Art de vivre - Prestige Immobilier

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Art de vivre - Prestige Immobilier
Art de vivre
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N u m é r o
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Art de vivre
Willy Pasini
«Je vis en ville
comme à la campagne
Il vit à côté de l’Hôpital cantonal
de Genève, dans une maison ancienne
et pleine de charme, qui ouvre
sur un très beau jardin. Professeur
de psychiatrie et auteur de nombreux
best-sellers sur les relations
hommes-femmes, Willy Pasini cultive,
chez lui, un art de vivre naturel
et classique.
D é c e m b r e
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j a n v i e r
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Art de vivre
«Le jardin est une partie importante de mon art de vivre. J’aime lire
en sentant la présence des arbres. J’ai un chêne qui doit être centenaire,
que j’ai voulu garder quand nous avons emménagé, il y a trente ans,
bien qu’il fasse de l’ombre et qu’il tue les fleurs de ma femme. Pour moi,
il symbolise la durée. Il y aussi un sapin, un cerisier, un figuier, ainsi que
des framboisiers que je viens de planter pour mes petits-enfants».
«J’
aime beaucoup ma
maison: je vis au
centre-ville comme
si j’étais à la campagne!» Professeur de psychiatrie, sexologue et
auteur de plusieurs best-sellers sur
le couple, les relations amoureuses,
la séduction, Willy Pasini vit à Genève dans une maison de caractère,
entourée d’un jardin à la végétation
forte et vivante, dense et romantique. Située à deux pas de l’Hôpital
cantonal, elle dégage une impression de calme et d’harmonie.
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N u m é r o
«Avec ma femme, Ursula, nous
l’avons achetée il y a une trentaine
d’années, remarque Willy Pasini. Ce
qui nous a séduits, c’est à la fois
son style et son atmosphère. Elle a
plus de 100 ans, elle est simple et
authentique, agréable et facile à vivre. Il n’y a rien de tape-à-l’œil, tout
est bien proportionné. Il y a quelque
temps, on s’est amusés à faire une
fête pour célébrer ses 100 ans».
Un cadre reposant et inspirant, où le
célèbre sexologue, désormais retraité de l’Université, consacre l’essen-
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tiel de son temps à ses ouvrages. Il lit
sans cesse, rassemble une vaste documentation, réfléchit longuement
et à sa manière – lente, profonde,
presque méditative – aux nouvelles
tendances qui parcourent la société
et modifient les relations hommesfemmes. En été et aussi longtemps
que le temps reste clément, il s’installe sur la terrasse, savourant le
plaisir de pouvoir réfléchir au calme,
le regard flottant sur la beauté des
arbres et des fleurs qui l’entourent.
En hiver, il se rabat volontiers sur
«J’ai la passion de la peinture»
«Je viens d’une famille d’artistes et j’aurais voulu être peintre.
Mais j’étais gaucher et on m’a obligé, enfant, à utiliser la main
droite avec laquelle je suis moins à l’aise. Alors je suis devenu
collectionneur! Je me suis rendu compte, en fait, que je
faisais mes livres comme des fresques: je pense par touches
successives, je mets en place des scènes qui se répondent…».
«Quand je travaillais pour l’OMS
au Pérou, j’avais trouvé, dans des
tombes, ces sculptures érotiques
précolombiennes. Je me suis intéressé
particulièrement à la tribu des Mochinas, qui faisait davantage de pièces
érotiques que les autres: une pièce sur
800 contre une pour 20 000 environ
pour les autres».
«C’est le premier tableau que nous avons acheté avec ma femme, quand on
était encore étudiants. On l’avait vu dans un vieux bric-à-brac qu’un prêtre
voulait liquider au plus vite, et l’œuvre nous avait plu. Plusieurs années après,
en visitant un musée à Anvers, on a découvert qu’il y avait toute une salle avec
des œuvres de même facture. C’était un tableau de Henri de Braekeller, un
maître de la peinture flamande».
son bureau, à l’étage, ou son salon
aux meubles originaux et confortables. Partout, cet amoureux de la
beauté vit parmi les tableaux.
Son dernier ouvrage parlait des sentiments qui dérapent, «Les amours
infidèles» (Editions Odile Jacob); le
prochain parlera des idoles creuses – Paris Hilton, Britney Spears…
– d’une société déboussolée et qui
sombre intellectuellement, «L’intimité égarée». n
Cyril Maulnier
«C’est une toile de
Fontebasso, un artiste
vénitien du XVIIe, qui m’inspire
beaucoup. Alexandre le
Grand reçoit la famille du roi
de Perse, battu, qui vient
demander grâce. Alexandre
était un conquérant, mais il
était aussi bisexuel: il avait
beaucoup de femmes pour
faire des enfants, mais il
pratiquait aussi l’amour
charnel avec ses soldats.
C’est un peu ce que font
certains, aujourd’hui».
«Ce tableau
représente mon
père, quand il
avait 4 ou 5 ans.
C’est son oncle,
Emilio Pasini, un
peintre connu, qui
l’a réalisé. J’y suis
très attaché».
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