Résultats intermédiaires du monitoring de la grippe aviaire en 2007

Résultats intermédiaires du monitoring de la grippe aviaire en
2007
Monitoring actif
De janvier à mi-juin 2007, dans le cadre du monitoring actif, des écouvillons cloacaux et des
écouvillons oropharyngaux ont été prélevés sur 989 oiseaux sauvages. L’AFSCA a confié
l’organisation de l’échantillonnage à deux réseaux différents :
-
Le “Centre belge de baguage” de l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique
(IRSNB) est responsable du monitoring des oiseaux sauvages capturés lors d’activités
de baguage organisées à travers le pays. Une fois bagués, les oiseaux sont
immédiatement relâchés.
-
Le “Réseau de surveillance sanitaire de la faune sauvage” de l’ULg (Université de
Liège) est responsable du monitoring du gibier d’eau tiré par les chasseurs pendant la
saison de chasse (de septembre à janvier).
Figure 1. Sites du monitoring actif en 2007
Les prélèvements ont été réalisé sur des oiseaux des zones naturelles sensibles dans plus
de 60% des cas.
Les diagrammes suivants donnent un aperçu des espèces et du nombre d’oiseaux analysés,
ainsi que du nombre d’échantillons pris en fonction du temps.
Figure 2. Proportion des familles d’oiseaux analysés
rapaces
foulques, poules d'eau et râles
limicoles
goélands, mouettes et sternes
cygnes, oies et canards
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Figure 3. Bilan de l’échantillonnage en fonction du temps
600
nombre
500
400
nombre de oiseaux
300
nombre d'analyses
200
100
0
1
2
3
4
5
6
mois
Le prélèvement simultané d’un écouvillon cloacal (plus approprié pour dépister les virus LPAI)
et d’un écouvillon oropharyngal (plus approprié pour dépister le virus H5N1) ont été collectés
sur le même animal parmi les anatidae (canards, oies et cygnes). Ainsi, le nombre total
d’analyses réalisées par le laboratoire de référence CERVA est de 1.355 analyses.
Résultats
Le seul résultat positif a été la découverte d’un virus faiblement pathogène du type H11N9
dans un groupe de canards pilets. Ce virus ne fait donc pas partie de la problématique des
virus hautement pathogènes infectant les volailles et les oiseaux domestiques.
En outre, 49 autres échantillons se sont révélés positifs par RT-PCR. Vu qu’aucun virus n’a
pu être isolé, une recherche plus approfondie n’a pas été possible. Chacune des 5 catégories
d’oiseaux a été concernée. Ces découvertes sont peu d’importants.
Mortalité suspecte dans l’avifaune sauvage – monitoring passif
Les notifications de mortalité suspecte d’oiseaux sauvages sont traitées par les services
Nature des 3 Régions. En 2007, le nombre de dossiers remis au laboratoire de référence a
nettement diminué : 11 dossiers par rapport à 58 dans la même période en 2006. Au total,
un cinquantaine d’oiseaux ont été analysés. Il s’agissait surtout de cygnes et de canards.
Cette diminution est probablement due à une attention réduite de la part du public pour la
problématique (moins de suspicions sont signalées), à une application plus stricte des
critères fixés par les experts pour déterminer une suspicion, et à l’hiver doux qui a entrainé
moins de mortalité dans l’avifaune sauvage.
Résultats
Aucun des oiseaux analysés n’était porteur d’un virus de la grippe aviaire.
Monitoring actif chez les volailles
Le programme de monitoring actif des volailles prévoit l’échantillonnage de 850 à 900
exploitations avicoles en 2007. Par exploitation, 50 oiseaux (canards et oies) ou 10 oiseaux
(autres volailles et ratites) sont prélevés. Le programme est axé sur les espèces à risque
(dindes, canards et oies), ainsi que les oiseaux détenus dans les zones naturelles sensibles.
Le programme a commencé en avril et s’étalera jusque fin 2007. Actuellement, 2.910 oiseaux
ont déjà été prélevés dans 281 exploitations (cf. tableau)
type d’exploitation/catégorie d’oiseau
exploitation de canards
exploitation de faisans
exploitation de dindes
exploitation de pintades
exploitation de poules pondeuses
exploitation d’élevage de poules pondeuses
exploitation de poules de reproduction
exploitation d’élevage de poules de reproduction
exploitation de volailles d’ornement
nombre d’exploitations analysées
3
4
15
1
100
16
114
27
1
Résultats
Dans l’exploitation de poules d’ornement, deux canards et une poule avaient des anticorps
contre H5. Des analyses complémentaires n’ont pas pu démontré une circulation de virus. De
conséquence, il peut être estimé qu’il s’agissait uniquement du passage d’une souche LPAI
dans l’exploitation en question.
Monitoring passif chez les volailles
L’AM du 3 avril 2006 portant des mesures temporaires de lutte contre l’influenza aviaire
prévoit un examen, chaque fois qu’une maladie ou une mortalité anormale sont constatées
dans des volailles. Un traitement thérapeutique ne peut être instauré que si des échantillons
sont transférés au laboratoire pour exclure la présence d’un virus de la grippe aviaire.
Le graphique ci-après récapitule l’évolution du nombre de dossiers transmis à DGZ et ARSIA
dans le cadre de ce monitoring.
Figure 4. Bilan du nombre de dossiers analysés en 2006 et 2007
60
50
nombe
40
30
20
10
semaine
Résultats
Aucun virus de grippe H5 ou H7 n’a pu été mis en évidence.
25
21
17
13
9
5
1
49
45
41
37
33
29
25
21
17
13
9
5
1
0