3 57 235 47 971 405 452 ème âge Cuisine centrale Total 17 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 2. Caractéristiques des restaurants de collectivités - Focus S Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 358 répondants (Total établissements concédés hors cuisine centrale) Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Moins de 50 1,0 % 13,4 % 3,4 % De 50 à 100 11,7 % 22,4 % 13,7 % De 101 à 200 23,7 % 23,9 % 23,7 % De 201 à 300 20,6 % 14,9 % 19,6 % De 301 à 500 21,3 % 10,4 % 19,3 % De 501 à 1 000 16,2 % 6,0 % 14,2 % De 1 001 à 2 000 4,5 % 7,5 % 5,0 % Plus de 2 000 1,0 % 1,5 % 1,1 % 291 67 358 Total En moyenne, les établissements concédés (hors cuisines centrales sans satellite) servent 384 repas par jour. Répondants Moyenne Préparés sur place, dans l'établissement 291 396 Préparés en cuisine centrale pour des satellites 67 330 358 384 Total 18 antitative RC Nombre de jours d’ouverture Selon l’activité Base : 368 répondants (Total établissements concédés) 3ème âge 363 Cliniques et hôpitaux 360 Cuisine centrale 307 Travail 258 Enseignement 218 En moyenne, les établissements du 3ème âge concédés sont ouverts 363 jours dans l’année contre 218 pour les établissements concédés situés dans l’enseignement. Répondants Moyenne Enseignement 80 218 Cliniques et hôpitaux 101 360 3 56 363 Travail 87 258 Cuisine centrale 44 307 368 299 ème âge Total Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 324 répondants (Total des établissements concédés hors cuisines centrales) Préparés sur place, dans l’établissement 303 Préparés en cuisine centrale 275 Les établissements qui préparent leur repas sur place sont ouverts plus de jours dans l’année que les établissements qui préparent leur repas en cuisine centrale (303 jours contre 275). Répondants Moyenne Préparés sur place, dans l'établissement 268 303 Préparés en cuisine centrale 56 275 324 298 Total 19 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 2. Caractéristiques des restaurants de collectivités - Focus S Nombre de repas par an Selon l’activité Base : 368 répondants (Total établissements concédés ayant répondu au nombre de jours d’ouverture et au nombre de repas servis par jour) Cuisine centrale 306 487 Cliniques et hôpitaux 176 495 Enseignement 105 423 3ème âge 86 728 Travail 71 502 Comme pour l’ensemble des collectivités, ce sont les cuisines centrales concédées qui préparent le plus de repas par an (306 500 repas contre 71 500 pour les établissements du travail). 20 Répondants Moyenne Cuisine centrale 44 306 487 Cliniques et hôpitaux 101 176 495 Enseignement 80 105 423 3 56 86 728 ème âge Travail Total En moyenne, 138 105 repas sont préparés par an. 87 71 502 368 138 105 antitative RC Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 324 répondants (Total des établissements concédés hors cuisines centrales ayant répondu au nombre de jours d’ouvertures et au nombre de repas par jour) Préparés sur place, dans l’établissement 115 751 Préparés en cuisine centrale 112 787 Répondants Moyenne Préparés sur place, dans l'établissement 268 115 751 Préparés en cuisine centrale 56 112 787 324 115 239 Total 21 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 2. État des lieux des emplois 2.1. Ensemble des collectivités Taux d’emploi par poste Selon l’activité Base : 935 répondants (Taux d’emploi = % d’établissements employant le poste) Cuisinier 22 Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total 41,8 % 71,7 % 61,0 % 55,3 % 70,7 % 58,4 % Chef de cuisine 62,3 % 43,7 % 44,7 % 41,3 % 69,7 % 51,7 % Plongeur 48,0 % 42,5 % 24,5 % 42,7 % 44,4 % 41,3 % Responsable de restauration 36,6 % 48,0 % 24,5 % 36,7 % 50,5 % 39,1 % Employé polyvalent 38,5 % 25,2 % 26,4 % 39,3 % 32,3 % 32,3 % Aide-cuisinier 32,2 % 21,3 % 22,0 % 19,3 % 34,3 % 25,7 % Employé de restauration 29,3 % 24,0 % 12,6 % 33,3 % 27,3 % 25,5 % Second de cuisine 30,0 % 16,9 % 17,0 % 22,0 % 38,4 % 23,9 % Chef gérant 18,7 % 19,3 % 16,4 % 41,3 % 21,2 % 22,4 % Serveur 14,3 % 10,2 % 19,5 % 14,7 % 10,1 % 13,7 % Diététicien(ne) 3,3 % 26,0 % 7,5 % 4,0 % 26,3 % 12,7 % Commis de cuisine 11,0 % 9,4 % 15,7 % 9,3 % 8,1 % 10,8 % Chef de production 1,8 % 20,1 % 1,3 % 7,3 % 30,3 % 10,6 % Employé logistique 7,3 % 8,3 % 3,1 % 6,7 % 33,3 % 9,5 % Responsable de site 7,3 % 2,4 % 3,8 % 4,7 % 18,2 % 6,1 % Magasinier 4,4 % 8,3 % 4,0 % 9,1 % 5,1 % Chef de partie 1,5 % 5,9 % 1,3 % 2,0 % 7,1 % 3,3 % Chauffeur-livreur 0,7 % 5,1 % 1,3 % 1,3 % 10,1 % 3,1 % Pâtissier 1,5 % 1,2 % 0,6 % 5,3 % 6,1 % 2,4 % Chef pâtissier 0,7 % 2,0 % 1,3 % 3,3 % 4,0 % 1,9 % 3,1 % 1,3 % 0,7 % 5,1 % 1,7 % 1,3 % 2,0 % 0,7 % 1,0 % 0,7 % Responsable conditionnement à froid Intendant 0,7 % 0,4 % Responsable hygiène et qualité 0,4 % 1,6 % Commis pâtissier 0,4 % 0,8 % Second pâtissier 0,4 % Autres 1,8 % 3,9 % 3,8 % 2,0 % 3,0 % 2,9 % 273 254 159 150 99 935 Total 0,7 % 0,3 % 0,7 % Les 3 postes les plus présents au sein de la restauration collective sont : > Cuisinier : 71 % dans les cuisines centrales et hôpitaux > Chef de cuisine : 61 % dans l’enseignement et 70 % en cuisine centrale > Plongeur : 48 % dans l’enseignement 0,2 % antitative Selon le mode de gestion Base : 935 répondants Autogérée par l'établissement Concédée a une société de restauration collective (SRC) La cuisine centrale appartient en propre à une SRC NSP - RR Total Cuisinier 60,7 % 55,1 % 61,5 % 100,0 % 58,4 % Chef de cuisine 60,3 % 39,0 % 76,9 % 100,0 % 51,7 % Plongeur 46,1 % 34,9 % 38,5 % 41,3 % Responsable de restauration 45,0 % 31,6 % 30,8 % 39,1 % Employé polyvalent 35,5 % 28,1 % 30,8 % 32,3 % Aide-cuisinier 34,0 % 14,3 % 30,8 % 25,7 % Employé de restauration 21,9 % 30,4 % 23,1 % 25,5 % Second de cuisine 27,8 % 18,1 % 38,5 % 23,9 % Chef gérant 11,5 % 37,2 % 15,4 % 22,4 % Serveur 15,5 % 11,0 % 23,1 % 13,7 % Diététicien(ne) 16,8 % 7,7 % Commis de cuisine 13,0 % 7,4 % 23,1 % 10,8 % Chef de production 14,4 % 5,4 % 15,4 % 10,6 % Employé logistique 13,0 % 4,1 % 30,8 % 9,5 % Responsable de site 7,6 % 3,6 % 23,1 % 6,1 % Magasinier 7,8 % 1,5 % 7,7 % 5,1 % Chef de partie 3,8 % 2,3 % 15,4 % 3,3 % Chauffeur-livreur 3,6 % 2,3 % 7,7 % 3,1 % Pâtissier 2,8 % 1,8 % 2,4 % Chef pâtissier 2,5 % 1,3 % 1,9 % Responsable conditionnement à froid 2,1 % 1,3 % 1,7 % Intendant 0,9 % 0,3 % Responsable hygiène et qualité 1,1 % 0,3 % 0,7 % Commis pâtissier 0,4 % 0,3 % 0,3 % Second pâtissier 0,2 % 0,3 % 0,2 % Autres 3,2 % 2,6 % 2,9 % 529 392 Total 12,7 % 7,7 % 13 0,7 % 1 935 23 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3. État des lieux des emplois - Ensemble des collectivités Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 835 répondants (Total des établissements hors cuisines centrales) 24 Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 59,7 % 39,1 % 56,9 % Chef de cuisine 52,5 % 30,4 % 49,5 % Plongeur 43,5 % 25,2 % 41,0 % Responsable de restauration 35,6 % 52,2 % 37,8 % Employé polyvalent 32,2 % 33,0 % 32,3 % Employé de restauration 25,7 % 22,6 % 25,3 % Aide-cuisinier 26,5 % 13,0 % 24,7 % Chef gérant 24,4 % 10,4 % 22,5 % Second de cuisine 24,3 % 8,7 % 22,2 % Serveur 15,3 % 7,0 % 14,1 % Diététicien(ne) 9,3 % 22,6 % 11,1 % Commis de cuisine 12,2 % 4,3 % 11,1 % Chef de production 6,1 % 21,7 % 8,3 % Employé logistique 6,0 % 11,3 % 6,7 % Magasinier 4,7 % 4,3 % 4,7 % Responsable de site 4,0 % 8,7 % 4,7 % Chef de partie 2,4 % 6,1 % 2,9 % Chauffeur-livreur 1,8 % 5,2 % 2,3 % Pâtissier 1,9 % 1,7 % 1,9 % Chef pâtissier 1,7 % 1,7 % 1,7 % Responsable conditionnement à froid 1,0 % 3,5 % 1,3 % Responsable hygiène et qualité 0,4 % 2,6 % 0,7 % Intendant 0,7 % Commis pâtissier 0,3 % Second pâtissier 0,3 % Autres 2,5 % 5,2 % 2,9 % 720 115 835 Total 0,6 % 0,9 % 0,4 % 0,2 % Quel que soit le poste, la présence est plus importante pour les établissements préparant leurs repas sur place. antitative Effectifs moyens par poste Selon l’activité - Ensemble des collectivités (Moyenne sur la base totale des collectivités interrogées) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Cuisinier 0,9 3,7 1,3 1,5 2,7 2,0 Employé polyvalent 1,4 2,9 1,2 1,6 2,2 1,9 Employé de restauration 1,3 2,7 0,8 1,3 2,7 1,7 Plongeur 1,1 1,3 0,4 1,1 0,9 1,0 Aide-cuisinier 0,7 0,9 0,5 0,5 1,4 0,8 Serveur 0,7 0,5 0,7 0,6 0,8 0,7 Chef de cuisine 0,6 0,5 0,5 0,5 0,8 0,6 Responsable de restauration 0,4 0,5 0,3 0,5 0,5 0,4 Second de cuisine 0,3 0,2 0,2 0,3 0,6 0,3 Diététicien(ne) 0,0 0,7 0,1 0,0 0,3 0,3 Employé logistique 0,1 0,2 0,1 0,1 1,0 0,2 Chef gérant 0,2 0,2 0,2 0,4 0,2 0,2 Commis de cuisine 0,2 0,3 0,2 0,2 0,3 0,2 Chef de production 0,0 0,3 0,0 0,1 0,4 0,1 Responsable de site 0,1 0,1 0,1 0,1 0,7 0,1 Chauffeur-livreur 0,0 0,1 0,0 0,0 0,2 0,1 Magasinier 0,1 0,2 0,0 0,0 0,1 0,1 Chef de partie 0,0 0,1 0,0 0,1 0,2 0,1 Responsable conditionnement à froid 0,0 0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 Pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 Chef pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 Intendant 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Responsable hygiène et qualité 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Commis pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Second pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Autres 0,0 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,3 0,6 0,3 0,3 0,6 0,4 Total n moyenne, les établissements emploient 2 cuisiniers par établissement, c’est logiqueE ment le poste le plus représenté au sein de la restauration collective. On note que les cliniques et hôpitaux emploient 3,7 cuisiniers par établissement. L’employé polyvalent est le deuxième poste le plus représenté au sein de la restauration collective : en moyenne 1,9 employé par établissement. nfin, l’employé de restauration est le 3ème poste le plus représenté avec en moyenne E 1,7 employé par établissement. n note très peu de présence du chef de production, responsable de site, chauffeur-livreur O ou encore magasinier. 25 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3. État des lieux des emplois - Ensemble des collectivités Selon l’activité - Employeurs (Moyenne sur la base des collectivités employant le poste considéré) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Employé de restauration 4,5 11,4 6,0 3,9 9,7 6,9 Employé polyvalent 3,8 11,4 4,6 4,1 6,9 5,9 Serveur 4,5 5,0 3,4 4,2 8,3 4,6 Cuisinier 2,1 5,1 2,1 2,7 3,8 3,4 Aide-cuisinier 2,2 4,4 2,5 2,8 4,1 3,1 Chauffeur-livreur 5,0 2,9 1,5 1,0 2,4 2,7 Employé logistique 2,0 2,8 3,6 1,3 3,0 2,6 Plongeur 2,3 3,0 1,6 2,6 2,0 2,4 Chef de partie 2,3 2,2 1,0 3,7 2,6 2,4 3,3 1,0 1,0 1,2 2,2 Responsable conditionnement à froid 26 Commis de cuisine 1,8 3,0 1,6 1,9 3,4 2,2 Responsable de site 1,1 2,7 1,7 1,4 3,6 2,1 Diététicien(ne) 1,0 2,7 1,1 1,0 1,1 2,0 Commis pâtissier 1,0 2,0 Magasinier 1,3 1,9 Chef de production 1,0 1,4 Second de cuisine 1,1 Pâtissier 1,7 1,0 1,3 1,5 1,5 1,3 1,3 1,4 1,3 1,1 1,2 1,6 1,2 1,3 1,3 1,0 1,0 1,3 1,2 Intendant 1,0 1,0 1,0 1,5 1,1 Chef de cuisine 1,1 1,2 1,0 1,3 1,2 1,1 Chef pâtissier 1,0 1,0 1,0 1,2 1,3 1,1 Responsable de restauration 1,0 1,1 1,0 1,3 1,0 1,1 Chef gérant 1,0 1,1 1,0 1,1 1,0 1,1 Responsable hygiène et qualité 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 Second pâtissier 1,0 Autres Total 1,0 1,0 2,0 2,1 1,5 1,0 1,0 1,7 2,1 3,7 2,1 2,3 2,9 2,7 Parmi les établissements employeurs, ce sont cette fois-ci les employés de restauration qui sont les plus nombreux : 6,9 employés en moyenne (notamment 11,4 dans les cliniques et hôpitaux). antitative Selon le mode de gestion - Ensemble des collectiviés Autogérée par l'établissement Concédée à une société de restauration collective (SRC) La cuisine centrale appartient en propre à une SRC NSP - RR Total Cuisinier 2,5 1,4 2,2 0,0 2,0 Employé polyvalent 2,5 1,1 1,8 0,0 1,9 Employé de restauration 2,0 1,4 0,9 0,0 1,7 Plongeur 1,2 0,7 1,3 0,0 1,0 Aide-cuisinier 1,1 0,4 1,1 0,0 0,8 Serveur 0,7 0,6 0,2 2,0 0,7 Chef de cuisine 0,7 0,4 0,8 0,0 0,6 Responsable de restauration 0,5 0,3 0,3 0,0 0,4 Second de cuisine 0,4 0,2 0,5 0,0 0,3 Diététicien(ne) 0,4 0,1 0,0 0,0 0,3 Employé logistique 0,4 0,1 0,8 0,0 0,2 Chef gérant 0,1 0,4 0,2 0,0 0,2 Commis de cuisine 0,3 0,1 1,0 0,0 0,2 Chef de production 0,2 0,1 0,2 0,0 0,1 Responsable de site 0,2 0,0 0,2 0,0 0,1 Chauffeur-livreur 0,1 0,1 0,1 0,0 0,1 Magasinier 0,1 0,0 0,1 0,0 0,1 Chef de partie 0,1 0,0 0,8 0,0 0,1 Responsable conditionnement à froid 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 Pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Chef pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Intendant 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 Responsable hygiène et qualité 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Commis pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Second pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,5 0,3 0,5 0,1 0,4 Autres Total n remarque que les employés polyvalents sont plus particulièrement nombreux dans O les établissements autogérés : 2,5 en moyenne contre seulement 1,1 dans les établissements concédés à une SRC. lobalement, les établissements autogérés emploient davantage de personnel que les établisseG ments concédés. 27 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3. État des lieux des emplois - Ensemble des collectivités Selon le mode de gestion - Employeurs 28 Autogérée par l'établissement Concédée à une société de restauration collective (SRC) La cuisine centrale appartient en propre à une SRC Employé de restauration 9,3 4,5 4,0 6,9 Employé polyvalent 7,1 4,0 5,8 5,9 Serveur 4,5 5,0 1,0 Cuisinier 4,1 2,5 3,5 3,4 Aide-cuisinier 3,2 2,7 3,5 3,1 Chauffeur-livreur 2,3 3,7 1,0 2,7 Employé logistique 2,7 1,8 2,8 2,6 Plongeur 2,6 2,1 3,4 2,4 Chef de partie 2,7 1,1 5,0 2,4 Responsable conditionnement à froid 2,7 1,0 Commis de cuisine 2,3 1,7 4,3 2,2 Responsable de site 2,6 1,1 1,0 2,1 Diététicien(ne) 2,2 1,5 2,0 Commis patissier 2,0 1,0 1,7 Magasinier 1,5 1,3 1,0 1,5 Chef de production 1,3 1,5 1,0 1,4 Second de cuisine 1,3 1,1 1,4 1,2 Pâtissier 1,1 1,3 Intendant 1,0 2,0 1,0 1,1 Chef de cuisine 1,2 1,1 1,1 1,1 Chef pâtissier 1,1 1,3 Responsable de restauration 1,1 1,1 1,0 1,1 Chef gérant 1,1 1,0 1,0 1,1 Responsable hygiène et qualité 1,0 1,0 1,0 Second pâtissier 1,0 1,0 1,0 Autres 1,6 1,9 1,7 3,0 2,2 Total NSP - RR 2,0 Total 4,6 2,2 1,2 1,1 2,5 2,0 2,7 antitative Selon la dépendance à une cuisine centrale – Ensemble des collectivités Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 1,8 2,5 1,9 Employé polyvalent 1,7 2,9 1,9 Employé de restauration 1,4 2,9 1,6 Plongeur 1,1 0,6 1,0 Aide-cuisinier 0,7 0,5 0,7 Serveur 0,6 0,5 0,6 Chef de cuisine 0,6 0,4 0,5 Responsable de restauration 0,4 0,6 0,4 Second de cuisine 0,3 0,1 0,3 Diététicien(ne) 0,2 0,6 0,2 Chef gérant 0,3 0,1 0,2 Commis de cuisine 0,2 0,2 0,2 Employé logistique 0,1 0,3 0,2 Chef de production 0,1 0,3 0,1 Magasinier 0,1 0,1 0,1 Responsable de site 0,1 0,2 0,1 Chauffeur-livreur 0,0 0,2 0,1 Chef de partie 0,1 0,1 0,1 Responsable conditionnement à froid 0,0 0,2 0,0 Pâtissier 0,0 0,0 0,0 Chef pâtissier 0,0 0,0 0,0 Responsable hygiène et qualité 0,0 0,0 0,0 Commis pâtissier 0,0 0,0 0,0 Intendant 0,0 0,0 0,0 Second pâtissier 0,0 0,0 0,0 Autres 0,0 0,1 0,1 0,4 0,5 0,4 Total Globalement, les établissements qui préparent leurs repas en cuisine centrale utilisent davantage de personnel : 2,5 cuisiniers en moyenne contre 1,8 pour les établissements qui préparent leurs repas sur place. 29 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3. État des lieux des emplois - Ensemble des collectivités Selon la dépendance à une cuisine centrale – Employeurs 30 Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Employé de restauration 5,6 12,8 6,5 Employé polyvalent 5,3 8,7 5,8 Serveur 4,1 7,8 4,3 Cuisinier 3,1 6,4 3,4 Aide-cuisinier 2,8 3,8 2,9 Chauffeur-livreur 1,9 4,7 2,8 Responsable conditionnement à froid 1,3 5,0 2,6 Plongeur 2,5 2,4 2,5 Chef de partie 2,6 1,6 2,3 Employé logistique 2,3 2,2 2,3 Diététicien(ne) 2,2 2,6 2,3 Commis de cuisine 1,9 4,0 2,1 Commis pâtissier 1,5 2,0 1,7 Magasinier 1,5 2,0 1,5 Responsable de site 1,2 2,1 1,5 Chef de production 1,3 1,4 1,4 Second de cuisine 1,1 1,7 1,2 Pâtissier 1,1 1,5 1,1 Chef de cuisine 1,1 1,4 1,1 Responsable de restauration 1,1 1,1 1,1 Chef pâtissier 1,1 1,0 1,1 Chef gérant 1,0 1,3 1,1 Responsable hygiène et qualité 1,0 1,0 1,0 Second pâtissier 1,0 1,0 Intendant 1,0 1,0 Autres 1,8 1,7 1,8 2,5 3,9 2,7 Total antitative Effectifs totaux des restaurants de collectivité Selon l’activité Base : 935 répondants Cuisine centrale 16 Cliniques et hôpitaux 16 Travail 9 Enseignement 8 3ème âge 7 n moyenne, les établissements de restauration collective emploient 11 personnes pour E leur service de restauration. ’est dans les cuisines centrales et dans les hôpitaux que les effectifs sont les plus importants : C en moyenne 16 par établissement (c’est également ceux qui servent le plus de repas par an). Répondants Moyenne Enseignement 273 8 Cliniques et hôpitaux 254 16 3ème âge 159 7 Travail 150 9 Cuisine centrale 99 16 935 11 Total 31 ÉTUDE PROSPECTIVE État des lieuxdes des résultats emplois - Ensemble des coll I. Analyse de l’étude qu Selon le mode de gestion Base : 935 répondants Autogérée par l’établissement 13 La cuisine centrale appartient en propre à une société de restauration collective 13 Concédée à une société de restauration collective (SRC) 8 Ce sont les établissements concédés qui utilisent le moins de personnel pour la restauration : 8 employés en moyenne par établissement contre 11 au global. Répondants Moyenne Autogérée par l’établissement 529 13 Concédée à une société de restauration collective (SRC) 392 8 La cuisine centrale appartient en propre à une société de restauration collective 13 13 935 11 Total Selon la cuisine centrale Base : 835 répondants (Total établissements hors cuisines centrales) Préparés en cuisine centrale 32 13 Préparés sur place, dans l’établissement 10 Les établissements qui préparent leur repas en cuisine centrale utilisent davantage de personnel pour la restauration : 13 en moyenne contre 10 pour les établissements préparant sur place leur repas. Préparés sur place, dans l’établissement Préparés en cuisine centrale Total Répondants Moyenne 720 10 115 13 835 10 ectivités antitative Taux de carence par poste Selon l’activité Base : 188 répondants (Taux de carence = % de l’ensemble des établissements en sous-effectif citant le poste considéré) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Cuisinier 37,0 % 54,5 % 38,2 % 53,8 % 33,3 % 42,0 % Employé polyvalent 31,5 % 18,2 % 8,8 % 15,4 % 20,8 % 21,8 % Aide-cuisinier 20,5 % 9,1 % 11,8 % 15,4 % 12,5 % 14,9 % Plongeur 15,1 % 13,6 % 14,7 % 7,7 % 16,7 % 14,4 % Employé de restauration 17,8 % 11,4 % 5,9 % 7,7 % 12,5 % 12,8 % Second de cuisine 11,0 % 4,5 % 2,9 % 15,4 % 25,0 % 10,1 % Chef de cuisine 5,5 % 4,5 % 11,8 % 7,7 % 16,7 % 8,0 % Diététicien 8,2 % 11,4 % 2,9 % 8,3 % 7,4 % Pâtissier 8,2 % 4,2 % 5,9 % Serveur 4,1 % Responsable de restauration 5,9 % 15,4 % 2,3 % 14,7 % 7,7 % 5,5 % 2,3 % 2,9 % Commis de cuisine 4,1 % 2,3 % 8,8 % Chef pâtissier 1,4 % 5,3 % 12,5 % 4,8 % 7,7 % 4,3 % 7,7 % 1,1 % Chef de production 4,5 % 1,1 % Chauffeur-livreur 2,3 % 0,5 % Employé logistique 2,9 % Chef de partie 0,5 % 2,3 % Total 73 44 0,5 % 34 13 24 188 Pour les établissements ayant une carence dans les effectifs, c’est le poste de cuisinier qui est le plus souvent en sous-effectif dans l’organisation du restaurant (42 %). 20 % des restaurants collectifs (188 sur 935) connaissent un problème de sous-effectif. Les établissements qui préparent leur repas en cuisine centrale utilisent davantage de personnel pour la restauration : 13 en moyenne contre 10 pour les établissements préparant sur place leur repas. Moyenne Préparés sur place, dans l’établissement 10 Préparés en cuisine centrale 13 Total 10 33 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3. État des lieux des emplois - Ensemble des collectivités Selon le mode de gestion Base : 188 répondants (Total des établissements qui ont une carence dans leur effectif) 34 Autogérée par l'établissement Concédée à une société de restauration collective (SRC) La cuisine centrale appartient en propre à une SRC Total Cuisinier 37,1 % 57,1 % 66,7 % 42,0 % Employé polyvalent 25,9 % 9,5 % 21,8 % Aide-cuisinier 16,8 % 9,5 % 14,9 % Plongeur 14,7 % 14,3 % 14,4 % Employé de restauration 14,7 % 7,1 % 12,8 % Second de cuisine 10,5 % 7,1 % Chef de cuisine 9,1 % 4,8 % 8,0 % Diététicien 7,7 % 7,1 % 7,4 % Pâtissier 6,3 % 4,8 % 5,9 % Serveur 6,3 % 2,4 % 5,3 % Responsable de restauration 5,6 % 2,4 % 4,8 % Commis de cuisine 4,9 % 2,4 % 4,3 % Chef pâtissier 1,4 % 1,1 % Chef de production 1,4 % 1,1 % Chauffeur-livreur 0,7 % 0,5 % Employé logistique 0,7 % 0,5 % Chef gérant 0,7 % 0,5 % Chef de partie 0,7 % 0,5 % Total 143 42 33,3 % 3 10,1 % 188 a carence en cuisiniers est plus importante pour les établissements concédés à une SRC : 57 % L contre 42 % au global. n revanche, la carence en employés polyvalents est plus présente dans les établissements E autogérés (26 %). antitative Selon la cuisine centrale Base : 164 répondants Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 42,8 % 47,4 % 43,3 % Employé polyvalent 18,6 % 47,4 % 22,0 % Aide-cuisinier 17,2 % 15,2 % Plongeur 15,2 % 5,3 % 14,0 % Employé de restauration 11,7 % 21,1 % 12,8 % Second de cuisine 8,3 % 5,3 % 7,9 % Diététicien 6,2 % 15,8 % 7,3 % Chef de cuisine 7,6 % 6,7 % Serveur 6,9 % 6,1 % Pâtissier 6,2 % 5,3 % 6,1 % Commis de cuisine 3,4 % 15,8 % 4,9 % Responsable de restauration 4,1 % 3,7 % Chef pâtissier 1,4 % 1,2 % Chef de production 1,4 % 1,2 % Chauffeur-livreur 0,7 % 0,6 % Employé logistique 0,7 % 0,6 % Chef de partie Total 145 5,3 % 0,6 % 19 164 35 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3. État des lieux des emplois - Ensemble des collectivités Poids des carences par poste Selon l’activité (Poids de carence = rapport entre l’effectif moyen en carence et l’effectif actuel moyen pour le poste considéré) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Pâtissier 0,13 0,06 0,08 0,03 0,07 0,07 Commis de cuisine 0,06 0,03 0,03 0,05 0,07 0,05 Commis pâtissier 0 0,02 0,04 0,14 0 0,04 0,03 0,03 0,08 0,02 0,05 0,03 Diététicien(ne) Chef de production 0 0,06 0 0 0 0,03 Employé polyvalent 0,01 0,02 0,09 0,02 0 0,03 Employé de restauration 0,06 0,03 0 0 0,02 0,03 0 0,08 0 0 0 0,03 0,01 0,02 0 0,01 0,08 0,02 0 0,04 0 0 0 0,02 Employé logistique 0,04 0,01 0,03 0 0,03 0,02 Responsable de restauration 0,02 0 0 0 0,02 0,01 Chef de cuisine 0,01 0 0,02 0 0,02 0,01 Chef pâtissier 0,01 0 0,02 0 0,02 0,01 Intendant Second pâtissier Chef gérant 36 Les pâtissiers, bien que très peu présents au sein de la restauration collective, sont des postes dont le sous-effectif (relativement aux emplois actuels) est le plus élevé : il manque 7 % de l’effectif actuel des employeurs (et même 13 % en enseignement), alors qu’il ne manque que 3 % des employés de restauration, poste beaucoup mieux représenté dans les effectifs globaux employés en collectivités. antitative Selon le mode de gestion Autogérée par l'établissement Concédée à une SRC La cuisine centrale appartient en propre à une SRC Total Cuisinier 0,08 0,06 0,25 0,07 Aide-cuisinier 0,05 0,03 0 0,05 Commis de cuisine 0,05 0 0 0,04 Plongeur 0,04 0,03 0 0,03 Diététicien(ne) 0,03 0,03 0 0,03 Serveur 0,05 0 0 0,03 Employé polyvalent 0,04 0,02 0 0,03 Chauffeur 0,05 0 0 0,03 Second de cuisine 0,03 0,01 0 0,02 Chef de production 0,03 0 0 0,02 Employé de restauration 0,04 0 0 0,02 Responsable de restauration 0,01 0 0 0,01 Chef de cuisine 0,01 0 0 0,01 Selon la cuisine centrale Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 0,07 0,08 0,08 Chauffeur 0,08 0 0,05 Aide-cuisinier 0,05 0 0,04 Commis de cuisine 0,04 0,1 0,04 Diététicien(ne) 0,03 0,08 0,04 Plongeur 0,04 0,01 0,03 Chef de production 0,05 0 0,03 Serveur 0,04 0 0,03 Employé polyvalent 0,03 0,05 0,03 Employé de restauration 0,02 0 0,02 Responsable de restauration 0,01 0 0,01 Chef de cuisine 0,01 0 0,01 Second de cuisine 0,01 0,1 0,01 37 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 2.2. F CUS Sociétés en Restauration Concédée (SRC) Taux d’emploi par poste Selon l’activité Base : 405 répondants (Total établissements concédés) 38 Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Cuisinier 41,0 % 72,3 % 56,1 % 47,0 % 66,0 % 55,3 % Chef de cuisine 35,0 % 41,6 % 35,1 % 36,0 % 63,8 % 40,2 % Chef gérant 33,0 % 30,7 % 31,6 % 49,0 % 36,2 % 36,5 % Plongeur 27,0 % 45,5 % 17,5 % 41,0 % 38,3 % 35,1 % Responsable de restauration 31,0 % 40,6 % 22,8 % 29,0 % 29,8 % 31,6 % Employé de restauration 36,0 % 26,7 % 14,0 % 37,0 % 29,8 % 30,1 % Employé polyvalent 31,0 % 18,8 % 31,6 % 37,0 % 19,1 % 28,1 % Second de cuisine 9,0 % 19,8 % 19,3 % 22,0 % 29,8 % 18,8 % Aide-cuisinier 9,0 % 13,9 % 14,0 % 17,0 % 25,5 % 14,8 % Serveur 13,0 % 11,9 % 10,5 % 7,0 % 17,0 % 11,4 % Commis de cuisine 7,0 % 6,9 % 10,5 % 7,0 % 10,6 % 7,9 % Diététicien(ne) 2,0 % 12,9 % 3,5 % 5,0 % 17,0 % 7,4 % Chef de production 2,0 % 7,9 % 5,0 % 17,0 % 5,7 % Employé logistique 3,0 % 2,0 % 4,0 % 23,4 % 4,9 % Responsable de site 4,0 % 1,0 % 3,5 % 4,0 % 12,8 % 4,2 % Chef de partie 1,0 % 4,0 % 1,8 % 1,0 % 8,5 % 2,7 % 2,0 % 1,8 % Chauffeur-livreur 1,0 % 1,0 % 10,6 % 2,5 % Magasinier 2,0 % 2,0 % 6,4 % 1,7 % Pâtissier 2,0 % 4,0 % 2,1 % 1,7 % 1,8 % 1,0 % 4,3 % 1,2 % 1,8 % 2,0 % Responsable conditionnement à froid Chef pâtissier 1,0 % 2,0 % Intendant 1,2 % 4,3 % 0,5 % Responsable hygiène et qualité 1,0 % 0,2 % Commis pâtissier 1,0 % 0,2 % Second pâtissier 1,0 % 0,2 % Autres 4,0 % 2,0 % 1,8 % 2,0 % 2,1 % 2,5 % 100 101 57 100 47 405 Total Les 3 postes les plus présents au sein des établissements concédés sont : > Cuisinier : 55 % (72 % dans les hôpitaux et cliniques) > Chef de cuisine : 40 % (64 % en cuisine centrale) > Chef gérant : 37 % (49 % dans l’enseignement) antitative Selon la dépendance à la cuisine centrale Base : 358 répondants (Total établissements concédés hors cuisines centrales) Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 60,8 % 23,9 % 53,9 % Chef de cuisine 39,9 % 25,4 % 37,2 % Chef gérant 43,6 % 6,0 % 36,6 % Plongeur 38,8 % 16,4 % 34,6 % Responsable de restauration 28,5 % 46,3 % 31,8 % Employé de restauration 32,0 % 22,4 % 30,2 % Employé polyvalent 29,2 % 29,9 % 29,3 % Second de cuisine 20,6 % 3,0 % 17,3 % Aide-cuisinier 14,4 % 9,0 % 13,4 % Serveur 10,7 % 10,4 % 10,6 % Commis de cuisine 9,3 % Diététicien(ne) 6,2 % 6,0 % 6,1 % Chef de production 3,8 % 6,0 % 4,2 % Responsable de site 2,1 % 7,5 % 3,1 % Employé logistique 2,1 % 4,5 % 2,5 % Chef de partie 1,7 % 3,0 % 2,0 % Pâtissier 2,1 % Chauffeur-livreur 1,0 % Chef pâtissier 1,7 % 1,4 % Magasinier 1,4 % 1,1 % Responsable conditionnement à froid 0,7 % Responsable hygiène et qualité 0,3 % 0,3 % Commis pâtissier 0,3 % 0,3 % Second pâtissier 0,3 % 0,3 % Autres 1,7 % 6,0 % 2,5 % 291 67 358 Total 7,5 % 1,7 % 3,0 % 1,5 % 1,4 % 0,8 % 39 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 4. État des lieux des emplois – Focus SRC Effectifs moyens par poste Selon l’activité - Ensemble des collectivités concédées 40 Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Cuisinier 0,8 2,5 1,0 0,9 1,6 1,4 Employé de restauration 1,5 1,6 0,9 1,1 1,8 1,4 Employé polyvalent 1,0 1,0 1,8 0,9 1,3 1,1 Plongeur 0,6 1,2 0,3 0,7 0,8 0,8 Serveur 0,9 0,6 0,4 0,3 0,5 0,6 Chef de cuisine 0,4 0,5 0,4 0,4 0,7 0,4 Aide-cuisinier 0,2 0,5 0,3 0,4 0,9 0,4 Chef gérant 0,3 0,3 0,3 0,5 0,4 0,4 Responsable de restauration 0,3 0,4 0,2 0,3 0,3 0,3 Second de cuisine 0,1 0,2 0,2 0,2 0,4 0,2 Commis de cuisine 0,1 0,2 0,2 0,1 0,3 0,2 Diététicien(ne) 0,0 0,3 0,0 0,1 0,2 0,1 Employé logistique 0,1 0,0 0,0 0,1 0,6 0,1 Chauffeur-livreur 0,0 0,2 0,0 0,0 0,3 0,1 Chef de production 0,0 0,1 0,0 0,1 0,3 0,1 Chef de partie 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 0,0 Responsable de site 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 Pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Magasinier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 Responsable conditionnement à froid 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Chef pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Intendant 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 Responsable hygiène et qualité 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Commis pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Second pâtissier 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Autres 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 0,4 0,2 0,2 0,4 0,3 Total En moyenne, les établissements concédés emploient 1,4 cuisinier et 1,4 employé de restauration par établissement. Les employés polyvalents sont au nombre de 1,1 en moyenne. antitative Selon l’activité - Employeurs Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Serveur 6,4 4,7 3,8 4,9 2,8 4,8 Employé de restauration 4,3 5,8 6,4 2,9 6,1 4,5 Employé polyvalent 3,3 5,5 5,8 2,5 7,0 4,1 Chauffeur-livreur 1,0 8,0 2,0 1,0 2,8 3,4 Aide-cuisinier 2,2 3,3 2,3 2,1 3,7 2,7 Cuisinier 1,9 3,5 1,7 2,0 2,5 2,5 Plongeur 2,1 2,7 1,5 1,8 2,1 2,1 Employé logistique 1,7 1,0 1,3 2,5 2,0 Commis de cuisine 1,3 2,6 1,8 1,1 3,2 1,9 Chef de partie 1,0 1,3 1,0 1,0 3,0 1,8 1,5 1,5 1,0 1,6 1,5 1,0 1,1 1,5 Intendant Chef de production 1,0 1,8 Diététicien(ne) 1,0 2,0 Pâtissier 1,5 1,0 2,0 1,3 Magasinier 1,5 1,0 1,3 1,3 Chef pâtissier 1,0 Second de cuisine 1,1 Chef de cuisine 1,0 1,0 1,5 1,2 1,0 1,0 1,2 1,1 1,1 1,1 1,1 1,0 1,1 1,1 Responsable de restauration 1,1 1,1 1,0 1,0 1,0 1,1 Responsable de site 1,0 1,0 1,0 1,3 1,0 1,1 Chef gérant 1,0 1,0 1,0 1,1 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 Responsable conditionnement à froid 1,3 Responsable hygiène et qualité 1,0 1,0 Second pâtissier 1,0 1,0 Commis pâtissier 1,0 1,0 Autres 2,0 3,5 1,0 1,0 1,0 1,9 2,2 2,7 2,2 1,7 2,3 2,2 Total 41 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 4. État des lieux des emplois – Focus SRC Selon la dépendance à une cuisine centrale - Ensemble des collectivités 42 Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 1,4 0,9 1,3 Employé de restauration 1,5 0,6 1,3 Employé polyvalent 1,1 1,3 1,1 Plongeur 0,9 0,3 0,7 Serveur 0,5 0,9 0,6 Chef de cuisine 0,4 0,3 0,4 Chef gérant 0,4 0,1 0,4 Responsable de restauration 0,3 0,5 0,3 Aide-cuisinier 0,4 0,2 0,3 Second de cuisine 0,2 0,0 0,2 Commis de cuisine 0,2 0,0 0,1 Diététicien(ne) 0,1 0,1 0,1 Chef de production 0,1 0,1 0,1 Chauffeur-livreur 0,0 0,2 0,1 Employé logistique 0,0 0,1 0,0 Responsable de site 0,0 0,1 0,0 Chef de partie 0,0 0,0 0,0 Pâtissier 0,0 0,0 0,0 Magasinier 0,0 0,0 0,0 Chef pâtissier 0,0 0,0 0,0 Responsable conditionnement à froid 0,0 0,0 0,0 Commis pâtissier 0,0 0,0 0,0 Second pâtissier 0,0 0,0 0,0 Responsable hygiène et qualité 0,0 0,0 0,0 Intendant 0,0 0,0 0,0 Autres 0,0 0,1 0,1 0,3 0,2 0,3 Total antitative Selon la dépendance à une cuisine centrale – Employeurs Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Employé de restauration 5,6 12,8 6,5 Employé polyvalent 5,3 8,7 5,8 Serveur 4,1 7,8 4,3 Cuisinier 3,1 6,4 3,4 Aide-cuisinier 2,8 3,8 2,9 Chauffeur-livreur 1,9 4,7 2,8 Responsable conditionnement à froid 1,3 5,0 2,6 Plongeur 2,5 2,4 2,5 Chef de partie 2,6 1,6 2,3 Employé logistique 2,3 2,2 2,3 Diététicien(ne) 2,2 2,6 2,3 Commis de cuisine 1,9 4,0 2,1 Autres 1,8 1,7 1,8 Commis pâtissier 1,5 2,0 1,7 Magasinier 1,5 2,0 1,5 Responsable de site 1,2 2,1 1,5 Chef de production 1,3 1,4 1,4 Second de cuisine 1,1 1,7 1,2 Pâtissier 1,1 1,5 1,1 Chef de cuisine 1,1 1,4 1,1 Responsable de restauration 1,1 1,1 1,1 Chef pâtissier 1,1 1,0 1,1 Chef gérant 1,0 1,3 1,1 Responsable hygiène et qualité 1,0 1,0 1,0 Second pâtissier 1,0 1,0 Intendant 1,0 1,0 Total 2,5 3,9 2,7 43 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 4. État des lieux des emplois – Focus SRC Effectifs totaux des restaurants de collectivités Selon l’activité Base : 405 répondants Cuisine centrale 11 Cliniques et hôpitaux 10 Enseignement 7 Travail 6 3ème âge 6 n moyenne, les établissements concédés emploient 8 personnes pour leur service E de restauration. omme pour l’ensemble des collectivités, ce sont les cuisines centrales concédées qui C emploient le plus de personnes : 11 en moyenne. 44 Répondants Moyenne Enseignement 100 7 Cliniques et hôpitaux 101 10 3 57 6 ème âge Travail 100 6 Cuisine centrale 47 11 405 8 Répondants Moyenne Préparés sur place, dans l’établissement 291 8 Préparés en cuisine centrale 67 6 358 7 Total Dépendance à une cuisine centrale Base : 358 répondants Préparés sur place, dans l’établissement 8 Préparés en cuisine centrale 6 Total antitative Taux de carence par poste Selon l’activité Base : 45 répondants Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total 42,9 % 80,0 % 50,0 % 33,3 % 60,0 % 57,8 % 26,7 % 16,7 % 13,3 % 6,7 % 8,3 % 8,9 % Cuisinier Plongeur Employé polyvalent 28,6 % Aide-cuisinier 14,3 % Second de cuisine 28,6 % Diététicien 14,3 % 8,3 % 8,9 % 40,0 % 13,3 % 8,3 % 6,7 % 16,7 % 20,0 % 8,3 % Pâtissier 4,4 % 6,7 % 2,2 % Commis de cuisine Serveur 8,3 % 2,2 % 14,3 % Total 7 6,7 % 4,4 % 33,3 % Responsable de restauration 8,9 % 6,7 % Employé de restauration Chef de cuisine 33,3 % 2,2 % 15 12 6 5 45 Parmi les établissements qui déclarent une carence dans leurs effectifs, 80 % estiment qu’il manque des cuisiniers dans les cliniques et hôpitaux contre 58 % en moyenne. 45 Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 40 répondants Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 58,3 % 50,0 % 57,5 % Plongeur 16,7 % Employé polyvalent 5,6 % Aide-cuisinier 11,1 % Diététicien 5,6 % Chef de cuisine 5,6 % 5,0 % Employé de restauration 5,6 % 5,0 % Second de cuisine 5,6 % 5,0 % Pâtissier 5,6 % 5,0 % Responsable de restauration 2,8 % 2,5 % Commis de cuisine 2,8 % 2,5 % Serveur 2,8 % 2,5 % Total 36 15,0 % 50,0 % 10,0 % 10,0 % 25,0 % 4 7,5 % 40 Parmi les établissements qui déclarent avoir une carence dans leur effectif, 58 % jugent qu’il manque 1 cuisinier dans leur établissement. ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 4. État des lieux des emplois – Focus SRC Poids de la carence par poste Selon l’activité (Poids de carence = rapport entre l’effectif moyen en carence et l’effectif actuel moyen pour le poste considéré) Cuisinier Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total 0,05 0,09 0,12 0,02 0,09 0,07 Aide-cuisinier 0 0 0 0,09 0 0,03 Plongeur 0 0,07 0,1 0 0 0,03 Diététicien(ne) 0 0,08 0 0 0 0,03 0,05 0,01 0,01 0 0 0,02 Second de cuisine 0 0 0 0 0,07 0,01 Responsable de restauration 0 0 0 0 0 0 Chef de cuisine 0 0 0,03 0 0 0 Chef pâtissier 0 0 0 0 0 0 Second pâtissier 0 0 0 0 0 0 Chef de partie 0 0 0 0 0 0 Pâtissier 0 0 0 0 0 0 Commis de cuisine 0 0 0 0 0 0 Commis pâtissier 0 0 0 0 0 0 Chef de production 0 0 0 0 0 0 Chef gérant 0 0 0 0 0 0 Responsable de site 0 0 0 0 0 0 Serveur 0 0 0 0 0 0 Employé de restauration 0 0 0 0,01 0,02 0 Employé polyvalent 46 Enseignement Selon la dépendance à une cuisine centrale Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 0,07 0,03 0,07 Diététicien(ne) 0,06 0 0,05 Aide-cuisinier 0,04 0 0,03 Plongeur 0,04 0 0,03 Employé polyvalent 0,01 0,03 0,02 antitative 47 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3. Tendance d’évolution des emplois et besoins en formation 3.1. Ensemble des collectivités Taux de recrutement par poste Selon l’activité (Taux de recrutement = % d’établissements employeurs d’un poste déclarant avoir un recrutement en cours sur ce même poste) 48 Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Cuisinier 3,5 % 5,5 % 6,2 % 4,8 % 12,9 % 6,1 % Chef pâtissier 0,0 % 20,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 5,9 % Employé de restauration 5,0 % 3,3 % 0,0 % 4,0 % 7,4 % 4,2 % Employé polyvalent 4,8 % 3,1 % 0,0 % 8,5 % 0,0 % 4,0 % Second de cuisine 2,5 % 0,0 % 11,1 % 6,1 % 2,6 % 3,6 % Employé logistique 5,0 % 4,8 % 0,0 % 0,0 % 3,0 % 3,4 % Chef de partie 0,0 % 0,0 % 0,0 % 33,3 % 0,0 % 3,3 % Commis de cuisine 6,9 % 0,0 % 0,0 % 7,1 % 0,0 % 3,0 % Chef de production 0,0 % 0,0 % 0,0 % 9,1 % 3,3 % 2,0 % Responsable de site 0,0 % 0,0 % 0,0 % 14,3 % 0,0 % 1,8 % Diététicien(ne) 0,0 % 1,5 % 0,0 % 16,7 % 0,0 % 1,7 % Serveur 0,0 % 0,0 % 3,2 % 4,5 % 0,0 % 1,6 % Chef gérant 0,0 % 4,1 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 1,0 % Plongeur 0,8 % 0,9 % 0,0 % 0,0 % 2,3 % 0,8 % Chef de cuisine 0,0 % 0,0 % 0,0 % 1,6 % 2,9 % 0,6 % Aide-cuisinier 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 2,9 % 0,4 % Responsable de restauration 0,0 % 0,0 % 0,0 % 1,8 % 0,0 % 0,3 % Parmi les établissements qui sont en cours de recrutement : > 6 % recrutent un cuisinier > 6 % recrutent un chef pâtissier > 4 % recrutent un employé de restauration n remarque que le poste de cuisinier est non seulement le poste le plus présent au sein de O la restauration collective mais représente également le poste où il y a les plus grosses carences d’effectifs. C’est enfin le poste où le taux de recrutement est le plus important. antitative Selon le mode de gestion Autogérée par l'établissement Concédée à une société de restauration collective (SRC) La cuisine centrale appartient en propre à une société de restauration collective Total Cuisinier 6,5 % 5,1 % 12,5 % 6,1 % Chef pâtissier 7,7 % 0,0 % Employé de restauration 5,2 % 2,5 % 33,3 % 4,2 % Employé polyvalent 5,3 % 1,8 % 0,0 % 4,0 % Second de cuisine 3,4 % 4,2 % 0,0 % 3,6 % Employé logistique 4,3 % 0,0 % 0,0 % 3,4 % Chef de partie 5,3 % 0,0 % 0,0 % 3,3 % Commis de cuisine 4,5 % 0,0 % 0,0 % 3,0 % Chef de production 2,6 % 0,0 % 0,0 % 2,0 % Responsable de site 2,5 % 0,0 % 0,0 % 1,8 % Diététicien(ne) 2,2 % 0,0 % Serveur 2,4 % 0,0 % 0,0 % 1,6 % Chef gérant 3,3 % 0,0 % 0,0 % 1,0 % Plongeur 0,0 % 2,2 % 0,0 % 0,8 % Chef de cuisine 0,9 % 0,0 % 0,0 % 0,6 % Aide-cuisinier 0,6 % 0,0 % 0,0 % 0,4 % Responsable de restauration 0,4 % 0,0 % 0,0 % 0,3 % 5,9 % 1,7 % 49 Quel que soit le poste, le taux de recrutement est beaucoup plus élevé dans les établissements autogérés. ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 5. Tendance d’évolution des emplois et besoins en formation Selon la dépendance à une cuisine centrale Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Chef pâtissier 9,1 % 0,0 % 7,7 % Cuisinier 5,1 % 4,4 % 5,1 % Employé polyvalent 4,3 % 5,3 % 4,5 % Chef de partie 6,3 % 0,0 % 4,3 % Second de cuisine 4,0 % 0,0 % 3,8 % Employé de restauration 3,8 % 3,8 % 3,8 % Employé logistique 2,3 % 7,7 % 3,6 % Commis de cuisine 3,5 % 0,0 % 3,3 % Responsable de site 3,4 % 0,0 % 2,6 % Diététicien(ne) 3,0 % 0,0 % 2,2 % Serveur 1,8 % 0,0 % 1,7 % Chef de production 2,3 % 0,0 % 1,4 % Chef gérant 1,1 % 0,0 % 1,1 % Plongeur 0,6 % 0,0 % 0,6 % Responsable de restauration 0,4 % 0,0 % 0,3 % Chef de cuisine 0,3 % 0,0 % 0,2 % Les établissements qui préparent leurs repas sur place ont des taux de recrutement beaucoup plus élevés que les établissements qui préparent leurs repas en cuisine centrale. 50 Ensemble des collectivités antitative Les besoins de formation par poste Selon l’activité Base : 854 répondants (Besoin de formation = % d’établissements citant le poste concerné sur le total des établissements citant au moins un poste à la question « quels sont les postes qui chez vous ont le plus besoin selon vous d’une formation ? » Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Cuisinier 21,6 % 25,9 % 16,0 % 17,8 % 22,1 % 21,3 % Employé polyvalent 18,2 % 6,1 % 6,0 % 5,2 % 10,5 % 9,7 % Employé de restauration 13,6 % 5,7 % 6,0 % 8,9 % 12,8 % 9,1 % Chef de cuisine 11,0 % 6,9 % 8,7 % 5,2 % 14,0 % 8,8 % Aide-cuisinier 12,7 % 7,3 % 3,3 % 5,9 % 9,3 % 8,1 % Plongeur 11,0 % 4,5 % 4,7 % 3,0 % 5,8 % 6,2 % Responsable hygiène et qualité 3,4 % 10,1 % 4,7 % 4,4 % 7,0 % 6,1 % Second de cuisine 8,9 % 2,8 % 4,0 % 3,0 % 8,1 % 5,3 % Commis de cuisine 5,5 % 2,8 % 4,7 % 2,2 % 4,7 % 4,0 % Responsable de restauration 4,7 % 2,0 % 4,0 % 2,2 % 5,8 % 3,5 % Chef gérant 2,1 % 1,6 % 0,7 % 2,2 % 7,0 % 2,2 % Chef de production 0,4 % 3,2 % 1,3 % 1,5 % 5,8 % 2,1 % Serveur 2,5 % 0,4 % 4,7 % 1,5 % 2,3 % 2,1 % Diététicien(ne) 1,3 % 3,2 % 0,7 % 0,7 % 2,3 % 1,8 % Employé logistique 0,8 % 2,4 % 1,3 % 2,3 % 1,4 % Magasinier 1,3 % 0,8 % 0,7 % Chef de partie 0,4 % 0,4 % 0,7 % Responsable conditionnement à froid 0,4 % 0,8 % 0,7 % 1,2 % 0,5 % 0,4 % Pâtissier 0,7 % 2,3 % 0,4 % Chef pâtissier 0,7 % 2,3 % 0,4 % 1,2 % 0,2 % 1,2 % 0,1 % Chauffeur-livreur 0,4 % Second pâtissier Aucun 36,4 % 40,9 % 54,7 % 56,3 % 40,7 % 0,1 % NSP - RR 4,7 % 40,9 % 54,7 % 56,3 % 40,7 % 44,5 % 236 247 150 135 86 854 Total Le postes où les besoins de formation sont les plus importants : > Cuisinier : 21 % > Employé polyvalent : 10 % > Employé de restauration : 9 % On remarque que 45 % des établissements n’ont aucun besoin de formation. 51 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 5. Tendance d’évolution des emplois et besoins en formation Selon le mode de gestion Base : 854 répondants (Total établissements ayant répondu à la question sur les besoins de formation) 52 Autogérée par l'établissement Concédée à une société de restauration collective (SRC) La cuisine centrale appartient en propre à une société de restauration collective Total Cuisinier 27,3 % 14,4 % 9,1 % 21,3 % Employé polyvalent 12,8 % 6,3 % Employé de restauration 11,3 % 6,5 % Chef de cuisine 13,4 % 3,4 % 8,8 % Aide-cuisinier 12,1 % 3,4 % 8,1 % Plongeur 8,7 % 3,1 % Responsable hygiène et qualité 6,7 % 5,5 % Second de cuisine 7,6 % 2,1 % 18,2 % 5,3 % Commis de cuisine 6,1 % 1,3 % 9,1 % 4,0 % Responsable de restauration 5,2 % 1,6 % Chef gérant 1,1 % 3,1 % 18,2 % 2,2 % Chef de production 3,5 % 0,3 % 9,1 % 2,1 % Serveur 2,6 % 1,3 % 9,1 % 2,1 % Diététicien(ne) 2,6 % 0,8 % Employé logistique 2,0 % 0,5 % Responsable de site 1,5 % 0,3 % Magasinier 1,3 % 0,7 % Chef de partie 0,9 % 0,5 % Responsable conditionnement à froid 0,4 % Pâtissier 0,7 % Chef pâtissier 0,4 % Chauffeur-livreur 0,2 % Second pâtissier 0,2 % Aucun 33,0 % 58,1 % 54,5 % 44,5 % NSP - RR 4,6 % 7,9 % 9,1 % 6,1 % 461 382 11 854 Total 9,7 % 9,1 % 9,1 % 9,1 % 6,2 % 6,1 % 3,5 % 1,8 % 9,1 % 1,4 % 0,9 % 0,3 % 0,4 % 0,4 % 0,3 % 0,4 % 9,1 % 0,2 % 0,1 % Quel que soit le poste, les besoins de formation sont beaucoup plus importants dans les établissements autogérés (67 % en ont) que dans les restaurants dépendant des SRC (seuls 42 % ont des besoins de formation). Ensemble des collectivités antitative Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 768 répondants Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 21,9 % 17,1 % 21,2 % Employé polyvalent 9,9 % 8,1 % 9,6 % Employé de restauration 8,8 % 8,1 % 8,7 % Chef de cuisine 8,7 % 5,4 % 8,2 % Aide-cuisinier 8,8 % 2,7 % 7,9 % Plongeur 7,0 % 1,8 % 6,3 % Responsable hygiène et qualité 5,5 % 9,0 % 6,0 % Second de cuisine 5,8 % Commis de cuisine 4,3 % 1,8 % 3,9 % Responsable de restauration 3,3 % 2,7 % 3,3 % Serveur 2,4 % Chef gérant 1,8 % 0,9 % 1,7 % Diététicien(ne) 1,5 % 2,7 % 1,7 % Chef de production 1,2 % 4,5 % 1,7 % Employé logistique 1,1 % 2,7 % 1,3 % Magasinier 0,8 % 0,9 % 0,8 % 4,9 % 2,1 % Responsable de site 0,7 % Responsable conditionnement à froid 0,3 % 0,9 % 0,4 % Chef de partie 0,5 % 1,8 % 0,4 % Chef pâtissier 0,3 % 0,9 % 0,1 % Pâtissier 0,2 % 0,1 % Chauffeur-livreur 0,2 % 0,1 % Aucun 44,0 % 50,5 % 44,9 % NSP - RR 6,1 % 8,1 % 6,4 % 657 111 768 Total 53 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3.2. F CUS Sociétés en Restauration Concédée (SRC) Taux de recrutement par poste Selon l’activité Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Cuisinier 0,0 % 5,5 % 9,4 % 4,3 % 9,7 % 5,4 % Second de cuisine 0,0 % 0,0 % 18,2 % 4,5 % 0,0 % 3,9 % Employé de restauration 5,6 % 0,0 % 0,0 % 2,7 % 7,1 % 3,3 % Plongeur 3,7 % 2,2 % 0,0 % 0,0 % 5,6 % 2,1 % Employé polyvalent 0,0 % 0,0 % 0,0 % 5,4 % 0,0 % 1,8 % Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Second de cuisine 5,0 % 0,0 % 4,8 % Cuisinier 5,1 % 0,0 % 4,7 % Employé de restauration 3,2 % 0,0 % 2,8 % Employé polyvalent 2,4 % 0,0 % 1,9 % Plongeur 1,8 % 0,0 % 1,6 % Selon la dépendance à une cuisine centrale 54 Comme pour l’ensemble des collectivités, le taux de recrutement pour les établissements concédés est plutôt faible : seuls 5 types de postes font l’objet d’un recrutement : cuisinier (5 %), second de cuisine (4 %), employé de restauration (3 %), plongeur (2 %) et employé polyvalent (2 %). antitative Les besoins de formation par poste Selon l’activité Base : 393 répondants (Total établissements concédés ayant répondu à la question sur les besoins de formation) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Cuisinier 13,3 % 18,0 % 12,7 % 14,7 % 8,9 % 14,2 % Employé de restauration 7,1 % 4,0 % 3,6 % 8,4 % 11,1 % 6,6 % Employé polyvalent 10,2 % 6,0 % 7,3 % 3,2 % 2,2 % 6,1 % Responsable hygiène et qualité 4,1 % 9,0 % 1,8 % 2,1 % 11,1 % 5,3 % Chef gérant 4,1 % 2,0 % 1,8 % 2,1 % 11,1 % 3,6 % Plongeur 2,0 % 6,0 % 3,6 % 2,1 % 2,2 % 3,3 % Chef de cuisine 2,0 % 6,0 % 3,6 % 2,1 % 2,2 % 3,3 % Aide-cuisinier 3,1 % 4,0 % Second de cuisine 1,0 % 2,0 % Responsable de restauration 1,0 % Employé logistique Diététicien(ne) 3,2 % 4,4 % 2,5 % 5,5 % 1,1 % 4,4 % 1,5 % 2,0 % 1,8 % 1,1 % 4,4 % 1,5 % 1,0 % 1,8 % 3,2 % 2,0 % 1,0 % 3,3 % 3,6 % Serveur Commis de cuisine 6,3 % 2,2 % 1,0 % Chef de production 1,0 % Responsable conditionnement à froid 1,0 % Chef pâtissier 1,5 % 1,1 % 0,8 % 2,2 % 0,5 % 0,3 % 1,8 % Responsable de site 0,8 % 0,3 % 1,0 % 0,3 % Chauffeur-livreur 2,2 % 0,3 % Aucun 64,3 % 48,0 % 60,0 % 61,1 % 57,8 % 58,0 % NSP - RR 5,1 % 10,0 % 10,9 % 8,4 % 4,4 % 7,9 % 98 100 55 95 45 393 Total Les besoins de formation pour les établissements concédés se trouvent principalement sur les postes de cuisinier (14 %), employé de restauration (7 %) et employé polyvalent (6 %). 55 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu Les besoins de formation par poste Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 348 répondants (total établissements concédés hors cuisine centrale ayant répondu à la question sur les besoins de formation). 56 Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 16,3 % 9,2 % 14,9 % Employé polyvalent 6,7 % 6,2 % 6,6 % Employé de restauration 6,0 % 6,2 % 6,0 % Responsable hygiène et qualité 4,2 % 6,2 % 4,6 % Aide-cuisinier 4,2 % 1,5 % 3,7 % Plongeur 3,9 % 1,5 % 3,4 % Chef de cuisine 3,2 % 4,6 % 3,4 % Chef gérant 2,8 % 1,5 % 2,6 % Second de cuisine 2,8 % Responsable de restauration 1,8 % Serveur 1,4 % 1,1 % Commis de cuisine 1,4 % 1,1 % Diététicien(ne) 0,7 % 1,5 % 0,9 % Employé logistique 0,4 % 1,5 % 0,6 % Responsable conditionnement à froid 0,4 % 0,3 % Chef pâtissier 0,4 % 0,3 % 2,3 % 1,5 % 1,7 % Responsable de site 1,5 % 0,3 % Chef de production 1,5 % 0,3 % Aucun 56,9 % 63,1 % 58,0 % NSP - RR 8,1 % 9,2 % 8,3 % 283 65 348 Total Il n’existe pas de réelle différence dans les besoins de formation entre les établissements qui préparent leur repas sur place et ceux qui préparent leur repas en cuisine centrale. antitative Ellée 57 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 4. Tendances générales d’évolution de la restauration collective 4.1. Ensemble des collectivités Évolutions quantitatives : volumes de repas servis Selon l’activité Base : 935 répondants Cliniques et hôpitaux Enseignement 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Beaucoup plus 17,7 % 13,6 % 14,5 % 6,7 % 22,2 % 14,7 % Un peu plus 42,9 % 34,8 % 28,3 % 22,7 % 42,4 % 34,8 % Plus de repas 50 % Autant 58 49,1 % 29,5 % 30,8 % 25,3 % 24,2 % 32 % Un peu moins 11,7 % 5,9 % 5,7 % 28,7 % 4 % 11 % Beaucoup moins 3,3 % 2,4 % 1,3 % 1,6 % 1,3 % 13,3 % 4 % 4,4 % 3 % 3,2 % Moins de repas 15 % NSP - RR 5,9 % 3,3 % 0 % des établissements prévoient une augmentation du nombre de repas dans les 10 à 12 5 prochaines années. ependant, les établissements du travail sont plus nombreux à envisager une baisse du nombre C de repas dans les 10 à 12 ans (42 % contre 15 % au global). antitative Selon le type de gestion Base : 935 répondants Autogérée par l’établissement Concédée à une société de restauration collective La cuisine centrale appartient en propre à une SRC NSP - RR Total Beaucoup plus 15,3 % 13,3 % 30,8 % 14,7 % Un peu plus 38,9 % 29,1 % 38,5 % 34,8 % Plus de repas 50 % Autant 31,2 % 33,4 % 23,1 % 32 % Un peu moins 8,3 % 11 % 15,1 % Beaucoup moins 3,6 % 5,4 % 7,7 % 4,4 % Moins de repas 15 % 59 NSP - RR 2,6 % 3,8 % 100 % 3 % Les établissements appartenant à une cuisine centrale sont proportionnellement plus nombreux à prévoir une hausse du nombre de repas servis par jour : 69 % contre 50 % au global. ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 7. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 835 répondants (Total établissements hors cuisine centrale) Préparés sur place, dans l’établissement Préparés en cuisine centrale Total Beaucoup plus 13,8 % 18,3 % 13,1 % Un peu plus 33,9 % 36,5 % 33,5 % Plus de repas 48 % Autant 32,9 % 31,3 % 33,2 % Un peu moins 12,5 % 7,8 % 11,9 % Beaucoup moins 4,7 % 2,6 % 4,4 % 60 NSP - RR 3,1 % 3,5 % 3,1 % Moins de repas 16 % antitative ve - Ensemble des collectivités Selon l’effectif actuel Base : 935 répondants Entre 5 et 7 employés Moins de 5 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Beaucoup plus 12,3 % 11,4 % 17,0 % 18,3 % 14,7 % Un peu plus 38,0 % 34,5 % 26,1 % 34,8 % 41,5 % Plus de repas 50 % Autant 34,9 % 39,9 % 26,2 % 32 % 25,9 % Un peu moins 13,4 % 10 % 10,5 % 9,8 % 11 % Beaucoup moins 5,1 % 5,2 % 4,4 % 2,7 % 4,4 % Moins de repas 14 % 61 NSP - RR 3,2 % 3,9 % 3,9 % 1,8 % 3 % Les établissements employant plus de 13 personnes sont plus nombreux à prévoir une hausse du nombre de repas dans les 10 à 12 ans à venir : 60 % contre 50 % au global. ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 7. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Évolutions quantitatives : effectifs en restauration Selon l’activité Base : 935 répondants Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Beaucoup plus 2,6 % 5,1 % 2,5 % 2,0 % 5,1 % 3,4 % Un peu plus 16,5 % 18,9 % 25,2 % 14,0 % 24,2 % 19,0 % Autant 41,8 % 39,0 % 50,3 % 38,7 % 40,4 % 41,8 % Un peu moins 26,7 % 25,6 % 14,5 % 30,7 % 20,2 % 24,3 % Beaucoup moins 6,2 % 9,4 % 5,0 % 12,0 % 5,1 % 7,7 % NSP - RR 6,2 % 2,0 % 2,5 % 2,7 % 5,1 % 3,7 % 273 254 159 150 99 935 Total Hausse 22 % Baisse 32 % lobalement 22 % des établissements prévoient une hausse des effectifs dans les 10 à 12 G prochaines années. Ce sont les établissements du 3ème âge qui sont les plus nombreux à prévoir une hausse des effectifs : 28 % en moyenne contre 22 % au global. n note que 12 % des établissements situés dans le secteur de travail prévoient que les effectifs O vont être beaucoup moins importants dans les 10 à 12 ans à venir. Selon le mode de gestion Base : 935 répondants 62 Autogérée par l'établissement Concédée à une société de restauration collective (SRC) La cuisine centrale appartient en propre à une SRC Beaucoup plus 2,3 % 4,6 % 15,4 % 3,4 % Un peu plus 19,7 % 18,1 % 23,1 % 19,0 % Autant 39,5 % 45,7 % 23,1 % 41,8 % Un peu moins 26,8 % 21,2 % 15,4 % 24,3 % Beaucoup moins 8,5 % 6,4 % 15,4 % 7,7 % NSP - RR 3,2 % 4,1 % 7,7 % 100,0 % 3,7 % 529 392 13 1 935 Total NSP - RR Total Hausse 22 % Baisse 32 % Les établissements concédés à une SRC sont plus nombreux à prévoir une stabilisation des effectifs dans les 10 à 12 années à venir : 46 % contre 42 % au global. antitative ve - Ensemble des collectivités Selon la dépendance à une cuisine centrale ase : 835 répondants (Total établissements concédés hors cuisine centrale) B Préparés sur place, dans l’établissement Préparés en cuisine centrale Total Beaucoup plus 3,2 % 3,5 % 3,2 % Hausse des effectifs 22 % Un peu plus 18,4 % 20,9 % 18,1 % Autant 42 % 41,7 % 42,1 % Un peu moins 24,8 % 21,7 % 25,3 % Beaucoup moins 7,9 % 8,7 % 8 % Baisse des effectifs 33 % 63 NSP - RR 3,5 % 3,5 % 3,5 % ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 7. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Selon l’effectif actuel Base : 935 répondants Entre 5 et 7 employés Moins de 5 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Beaucoup plus 3,1 % 4,8 % 4 % 3,4 % 1,8 % Un peu plus 18,8 % 19 % 21,4 % 19 % 17 % Hausse des effectifs 22 % Autant 35,8 % 45,9 % 46,6 % 41,8 % 38,4 % Un peu moins 21,3 % 18,3 % 26,2 % 31,7 % 24,3 % Beaucoup moins 5,1 % 8,7 % 8,7 % 8,5 % 7,7 % Baisse des effectifs 32 % 64 NSP - RR 4 % 3,5 % 4,8 % 2,7 % 3,7 % Les établissements employant le moins de personnel sont les plus nombreux à envisager une stabilisation des effectifs (47 % contre 42 % au global). antitative ve - Ensemble des collectivités Évolutions qualitatives Tendance d’évolution Base : 935 répondants De moins en moins Ni plus ni moins De plus en plus NSP - RR Des produits surgelés 8,2 % 53,0 % 37,0 % 1,7 % Des produits de 4 13,6 % 36,5 % 44,6 % 5,3 % Des postes à temps partiel 9,4 % 32,1 % 50,4 % 8,1 % Des intérimaires 22,7 % 35,8 % 25,7 % 15,8 % ème gamme Des employés sans diplôme hôtelier 27,0 % 30,8 % 35,0 % 7,3 % Des employés étrangers ou d'origine étrangère 3,3 % 50,6 % 27,6 % 18,5 % Des employés polyvalents 4,1 % 22,7 % 69,6 % 3,6 % Des convives avec très peu de moyens financiers 4,3 % 21,8 % 65,7 % 8,2 % Des convives avec des besoins spécifiques 2,8 % 18,5 % 74,1 % 4,6 % Des modes de préparation permettant des réductions 6,5 % 28,4 % 60,3 % 4,7 % Des contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation et de conservation 2,4 % 15,0 % 81,5 % 1,2 % Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 4,7 % 31,2 % 54,7 % 9,4 % Des équipements et des produits permettant des gains de temps 3,5 % 18,5 % 75,0 % 3,0 % Des contraintes de nettoyage et d'hygiène 1,6 % 18,4 % 79,4 % 0,6 % Des contraintes d'équilibre nutritionnel 1,4 % 18,5 % 78,9 % 1,2 % Des contraintes de respect de l'environnement sur l'énergie 1,0 % 6,1 % 90,1 % 2,9 % Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 3,4 % 34,7 % 53,7 % 8,2 % Des préparations « maison » à partir de produits frais 30,1 % 28,2 % 38,6 % 3,1 % Des restaurants dépendant d'une cuisine centrale 9,8 % 29,0 % 52,1 % 9,1 % lobalement les établissements de restauration collective pensent qu’il va y avoir de plus G en plus de : > Contraintes de respect de l’environnement sur l’énergie, les déchets carbone et les déchets (90 %) > Contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation (82 %) > Contraintes de nettoyage et d’hygiène (79 %) n revanche, ils pensent également qu’il va y avoir de moins en moins de : E > Préparations « maison » à partir de produits frais (30 %) > Employés sans diplôme hôtelier (27 %) > Intérimaires (23 %) 65 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 7. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Évolutions qualitatives – Tendances d’évolution Selon l’activité (Les notes indiquées dans les tableaux correspondent à la balance des avis « de plus en plus » et « de moins en moins » en %) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Des contraintes de respect de l'environnement sur l'énergie 94 96 89 92 97 94 Des contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation et de conservation 84 84 86 85 84 84 Des contraintes de nettoyage et d'hygiène 84 79 84 83 73 81 Des contraintes d'équilibre nutritionnel 88 80 82 71 79 81 Des convives avec des besoins spécifiques 74 87 89 70 77 80 Des équipements et des produits permettant des gains de temps 73 86 82 78 85 80 Des employés polyvalents 70 78 73 80 79 75 Des convives avec très peu de moyens financiers 78 72 77 72 77 75 Des modes de préparation permettant des réductions 64 72 65 70 68 68 Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 61 68 58 63 68 64 Des postes à temps partiel 66 59 58 60 58 61 Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 56 66 55 62 68 61 Des produits de 4ème gamme 51 64 47 56 50 55 Des employés sans diplôme hôtelier 58 52 47 52 53 53 Des restaurants dépendant d'une cuisine centrale 47 55 34 31 67 46 Des intérimaires 47 37 39 45 37 42 Des produits surgelés 41 44 37 42 39 41 Des employés étrangers ou d'origine étrangère 37 30 41 37 32 35 Des préparations « maison » à partir de produits frais 13 -12 22 20 11 9 EN INDICE 66 uel que soit le secteur d’activité, les établissements de restauration collective sont d’accord Q pour dire que les contraintes de respect de l’environnement sur l’énergie et les déchets vont devenir de plus en plus importantes dans les 10 à 12 prochaines années. n remarque que pour les établissements, ce sont essentiellement les différentes contraintes O (environnementales, sécurité alimentaire, hygiène, équilibre nutritionnel) qui vont s’intensifier ces prochaines années. antitative ve - Ensemble des collectivités Selon le mode de gestion Autogérée par l'établissement Concédée à une SRC La cuisine centrale appartient à une SRC Total Des contraintes de respect de l'environnement sur l'énergie 94 93 100 94 Des contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation et de conservation 85 84 85 84 Des contraintes de nettoyage et d'hygiène 81 83 62 81 Des contraintes d'équilibre nutritionnel 85 77 62 81 Des convives avec des besoins spécifiques 85 74 85 80 Des équipements et des produits permettant des gains de temps 85 74 83 80 Des employés polyvalents 75 76 92 75 Des convives avec très peu de moyens financiers 75 75 85 75 Des modes de préparation permettant des réductions 68 69 55 68 Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 65 62 58 64 Des postes à temps partiel 60 63 58 61 Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 60 62 75 61 Des produits de 4ème gamme 53 59 11 55 Des employés sans diplôme hôtelier 55 52 29 53 Des restaurants dépendant d'une cuisine centrale 46 47 58 46 Des intérimaires 41 43 38 42 Des produits surgelés 39 45 31 41 Des employés étrangers ou d'origine étrangère 37 34 30 35 Des préparations « maison » à partir de produits frais 11 5 46 9 EN INDICE uel que soit le type de gestion, ce sont les contraintes de respect de l’environnement qui Q semblent être à l’avenir de plus en plus importantes. n remarque que les établissements autogérés mettent davantage l’accent sur les contraintes O d’équilibre alimentaire (indice de 85 contre 77 pour les établissements concédés). 67 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 7. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Selon la dépendance à une cuisine centrale Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Des contraintes de respect de l'environnement sur l'énergie 93 93 93 Des contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation et de conservation 85 82 85 Des contraintes de nettoyage et d'hygiène 84 73 82 Des contraintes d'équilibre nutritionnel 83 73 81 Des convives avec des besoins spécifiques 81 74 80 Des équipements et des produits permettant des gains de temps 80 77 80 Des employés polyvalents 75 75 75 Des convives avec très peu de moyens financiers 76 69 75 Des modes de préparation permettant des réductions 68 65 68 Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 64 57 63 EN INDICE 68 Des postes à temps partiel 63 53 61 Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 61 54 60 Des produits de 4ème gamme 56 56 56 Des employés sans diplôme hôtelier 55 42 53 Des restaurants dépendant d'une cuisine centrale 41 63 44 Des intérimaires 44 35 42 Des produits surgelés 42 40 41 Des employés étrangers ou d'origine étrangère 37 30 36 Des préparations « maison » à partir de produits frais 13 -23 9 Quelle que soit la dépendance ou non à une cuisine centrale, ce sont les mêmes éléments qui arrivent en tête : les contraintes de respect de l’environnement (93) et les contraintes de sécurité alimentaire (85). antitative ve - Ensemble des collectivités Selon l’effectif actuel Moins de 5 employés Entre 5 et 7 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Des contraintes de respect de l'environnement sur l'énergie 92 92 94 96 94 Des contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation et de conservation 82 86 84 86 84 Des contraintes de nettoyage et d'hygiène 82 84 82 76 81 Des contraintes d'équilibre nutritionnel 77 83 84 81 81 Des convives avec des besoins spécifiques 77 80 76 87 80 Des équipements et des produits permettant des gains de temps 76 77 80 88 80 EN INDICE Des employés polyvalents 75 71 78 78 75 Des convives avec très peu de moyens financiers 74 78 73 76 75 Des modes de préparation permettant des réductions 64 66 71 71 68 Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 57 63 66 68 64 Des postes à temps partiel 63 58 63 61 61 Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 59 58 62 64 61 Des produits de 4ème gamme 50 56 56 58 55 Des employés sans diplôme hôtelier 49 54 60 49 53 Des restaurants dépendant d'une cuisine centrale 37 36 48 65 46 Des intérimaires 42 45 37 43 42 Des produits surgelés 41 43 42 38 41 Des employés étrangers ou d'origine étrangère 33 40 36 33 35 Des préparations « maison » à partir de produits frais 12 20 15 -12 9 69 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 7. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Postes menacés de disparition Selon l’activité Base : 935 répondants Cuisinier 70 Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total 19,8 % 24,0 % 19,5 % 20,0 % 16,2 % 20,5 % Aide-cuisinier 5,1 % 6,7 % 3,8 % 2,7 % 5,1 % 4,9 % Pâtissier 2,2 % 7,1 % 2,5 % 5,3 % 1,0 % 4,0 % Chef de cuisine 5,9 % 2,4 % 4,4 % 3,3 % 3,0 % 4,0 % Gérant 2,2 % 2,0 % 1,9 % 8,7 % 5,1 % 3,4 % Agent polyvalent 4,8 % 3,1 % 1,3 % 2,0 % 2,0 % 3,0 % Commis de cuisine 4,4 % 1,6 % 3,8 % 2,0 % 1,0 % 2,8 % Plongeur 1,8 % 3,1 % 3,8 % 2,0 % 2,0 % 2,6 % 2,0 % 1,5 % Second de cuisine 1,8 % 0,8 % 0,6 % 2,7 % Responsable de restauration 1,8 % 0,8 % 1,9 % 2,0 % 1,4 % Serveur 1,5 % 0,4 % 1,9 % 2,7 % 1,3 % Chef de production 0,7 % 1,6 % 0,6 % 0,7 % 3,0 % 1,2 % Agent de restauration 0,4 % 0,6 % 2,7 % 1,0 % 0,7 % Intendant 0,7 % 0,4 % 1,9 % 0,7 % 0,7 % Magasinier 1,5 % 0,8 % 0,7 % 0,7 % Chef de partie 1,1 % 1,2 % Chef cuisinier 0,4 % 0,8 % 1,0 % 0,4 % 0,4 % 1,0 % 0,2 % Diététicien 0,6 % Aucun 15,4 % 18,5 % 22,0 % 16,7 % 30,3 % 19,1 % Autres 2,9 % 1,6 % 1,9 % 3,3 % 7,1 % 2,9 % NSP - RR 35,2 % 30,7 % 35,8 % 34,7 % 25,3 % 32,9 % 273 254 159 150 99 935 Total Les postes les plus menacés de disparition sont les cuisiniers (21 % ) et les aides-cuisiniers (5 % ). n remarque que 20 % des établissements pensent qu’il n’y a pas de postes menacés de disparition O (30 % en cuisine centrale). Enfin 33 % des établissements ne se sont pas prononcés. antitative ve - Ensemble des collectivités Selon le mode de gestion Base : 935 répondants La cuisine centrale appartient à une SRC Autogérée par l'établissement Concédée à une SRC Cuisinier 21,7 % 19,6 % 20,5 % Aide-cuisinier 6,6 % 2,8 % 4,9 % Pâtissier 5,9 % 1,3 % 4,0 % Chef de cuisine 4,2 % 3,8 % 4,0 % Gérant 1,5 % 5,9 % Agent polyvalent 4,0 % 1,8 % 3,0 % Commis de cuisine 3,8 % 1,5 % 2,8 % Plongeur 2,3 % 3,1 % 2,6 % Second de cuisine 0,9 % 2,0 % Responsable de restauration 1,1 % 1,8 % 1,4 % Serveur 1,1 % 1,5 % 1,3 % Chef de production 1,3 % 0,8 % Agent de restauration 0,6 % 1,0 % 0,7 % Intendant 0,9 % 0,5 % 0,7 % Magasinier 1,3 % Chef de partie 0,8 % 0,5 % Chef cuisinier 0,2 % 0,5 % Diététicien 0,4 % Aucun 18,3 % 19,6 % 38,5 % 19,1 % Autres 3,6 % 1,8 % 7,7 % 2,9 % NSP - RR 29,5 % 37,8 % 30,8 % 32,9 % 529 392 13 935 Total 7,7 % 7,7 % 7,7 % Total 3,4 % 1,5 % 1,2 % 0,7 % 0,6 % 7,7 % 0,4 % 0,2 % Les établissements autogérés sont plus nombreux à penser que les postes d’aide-cuisinier et de pâtissier sont menacés de disparition. 71 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 7. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 835 répondants (Total établissements hors cuisine centrale) 72 Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 21,8 % 16,5 % 21,1 % Aide-cuisinier 5,3 % 2,6 % 4,9 % Pâtissier 4,2 % 4,3 % 4,2 % Chef de cuisine 4,4 % 1,7 % 4,1 % Gérant 3,6 % 0,9 % 3,2 % Agent polyvalent 3,1 % 3,5 % 3,1 % Commis de cuisine 3,5 % Plongeur 2,8 % 1,7 % 2,6 % Responsable de restauration 1,5 % 1,7 % 1,6 % Serveur 1,5 % 0,9 % 1,4 % Second de cuisine 1,5 % 0,9 % 1,4 % Chef de production 0,8 % 1,7 % 1,0 % Intendant 1,0 % 0,8 % Magasinier 1,0 % 0,8 % Chef de partie 0,7 % 0,9 % 0,7 % Agent de restauration 0,7 % 0,9 % 0,7 % Chef cuisinier 0,4 % Aucun 18,2 % 3,0 % 0,4 % 15,7 % 17,8 % Autres 2,4 % 2,6 % 2,4 % NSP - RR 31,8 % 47,0 % 33,9 % 720 115 835 Total antitative ve - Ensemble des collectivités Selon l’effectif actuel Base : 935 répondants Moins de 5 employés Entre 5 et 7 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Cuisinier 18,6 % 21,4 % 21,0 % 21,4 % 20,5 % Aide-cuisinier 2,8 % 3,9 % 4,8 % 8,5 % 4,9 % Pâtissier 1,6 % 2,6 % 4,8 % 7,1 % 4,0 % Chef de cuisine 4,0 % 3,9 % 4,4 % 3,6 % 4,0 % Gérant 4,0 % 6,6 % 1,7 % 1,3 % 3,4 % Agent polyvalent 2,0 % 2,6 % 3,5 % 4,0 % 3,0 % Commis de cuisine 2,0 % 2,6 % 3,9 % 2,7 % 2,8 % Plongeur 3,2 % 2,2 % 2,2 % 2,7 % 2,6 % Second de cuisine 1,6 % 1,7 % 1,7 % 0,9 % 1,5 % Responsable de restauration 1,6 % 1,7 % 2,2 % 1,4 % Serveur 1,6 % 2,2 % 1,3 % 1,3 % Chef de production 0,4 % 1,3 % 1,3 % 1,8 % 1,2 % Agent de restauration 0,4 % 1,3 % 0,9 % 0,4 % 0,7 % Intendant 1,6 % 0,4 % 0,4 % 0,4 % 0,7 % Magasinier 1,3 % 0,4 % 1,3 % 0,7 % Chef de partie 2,2 % 0,4 % 0,6 % Chef cuisinier 0,8 % 0,4 % Diététicien 0,4 % 0,4 % 0,4 % 0,4 % 0,2 % Aucun 13,8 % 19,7 % 18,3 % 25,4 % 19,1 % Autres 1,2 % 3,9 % 3,9 % 2,7 % 2,9 % NSP - RR 44,7 % 30,6 % 29,7 % 25,4 % 32,9 % 253 229 229 224 935 Total Les établissements employant beaucoup de personnel (plus de 13 employés) sont proportionnellement plus nombreux à penser que les postes d’aide-cuisinier et de cuisinier sont menacés de disparition (respectivement 9 % et 7 % contre 5 % et 4 % au global). 73 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 7. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Postes en émergence Selon l’activité Base : 935 répondants 74 Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Employé polyvalent 15,0 % 14,6 % 14,5 % 14,7 % 16,2 % 14,9 % Diététicien 6,6 % 7,1 % 6,3 % 6,7 % 8,1 % 6,8 % Responsable qualité 1,8 % 7,9 % 1,9 % 3,3 % 5,1 % 4,1 % Chargé de l'hygiène-sécurité alimentaire 2,6 % 5,9 % 4,4 % 3,3 % 3,0 % 4,0 % Chef gérant 2,9 % 5,1 % 3,1 % 4,0 % 3,0 % 3,7 % Assembleur de produits 2,2 % 2,8 % 3,8 % 2,0 % 4,0 % 2,8 % Responsable de production 1,1 % 3,5 % 4,4 % 0,7 % 5,1 % 2,7 % Cuisinier spécialisé 0,4 % 2,8 % 1,9 % 2,7 % 3,0 % 1,9 % Responsable environnemental 0,7 % 2,0 % 2,7 % 5,1 % 1,7 % Responsable de site 1,5 % 1,2 % 0,6 % 0,7 % 3,0 % 1,3 % Employé non qualifié 2,2 % 0,4 % 1,9 % 0,7 % 1,2 % Aide-cuisinier 0,4 % 1,2 % 1,3 % 0,7 % 0,7 % Animateur 0,4 % 0,4 % 1,3 % Emplois liés à la vente à emporter 0,4 % 0,4 % Magasinier 0,7 % 2,0 % 0,4 % Responsable logistique 0,4 % 2,0 % 0,3 % Chauffeur 0,8 % Informaticien 0,4 % Second de cuisine 1,3 % 0,3 % 0,7 % 0,6 % 0,4 % Intendant 0,3 % 1,0 % 0,7 % 0,4 % 0,6 % 0,4 % 0,6 % 0,4 % Chef de cuisine 2,0 % 0,2 % 0,2 % 0,6 % 0,2 % Serveur 0,4 % Aucun 7,3 % 8,3 % 11,3 % 7,3 % 10,1 % 8,6 % Autres 2,9 % 3,1 % 0,6 % 2,7 % 4,0 % 2,7 % 52,0 % 36,6 % 42,1 % 49,3 % 31,3 % 43,5 % 273 254 159 150 99 935 NSP - RR Total 0,1 % 5 % des établissements pensent que le poste d’employé polyvalent va apparaître dans leur 1 établissement dans les 10 à 12 prochaines années. On note que 7 % pensent qu’un diététicien interne à l’établissement apparaîtra dans les 10 à 12 prochaines années. nfin, 8 % des établissements de santé pensent qu’un responsable qualité sera présent au sein E de leur établissement dans les 10 à 12 prochaines années. antitative ve - Ensemble des collectivités Selon le mode de gestion Base : 935 répondants Autogérée par l'établissement Concédée à une SRC La cuisine centrale appartient à une SRC Total Employé polyvalent 14,9 % 14,3 % 30,8 % 14,9 % Diététicien 8,1 % 5,1 % 7,7 % 6,8 % Responsable qualité 6,0 % 1,5 % Chargé de l'hygiène-sécurité alimentaire 4,9 % 2,6 % Chef gérant 3,6 % 4,1 % 3,7 % Assembleur de produits 2,8 % 2,8 % 2,8 % Responsable de production 2,5 % 2,8 % Cuisinier spécialisé 1,7 % 2,3 % 1,9 % Responsable environnemental 1,5 % 2,0 % 1,7 % Responsable de site 1,7 % 0,8 % 1,3 % Employé non qualifié 1,7 % 0,5 % 1,2 % Aide-cuisinier 1,1 % 0,3 % 0,7 % Animateur 0,6 % 0,5 % Emplois liés à la vente à emporter 0,6 % 0,3 % 0,4 % Magasinier 0,6 % 0,3 % 0,4 % Responsable logistique 0,4 % 0,3 % 0,3 % Chauffeur 0,4 % 0,3 % 0,3 % Informaticien 0,6 % Chef de cuisine 0,2 % 0,3 % 0,2 % Second de cuisine 0,2 % 0,3 % 0,2 % Intendant 0,4 % 0,2 % Serveur 0,2 % 0,1 % Aucun 7,4 % 9,9 % Autres 3,0 % 2,3 % NSP - RR 39,7 % 49,0 % 30,8 % 43,5 % 529 392 13 935 Total 4,1 % 7,7 % 7,7 % 7,7 % 4,0 % 2,7 % 0,6 % 0,3 % 15,4 % 8,6 % 2,7 % Les établissements autogérés sont plus nombreux à penser qu’un responsable qualité fera son apparition dans les 10 à 12 prochaines années (6 % contre 4 % au global). 75 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 7. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 835 répondants 76 Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Employé polyvalent 15,1 % 12,2 % 14,7 % Diététicien 7,1 % 4,3 % 6,7 % Chargé de l'hygiène-sécurité alimentaire 3,9 % 5,2 % 4,1 % Responsable qualité 3,5 % 7,0 % 4,0 % Chef gérant 4,3 % 0,9 % 3,8 % Assembleur de produits 2,5 % 3,5 % 2,6 % Responsable de production 2,4 % 2,6 % 2,4 % Cuisinier spécialisé 1,9 % 0,9 % 1,8 % Responsable environnemental 1,3 % 1,7 % 1,3 % Employé non qualifié 1,5 % 1,3 % Responsable de site 1,3 % 1,1 % Aide-cuisinier 0,8 % Emplois liés à la vente à emporter 0,6 % Animateur 0,3 % Chauffeur 0,4 % 0,4 % Informaticien 0,4 % 0,4 % Magasinier 0,3 % 0,2 % Second de cuisine 0,3 % 0,2 % Intendant 0,3 % 0,2 % Serveur 0,1 % 0,1 % Responsable logistique 0,1 % 0,1 % Chef de cuisine 0,1 % 0,1 % Aucun 8,5 % 7,8 % 8,4 % Autres 2,4 % 3,5 % 2,5 % NSP - RR 44,2 % 49,6 % 44,9 % 720 115 835 Total 0,9 % 0,8 % 0,5 % 1,7 % 0,5 % antitative ve - Ensemble des collectivités Selon l’effectif actuel Base : 935 répondants Moins de 5 employés Entre 5 et 7 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Employé polyvalent 14,2 % 15,3 % 13,5 % 16,5 % 14,9 % Diététicien 3,6 % 7,4 % 9,2 % 7,6 % 6,8 % Responsable qualité 2,8 % 0,9 % 3,9 % 8,9 % 4,1 % Chargé de l'hygiènesécurité alimentaire 4,0 % 2,2 % 3,1 % 6,7 % 4,0 % Chef gérant 2,0 % 3,1 % 6,6 % 3,6 % 3,7 % Assembleur de produits 3,2 % 3,5 % 2,2 % 2,2 % 2,8 % Responsable de production 2,4 % 2,2 % 2,2 % 4,0 % 2,7 % Cuisinier spécialisé 2,0 % 2,2 % 1,3 % 2,2 % 1,9 % Responsable environnemental 1,6 % 0,9 % 2,2 % 2,2 % 1,7 % Responsable de site 1,2 % 1,7 % 0,9 % 1,3 % 1,3 % Employé non qualifié 1,6 % 1,3 % 0,9 % 0,9 % 1,2 % Aide-cuisinier 0,8 % 0,9 % 1,3 % 0,7 % Animateur 1,2 % 0,9 % 0,6 % Emplois liés à la vente à emporter 0,4 % 1,3 % 0,4 % Magasinier 0,4 % Responsable logistique 0,4 % Chauffeur 0,4 % 1,3 % 0,4 % Informaticien 0,4 % Chef de cuisine 0,4 % Second de cuisine 0,4 % 0,9 % 0,3 % 0,4 % 0,4 % 0,3 % 0,4 % 0,4 % 0,3 % 0,4 % 0,2 % 0,8 % Intendant 0,2 % 0,4 % Serveur 0,4 % 0,4 % 0,2 % 0,1 % Aucun 8,3 % 8,7 % 9,2 % 8,0 % 8,6 % Autres 2,0 % 3,1 % 2,2 % 3,6 % 2,7 % NSP - RR 49,8 % 46,7 % 42,4 % 34,4 % 43,5 % 253 229 229 224 935 Total Les établissements employant plus de 13 personnes sont plus nombreux à penser qu’un responsable qualité (9 %) et qu’un chargé d’hygiène (7 %) feront leur apparition dans les 10 à 12 prochaines années. 77 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 4.2. CUS F Sociétés en Restauration Concédée (SRC) Évolutions quantitatives : volumes de repas servis Selon l’activité Base : 405 répondants (Total établissements concédés) Cliniques et hôpitaux Enseignement 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Beaucoup plus 16,8 % 11 % 17,5 % 6,0 % 25,5 % 13,8 % Un peu plus 38,6 % 32 % 24,6 % 21 % 27,7 % 29,4 % Plus de repas 43 % Autant 31,7 % 38 % 47,4 % 24 % 27,7 % 33,1 % Un peu moins 7,9 % 11 % 32 % 8,8 % 6,4 % 14,6 % 78 Beaucoup moins 2 % 13 % 3 % 8,5 % 5,4 % Moins de repas 20 % NSP - RR 6 % 2 % 1,8 % 4 % 4,3 % 3,7 % 43 % des établissements concédés pensent que le nombre de repas servis va augmenter dans les 10 à 12 prochaines années. Pour rappel, au global des collectivités on obtient 50 % . antitative Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 358 répondants (Total établissements concédés hors cuisine centrale) Préparés sur place, dans l’établissement Préparés en cuisine centrale Total Beaucoup plus 12,3 % 13,4 % 12 % Un peu plus 29,6 % 28,4 % 29,9 % Plus de repas 42 % Autant 33,8 % 41,8 % 33,2 % Un peu moins 17,2 % 15,6 % 9 % Beaucoup moins 5,5 % 3 % 5 % Moins de repas 21 % 79 NSP - RR 3,4 % 4,5 % 3,6 % ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 8. Tendances générales d’évolution de la restauration collecti Selon l’effectif actuel Base : 405 répondants (Total établissements concédés) Entre 5 et 7 employés Moins de 5 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Beaucoup plus 21,4 % 9,1 % 12,3 % 13,8 % 16,7 % Un peu plus 34,7 % 24,7 % 29,8 % 29,6 % 28,6 % 31,5 % 29,4 % Plus de repas 43 % Autant 28,9 % 39,7 % 33,1 % Un peu moins 14 % 15,8 % 10,7 % 14,6 % 18,5 % Beaucoup moins 5,5 % 6,6 % 4,8 % 6,6 % 4,8 % 3,7 % Moins de repas 20 % 5,4 % 80 NSP - RR 2,1 % 3,7 % Les établissements concédés avec peu d’employés sont plus nombreux à envisager une stabilisation du nombre de repas (40 % contre 33 % au global). Évolutions quantitatives : effectifs en restauration Selon l’activité Base : 405 répondants (Total établissements concédés) Enseignement Cliniques et hôpitaux Travail Cuisine centrale Total Beaucoup plus 4,0 % 8,9 % 2,0 % 10,6 % 4,9 % Un peu plus 15,0 % 18,8 % 28,1 % 14,0 % 21,3 % 18,3 % Autant 49,0 % 44,6 % 50,9 % 41,0 % 38,3 % 44,9 % Un peu moins 21,0 % 16,8 % 15,8 % 32,0 % 12,8 % 21,0 % Beaucoup moins 6,0 % 6,9 % 3,5 % 8,0 % 8,5 % 6,7 % NSP - RR 5,0 % 4,0 % 1,8 % 3,0 % 8,5 % 4,2 % 100 101 57 100 47 405 Total 3ème âge Hausse 23 % Baisse 11 % antitative ve - Focus SRC 23 % des établissements concédés prévoient une hausse des effectifs en restauration dans les 10 à 12 prochaines années. 9 % des établissements concédés du secteur de la santé pensent que les effectifs vont beaucoup augmenter contre 5 % au global. Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 358 répondants (Total établissements concédés hors cuisine centrale) Préparés sur place, dans l’établissement Préparés en cuisine centrale Total Beaucoup plus 4,2 % 1,5 % 4,8 % Plus de repas 42 % Un peu plus 17,9 % 22,4 % 16,8 % Autant 45,8 % 50,7 % 44,7 % Un peu moins 24,7 % 10,4 % 22,1 % Beaucoup moins 5,5 % 10,4 % 6,4 % 81 Moins de repas 21 % NSP - RR 3,4 % 4,5 % 3,6 % Globalement, les établissements concédés qui préparent leurs repas sur place sont plus nombreux à prévoir une baisse des effectifs (30 % contre 20 % pour les établissements préparant leurs repas en cuisine centrale). ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu Selon l’effectif actuel Base : 405 répondants (Total établissements concédés) Moins de 5 employés Entre 5 et 7 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Beaucoup plus 4,8 % 4,1 % 6,0 % 5,6 % 4,9 % Un peu plus 20,5 % 15,7 % 19,0 % 16,7 % 18,3 % Autant 46,6 % 49,6 % 35,7 % 44,4 % 44,9 % Un peu moins 19,2 % 16,5 % 27,4 % 25,9 % 21,0 % Beaucoup moins 6,8 % 8,3 % 7,1 % 1,9 % 6,7 % NSP - RR 2,1 % 5,8 % 4,8 % 5,6 % 4,2 % 146 121 84 54 405 Total On ne note pas de réelle différence selon la taille de l’établissement. Évolutions qualitatives Base : 405 répondants (Total établissements concédés hors cuisine centrale) De moins en moins Ni plus ni moins De plus en plus NSP - RR Des produits surgelés 8,9 % 50,1 % 40,0 % 1,0 % Des produits de 4 18,5 % 32,6 % 44,7 % 4,2 % 7,9 % 32,6 % 55,3 % 4,2 % ème gamme Des postes à temps partiel 82 Des intérimaires 29,1 % 35,6 % 26,2 % 9,1 % Des employés sans diplôme hôtelier 24,0 % 34,6 % 36,5 % 4,9 % Des employés étrangers ou d'origine étrangère 2,5 % 56,8 % 28,6 % 12,1 % Des employés polyvalents 3,0 % 22,7 % 72,3 % 2,0 % Des convives avec très peu de moyens financiers 4,7 % 22,5 % 67,4 % 5,4 % Des convives avec des besoins spécifiques 3,2 % 24,4 % 69,9 % 2,5 % Des modes de préparation permettant des réductions de personnel 7,2 % 28,6 % 61,7 % 2,5 % Des contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation 3,2 % 15,1 % 81,0 % 0,7 % Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 4,0 % 33,1 % 53,8 % 9,1 % Des équipements et des produits permettant des gains de temps 3,0 % 24,7 % 69,6 % 2,7 % Des contraintes de nettoyage et d'hygiène 2,5 % 17,5 % 79,8 % 0,2 % Des contraintes d'équilibre nutritionnel 1,2 % 23,5 % 74,6 % 0,7 % Des contraintes de respect de l'environnement sur l'énergie 1,2 % 6,2 % 90,4 % 2,2 % Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 4,0 % 35,1 % 57,5 % 3,5 % Des préparations « maison » à partir de produits frais 30,9 % 29,6 % 37,0 % 2,5 % Des restaurants dépendant d'une cuisine centrale 7,9 % 34,1 % 52,6 % 5,4 % antitative Comme au global des collectivités, pour les établissements concédés, ce sont les contraintes d’environnement (90 %) et les contraintes de sécurité alimentaire qui vont devenir de plus en plus importantes (81 %). Évolutions qualitatives - Indices Selon l’activité Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Des contraintes de respect de l'environnement sur l'énergie 91 97 87 95 96 94 Des contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation 82 80 93 86 85 84 Des contraintes de nettoyage et d'hygiène 83 83 89 82 72 82 Des employés polyvalents 70 77 73 81 80 76 Des contraintes d’équilibre nutritionnel 82 76 84 64 79 76 Des convives avec très peu de moyens financiers 73 78 76 74 75 75 Des convives avec des besoins spécifiques 69 81 87 67 67 74 Des équipements et des produits permettant des gains de temps 61 84 75 74 78 74 Des modes de préparation permettant des réductions de personnel 56 71 65 74 78 68 Des postes à temps partiel 69 61 54 66 59 63 Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 54 65 57 66 73 62 Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 56 63 61 64 69 62 Des produits de 4ème gamme 54 69 45 58 53 58 Des employés sans diplôme hôtelier 48 57 49 54 43 51 Des restaurants dépendant d'une cuisine centrale 53 45 46 34 69 47 Des produits surgelés 45 49 37 47 36 44 Des intérimaires 39 37 54 48 36 42 Des employés étrangers ou d'origine étrangère 34 30 32 39 30 34 Des préparations « maison » à partir de produits frais - 2 - 8 21 17 13 6 Si l’on étudie ces différents items sous forme d’indices, on s’aperçoit que les plus élevés (correspondant aux établissements ayant coché « de plus en plus ») correspondent aux items de « contraintes ». En effet, comme au global, les établissements concédés jugent que les contraintes environnementales, nutritionnelles et d’hygiène vont être de plus en plus importantes. 83 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu Évolutions qualitatives Selon la dépendance à une cuisine centrale 84 Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Des contraintes de respect de l'environnement sur l'énergie 94 91 93 Des contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation 84 84 84 Des contraintes de nettoyage et d'hygiène 85 77 83 Des contraintes d'équilibre nutritionnel 77 69 76 Des employés polyvalents 77 68 76 Des convives avec très peu de moyens financiers 77 64 75 Des convives avec des besoins spécifiques 77 65 75 Des équipements et des produits permettant des gains de temps 74 69 73 Des modes de préparation permettant des réductions de personnel 70 53 67 Des postes à temps partiel 66 53 63 Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 63 52 61 Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 65 41 61 Des produits de 4ème gamme 59 57 58 Des employés sans diplôme hôtelier 55 36 52 Des produits surgelés 46 45 46 Des restaurants dépendant d'une cuisine centrale 41 58 44 Des intérimaires 46 33 43 Des employés étrangers ou d'origine étrangère 35 29 34 Des préparations « maison » à partir de produits frais 12 -25 5 antitative Selon l’effectif actuel Moins de 5 employés Entre 5 et 7 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Des contraintes de respect de l'environnement sur l'énergie 94 93 92 96 94 Des contraintes de sécurité alimentaire sur les modes de préparation 82 90 82 81 84 Des contraintes de nettoyage et d'hygiène 82 85 84 74 82 Des employés polyvalents 76 71 80 80 76 Des contraintes d'équilibre nutritionnel 74 77 77 77 76 Des convives avec très peu de moyens financiers 74 78 71 78 75 Des convives avec des besoins spécifiques 71 74 80 72 74 Des équipements et des produits permettant des gains de temps 69 72 79 82 74 Des modes de préparation permettant des réductions de personnel 64 67 74 76 68 Des postes à temps partiel 67 60 63 59 63 Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 58 60 69 67 62 Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 60 62 64 62 62 Des produits de 4ème gamme 51 57 65 67 58 Des employés sans diplôme hôtelier 51 52 52 51 51 Des restaurants dépendant d'une cuisine centrale 47 46 42 61 47 Des produits surgelés 44 49 42 40 44 85 Des intérimaires 44 45 33 46 42 Des employés étrangers ou d'origine étrangère 33 35 37 27 34 Des préparations « maison » à partir de produits frais 5 12 11 -9 6 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu Postes menacés de disparition Selon l’activité Base : 405 répondants (Total établissements concédés) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Cuisinier 17,0 % 24,8 % 15,8 % 22,0 % 8,5 % 19,0 % Gérant 4,0 % 4,0 % 5,3 % 9,0 % 8,5 % 5,9 % Chef de cuisine 3,0 % 5,0 % 5,3 % 4,0 % Plongeur 3,0 % 4,0 % 5,3 % 1,0 % 2,1 % 3,0 % Aide-cuisinier 1,0 % 5,0 % 1,8 % 1,0 % 6,4 % 2,7 % Second de cuisine 2,0 % 1,0 % 4,0 % 4,3 % 2,2 % Agent polyvalent 2,0 % 1,0 % 1,8 % 3,0 % 1,7 % Responsable de restauration 3,0 % 1,0 % 3,5 % 1,0 % 1,7 % Commis de cuisine 1,0 % 3,5 % 2,0 % Serveur 3,0 % 1,8 % 1,0 % 1,5 % 5,0 % 1,2 % 1,0 % Pâtissier Agent de restauration 1,8 % 2,1 % 1,5 % 2,1 % 1,0 % Chef de production 1,0 % 6,4 % 1,0 % Chef cuisinier 2,0 % 2,1 % 0,7 % Chef de partie 1,0 % Intendant Aucun 86 2,0 % 3,7 % Total 0,5 % 1,0 % 1,8 % 14,0 % 21,8 % 28,1 % 1,0 % 1,8 % 3,0 % 6,4 % 2,0 % 49,0 % 32,7 % 33,3 % 35,0 % 34,0 % 37,5 % 100 101 57 100 47 405 Autres Nsp-rr 1,0 % 0,5 % 18,0 % 25,5 % 20,2 % our les établissements concédés, le poste le plus menacé de disparition est le poste de P cuisinier (19 %). n note que 20 % des établissements ne voient aucun poste menacé de disparition dans les O 10 à 12 prochaines années. nfin, les cuisines centrales sont proportionnellement plus nombreuses à prévoir la disparition E des aides-cuisiniers (6 % contre 3 % au global). antitative Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 358 répondants (Total établissements concédés hors cuisine centrale) Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total Cuisinier 22,7 % 10,4 % 20,4 % Gérant 6,5 % 1,5 % 5,6 % Chef de cuisine 4,5 % 3,0 % 4,2 % Plongeur 3,8 % 3,1 % Aide-cuisinier 2,7 % 2,2 % Second de cuisine 2,1 % 1,5 % 2,0 % Agent polyvalent 2,1 % 1,5 % 2,0 % Responsable de restauration 1,7 % 3,0 % 2,0 % Serveur 1,7 % 1,5 % 1,7 % Commis de cuisine 1,7 % 1,4 % Pâtissier 1,7 % 1,4 % Agent de restauration 1,0 % 0,8 % Chef cuisinier 0,7 % 0,6 % Chef de partie 0,7 % 0,6 % Intendant 0,7 % 0,6 % Chef de production 0,3 % 0,3 % Aucun 19,9 % Autres 1,7 % NSP - RR Total 17,9 % 19,6 % 1,4 % 33,0 % 59,7 % 38,0 % 291 67 358 Les établissements préparant leurs repas sur place sont plus nombreux à prévoir la disparition des cuisiniers que les établissements préparant leurs repas en cuisine centrale (23 % contre 10 % au global). 87 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu Selon l’effectif total Base : 405 répondants (Total établissements concédés) Moins de 5 employés Entre 5 et 7 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Cuisinier 15,8 % 23,1 % 16,7 % 22,2 % 19,0 % Gérant 5,5 % 9,1 % 3,6 % 3,7 % 5,9 % Chef de cuisine 4,8 % 3,3 % 2,4 % 3,7 % 3,7 % Plongeur 4,1 % 2,5 % 2,4 % 1,9 % 3,0 % Aide-cuisinier 2,1 % 2,5 % 3,6 % 3,7 % 2,7 % Second de cuisine 2,7 % 1,7 % 3,6 % 2,2 % Agent polyvalent 1,4 % 2,5 % 2,4 % 1,7 % Responsable de restauration 1,4 % 2,5 % 2,4 % 1,7 % Commis de cuisine 0,7 % 1,7 % 1,2 % Serveur 2,7 % 1,7 % Pâtissier Agent de restauration 0,7 % Chef de production Chef cuisinier 0,7 % Chef de partie 88 3,7 % 1,5 % 1,7 % 1,2 % 1,7 % 1,2 % 0,8 % 2,4 % 0,8 % 1,2 % 3,7 % 0,7 % Aucun 13,7 % 23,1 % Autres 0,7 % NSP - RR Total 1,2 % 1,0 % 1,9 % 1,0 % 0,7 % 1,7 % Intendant 1,5 % 0,5 % 1,9 % 0,5 % 19,0 % 33,3 % 20,2 % 2,5 % 3,6 % 1,9 % 2,0 % 49,3 % 27,3 % 38,1 % 27,8 % 37,5 % 146 121 84 54 405 Les établissements de taille moyenne (entre 5 et 7 employés dans la restauration) sont plus nombreux à prévoir que le poste de gérant sera menacé de disparition (9 % contre 6 % au global). antitative Postes en émergence Selon l’activité Base : 405 répondants (Total établissements concédés) Enseignement Cliniques et hôpitaux 3ème âge Travail Cuisine centrale Total Employé polyvalent 9,0 % 18,8 % 14,0 % 17,0 % 14,9 % 14,8 % Diététicien 4,0 % 6,9 % 5,3 % 4,0 % 6,4 % 5,2 % Chef gérant 5,0 % 3,0 % 1,8 % 6,0 % 2,1 % 4,0 % Responsable de production 1,0 % 5,9 % 5,3 % 1,0 % 2,1 % 3,0 % Assembleur de produits 2,0 % 4,0 % 1,8 % 2,0 % 4,3 % 2,7 % Chargé de l'hygiènesécurité alimentaire 3,0 % 3,0 % 1,8 % 3,0 % 2,1 % 2,7 % Cuisinier spécialisé 1,0 % 3,0 % 1,8 % 2,0 % 4,3 % 2,2 % Responsable environnemental 2,0 % 2,0 % 2,0 % 4,3 % 2,0 % Responsable qualité 1,0 % 4,0 % Responsable de site Animateur 1,5 % 2,0 % 1,0 % Employé non qualifié 1,8 % 1,0 % Magasinier 1,8 % 2,1 % 0,7 % 2,1 % 0,7 % 1,8 % 0,5 % 1,0 % 0,2 % Chef de cuisine 1,8 % 0,2 % Aide-cuisinier 1,0 % 0,2 % Second de cuisine 1,0 % 0,2 % Chauffeur 1,0 % 0,2 % Responsable logistique 2,1 % 0,2 % Emplois liés à la vente à emporter 1,0 % Aucun 7,0 % 6,9 % 15,8 % 9,0 % 19,1 % 10,1 % Autres 2,0 % 3,0 % 1,8 % 2,0 % 2,1 % 2,2 % Nsp-rr 62,0 % 39,6 % 43,9 % 52,0 % 36,2 % 48,4 % 100 101 57 100 47 405 Total 0,2 % On remarque que dans le secteur de la santé, les établissements concédés sont plus nombreux à penser qu’un responsable de production va apparaître au sein de leur établissement (6 % contre 3 % au global). 89 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu Selon la dépendance à une cuisine centrale Base : 358 répondants (Total établissements concédés hors cuisine centrale) Préparés sur place, dans l'établissement Préparés en cuisine centrale Total 16,8 % 6,0 % 14,8 % Diététicien 5,5 % 3,0 % 5,0 % Chef gérant 5,2 % Responsable de production 3,4 % 1,5 % 3,1 % Chargé de l'hygiène-sécurité alimentaire 2,7 % 3,0 % 2,8 % Assembleur de produits 2,7 % 1,5 % 2,5 % Cuisinier spécialisé 2,4 % Responsable qualité 1,7 % 1,5 % 1,7 % Responsable environnemental 1,7 % 1,5 % 1,7 % Employé non qualifié 0,7 % 0,6 % Responsable de site 0,7 % 0,6 % Employé polyvalent Animateur 90 4,2 % 2,0 % 3,0 % 0,6 % Magasinier 0,3 % 0,3 % Chef de cuisine 0,3 % 0,3 % Aide-cuisinier 0,3 % 0,3 % Second de cuisine 0,3 % 0,3 % Emplois liés à la vente à emporter 0,3 % 0,3 % Chauffeur 0,3 % 0,3 % Aucun 8,9 % Autres NSP - RR Total 9,0 % 8,9 % 2,4 % 1,5 % 2,2 % 45,7 % 68,7 % 50,0 % 291 67 358 Les établissements concédés qui préparent leur repas sur place sont plus nombreux à penser qu’un employé polyvalent va apparaître au sein de leur établissement (17 % contre 15 % au global). antitative Selon l’effectif actuel Base : 405 répondants (Total établissements concédés hors cuisine centrale) Moins de 5 employés Entre 5 et 7 employés Entre 8 et 13 employés Plus de 13 employés Total Employé polyvalent 15,1 % 17,4 % 11,9 % 13,0 % 14,8 % Diététicien 3,4 % 6,6 % 7,1 % 3,7 % 5,2 % Chef gérant 2,1 % 3,3 % 7,1 % 5,6 % 4,0 % Responsable de production 2,7 % 3,3 % 1,2 % 5,6 % 3,0 % Assembleur de produits 2,7 % 4,1 % 2,4 % Chargé de l'hygiène-sécurité alimentaire 3,4 % 1,7 % 3,6 % 1,9 % 2,7 % 2,7 % Cuisinier spécialisé 2,1 % 2,5 % 1,2 % 3,7 % 2,2 % Responsable environnemental 2,1 % 0,8 % 3,6 % 1,9 % 2,0 % Responsable qualité 0,7 % 0,8 % 2,4 % 3,7 % 1,5 % Animateur 1,4 % Responsable de site 0,7 % 1,7 % 0,7 % Employé non qualifié 0,7 % 0,8 % 0,5 % Magasinier 0,7 % 1,2 % 0,7 % 0,2 % Chef de cuisine 1,2 % Responsable logistique 0,2 % 1,9 % 0,2 % Aide-cuisinier 0,7 % 0,2 % Second de cuisine 0,7 % 0,2 % Emplois liés à la vente à emporter 1,9 % Chauffeur 1,2 % Aucun 7,5 % 9,1 % Autres 2,1 % 3,3 % NSP - RR 52,7 % 46,3 % 146 121 Total 10,7 % 0,2 % 0,2 % 18,5 % 10,1 % 3,7 % 2,2 % 48,8 % 40,7 % 48,4 % 84 54 405 91 ÉTUDE PROSPECTIVE II. Synthèse L’essentiel 1. Structures de la restauration collective en France 14 % des restaurants sont des services satellites de cuisines centrales externes à l’établissement : > 20 % en santé, > 19 % parmi les établissements en gestion de restauration concédée à une SRC (Mais beaucoup de gros établissements, notamment dans le domaine de la santé, fonctionnent avec un système de cuisine centrale interne à l’établissement, desservant les différents services ou bâtiments sur le même site). La liaison froide prédomine : 84 % des cuisines satellites l’utilisent. > Seule la restauration du travail compte une proportion plus forte de liaisons chaudes : 36 % 2. Volumes d’activité en nombre de repas servis (par jour et par an) Les volumes moyens en nombre de repas préparés par jour caractérisent fortement les différents segments d’activités de la restauration collective : 92 1300 en cuisines centrales 900 en santé 550 en enseignement 400 en travail 250 en maisons de retraite orsque les cuisines sont satellites d’une cuisine centrale extérieure, la moyenne passe L à 900 repas par jour contre 500 repas par jour pour les cuisines autonomes. n volume annuel, l’activité représente 197 000 repas préparés par an et par établissement E en moyenne : > De 90 000 en moyenne pour les maisons de retraite > Jusqu’à près de 400 000 en moyenne pour les cuisines centrales En volumes annuels, la santé et les cuisines centrales accroissent encore leur poids par rapport aux autres segments, ces établissements fonctionnant presque tous les jours de l’année : presque 360 jours par an en santé contre 200 en moyenne pour l’enseignement). F CUS Sociétés en Restauration Concédée (SRC) cvbcbb 93 Les services de restauration des SRC ont une plus forte proportion de préparation en cuisines satellites de cuisines centrales que les établissements autogérés car elles amènent leurs propres infrastructures de cuisines centrales aux établissements de faible capacité lorsque ceux-ci externalisent leur gestion de restauration : > Surtout dans l’enseignement (37 %) > Dans une moindre mesure, également en maisons de retraite En établissements du secteur de la santé, la proportion de cuisines satellites est plus faible que pour le secteur autogéré : dans ce segment d’activité, il y a plus d’établissements de forte capacité ayant la possibilité de gérer leur propre cuisine centrale, et dans le public notamment, de jouer un rôle de cuisine centrale externe pour d’autres établissements de moindre capacité dans un périmètre donné (petites unités dispersées dans une ville, etc.). Avec 252 repas par jour en moyenne, les services de restauration des SRC ont une production plus de 2 fois plus faible que celle des établissements autogérés : ce qui tend à montrer que plus un service de restauration répond à des besoins importants en volume, plus les établissements ont tendance à vouloir les gérer eux-mêmes. A contrario, les SRC offrent l’avantage d’un service de cuisine centrale externe aux établissements de faible capacité ne disposant pas de cette possibilité, et leur service de gestion de restauration intéresse davantage les établissements de moyenne ou faible capacité. ÉTUDE PROSPECTIVE II. Synthèse 3. Effectifs des restaurants de collectivités et postes employés 16 postes au total sont présents dans plus de 5 % des services de restauration interrogés : > Cuisinier 58 % > Chef de cuisine 51 % > Plongeur 41 % > Responsable de restauration 39 % > Employé polyvalent 32 % > Employé de restauration 26 % > Aide-cuisinier 26 % > Second de cuisine 24 % > Chef gérant 22 % > Serveur 14 % > Diététicien 13 % > Chef de production 11 % > Commis de cuisine 11 % > Employé logistique 10 % > Responsable de site 6 % > Magasinier 5 % 94 5 autres postes sont encore représentés dans plus de 1 % des établissements : > Chef de partie 5 % > Chauffeur-livreur 5 % > Pâtissier 5 % 5 % > Chef pâtissier > Responsable conditionnement froid 5 % En moyenne, un restaurant du secteur collectif rassemble 11 employés : > 16 en cuisines centrales et en santé > 9 en travail > 8 en enseignement > 7 en maisons de retraite 4. Carences d’effectifs et recrutement de personnels 20 % des établissements ont un problème de sous-effectif (indicateur utilisé = taux de carence). Les carences d’effectifs sont nettement sectorielles, à l’exception du poste de cuisinier qui reste le poste le plus souvent en sous-effectif quel que soit le segment considéré, et du poste de plongeur (4ème poste le plus souvent en sous-effectif). En santé, les cliniques et hôpitaux ont davantage de manques de personnel sur ce poste, le taux de carence atteignant 55 % (mais 1 % seulement ont un recrutement en cours). Dans les structures de l’enseignement, on manque davantage qu’ailleurs : > D’employés polyvalents 32 % de carence et 5 % de recrutements en cours > D’aides-cuisiniers 21 % de carence et 4 % de recrutements en cours > D’employés de restauration 18 % de carence et 3 % de recrutements en cours es maisons de retraite souffrent d’un effectif insuffisant surtout pour les serveurs (17 % L de carence, 3 % de recrutements en cours). Les cuisines centrales sont plus particulièrement en sous-effectif sur les postes de : > Second de cuisine 25 % de carence et 3 % de recrutements en cours > Chef de cuisine 17 % de carence et 3 % de recrutements en cours > Responsable de restauration 13 % de carence et mais aucun recrutement en cours es taux d’établissements en cours de recrutement sur chacun des postes sont bien en desL sous des taux de carence constatés sur ces mêmes postes : ce qui tend à montrer qu’au-delà des difficultés de recrutement, il y a surtout une volonté sectorielle de rester à un niveau d’effectifs qui est perçu comme un sous-effectif pour les responsables de restauration interrogés. 5. Besoins de formation : pour quels postes ? Les besoins de formation des employés se spécifient également selon les secteurs d’activité, sauf pour le poste de serveur qui reste le poste le plus souvent désigné comme étant celui où des formations sont nécessaires, et ce quel que soit le segment considéré. Les autres postes désignés plus spécifiquement par un secteur d’activité sont : En enseignement > Employé polyvalent > Employé de restauration > Aide-cuisinier > Plongeur > Second de cuisine 18 % 14 % 13 % 11 % 10 % En santé > Responsable hygiène et qualité 10 % > Diététicien 3 % En maisons de retraite > Serveur 5 % > Aucun besoin de formation dans 55 % des cas En restauration du travail > Aucun besoin de formation dans 56 % des cas En cuisine centrale > Chef gérant > Responsable de site 7 % 4 % 95 ÉTUDE PROSPECTIVE II. Synthèse F CUS Sociétés en Restauration Concédée (SRC) es établissements du secteur concédé ont un effectif plus réduit que les services autogérés, avec L 8 employés en moyenne par service de restauration : > 11 en cuisine centrale > 10 en santé > 7 en enseignement > 6 en maisons de retraite > 6 en travail es SRC ont moins de carences que les établissements autogérés : 11 % ont des postes en sousL effectif contre 20 % en secteur autogéré > Notamment sur le poste d’employé polyvalent : 10 % contre 26 % en secteur autogéré > À l’opposé, les établissements en gestion concédée sont plus souvent en sous-effectif sur le poste de cuisinier : 58 % contre 37 % en secteur autogéré Quel que soit le poste, les besoins de formation sont moindres qu’en secteur autogéré > Au maximum 14 % pour les cuisiniers > 67 % n’ont aucun besoin de formation 96 6. Les évolutions quantitatives pour les 10-15 ans à venir Sur le nombre de repas préparés, la tendance est globalement à la hausse de l’avis des professionnels interrogés : > 50 % des collectivités interrogées envisagent une augmentation à l’avenir > 15 % croient plutôt à une diminution à terme > Soit en balance : + 35 % n revanche, la tendance est orientée à la baisse en ce qui concerne les effectifs employés dans E les services de restauration à l’avenir : > 22 % des collectivités interrogées pensent qu’ils vont s’accroître > 32 % envisagent plutôt à une diminution à l’avenir > Soit en balance : – 10 % lus les structures ont aujourd’hui un effectif élevé par rapport à la moyenne, plus P facilement elles envisagent une augmentation à l’avenir pour le nombre de repas préparés, et plus elles ont tendance à penser que les effectifs vont encore baisser à l’horizon des 10-15 prochaines années. Le secteur du travail se distingue ici des autres par le fait d’être le seul à envisager, en majorité, une diminution du volume de repas préparés ( – 13 % en balance), et beaucoup plus facilement qu’ailleurs, une diminution des effectifs ( – 17 % en balance). 97 F CUS Sociétés en Restauration Concédée (SRC) e pessimisme du secteur du travail se répercute vers les SRC qui y sont dominantes : L les services de restauration concédée sont plus nombreux qu’en secteur autogéré à parier sur une évolution à la baisse en nombre de repas préparés, même si l’avis contraire reste majoritaire ( + 21 % en balance). I ls sont surtout plus circonspects sur une évolution possible des effectifs employés, que ce soit à la hausse ou à la baisse : 46 % pensent qu’ils seront sensiblement les mêmes dans 10 à 15 ans (contre 35 % sur la totalité de l’échantillon interrogé). ÉTUDE PROSPECTIVE B. Étude qualitative 98 Méthodologie La phase qualitative d’étude est réalisée principalement sous la forme d’entretiens semi-directifs avec des responsables de restaurants (managers, chefs de cuisine, chefs gérants, responsables de sites) en collectivités, employés des structures elles-mêmes (restauration autogérée) ou des SRC (restauration en gestion concédée), à l’aide d’un guide d’entretien semi-directif préalablement validé par le Fafih. Les entretiens avec les responsables de restauration, menés par des chargés d’étude CHD EXPERT, ont duré en moyenne 1 heure, et ont été intégralement enregistrés sur support audio. Une transcription exhaustive de chaque entretien permet la mise à plat des données recueillies, et l’analyse de celles-ci. Au total, 27 entretiens semi-directifs ont été réalisés pour cette phase qualitative de l’étude, en deux étapes : la première d’octobre à novembre 2009, la seconde en décembre 2009 et janvier 2010 (avec un document d’analyse intermédiaire entre les deux). Le guide d’entretien a été aménagé après le bilan intermédiaire pour permettre d’approfondir certaines informations en seconde étape. Répartition des entretiens : > 6 en enseignement : 1 école maternelle, 1 collège, 3 lycées, 1 université > 7 en santé : 4 cliniques et 3 hôpitaux > 5 en travail : 3 restaurants d’entreprise et 2 restaurants interentreprises > 5 en maisons de retraite : 1 hôpital et 4 résidences > 4 en cuisine centrale : 1 en santé, 1 en maisons de retraite et 2 à dominante scolaire 6 entretiens non directifs d’experts ou observateurs privilégiés des collectivités (1 journaliste, 1 direction de SRC, 2 responsables « collectivités » d’un gros fournisseur national, et 3 représentants de collectivités territoriales) complètent l’investigation qualitative. Ils ont duré en moyenne 1 heure et demie, et ont été menés par l’encadrement CHD EXPERT. Les entretiens avec les responsables ont été répartis entre structures autogérées, et à la gestion de restauration concédée à des sociétés de restauration collective : > Enseignement : 4 autogérés et 2 concédés > Santé : 3 autogérés et 4 concédés > Travail : 3 autogérés et 2 concédés > Maisons de retraite : 2 autogérées et 3 concédées > Cuisines centrales : 3 autogérées et 1 concédée 6 entretiens non directifs d’experts ou observateurs privilégiés des collectivités (1 journaliste, 1 direction de SRC, 2 responsables d’un gros fournisseur national, et 2 représentants de collectivités territoriales) complètent l’investigation qualitative. Ils ont duré en moyenne 1 heure et demie, et ont été menés par l’encadrement CHD EXPERT. Enfin, 5 clients des SRC (donneurs d’ordre, décideurs des marchés) ont été interrogés, de façon semi-directive (même méthode d’enquête et mêmes outils que pour les responsables de restauration), 1 dans chaque segment d’activité considéré. Ils font l’objet d’une analyse distincte et dissociée, spécifique aux attentes d’informations du SNRC, en complément d’une étape quantitative elle aussi spécifique (50 clients interrogés par téléphone). 99 ÉTUDE PROSPECTIVE Échantillon interrogé Le tableau synthétique ci-dessous présente, sans nuire à l’anonymat ou à la confidentialité de l’information, les responsables de restaurants (employés par les collectivités ou les SRC) interrogés par les chargés d’études. Les observateurs (experts) interrogés sont : > un journaliste du magazine CUISINE COLLECTIVE > un directeur régional d’une SRC nationale (COMPASS) > un directeur d’établissement d’un distributeur grossiste national (PRO A PRO) > un chef des ventes d’un distributeur grossiste national (PRO A PRO) > un chef de projet développement durable au Pôle Enseignement de la RÉGION RHÔNE-ALPES > un conseiller technique en restauration de la RÉGION RHÔNE-ALPES Enseignement Lieu Gestion Fonction interlocuteur 1 Université Paris IV Sorbonne Paris Autogéré Gérant 2 Lycée Pro du 1er film Lyon Autogéré Chef de cuisine 3 Lycée Louis-Le-Grand Paris Autogéré Chef de cuisine 4 Lycée Pro Jean-Jaurès Paris Autogéré Chef de cuisine 5 École maternelle Paris 17ème Paris Concédé Responsable de cantine 6 Collège André-Lassagne Lyon Concédé Chef gérant 7 Hôpital gériatrique du Val d'Azergues Lyon Autogéré Chef de cuisine 8 Clinique Portes du Sud Lyon Autogéré Chef gérant 9 Hôpital Saint-Louis Paris Autogéré Responsable de restauration 10 Clinique de l'appareil locomoteur & du sport Paris Concédé Gérant 11 Clinique du canal de l'Ourcq Paris Concédé Responsable de restauration 12 Hôpital Croix Rouge Henri-Dunant Paris Concédé Responsable cuisine 13 Polyclinique de Rilleux Lyon Concédé Directeur de restauration 14 RIE Corbas Lyon Autogéré Chef gérant 15 RIE La Poste Lyon Autogéré Chef de cuisine 16 Palais de Justice Paris Autogéré Chef de cuisine 17 Mutuelle Assurance BTP Paris Concédé Responsable de site 18 FIEEC - Assurance Paris Concédé Chef de cuisine 19 MDR Les Collonges Lyon Autogéré Chef de cuisine 20 Hôpital local de Thizy Lyon Autogéré Chef de cuisine 21 MDR Les Clairières Lyon Concédé Chef de cuisine 22 MDR Parentèles Paris Concédé Gérant 23 Résidence les Airelles Paris Concédé Chef de cuisine 24 CC SIVOM de Stains Paris Autogéré Chef de cuisine 25 CC Résidence Dubure Villefranche-sur-Saône Lyon Autogéré Chef de cuisine 26 Hôpital Saint-Jean-de-Dieu Lyon Autogéré Responsable de site 27 CC de Limours Paris Concédé Chef de cuisine Santé 100 Travail Maisons de retraite Cuisines centrales I. Analyse des résultats 1. Identification des phénomènes marquants des 10-15 dernières années 12 phénomènes ont un impact élevé sur la restauration collective depuis 10-15 ans. Anciens 1. Baisse régulière des budgets consacrés à l’alimentation 2. Droit du travail : passage aux 35 heures et coût du travail 3. Désaffection des métiers de service et image de la restauration collective 4. Évolutions démographiques : vieillissement de la population, diminution de la population active et fluctuations du nombre de jeunes scolarisés 5. Évolutions sociales : couples d’actifs et familles monoparentales 6. Règles d’hygiène et de sécurité alimentaire – la directive HACCP Récents 1. PNNS, GEM RCN, recommandations diététiques et règles de santé alimentaire 2. Fluctuations des coûts matières 3. Évolutions des habitudes et goûts alimentaires des Français 4. Grenelle Environnement et montée des préoccupations environnementales 5. TVA à 5,5 % en restauration commerciale Annoncés 1. Objectif de 20 % de produits Bio en restauration collective d’État 1.1. Baisse régulière des budgets consacrés à l’alimentation Chez les ménages français La part du budget consacré aux dépenses alimentaires est passée de 50 % en 1950 à 10-15 % aujourd’hui. Dans la mentalité de la société française, l’alimentation a perdu de son importance, en même temps que disparaissaient ceux qui avaient connu les privations de la guerre. Les consommateurs ont une exigence toujours plus forte de réduction des prix alimentaires ; la perception des hausses de prix est exacerbée. Exemple On parle de hausse du coût de la viande, mais celle-ci est revenue au cours d’il y a 15 ans. 101 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu La perception du consommateur est devenue dichotomique L’alimentaire utile, nécessaire, de survie > en semaine, au travail – temps et coûts sont les facteurs prédominants – restauration rapide, froide,… S’oppose à : L’alimentaire de loisirs, ludique, de plaisir > le week-end, le soir, en vacances – qualité et goût sont les facteurs prédominants – restauration traditionnelle, gastronomique, à thème, formules repas-loisirs,… n self d’entreprise, le menu incluant un ticket de cinéma ou de piscine E à la place du plat principal marche très bien ! Chez les professionnels de la restauration collective •L es coûts des prestations de restauration et les prix des denrées restent les critères souverains des clients décideurs de l’attribution de marché dans le choix des fournisseurs (distributeurs, SRC) même si on voit apparaître des critères qualitatifs > « Dictature » du coût portion dans les appels d’offres et les négociations entre clients et sociétés de restauration collective. •E n cas d’économies de gestion dans une entreprise, un hôpital, une école… C’est le prix à l’assiette (à la portion, au couvert) que l’on rognera en premier. 102 ans les hôpitaux, on investit dans les soins et les conditions d’accueil des patients, D mais on produit une restauration de très mauvaise qualité et peu satisfaisante pour les consommateurs. ans les maisons de retraite, les gestionnaires ont des budgets d’animation en hausse D et des budgets matière en baisse. 1.2. Droit du travail : passage aux 35 heures et coûts du travail L’obligation de mettre en place les 35 heures est de loin le phénomène considéré comme ayant eu le plus d’impact sur la restauration dans son ensemble, commerciale et collective : •R éduction immédiate de l’amplitude de travail des salariés par rapport aux pratiques dans la restauration, où traditionnellement, « on ne compte pas ses heures » ; mais il faut conserver les mêmes horaires de service et jongler avec une masse horaire réduite. •D e multiples difficultés supplémentaires d’organisation, de gestion, de management et de planification des tâches pour le personnel de restauration collective et en particulier les chefs de cuisine et les gérants des restaurants de collectivités. Toutes les personnes interrogées sans exception ont évoqué les difficultés occasionnées par le passage aux 35 heures dans leur établissement. alitative Les mentalités changent et les rapports employé-employeur sont bouleversés : • L’attitude des salariés par rapport aux horaires de travail change : on compte ses heures et on n’accepte plus les dépassements, la motivation au travail semble diminuer, l’absentéisme augmente de façon sensible. • La règle du poste à plein temps tombe : les employeurs multiplient les solutions de temps partiels, temps partagés entre plusieurs sites, intérimaires, « extras » pour compenser les heures manquantes dans leur organisation. Un chef gérant de clinique est obligé de multiplier par 2 les emplois occupés dans chaque poste : pour chaque titulaire, un vacataire s’ajoute. 1.3 Désaffection des métiers de service et de l’image de la restauration collective Depuis la fin des années 80, les métiers de service connaissent une désaffection croissante chez les personnes arrivant sur le marché de l’emploi : ils sont de plus en plus considérés comme dévalorisants (on parle de la « perte de vocation » des jeunes par rapport aux carrières de l’Hôtellerie-Restauration). Les nouveaux arrivants sur le marché du travail privilégient l’allègement des contraintes, le temps libre le soir et le week-end, des horaires moins contraignants. Avant, un cuisinier en restauration commerciale pouvait basculer en collectivité en fin de carrière pour gagner en tranquillité et en confort de travail. Aujourd’hui c’est terminé avec la multiplication des contraintes de la restauration de collectivités. Paradoxalement, la restauration collective ne parvient pas à jouer la carte des horaires réduits, en raison d’un déficit d’image par rapport à la restauration commerciale : • Même si le taux horaire est plus élevé en restauration collective, les employés gagnent mieux leur vie en restauration commerciale parce qu’ils font plus d’heures au total. • La restauration collective reste un « parent pauvre » de la restauration commerciale : il n’existe toujours aucune filière complète en écoles hôtelières pour les carrières dévolues aux collectivités. • L’image de la restauration sociale est perçue comme négative par ses propres acteurs. Un organisme de formation censure son propre catalogue de formations pour ne pas faire figurer les formations en collectivités « néfastes à l’image » de la société. 103 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 1.4. Évolutions démographiques : vieillissement de la population, diminution de la population active et fluctuations du nombre de jeunes scolarisés Les évolutions démographiques depuis 10-15 ans sont allées globalement dans le sens d’un accroissement de la fréquentation des collectivités : •L a natalité élevée amène toujours plus de monde dans les écoles, même si les lycées connaissent depuis quelques années un léger creux démographique. •L e vieillissement général de la population a fait augmenter les besoins de santé et de structures d’accueil spécifiques, souvent médicalisées. •S eule la diminution de la proportion d’actifs, avec le départ à la retraite des « baby-boomers », tend à faire baisser la fréquentation des restaurants d’entreprise. Schéma récapitulatif : l’impact démographique selon les secteurs Enseignement Travail Maison de retraite Santé Vieillissement général de la population : 50 % de la population européenne aura plus de 65 ans en 2020 contre 30 % en 1980 Diminution de la part de la population active 104 Une natalité et une évolution démographique qui restent fortes 1.5. Évolutions sociales : couples d’actifs et familles monoparentales L’évolution sociale ayant eu le plus d’impact sur la restauration collective au cours des 15-20 dernières années est celle des structures familiales : •D e plus en plus de familles monoparentales (25 % à Paris), où l’activité professionnelle du parent pousse au choix de la demi-pension pour les enfants scolarisés. •D e plus en plus de familles où les deux parents sont actifs et ne peuvent s’occuper de leurs enfants pour le repas du midi : situation concentrée dans les grands centres urbains où sont la plupart des gros restaurants d’entreprise, d’administrations et interentreprises, ce qui tend à augmenter la fréquentation de ce type de restauration collective. Schéma récapitulatif : l’impact des évolutions sociales selon le secteur de collectivités Enseignement De plus en plus de familles où les deux parents travaillent De plus en plus de familles monoparentales Travail Santé Maisons de retraite alitative 1.6. Règles d’hygiène et de sécurité alimentaire La directive HACCP1 L’arrivée de la réglementation HACCP signe le début d’une mutation d’envergure de la restauration collective française, aujourd’hui globalement intégrée : • On passe d’une norme (contraintes strictes à respecter) à une obligation de preuve sur un process. • Les tâches dévolues au nettoyage prennent une importance considérable. • Les tâches administratives liées aux contrôles et à la traçabilité augmentent de même. • Les cuisines collectives doivent revoir leur process de production alimentaire, redéfinir leur organisation du travail et la définition des postes pour intégrer les tâches nouvelles engendrées par la directive HACCP. n passe plus de temps aujourd’hui dans les écoles hôtelières à vous enseigner O les règles d’hygiène et de sécurité alimentaire qu’à vous apprendre le métier. En 2010, la réglementation HACCP semble dans son ensemble assimilée et intégrée par les restaurants de collectivités : • Évolution positive, nette et visible de la propreté et de l’hygiène : respect de la chaîne du froid, équipements récents et aux normes, espaces de travail sécurisés. • Progrès réels et pérennes sur la sécurité alimentaire des convives Mais il reste des progrès à faire, la traçabilité restant encore insuffisante. éveloppement important du secteur d’activité lié aux contrôles HACCP : D laboratoires, services vétérinaires… 1.7. PNNS, GEM RCN, recommandations diététiques et règles de santé alimentaire Plus récemment, de nouvelles exigences diététiques et contraintes d’équilibre alimentaire commencent à s’exercer sur la restauration collective : • Le PNNS = « une révolution » car les exigences vont dans le sens d’un équilibre alimentaire global pour le convive et non de la seule sécurité alimentaire. • Les habitudes d’achat des collectivités notamment scolaires sont modifiées : c’est la fin du « moins disant » systématique dans les attributions de marchés, il faut tenir compte de nouveaux critères sur la composition des aliments, les teneurs en graisse et en sucres des denrées, les rotations de l’offre alimentaire, une plus grande diversité des approvisionnements. • Le GMN RCN2 est amené à éditer et diffuser d’autres recommandations (apports journaliers, prévention de l’obésité,…) qui entraînent un processus de mutation permanent de l’offre et des procédés de la restauration de collectivités. 105 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu •L es besoins de nouvelles compétences et de nouveaux outils (process, logiciels) sont en train de s’accroître dans les collectivités. La campagne nationale « 5 fruits et légumes par jour » et son succès médiatique ouveaux logiciels dans les SRC et nouvelles fiches techniques N pour une gestion facilitée des apports journaliers 1.8. Fluctuations des coûts matières La hausse récente du prix des denrées (2008-2009) masque des mouvements cycliques de prix à l’échelle des dernières décennies : •L ’envolée (fin 2007) du prix des denrées alimentaires de base a été d’autant plus sensible qu’elle intervenait dans un contexte de réduction des marges et des moyens des restaurants de collectivités. • La « crise financière » a pu être en partie amortie par la décrue des prix • À l’échelle des décennies, on peut s’apercevoir que les mouvements de prix sont cycliques ; la perception des opérationnels, chefs de cuisine ou gestionnaires, est au contraire celle d’une hausse ininterrompue des prix n’ayant aucune raison de s’infléchir demain. 106 •L es marges de manœuvre des restaurants de collectivités, en autogestion comme en gestion de restauration concédée, sont aujourd’hui trop faibles pour leur permettre d’amortir les prochaines hausses sans devoir les répercuter (sur les tarifs des prestations ou le prix des repas, ou sur le choix et la qualité des aliments). On ne compte plus les cas d’attribution de marché à des fournisseurs alimentaires restés infructueux 1.9. Évolutions des habitudes et goûts alimentaires des Français Les habitudes et comportements des Français par rapport à l’alimentation sont en mutation accélérée : > Accroissement du taux de repas pris hors domicile : 4 par semaine en moyenne en France (7 par semaine aux USA) > Seuls 25 % des Français prennent encore le repas de midi chez eux tous les jours > Forte diminution de l’alcool aux repas ; voire quasi-disparition au déjeuner > Réduction du temps passé à table : 1h20 il y a 15 ans contre 30 minutes aujourd’hui > En milieu urbain (centre-ville) : multiplication des offres de restauration commerciale et rapide éveloppement d’espaces en salons, avec des « mange debout » et des cafétérias D en restauration lycéenne pour lutter contre la concurrence de la restauration rapide de proximité. alitative Les goûts évoluent et se diversifient, avec une exigence de plus en plus forte à l’égard des restaurants de collectivités et de leur offre de restauration : • Il y a 15 ans les Français mangeaient traditionnel français, italien, ou chinois : aujourd’hui ils mangent également japonais, thaïlandais ou vietnamien, coréen, indien, turc, etc. • Le hamburger ou le kebab sont entrés dans les habitudes alimentaires au même titre que la pizza • Les demandes spécifiques se multiplient : cuisine végétarienne, sans sel, halal ou kasher… • Les nouvelles tendances alimentaires et diététiques se répercutent sur la demande des convives : moins de graisses, moins de sucres, moins de plats en sauces, plus de fruits et de salades… Multiplication des « semaines du goût » ou des journées à thème en restauration scolaire, espaces sandwiches en restauration d’entreprise 1.10. Grenelle Environnement et montée des préoccupations environnementales Grenelle Environnement concrétise la montée en puissance des préoccupations environnementales de la société : • Exigences sur les dépenses énergétiques, traduites en bilan carbone • Exigences sur les déchets, le tri sélectif et le recyclage des matériaux • Exigences sur l’impact environnemental global des actions, des produits, des équipements… Depuis qu’on paie le ramassage des déchets à la tonne, on se préoccupe davantage de ça, on demande à nos fournisseurs de diminuer les quantités d’emballage. Il marque un changement des mentalités du public qui amorce de nouvelles directions d’évolution de la restauration des collectivités : • Un public se préoccupant davantage de l’origine des produits, de la manière dont il a été produit, conditionné, transporté : si ce n’est le bio, le souci de l’origine. • Des attentes nouvelles sur l’agriculture qui se doit d’être raisonnée à défaut d’être bio • Des notions de développement durable et de commerce équitable devenues les paradigmes dominants des évolutions à venir • Une acceptation croissante mais non aboutie du coût de la qualité alimentaire es consommateurs commencent à se dire qu’il n’est peut-être pas indispensable L d’avoir des fraises en janvier, qu’on ne peut pas avoir en même temps un produit sain et raisonnable. Ils acceptent plus facilement des produits de leur région et de saison qu’il y a quelques années. 107 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 1.11. TVA à 5,5 % en restauration commerciale La mesure a redonné un bol d’air à la restauration commerciale, mais par répercussion indirecte, elle accroît la pression sur la restauration des collectivités et met en exergue une certaine indifférence de la société française à son égard : • Facteur d’une concurrence accrue dans les secteurs « ouverts » de la restauration collective, en milieu urbain essentiellement • Une concurrence beaucoup moins présente et dense en zones périurbaines ou en milieu rural • Signe d’un malaise dans la profession qui apparaît comme le « laissé pour compte » par rapport à la restauration commerciale, dans l’indifférence générale (médias et grand public) • Témoin d’une incapacité apparente de la profession à se fédérer et à défendre collectivement ses intérêts Un restaurant d’entreprise développe un projet d’espace de restauration rapide au sein de l’établissement pour « contrer l’offre commerciale des alentours ». Schéma récapitulatif : accroissement de la pression concurrentielle selon le secteur Concurrence accrue avec le secteur de la restauration commerciale en milieu urbain : la TVA à 5,5 % accroit la compétitivité du secteur commercial Enseignement Travail Santé Maisons de retraite Lycéens 1/2 pensionnaires et étudiants Tous les publics en milieu urbain, pas en milieu rural En partie : sites ouverts aux visiteurs, personnel Non : public captif 108 1.12. Objectif de 20 % de produits Bio en restauration collective d’État L’annonce de cette mesure a eu un impact important sur les professionnels même si le scepticisme reste de rigueur quant à l’objectif quantifié, car il indique où se situeront les nouvelles difficultés à résoudre et les contraintes de demain : • Cohérence avec l’évolution des mentalités, et suite annoncée de Grenelle Environnement • Un objectif qui ne concerne que la restauration collective d’État mais qui par répercussion « oblige » tous les autres segments à suivre le mouvement • Une contradiction entre les délais annoncés et la capacité de production de l’agriculture biologique française ou même européenne (qui reste plafonnée à moins de 5 % de produits bio) • Incertitude majeure : la capacité du système (collectivités et convives) à accepter un accroissement du coût des denrées Une certitude : les évolutions des prochaines années iront dans ce sens Un expert : Il y a une aberration, parce que ça va nous forcer à aller acheter des produits bio en Chine, ce qui va à l’encontre du bon sens. En plus, la loi européenne nous interdit de privilégier une production locale, donc c’est inévitable. alitative 2. Les constats : organisation actuelle du service de restauration et profils des responsables selon les secteurs Les organisations de restauration observées selon les segments et les secteurs : nombre de repas servis, type de cuisine, effectifs, et services distingués dans l’organisation. Les segments : Les domaines : > La restauration scolaire > Le secteur concédé > La restauration d’entreprise > Le secteur autogéré > La restauration de santé > Le privé > La restauration en maisons de retraite > Le public > Les cuisines centrales 2.1. La restauration scolaire Caractéristiques des services de restauration Volume d’activité Type de cuisine Effectifs en restauration et répartition par service École maternelle de la Mairie de Paris Paris 17ème 200 repas par jour Cuisine satellite (centre cuiseur) liaison chaude 4 cantinières en cuisine, et des ASEM (agents en maternelle) pour le service Collège André-Lassagne 200 repas par jour Cuisine autonome 6 dont 4 en cuisine et 2 à la plonge 1 800 repas par jour dont 250 petits déjeuners et 370 dîners (internat) Cuisine autonome 9, dont 1 administratif et 8 en cuisine, en 3 services (2 du matin et 1 du soir) 25 repas par jour Cuisine autonome 3 dont 1 gérant, 1 chef de cuisine et 1 serveuse 460 repas par jour dont 60 pour l’internat le soir Cuisine autonome 7 dont 1 gérant, 3 en cuisine et 3 au nettoyage et plonge 90 repas par jour Cuisine autonome 5 dont 2 en cuisine, 1 magasinière et 2 au service Établissement Secteur concédé Secteur public Secteur public Secteur autogéré Lycée Louis-Le-Grand Université Paris IV Sorbonne Lycée Pro du 1er film Lycée Pro Jean-Jaurès 109 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu Responsabilités, profils et contraintes ressenties chez les responsables de restauration Diplôme et cursus professionnel Principal facteur de perte de temps Principales contraintes ressenties Responsable de cuisine satellite : réception containers, grammages, répartition, management et planning des équipes Secrétaire bureautique, passage en restauration traditionnelle, mère active au foyer, retour à l'activité professionnelle en maternelle Les nettoyages La pression des horaires de service, le personnel limité par rapport aux tâches Chef gérant : respect du contrat, qualité, hygiène, gestion des commandes, gestion des crédits enfants BEP hôtelier, restauration traditionnelle, puis SRC La gestion des comptes des élèves (crédits repas) Les réglementations de sécurité alimentaire en collectivités, la procédure HACCP Carrière dans l'éducation nationale, restauration par concours interne Les tâches administratives (5 heures par jour) La difficulté à trouver du personnel qualifié, le manque de compétences chez les employés qualifiés Gérant : achats, gestion, service BAC hôtelier, restauration de chaine, puis à l'université Les commandes (aucune) Responsable de restauration : élaboration des menus, plannings, procédures HACCP CAP Cuisinier, abandon, domaine des transports, devenu chef par concours public L'élaboration des menus Les contraintes budgétaires, les prix des denrées Apprentissage, CAP cuisinier et restauration traditionnelle, puis Éducation nationale et BEP La production ("j'y tiens") Les formalités HACCP Fonction et rôle du responsable Secteur concédé Secteur public Secteur public 110 Secteur autogéré Responsable de cuisine : menus, commandes, cuisine, réception Responsable de cuisine : production, HACCP, menus, commandes, encadrement, service alitative 2.2. La restauration de santé Caractéristiques des services de restauration Volume d’activité Type de cuisine Effectifs en restauration et répartition par service Clinique de l'appareil locomoteur & du sport 150 repas par jour cuisine autonome - liaison chaude 5 en cuisine et service Polyclinique de Rilleux 350 repas par jour dont 150 pour le self du personnel cuisine centrale sur site - liaison froide 12,5 dont 5,5 en cuisine et 7 au self du personnel 200 repas par jour uniquement les patients (self du personnel en autogestion) cuisine centrale sur site - liaison froide 9 dont 7 en cuisine et 2 en salle (personnel de l'établissement) 550 repas par jour dont 250 vers 2 autres sites cuisine centrale sur site - liaison froide + chaude 9 dont 7 en semaine et 2 le week-end 600 repas par jour (production 5 jours/7) cuisine centrale sur site - liaison froide 19 dont 6 en production,7,5 au service et 5,5 pour les remplacements Établissement Secteur concédé Secteur public Secteur public Clinique du canal de l'Ourcq Hôpital Croix Rouge Henri-Dunant Secteur privé Secteur autogéré Clinique Portes du Sud 111 Secteur public Hôpital gériatrique du Val d'Azergues Hôpital Saint-Louis 450 repas par jour dont 50 pour le self du personnel 3000 repas par jour dont 700 pour le self et les salles de garde du personnel cuisine centrale sur site - liaison froide 7 dont 2 pour les rotations cuisine centrale sur site - liaison froide 61 dont 6 en secteur magasin, 9 en secteur production, 25 en secteur distribution, 7 encadrants de secteur, 4 administratifs et 10 CDD pour les rotations ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu Responsabilités, profils et contraintes ressenties chez les responsables de restauration Fonction et rôle du responsable Diplôme et cursus professionnel Principal facteur de perte de temps Principales contraintes ressenties Chef de cuisine : assistance aux cuisiniers, commandes, fournisseurs et service au self Cap cuisinier Les tâches administratives Le processus de commande la veille qui n'est pas encore en place Directeur de restauration : interface clients, patients, gestion des fournisseurs et RH Carrière dans la restauration d'armée puis pénitentière Les plannings Tenir les budgets avec des coûts qui montent et des fréquentations qui baissent Responsable de restauration : gestion cuisine, prestation, réception, marchandises, hygiène Carrière en restauration traditionnelle Le remplissage des feuilles de récapitulation pour le client Les tâches administratives, devoir s'occuper de la salle (hors contrat) Chef de production : commandes, personnel, assistance aux autres postes Cap, restauration traditionnelle, 30 ans en SRC La gestion du personnel La qualité du travail, les attitudes du personnel, la nécessité de contrôler tout Cap, 10 ans de restauration traditionnelle, BP, SRC, hôpital depuis 10 ans Les rangements et les contrôles de nettoyage Le nettoyage de la cuisine Responsable de cuisine : personnel, plannings, approvisionnements et réception marchandises Apprentissage, CAP cuisinier, BP, pâtissier dans l'armée, la restauration traditionnelle, la restauration chainée Les plannings La gestion des plannings Responsable de restauration : personnel, recrutements, contrôle de gestion, relations avec les patients Technicien de laboratoire, BTS bio, licence sécurité alimentaire, GMS, ingénieur responsable qualité en hôpital Les plannings Les absences, les réorganisations incessantes des plannings, l'absence de diététicien(ne) pour les prises de commande des menus spéciaux Secteur concédé Secteur public Secteur public Secteur privé Secteur autogéré 112 Chef gérant : réception des marchandises, rangement, personnel et plannings, menus, commandes fournisseurs, remplacement des absents Secteur public alitative 2.3. La restauration en maisons de retraite Caractéristiques des services de restauration Volume d’activité Type de cuisine Effectifs en restauration et répartition par service MDR les Clairières 180 repas par jour Cuisine satellite liaison froide 2 en restauration sur le site, et 1 externe SRC en appoint MDR Parentèles 180 repas par jour Cuisines autonomes à chaque étage (résidents) 2 en restauration 775 repas par jour au total de 3 sites autonome Cuisines autonomes sur 3 sites, gestion commune 15 -5 sur chaque site, dont 1 responsable, 3 en restauration et 1 à la plonge et nettoyage 210 repas par jour Cuisine autonome gestion seule concédée 8,5 en cuisine, dont 3,5 pour les rotations Établissement Secteur concédé Secteur privé Secteur public Résidence les Airelles Secteur autogéré Secteur privé Hôpital local de Thizy Secteur public MDR les Collonges Responsabilités, profils et contraintes ressenties chez les responsables de restauration Fonction et rôle du responsable Diplôme et cursus professionnel Principal facteur de perte de temps Principales contraintes ressenties Gérant : gestion, personnel, fabrication, planning et achats CAP charcutier, restauration traditionnelle à son compte, SRC depuis 1 an Les préparations culinaires La gestion du temps Responsable de site : préparation des fournitures pour les appartements CAP puis BEP hôtelier, 14 ans de restauration traditionnelle en saisonnier, 5 ans de collectivités La gestion, haccp, la traçabilité Le respect des normes d'hygiène Bts secrétariat de direction, hôpital, montée en grade interne pendant 20 ans La procédure HACCP La procédure HACCP Cap cuisinier, restauration traditionnelle, CAP pâtissier, formation en gestion pour devenir responsable de restauration Les préparations culinaires Le respect des normes d'hygiène Secteur concédé Secteur public Secteur autogéré Secteur privé Directeur adjoint responsable des services économiques : supervision des trois cuisines, achats, coûts, marchés alimentaires Secteur public Responsable de restauration : cuisine, achats et plannings 113 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3. Analyse des contraintes et axes d’évolution de la restauration collective Hommes et comptétences Moyens matériels et financiers 8 axes structurent les évolutions passées et à venir : 1. Évolution des relations clients-fournisseurs (amont et aval) 2. Évolution des moyens budgétaires et financiers des restaurants de collectivités 3. Évolution de l'offre de restauration collective 4. Évolution des équipements et des process de production 5. Évolution des publics et attentes des consommateurs 6. Évolution des profils des employés et des effectifs selon les types de postes 7. Évolution des tâches et des compétences requises selon les types de postes 8. Évolution des besoins de formation 3.1. Évolution des relations clients – fournisseurs (amont et aval) es experts interrogés s’accordent à dire que le marché de la restauration collective concédée L a aujourd’hui atteint sa maturité : les deux dernières décennies ont connu une forte évolution des rapports entre les donneurs d’ordre en collectivités (clients) et les délégataires de concession, les SRC. 114 e facteur le plus important de cette évolution a été l’accroissement du professionnalisme L et des profils des décideurs et responsables opérationnels en collectivités, et de façon plus générale, des services chargés de consulter et lancer les appels d’offres, choisir les prestataires, et contractualiser les prestations, enfin des personnes assurant le suivi de la gestion de restauration concédée : Schéma récapitulatif : évolution des relations SRC - clients Il y a 15 ans Aujourd’hui Profils des clients DRH, services généraux Interlocuteurs dédiés Compétences des clients Aucune connaissance du métier, peu de notions de gestion (marges inconnues) Gestionnaires spécialisés, cursus en restauration, clients très avertis des marges Demandes des clients Demandes incomplètes, poids encore important du hors marché, pas de demande sur l’hygiène et les services Demandes précises et complètes, exigences de garanties (obligations de résultats et pas seulement de moyens) Relations avec les SRC Rares et axées sur la passation des marchés Fréquentes et axées sur le respect du contrat Les conséquences d’un professionnalisme accru des clients relèvent d’une pression croissante sur les marges d’exploitation laissées à la SRC en charge de la gestion de restauration : • Exigences de diminution ininterrompue du coût portion dans les appels d’offres • Des appels d’offres de plus en plus complets, ne laissant plus aucune place au « hors marché » alitative • Des marchés qui intègrent, outre la prestation de restauration, de multiples obligations : sur le respect de l’hygiène, la nutrition, l’animation auprès des convives, l’énergie, l’environnement, et mêmes les compléments de formation des salariés • U ne contractualisation beaucoup plus poussée de tous les aspects de la prestation • Des contrôles plus fréquents avec des sanctions financières sur les écarts constatés • Des marchés découpés en lots plus étroits avec une mise en concurrence accrue sur chacun (par exemple, restauration du self des employés et restauration des patients dans les chambres en hôpital) Pour les SRC (experts comme employés), la situation est toutefois inégale selon le secteur de marché : • En collectivités privées (le secteur du travail surtout qui représente 50 % de leur activité), les SRC conservent quelques marges de manœuvre en négociation, avec un dialogue possible sur le rapport qualité-coût de la prestation et une évolution au cas par cas du cadre contractuel. • E n collectivités publiques, les appels d’offres procéduriers ne donnent pas cette marge de manœuvre : tout devient figé dès l’attribution de marché, et en cas d’échec de la candidature, la SRC candidate n’a pas le retour d’information lui permettant d’analyser les motifs d’échec et de progresser. Dans les appels d’offres privés ou publics, on voit apparaître des exigences de démonstrations culinaires dont les attendus sont ceux de véritables formations des salariés. L’évolution du professionnalisme des clients et la pression accrue qu’elle amène sur la gestion de restauration (concédée ou non) entraînent par voie de conséquence une évolution des profils et compétences recherchées (à l’embauche) ou amenées (par la formation continue) des responsables de restaurants de collectivités (chefs de cuisine et chefs-gérants) : ce sont avant tout des managers et gestionnaires ; secondairement, des professionnels de la restauration. Mais quel que soit le secteur d’activité, les responsables en place sont encore majoritairement ceux d’il y a 15 ans, et la restauration collective manque de moyens financiers pour proposer des rémunérations suffisamment attractives pour des personnes ayant ce double profil gestionnaire / professionnel de métier. Un expert : Le problème c’est que les collectivités, surtout les autogérées et les petites structures, n’ont pas les moyens de payer ces gens à leur juste valeur. On les trouve surtout en SRC où ils peuvent s’occuper des sites les plus gros. Schéma récapitulatif : évolution des compétences de responsables de restaurants collectifs Compétences demandées aux responsables de restaurants collectifs Il y a 15 ans Aujourd’hui Compétences culinaires et menus, gestion d'une brigade de professionnels qualifiés Compétences commerciales, relationnelles, financières et managériales en priorité, culinaires en second lieu a pression exercée en gestion et sur les marges d’exploitation se répercute en bout de chaîne sur L les fournisseurs alimentaires des collectivités ou des SRC : • M ême exigence de diminution des prix dans les appels d’offres lancés vers les distributeurs • M ême globalisation de la demande, avec une quasi-disparition du hors marché qui laissait une certaine marge de manœuvre au fournisseur. 115 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu ans un contexte de marges resserrées, toute nouvelle demande non traduite par un accroisD sement de budget ou toute nouvelle contrainte légale se rajoutant à la prestation ou la renchérissant vont avoir tendance à être reportées par les collectivités autogérées ou les SRC vers les fournisseurs : • Les 35 heures obligent les clients à réduire le temps de travail consacré à la réception des livraisons, au désemballage, au reconditionnement et au rangement des marchandises. Ces tâches sont de plus en plus souvent externalisées vers les distributeurs-grossistes alimentaires et leur service de livraison. • Les contraintes financières ont amené une réduction voire une quasi-disparition des stocks : la logistique des fournisseurs alimentaires doit s’adapter et fonctionner en flux tendus, accroître les fréquences de livraison, resserrer les plages horaires pour faire face au manque de disponibilité des employés de restauration, et multiplier les dépannages (en l’absence de stock de sécurité). Un chef gérant en santé employé par une SRC : aujourd’hui, 100 % de mes achats alimentaires sont dans la mercuriale, même pour les événements ponctuels tout est prévu. Les nouvelles contraintes environnementales et énergétiques se répercutent déjà sur les fournisseurs alimentaires et parfois même les fabricants (industriels de l’agroalimentaire) : • En matière de déchets : les clients exigent moins d’emballages (paiement de la collecte au poids), et un recyclage facilité (encombrement réduit dans les poubelles, moins de suremballage…). • En matière de collecte des huiles usagées : le contrat d’approvisionnement est conditionné par la prise en charge matérielle et financière de cette obligation. 116 Un chef en enseignement privé : pour les huiles usagées, vous avez les collectivités territoriales qui peuvent financer, ou alors vous pouvez demander à votre fournisseur alimentaire… Même les grandes marques nationales qui veulent placer leurs produits à l’année vous proposent de prendre à charge la récupération des huiles usagées. 3.2. Évolution des moyens budgétaires et financiers des restaurants de collectivités es observateurs privilégiés (« experts ») des collectivités évoquent l’appauvrissement L des moyens financiers et humains dans la restauration collective, en cohérence avec les observations faites dans les collectivités elles-mêmes. ême si elle est commune à tous les secteurs et tous les segments des collectivités, cette M « pauvreté » est beaucoup plus flagrante dans le domaine privé autogéré (soit la moitié des restaurants de collectivités), que dans le domaine public autogéré et surtout que les SRC qui font figure de « riches » par contraste. ntre des coûts salariaux élevés, des prix des denrées qui augmentent et des tarifs compressés E par les limites budgétaires, les marges de la restauration collective diminuent, et les contraintes d’une gestion serrée des coûts matières et des coûts de personnel amènent les responsables de restauration (chefs de cuisine, chefs gérants) : • soit à renoncer à des produits de qualité et aux solutions semi-finies (produits 1er prix, moindre qualité de l’offre) alitative • s oit à embaucher du personnel moins qualifié que nécessaire : moindre qualité des prestations et difficultés croissantes d’organisation du travail en cuisine. Les exigences et attentes des convives s’opposant à une trop grande perte de qualité des produits achetés, il vaut donc mieux limiter ses coûts de personnel : les restaurants de collectivités semblent avoir sensiblement diminué le nombre d’employés qualifiés et augmenté la proportion de personnel non qualifié au cours des dernières années, pour baisser ou du moins limiter l’augmentation de la masse salariale. Dans un restaurant autogéré de la santé : chaque année, il faut qu’on serre un peu plus le budget, qu’on économise sur ceci ou cela, qu’on se passe d’une personne de plus… our les employés de restauration en collectivités, les conséquences des manques de moyens P se font ressentir à plusieurs niveaux : • S alaires peu attractifs comparés à ceux du secteur commercial (même si le taux horaire est meilleur en collectivités) • F aible évolution des rémunérations avec l’expérience et les acquis professionnels • É crasement de la grille hiérarchique : dans les SRC, même le chef de cuisine ou le chef gérant sont le plus souvent au niveau maîtrise et non cadre • E mployés occupant des postes largement au-delà de leurs acquis professionnels ou de leur niveau de formation initiale Dans certains cas qui font encore figure d’exceptions, les collectivités acceptent d’accroître leur dépense de restauration (le coût portion) pour un gain de qualité et de tranquillité. Il arrive aussi, de façon tout aussi exceptionnelle, que des petites collectivités (surtout en maisons de retraite) consentent un effort financier supplémentaire pour recruter et fidéliser des professionnels « de métier » (CAP et carrière en restauration commerciale) sachant notamment travailler les produits frais. La pression constante sur les coûts d’achats et de personnel reste toutefois la règle et l’axe majeur actuel des évolutions de la restauration collective. Clinique où sur 13 employés, 11 sont au SMIC Schéma récapitulatif : évolution des moyens budgétaires et financiers Pression du client ou du gestionnaire sur les prix Achats de produits 1er prix, moindre qualité des produits Coûts des produits semi-finis et accroissement des coûts matières Restauration en collectivité Accroissement du coût salarial pour embaucher du personnel qualifié Axes dominants Embauche de personnels non qualifiés Situations d’exception Coût croissant et difficultés de recrutement d’un personnel qualifié Pressions Accroissement des budgets d’achats des produits et équipements Réactions Pression du convive sur la qualité et la diversité de l’offre de restauration 117 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3.3. Évolution de l’offre de restauration collective Tant au niveau de l’offre (produits et matériels) que de la demande des restaurants de collectivités, les évolutions convergent dans le sens d’un accroissement de l’emprise de l’industrie (agroalimentaire et équipementiers) sur la restauration collective, au détriment du marché des produits frais et des savoir-faire humains (métiers traditionnels de la restauration). es industriels sont en recherche de débouchés : le marché de la restauration est mature, de plus L en plus conséquent en volumes, et offre la possibilité de marges moins serrées qu’en GMS. es gammes de produits sont de plus en plus larges, avec un développement aux niveaux : L • des produits de 4ème gamme (semi-élaborés) et de 5ème gamme (élaborés) • des surgelés • des sous-vide • des produits pré-portionnés et déjà grammés • de packagings adaptés spécifiquement aux nouvelles techniques de production (barquettes, doses…) • des produits de préparation culinaire prêts à l’emploi (sauces froides et chaudes, produits pâtissiers, produits de nappage et de décoration…) Sur toutes ces gammes, la tendance est aujourd’hui toujours orientée nettement à la hausse dans les achats des collectivités, sauf pour les produits de 5e gamme (ex : plats déjà cuisinés) dont le coût final est trop cher pour les collectivités et dont le développement semble aujourd’hui freiné. 118 Une collectivité de santé : personne n’épluche plus ses pommes de terre, ou alors exceptionnellement… mais on ne l’achète pas déjà cuite non plus, il y a un juste milieu auquel on revient aujourd’hui. Schéma récapitulatif : l’offre selon le niveau d’élaboration des produits Il y a 15 ans Il y a 5 ans Pour les 5 ans à venir Les pommes de terre pré-cuites sous-vide Produits trop coûteux Les frites surgelées Perte de main d’œuvre Une large gamme de produits épluchés, coupés, juste à cuire, la maturité des surgelés En perte de vitesse Perte de main d’œuvre et de savoir-faire Une réglementation trop contraignante sur le frais, les œufs, les sauces… Il y a 10 ans Produits finis, élaborés Produits semi-finis, semi-élaborés Produits faits maison Presque à 100 % alitative La restauration collective est entrée dans « l’ère des surgelés » qui représente la technologie la mieux adaptée aux nouveaux process de production alimentaire et aux exigences de sécurité alimentaire (traçabilité notamment), dans la mesure où elle déplace les facteurs de risque vers l’industriel. C’est dans le domaine de la pâtisserie et des desserts où l’on voit encore beaucoup de produits 100 % élaborés et prêts à l’emploi, notamment surgelés : ces produits sont les palliatifs actuels des collectivités pour les pâtissiers manquants, supprimés de l’organigramme ou que l’on n’arrive plus à recruter. Une collectivité du travail : les produits tout faits, je n’aime pas trop ça, on évite, c’est trop cher. Sauf peut-être les pâtisseries, les gâteaux et les tartes pour les desserts ou goûters, parce que j’attends toujours mon pâtissier. Les facteurs poussant à l’industrialisation des process sont nombreux : • Recherche de gains de productivité : plutôt par l’investissement productif que par les savoir-faire humains • Recherche de performances commerciales et financières dans un contexte concurrencé : focalisation sur la baisse du coût à la portion, automatisation accrue des process • Abondance des emplois non qualifiés et rareté des emplois qualifiés : production axée sur des tâches simples d’exécution, spécialisées et répétitives, produits semi-élaborés nécessaires • Développement des cuisines centrales : process nouveaux, équipements spécialisés adaptés aux nouveaux produits et à la nouvelle organisation de restauration • Nouvelles techniques plus fines de gestion analytique calées sur le portionnage, le grammage, et le zéro perte produits Même lorsque le restaurant collectif ne « bascule » pas dans l’industrialisation de son process, la rapidité sans cesse croissante du renouvellement des gammes de produits contribue à l’obsolescence accélérée des savoir-faire et des acquis. On estime que 20 % de l’offre actuelle des fournisseurs alimentaires correspond à des produits qui n’existaient pas il y a 5 ans. Dans une cuisine collective d’une vingtaine de salariés, le chef de production est le seul employé formé au métier de la restauration, tous les autres sont des agents spécialisés sans diplôme ni expérience. Schéma récapitulatif : l’industrialisation des process et de l’offre de restauration collective Contraintes de gestion entraînant une baisse de qualité des produits achetés (1er prix) Il y a 15 ans Contraintes de gestion entraînant des baisses d’effectifs en personnel qualifié Appauvrissement du métier et disparition des savoir-faire cuisiniers L’industrialisation à la convergence des évolutions Fragilité accrue des produits Fragilité des consommateurs Industrialisation des process alimentaires : une organisation de la restauration de plus en plus tournée vers une cuisine d’assemblage Investissement dans de nouveaux matériels de production alimentaire plus performants, dédiés à la cuisine d’assemblage (liaison froide) Maladies, allergies, scandales alimentaires (vache folle, dioxine,…) Renforcement des contraintes de sécurité et d’hygiène alimentaire Une offre industrielle de plus en plus orienté vers les produits finis et semi-finis 119 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu es évolutions de l’offre de restauration s’observent également du côté du restaurant et L des convives : les exigences des consommateurs vont également dans le sens d’un élargissement accéléré de la gamme de propositions de plats et de menus : • Plus de formules et plus de composantes différentes par formules • Un renouvellement plus rapide des plats : menus tournant sur 2 ou 3 semaines mais renouvelés à chaque saison •D es propositions complémentaires ou alternatives : restauration rapide, petite brasserie •D es plats adaptés aux exigences spécifiques de certains convives : produits halal ou kasher, sans sel, sans sucre, sans matières grasses… Au-delà de l’offre de restauration proprement dite, l’activité des restaurateurs en collectivités, autonomes ou en SRC, s’enrichit de nouveaux impératifs de services aux convives ou au client : •S ecteur autogéré et secteur public : animations auprès des convives (scolaires : semaine du goût, dégustations,… ; personnes âgées : magiciens ou musiciens…). • Secteur concédé et secteur privé : mise en œuvre des animations commerciales proposées par les marques partenaires (référencements nationaux : précisions sur les budgets et les fréquences des animations commerciales dans l’établissement). Dans une maison de retraite autogérée, le chef dispose d’un budget spécifique aux animations, d’une palette d’intervenants possibles, et doit contractuellement animer 2 repas par semaine. 3.4. Évolution des équipements et des process de production 120 u cours des 5 à 10 dernières années, les restaurants de collectivité ont dans l’ensemble connu un A renouvellement important de leur équipement de production alimentaire : • Nouveaux centres de production permettant d’externaliser la production (vers une cuisine centrale) • Développement de l’organisation en cuisine centralisée + satellites avec points chauds, au sein même des plus gros établissements et notamment dans le domaine de la santé • Équipements adaptés au réchauffage des plats préparés en liaison froide : fours et charriots de réchauffage, de maintien en température • Équipements dédiés à la liaison froide : cellules de refroidissement rapide Ce renouvellement des équipements a pour cause : • En priorité, les impératifs de gestion et de rentabilité • En second lieu, les obligations de contrôle et de traçabilité, et les normes d’hygiène alimentaires imposant des équipements neufs, aux normes. Aujourd’hui et pour les 5 à 10 prochaines années, les équipements continueront d’évoluer : • Par la mise aux normes des derniers établissements (maisons de retraite surtout) • Par la poursuite du mouvement amorcé de centralisation de production en cuisine centrale • Par les nouvelles contraintes environnementales et énergétiques poussant vers des équipements plus économiques à l’usage et avec un meilleur « bilan carbone » (fours mixtes et à vapeur, fours à cuisson lente tournant la nuit, lavage vaisselle moins consommateur d’eau et d’énergie). Une clinique autogérée venant de s’équiper en fours à cuisson lente lui permet de s’adapter à l’amplitude horaire réduite de présence de son personnel qualifié. alitative Schéma récapitulatif : évolution des équipements et des process de production Impératifs de gestion et de rentabilité de la production Concentration de la production en cuisine centrale Perte de vitesse des fours traditionnels, fours à micro-ondes, pianos, friteuses Développement des satellites en liaison froide Chariots et fours de maintien en température, four de réchauffe, appareils de décongélation et de réhydratation, chambres de pousse, cellules de refroidissement HACCP et contrôles vétérinaires Développement des gammes et nouveautés en matériels et en produits + Logiciels de gestion de production adaptés aux nouveaux process 121 Mise aux normes des équipements et des process Coûts énergétiques en hausse, taxe carbone + Nouveaux outils de mesure des fluides (eau, gaz, électricité) Développement de nouveaux types d’équipements (fours mixtes, fours à cuisson lente, lavage vaisselle…) ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu 3.5. Évolution des publics et des attentes des consommateurs a plupart des professionnels rencontrés insistent sur les changements en cours dans les relations L avec les consommateurs, qui sont les germes des évolutions futures de la restauration collective. uantitativement, aucun des secteurs ne craint une baisse de fréquentation pour l’avenir Q à l’exception de la restauration d’entreprise pour des motifs concurrentiels. ualitativement, les attentes des convives à l’égard de la restauration en collectivités commencent Q seulement à infléchir la direction « au moins cher » dominante depuis des décennies, car elles contredisent toutes les orientations prises sur le contenu des assiettes, les modes de préparation, l’origine des aliments et les tarifs des repas : • Attention de plus en plus forte aux qualités diététiques et nutritionnelles des aliments (teneurs en sucres, sel, matières grasses, etc.) • Importance croissante apportée à l’origine (lieu de production) des aliments, à une production locale, de proximité, en rapport avec le cycle des saisons Sensibilité en hausse sur les modes de production, les engrais et pesticides, le label Bio Schéma récapitulatif : tendances (qualitatives) d’évolution de la fréquentation 122 Enseignement Travail Santé Après le creux des dernières années, l'évolution repart à la hausse pour le nombre de lycéens, et poursuit sa hausse modérée dans les écoles et collèges ; le taux de demi-pensionnaires va continuer à s'accroître avec les modes de vie actuels De moins en moins d'actifs et une concurrence croissante avec la restauration commerciale font craindre une diminution de fréquentation, et la disparition progressive des structures les moins rentables (isolées et de petite taille) L'évolution démographique annonce de plus en plus de personnes âgées : de plus en plus de besoins de santé Tendance Tendance Tendance Cuisine centrale Src Maison de retraite Le secteur bénéficie de l'évolution démographique globale, et de la concentration des moyens toujours en cours : de plus en plus de repas servis dans de moins en moins d'unités de production L'incertitude est plus forte : le secteur concédé est très dépendant de la restauration d'entreprise et doit pouvoir s'appuyer davantage sur la restauration de santé et d'enseignement pour assurer son développement en volume de repas servis L'évolution démographique annonce de plus en plus de personnes âgées : de plus en plus de besoins d'accueil en structures spécialisées Tendance Tendance ? Tendance 3 axes de réponse et d’infléchissement du marché apparaissent aujourd’hui : • L’industrie agroalimentaire qui propose et développe de nouveaux produits répondant à ces exigences, mais ils sont chers et pour l’instant hors des possibilités budgétaires de la plupart des collectivités : trop de contraintes sur les budgets d’achats alimentaires pour un accroissement rapide de la demande. alitative • Les contraintes légales, conséquences de Grenelle Environnement et des engagements internationaux de la France (Europe, conventions,…) qui peuvent obliger à des changements sur les budgets : pourcentage de produits d’origine bio, de produits frais, de produits labellisés équitables, etc. •L e renforcement de la législation sur la santé alimentaire et le développement de la traçabilité qui donne à terme plus d’emprise aux consommateurs : informations sur les origines des produits. Mais comme le fait remarquer la quasi-totalité des personnes interrogées, l’émergence ou non d’une évolution qualitative « vers le haut » ne peut venir que d’une prise de conscience accrue des consommateurs et à la condition impérative qu’elle s’accompagne d’une acceptation du coût de la qualité alimentaire. our la plupart des professionnels, « on n’en est pas encore là », même s’il leur apparaît P probable qu’on atteigne ce point dans un avenir assez proche (à l’horizon des 5 prochaines années). Si cet infléchissement se concrétise, il se traduira dans les cahiers des charges des appels d’offres et dans les budgets alloués aux achats alimentaires, et provoquera une réponse plus vigoureuse du marché (équipements, process, distribution spécialisée, gammes de produits adaptées dans l’industrie, services spécifiques à l’évaluation et aux contrôles de qualité alimentaire,…). Selon 3 des experts, la traçabilité est un processus amorcé mais loin d’être abouti : il est effectif en amont (de la production à la distribution) mais beaucoup plus rarement en aval (de la livraison à l’assiette). 3.6. Évolution des profils des employés et des effectifs selon les types de postes a tendance la plus remarquable est la raréfaction des compétences culinaires de base dans L les restaurants de collectivité, du fait de la décrue des emplois de professionnels qualifiés en restauration : • Une génération âgée de « vrais professionnels » (avec le CAP cuisinier et un début de carrière en restauration commerciale) est en train de partir à la retraite ou s’éloigne des tâches de cuisine en ayant pris des responsabilités de gestion (chefs gérants), financière et clientèle (responsables de sites en SRC). • La génération suivante, intermédiaire (30-50 ans) est active dans la restauration commerciale et répugne à venir exercer en restaurant de collectivité : rémunérations plus faibles dans l’absolu et mauvaise image d’ensemble du « social » ; les contraintes importantes des collectivités semblent représenter un frein pour les intéressés, et contrarient l’idée d’un secteur « plus tranquille » que le secteur commercial. • Toutes générations confondues, la restauration commerciale préempte les professionnels de qualité, d’autant plus facilement qu’il y a plusieurs filières « métiers » pour la restauration commerciale (salle ou cuisine) mais aucune pour la restauration collective. Les besoins du secteur commercial en employés qualifiés sont tout aussi importants si ce n’est plus que dans les collectivités, et un jeune sorti d’une formation hôtelière est sûr d’être embauché en restauration commerciale. 123 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu • Pour les jeunes embauchés dès leur sortie d’école hôtelière, le constat quasi-unanime des employeurs qui ont pu en faire l’essai est celui d’une disparition de la « base de métier » : les compétences culinaires. n cuisinier proche de la retraite : avant, tu pouvais te dire, je vais dans le social U pour être plus tranquille, avoir mes soirées, mes week-ends. Ça se faisait beaucoup, passé un certain âge on allait un peu se reposer dans le collectif. Mais c’est plus du tout le cas, ça ne marche plus aujourd’hui… a formation initiale des employés qualifiés et leurs conditions de formation en école hôteL lière sont les premiers mis en cause, à la quasi-unanimité des interviewés, responsables ou experts, dans l’appauvrissement des compétences des jeunes diplômés : • Les jeunes arrivant à l’école ne sont pas motivés par les carrières hôtelières : comme pour l’ensemble des filières professionnelles, celle-ci est perçue comme une « voie de garage » de l’Éducation nationale. • Rares sont les élèves ayant le niveau de maîtrise requis, même dans des domaines limités, à l’obtention du diplôme : par nécessité « politique », la filière ne peut pas admettre qu’une fraction seulement des élèves puissent obtenir le diplôme. • En conséquence, le diplôme (BEP ou bac hôtelier) lui-même se trouve dévalorisé : seul le CAP et l’appui sur l’apprentissage conservent une certaine crédibilité auprès des professionnels. On case des jeunes à tout prix, pas motivés. On les envoie en école hôtelière. Sur une classe de 20, vous trouvez un seul vrai cuisinier à la sortie qui pourra faire carrière, les autres ont le diplôme mais ne savent rien du tout. 124 NB : l’une des difficultés à laquelle a dû faire face l’enquête est le poids considérable des récriminations des responsables interrogés à l’égard de leur personnel, leurs attitudes professionnelles, et leurs carences en termes de compétences culinaires ; on constate une véritable rupture de génération entre les valeurs de ces professionnels « old school » et les comportements des employés plus jeunes. À côté des professionnels de métier encore bien présents dans les petites et moyennes structures privées (écoles, cliniques, maisons de retraite), 2 catégories d’employés peuvent coexister dans les services de restauration collective : • Les agents du public (territorial ou étatique) : ils ont toujours été présents dans les structures, notamment pour les tâches de service (ex : infirmières pour les services repas en chambre), de nettoyage et de gestion (économes des établissements d’enseignement…), mais la décrue des professionnels de métier et les économies budgétaires leur donnent de plus en plus de poids ; ils interviennent aujourd’hui dans l’organisation du service de restauration aussi bien en tant que spécialistes transverses (nutritionnistes et diététiciens, techniciens spécialisés pour les matériels et les process,…) qu’en tant qu’employés de base dédiés aux tâches du service de restauration. alitative • Les employés de restauration (agents de restauration dans le public) forment l’ensemble du personnel sans formation hôtelière employé ad hoc dans les services de restauration pour les tâches d’exécution, ou de faible complexité et ne nécessitant qu’un apprentissage rapide. Ils sont arrivés en remplacement progressif des professionnels de métier (carences sur les postes ou réduction des coûts de personnel) et interviennent en suppléants dans tous les services du restaurant. ans une maternelle : il y a aussi les aides-maternelles qui s’occupent des enfants, D elles nous aident pour les faire manger, elles font le service à table, et après elles débarrassent, comme ça je ne m’occupe pas du service. ans leur ensemble, les salariés de la restauration collective sont perçus par leur encadrement D comme : • Non motivés : la restauration collective correspond à un choix par défaut, que l’on soit passé par l’école hôtelière ou que l’on arrive directement dans le domaine. •N on qualifiés : les employés de restauration sont embauchés en général sans diplôme ni expérience, et les rares employés qualifiés, jeunes en apprentissage et élèves sortis d’école hôtelière sont embauchés sans expérience préalable dans la restauration commerciale et n’ont pas de compétences reconnues par les employeurs à l’issue de leur formation hôtelière. Les conséquences pour le chef de cuisine ou gérant de restaurant collectif en sont : • L’absentéisme : en hausse depuis quelques années, il impose des solutions « temporaires durables » dans les collectivités : extras, intérimaires, personnel surnuméraire (gros établissements). • L’absence de compétences en restauration : une majorité des employés de restauration a des problèmes pour écrire ou lire, une proportion élevée a des difficultés de compréhension ou ne parle pas le français. a seule motivation des salariés semble être l’aspect relativement confortable des conditions L de travail : • Horaires et jours de travail : l’avantage de pouvoir préserver ses soirées et ses week-ends (hors restauration de santé) intéresse davantage l’employé non qualifié que le professionnel de métier. • Contrats à temps partiel : en restauration scolaire, on trouve parmi les employés de restauration beaucoup de femmes au foyer ayant eu besoin de travailler à mi-temps. Un expert : la restauration collective vous embauchera même si vous ne savez ni lire, ni écrire, ni même parler en français, c’est une réalité sociale du fait des besoins de personnels des collectivités. es postes en voie de disparition sont aujourd’hui essentiellement les métiers de cuisine L « spécialisés » (pâtissier, saucier…) et ceux qui entourent le poste de cuisinier dans l’organigramme type du restaurant commercial (second de cuisine, commis) : • Une partie des postes spécialisés ont été remplacés par des achats spécialisés (pâtisseries, sauces). • Ceux qui restent doivent se montrer davantage polyvalents : tâches du cuisinier ou du commis en cuisine, responsabilités de « second » du fait du chef de cuisine,... 125 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu a réduction des effectifs et l’écrasement de la hiérarchie traditionnelle de la « brigade » L conduisent à une forme d’indifférenciation du rôle du cuisinier : le cuisinier « polyvalent » remplace l’ancien cuisinier encadré par le chef de partie ou le second de cuisine. D’autres postes sont en voie d’émergence, avec des effectifs en hausse pour les prochaines années : il s’agit essentiellement des postes existant dans l’univers de la cuisine centrale, notamment au sein des gros établissements du domaine de la santé et de l’enseignement, caractérisés par une spécialisation technique des employés de restauration : • Contrôleurs : tâches liées au protocole HACCP, à la garantie de sécurité alimentaire, et au contrôle de la prestation contractuelle : relevés des températures, remplissage des fiches de contrôle, suivis de traçabilité, contrôles qualité, prélèvement d’échantillons à analyser…) • Chauffeurs-livreurs : pour la livraison aux satellites en liaison froide, avec ou sans véhicule • Employés logistiques : tâches de manutention à la réception des livraisons et en distribution interne • Magasiniers alimentaires : tâches de pesée et contrôle de conformité des livraisons • Préparateurs froid : tâches liées à la préparation et au conditionnement des portions surgelées • Préparateurs en points chauds : tâches liées au réchauffage et à la mise en chariot des portions Le plus gros hôpital parmi les interviewés présente une organisation guidée par la production en liaison froide pour ses satellites internes : aucun poste traditionnel n’est représenté, et le responsable de production est un ingénieur de métier. 126 Les autres postes en émergence et en développement sont, globalement en restauration collective : • Des postes aux compétences très spécialisées nécessaires du fait de l’évolution de la réglementation : diététiciens et nutritionnistes, spécialistes de la sécurité alimentaire, techniciens spécialisés,... • Des postes destinés à soulager les chefs de cuisine d’une partie des tâches administratives et de gestion (achats et personnel) qui leur sont dévolues pour leur permettre d’optimiser leur temps de travail sur leur savoir-faire principal : gestionnaires, acheteurs,... D’autres postes sont en mutation du fait de l’arrivée de nouvelles tâches et contraintes (chef de cuisine), du changement d’organisation et d’affectation des tâches (cuisiniers), ou encore d’une interchangeabilité du poste entre plusieurs salariés (plongeurs). Schéma récapitulatif : tendances (qualitatives) d’évolution de la fréquentation Postes menacés de disparition Postes en émergence et en développement Postes en mutation Pâtissier Employé logistique Chef de cuisine Chef de partie Magasinier alimentaire Cuisinier Second de cuisine Chauffeur-livreur Plongeur Commis de cuisine Contrôleur Préparateur froid Préparateur point chaud Diététicien Gestionnaire alitative 3.7. Évolution des tâches et des compétences requises selon les types de postes ace aux carences d’effectifs sur les postes menacés, les principaux palliatifs des organisations F de restauration collective consistent à : • Décomposer les opérations de cuisine en tâches simples de façon à pouvoir les attribuer à des employés non qualifiés. • Alléger les emplois traditionnels (cuisiniers, chefs de cuisine) en affectant une partie des tâches habituellement dévolues à ces postes aux salariés situés plus bas sur l’échelle hiérarchique. Ces aménagements de l’organisation et de l’attribution des tâches sont soutenus par des actions de : • Formation légère des employés aux tâches d’exécution ou de faible technicité, • D’un apprentissage interne sous la conduite des professionnels de métier pour les tâches liées à la préparation culinaire (pluche, préparation des entrées froides…). L’évolution des tâches et de l’organisation de restauration va dans le sens d’une polyvalence de plus en plus forte des métiers traditionnels de la cuisine : du chef de cuisine jusqu’à l’employé de restauration polyvalent qui assiste les cuisiniers et tient lieu de commis de cuisine. Pour les employés de restauration, c’est au contraire une plus forte spécialisation qui prévaut dans l’évolution en cours : elle permet de leur attribuer des tâches simples dans n’importe quel domaine de l’organisation de restauration, de les faire progresser en compétences plus rapidement dans un domaine très resserré, et de gérer plus facilement le turn-over 127 Un lycée : je tourne avec 4 agents, un pour faire la réception et ensuite il passe à la préparation du froid, un autre pour la mise en place du froid au self, et ensuite il fera la plonge vaisselle et batterie… et deux autres pour les remplacer, on tourne, ou pour aider ailleurs selon le personnel absent . Schéma récapitulatif : nouvelles attributions des tâches en cuisine selon les postes Ancienne organisation de cuisine Responsable de site Gestion financière, RH, relations clients et convives Chef de cuisine Gestion cuisine, personnel, achats fournisseurs Second de cuisine (chef de partie) Préparations chaudes, commandes, encadrement Cuisinier Préparations chaudes, formation commis Commis de cuisine Préparations froides, assistance en cuisine Employé non qualifié Manutention, rangements, nettoyages Postes le plus souvent non pourvus Attribution normale des tâches Tâches courantes Tâches partielles / occasionnelles Nouvelles attributions des tâches ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu Dans le détail des postes, les évolutions les plus caractéristiques des métiers de restauration sont : • Chef de cuisine : importance croissante des tâches de gestion (administratives, HACCP, achats, personnel et plannings…) et management au détriment des tâches de cuisine. • Cuisinier : extrême polyvalence du poste et mutation en assistant du chef de cuisine : souvent le cuisinier le plus capé est le second de fait dans l’établissement et relaie le chef de cuisine. C’est au niveau des postes d’employés de restauration que la palette de tâches est la plus large, compte tenu de la diversité des domaines auxquels ils sont affectés : • Dans le contexte de la production en liaison froide, ils font le gros des effectifs pour les tâches de production ; ils sont également affectés à diverses missions dans le contexte spécifique de l’hygiène alimentaire et des contrôles HACCP, ou sont encore affectés à la logistique des approvisionnements externes (livraisons des fournisseurs) et internes (acheminement des portions). •D ans le contexte plus traditionnel de la cuisine autonome, ils prennent à charge le service, les mises en place des préparations froides (entrées…), et aident en cuisine ou à la plonge. Schéma récapitulatif : évolution du poids des tâches de cuisine et de gestion chez les chefs de cuisine depuis 5 ans 2005 128 Gestion 30 % Cuisine 70 % 2010 Gestion 70 % Cuisine 30 % Schéma récapitulatif : démarche d’intervention des agents ou employés de restauration EN MILIEU SPÉCIALISÉ En milieu traditionnel Approvisionnement et logistique Service Manutentions, rangements Tenue de caisse (voire contact clientèle) Réception et contrôle des marchandises aux livraisons Service à table (enfants) Déballage, reconditionnement et distribution des produits aux services Service en chambres (chariots en santé) Hygiène et sécurité alimentaire Préparations froides Contrôle de température dans les frigos Portionnage et préparation sur assiette Remplissage des fiches HACCP Mise en place des vitrines, présentoirs, chariots Nettoyage des locaux Préparation des chariots (CC) Production centrale Cuisine Portionnage (barquette) des préparations chaudes (CC en liaison froide) Tâches simples d’exécution Réchauffage des barquettes (CC en liaison froide Préparation des chariots (CC) Tâches émergentes Assistance polyvalente aux professionnels de métiers (= rôle de commis) Plonge vaisselle et batterie alitative 3.8. Évolution des besoins de formation es actions et les besoins en restauration collective divergent sensiblement, tant en qualité qu’en L volume, selon les secteurs d’activités. Il convient de distinguer 3 secteurs : • Les SRC : la concentration du secteur (4-5 entreprises font les 80 % des volumes de marché et cumulent à elles seules la majorité des salariés) donne à chaque grande entreprise les moyens de développer ses formations propres, calées sur sa propre organisation ; les besoins opérationnels semblent plus ou moins couverts au niveau de la formation continue, la formation en gestion semblant le point fort des SRC. • Le secteur public autogéré : il dispose également de sa propre organisation de formation continue qui couvre ses besoins, même si les modalités de mise en œuvre restent assez lourdes • Le secteur privé autogéré : les structures sont plus petites, les employés sont cloisonnés dans leurs domaines d’activité respectifs, et surtout les moyens manquent ; les besoins sont importants en la quasi-absence de formation continue autre que de strict apprentissage interne. Schéma récapitulatif : situation de la formation continue selon les secteurs Segments de marché Secteur privé et autogéré Secteur public autogéré Secteur concédé - SRC Secteurs d'activité dominants Maisons de retraite Santé et enseignement Travail Moyens de formation continue Beaucoup de petits établissements, cloisonnement des chefs de cuisine dans leur établissement Il y a suffisamment de moyens pour mettre en place des solutions qui fonctionnent Les moyens existent et les solutions sont en place, mais restent peu fédérées, chacun ayant son organisation Situation de la formation continue Formation continue absente ou presque Formation continue présente mais "lourde" Formation continue rodée, forte en gestion ualitativement, les actions de formation continue mises en place – dans le public ou par Q les SRC essentiellement – répondent plus ou moins bien aux différents types de besoins : • Besoins de formation en gestion et en management : ils restent importants pour les responsables de restaurants, surtout pour les chefs de cuisine amenés à prendre des responsabilités de chef-gérant (dans les plus grosses structures) ou à remplir des tâches de gestion en l’absence de responsable de site dans l’établissement (dans les plus petites structures). Les SRC répondent bien à ce type de besoins mais beaucoup moins la restauration privée autogérée. • Besoins de formation sur les compétences culinaires : au vu des profils des employés, c’est le besoin le plus généralisé, et celui auquel répondent le plus mal les collectivités (y compris les SRC). La demande la plus fréquente est celle de formations culinaires très précises répondant à des besoins récurrents ou permanents, le chef de cuisine ou le cuisinier en titre n’étant pas toujours en mesure d’assurer cette formation, surtout avec un turn-over important. 129 ÉTUDE PROSPECTIVE I. Analyse des résultats de l’étude qu • Besoins de formations très pragmatiques sur l’usage des équipements et des matériels : ce type de formation technique est simple à mettre en œuvre, mais doit être prévu dès l’arrivée de nouveaux équipements, et surtout fait concrètement défaut dans la plupart des restaurants collectifs ; ce qui entraîne des usages incorrects et des pannes ou casses, ou un usage très partiel (voir la non utilisation) des nouveaux équipements qui ne permet pas de rentabiliser leur acquisition. Un restaurant interentreprises : quand un nouvel équipement arrive, je dois faire attention à ne pas les laisser l’utiliser au début, sinon ils font n’importe quoi et ça tombe en panne. Il faut d’abord que je trouve le temps de me former moi-même, ensuite que je les forme, avant de les laisser l’utiliser. Schéma récapitulatif : besoins de formations culinaires, techniques, et en gestion Public prioritaire : employés de restauration Compétences culinaires correspondant à des besoins de formation Public spécifique : chefs de cuisine Élaborer une sauce simple (vinaigrette) Usage des équipements de cuisine et des appareils Cuire un aliment ou un plat très simple (légumes) Utiliser un four ou un autre matériel spécifique 130 Public complémentaire : les employés qualifiés mais sans expérience Découper une pièce de viande ou de poisson Éplucher et couper des fruits et légumes Public spécifique : chefs de cuisine Compétences en gestion Gestion de cuisine (personnel, achats et fournisseurs) Management et gestion des ressources humaines Gestion financière et juridique (contacts clients) Écailler, déplumer, vider les gibiers, volailles et poissons Les collectivités du secteur privé autogéré ont davantage de besoins de formation non satisfaits, en raison des difficultés supplémentaires qu’elles rencontrent dans sa mise en œuvre concrète : • Le manque de moyens : les services de restauration sont souvent de petite taille, dans des entreprises de taille moyenne, avec des budgets limités et trop peu de personnel pour se permettre de se passer d’un salarié sur la durée d’une formation. • Le manque de soutien d’une organisation de plus grande ampleur : le secteur n’a pas de représentation professionnelle propre qui puisse être l’interlocuteur du Fafih et des services de l’État : pas de représentation syndicale propre, ni salariale, ni patronale. Si les cliniques privées semblent pouvoir bénéficier des politiques sectorielles de formation (sur l’organisation en cuisine centrale en liaison froide par exemple), c’est plus rarement le cas pour l’enseignement privé, les maisons de retraite privées, et la restauration d’entreprise autogérée. alitative urtout, les formations continues auxquelles accèdent ces entreprises ne répondent pas forcément S au cœur de leurs besoins, qui est prioritairement la compétence culinaire : seules les formations à caractère technique – gestion, hygiène et nettoyage, procédures HACCP – peuvent être accessibles, selon la situation au cas par cas, et satisfont en qualité et en efficacité, une partie des besoins. nfin, la reconnaissance des acquis professionnels est plus complexe pour le secteur : E • La formation relève à chaque fois d’une branche professionnelle différente qui est celle de l’entreprise elle-même, pas celle de la restauration collective. Les restaurants autogérés du secteur privé ne sont pas des entreprises autonomes et ne peuvent pas se fédérer pour regrouper leurs moyens de formation. • Contrairement aux autres secteurs, l’information sur les possibilités de reconnaissance des acquis indépendamment du secteur et de la branche semble ne pas passer vers les responsables de restaurants, trop isolés dans leur propre établissement. ar défaut de formations adaptées, les responsables de restaurants collectifs recherchent des P solutions du côté de leurs fournisseurs alimentaires et d’équipements de cuisine : • Les cahiers des charges des appels d’offres et les contrats passés avec les fournisseurs imposent des démonstrations culinaires autour des nouveaux équipements, ou des nouveaux produits. • Compte tenu des carences en compétences culinaires des employés formés, ces démonstrations culinaires se transforment en véritables formations sur l’élaboration des plats autour de l’équipement ou de la gamme de produits considérée. Ces solutions sont toutefois rarement mises en œuvre, et restent des palliatifs très imparfaits aux véritables formations culinaires qui seraient les plus utiles pour les employés. Une maison de retraite choisit ses fournisseurs d’équipement en fonction de leur capacité à fournir une démonstration et formation culinaire à ses employés. 131 ÉTUDE PROSPECTIVE II. Bilan de l’analyse qualitative 1. En synthèse : les grandes tendances d’évolution de la restauration collective 1.1. Les constats sur les évolutions du contexte de la restauration collective Baisse régulière des budgets d’alimentation • Budgets en baisse depuis l’après-guerre pour le ménage comme pour les collectivités • Perception dichotomique de l’alimentation utile à faible valeur ajoutée et de l’alimentation de loisirs • Décideurs de marchés focalisés sur les coûts à la portion depuis des décennies Passage aux 35 heures par semaine • Difficultés de réorganisation face aux heures perdues • Attitudes moins motivées et absentéisme croissant des salariés • Temps partiels en multiplication Désaffection des métiers de service et de l’image du secteur • Perception dévalorisée des métiers de service, image du secteur en baisse • Rémunérations moins attractives que dans la restauration commerciale 132 Évolutions démographiques et sociales • Natalité élevée et vieillissement général de la population favorisant la fréquentation des collectivités de santé et des maisons de retraite • Évolutions sociales (couples d’actifs, familles monoparentales) favorisant la fréquentation des écoles et des restaurants du travail Règles d’hygiène et de sécurité alimentaire • Renforcement des législations et directive HACCP • Augmentation des contraintes sur les process de restauration • Bouleversement des habitudes de travail • La sécurité alimentaire a augmenté sensiblement • De nouvelles structures (PNNS, GEM RCN) annonçant un renforcement des règles et des contraintes à l’avenir Fluctuations des coûts matière • Prix de denrées cycliques mais en hausse récente • Réduction de la marge de manœuvre des intervenants du marché Évolution des habitudes et des goûts alimentaires des Français • Évolution des temps et lieux de consommation hors domicile • Diversification des goûts et ouverture aux cuisines exotiques • Nouvelles tendances alimentaires focalisées sur le « manger sain » Grenelle Environnement et montée des préoccupations environnementales • Sensibilité des Français en hausse sur les dépenses énergétiques, les déchets et la préservation de l’environnement • Changements de mentalités amorcés, mais non aboutis (primeur du coût toujours là) TVA à 5,5 % en restauration commerciale • Concurrence ravivée avec le secteur commercial dans un contexte déjà difficile • Signe de malaise pour une profession qui n’a pas su se fédérer efficacement Objectif gouvernemental de 20 % de produits bio en restauration collective d’État • Objectif légitime car cohérent avec les nouvelles préoccupations des Français • Faisabilité incertaine du fait des carences de production et des délais • L’annonce de nouvelles contraintes pour l’avenir 1.2. Analyse des contraintes : les axes d’évolution de la restauration collective Les relations clients-fournisseurs • Marché mature et relations plus professionnelles • Pression des clients sur les coûts en augmentation • Besoins de compétences et profils gestionnaires et commerciaux • Pression similaire sur les fournisseurs alimentaires Les moyens budgétaires et financiers des restaurants collectifs • Appauvrissement général des moyens par la baisse des marges • Situation aigüe pour le secteur privé autogéré • Diminution du poids des employés qualifiés, les plus coûteux • Salaires peu attractifs depuis longtemps L’offre de restauration collective • Emprise croissante de l’industrie agroalimentaire sur le marché • Développement de gammes et des produits élaborés, des packagings et du portionnage • L’ère des surgelés a déjà commencé • Industrialisation des process et renouvellement rapide des produits • Gamme de proposition de repas s’adaptant et se diversifiant • Les équipements et les process • Renouvellement conséquent des équipements de production depuis 5-10 ans • Législation entretenant le mouvement de remise aux normes des matériels • La tendance dominante en 2010 : la cuisine centrale, et la liaison froide 133 ÉTUDE PROSPECTIVE II. Bilan de l’analyse qualitative Les profils des employés et les effectifs • Raréfaction des compétences culinaires traditionnelles (cuire, découper…) • Diminution générationnelle des professionnels les plus qualifiés • Formation initiale de moindre qualité qu’hier • Hausse des employés non qualifiés : employés de restauration et agents du public • Confort de travail attirant davantage les profils non qualifiés • Postes en voie de disparition : les postes « traditionnels » de cuisine • Postes en voie d’émergence : les employés de production (cuisine centrale en liaison froide) et de logistique (magasiniers, livreurs), et les postes liés à la sécurité alimentaire (contrôleurs…) • Développement de l’importance des spécialistes (hygiène, alimentation et gestion) Les tâches et les compétences requises • Recherche d’adaptation des tâches aux nouveaux profils non qualifiés • Polyvalence accrue des métiers traditionnels et spécialisation des nouveaux • Diffusion des nouveaux salariés dans le domaine de la production aussi bien que le domaine traditionnel de la cuisine (6 pôles : approvisionnement et logistique, hygiène et sécurité alimentaire, production centrale, service de restauration, préparations froides, cuisine) • Attributions de tâches en décalage avec les compétences • Besoin de compétences en gestion et management toujours bien présent Les nouveaux besoins de formation 134 • Inégalités fortes selon les secteurs d’activité • Formation continue actuelle adaptée pour les compétences en gestion • Carences sur les formations culinaires traditionnelles ciblées et l’usage des équipements • Collectivités privées autogérées sans moyens de se fédérer pour former ou faire reconnaitre les acquis professionnels des employés • Fournisseurs (alimentaires ou d’équipement) servant de palliatifs par les démonstrations culinaires 1.3. Les évolutions qualitatives pour les 10-15 ans à venir Sur l’ensemble des possibilités d’évolution proposées à l’appréciation des personnes interrogées, ce sont les augmentations des contraintes légales qui sont les plus souvent considérées comme probables, avec une forte majorité de réponses « de plus en plus à l’avenir ». Le rang est ici donné par rapport à la balance des avis « de plus en plus » et « de moins en moins » : > Les contraintes sur le respect de l’environnement et les énergies 90 % « de plus en plus » > Les contraintes de sécurité alimentaire > Les contraintes de nettoyage et d’hygiène > Les contraintes d’équilibre nutritionnel 82 % 79 % 79 % Ce sont ensuite les notions d’accroissement de la productivité qui sont les plus souvent considérées comme une tendance forte pour l’avenir : > Équipements et produits permettant des gains de temps 75 % « de plus en plus » > Des modes de préparation permettant des réductions de personnel 60 % Les hypothèses formulées sur l’évolution des besoins et moyens des convives viennent ensuite : > Des convives avec des besoins spécifiques 74 % « de plus en plus » > Des convives avec très peu de moyens financiers 66 % Les tendances d’évolution proposées sur les employés et les postes recueillent encore une large majorité d’avis « de plus en plus » : > Des employés polyvalents 70 % « de plus en plus » > Des postes à temps partiel 50 % > Une mobilité du personnel entre plusieurs établissements 54 % > Une variété de produits permettant tous les types de cuisine 55 % À l’opposé, sur la notion de préparations maison faites à partir de produits frais, les avis sont plus partagés : 30 % de répondants pensent qu’il y en aura « de moins en moins », même si la majorité reste sur l’idée d’un accroissement de ce type de préparations à l’avenir (« de plus en plus » : 38 %). 1.4. Les postes menacés de disparition et les postes en voie d’émergence En citation spontanée sur la notion de postes menacés de disparition à l’avenir, c’est le cuisinier qui concentre l’essentiel des réponses : 21 % sur l’ensemble des répondants. Les autres fonctions de la restauration traditionnelle sont également citées à un niveau significatif : > L’aide-cuisinier 5 % de citations > Le pâtissier 4 % > Le chef de cuisine 4 % 135 ÉTUDE PROSPECTIVE II. Bilan de l’analyse qualitative Aucun autre poste ne se voit cité par plus de 3 % des interviewés ; et pour 20 % d’optimistes, « aucun » poste n’est particulièrement menacé de disparition. En ce qui concerne les postes en voie d’émergence, c’est l’employé polyvalent qui est le plus souvent spontanément cité, et ce quel que soit le segment considéré : 15 % en moyenne. es autres postes cités comme étant en voie d’émergence, sont surtout liés à la sécurité L alimentaire et aux procédures de qualité : > Le diététicien 5 % de citations > Le responsable qualité 4 % > Le chargé d’hygiène alimentaire 4 % es secteurs d’activité présentent des spécificités dans leur vision des postes émergents L ou en voie de disparition : Postes émergents Postes menacés Chef de cuisine - 6 % Enseignement Employé non qualifié -2 % Agent polyvalent - 5 % Commis de cuisine - 4 % Santé Responsable qualité - 8 % Maisons de retraite 136 Intendant - 2 % Travail Chargé de VAE - 1 % Cuisines centrales Responsable environnement - 5 % F CUS Pâtissier - 7 % Gérant - 9 % Agent de restauration - 3 % Chef de production - 3 % Sociétés en Restauration Concédée (SRC) a spécificité du secteur concédé par rapport à ces hypothèses est de croire en grande majorité L au développement des préparations maison à partir de produits frais à l’avenir : + 46 % en balance des avis « de plus en plus » et « de moins en moins ». On croit également davantage à un accroissement des contraintes à l’avenir chez les responsables de restauration en secteur concédé. En SRC, on croit davantage qu’ailleurs à la disparition de nombreux postes de l’organigramme des services de restauration. Les postes le plus souvent considérés « en voie de disparition » étant : > L’aide-cuisinier 7 % de citations > Le pâtissier 6 % > L’agent polyvalent 4 % > Le commis de cuisine 4 % 137 ÉTUDE PROSPECTIVE Conclusions Conclusions qualitatives et quantitatives 1. En restauration du travail Le marché va subir de plus de plus de pression concurrentielle de la part du secteur commercial, et risque des baisses de fréquentation en particulier en milieu urbain dense. es structures sont plus proches de la restauration traditionnelle, et le secteur a su jusqu’à présent L mieux conserver ses professionnels qualifiés ; mais il va subir une mutation forcée des emplois, notamment par le départ à la retraite de ses cadres. es entreprises ayant de tels services seront tentées d’y renoncer et de passer au ticket repas L pour leurs employés. Celles qui resteront poursuivront la diversification de leur offre de restauration (apparition de la VAE en entreprise notamment. 2. En Société de Restauration Concédée (SRC) Le secteur est très appuyé à celui du travail, et les évolutions de ce dernier vont également l’atteindre ; mais il dispose de plus de moyens pour renouveler son personnel qualifié. 138 L’avenir du secteur concédé passe par un développement sur les secteurs de la santé, et surtout de l’enseignement où les SRC ont encore une marge de progression intéressante. Le développement se fera par le biais des cuisines centrales qui permettront à des établissements de petite taille d’externaliser leur production de repas en même temps qu’elle en concèderont la gestion. 3. En restauration de santé Très adossé au secteur public qui est dominant en volume de repas (la taille moyenne étant plus forte que pour les cliniques privées), la restauration de santé a déjà largement entamé sa mutation, vers une logique de production normée des repas. Le secteur a un besoin croissant d’emplois spécialisés, aussi bien de base (logistique, hygiène, production,…) où les agents et employés de restauration peuvent être directement formés, que d’emplois fortement qualifiés – surtout dans les métiers liés aux risques alimentaires (diététiciens, hygiène, qualité,…) – où les personnels risquent de manquer pour un temps. 4. En restauration scolaire vec des structures plus petites en moyenne, ce secteur connaît plus tardivement que la santé ou A le travail les mutations en cours : il souffre en ce moment d’une perte importante d’emplois qualifiés, et commence à changer ses process pour s’appuyer davantage sur des employés non qualifiés d’une part, des spécialistes inter-structures d’autre part à l’instar de la santé. e besoin à venir porte davantage sur des employés polyvalents que des spécialistes à leur poste, L dont une partie des tâches consistera à assister ou suppléer la cuisine ; les besoins de formations culinaires courtes et précises vont fortement s’accroître dans les prochaines années. La proportion de services de restauration qui s’appuieront sur des cuisines centrales, et le taux de concession vers les SRC, tendront à s’accroître à l’horizon des 15 prochaines années. 5. En restauration de maisons de retraite ’est le secteur qui subit le plus de contraintes car les structures sont les plus petites de C la restauration collective, et celui où la pression sur les prix et les coûts est la plus importante ; car c’est en diminuant le coût portion encore plus qu’ailleurs que les maisons de retraite ont su conserver leurs services de restauration. À l’avenir, ce sont surtout les exigences de santé alimentaire qui vont provoquer la mutation du secteur, car elles pousseront à l’augmentation du coût portion (qualité des denrées, coût des services ajoutés en contrôles, traçabilité,…). omme pour les autres secteurs, le taux d’externalisation vers les cuisines centrales et les SRC va C continuer à augmenter dans les prochaines années. 139 ÉTUDE PROSPECTIVE Conclusion générale La restauration de collectivités a probablement de beaux jours devant elle compte tenu, entre autres, de la structure démographique du pays. En ce qui concerne les SRC, le poids du secteur autogéré leur laisse de larges perspectives de développement. Il faudra toutefois pour la branche composer avec un certain nombre de facteurs qui pourraient constituer des freins si des réponses adaptées n’étaient pas fournies. Parmi ceux-ci : > La baisse régulière des budgets liés à l’alimentation qui ne cesse de s’amplifier depuis l’aprèsguerre. S’y ajoute le fait que la restauration collective est souvent perçue par les convives comme une restauration à faible valeur ajoutée comparée à la restauration festive. > Le renforcement de la réglementation liée à l’hygiène et à la sécurité alimentaire qui impacte directement les process et réclame un ajustement quasi constant des méthodes de travail > La désaffection générale des métiers de service qui rend difficiles les recrutements aussi bien que les ajustements tâches/compétences > Les moyens budgétaires et financiers : l’appauvrissement général des moyens a depuis quelques années déjà entraîné un tassement régulier des marges. La situation est particulièrement critique dans le secteur privé autogéré. Le retentissement de cette situation sur les salaires aggrave encore les difficultés de recrutement 140 > Les fluctuations des coûts matières > Le positionnement de cette offre de restauration : les professionnels du secteur ont su tirer parti ces dernières années de leur avance par rapport aux autres segments de restauration en matière d’hygiène, de sécurité alimentaire et de diététique. Mais cette image se heurte parfois dans l’esprit des consommateurs à celle – moins positive – de l’industrialisation et de la prégnance de l’agroalimentaire. Il y a là de nombreux défis à relever. Mais la restauration de collectivités à traversé les siècles en s’adaptant aux évènements historiques aussi bien qu’aux évolutions sociologiques ou techniques. Gageons donc qu’elle saura opérer les transformations. Notes 141 ÉTUDE PROSPECTIVE Notes 142 143 Pour en savoir plus : www.fafih.com www.additiv.fr - décembre 2010 OPCA Fafih Observatoire de l’Hôtellerie et la Restauration 3, rue de la Ville l’Évêque 75008 Paris Tél. : 01 40 17 20 20 - Fax : 01 40 17 20 24 [email protected]