Fiche Pays : La BOLIVIE

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Fiche Pays : La BOLIVIE
Fiche Pays : La BOLIVIE
Le Pérou est une république démocratique dont la capitale
est La Paz et Sucre la capitale constitutionnelle.
Superficie
1 098 581 km² , un peu plus petit que le Pérou et à peu près 2 fois plus grand que la France.
Population
9,2 millions d'habitants !!! Pays très peu peuplé. Lima au Pérou présente quasiment autant
d’habitant que la Bolivie toute entière !!!
La densité des habitants est plus de 10 fois moins importante qu’en France.
Origines
Environ 60% d’Indiens (Quechuas et Aymaras sont les plus nombreux mais il existe des centaines
de groupes ethniques différents), 10% de descendants Espagnols, 30% de métis.
Répartitions proches de celle du Pérou, et même constats : les Bolivien d’origine Indienne vivent
souvent à la campagne et sont en général parmi les personnes les plus pauvres du pays.
Religion
Officiellement, plus de 95% de la population est catholique. La culture et les croyances Quechua,
Aymaras et autres sont fortes, notamment à la campagne ou en Amazonie.
Langues
L’espagnol est la langue officielle de la Bolivie. Comme au Pérou, l’Aymara et le Quechua sont
beaucoup parlés (campagne, Amazonie…).
Géographie et Climat
Des zones très distinctes et similaires aux caractéristiques du Pérou : l’altiplano, l’Amazonie, les
zones de transitions et les plaines.
La majorité de la population se concentre sur l’altiplano et les plaines.
Monnaie
La monnaie est le Bolivianos : 10 Bolivianos = 1 Euro. Comme au Pérou on peut aussi payer en
dollar.
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Economie-Métiers
PIB/habitant : 1 500$/hab : deuxième pays le plus pauvre d’Amérique du sud.
Les principales activités économiques de la Bolivie sont les minerais, le gaz, l'agriculture, les
feuilles de coca, et la cocaïne (entre 10 et 30% de la population en tireraientt leur revenus !!).
La Bolivie comme le Pérou souffre de manque de travail… Il n’existe pas de statistiques pour
estimer le phénomène, mais le problème est très important. Il n’existe pas d’allocation chômage,
comme en France et les gens qui ne peuvent travailler dans les rares entreprises deviennent
mécanicien, vendeur ambulant, taxi…Les gens de la campagne vivent en général de l’agriculture
(vivrière) et à Potosi où dans d’autres localités bien spécifiques, les mines emploient un fort
pourcentage de la population.
La majorité des jeunes font des études. De nombreuses universités de médecine, de droit, ne
garantissent malheureusement pas un travail derrière… Ces personnes exercent peu le métier
qu’elles ont appris et s’improvisent alors commerçants pour compléter leurs revenus.
Le gouvernement emploie des personnes dans les services publics : enseignement, armée,
employés municipaux…mais les places sont limitées et les salaires pas vraiment attrayants.
Le gros problème vient du fait que les matières premières de la Bolivie sont transformées
ailleurs et qu’il n’existe que très peu d’entreprises à forte valeur ajoutée. Ici, pas d’entreprises
de construction automobile, d’informatique, de textile, d’électricité, peu de raffinerie de
pétrole… ce qui, en plus de ne pas créer d’emplois et de valeur ajoutée rend le pays assez
dépendant vis-à-vis de ses produits.
Politique
Un peu moins de discussions politiques qu’au Pérou mais cependant quelques informations…
Depuis l’indépendance en 1825, les chefs d’états ont changés en moyenne une fois par an !!! Pas
facile de construire alors des projets dans la durée…
La corruption, les gouvernements souvent radicaux entre dictatures militaires et régimes
ultralibéraux n’ont pas aidé le pays… L’influence des pays étrangers qui avaient quelque chose à
gagner ici (gaz, minerais…), en mettant au pouvoir telle ou telle personne, en jouant avec la dette
extérieure et en imposant leur règles, n’ont pas non plus aidé la Bolivie, bien au contraire.
En décembre dernier, Evo Morales, représentant syndical d’origine Indienne arrive au pouvoir…
une mini révolution, d’autant plus qu’il a été élu avec plus de 60% d’opinion positive ce qui est très
rare en Bolivie (en général, les candidats ont 15% et le jeu des alliances, pas forcement d’idée
d’ailleurs, arbitre le scrutin). Une des réformes importantes est la nationalisation du pétrole…
d’autres devraient suivre dans la même lignée, c'est-à-dire pour privilégier un peu plus les
Boliviens et moins les multinationales (ce n’est pas aussi caricatural que cela, mais ça s’en
approche !). Les Boliviens sont donc confiants… espérons que tout ce passe bien et que ce
gouvernement n’aura pas trop de bâtons dans les roues… la situation est déjà bien assez
compliquée.
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