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K 2016 présente une incroyable diversité d’applications innovantes et de produits complexes Pleins feux sur quelques technologies très tendance : matériaux conçus sur mesure, efficacité des ressources, production zéro défaut, procédés de fabrication additive et numérisation Il n’existe aucun autre salon professionnel au monde en dehors du salon K de Düsseldorf sur lequel on peut voir réunis, en aussi grand nombre et à aussi haut niveau, les matériaux polymères ainsi que les machines, les technologies et les outils pour la transformation du plastique et du caoutchouc. Nulle part ailleurs ne sont présentés des applications aussi diverses et variées et nulle part ailleurs des produits aussi complexes et d’une telle qualité. C’est à juste titre que Werner Matthias Dornscheidt, PDG de Messe Düsseldorf, parlait du dernier salon de 2013 comme de la « plus grande usine de plastique du monde ». Véritable vitrine de la performance de l’industrie mondiale du plastique, K fera à nouveau le tour de l’ensemble des technologies et des dernières évolutions en 2016. Des matériaux conçus sur mesure, en fonction de leur utilisation Depuis le milieu des années 1990, mis à part quelques bio-polymères, on n’a plus vu aucun nouveau polymère accéder à l’échelle industrielle. C’est pour cela qu’aujourd’hui, dans les activités de l’industrie des matériaux, l’accent est mis sur la modification et la fabrication additive ainsi que sur l’ajout de nouvelles fonctionnalités aux polymères bruts pour obtenir des mélanges sur mesure pour certaines utilisations ou propriétés. Actuellement, les axes de travail majeurs concernent les autorisations pour le contact avec les produits alimentaires ou l’eau potable et en tant que produit médical, la stabilité chimique, par ex. par rapport à des produits cosmétiques ou chimiques, ainsi que la stabilisation par rapport à des températures d’utilisation prolongée ou de pointe toujours plus élevées, comme dans l’électronique ou l’éclairage. En plus de la conductibilité thermique réglable, il est souvent également demandé des conductibilités électriques ou des résistances électriques réglables. Il en va de même pour le caoutchouc : les fabricants font preuve d’un grand savoir-faire dans la composition de leurs mélanges, pour obtenir les homologations pour l’eau potable ou des propriétés ignifuges. L’utilisation de caoutchouc à proximité de moteurs à combustion nécessite une résistance à des températures d’utilisation 1 prolongée et de pointe toujours plus élevées ainsi qu’à des milieux agressifs. D’autres produits très demandés, non seulement par les constructeurs de véhicules électriques, sont des pneumatiques avec une bonne efficacité énergétique, capables d’améliorer la tenue de route et de diminuer la résistance au roulement. De nouveaux défis apparaissent avec l’utilisation plus efficace des ressources Si la société demande aujourd’hui une gestion plus consciente et responsable des ressources non renouvelables ainsi qu’une réduction de leur consommation, cela relève aussi souvent d’une nécessité économique. Pour cela, il faut économiser l’utilisation des matériaux, et donc aussi des plastiques. La première étape sur la voie d’une production plus efficace consiste souvent à concevoir le produit final en pensant dès le départ aux matériaux et procédés de fabrication appropriés. La diminution de la consommation énergétique des machines pour plastiques a, elle aussi, bien progressé. Mais les constructeurs de grosses machines pour la plasturgie, notamment de presses d’injection et d’autres presses, d’extrudeuses et de machines de moulage par soufflage, parviennent malgré tout encore à trouver de nouveaux potentiels pour réduire l’utilisation des ressources. Ils se rapprochent de plus en plus des limites de la physique, et minimisent la dépense d’énergie nécessaire pour la fusion des granulés. L’outil d’évaluation de la consommation énergétique des machines, Euromap 60, offre déjà aux plasturgistes une bonne transparence sur le sujet. Et là où l’on ne peut éviter une utilisation massive d’énergie, les constructeurs de machines ont mis au point des composants pour récupérer l’énergie libérée, par ex. lors du freinage des mouvements de machines, et la stocker provisoirement pour d’autres commandes d’entraînement. Les dispositifs de récupération de chaleur associés à la technique industrielle sont désormais standards, tout au moins dans l’aménagement de nouvelles usines, et ont déjà été installés en complément d’équipements existants dans de nombreuses exploitations. Les constructeurs de machines et d’appareils ont désormais reconnu qu’une meilleure efficacité des matériaux et une plus grande disponibilité pour les plasturgistes ont souvent un plus fort impact sur la rentabilité que quelques pourcentages de moins dans la consommation d’énergie. Même si l’idée de 2 la réduction de la dépense énergétique continue parfois de dominer la communication, ce sont les solutions pratiques pour réduire les temps de réglage de l’outillage qui sont particulièrement demandées à l’heure actuelle : des systèmes à serrage rapide, des dispositifs de changement rapide, des solutions avec adaptateurs et des systèmes qui reconnaissent automatiquement l’outil qui vient d’être monté. Tous ces dispositifs permettent d’améliorer la disponibilité et la flexibilité de production en même temps. Cela vaut autant pour le moulage par injection du plastique que du caoutchouc, car les constructeurs de machines pour caoutchoucs ont, eux aussi, fini par améliorer la flexibilité de changement par commande, augmenter le degré d’automatisation de leurs équipements et introduit plus de transparence dans les procédés de transformation. A l’instar de la technique à canaux chauds pour le moulage par injection des thermoplastiques, la technique à canaux froids permet de plus en plus souvent des économies de matière première pour le moulage par injection des élastomères. La production zéro défaut reste un objectif très important De nombreux plasturgistes visent une production zéro défaut, sans gaspillage de matière première onéreuse. Il existe une multitude de systèmes à cet égard, dans l’extrusion par ex. : la production sans bords et l’optimisation automatique de la tolérance d’épaisseur des feuilles, plaques et profilés en plastique ou des joints en caoutchouc pour la réduire à un strict minimum. A cela viennent s’ajouter des stratégies pour empêcher la production de produits défectueux : réalisation de simulations avant de lancer la production et analyse des données actuelles pendant le processus. Là où l’on peut reconnaître les pièces manquées dès qu’elles apparaissent, comme c’est le cas dans le moulage par injection, il existe différentes stratégies pour séparer les pièces manquées sur la base de critères de qualité mesurés lors du processus ou déterminés automatiquement. Lorsque le taux de réussite de la production ne peut être évalué que sur la pièce finie, les industriels ont de plus en plus souvent recours à des systèmes optiques, tels que des caméras. Nulle part ailleurs autant de constructions légères que sur le salon K Les constructions légères sont essentielles pour diminuer la consommation d’énergie et de carburant dans le domaine de la mobilité. « Il n’existe en fait aucune application réalisée à partir de plastiques qui ne soit pas une 3 construction légère », constatait récemment Christian Hopmann, professeur, ingénieur de formation, au regard du poids peu élevé et de la performance des plastiques. Pourtant, les constructeurs de machines, les fabricants de plastiques et de charges de renfort, les instituts et les plasturgistes continuent de chercher des procédés stables pour la fabrication en grande série de composants légers, surtout dans le domaine de la mobilité – pour des applications dans l’industrie automobile, l’aéronautique et d’autres activités industrielles. Il est possible d’associer, quasiment à l’infini, les procédés spéciaux, surtout dans la technique de réaction et d’injection par moulage, autant d’initiatives qui aplanissent la voie vers des procédés adaptables en série, par ex. pour la production de composants légers. Bien qu’il existe de nombreuses conférences organisées dans le monde entier sur le sujet de la construction légère ou des matériaux renforcés par des fibres, nulle part ailleurs en dehors du salon K de Düsseldorf il n’est montré, en un même lieu, autant de possibilités pour la fabrication rapide et sûre de composants au poids optimisé, obtenus à partir de fibres de renfort et d’un plastique servant de matrice. On peut y voir des produits hybrides en métal et plastique et toutes formes d’association de fibres et de matrices plastiques. Des matrices thermoplastiques, thermodurcissables, bio-sourcées et en polyuréthane sont associées à des fibres de verre, de carbone, ou d’autres fibres naturelles ou de synthèse pour répondre aux exigences et aux attentes actuelles de très nombreuses applications. Des fibres de renfort jusqu’aux machines et outils nécessaires pour un processus qui est souvent en plusieurs étapes, en passant par la manutention automatique de matériaux de renfort flexibles, de nombreux partenaires de la chaîne de création de valeur sont souvent impliqués dans les cellules d’usinage des constructions légères. Les matériaux doivent répondre à des exigences concernant le caractère ignifuge des matrices utilisées, l’adhérence des fibres et de la matrice, en offrant des propriétés mécaniques plus élevées et une meilleure plasticité. De nouvelles opportunités avec l’accompagnement numérique de la production L’accompagnement de la production par des solutions numériques, souvent évoqué sous le terme « Industrie 4.0 », offre aux plasturgistes la possibilité 4 d’interpréter les données de leur propre production et d’en retirer des informations utiles et des constats concrets. Les efforts déployés par les constructeurs de machines et les développeurs de logiciels pour proposer aux plasturgistes de telles offres seront plus visibles que jamais à K 2016. Selon toute probabilité, il y sera présenté de nouveaux concepts pour un démarrage encore plus rapide de la production et pour une plus grande flexibilisation, tout comme des produits pour la maintenance préventive, l’approvisionnement des pièces détachées et l’assurance qualité. A long terme, les données obtenues lors de la production pourront aussi être utilisées ultérieurement pour mieux adapter les moyens de production – machines, robots et outils – aux exigences réelles de l’exploitation au quotidien, ainsi que pour construire ces moyens de production en répondant encore mieux aux attentes. Grâce à la numérisation, l’amélioration des processus dans l’usine permet théoriquement aussi d’augmenter l’efficacité en production : la conception de la pièce moulée, la construction et les propriétés des matériaux, associées aux possibilités qu’offrent la technique de l’outillage et les connaissances tirées des pratiques de transformation, peuvent être plus facilement et mieux coordonnées à la gestion des processus et à l’équilibrage de la température. D’où l’importance de la simulation aujourd’hui, avec des retours d’expérience intensifs entre la production et le développement. Dans l’ensemble, de nombreux sous-traitants répondent à la demande d’une plus grande transparence dans la production et les processus, avec une plus forte intégration des technologies de l’information et de la technique de production classique. La fabrication de produits en plastique en toutes petites séries La minimisation du stockage et la demande d’une réactivité à court terme et à tout instant entraînent la nécessité de produire des séries toujours plus petites. Suite à une présentation sur le salon K 2013, de nombreux plasturgistes ont pris conscience de l’intérêt de la fabrication additive directe pour la production de pièces en plastique à partir de thermoplastiques. Même si ces procédés de fabrication additive sont encore limités aux thermoplastiques amorphes et qu’il n’est pas encore possible d’obtenir des matières de charge et de renfort, ils stimulent la réflexion sur le sujet, d’autant plus que le goût des consommateurs et les produits à la mode ont tendance à changer à toujours plus court terme et que l’individualisation des produits 5 plastiques pose de nouveaux défis à l’industrie. Cela améliore d’une part les chances de voir apparaître la production sans outils de produits en toutes petites séries, et augmente d’autre part l’intérêt à l’égard du changement rapide d’outillage dans les processus standards connus, comme le moulage par injection. Dans ce domaine, l’efficacité des changements de produits est de plus en plus souvent améliorée avec des systèmes de changement rapide d’outillage et de supports, ou en utilisant des plaques à cavités et des ensembles complets d’éjecteurs. Les interfaces homme-machine à utilisation intuitive On ne peut ignorer non plus les nouvelles possibilités qu’offrent les technologies de l’information dans le pilotage des machines modernes pour plastiques. Les touches, les boutons et les commutateurs de forme classique cèdent le terrain à des interfaces utilisateur souples, sous forme d’écran tactile multipoint, avec une présentation ordonnée, et / ou à des éléments de réglage centralisés, sous forme de boutons-poussoirs autobloquants, tels qu’on les connaît dans les véhicules modernes. Ces nouvelles interfaces homme-machine doivent rendre l’utilisation des machines de transformation plus intuitive, en utilisant la logique familière des smartphones, iPad et tablettes dans les processus de pilotage industriels. Face aux nombreux ouvriers spécialisés dans la production, les constructeurs de machine et les plasturgistes voient ici une possibilité de lier de nouveaux travailleurs à la plasturgie à l’aide de commandes faciles à utiliser, qui se découvriront des perspectives personnelles dans un secteur moderne, en pleine croissance et avec un avenir assuré. Juin 2016 Pour plus d’informations : www.k-online.com Facebook : https://www.facebook.com/K.Tradefair?fref=ts Twitter : https://twitter.com/K_tradefair Contact : Service de presse K 2016 Eva Rugenstein / Desislava Angelova / Sabrina Giewald Tél. : +49-211-4560 240 / Fax.: +49-211-4560 8548 E-mail : [email protected] [email protected]/ [email protected] Merci de bien vouloir nous faire parvenir un exemplaire de vos publications ! 6