Le Canard rit jaune - Une Terre pour les EHS

Transcription

Le Canard rit jaune - Une Terre pour les EHS
Le Canard rit jaune !
Bulletin N°8 du
Réseau EHS-Entraide
L'après Riou Froid
Je tiens à profiter de cet espace de
parole qui m'a été proposé dans ce
bulletin pour vous remercier tous.
Remercier tous ceux qui se sont
investis dans l'organisation du
rassemblement EHS 2014 du Riou
Froid, remercier tous ceux qui sont
venus mais aussi remercier tous ceux
qui nous soutiennent et qui n'ont pas
pu venir.
Aujourd'hui, ces rencontres sont
derrière nous. Il nous faut maintenant
transformer en projets concrêts
toutes les idées qui ont fusé de toutes
parts. Nous avons de multiples
combats à faire (Durbon, MDPH,
aires de camping, ligne téléphonique
d'urgence
ou
de
soutien
psychologique, plainte à l'échelle
européenne, solidarité, projets interassociatifs,
ouverture
sur
l'extérieur...)
Nous lui devons notre détermination,
notre rage de vivre et notre
inventivité.
Il y a toujours un col par lequel on
peut franchir une montagne. Pour
nous, très souvent, ce col s'appelle
"solidarité".
De solidarité, ces rencontres au Riou
Froid n'en ont pas manqué.
Se battre, c'est vivre !
Il faut que chaque personne
électrosensible prenne sa part
dans la lutte que nous devons
mener tous ensemble.
Cette électrosensibilité qui fait notre
faiblesse
(souffrance,
fatigue,
errance, impossibilité de travailler,
d'utiliser un ordinateur ou un
téléphone...), c'est aussi elle qui fait
notre force.
En vous espérant à nos côtés, encore
et toujours.
Philippe Tribaudeau
Président de
l'association "une terre pour les EHS"
LES ANNONCES
07-Ardèche
Marie-Noelle J.
recherche logement nord Ardèche
zone grise ou blanche
Electrosensible et travaillant depuis
peu à Tournon sur Rhone, je suis à la
recherche
d’une
location
ou
colocation d’un logement pour 2/3
personnes (maximum 25 km de
Tournon coté Ardèche ou coté
Drôme) si possible dans un lieu peu
exposé ou maison isolée. Merci
Contact :
[email protected]
Tél :
0478190217
17 - Charente-maritime
Jean-Michel D.
Vends baldaquin
Bonjour je vends un baldaquin : 2
personnes Cabine haute : 2,2 m long
x 2,2 m large x 2,2m hauteur. Etat
neuf avec en plus un système de de
cadre adapté (tubulure tonnelle ) pour
fixation. Je le vends 650 euros, il est
vendu sur des sites où je l’ai acheté à
plus de 1000 euros. Pour tout
complément
d'information,
Jean-michel Dargegen, 10 rue de
revin 17000 la Rochelle. Tél : 05 46
09 96 07
21 – Côte d'Or
Robert et Michelle C.
Réunion d’information aux E.S
Nous proposons une réunion pour :
* compte rendu du rassemblement de
cet
été .
* Faire le point de la situation des E.S
en
France
et
ailleurs
*
projets
d’actions
* parler du projet de zone blanche.
Cette convocation concerne les E.S
et
E.H.S.
de
Côte
d’Or.
Réunion le 04 / 10 / 2014 au 27
chemin de Daix - 21240 Talant.
[email protected] / 0380566430
succès (amélioration ou guérison) les
traitements
suivants :
- du Dr Laurent Chevalier (Castelnaule-lez)
- de la clinique de Breakspear en
Angleterre
- du Dr Philippe Gaston-Besson de la
fondation
Kousmine
(Suisse)
- de la clinique spéciale pour
maladies
environnementales
à
Neunkirchen (Allemagne)
Roannes. L'association EntrePOTE,
99, rue de Clermont, nous invite le 7
novembre à 20 h. pour une soirée
thématique. Buffet et Tapas. Entrée
libre. Contact [email protected] /
0977683615 (messagerie).
Expériences récentes de préférence
–
Merci.
Contact :
[email protected]
Recherche témoignages
26 - Drôme
Fabienne T.
A LOUER Appartement F3 de 55 m²
dans le village de St Michel sur
Savasse (15 min de Romans sur
Isère). Cuisine, salon, salle de bainWC et 2 chambres à l’étage.
Entièrement double vitré. Chauffage
électrique avec radiateurs cœur
céramique récents. LOYER : 360 € et
20
€
charges. Contrainte
impérative : Pas d’usage du wifi
Internet, ni wifi téléphone mobile.
câbles RJ45 disponibles. Village non
couvert par le réseau de téléphonie
mobile.
Famille
mitoyenne
électrosensible. Notre isolation contre
le wifi du voisinage profite à
l’appartement qui est ainsi peu
exposé + isolation efficace des
fenêtres
contre
les
ondes.
[email protected] / 0475455527
30 - Gard
Jean-Philippe N.
MAISON NATURELLE
Bonjour a tous, J’ai une maison dans
le Gard près de la ville d’Alès. Cette
maison a été complètement refaite
naturellement à la chaux et sable
jaune et isolation en brique de
chanvre. Cette maison est isolée au
bout d’un chemin. Pas d’électricité du
réseau EDF, mais solaire et le
transformateur est a 450m de la
maison. La réception des ondes de
téléphone portable est de mauvaise
qualité. Si cela peut rendre service, je
loue ou vends cette maison. Contact.
[email protected] 26 – Drôme -> Concerne la France
entière
Kitty B.
Demande témoignages soins
Recherche
témoignages
de
personnes EHS ayant suivi avec
42 – Loire
Collectif ehs-42
Projection du film de Marc Khanne à
45 - Loiret
Julien Bernier, journaliste
Bonjour, Journaliste pour France 3
Centre, je cherche des EHS dans le
Loiret et en priorité dans l’est du
département
(Montargois,
Giennois...). Dans le cadre d’un
reportage,
je
cherche
des
témoignages pour évoquer cette
maladie encore trop méconnue.
Possibilité de respecter l’anonymat
des personnes, si elles ne souhaitent
pas s’exprimer face caméra. Dans un
premier temps, je compte réaliser un
sujet d’actualité. En fonction des
résultats, je pense que ce sujet
mérite d’être traité en longueur dans
un
documentaire/enquête
en
sollicitant experts, politiques et
notamment Marisol Touraine, ministre
de la santé, bien connue dans notre
région. Merci par avance pour votre
aide. [email protected]
/
0686568056
51 - Marne
Christophe L.
Personne EHS sur Reims recherche
contacts
EHS
sur
Région
Champagne-Ardennes.
Bonjour, Je souhaiterais rencontrer
une personne qui a essayé des
choses pour retrouver un état de
santé supportable. Je recherche
aussi une zone où le téléphone
mobile
ne
passe
pas. Merci
beaucoup
par
avance.
[email protected]
63 – Puy-de-dôme -> Concerne la
France entière
Catherine S.
cherche logement sans onde urgent
Personne EHS habitant Riom(Puy de
dôme), cherche en urgence un
logement sans onde(ou le moins
possible !), sur région Auvergne ou
toute autre région de France, loyer
maxi 250 euros/mois.
urgence : Oui / Tél: 09 84 02 65 34
66 - Pyrénées-orientales
Jean-Bastien Dreger
Cherche logement
Bonjour, Actuellement sans logement
(errance en voiture) suite à
l’installation de la 4G chez moi, je
recherche
une
location
de
maison/appartement/chambre/gîte/
voir mobil-home ou chalet sans
couverture téléphonie (ou peu), sans
wifi/wimax, sans antennes TNT ou
lignes HT trop proches. Je recherche
un logement à l’année, ou au moins
pour passer les mois d’hiver, dans les
Pyrénées orientales de préférence
mais je suis mobile dans toute la
grande partie sud de la France (MidiPyrénées,Languedoc
Roussillon,
PACA, Rhône Alpes etc...) . Je ne
suis pas contre une collocation non
plus.
Budget
max :
400-500
euros/mois.Merci d’avance pour votre
aide. Urgence : Oui
75 – Paris -> Concerne la France
entière
92-95-78-28 Paris Ouest
Laurent Berthault, journaliste
Creation
d’un
Parisienne Ouest
Témoignage pour
Internationale
Radio
France
Bonjour, je suis journaliste à Radio
France Internationale pour Accents
d’Europe, une émission sur la vie
quotidienne des Européens. Je désire
rencontrer
et
interviewer
des
personnes électrosensibles, vivant en
ville (Paris ou région parisienne) ou
ayant du se réfugier à la campagne.
Ces interviews se dérouleraient
courant
novembre .
Elles alimenteraient une émission qui
évoquerait la problématique des EHS
en
Europe .
Par
avance,
merci.
[email protected].
Laurent
Berthault 80 rue Camille Desmoulins
92130 Issy Ls Moulineaux. Tél : 07
86 97 82 18 / 01 84 22 79 82
[email protected]. 3 lot le bois de
vernys 66820 Vernet les bains
Tél :0960059862
83 – Var
67 - Bas-Rhin
Création collectif ehs région paca
Marianne Estèbe
Plusieurs électro-hypersensibles du
Var souhaiteraient créer un collectif,
et que d’autres ehs, recensés au
réseau Ehs-Entraide sur la région
Paca, et d’autres bien sûr, se joignent
à nous, pour nous rencontrer,
renforcer nos démarches auprès des
institutions,
échanger nos
connaissances et savoir-faire, etc...
Vous pouvez téléphoner à Claire au
04 94 46 48 71 de préférence entre
13h30 et 17h30, ou laisser un
message avec vos coordonnées
téléphoniques. Et
par
mail :
[email protected].
Projection
du
film
Hors
champs.L’association
StrasbourgEcologie a le plaisir de vous inviter à
la projection du film HORS CHAMPS,
réalisé par Marianne Estèbe,le jeudi
13 novembre à 20h, à la maison des
associations de Strasbourg, 1a place
des orphelins. La projection sera
suivie d’un temps d’échange en
présence de la réalisatrice et de
Kerstin
Stenberg,
déléguée
Régionale PRIARTEM - Pour une
Réglementation des implantations
d’Antennes Relais de Téléphonie
Mobile.Accès : Maison
des
associations : 1a place des orphelins
Tram A et D, arrêt Porte de l’hôpital.
L’entrée à la projection est en
participation libre. 0981688948
72 - Sarthe
Magali T.
dialogue
avec
électrosensible
personne
Bonjour, Je souhaite dialoguer avec
d’autre personne électrosensible
domiciliée en Sarthe ou Loire et Cher
(secteur Vendôme). J’aimerai trouver
un médecin généraliste compréhensif
avec le problème d’intolérance aux
ondes. Merci.
[email protected]
collectif
Région
Une Terre pour les EHS ouvre une
délégation pour les départements 9295-78-28. Si vous désirez rejoindre
ce groupe d’actions locales, merci
d’autoriser Uneterrepourlesehs à
transmettre vos coordonnées à cette
délégation qui vous contactera.
92 – Haute-Seine
Femme en situation d'urgence sur
Anthony, recherche d'autres EHS
pour échanger sur les protections,
symptômes, alimentation, juridique,
etc… Contacter le collectif ehs-95,
Christophe
au
0130721987.
95 - Val-d’oise
Rendez vous EHS Val d’oise
83 - Var
Collectif-EHS-Paca
Annonce de la Projection du film :
Cherche
Zone
Blanche
Désespérément à Salernes le 13
novembre au cinéma "La Tomette" à
19 h avec buffet dînatoire, film et
débat
avec
Michèle
Rivasi ,
eurodéputée
spécialiste
des
questions de santé-environnement,
engagée sur la question de l’impact
sanitaire
des
ondes
électromagnétiques et pilote du projet
de création d’une zone d’accueil
d’urgence sans irradiation pour les
personnes
électrosensibles.
[email protected] / 04
94 46 48 71.
Afin de créer une rencontre des EHS
du Val d’Oise (95), j’invite toutes les
personnes
intéressées
à
me
contacter par mail, en répondant à
cette annonce. Rencontrons nous
pour rompre l’isolement. Échanger
sur la maladie, astuces, protection,
santé, recherche, politique, etc… Le
lieux de la rencontre proposé sera en
milieux forestier avec un niveau
d’exposition très bas. Cette première
rencontre se fera sur une journée. Un
appareil de mesure sera disponible
sur place. Pour le déjeuné, prévoir
son
casse
croute.
[email protected]
/
0130721987
COMPTE RENDU
JOURNÉE DE RÉFLEXION
AUTOUR DES ENJEUX DE
SANTÉ PUBLIQUE LIÉS À
L'EHS ET SUR UN
PROJET DE ZONE
BLANCHE, par Justine
Arnaud.
Site du gîte des « Chabottes » (ONF)
– Gorges du Riou Froid (Forêt
domaniale de Durbon / HautesAlpes)
Jeudi 28 Août 2014 ***
Présence de journalistes, d’une
dizaine d’associations, et d’environ
70 personnes EHS.
Au cours du rassemblement annuel
de
personnes
Electro
Hyper
Sensibles (EHS) organisé par
l’association « Une terre pour les
EHS », Michèle RIVASI, eurodéputée
spécialiste des questions de santéenvironnement et engagée sur la
question de l’impact sanitaire des
ondes électromagnétiques, a coorganisé une journée de réflexion à
ce sujet.
La première table ronde, introduite
par Philippe Tribaudeau, Président de
l'association "Une Terre Pour Les
E.H.S" et par Michèle RIVASI a vu se
succéder
les
interventions
du
Professeur Marc-Vergnes (INSERM Toulouse), d’Anne-Marie Hautant,
vice présidente en charge de la santé
de la santé au Conseil régional
PACA, de Catherine Gouhier du
Centre de Recherche et d’Information
Indépendante sur les Rayonnements
Electromagnétiques (CRIIREM), et du
Dr Pierre Souvet (conseiller régional
PACA et président de l’Association
Santé Environnement France et de
l’Observatoire Régional de Santé
PACA)
***
Michèle RIVASI, en introduction, a
expliqué son engagement de longue
date sur le sujet de l’hypersensibilité
électromagnétique (HSEM) ; depuis
plus de 2 ans et demi, elle travaille en
lien avec l’association « Une terre
pour les EHS » sur un projet de
création de zone blanche pour
accueillir les personnes souffrant d’
l’hypersensibilité électromagnétique.
Elle a également indiqué qu’en
Europe, seules la Su ède et
l’Angleterre, après les définitions de
l’OMS en 2005 de l’hypersensibilité
électromagnétique, l’ont reconnu
comme handicap. Des lieux refuges
émergent un peu partout, aux EtatsUnis, en Italie ou en Suisse avec
l’immeuble de Zurich.
Elle considère que malgré les
controverses autour de l’HSEM sur le
plan scientifique, notamment du fait
de la complexité à identifier ce
syndrome, les personnes électro
hypersensibles existent, et qu’il faut
les prendre en compte. En parallèle, il
est nécessaire pour des raisons de
prévention d’abaisser le niveau
g én éral
de
l’exposition
des
populations
aux
ondes
électromagnétiques, afin de prévenir
de nouveaux cas d’EHS. Ceci ne
peut passer que par la loi, et l’on
attend le vote de celle présentée par
la députée Laurence Abeille en
Octobre. Elle contient un article
précisant que le gouvernement doit
remettre au Parlement un rapport sur
l’électro-hypersensibilité.
Philippe Tribaudeau a quant à lui
témoigné de la souffrance des
personnes EHS, et de la nécessité
pour l’industrie de la téléphonie de
s’adapter aux limites physiques de
l’être humain, et non pas l’inverse.
Intervention du professeur JeanPierre MARC-VERGNES
Jean-Pierre
Marc—Vergnes,
Neurologue et Docteur ès Sciences,
est actuellement Professeur émérite
de l’INSERM Toulouse et membre du
Groupe de Travail «Radiofréquences
et santé» de l’ANSES.
Trois raisons lui ont fait accepter
l’invitation de Michèle RIVASI : (1)
son habitude, lors de ses recherches,
de travailler avec des associations de
patients pour progresser dans la
compréhension des problématiques
de
santé ; (2) l’accord de la direction
générale de l’ANSES l’avait sollicité
pour présider le groupe de travail qui
prépare le rapport sur l’EHS, puis
l’avait mis en relation avec Michèle
RIVASI et (3) son intérêt pour l’EHS.
Cet intérêt s’explique par le fait qu’il
suivi, entre 1970 et 2000, des
personnes qui avaient les mêmes
sympt ômes
que
ceux
d écrits
aujourd’hui par les personnes EHS.
On les qualifiait de dystoniques
neurov ég étatifs,
puis
de
spasmophiles mais ces concepts se
sont avérés erronés
Pour mieux comprendre il a donc
œuvré pour que le rapport de
l’AFSSET de 2009 contienne un
chapitre sur l’HSEM, ce qui n’était
pas prévu au départ. Il admet que la
France a du retard au sujet des
pathologies environnementales. Il a
ensuite écrit un article sur le sujet et
est en train de mettre en place un
projet de recherche
Pour lui, la controverse autour de
l’EHS est liée à la complexité du
problème :
•
- La complexité des ondes,
qui sont insuffisamment
caract éris ées
par
leur
fréquence, l’intensité du
champ
é lectrique
(volt/mètre), la densité de
puissance (W/m2) et le DAS
(W/kg)
•
- La complexité du tableau
clinique, qui comprend de
très nombreux symptômes
(plus de 100) sans qu’on ait
plus,
jusqu’ à
pr ésent,
élaborer des outils de
diagnostic, pour les soins et
la recherche, comme il en
existe pour la sensibilité
chimique multiple (MCS) et
la plupart des syndromes
médicalement inexpliqués.
Une partie de son projet de
recherche
aborde
ce
problème par la voie des
questionnaires.
L’ANSES
également déplore cette
absence d’outils diagnostics
et
pr épare
un
projet
d’investigation exploratoire à
partir
d’interviews
de
personnes
EHS,
les
données étant traitées de
facon à élaborer un ou
plusieurs discours « types »
différents dans lesquels les
EHS pourraient se retrouver.
Toutes ces incertitudes ont
ét é
favorables
au
développement d’un conflit
social
opposant
les
industriels,
et
les
associations,
dont
les
intérêts
divergent,
mais
aussi les élus, voire même
parfois les chercheurs.
Ainsi, s’est créé un climat
qui fait peur aux chercheurs,
ces derniers ayant de
grandes
difficult és
à
travailler sereinement sur le
sujet. D’où des résultats peu
nombreux et disparates.
Ces travaux antérieurs ont
cependant mis en exergue
quelques
pistes
de
recherche qui méritent d’être
approfondies.
Des tests pour identifier si
des personnes faisaient une
distinction
entre
une
exposition réelle aux ondes
ou simulée ont été faits ; leur
synthèse montre que, chez
les EHS, le taux de détection
de la présence d’ondes est
légèrement
plus
é levé,
probablement en raison de
la présence de quelques
sujets réellement capables
de faire cette distinction,
mais de tels sujets n’ont pas
été clairement identifiés
jusqu’à présent
•
- Des anomalies ont été
constatées sur des bilans
thyroïdien et hépatique
•
- De discrètes anomalies
génétiques ont été décrites
au niveau de lymphocyte de
sujets EHS
•
- Des signes d’hyperactivité
du système sensitif ont été
observés chez des sujets
EHS par rapport à des
témoins non-EHS :
1. 1)
Seuil
de
sensibilité
cutané
plus bas quand ils
sont en relation
avec l’électricité,
2. 2)
L’hyperactivité
du cortex sensitif à
l’IRM fonctionnelle.
Ce
sont
ces
modifications
du
système
nerveux que le
Professeur
se
propose de vérifier
dans la deuxième
partie de son projet
de recherche.
Sur le projet de création d’une
zone blanche, l’opinion de JeanPierre
Marc-Vergnes
est
la
suivante :
•
•
- En tant que médecin, et
malgré
les
incertitudes
évoquées, il déclare qu’il ne
peut qu’être pour ce type de
projet qui vise à soulager
des patients, avec le seul
bémol qu’il ne comporte pas
de risques pour la santé des
patients. Il faudrait que les
séjours restent limités dans
le temps et qu’il y ait un suivi
médical
des
personnes
séjournant dans la zone
- En tant que chercheur, il
n’a aucun argument pour
être pour ou contre, mais si
un tel projet se concrétise, il
serait regrettable qu’il ne soit
pas accompagné par des
recherches sérieuses et des
prises de mesures. Il a déjà
demand é
des
renseignements auprès de
l’Université de Berne, qui est
chargée du suivi scientifique
de l’immeuble qui accueille
des personnes EHS et MCS
à Zurich. Cette expérience
pourra être intéressante et
nécessaire dans le cas de
création de lieux d’accueils
pour EHS en France.
Intervention
d’Anne-Marie
HAUTANT, Vice présidente
en charge de la santé au
Conseil régional PACA
C’est grâce à cette élue que
le CRIIREM a pu être
subventionné par le Conseil
Régional PACA afin de faire
un diagnostic sur les ondes
électriques
et
électromagnétiques
présentes sur le domaine de
la Chartreuse, envisagé
comme pouvant devenir lieu
d’accueil pour les personnes
EHS.
Anne-Marie
HAUTANT
insiste notamment sur la
difficulté à convaincre des
élus de différents bords sur
cette
probl ématique
sanitaire, ce qui permettrait
de
faire
avancer
des
solutions concrètes pour
aider les personnes EHS.
Elle est pour initier une
campagne d’information à ce
sujet.
A son niveau, elle suit le
projet et continuera à
s’investir. Intervention de
Catherine
Gouhier,
secr étaire
g én érale
en
charge des études au
CRIIREM
Le CRIIREM a développé
une expertise reconnue sur
les
champs
électromagn étiques
et
travaille en lien tant avec
des associations qu’avec
des collectivités territoriales
sur le sujet.
Le CRIIREM milite pour
l’application
du
seuil
d’exposition
aux
ondes
électromagn étiques
de
0,6v/m afin de prévenir que
d’éventuelles
pathologies
comme
l’EHS
ne
se
développent chez des sujets
«
sains
».
Catherine
GOUHIER a rappelé que le
« premier » EHS était
Nicolas TESLA, du fait des
fortes expositions qu’il a subi
suite à ses recherches et
d écouvertes.
Mme
GOUHIER
a
insist é
notamment sur la nécessité
impérieuse de développer
une
r églementation
ambitieuse
qui
protège
chacun des effets des ondes
à
long
terme.
Malheureusement, la loi
proposée par la députée
Laurence ABEILLE a été
beaucoup
modifi ée
en
commission des Affaires
économiques
de
l’Assemblée Nationale, et ne
comporte que de maigres
avancées sur le sujet.
Catherine
GOUHIER
regrette
l’absence
du
Professeur
Belpomme
aujourd’hui, et souhaiterait
qu’il publie les résultats de
son
travail
avec
les
personnes EHS, afin que
d’autres
m édecins
et
chercheurs s’intéressent à
cette
probl ématique
sanitaire.
Elle insiste enfin sur la
nécessité de faire des
mesures
et
des
cartographies pour évaluer
les niveaux d’expositions
des populations aux champs
électromagnétiques.
Intervention
de
Pierre
SOUVET,
m édecin
et
conseiller régional
Pierre SOUVET s’intéresse
à la question de l’impact
sanitaire
des
ondes
électromagnétiques depuis
plusieurs années ; il avait
été auditionné à l’Assemblée
nationale en 2008 sur les
antennes relais et s’était
apercu de la pression forte
qu’exercaient les opérateurs
pour éviter que la question
sanitaire se pose...
Le Docteur Souvet rejoint le
Professeur
Marc-Vergnes
sur la nécessité de créer un
outil de diagnostic de ce
syndrome afin de bien
l’appr éhender
et
le
comprendre, pour mieux y
faire face.
La plupart des médecins n’ayant pas
de formation santé-environnement et
ne
disposant
pas
d’outil
de
diagnostic, il est difficile pour eux
d’expliquer à leur patient leur
pathologie et sont confrontés à la
difficulté de ne pouvoir leur proposer
des solutions.
La CAF prépare un appel d’offres afin
de recueillir des candidatures pour
donner un avenir au Domaine de la
Chartreuse. La priorité pour la CAF
est que ce lieu soit rénové ; Michèle
RIVASI s’y est engagée si le lieu
devient la destination du projet
Le Docteur Souvet cite Martin Pall de
l’Université de Washington, qui
attribue tous les effets biologiques
des ondes électromagnétiques à
l’activation des canaux calciques, qui
provoquent stress oxydatif, cassure
des brins d’ADN, ouverture de la
barrière
hémato-encéphalique,
troubles du sommeil... ce type de
constatation devrait être répliquée et
plus approfondie.
Création à terme d’une Société
coopérative d’intérêt collectif qui
pourrait être porteuse du projet,
composée de plusieurs collèges ; un
collège d’élus+administration / un
collègue de scientifiques / un collège
d’associations et « usagers » - cette
forme juridique permet à chacun
d’avoir des « parts » dans le projet et
permet
donc
un
financement
participatif pour aboutir à cette
forme d’organisation, il faut dès
maintenant penser au « partenariat »
possible avec des collectivités, et à la
composition du collège scientifique .
Pour lui, l’HSEM est provoquée par
des causes croisées, et il serait
intéressant d’étudier les interrelations
entre HSEM et habitat proche
d’antennes-relais.
La deuxième table ronde, l’aprèsmidi, était un moment de dialogue
large et ouvert, qui avait pour objectif
de discuter concrètement du projet
expérimental de lieu d’accueil de
personnes EHS et notamment la
question du portage du projet.
Mich èle
RIVASI,
Philippe
TRIBAUDEAU,
Philippe
MAIRE,
Directeur adjoint en charge de la
protection des populations et de la
cohésion sociale au sein de la
pr éfecture
des
Hautes-Alpes,
Francoise DECAIX, Directrice de
l’ONF
des
Hautes-Alpes,
des
associations comme POEM 26,
SERA et des personnes EHS y ont
participé.
La Caisse des Allocations Familiales
des Bouches du Rh ône est
propriétaire du Domaine de la
Chartreuse, et Michèle RIVASI a eu
l’occasion de le découvrir lors de
précédentes rencontres en présence
de Madame Bernadette MELMONT,
directrice adjointe de la CAF des
Bouches du Rhône. C’est un centre
de vacances qui n’est plus utilisé
actuellement et qui nécessite d’être
rénové.
Michèle RIVASI a aussi eu l’occasion
de rencontrer le Directeur Général de
la CAF des Bouches du Rhône à
Marseille, à la fin mars 2014, afin de
lui exposer le projet.
La CAF des Bouches du Rhône suit
le projet et y a exprimé un certain
intérêt au regard de sa vocation «
sociale », qui est aussi le fil rouge
des missions de la CAF.
La gouvernance du projet :
Pour le montage de cette SCIC, le
recrutement d’un chargé de mission
sera nécessaire.
Michèle RIVASI insiste également sur
l’importance de faire partager ce
projet à la population de Saint Julien
en Beauchêne et va solliciter son
Maire pour organiser une réunion
d’information destiné au conseil
municipal et aux habitants.
Aspects financiers :
L’ANSES pourrait financer des études
scientifiques
:
elle
lance
régulièrement des appels à projets
sur les ondes électromagnétiques et
l’électro hypersensibilité.
Pour la rénovation des locaux, le
recours aux subventions publiques
sera indispensable, auprès du
Conseil Régional PACA, du Conseil
Général des Hautes-Alpes, des
réserves parlementaires, des fonds
européens... et auprès de fondations.
Une
souscription
nationale
«
citoyenne » peut aussi être lancée...
Fonctionnement
Dans un premier temps, et au regard
de l’altitude à laquelle est situé le
Domaine, le lieu ne serait ouvert que
6 mois par an, en dehors de l’hiver.
L’objectif est que ce soit un lieu de
ressourcement, un refuge temporaire.
L’objectif est d’en faire un projet pilote
disposant d’une équipe scientifique et
médicale pour mieux comprendre
l’EHS et tenter d’y trouver des
solutions.
Compatibilit é
avec
les
ondes
Récemment, une antenne Bouygues
Télécom a été mise en service et elle
expose le hameau...
Michèle RIVASI prévoit une rencontre
avec l’ensemble des opérateurs afin
de leur demander de s’engager à
préserver ce lieu de toute onde.
L’aide de l’Etat et de l’ANSES sera
déterminante.
Le représentant de la Préfecture des
Hautes-Alpes, Monsieur Philippe
MAIRE, Directeur adjoint en charge
de la protection des populations et de
la cohésion sociale a indiqué que ce
problème était complexe mais que la
future étude sur l’EHS permettra de
mieux l’appréhender. Il indique que
son correspondant au Ministère de
l’Ecologie est intéressé par le sujet.
L’Etat ne restreint pas les libertés
individuelles, et le préfet des HautesAlpes n’a pas d’a priori défavorable
sur le sujet.
Selon lui, il est important d’expliquer
au Maire et à son conseil municipal la
teneur de ce projet, afin que tout se
déroule au mieux.
Au niveau de l’Etat, le dossier pourra
être traité notamment après les
élections sénatoriales.
La directrice de l’Office national des
Forêts dans les Hautes-Alpes,
Francoise Decaix, comprend le
problème
que
rencontrent
les
personnes EHS et est très à l’écoute.
Elle a proposé de rechercher si
d’autres lieux d’accueil ponctuels
existaient dans la région.

Conclusion : Michèle RIVASI
conclue qu’il faut commencer à
constituer la SCIC, afin de se tenir
prêts dans le cas où la CAF des
Bouches du Rhône lance son appel
d’offres.
 La réussite de ce projet sera
collective et ne se fera que si
l’ensemble des partenaires et la
population
avoisinante
sont
impliqu és.
Il
n’y
a
pas
d’incompatibilité entre ce projet pilote
et l’accès à internet et à la téléphonie
mobile pour les habitants du village
de Saint Julien en Beauchêne.
Perspectives :
•
- Prochaine étape : audition
à l’ANSES le 30 septembre
de Michèle RIVASI
•
- Rencontre du Maire et de
son conseil municipal
•
Rencontre avec les
opérateurs de téléphonie
mobile
•
- Lancer un recrutement
pour le/la chargé-e de
mission
« Les
amis »
nouveaux
faux
A propos de l’interview du Docteur
Laurent Chevalier sur France Inter,
résumé (et commentaires) octobre
2014.
Le Dr Laurent Chevalier a recu en
consultation à Montpellier un bon
nombre d’EHS. L’EHS n’est pas un
trouble
psychologique
(merci
Docteur, il y a un moment que nous
le savons, mais l’entendre fait
toujours du bien…). Des examens du
cerveau, scintigraphie, IRM, montrent
une hyperexcitabilité en présence
d’OEM (tiens, pas de mention de
l’encéphaloscan, mais enfin il est
bien vrai que nos cerveaux
chauffent.)
A titre de comparaison, le Dr Laurent
Chevalier cite les migraineux, qui
souffrent aussi d’hyperexcitabilité du
cerveau
(là, je commence à
« tiquer », moi je n’ai jamais eu de
migraine, il ne faudrait pas nous
assimiler à une catégorie déjà bien
connue…)
Cette hyperexcitabilité, il y a tout ce
qu’il faut en allopathie pour la calmer.
Le Dr L.C. reste un peu flou (normal,
il ne va pas faire une ordonnance à
la radio…), il cite quand même les
bétabloquants (tiens, j’en pris cela il y
a longtemps, très peu, pour
régulariser un rythme cardiaque qui
s’était emballé. Des étudiants s’en
faisaient prescrire pour apaiser leur
stress lors des examens…dans mon
souvenir, un peu dangereux tout de
même). Le DR L.C. ajoute que l’on
donne aussi des produits naturels,
pour aider le désengorgement du
foie, de l’artichaut par exemple (là, je
« tique » à nouveau, curieux ce souci
des produits naturels pour un
allopathe…mais tous ces EHS ont un
côté « écolo » qu’il faut prendre en
compte… ne pas les effaroucher…).
« Alors Dr, ces gens qui vivent dans
les grottes ? », lui demande le
journaliste. Ah, non, ce n’est pas la
solution, maintenant, il n’y a plus de
zone blanche, il vaut mieux venir
suivre un traitement. Ceux qu’il a
rencontré
sont
soulagés
et
reviennent.
FIN 6’28…. Un peu court pour un
sujet pareil…..Les messages les
plus
courts
sont
les
plus
efficaces…Je ne « tique » plus,
j’éprouve un profond malaise. Un
médecin reconnait les effets
délétères des OEM et ne les
dénonce pas ?L’avenir serait donc
de se laisser irradier et d’avaler
des médicaments….à vie ? Grands
gagnants
de
l’affaire,
les
opérateurs
et
l’industrie
pharmaceutique. Pour la Sécu,
c’est moins bien, mais on pourra
toujours
limiter
les
remboursements…
Ma
conclusion
(toute
personnelle) :
un
discours
éminemment pervers qui va mettre
dans la tête des gens que nous
sommes des malades que l’on
peut soigner (et tant pis pour nous
si nous refusons ce protocole…).
« Laisse-moi mon wifi, prends tes
médicaments ! ». Plus besoin de
zone blanche, plus besoin de
baisser les seuils d’exposition,
voire
d’interdire
certaines
technologies. Vive la 5G ! Et
surtout,
finies
cette
vague
culpabilité et cette peur sourde qui
pourraient polluer la conscience
collective quand on parle de « ces
pauvres gens qui vivent dans les
grottes ».
Excellent
travail
de
désinformation !
TRES
DANGEREUX POUR NOUS.
Marie-Christine N.
Du comité de dialogue
radiofréquence ANSES
Regardons dans le rétroviseur et
soignons notre mémoire de poisson
rouge. Dès 1950, la maladie des
micro-ondes jette ses premières
gouttes
de
poison
sur
les
oscilloscopes des autorités sanitaires
de l’Europe de l’Est. L’armée de l’air
francaise enfonce l’aiguille en 1960
en établissant l’existence d’une
sensibilité
individuelle
à
la
technologie sans fil. Dans les années
90 des riverains fortement exposés
se plaignent de la gêne physique
occasionnée par les antennes relais.
Puis les études indépendantes
appuyant sur la plaie se multiplient
dont les conclusions, plutôt que
d’inciter à la prudence, enflamment la
controverse et les appétits financiers
hélas. L’argent chasse l’important.
Aujourd’hui les électro hypersensibles
s’organisent, sauvent leur peau,
fuient les ondes. Ils se recensent,
mais pas en nombre suffisant pour
que l’urine de la grenouille fasse
déborder la rivière. Ils n’inquiètent
qu’une
poignée
de
politiques,
professionnels de la santé et
quelques journalistes.
Les consommateurs socio décryptés
de la communication sans fil
accordent une attention plus que
flottante aux messages des lanceurs
d’alerte. L’application smartphone
mesurant les niveaux de champs
électromagnétiques est loin d’être
disponible dans les bacs.
Sous l’impulsion d’une petite loi
« sentinelle de l’environnement »
comme le sont les abeilles, la très
respectée
et
très
européenne
ANSES, agence nationale de sécurité
sanitaire
de
l’alimentation,
de
l’environnement et du travail réunit
experts scientifiques et monde
associatif en comité de dialogue
radiofréquences. Un an après le
claquement de portes dont le
« slam ! »
traverse
encore
les
protections auditives, le dialogue
reprend, fragile sous une nouvelle
présidence entre opposants aux
ondes et défenseurs de leur
innocuité.
Touchante utopie ou bel espoir de
croire que ceux qui niaient hier soient
aujourd’hui toute ouïe devant leur
prie-Dieu ? Devons-nous redouter
une stratégie masquée en jeu de rôle
interminable,
ou
les
mondes
industriels et associatifs se retournent
poliment tour à tour sur le grill pour le
plaisir de la rhétorique, l’amour des
procédures, oubliant l’urgence et les
souffrances de la salle d’attente des
Solutions. Un général avait dit parlant
d’une autre guerre: « Essayez
d'intégrer de l'huile et du vinaigre.
Agitez la bouteille. Au bout d'un
moment, ils se séparent de
nouveau. »
Une amnésie générale semble
cadenasser les tiroirs où dorment les
études sanitaires de l’autre siècle et
de l’actuel concluant à la dangerosité
des ondes électromagnétiques. Que
reste-t-il à découvrir qui ne soit déjà
dans les livres de nos chercheurs
indépendants. Combien de feuilles de
route faudra-t-il écrire aux présidents
de l’ANSES avant que soient
reconnues et mises à l’abri les
personnes électro-sensibles ?
Souvent les hommes de pouvoir
bénéficient in fine d’un blanchiment
intellectuel collectif. En sera-t-il de
même s’agissant des charmes
vénéneux de la téléphonie mobile.
G.L
Démarches auprès de la
MDPH
Les MDPH n’ont reçu aucune
information spécifique sur notre
problématique.
C’est donc plus par méconnaissance
que nos dossiers sont souvent rejetés
que par une réelle volonté de nier
notre handicap. C’est ainsi à nous les
associations et les collectifs de faire
une nouvelle fois le travail de l’Etat.
Suite à la rencontre lors du
rassemblement des EHS au Riou
Froid avec M. Yves PAQUET,
directeur de la MDPH de la Drome,
nous vous proposons un protocole de
travail à réaliser dans chaque
département
afin
d’avoir
une
meilleure prise en compte du
handicap
induit
par
l’électro
sensibilité,
par
les
différentes
commissions MDPH sur l’ensemble
du territoire.Ce protocole a été
élaboré en collaboration avec M.
PAQUET lors de cette rencontre.
Protocole :
1°- Ce travail doit être fait dans
chaque département par un collectif
ou une association. S’il n’en existe
pas, en créer. Pour être entendu, cela
peut difficilement être une demande
individuelle.
2°- Demander une rencontre avec
le directeur de la MDPH de votre
département. Etre au moins 2
personnes présentes ce jour-là.
3°- Lui exposer les particularités de
notre problématique. Apporter un
dossier scientifique ; un dossier type
sera disponible prochainement. Bien
expliquer les handicaps de vie
induits par l’électrosensibilité.
4°- Demander à pouvoir déposer
vous-même
les
dossiers
de
manière groupée. Demander à ce
qu’ils soient étudiés le même jour par
une commission qui aura été
préalablement
informée
de
la
spécificité de la problématique de
l’électro sensibilité.
Lors de cette commission, nous
conseillons qu'une personne du
collectif ou de l'association soit
présente aux côtés des personnes
EHS afin des les aider à défendre
leur dossier ou en tant que
représentante des personnes .
Et bien sûr, lors de cette commission,
demander que, toutes les sources
d’irradiation
micro-ondes
soient
éteintes
durant
l’audition
des
personnes
présentant
leur
dossier.Voilà ! A vous tous de faire les
démarches locales nécessaires pour
améliorer la reconnaissance de notre
problématique et sa prise en charge
par les institutions.
Bon travail à tous !
Philippe T.
Coordination pour
action en justice
une
J'ai fait à Riou Froid fin août la
proposition de coordonner une
action
juridique
à
l'échelle
européenne contre les Etats qui
n'appliquent pas la Résolution
1815 du Conseil de l'Europe.
Il s'agira de faire valoir différents
aspects des Droits de l'Homme, ainsi
que de la Charte de l'Environnement
partie intégrante de la Constitution et
du Droit du Handicap (pour les
ressortissants francais). Pour les
personnes d'autres pays de l'UE, il
faut encore réfléchir...
L'action
collective
n'étant
pas
possible, l'idée est de déposer un
nombre significatif de dossiers en
même temps, avec la ferme
détermination d'aller jusqu'à la Cour
européenne des Droits de l'Homme si
nécessaire, pour que nos droits
humains les plus élémentaires soient
respectés.
Cette démarche implique de la part
des participants un engagement
ferme sur la durée, beaucoup de
bonne volonté, et un peu de temps et
d'énergie.
Vous
n'y
gagnerez
probablement rien individuellement,
sinon la joie d'accomplir une
démarche positive et nécessaire, qui
participera en synergie avec d'autres
actions déjà en cours ou à venir, à
faire émerger pour toutes les
personnes
électrosensibles
la
possibilité de vivre dignement et sans
souffrance.
Pour participer, il faudra : être majeur
ou représenté par son représentant
légal, ne pas être sous tutelle ou
curatelle ou être représenté par son
tuteur ou curateur, pouvoir échanger
des emails (par le biais d'un tiers de
confiance au besoin), écrire des
courriers, remplir des dossiers, être
conscient que la démarche pourra
prendre plusieurs années.
J'insiste sur le fait qu'il s'agit d'une
démarche volontaire de participation
à un processus juridique et que je ne
pourrai pas prendre en charge les
difficultés
psychologique
ou
matérielles de chacun.
Une avocate spécialisée dans le Droit
de l'Environnement est prête à nous
accompagner et accepterait l'aide
juridictionnelle (honoraires payés par
l'Etat : faible montant et payés une
fois le jugement rendu) si nous
sommes suffisamment nombreux.
Notre premier rendez-vous de travail
est fixé à la fin octobre.
Pour l'instant, 17 personnes (de 3
pays) sont prêtes à participer. 30
serait le minimum...
En espérant que vous êtes à l'abri
pour l'hiver, bien cordialement,
Marine R.
Coup de chapeau à trois
projets en cours :
Excellente idée de Christophe de
réaliser des vidéos témoignages
destinées à interpeller le Ministère
de la Santé (voir dernière page...)
Participez-y. Franchissez le pas de la
visibilité
même
s'il
est
compréhensible que cela soit difficile
pour certains. Dépassez vous !
Déjà quelques témoignages en ligne :
https://www.youtube.com/user/electro
sensible
Cette action est soutenue par les
associations "Robin des toits" et "Une
terre pour les EHS".
L'affichette "Je suis EHS" de NextUp organisation à porter autour du
cou,
ponctuellement
lors
de
manifestations ou autres. Pas facile à
porter mais l'impact est très positif sur
le groupe autour de vous. Très bons
retours. Le message passe.
A utiliser sans modération :
http://www.nextup.org/images/Poster_EHS_Mobile_
OFF_Fr_750.jpg
Et un coup de chapeau au très bon
travail
d'Alexandre
Piéroni
"Quelques cas isolés", (témoignages
d'électrosensibles).
A voir sur :
http://quelques-cas-isoles.blogspot.fr/
Un grand merci pour leur travail !
Notes de lecture sur un
livre dont on parle
Shanoé de Lorris Murail
ou
Comment infantiliser et
baillonner les EHS.
( Seuls les textes
engagent l'auteur )
en
italique
« On ne choisit pas le monde dans
lequel on naît. Dans celui de Louise,
on envoyait chaque jour cinq cent
milliards de mails et chaque seconde
trois cent mille SMS, soit neuf mille
milliards par an. Ce monde était-il
raisonnable ? Etait-il sain ?Avait-on
réfléchi avant de brancher la
formidable machine à ondes ? Nul ne
semblait se poser la question. »
Dans son dernier roman jeunesse,
Lorris Murail s'autorise une visite
express en zone Blanche : à travers
l'histoire de Louise et de ses parents,
il nous amène à partager sa
découverte
de
l'électrohypersensibilité. Cependant, l'auteur
ne fait qu'effleurer une réalité
complexe. Quelques trente pages
proposent son regard, ses certitudes
sur un mal qu'il s'empresse de fuir
pour basculer dans l'épouvante :
Comtesse assassinée, jeune gitane
persécutée,
noyé
tortionnaire,
tempête surnaturelle viennent alors
surcharger un récit déjà bien ambigu.
Culpabilité, haine, terreur : l'auteur de
facon consciente ou inconsciente
crée la confusion entre EHS et
irrationnel.
« Avez-vous déjà présenté des
excuses à une môme de onze
ans ? »
« Le cauchemar avait commencé
deux ans et demi auparavant »
« Tant que Louise se plaignit de
maux invisibles, de sensations
électriques, de goût métallique dans
la bouche, de picotements et
fourmillements aux extrémités, de
nausées, de vertiges, les parents
refusèrent de s'inquiéter.[] »
Certes Lorris Murail, sur quelques
pages, essaye de décrire les
difficultés rencontrées par des
parents d'enfants EHS : identifier les
symptômes, se confronter à un corps
médical enfermé dans des certitudes,
gérer l'urgence. Considérée comme
stressée
puis
dépressive
par
différents médecins, Louise goûte
ainsi
à
l'homéopathie,
la
psychothérapie ; les parents sont
soupconnés de délaisser, maltraîter
leur enfant jusqu'à l'encéphaloscan
pratiqué dans un service hospitalier
et son diagnostic : altération de
certaines régions limbiques, défaut
de vascularisation.
La priorité du père va alors être de
mettre à l'abri son enfant et la famille
atterrit dans un château inhospitalier
en zone Blanche. Cependant, une
fois réfugiés dans ce château,
l'auteur très vite abandonne Louise et
ses parents et clot le volet de l'EHS :
amour filial ; espoir de guérison et
rechutes ; vie sociale ; projets
d'avenir sont à peine évoqués.
« Si vous voulez bien vous donner
la peine, comtesse... »
L'auteur a avant tout pour parti-pris
de focaliser sur les aspects matériels
et sur les « privations » imposées à
la famille et au père. « Pas de
portables, pas de téléphones sans fil
DECT non plus, pas d'écrans, pas de
wi-fi, pas de télé, surtout pas de TNT,
pas de micro-ondes évidemment, pas
de... [ ] »
« il s'apprêtait à entrer dans la zone
blanche. Dans sa vie off. Sans
connexions. Sans liens. Ni son ni
image.[ ] »
Cela explique sans doute que l'auteur
« détruise cette zone blanche » à
l'issue de son roman. En effet, la
zone Blanche apparaît dans ce
roman comme un espace de
restriction des libertés.
L'essentiel des pages consacrées à
la vie de famille de Louise et de ses
parents tourne ainsi autour des
frustrations du père tenu de vivre au
XIXème et de sacrifier sa vie
professionnelle. Plutôt que de laisser
la parole à Louise, Lorris Murail nous
inonde de propos culpabilisateurs et
haïneux inacceptables.
« Alors voilà, quand il s'assurait que
Louise se portait bien, il lui disait en
réalité : Eh bien moi, tu vois, je mène
une vie de chien. Pour que tu sois
bien. [ ] je me décarcasse pour ton
petit confort d'électrosensible et je
n'ai même pas droit à ça d'intérêt ! [ ]
Au final, cette évocation de l'EHS
génère angoisse et incompréhension.
Pourquoi ne pas prendre le temps de
faire évoluer les relations parentenfant et chercher à comprendre ce
qui naît aussi de ces situations
extrêmes
?
EHS,
handicap,
différence ne sont vu qu'en terme de
privation,
de
désamour,
d'enfermement. Sous l'impulsion de
Lorris Murail, inhospitalité, égoïsme,
prédominent au dépend d'instants de
tendresse ; la terreur prend le pas sur
l'amour.
Louise, icône désincarnée
« Louise n'avait rien demandé à
personne. Elle était plongée dans un
bain d'ondes, ballottée, laminée,
écrabouillée. Louise, depuis des
mois, était comme accrochée à un
bout de bois au milieu de l'océan
balayé par une tempête sans fin, qui
sans cesse forcissait. »
« Cachée, masquée, ensevelie. »
L'auteur, lorsqu'il s'intéresse à Louise
(rarement) va se complaire dans une
description d'une enfant au « visage
marqué par les angoisses et les
souffrances qui étaient devenues son
lot quotidien ». Il nous énumère
divers stigmates et la compare « à la
Sainte Vierge des images pieuses » .
C'est une Louise « Livide, quasi
hagarde, » ,« le portrait même de
l'enfant battue. Séquestrée. Sousalimentée. » qu'il fige dans une
posture de victime. Comme si l'enfant
ne pouvait s'exprimer que par ses
symptômes.
D'autre part, il nous assomme
régulièrement avec des formules
lapidaires et stéréotypés sur une
pauvre gamine « couverte d'une
burqa. Comme les malheureuses qui
vivaient en Afghanistan. » et ne
s'interroge pas sur ce que la
différence peut également apporter
de beau, de fort. L'enfant voilée
apparaît comme baillonnée, victime
d'un monde d'adulte qui décide pour
elle. « Ma femme et moi avons jugé
que, dans ce cadre, les relations
avec le monde extérieur allaient
devenir trop compliquées pour elle. »
Lorris Murail crée une enfant EHS
qu'on ne prend pas le temps
d'écouter ; une enfant dont on
n'entend pas les remarques en
préférant, prendre le parti d'en rire ;
une enfant qu'il faut débarrasser de
ses humeurs noires.
« Je sépare Louise en deux. La
blanche et la noire. Celle qui rayonne
et celle qui s'obscurcit. »
« j'ai bien l'intention d'en faire une
personne présentable. »
« Aucun compteur ne mesure la
solitude »
Dans un univers inhospitalier, une
zone Blanche, il choisi d'animer de
facon désincarnée
« une enfant
angoi-déprimée,
traquée,
enfermée ». Dans un « monde sans
pitié », il raconte une Louise
terrorisée par le monde extérieur, une
enfant défensive face à l'intrusion
d'un intrus sur son territoire. Le seul
autre adolescent présent dans ce
récit, un fantôme de jeune noyé
devient ainsi le tortionnaire à éliminer.
« Il tapotait son arme en faisant
osciller le canon dans sa direction.
Pas un canon. Comme une longue
tige. Une antenne. Laisse-moi pêcher
tranquille et on sera bons amis.
Sinon, tu auras affaire aux satellites.
Pigé ? »
Dans le monde de Lorris Murail, la
bonté, l'amitié, la découverte de
l'autre n'ont pas leur place et Louise
est condamnée
au silence et à la résignation.
A l'issue de ce récit, l'enfant devenue
adolescente, accueillie dans un
collègue de montagne, explique à un
assureur que « Ca va. J'ai encore
des migraines et des saignements de
nez, mais ça va. ». C'est alors une
enfant au « regard tranquille et
indifférent. » que l'auteur nous livre,
une enfant libérée d'une zone
blanche.
Cela semble convenir à l'auteur qui
évoque ainsi « un compromis. Un lieu
appartenant encore à la civilisation,
mais plus ou moins protégé par les
sommets
voisins
de
ses
bombardements les plus agressifs. »
Comment s' étonner quand Lorris
Murail, questionnait déjà le lecteur
« Mais pouvait-on priver les voisins
de leurs liens électroniques ?
Pouvait-on décrocher les antennes
des toits alentour ? Empêcher de
fonctionner la police, les pompiers,
les hôpitaux, le presse ? » Le partipris est particulièrement clair.
Un récit binaire et réducteur :
Zone blanche, zone noire / Black
mood, white moon.
« Une colonie de vacances pour
martiens »
Dans la première partie du livre
intitulée « Zone blanche, zone noire »
L'auteur s'invite en zone d'accueil
pour personnes EHS et nous impose
une lecture voyeuriste de situations
d'urgence. Il décrit ainsi « Une sorte
de colo pour électrosensibles. J'avais
l'impression de vivre chez les
Martiens. »
hantée
« d'étranges
créatures, ensevelies de la tête aux
pieds sous des voiles grisâtres
qu'une sorte de casquette écartait de
leur visage.[ ] des créatures voilées,
dans des accoutrements évoquant la
burqa afghane ou le sinistre costume
du Ku Klux Klan, et en lesquels
Louise voyait plutôt des fantômes
dont le suaire n'avait pas connu la
lessive depuis longtemps. »
Incapable de dépasser ses peurs, il
se refuse à reconnaître l'esprit
d'entraide et de solidarité et semble
se complaire dans la caricature
outrancière.
De facon plus dangereuse, il glisse
rapidement vers l'accusation et
associe EHS et démarche sectaire,
EHS et peurs irrationnelles. « Non,
évidemment, Stan ne pouvait nier les
souffrances de ces gens ni leur
refuser le droit à se protéger des
intempéries
de
la
modernité
galopante. Il n'avait que trop observé
sa fille. Il savait, ça oui, il savait !
Mais quelque chose ici le gênait. Au
début, il avait cru qu'il s'agissait
simplement du sentiment de vivre en
marche arrière, de retourner à un
passé révolu. Mais non, ce n'était pas
ça, pas que ça. Il avait l'impression
d'être plongé au sein d'une secte.
Avec leurs manies, leur vocabulaire,
leurs règlements, leur rejet du
monde, les EHS lui semblaient obéir
à des lois venues d'ailleurs. Il n'aurait
pas été étonné de les voir se
prosterner devant un porte-voix et un
gramophone à manivelle. Il n'aurait
pas été étonné d'assister, la nuit,
sous la lune et les étoiles, à une
cérémonie d'exorcisme au cours de
laquelle on aurait jeté dans les
braises d'un grand feu iPads, clés
3G, box internet et autres écrans
plats.
Le sommet fut atteint au soir du
second jour, lorsque Louise fut
invitée à participer au rite de
purification.
Sous
des
dehors
pseudoscientifiques, cette fois, bon
sang, on y était ! [] »
« Ce totem de retour au paléolithique
avait reçu le nom charmant d'unité de
décharge. [v] »
« Black mood, white moon »
Dans une deuxième partie, dépassé
par son sujet, l'auteur s'empresse
d'abandonner les réalités de l'EHS.
Angoisses et épouvante guident alors
un scénario où tout semble bon pour
balayer cette zone blanche et
entremêler EHS et dépossession de
soi.
Possédée par l'âme d'une jeune
gitane persécutée, Louise devient le
pantin de forces surnaturelles et le
lecteur est confronté à des scènes
irrationnelles, dans un scénario de
plus
en
plus
chaotique..
Somnambulisme,
écriture
sous
hypnose,
conscience
extrasensorielle :Tout semble possible en
zone Blanche. Sous la plume de
l'auteur, la zone blanche enferme et
angoisse. Sous son influence, la zone
blanche est balayée.
A travers Shanoé, à la question
« Est-ce qu'on tue un corps immense
et plein d'énergie parce qu'il a au
pied une minuscule écharde ? » .
c'est alors une réponse résignée qui
s'impose. Ce roman illustre ainsi
parfaitement la confiscation de la
parole, l'infantilisation dont sont
victimes les personnes EHS. Peutêtre donnera-t-il envie à certains
d'entre vous (nous) de rentrer en
écriture, incarnés et plus justes ?
Nathalie, Collectif ehs-42
Shanoé de Lorris Murail. Scrinéo,
2014. 334 p. 16,90 euros
______________________________
IMPRESSIONS
D'UNE
MILITANTE ESPAGNOLE
Un long voyage pour arriver, 1400
km. La fatigue de la route. Etre
malade à cause de l'exposition aux
radiations tout au long du chemin.
Arriver comme une épave.
L'arrivée : Après plusieurs jours de
voyage difficile, c'est avec un noeud
dans la gorge que j'entre dans la
vallée de Riou Froid : un espace libre
de radiation électromagnétique. Un
chemin étroit entre les murs de roche
d'un
petit
ravin.Je
sens
le
soulagement, le repos, alors que le
mal-être se dissipe. J'arrive à une
barrière où des personnes souriantes
m'expliquent aimablement que j'entre
dans un espace protégé des
radiations électromagnétiques et qu'il
me faut éteindre mobile et tout autre
dispositif électronique, “ Je suis EHS,
et je n'ai rien d'allumé ”. Ils
m'expliquent qu'il faut aussi enlever
les batteries. Dans leurs yeux et leurs
sourires, je me sens bien venue. On
voit tout de suite que tout est bien
organisé. Partout et jusqu'au lieu de
campement, il y a des panneaux
“interdit aux portables”.
Des personnes indiquent où se garer,
et où camper. Un point d'information
avec le programme des activités de
chaque jour. Une fiche de présence à
remplir avec quelques questions, “Estu EHS ?”, “MCS aussi ”, “Fais-tu
partie d'une association?”, “D'où
viens-tu ?”... Une fiche d'instructions
quant à l'usage du lieu : toilettes
sèches...
Une clairière, entourée de bois, de
montagnes, l'air pur... La fiche de préinscription précisait de porter des
vêtements spécialement lavés avec
des
détergents
adaptés
aux
personnes multi chimico sensibles
( de nombreuses personnes sont
aussi MCS )...Les organisateurs sont
ici et là, répondant aux questions,
orientant...
Le premier atelier : comment
communiquer avec les médias.
En début de soirée, cercle de
témoignage : éclairé de quelques
lampes nous racontons un(e) à un(e)
notre histoire… comment nous
sommes tombés malades, comment
les médecins se sont heurtés à notre
pathologie... les symptômes, la
difficulté de travailler, de réaliser les
tâches les plus simples de notre
quotidien, la désorientation, l'extrême
fatigue, les maux de tête, les vertiges,
les nausées, la sensation de brûlures,
les pertes de mémoire, les douleurs
dans tout le corps, l'insomnie... la
prise de conscience d'être devenu
EHS. Les pertes : du travail, des
amis, des études, des loisirs... sortir
de
sa
maison,
l'électrosmog,
l'isolement progressif nécessaire afin
de retrouver la santé... l'augmentation
constante des radiations dans notre
entourage… devenir nomades de
facon permanente... toutes ces
histoires me touchent, bien que je
connaisse déjà la douleur de la perte,
en MAJUSCULES. Des vies qui
deviennent impossibles du fait de
l'omniprésence des ondes.
La
négation de la part des autorités
quant à notre situation. Mais,
finalement, le soulagement de se
sentir compris, sans jugement. Tant
de compassion entre nous qui savons
ce que signifie endurer l'EHS, y
compris la souffrance produite par
une
perte
totale
de
soutien
économique et social... Nous nous
trouvons face à une réalité toute nue,
nous ne nous savons plus seul, nous
vérifions à quel point ceux qui se
sont échappés des ondes vont
mieux,... nous percevons une trace
d'espoir, la solidarité. Nous sommes
ensemble dans la recherche de notre
droit à la santé, et à une vie digne.
Nous
sentons cette force que
nous avons ensemble.
Désobéissance civile : notre force,
ensemble, notre droit à la vie, à la
santé. La légitimité de faire valoir nos
droits, quand les autorités ne nous
les garantissent pas.
Présentation des délégations de
tous les pays présents : le travail
initié sur place, les collectifs, quelle
est la situation dans chaque pays...
Personnes présentes : 104 EHS
Enfants EHS, les conséquences sur
leur vie, leur famille, leurs messages
clairvoyants... incontestables.
Des idées : chacun prend note des
questions et centres d'intérêts des
autres... nous répondrons à toutes,
on prend le temps d'échanger des
informations, on organise des ateliers
spécifiques, chacun participe.
Les voisins, comment communiquer
pour s'assurer un environnement sûr.
Atelier de communication non
violente. Les effets des irradiations
sur le système immunologique,
danse, chant,...
Toujours plus de cercles de
témoignages... nous avons besoin
de raconter ce que quasi personne
ne veut entendre : être exiler de sa
propre vie, s'informer, devenir une
réalité
invisible.
Nous
nous
soutenons,
nous
nous
accompagnons,
nous
marchons
ensemble.
La Multi Chimico Sensibilité, outils
possibles, traitements, ...risques.
Table ronde : l'eurodéputée Michel
Rivasi, nous parle des droits des
personnes EHS ; un médecin
cardiologue et chercheur reconnait
l'EHS alors qu' un scientifique du
ministère de la santé estime que les
preuves ne sont pas concluantes, et
que dans l'assistance les malades
contiennent leur envie de répondre,
en colère, mais surtout de ne pas
nuire au débat engagé. Les
témoignages des malades viennent
ponctuer le débat, IN-CON-TES-TABLES, par des êtres de chair et d'os,
raisonnables, justes, qui racontent
leur histoire, ce n'est pas de la
science fiction... ce sont des gens qui
utilisaient la téléphonie mobile, les
technologies sans fil, et qui par
saturation, ou de par l'installation de
nouvelles antennes à proximité de
leur
habitation,
de
nouvelles
fréquences (3G, 4G), sont devenues
EHS. Une personne raconte qu'elle
est devenue EHS en quatre mois,
avec l'installation de la 4G ; une autre
qu'elle l'est devenue il y a trois ans du
fait d'un usage abusif du mobile au
travail ; ou encore qu'un de ses
enfants est gravement EHS, alors
que deux autres le deviennent,
depuis l'installation d'une antenne de
téléphonie mobile à côté de leur
maison... qu'ils ont dû la vendre et
partir... lui était gérant d'un magasin
de téléphones portables... Des gens
de toutes classes sociales, de toutes
catégories socio-professionnelles, de
tous âges,... la diversité. Demain,
n'importe qui pourra être touché.
Autre table ronde : le directeur de la
maison des personnes handicapées
MDPH. En France, il est possible de
percevoir une indemnité, ce droit
dépend du degré de handicap
reconnu. Les malades s'interrogent :
pourquoi à symptômes équivalents, à
certificats médicaux égaux, ( etc...,)
certaines personnes voient leurs
droits reconnus, alors que d'autres,
dans leur grande majorité, en sont
déboutés. On parle des dossiers, des
processus de reconnaissance du
handicap. Le responsable de l'Etat
reconnait que c'est un problème
nouveau et mal connu, qu'il n'y a pas
de paramètre, il s'engage à faire
remonter les demandes ainsi que de
faire entendre nos difficultés de vie à
sa hiérarchie.
MERCI.
Les
organisateurs
sont
très
impliqués
dans
le
bon
fonctionnement.
Les
ateliers
commencent, ils s'inquiètent : “
Comment allez-vous ? ”, “ Vous avez
bien dormi? ” . Les ateliers se
succèdent, “ Quelqu'un veut proposer
un autre atelier ? ” Le programme
prévu suit son cours, on y inclu de
nouvelles propositions...
Nous espérons que nous serons à
la hauteur de nos camarades
français dans un futur proche. Ils
se sont engagés à nous rendre visite
quand à notre tour nous organiserons
une telle rencontre.
Les participants, nous prenons des
contacts,
échangeons
des
informations, adresses, courriels...
Minerva Palomar
As. Electrosensibles por el derecho a
la salud. España.
Septiembre de 2014
______________________________
______________________________
Rires, être en zone blanche,
reprendre espoir. Commentaires :
« Nous profitons des choses simples
de la vie, et bonnes pour la vie,
partager un repas, rire, plaisanter, se
promener, partager, draguer, conter
des histoires, quelqu'un depuis le
fond ose “baiser”, des rires, des rires
encore, des amitiés, de longues
discussions, la solidarité,
des
regards comme des caresses, la
complicité, des amourettes, des
sourires, des petits bisous de bonjour,
de bonne nuit... » ILS N'ONT PAS DE
PRIX, NI NE COUTENT RIEN, tout
ce dont nous avons besoin c'est de la
SANTE... et d'ESPACE SANS
RADIATION.
La lettre de Violette
Bonjour, Buenos Dias, Good
Morning, Buon Giorno, Bon Apetit,
Que Aproveche, Have A Good
Meal, Buon Apetit, Bona Nuit,
Buenas Noches, Good Night,
Buona Notte. Des personnes qui
viennent de différents pays de l'Union
européenne,
de
collectifs
et
d'associations diverses.
J'ai maintenant 14 ans. Quand ca a
commencé, j'en avais 10. Jusqu'à ce
moment là ma vie était normale ; la
vie dans ma famille, à l'école, avec
les copains, mon amour pour les
montagnes d'Ariège... Du grand
bonheur, du très grand bonheur :
j'étais Libre ( sauf quand mes parents
me restreignaient ! ).
Le début de la catastrophe s'est
passé à la rentrée en cinquième. Je
garderai à jamais le souvenir de cette
période comme un cauchemar. Je ne
suis pas sûre d'exagérer en disant,
comme une personne enfermée dans
la prison de Guantanamo : enfermée,
torturée...
Comme tout collégien, j'ai fait ma
rentrée, retrouvé les copains, les
profs... Dés la première semaine, j'ai
été prise d'un mal de tête
insupportable.
« Break »
à
la
maison... Retour au collège, retour
quasi immédiat du mal de tête.
Insupportable, Torture. Retour à la
maison pour quelques jours... De fil
en aiguille, au mois d'octobre, je
n'avais pas été présente plus d'un
tiers du temps scolaire. Très vite, je
me suis rendue compte que la
présence d'un téléphone portable, de
tout émetteur relai, wifi, wimax... me
rallumait les maux de tête avec
violence.
Une Terre pour les EHS, Durbon;
une possibilité à portée de main, si la
volonté politique va dans ce sens.
Ces dernières années, les actions
organisées par les EHS francais ont
préparées le terrain. Nous avons
besoin d'une action concertée de
toutes les associations européennes
de malades afin d'obtenir l'ouverture
d'une zone blanche internationale
ouverte à toutes les personnes EHS.
L'excellente
organisation ;
on
imagine les heures passées au
téléphone afin de convaincre “les
autorités” de participer à cette
rencontre, quel dévouement. Nous
l'avons constaté dans tous les
détails. Le plus clair : la qualité
humaine, la participation, l'autogestion.
A celles et à ceux qui ont rendu
tout cela possible : BRAVO,
A Tous,
Et bien voilà : de moi, qu'une lettre.
C'est tout ce que j'ai pu faire pour
être active à ce rassemblement.
Pourtant, être présente, rencontrer
d'autres gens échanger... j'en rêve !
Me jeter dans le monde, construire
avec tous... Mon « destin » me le
refuse. Mais est-ce vraiment mon
« destin » qui me le refuse ?
Je vais vous raconter le désastre qui
s'est produit dans ma vie, vous
pourrez ainsi vous faire une opinion
sur la responsabilité de mon destin.
La douleur était quasi permanente.
La torture. J'ai alors vu le Pr
Belpomme en consultation. Le bilan
des examens m'est tombé comme
une massue sur la tête : lésion de la
barrière
hémato-méringée,
très
grande désoxygénation du cerveau...
Après une mise à l'abri maximum,
ces dégradations se sont atténuées.
Seulement, ce qui ne s'est pas
atténué, c'est que chaque exposition
aux
ondes
électromagnétiques
pulsées réveille la torture. C'est
violent, très violent.
J'ai donc continué ma scolarité par le
CNED
(
centre
national
d'enseignement à distance).
Pourquoi cette intolérance est arrivée
d'un seul coup ?
Nous nous sommes apercus qu'un
émetteur 3G avait été installé durant
l'été sur une antenne à proximité du
collège. Depuis, l'expansion du
nombre d'émetteurs d'ondes n'a
cessé d'augmenter. Je suis de plus
en plus repoussé dans mon espace
« protégé », qui devient ma prison.
Pour tout vous dire, j'ai tout de même
réussi à trouver une activité qui me
passionne : l'Aïkido. Je ne peux y
accéder que parce que c'est un
groupe de personnes civilisées qui le
pratique :
ils
éteignent
systématiquement
tous
les
téléphones portables quand je suis là.
C'est aussi un lieu relativement
protégé des émissions extérieures.
Mais je reste très limitée dans mes
possibilités de vie sociale : pas de
concert, pas de spectacle, pas de
cinéma, pas de marché, pas de
quelconques sortie en ville... Alors,
parfois, je craque. Cette année, je
n'ai pas résisté à la tentation d'aller à
la fête de la musique à Saint Girons...
Je me suis échappée deux heures de
ma prison, pour faire comme tout le
monde, avoir les mêmes possibilités
que les autres. Je me suis rebellée
face à mon intolérance aux champs
électromagnétiques. Je ne la veux
pas, je ne veux plus vivre ca. Elle a
gagné le match haut la main. Je me
suis retrouvée K.O. au lit pendant huit
jours avec un mal de tête
insupportable
et
depuis,
une
intolérance encore plus exacerbée.
Savez-vous
que
même
les
montagnes, ma grande nature, ne me
sont plus accessibles sauf de très
rares endroits, quelques fonds de
vallées encaissées ou petits vallons
où personne ne penserait à aller, qui
tournent résolument le dos à la
conquête humaine ? Car même en
montagne, il y a partout des antennes
qui émettent très fort.
Je vous laisse donc vous faire une
opinion sur la responsabilité de mon
« destin » face à ce désastre. Mais je
vais vous donner mon avis : toute
personne qui considère que mon
« destin » est responsable dans ma
situation, tout comme dans celle des
personnes, de plus en plus
nombreuses qui vivent dans le même
désastre, aura alors tristement baissé
les bras devant les valeurs de la Vie,
de la Terre et de l'Humanité. Parce
que
cette
situation
m'est
insupportable, et au nom de la Vie,
de la Terre et de l'Humanité, je refuse
tout court et sans compromis que ce
désastre se répande. A vous tous qui
lirez ou entendrez la lecture de ma
lettre, sachez que je rejette toute
responsabilité attribuée à mon
« destin » et que, à ma facon, je me
battrai. Parce que je suis convaincue
que je n'ai pas à subir les « écarts
technologiques polluants » parce
qu'au nom de la liberté et de l'égalité,
je retrouverai mes bonheurs de vie.
Je refuse qu'on me les vole.
Je demande à toutes personnes
censées de s'informer et d'agir contre
le
développement
des
ondes
électromagnétiques pulsées !
Viollette
Ariège, août 2014
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Témoignages filmés
Comment adresser son témoignage
vidéo au Ministère de la Santé ?
Afin d'être le plus visible possible
auprès des autorités sanitaires, il est
nécessaire d'utiliser les réseaux
sociaux. Nous choisissons Youtube
pour sa popularité.
Un témoignage filmé a plus d'impact
que des signatures.
C'est une démarche très simple et
rapide. Faites-vous aider si besoin,
ou filmez vous, entre EHS. Utilisez
n'importe quel appareil photo qui
filme. Vous êtes toutes et tous
réalisateurs de témoignages. Grâce à
ce travail collectif, nos difficultés
prennent du sens. Nous créons
ensemble, la plus grande pétition
filmée européenne.
Votre chaîne youtube :
https://www.youtube.com/electrosensi
ble
Afin que cette démarche prenne tout
son sens, il est nécessaire de
respecter quelques règles :
1- Commencez votre témoignage par
"j'adresse mon témoignage au
ministère de la santé"
2 - La durée ne doit pas dépasser
1,30 minute. Soyez bref. Expliquez
votre situation actuelle, ce que vous
vivez, ressentez, l' impact social et
familial. Vous pouvez, en plus de
votre témoignage, poser une question
au Ministère de la Santé. Pour vous
aider, regardez des vidéos déjà en
ligne.
3- Votre témoignage vidéo ne doit
pas contenir de propos religieux,
politiques, ou de nom de thérapie.
4 - Regardez la caméra de face, vous
pouvez si vous le souhaitez, lire votre
texte.
5 - Assurez-vous de la qualité du son.
Ce point est très important. Faites
attention au bruit du vent dans le
micro.
6 - Cadrez-vous bien en portrait.
Format horizontal 16/9 comme à la
télé.
7 - Ne portez pas de protection type
casquette chapeau tissus. Présentez
vous visage découvert.
8- Éloignez-vous du fond afin qu'il
soit un peu flou, l'idéal est dehors, au
calme. Attention au contre jour.
9 - Votre fichier vidéo doit nous être
envoyé via le site de transfert de
fichier : https:// www.wetransfer.com
à l'adresse mail suivante :
[email protected]
10 - En 2 mots : Faites le !!
Merci à toutes et à tous pour votre
participation.
Nous
courrons
les
salles
communales et les cinés de
l'imm'Ondes
pour
informer,
témoigner, communiquer sur cette
réalité déniée. Nous harcèlerons ceux
que
le
vote
a portés
aux
responsabilités. Nous dénoncerons
ceux qui pour l'argent, la soif de
pouvoir, ou par jeu sont devenus la lie
de l'humanité.
Et nous perdrons, s'il le faut, ce qui
aujourd'hui nous semble précieux. Et
nous quitterons, s'il le faut, celles et
ceux qui nous aiment et que nous
aimons.
Simplement forts de la certitude d'un
engagement
sincère
et
juste.
Simplement forts de la mémoire des
combats passés, et des souffrances
injustifiées, passées sous silence.
Parce que nous
électrosensibles !
sommes
tous
Parce que c'est démontré ! « Les
champs
électromagnétiques
générés
par
les
téléphones
portables provoquent des ruptures
d'ADN
et
augmentent
les
aberrations chromosomiques dans
certaines conditions d'énergie et
de
durée
d'exposition. »
http://www.itis.ethz.ch/downloads/RE
FLEX final%20Report 171104.pdf
Pour plus d'info me contacter :
[email protected],
téléphone : 01.30.72.19.87
Parce que quelque soit le nombre
d'études à paraître encore, La
stratégie du doute des financieux
industrieux s'ébranle déjà !
______________________________
______________________________
Parce qu'ils ont tort et que nous
avons toute notre raison !
En attendant Durbon...
L'hiver approche... l'espoir est là,
fragile, entre nos mains. Un bout de
papier expurgé d'une réalité virtuelle,
né de la foi de quelques unes et de
quelques uns, qui peut-être vous
réchauffera le temps d'une bougie, làbas au fond d'un bois, ici et là exclus
et
recluses
aux
blindages
éphémères.
… l'hiver approche et combien parmi
vous lirons ces lignes sur des feuilles
froissées et humides, dans des
conditions tues. Vues, vous l'avez été
cent fois au moins à travers les
médias qui vous ont filmées,
photographiées,
imprimées,
diffusées, sur papier, sur la toile, sur
écrans petits et grands. Mais vos
paroles se sont envolées, ont été
zappées dans le flux incessant de la
société
de
l'information
marchandisée.
Alors, en attendant Durbon, cet
espace
sans
pollution
électromagnétique artificielle que la
République finira par céder, nous,
ceux qui en ont encore la force, nous,
nous ne lâcherons rien !
Nous nous userons sur le clavier
électrique de nos ordinateurs, ou
penchés
sur
le
haut-parleur
magnétique de nos téléphones filés.
Alors, en attendant Durbon, nous
seront tous artistes au souvenir de
Résister, c'est créer ! Mieux que
démiurge d'un petit monde en
attendant l'Ondée !
Colas Diallo.
Le Bulletin est une Tribune. Faitesnous part de vos actions, de vos
réactions en écrivant à
[email protected],
ou Association « Une Terre pour
les EHS » - Souvestrière – 26410
Boulc.
A LA DERNIERE MINUTE
Création d'une coordination des
associations
européennes
des
personnes électrohypersensibles.
A l'occasion d'une audience sur l'EHS
au Comité Economique et Social
Européen le 4 novembre 2014 à
Bruxelles,
les
associations
Electrosensibles por el derecho a la
salud et Une Terre pour les EHS
ont présenté une Charte de Défense
des Droits des personnes EHS aux
associations
européennes
concernées.
C'est Marc Cendrier qui a porté notre
voix et lu nos revendications lors de
cette audience. Outre le soutien actif
de Robin des toits, cette Charte a été
signée par un nombre encore non
arrêté d'associations d'EHS et
d'associations luttant contre la
pollution électromagnétique, parmi
les plus emblématiques (plus d'une
vingtaine à ce jour).
Désormais les EHS seront conviés
aux débats au sein de l'Union
Européenne ! Qui mieux que des
EHS peuvent parler de l'EHS ?
Nous développerons ce sujet dans le
prochain numéro.
Merci à Robert Cautain pour ses
illustrations.