Catastrock - Cie des Chercheurs d`Air

Catastrock
Genre : Clown musical
Elvis
Cie des Chercheurs d’Air
Cheminement
Au fil des formations qu’il m’est donné de suivre avec un appétit intarissable, je me
retrouve face à mes fameux démons, ceux qui transpirent l’envie et me transportent
à tous les coups : le rock, qui continue de secouer des générations de musiciens
et amateurs de musique, et le clown, ma « ligne de fond » artistique, rêve de gosse
cultivé au quotidien, art ultime. On dirait qu’à vouloir toujours découvrir, à toujours
chercher, on repasse toujours les jalons bien connus, on recommence et on sait
qu’on avance…
J’ai replongé dans le clown, oui.
A l’unisson de ma complice Dom Lemaitre, à ma façon, comme un retour aux sources,
avec l’expérience des créations, collaborations, des voyages et de 30 années de
compagnie. Avec l’intime conviction que le parcours donne précisément au clown
son envergure, comme un témoignage à offrir, manière d’affirmer que le chemin n’est
jamais terminé et que le meilleur reste à venir.
Quelle chance de pouvoir toujours me casser la figure d’une chaise en chantant
une bluette, en m’accompagnant d’un ukulélé ! Pourquoi cela fait-il toujours rire ?
Ici, partout, la tarte à la crème agite les zygomatiques, la fratrie des humains se
reconnait maladroite et jubile à l’unisson, tout un programme...
A cet instant je réalise ma synthèse : la chanson est belle, elle m’émeut le premier,
la gamelle, « l’accident » et ses conséquences projettent l’interprète dans les affres
de la condition de l’homme : aller au bout coûte que coûte, tenir à son rêve, tant
pis pour tout, être au moins digne d’un clown. Faire d’un tube le point de départ
d’une épopée.
Le projet
Compiler quelques hymnes du rock à la sauce clownesque. Etre l’adaptateur de
chansons mondialisées sur la place du village, l’interprète catastrophique mais
digne, l’auteur d’un recyclage-maison immédiatement reconnaissable, iconoclaste.
Créer une forme légère qui pourra exister en elle-même ou s’insérer dans des formules
de type cabaret, reprise de cirque, attraction, impromptu…. Je veux être mobile,
participer au programme, le créer avec d’autres, partager la scène, c’est un point
de départ, un propulseur.
Le processus
• Mettre en scène, au quotidien, deux premières chansons selon la dualité d’une
interprétation fidèle et d’une transgression opportune par le clown.
•
Rôder la formule selon la nécessité du clown : le confronter à l’indispensable
public-partenaire-résonateur, tenir compte de la réalité économique d’une « création
en mouvement », où la prestation sanctionne la progression.
•
Étoffer la formule jusqu’à un récital cohérent par le répertoire, l’adaptation
musicale, le parti-pris technique qui déclenchera le jeu : acrobatie, danse, choix de
l’accompagnement instrumental, chant, slapstick…
• Ecrire une dramaturgie clownesque par numéro et pour l’ensemble.
Les outils
•
Le rock, la musique noire devenue l’étendard d’une culture anglo-américaine
sans complexe ni limites, un art de l’excès. J’en fais le tour et je m’interroge sur cet
héritage culturel, son incroyable audience, son fondement humain au-delà des
frontières, croyances, l’universalité du rythme binaire. Le rock est une énigme, un
coucou qui s’est installé dans le nid des traditions, un dénominateur commun. Elvis
a donné le premier coup de pioche, AC/DC s’engouffre dans la brèche, d’autres
suivront.
• Le clown, où l’acteur débordé par le pitre s’abandonne à la
jubilation. Il est
en scène, artiste assumé, son ambition est immense, dérisoire, il a l’intention de faire
rire. Il relie, rallie son audience en déclenchant un instinct primaire, profondément
humain. C’est un pacifiste, il a la délicatesse de commencer par se moquer de luimême, il va tuer les vanités, en découdre avec la connerie, il est du côté de la vie.
• Les complices gravitent dans ces deux sphères, ce sont des spécialistes : musiciens,
acrobates, clowns. Nous collaborons à la finalité du rire, nous n’en connaissons pas
les limites, nous sommes humblement devant une tâche immense, dans l’exercice
d’un art séculaire. Nous partageons l’exigence et la bienveillance, nos limites sont
humaines, nous devons juste progresser.
• Manu Sembelly : clown, pédagogue de l’humour physique aux côtés de Michel
Dallaire, à qui je demande de veiller pour que les catastrophes adviennent.
• Un(e) costumier(e) pour un emballage visuel digne des monstres du rock, avec
le confort dû au mouvement acrobatique.
•
Tous les autres qui accompagnent la maturation au quotidien, formateurs,
artistes, artisans du moindre détail, bienveillants et exigeants. Ce sont tantôt des
proches (Dom Lemaitre, Michel Rousseau, Bertrand Boss…), tantôt des conseillers
occasionnels (Caroline Obin), toujours des dépositaires de l’état d’esprit d’un clown.
® Compagnie des Chercheurs d’Air
3 rue François Bourdeaux
39170 Lavans-Lès-Saint-Claude
[email protected]
Tel : 03 84 42 34 07
Site web :
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