++Achat d`un bien immobilier par le biais d`une société
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++Achat d`un bien immobilier par le biais d`une société
Member of The Leading Ed International Allia Global Accounta infoactive Lettre d’information bimensuelle - Année 10, numéro 3 - Décembre 2010 ++Achat d’un bien immobilier par le biais d’une société Dans le passé, on proposait souvent de passer par le biais d’une société lors de l’achat d’un bien immobilier compte tenu de certains avantages sur le plan des droits de succession. Toutefois, ces avantages compensent-ils encore les effets secondaires indésirables qui en découlent ? L’achat d’un bien immobilier par le biais d’une société est incontestablement avantageux. Ainsi, lors de la donation des actions de la société aux enfants, seuls trois pour cent de droits d’enregistrement devront être payés. Si une donation de la main à la main ou auprès d’un notaire néerlandais est privilégiée, la donation peut même être exonérée de tout droit d’enregistrement. Cette méthode procure un avantage financier par rapport à l’achat privé. Dans une telle situation, la donation d’un bien immobilier aux enfants sera soumise à des droits d’enregistrement de pas moins de 30 %. Dans le cas d’un décès, la situation est similaire. S’il s’agit d’une entreprise familiale (une société dans laquelle on possède une participation de minimum 50 % et où l’on exerce une activité minimale), les enfants hériteront alors des actions sans devoir payer de droits de succession. Si le bien immobilier fait partie du patrimoine privé du défunt, les enfants ou le conjoint survivant devra (devront) alors verser des droits de succession conformément à la règle des 3/9/27 %. Il y a toutefois une exception : l’habitation familiale dont le conjoint survivant hérite, pour ce qui est de sa part, sans être tenu de verser de droits de succession. Qui plus est, une société a le droit de déduire fiscalement les frais liés à l’achat et cela va des intérêts dus, aux amortissements, en passant par les frais d’entretien. Si l’immeuble fait partie du patrimoine privé, le propriétaire ne pourra déduire de sa base imposable qu’une partie des intérêts versés annuellement et des amortissements du capital. Mais il y a le revers de la médaille. Si la société procède à terme à la vente du bien immobilier, elle sera tenue de payer un impôt sur la plus-value réalisée à hauteur de 33,99 %. D’un autre côté, à ce jour, la plus-value réalisée sur la vente d’un bien immobilier est, pour les particuliers, exonérée de tout impôt dans la plupart des cas. En outre, la structure de la société engendre également des problèmes lorsqu’on veut récupérer le produit de la vente auprès de celle-ci. Dans ce cas et en fonction de la situation effective, un précompte de 10 à 25 % sera une nouvelle fois prélevé du montant versé. Il est clair que le recours à une société pour l’achat d’un bien immobilier et l’avantage que l’on en tire varieront en fonction de la situation. Il vaut donc mieux que vous soyez bien conseillé lorsque vous envisagez d’acquérir un bien immobilier par le biais de votre société afin d’être sûr de trouver la meilleure solution. [email protected] Member of The Leading Edge International Alliance of Global Accountants & Auditors ++La Wallonie plus attrayante pour les investisseurs que la Flandre ! La Belgique est passée de la 8ème à la 6ème place sur la liste des pays européens les plus attrayants en termes d’investissements. Cela serait dû en premier lieu aux subventions offertes par la Wallonie Les conditions pour entrer en ligne de compte sont également souples : le siège d’exploitation doit tout simplement être en Wallonie. Pour les entreprises étrangères, l’ouverture d’une succursale suffit. La demande doit être faite avant qu’il ne soit procédé à l’investissement, en complétant un formulaire simplifié. Les données concrètes qu’il convient de renseigner sur cette demande initiale peuvent encore être modifiées ultérieurement. [email protected] En tant qu’entrepreneur, toute aide financière pour votre entreprise est toujours la bienvenue. Contrairement à la Flandre, en Wallonie, il est tenu compte de nombreux investissements pour des subventions. En effet, en Wallonie, ces dernières années, un grand nombre d’initiatives importantes ont été déployées pour redynamiser la région wallonne, à l’instar du Plan Marshall. Le gouvernement wallon stimule les investissements à travers toutes sortes de mesures de soutien. L’importance de la prime diffère suivant le lieu d’établissement (dans certaines ‘zones de développement’, l’avantage est plus important) ainsi que suivant le type et la taille de l’entreprise. Les primes sont attribuées aux entreprises pour un programme d’investissement contribuant à la création ou au développement de l’entreprise, à l’augmentation de la valeur ajoutée à la production, à la création de nouveaux emplois ou à la prise de mesures environnementales durables. Le pourcentage de base de la mesure de soutien est de 6 % et peut être porté à 12 % selon l’importance et la plus-value de l’investissement pour la Wallonie. On peut encore y ajouter l’aide européenne qui, dans certains cas, peut représenter jusqu’à 50 % du montant de l’investissement. ++Examen approfondi: une enquête scientifique au sein d’une PME Il y a beaucoup à faire en matière de nombreux subsides offerts par la Région Wallonne afin de stimuler les investissements. La Flandre n’est pas en retard et propose un large éventail de possibilités en faveur des sociétés qui ont l’intention d’innover. Pour de nombreuses entreprises, l’innovation est la clé de la croissance. Mais innover coûte cher et les chances de réussite d’un concept innovant sont souvent aléatoires. Pour faire face à cela, l’Agence pour l’Innovation par la Science et la Technologie (IWT) soutient des projets de recherche et de développement en Flandre afin de favoriser l’acquisition de connaissances pour l’innovation. Il s’agit du développement de produits, de processus ou de services nouveaux ou améliorés, voire d’une combinaison du tout grâce aux connaissances nouvellement acquises. Les activités subsidiables dans les projets de R&D peuvent être de toute nature. Il peut par exemple s’agir de questions technologiques, un business concept, les droits de propriété intellectuel. Exemples d’activités non admissibles comprennent: les applications militaires, des améliorations de routine pour les technologies existantes et les activités de soutien. La durée d’un projet de R&D est de maximum trois ans. Le pourcentage d’aide de base s’élève à 15 % pour des projets de développement axés sur l’exploitation de connaissances pour des produits, processus ou services nouveaux ou modernisés et à 40 % pour les projets de recherche visant à générer de nouvelles connaissances susceptibles, à terme, d’également contribuer à l’innovation. Une aide supplémentaire (jusqu’à 80 %) peut être octroyée en tenant compte de divers facteurs dont la taille de l’entreprise, des objectifs politiques spécifiques et la collaboration ou non des entreprises avec des instituts de recherche. Outre les pourcentages d’aide susmentionnés, il convient de signaler une mesure complémentaire en faveur de l’employeur qui s’attache les services des chercheurs: une exonération partielle du versement du précompte professionnel de 75 %. [email protected] Member of The Leading Edge International Alliance of Global Accountants & Auditors ++Remboursement des indemnités L’Office national de sécurité sociale (ONSS) a annoncé un certain nombre de montants forfaitaires qui peuvent servir de ligne de conduite pour le remboursement des indemnités. L’ONSS veut de cette manière donner une certaine sécurité juridique au niveau de l’utilisation acceptable des indemnités Une indemnité est un montant versé par l’employeur à son salarié en remboursement des frais payés par ce dernier dans le cadre ou à la suite de l’exécution de son contrat de travail. Bien que ces frais soient à la charge de l’employeur, il arrive que le salarié les préfinance pour des raisons purement pratiques. Les indemnités satisfaisant à certaines conditions clairement définies sont exclues de la notion de salaire et sont exonérées de cotisations ONSS et de précompte professionnel. Les voici: 1) l’indemnité doit être réelle et ne peut pas contribuer à l’enrichissement du salarié; 2) le remboursement de l’indemnité doit s’effectuer sur la base des frais réels ou d’un forfait proportionnel à l’importance réelle des dépenses; 3) l’employeur est tenu de rembourser les frais que le salarié a payés pour le compte de l’employeur. Justificatifs En cas de contestation, l’employeur devra pouvoir prouver la réalité de ces frais. Peuvent notamment faire office de justificatifs : le règlement du travail, une annexe au contrat de travail, des notes de service et tickets de caisse précisant la nature ainsi que le montant des frais payés par le salarié voire, lorsque cela s’avère impossible, tout autre justificatif autorisé par le droit commun, à l’exception de la parole donnée. Forfait ONSS Dans ses Instructions générales aux employeurs pour le troisième trimestre 2010, l’ONSS a ajouté un tableau détaillant un certain nombre de frais pour lesquels une évaluation forfaitaire peut être acceptée. Il est ici question d’un montant forfaitaire pour les frais de déplacement travail-domicile, des déplacements professionnels, des frais de route pour les travailleurs non sédentaires, des frais de séjour en Belgique, des frais pour le bureau, de l’outillage et des vêtements de travail ainsi que des frais liés à la voiture. Le tableau précise en outre les montants et les conditions auxquelles ces derniers peuvent être appliqués. S’agissant toujours de ces forfaits, l’employeur doit également être en mesure de présenter des justificatifs prouvant que lesdits forfaits correspondent à des frais réellement payés et conclure un contrat écrit indiquant notamment la nature des frais couverts ainsi que le montant de l’indemnité. Il doit en outre pouvoir prouver que ces forfaits sont acceptables dans le cadre de la fonction et des conditions de travail du salarié. Les forfaits sont des montants minimaux. Ils peuvent uniquement être utilisés si ces mêmes frais ne sont pas remboursés d’une autre manière. Les indemnités forfaitaires ne peuvent donc pas couvrir des frais dont le remboursement a déjà été effectué autrement, que ce soit directement sur la base d’une note de frais fournie, ou indirectement (par ex. par l’attribution d’un chèque-repas). Des choix à faire Si l’employeur est d’avis que les frais payés sont plus importants que ces forfaits, il peut alors rembourser les frais réellement payés. L’employeur doit évidemment pouvoir prouver que ces frais ont réellement été payés et n’est donc pas autorisé, pour un même type de frais, à rembourser dans un même temps le montant forfaitaire et le montant réel. Un certain nombre de montants publiés par l’ONSS sont également appliqués par le fisc. Nous pensons ici par exemple aux frais inhérents à l’utilisation professionnelle de sa voiture personnelle ou aux frais consécutifs aux voyages effectués en Belgique. Pour les autres montants (par ex. frais de bureau), étant donné qu’il n’y a pas de correspondance avec les montants de l’ONSS, il est conseillé de conclure préalablement un accord avec le fisc. Le forfait en tant que directive Pour le remboursement de certains frais, l’employeur peut se baser sur les forfaits acceptés par l’ONSS. L’employeur doit dans ce cas ne jamais perdre de vue qu’il doit être capable de prouver que ces frais ont effectivement été payés. Les montants forfaitaires sont par ailleurs liés à certaines conditions à respecter rigoureusement. À travers les forfaits, l’ONSS a déjà essayé de clarifier davantage les montants applicables en guise d’indemnités. [email protected] infoactive Member of The Leading Edge International Alliance of Global Accountants & Auditors ++Saviez-vous que... Où nous trouver ? Antwerpen - Deurne Herentalsebaan 71-75 Tel 03 320 97 97 Brugge Koningin Astridlaan 29 Tel 050 39 28 75 Bruxelles Chaussée de Jette 225 Tel 02 427 44 53 Deinze Kastanjelaan 17 bus 2 Tel 09 381 51 81 Dendermonde Grootzand 166 Tel 052 21 85 07 Kortrijk President Kennedypark 1a Tel 056 43 80 60 Mouscron Rue Victor Corne 64 Tel 056 48 58 70 Tournai Rue de la Madeleine 84 Tel 069 22 64 95 infoactive Année 10, numéro 3 Décembre 2010 Éditeur responsable Nikolas Vandelanotte President Kennedypark 1a 8500 Kortrijk [email protected] Rédaction Barbara Blomme Fréderic Chevalier Kaat Martens Ilse Van Hove Nikolas Vandelanotte Ellen Verstraete Vous trouverez ci-dessous un très bref aperçu des dernières nouveautés et évolutions relatives aux matières traitées. Amendes consécutives au retard de paiement du précompte professionnel Depuis le début de l’année, le fisc intervient plus sévèrement à l’égard des entreprises payant leur précompte professionnel en retard. En principe, le précompte pressionnel dû doit être payé dans les 15 jours suivant la fin du mois où les revenus ont été encaissés ou attribués. Si l’entreprise privilégie des déclarations trimestrielles, le précompte professionnel dû est payable dans les 15 jours suivant la fin du trimestre visé par les revenus attribués ou versés. Les entreprises qui paient en retard sont désormais passibles d’une amende de 10 % du montant du précompte professionnel impayé. Cette amende s’élèvera toutefois au minimum à 50,00 EUR et au maximum à 1.250,00 EUR par période de précompte professionnel. Aucune Member of The Leading Edge International Alliance of Global Accountants & Auditors amende ne devra néanmoins être payée lors du premier retard de paiement. En cas de défaut de paiement, outre l’amende administrative précitée, des intérêts moratoires sont également dus. Ceux-ci sont de 7 % sur une base annuelle (ou 0,58 % par mois civil). Si le secrétariat social paie le précompte professionnel (et l’ONSS) pour votre entreprise, payez alors leurs factures ou bordereaux de décompte à temps. Ils ne versent le précompte professionnel qu’après avoir reçu vos paiements. [email protected] Bonus salarial: montant maximal pour 2011 Grâce au bonus salarial les employeurs peuvent verser à leurs salariés un bonus d’une manière qui leur est favorable. Jusqu’à un certain montant, ce bonus n’est en effet pas considéré comme un salaire et est dès lors soumis à un régime spécial. Sur le montant versé, l’employeur doit payer un prélèvement libératoire de 33 %. En 2010, 2.299,00 EUR pouvaient être donnés, au maximum ; en 2011, ce montant maximal passera à 2.358,00 EUR. [email protected] Dates importantes pour le prochain trimestre 15/12/2010: paiement de l’acompte sur le précompte professionnel par les créanciers autorisés à faire une déclaration trimestrielle Coordination Els Tanghe 20/12/2010:dernier versement anticipé possible Réalisation: Cette lettre d’information est imprimée sur papier écologique en utilisant de l’encre bio. www.desiereprinting.be 20/12/2010:déclaration de TVA et paiement pour le mois de novembre ou deuxième acompte pour les déclarants trimestriels 20/12/2010: paiement de l’acompte sur la TVA pour le mois de décembre 20/01/2011: obligations de TVA pour le mois de décembre et le quatrième trimestre + CU-COC-809718-T dépôt du listing IC pour le quatrième trimestre