homeopathie et eliminations de toxiques et toxines en chirurgie

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homeopathie et eliminations de toxiques et toxines en chirurgie
HOMEOPATHIE ET ELIMINATIONS DE
TOXIQUES ET TOXINES
EN CHIRURGIE DENTAIRE
par Dr Bernard BOUFFLERS
Par essence, l'homéopathie peut être considérée comme une technique de
désensibilisation d'un organisme malade ou pollué.
Les recherches de pathogénésie sur des expérimentateurs ont permis de constituer des
tableaux correspondant aux différentes sensibilisations qui peuvent atteindre un être
vivant. Lorsqu'un malade présente un tableau en accord avec une pathogénésie, il suffit
de lui administrer le corps correspondant à une dilution suffisamment poussée pour le
désensibiliser et le dépolluer.
L'Homéopathie s'inscrit bien dans l'esprit de l'ancienne théorie humorale
hippocratique et de la conception paracelsienne du drainage par le déclenchement grâce
au remède homéopathique d'un processus de nettoyage organique s'accompagnant de
la mobilisation et de l'élimination de
• déchets organiques variés
• de produits métaboliques toxiques
• de toxines microbiennes
• de toxiques comme le mercure inclus dans les amalgames dentaires et rëlargué
dans le corps.
EFFETS DE DILUTIONS D'UN TOXIQUE SUR LA
MOBILISATION OU LES EFFETS DE CE MEME TOXIQUE
Les premiers travaux destinés à montrer l'activité des hautes dilutions sur des
animaux sensibilisés portèrent sur la modification de la cinétique d'élimination d'un
toxique, l'arsenic, et furent réalisés à l'initiative de Lise WURMSER.
Ce modèle a été ensuite repris avec d'autres toxiques. Ces travaux ont fait l'objet
d'une publication en 1957 intitulée : « Influence des doses infinitésimales sur la cinétique
des éliminations ».
Depuis, d'autres travaux ont été réalisés en ce sens avec quelques variations se
rapportant
• au toxique étudié
• à l'animal choisi pour l'expérimentation
• ou au paramètre suivi pour évaluer l'intoxication.
Ainsi, des études ont été effectuées sur la toxicité rénale du mercure chez la souris.
Des conclusions ont été tirées :
> activité significative de dilutions hahnemanniennes sur un modèle confirmé
de rétention et mobilisation d'un toxique.
> en prenant en considération le « principe » de similitude, ou plus exactement la
relation thérapeutique de similitude selon laquelle, une substance pourrait, à
dose infinitésimale, réguler des modifications biologiques semblables à
celles qu'elle suscite à dose pondérale.
> des hautes dilutions d'un toxique ont
• un effet biologique réel
• non proportionnel à la concentration
• et fortement amplificateur.
ISOTHERAPIE ET DESENSIBILISATION
L'isothérapie est un procédé de traitement qui consiste à faire absorber un remède
préparé homéopathiquement avec une substance sécrétée ou excrétée par le malade
lui-même. C'est la recherche de l'immunité progressive par une ligne de défense précise
: la désensibilisation. Ainsi, utilise-t-on l'isothérapie à partir des urines, du sang, des
selles, des sérosités ou des sécrétions muqueuses et même des amalgames.
R. Sananes rappelle que les mauvaises langues affirment qu'une homéopathie
parfaite pourrait se ramener à une isothérapie parfaite (cf Organon §56 note 1) en
utilisant le pouvoir médicinal atténué de l'agent agresseur ; c'est le sens inexact d'une
médecine qui combattrait le mal en l'atténuant Cette attitude est d'ailleurs le point de
rencontre analogique avec les méthodes classiques de désensibilisation utilisées en
allergie.
C'est l'authentique mission de la médecine homéopathique à sa source
> identifier l'homme
> explorer sa sensibilité
> pour faciliter son autodéfense à la pollution.
Certains eczémas professionnels, par exemple, mettent en cause le chrome, le
cobalt, le nickel, le platine, le mercure, l'arsenic, la térébenthine, le baume du Pérou,
etc. Ces détections cutanées font partie du protocole homéopathique expérimental. Pour
R. Sananes : « des éléments comme Plumbum, Tetraethyl, Radium, Mercurius,
Bromatum, X-Ray en dilutions homéopathiques sont des livres ouverts sur les
conséquences physiologiques des radiations et des grands malades irradiés en sont les
premiers bénéficiaires : ils perdent leur fatigue et connaissent d'étonnants regains de
vitalité. »
Ainsi, une véritable pensée préventive écologique doit se définir à partir de la
détection des facteurs d'agression mais aussi à partir de l'originalité du receveur.
Si l'homme est conçu comme une totalité, l'approche scientifique ne doit pas être
formelle et quantitative, elle doit se faire au niveau du contenu et de la qualité. Que peut
une science thérapeutique face à une société imprégnée de gaz carbonique, de plomb
et de mercure dans les dents ?
1SOTHERAPIE et AMALGAME DENTAIRE
C'est à priori la meilleure solution en totale correspondance avec la doctrine
homéopathique.
Elle est proscrite en France depuis quelques années.
Voilà une des retombées négatives de l'affaire du « sang contaminé » : interdiction
d'une technique simple et efficace que nous n'avions personnellement pratiquée qu'une
seule fois sur une consoeur-cobaye avec un effet remarquablement époustouflant : le
PRINCIPE d'IDENTITE ET NON de SIMILITUDE agit à 100% !
PSEUDO-ISOTHERAPIE ET AMALGAME DENTAIRE
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Aussi, en France, en ce début de 3° millénaire, il ne nous reste plus qu'à galèrer,
tâtonner pour trouver le métal ou les métaux qui - dynamisés (c'est-à-dire dilués et ayant
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C'est ce que nous avons longuement précisé dans un ouvrage récent.
Un peu de sémantique : quelques définitions (chélation, détoxication,
désintoxication, pollution) données par le Dictionnaire des Termes Techniques de
Médecine et le Grand Larousse, afin de donner quelques notions :
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• chélation (du Grec = pince). Processus physico-chimique de captation d'ions positifs
multivalents (calcium, cuivre, plomb, mercure, fer, chrome) par certains corps : agents
chélateurs ou complexons, tels les dérivés de l'acide éthylène-diamine-tétra-acétique.
• La chélation a été employée pour traiter certaines intoxications (par le plomb surtout,
le chrome, le mercure, le cobalt), certains états d'hypercalcémie, l'hémochromatose,
l'hémosidérose, la maladie de Wilson.
• L'agent chélateur forme, avec le métal dont on veut débarrasser l'organisme, un
complexe soluble, stable, non ionisé, non toxique, et rapidement éliminé par le rein.
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• détoxication : neutralisation du pouvoir toxique de certains corps par leur
combinaison avec d'autres substances ; la détoxication peut être réalisée in vitro ou in
vivo par l'action de certains organes (foie)
• désintoxication : action par laquelle l'organisme se débarrasse ou est débarrassé
des poisons ou toxines qui l'imprègnent
• pollution (du latin polluere = souiller) médicalement, c'est l'émission involontaire de
sperme pendant le sommeil ; c'est la fameuse "pollution nocturne"
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• terme habituellement réservé aux souillures des sols, des eaux et de l'atmosphère ;
mais depuis peu concerne l'humain dans sa psyché, dans son comportement
En notre pratique dentaire, la dépose de l'amalgame simplement mais sauvagement
comme dit B. Montain est le terme de la désintoxication de l'organe dentaire. Or
l'intoxication principalement mercurielle provoque des ravages ; et, par nos déposes
mêmes programmées, étudiées avec protections de nos patients, nous n'avons
certitudes
• d'éliminer tous les métaux, ions métalliques... toxiques
• d'éradiquer les "mauvais métaux " extra- et intra-cellulaire
• de ne pas perturber les équilibres métalliques ou métalloïdes ...
aussi, nous préférons
• le terme "dépollution" avec son caractère incertain, incomplet
• à celui de "déchélation" par trop médical et certain de ses résultats
• la désintoxication étant le plus souvent précédée de cure ne convient pas à notre
pratique
• quant à la détoxication, c'est la neutralisation par trop chimique qui nous rebute
• le mot de dépose concernant l'acte chirurgical dentaire.
DE L'INTOXICATION A L'INTOXÏNATION
EN PREAMBULE
Grâce aux fabuleuses capacités de notre cerveau, nous possédons une
exceptionnelle possibilité de discernement :
-> donnez à un patient la bonne dilution du bon remède (le simillimum) et l'organisme
sera guéri ;
-> donnez-lui une dilution d'une autre substance, voisine de la précédente mais pas
totalement identique (le simile) et la guérison, si elle est entamée, ne sera pas
complète.
Le corps est donc apte à distinguer les différences qui existent entre deux dilutions
mais aussi entre deux substances différentes. Il est par conséquent spécialisé dans la
reconnaissance de la bonne dilution de la substance première.
LORS DE L'INTOXICATION
d'un corps par une substance toxique,
ce corps est capable d'opérer plusieurs réactions en chaîne :
-> il refuse d'abord le produit toxique en mobilisant les défenses non spécifiques, en
éliminant la substance intruse par les voies d'excrétion dites naturelles : urine, selles,
respiration, sécrétions cutanées...
-> l'organisme reconnaît aussi cette substance, il l'identifie et l'analyse afin de mieux la
détruire.
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Cette reconnaissance met enjeu deux systèmes différents tout aussi complexe l'un que
l'autre :
-> le premier est bien connu. II s'agit du système immunitaire qui va réaliser la carte
d'identité du toxique. Ce système va alors entamer la destruction physique du toxique
et provoquer sa totale élimination.
-> le second système, dit de reconnaissance, est beaucoup moins connu que le
précédent. Il met peut-être en jeu le système immunitaire mais ne sert pas à la
destruction du produit toxique. Il intervient seulement dans la reconnaissance de la
substance et transmet ensuite ses informations au système de mémorisation
encéphalique.
Le cerveau, grâce au système limbique (système de la mémoire dans le cerveau)
conserve le souvenir précis du passage de toutes les intoxinations vécues par notre
corps.
L'INTOXINATION = LA MEMOIRE DES TOXIQUES
A. Florain, par des tests « dermalgiques », démontre qu'une mtoxination est donc
la persistance, sous forme d'une mémoire centrale, d'une trace du passage d'un
toxique dans un corps. Cette mémoire sera au début une mémoire du toxique lui-même
et, du début de l'intoxination jusqu'à notre mort, il persistera une autre mémoire, celle
de l'empreinte de cette toxine.
Nous reproduisons aux pages suivantes les tableaux schématiques de A. Florain,
en insistant sur sa conclusion : le corps même nettoyé garde la mémoire de
l'empreinte du toxique.
N'oublions pas qu'une intoxication aiguë est le lit d'une intoxination (chronique
donc).
L'art et le travail du praticien homéopathe, grâce à la palette homéopathique
4 multiplicité des remèdes,
* nombreuses dilutions,
est de couvrir à la fois les intoxications, puis les intoxinations métalliques, et le terrain
ainsi modifié qui a accepté et permis réclusion de cette maladie.
BIBLIOGRAPHIE
C. BOIRON & J. REMY
B. BOUFFLERS
D. DEMARQUE
A. FLORAIN
E. HAFFEN
F. POITEVIN
G. SANANES
L'homéopathie, un combat scientifique
Homéopathie et dépollution
amalgames dentaires
Techniques homéopathiques
Désintoxin - Homéopathie
Homéopathie critique
Introduction à l'homéopathie
La consultation homéopathique
- Ediî. A. Michel
- Edit M. Pietteur
- Edit. Boiron
- Edit. Déslris)
- Edit. Le léopard d'Or
-CEDH
- Edit. Similia
1 - SCHEMATISATION DE I/INTOXINATION
CORPS
TOXINE
URINE, SELLES
RESPIRATION
SUEURS..-
POUR CONCLURE : LA LOI DES QUATRE "H"
Comme l'indique C. Boiron & J. Remy, pour être un praticien accompli, le
chirurgien-dentiste doit ajouter trois "H" à l'Homéopathie. 11 doit être
• Hippocratique, car là se trouve l'âme de la médecine
• Hahnemannien dans sa stratégie thérapeutique
• Holistique dans sa prise en compte de l'homme total.
Certes, l'Homéopathie ne détient pas le monopole du « holisme » (en grec =
total). Mais, comme le résume Agnès Lagache - philosophe - « c'est en postulant le
sens de la totalité des symptômes, même dérisoires, qu'Hahnemann invente l'approche
médicale systémique. »
Cette méthode thérapeutique a une démarche globale et totale
• simple dans ses fondements théoriques
• difficile dans ses applications pratiques
• efficace dans son action thérapeutique.
Il convient de la préserver, de la mettre en pratique : l'Homéopathie n'a pas
encore révélé toute l'étendue de son action thérapeutique... holistique.
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2 - QUE CE PASSE-T-IL ALORS î
=
réactions de
l'organisme
2 POSSIBILITES
Positron d'équilibre = Etat de Santé
apparente et seulement apparente
car il reste l'empreinte.
Apparition des
symptômes d'une
maladie = réactions
jde l'organisme vis à
vis de cette
empreinte.
réactions de
l'organisme
3 - QUE FAIRE DEVANT UN TEL ETAT PATHOLOGIQUE ?
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TRAITEMENT AU.OPATHQUE
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DESINTOXIN-HOMEOPATH1E
On traite les symptômes, de
la maldie mais on ne traite
pas les causes de (a
pathologie,
c'est à dire l'empreinte de
l'intoxination.
Produit Homéopathique ayant
une "forme" "miroir" à celle de
l'intoxination, "poussant par
l'intérieur" l'empreinte de îa
forme et excluant alors les
symptômes par réactions de
l'organisme lui-même.
Mais ne nous leurons pas,
le corps se rapelle
de tout, même d'une empreinte
"nettoyée" par
une bonne dilution
homéopathique
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