La Présidente et les membres du Conseil d`administration vous
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La Présidente et les membres du Conseil d`administration vous
La Présidente et les membres du Conseil d’administration vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2015 n avec la participation de la SAMMCC pour en faire don au musé La SAMMCC a participé à l’achat de ce dessin de JF Millet Jean-François Millet (1814-1875) : L’église de Gréville, vers 1866 - 1871 Encre et lavis de sépia sur papier, H. 12,5 cm L. 17,5 cm. Papier légèrement oxydé, une tache dans l’angle supérieur droit. L’œuvre appartient à la collection personnelle de M. Yvon Bionnier. Elle est accompagnée d’une note l’authentifiant, rédigée par Charles Millet (1857-1893), fils de l’artiste. En août 1870, Millet et sa famille fuient Barbizon devant l’avance des Prussiens. Ils se réfugient à Cherbourg, où ils demeureront jusqu’en novembre 1871. A l’été 1871, Millet séjourne dans son village natal de Gréville, dans la Hague, où il réalise de nombreux dessins qui lui fourniront matière à de grands tableaux de paysage (Les Falaises de Gréville, Le Prieuré de Vauville). A Gréville, Millet a établi ses quartiers à l’auberge tenue par François Polidor, située face à l’église du village. L’artiste produit alors plusieurs dessins de l’église de son enfance, de la simple esquisse (Vue de l’église de Gréville, vers 1871, 11,2 x 17,7 cm, Cherbourg-Octeville, musée Thomas Henry, MTH 2007.0.308), à la belle feuille très détaillée (L’église de Gréville, 1871, 17,8 x 25,6 cm, Princeton University Museum) en passant par des détails du clocher (Eglise de campagne, Musée du Louvre, RF 11 430 recto). Ces recherches graphiques serviront de base au tableau aujourd’hui conservé au musée d’Orsay (L’église de Gréville, huile sur toile, entre 1871 et 1874, 60 x 73,4 cm, inv. RF. 140). Il semble toutefois que Millet se soit intéressé dès 1866 au motif de l’église de Gréville. Dans leur ouvrage Jean-François Millet chez lui à Gréville-Hague (Conseil Général de la Manche, 1993), Pierre Leberruyer et Rémy Villand reproduisent p. 23 un dessin de l’église de Gréville très similaire à celui proposé à l’achat (encre brune et rehauts d’aquarelle, 13 x 19 cm). Ce dessin, aujourd’hui en mains privées, est daté de 1866. Il fut donné par Millet à Charles Cazin en 1868. Compte tenu de ces éléments, l’œuvre peut donc être datée entre 1866 et 1871. Intérêt de l’acquisition par rapport aux collections et au projet scientifique et culturel Le musée Thomas Henry conserve un fonds important de 77 œuvres de Jean-François Millet (31 peintures, 27 dessins et 19 gravures). Ce fonds a été en grande partie constitué par le legs fait par la belle-famille de l’artiste au musée en 1914. La collection a été enrichie par les conservateurs successifs. Le dessin de l’église de Gréville présente l’intérêt d’être en rapport avec le contexte local du musée. Son caractère détaillé, mis au regard de l’esquisse plus sommaire déjà conservée par le musée, permet d’éclairer le travail graphique de l’artiste. Lettre N° 50- janvier-février-mars 2015 Les prêts du musée Politique de prêt du musée Thomas Henry pendant la fermeture Kofu-Yamanashi, Prefectural Art Museum Tokyo, Fuchu Art Museum Le musée Thomas Henry voyage… Le musée Thomas Henry a fermé ses portes le 26 février 2012 pour permettre l’exécution de l’importante campagne de rénovation et de mise aux normes du bâtiment qui l’abrite. Lorsqu’un musée est ainsi confronté à une période de chantier, deux attitudes peuvent être adoptées vis-à-vis des collections : suspendre les prêts afin de mener un travail de fond sur les œuvres (inventaire, récolement, constats d’état) ou au contraire adopter une politique de prêts très large, afin de faire rayonner la collection. Le musée Thomas Henry ayant achevé le récolement de ses peintures et de ses œuvres sur papier, c’est la seconde option qui a été choisie. Depuis 2012, 215 œuvres ont ainsi été prêtées dans le cadre de 53 expositions temporaires. Des peintures, dessins et gravures du musée, connus ou moins connus, ont été exposés dans de nombreux musées français et étrangers : musée d’Orsay, musée de l’Armée, musée de la Vie romantique, Petit Palais, musée de la Marine, Institut du monde arabe, musée des Beaux-arts de Tours, de Lyon, d’Ajaccio, de Dijon, monastère royal de Bourg-en-Bresse, Staedel Museum de Francfort, Palazzo Pretorio de Prato, Scuderia del Quirinale de Rome, mais aussi, plus près de nous, musée de Normandie et musée des Beaux-arts de Caen, Scriptorial d’Avranches, archives départementales de Saint-Lô, maison natale de JeanFrançois Millet à Gréville-Hague, Musée maritime de l’île Tatihou, Manoir du Tourp, Centre d’art le Point du Jour à Cherbourg… pour n’en citer que quelques-uns. Les risques de dégradation étant élevés, notamment au cours des transports, le musée n’autorise les prêts qu’après avoir étudié un ensemble précis de conditions, à commencer par l’état de conservation de l’œuvre demandée. Certaines œuvres, trop fragiles, ne peuvent sortir du musée. D’autres font l’objet, avant le prêt, d’une intervention de restauration, généralement prise en charge financièrement par le musée emprunteur. Les 25 œuvres de Jean-François Millet prêtées à trois musées japonais en 2014 ont ainsi pu bénéficier d’une campagne de conservation et de restauration menées par le Centre régional de Conservation-Restauration des biens culturels de Caen. Le musée examine également l’intérêt scientifique du projet d’exposition proposé. Les projets faisant avancer la recherche en histoire de l’art sont privilégiés, à l’instar de l’exposition du musée Condé de Chantilly qui a présenté, pour la première fois réunis depuis la fin du XVIIIe siècle, cinq fragments de la Thébaïde de Fra Angelico, dont le musée de Cherbourg s’enorgueillit de posséder la partie inférieure gauche, La conversion de saint Augustin. Il se peut également qu’une proposition artistique particulièrement intéressante soit reçue. Ainsi, cet été, le musée de Vire a eu le privilège d’accueillir sur ses cimaises des œuvres de l’artiste plasticien Ernest Pignon-Ernest, exposées au regard de peintures caravagesques du XVIIe siècle. Le musée de Vire ne possédant pas de telles œuvres dans ses collections, le musée Thomas Henry lui a exceptionnellement prêté six œuvres italiennes du XVIIe siècle. Le Havre, Musée d’Art Moderne André Malraux Honfleur, Musée Eugène Boudin Enfin, au-delà de ces prêts ponctuels, deux expositions spécifiquement dédiées aux collections cherbourgeoises ont vu le jour en 2012 en Normandie : Thomas Henry, le choix d’un collectionneur au musée Eugène Boudin de Honfleur et Du paysage classique à Millet, parcours dans les collections du musée Thomas Henry, au musée d’art moderne André Malraux du Havre. Ces expositions se sont accompagnées de deux publications qui ont permis d’enrichir la connaissance des tableaux conservés à Cherbourg. Le musée Thomas Henry rouvrira ses portes au second semestre 2015. De musée prêteur, il deviendra alors musée emprunteur, pour nourrir les futures expositions temporaires qui y seront organisées… Louise Le Gall Conservateur des musées de Cherbourg-Octeville Les activités de la société Visites guidées d’expositions à Paris : Jeudi 22 janvier : Musée du Luxembourg Paul Durand-Ruel, Le pari de l'impressionnisme Manet, Monet, Renoir Musée Maillol Les Borgia et leur temps Mardi 24 mars : Musée d’Orsay Pierre Bonnard. Peindre l’Arcadie. Et autre réservation en cours Visites du Centre culturel le Quasar : Mardi 31 mars et jeudi 2 avril "Nous avons choisi de l'appeler 'Le Quasar', a expliqué le maire Jean-Michel Houllegatte. Ce nom fait référence aux quatre lieux qui constituent le centre culturel: le musée Thomas Henry, la bibliothèque Jacques Prévert, le théâtre et l'artothèque. Nous voulions aussi un nom qui soit synonyme de rayonnement. C'est le cas: les Quasars sont les entités les plus lumineuses de l'univers". « La Manche Libre » 6/12/2014 Les conférences d’histoire locale du Pays d’art et d’histoire Aristocratie et hôtels particuliers du « Petit Versailles Normand » Cycle animé par Julien Deshayes et Bruno Centorame Salle Paul Eluard de l’Hôtel-Dieu de Valognes, 18h30 Jeudi 8 janvier : L’Hôtel du Mesnildot de la Grille Jeudi 12 février : L’Hôtel de Grandval-Caligny Jeudi 12 mars : L’Hôtel de Beaumont