Management, leadership et délégation: Comment gérer
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Management, leadership et délégation: Comment gérer
“Management, leadership et délégation: Comment gérer la croissance de son entreprise?” Christian Mustad Petit déjeuner des start-ups 18 février 2005 Business and Systems Aligned. Business Empowered.TM Agenda z Cadre de la présentation z Les étapes et les modalités de la croissance z Gérer la croissance par acquisition z Gérer la croissance organique z Le rôle du “leadership” de l’entreprise z Les conditions de la réussite du changement z En résumé © 2005 BearingPoint, Inc. 2 Cadre de la présentation z Objectif naturel de l’entreprise, la croissance pose de nombreux défis, notamment sur les plans opérationnel (évolution de l’appareil productif), financier (gestion des liquidités) et culturel (complexification, évolution des manières de faire). z “Management”, “leadership”, “délégation”; ces termes sont liés à la dimension culturelle (au sens de la culture d’entreprise) de la gestion de la croissance. Donc, c’est sur cet aspect que porte le propos de cette présentation. z Souvent négligée au profit des autres dimensions de la gestion de la croissance, l’évolution nécessaire de la culture de l’entreprise est pourtant fondamentale. Pourquoi est-elle négligée? Parce que les aspects opérationnels et financiers posent des contraintes immédiatement perceptibles. Pourquoi est-elle fondamentale? La performance de toute entreprise repose essentiellement sur les femmes et les hommes qui y travaillent. z Amener l’entreprise en croissance vers un succès durable dépend de manière cruciale du role joué par le “leadership” sur le plan culturel. © 2005 BearingPoint, Inc. 3 Les étapes et les modalités de la croissance I. Concept Une idée, pas de structure II. Start-up Un plan, une équipe III. “Phase 1” Les premiers clients IV. “Phase 2” Décollage, break-even V. “Phase 3” Stabilisation des opérations VI. Maturité “Taille critique” Phases de la croissance c.a. I. II. III. IV. V. VI. t Modalités de croissance ORGANIQUE PAR ACQUISITION © 2005 BearingPoint, Inc. 4 Gérer la croissance par acquisition Les risques majeurs et quelques clés du succès Bien gérer la croissance par acquisition = bien gérer les acquisitions Phases de l’acquisition Risques Planification Exécution Intégration - Stratégies d’entreprise incompatibles - Pressions externes lors de la phase d’exécution - Attentes irréalistes quant au potentiel de l’acquisition - Prix d’acquisition trop élevé - Pas de concept d’intégration - Cultures d’entreprise en conflit - Déficience en termes de communication interne et externe - Processus d’intégration trop lent - “Due diligence” trop superficielle - Stratégie d’acquisition lucide et basée sur des hypothèses réalistes Facteurs de succès - Attention portée aux orientations stratégiques respectives - “Due diligence” approfondie - Négociations “soutenues” et confidentielles - Elaboration d’un concept d’intégration - Institutionnalisation des équipes d’intégration - Identification des personnes clé © 2005 BearingPoint, Inc. - Effort d’intégration “top down” - Effort de communication continu (quoi, comment, qui) - Gestion active de la culture - Suivi continu de l’avancement et des résultats 5 Gérer la croissance organique Les risques majeurs (hors finance et opérations) Plus particulièrement dans les périodes de croissance forte, et dans les entreprises de taille limitée, les principaux risques peuvent être décrits comme suit: z Dilution des compétences de l’organisation Pas assez d’attention dédiée à la transmission du savoir-faire spécifique à l’entreprise aux “nouveaux”. => pas de possibilité de partager le travail (ou déléguer), donc limitation de la capacité à prendre en charge la croissance. z Déstabilisation des manières de faire Effort insuffisant (voir nul) de communication des manières de faire concrètes au sein de l’entreprise. => Baisse de la qualité générale du travail, donc de l’efficacité de l’entreprise et/ou de la satisfaction des clients. z Méconnaissance des nouvelles compétences requises par la croissance (start-up) A ce stade, la prise en charge par le(s) concepteur(s) des dimensions commerciales, financières peut mener à des déficiences majeures dans ces domaines clé, et donc à l’échec de l’entreprise. z Erosion du degré de partage de la vision Effort insuffisant de communication sur les objectifs et les enjeux => augmentation du risque d’incompréhension entre collaborateurs (-trices) => risque accru de conflits, de perte de motivation, et donc de baisse de la performance de l’entreprise. © 2005 BearingPoint, Inc. 6 Gérer la croissance organique Comment contrer ces risques? (1/4) Dilution des compétences de l’organisation Pas assez d’attention dédiée à la transmission du savoir-faire spécifique à l’entreprise aux “nouveaux”. => pas de possibilité de partager le travail (ou déléguer), donc limitation de la capacité à prendre en charge la croissance. Quelques pistes: z Vaincre les résistances individuelles/psychologiques à la délégation. (“…Je suis le seul à vraiment maîtriser…”; “..expliquer perdrait trop de temps…”) z Responsabiliser au maximum les « nouveaux » en délégant le plus possible, le plus tôt possible ET… z …Communiquer clairement sa disponibilité à répondre aux questions. (encourager les échanges) z Si nécessaire, planifier et budgéter les formations complémentaires. © 2005 BearingPoint, Inc. 7 Gérer la croissance organique Comment contrer ces risques? (2/4) Déstabilisation des manières de faire Effort insuffisant (voir nul) de communication des manières de faire concrètes au sein de l’entreprise. => Baisse de la qualité générale du travail, donc de l’efficacité de l’entreprise et/ou de la satisfaction des clients. Quelques pistes: L’augmentation du nombre de collaborateurs (-trices) peut rendre inopérants les modes opératoires existants, souvent informels. Donc, il faut se résoudre à: z Formaliser les manières de faire en procédures. z Le faire en trouvant le bon équilibre entre minimisation de la “paperasse” et contenu explicatif adapté. z Former les “nouveaux” aux procédures et en suivre l’application (points de contrôle). © 2005 BearingPoint, Inc. 8 Gérer la croissance organique Comment contrer ces risques? (3/4) Méconnaissance des nouvelles compétences requises par la croissance (start-up) A ce stade, la prise en charge par le(s) concepteur(s) des dimensions commerciales, financières peut mener à des déficiences majeures dans ces domaines clé, et donc à l’échec de l’entreprise. Quelques pistes: z Ne pas faire l’inventaire des compétences internes sur le mode « si je me forme un peu, je pourrais le faire », mais bien en fonction de la formation et de l’expérience effective des uns et des autres. z Dépasser le réflexe “autarcique” pour envisager: — des partenariats et/ou — l’adossement à des structures de support (incubateurs). © 2005 BearingPoint, Inc. 9 Gérer la croissance organique Comment contrer ces risques? (4/4) Erosion du degré de partage de la vision Effort insuffisant de communication sur les objectifs et les enjeux => augmentation du risque d’incompréhension entre collaborateurs (-trices) => risque accru de conflits, de perte de motivation, et donc de baisse de la performance de l’entreprise. Quelques pistes: z Avec la croissance, l’augmentation de la complexité et du formalisme dans le fonctionnement de l’entreprise peuvent faire regretter le “bon vieux temps” aux anciens et influencer la motivation de autres. Il faut donc saisir toutes les occasions de répéter le “quoi”, le “pourquoi” et le “comment” des changements du à la croissance. z “Walk the talk”. Au delà des paroles, c’est l’action des responsables, une action qui fasse la démonstration concrète de la nouvelle réalité, qui est le mieux à même de concentrer les esprits. © 2005 BearingPoint, Inc. 10 Le rôle du « leadership » de l’entreprise Les phases de croissance importante représentent des épisodes de changement importants au sein de l’entreprise. Le « leadership » de l’entreprise a comme rôle central celui de moteur du changement. Il lui revient de communiquer et de pratiquer la nouvelle réalité. Voici quelques-uns des attributs servant la cause du changement chez le(s) responsable(s) de l’entreprise: z Maestro vs. Maître (facilite la collaboration des talents) z Coach vs. Commandant (cherche l’échange avec les autres) z Mentor (développe la confiance) z “Role model” (démontre par ses actions la réalité du changement) z COMMUNICATEUR (effort continu d’explication, de clarification) © 2005 BearingPoint, Inc. 11 Les conditions de réussite du changement Nécessité prouvée + Vision claire + Implication du et partagée management du changement 9 9 9 + Approche intégrée du changement + Support structure et procédures 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 © 2005 BearingPoint, Inc. + Mesures de performances 9 9 9 9 9 Changement durable Pas d’action Départ rapide qui fait long feu Anxiété et frustration Vue cloisonnée en “silo” Pas d’appropriation du changement Pas de résultats mesurables 9 CHANGEMENT DURABLE 12 En résumé z Institutionnaliser la délégation z Formaliser pour mieux gérer la complexité z Ouvrir la structure pour s’assurer toutes les compétences vitales z Communiquer, communiquer, communiquer. © 2005 BearingPoint, Inc. 13