lire l`artice du Nouvelliste du 08.10.2016
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MARCO CANOVA «L’important est ailleurs. Dans cette belle vitrine offerte à huit de nos meilleurs fromages…» STEFAN IMHOF FANNY CLAVIEN «Nous disposons de places d’apprentissage en suffisance mais n’avons pas assez de relève.» «Je ne serai pas aigrie si je ne décroche pas l’or au Mondiaux, car je suis en paix avec ma carrière.» SAYONARA Bon ben comme d’hab’ vais te faire mon petit billet d’adjeu. Mon testament foireux en quelque sorte. Alors qu’est-ce j’ai retenu de cette édition 2016? Oh ben que le cirque, c’était toujours au même endroit. Donc vachement trop loin de chez moi. Genre deux marathons et demi quand tu rentres chez maman à pinces à quatre heures du mat’. JANIS GRAND, CONSTRUCTEUR MÉTALLIQUE, LA SOUSTE En 2017, je lance la Quechua sur le municipal, pis j’me douche à la pato chez Sergio, chier! SON DÉFI: TERMINER MEILLEUR APPRENTI VALAISAN DANS LA FORMATION DE CONSTRUCTEUR MÉTALLIQUE Pis j’ai retenu la leçon: j’ai pas acheté la Laura Star, pis pas non plus le jakouz ou le machin que le type y fait semblant que c’est facile de laver la vitre en douze secondes, pis quand la belle-sœur elle essaie à la baraque, on dirait qu’elle a frotté la véranda avec une couenne de lard. Félicité par Stefan Imhof, président de l’Association valaisanne des entreprises de construction métallique (à gauche), Janis Grand a terminé meilleur apprenti valaisan. SACHA BITTEL Les spécialistes du métal en démonstration Le défi du jour a été parfaitement réussi puisque Janis Grand, constructeur métallique de La Souste, a reçu jeudi à la Foire du Valais un prix de l’association Métal Romandie pour avoir terminé meilleur apprenti valaisan. Au niveau romand, il termine à la 3e place. Janis Grand a accompli son apprentissage auprès de l’entreprise Stoffel Metallbautechnik AG à Rarogne. Très fier de son prix, il nous donne son avis sur sa formation: «Le métier de constructeur métallique me plaît beaucoup car il est très varié et très diversifié. On peut être amené à construire des charpentes métalliques très complexes ou alors des éléments plus simples mais tout aussi intéressants à fabriquer comme des barrières. J’ai de plus eu la chance de me former dans une PME d’une dizaine d’employés, ce qui m’a permis de toucher à tout.» Janis va maintenant poursuivre sa formation un effectuant un apprentissage complémentaire de dessinateur-constructeur sur métal. Un exemple à suivre Un exemple qui fait plaisir à Stefan Imhof, patron d’une entreprise à Lax et président de l’Association valaisanne des entreprises de construction métallique (AVEM): «On espère que le parcours de Janis suscitera des vocations car nous avons des places d’apprentissage en suffisance mais pas assez de relève. Nous proposons ainsi des stages d’initiation aux jeunes intéressés. Il leur suffit de se rendre sur le site: www.metal-et-toi.ch» M. Imhof précise que c’est dans le cadre des festivités des 75 ans de l’AVEM que cette dernière se retrouve coorganisatrice des championnats suisses des métiers du métal qui se déroulent jusqu’à demain à la Foire du Valais: «L’organisation d’un tel concours n’a pas été un mince défi avec des contraintes tant techniques que financières. Mais il s’agit d’une magnifique vitrine pour les métiers liés au métal au cœur de la plus grande foire de Suisse romande. Les échos relevés sont d’ailleurs excellents.» Les championnats du monde dans le viseur Les championnats suisses des métiers du métal (Metalskills 2016) sont organisés par l’AVEM, avec l’Association suisse du métal, Swissmen et l’Association suisse de la technique du soudage. Les précisions de David Valtério, secrétaire patronal de Métal Romandie: «Durant ces dix jours, dans une tente de 950 m2 installée à proximité de l’Espace gourmand, 28 candidats – 12 constructeurs métalliques, 8 constructeurs d’appareils industriels et 8 soudeurs – en décousent pour obtenir le titre suprême de champion suisse avec, à la clé, une qualification pour les championnats du monde 2017 à Abu Dhabi.» } OLIVIER RAUSIS Ce samedi 8 octobre, les visiteurs de la Foire du Valais peuvent encore voir à l’œuvre les concurrents des Metalskills 2016. La proclamation des résultats et la cérémonie de remise auront lieu demain, dimanche 9 octobre, dès 13 heures à la salle Bonne-de-Bourbon. L’INTERVIEW SANS SUSHI FANNY CLAVIEN samouraï en karaté et wakesurf F anny Clavien peut se retrouver au motel des Sports mardi dernier et viser le titre mondial de karaté dans trois semaines à Linz en Autriche. «Je n’avais jamais mis les pieds au motel et je suis restée très sage. Et oui, je suis très zen avec ma dernière compétition de karaté.» Elle sait que sa préparation a été tronquée par le K.-O. qu’elle a subi il y a dix jours. «Le premier. Ça devait arriver durant ma carrière. Je crois beaucoup au destin.» Mais elle prend sa dernière compétition avec beaucoup de philosophie. «Mes amis me disent que je donne l’impression de prendre ces championnats avec un peu trop de recul. Moi, je dis simplement que, comme je fais partie des favorites, je ne peux pas dire que je ne vais que pour y participer. D’ailleurs je ne l’ai jamais fait. Il faut assumer.» A partir de là, la comparaison avec Clélia Reuse devient évidente. Elle aussi a admis que le fait d’avoir décidé sereinement d’arrêter en fin de saison, a participé à sa qualification pour les JO de Rio. «En tout cas, je ne serai en aucunement aigrie si je ne décroche pas l’or. Car je suis en paix avec ma carrière», confie celle qui va ouvrir un nouveau livre de sa vie dès 2017. «Laissez-moi déjà bien fermer celui-ci avant de parler du prochain.» En attendant, Fanny Clavien poursuit son travail d’animatrice à «J’aimerais rencontrer Lindsey Vonn que l’on critique un peu trop.» Vertical Radio après avoir été journaliste à La Télé. «En Suisse, je n’aurais jamais pu vivre de mon sport, car il n’y a pas cette culture. Peutêtre aux Etats-Unis… Mais je ne regrette rien.» Comme sportive et journaliste, elle confiera vouloir rencontrer Lindsey Vonn, «une machine que l’on critique un peu trop». Estime que Roger Federer est le sportif le plus zen du moment et préfère passer une soirée avec Clélia Reuse plutôt que Pirmin Zurbriggen ou Christian Constantin. «Nos parcours se ressemblent. Je l’apprécie beaucoup, mais je ne la connais pas assez. Ce serait une super soirée.» A agender. } VF J’ai aussi appris que, même qu’y a la guerre en Syrie qui tue des nenfants, y a des dames bien éduquées en Valeuh qui pourraient t’enfiler des bouts de bambous sous les ongles pour que tu leur files un chapeau, un pin’s, des bonbons à la menthe ou même des rognures d’ongles de poney, tant que c’est gratos! Je me suis dit que lundi, quand je vais retourner dans ma vraie vie, avec un vrai boulot et des vrais gens sobres à 7 h 43, le premier timpo qu’essaie de m’adresser la parole, même si y veut juste me dire: «Adjeu Hugolin, ça joue?», ben moi j’vais entendre: «Je vous offre un magazine M’sieur, Dame?» Pis je vais lui péter les molaires avec un échalas. Tu prendras pas mal, hein? Y a qu’un truc qu’a changé en fait: moi. Deviens vieux. Du coup, chuis nettement moins performant. Y a même des soirs chuis rentré à la baraque avant 21 heures. Pu mettre au lit les gamines, faire le bec. Ça doit être l’instinct de survie ou un truc du style avec Darouinne. Encore que… avec le cheni que j’mène, j’ai perdu plus d’années de vie en dix jours dans le cabotzon ici que si j’avais panossé la cuve à Tchernobyl pendant quinze ans. Mais pas impossible que je refasse un saut l’année prochaine. Vite en vitesse. } OLIVIER HUGON + LIVE-TWEET En direct sur: foireduvalais.lenouvelliste.ch PUBLICITÉ le trait d’union des Valaisans SUR B BOUTIQUE.LENOUVELLISTE.CH EN V VENTE SUR NOTRE STAND VE À LA FOIRE DU VALAIS AF COMMANDEZ LE NOUVEAU LIVRE DE E CASAL BOUTIQUE