29 avril 1915 - Presse régionale

Transcription

29 avril 1915 - Presse régionale
JEUDI
29
AVRIL
Organe
1915
I mot» « mois i <m
6 fr. 11 tr. BO tr,
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rmnaôro ; S osntimaa
ABONNEMENTS
_U-G.tH0NNE ET LIMITROPHES.
ÏLMHTEM" NON UMKHOPHES.
One Prédiction
Aucun de nous n 'a oublié l 'impression
que lui causa, en pleine paix, et aussi dans
la pleine sérénité d'une sécurité trompeuse, la sinistre prophétie du prince de
Bismarck.
Du haut de la tribune du Reichstag, le
chancelier de 1er s'était écrié : « La nation
vaincue sera saignée à blanc ». Et cette
sentence capitale, froidement prononcée
par l 'homme qui par deux fois avait bouleversé l'Europe, fut généralement interprétée comme un arrêt inexorable contre Je
pacifisme imprévoyant.
L'avertissement s'adressait à l'humanité
entière, non pour l'éclairer, mais pour la
braver. Le ministre allemand se procla
niait à l 'avance son vainqueur et son
maître.
Il mourut, disgracié, laissant l'Allemagne, son œuvre, aux mains du monarque
impatient, accablé sous le poids de l'hérita gé et qui, suivant l'expression de Beaumarchais, « ne s'était donné que la peine
de naître ». Mais il fallait au Kaiser, avide
des lauriers de César, la justification de
son ambition fébrile. Il rêvait d'une renommée éternelle ; sa pensée constante, obstinée fut de la chercher dans le sang.
Des hésitations et même des contradictions de son règne on a conclu à la mobilité de ses desseins, à l'irrésolution de son
caractère avant le saut tragique dans l'inconnu, au scrupule de sa conscience chrétienne' avant le déchaînement des fureurs
infernales...
Mais sa modération était feinte, et sa
piété blasphématoire. Jamais prince n'a
fait un pareil abus du nom de Dieu, jamais
homme ne s'est joué avec un tel dédain des
sentiments les plus sacrés de l'humanité.
Te voile se déchire. L'élève ingrat de
Bismarck apparaît fidèle aux leçons de
brutalité et de haine. Une nation devait
être vaincue. Une nation devait être saignée. Et dans sa conviction absolue cette
nation ne pouvait pas être l'Allemagne.
N'était-elle pas devenue invulnérable
sous son armure?... « L'Allemagne au-dessus de tout ! » Devise significative ! L'Allemagne au-dessus de la France et de
quiconque tenterait de porter secours à la
France ! T.'Allemagne au-dessus de l'Occident et de l'Orient ! L'Allemagne au-dessus
des frontières ! L'Allemagne au-dessus des
gouvernements et des peuples !
L'indignation a coalisé contre elle les
gouvernements et les peuples. L'âme guerrière, l'âme héroïque de la France a été
le lien de ce soulèvement universel. Cepen
Étant la prédiction bismarckienne conserve
sa précision éclatante... « La nation vaincue sera saignée à blanc ». Et la France
n'est nas vaincue, la France ne sera pas
vaincue, la France ne peut plus être
vaincue... Une nation doit sombrer dans
l 'abîme de sang ; et ce ne sera pas la
France !
Tout était calculé pour la détruire..., -la
masse organisée des assaillants, l'impétuosité du choc, l'accumulation du matériel, la sauvagerie de l'invasion. On allait
la noyer dans un océan de carnage et de
m n urt.res ! Et Paris écrasé demanderait
grâce !... Paris, debout, demande justice,
et la France armée resplendit.
T a France a ses alliés chaque jour plus
redoutables. Tes alliés de l'Allemagne agonisant... T a France a sa confiance d'heure
en KpmMi pi lis ardente ; celle de l'Allemagne
s'attiédit... La France a ses réserves, ses
ressources inépuisables : celles de l'Aller
m .iffr-,,1 snnl mesurées par la durée des
Rn " r; fi" p s... Ta France a l'idéal de ce
ffovn .p. po-nrésente,
ce qu'elle défend...
TMiiAmn-arne n'a que la rage des appétits
déçus... des causes perdues.
Ta France vivra dans la hante conscience de son droit et de sa mission dans
Te monde. L'emmre allemand mourra dans
une cri SA de mé>ninmanie et rte boulimie.
Ri.smnrçV T,A s'était uns trompé... La
nation vaincue sera saignée à blanc.
Lucien MiLLEVOYE
Député de Paris.
L'ACTUALITÉ
Rédaction
et
Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal
Gers, W'-Purènée*, &'"-Pyrénées,Landei
Tarn-el-Garonne. Lot-et-Garonne
arsenal nue Wells inventait pour ses Martiens ? Le nayon vert qui brûle, la Fumée
noire qui asphyxie, les Mécanismes d acier
qui déchirent... Dans le roman Henri Ryocrolt,
du noveliste anglais George Gissing, un personnage émettait celte prophétie sur la
« Je la liais, certain qu'avant peu clic sera
l'ennemie du progrés. Je la vois ruinant
toute la simplicité, toute la gentillesse de la
vie ,loute la beauté du monde, restaurant la
barbarie sous un masque civilisé, enténébrant Vâme des hommes, durcissant leurs
cœurs, ouvrant une ère d'énormes conflits
près desquels les mille anciennes guerres ne
furent rien Je la vois submergeant tous nos
efforts pour le Bien, dans un chaos de sang
répandu ! »
Gissing, lui aussi, avait prévu le germanisme.
.
GEORGE DE GÉLI.
PAGES D'HISTOIRE
Polvlie Vaacien et les Trancliûes
Chacun sait que Polybe, tout Grec qui!
fut se montra un des grands admirateurs et
un des plus fidèles historiens de la grande
époque militaire de la République romaine.
Philosophe, stratégiste, étant lui-même du
métier en sa qualité de commandant de la
cava!«ri© acHeeninie, nis d'un intime ami de
Philoprnmen, il dut à sa haine des Macédoniens d'être exilé de son pays pendant dixsept ans et relégué à Rome. C'était le beau
temps de l'Hellénisme en Italie. Polybe se lia
promptement avec toutes les grandes familles
patriciennes, particulièrement celle des Scipions, et c'est ainsi qu'il devint le précepteur
volontaire du fils de Paul-Emile-Soip'on EmiJlen, qui s'était remis avec enthousiasme
entre ses mains, lui dut, selon Pausanias,
« tout ce qu'il avait de bon », unissant, grâce
à cette éducation exceptionnelle, les grandes
traditions romaines à la culture la plus raffinée de la Grèce.
Entre temps, Polybe rentra dans sa patrie,
pour être le témoin désabusé de toutes les
intrigues des brouillons malfaisants qui dirigeaient la populace. Aussi, ne tarda-t-il pas
à répondre â rappel de Scipion, qui réclamait
ses conseils ; et c'est près de lui qu il recueillit les éléments de sa grande histoire. Il fut
ainsi amené à parier en parfaite connaissance
de cause des opérations militaires si attachantes qui marquèrent les guerres puniques.
La première période de cette lutte gigantesque pour la suprématie du monde connu
alors se passa en. Sicile, qui était pour les
Romains la clé de la Méditerranée. Les Carthaginois voulurent occuper l'île, bien qu'elle
ne leur appartint pas, ce qui leur était facile
à cause d© la supériorité de leur flotte. Us
jugèrent que la ville d'Agrigente était la plus
favorable pour leur centre d'opérations ; ils
y réunirent de nombreuses troupes, avec des
munitions et des vivres, décidés à en faire
leur place d'armes. C'est à ce moment que le
récit de Polybe devient très frappant par sa
brièveté même :
« ;Les deux consuls romains, dit-il (Liv. I or
do ees Histoires), L. Post.um.us et Q. Manilius, ayant débarqué en Sicile avec les légions
pour défendre le roi -rriéTon, leur aîlré; résolurent de commencer la guerre avec har"iesse, marchant contre Agrigente avec toute
leur armé© et s'étant campés à huit stades
de la ville.
Les Carthaginois ne manquèrent point de
es attaquer, et ils arrivèrent jusqu'à leurs
etranchements, mais les Romains les répons,
sèrent et en firent un grand carnage.
Il n'y eut plus pendant longtemps que des
ombats légers ; et l'espace qui était demeuré
de part et d'autre entre les deux camps fut
fortifié de telle sorte, qu'il y avait vers la
ville un long fossé pour empêcher que les
ennemis ne fissent des sorties, et un autre
au-dessus des camps pour se défendre contre
ceux qui pourraient venir... Et, du reste, Û y
avait entre les fossés et les deux armées de
bons corps de garde, séparés les uns des autres par un court intervalle.
Des deux parts, on apportait avec abondance les vivres et tout ce qui était nécessaire.
Los affaires demeurèrent en même état environ cinq mois, sans que l'un des partis
emportât sur l'autre aucun avantage qui pût
augmenter ses espérances ; car on ne donnait
qu© de petits combats. »
Un jour ennn, Annibal et Hannon, ayant
reçu des renforts de Cartilage, crurent le moment propice pour attaquer brusquement les
Romains avec leur cavalerie numide et quarante éléphants, qui étaient, les grosses pièces
de campagne du temps. Le combat fut long
et opiniâtre jusqu'au moment où le désordre
s'étant mis parmi les Carthaginois, leur fuite
se transforma en désastre, les Romains s'étant
emparés de tout leur bagage et même des
éléphants.
Polybe ajoute que lorsque la nouvelle
arriva à Rome au Sénat, chacun en témoigna
sa joie, chacun en releva son. courage la
longue attente du succès ayant énervé' les
esprits. On redoutait aussi la violence et la
mauvaise foi puniques, et ce fut un soulagement de voir le triomphe de la valeur et
de la prudence latines.
Tout cola est dépeint paT l'historien grec
avec une simplicité et une exactitude qui
mettent vraiment le tableau sous nos yeux.
Il n'a pas l'élégance et l'éloquente 'concision
de Thucydide ; il n 'a pas non plue ses hantes
vues politiques. Mais personne n'a jugé
mieux que lui la tactique des Romains, leurs
grandes qualités militaires et leur svstème
libéral de colonisation. Rien d'étonnant à ce
que Napoléon en ait fait son livre de chevet.
11 n'est pas inutile pour nous de relire ses
enseignements.
. M. Armand Gauthier devait fuir
ire avant-hier.
a l.Académie des
— . sciences,
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sur
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pat les Allemands (Unis leur effort employées
désespéré
au nord a lyres. Mais on a prié l'èminent
savant de ne rien dire encore on attendu
rapport des chimistes envoyés au front
De quoi est faite celte nouvelle arme bar
ba.re -/D'après les déclarations de ce ur a,n
furent exposés à la « fumée noire V « 2ui
MÎT?-? ( e .«««»««« débris d'engins, ilsem
blc qu'il s'agisse de vapeurs de brome liauide
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quotidien
de
Défense
Sociale
Religieuse
Administration: Toulouse, rue Roquelaine, 25
A. PABIS : S S,
Sur les Hauts-de-Meuse :
FRONT
DES
ÉPARCES,
SAINT-RÉMY
(TRANCHÉE DE GALONNE), NOUS AVONS
CONTINUÉ A GAGNER DU TERRAIN (UN
KILOMÈTRE ENVIRON), INFLIGÉ A L'ENNEMI DE TRÈS FORTES PERTES ET DÉTRUIT
UNE BATTERIE ALLEMANDE.
|
LA BATAILLE D'YPRES
UN SUCCÈS DES TROUPES BELGES
Le Havre. 28 avril.
La nuit dernière, les Allemands ont tenté de
renouveler contre les troupes belges la manœuvre déloyale qui avait failli réussir samedi dernier contre les Français. ,
Sans doute, les soldats belges s'y attendaient et des mesures avaient été prises par
eux.
Toujours est-il que lorsque les Allemands,
confiants dans l'effet des #az asphyxiants, se
sont avancés en masses compactes au sud de
Dixjmu.de, ils ont été i-eçus par ïe feu des mitrailleuses.
Une charge furieuse des vaillants soldats
belges a achevé de les mettre en fuite.
Les .pertes éprouvées par l'ennemi son* !
énormes.
YPRES EN FLAMMES
Londres, 28 avril.
Le correspondant du Morning Post écrit :
« Ypres est en flammes, assaillie par un
ouragan d'obus, écrasée et dévastée par les
monstrueux projectiles des obusiers de 305.
» Cette antique cité flamande a connu toutes le® horreurs des bombes incendiaires.
Ypres est la clef de nos positions en Flandre, et l'on s'explique l'atroce acharnement
de l'ennemi.
» Toutes les inventions les plus diaboliques
des démons de la guerre : grenades à main,
torpilles aériennes, gaz asphyxiants, crapouillots, boîtes à sardines, obus perfectionnes,
dit pompons, ont déversé sur nos tranchées
leurs rafales infernales.
» Nous tenons quand .même ; nous avons
même gagné un peu de terrain au nord d'Ypres et rendu intenables les tranchées situées
dans le vallon qui sépare l'éperon 60 des bois
du Petit Zillebeke.
» Nous avons brisé l'élan ennemi ; mais
tout n'est 'pas terminé. On annonce que de
gros renforts arrivent de Belgique et du
Luxembourg pour aller se masser entre Menin et Roulers. n
L 'OFFENSIVE ALLEMANDE EST BRISÉS
Londres, 28 avril.
Le correspojKlant du Daily Express à la
frontière belge télégraphie :
« Les troupes allemandes qui s'efforcent, de
se maintenir sur le lambeau de terrain qu'elles ont gagné après quatre jours de ©Ormibat:
commencent à laisser ni|yilfester les signes,
d'un grand épuisement.
» Les blessés qui aWtveifHRlx hôpitaux de la
base septentrionale des opérations insistent
sur la fatigue terrible qu'éprouvaient les trour'
pes germaniques après des combats continuels dont le résultat fut seulement que quelques 'unités, engagées au nord-est d'Ypres,
tombèrent finalement épuisées.
n iLes ethefs allemands essaient maintenant
de jeter de grandes masses d'infanterie sur
la gauche anglaise.
» Cela ressort notamment de l'arrivée de
soldats venant de Bruges et qui, jusqu'à dimanche matin, se trouvaient à l'ouest de
Passohendaele, où l'assaut des Anglais, pour
regagner le terrain .perdu, semble avoir été
extrêmement violent.
» En Hollande, les Allemands sont plus pessimistes que jamais, car les nouvelles de Belgique n'annoncent aucun succès nouveau.
i Je viens d'apprendre, de source non officielle cependant, que les Allemands ont dû
céder du terrain entre Pilkem et Kerselaere
et que le mouvement en avant de leurs troupes par Tliouroiut a été suspendu. »
Paris, 28 avril.
Le ministère de la 'marine comiuundquo la
note suivante :
« DES TÉLÉGRAMMES SOMMAIRES NOUS
ONT APPRIS QUE LE « LÉON GAMBETTA »
AURAIT ÉTÉ TORPILLÉ DANS LA NUIT DU
2S AU 27 DANS L'ADRIATIQUE, AU LARGE
D'CTRANTE.
FKYDKAU
« LES DÉTAILS NE SONT PAS GONNUS ;
CEPENDANT ON A LA CERTITUDE QU'UNE
PARTIE AU MOINS DE L'ÉQUIPAGE A ÉTÉ
SAUVÉE.
GOMMENT IL FUT TORPILLÉ
Brindisi, 28 avril.
Le croiseur cuirassé Léon Gambetta a été
torpillé par le sous-marin autrichien V-6 vers
1 h. 30 la nuit dernière, à environ 25 mlKes
au sud de Santa-Maria-deLeiuça. Le croiseur
s'est échoué pour ne pas couler. On a sauvé
plus d'une centaine d'hommes d'e l'équipage
qui ont été recueillis par des bateaux de pêche locaux et par le personnel du sémaphore
de Santa-Maria.
LES CAUSES DE LA CATASTROPHE
Paris, 28 avril.
Le ministère de la marine n'a encore reçu
aucun renseignement permettant de déterminer les causes de la catastrophe : choc d'une
mine ou attaque d'une torpille.
Par ©entre, les journaux Italiens et les rensergnoments fournis ;t Rome au ministère de
La manne n'hésitent pas à dire que le LéonGambetta a été torplililé
;S Jl0!umMS 9améa
sent es^'de 13G
ius<l-ur4 préLa Tribuna croit que le sous-marin autrl,
deTni; I
^-«roisour Partit a l'aube
^U'o. aikue à laO milles de Sa.nta-Mo.ria
U. t0rr'-,ia
es v 'a P«urs. italiens ont souvent ^h n?!/'
W V
nntri, ^n dans 008 Parages des sous-marine
f
Le sous-marin dut plonger au coucher du
soleil et remonter pendant la nuit
1
SOn aotlon était
terminé ^
«ertoinemeiu déOu savait depuis longtem.ps qnie trois croiseurs français, dm. type Léon-Gambetta croi«aientdans les ilôts qui .s'alluu^.ni, ,|e rno <l„
(.orfou vers l'Italie, dans un rayon do 40 à
50 milles.
Le mauvais temps, la mer houleuse, la
brouillard favorisèrent l'entreprise du sousanarin,.
M y a lieu do rappeler que, lie 21 décembre
dernier, le cuirassé lean-Bart a été frappé par
la torpille du sous-marin autrichien U-li
dans le détroit d'Otrante.
Plus heureux que le Léon-Gambetta, le Jean«"tU1 éprouva que des avaries relativement
"veres et put regagner le port.
LES PERTES PRUSSIENNES
Copenhague, mardi,
les sept dernières- listes des pertesi prussiennes contiennent les noms de 28.939 officiers et
soldats tués, blessés et manquants.
Le total général des pertes prussiennes
atteint ainsi le chiffre de 1.225.908, sans compter les 174 listes de pertes bavaroises, les 138
listes de pertes saxonnes, les 164 listes de pertes wuTtembergeoises et les 28 listes de pertes
navales.
11 y a dans les dernières listes celles des pertes de tous les régiments en septembre et octobre.
GÉNÉRAUX BAVAROIS MIS A LA RETRAITE
Londres, 28 avril.
On apprend que des généraux .bavarois, ren
dus responsables par l'ètat-major allemand de
l'échec subi à SainMBloi, près d'Ypres, ont été
mis à la retraite. Cette mesure de rigueur
été appliquée à un général comman<tant de
corps d'armée et à deux généraux de division.
U BATAILLE BIS LES FLANDRES
LA REPRISE DE LIZERNE PAR LES ALLIÉS
Londres, 28 avril
La légation de Belgique publie aujourd'hui
le oomimuniqué suivant daté de Londres, le
86 avril :
« le nuit dernière, notre infanterie a repoussé, au sud de Dixmude, trois attaques des
Allemands qui s'étaient servis de gaz as^
iphyxlanifs et ont subi des ipertes énormes.
» Aujourd'hui, leur artillerie s'est montrée
assez active sur notre front, mais la nôtre a
vigoureusement répondu et soutenu très efficacement l'attaque des Français sur Lizeroe,
occupé hier par l'ennemi, mais repris cet
aprèsrmidi. »
Londres, 27 avril.
iLo correspondant du Dailu News, câblant
hier soir du nord de la France, donne une description de la lutte terrifiante qui s'est livrée
dans raprèsnmdi :'
s Les Allemands, dans leur grand effort nour
percer les lignes alliées sur l'Yser, ont é.te
compiètement défaits-.
» H est même certain que le reste de leurs
troupes d'attaque qui avaient réussi à franchir
VYser et à s'emparer de Lizeme a été complètement anéanti.
» Aucun Allemand ne reste maintenant sur
la rive gauche du. canal, D
Le correspondant du Daily Mail mande de
son côté :
« Rotterdam, 37 avril.
» L'attaque allemande sur Ypres a échoué
et l'ennemi est rejeté' au-delà de iY'ser aveci de
grosses pertes.
» Lizerne et Hetsas ont été repris par les
alliés tiens un. élab irrésistible qui a suivi un
terrible bombardement sur la ligne spécialement en danger de Pitkem-Saint-Julien-Gravenstafal.
» Les Anglais, en grande force, refoulent les
AltemàmcLs vers Gravenstafeï.
» L'ennemi, débordé par le nombre et complètement défait, a battu en retraite en résistant vaiiliamment à iroe série de charges brillantes de rinfa.nterio anglaise, conduite à
4'assaut par ses officiers, avec l'appui d'artii
ierie légère.
» La lutte continue, mais l'espoir des AMesnareds d'atteindre Ypres est définitivement
ruiné.
%
» J'apprends que des trains bondés de blessés arrivent à Aix-ia.-Cha.pel'le.
«Les Wurtembergeois, notamment^ semblent
avoir été taillés en pièces. »
L'ACTION DE LA CAVALERIE ANGLAISE
Londres, 28 avril.
Le correspondant du Daily News dans le
nord de la France a appris, hier après-midi
que la cavalerie anglaise était entrée en ao
Ajoutons que la flotte française, jusqu'à présent, a coulé dans la Méditerranée .le croiseur éclaireur Szigetvar. .le cuirassé Zrynyni
et trois sous-marins autrichiens.
LE
SAUVETAGE
DE
L'ÉQUIPAGE
Rome, 28 avril
C'est à 20 milles de Santa-Maiia-de-Leuç.
quo le croiseur cuirassé français Léon Gambetta a été torpillé.
On mande de Rriindisi au Giornale d'Ilal
que les appareils radio-télégraphiques du
Léon Gambetta ne parent fonctionner, mais
que les employés italiens du sémaphore de
Samta-Maria-de-Leuça,
envoyèrent aussitôt
des avis do secours dans toutes les- directions
et procédèrent malgré la nuit très sombre au
sauvetage de l'équipage au moyen de leurs
chaloupes. Presque immédiatement, d'ailleurs
toutes les barques de pêche qui se trouvaient
aux environs et quelques torpilleurs italiens
de la défense maritime, guidés par" les employés du sémaphore, s© dlrigéreint vers l'emplacement où le Léon Gambetta était presque
complètement submergé.
Tous les destroyers de Brindisi, d'Otrante et
dautres navj.rcs arrivés de Tarent© sont sur
les' lieux et explorent les eaux dans tous tes
sens. De nombreux médecins arrivés aussitôt avec leur matériel de pansement, donnent leurs ©oins aux 103 hommes de l'équlpagé du. Léon Gambetta qui ont été sauvés et
dont cinq sont blessés.
L'équipage dormait. Les matelots ont été
surpris dans leur sommeil' et se sont sauvés
sons vêtements. Ordre a été donné au département maritime de Tarente d'envoyer des
vêtements.
L'ARMEMENT
DU
25
ÉDITIONS RÉGIONALES
Tarn. 4ude, Hérault, Pyrénées-Orient'
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale à Toulouse
LES RENFORTS ALLEMANDS
IyOndres, 28 avril.
Le cerresipondant du Daily Telegraph à la
(frontière hollando-belgo télégraphie à la date
d'hier :
« Autant que je 'puis en juger, la marée des
lenforts qui a couru à grands flots 'à travers
la Belgique est virtuellement éipuiséo et l'on
annonce que les alliés, ayant des milliers
d'hommes de troupes fraîches à leur disposition, ont ipris l'offensive. »
Franco-Allemande
î&
et
LÉON
GAMBETTA
e
ANNfiB
— K° 8,174
Les annonces sont reçues à Paris dans
toutes les agences de publicité ; k Toulousa
aux bureaux du journal, 25, rue Roquelaine,
et chez tous nos correspondants. — Le tarii
de la publicité est envoyé franco sur demande.
tion et «pie les troupes britanniques, PO .UXE.UI1van.t l'avantage diéjà obtenu, avaient repoussé
l'ennemi sur une certaine distance.
rajada ont om.péohé Ses troupes autrichiipnn.es
de poursuivre des travaux de retranchement.
Dans un combat di'avant-gardes livné. cUms le
voisinage de la frontière, les Autrichiens oint
eu de nombreux tués et blessés.
La Guerre Aérienne
La Piraterie Allemande
DEUX TAUBES SUR EPERNAV
Epernay, 28 aivrll.
Hier matin, à six heures, deux avions allemands ont jeté six bombes incendiaires sur
Epernay et ies bois environnants.
Leurs engins n'ont fait ni victimes ni causé
de dégâts matériels.
BOMBES SUR NANCY
Nancy, 28 avril.
Un avion allemand, volant à très grande
hauteur, a réussi à parvenir jusqu'au dessus
du centre de Nancy.
Trois bombe» sont tombées près du Palaisde-J'itstftce, rue de la Constellation et rue du
Faubourg-SawitrGeorges. Gete-ci n'a causé
que des dégâte matérieils. mais les deux antres
;c*imes. On compte quant
ont fiait ipQusieur'
à présent tooiis tues et six blessés grièvement.
D'autres personnes ont été' atteintes pùus ou
moins sérieusement ; on en ignore le nombre
et l'identité.
'Les aviateurs alemonds,, poursuivis par les
nôtres et vigoureusement oanonnés, ont rapidement disparu.
QUATRE BOMBES SUR OBERNDORF
Amsterdam, 28 avril
On télégraphie de Stuttgard que le mitoisfcre
de la guerre a annoncé hier matin, qu'un aéropilane appartenant aux alliés a survolé Obewi
dorf, jetant quatre bombes qui tombèrent sur
une fabrtque d'armes, causant, affinme+jl, des
dégâts insignifiants qui ne gêneront pas le
travail dans l'établissement.
Bien que poursuivi par le feu de plusieurs
mitrailleuses, l'aviateur a pu s'échapper dans
la direction de l'ouest.
AUSTHO a>>HUSS£
UN AÉROPLANE RUSSE ABATTU
Amsterdam, 28 avril
Une dépêche de Budapest annonce qu'un
aéroplane russe, du type Sikorski, a été. abattu par l'arUÇierie lourde près de Czobos. Sur
les quatre aviateurs qui' le montaient trois
ont été tués.
LE FRONT RUSSE INÉBRANLABLE
Londres, 28 avril.
De Pétrograd au Daily News « On croit" que 24 corps d'armé© autrichiens
et 12 corps allemands sont maintenant concentrés dans les Carpathes méridionales pour
la défense de la Hongrie, avec une force disproportionnée d'artillerie comprenant de nombreux .canons lourds qui ne peuvent être rapidement déplacés.
Aucune bataille générale n'a été livrée
jusqu'à présent ; chacun des commandants
d'armée autrichiens a tenté des attaques partielles, indépendantes les unes des autres ;
aucune u7a dérangé la forte ligne russe. »
LES RUSSES
EN MARCHE VERS LA BUKOVINE
Londres, 28 avril.
On mande de Bucarest, 27 avril, au Times :
« Les Russes auraient tait après les combats
d.es 22 et. 23 une tentative pour pousser jusqu'en Bwkovin© ; ils ont fait reculer l'ennemi
vers Malenki, faisant 182 prisonniers.
» Des fonces russes se concentreraient aussi
à Bo.jan, au nord de la Bukovine, dans le but
de forcer le passage de la Pruth.
» Les autorités roumaines déclarent, que
l'armée autrichienne manque d'approvisionnements. »
l" ACTION GÉNÉRALE RUSSE
COMBATS ACHARNÉS
DANS LES CARPATHES
Pétrograd, 28 avril.
(Communiqué du grand état-major) :
Près d'Ossowietz, un duel d'artillerie se poursuit par intermittence. Une escarmouche, heureuse pour nous, a eu lieu le 25 avril sur la
rive gauche de la Vistuie, au sud-ouest de Radoawice.
Dans les Carpathes, le 25 avril, l'ennemi, après
un© préijaration. dfartiiiei-ie proiongée, est
monté à l'assaut des hauteurs situées au nordest d'Orospatak. Des détachements offensifs
sont arrivés jusqu'aux barrages de fils de fer,
mais là ils ont été disjrersss par notre feu.
Dans la nuit du 26, l'ennemi a prononcé dea
attaques qui sont demeurées vaines, dans la
région qui se trouve au nord-ouest et celle située à l'est du col d'Oujok. Un combat acharné
continue dans la direction de Stryj ; un bataillon autrichien tout entier s'est rersdu.
Le 26, notre artillerie à Mhourametz, a lancé
aveo succès des bombas sur les aéroplanes ga»
réo dans l'aérodrome voisin du viliage de SaniHky.
Dans la courant de la journée, nous avons
pris deux aéroplanes aliemando à Naselsk, ct
un autrichien à Rimanouw.
Deux taies Victoires Risse
VAPEUR SUÉDOIS COULÉ PAR UNE MINE
Stockholm, 28 avril.
Le Dagblad annonce qme le steamer Cent rie,
ai port d'Helsingborg, ayant probablement
heurté .une naine, a coulé lundi matin dans la
mer d'Aland ; l'équipage a été sauvé.
CAPTURE DU VAPEUR ALLEMAND
• ELFRIEDE »
Melbourne, 28 erria (officiel).
Un navire de guerre anglaisi a capturé le
vape.ua1 Ide commerce allemand Elfriede. On
croit que le Pacifique est ainsi purgé de tout
nmvlre ennemi..
LE CONFLIT TURC
AU CAUCASE
Pétrograd, 2S avril.
(Communiqué de l'état-major).
Le 25 avril, dans la direction d'Olty, nos
troupes du littoral ont poursuivi leur offem
sive.
Dons la vallée d'Aiaohkert, notre cavalerie
a eu un engagement aveo les Kurdes, qu'elle
a disipersés et refoulés vers te sud.
Dans les autres directions, on ne signale aucun onangement.
DES TORPILLEURS RUSSES DÉTRUISENT
LA MARINE MARCHANDE OTTOMANE
Pétrograd 28 avril.
Le correspondant du Ruskoie Slovo à Od.essa annonce que la semaine dernière
des
torpilleurs russes ont détruit au large de fa
cote d'Anatolie quatre steamers et vingt-quatre voiliers turcs. C'est urue perte considérable
pour la Turquie.
LE SULTAN DEMANDERAIT LA PAIX
Genève. 28 avril.
La Tribune de Genève i>ecoit de Salonique
la dépêche suivante de son correspondant particulier :
• Salonique, 27 avril.
» On mande de Constontinopl© que le
Sultan est décidé à demander la paix par une
lettre autographe à la Triple-Entente.
» Dans les milieux diplomatiques, le nombre des partisans de la Triple-Entente a augmenté.
» Von der Goltz pacba s'est rendu sur le
lieu des opérations dans Les Dardanelles ;
huit officiers turcs de sa suite ont refusé de
l'accompagner •.
AU COMITÉ UNION ET PROGRÈS
LES DIRIGEANTS DISCUTENT LA SITUATION
Salonique, 28 mai.
Voici de® détails sur la réunion seorète
qu'ont tenue les dirigeante du Comité Union
et Progrès et qui a été annoncée hier. Tous les
membres influents du Comité Union et Progrès ont été convoqués à c© conseil, qui est 1©
premier réuni depuis le commencement de la
guerre.
Le Conseil, sous la présidence' de Talaat bey,
ministre de l'intérieur, a examiné la situation
politique actuelle, le danger que court la capitale et les moyens de le conjurer.
Talaat bey, a commencé par faire l'histoire des circonstances qui avaient amené la
Turquie à associer son sort à celui de la Duplice ; il a insisté notamment sur le fait que la
Turquie était obligée ou de rester neutre ou
d'aider la Duplioe, et qu'en aucun cas, elle ne
pouvait contribuer à la victoire d© la Russie,
son ennemi© héréditaire. Il a ajouté, que la
Turquie aurait mieux tait de rester neutre,
mais que les événements l'ont poussée malgré
elle & prendre une part active dans cette
guerre.
U a ensuite exposé le danger que court Constontinople, la Turquie ne pouvant résister indéfiniment à l'attaque des alliés dont les
moyens offensifs sont constamment renouvelés; alors que du côté de la Turquie, vu le
manque de munitions, chaque effort fourni diminue d'autant la force de sa puissance défensive. 11 a constaté que seule une invasion
de la Eerbie par les armées autro-allemandes,
établissant ainsi leur union avec l'armée ottomane, pourrait sauver la situation. A ce sujet,
il a relevé, non sans amertume, l'aveu d'impuissance des alliés de la Turquie, laissée
seule contre les efforts combinés de la TripleEntente.
Une vive discussion se serait ensuite engagée, plusieurs memlxies de l'assemblée proposant la conclusion d'une paix séparée avant la
chute d© Constantinople. Mais Enver pacha,
assisté par Ualil bey, a eu gain d© cause en
proposant, étant donnée l'indécision de la
grande bataille qui se livre actuellement
dans les Carpathes, de faire encore crédit pour
quelque temps à la promesse de la Duplicé
de venir à leur aide en envahissant la Serbie
En conséquence, il a été décidé d© résister
par tous les moyens à l'action des alliés contre
les Dardanelles et le Bosphore pour gagner
du temps et d'attendre les résultats de la grande bataille des Carpathes. Si d'ici quelque
temps, La situation militaire de ses alliés restait inchangée ou leur .était défavorable, ou si
encore Constantinople était sérieusement en
danger, la Turquie négocierait un© paix séparée.
Le Boml ardement
des Dardanelles
20.000 AUTRICHIENS AURAIENT ÉTÉ TUÉS
Genève, 28 avril.
Le 26 au matin, huit régiments austro-hongrois attaquèrent près du col d'Uzsok les nouvelles positions russes occupées par moins de
deux régiments. Après quatre heures do lutte,
les Russes se replièrent, mais vers la cote 3G0,
ils reçurent des renforts et contre-attaquèrent
avec une extrême vigueur. Les Austro-Allemands reculèrent et les Russes avancèrent encore do trois kilomètres au-deià de leur première position au sud-ouest du col d'Uzsok.
Les Austro-Hongrois auraient eu au cours
do ca combat acharné 12.000 morts et 8.000 prisonniers, dont 240 officiers.
Une autre violente action est engagée dans
le secteur compris entre Stryj et les hauteurs
qui dominent Maramaros. Les Russes enlèvent successivement les positions des Autrichiens. Ceux-ci auraient perdu encore lit 8.000
morts et blessés et 1.000 prisonniers.
UNE JOURNÉE DE COMBATS ACHARNÉS
LuimiVb, i» uiVTiU (officiel).
Après une journée d'un dur combat en, paye
difficile, les troupes débarquées dans la péninsule de Galfliipoli prennent solidement pied
avec l'appui efficace des navires
Les Français ont fuit 500 prisonniers
D'autre part, i« Buaeau de la Press© cornmuniuue. en. même temps que son télégramme
officiai, une dépêche olticielle du Caire d.isanii
que 'les alliés, sous les ordres de sir Jau Hamilton, ont effectué dans d'excellentes conditions leur débarquement sur les deux rives
des Dardanelles.
Ils ont fait, de nombreux .prisonniers et continuent d'avancer.
Paris, 28 avril.
Le Léon Gambetta était un. croiseur cuirassé
du, priKU-iUimii! de l'.HJO ; il avuit Mit Jotu;*» à
Brest en 1901 et faisait' partie d'uni .gnnipo
do trois croiseurs, dont les deux autres, le
Victor-Hugo et le Jules-Ferry formaient avec
lui la 2' division légère.
Le commandant de cette division, le contreamiral Senes, avait son pavillon sur le Léon
Qambetta ; le commandant du. navire est lo
capitaine do vaisseau André, qui fit parti© du
cabinet de M. PeUetan lors du passage do
celui-ci au. ministère de la .marine.
EN ITALIE
Son déplacement était do 12.GO0 tonneaux,
avec 1-îG m. 50 do longueur, 21 m. i0 de larLA CONSULTA
geur et 8 ni. 20 do tirant d'eau. Son appareil
NOTE, — Les communiqués russes n'ont fait
moteur avait une puis sa mec. die JJH.M KI che?S avril
vaux, correspondant à une vitesse de 23 encore aucune mention de ces engagements.
Une activité «xtraord "ai .reTurin,
s« rem«on|uB A
no'.uds.
la Consulta. Pour assurer
ton iieni 3»
; La protection était assurée par un ouirassecret des négociai iom.,, M compte
SunY>ïiw>''T'*i
a fait
«emen.t de 170 uiill.i métrés d'épaisseur à ta
pner te reprenant, de la Soniu.i .iH)l©V
flottaison, do 200 .millimètres, au. blockansa du
tenir de venu jusqu'à „,„, v<) i ,„.1T
,
commandant et do 140 aux positions do l'ai
>0QtfHerie.
iw mimlisiAre
ont. du reste, l'oid.v
<l
'r
.c.uter
..i-Sincim.
L'armement comprenait quatre canons de
toute visite. I
19V en tourelle axiale, seize do 16-1,
dont
SUR LE FRONT MONTÉNÉCRIN
m;c,i , ,0, que diri -raii M (SiolKt? confco M.
douzo <'.ili ni', ut le-; doubles et 'ii d;' -'.7, plu. .i...t.iur.i. |'. ur ,-4..,,,
',.,, ,., H „.(\,,«„ t ff ..,rtK
deux tulies lauce-torpil.'»'s sous-mannes. L*et
Un, vloQent duel d'artillerie 'eut
2r> ««> M.
Rii4 >.w. un iiiKjiihiinoiK deiuraiifei».
feetif réRlementaire était d© 23 olflciera «t i
Vldea \aiionu* .ntnin». q.ue M. Salandire.
l avril sur le rront !.ov,v,H irahovo l-Wa,;!
\7U hommes dV-quipago.
Les battciues montéu^riuca voisines do Go- («rut <tcti<.r tout., •.' .,; :i,|iu-. iM '«;i:e» oui lui;.
KUtaci'ci. lo roa un .iv;uu ciooéJe la ùa.uy .1
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
AliSTRO-SERBE
îfen Te
MOI DES POISSA
«EUM-B9
k-Ae satat <lu P» -*3 l'imposa, do dissoudre
«•tambre et d*<en appeùer au pays.
fa
PRÉPARATIFS MILITAIRES
Rome, 28 avril.
, |ÉL Qiomaie Militaire Officiai*, axmmm la
hœwili'saiiutn d© tous les onhaiens de lésarv©
K oorps vétérinaire miiitaii«i» des classes
jS85 et 1886, <su1 n'orna piiins t'ait de aemiéaa detoute le 1"* fuMCiA île l'aruiCe dernière-- et mil
Sont rappulés sous te arme», soii-diEuinit pour
un© période de 60 joura.
Las jeumes gens <te 16 a 20 emm et les citoyens italiens qui .ne font pas partie! de la
ihîoHïieTe et de la sioeGiiite catégorie, sont invités par les journianix à m lh-tae. inscrire dama
S corps des cyclistes et des gardes-côtes volentaires.
Outre Le cours de wepamtion sanitaire a,
|>a «ueroe. qui a lieu a fitntltait d'hygiène, le
Comité, préposé à l'organisation, civile en. cas
Se moisi liiisatiion, vient d'erpraniser «m cours
jrainde «r-tallrnuurii» fWMir .les éfciMttanli 4M
djiiiatre premières années de médecin©.
Autour de la (§uem
UNE NEUVAINE NATIONALE
A LA BIENHEUREUSE JEANNE D'ARC
Taris, 28 avril.
Après avoir pris l'avis des émiinciiibissimes
cardinaux français, lesquels ont tous répondu
favorablement, et pour répondre d'ailleurs au
désir exprimé par un très grand nombre d©
prêtres- soldats et de civils, S. G. M©r Touehet,
év&qu© d'Orléans, a proposé à NN. SS. les
E>. équee de Fran.oe.un projet, de weuvaim© nationale à la Bienheureuse Jeanne d'Arc.
I>es évoqués ont donné leur adhésion, unanime. La nouvaiiine aura donc ainsi un caractère national ; elle commencera le 8 mai,
jour anniversaire de la délivrance d'Orléans,
et se clôturera le dimanche 16, jour de la
félto litargiiquiû de la Bieinhcureiusie.
DECRETS INTÉRESSANT
LA DÉFENSE NATIONALE
Londres, 28 avril.
Une dépêche do Homo au DuUy "l'eiegraph
Biinonee que le Journal Officiel .a publié
o-vant-heer trois décrets intéressants : le relater a .trait aux officiers de la réserve, et de
la territoriale ; te second, donne au Gouvernement lo droit de .réquisition ; te troisième
c'onicerno les employés des chemins d© fer en
temps de guerre.
UN DIRIGEABLE SUR L'ADRIATIQUE
Rome, 28 avril.
Dans La nuit, on a pu observer un dirigeable qui, muni de réflecteurs puissante et
marchant à. grande vitesse, explorait visibteonenit notre littoral.
UNE FAUSSE ALERTE
Turin, 28 avril.
Les journaux de Venise publient des. récits
dfetafilœ «as- une fausse alarme qui s'est produite l'autre nuit à la frontière austro-itaUero
Vers minuit, le commissariat et la gendarmerie autrichienne de Cormpns
lurent
avait déjà .atteint La gare de Mossa lorsqu'on
italiennes étaient en marche dans la direction de cette ville. Le commissaire transmit
la nouvelle immédiatonaent par téléphone au
commandant du district de Goritz, auquel il
était directement rené: une heure plus tard,
£ trains militaires remplis de soldats, complètement armés étaient prêts. Le premier
avait déjà atteint la gare de Massa lorsqu'on
6 'aperçut qu'on s'était trompé. Les hommes
pris "or Les douaniers pour des soldats d'une
ûvant-garde italienne, étaient simplement des
contrebandiers; mais en attendant Les garniBons de MdTitfaleone, Sagrada et
Goiriskas
avaient aussi reçu l'éveil et se disposaient à
partir.
L'ARRIVÉE DU BARON DE GIERS RETARDÉE
Rome, 28 avril.
(Nous somme» informés que le nouvel ambassadeur de Russie près .te Quirinal, M. de
Uters, n'arrivera pas à Rome comme il avait
été annoncé le 5 mai, mais seulement 1© 12.
Cm Aginare Lies causes de ce retard.
LE MONUMENT AUX MILLE
Rome, 28 avril.
Le Conseil des ministres s'est réuni hier
'«tatdn. M. So.nm.ino, a fait l'exposé de la sipp» diplomatique. Le Conseil a délégué
M. Saiaadira et lie Ministre de da guerre pour
accompagner le roi à Gênes, où aura lieu l'inauguration du monument aux Mil te.
Des crédits ont été votés et toutes les dispositions prises .pour que les sociétés et les
délégations pateiofôques, sans distinction, de
parti, puissent assister à cette inauguration.
ARRESTATION D'UN DIPLOMATE «BOCHE »
SanrRemo, 28 avrilLe procureur royal vient d© (décerner un
mandat d'arrestation contre uni diplomate de
l'ambassade d'Allemagne à Constantin opte,
Max Holzsthineider. de Francfort, sous l'fttcnîipation de voL H se Irouvaiit sua' la Riviera
itadenne défauts, plusieurs anois., se vantant
d'avoir de nombreuses relations, avec de hautes (pei-sen.naiM.tes .poàitiqtxs étrangères. Depuis quelque temjas, cependant, il était soupçonné d'être mmteteï de plusieurs vols accomplis avec uma rare audace dans les
grands- hôtete.
Récemment, -un sujet russe, Pierre Gakan,
fut «ftpeuiaé de trois tmete de mille francs
Le «comte PhKlhart Ftesoat, secrétaire de La
Pto -d'Italie à Copenhague, fut également
dépouille d'un© eartatee somme. Comme il
menaçait Hoizsarraeider de le dénoncer à La.
«XXoik.cie, ,ii ,pr:;t lia fuite. Une enquête ouverte révéla que M «Uptomate vottenr était également
espion. H envoyait .souvent des. agents à sa
solde sur 3s littoral français qui lui remettalent, de .longs rapports. Sa disparition de
San Rem» remonte a quelques jours seuiemenit.
UN GRAND CONSEIL DE GÉNÉRAUX
. .
Salonique, dimanche.
ff
(Les généraux de corps d'armée ont reçu l'orftre d'être Athènes jeudi, afin d'assister à un
grand conseil.
ACHATS MILITAIRES
Londres, 28. avril.
On télégraphie de Washington au MorninaPost •
" Le gouvernement grec vient d'acheter en
Amérique 100.000 tonnes d© charbon, des muSAtions e t des provisions pour les hôpitaux. »
EU BULGARIE
UNE FORCE BULGARE A LA FRONTIÈRE
SERSE
, ™. . .
Salonique, 28 avril.
'i.OOO arrésuliers bulgares sont concentrés à
iïOTunradtza, frontière serbo^tmlgare, sous le
(t;0.mm.aindeme!n.t d'un colonel allemand: le mi•,mis*re de Russie, M. Itavinsky, est parti pour
enquêter.
UNE PROTESTATION DE L'ÉVÊQUE
IDE NAMUR
Le Havre, 28 avril.
L'évoque d© Namur, Mgr Heylem, vient d'adresser une protestation énergique et précise
aux gouverneurs allemands de .Bruxelles et de
Namur, contre les affirmations des Allemands
relatives aux. incidents des francs-tireurs ct à
l'intervention du, clergé belge dans les faits
de guerre. L'ôvêqùe de Namur proteste en particulier contre l'assertion que des civils belges auraient tiré, tandis que les -soldats allemands se seraient conduits dignement et ne
se seraient rendus coupables d'aucune cruauté.
tannique®. ÏJOS Allemands violent d© Sa ma- 1
ntere k plu» flagrant», IM articles 4 ©t 7 d© la
convention de La Haye. Des: pnsoniniiers britanniques ont été idépouilUlés d© Heurs, vête,
(monte., ibruitetoés ; certains! mémo fusiiMés d»
«ruriig-froiidi Des oitteiers britanniques blessés
omit été insultés «de propos délibéré et frappés.
III' est toutefois juste d© reconnaître que les
bôpitaux alternai idi* iSchaipipent à oas accusations, <n liMsqu'ii! y ailb «wrtains indices d'un. Lanuetiiitabite manque d'lhabttfi©té de La part du
corps médical'.
L'ambassadeur d.es Etats-Unis a obtenu
réoeniimeiiit une iéigère airnô';ioration. du traitement Ides ipr-isonniers. Lord Kltctoener ©spore'
toiiiem obtenir la preuve que des représaiiiilies
ont été «exercé es contre des ©fflcters anigùats,
coutinaireimen.t à ûa convention de La Haye.
» L'AUleroagne, dit le ministre, qui «a donné
maintes preuves d© ©outrage ct d'hainiileté, se
devrait à ©ltle-irnêm© ide imont.ner un degré
«honneur .militaire de nature à lui valoir le
respect, des nations.. Au lieu, de cela, en© s'est
abaissée à dies actes qui smtiCfrant .son hisfoire
niitlitaivo d'une tache intLéi'.éJjiie, Elite rivalise
avec te derviches «lu .Soudan pour .!a sauva*gerie barbare. Iln'esit pas de soiLdat, de quclquo
natiionailllé .qiu'iùl is.oi.t, qui n© ressent© profonaeimienitilia honte de la isiouMnre infligée par les
AUtemamds à la profession fles armes. La semaine dernière encore, les Allemands faisaient usage de 0m asphyxiants parc© que
Uieur attaque aurait pu échouer. C'est lià, encore, une contrevention à la convention- de
Lia Haye. »
LE CONGRÈS FÉMINISTE
La Haye, 28 avril.
L'inauguration du s^ngrèsUeministe international a eu lieu hier ; quatre déléguées britanniques seulement étaient présentes ; les
Allemandes sont égalemen t peu nombreuses ;
il n'y a aucun© déléguée d© France.
Une note communiqué© à la presse dit qu'il
n'est pas dans L'intention de celles qui ont eu
l'idée de réunir ce congres d© demander la
paix actuellement, ni de discuter les termes
d'une paix qui mettrait fin aux hostilités, tâche qui est évidemment au-dessus de leur
force, ni de récite.mer une paix à tout prix.
Après la guerre, seulement, on pourra parler
de paix permanente.
HORRIBLE MARTYRE DE DEUX PRÊTRES
BELGES
L© Havre, 28 avril.
Chaque jour arrive le récit d© quelque atrocité nottvelle commise en Belgique par les
soldats du kaiser ; les prêtres ont été leurs
victimes de choix. Voici, a. cet égard, de nouvelles précisions :
s A Buken, le curé, M. Declereq, fut, ainsi
que de nombreux civils, fusillé sans l'ombre
d'un prétexte. Une troupe allemande avait
essuyé un petit revers à Tildonck. En passant par Buken, elle voulut se venger, suivant
la déclaration textuelle d'un officier. Les
Allemands prirent dans sa demeure 1© vieux
prêtre. Devant ses paroissiens, qui durent assister au supplice, avec ordre de regarder,
les bourreaux coupèrent le nez et les oreilles
du vénérable vieillard. Ils 1© torturèrent pendant plus de vingt-cinq minutes. A ses côtés,
son auxiliaire, un prêtre hollandais, subit le
même traitement. Tous deux furent ensuite
fusillés. Lorsqu'on les exhuma, les traces des
mutilations qu'ils avaient subies étaient encore visibles. Un fondé de pouvoirs du gouvernement hollandais s'est rendu à Buken et
a dressé de ces faits un procès verbal précis.
» A Pontbrulé, près de Vilvorde, 1© curé fut
également fusillé, après des tortures préalables. On l'obligea d'abord, à s© coucher à plat
ventre et plusieurs d© ses paroissiens durent
le battre à coups de gourdin. Comme ils ne
frappaient pas assez fort., ils furent eux-mêmes frappés et emprisonnés. DïS soldats allemands les remplacement. Le corps du malheureux prêtre n© forma bientôt plus qu'une
plaie. On lui versa alors de l'eau sur la tète
et dans la bouche, puis on le promena devant
des trous à purin et des égout». Chaque fois
qu'on passait devant un tas d'ordures, on
l'arrêtait en lui disant de réciter ses dernières
prières et que l'heure de sa mort était venue.
On l'acheva .enfin à coups de fusil, devant le
cabaret Lettels, à l'enseigne : « In het Zonnehc ».
Feuilleton do ÏExprcss du Midi.
P&S
Le Capitaine DAN KIT
CHAPITRE XIII
[ D'ailleurs, si te ballon partait, cassant
K>n amarre, il atteindrait mille ou deux
hiiilo jnètrés de hauteur, et toujours monté
par .des officiers connaissant la manœuvre
«les aérostats, pourrait aller atterrir sssac
loin pour me past tomber dans les lignes
ennemi .-s.
, — Et le ballon dirigeable, mon conunanudnt, continuai-je, où en est-il?
—- Il doit être (ait à l'Jieure où je vous
o. ;
dernière fois que j'ai vu Renard,
«!i ? MtL *<*V(:r:mcv. «S ' ne do liait pus
Général
re «..Miillé
Fpamteii .mt, «t,,, Mlus vous me faites ba
«V&rrtar dit 1© commandant' a'int-CM
-,
(iinjiaiit.
ftK
de vi
*d« sujets beaucoup pins terre Tiervo
J'/apérntmn de, ,,,((,, nuit me préoccupe
,fort. Duhos avez-vous fait faire la tratiché©
comme il était convenu ?
1 — Oui, mon commandant ; elle coupe 1©
chemin couvert à la deuxième crémaillère
ia
^SL**11*
Paris, 28 avril.
Schwind, dit Swoboda, inculpé, d'espionnage et d'incendie volontaire à bord d© la
Touraine, a choist pour avocat M" Alexandre
Z«évaès, ancien, défvi lté, qui a snocegté.
Tragique Partie de Canot
Paris. 28 avril.
Après avoir dîné joyeusement, à iPuteaux,
deux comptes s'embarquaient hier soir, dans
un canot, powr faire «une promenade sur la
Seine. Près du .réservoir, entre l'Ile de Puteaiiix «et l'île d'Amour, 'la barque chavira et
des .quatre promeneurs., \m seuil fut sauvé,
•non sans difficulté, par un jeune homme de
quinze ans.
PETITES NOUVELLES
Du 28 avril.
| — Le Tsar est arrivé lundi matin, à Odessa.
— Toutes «tes associations de tir suisses ont
treçu, do la société. aiiCiemaindo pour l'utilisatiten «des déchets, «die Birsfaklien, une carterépon&e portant La question suivante : « Avez
vous «disîxiinibliie en. douilles de cartouches ?
Dams l'affirmative {sic) prière de nous retourner On ©a nbe.réponse ci-contre. » C'est la chasse au cuivire
BULLEUN EKÉTËyROLGSIQtnE
Du 28 avril.
Des pluies sont tombées sur l© sud-est de
la France, le nord d© l'Italie et l'Algérie ; on
en .signale d'abondantes dans. 1© nord du
continent
des orages ont éclaté à Nantes,
Lyon et dans la région des Charentes ; o.n
a, recueilli 17 mm. d'eau à Nantes, 8 a Toulon 5 à Gap ©t Toulouse, a à Cette, Marseille
et Belfort ; .en .France, la température va resiter élevé© ; des orages sont probables, prinCiipatemient dans la .moitié sud.
La température «est resté© sensiblement la
même sur l'ouest et le sud de l'Europe : elle
a monté dans les régions du. Nord ; le therirnomètx© marquait ce matin : 16 an Spitzberg-,
I à Pétrograd, 8 à Brest, Berne et Bordeaux,
10 à Belfort, Dunkerqne, Nantes et Madrid,
II à Clermont-FeiiTand et Lisbonne, 12 au Havre ©t Biarritz, 12 à Paris et Marseille, 15
à Borne ©t Alger, 16 à .Malte et Malaga ; dans
les stations élevées on notait : 7 au fort de
Servance, 6 à Briancon. 6 au Mont Meunier.
batterie ennemie et nous l'avons prise eous notre feu. »
» Une nou.veir.© batterie a petite distance de
la enthédrate : où donc ? Sur la place du Parvis. ? dans les monceaux de ruines des ru.es
dm anoîtire,. «d» Saint-Symiptoorien et d.e SaintPierre ? un peu plus loin» sur la place de
13
Do 1-EXPRES3
l'Hôtel'Hciie -Villa, ou, dm, côté opposé, vers SamtRéim.i, on, encore, vers l'hôpita!. ? Une battePria : Q «r. co la ligne (35 lettrée à i a ,rie d'artiille.rl© au. cœur d'une, ville, même «n
Mines : es**e pte» odieux ou pins «bête ?
» Et la cathédrale a reçu de nouveaux
C'est la publicité efficace et popuiai
obus. .Ni les bombes, lancées par centaines.,
d'un lin- .imip©c©ubtbmie,nt réglé, ni l'incendie cxoelteuoe, la meilleur marché, celle quJà ^
doiq^
allumé par des bombes n'ont atteint encore, des résultats immédiats.
da.ns ses parties essentielles, La magnifique
Tout le monde lira et utilisera nos p P tmasse arclliitccturale. 11 n'y a « encore » de Annonces Economiques du Lundi »t n,
QU v *•
détruit irréiparablje'ment que la célèbre toiture, dredi.
«n.
llies vHn» nobles ©t les. {finis délicates parures
de piierre, chapiteaux et clochetons, galeries
©t tosBustoadea, et des statues qui faisaient
H'adini ration du nno.nd.ei, les figures ©n rondebosse du Jugement dernier ci du Triomphe
de la Vierge, etd© la divine Heine de Saha, et
les iincomparobtes verrières. Le bloc de 11«mmenseï sanictuair© a résisté au crime, comme au
temps. Il porte, comme de grandies cicatrices
roses,, les marques du feu qui l'a léché de to,uIl est répondu gratuitement, plusieurs <
itles parts.. Mais, de loin,, de, très loin, avec ses par
semaine, aux demandes de révises
pierres «noircies par Les siècles, il semble in- ments relatifs aux règlements et à la
e8l8| aitact, dominant la ville du Sacre, la campa- tion militaires.
r-gne et l'histoire. Evidemment, ili les gêne. Un
Ecrire
au
Service
de
la
Petite
Poste
M u
«entassemeiït dm forme de débris calcinés,
bureaux de l'Express du Midi «1
comme Arras et Sermaize et tant de villages taire,
' '
de Lorraine on des Flandres, offenserait iloquelaine, à Toulouse.
moins leurs regarda Et les projectiles incenPour la réponse, numéroter ie$ quesiinn
ns >
indiquer initiales et résidence.
diaires recominencent à tomber.
» J'ai vu dans un. journal hollandais, ce
Nous recevons un nombre si considérai i
dessin : l'eanpereur allemand , da.ns la pos- de telires que, malgré notre bonne uotonr
ture classique de don Juan entraîné aux En- rwits ne pouvons arriver a mettre notre co,,r
fers, et, au lieu de la statue du Commandeur, ner à jour. Nous prions nos nombreux car
deux ides statues de Reims te prenant au. col- respondants de patienter. Ils recevront toi,'
let, la face hagard© sous le casque et tremsatisfaction. Toutes les lettres de la p e u, s
blant de tous ses membres. »
Poste Militaire sont classées et il y est révtm
du dans l'ordre de leur réception. Mais sovl
aucun prétexte, nous ne pouvons réimmii.
ure
par lettre.
TIC
S LA CHAMBRE DES LORDS
LORD XITSHENER ET M. ASOUSTH
FLÉTRISSENT LA BARBARIE TEUTONNE
Londres. 28 avril.
Discours de lord Kitchcner
Lord Kiitchemer, mlntetee de la guerre, parlant, à îia .Ghiaimbr© des Loir.'ds du tiriai.teane.nt
infligé aux iprisomnieirs britanniques en Allemagne, a. fait fles déclarations suivantes :
L'ATTACHÉ MILITAIRE ALLEMAND
CHEF DE BRIGANDS
Londres, 28 avril.
On mande de Pékin, 26 avril, au Times :
: « I^e .capitaine Pappenheim. et sa. bande de
^flibustiers auraient été tués en Mongolie
' » I^eapitatne 'Pappenheiin, attaché militaire
« J'ai toujours, en d.u, respect pour lies pri(allemand à l-ambnssa<te de Pékin, était parti sonniers ailiemandsi, ' et c'est avec de regret le
avec un petit groupe de ses compatriotes .et plus (grand au© je suis obligé d'accepter,
•une
lai re comme incontiesitiable, il?affirmation, des mausauter
vais traitements infligés aux prisonniers bxim
il
I wn 111
I—
par
lu
1015
L'Affaire de la «Touraine»
Déclarations de M. Asquith
M. Asquith déclare que le traiteinenl dont
Oas prisonniers britanniqu.es sont l'objet en
UNE DÉPÊCHE DU RO! ALBERT
AUliemagn© constitue .à fous égards un. horribite récit, .une des .souillure» lies plus noires,
Londres, 28 avril.
ïe roi Albert a télégraphié au tord-maire de même en matière d© procédés de guerre, emLondres qu'il avait été heureux d'apprendre iplltayés par tes ACILemandlS'.
.la formation d'un Comité national .pour se.
« .Si je prends «la parefle, dit le premier micourir La Belgique.
nistre, c'est pour affirmer aussi catégorique« -La nation belge, devant ce témoignage de ment, aussi nettement qu& passibte, qu *a La
générosité inépuisable de l'Angleterre, se rap- fin de la guerre nous m'oublierons pas celte sépellera toujours, dit-i.l, l'aide fraternelle si rie horrible de crimes et de cruautés calculés.
A ce momentHlà nous, conai-dérerons. qu'il est
largement donnée. »
d© notre devoir d'exiiger les réparations nécessaires de .ceux pour qui iS pourra être
LE PATRIOTISME DES MINEURS
prouvé qu'iïis ont été îles auteura .responsables
Oarmaux, 28 ayril.
«d© ces .crimes. Certes, mous manquerions non
A l'occasion du 1" mal, le svndioat des mi
seuùement à notre devoir envers ces hommes
neurs de Carmaux vient de lancer rappel sui- vaillants et malheureux, mais à l'honneur de
n
vant :
Ja nation britannique et aux prescriptions de
« Nous avons décidé die ne pas fêter cette la plus élémentaire humanité, si nous conannée le 1" mai et de ne pas chômer à cette sentions à faire remise d© quoi que ce eo,it
occasion ; en prenant cette décision, Le. syn- sur L'intégrale réparation. »
dicat des mineurs a voulu prouver qu'à l'heuCeitlte déclaration est saluée de vifs et unare actuelle, dans la .grande crise que .traverse nimes
.applaudissements.
la France, les ouvriers du sous-sol sont unis
dans un même sentiment de patriotisme «et
ne veulent pas suspendre, même pour un
iour, l'extraction du charbon si nécessaire
à la défense nationale.
LE PAPE ET LA FRANCE
Rome, 28 avril.
UNE DÉLÉGATION IRLANDAISE A PARIS
Selon YIdea Nazionalc on conflrme au VatiLondres, 28 avril.
can que 1© Pape a adressé au. cardinal AnnetUne délégation irlandais© partira demain te
une Lettre où, comme dams celle adressée
pour Paris, où elle présentera au Président au cardinal Mercier, il exprime l'intérêt très
de la République une adresse exprimant la vif qu'il porte à la France et son regret des
sympathie et l'admiration du peuple irlan- effets si tristes d© la guerre, puis adresse
dais pour la Fronce, dams sa lutte pour l'in- à l'Archevêque de Paris des exhortations et
tégrité et la liberté de la Patrie. Un© adresse des paroles de réconfort.
analogue sera remise au Cardinal archevêque
de Paris. M. O'Coinnor, député irlandais, fait
.partie de la délégation.
EU CHINE
63
AVRIL
A LA c:
Paris, 28 avril.
Les travaux parlementaires
On sait qu© la Chambre reprend demain
jeudi, le cours- de ses séances. Parmi les projets qu'elle aura à voter, nous devons mentionner celui qu© présentera le ministre des finances pour assurer, pendant la seconde partie
d© l'année 1915, en l'absence du budget normal, les ressources financières qu'exigent la
défense national© et le fonctionnement d©s
services publics ordinaires. On sait, en effet,
que le gouvernement n'avait demandé au Parlement que six douzièmes provisoires pour la
période allant du Ie" janvier au 30 juin 1G15.
Le montant de ces six douzièmes s'élevait à
huit milliards et, demi, non compris un premier crédit de 300 .millions destinés à permettre la réparation des dommages causés par la
guerre dans les départements envahis. L© gouvernement n'a pas encore décidé s'il demanderait pour le second semestre d© 19Î5 les crédite en un seul ou en deux fois; mais, suivant
toutes probabilités, c'est par la voie de deux
demandes successives qu'il sollicitera le vote
des nouveaux douzièmes provisoires.
Une question va se poser dans 1© courant du
mois prochain. iCe 12~ juin expire 1© délai de
cinq mois, aux termes, duquel le gouvernement
à la faculté d© déclarer la clôture par décret
de la session pai-lementair© Il s'agit de savoir
si cette clôture .sera ou non prononcée.
Le gouvernement n'a pas encore arrêté ses
résolutions à cet égard, mais des conversations ont eu lieu durant ces derniers jours entre un certain nombre d© membres des deux
Chambres et divers ministres.
De ces conférences, il s© dégage l'impression
qu'on n'a pas l'intention d'ucer du pouvoir
constitutionnel d© clôture. On songerait plutôt
à laisser la. session s© poursuivre en droit,
sans que le Parlement siégeât .en fait.
Les Chambres, de La sorte, pourraient être
rappelées par leurs présidents respectifs,
d'accord avec le gouvernement, lorsque les
circonstances l'exigeraient, au cours des six
derniers mois de la présente année.
k'AMaipe DesclaUH
resse
AU VATICAN
Un rédacteur du Matin a été reçu par le
Pape. Noms sommes heureux da pouvoir choisir, dans son article, «un passage d'une claire
et respectueuse compréhension. :
a Etlarsque, quittant ces sujetsidinquitade,
la conversation porte sur la paix, «le visage mobile du Pape se transfigur© Il pari© d© la
paix avec ferveur, mais sans dire toutefois
un s.eul mot, sans marquer une hâte qui impliquerait 1© vœu de voir les Français poser
les armes avant d'avoir sauvegardé les intérêts essentiels pour lesquels ils luttent.
» Cependant, ia prudence des expressions
ne cesse d'éviter tout jugement. Elle ne se
détend vraiment que lorsqu'il s'agit d'exprimer des sympathies pour la Franc© L'interlocuteur de Benoît XV aurait peine à se retiras- sans emporter la conviction de leur sincérité.
«» Jusqu'ici, elles n'ont pu se manifester pratiquement que par l'œuvre d'un organisme
créé à l' ombre et sous le patronage du Vatican, pour aider le grand nombre de parents
français qui écrivent au Saint-Père pour être
art de teura enfants disrenseignes sur
parus et qu'ils « i.ent prisonniers en Allemagne. Mais de in ces sympathies poursur d'autres terrains, par
raient se monifes
exempte s'il s'ag ait d'obtenir te con,co.urs
Saint-Siège pour la solupeut donns
>n de certaines des questions que la. fui de
la guerre nous donnera à régler. La port© de
bronze est largement ouvert© à tous ceux qui
viendront de Franc© ».
PETITES ANNONCES ECONOIOjiM
'lin*1?9,
'esse
L'OFFENSIVE ALLEMANDE EN FLANDRE
Du Daily Telegraph :
« Berlin, nous dit-on, a pavoisé comme pour
un© grande, victoire Ce n'est pas la première
fois que de telles réjouissances publiques se
sont trouvées prématurées et qu© de grandes
espérances fondées sur de. premières nouvelles
se sont évanouies. L'expérience promet de se
renouveler.
» 11 y n de bonnes raisons d© croire, que l'avance des Allemands a été arrêtée. Déjà, vendredi, une partie du terrain perdu avait été
regagnée. Samedi, les Français affirmaient
qu© la position avait été « complètement consolidé© », et hier ils disaient avoir m progressé
considérablement vers te nord, sur la rive
droit© du canal d© l'Yser », en même temps que
les Anglais avaient conservé toutes leurs positions, malgré, d© violentes contre-attaques.
» «Bien entendu, les radiotélégrammes de
source allemand© proclament des avances et
des succès continuels, mais leur véracité est
bien sujette à caution quand iLs sont en désaccord avec les nôtres. Le public allemand, qui
est encore laissé dans l'illusion que la côte CO
est entre les mains des Allemands, ne sera
probablement pas informé du véritable résultat des vigoureuses contre-attaques exécutées
par les Français et tes Anglais pour regagner
le terrain perdu.
» On dit qu.'Hindenburg est à Bruxelles, et
ses plans aboutissent toujours à des massacres
en masse, si c'est là la grande offensive allemandie dans l'ouest, nous ne doutons pas qu©
les alliés ne saisissent toutes les occasions de
la repousser vigoureusement. »
YPRES ET REIMS
Polybe écrit dans le Figaro :
« Ils ont recicummencé à faire pleuvoir leurs
obus sur Les ruines d'Ypres ©t sur celles de
Retirais
» Le bombardement de, la Halle aux Drapters istexpliqu©, bien que c© ne soit pas par
line .naisom stratégique,. A leur ordinaire, ils
t» vengent, une fois de plus, sur Des pierres
d'avoir été battus par les, hommes.
» Es auront beau afficher sur tous tes murs
de Belgique et télégraphier à travers te monde
qu'ils ont remporté dans tes plaines d© Langamajwk urne grande victoire-, iteuirs représailùes contre os qui reste de l'un© des œuvres les
fia m md
:,harmiant.e,s du .trcizièimÉ
t :
«eur donnent îte démenti,
l'aloue, après un premier succès
r a
Ijorniin ables moyens, leur alla
de
2©, ou ini'Àil s leurs radonc, leuj
ure les haute a été ar
depuis tani
5©s,, par les
DEVANT LE CONSEIL DE RÉVISION
Paris, 28 avril.
Sous la présidence du général Cousin ont
commencé, cet .après-midi, en la salle des
audiences du conseil d© guerre du ChercheMidi, les débats du pourvoi en révision qu'ont
formé l'ancien payeur aux armées Deselaux,
iMIrn© Bechcfï et 0» soldat Vergés qui, le
25 mars dernier, ont été condamnés respectivement à 7 ans de réclusion, 2 ans et 1 an
ipret un échec,
de prison.
) sur les cheîsQuatre questions sont soumises au conseil
i nouveau
de révision :
1° Le conseil de guerre qui a statué était-il
ependant, il arrive an
s bouiibarcompétent ?
cornante, eau ade is© t
ec Latour2° Le payeur Deselaux était-il militaire ? ne,:.©, « j>ôuï rien
Si oui, le conseil d© guerre qui l'a frappé était» C"£
il bien composé ?
propre
3° Si le payeur Deselaux >i
Reims
lamncr à la
à un militaire, pouvait-on h
rtier général
» Ce
dégradation ?
Les inenson4° Y a-t-il eu violation du droit de Là
(je l'ai, sous
défense ?
aurions fait
Le colonel Augier occupe
ig© du eom- usage do bombes asphyxiante
dans l'Ar«mtesaire du gouvernement,
1» Mornard, gonne. Mensonge révélateur, comme j© l'ai
bâtonnier de l'ordre des avo
i la Cour d© montré déjà, de leurs propres desseins. On
cassation, soutient les trois ]
y lit également : « Nous avons reconnu à peAu début de l'audience, h
mandant de tite distance' de la Cathédrale de Reims (unPaniagua donne lecture de son r;
weit der Kathcdrale von Reims) une nouvelle
MHMEMnnnai
et a environ 60 mètres do long. A sa sortie,
on est sur un terrain où les projectiles n'arrivent plus.
— Et du côté du bois ?
— Mes deux patrouilles viennent précisément de rentrer, dit le capitaine Cognon
qui s'était absenté un instant pour parier
à son adjudant. Elles ont pu aller, en rampant, jusqu'à trois cents mètres du bois,
et n'ont rencontré personne.
— Fort bien, on pourra alors porter la
tmoitié des morts de ce côté. J'y tenais
beaucoup. Ceux qui étaient dans le fossé
ont-ils été remontés ?
— Oui, mon commandant, dit Scru.verain,
je m'en suis occupé. Je les ai empilés derrière le chemin couvert. J'en ai compté
soixante-huit. J© crois bien que dans lo
nombre il y en avait.un qui n'était pas tout
à fait décédé, mais les obus pleuvaient si
dru que je n'ai pas voulu perdre de temps
à le rechercher ; du reste, on no voyait plus
très clair.
— Et vous avez bien fait ; vous auriez
exposé, pour ce malandrin, la vie de trois
ou quatre des nôtres: ne faites jamais cela.
C'est 'Une faute qui me rappelle le dévouement do ces pnmpii'i-s, qui .s'abîment à
cinq ou six dans un immeuble enflammé et
meurent héroïquement, après avoir tenté
en vain de sauver les archives d'un avoué
ou la comptabilité d'une compagnie d'assurances. C'est, trop liét.o ! Quand nous ferons
le transport, si vous l'entendez geindre,
vous tacherez de le mettre sur le tas et non
par-dessous; C'est tout coque nous pouvons
faire pour lui.
— Quand je vous disais que nous devenions tous peu à peu féroces ; tout le
monde trouva cela naturel, «'était tout
simplement le retour à. l'état, primitif.
I»o commandant continua :
Et notre... étahl issK-imwt crématoire ?
Je suis prêt, dit Laglande, les
sont prévenus,
— Souvenez-vous c
rte
considérable, dit 1©
atre
transforme pas en
ite-quat
corps, trente-cinq a
bert, sans prodigue
ne faudrait pas qu'i
nous serions très in.
le vent viendrait de
Ml' ons,
—• J'exagérerai p
mon connu ridant d'à
1 ai des pala n qu e s e n quantité et j'ai calcul : qu'il y
te de la
en avait assez pour brûler lo
garnison-, plus 28 ho
donc pas à court.
Cet animal-là, je '
e répète, nictt;
le calcul partout. Je
demande à qi
il pouvait servir, ce
-là ?
Il poursuivit :
— Je ferai au-dessous quatre cheminées
d'appel qui concentreront au milieu une
chaleur très -forte ; les couches do cadavres et de palanques alterneront, et je
réponds du résultat.
— Enfoncé le crématoire du Fèrc-Lachaise, dit Souverain.
— Alors, messieurs, reprit le commandant, tout est bien arrêté, nous allons
prendre quelques heures de repos, nous ne
l'avons pas volé; a minuit, qui- fuit le
inonde soit prêt... Le capitaine Dubo.s fera,
e.onmieiicer l'opération au moment qu'il
jugera le plus favorable.
Et*, comme nous partions, j'entendis lo
capitaine Auzat, «'approchant de son collègue, lui dire d© sa voix la plus- carc-si
saute :
— Vous voilà passé fossoyeur en chef ;
tous mes compliments, mon cher camarade.
Comment ! lui aussi, le père Auzat trouvait à plaisanter en présence do la besogna
i macabre que nous allions accomplir !
M. D. 95, Bayonne. — La solde vous est due
comme il est dit ci-dessus ; la haute paie j?
compter du 18 mars ; 2° Vous les toucherez te>
dépôt.
L. M., Mazamet. — A rheur© actuelle «
n'est pas possible à un jeun© homra» d'ètm
autorisé à servir ailleurs que dans l'année
française. J-'ai tout lieu de croire que vos in
formations sont erronées.
0. 14-17. — Ce militaire doit se présenter eu
personne devant te conseil de révision n n
firrnitê dont il est atteint ne .peut pas Le dis.
penser d'être examiné.
J. B. 516, Montbcrnard. — lo n continuera
son instruction ; 2° Persister ; 3° La limite
de La période où ces permissions pourraient
être demandées est passée. Il n'est plus. p 0 s>'
sibte.
H. C, Mirande. — Non, cela ne se peut pas
attendu qu© l'allocation est donnée peur suip'.
pléer à l'absence du mari.
H. B. 45, Montaut. — C'est la vérité. L'intéressé doit faire une demande écrite sur pa
pier libre et l'adresser au général commandant la subdivision, par l'intermédiaire de 1&
gendarmerie.
<J. P. 45, Agen. — Je n© le sais pas ; mais j«;
suppose que c'est parce que vpus occupez un
emploi dans lequel vous n'avez pu être encapa
remplacé par un plus jeune. Demandez-le au
.commandant de votre batterie ; il vous 1«
dim.
B. J. 9, Castres. — La haute paie n'est attribuée que pour les services militaires, à
l'exclusion de tous autres. Si, après avoir accompli trois ans de service militaire, vous
n'avez pas un© haute paie, cela provient sans
doute que vous avez servi sous le régime 4a
la Loi de 1889, qui n'en comporte pas.
La Presse Neutre
Ci mont, 7437. — 1° Aucune disposition n'ai
été prie© à cet égard ; il n'est pas certain qu'il
LA PAIX ALLIÉE
y ait d© nouveaux concours pour élèves .officiers 2" Le même jour que les conscrits da
La Gazette de Lausanne :
« Quand l'AUtemag-ne partit eu guerre l'été leur canton devant le conseil d© révision ,
dernier, ©U© partait à la conquête du monde 3° En temps de paix, c'est la règle ; actuelteou peu s'en faut. L'élite de la nation, dans, les m&nt aucun© prescription n'a été donnée.
M. 'C. Lourdes. — Ce n'est pas ainsi. Engarevues, les journaux et les réunions publiques, formulait Les ambiliions tes plus extra- gé voioniair© pour la durée de la guerre, il
serait
libre à la fin des hostilités, mais iî
vagantes. Pasteurs, professeurs, savants, pucompléter avec sa classe 1© temps de
hl.kMisteia voyaient déjà l'Autemagme entrant devrait
en possession de toutes les colonies françai- service exige par la loi, en comptant comme
ses et anglaises, ©t faisant de la France et de fait le temps passé sous tes drapeaux ipenla guerre*
la Grande-Bretagne quelque chose comme dant
G. B., Figeac. — Une telle demand© serait
une AlEiace-Lorrain© ou une Posmamte. A la inutile,
je crois, actuellement. Elle ne pourra,
tête d'un régime qu'ils osait appeler les Etats- être présentée
qu'après la guerre ou l'évacuaUnis d'Europe, le professeur Ostwald' mettait tion du territoire
français, ©n s'adressant au
le souverain Guififlaume.
ministre.
» Aujoundib/ul, L'élit© de 1/a nation altemand©
D. B. 126, V. L. P. — 1° Oui, s'il -poç&ède les
a singulièrement rabattu de ses prétentions. aptitudes physiques nécessaires ; 2° Pour deL'^uleanagne avait donné dès le début de la vancer l'appel, il faut contracter un engageoatnpagne, préparé© à loisir, son maximum ment volontaire qui donne la faculté de choidleflort. Assurément, l'Allemagne n'a pas sir 1© corps. On ne peut s'engager que pour la
conquis l'Europe. Assurément, elle ne tient ni duré© d© la guerre ou pour quatre ans ; 3° Le
Calais, ni Paris, ni Londres, ni même Varso- consentement dés parants est nécessaire jusvie ; mais son sol, exception faite de la morsure française en ASaace, est vierge de toute qu'à l'âge de vingt ans révolus ; 4° Je ne puis
,
Goniîfiur© ennemie. L'AlEieimiagme fait pression le P.prévoir.
Saint-CIar. — Il faut un poids supéisur lies Américains pour donner à entendre rieur B.
à
55
kilos
et
un
périmètre
minimum
de
au .président Wiûson qaie le moment de pro- Om78 environ. Ceci est une simple indication,
poser la paix est arrivé.
» On se sert d'autre part de la poste des pays car l'aptitude résulte de rensemble de la cons.
. „, ,.„
neutres pour faire entrer «en France des cir- titution.
J. F. 1302, Gastres. — Apres avoir ete reforcrja-kies tendant à détacher la France de la
mé
et
maintenu
dans
cette
position
par un
GraodierBreUigne. La formulie. très ingénieuse,
est la suivante : « L'Alliemagne luttera jus- nouvel examen ©n décembre, vous ne serez
appelé à un© troisième visite.
qu'à son dernier homme et jusqu'à son der- pas
P. A. T. 1915, Montauban. — Vous natez
nier pfennig ; l'Angleterre luttera jusqu'au
dernier Français. » L'inteilteotueil allemand plus dtexamen à passer, votre exempuon esi^
_,„-.
qui trouva cette plaisanterie doit ètr,g très définitive.
x.
d. Q. Saint-Michel. - Exempte, ce«.u . qm
fier d© sa trouvasse ; mais nous doutons, à
n'a
jamais
été
appelé
sous
tes
drapeaux
vrai dire, qu'elle atteigne son but.
» flbe© conditions posées par herr Dernburg Réformé, celui qui, après avoir e>© ^f^SS
X
T
visant eonrteut l'Angteterre. C'est la maitri.se a été renvoyé dans ses foyers pour I»^
angïlaiiiae d.es mers qui gène l'expansion alle- physique. Vous n'avez pas à vous r^r *f?rr;
C. A ' 2, 1.062, Toulouse. - 1°, 2° et 3° ^Jf
rnande. C'est oallte qu'il faut détruire. Mais
fi'Angteitenr© ntest pas prêt© à s© laisser faire, puis vous renseigner, car l'appel de £«•
tant s'en, faut- lit sera curieux di'observer l'im- classe et sa destination dépendront des neoro
pression .produite aux Etats-Unis par les avan- sites de la guerre, impossibles à prévoir.
J. J. A. 75. — Cette pension ne sera pas
ces die ÏAiïïiamagn©, si clairement formulées
par M-. Dernburg ; mate nous tes croyons réversible. Pour que la veuve puisse avoir des
idiestinées à nn médiocre succès dans un pays droits, il faut que le mari ait été tué ou son
où l'opinion est plus accessible au sentiment mort dés suites de ses blessures.
D E. 500. — 1° Non, parce qu'il a contracta
qu'on n© 1© pense en Europe. »
un engagement volontaire; 2° Oui rien n«
.s'y oppose ; 3° Oui, il est gusceptimle d eti»
de nouveau examiné au corps.
S C 11 Toulouse. — 1° C'est examen a
lieu en mars. 2° Il n'en est pas encore prévu
LES OPÉRAT30MS «SES ALLIÉS
pour la classe 1917 . 3° Non, tl ne le peut pasDANS LES DARDANELLES
L. J. Saint-«Gaudens. — 1» et 2» In eomm\5
Des Dernières Nouvelles de Munich, sous la sion-de réforme a décidé, il n'y a rien a taire
signature du général von Blum :
©11© a, seule, qualité pour se prononcer a la
Lo moral était bon à Liouvillo ce jour de
juillet 18..
A 11 heures, Campagne vint me réveiller.
— Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a encore ?
dis-je.
— Vous m'avez dit d© vous réveiller à
c 't 'heure-ci, vous savez bien, pour la corvée des morts.
Et moi, j'étais dans un rêve tout bleu,
tout bleu !
« La corvée des morts «, oui, je n'y pensais plus j ala ! j'eus bien du mal à le quitter mon joli rêve.
Il me souriait encore quand je parvins
dans le couloir où les hommes se répartissatent leur funèbre fardeau.
Là, il disparut.
Deux à deux, les soldats attachèrent les
corps et se rangèrent, deux d© front sous
la voûte.
Puis, quand ce couloir fut rempli, la
chaîne s'étendit sous les voûtes les plus
voisines, attendant, l'heure à l'abri.
Abri bien problématique déjà, car de
tous côtés les voûtes commençaient à céder
sous l'effort, répété d© ces .béliers lointains.
Et quel Rembrandt peindrait certains
coins de ce tableau, où sous la lumière crue
des lampes se détachaient des figures couleur de cire, des anains rouges, des vêtements souillés d.e poussière et de sang.
Sur un ordre du capitaine Dubos, les
hommes avaient attaché les bras des, morts
avec leur ceinturon, de manière qu'ils fussent collés au oorps. En effet, ils auraient
pu s'engager sous les pointes des lances de
la grill© d'entrée, dans le garde-fou du pont
fixe, et le défilé général en eût été retardé.
Et tous ces corps, déjà rigides, le paraissaient davantage encore, sanglés dans ce
fourniment, le dernier.
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a tresse
« iNous espérons que La tentative contre les
Dardanelles se tournera à notre avantage et à
l'avantage d© la Turquie, car nos adversaires,
même s'ils le voulaient, ne peuvent plus se
retirer avant une décision. L'abandon d© la
tentative équivaudrait à un aveu de grave défaite ; mais, d'autre part, nous ne dissimulons
pas non plus qu'un échec des alliés aux Dardanelles serait bien loin d'être un© garantie
de la victoire de notre juste cause. Après comme avant, nous devrions compter avant tout
sur nos propres forces ».
Comme j'allais prendre la tête de la
chaîne, la lumière rouge de ma lanterne
tomba sur 1© visage du major von Petermann, qui ouvrait la imarche.
On l'avait trouvé de l'autre côté du fort ;
il avait déjà été traîné par de nombreux
couloirs ; sa grosse figure était d'un bleu
tirant sur le noir.
Je ne nie sentais pas de haine .pour celuilà, et- sa vue 'm'impressionna.
Pauvre gros bonhomme !
A minuit vingt, comme par une bénédiction du ciel (faut-il parler du ciel ou de
l'enfer en pareille occurrence ?) il y eut,
dans l'arrivé© des obus, un ralentissement
très sensible.
Etait-ce manque de
«J 1
batteries ou tout autre me tu.
Nous ne .perdîmes pas notre temps à
nous 1© demander.
Le capitaine Dubos était prJ de moi.
— En avant ! dit-il.
Et, dans les couloirs, les sous dfieiers
répartis dans la chaîne répétèrent :
En avant !
Et, comme de vigoureux chevaux nor
nnands tirant la. charrue dans les champs,
les premiers partirent vivement ct le chapelet funèbre s'égrena dans la nuit.
Profitant de ce calme passager, les cent,
cinquante hommes désignés pour enlever
les corps restés sur les glacis, s'y répandirent en courant, et, sans perdre une minute, les traînèrent jusqu'aux premiers
buissons, puis revinrent en chercher d'autres pour n'avoir plus à. grimper tout à
l'IwMue sous le feu rallumé des batteries,
cette pente dangereuse sur laquelle venaient s'abattre tous les coups trop courts.
Pour mon compte, j'allai du côté de Liouvillo ; nous arrivâmes rapidement près de
l'endroit où, Mpèds ct dénudée, la pente
tombe sur te VillajIO
suite de l'examen médical.
„„, nrwŒ
B. R. 01214, Rodez. - 1- et 2» Vous pourras
l'rjbtenir en demandant à votre capiarne"
vous faire faire une demand© de changeur
^DÎN. P0.ig.nan. 1« et 2' Après deux^
mens, votre rôforra© est définitive,
de
vez pas à vous présenter devant le conseu «
révision d© la classe 1917.
i gtra
1895. Pamiers. — Non, vous n avez .fX, réviexaminé de nouv©au par le conseu w
sion de la classe 1917.
chargement
Les hommes déposèrent leur
les pr-, «ci*
tout au bord ; il nee fallait
iuiiaii pas
K-'V - ,
edonner l'éveil -ies 1)r .
piter de suit© pour donner A ««y* ', a eu xièimiers .arrivés repartirent faire leUT
^
me voyage et, rapidement, un |^ pjqueï
ri
corps humains se drei
atten dîiûfg
immobiles et silencieux, no'
En avant de nous ct sur nos ihx« y>
éclaireurs nous gardailent de toute
prise.
Pas le moindre bruit, on eut
«monade -des ombres de la Lej
tonne.
était là !
Au foout de deux heures, tout
a e
.iain
le capitaine. Dubos ne garda que cin<ïU
„-„ nS
homme et renvoya les autres.
vive— E maintenant, dit-il, pondons
vide,
et
vigoureusement
et
dans 1
.ment !.
mur imP£
Et, .t taqué par te pied, ce i. noir, cur
visé s' :roula, s'abîma dans e
traînant les pierres.
bas.
Des coups de fusil partirent don "^B*
Sans doute, des cadavres ©ttuoiu
d1J
rouler dans les jambes des scntineU*.^
village ; 'peut-être même celles-ci
elles tiré dessus !
di*
— Nous nous hâtions, et les CCM s ^ cpo
paraissaient, rcbohdissun*
sourd s© mêlait aux coups
«ni n citeEn quelques minutes, la place tu
ri9
Les Allemands, de ces côté, avaient i i
leur bien.
Rapidement, nous partîiues._
-ation n 'était P
Du côté des bois, r
... le f?
6terminé© quand nous
elle av ait été P
à trois heures seulenn
alter chercher
nible, car il avait fai
humains :"^piocadavres et des debr
fond des entonnoirs produits
pion des torpilles.
suivr
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OTSiPNfê TOULOUSE
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Cappet ¥oliioUsair)
LU LES
IKK
29 AVRIL
Saints du jour : Saint Robert, Saint Pierre.
Vête à souhaiter : Saint Eutrope.
Lever du soleil, A h. 5 ,7 ; coucher, G h. m.
Lever de la lune, A h. li1 soir; coucher, i h. «
matin.
In SONNES
5«
A
LES
W I LLIA M S
• , traitement des Pilules Pînk est partîcu. . ent favorable aux femmes et aux jeunes
,6. 1 es Pilules Pink donnent un sang riche
filles- k es
r Ce sang se répand dans toutes les
et ...
va „.,,„..
porter dans tous les organes la
Le fonctionnement des organes est lors
fintlé, l'appétit revient, les couleurs repara .sl'éstomL digère bien U ^T^roA.alade assimile parfaitement et dont elle pro
fite. le système nerveux est tonifie.
Toutes les jeunes filles désirent se maner,
fonder une nouvelle famille. Pour devenir épouse
et mère, il faut qu elles soient bien portantes.
Les Pilules Pink les rendront bien portantes.
De même que le matin fait prévoir ce que sera
la journée, de même la jeunesse fait prévoir ce
que sera le reste de l'existence...
Les Pilules Pink sont en vente dans toutes
les pharmacies.
«' P
IL Y A QUARANTE-QUATRE ANS
La journée du 29 avril 1871
On parle beaucoup dans le monde politique
du remplacement de M. de Metterniéh par le
comte de Witzheim, ministre d'Autriche à
Bruxelles.
— Le ministre de la justice présente, à la
Chambre un projet de loi qui déclare inaliénables tous les objets, publics ou privés, pillés par les aqcnts de la Commune, ct applique les peines les plus sévères aux auteurs
ct complices de ces vols ainsi qu'à leurs acheteurs et recélcurs.
29
t
AVRIL 1915
époux Castex peur y toucher les intérêts d'un
billet à ordire dent le iiicnta,U't s'élevait à 4.000
(Tança.
Précodiemmeiit., .il avait été convenu que M.
Vinsonneau viendrait, ce jour-la, portouir du
titre, pour en obtenir le .remboursement partiel ou total.
M. Vinsonne-au fut reçu dans la cuisine par
la femme Castex, qui lui demanda à voir te
titre ; pendant que ce doou,ni,fc,nt était pose
sur la table, l'épicière s'en empara et le déchira. Vinscnneau se jeta sur elle pour arracher les débris de ce qui représentait son
argent. Mais la femme Castex se sauva dans
la direction, do l'atelier où tuavailtetaut ses
nls et elle les appela à son secoua». En même
temps, elle jetait les morceaux de papier au
feu
Les fils accoururent pour défendre »«*
mère et tombèrent sur M. Vinsouneau, qui
reçut force horions et brûla même .ses mania
eu voûtant arrarfier au feu les fragments du
papier (fui brûlaient.
L'accusée a, dans la suite, nié les laits
qu'on lui reproche. Elle a déclaré que M. VinBomneau voulait abuser d'elle.
L'enquête ne s'est pats arrêtée à aine accusation que tout dé-montrait vaine «t la. dama
Castex a été poursuivie pour destruction d'un
billet à ordre 1.
Au cours de l'interrogatoire, la dame Castex a constamment nié. Cependant, à la v.e.ute
des débats, elle est entrée dans la voie des
aveux et a signé un nouveau' billet, restituant
à M Vinsonneau la somme dont il avait été
frustré.
L'accusée déclare regretter les faits commis
et se déclare prête à lies réparer.
i
On entend quelques témoins, qui corroborent 'les faits déjà connus, et M. l'avocat général Vermeil, qui occupe le siège du ministère publie, demande une sanction pour l'attitude de l'accusée.
Après une belle plaidoirie de M' Desarnauts, le. jury rend un verdict négatif de
culpabilité, en conséquence duquel la dame
Castex est acquittée.
ont été lancés sur la gare, les ponts et l'usine
de Leopoldshoe. Pendant ce bombardement,
un de nos avions est tombé dans les lignes
allemandes.
Au cours de la journéo, quatre appareils
ont été poursuivis et atteints par nos aviateurs : un est tombé en flammes dans les
lignes ennemies, près de Brimont ; deux autres sont venus s'abattre près de nos tranchées, l'un en Champagne, l'autre dans la
région de l'Ancre, et ont éié déiruits ; le
quatrième a atterri dans ncs lignes, à Muizon,
cuest de Reims ; les deux aviateurs allemands,
non blessés, ont été faits prisonniers.
FRÂ^CO-ÂLLEiÂ^OE
Tous les officiers ont péri à leur poste ;
136 hommes de l'équipage, dont 11 sous-officiers, ont été recueillis par des navires envoyés d'urgence à leur secours par les autorités italiennes.
La liste des survivants n'est pas encore parvenue au ministère de la marine. — (Officiel).
COMMENT IL SOMBRA
Rome, 29 avril.
Sur la perte du Léon-Gambetta, on apprend
les nouveaux détails suivants :
— Le croiseur naviguait à une vitesse très
.réduite, environ 7 milles à l'heure. Il fut
fr.'Piié deux fois par les torpilles de l'f.'-S. Lo
deuxième coup ht explosion dans le compartiii.'. nt des machines, causant ia destruction
des dynamos et mettant le aia .vire dans l'impossibilité de demander des secours pur la
radio- téiLégraphie.
Le Léon-Gai libella essaya de se diriger sur
la côte pour s'y échouer ; mais, au bout de
dix minutes, il cotria à pic.
Les premiers secours fuirent apportés par
les .torpilleurs italiens 33 et 37, qui recueillirent a bord 28 survivants réfugiés sur un
radeau, leur prodiguèrent des secours et des
soins ; puis arriva do lamente une escadrille
de destroyers du type Indomito. .avec des
iremoniueu.rs, qui recueillirent les autres survivants. Ceux-ci furent transportés à Castrigttaœ dei Capo-Lecce.
Tous les officiers du Léon-Gambetta ont
péri ».
Enfin, d'antre part, le Messagero dit qu'après
une croisière dans le canal d'Otrante, le
croiseur-cuirassé français se dirigeait sur
Malte pour se joindre aux autres croiseurs,
quand, vers une heure du matin, il fut frapini
par une lorpillie, qui ouvrit une grande voie
d'eau dans la chambre des •machines et dynamos. Le navire fut aussitôt plongé dans l'obscurité la plus complète et ne put pas donner
de ses n ou voiles ; il coula en un dizaine de
minutes. Deux des chaloupes lancées k la
mer chavirèrent avec les matelots qu'elles
contenaient ; les autres purent être sauvés.
Vers sept heures da matin, une barque
italienne, conduite par des employés du sémaphore, qui allaient chercher un ancre
perdu, viirent les chaloupes et se portèrent à
leur secours. Une .escadrille de destroyers
italiens arriva à trois heures de l'après-midi
à Leuoa, apportant des habillements pour les
survivants. Qui sont partis le soir pour Syracuse.
Le Corricre d'Ualta dit que lo Léon-Gambetta. fut torpillé exactement à 15 .milles du
phare de Sauta-Marria de Leuca.
Les blessés ont été hospitalisés a l'infirmerie maritime de Brindisi.
Avant de passer au vote sur l'ensemble, la
commission a décidé d'entendre le ministre
de la iguierre.
S RSÎLITÂIRFS
Parts, 29 avril.
Nominations Les nominations suivantes, à titre tempo,
iraire, ont été ratifiées :
Infanterie coloniale. — Au grade de captmine, M. Barbéro, lieutenant au Si* maintenu.
Au grade de sous-lieutenant, M. Dnpouy
adjudant au 37', maintenu.
Gendarmerie territoriale. — M. Gira-u.d, lieutenant-colonel de gendarmerie en retraite à
Vence (Alpes-Maritimes), est désigné pouacommander la 17" légion de geiidar.meric, à
Toulouse.
LÉGION D'HONNEUR
Parmi les propositions d'officiers pour le
grade d© chevalier de la Légion d'honneur,
nous relevons les suivantes de trois députés :
M Lebrun (Meurthe-et-Moselle), M. Mangaifflfl
(Marne) et M. Binder (Seine).
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
Les militaires suivants sont cités à l'ordre
de l>„rméo :
MM. Léonis et Foulon, soldats, du 33* d'infanterie ; Lebreil. iSciiB-tieutenant, du 20' d'infanterie ; de la Rociiebrocdiard, capitaine du
3' d'infanterie coloniale.
Soulé, chef de bataillon.; Laroche, capitaine;
Rournez, lieutenant ; Bourgade, sous-lieuteParts, 29 avril.
nant ; Clavel, sous-lieutenant ; Bosch, serLe conseil de révision a rejeté, à ruinai ligent ; Moulis, caporal ; Blanc et Cournac,
mité,
les
uuatre
moyens
de
recours
invoqués
soldais ; Lécoti, caporal, du 81" d'infanterie.
a l'appui du pourvoi en .révision formé par
Malavoy, lieutenant ; iVïe'yran, soldat ; Ray.
Deselaux et ses complices.
natjid, sous-lieutenant ; Bardy, soldat ; Estors,
caporal-fourrier ; Franc, caporal ; MasseDONS EN NATURE
biec, soloVai brancardier : Galy, brancardier ;
Pour les prisonniers nécessiteux
^ETIT£S~¥Q5JV£LL£S
Maillard, sous-lieutenant ; Allaiton, soldat ;
Anonyme de Biennal. : 1 olka.ndaM, 2 .ceintures, 2
™
Du 29 avril.
Dauma.;,
capi.iai.no
;
Lataur-I^andorthe,
sous(paiT.es do chaussettes, 1 paire de genouillère* 'J
— Des dirigeables, allemands, d'un modèle
Merle, soldat, du %- d'infanterie.
cravates.
nouveau
seraient
en
construction,
a ManGourtia, caporal ; Ranch, lieutenant-coloQeax drames qui ont toeaucouip souffert de la
nheim.
guorme de. 1970 : 2 cache-nez.
nel ; Jasienski, chef de bataillon ; David, sol— La police a arrêté, à Copenhague, quelUnie tectrice assidue dp L'Express : 2 pad,res do
dat ; Barret, adjudant ; Vorlhiat, soldat ;
ques matelots allemands du bateau- vapeur
ohauaseitites.
Dette ha-m ps, capitaine ; Bouieset, .capitaine ;
Mme
Sixte
Doat
:
un.
ciadhe-,nez,
2
paires
de
CiUausut
allemand
Hever, qui ont volé 1,500 kilos de
Morts au Cha
Magnien, lieutenant ; Castex, sous-lieutenant;
seMes.
lard au port franc, et en ont envoyé 1000 ù
Vignan, aspirant ; Cella, sous-Iieuteuant ; GuiAaKsn.yme : 1 cacherez.
Hambourg. La. police en a retrouvé 500 kilos à
ML'» Aas-èto G., Mlle Uaindes, Mlle A. Rouies : 0
Aujourd'hui, affaire Jean Court, homicides bort, sous-lieu-tenant ; Blanc, capitaine ; Fabord du Hever.
La 0:&î'it ùa V classa wilad.iai.tr de reatoport, du mandas Itftootécw et todile.
bre, soldat, du, 15* d*i,n.i'a.ntcii:e.
volontaires.
S* â&ka'D'jerle, cuigiaigé vodom.a.lr.a à 59 ans, mort
— Tous les membres des organisations réFin, sonrraair du caiçitiaii.ne H. T. : 2 pta-sitirons, 2
.Misé, sous- lie u tenant ; Crauste, maître
nu cliivrp >(i honneur.
volutionnaires macédo-bulgares, qui se trouCONSEIL DE GUERRE PERMANENT
ïnas-îe-nucinrlogne, 2 iiolios, 2 paires de cih-aussatteta, 2
pointemir, du 3* d'arlillerle.
— Emile TaKu-eoiu, sodâat an 83r, tué te 28 novem- patres de gants.
va:ent
en Roumanie, viennent de recevoir du
Séance du 28 avril iftt5
Couder, capitaine ; Dneret, lieutenant, du
ftUfl
Anonyme de Castras, : 2 eache-nez, 2 paires de
comité directeur de Sofia, l'ordre de rentrer
20*
d'infanterie
;
Lailltte,
soldat,
du
15*
d'inJ LP 'baron Edouard, de Biiageitongiue, du 2J0*
Président
:
M.
te
celonel.
Miaasie,
major
de
la
2 imairre dio .roa,n,dtie,t,tes.
sans retard en Bulgarie.
fanterie.
difcaSaifltorie, attiauinS à ia J3a.nu.uie de fiance, à dbaussattfes.
garnison ; cfflnsmdsfcia.tre du gouvea-ntimtiat : M. le
M -mie do Bi vrais : 2 paires de ohatssertfi*.
— Un jeune ingénieur norvégien, Munthe de
Cristofari, chef de bataiilon ; Papy, capii
lieu'teinant Sourix», substitut.
uAnoinymie : 1 cacihejniez, 1 paire d,a clia.iissettes.
Morgensfjerne, employé depuis plusieurs an— .Ai'.ni.jJ rMOTicier, d'UsseaUi, sergent au C* génie,
taine ; Laffltte ; Baffle, capitaine ; Mau.rel,
Ainioiny.me : 3 paires de chausseitites.
.INSOUMISSION m TEMPS Bii PAIX ET DE GUERRE. — Baille
nées
aux grands chantiers de Kockum, a. Maltufi 'le 19 avril., m a,vai.i été ci:* à l'ardre da Jouir.
<L ''o,u,virr,iir de FdnJian, (Tarn-ot 'tteironme) : 3 chemi- Outooi», né le 5 «epleimlure 1875, à Salut-Vincent-lasous-'iiieutenant ; Gombert , caporal ; Ma «son,
1- decagos Bénuy, soldat a*i 6' génie, CAncemis. se»,
moe (Suède-), vient d'être arrêté pour vol de
6 cache-nez, 3 pasïe-mo.nitiae'ne, 4
paires
de iBalud (liarctagïie), terrllordad de la classe de tSSQ adjudant ; Castuy, seiSÈtit. ; Seguin, sousllie Rua»»-, scM,a.i an 3us* (te ligne.
dessins de sous-marins suédois et d'imporethaufraettes1.
du rcioruiieinx;'pjt de Ctiihors, a à répondre d'une mlieutettaint ; Richard, soldat ; Delrieu, sergent,
Picj-ro-Ford.iinanU. SouiLàs, soldat au. 388° d'iinfantante secrets.
Anonyme : 7 cactie-niez, 1 paire rte chaussettes.
souanission en tanips de îaix et on ta-ups de guerre
da 122* d'infaiiiterie.
tarie. crigOnadro de Gazwaux-Savùs (Gers), mort (les
Ainomiyme : 2 ipaire.'s d.e auMMMMok
— IM. Xavier de Bue, questeur à la Chambre
penc n'a,v«.r pas obéi ans oi-dircs d'a'pipel en 19-11
Valet,
ecr«cn-t
;
Baille,
caporal
:
Martv,
sjtiitcè lis'io jXcuburcs,
23 mars, à l'iioipitat de
Aniooime : 3 r-a.lrcfj <Le cfauMMOCitile».
et m 'avoir pas obéi à la loi de m obU italien.
des renresentants belges, a été condamné, ditLES SURVIVANTS
Yerduai.
sergent
:
Meiipuier,
adjudant
;
Caveribèré,
« Je ci-oyais être vétoemé », tel est le syslôme de déPour les soldats au frenî
on, à huit ans de prison, par le tribunal de
—- AMi-el LamaHiue, do Oazeaax-âavte (Gers),
sous-lieutenant ; Maréc'aal, adjudant ; BarRome, 29 avril.
fense de Dufaois sur l&uuel s'tsorànn-.r.t M. le sutoBa.our:.nt V<JOUU.. cousoUier ui.uinlcJiBaa u» SualAnony.me McrfiLré2 ,aaUilaiso (3* Bravai) : 5 paires de ,('1(111, ptttoatiM* -uu'll oit sans voliaur, et M" SouLe Léon-Gambetta a été frappé au flanc la Komanuatur à Rruxelles ; l'honorable déthess, sous-lieutenant ; Baimigères, aspirudit ;
roc tareii'otrô do Bait-art. nrart d« Clia.ginin ajire-s chiairaseiUieis.
puté était accusé d'avoir rapporté du Havre
tlBé, qui somieiiM la bonne, foi' de- Dubois, bonne,
Raynal, sersont ; Route t, sons-lieiitienant ; Sa- gauche par deux torpilles.
ihait mois' d» caiptàvètâ, a ftaswadt, giraral ducihé de
Belgique, des fonds .pour payer 'l'indemnité
lettes, adjudant ; Clerc, aspiraait ; Bertrand,
Tou- les dons en argent et en nature sont ifoi jùi l'ex.cui-ie.
En plus des 136 hommes sauvés, 58 cadavres en
Bade, où il avait «é iwieraé.
;
SJK 0001 *13. de g'ixnire a SÊttBami Diiibois à l'uraii ,
_ Ptoi-r» Jeai» Louis, soldait au a»' da ligne.
soi.'«-lieutenant, du 53* d'infanterie.
ont hé recueillis et ensevelis hier matin, parlementaire de certains de ses collègues et
reçus aux Bureaux de !'<• Express ». 25, rue Miité
ccupaible
d'inr-ouimissiion
ea
taœg»
de.
pa-l«
les
traitements de fonctionnaires du Parle_ jc 'v .i b i'v.i~ii3 B'M-jio-a, soMat vesani&m au 52*
Hoauelame, et au Hall de P« Express », 17, et non coupable par 4 voix d'InsounciSKdo.:! «»
Aasëmàï. soldat ; Vignes, capitaine ; De- avec les honneurs militaires, au, cimetière de ment
de ««n», to'nké pour la. Plante, dans sa 25" aimé»,
Castrignano.
rue d'Alsace-Lerraiss.
•mongieot
de
Confevron,
!ieute
,r
.,ant
;
Vassal,
tamips de guiarra et l'a ccindamiié à im an de prisuii.
— Le Daily Mail annonce que le professeur
*c ai mol .fore-.
Le Messagero dit que les matelots français
sous-iieutenant ; Ben na fous, lieutenant ; Arii**#
Newstead, de l'Université de Liverpool, est
— Le < jœàîalma Joeopîi Bwfn, du m* d'infanterie,
géèsi sous-iieutenant ; Cnbannes, sbus-lieute- survivante du Léon-Gambetta débarqués à part;,
inliré
da
L'armée.
tamlbô
au.
dham,p
d'honhier, pour la France, Chargé d'une misesté â r,
NOS ENVOIS AUX J*FÎ!S£ÎNMIETSS
in.ant ; Ao»nèrc6, adjudant ; Brazet, soldat ; Leuca ont été accueillis avec de» démonstratenir le g MM 1,915.
sion entomologioue importante ; il s'agirait
Cau-bst,
caporal-fcu.rrier
;
Bourg,
soldait
;
Rotions
de.
la
plus
vibrante
sympathie.
,
NÉCESSITEUX
EN
ALLEMAGNE
toàtonoiit
Geunges
Gromier.
du
i"
spahis,
— iLe
D'autre part, on mande de Syracuse au surtout de détruire Hes mouches.
fnata, capifuiti-j ; Pistollet de Saint-Fergeux,
Nous expédions des vêtements et du chococheva'Ue" de Lagior» d'honneuir, décoré de ta mé— Un agent ailemand est arrivé, à Caidix,
tMiaxoSs icité à l'cidre de l'armée.
Du 29 aviril
capitaine ; Lota; lie.uterKt.iit : Jalabert. sous- môme journal que les survivants du Léon- hveo
lat aux prisonniers nécessiteux appartenant
d a ffila
pleins pouvoir pour acheter des grains,
- l/> oajrairal Jean de Beaudwaj), du, 130* de ligne.
îici:'enant ! Capron, sous-'i'eiitcnant ; Cham- Gambetta sent attendus cette nuit ; les mateà
nos
départements
méridionaux
et
que
nos
CAPIITOLE.
—
A
prix
rMaics,
repris*
de
Sam_ Léon Comte, receveur buiiialdstle à Amance, tué
abonnés et lecteurs croient devoir mous si- son et Dalila, opéra en 4 acte» de Oa.md.Ua Saint- iioredon, lieutenant ; Pelissier, sergent ; lots seront logés à la caserne. Les autorités dont l'expédition doit se faire sur Barcelone.
d'une .ixi'-'l? ao Uroot à 'la prise des Bpaspgas.
gtialer.
Saanls.
Stau, soldat ; Durran, s.?rgent, Manuel, sol- ;et la population leur préparent un accueil
— «fclf'œi. L'odiin, de La Orécilie (Doux-Sùvre). tué
Indiquer très lisiblement les nom et préVient de paraître
à â'emiatœi en déc«mtore.
VcAiRIiÊTÊS. — Une nuit de noces, vaudeville en dat ; Argence, soldat ; Vordeil, soldat, du chaleureux.
noms des prisonniers, le numéro de leur ré- 3 a-cles.
Le Carrière d'Italia dit eue le croiseur fran— .Cliic nies .GuKiLlkir, 22 ans, du, 4* zouaves, tué à
BENOIT
XV
giment,
le
nom
du
camp
où
ils
sont
détenu.»,
la 22 seipleania-e.
tt'oniire
tdont ; Mahistrei, aspirant ; çais était très connu sur les côtes italiennes.
KiOTJVHAlUTKS. — Demain, vcndA-cdi, soirée de
d
Par le Comte COLLEVILLE
asemœt AnirlfiihEmile Mario, de l'infante- Va» numéros de la compagnie, de la bara- gala,
Aveo le Jules-Ferry, il faisait des croisières
du 20' il' infante rie.
de Mtrua Gsongcsi», tte l'Opéœa de Buque, etc. Nous insistons sur le numéro du ré- càraat,auditlion
île.
dans le canal d'Otrante et visitait, avec ia
Iti&oé
;
Latour-Bandcrthe,
sousaapeiée le rotHiigiaoL huœadji, l'émiLle de la.
Voici
le
sommaire de cette brochure dont le
-i N'oyesr, ôïôre de l'Ecole î>c'3yteclini<iue,
giment auquel nous tenons essentiellement.
licitîenadn de néserw ; Anjue.rré. ser^ent-ina- plus grande courtoisie, les bâtiments sortant succès s'affirme tous les jours :
co.n.t au 17" d'a-rtiiHarie.
Nous prions, en outre, les personnes qui nous céCâbïe Andelnia Patiife. -Au profit des bteasés.
jor
de
a*é
•rve
;
D^n.iile,
aspirant
Bexthet,
'
de
l'Adriatique
ou.
y
entrantAMÉŒtiâCA'X-OOiSMOiGiP^iP. — ABldoaidTwil, matipLiaiiao Amteoise Hoary, du lie* régAspen/t
La Mort de Pie X. — Le Cardinal de La
recommandent des prisonniers nécessiteux de
soldat, de
classe, du 14' d'inifanAarie.
La Tribuna fait ressortir que le coup du Ctnesa. — Pourquoi et comment fut élu de
néca a 2 ih. 30 ot 4 h. sa : La pente andatause. dranous donner leur nom et adresse.
Douzan. l'oïK -Iieu-ienaiit de -récerve, du 88' sous-marin autrichien a été facilité par des Cardinal
:n .t Adj-ien-Bin,:
Mortn., de ,l'iMa:nme
;
Léonce
jardinier,
ocecfoîtet.
eue.,
etc.
Gaumonl
La Chiesa. — Le Couronnement.
Il n© nous est pas possible de tenir compte
d'infen.ter ; Las-tecouferes. soldat, du 68* d'in- conditions tout à fait favorables à l'agres- — Benoît de
:1L_V:
XV et l'Italie. — L'élection de Redes nombreuses demandes non signées que a,ci!!uaidiés : tas faite da la guoare.
r.ue,
fan
ter
le
seur.
Le
sou-s-.marUi
a
opéré
à
coup
sûr.
Il
Rougerol, capitaine, dm 207* d'inCa\ÉiMiA «ATllK. — ïmfoé* à 2 h. 30 et 4 h. 30 ;
nous avons reçues de tous les points de la réndît XV et la Presse française. — Le Piège. —
Miot au 17* d'cr.tlteirie. Mess ei.o.rs.euseavait la certitude de trouver le navire, qui I.es nouvelles de Rome et les griefs contre le
gion. Nous engageons, en conséquence, les soirée à 8 h. 30 ; Trop riche, comédie ; La rase de fc'-iterie.
n.neimt, le 7 avril 19t5, et décédé à l'iiûVacher,
s-erejent
réserviste
croisait
dans
le
canal,
alors
que
lui-même
l'tnaùnieur,
dranio
fciieiar
;
aictuaiitéa
:
Dévoue:
Meulet.
aspiauteurs de ces demandes à se faire connaître
Saint-Siège. — Le Vatican et la France.
;a i i'e de Vemâuoi le fô a,v.ri,l.
ment de nos artistes à Paris ; RtcrAtetnent et en- rant. du 7* d'infanterie : Car Ip, adijudant de courait peu, de risques, à cause de sa visiau plus tôt.
.M'aine.aa, .serr^c-eut au 97* d'iintîan.torie.
Prix : 1 fr. 25.
traînement de nos alliés anulais ; En Russie, ser- réserve, du 59* d'infanterie
bilité limitée.
Lann.es,
adjuLaii.Tî.andant, ASjaeat de Mcagins, du 3U6* de
POUR LE FRONT, on demande les morceaux vice religieux fêtant les victoires ; Le vainqueur de (feint : CamlX '-s, oaroral, da 3' d'infanterie :
En
vente
au
Hall
de 1' » Express du Midi ».
DÉTAILS
PRÉCIS
SUR
LA
PERTE
Itzemysl. Nombreuses assures vuies taéâttes.
œimamid'aa* torovolé d'élat-majoir, Paul de ci-dessous avec accompagnement (harmonium
Naza.ris. sc-rsent. du 11' d'infanterie
RoutiDU CROISEUR-CUIRASSÉ
on orgue), en c'.é de sol : Ave Maria, de Gouat :i
AiPOrLiLO-TiHÉATIRiE. — AwSouïâ'tiai .ieuicii, éenic
tomtoé iui aussi on. héros,
nc::, sergent, du 209' d'infanterie
Robin,
ncd : Sancla Maria et le Crucifix (Fau.re) ; imnittoéea, à 2 heumeis et à 4 treorç-? ; »ii-Ae a 8 h. 46, •soldat, dm 14' dlflfanferi».
Rome, 29 avril.
fois .Fa.ye.t, soldat au 28?. Blessé un* pirei, !e 8 seiptiemabre, H tat d.e cou.Teau bbaesè O Salutaris (Lefebure) ; Hosannah ! (Dettes). La Petite chauelttre, comédie vaudeville ; Les peau
On mande de Brindisi à la Tribuna :
Marteigoute,' lieutenant ; Oterenton. maréts, H succomba de ses Messuirss, ,1e 12 .Remettre ces .morceaux à l 'E.Tpress. (Œuvre des oiseaux, taamwaUf «..-toris ; Le i>ouvoir de tuer. chal dos levais : Saio.!-Bia.ncat,canonnier ser« Les torpilleurs 33-Z, 38 apportent des dédrame ; .lux Uns Philtrvines ; Bigorno a gagné
du Paquet du Soldat).
vant, («u. 18' d'artillerie.
tails précis sur la perte du croiseur-cuirassé
rarle TroienWe , du, 1û* d'tofaaîiterie,, décécent sov.s èt Lee actuatliiés d'Atpo.'.l'O-Joiia-nai.
Baffiottç, f"rora:l ; Houi-ez, sergent ; Covo, Léon-Gambelia.
aî3ir,e derakir ; et A:n'.to.r,daa Swstar, du tfi"
taNBMA LA iFA V En~TJ3 .
Miatàiïôe à 2 bcares et
caporal, d.'i 2' grénie.
e ésateoesit, ti îé le 25 septembre,
» Entre minuit et une heure, par r.ine mer
La Vie Toulousaine
i. un drame av. phare ;
A 4 heuires ; soirée à S h.
ctidat au 16* d 'in-flamterde.
narwi, servent pilote., en aéronautique ; très calme et éclairée pair la lune, le submerPetite
mire
:
Entre
les
yuttpéts,
trois, toeàle» oo4iî<wt des suites de ses
pendant la guerre
srine, maréchal des logis observateur en sible US s'approcha du Léon-Gambetta et
Miédies ; Ecliair-Jou.rni'aiîlança une première torpille, qui atteignit le
î«nt Sera», oaMiat au 158" de ligne.
POUR LES VISTIMES DE LA GUERRE
navire dans un. compartiment. Les marins,
> Q .\-aa!K.T),. rMldat au. 13s? de Ligne, (né te
LES OPÉRATIONS
FLAS1DRE
Les élèvae de l'écoîe Dayara cet lait une série de
déshabillés,
eurent à peine le temps de metniLsre, à
de 29 amu.
T
oaHHeicteis en laveur des Iiiaigas, d'ss ËSswes, de nos
L 1
Nord tie la France, £9 avril.
m\l DE ÏOOLOOSH
tre à la mer quieldiiej chaloupes, pendant que
a»ica,- Goiï-al, sutldat au. 138* de tdigne, blessé soldats du. firctr.it, dsjs Seitocs eit des mallicur«ux enAnglais
otit
attaqué
sur
le
front
nord-est
en Atteffia«ti» des suites de ses blessuires.
le croiseur coulait. Une deuxième torpille
fante earllialdins réttagAto. Les sommas
miiilHIm.
l'-Oclave-Ptarre-.Mairie
.Blacdière, imaréalial
•es, et se .sont établis à Saint-Julien, lo.eva la destruction du croiseur, qui fut entaiintes- aux cciisiations peiryo,i:GiKj:iies tt.?s iniutt .uleuT^
s au 10' «.-.cadran, du. train.
?
située
à
-kilomètres
500,
c;ur
la
route
l'écoUie, ont .produit un, total de 2.SdG lranes qui
iPa.-.iii i
uti dans les eaux avec la plus grande para Cliate'JUer, eaittontate -swi -ttear à bord de
es à Pos>.:a.pei!e. lis auraient fait, en
LO
Dar
ont
été
verses,
xax
M..
Bardes,
djimateur,
em,l;re
les
"et, mart àru ahami|>) d'itionneuir, dans Les mailla, de M. l'donigpaate.ur d' .Académie e.t de M. le
jours, plus de 3,000 prisonniers,
»
C'est une barque de pêche qui a apporté
Mes, le 18 mars 1915.
NAISSANCES BC
front anglais se prolonge ensuite vers le la première nouvelle de la perte du LéondtaeBtear de service de srjn.té par rinteîimédiair-e
nont Issezi, adjudaint au 81* d'initaote.rie,
de
Mime
Coderoli,
trésorière
du
ocaniié
du
«
secours
iU
'îst,
par
Zsnnc&eelie,
sur
la
ligne
du
suiisaU.
au chef du sémaphore de Santaun de fer dnfpreS à Roulers, descend Gambetta
— Cieo*£es Olive, soiflat au. 42* colonial, décédé le n'ationiai ».
DECES DU 23 AVHII.
de Leuca, qui parcourait la mer à bord
Gnetayelie, Holiebeelae, passe en avant Maria
S3
d'un
torpilleur.
Celui-ci, malgré le danger,
iarr tu, teemsè AMBOU
d'ei
ins, ii Saintaint-Eloi, -à lij tonwtisje cote eo, puis s'in- remorqua d'abord
•rel, du A' cotondat.
Nécrologie
Simon .
une 'barque chargée de
init, saipeuir au 2* génie.
ît
vers
Wystcnaete
et
Messine
pour
gaAvez-vous remarqué dans les journaux
Odette Gii'arouleau, 9
survivants du croiseur-cuirassé, puis succesOn nous annonce de Nice la mort de .Mme Cyprien.
terary, lieutenant au 2' génie, tué a
sivement plusieurs autres chaloupes. Il sauva la lettre de ce sergent qui se met à son
Louis. Deffès, veuve de M. Louis Défiés, ancien
donc
autour
et
en
llée
ioîayctKe,
m.
Ga.bi-ied
'
Faoquct,
57
— Le «orgeat Vinceant, du 80*, décédé de ses blesdirecteur du Conservatoire de Toulouse, pieu•• iati: e bou e que le pian ainsi 108 hommes, qui furent conduits au poste d'observation et aperçoit à la juert, C3 acs, rue .LanLouise Lacroix, ^potU
isu,rc^.
tapi iique, ou ils reçurent des melle; à moins de 1.000 mètres, 3 soldats
sement décédée à l'âge de 8ft ans.
.r» do he, à faire saut r d'un pot
ceîoc, 2i.
h — l'iiançois Dardé, du. 44* d'Iafamiterie, tué a l'em:
C
ni eux étaient blessés,
C'était une femme de bien et de grand cœur,
altée Sa,i.n>t-F.:. .en:ne, 41.
ini dei coi
allemands qui ont la colique et qui en donLéorace Gandel, 89 an,
joureux aux soi
r«md .
rpitu u», aussitôt avisés, se portèà l'alerte vieillesse' et dont la disparition affec•Marie Eicirmis, t&OH3e ViLSinar.1, 07 ans, ba
. à Lizerne, •ren
nent des signes manifestes dans un pré :
— IL© vicomte d'Exéa, diécédé à l'âge do Si ) ans,
idiat neht sur te lieu du désastre
RaJrma..
tera
douloureusement
tous
ceux
qui
la
connudes sulter-s de biles^ures »eç.r.ies à l'enineniii.
ent encore le sauvetage de 28 ,mate- vite la mitrailleuse ; son crépitement ré :
Clinarle.s Pu-jd, 22 beocFCS. rue SatotKhBaal
— Frédéric M'ontasier, îadlk'jir, soldat an 7' d'il*. rent.
:ussi, la posonne aussitôt et c'est chose amusante, dit
StaTOeffle C*p*îiv«£«. l-> ans, Bou/t» de Bai
lawiariie, tué le 5 .marc- 1015.
Nous adressons à ceux qui la pleurent, et
ileui-e, et la uns de sauvetage. présenta pour quelqiaes- le sergent, que de voir les trois gaillards
Jean. DaajribaHi, CD asofi, ailée Sajiwt-B!iaai>f
Tosses difficultés et demanda beau— .Antoine F.raisseix, cavalier au 20* dragoi s. déplus particulièrement à son fils, M. Alexandre
tUZeraent
d'Ypa
i
ligne
belge
Ctabr-kil. Vivés, 7 aras, rue de l'iEorœcne-.'
mw& a A.mie-n;', des suites de ses 'blessures.
Deffès et à son petit-fils, notre confrère
ck-Poperingiie
lamerlinghe- coup de courage et d'habileté de la part des regagner au plus vite leurs tranchées en
Frainiçci-e Thércn, épouise Dcni.a.t.is. 08 a.
— MfcSi 'Onse ïlédaird, de Liiinogies, cavadiier au 2*
matelote italiens. Les naufragés, furent trans- courant, culottes basses et bannières au
M. Louis Darrès, l'expression de nos sympa- des
it d'être cou née
Sûaracs, 7.
Sgwne, tué le 15 .mars 101-5.
thiques condoléances.
Stoe
•port immédiat
n oe grosses .reser- portés dans les locaux de la défense mari- vent.
Co.'Tiuiet, veuve Feir.raE'îe, 59 ans, iaudwaj:
Matfnuniini î^ajaie, soldat reseirviste au, 42* d'infay. 19.
coup est manqué ; time', où ils reçurent les soins que réclaHélas ! la dysenterie est un grand mal
«JEterie., décédià à l.''amvbudan,se d'Ourciiy-le-C.UâHonpitces civils, 0.
e no' s'est pas pre- mait leur état. Beaucoup, en ' «brodant, dans les armées en campagne et parfois
Retraites
Ouvrières
crièrent
:
«
Vive
l'Italie
!
»
... — Louis Joa.n-Ba.75t.ifte BOTitaud, de Landouge, solest très rapproché
l .Vi'.diiaLres décéidée à suite de bUfissurcs
«Sat au 21* d'infain.l«rie. tmé ie 6 mars.
» Le sous-ma.rin est resté près du Lcon- c'est le choléra qui se déclare.
ions qui dessert la
Les titulaires! de titres de pension de retraites d 'ennemi :
Le remède par excellence contre toutes
77 Le ca.i:cT.a.i Grows Rr>.vn.aud, â La seslion des
Gambctta,
tandis que le cii'oiseiir-cuiî'assé
d'Ypres,
bnucle
de
défe
ouvrières
sont
informés
que
la
délivrance
des
il
ne
la
menace
pas
.T.u'ic*. jroan. wldat au. 4' d 'i.nJ'nti'ter.ie.
MiiteaiPeiv-c» du 92* TOgiiimeimt d'iraifà.niteric.
coulait ; puis, lorsqu'il eut été englouti dans 1ns affections de l'intestin, c'est le Ch-arhon
d'une façon in
certificats de vie, pour le paiement de l'allocaJastjuee Vissait, scèâait au 57* d'a.wi.î.'eTie
Le caiaoraa André CbjarlU», du 1.43" d 'iin ,?a.n(e.ri.e.
de
Beiloc.
Autour d'Ho;
les note, 'les bâtiments italiens aperçurent le
d 'Ar entières, la lutte
tion, aura lieu, à la iMairie, bureau du traHlmond Labigaud. so:,Jat au 2* zouaves.
«SiMarat ca cïrwM, tué ii raniruerait (baHSn explosive
est devenue tr
vail, ù partir du 1*T mai prochain, de 8 h. 30 du
«a meioi), la m nsao. à Page de 21 ans.
Anglais ont at- sous-marin «lui plongeait et disparaissait ».
Le Charbon est, en effet, un absorbant
matin, ii G heures du soir, le dimanche 2 mai
laqué très viv
NOTE. — Le cap 'Santa-Maria de Leuca, très énergique ; c'est ce qui explique qu 'il
excepté.
lière de Vez-iYîacquart et au hameau de Lcpi- qui est l'ancien promontoire de Saleutimtiia assainit l'estomac et les intestins ; il s'opnette. L'infanterie, soutenue par le tir d'un des Romains, se trouve à l'extrémité sud-est pose à l'invasion des microbes et préserve
.... -.-—-,-.-,----.-• ...n -.^ -..,,. .
- ^v.^'-'i train blindé et par l'artiilerie lourde anglaise, de l'Italie, dans la Pouille, entre le golfe de
La Conférence Richepin
MERIDIONAUX ÂU FEU
a noyé les tranchées ennemies <le grenades à Tarante et celui d'Otrante, à 7 kilomèr.tes de ainsi des maladies qui attaquent ce» orgaA la dernière cor.iféirenice de Pémlnetsa .M. RicheDEPEPH
^Çt
PRR
fîOR
Fil
S
«--"M;
main. A l'heure artuei'-e, on n'a pas encore Gagliano, par 33 degrés -47 de latitude nord et nes et les guérit.
tt>imi, les it'ii.reaux du tdiéa'.ire du Caip:i!ole ne purent
11X
oumrdir leurs portes, itouBeo les palaces ayïi.n,t été
die précisions sur les résultats de l'offensive, pa„- 1G degrés 4 de longitude est. Oe cap, que
OS PARIS ET Dg SOiiîïEAUX
IL» capitaine d»
Descoftlasr,
dia 1".* dragons,
qui doivent être importants.
Prix du flacon de Charbon de Bolloc en
«cmimiandaint «n. escadT-on à pied, vient d'êt.re décoré ïenuies il l'avamce. Bu, ccnsécpuieinicie nous croyons
l'on appelle le talon de la botte à laquelle on
être
lig.réaib'l'es
à
nos
lecitieuirs
en
les
prévenant
Qu'il
Les Allemands ont riposté par un vif bom- compare l'Italie, détermine la séparation du poudre : 2 francs. Prix do la boîte de Pasde l.a Lésion d'homneiïr, suir le. front, par le ffénéreste encore queiLcfues places dèsipoïkibles pour la
bardement de, villes de Houplines et d'Armen- canal d'Otrante et de la mer Ionienne.
Tal Jio-ffire.
tilles-Belloc :
francs. — Dépôt général •
de gala, qui sera, doni.né© le liundi 3 mai protières faisant, 'malheureusement, des victimes
tli vaiiC'.an.t otticl» est un des Ois du, regnoM* Ciora- soirée
.cttia.lti.
Maison FRERE,
rue Jacob, Paris. —
"ans la population civile. Trois civils ont été
16 de Dc.ica .l 'jair, de son vivant blem ccrjmu à Toulouse. On, se eouvdemt que cotot-ca, étirangior ot ©atués à la chapelle d'Arme "res ; un officier
En vente dans toutes les Pharmacies.
TO^an c i -aguol, s'était ta 1K70. ea^aiscé au service de
Trouvé mort
ct des soldats ont été tués
la ville môme
ta, Braase au 9* ctoassaurs à cheval. lit combattit
d'Armeatièrc.
La Maison FRERE
Hier, veis 3 Jwures de l,'a,prè(s-ini.d i. un. vieillard
toraw ,rr.fânt Les ALLciman*. tat MeoaS au bras et (pQnadssant
SUT le secteur d'Arment
âgé
de
75
ans
einrincin,
a
été
trouvé
mort
îheres
au
canal de La
n
3
la
19, rue Jacob, Paris,
Paris, 29 avril.
mJ^ ? ,? llMiat
„
a™*1^, r-^vu t ai'-ors du «oawmie- su» l'aâfcée L,aitoy.e .t,te. Il n'avait saur ici aucune pièce
rat organisés sur les
Stion
» 889 «maaw letlires do na.twra.lienvoie à. titre gracieux
La proposition Dalbiez
d'iidcntiiié, 1.1 était vêtu d'un, vesfieiii gasts, d 'un pannouvelles posit
ne signale aucune attiadecL marron, chaussé- de galoches et coiffé d'une
tanne d'infant»
et franco, par la poste,
On voit que le filo a su, manalueir sur es traces
ce secteur. Une vive
La commission de l'armée a terminé hier
caisqpneiite
gii'iae.
Le
ccripis
a
été
transporté
à
la
de son, apere.
canonnade a é! é dirigée hier, en avant de Bé- l'examen de la proposition de loi. Dalbicz par un échantillon do CHARRON DE BELLQC
moingue.
thune,
sur
les
position , allemandes de Vio- la discussion des articles 4, 5 et 0, pour les- (poudre) ou une petite boîte de PASTIL— Nous aiatHieinons avec plaiaiT (me M OuLUanmiB
laines.
«Je BomiaiM. ffla do notoa bxHmiratB«, iot M ta?
quels elle a adopté les textes suivants :
LES BELLOC à toute personne qui lui en
Les
Allemands
ont riposté, et des obus sont
eornite de ttR
RonaM, vient d 'être tteœnmé -aooitSu^
OIïîï *>*atîOîîS
« Article, i. — Dans le délai d'un mois, à fait la demande de la part de 1' « Express
manit et. _ini :i,teu,r ai> s- busards où il s -es (1 < nT" ,^
tombes
en
arrière
de
Bauvoy,
près
du
faubourg
Uieir»u;is dieux ans.
<-ns .i«e
partir
de
ia
promulgation
de
la
présente
loi,
d» l.iile, route de Bé thune à Lille, et enfin,
DE LA
iM. OudUlio uimo da Bonaild a édi bîesisè il y
tons Jets hommes dés classes mobilisées et du Midi. »
vers le .sud, sur le secteur Cam&rin-Amis
quedaues miois.
Mys.ere absolu sur les opérations, si l'on mobilisables du service auxiliaire, de même
DÉFENSH NATIONALE
Ummïin
— Les so-oisilleutiein,a,nta Georges Boscralon
n excepte une très violente canonnade sur le que 'les hommes du service .armé qui seraient
1
11
ff'^,,^ 3 ^»^»» «àvee de SUmwstLSE
secteur Ruily-Grenay-Aubigny. îi est possible proposés, par les médecins chefs de service,
5 % à DIX ANS
Paris, 28 avril, 11 h. soir.
d* ii r
O ™* 0 " ot saint-cy-rdems de la promette»
qu il y ait, d ici peu, d'intéressants communi- connue susceptibles d'être versés dans le ter
St£ roU!TO Revamcho ont. à quchrues iouW d'i er
vice auxiliaire, devront être examinés par
ques
sur ce secteur.
JOURNÉE RELATIVEMENT CALME.
Le CRÉDIT LYONNAIS reçoit, sans frais,
mm
S£;ite
«n**» 1 «toieuac sur le champ de
OeSÊQUESJflSLSTARES
Et) résumé, situation exc ante sur tout le «ne commission médicaie spéciale désignée
EN
BELCIQUE,
PAS
DE
MODIFICATION
dans
toutes
ses
Agences
de
province,
les
sousà cet eflet. Ceux de ces. hommes qui seront
f^ont, et il n'est pas, |usqu
fett°d &tîr'!;u.0'I, 't l 0T ie Par leur belle conduite au criptions, soit en espèces, soit par échange DAMS LA SITUATION ; NOUS C0iSSER¥0NS ûiandiSs. qui ne soient pour X attaques al
reconnus aptes au service armé suivront le
Journal OtoufJ lœ
,
* <ia i' mT - Voici l'extrait du
d'^^
<***
sort de leurs classes. OeiUfX qui seront n;;iin« G=-> „
'
concernant :
de Bous de la Défense Nationale et de Rentes LE TERRAIN REGAGNÉ DEPUIS T80S3 casion île progresser,.
tenus ou classée dans le service auxiliaire
M.
Jacques
Viguié,
soldat
au
57"
d'artillerie
TROIS
TAUSES
SUR
DUNKERQUE
û la ««^^««ta*».
lieutenant, s'est ékunce
3 1/2 % amortissable.
le l'ont l'objet d'une fiche motivée et signée aujourd'hui 2!) avril, à 8 heures du
JOURS.
afin
*»« iUn
j, Wc-JSé gimévemeint a conU Uldtul
par les médecins des commissions qui auront a l"hôpi,tal 35 (Berfhélot).
Duukerque, 29 avril.
est tombé atteint d'une
'
«ieuxiénip e s
EN CHAMPAGNE, LES ALLEMANDS NOUS
0
Trois Tances ont survolé la ville, hier : un statué, ils seront employés selon tes besoins
altteaur^ "" ' ^ » «ueilciues motws de Ha tranchée SAINT-BER^JAP.D
oMeunaiid*..
Toulouse
M.
.htles-Zénon
Jean,
soldat
au
4»
d'
infante,
ONT
ENLEVÉ,
DANS
LA
RÉGION
DE
BEAUle matin à 6 heures ; le second à 1 heure, et de l'armée ct conformément à leurs aptituSous-Manitan..
J
CHOCOLAT
rie aujourd'hui 29 avril, à heures de 'anrt*
Dépôts : 4, rue des Arts
lo i« ,';""V"•*""
uio ua^aj-rigiue
kim.
Tlm'
SÉiOUλ, 300 MÈTRES DE TRANCHÉES le troisième, à 2 heures de l'après-midi, ils ont des.
maint un ^i
meut .lnortcase
, ion
jeté des bombes qui n'ont, causé que des dégâte
0
» Article 5. — Les hommes des classes 1887 midi, à l'hôpital n* 1 (fccolc Vétéiriatiu')
d sa
AVANCÉES
;
NOUS
EN
AVONS
REPRIS
LA
«SSt
clTarS!^^ **
«*U«" l"'"'
'matériels Insignifiante. Il n'y a pa« eu d'acci- i\ 101 i. exemptés ou réi'01 ni.'-s, ainsi que les
dents de personne.
ii,m,i'r,'!l0 Pen«rwrt, soldat do 1" «Lasse au "tr (Costumes de .Petits (Garçons MOITIÉ.
hommes dégagés par leèr âge dé tonte obli»^
S*
m
*w^ dUraf««iitérto :a doraraé le pins bel exemple
LES MAMANS qui ont la coquetterie de voir
gation militaire, sotit autorisé.s à contracter
EN ARGONNE, PRÈS DE MARIE-THÉRÈSE,
m
«e K L'*™
' ^-'-^lU à 50 anis pour la dïï-ée leurs chers petits exquisement habillés et à UNE TENTATIVE D'ATTAQUE A ÉTÉ ARdans le service de l'armée et. dans la mesure
AVIS DE DÉCÈS
bon marché, les conduisent au Petit Marin
Wm i" i f ! "«P** 9 P» » Iwrtes les opérations du
des besoins, pour la &uoéa rte in garnie, et
m|ï
a
iïao
f;
csa
t
(Mlle
Bastier).
Spécialité
de
BOjBtttima
naur
«Snorai m \"
' i ' " "" l'admiration du réaprès vérifleattoo d'aptitude, on engagement
RÊTÉE IMMÉDIATEMENT PAR NOTRE FEU.
Mademoiselle Jenny D'IIUTEAU, le CornLE CAMEROUN EST BLOQUÉ
petits garçons, 22, rue des Lois, Toulouse.
spécial POUi' mi •l'inploi do law choix.
mandant et Madame Lionel 1 > 11UTEAD le
AUX ÉPAïtCES, L'ENNEMI BOMBAROE,
en c*.-» i- • — «'est précipité à l'as» Article (i.
Les re-mplaceirnents dos hom- ('.oinniaiolant et M.ida,
Emma 11,11 el D'HULondres,
29
avril.
«n«n,h.l?L?
«wnœwgmte, a eu la cuisse et
basi-ii',
MAIS N'ATTAQUE PAS.
L'état du blocus a été proclamé s,u.r le lit- mes visés, aux articles, 1 et 3 seront opérée IUAU et leurs enfants, le Comte Armand de
au f
par
fractions,
en
cemamettioaurt
pair
les
plu,s
IL EN A ÉTÉ DE MÊME A L'HARTMANNS- toral du Cameroun ù partir de minuit, le 23 jeun.es des classes. Toutefois, los hommes l'm&S'KGUR, Monsieur ct ..Madame DM
ip?rt, (ilnn te gendre dm. colonel
M'.oittrES et leurs enfants, Mademoiselle
avril (olilcie.l).
?^ U^omît^'*
,aS
de Ruffl
do .nl le rouiplacemenl .serait île nartare ii enWEILER
; LES ALLEMANDS ONT DIRIGÉ
Yvonne D'IIUTEAU, ont la douleur de faire
^«•a^io^
*
rontevès, qui habitent
traver
le
fonetioiinomcni
des
service»
ou
la
1 ai , n k'inw anus ci connaissances de ta pesta
SUR LE SOMMET UN FEU INTENSE, MAIS
1
production des établissements de l'armée ou cruelle qu ils viennent d'éprouver eu La cor.
^•^^'Y-J ? I'"K,S tto "nu.'rTiiisn'on. de Saint1
N'ONT
PAS
ATTAQUÉ
AUJOURD'HUI.
COUR
D'ASSISES
e
torpillage
travaillant
pour
l
'année,
feront
l'objet
d'une
sonne du
"„ f .<«W»SBI«» da Lumértlle,
reçu la
1!^, Io, î,), avTU " a Sain^raixe.nh
fiche motivée et signée pa.r le ehpf ,i'e.spon .iaÎJWit de son . i',lun
a
Audience du 28 avril
NOTE.
—
Au
cours
de
la
journée
du
27,
'jle de la man he des services on djas établis*• ^lat-jto„;f
«>t. <te» «nains du généra,! Dupré
Comte Anatole d'ÏIUTEAU
Président, M. Boudin, conseiller a la Cour • nos avions ont lancé 32 obus sur la gara de
;• n>"iits de l'Etat ou par Pofflcler chargé .lu décède <i
du
c(
Léca-Sambetta
»
loulous© lo :ix avril Kftfi
greffier,
M
.
Ruumieux.
0
eonlrôle des él.'iblis.seni'CiilH civi's. Il en sera 78
Bollwiller et 60 sur la gare de Chambley, où
f« ^Su&K* » .mtnoullle de » cavatlers. <d1ar.
s an
ans j .mt.i de-. Sii .Tfinents de l'Egl 1sel'ûge
et d«
fait mention sur leurs livrets ndJltateea ».
Destruction de titres
ils ont mis le feu à un dépôt do munitions
les
COMMUNIQUÉ DU MINÎSTÈRE
D.'mire
part,
la
erun .iniis.sion a pa Ig en con- p nent de vouloir bien assister a M » .l'Ji
lv "'''»"" mi K 'K V* «
L'accusée est une dame Marie-Louise Cu/.au- La gare d'Arnaville et le raccordement ries
:; i'i"r;!tioi, on arnendemeirxt de M. ponçai re- qtJ'i' aunont lieu 1© jeudi 2<j avril ir \ • ' I r les
DE LA MARINE
^«aur 'tmir^ten^
ociouipa^ w
ooniKMirs ennemis nt on- bou, t'puuse Castex, épicier© à Aspct, âgée voies ferrées Chamblcy-Tliiaucourt ont été
res
mii au, départ pour le front des gradés ou
Uc
Paris, 2!) avril,
isse de Sauil-Sor.
dune cinquantaine d'années. On lui reproche
lVnr1J;T ' ? (V,ln " vlM *a». arrêter la
i/© ministère de La marine nclÉ ûotnmuiil- hommes du service armé upparlenanit aux
^.ha„ v, r
««W ,1 ,»,rn,nt,tr, au oonvod «le d avoir détruit un titre de créance BOUT échaD bombardés de nuit.
On se réunira à la
<'liK-ises de l'armée active ou d.e sn réserve ct
^«fisdu
<1eux t ,r<v- .jrra.ves Mcssuiros, a lier au paiement.
Le 28, un do nos avions a lancé 6 projec- que la note suivante :
maison mortuaire, 1R, ma
Héilot.
^on «„,„.,
'e bras d.mlt mulite. ..
<<ui
jusqu'à
présent
éinient
restés
(fins
les
Lo
croiseur-cuira6câ
Léon-Gambetta
»,
en
L'accusation
déclare
eue
le
28
j.a.nvicr
1914
tiles
sur
les
hangars
à
dirigoablcs
do
Frie
tué
dépôts,
11
*n T^iTà^ZvT * *U W <a*a3S"*«. » w.iv, 4 heures do l'apics-anidi, M. Vjmsasaeatk drichshaffen. L'aviateur a vu un nuage de croisière à l'antréa du canal d'Otrante, a été
Le .rapporteur a été chargé pur la coninus
torpillé dans la nuit du 2S au 27 et a coulé
Mffoatwil B Mtramant, se présenhiit chez be«
F ' ln&hres «enéra.!«. 7. r. t>nfayNt., TantoOM
«ion S'apporter un texte déilnitir aur cet
fumée s'élever du toit d'un hangar. M obus en dix minutes.
onrMOidjeiaaênt.
K
Le Paquet de nos Soldats
et des Prisonniers du Midi
***
L
re Desciax
SMaeles et Concert de Toute!
2
LETTRE D'UN SOLDAT
LES
2
19,
A LA CHAfiBRE
Officiai il Ja ii!
.ïS,,""""'
S", 1 8011
2
a
la
5
g
Gazette Judiciaire
a
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
i
JBUM
29
AVRIL
1915
lieu, sur les allées Nid, une réquisition de. ras 'h "l'église Saint-iB-enoît, une messe de Re- 1896, 300 ; 1/4, 70.50
Chevaux hongres et juments âgés de 4 ans et quiem » l'intention de nom soldats morts pour 311 ; 1/4, 83,25 ; 190
AVIS DE DÉCÈS
au-dessus, appartenant aux 5° et 6° catégories
Les familles d'ESPEZEL DE ROQUETAH^ (trait).
^l'ous'îes bons patriotes castrais se feront
LADE, Joseph DUPUY, BAUX et ALBARÈDE
Les propriétaires d'animaux des catégories certainement un devoir d'assister à cette pieuse
ont la douleur de faire part à leurs amis et ci-dessus désignées, sont invités à les présen- oérémorhe, pour laquelle il ire sera pas lait
connaissances do la perte cannelle quelles vien- ter devant la commission de réquisition, aux d'autre invitation.
Bons 1887, 58 ; 1888, 5!7.50 •
nent d'éprouver dans la personne de
jour et heure fixés plus haut.
Soiréo récréative. — Aujourd'hui, jeudi, 444 ; 1 /5, 97 : 1HS0, /,,<.)
, -,,,',"",' "!'s lai.'
i79 -; m
1891Communal
Mme Joséphine Lucie Clémence ALBARÈDE,
salle
Sain^Pierre,
rire
Saint-Martin,
brillante
1899, 358 ; 1900, 410.75 ; 19121 lihéril 1l 9a . 36ft9 *'
RIEUX. — Mordue par un chien enragé. —
Epouso
\ % > Zi
Après l'avis concernant las chiens enragés, soiréo récréative au bénéfice des blessés do libérée 204 ; E,t 5 %, 550 ; 4
l'école libre de l'Albinque.
Nouvelles, 368 ; 2 1/2, 342 • Est AAltj • %. 38tr
voici un fait :
Paul d'ESPEZEL DE ROQUET AILLA DE
Programme admirablement composé avec Lyon 3 %, 382 ; p'.-i.-M. ' 4 0/ fe«*0, 368 '
Dernièrement, une fll.lettc de Saint-Julien, a
décédéo le 27 avril 1915. Les obsèques auront été mordue par un chien enragé. Elle est en 1© concours de M. Delmont, de l'Opéra» et 364 Nouvelles, 360 ; Midi 3 % fÀlJ*®L'
Itieui
le
vendredi
29
avril,
à
neuf
heures
un
Viguier,
de la Porte Saint-Martin.
v© es, 375 ; 2 1/2, 356 ; Nord 3 i -£2 ' N<£
GAiDEVELLE (Auguste), de Ferfay (Pas-de- quart du matin, sur la paroisse Saint-Vin- traitement à l'Institut Pasteur de Montpellier.
Les retardataires qui n'ont pas encore pris voiles. 362.50 ; 2 1/2, 332 • Orléajfi f S > Nov
Calais).
Espérons que cette morsure n'entraînera pas
Les Disparus
cent.
leurs
billets
en
trouveront
à
la
porte
do
ia
un
dénouement
fatal.
OUGNIET (Joseph), de Framiee (Ardennes).
n *»™™ U Nouvelles, 387 M ^Y $ *3f
On se réunira à la maison mortuaire, place
Avis aux parents qui, sans crainte aucune, salle Saint-Pierre.
cuuou (Henri), du 16* d'infanterie territoriale. Carnot,
Ouest 3 % 390 ; Nouvelles, 387 50 • o , !• 33V
15.
Tous nos omis voudront participer au suc- Bône-Goelma,
&ini ™mn«" VA
«J. il 3sS*
de
Sign.y-le-Petit
(Ardennes).
•laissent
dans
la
rue
leurs
enfants,
même
Guelma, 373 ;: Economfqiïes
«9 •
CENT QUARANTE UNIÈME LISTE
Les
personnes'
qui,
par
erreur
ou
omission,
cès de cette œuvre charitable et patriotique. France,
CORNIGUET (Paul), du 10" d'infanterie terrb
ceux qui sont tout jeunes.
>o, 326; Aaidalous P° séria* v» ; ^
n'auraient
pas
reçu
de
lettre
de
faire
part,
6AURI (Henri), 7e bataillon colonial, disparu
bardes
..
;
toriale, d'Etrico'urt-Mannonoonrt (.Soanane).
Cinéma-Salon. — En matinée et soiréo, aus 3 %, 186 ; Nord-Espagne p. X
Log
Pèlerinage à N.-D. de la Morère. — Le pète 10 novembre, à St-Eloy, près Ypres.
CAVAILLÉ (Bloi), du 15' d'infanterie, de La sont panées de considérer le présent avis con> lerinage traditionnel a N.-D. do la Morère jourd'hui jeudi, « la Châtelaine », comédie Barcelone,
'loue, 330 ; Asturies, iS
^ 1^'
^'e, ?35g*
l"° «érie
<5ff
me en tenant lieu.
BAZEiROUE (Laurent), 83» (Fini.. 2° comp.,
Bastide- Gabausse (Tarn).
3
;
;
p
tugais
3
%,
pe
sér
j.e,
.
série,'
'153
,L
pOrm : 2°
g0 série 15s L ordramatique, « Son Excellence », comédie ; ac* %. If série, 281
aura lieu lo dimanche 2 mai.
sans nouvelles depuis le 6 septembre.
GOSAGNBLA (Placide), du 143" d'infanterie,
ragosse P° st.r ie, 354 ; Métro 4 % m -J Sa..
tualités de la guerre.
Le départ est fixé à 5 h. 30.
BELOU (François), 15° d'inf., 10° comp., diii&d'Aigu il.lon (Lot-et-Garpnne) .
NARBONNE.
—
Nos
compatriotes
au
feu.
—
son,
404.75
;
Omnibus
4
%,
397 • Génépi flw>I>lNombreux seront les fidèles qui assisteront
Cinéma Deibosc. — Aujourd'hui jeudi, en
paru depuis plus de six semaines
OOUET (Georges), du 23' colonial. d'Orléans Disparus. — Gontran Oustry, du
e 4 1/î,
142° d'in- à oe pieux pèlerinage pour demander à Dieu, matinée et en soirée, programme, sensationnel, 300 ; Foncier Egyptien 3 1/2. 390
BIGORRE (Germain), 136° territox., 13 e et 26°
(Loiret).
fanterie,
disparu
le
20
août.
Léen
Pauly.
du
par
l'intermédiaire
de
Marie,
le
triomphe
de
<
Steele
et
Kate
»,
scène
policière
en
trois
parcomp, disparu depuis plus de quatre mois.
CHAUDERON (Amibroise), du 32T d'infanterie, 53" d'infanterie, sans nouvelles depuis trois î'Eglise, Le salut do la Patrie et la prochaine
ties ; « Blak Boderick », roman d'amour, scèCRESPY (A-bel), 81° d'inf., 10° comp., disparu
d'Azat, commune de Cressat (Creuse).
Louis Pigasse, du 16' d'infanterie, blessé victoire des alliés.
nes comiques, actualités de la guerre.
le 22 août.
CAPIAU (Ovide), du 8* régiment belge, <FEs- mois.
BOURSE DE
et disparu le 25 août. Léon, Truffel, du 15'
DARRICADlvS (Pierre-Paul-Eimile-GeorgesA 3°
PAULHAC. — Accident. — Hier, vers midi,
tas (Hainant, Belgique).
colonial, 4° comp., blessé et diiisparu Ile 22 CHOUVETON (Hacuè). du 26* d'infanterie, do d'infanterie, 2' compagnie, dSsparu te 19 août. le nommé Jacques (Malzien, âgé de 64 ans, conTAftN-ET-GARONNE
Louis
Vilala,
ditn
143'
d'irifauterie,
1"
compaaoût, ii Saint-Vincent (Belgique).
duisant une voiture chargée de 20 sacs de maïs
Boulogne-sur-Seine, rue des Menas.
DELCAYRE (Jean), 15» d'inf., 10» comp., bles- CHAMPION (Marceau), du 37* d'infanterie, 25, gnie, saus nouvelles depuis le 27 octobre,.
est tombé sous les roues de sa voiture qui lui
Fonds d'Etat français. - 3 ^^aî?.!^
Morts
au
champ
d'honneur.
— Jean Soupène,
sé et disparu le 4 novembre aux environs
est passée sur le corps. La mort a été instanfaubourg du Plssot-Ohauny (Aisne).
MONTAUBAN. — Avis aux réfugiés belges. »„Wj5Jj ^amortissab^
tanée.
d'Ypres.
de
Saint-Marcea,,
tué
à
l'ennemi.
André
TisaEmprunts_dei Villes^—_ Ville de Paris
ORENLET (Georges), du 26* dftnfanterie terri— Le gouvernement de la Belgique vient de gations
1865,
DULOT (Albert). 143° d'inf., 4° oomp., disparu
net, de Bize, tué à l'ennemi. Elle Bartisso'l,
toriale, dTvry-sur-Seine, 34, rue Hoche.
VI LLEFR ANCHE. — Hôpital militaire. — déléguer M. l'abbé Victor Debast, à titre d'au- 2 i %, 290 50. •i %. 521 50 ; Obligauôns
le 1er novembre.
DAUMAS (Charles), du 26' d'infanterie, de de Portai, décédé à l'hôpital de Rennes jdes Lundi dernier, 26 avril courant, un train sa- mônier des Belges réfugiés en France.
16
FERRASSE (Pascal), 1" hussards 10» escasuites de ses blessures. Manoeau et Germain
Paris, 25, rue Marignan.
3 »??' françaises. — Obligations Fon^u
Avec la haute et bienveillante approbation 1885,
nitaire se dirigeant sur Castelnaudary, s'est
2,60 %, . 356 : .Obligations
dron, présumé blessé et disparu le 18 octo- DUCHATEL (Alfred), du 249* d'infanterie, do Bénit, tous deux de Canet-d'Aude.
arrêté, a 8 heures du soir, en gara de Ville- de l'autorité ecclésiastique du diocèse, il exer- 1906, 414 ; Est,
bre près Petit-Mont.
obligations 3 -,
A
l'ordre
du
jour.
— Joseph Fonlquier, de
Verzenay
(Marne).
cera
auprès
de
ses
compatriotes
toutes
les
FONVIE1LLE (Michel), caporal 15e d'inr., 11 e DUPORT (Louis), du 16' territorial, de TiUy Porte!, soldat au 139' d'infanterie. Gavard., franche, pour déposer 23 blessés ou malades fonctions du saint ministère.
381 50 ; Midi, obligations 3 % 177 -'n^**.
qui
ont
été
immédiatement
transportés
ou
conoomp., présumé blessé et disparu depuis
(Somme).
adjudant au 19' régiment de dragons. Jean duits a l'hôpital militaire.
Pour les réfugiés de la ville de Montauban, aotrons. eJt-cnupon 126, 1.140.
sept semaines environ.
d'Etat étrangers. — Russe 41 w
DUROU (Louis), du 15* d'infanterie, de Mon- Mauireau, sapeur au 2' génie. Beaudemont,
Depuis le début des hostilités, notre hôpital il y aura le dimanche, à 9 heures, messe avec 79Fonds
FOtNQUERNIï: (Victor-Baptiste), caporal 269»
60 ; Russe, 5 %, 1906, 94 45
' %
tauban.
soldat réserviste au 342" d'infanterie. Fourgs,
en flamand et en français, dans la
d'inf., 22° comp., présumé blessé et disparu DAGUET (Auguste), du 102' d'infanterie, de adjudant au 1" régiment de hussards. Bon- n'a pas reçu moins de 200 soldats qui n'ont eu instruction
Valeurs
diverses.
—
Actions'
:
Mines
ri* T
chapelle
des
Sœurs
de
la
Miséricorde,
rue
du
qu'à se louer, avons-nous besoin de lo dire, des
le 1 er septembre, à Gonsenvoye (Meuse).
Congé-sur-Orne (Pas-de-Calais).
...aux, ex -coupon 67, 2.510 • L'Ei>-u*r, n Cftrbonne, adjudant au 3' régiment d'artillerie.
C1MBERGUES (Henri-Léon), 42» d'inf., dispa- DURIEZ (François), du 131* d'infanterie, de Hourcade, adjudant au 143' d'infanterie. soins intelligents et dévoués qui leur ont été Fort.
coupon
30.
357
;
Grands
Cafés,
el?«
Dès 7 heures du matin, M. l'aumônier sera
prodigués dans cet établissement modèle.
u ^'n |ru depuis quatre mois.
CoJonne-Ricoiuart (Pas-de-Calais).
Schenk,
soldat
au
24'
colonial
à
ia
disposition
des
fidèles
pour
les
confesGRîENIEIR (Henri -Jean-Marie), 44» coaoraal, 3» DESAIX (Firmin), du 4" chasseurs à pied, de
Otottgations : Département de 3a Ra,,^,, '
sions.
Un tronc dévalisé. — Hier matin, vers huit
oomp., blessé et disparu le 27 septembre au
Vaucourt (Meurthe-et-Moselle).
Après la messe, distribution de journaux ronne 424 ; Ville de Toulouse. 1889 (rJlfPt
heures,
le
sieur
Chaubet,
concierge
au
cimebois de la Selouze.
DESPAGNE (Paul), du 16' d'infanterie territ., tière de Cité, a déclaré que le jeune Pascal
491 ; Cheman de fer drr Sud-Ouest 4 y^- 1,
belges, en flamand ou en français.
GUÊRIN (Jean-Marcel), 11» d'inf.. 9» comp.,
de Guvencourit-Jaulcourt. (Somme).
Maisons et marchandises allemandes
Pour tous renseignements, s'adresser au doGallier,
demeurant
traverse
Suffren,
3,
a
désans nouvelles depuis le 17 août.
DELABEUX (Henri), du 16' d'infanterie territ., posé chez lui un tronc de Ha Croix-Rouge,
sous séquestre.
micile de M. l'aumônier Debast rue du MousPetit manuel à l'usage des troupes
.
HUCHIN (Louis), 208° d'inf., 20° comp., dispade Villers-Faucouirt (Somme).
pour les soldats
en compagne, bW«kOnt été placés sous séquestre : les établis- tier, 4.
vide, les charnières enlevées-, disant qu'il
ru le 30 août à Noulpay.
.wnniam,
.
„nr>+;,vT,t u ^ A-^.-V— V,- J~?eo OU -.pi.
DUBAND (Geoa'ges), du 14' d'infanterie territ., venait
Celui-ci se propose de visiter les centres sonniers ; contient la désignation d
de le trouver le long du mur du cime- sements Kurt-Munziger, cuirs ; Albert Muf3AUM9Ë (Joseph-Emilien), 14° d'inf., 5° comp.,
de Wiry-du-Mont (Somme).
dans lesquels se trouvent les réfugiés belges.
tité de mots, de locutions de ptea^w e quanflert, commissionnaire en laines ; Georges
'jlessé le 27 août à Raucourt (Ardennes).
DAVID (Eugène), du 4" zouaves, de Saint-M- tière. Une enquête se poursuit.
paComité des conférences. — La sixième con- avec la prononciation ; cadeau que^ usitées.
Hark, à Mazamet ; le mobilier du sieur
LA BAT UT (Elte), 20° d'iinf., 5° comp., disparu
Procès
verbal.
—
Le
sieur
Garouese,
rue
peuvent joindre aisément aux ™ m J$~
oolas-du-Bourgueil (Indre-et-Loire) .
Wunschmann, ingénieur de la maison alle- férence au profit des blessés, aura lieu au rents
pa
le 22 août.
Barbier,
7,
sera
l'objet
d'un
procès
verbal
où
aux
lettres
envoyées
vers
le
front
5U6ta
(Gaston), du 21" d'infanterie terril ,
mande Bruniquel, à Mazamet ; le dépôt de la théâtre municipal dimanche prochain 2 mai,
LAFFONT (Joseph). 22° colonial, 3° oomp., DACQUET
Prix, 0,25 ; franco, 0,30, au Hall ïi«
i> r,
de Rouen, Imp. du Clot-des-Marqueurs, 6. pour avoir laissé son chien, dépourvu de Société t Badische Aniline und Soda fabrik », à 8 h. 30.
e
1
disparu depuis plus de deux mois.
press du Midi ». Toulouse,
« ExDELHAYE (Alexandre), de Caudry, rue de muselière, divaguer sur la voie publique.
Elle sera soumise par M. Oestre, professeur
produits tinctoriaux à Castres ; une quantité
LAMBIC
(Louis),
adjudant, 11° d'inf.,
Trouvailles. — Il a été trouvé par M. Mont- de caoutchouc « Continental » de Hanovre, en d© littérature anglaise à l'Université de Bor
Cambrai (Nord).
oomp., disparu depuis plus de deux mois.
DUGAVE (Léonard), de Roubaix, rue Pénart sarrat, 6, rue Suffren, un réticule, qu'on peut divers dépôts, dans l'arrondissement de Cas- deaux, qui traitera l'intéressante question tout
LARRIEU (Alfred), 20° d'inf., 11° comp., dislui réclamer.
(Nord).
tres ; une quantité de laines en divers dépôts actuelle de l'alliance franco-anglaise, sous ce
paru depuis près de cinq mois.
DESPREZ (Georges), de Valencienncs. rue
Par M. Lamur, 5, rue de Strasbourg, une de Bau et Meyer, de Schwarzburg et Schene- titre : « Pourquoi l'Angleterre est-elle notre
LORGE (Raoul), 1G° chasseurs à pied, 14°
de Lille, 73 (Nord).
muselière pour chien.
man.
alliée ? »
t
comp., disparu en octobre.
(Joseph) de Man.tlgn.y-en-GohelPair Mlle Marcello Jeanne, 7, rue Charras,
L'administrateur séquestre est M. Arthur
Purgatif, Laxatif, Rafraîchissait
La réunion sera présidée par M. Didier, pro
NIOLET (Jean-Louis), 83° d'inf., 7° comp., DUCROTOIS
le
(corons
Pollart)
(Pas-de-Oalais).
une
boîte
à
ouvrage
;
on
peut
la
lui
réclamer.
Marc, commis-greffier au tribunal civil de viseur du Lycée Ingres-.
blessé et disparu le 22 août à Charleroi.
-3=3 ans cl G suoeôa
Etat civil. — Naissance : Reine-Thérèse Vi- Castres.
POUJADE (Lucien), sergent, 6° colonial, 7° DAUME (Louis) de Paris, Impasse Dessois,
Décès militaires. — Sont décédés : le soldat
3 (bis) (XX').
•trou.
Exigez de votre pharmacien la boîte qui porta
e d'infanterie, 20 ans, oricornu., disparu depuis sept semaines.
Henri
Vicaire,
du
11
ALB1.
—
Carnet
de
deuil.
— Hier ont eu
[A suivre).
Décès : Marie Rivière, sans profession, lieu les obsèques, sur la paroisse SaiïntSalvy, ginaire de Moliôres (Tam-et-Garonne), à l'hô
RAYMOND (Léopold). 53° d'inf., 3° comp.,
le nom
^Gcti. sur l'enveloppe.
veuve Baby, 66 ans.
blessé et disparu depuis cinq semaines ende Mme Paul Peret, mère de M. Peret, direc- pital temporaire n° 5.
viron.
Salle des Fêtes. — Jeudi 29 avril, en, mati- teur des mines d'Albi, décédée à l'âge de 85
— Le soldat Albert Debrin, du 11° d'infanteMesdames qui souffrez,
ROUGER (Lucien), 62° chasseurs à. pied, 8°
rie, 20 ans, originaire d'Aignan (Gers), ù l'hônée et le soir, à 8 heures, an programme : ans.
comp.. blessé et disparu depuis un mois.
pital
temporaire n° 26.
Partie perdue, grand drame en deux parties ;
Nous prions M. Peret, actuellement sur le
Prenez l'Apioleine LAS
SAINT -SEVIN
(Joseph-Raymond-Antonin-Eu— Le soldat Louis-Casimir Daumas, du 341°
Un .Bienfait n'est jamais perdu, jolie bataille front d© guerre, .et sa famille, de vouloir bien,
gène), 11° d'inf., 5e comp., disparu depuis
d'infanterie, 38 ans, originaire de Barrême remMe préféré des darnes cpil calms et guérit le»
en dieux parties ; Mlle Josette ma femme, co- agréer nos respectueuses <^tidoléances.
plus de deux mois.
médie en deux parties. Eclair. Actualités du
coliques que précèdent ou accompagnent les règles
Mort pour la patrie. — Notre .compatriote (Basses-Alpes), à l'hôpital temporaire n* 5.
SEGUIEiR (Joseph- Jean), 20° d'inf., 11° comp,
en facilite re retour lorsqu'elles sont arrêtées ou sunl
théâtre de la guerre.
Dans nos régiments. — M. le chef de hatail
le soldat Léon-B/émée Gil, du 53°, est mort
primées. Est employé avec 6uccés dans lAmènor.
disparu depuis six semaines environ.
Station d'avertissements. — Bulletin du 28 de blessures, de guerre, le 13 avril 1915.
Ion du 11° d'infanterie Georges Wildermuth
rhèe et la Disménorrhie.
SENTIS (Jean-Baptiste), 11° d'inf., 12° comp.,
promu
officier
de
la
Légion
d'honneur,
a
été
avril,
9
heures
du
matin
:
A Sainte-Cécile. — La messe
mensuelie
disnaru depuis plus de deux mois.
Prix du flacon : 4 fr. 50
mis en activité hors cadres et nommé proviPression
barométrique
'réduite
au
niveau
de
MORTS
AU
CHAMP
D'HONNEUR
des
hommes
sera
dite
dimanche
proSOULAGES (Alexandre), 122° d'inf., 5° comp.,
soirement à l'état-major de l'armée.
la mer, 762,4.
Dépôt
:
Pharmacie
DELIEUX. 9, rue de Ré.
chain,,
2
mai,
à
7
h.
30,
à
la
Cathédrale
dans
sans fiouveltes depuis 8© 20 août.
85, Rue Roquelaine — TOULOUSE
MM. les sous-officiers de réserve de dragons musat, à Toulouse.
Différence avec la veilte en millimètres, le grand chœur. Allocution par M. l'abbé BonCamale, Coadeux, Marcel Delort, M. de La
laran.
1,4
en
plus.
Les personnes qui pourraient nous fournir
Ville de Rangé, Raymond Legrandi et Pierre
Températures. — Maxima d'hier, à 2 mèLEÇONS DE LATIN, anglais, allemand. Prédes renseignements sur les soldats disparus
Cette Œuvre fait connaître les emplacements
Une autre arrestation. — Un militaire du Labantie, ont été promus sous-lieutenants.
paration aux examens. S'adresser : M l'abbé
voudront bien en informer immédiatement des tombes des soldats morts au champ d'hon- tres, 18°4 ; à 0 m. 40, 20°8 ; minima d'hier, à 10° de ligne vient d'être arrêté peur compli2
mètres,
7"
;
à
0
m.
40,
7
"8
;
moyennes
d'hier,
Ncs
compatriotes
au
feu.
•— Le général comDattas,
licencié ès-lettres et d'anglais, rue Naneur et donne partioulièreinent aux fanailles
cité de vol. Il avait aidé le sieur Paul Leco'int
L'OEUVRE TOULOUSAINE
tous renseignements susceptibles de les inté- à 2 mètres, 12'7 ; à0 m- 40, 14° 3 ; minima du actuellement détenu, à dérober, dans" la bara- mandant la 133° brigade a cité à l'ordre du zareth, 42, Toulouse.
DES RECHERCHES DES SOLDATS DISPARUS resser. Les bureaux de cette Œuvre sont ou- jour, à 2 mètres, 5°6 ; à 0 m. 40, 5°7.
que do M. Gorbières, marchand forain des. jour :
à l'Express du Midi
Etat hygrométrique,, 59 ; hier, 87.
Le sercent téléphoniste Pierre Lescure, du
verts tous les Jours à l'Express, de 2 a i heumiaaiers de cartes postales.
SOCIETE DU PRÊT GRATUIT, fondée à Ton*
9.5, Rue Roquelaine
Toulouse
Situation
régionale.
—
La
pression
baroméres du soir.
, . .
Combattants de 1870-1871. — Comme le por- 211° régiment d'infanterie : « sous un bombar- Icuse en 1828. — Bureaux situés rue Sainttrique
se
maintinet
relativement
basse,
avec
violent qui avait détruit les liaisons Jean, 3 (près la place des Carmes), ouverts les
Nous publions ci-dessous le relevé des instent lo sstatuis de l'association de» combat- dement
Notre « Service des recherches des dispase trouvant, sur les tombes de nos forte humidité de l'air.
mercredi, vendredi, de 9 heures du matants 70-71, les meimbres sont prévenus que téléphoniques, a parcouru le réseau, rétablis- lundi,
rus » est gratuit. Nous demandons seulement criptions
Temps probable : Orageux.
sant
les
lignes et assurant ainsi la continuité tin à midi — Prêts sur gage9.
héros
dont
les
noms
ont
été
communiqués
la mess© solennelle sera dite le 2 mai 1915 à des ordres.
un droit de 0 fr. 75 centimes pour nous cou»
aux
familles.
Mira:e
à 11 heu,res danB le
vrir des frais nécessités par nos recherches.
cœuf
'
>
grandi
- Le sergent-major Claude Gayrard. du 211° DENTS DEPUIS 5 FRANCS
REMERCIEMENTS
Oe service fonctionne, comme l'Œuvre du CIMETIÈRE DE SOMMERVILLER (M.-et-M.)
DENTIERS DEPUIS 100 FRANCS
« Paquet d'ihver de nos soldats ». avec le De SEGUIN-PAZZIS, capitaine, 3° régiment
Un©
réunion
des membres aura heiu le régiment d'infanterie : « a pris part à l'attaque
Madame
Derma
GRITTON,
Monsieur
et
dévoué concours d'un comité de dames amies
même jour, à 9 heures du matin, au premier du 9 avril avec un grand sang-froid. Blessé à permettant de manger comme avec ses dents natn<
Madame Raoul GRITTON, Monsieur Jean- du
d'artillerie
lourde.
.
relies,
sans aucune gêne ni douleur. — Satisfaction
cale de la préfecture (cotisations et com- la cuisse, n' a consenti à se laisser évacuer complète
de. l'Express.
D4US0UE, capitaine, 153° d'infantene.
réparations d'appareils mal fait ailleurs.
Jacques GRITTON remercient vivement leurs munications
qu'après avoir complètement réglé la compta- EXTRACTIONS
diverses).
SANS DOULEURS, plombage, émail.
ADAM, 37° d'infanterie.
amis et connai.ssancës des .marques de symbilité de sa compagnie, dont le commandant Toutes opéraUons
Vu
les
événements
actuels,
le
banquet
anà prix modérés. — Bien renias,
CHALIGNAC. 146° d'infanterie.
pathie qu'ils ont reçues à l'occasion du décès nuel n'aura pas lieu.
avait été évacué le matin. »
çuer l'adresse.
TOUSSAINT, 226° d'infanterie,
de
INSTITUT
DENTAIRE
Cercle
des
Artistes.
—
La
commission
nous
CARMAUX. — Chez les mineurs, — Les ouMonsieur Derma GRITTON
TOUSSAINT, 226° d'infanterie.
S, rue Bayard, 2
vrière mineurs syndiqués ont tenu la réunion fait connaître qu'à rassemblée générale du 24
LEBRUN, 4° d'artillerie.
(angle
du
boulevard
de Strasbourg],
que nous avions annoncée. Après l'examen courant, les membres du Cercle, s'inspirant des
BA1LLY, 60° d'artillerie.
grandes idées d'union et de concorde, qui doiBRAM.
—
Carnet
de
deuil.
— C'est avec ttn,e
des
-uiestrons
professioniHciles
à
l'ordre
du
HAON, 156° d'infanterie.
J'achète tous IGS
légitime tristesse, que nous apprenons la dis- jour, les assistants ont décidé de ne pas fêter vent à la suite des graves événements que nous
GELOT, caporal, 37° d'infanterie.
parition presque subite 1, sinon foudroyante, de to 1 er mai et de tr aval lier ce jour-là comme traversons, réunir désormais tous les bons
ootés ou non
j^es soldats du Midi dont les noms suivent CARON, 60° d'artillerie.
Français, ont décidé que dorénavant le Cernotre ami Noël Durand, retraité de la Compa- les autres jours.
cotés au
PASCAL, 60° d'artillerie.
se trouvent en
cle des Artistes porterait le nom de « Cercle
gnie
des
chemins
de
fer
du
Midi,
décédé
à
En
prenant
cette
décision
le
syndicat
a
vouETIENNE, 60° d'artillerie.
et donne les renseignements financiers grades Artistes et d'Union Nationale ».
l'âge
de
65
ans.
lu
prouver
qu'à
l'heure
actuelle
dans
la
granFRAGET, 153° d'infanterie.
Cette décision fait grand honneur aux mem- tuits par correspondance.
En nous inclinant très, respectueusement de- de crise que traverse la France, les ouvriers
PRIS D'HAN, 60° d'artiMerie.
COURTHIAL, 27, rue de Metz, Toulouse
vant le cercueil de notre regretté ami, nous mineurs ne veulent même pas sus'pendir© un bres du Cercle des Artistes qui, sous sa déBOURNOT, 353° d'infanterie.
prions sa veuve, ses filles et son gendre incon- jour l'extraction du charbon, si nécessaire vouée direction de son président M. Dagrand,
Nous nous tenons à la disposition des fa- BORDAT, 26° d'infanterie.
poursuit la 113° année de son existence.
solables, de vouloir bien croire à la grande en ce moment à la défense nationale
DANS LA CAMPAGNE
Ils ont, par là, voulu prouver combien ils
milles pour tous renseignements complémenpart que nous prenons à leur deuil ; nous les
Aussi il fait un pressant appel à tous les'
CHEMIN
DE
FLAINVAL
prions surtout de croire à nos bien vifs regrets ouvriers^ du bassan houiller pour que le 1er ont compris la grande et salutaire leçon que
taires sur le lieu où se trouvent les soldats
Chaussures Modernes
donnent
chaque jour au pays nos héroïques
et
de
vouloir
bien
recevoir
en
cette
cruelle
et
mai aucun ne manque à son chantier.
ci-dessous :
CLEMENT, 37° d'infanterie.
soldats,
unis
étroitement
porir
la
défense
et
la
attristante circonstance, nos sympathiques
En faisant le sacrifice de notre fête de victoire de la France, dans le plus bel élan de
ENTRE SOMMERVILLER ET CRÉVI&
condoléances. — A. ALLIOS.
travai'l, nous faisons, en cela, comme nos patriotique
COPTN (Henri), de Liévin, 2' Avenue. 11 (Paset sainte fraternité, qui sera et deBARRAT, 37° d'infanterie.
frères du front qui, eux aussi, ne chôment vra demeurer
de-Calais).
à tout jamais une des plus belClaire MMl
pas et luttant sans relâche, jour et nuit, pour les pages de notre
COUPPEZ (Léon), d© Fives-LiMe, rue Al- CAUTERA, 173°- d'infanterie.
vie nationale.
ta
défense
de
la
patrie,
pour
la
libération
du
phonse-Verquin (Nord). .
PRÈS DE LA RIVIÈRE : LE SANON
territoire.
LES
PREMIÈRES MARQUES ::: ::: M
CRESSON (Gustave), de Mantigny-en-Gohelle
AUOH. — Conseil municipal. — Sommaire
PETIT, 153° d'infanterie.
(Corous-Po-flart) (Pas-de-Calais) .
Confrontation.
—
Six
prisonniers'
alle.w CELLES OUI CI1AVSSENT BIEN :::
LA
de la séance du 30 avril. — 1' Approbation de
attachés aux travaux d© la ligne Car::: ::: ::: LES MEILLEUR MARCHE
délibérations An Collège de jeunes filles. — mands,
et appartenant à un régiment
2" Forêt communale : coupe extraordinaire en maux-Vinirrac
13, Ru e Mary-Lafon, li
bavarois, ont quitté, hier, notre ville par le
SE TROUVENT :
1915. — 3' Répartition : subvention, pour les train de 11 h. 59.
MONTAUBAN
17, Rue des Filaticrs,
sapeurs-pompiers. — 4' Achat d'arbres : proUs
doivent
être
confrontés
avec
d'autres
solCréante»
Sas
position de M. Carrau. — 5" Abonnements à dats du mémo régiment accusés d'avoir coml'octroi. — 6° Vote de crédits. — 7° Cantines mis de graves méfaits lors de leur passage Frrx Kêdurls Venu
scolaires : règlement. — 8" Marché aux her- sur 1© territoire français.
ŒUVRE EXCELLENTE A FAIRE
bes : demande de résiliation ; demande de loPUECH, opticien, 15, rue de la République.
GAILLAC. — L'Octave de Saïivt-François-Xacation. — 9" Demande de M,. Larie.t, afficheur.
Eglise très pauvre accept. av. rec. ornevier.
—
La
grande
octave,
chère
à
tous
les
— 10" Traitement d'un employé d'octroi auxiLA MAISON LASVÈNES a l'honneur d'infor- ments. harmonium de- prêtre m. au champ
liaire pendant la durée de la guerre. — 1° cœurs gaUlacois, a été suivie .plus que jamais
sa nombreuse clientèle que les circonstan- d'honneur. Ecrire A. T., « Express » TouL'Octave s'est ouverte par une cérémonie pa- mer
Questions diverses : agrandissement de la
ces actuelles la privant de personnel, elle ne louse.
gare d'Aucih ; nouvel hôtel des Postes ; imipot triotique, en l'honneur des soldats morts pour pourra se charger pour cet été de la conservafoncier dans la commune d'Auoh ; renforce- la patrie.
IÎP Mineurs, Terrassiers, ainsi que
Autour du catafalque, les autorités de la tion des fourrures.
men tde la garnison ; exemption des cotes
ilO Ajusteurs, Ouvriers pour charville s© rangeaient -à côté des soldats du 15°,
mobilières 'de 100 francs.
pentes
métalliques
et travaux en béton armâ
détachement à Gaillac, tandis que les DaCONDOM. — Citation à l'ordre de l'armée. en
sont
demandés
par Mines de Carmaux. EmbauMOISSAC.
—
Correctionnelle.
— Barat, tel
mes
de
la
Croix
Rouge
se
mêlaient
aux
mères
— On lit dans l'Officiel du 24 avril 1915, parmi ou aux épouses de nos héros déjà tombés pour est le nom d'un, réfugié qui, un d© ces jours, chage sur chantiers à Carmaux (Tarn).
REMERCIEMENTS
les citations à l'ordre de l'armée :
Ouvriers actuellement occupés: dans houilétant en état d'ivresse, s'est livré à des voies
la cause sacrée.
« 9' régiment d'infanterie : L'abbé Roger,
Monsieur Emile CAPELLE, agent général
Pendant la messe, les chants s'harmoni- de fait, contre les gendarmes et la police. lères Tarn et Aveyron ne seront pas acceptés.
aspirant,
a
brillamment
conduit
sa
section
FOIX. — Séquestres. — Voici, pour l'arron- de la Compagnie « la France » ; Madame
saient avec nos sentiments. Deux paroissien- Comme nous l'avons déjà dit, poursuivi pour
Madame à l'assaut des tranchées allemandes. Est tom- nes de Saint- Jean, accompagnées de deux sous- ces deux délits, le tribunal l'a condamné à
dissement de Foix, la liste, au 1" janvier 1915, Emile CAPELLE, née BABBAU ;
fiïî f HâPflM FIS ? ep!,s 2 f - Pension 75 f. Cltaffl«les ordonnances de séquestre des maisons veuve Jean BABRAU, née SÉRÉ ; Madame Do- bé mortellement frappé en abordant l'enne- officiers, ont quêté pour les blessés de nos am- deux mois de prison, pour voies de fait et ré- HULflHrUnrilï bres confortables depuis 1 f. 50iO. tlace du Capitole. Toulouse Cuisine renomrae*allemandes et anstre -hongroises, aveo les minique BARRAU, religieuse de l'ordre de la mi ».
bulances, dont la plupart emplissaient le sanc- bellion et à 5 francs d'amende pour ivresse.
Charité et de l'Instruction Chrétienne de Nenoms tîee administrateurs séquestres :
Puisse cette récompense posthume, décer- tuaire. La recette «1. a été de 65 francs, qui on J.
TOULOUSE-AFFAIRES 2, av. Laîayette,
Joseph YVachter, à Foix, maison autrichien- vers, Supérieure à Gènes (Italie) ; Madame, née à ce brave enfant, adoucir l'amertume été répartis entre les trois services de santé de BEAUMCMT-DE-LOMACNE (Tarn-ct-Garonnc; face
Comédie. — Ventes," Achats, tous corn, et
notre ville.
ae. ciments. Administrateur-séquestre : M. veuve BERTRAND né© CAPELLE et ses filles des larmes de sa famille désolée !
industrie.
Maisons, Propriétés, Rentes ViagèUNION
DES
BANQUES
DU
SUD-OUEST
remercient
sincèrement
'les
nombreuses
perMédaillé. — Lundi a eu lieu sur les promeAvant l'absoute, M. le curé, en termes émus,
Sïcard, conservateur des hypothèques a roix.
Prêts Hypothécaires. Associations, empiBureau de Beaumont-de-Lomagne, ouvert res,
V. Wolff et Sohne, à .Stuttgard, agence a La- sonnes qui leur ont té'rnoigné des marques de nades, une manifestation patriotique des plus a remercié la nombreuse assistance où so
confondaient tous les rangs et tous les partis, tous les jours de foire et «reloire. Agent : Mon- lât. Renseignements commerciaux ct prives.
weSanet, maison, allemande, cotons.. Adiminis- sympathie dans leur immense douleur, ainsi imposantes.
que celles qui leur ont fait l'honneur d'assisM. 1© chef do bataillon de Graet, comman- salué dans les soldats de la grande-armée de sieur GAVRAUD.
traleur-séquestre : M. Laguerre; avoué a ter
ou service funèbre célébré pour le repos dant le détachement du 20' de ligne caserné la justice, les facteurs héroïques de notre réPaiement de tous les coupons annoncés,
Foix.
'
„
l'âme de leur fils, petit-fils, neveu et cou- à Condom, remettait la médaille militaire, conciliation nationale, les modèles de notre français
et étrangers, négociation de titres
Grossenheincr-Webstul-und Machmen ra- de
sin,
tué
à
l'emueani.
avec tout le cérémonial habitel, au soldat réconciliation avec Jésus-Christ et son Eglise. cotés, non cotés, ou dépréciés. Renseignements
tw.ik Akti,e,n,g,esellschatt, à Grosscnhai.n (Saxe),
Cass-aigneau du même régiment, originaire
Toute la semaine l'église n'a pas désempli. financiers gratuits.
agence à Lavelanet, maison allemande, fabride Montréal-du-Gers. assez grièvement blessé Le nombre des communions distribuées a déque do métiers à tisser. Administrateur-séquespassé un millier.
à la tête dans un récent combat.
tre : M. Laiguer.ro, avoué à Foix.
Une foule nombreuse et émuo assistait à.
Le jour de la clôture, après un superbe serLouis SchoLnour, a Chemnitz (Saxe), agence
-»(0)u
cette cérémonie.
mon de M. lo Chanoine Bonnet, l'assemblée,
à Lavelanet, maison allemande, fabrique de
que
l'église pouvait à peine contenir, au mométiers à. tisser. Admiaistrateuir-sé.qiues.tre :
MIRAMDE.
—
Cérémonie
patriotique.
—
CARCASSONNE. — Arrivée de réfugiés. —
ment du salut, a renouvelé, par acclamation,
M. La guerre, avoué fi Foix.
convoi de 250 réfugiés est arrivé, nier, à Dimanche, à 9 heures, du matin, le général le vœu. des ancêtres à Saint-Xavier, non sans
Georges Schwab, à Bielitz (Silésie), agence 1Un
Du 28 avril.
Petetin, commandant la subdivision, a passe avoir affirmé sa fidélité au Siège Apostolique,
heure
du
matin,
à
Carcassonne.
Ces
malheuà Lavelanet, maison, autrichienne, fabrique
3 %, 72.60 ; amortissable 3 1 /2 %, 91.05 ;
revue les jeunes recrues, dont la tenue et par la prière solennelle pour le Pape Benoît XV
de métiers à tisser. Administrateur-séquestre : reuses victimes de la barbarie allemande ont en
Ouest-Etat,
437
;
Maroc,
44
;
Tunisienne,
LA CUVE
été installées dans lo local de la Société de l'attitude martiales ont surpris et ravi tout le et pour Monseigneur l'Archevêque.
M. Laguerre, avoué à Foix.
356.50 ; Tonkin, 69.50
Argentin 1909, 447.50 ;
gymnastique, l'Avenir, rue des Trois-Couron- monde, militaires et civils.
Richard Hartmann, à Chemnitz (Saxe), nes, en attendant d'être réparties dans les
Brésil 1898» 90 ; 1909,
Aussitôt après il a été procédé à la remise
LAVAUR. — A l'ordre du jour. — Notre com- 1911, 82.50 ; Belge, 64
agence h Lavelanet, maison allemande, fa- communes de l'arrondissement.
des récompenses dont nous avons déjà parlé. patriote et ami, M. Léon Bonhomme, boulan- 324 ; Chine 1895, 84.35 ; 1903, 424 ; 1913, 425 ;
SULFATE DE CUSVRS
brique de métiers à tisser. Admin.istrateurM. Cazassus, sous-lieutenant de réserve, au 88", ger, rue Carlesse, adjudant, Téserviste, depuis Congo, 63 ; Egypte unifiée, 92.50 ; 3 1/2, 78.95 ;
séquiestiro : M. La,guerre, avoué à Foix.
Accidents de travail. — Le nommé Anselme chevalier de la Légion d'honneur ; M. le do* la mobilisation, au 81° régiment d'infanterie, Extérieure, 86.10 ; Japon 1910, 75.90 ; 1913, 479;
SOUFRE SUBLIMÉ
Gebr Solomon. à, Hanovre, agence a Lavc- Arques, âgé de 20 ans, demeurant Tue des teur I-ournaigne, médecin auxiliaire, décoré de vient d'être cité à l'ordre du jour dans les ter- Norvège 1902, 86.35 ; Portugais Tabacs, 476.50 ;
SOUFRE composé « LE VESUVE »
lïinet, maison allemande, fabrique die métiers Arts 5, s'est fait, à la caserne d'Iéna, en mon- la Médaille militaire : M. Eugène Tourage, mes suivante :
Roumain 1898, 76.55 ; Russes 1889, 79.30 ; 1890,
a tisser. Administrateur-séquestre : M. 'La- tant une échelle, une contusion, â. une jambe, soldat de 2' classe, oilé à l'ordre du jour, passe
« Pendant les attaques des 6, 7 et 8 mars a 76.90 ; 1891, 65.20 ; 1896, 61.50 ; 31/2 1894, 68.25 ;
C/lRBOiV.4T;JS DE SOUDE
guierre, avoue A Foix.
gui entraînera tmo incapacité de travail de à la 1" Classe, étant décoré do la Médaille donné l'exemple d'une activité, d'urr entrain et 1906, 94 .65 ; 1909 , 84.30 ; 1914, 91.60 ; Serbe
Samuel Strauss, à Calmar, agence h La- dix jours.
militaire ; MiM. Gainpgiii ibe-iu, Escorte et lîar- d'une bravoure dignes d'éloges. A été l'un des 1895, G6.35 ; 1900, 367 ; 1913, 73.05 ; Suisse 1897,
— Le nommé Joseph Viguier, âgé de 30 ans, the, sergents au 88", cités a l'ordre du jour.
velanet, maison, allemande, fabrique de mépremiers à sauter dans les tranchées enne- 76 ; Turc, 64.45 ; Banque de France, 4.550 ;
tiers a tisser. Ad.nirni.strateua'-séqueswe : M. demeurant coteau de Grasaille, homme d'éFéliaitati-ons.
m.es. »
Algérie, 2.510 ; Paris, 880 ; Compagnie Algéquipe à la gare, s'est fait, en opérant un déLagucrre, avoué à Foix.
L'adjudant Bonhomme qui a été blessé d'un rienne, 1.015 ; Comptoir, 735 ; Foncier, 726 ;
mm
RiKlolphevoist, a Chemnitz (Saxe), agence crochage de wagon, une contusion au pouce
éclat d'obus au bras, le 15 mars, à lleauséjour
Crédit Mobilier, 375 ; Française, 189.50 ; Union
à Lavelanet. maison allemande, fabrique do droit, qui entraînera une incapacité de traest
en
ce
moment
en
traitement
à
l'hôpital
dè
Parisienne,
582
;
Française
Rio-Plata,
170
;
métiers à tisser. Administrateur-séquestre : vail de 10 jours.
Espagnol Rio-Plata, 275 ; Mexique, 328 ; OttoREVEL. — Achat de chevaux. — La Com- notre ville.
GRANDE FABRIQUE
M. Laguerre, avoué à. Foix.
En lui souhaitant une prompte guéri<on
mane, 480 ; Fer Egyptien, 598 ; Azow-Don,
mission,
do recensement, de passage mardi
Divagation
de
chiens.
— Procès-verbal a été
Badische Aniline, maison allemande, pronous
lui
adressons
nos
plus
chaleureuses
félij 225 ; Russo-Asiatique, 495 ; Indo-Chine, 1.345;
matin
27
avril
dans
notre
ville,
a
acheté
six
STATUES,
CHEMINS
de CROIX, AUTtLo, =
duits tirés du goudron. Administrateur-sé- drossé c, util' doux habitants de la ville, pour chevaux pour le compte de l'Etat.
citations.
Est, 805 ; Lyon, 1.090 ; Midi, 985 ; Nord, 1.380 •
avoir laissé divaguer leurs chiens sur la voie
MARBRERIE RELIGCEUSL'
questre : M. Laguerre, avoué à Foix.
Orléans, 1.140 ; Ouest, 7:12 ; Est-Algérien, 580 ;
CASTRES. -1
Ces chevaux ont été immédiatement conpublique,
dépourvus
de
muselière.
Société des produits Bayer, maison alleUôiie-Guelnra, 605 ; Nord-Espagne, 363 ; Sara— Mardi soir, six chients errants, dépourvus duits à Toulouse par des hommes affectés
mande, produits tirés du. goudron. Admlnisgosse, 366 ; Docks de Marseille, 408 ; MessatMfteur-SPq u octane : M. Lague.rre, avoué a. Foix. de collier et de muselière, ont été capturés aux services auxiliaires.
geries,
74.50 ; Priorité, 126 ; Nord-Sud, 115 ;
Convoi de blessés. — Dans la nuit do lundi
Plchant Pannes, à Kretteld, maison, alle- par le service ordinaire do capture
Métaux, 709 ; Pennaroya, 1.320 ; Sels, 290 ;
Statuaire
à
mardi,
135 blessés sont arrivés dans notre
mande, Mature de cotons. Admiiii«lrateur-séPanam, 102 ; Suez, 4.380 ; Pothé, 115 ; Gafsa
Trouvailles. — iM. Lacoma, soldat au 113° ville ct ont été comme d'habitude immédiaÎ3, Ruo Saint-Elienne, 23
qnostro : M. Laguerre. avoué à Foix.
700 ; Parts, 635 ; Tllonis-un, 608 ; Say, 435 '
d'Infanterie. 26° compagnie, a. trouvé un sac tement
transportés
en
automobile
à
l'hôpital
«DorfHmrGir », A Godviller (Alsace), agence à main de dame contenant certaines valeurs- ;
Privée 276 ; Distribution 4333 ; Electricité dè
9
temporaire.
* ï 0,x - fietlwm allemand,., "otons. Admiuks. l'agent de police auxiliaire Castilloua trouvé
Ornements d'Ealisc -Chasublerie -vlis
^nier* '
Paris 534 ; Générale Electricité, 1 .025- Briansk
Il v avait très peu de blessés ; la majeure
trateua--3é.,i'uestro : M. La.gnerre, avoué a Foix. nu paraplute;Mme Léonin Scnié, rue Barbes 7,
Bronzes et Orfèvrerie - Aubes
352 ; Rio, 1 .465 ; Sosnowice, 970 ; Central-Miétait des malades ou des fatigués, lit.
trouve une montre ; M. François- Théo, rue partie
Rochers — Statues
.....ton
nes, 168.50 ; Azote, 259 ; Naphte, 387 ProvodPAMIERS. — Foire du mardi 27 avril - a
cela se conçoit bien. Nous n 'aurinns probableChrist en fonte pour Croix de Mis*'
do
la
Mairie,
28,
a
trouvé
un
porte
-monnaie
nick,
426
;
Tabac
Ottoman,
311
;
Gaz-Eau
418
•
Cours pratiqués : Bœufs gras, i r. 25 i« ktlotr: contenant une petite somme.
ment jamais beaucoup de blessés et surtout
Carmaux
2.510
;
Nickel,
979
;
Chantier*
'de
kJ
13 et »
bœufs de travail, 1 .400 h 1.700 fr. la paire '
do grands blessés. les blessures nécessitent
Loire, 1 .420 ; Saint-Nazaire, 1 .010 • Creusnt
106
vaches grasses, 1 fr. 15 le kilog • vaches de
m -i aient ont l'intervention, chirurgicale
et
1 .890 ; Charger, 458 ; Lens. 1 .175 ; Commen
,
-f £4 i
travail, ',K)0 francs 11 1.200 francs lu paire :
„,
. Lourdes, ruo
. de
un m
In croîio.
Crouvi
notre Hôpital n'a pas do chirurgien : il ne
r
Succursales
:
try -1- 11n.rch11mbea.il, 80,8 ; Air Liquide 2X>
veaux, 1 fr. "0 le lii.log ; génisses, 1 fr. 30 le
possède que trois médecins et puis il se trouTarbes,
Rua
Brauhauaan.
1,490
UstaM
;
kliocr • moutons, 1 franc ; brebis, 0 fr. 90 ;
ve trop éloigné dm front.
Prtvécs^'eso'
<ta Rhône,' 2 .450
naseaux, 1 franc ; porcs gras, 1 fr 40 ; por- sent, arri\és ce jour avec, un grand ooatvoi de
MURET. — Réquisition dos chevaux.— Avis
Pour nos morte. — I.© Comité de la CroixVille»
1865,
521
.50 ; 1871, 375 25 • 1/A 97 50
Imprimerie spécial".
celets do 35 à, 55 franc pièce.
chevaux non réquisitioninabies.
Important. —
lundi 3 mal, a 9 heures, aura Rouge fera célébrer, dimanche 2 mai, à 11 heu- 1875. 495 ; 1876. 498 '; 1892. 290.50 ; 1/4. 78
le diront : AMEDIJB BES-SOM
itre Service des Recherches
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