Télécharger la fiche sur les symboles chrétiens
Transcription
Télécharger la fiche sur les symboles chrétiens
Ils ont fait l’histoire … BN 8 décembre 2013 Les symboles chrétiens Symbole : Ce qui donne sens en reliant 2 réalités : une visible, l'autre invisible. Primitivement, objet coupé en 2 parties, confiées à 2 hôtes. Rapprochées ces 2 parties permettaient de se reconnaitre entre porteurs et de prouver les relations d’hospitalité qui les unissaient L’ancre est un symbole du christianisme primitif. On la trouve fréquemment représentée au IIe et IIIe siècle dans les catacombes et les cimetières chrétiens de Rome Elle symbolisait l’espérance mais aussi la fermeté dans la foi, la conscience, la pauvreté et les tribulations et le salut. Dans l’Épître aux Hébreux (6:19) de saint Paul : « Nous avons cette espérance comme une ancre pour l’âme, ferme et sûre ». Un ange désigne un envoyé de Dieu, c'est-à-dire un intermédiaire entre Dieu et les hommes. Parfois il transmet un message divin, parfois il agit lui-même selon la volonté divine. Etre spirituel intermédiaire entre Dieu et l'homme. Ils louent Dieu dans le ciel et sont chargés de mission auprès des hommes. Dans le Nouveau Testament, L'ange de l'Annonciation : l'ange Gabriel apparaît à Zacharie dans le Temple, puis à Marie à Nazareth, entrant chez elle, et la saluant « pleine de grâces » (Annonce faite à Marie, Évangile de Luc) lui annoncer la bonne nouvelle de sa conception virginale et l'incarnation du Verbe, « Ave Maria » (angélus) transmis par d'innombrables générations. La naissance de Jésus, appelé Fils de Dieu, est accompagnée d'une vision de légions d'anges en fête par les bergers et leurs troupeaux, Durant son agonie, un ange appelé « Ange de la Consolation » lui apparaît au Jardin des Oliviers : lui montrant un calice dont il ne veut boire Enfin lors de la Résurrection, ce sont des anges qui apparaissent aux Saintes Femmes, et qui leur parlent, pour leur annoncer la Résurrection de Jésus. Le Bon Pasteur (ou Bon Berger dans certaines traductions de la Bible) est un des vocables, ou 'titres', par desquels Jésus s'identifie (en Jn 10:11). Il fait partie des sept paroles Je suis... que l'on trouve uniquement dans l'évangile de Jean et fait allusion à un aspect de la mission de Jésus: celui qui rassemble, guide, recherche (celui qui est égaré) et donne sa vie pour les autres. Il faisait paître ses brebis, ou ramenait la brebis égarée. (☧) Le chrisme est un symbole chrétien formé des deux lettres grecques Χ (chi) et Ρ (rhô), la première apposée sur la seconde. Il s'agit des deux premières lettres du mot Χριστός (Christ). On le lit aussi parfois comme le monogramme du Christ, et on le trouve souvent accompagné des lettres α (Alpha) et ω (Oméga). Ces lettres, qui encadrent l'alphabet grec, symbolisent la totalité : le commencement et la fin. Par ailleurs, le verbe grec ainsi formé, ἄρχω, signifie « diriger, aller en tête, commencer » et renvoie à la double caractérisation de Jésus-Christ : fondateur et premier chef de l'Église chrétienne naissante. Les colombes symbolisent l'amour (fidélité). Dans la Bible, c'est une colombe que Noé envoie depuis son arche pour savoir si les eaux se sont retirées de la terre après le déluge9. Celle-ci revient dans le soir avec un rameau d'olivier dans le bec, indiquant ainsi à Noé que les eaux ont baissé. Dans le Cantique des Cantiques, un recueil de chants d'amour qui font partie de l'Ancien Testament, les colombes occupent aussi une place de choix. Dans le Nouveau Testament, le Saint-Esprit descendit sur le Christ à son baptême sous la forme d'une colombe. La croix est le symbole principal du christianisme. Considérée comme l'image du gibet de crucifixion du Christ, sa symbolique est plus ancienne, et a probablement commencé par l'usage du signe de croix. La religion chrétienne a pour symbole l'instrument de torture qui a présidé à la mort de son messie. Les quatre Évangélistes sont représentés sous formes allégoriques du tétramorphe : l'homme ailé ou l'ange pour saint Matthieu, l'aigle pour saint Jean, le taureau pour saint Luc le lion (souvent ailé) pour saint Marc. Cette représentation est inspirée par une vision du prophète de l'Ancien Testament Ezéchiel et par la description des quatre Vivants de l'Apocalypse selon saint Jean. Le lion symbolisant saint Marc est généralement ailé, ce qui le distingue du lion de saint Jérôme1. L'ichtus (du grec ancien ἰχθύς / ikhthús (« poisson »)) est un symbole chrétien utilisé du Ier siècle au IVe siècle, devenu au XXe siècle un symbole graphique représentant un poisson formé de deux arcs de cercle, ainsi qu'un acronyme (ou un acrostiche). I (I, Iota) : Ἰησοῦς / Iêsoûs (« Jésus ») Χ (KH, Khi) : Χριστὸς / Khristòs (« Christ ») Θ (TH, Thêta) : Θεοῦ / Theoû (« de Dieu ») Υ (U, Upsilon) : Υἱὸς / Huiòs (« fils ») Σ (S, Sigma) : Σωτήρ / Sôtếr (« sauveur ») Ce qui est traduisible par « Jésus-Christ fils de Dieu, sauveur ». Pour certains, il représente en même temps l'Eucharistie, c'est-à-dire le Corps, le Sang, l'Âme et la Divinité de Jésus-Christ. Les pains et les poissons sont la manne du Christ unissant les fidèles dans la communion sacramentelle. Agneau pascal : Pour les chrétiens, la fête de Pâques est le passage de la mort à la vie par Jésus, victime innocente sacrifiée pour racheter les péchés des hommes. Ainsi, Jésus est identifié à l'agneau sacrificiel de la tradition juive 3. Jésus est aussi représenté par un agneau dans l'Apocalypse.L'agneau symbolise également la soumission du chrétien à la volonté de Dieu, ainsi que les vertus d'innocence, de douceur et de bonté. Ceci donne lieu à une tradition culinaire. À Pâques, par tradition, dans les pays chrétiens, on grille et mange de l'agneau. La tradition chrétienne assimile souvent Jésus-Christ à l'alpha et l'oméga, du nom de la première et de la dernière lettre de l'alphabet grec classique (ionique) (α et ω). Cela symbolise l'éternité du Christ, qui : est au commencement de tout ; on peut songer notamment au premier chapitre de l'Évangile selon saint Jean, et est jusqu'à la fin du monde (voir à ce propos l'Apocalypse selon le même saint Jean). Coquille de St Jacques de Compostelle Au XIIe siècle, Compostelle s’approprie la coquille Les pèlerins les fixent au retour du tombeau de saint Jacques à leurs capes en l’honneur de l’apôtre comme en son souvenir et les rapportent avec grande joie chez eux en signe de leur long périple. Les deux valves du coquillage représentent les deux préceptes de l’amour du prochain auxquels celui qui les porte doit conforter sa vie, à savoir aimer Dieu plus que tout et son prochain comme soi-même… les valves qui sont disposées à la façon des doigts désignent les bonnes oeuvres dans lesquelles celui qui les porte doit persévérer. Et les bonnes oeuvres sont joliment désignées par les doigts, parce que c’est par eux que nous opérons lorsque nous faisons quoi que ce soit. Ainsi, de même que le pèlerin porte la coquille tant qu’il est sur le chemin de l’apôtre, de même il doit se soumettre aux commandements du Seigneur»