Mars 2012 - Cochrane France
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Mars 2012 - Cochrane France
Centre Cochrane Français - Bulletin de presse – Mars 2012 La Cochrane Library, 2012, numéro 3 Strictement interdit à la publication jusqu'au mercredi 14 mars 2012, 00h01 BST Ce communiqué souligne les conclusions majeures et leurs implications pour la pratique de soins - de revues systématiques Cochrane publiées dans la prochaine édition de la Cochrane Library (2012, numéro 3). La traduction française du communiqué en anglais de Wiley-Blackwell a été réalisée avec leur permission par le Centre Cochrane Français. Pour recevoir la copie des revues complètes mises en avant dans ce bulletin ou pour organiser un entretien avec l’un des auteurs, veuillez contacter l'équipe de presse WileyBlackwell à l’adresse suivante : [email protected]. Par ailleurs, les journalistes peuvent demander un accès gratuit à la Cochrane Library en envoyant un message à la même adresse. Revues mises en avant dans ce communiqué : Envoi de SMS pour favoriser l’observance du traitement antirétroviral chez des patients atteints du VIH Soins oncologiques spécialisés destinés à améliorer les résultats des patients Soulagement de la douleur : des preuves insuffisantes pour les approches non médicamenteuses utilisées pendant la phase de travail Envoi de SMS pour favoriser l’observance du traitement antirétroviral chez des patients atteints du VIH D’après une nouvelle revue systématique Cochrane, les téléphones portables pourraient jouer un rôle majeur en rappelant aux patients atteints du VIH de prendre quotidiennement leurs médicaments. Les chercheurs ont découvert que les patients avaient moins tendance à oublier la prise de médicaments lorsque des rappels hebdomadaires étaient envoyés par SMS sur leurs téléphones portables. Les SMS sont de plus en plus utilisés comme méthode de support en matière de soins de santé, notamment pour promouvoir la fréquentation des cliniques et hôpitaux, mais aussi pour améliorer les contacts entre les patients et les travailleurs de la santé. Il existe également des preuves selon lesquelles l’envoi de SMS aide les patients tuberculeux à se rappeler de prendre quotidiennement leurs médicaments. Maintenant, les chercheurs affirment que l’envoi de SMS pourrait servir d’outil pour favoriser l’observance de schémas posologiques par des millions de patients atteints du VIH sous traitement antirétroviral (TAR). Un TAR peut permettre d’améliorer l’état de santé de ces patients et les aider à vivre plus longtemps, mais il s’accompagne généralement d’effets secondaires, ce qui rend alors plus difficile la prise quotidienne de ces médicaments chez certains patients. Lorsque ces derniers oublient de Centre Cochrane Français - Bulletin de presse – Mars 2012 prendre leurs doses quotidiennes, ces médicaments peuvent alors devenir inefficaces et mettre en péril la vie des patients. Les auteurs ont passé en revue des données issues de deux essais réalisés au Kenya et impliquant 966 patients adultes atteints du VIH. Dans le premier essai, les patients recevaient de brefs SMS hebdomadaires leur demandant « Mambo ? », qui signifie « Comment allez-vous ? », et disposaient d’un délai de deux jours après réception pour y répondre. Un traitement standard était administré au groupe témoin de cet essai. Dans le deuxième essai, les patients recevaient des SMS, longs ou courts, quotidiens ou hebdomadaires. Le texte du message long était le suivant : « Ce message est un rappel. Soyez fort et courageux. Nous pensons à vous. » Le texte du message court indiquait simplement : « Ce message est un rappel. » Des téléphones portables étaient remis aux patients du groupe témoin de cet essai, mais ces derniers ne recevaient aucun message lié à l’étude. Une meilleure adhésion au traitement était observée chez les patients recevant des SMS hebdomadaires par rapport à ceux du groupe témoin. Un an après avoir commencé le premier essai, le nombre de patients ayant pris au moins 95 % des doses prescrites était supérieur au groupe témoin. Aussi, davantage de patients recevant des SMS constataient une diminution de leurs niveaux de VIH dans le sang. Presque un an après avoir commencé le deuxième essai, le nombre de patients recevant des SMS hebdomadaires, courts ou longs, ayant pris au moins 90 % des doses prescrites était supérieur au groupe témoin. Cependant, l’envoi de SMS quotidiens, quelle que soit leur longueur, n’a pas amélioré l’adhésion au traitement. Les résultats de ce deuxième essai n’étaient pas statistiquement significatifs. Toutefois, lorsque les résultats de ces deux essais étaient combinés, il ne faisait aucun doute que les patients ayant reçu des SMS hebdomadaires, quelle que soit leur longueur, adhéraient mieux à leur traitement par rapport aux patients des groupes témoins. « Il existe des preuves de qualité irréfutable sur les effets bénéfiques liés à l’envoi de SMS hebdomadaires destinés à promouvoir l’adhésion à un traitement antirétroviral », a déclaré l’auteur principal, Tara Horvath, de Global Health Sciences à l’Université de Californie, San Francisco aux États-Unis. « Les cliniques et les hôpitaux devraient envisager l’envoi de SMS hebdomadaires comme méthode permettant de s’assurer de l’observance des schémas posologiques chez les patients atteints du VIH sous traitement antirétroviral. » D’après cette revue, l’envoi de SMS peut avoir un impact significatif sur la transmission épidémique du VIH, notamment parce que le VIH a moins de chances de se transmettre aux partenaires sexuels des patients suivant un traitement quotidien. « Avec le développement des réseaux de téléphonie mobile dans le monde, surtout dans les régions qui découvrent ces technologies, les interventions consistant à envoyer des SMS à des patients atteints du VIH deviennent de plus en plus faisables », a révélé Tara Horvath. « Il est important d’avoir réalisé ces essais dans un pays à faibles revenus, car la majorité des personnes atteintes du VIH vivent dans des pays d’Afrique subsaharienne. Cependant, nous devons également déterminer si ces effets sont identiques dans les pays à revenu plus élevé. Aussi, étant donné que ces essais incluaient uniquement des patients adultes, nous devons Centre Cochrane Français - Bulletin de presse – Mars 2012 déterminer si l’envoi de SMS pourra aider les adolescents sous TAR, ainsi que les personnes qui s’inquiètent pour les jeunes enfants suivant ces traitements. » Référence complète : Horvath T, Azman H, Kennedy GE, Rutherford GW. Envoi de SMS par téléphone portable pour la promotion de l’adhésion à un traitement antirétroviral chez des patients atteints du VIH. Base des revues systématiques Cochrane 2012, numéro 3. Art. N ° : CD009756. DOI : 10.1002/14651858.CD009756 URL à la publication : http://doi.wiley.com/10.1002/14651858.CD009756 Entretiens : Pour planifier un entretien avec Tara Horvath, veuillez contacter Paula Murphy, directrice de la communication, Global Health Sciences, par e-mail à l’adresse suivante : [email protected]. Financement : Aucun financement externe n’a été reçu pour cette revue. Global Health Sciences à l’université de Californie, San Francisco (http://globalhealthsciences.ucsf.edu) fournissait un soutien interne. Soins oncologiques spécialisés destinés à améliorer les résultats des patients D’après des chercheurs du centre Cochrane, il serait possible d’améliorer les taux de survie de patients atteints du cancer en leur prescrivant un traitement dans des centres oncologiques spécialisés. Dans une revue portant sur des études réalisées récemment, ils ont découvert que les femmes diagnostiquées avec un cancer gynécologique vivaient plus longtemps lorsqu’elles avaient suivi un traitement chez un spécialiste par rapport à un traitement dispensé dans des unités non spécialisées. Auparavant, les patientes atteintes d’un cancer suivaient généralement un traitement prescrit par des chirurgiens et des hôpitaux non spécialisés. Cette pratique est en train de changer et dans les pays développés, la majorité des soins oncologiques sont désormais organisés en réseaux de centres spécialisés, dotés d’experts et d’un personnel soignant spécialisé sur place. Cette approche centralisée, quoique coûteuse, peut permettre d’améliorer les résultats des patientes. La revue privilégiait les données issues de cinq études, totalisant plus de 62 000 femmes ayant suivi un traitement depuis la fin des années 90. Plus de 48 000 participantes étaient impliquées dans une étude réalisée en 2009, alors que l’étude la plus petite ne comptait que 250 participantes. En raison de différences cliniques entre les études, les chercheurs ont associé les données de différentes manières. En intégrant trois études et plus de 50 000 femmes atteintes d’un cancer gynécologique, une analyse montrait que les femmes suivant un traitement dans des hôpitaux universitaires ou des centres régionaux d’oncologie vivaient plus longtemps que celles suivant un traitement dans des hôpitaux communautaires ou généraux. Une combinaison alternative de trois des études, impliquant plus de 9 000 femmes atteintes d’un cancer des ovaires, montrait que celles suivant un traitement dans des institutions dotées de gynécologues sur place vivaient plus longtemps que celles suivant un traitement dans des hôpitaux communautaires ou généraux. « Nous avons trouvé des preuves probantes selon lesquelles les traitements dispensés par des spécialistes prolongent les taux de survie des femmes atteintes Centre Cochrane Français - Bulletin de presse – Mars 2012 d’un cancer gynécologique », a déclaré le chercheur principal, professeur Yin Ling Woo, de l’Université de Malaya Cancer Research Institute, Université de Malaya, à Kuala Lumpur, Malaisie. « Les effets semblaient être les plus flagrants pour le cancer des ovaires, cependant la majorité des preuves provenaient de pays développés. » Les chercheurs estiment que les taux de survie pourraient être améliorés d’environ 10 %. Toutefois, des doutes au niveau des données indiquent que les chiffres actuels pourraient varier entre 1 % et 18 %. Des études mieux élaborées devront être réalisées pour confirmer ces résultats. Les cinq études incluses dans la revue utilisaient des enregistrements électroniques pour identifier les patientes une fois qu’un traitement leur avait été administré, ce qui signifie qu’il était difficile de s’assurer de la similitude des groupes de traitements centralisés et décentralisés. « En théorie, les femmes devraient être assignées à l’avance aux groupes de traitements prescrits par des spécialistes et des non-spécialistes afin de s’assurer que les données ne présentent aucun risque de biais », a expliqué le professeur Woo. « Ces essais de haute qualité sont requis pour évaluer s’il est utile d’engager des frais supplémentaires, notamment lorsque plusieurs pays ont des ressources limitées en termes de soins spécialisés. » Référence complète : Woo YL, Kyrgiou M, Bryant A, Everett T, Dickinson HO. Centralisation des services pour le traitement d’un cancer gynécologique. Base des revues systématiques Cochrane 2012, numéro 3. Art. N ° : CD007945. DOI : 10.1002/14651858.CD007945.pub2 URL à la publication : http://doi.wiley.com/10.1002/14651858.CD007945.pub2 Entretiens : Pour planifier un entretien avec le professeur Yin Ling Woo, veuillez contacter Rohaizan Ramli, responsable des relations internationales et des relations avec les entreprises, Université de Malaya, par e-mail à l’adresse suivante : [email protected]. Soulagement de la douleur : des preuves insuffisantes pour les approches non médicamenteuses utilisées pendant la phase de travail Il existe des preuves plus probantes concernant l’efficacité des approches médicamenteuses destinées au soulagement des douleurs ressenties pendant la phase de travail par rapport aux approches non médicamenteuses. Ces découvertes sont issues d’une publication globale de la Cochrane Library, qui regroupe les résultats provenant de plusieurs revues précédentes portant sur ce même sujet. Plusieurs approches différentes sont utilisées pour soulager les douleurs ressenties pendant la phase de travail, mais seules quelques unes sont corroborées par des preuves probantes. Les chercheurs ont regroupé les résultats de 15 revues Cochrane antérieures et trois revues non-Cochrane, notamment des données issues d’un total de 310 essais. Pour essayer de différencier les approches de soulagement de la douleur bien tolérées de celles moins bien tolérées, ils ont décidé de classer les interventions en trois catégories. Les antidouleurs administrés par péridurale, rachi-péridurale combinée (RPC) et inhalation, ont été placés dans la première catégorie, « interventions efficaces ». Il y avait moins de preuves concernant l’immersion dans l’eau, la relaxation, Centre Cochrane Français - Bulletin de presse – Mars 2012 l’acupuncture, les massages et les médicaments non opioïdes ou exerçant un blocage nerveux à des fins d’anesthésie locale. Les auteurs ont classé ces interventions dans la catégorie « interventions pouvant être efficaces ». Toutefois, davantage d’effets indésirables étaient associés aux interventions dont les preuves les plus probantes étaient disponibles, notamment des nausées et des vomissements dus aux antidouleurs inhalés et des cas d’hypotension dus à l’épidurale. Les approches de soulagement de la douleur du deuxième groupe, bien que moins bien corroborées par les preuves cliniques, étaient mieux tolérées. Les femmes étaient plus satisfaites du soulagement de la douleur procuré par toutes les approches, sauf les massages. Le groupe d’interventions de soulagement de la douleur les moins bien tolérées ou dont les « preuves sont insuffisantes » incluait l’hypnose, la rétroaction biologique, l’injection d’eau stérile, l’aromathérapie, la neurostimulation électrique transcutanée (TENS) et les opioïdes par injection ou intraveineuse. « Les femmes devraient être informées des effets bénéfiques et indésirables des différentes méthodes de soulagement de la douleur, mais elles devraient être libres de choisir le type de soulagement de la douleur qui pourrait, selon elles, les aider le plus pendant la phase de travail », a déclaré l’auteur principal de l’étude, James Neilson, du Département pour la santé de la femme et de l’enfant de l’Université de Liverpool à Liverpool, Royaume-Uni. « Il est important d’adapter les approches aux besoins individuels des femmes et aux circonstances. » L’étude générale exige que des recherches supplémentaires soient réalisées sur les interventions non médicamenteuses que les chercheurs ont regroupées dans les deuxième et troisième catégories. Bien que la majorité de ces interventions soient généralement inoffensives, les preuves n’étaient basées que sur un ou deux essais. Moins de 1 000 femmes ont participé à des essais portant chacun sur l’hypnose, la rétroaction biologique, l’injection d’eau stérile, l’aromathérapie et les massages. Le recours à la TENS est répandu et largement préconisé par les sages-femmes, mais pas par le National Institute for Health and Clinical Excellence. « Les différences de points de vue entre les femmes, les cliniciens et les directives reflètent le manque de preuves probantes et toute incertitude devrait être résolue par un essai clinique définitif », a expliqué James Neilson. Référence complète : Jones L, Othman M, Dowswell T, Alfirevic Z, Gates S, Newburn M, Jordan S, Lavender T, Neilson JP. Gestion de la douleur chez les femmes en phase de travail : présentation des revues systématiques. Base des revues systématiques Cochrane 2012, numéro 3. Art. N ° : CD009234. DOI : 10.1002/14651858.CD009234.pub2 URL à la publication : http://doi.wiley.com/10.1002/14651858.CD009234.pub2 Entretiens : Pour planifier un entretien avec James Neilson, veuillez contacter son assistante personnelle Lisa Pagan, Université de Liverpool, par e-mail à l’adresse suivante : [email protected]. Financement : Ce projet était financé par le National Institute for Health Research. Les vues et opinions qui y sont exprimées sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles du NIHR, du NHS ou du Ministère de la Santé. Centre Cochrane Français - Bulletin de presse – Mars 2012 Notes pour les rédacteurs 1. À propos de la Cochrane Library La Cochrane Library contient des informations médicales de grande qualité, y compris la base de données Cochrane de revues systématiques (Cochrane Database of Systematic Reviews), issue de la Cochrane Collaboration. Les revues systématiques Cochrane rassemblent des recherches sur les effets des soins en santé et sont considérées comme la référence pour déterminer l'efficacité relative de différentes interventions. La Cochrane Collaboration (http://www.cochrane.org) est un organisme international de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni et le leader mondial dans la production de revues systématiques. Il a été démontré que les revues systématiques Cochrane sont de qualité comparable ou supérieure aux revues publiées dans des journaux papier et qu'elles sont mises à jour plus souvent (Wen J et al; The reporting quality of meta-analyses improves: a random sampling study. Journal of Clinical Epidemiology 2008; 61: 770-775). En juin 2011, la Cochrane Database of Systematic Reviews s'est vue décernée un facteur d'impact de 6,186 par Thomson ISI, ce qui la place parmi les dix meilleures revues de médecine générale et de médecine interne. La Cochrane Library est publié par Wiley-Blackwell pour le compte de la Cochrane Collaboration. Les podcasts de la Cochrane Library : une collection de podcasts sur une sélection de revues Cochrane, par les auteurs des revues dans ce bulletin, sera disponible sur www.cochrane.org/podcasts. 2. Accéder à la Cochrane Library Pour accéder à la Cochrane Library, veuillez vous rendre sur www.thecochranelibrary.com. Les utilisateurs invités peuvent accéder aux résumés scientifiques et aux résumés en langage simplifié pour toutes les revues figurant dans la base de données ; les personnes travaillant pour les médias peuvent solliciter un accès complet au contenu de la bibliothèque. Pour plus d'informations, voir les coordonnées ci-dessous. Un certain nombre de pays, y compris ceux figurant dans la liste de la Banque mondiale des pays à bas et moyen-bas revenu (pays ayant un revenu national brut (RNB) par habitant de moins de 4700$), bénéficient de dispositions nationales permettant à tout ou partie de leurs résidents d’avoir accès gratuitement à la Cochrane Library. Pour en savoir plus, veuillez vous rendre sur www.thecochranelibrary.com/FreeAccess. 3. À propos de Wiley-Blackwell Wiley-Blackwell est la branche internationale d'édition scientifique, technique, médicale et universitaire de John Wiley & Sons, et dispose d'atouts majeurs dans tous les principaux domaines universitaires et professionnels et de partenariats avec de nombreuses sociétés savantes leaders dans le monde. Wiley-Blackwell publie près de 1 500 revues et plus de 1 500 nouveaux livres par an en version imprimée et en ligne, ainsi que des bases de données, des ouvrages majeurs de référence et des protocoles de laboratoire. Pour en savoir plus, veuillez vous rendre sur www.wileyblackwell.com ou sur notre nouvelle plateforme en ligne, Wiley Online Library (wileyonlinelibrary.com), une des plus vastes collections pluridisciplinaires mondiales de ressources en ligne couvrant les sciences de la vie et de la santé, les sciences physiques et sociales ainsi que les sciences humaines. Pour une liste complète des revues publiées dans le nouveau numéro de la Cochrane Library, ou pour demander un accès complet au contenu de la Cochrane Library, veuillez contacter Jennifer Beal chez Wiley-Blackwell : Ligne directe : +44 (0) 1243 770633 Mobile : +44 (0) 7802 468863 Courriel : [email protected] Désinscription : Si vous souhaitez ne plus recevoir les communiqués de presse de Wiley-Blackwell, veuillez le signaler par courriel à [email protected].